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Coup de massue pour les start-up de livraison ultrarapide en France. Sous la pression des élus locaux, le gouvernement a tranché: les dark stores, ces magasins fantômes qui se sont multipliés dans les centres-villes, doivent bien être considérés comme des entrepôts. Cette précision est importante: elle met fin à un flou juridique dans lequel s'étaient engouffrés Getir, GoPuff, Gorillas ou encore Flink. Elle va surtout permettre aux municipalités d'encadrer leur implantation. À Paris, la mairie va exiger la fermeture de dizaines d'entrepôts qu'elle juge illégaux. Pour ne rien rater de l'actualité tech, inscrivez-vous à notre newsletter: https://inscription-cafetech.gr8.com/
[SPÉCIAL ÉTÉ]Vous les avez sans doute croisés dans les rues des grandes villes ; ils s'appellent Gorillas, Cajoo ou Flink, ce sont les nouveaux acteurs de la livraison à domicile et ils promettent de nous livrer en 10 ou 15 minutes maximum ! On appelle ça le "quick commerce", ou tout simplement la livraison ultra rapide. Comment ces nouveaux acteurs réussissent-ils cette prouesse logistique ? Cette tendance peut-elle transformer durablement notre manière de consommer ?On mène l'enquête dans le nouvel épisode d'Au Rayon Futur. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Chaque mois, vous aurez la possibilité de décrypter l'actu avec moi, et je vous invite d'ailleurs à m'envoyer un message si cela vous intéresse!
Cajoo passe à son tour sous pavillon allemand. La start-up française de livraison ultrarapide de courses vient en effet d'être rachetée par Flink, quinze mois après ses débuts dans les rues de Paris. Cette acquisition s'inscrit dans l'inévitable phase de consolidation du secteur, qui se structure de plus en plus autour d'un petit nombre d'entreprises capables d'investir des sommes importantes dans la croissance de leurs activités. À terme, les petits acteurs, à l'image de Cajoo, devraient être avalés par plus gros ou disparaître. Une étape certainement indispensable pour parvenir à la rentabilité, qui reste encore bien incertaine. Pour ne rien rater de l'actualité tech, inscrivez-vous à notre newsletter: https://inscription-cafetech.gr8.com/
Dans ce nouvel épisode de Eat's Business, la revue de presse du Business de la Bouffe, Olivier Frey et Daniel Coutinho reviennent sur les actualités food de la semaine. On parle de la crise du blé qui prend une nouvelle dimension avec l'embargo Indien, des débats autour du Nutriscore et du rachat de Cajoo par l'Allemand Flink.On parle également des géants de la viande qui investissent massivement dans l'alternative végétale, au même temps que le secteur souffre avec une croissance moins rapide que prévu. Et on finit avec un article intéressant sur le Bowl, le plat en vogue dans la restauration rapide.
Hosts Dave Smith and Rebeca Ibarra bring you real-time news, updated when it happens. It's fresh like live radio, but on-demand like podcasts. Welcome!Senate passes Ukraine aid Biden prioritizes baby formulaAnother down day on Wall Street New York to investigate online platformsRihanna had her baby! Coming up: two headlines and a lieWebex by CiscoRingling Brothers is back (without animals) Did you hear what George W. Bush said?Taylor Swift gives NYU commencement speechToddler orders 31 burgers from McDonald'sVangelis has diedTwo Headlines and a LieTalk to you soon!
durée : 00:02:25 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Si je vous dis Gopuff, Getir, Flink, Cajoo, Dija, Gorillas, Yango Deli, le "7h14 vite" - cherchez l'intrus… Parmi ces drôles de noms, il n'y a que le 7h14 vite qui n'est pas le nom d'un service de livraison rapide.
Mardi 17 mai, François Sorel a reçu Pascal Samama, journaliste à BFM Business, Loïc Soubeyrand, fondateur et CEO de Swile, Jean de Chambure, consultant en stratégies numériques au cabinet JDC Advisory, François d'Hautefort, directeur général de Flink, Henri Capoul, CEO de Cajoo, Franck Rosenthal, expert en marketing du commerce, Grégoire Ambroselli, co-fondateur de Choco, Nicolas Martin-Bouyer, directeur général France de Sunday, Chloé Clair, directrice générale de namR, ainsi que Mathieu Lefebvre, co-fondateur de Waga Energy, dans l'émission Tech & Co sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Vivons heureux pendant que d'autres pédalent Depuis la pandémie, les applications de "quick commerce" ont révolutionné les comportements du citadin moyen. La recette miraculeuse ? Commander en trois clics sur son smartphone une barquette de guacamole pour l'apéro ou un pack de lait UHT, et se les faire amener à domicile en quelques minutes par un livreur à vélo. Et ceci tous les jours, de l'aube à minuit, pour un surcoût dérisoire de même pas deux euros. Flink, Cajoo, Gorillas, Getir… Une dizaine de jeunes start-up européennes se disputent, après celui de la livraison des repas, ce nouveau marché des courses d'épicerie disruptées. Leur arme fatale : un réseau de dark stores, des mini-entrepôts disséminés dans les grandes métropoles et qui permettent aux livreurs d'être à proximité des clients. Des siècles de civilisation et d'innovation technique pour ne plus bouger ses fesses du canapé... Que raconte ce business de la paresse ? Sous prétexte de nous simplifier la vie, comment cette économie change-t-elle le visage de la ville ? Notre rapport aux autres, au travail, au temps ? D'ailleurs, quelle vie mènent ceux qui pédalent toute la journée avec des sacs isothermes sur le dos ? En rencontrant un livreur à vélo sans papiers, des geeks du numérique, et un économiste affûté et pédagogue, Delphine Saltel éclaire ce qui se passe à l'ombre des dark stores et des dark kitchens. Au cœur de nos petits arrangements avec la flemme. Avec :- Hubert Guillaud, rédacteur en chef d'Internet Actu- Abdallah M, livreur à vélo- Dan Geiselhart, auteur avec Lauren Boudard de « Les Possédés, comment la tech a pris le contrôle de nos vies », Editions Arkhê- Romaric Godin, spécialiste de l'économie à Mediapart, auteur de l'article « L'innovation, potion magique de l'économie française ? Des Trente Glorieuses à nos jours, la grande illusion du progrès » dans le numéro 19 de la Revue du Crieur Merci à Jérôme Pimot, Joseph Confavreux, Xavier de la Porte et Paola Tubaro. Pour aller plus loin : - Antonio Casilli, « En attendant les robots », Seuil- Cédric Durand, « Technoféodalisme, critique de l'économie numérique », Editions La Découverte- Gurvan Kristanadjadja, « Uberisation piège à con », Robert Laffont- Romaric Godin, « La monnaie pourra-t-elle sauver le monde, vers une économie écologique et solidaire », Editions La Découverte,- Le média dirigé par Hubert Guillaud InternetActu s'est arrêté après 21 ans de loyaux services mais tout le contenu, passionnant, reste disponible là. - Le blog d'Hubert Guillaud- La newsletter TechTrash de Dan Geiselhart et Lauren Boudard Vivons heureux avant la fin du mondeComment s'habiller, échanger, voyager, s'aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale, écologique et sanitaire, Delphine Saltel (Que sont-ils devenus ?, Y'a deux écoles) explore chaque mois nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce nouveau podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible. Enregistrements : mars 22 - Texte, voix, entretiens, réalisation : Delphine Saltel - Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet - Illustration : Mathilde Rives - Production : ARTE Radio
Paul Lê a grandi en banlieue parisienne, où il a notamment rencontré Manuel Valls pour qui il a travaillé quelques années plus tard. Son parcours atypique, de l'Université d'Evry aux États-Unis, l'a conduit à fonder La Belle Vie, une startup de e-groceries qui est aujourd'hui concurrencée par de nombreux acteurs, à l'image de Cajoo, Gorillas ou même Amazon.De ses débuts dans l'univers entrepreneurial à sa passion pour ce secteur qui nourrit son quotidien, Paul Lê revient sur son parcours et ses aspirations. Il évoque comment il compte créer la billion dollar company et dresse les contours de l'avenir de La Belle Vie. Au programme :0:00 - Intro1:47 - Le parcours atypique de Paul Lê : de l'université d'Evry au cabinet de Manuel Valls15:22 - Les débuts dans l'univers des startups18:42 - Les grandes étapes de développement de La Belle Vie29:20 - La passion pour l'entrepreneuriat : construire la billion dollar company44:10 - L'avenir de Paul Lê et de La Belle Vie46:45 - Conclusion
Bonjour et bienvenue dans la revue de presse hebdo et audio du secteur retail / e-commerce en France proposée par Les Digital Doers. Nous sommes le 7 janvier 2022, je vous souhaite donc une excellente année et je vous propose de tordre le cou aux cassandres en vous souhaitant beaucoup de bonheur et de positivisme pour les 12 prochains mois ! En attendant, au sommaire cette semaine, 5 articles : 1) Commerce de détail : quelles tendances pour 2022 ? (Forbes.fr) 2) Le marché du commerce social atteindra 1 200 milliard de dollars d'ici 2025 (Fashionunited) 3) Cajoo, Gorillas... le Quick commerce grignote déjà des parts de marché aux supérettes des villes (BFMTV.com) 4) PrestaShop : "Nous voulons devenir la plateforme e-commerce de référence dans le monde" (EcommerceMag) 5) C'est quoi le Web3, cette nouvelle version d'Internet qui fait parler d'elle ? (Les Echos) Je vous le rappelle, sur le site lesdigitaldoers.com, vous avez accès à une revue de presse qui rassemble les articles publiés dans la semaine sur les sites de news de notre écosystème. Vous pouvez vous y abonner pour recevoir chaque vendredi un digest de l'actualité dans votre boîte email. De cette revue de presse, je vous lis, sans interprétation, une sélection de quelques articles qui m'ont semblé pertinents à partager. Avant de commencer, un dernier message, avec Les Digital Doers, je produis et anime des chaînes de podcast pour compte de tiers, c'est-à-dire pour vous, vous qui écoutez cette revue de presse, acteurs de notre écosystème. Si vous souhaitez animer la prise de parole sur votre marché, c'est l'occasion d'inviter des clients et des prospects à venir converser avec vous et moi autour de votre proposition de valeur. Vous êtes intéressés ? Contactez moi ! Bonne écoute, évidemment toujours sans coupure !
2021, c'est bientôt terminé ! L'année aura été riche en innovations pour toutes les enseignes de distribution alimentaire : do it yourself, digitalisation, livraisons toujours plus rapides, abonnements, etc... On débriefe, dans ce dernier épisode de l'année, les tendances qui ont marqué 2021 et qui, on le parie, s'inscriront durablement dans nos habitudes de consommation à l'avenir...Rétrospective dans le nouvel épisode d'Au Rayon Futur !Dans ce podcast, nous citons les initiatives de Aroma-Zone, HelloFresh, Quitoque, Leroy Merlin, Leclerc, Monoprix, MyKosmetic, WAAM, Instants poudrés, Happy Oils, Apple Bank, Google Pay, Apple Pay, Lydia, Auchan minute Villeneuve d'Ascq, Monop', Carrefour Flash, Franprix, Concept « Oui », Intermarché, Gorillas, Flink, Cajoo, Ocado, Deliveroo, Uber Eats, Darkstore, Quick commerce, Casino Max, Netflix, Spotify, Amazon, SNCF, Air France, Club Leader Price. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Ce mercredi 22 décembre, Audrey Maubert et Christophe Jakubyszyn ont reçu Henri Capoul, président de Cajoo, Joëlle de Montgolfier, directrice études du pôle luxe chez Bain & Company, Otmane Haji, président de GreenYellow, et Benjamin Melman, directeur de l'investissement chez Edmond de Rothschild Asset Management, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Henri Capoul, président de Cajoo, était l'invité de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce mercredi 22 décembre. Ils sont revenus sur la réponse de Cajoo à la mairie de Paris face au problème des dark stores sur BFM Business. Retrouvez l'émission dulundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Vous les avez sans doute croisés dans les rues des grandes villes ; ils s'appellent Gorillas, Cajoo ou Flink, ce sont les nouveaux acteurs de la livraison à domicile et ils promettent de nous livrer en 10 ou 15 minutes maximum ! On appelle ça le "quick commerce", ou tout simplement la livraison ultra rapide. Comment ces nouveaux acteurs réussissent-ils cette prouesse logistique ? Cette tendance peut-elle transformer durablement notre manière de consommer ? On mène l'enquête dans le nouvel épisode d'Au Rayon Futur. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Vendredi 10 décembre 2021, BE SMART reçoit Vincent Dessale (COO, Nexans) , Julien Levillain (directeur général, Buzzman) , Tracy Cohen Sayag (Directrice Générale, Clinique des Champs-Élysées) et Henri Capoul (CEO et Cofondateur, CAJOO)
Bonjour et bienvenue dans la revue de presse hebdo et audio du secteur retail / e-commerce en France proposée par Les Digital Doers. Nous sommes le 29 octobre 2021 et au sommaire cette semaine, 5 articles : 1) La transformation durable des entreprises passe par la maîtrise de la data, l'omnicanal, la logistique et la confiance (Les clés du digital) 2) L'e-commerce mondial atteindrait les 910 milliards de dollars pour les fêtes de fin d'année (EcommerceMag) 3) Yuka, BuyOrNot, ScanUp… quelles sont les conséquences des applications de consommation responsable sur l'économie ? (JDN) 4) Cajoo, Gorillas, Getir, Deliveroo... Qui va remporter la bataille du "Quick commerce"? (BFMTV) 5) H&M va fermer son magasin des Champs-Élysées dans deux mois (Fashion United) Je vous le rappelle, sur le site lesdigitaldoers.com, vous avez accès à une revue de presse qui rassemble les articles publiés dans la semaine sur les sites de news de notre écosystème. Vous pouvez vous y abonner pour recevoir chaque vendredi un digest de l'actualité dans votre boîte email. De cette revue de presse, je vous lis, sans interprétation, une sélection de quelques articles qui m'ont semblé pertinents à partager. Cette semaine je vous invite à écouter l'interview de Violette Dorange et Jean Le Cam, célèbre navigateur. Violette sera la plus jeune navigatrice de l'histoire à prendre le départ du Vendée Globe en 2024, elle aura 23 ans ! Elle court au bénéfice de la Fondation Apprentis d'Auteuil et Jean Le Cam lui apporte son soutien, entre autres en lui permettant de partir avec son bateau. Violette cherche des sponsors, j'ai donc décidé de l'aider en lui ouvrant mon micro ! Bonne écoute, évidemment toujours sans coupure !
Qui n'a jamais rêvé de se faire livrer ses courses et de les recevoir en seulement 15 minutes ? Cajoo, premier acteur français à s'être positionné sur la livraison de repas, a réussi à révolutionner un univers qui n'est une partie de plaisir pour personne. Henri Capoul, cofondateur et CEO de cette jeune startup qui a levé 46 millions d'euros après seulement 7 mois d'existence, dévoile les secrets de sa réussite. Il démontre qu'être un entrepreneur à succès, c'est aussi savoir se montrer résilient et ne jamais abandonner !Au programme :0:00 : Intro1:45 : Le parcours de Henri Capoul. L'avant-Cajoo : l'aventure McKinsey et Bolt12:20 : Les débuts de Cajoo et le business de dark stores19:41 : Réussir ses levées de fonds et à se démarquer dans un univers concurrentiel28:40 : Les clés de la réussite entrepreneuriale… et de la résilience !41:06 : L'avenir de Cajoo et de Henri Capoul
Dans cet épisode, sont aussi évoqués l'apparition d'un label nutritionnel sur les bouteilles de vin, la vente, entre autres, de Tropicana à PAI Partners, d'une start up qui lève de nouveaux fonds pour des secondes peau de fruits et légumes et enfin nous parlerons du phénomène O'tacos.
Henri Capoul, cofondateur et président de Cajoo, était l'invité de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce jeudi 2 septembre. Ils sont revenus sur le développement de l'entreprise via le quick commerce ,notamment sa livraison en 15 minutes, sur BFM Business. Retrouvez l'émission dulundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Interview de Henri Capoul, co-fondateur et CEO de Cajoo.
Ce jeudi 2 septembre, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Samy Audrin, fondateur de Liv'Vet, Henri Capoul, cofondateur et président de Cajoo, Florence Berthelot, déléguée générale de la Fédération nationale des transports routiers, Jean-Claude Maillard, PDG du Groupe Aer, et François Asselin, président de la CPME, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
SOMMAIRE : 1) E-commerce : laissons la chance aux outsiders du e-commerce (JDN) 2) Porté par le cloud et l'e-commerce, Amazon dégage 7,8 milliards de dollars de bénéfice mais déçoit le marché (FrenchWeb) 3) Carrefour va investir dans Cajoo, spécialiste de la livraison express (LSA) Bonjour et bienvenue dans la revue de presse hebdo et audio ! du secteur retail / e-commerce en France proposée par Les Digital Doers. Vous le savez sûrement déjà, sur le site lesdigitaldoers.com, vous avez accès à une revue de presse qui rassemble les articles publiés dans la semaine sur les sites de news de notre écosystème. Vous pouvez vous y abonner pour recevoir chaque vendredi un digest de l'actualité dans votre boîte email. De cette revue de presse, je vous propose de lire, sans interprétation, une sélection de quelques articles qui m'ont semblé pertinents à partager. Bonne écoute, évidemment toujours sans coupure !
Ils s'appellent Frichti, Gorillas, Flink, Cajoo, Dija, Kol… La liste n'en finit pas de se rallonger. le business du Quick commerce attire les investisseurs et inquiètent les distributeurs traditionnels
Eat's Business #22Dans ce nouvel épisode de Eat's Business, la revue de presse du Business de la Bouffe, Olivier Frey et Daniel Coutinho reviennent sur la composition des cartes de restaurants, pas 100% françaises avec le chef Victor Mercier de FIEF, sur l'annonce d'AXA qui va indemniser 15 000 restaurateurs suite aux déconvenues de la crise sanitaire et le fruit exotique durian, sujet à discordes.Dans cet épisode, sont aussi évoqués la consommation d'avocats aux Etats-Unis toujours à la hausse, le succès du Spritz et un tour d'horizon des plateformes de livraison rapide à domicile. Pourquoi ne mange-t-on pas Français au restaurant ?Le Figaro, Pourquoi les restaurateurs ne jouent pas toujours la carte du 100% français, 01/06/2021On répète souvent aux consommateurs français de privilégier le made in France, mais force est de constater que les origines des viandes affichées dans les restaurants sont plus souvent irlandaises ou allemandes que françaises. Ce constat a d'ailleurs été mis en avant par Emmanuel Macron le 18 mai dernier lorsqu'il affirmait que “les tables françaises de la restauration servent à plus de 60% de la viande qui n'est pas française”.Les premiers fautifs selon l'article seraient les grossistes, et en premier lieu Metro, car '“les restaurateurs sont orientés par les propositions des fournisseurs et grossistes”. L'article précise toutefois que Metro “s'est engagé depuis 2020 dans une démarche de valorisation des produits hexagonaux”. Autre difficulté : la saisonnalité des productions. Ainsi, les tomates et les salades proposées sont à 90% françaises entre avril et octobre et l'offre de fruits et légumes est en général française à 60%. Pour Laurent Frechet, président de la branche restauration au GNI, afin de limiter les coûts des produits français “il suffit de travailler avec des produits de saison et pour cela il ne faut pas démarrer trop tôt”. Il explique ainsi que “les asperges, au début de saison sont à 35 euros le kilo, mais elles tombent à 7 ou 8 euros une fois la saison lancée”. Par conséquent “si on a une carte adaptée, cela ne coûte pas plus cher”.Michael Gautier patron du restaurant «Les Françaises» à Paris, et qui travaille à 100% en viandes françaises, propose de son côté la création d'« un label qui dit qu'on a une certaine part de produits français dans nos assiettes ». Toujours selon lui, il y a le problème des appellations. Ainsi, “entre une planche de Pata Negra et un porc noir de Bigorre, les gens vont choisir le premier”. Du côté de la restauration collective, il y a une contrainte budgétaire qui “oriente fortement la recherche des produits”. L'article précise également que “pour les clients publics, il n'est pas autorisé de choisir explicitement un produit du fait de son origine géographique, en raison des règles de concurrence élaborées au niveau européen”. AXA VS Les restaurateursLe Monde, Axa France va débloquer une enveloppe de 300 millions d'euros pour 15 000 restaurateurs, 10/06/2021Pendant le premier confinement, nous avions suivi de près les échanges entre restaurateurs et assureurs. On rappelle que les assureurs, notamment AXA, disaient ne pas pouvoir indemniser les restaurateurs pendant la fermeture. Le chef de l'Ami Jean, Stéphane Jégo, avait beaucoup fait parlé de lui avec sa pétition, adressée directement à Bruno Le Maire, ministre de l'économie. Dans cette dernière, il militait pour que l'état de catastrophe naturelle sanitaire soit déclaré par les assurances. Malheureusement, son amendement a été rapidement débouté devant l'Assemblée Nationale.On avait aussi vu et entendu le restaurateur Stéphane Manigold se défendre contre AXA. Il a mené un véritable travail d'enquête pour démontrer que les assurances avaient les moyens d'indemniser les restaurants et qu'elles étaient même contraintes et obligées, selon une clause du contrat. Le tribunal de Paris a fini par lui donner raison. Cette décision a eu un retentissement international. Elle a été reprise par le New York Times, mais aussi en Espagne et Angleterre, jusqu'en Afrique du Sud.Finalement, AXA est revenu sur ses positions. L'assureur vient d'annoncer qu'il débloque 300 millions d'euros pour 15 000 de ses clients restaurateurs, pour éponger les dettes et les pertes dues à la crise sanitaire, soit environ 20 000 euros par restaurateur. Le directeur général d'AXA a déclaré sur Europe 1 : "Il est important de mettre derrière nous ces difficultés, le flou judiciaire qu'on a vécu dans le dossier des restaurateurs."Le groupe AXA enregistre au total 1 500 procédures judiciaires du même acabit. De plus, les 300 millions débloqués ne sont pas une indemnisation, mais une transaction. Si les clients acceptent l'argent, ils devront aussi renoncer à toutes actions en justice contre l'assureur. Les premiers paiements vont arriver rapidement, dès le mois de juin et s'échelonner jusqu'au mois de septembre. La surenchère des start-up de livraison rapideLSA, Embouteillage dans la livraison à domicile express (23 acteurs à la loupe), 03/06/2021Un article de LSA qui fait le point sur le maquis des acteurs du Q-commerce et de la livraison de courses à domicile.L'article rappelle un chiffre : en 2020, les courses alimentaires livrées à domicile ont bondi de 45 %. Mais, rapporté au global, la livraison à domicile ne représentait, en février 2021, que 0,5 % des achats alimentaires.Et comme l'explique Matthieu Vincent de DigitalFoodLab, « la rapidité de déploiement de ces start-up est étonnante. On remarque, en outre, qu'elles attirent dès leur création des investisseurs étrangers, ce qui est plutôt rare ». En moins d'un an d'existence Gorillas est ainsi devenue une licorne.LSA segmente les business models des entreprises de livraison de courses en plusieurs types :Celles reposant sur des “dark stores” comme Gorillas, Cajoo, Flink, Dija, Weezy et GetirCelles qui ont un assortiment plus vaste et proposent des temps de livraison supérieurs aux 10 minutes promises par la plupart des entreprises de la catégorie précédente. C'est le cas de Picnic, La Belle Vie ou encore mon-marché.fr.Celles qui proposent de la livraison collaborative, à l'instar de Everli.Celles qui sont des prestataires de livraison, par exemple pour la grande distribution, comme Deliveroo, Uber Eats et Frichti. L'avocat a encore des beaux jours devant luiFood Navigator, Avocado consumption climbs with plenty of headroom for growth ahead, says Rabobank, 01/06/2021Un article déniché par Céline Laisney.Selon un rapport de Rabobank, la consommation d'avocats aux États-Unis a atteint des record en début d'année grâce à la reprise de l'économie ainsi qu'une perception toujours positive de l'avocat en tant que super aliment à la mode. Ainsi, les expéditions mensuelles d'avocats sur le marché américain en janvier 2021, ont enregistré une croissance en volume de 33 % par rapport à janvier 2020.La consommation d'avocats par habitant a augmenté à un taux de croissance annuel moyen de 8 % au cours de la dernière décennie. En 2010, la consommation d'avocats par habitant aux États-Unis était d'environ 4 livres, en 2018 elle était proche de 8,5 livres et Rabobank estime que ce chiffre pourrait dépasser 11 livres par personne d'ici 2026.Pour ceux qui veulent aller plus loin sur l'avocat, je vous invite à lire cet article que nous avons co-écrit avec Céline Laisney dans l'édition 2021 du Déméter. Le durian : un fruit polémiqueFinancial Times, The durian fruit, redeemed, 02/06/2021Un article qui s'intéresse à fruit que l'on ne trouve quasiment qu'en Asie et qui a une assez mauvaise réputation dans les pays occidentaux : le durian.Il s'agit d'un gros fruit vert, en forme de ballon de rugby et qui est originaire de Malaisie, d'Indonésie et de Brunei. Le durian est également cultivé en Thaïlande ou au Vietnam. Surnommé le "roi des fruits", il peut peser jusqu'à 4 kg et est couvert de pointes ("duri" signifie épine en malais).Ce fruit a une saveur complexe. Au 19è siècle, l'explorateur britannique Alfred Russell Wallace affirmait qu'il s'agissait du fruit parfait pour la "douceur gluante" de sa pulpe, qui ressemble à "une crème riche, semblable à du beurre, fortement aromatisée aux amandes [et entremêlée d'odeurs de] crème au fromage, de sauce aux oignons, de sherry brun et d'autres incongruités".Mais ce qui fait le plus débat à propos du durian est son odeur. D'ailleurs l'article précise que “la façon dont le fruit et son arôme sont présentés en Occident est devenue un sujet de discorde majeur”. Un article paru dans le New York Times en 2020 va même jusqu'à affirmer qu'il "pue la mort". A tel point que de nombreux asiatiques y voient tout simplement du racisme. Pour l'écrivaine gastronomique Anna Sulan Masing, “vous pouvez écrire que le durian n'est pas une saveur que vous aimez, comme vous pourriez le faire pour le roquefort. Et parler de la complexité de sa saveur. Mais c'est rarement fait comme ça. C'est plus souvent une excuse pour écrire des choses subtilement racistes”. Elle précise d'ailleurs que c'est une des raisons pour lesquelles la diaspora d'Asie du Sud-Est s'accroche au durian car “il y a un sentiment de réappropriation”. Le Spritz : un cocktail plébiscitéL'Opinion, « La guerre du Spritz aura-t-elle lieu ? », 04/06/2021Un article consacré à cet apéritif italien orange, que l'on trouve désormais dans tous les bars dignes de ce nom (et à des prix parfois exhorbitants).Tout commence au début des années 2000 lorsque l'entreprise Campari fait l'acquisition de Barbero, qui possède entre autres la marque Aperol. Comme l'explique Sébastien Abis, pour Campari, l'objectif est aussi et surtout de promouvoir un cocktail mixant ses liqueurs avec de l'eau gazeuse et du vin effervescent.Et pour accroître la notoriété du Spritz, Campari va mettre les moyens avec “opérations de séduction innovantes sur les places des grandes villes italiennes” ou “publicités spectaculaires à grand renfort de stars internationales du cinéma” mais également “création de festivals de musique de très haut niveau entièrement labellisés”. Et même s'il existe plusieurs variantes du Spritz (Campari Spritz, Select Spritz ou Aperol Spritz), c'est l'Aperol Spritz qui est la locomotive car il a un goût plus léger et est donc plus accessible.Et dans le Spritz, l'Aperol est désormais indissociable du prosecco (dont nous parlions il y a quelques semaines). Comme l'explique Sébastien Abis, le prosecco était, jusqu'au succès du Spritz, “méconnu en dehors des milieux professionnels et de sa zone géographique en Vénétie”. Désormais il fait même de l'ombre au champagne. D'ailleurs, en réponse, LVMH vient de lancer Chandon Garden Spritz. Découvrez l'émission Eat's Businesshttps://businessofbouffe.com/podcast-eats-business Pour vous abonner à la newsletter Eat's Businesshttps://businessofbouffe.com/revue-de-presse-eats-business-newsletter
Henri Capoul, cofondateur et président de Cajoo, était l'invité de Guillaume Paul dans Good Morning Business, ce vendredi 30 avril. Ils sont revenus sur le développement du groupe n France et ses services, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Henri Capoul, fondateur de Cajoo, est l'invité du Talk Décideurs du Figaro.
Aujourd'hui on reçoit Henri Capoul à l'occasion de la sortie de Cajoo, un service de livraison de course à domicile en moins de 15 minutes. Pour lancer Cajoo, Henri a levé un tour de table de €6m auprès de Frst et Xange, un montant record pour un Seed en France, et tout ceci en moins de 2 semaines. Dans cet épisode, on revient sur la genèse de l'idée, comment Cajoo transforme le retail traditionnel, et l'excitation en Europe sur ces derniers mois autour de ce modèle économique. - On revient sur l'expérience de Henri en tant que General Manager de Bolt en France: comment évoluer dans un marché très concurrentiel, avec une exécution opérationelle complexe. - L'avantage du modèle Cajoo: tous les produits du quotidien accessible depuis une app, au prix du retail avec une livraison à la demande pour moins de 2€. Comment cet offre peut transformer l'expérience consommateur. - Le modèle économique sous-jacent pour livrer en 15 minutes. Cajoo gère tout depuis les achats de marchandises, jusqu'au mini entrepôts et à la livraison. Ces mini-entrepôts sont disséminés de telle sorte à mailler la ville. - Fin Novembre, ils tombent sur la dernière levée de fonds de GoPuff et réfléchissent à adapter le modèle de la livraison on-demand en France. Ils commencent leur levée de fonds en Décembre et bouclent avant Noël un tour de €6m avec Xange, Frst et beaucoup d'angels réputés. - Qu'est ce qui a poussé les VCs a investir autant d'argent dans ce modèle? Le Covid a fortement accéléré l'émergence de concurrents en Europe, et le marché français restait encore à prendre. - Les prochains mois pour Cajoo vont être intense et ils recrutent à tous les postes.
Meet Cajoo, a new French startup that has raised a $7.3 million (€6 million) funding round. The company wants to make it easier to order groceries from your phone and receive them 15 minutes later. It is launching in Paris today. “I left Bolt around mid-August and I'm launching a company with two co-founders focused […]