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Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 01 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Invitée : - Nathalie Bovis, co-fondatrice Les Bénéfiques Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Nicolas Debray, Président de Nocibé - Nathalie Bovis, co-fondatrice Les Bénéfiques - David Smadja, fondateur du Cabinet Milestone Avocats - Benjamin Lévêque, La saga René Furterer Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invitée : - Nathalie Bovis, co-fondatrice Les Bénéfiques Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:13 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Dur, dur, d'être un bébé requin… Le biologiste et plongeur François Sarano répond à la question de Nolan. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Rétro 1985 - on démarre avec les Béruriers Noirs et on termine avec Artists United Against Aparthedi - un message ?tracklist : Berurier Noir – Salut à ToiSheila E & Prince – Love Bizarre (12inch)The Bangles – Manic MondayLloyd Cole & The Commotions – Lost WeekendThe Cure – Close To Me (12" Extended Mix)Depeche Mode – Blasphemous RumoursTenor Saw – Ring The Alarm 1Tonto Irie – Life StoryBrenda & The Big Dudes – Touch SomebodyBig Audio Dynamite – E=Mc2Schoolly D – P.S.K. (What Does It Mean)Propaganda – DuelRyuichi Sakamoto – A Wongga Dance SongClio – Faces (Original Extended Version)Kate Bush – Cloudbusting (Original 12 inch)Suzanne Vega – Marlene On The WallChris Isaak – Dancin'Artists United Against Apartheid – Sun CityHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Comme chaque année, la Cour de récré reprend en chansons.
Épisode 1284 : Un bâton c'est universel, c'est palpable, ça nous rattache tous à l'Enfance, à la nature et même rien qu'e. Le regardant, en le touchant, il peut faire travailler notre imagination. Quand j'étais gosse, un bâton devenait une épée, un fusil, un club de golf, ça c'était mon histoire perso, mais qu'en est-il de tous les autres, tous ceux qui ont une affinité pour les bâtons au travers du monde ? Et bien quelque part sur Instagram, une communauté les réunit tous: La Stick NationUne communauté née dans la forêt… et sur InternetTout a commencé avec un seul bâton trouvé sur le bord d'un sentier de l'Utah en 2023. Boone Hogg et Logan Jugler trouve le bâton parfait. « un excellent grain dessus » et une « bonne adhérence ». Il décide de créer un compte pour les collectionneurs de bâtons. En quelques jours, d'autres collectionneurs sortent de l'ombre. Ils exposent leurs plus belles trouvailles.Aujourd'hui « Stick Nation » c'est un mouvement mondial rassemblant plusieurs millions de personnes. Sur Instagram le compte @officialstickreview publie les vidéos de ses membres et de leurs bâtons.—Langage commun et folklore partagéComme toute vraie communauté, la Stick Nation a ses codes, son vocabulaire, ses running jokes.On ne parle pas de “branches”, mais de “sticks”. On ne jette pas un stick, on le “libère dans la nature”. Il existe des catégories : le “Wizard Stick” (long et tordu, parfait pour un cosplay de Gandalf), le “Stubby Stick” (petit mais costaud), ou encore le “Sentinel Stick” (garde la maison).—StickNation c'est une vraie communauté au sens anthropologiqueUne communauté, c'est plus que des gens qui aiment la même chose. C'est un groupe structuré autour d'une culture partagée.Les anthropologues comme Howard Rheingold ou Henry Jenkins parlent de “communautés intentionnelles” : elles se forment autour d'un intérêt commun, mais se développent grâce à des rituels, un langage, une mythologie.—Pourquoi ça marche ? Parce que c'est absurde ET communautaireLe succès de la Stick Nation repose sur un équilibre savoureux entre ironie et sincérité.D'un côté, on est dans le second degré. Oui, c'est “juste” des bouts de bois. Mais en faire un objet de culte, c'est drôle. C'est l'anti-bling, l'anti-contenu parfait.Mais de l'autre, on sent aussi une vraie envie de partage. Un besoin de connexion simple et tangible. Le bâton devient un prétexte à la rencontre, au récit, à la créativité.C'est une forme de slow content. On prend le temps de chercher, de regarder, de raconter.—La preuve que même les idées les plus WTF peuvent fédérerLa Stick Nation, c'est aussi une leçon pour les marques et les créateurs de contenu. Il ne faut jamais sous-estimer la puissance du collectif.À l'heure où les algorithmes poussent à l'uniformisation, ces micro-communautés sont des bulles d'authenticité. Et elles peuvent avoir une influence immense.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comme chaque année, la Cour de récré reprend en chansons.
Vous revenez de vacances, détendu·e et content·e et vous voyez arriver la reprise en vous disant : “alala c'était super et je me sens super bien, mais j'ai bien peur qu'en quinze jours, tout reprenne comme avant” ? Ce que vous ne voulez surtout pas retrouver : la routine, le stress, les mauvaises habitudes… et la charge mentale qui va avec ! Laissez-moi vous rassurer : ce changement d'ambiance n'est pas une fatalité et dans cet épisode, je vais vous aider à prolonger les bénéfices de vos vacances pour aborder la rentrée avec sérénité.Écoutez l'épisode pour :
Véronique Courjault était une femme ordinaire. Elle aimait son mari et s'occupait bien de ses enfants. Elle était entourée de sa famille et de ses amis. Jusqu'à ce que, à l'automne 2006, elle soit présentée comme une tueuse de bébés. Trois nouveaux nés qu'elle avait portés. Qu'elle ne désirait pas. Et qu'elle aurait fini par étouffer. C'est son époux qui, par hasard, découvrira deux petits corps dans un congélateur.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet été, nous vous proposons de (re)découvrir les épisodes des derniers mois que vous avez le plus appréciés !"Il y a une sorte de naissance différée quand on est un bébé hospitalisé… il faut une force de conviction très forte du monde pour les convaincre que ça va valoir le coup de vivre."Qu'est-ce que les nouveau-nés en néonatologie ont à nous dire ? Que deviennent ces premiers jours arrachés à la normalité, quand la vie commence dans l'univers brut et suspendu de la néonatologie ?Dans cet épisode, mon invitée Clémentine Goldszal nous plonge dans la vie des bébés hospitalisés, souvent oubliés de nos récits culturels.Clémentine est journaliste et critique littéraire, autrice du livre "Premiers cris". Elle s'est immergée pendant six mois dans le service de néonatologie de l'hôpital Necker à Paris. À travers son regard et sa plume, elle questionne l'invisibilisation systématique des nouveau-nés dans la société et les médias, et explique les enjeux éthiques, psychiques, mais aussi organisationnels du soin néonatal en France.Nous abordons :1️⃣ Le quotidien en réanimation néonatale2️⃣ L'enjeu de la douleur chez le bébé : comment est-elle reconnue et soulagée ?3️⃣ La place des parents auprès des tout-petits à l'hôpital et l'importance accordée au lien4️⃣ Les dilemmes éthiques, la charge émotionnelle des soignants et les conséquences d'une institution sous pression5️⃣ Ce que deviennent ces « adultes de demain » qui ont connu l'extrême prématurité ou l'hospitalisation à la naissanceAu programme :(00:00) Genèse du projet(02:01) Devenir mère et questionner le "récit impossible" de la naissance(05:38) Le silence autour de la mortalité néonatale en France(07:03) Pourquoi les nouveaux-nés sont-ils invisibles dans la culture ?(10:00) Comprendre la communication non verbale des bébés(11:48) Un quotidien hors-normes en néonatologie(14:11) Le choc psychique pour les familles et le vécu des parents(17:09) La question de la douleur chez le nouveau-né(20:18) Place des parents auprès de leur bébé à l'hôpital et retour à la maison(27:20) Système hospitalier sous tension et souffrance des soignantsRessources de l'épisode :Livre : "Premiers cris", Clémentine Goldszal, Éditions du SeuilInstagram @clementine.goldszalLivre "4.1", A.Cortez et S.Leurquin, Éditions Buchet-ChastelNotre travail est totalement indépendant. Si cet épisode vous a plu, la meilleure façon de nous soutenir est de vous abonner, de nous laisser un avis et 5 ⭐️ sur votre plateforme d'écoute préférée, ou encore de partager le podcast ! Vous pouvez également nous suivre sur Instagram @lesadultesdedemain, LinkedIn @stephaniedesclaibes ou retrouver les épisodes en vidéo sur YouTube sur la chaîne @lesadultesdedemain.Pour sponsoriser Les Adultes de Demain, c'est par ici : formulaire.Les Adultes de Demain est le podcast qui explore l'enfance, l'éducation et la parentalité. Chaque semaine des personnalités variées partagent leur expertise pour réinventer ensemble l'enfance et l'adolescence. 1 mardi sur 2, Sylvie d'Esclaibes, fondatrice d'école Montessori, tient la chronique la Pause éducative. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Véronique Courjault était une femme ordinaire. Elle aimait son mari et s'occupait bien de ses enfants. Elle était entourée de sa famille et de ses amis. Jusqu'à ce que, à l'automne 2006, elle soit présentée comme une tueuse de bébés. Trois nouveaux nés qu'elle avait portés. Qu'elle ne désirait pas. Et qu'elle aurait fini par étouffer. C'est son époux qui, par hasard, découvrira deux petits corps dans un congélateur.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un de ces gestes qu'on fait souvent sans trop y réfléchir… Le bain du bébé dans les premiers jours de vie. Un soin qu'on pense doux, apaisant, rempli d'amour. Et pourtant, si on se met vraiment à la place du bébé, est-ce que c'est si anodin que ça ?Dans cet épisode, je vous propose de questionner cette habitude de laver nos bébés très tôt, parfois même à la maternité avant le retour à la maison. Je vous explique pourquoi retarder ce bain est souvent une meilleure idée : pour respecter la physiologie du bébé, pour préserver son vernix (cette crème naturelle si précieuse) , pour soutenir sa régulation thermique, son microbiote, son allaitement… et aussi pour vous alléger mentalement.Je vous partage aussi des choses très concrètes : pourquoi ce bain peut demander autant d'énergie à un bébé qu'un allaitement complet, pourquoi il influence même sa prise de poids, et comment on peut proposer un premier bain autrement, au bon moment, en douceur.Je parle de tout ça en me basant à la fois sur mon expérience de sage-femme, sur mes observations avec mes propres enfants, et sur les recommandations officielles (même l'OMS recommande de ne pas laver les bébés tout de suite !).Et si vous vous reconnaissez dans cet épisode, si vous avez envie de partager votre expérience ou de poser des questions : venez en discuter avec moi sur Instagram ou dans vos messages. Et surtout, si cet épisode résonne en vous, pensez à le partager à une amie, une sœur, un professionnel de santé… Parce que cette petite réflexion peut tout changer.Liens vers les profils de médias sociaux- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- Site Web: www.sagefemmeauthentique.com-Blog: www.sagefemmeauthentique.com/blog- email: melyssa@sagefemmeauthentique.com- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans la gang ➜ HARVEY AUSTÉRITÉ : Retour sur les vacances de cheap d’Alex! On prend le pouls de la tendance Airfryer : c'est tu fini? Vos enfants sont accros à quel légume? Bonne écoute!
Sport et nutrition naturelle — Bien manger pour mieux Bouger
Que penser des compléments alimentaires comme le magnésium, la whey, les bcaa… vous m'avez posé beaucoup de question sur ces sujets quand j'ai proposé de faire un forme Pour ou Contre. J'ai rassemblé ces questions dans un épisode spécial compléments alimentaires. Je vous explique pourquoi je suis pour ou contre certains et ma philosophie globale sur les compléments et la nutrition.Liens complémentairesMon nouveau programme Le Protocole Perte de Gras : https://go.soulier.xyz/protocolesnLe programme Petit-Déjeuner Express : https://go.soulier.xyz/dejsnLe programme Le Déclic pour adopter facilement de nouvelles habitudes : https://go.soulier.xyz/declicsnNutripure : https://go.soulier.xyz/NutripureSN. Profitez de 10% de réduction sur votre première commande avec le code HAMSTERSTous les liens vers les anciens épisodes : https://sn.soulier.xyz/145Les questions posées Pour ou Contre :Le magnésium comme complément alimentaire ? (katseyes43)La whey ? (dianepom63)Ls barres protéinées, mais ultra transformées ? (celinaclo)Les B.C.A.A pendant la séance ? (freddy2b)Vous m'avez posé de nombreuses questions sur le matériel, la course, l'entraînement, la récupération après vos sorties running. J'ai décidé donc de vous faire une série de réponse en mode spontané sur le format pour ou contre.L'idée est simple : je vous réponds rapidement. C'est ma vision à moi. Ma philosophie. Comme si je vous répondais si on se croise à une course ou en coaching.Nouveau : Le protocole Perte de Gras 2025 ❤️ Me suivre Tous les liens sont ici
En Syrie, la situation humanitaire s'est dégradée dans le sud du pays suite aux violents affrontements qui ont opposé les factions armées druzes, les clans bédouins et la sécurité générale du gouvernement. Les combats ont repris, dans la nuit du dimanche 3 août 2025, tuant deux personnes, et ce, malgré le cessez-le-feu du 20 juillet. Deux semaines après sa signature, la ville de Soueïda, fief de la communauté druze, vit comme assiégée et connaît de lourdes pénuries. Près de 173 000 personnes, en majorité bédouine, ont fui la ville pour trouver refuge dans la province voisine, à Deraa. Notre correspondante en Syrie, Manon Chapelain, les a rencontrées dans la ville d'Izra. De notre envoyée spéciale à Deraa, L'école d'Izra a été transformée en refuge. À terre, des dizaines de matelas ont été disposés entre des sacs de vêtements. Çà et là, quelques jouets d'enfants. Quatre-vingts familles du village de Sharbaa, tous des Bédouins, ont été déplacés là. De sa famille, Khitam, 18 ans, elle, n'a plus que son père. Les autres membres de la famille ont été tués par des milices druzes lors des derniers affrontements sectaires : « Ils nous ont tous tirés dessus. J'ai mis mes mains sur mon visage, pour me cacher. L'un d'eux a dit " Cette fille n'est pas morte ". Ils allaient me tirer dessus pour m'achever, mais un autre a répondu " laissez-la, laissez-la saigner, elle va mourir toute seule". » « Regardez, j'ai été blessée ici par balle, j'ai une fracture. J'ai aussi des éclats d'obus, dans la main et dans la jambe. » Coincé dans un fauteuil roulant, Khitam montre ses blessures recouvertes de pansements. Son père tente de la rassurer, mais au fond, dit-il, c'est peut-être moi le plus inquiet.« Ils ont déplacé tous les Bédouins, ceux qui étaient impliqués dans les combats comme ceux qui ne l'étaient pas. Notre seul tort aujourd'hui, c'est d'être sunnite. Désormais, ils ne veulent que des Druzes à Soueïda. La coexistence, je crois, est impossible avec la présence des factions d'Al-Hijri. » À lire aussiSyrie-Liban: les Druzes face à un tournant historique Dans la salle d'à côté, un homme allongé à terre, la jambe immobilisée, fait défiler des vidéos des exactions des semaines passées : « Regardez la tête de l'enfant. Regardez jusqu'où elle a volé. » Ici, un petit garçon, la tête arrachée par une déflagration. Là, une jeune fille, les yeux cernés, victime d'un traumatisme crânien après avoir été violemment frappée. Elle a été transférée à l'hôpital de Damas. L'un des hommes veut de ses nouvelles, passe un appel : « Nous avons appris qu'elle était décédée. Est-ce exact ? Dieu merci, comment va-t-elle ? » Une femme lui a répondu qu'elle était en vie. Un groupe de volontaires entre dans la petite école, prend les noms, distribue un à un de maigres dons. De la nourriture, de l'argent, quelques savons. C'est bien, mais pas suffisant, soupire Mouna, 60 ans : « Sans vouloir vous offenser. On se sent humilié ici. À Soueïda, notre ville natale, nous avions une vie digne. Nous étions honorés et respectés. » À son tour, la vieille dame raconte. À Soueïda, j'avais des champs, dit-elle, des tracteurs, une grande maison. Ici, nous sommes réduits à attendre l'arrivée des dons : « Ils nous ont donné des matelas et nous apportent de la nourriture. Mais malheureusement, cela ne répond pas à tous nos besoins. Nous sommes des humains, pas du bétail. » Nous ne sommes pas du bétail, répète-t-elle. Mais peut-être vaut-il mieux cela que de vivre dans l'insécurité ou pire, être tué. À lire aussiSyrie: «J'essaye de puiser la force de réagir», assure l'épouse d'un Franco-Syrien tué à Soueïda
En Syrie, la situation humanitaire s'est dégradée dans le sud du pays suite aux violents affrontements qui ont opposé les factions armées druzes, les clans bédouins et la sécurité générale du gouvernement. Les combats ont repris, dans la nuit du dimanche 3 août 2025, tuant deux personnes, et ce, malgré le cessez-le-feu du 20 juillet. Deux semaines après sa signature, la ville de Soueïda, fief de la communauté druze, vit comme assiégée et connaît de lourdes pénuries. Près de 173 000 personnes, en majorité bédouine, ont fui la ville pour trouver refuge dans la province voisine, à Deraa. Notre correspondante en Syrie, Manon Chapelain, les a rencontrées dans la ville d'Izra. De notre envoyée spéciale à Deraa, L'école d'Izra a été transformée en refuge. À terre, des dizaines de matelas ont été disposés entre des sacs de vêtements. Çà et là, quelques jouets d'enfants. Quatre-vingts familles du village de Sharbaa, tous des Bédouins, ont été déplacés là. De sa famille, Khitam, 18 ans, elle, n'a plus que son père. Les autres membres de la famille ont été tués par des milices druzes lors des derniers affrontements sectaires : « Ils nous ont tous tirés dessus. J'ai mis mes mains sur mon visage, pour me cacher. L'un d'eux a dit " Cette fille n'est pas morte ". Ils allaient me tirer dessus pour m'achever, mais un autre a répondu " laissez-la, laissez-la saigner, elle va mourir toute seule". » « Regardez, j'ai été blessée ici par balle, j'ai une fracture. J'ai aussi des éclats d'obus, dans la main et dans la jambe. » Coincé dans un fauteuil roulant, Khitam montre ses blessures recouvertes de pansements. Son père tente de la rassurer, mais au fond, dit-il, c'est peut-être moi le plus inquiet.« Ils ont déplacé tous les Bédouins, ceux qui étaient impliqués dans les combats comme ceux qui ne l'étaient pas. Notre seul tort aujourd'hui, c'est d'être sunnite. Désormais, ils ne veulent que des Druzes à Soueïda. La coexistence, je crois, est impossible avec la présence des factions d'Al-Hijri. » À lire aussiSyrie-Liban: les Druzes face à un tournant historique Dans la salle d'à côté, un homme allongé à terre, la jambe immobilisée, fait défiler des vidéos des exactions des semaines passées : « Regardez la tête de l'enfant. Regardez jusqu'où elle a volé. » Ici, un petit garçon, la tête arrachée par une déflagration. Là, une jeune fille, les yeux cernés, victime d'un traumatisme crânien après avoir été violemment frappée. Elle a été transférée à l'hôpital de Damas. L'un des hommes veut de ses nouvelles, passe un appel : « Nous avons appris qu'elle était décédée. Est-ce exact ? Dieu merci, comment va-t-elle ? » Une femme lui a répondu qu'elle était en vie. Un groupe de volontaires entre dans la petite école, prend les noms, distribue un à un de maigres dons. De la nourriture, de l'argent, quelques savons. C'est bien, mais pas suffisant, soupire Mouna, 60 ans : « Sans vouloir vous offenser. On se sent humilié ici. À Soueïda, notre ville natale, nous avions une vie digne. Nous étions honorés et respectés. » À son tour, la vieille dame raconte. À Soueïda, j'avais des champs, dit-elle, des tracteurs, une grande maison. Ici, nous sommes réduits à attendre l'arrivée des dons : « Ils nous ont donné des matelas et nous apportent de la nourriture. Mais malheureusement, cela ne répond pas à tous nos besoins. Nous sommes des humains, pas du bétail. » Nous ne sommes pas du bétail, répète-t-elle. Mais peut-être vaut-il mieux cela que de vivre dans l'insécurité ou pire, être tué. À lire aussiSyrie: «J'essaye de puiser la force de réagir», assure l'épouse d'un Franco-Syrien tué à Soueïda
Aujourd'hui, avec Pierre, on se pose la question des bûches, des log flumes, des attractions a-feur-tiques, aquatiques, bref, des BÛCHES quoi !De quand ça date ? Pourquoi ? Pourquoi c'est trop bien ? Pourquoi c'est ptet un peu ringard ? Surfait ? C'est quoi qu'est bien dans les bûches, c'est quoi qu'est raté ? Pourquoi y a une certaine compagnie qui semble avoir du mal à les amener là où elles devraient être ? Est-ce que ça a un avenir, des évolutions ? Est-ce que le roi lion c'est une bonne nouvelle que ce soit des bûches ? Est-ce que c'est vraiment des bûches ? Et puis les bouées dans tout ça ? Et les water coasters ? Bref plein de CHOSES ! Soutenez-nous sur Patreon ! https://www.patreon.com/c/rienquedypenser
On dit souvent que nous vivons une époque marquée par des enjeux sociaux de plus en plus complexes. Heureusement, des organismes à but non lucratif (OBNL) agissent sur le terrain pour soutenir les personnes les plus vulnérables. Mais ces organismes, à leur tour, ont souvent besoin d'aide — notamment pour mieux structurer leur gestion. C'est pourquoi, dès 1990, Peter Drucker publiait Managing the Non-Profit Organization, un ouvrage devenu une référence incontournable. Drucker, grand penseur du management moderne, a largement contribué à humaniser la gestion. On lui doit aussi la popularisation des fameux objectifs SMART. Selon lui, les OBNL, bien qu'ils ne poursuivent pas de but lucratif, doivent néanmoins être rigoureux, performants et guidés par des indicateurs clairs. Ils ont une mission vitale pour la société et méritent qu'on les accompagne avec compétence et respect. Pour discuter de ces enjeux, j'ai le plaisir d'accueillir à nouveau mon fils, Zachary Guénette, CPA et fondateur du cabinet Les Bâtisseurs CPA, spécialisé dans l'accompagnement des OBNL. Cette clientèle s'est imposée à lui presque naturellement, et il a choisi d'approfondir cette relation en développant une approche humaine, rigoureuse et adaptée à leurs réalités. Dans cet épisode, nous abordons plusieurs dimensions de la gestion dans les OBNL : finances, gouvernance, relation avec le conseil d'administration, lien à la communauté, marketing de collecte de fonds, gestion des ressources humaines (salariés et bénévoles), ainsi que le développement continu des leaders. Notre ambition : offrir des pistes concrètes et inspirantes pour que ces organismes puissent encore mieux remplir leur mission. Ordre du jour 0m23: Introduction 18m23: Présentation du livre 25m07: 1. La mission d'abord: et votre rôle comme leader 34m13: 2. De la mission à la performance: marketing, innovation et développement des fonds 40m31: 3. Gérer pour la performance: comment la définir, comment la mesurer 46m56: 4. Les personnes et les relations: employés, bénévoles, CA, communauté 1h04m38: 5. Développe-toi: comme personne, comme dirigeant, comme leader 1h14m43: Échange avec Zachary Guénette 1h26m42: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
L'émission "L'Heure du Crime" explore la découverte de près de 800 squelettes d'enfants près d'un ancien couvent en Irlande. Ces enfants, morts entre 1925 et 1961, auraient été ensevelis sans cérémonie par des nonnes d'une institution pour mères non mariées à Tuam. L'enquête, ouverte en 2014, cherche toujours à élucider cette tragédie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nombreux sont ceux pour qui l'absence de Richard Cœur-de-Lion, parti guerroyer en Terre sainte, était une aubaine. Et pour qui son retour serait une catastrophe… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les enquêtes montrent combien le désir d'enfant persiste chez les jeunes. Mais passer de l'intention à la réalisation, voilà le pas qui leur semble, aujourd'hui plus qu'hier, si ardu à franchir.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Bruno Poncet, Joëlle Dago-Serry et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
802 bébés morts en un peu moins de quarante ans derrière les hauts murs d'un orphelinat catholique, à Tuam, une petite ville du centre de l'Irlande. Des enfants oubliés, le plus souvent anonymes, morts avant d'être jetés dans une sinistre fosse commune. Une histoire tabou, dont on ne parlait pas jusqu'à ce que le scandale émerge. Et que ces morts confidentielles soient présentées comme des crimes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jean-Baptiste Landes, fondateur de Cactil, transforme toitures et façades en réservoirs d'eau de pluie pour répondre aux défis climatiques. Un projet innovant salué par Point P, alliant performance, écologie et design urbain. Plongez dans cette aventure entrepreneuriale au service de la planète !Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:26 - La planète des sciences - par : Daniel FIEVET - Au sommaire de "la planète des sciences" cette semaine : des capucins kidnappeurs, une empreinte digitale de plus de 43 000 ans qui interroge sur les capacités d'abstraction des Néandertaliens et le chacal doré qui étend son territoire en France...
durée : 00:04:27 - Le Zoom de France Inter - Dans le Var, la zone de cantonnement de pêche du Cap Roux est un havre de paix pour la biodiversité marine. Depuis plus de 20 ans, la pêche y est strictement interdite pour protéger la ressource. Zoom, à l'occasion de la Journée spéciale "L'océan peut-il nous sauver ?" sur France Inter.
« Tandis qu'il les bénissait, il était emporté au ciel » (Lc 24, 46-53)Méditation par le Père Michel Quesnel Chant Final : "Chant pour la fête de l'Ascension" de l'Ensemble vocal Hilarium · Michel Duvet · Bertrand LemaireDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Il y a une sorte de naissance différée quand on est un bébé hospitalisé… il faut une force de conviction très forte du monde pour les convaincre que ça va valoir le coup de vivre."Qu'est-ce que les nouveau-nés en néonatologie ont à nous dire ? Que deviennent ces premiers jours arrachés à la normalité, quand la vie commence dans l'univers brut et suspendu de la néonatologie ?Dans cet épisode, mon invitée Clémentine Goldszal nous plonge dans la vie des bébés hospitalisés, souvent oubliés de nos récits culturels.Clémentine est journaliste et critique littéraire, autrice du livre "Premiers cris". Elle s'est immergée pendant six mois dans le service de néonatologie de l'hôpital Necker à Paris. À travers son regard et sa plume, elle questionne l'invisibilisation systématique des nouveau-nés dans la société et les médias, et explique les enjeux éthiques, psychiques, mais aussi organisationnels du soin néonatal en France.Nous abordons :1️⃣ Le quotidien en réanimation néonatale2️⃣ L'enjeu de la douleur chez le bébé : comment est-elle reconnue et soulagée ?3️⃣ La place des parents auprès des tout-petits à l'hôpital et l'importance accordée au lien4️⃣ Les dilemmes éthiques, la charge émotionnelle des soignants et les conséquences d'une institution sous pression5️⃣ Ce que deviennent ces « adultes de demain » qui ont connu l'extrême prématurité ou l'hospitalisation à la naissanceAu programme :(00:00) Genèse du projet(02:01) Devenir mère et questionner le "récit impossible" de la naissance(05:38) Le silence autour de la mortalité néonatale en France(07:03) Pourquoi les nouveaux-nés sont-ils invisibles dans la culture ?(10:00) Comprendre la communication non verbale des bébés(11:48) Un quotidien hors-normes en néonatologie(14:11) Le choc psychique pour les familles et le vécu des parents(17:09) La question de la douleur chez le nouveau-né(20:18) Place des parents auprès de leur bébé à l'hôpital et retour à la maison(27:20) Système hospitalier sous tension et souffrance des soignantsRessources de l'épisode :Livre : "Premiers cris", Clémentine Goldszal, Éditions du SeuilInstagram @clementine.goldszalLivre "4.1", A.Cortez et S.Leurquin, Éditions Buchet-ChastelUn épisode essentiel pour mieux comprendre ce que vivent les tout-petits dans la plus grande des vulnérabilités, ouvrir les yeux sur l'invisibilisation de leur expérience et questionner, à travers eux, notre rapport collectif à l'accompagnement du tout début de la vie.
Bienvenue dans ce Mangacast Mini Omake n°73. Aujourd'hui, on vous parle d'un titre des éditions Kana: Soara et les bâtisseurs fantastiques !
durée : 00:04:27 - La BO du monde - C'est l'histoire d'un artiste libanais qui enjambe les frontières. De Beyrouth à Lisbonne où il vit aujourd'hui, Charif Megarbane nourrit sa musique instrumentale de multiples influences, tel un Ennio Morricone du Moyen Orient.
Isabelle shares her big news! Join us while we dive into the differences in pregnancy and motherhood in France versus the United States. We'll compare and contrast our own experiences about having kids in two different countries.Don't forget to subscribe, rate & review and follow us on Instagram @coucou.pod.
#️⃣ "Savez-vous que le rire est 30 fois plus efficace que la caféine pour relancer votre cerveau après une réunion ennuyeuse?"Quand j'ai démarré ma carrière au siècle dernier (oui, ça ne me rajeunit pas
"Les Bàrbares" es una obra teatral que reúne a tres actrices excepcionales: María Pujalte, Cristina Plazas y Francesca Piñón, quienes nos presentan a tres amigas que se reúnen para afrontar las últimas voluntades de Bárbara, quien les pide que pongan sobre la mesa sus visiones sobre el trabajo, la maternidad y el feminismo, así como sus percepciones sobre ellas mismas y las unas a las otras. En el Teatro Borrás, hasta el 27 de abril, estas intérpretes dan vida a una pieza que aborda temas profundos y relevantes con una perspectiva única.Escuchar audio
Le spasme du sanglot est une réaction impressionnante qui touche les bébés après une émotion forte, comme une peur, une frustration ou une douleur. L'enfant se met à pleurer, retient sa respiration, devient parfois bleu et peut même perdre connaissance quelques secondes avant de reprendre son souffle. Heureusement, malgré son aspect alarmant, le spasme du sanglot est totalement bénin et ne laisse aucune séquelle. Il s'agit d'un réflexe involontaire du système nerveux qui disparaît généralement avec l'âge. Aujourd'hui dans Maintenant vous savez, on a décidé de vous parler de ce trouble médical méconnu. Comment réagir lorsqu'un épisode survient ? Pourquoi le spasme du sanglot se produit-il ? Est-ce courant ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Qu'est-ce que le syndrome du bébé secoué ? Peut-on vraiment savoir pourquoi un bébé pleure ? Comment fait-on jouer les bébés au cinéma ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Episode 58 is the thrilling finale episode for these 2 stories. Starting us off is Nikki ending the Les-B-Inn. So much drama has gone down in sapphic paradise, how will it end up for Nora? And the Inn?! Listen in, and stay tuned for the final show of your one and only lesbian radio station WLEZ by Monte! Bombshells were dropped on the last show by Casey; will the station survive as it hangs in the balance!? Find out!
durée : 00:04:23 - La planète des sciences - par : Daniel FIEVET - Au sommaire de La planète des sciences cette semaine : une nouvelle étude sur la mémoire des bébés, les plus longues molécules organiques jamais détectées sur Mars et une pieuvre qui chevauche un requin sous le regard médusé des chercheurs...
Les bébés sont des êtres merveilleux et pourtant si complexes à décoder.On aimerait au premier coup d'œil, comprendre tous leurs signaux. Dans ce monde intense où l'accès à l'information est démultiplié, j'ai voulu reprendre les bases. Si ces thèmes ont déjà été évoqués dans divers épisodes, on n'avait jamais pris le temps de s'intéresser à ce sujet sous cet angle.Erik Gustafsson est éthologue, mais aussi enseignant chercheur.S' il a longtemps étudié les grands singes, depuis une dizaine d'années il se dédie aux bébés et à leurs signaux sonores.Ce qui est fascinant dans cet entretien, c'est que Erik peut nous parler de son expérience avec d'autres mammifères.En vrai scientifique, il a épluché toutes les études pour parler éducation, sommeil, pleurs, nourriture, fessée et bien d'autres sujets.Dans cet épisode on vous parle aussi des sociétés de chasseurs cueilleurs et de leur façon de faire famille. Je vous souhaite une bonne écoute
Dans une interview réalisée ce 25 avril à Libreville par RFI et France 24, le général Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo le 30 août 2023 et qui est candidat à la présidentielle du 12 avril, affirme qu'il ne veut pas être porté par un parti ou un clan, mais par le peuple gabonais. Interrogé sur l'exclusion de plusieurs figures de l'opposition à cette élection, il répond que c'est la loi et qu'un général qui a fait le « coup de libération » du 30 août 2023 ne peut pas avoir peur d'un Ondo Ossa, d'un Maganga Moussavou ou d'un Jean-Rémy Yama. Suite au renversement d'Ali Bongo, il affirme que le procès de sa femme Sylvia et de son fils Noureddin aura lieu et sera équitable, au terme des deux ans d'enquête maximum que prévoit le Code pénal gabonais. Il ajoute que la justice a la preuve que Sylvia signait des documents officiels à la place d'Ali, car les enquêtes détiennent notamment un cachet. France 24 : Il y a 19 mois, à la tête de la garde présidentielle, vous avez renversé Ali Bongo. Vous avez promis aux Gabonais une nouvelle ère. Vous avez promis de remettre le pouvoir aux civils. Or, vous êtes candidat pour la prochaine élection présidentielle qui est prévue le 12 avril. Pourquoi ce revirement ? Qu'est-ce qui vous a poussé à prendre cette décision ? Brice Oligui Nguema : Ali Bongo Ondimba a été renversé effectivement le 30 août 2023. Et je l'ai dit dans mon discours à la nation lorsque j'ai prêté serment : nous allons organiser des élections libres, transparentes et apaisées en vue de rendre le pouvoir aux civils. Je ne suis pas resté figé dans mes bottes de militaire. Et vous parlez français aussi bien que moi. Cette phrase est différente que de dire : Je ne serai pas candidat. Ce sont deux phrases différentes. J'ai laissé l'ouverture au peuple. Le jour où le peuple a besoin de moi et qu'il m'appelle, je répondrai, comme ce fut le cas aujourd'hui, en respectant les règles de droit. J'ai renoncé à mon statut de militaire. Je concours en tant que civil. Et pour preuve, vous ne m'avez pas appelé général. Vous avez dit Brice Clotaire Oligui Nguema C'est dire que le titre de général a disparu. Je suis un civil, tout comme les autres.RFI : Alors, sur votre premier bilan, Monsieur le Président, puisque voilà 19 mois que vous êtes au pouvoir, il y a des avis partagés. C'est vrai, il y a des choses qui vont mieux : les frais de scolarité sont pris en charge, les pensions de retraite sont à nouveau versées. Mais 40 % des jeunes sont au chômage, la dette atteint 70 % du PIB, les coupures d'électricité se multiplient, notamment ici à Libreville. Est-ce que ces difficultés de la vie quotidienne ne risquent pas de ternir ce bilan ? Les difficultés de la vie quotidienne, nous les avons héritées du système déchu et aujourd'hui, nous faisons des efforts. Le chômage, comme vous l'avez dit, a baissé de 12 % parce que nous avons mis le pays en chantier. Effectivement, la dette, elle est là, elle existe. Ce n'est pas moi qui ai créé cette dette, je l'ai héritée, c'est le passif. Et en tant que chef, il faut assumer le passif des autres. C'est aussi ça la responsabilité d'un chef d'État. Oui, elle est là, mais nous arrivons à nous en sortir. Pour preuve, j'ai payé l'AFD, j'ai payé l'échéance de la Banque mondiale, le FMI, je ne dois pas. J'ai payé la Bad, j'ai payé la Bird, j'ai payé l'Afreximbank. Je vais aux élections et j'ai réglé mes échéances. C'est vrai que la dette est là et que la notation du Gabon a baissé. Mais c'est aussi en partie à cause de vos entreprises qui me payent en retard. Comment voulez-vous que je sois à l'heure dans mes échéances quand mes dividendes et mes impôts, mes revenus sont payés en retard ? Donc cette dégradation de la note, on doit tous se la partager et l'assumer.France 24 : Depuis le 30 août 2023, vous l'avez dit, vous avez refusé le terme de coup d'État, vous dites « coup de libération ». Vous avez aussi opté pour une transition courte. Ça devait être deux ans, ça va même être moins. Les élections vont avoir lieu en avril. C'est quand même très différent de ce qui se passe au Sahel. Je vois que vous souriez. Vous ne souhaitez pas qu'on vous compare aux putschistes du Sahel ? Putschistes, je dis que le mot est un peu trop fort. Ce n'est pas un terme que je vais employer pour mes collègues militaires. Ce n'est pas la peine à chaque fois de jeter la pierre sur les autres. Je vous le dis, ce sont mes frères d'armes. Nous ne sommes pas dans la rupture avec les grandes puissances. Pour preuve, les Français au Gabon, les autres, personne n'a été inquiété.RFI : Alors justement, dans les trois pays de l'Alliance des États du Sahel qui ont connu, eux aussi, un putsch, les militaires français ont été expulsés et la France est maintenant accusée de tous les maux et notamment de néocolonialisme. Est-ce que vous n'êtes pas tenté, vous aussi, Monsieur le Président, de suivre ce chemin qui pourrait plaire peut-être à une partie de votre opinion ? Je vous l'ai dit, je suis inclusif, je ne suis aucun chemin et aucun pays au monde ne s'est construit sans alliés, sans pays amis. Je travaille avec tout le monde. Je suivrai le chemin que me guide mon peuple. Je n'ai pas un chemin de rupture avec tout le monde. Non.RFI : Et avec la France ? Avec la France, nous entretenons de bonnes relations. Vous le savez. Vous l'avez vu. Des relations d'État à État. J'ai été invité en France à quatre reprises. Une visite officielle avec le président Macron, un tête-à-tête à l'Élysée, ce sont des relations entre hommes d'État. Et j'ai été invité aux Jeux olympiques. J'ai été invité au Sommet de la Francophonie. J'ai été invité à l'ouverture de Notre-Dame de Paris. Nous avons de très bonnes relations. Et la France est notre partenaire historique.France 24 : Mais en dehors des trois États du Sahel dont on a déjà parlé, si on mentionne le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Tchad, partout, les militaires français quittent l'Afrique, sauf ici au Gabon. Pourquoi cette exception gabonaise ? Et est-ce que vous pensez aussi qu'il faut que les militaires français partent à terme ? C'est vous qui le pensez.France 24 : Je vous pose la question. Les Français sont bienvenus ici. Les Russes, peut-être demain, s'ils veulent venir, seront peut-être aussi les bienvenus. Je vous l'ai dit, je suis inclusif, je ne chasse personne. Les Chinois sont bienvenus ici. Ils font des affaires ici. Toutes les communautés sont les bienvenues ici. Donc je ne fais pas de distinction. Pour ce qui est de la base française, nous avons mis en place une commission mixte entre la France et le Gabon pour essayer de trouver de meilleurs accords. Et on est parvenu à ce que le camp de Gaulle ne soit plus appelé camp de Gaulle. Nous allons trouver un nom gabonais pour rebaptiser le camp de Gaulle.France 24 : Vous avez une idée ? Peut-être un général. Pourquoi pas Boulingui [le général Nazaire Boulingui, 1918 -1984] ? Ils sont plusieurs. Et nous sommes tombés d'accord sur la réduction des effectifs. Nous allons quitter les 300 effectifs fantassins pour 150 effectifs instructeurs partagés entre la moitié de Français et l'autre moitié de Gabonais. Le camp ne sera plus un poste opérationnel avancé, mais un pôle de formation sous-régional. À l'intérieur, il y aura deux écoles, l'école d'administration et l'école de protection de l'environnement. Je pense que c'est le meilleur équilibre. Il n'y aura plus de blindés, de chars français ici à Libreville, mais il y aura des instructeurs. C'est le meilleur équilibre que nous avons trouvé ensemble. Nous ne sommes pas dans la rupture. Aucun pays au monde ne s'est développé seul.France 24 : Alors, vous avez parlé d'Ali Bongo. Aujourd'hui, il n'est ni poursuivi ni maltraité, visiblement. Son épouse Sylvia, son fils Noureddin, par contre, sont en prison depuis 18 mois, poursuivis pour des malversations financières. Un de leurs avocats affirme qu'ils sont détenus illégalement, et même torturés, il y a une plainte qui a été déposée en France. Un juge enquête sur ces faits parce que, je le rappelle, ils ont aussi la nationalité française. Votre réaction ? Au Gabon, nous sommes un pays respectueux des droits de l'Homme. Si on a réussi à faire un coup d'État sans effusion de sang, ce n'est pas deux individus qui seront torturés dans ce pays. J'en doute fort. La preuve, c'est que vous avez vos responsables à l'ambassade qui leur rendent visite en prison. Posez-leur la question. Il n'y a aucune marque de torture sur leurs corps. Et laissez la justice faire son travail, c'est tout. Il y a le temps de la justice.France 24 : Monsieur le Président, le problème, c'est que le temps s'étire. Ça fait 18 mois qu'ils sont en prison. Alors, est-ce qu'il va y avoir un procès ? Quand y aura-t-il un procès ? Ou est-ce que vous songez, éventuellement, après l'élection, peut-être à les libérer ? Je ne songe à rien faire. Il y a une justice qui fera son travail. Le procès aura lieu et il sera équitable je pense. Selon le code gabonais, pour des crimes, on peut aller jusqu'à deux ans d'enquête et les enquêtes se poursuivent.France 24 : On y est presque donc. Vous le dites.RFI : Dans une interview à Jeune Afrique, Ali Bongo a déclaré il y a quelques semaines : « Tout ce dont on accuse mon épouse, les détournements, les nominations à ma place… Tout cela est faux ! »Vous savez, c'est toujours facile pour un voleur de dire : « Je suis innocent ». Il y a des preuves dans le dossier chez le juge d'instruction. Laissez la justice faire son travail.RFI : Est-ce que vous avez des éléments concrets qui prouvent que madame Bongo signait des documents officiels à la place de son mari ? Je l'ai dit. Les juges ont des preuves. Qu'est-ce que vous n'arrivez pas à comprendre ?RFI : Et vous avez des preuves de ce que... Posez la question àAli Bongo Ondimba. Et je le sais pour l'avoir vu. Après son AVC, je m'excuse, son bras, il était paralysé. Et je l'ai vu. Il ne signait aucun document.RFI : Mais cela ne prouve pas que son épouse signait à sa place, Monsieur le Président. Je vous ai dit que la justice a des preuves. Après chaque Conseil des ministres, les parapheurs étaient transférés à son domicile. Donc vous comprenez qui signait à son domicile.France 24 : Son épouse ?C'est vous qui le dites.France 24 : C'est vous qui le suggérez. Non, non, c'est la justice. Et qui le sait ? Parce qu'il y a des preuves, qu'ils ont. C'est un cachet. Et merci.France 24 : Alors beaucoup de caciques de l'ancien régime, on vient de parler des deux personnes poursuivies, peu sont poursuivies d'ailleurs, mais beaucoup se sont ralliés à votre candidature. L'ancien parti au pouvoir, symbole de l'ère Bongo, le PDG, va aussi se rallier à vous. Alors qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent que finalement vous ne faites que perpétuer le système qui était en place ? Qu'en somme, vous faites du Bongo sans Bongo ? Je vais aux élections, j'ai mis une plateforme en place, Les Bâtisseurs, tout comme le président Macron l'avait fait, avec La République en Marche. Je n'ai pas de parti politique, je n'ai pas d'association parce que je ne veux pas être tenu par un parti politique ou par une quelconque association. Je veux être élu par le peuple gabonais. Je veux être porté par le peuple gabonais, pas par un groupe ou un clan.RFI : Alors pour cette présidentielle, il y a huit candidats. Mais les règles sont tellement restrictives qu'en dehors de l'ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, aucun poids lourd ne peut se présenter contre vous. Du coup, on se demande si vous n'avez pas sciemment exclu le professeur Albert Ondo Ossa, qui est le vrai vainqueur d'août 2023, Pierre Claver Maganga Moussavou et le syndicaliste Jean-Rémy Yama, parce qu'ils pouvaient peut-être vous battre, ou au moins vous forcer à un deuxième tour ? Alors, au-delà de 70 ans, on ne peut plus être candidat. C'est le choix des Gabonais. Ce n'est pas mon choix. Je n'exclus personne. Avez-vous vu un général qui a peur de quelqu'un ? Quelqu'un qui fait un coup de libération et qui va avoir peur d'un Ondo Ossa, d'un Maganga Moussavou ou de quelqu'un d'autre ? C'est de la manipulation politique. Qu'on respecte pour une fois ce que les Gabonais veulent et ce que la Constitution a demandé ou exigé. Pour le cas de celui que vous avez aussi évoqué, Jean-Rémy Yama, l'inclusivité ne veut pas dire le non-respect des procédures. Ce pays doit changer et il va changer. En France, on ne respecte pas les lois ? Dites-moi.France 24 : On essaye. Les candidats ne respectent pas les lois ? Aux élections présidentielles, ils ne fournissent pas des dossiers ? Et pourquoi voulez-vous que ce soit en Afrique qu'on doive tout le temps accepter ces erreurs que nous voulons changer ?
Épisode 1284 : Un bâton c'est universel, c'est palpable, ça nous rattache tous à l'Enfance, à la nature et même rien qu'e. Le regardant, en le touchant, il peut faire travailler notre imagination. Quand j'étais gosse, un bâton devenait une épée, un fusil, un club de golf, ça c'était mon histoire perso, mais qu'en est-il de tous les autres, tous ceux qui ont une affinité pour les bâtons au travers du monde ? Et bien quelque part sur Instagram, une communauté les réunit tous: La Stick NationUne communauté née dans la forêt… et sur InternetTout a commencé avec un seul bâton trouvé sur le bord d'un sentier de l'Utah en 2023. Boone Hogg et Logan Jugler trouve le bâton parfait. « un excellent grain dessus » et une « bonne adhérence ». Il décide de créer un compte pour les collectionneurs de bâtons. En quelques jours, d'autres collectionneurs sortent de l'ombre. Ils exposent leurs plus belles trouvailles.Aujourd'hui « Stick Nation » c'est un mouvement mondial rassemblant plusieurs millions de personnes. Sur Instagram le compte @officialstickreview publie les vidéos de ses membres et de leurs bâtons.—Langage commun et folklore partagéComme toute vraie communauté, la Stick Nation a ses codes, son vocabulaire, ses running jokes.On ne parle pas de “branches”, mais de “sticks”. On ne jette pas un stick, on le “libère dans la nature”. Il existe des catégories : le “Wizard Stick” (long et tordu, parfait pour un cosplay de Gandalf), le “Stubby Stick” (petit mais costaud), ou encore le “Sentinel Stick” (garde la maison).—StickNation c'est une vraie communauté au sens anthropologiqueUne communauté, c'est plus que des gens qui aiment la même chose. C'est un groupe structuré autour d'une culture partagée.Les anthropologues comme Howard Rheingold ou Henry Jenkins parlent de “communautés intentionnelles” : elles se forment autour d'un intérêt commun, mais se développent grâce à des rituels, un langage, une mythologie.—Pourquoi ça marche ? Parce que c'est absurde ET communautaireLe succès de la Stick Nation repose sur un équilibre savoureux entre ironie et sincérité.D'un côté, on est dans le second degré. Oui, c'est “juste” des bouts de bois. Mais en faire un objet de culte, c'est drôle. C'est l'anti-bling, l'anti-contenu parfait.Mais de l'autre, on sent aussi une vraie envie de partage. Un besoin de connexion simple et tangible. Le bâton devient un prétexte à la rencontre, au récit, à la créativité.C'est une forme de slow content. On prend le temps de chercher, de regarder, de raconter.—La preuve que même les idées les plus WTF peuvent fédérerLa Stick Nation, c'est aussi une leçon pour les marques et les créateurs de contenu. Il ne faut jamais sous-estimer la puissance du collectif.À l'heure où les algorithmes poussent à l'uniformisation, ces micro-communautés sont des bulles d'authenticité. Et elles peuvent avoir une influence immense.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Episode 57 is about to crank up the drama. You'll be yelling, Wait, what just happened? Monte kicks it off with Les-B-Inn, diving back into exes chaos, but hold up, Nora's got her eye on someone new. Then Nikki's digging into history, both American and personal - and Cookie and Bubba? Totally blinsided.
Avec Sandra Potié et le Père Ange N'Gamo
durée : 00:06:27 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - A Pékin, des femmes enceintes et des bébés présentent des taux de lithium anormalement élevés, jusqu'à 20 fois supérieurs à ceux d'autres villes industrielles chinoises.
Les bénéfices d'apprendre une langue – 5 minutes de français Dans cet épisode de 5 Minutes de français, Sébastien et Judith explorent les nombreux […] L'article Les bénéfices d'apprendre une langue – 5 minutes de français est apparu en premier sur Français avec Pierre.