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Join Beth and Leon for your monthly stargazing guide as they explore the Borloo night sky this May. With the arrival of cooler nights and the end of Bunuru, it's the perfect time to head outside on Star Wars Day (May the 4th!) for some celestial viewing. Spot the bright first quarter Moon alongside rusty-red Mars, both shining in the north. Below them, Gemini's twin stars Castor and Pollux frame a spectacular 7:13pm flyover of the International Space Station, zipping through the gap like a real-life starship.Further up, look for the hilarious “dog” constellation Canis Minor (made up of… just two stars), then continue turning right to find Leo the Lion, with its upside-down question mark mane and mythological ties to Hercules' very first labour. Peek further into Leo's rear to find the Leo Triplet three faraway galaxies, including one affectionately dubbed the Hamburger Galaxy.Early risers are in for a treat, too. On May 5th, the Eta Aquarids meteor shower will peak before dawn. Head out around 5am to face east and catch up to 30 meteors per hour, streaking from the Aquarius constellation. Venus blazes low on the horizon as the new Morning Star, while Saturn hovers above marking a beautiful pairing with the meteor display.May the 4th be with you—and don't forget to wave at the ISS!
Join Beth and Leon for your monthly stargazing guide as they explore the Borloo night sky this April. As we farewell Bunuru and welcome cooler nights, catch your last good views of Orion setting in the northwest alongside bright Jupiter. Mars shines vividly near Gemini and hidden between these celestial landmarks is Cancer the Crab—this month's dim but rewarding constellation to spot. Discover the faint 'nebula-like' star cluster at Cancer's heart and hear about the fascinating exoplanet system around 55 Cancri. Early risers can witness a stunning parade of Mercury, Venus, Saturn, and even Neptune before dawn, beautifully paired with a crescent moon late in the month. And don't miss the return of the Milky Way rising spectacularly in the southeast, crowned by the Southern Cross!
Join Leon and Beth for your monthly stargazing guide as they explore the Borloo night sky this March. As Bunuru lingers, the warm nights offer perfect conditions for spotting Mars and Jupiter shining brightly in the north. Meanwhile, Saturn, Venus, and Mercury remain hidden in the Sun's glare but will start to emerge late in the month, with even better views coming in April. Look high in the southern sky to spot the Argo Navis constellation, and in the west, keep an eye out for the lesser-known Lepus—the celestial hare—hopping beneath Orion's feet. Plus, learn about the March equinox and how the Earth's wobble has shifted the night sky over time!
Tune in to your monthly stargazing companion with Leon and Beth as they explore the Borloo night sky this December. Marvel at Venus shining brightly in the western sky after sunset, now at its maximum elongation. Journey south to spot the faint Southern Birds constellations—Grus, Tucana, Phoenix, and Pavo. In the east, find Orion's Belt leading to Sirius, the brightest star, and Jupiter, which is at its stunning opposition. Look north to explore Cetus, the sea monster, and learn its mythological ties to Andromeda and Pegasus. Early risers, don't miss the Geminids meteor shower peaking on December 14th, offering meteors every few minutes before sunrise. Plus, celebrate the summer solstice on December 21st, marking the longest day of the year, and wish a happy birthday to a very influential person on December 25th.
Tune in to your monthly stargazing companion with Leon and Beth as they explore what's visible in the Borloo night sky this November. Catch Venus dazzling in the western sky after sunset, with elusive Mercury making a brief appearance below. Don't miss the special alignment on November 4th featuring Venus, Mercury, Antares, and the moon. Jupiter rises in the east, offering perfect viewing practice for telescope enthusiasts. Early birds can catch the Leonids meteor shower around November 18th, with meteors appearing every 5-10 minutes before sunrise. Plus, journey to the southern sky to find Mensa, the table constellation, and learn about the nearby Magellanic Clouds - dwarf galaxies visible from the southern hemisphere. Local listeners won't want to miss Astrofest at Curtin Stadium on November 9th, featuring telescopes, astronomers, and family-friendly activities.
"il ne peut y avoir d'actions communes sans énergie spirituelle d'où qu'elle vienne, la ville évolue et chacun doit y trouver sa place" une interview de Bertrand de Feydeau à écouter en podcast, je dirais même à méditer, une personnalité dont la singularité est particulièrement attachante, ce fut également l'occasion de remercier l'œuvre de Bertrand de Feydeau lors de cette nuit de l'action , Jean-louis Borloo qui fut un grand ministre du logement était présent pour hommage à Bertrand de Feydeau.
"il ne peut y avoir d'actions communes sans énergie spirituelle d'où qu'elle vienne, la ville évolue et chacun doit y trouver sa place" une interview de Bertrand de Feydeau à écouter en podcast, je dirais même à méditer, une personnalité dont la singularité est particulièrement attachante, ce fut également l'occasion de remercier l'œuvre de Bertrand de Feydeau lors de cette nuit de l'action , Jean-louis Borloo qui fut un grand ministre du logement était présent pour hommage à Bertrand de Feydeau.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 22 novembre 2023 avec Philippe Caverivière.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 22 novembre 2023 avec Philippe Caverivière.
C dans l'air du 25 juillet - Policiers en grève : la tache d'huile avant la crise ? LES EXPERTS : - DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale - AUDREY GOUTARD - Cheffe de service enquête et reportage à France Télévisions - VINCENT BRENGARTH - Avocat pénaliste - JEFF WITTENBERG - Journaliste politique à France télévisions Pensait-il pouvoir esquiver le sujet ? Lors de son intervention télévisée hier, Emmanuel Macron s'est prêté à un jeu d'équilibriste, interrogé sur le placement en détention d'un des quatre policiers mis en examen pour violences volontaires sur un jeune homme à Marseille. Dans cette intervention, le président de la République affirmera "Nul n'est au-dessus des lois", tout en comprenant l'émotion des policiers suscitée par cette décision de justice. Depuis, la colère gronde dans la cité phocéenne où 600 fonctionnaires se sont mis en arrêt maladie ce lundi, contre 400 vendredi. Une grève du zèle qui pourrait encore s'intensifier, avec partout en France des agents de la paix qui ont décidé de rejoindre le mouvement, comme à Nice ou encore Versailles, soutenus par le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux. Ce week-end, sa prise de position dans la presse a fait l'effet d'une bombe. Pour lui, les policiers en attente de procès n'ont rien à faire en prison. Le préfet de Police de Paris, Laurent Nuñez, a adopté dans la foulée exactement la même ligne, suivie par l'ensemble des syndicats de forces de l'ordre, d'Alliance à l'UNSA. Le syndicat de la magistrature, lui, n'a pas tardé à réagir, regrettant l'absence de prise de position tranchée d'Emmanuel Macron. "En ne dénonçant pas expressément cette attaque inédite contre l'indépendance de la justice, il ne remplit pas son rôle constitutionnel", a déclaré le syndicat sur Twitter. Même le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, traditionnellement enclin à soutenir les forces de l'ordre, fait preuve d'un étonnant mutisme depuis quelques jours. Un mois après les émeutes qui ont embrasé banlieues et centres villes à la suite de la mort de Nahel à Nanterre, une nouvelle crise menace le gouvernement, taxé de ne pas se saisir de la question du mal-être policier tout comme de celle du racisme dans la police, pourtant maintes fois évoqué par le Défenseur des droits ces dernières années. Si les émeutes n'ont duré que 4 jours, elles ont été d'une extrême violence. A Marseille, un homme de 27 ans a succombé à un tir de LBD dans le cœur dans la nuit du 1er au 2 juillet, tandis que son cousin de 21 ans a été éborgné par un tir de projectile. Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Marseille. Les forces de l'ordre ont également été pris pour cible. D'après le ministère de l'Intérieur, 700 policiers et gendarmes ont été blessés à la suite des émeutes. Un mois plus tard, les forces de l'ordre semblent usées physiquement et psychologiquement, et regrettent le manque de soutien politique. La profession accuse 46 suicides sur l'année 2022, signe d'un profond mal-être, et les 15 milliards d'euros promis par Emmanuel Macron lors de sa campagne électorale de 2022, ne semblent pas suffisants à redresser une institution coupée de la population. Dans les quartiers populaires comme Vaulx-en-Velin (Rhône), ce problème ne date pourtant pas d'hier. Déjà en octobre 1990, la commune la plus pauvre de l'agglomération lyonnaise s'était embrasée pendant 3 jours après la mort d'un jeune à scooter, percuté par une voiture de police. "Nous n'avons jamais apporté une réponse de fond pour réinstaurer de la confiance entre les jeunes et la police", estime la maire socialiste de la ville, Hélène Geoffroy, qui plaide pour la création d'un parquet spécialisé sur ce type d'affaires. A l'époque, les émeutes de Vaulx-en-Velin avaient été à l'origine de la création du ministère de la ville, puis de plusieurs plans banlieues, jusqu'à ce fameux plan Borloo, écarté en 2018 par… Emmanuel Macron. Sommes-nous à l'aube d'une nouvelle crise entre l'institution judiciaire et la police ? Comment expliquer le mutisme du gouvernement sur cette question ? Quelles pistes le gouvernement veut-il entreprendre pour renouer le lien entre les Français et leur police ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
A Libération, Eve Szeftel suit (de près) le dossier urbanisme, logement et aménagement du territoire. Avec elle, on va tenter de plonger dans les sigles et dans les faits. Anru, QPV, plan Borloo, milliards d'euros, rénovation urbaine.
La nuit du vendredi 30 juin a été marquée par de nouvelles violences LCL en réaction à l'affaire Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un policier pour avoir refusé d'obtempérer lors d'un contrôle routier. La France est frappée par des émeutes d'une rare intensité. Magasins pillés, rues saccagées, voitures brûlées… La facture des dégradations va coûter cher aux contribuables. Si à droite, les chefs de file appellent à cesser ces débordements, La France Insoumise ne s'est pas encore exprimée. « Si on veut que ça retourne au calme, il faut qu'il y ait la justice pour tous. Pas seulement la justice pour le cas de Nahel […] mais la justice par rapport à toutes les inégalités faites aux quartiers populaires depuis des années » revendique Éric Coquerel. Le député de LFI de Seine-et-Marne compare ce mouvement à celui des Gilets Jaunes qui s'est soldé par un embrasement massif. Des manifestations nécessaires selon le président de la commission des Finances qui ont permis entre autres de « revenir sur la taxation injuste ». De la même manière, notre invité souhaiterait que le gouvernement corrige la doctrine de maintien de l'ordre qui s'est considérablement durci sous le mandat de Nicolas Sarkozy qui avait appelé à passer les banlieues au karcher. Mais les jeunes sont-ils réellement sensibles au combat politique et au discours officiel ? À gauche, les députés n'hésitent pas à instrumentaliser le cas de Nahel pour rectifier la loi de 2017 qui autorise les policiers à utiliser leur arme à feu en cas de légitime défense. Ce qui a généré cinq fois plus de victimes. Pour Éric Coquerel cette loi donne « le permis de tuer ». Est-ce suffisant pour faire cesser le feu entre la population et les forces de l'ordre ? « Il faut enfin prendre conscience qu'on a un problème avec le maintien de l'ordre dans ce pays. C'est moins la police elle-même que la doctrine […] il faut revenir un grand plan pour l'égalité dans les quartiers au lieu d'avoir balayé le plan Borloo comme l'a fait Monsieur Macron en 2018 » défend notre invité. Dans l'immédiat, Jean-Luc Mélenchon a demandé aux émeutiers de ne pas s'en prendre « aux écoles, aux bibliothèques, aux gymnases ». Accusé de banaliser les dégradations des commissariats et de souffler sur les braises, ses adversaires politiques n'ont pas hésité à le charger, allant jusqu'à dénoncer son attitude complaisante à l'égard des « anti-flics ». « On ne va pas régler les questions si on ne règle pas le rapport entre la police et la population » nuance Eric Coquerel. Face à cet excès de violence dans un contexte de tensions exacerbées, certains représentants tels que l'Unsa Police et le Syndicat Alliance, ont exprimé leur exaspération allant jusqu'à employer le terme de « guerre ». Une offensive jugée irresponsable par l'ancien conseiller régional d'Île-de-France. « Le mot est bien trop glorieux pour ce qu'ils font. C'est eux qui mettent de lui sur le feu […] c'est à Gérald Darmanin de montrer qu'il n'est pas soumis à ces groupes que je considère comme des groupes factieux. Ils ne comportent pas en policiers républicains » fustige notre invité qui dénonce cette agitation et cet appel à la guerre civile. Violences : comment retrouver le calme ? Pour tenter de maîtriser ces manifestations sauvages, le ministre de l'Intérieur a pris de nouvelles mesures radicales. Utilisation de blindés dans certains quartiers chauds, renforcement des équipes sur le terrain… Est-ce la bonne solution ? Pour Éric Coquerel, c'est un coup d'épée dans l'eau : « Ça ne réglera rien […] si il n'y a pas de mesure politiques annoncées immédiatement, ça ne réglera rien » affirme-t-il avant d'expliquer qu'il compte soumettre à Elisabeth Borne une proposition de sortie de crise. Si le gouvernement ne semble pas prendre la mesure et l'impact des décisions politiques à l'origine de l'embrasement du pays, Emmanuel Macron a créé l'indignation en rejetant la responsabilité sur les réseaux sociaux et le rôle de parents. « Ça me fait penser à ces bourgeois du XIX siècle, qui critiquaient les familles de prolétaires par rapport à l'éducation de leurs enfants qu'ils exploitaient dans leur entreprise. C'est un mépris de classe » assène Éric Coquerel. Pour notre invité, il faut recentrer le débat sur la formation des policiers. « Qu'on arrête de culpabiliser comme il le fait les parents » poursuit-il avant de proposer un plan d'urgence pour l'éducation.
durée : 02:29:12 - Le 7/9.30 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Grimkujow et Maxime Biaggi, créateurs de contenus, présentateurs du talk-show « Zen » sur Twitch, Jean-Louis Borloo, président de la Fondation Energies pour le monde, et Marie-Christine Barrault, actrice, autrice de « Si tu savais, c'est merveilleux » (Stock), sont les invités de la matinale.
N°301 / 11 juin 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 9 juin 2023.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.RAPPORT PISANI-FERRY« Il va nous falloir faire en dix ans ce que nous avons eu de la peine à faire en trente ans. L'accélération est brutale », affirme Jean Pisani-Ferry, dans un rapport intitulé « Les incidences économiques de l'action pour le climat », rendu public le 22 mai et réalisé avec l'inspectrice générale des finances, Selma Mahfouz, et avec France Stratégie, l'organisme d'évaluation et de prospective rattaché à Matignon. Dans ce travail M. Pisani-Ferry, Professeur à Sciences Po et membre des think tanks Bruegel et Peterson Institute, et qui fut un pilier de la campagne d'Emmanuel Macron en 2017, chiffre le coût de l'adaptation aux objectifs environnementaux entre 250 et 300 milliards d'euros de dette en plus, en cumulé, en 2030.Missionné, en septembre 2022, par la Première ministre, Elisabeth Borne, M. Pisani-Ferry avait remis, en novembre, une première note d'étape à Matignon, alertant déjà, sur le « changement profond de modèle de développement » du pays qu'allait nécessiter l'objectif de neutralité carbone fixé par la Commission européenne à l'horizon 2050 – et les 55 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. Pour atteindre ces objectifs, il faut, selon lui, mettre sur la table « 66 milliards d'euros » d'investissements supplémentaires publics et privés par an, chaque secteur en prenant en charge la moitié. La transition va entraîner une perte prononcée de recettes pour l'Etat. Pour le financement des 33 milliards d'euros d'investissements publics, les auteurs proposent notamment de recourir à l'endettement et la fiscalité. Ils plaident pour « un prélèvement forfaitaire exceptionnel de 5 %, dans une fenêtre de trente ans », qui serait payé par les «10 % les mieux dotés » et qui rapporterait, selon eux, 150 milliards d'euros sur trente ans, soit 5 milliards par an. « Il s'agit de convaincre les Français que la charge est équitablement répartie », a expliqué Jean Pisani-Ferry.Deux pistes, que le ministre de l'Economie et des Fiances, Bruno Le Maire a exclues, arguant que « Les 10 % des Français les plus riches paient déjà 75 % de l'impôt sur le revenu ». Pour financer la transition écologique, le locataire de Bercy a rappelé les pistes déjà évoquées pour financer la loi sur l'industrie verte : le verdissement de la fiscalité (suppression des niches fiscales sur les énergies fossiles, alourdissement des taxes et autres malus sur les véhicules thermiques) ; la mobilisation de l'épargne des Français avec notamment la création d'un nouveau plan d'épargne avenir climat ; le financement par les entreprises et enfin la mobilisation des banques, comme la Banque européenne d'investissement (BEI) qui « doit devenir la banque du climat ». Le rapport Pisani-Ferry pourrait connaître le sort du rapport Borloo sur les banlieues, en 2018. Début juillet, le gouvernement expliquera quel est son plan précis pour financer la transition, lors du conseil de la planification écologique censé trancher la feuille de route élyséenne et le financement qui lui correspond.***ESPAGNE : « À DROITE TOUTE »Le 29 mai, au lendemain d'une lourde défaite électorale, le Premier ministre socialiste espagnol, Pedro Sanchez, au pouvoir depuis 2018, a annoncé la convocation d'élections législatives anticipées le 23 juillet prochain, initialement prévues fin 2023. Les conservateurs ont remporté une large victoire face à la gauche lors d'un double scrutin, municipal et régional. Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) a recueilli moins de 6,3 millions des voix (28,1 %) aux municipales, contre plus de 7 millions (31,5 %) pour son rival conservateur, le Parti populaire (PP). Une progression de deux millions de voix pour la droite en quatre ans, et un recul massif de la gauche, qui perd six des dix régions qu'elle dirigeait jusque-là. L'extrême droite, représentée par le parti Vox, sort gagnante du scrutin : avec plus de 1,5 million de voix aux municipales, le parti a doublé son score en quatre ans et assoit encore davantage sa place de troisième force politique du pays. La droite ne pourra gouverner dans les régions récupérées que si elle s'allie avec Vox, placé ainsi en position décisive pour négocier des gouvernements régionaux de soutien ou de coalition.Les crises répétées secouant la coalition gouvernementale formée par les socialistes et le parti de gauche radicale Podemos, les accords parlementaires scellés avec les indépendantistes catalans de la Gauche républicaine de Catalogne et les héritiers de la vitrine politique du groupe séparatiste et terroriste basque ETA, sont considérés par les analystes comme les principales raisons de la débâcle socialiste. S'y ajoutent des mesures et textes législatifs controversés, de la loi sur le consentement sexuel, qui a abouti à la mise en liberté anticipée de plus d'un millier d'agresseurs, à la loi d'autodétermination de genre, qui a divisé le mouvement féministe, en passant par les grâces et la réforme du délit de sédition décidées pour complaire aux indépendantistes catalans.Le PSOE a été sanctionné dans les urnes alors que le bilan de Pedro Sanchez est plutôt jugé satisfaisant par les Espagnols. Ils notent positivement la hausse du salaire minimum d'environ 47 % durant la législature et la réforme du marché du travail limitant les emplois précaires. Ils saluent les bons résultats économiques : l'inflation (4 % en avril) est très inférieure au reste de l'Europe ; le plafond du prix du gaz, négocié à Bruxelles ; le taux de chômage en baisse (à 13 %). Le pays affiche l'une des croissances les plus dynamiques d'Europe, avec un PIB en hausse de 5,5% l'an dernier, et 1,9% attendu cette année. On voit par la que l'aphorisme adressé par James Carville à Bill Clinton doit ici être inversé : It's not the economy, stupid !Avant l'Espagne, la droite a déjà enregistré des succès ces derniers mois en Grèce, Finlande, Suède et Italie. En Turquie, le nationalisme sort renforcé des récentes élections. A l'automne, les Polonais auront à choisir entre deux droites, l'une conservatrice (au pouvoir), l'autre libérale. En Allemagne, l'extrême droite (AfD) dépasse les Verts (au pouvoir) de deux points dans les intentions de vote.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 janvier 2022.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée Nationale.Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef du quotidien La Croix.Lucile Schmid, membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LE MACRONISME ET SES CONTRADICTIONS En 2017, dans son ouvrage « Révolution », Emmanuel Macron postulait que la division droite-gauche ne rendait plus compte de notre imaginaire politique. Le macronisme se disait vecteur de consensus parce qu'il prétendait dépasser ce clivage en prônant le « en même temps ». Tandis que le groupe parlementaire de la majorité La République En Marche a un centre de gravité qui penche plus à gauche, celui du gouvernement, est composé de grandes figures plutôt estampillées à droite. Cette dualité a pesé sur la gestion des questions de sécurité, d'immigration, ou du marché du travail.Le souci majeur de l'Europe affiché par le candidat puis par le président s'est traduit notamment par l'appui à l'adoption du plan de relance européen pour faire face à la pandémie de Covid-19. Aujourd'hui président du Conseil de l'Union européenne, Emmanuel Macron dit vouloir modifier les traités sur les règles budgétaires et « politiser » Schengen sur l'immigration. Une mesure de gauche, une mesure de droite.A l'intérieur, pour faire face à la crise du Covid, le gouvernement taxé initialement de libéral, a finalement engagé un plan de relance keynésien représentant près de 10 % du PIB. Un « quoiqu'il en coûte » qui a fait bondir le déficit budgétaire et la dette publique. Pour l'économiste Thomas Piketty, Emmanuel Macron a appliqué le programme économique de la droite : suppression de l'ISF, « flat tax » sur les dividendes, dérégulation du marché du travail, priorité accordée aux « premiers de cordée », avec les conséquences que l'on sait lors de la crise des « gilets jaunes ». Porté par un vote urbain, Emmanuel Macron s'est fait le chantre de la start-up nation. Toutefois, avec la crise des « gilets jaunes », il a dû parler à la France périphérique, en lançant un grand débat national qui l'a amené à sillonner l'hexagone à la rencontre des élus locaux. Cependant, pour le politologue Romain Pasquier, « Emmanuel Macron a beau avoir beaucoup dépensé pour les territoires sous la contrainte des gilets jaunes et du Covid, il reste un président néojacobin ». Le politologue observe que la ruralité a été plutôt mieux servie que la banlieue rappelant l'enterrement du rapport Borloo en 2018, et la mise en jachère du projet du Grand Paris.Au rang des chantiers inachevés, en Macronie on cite volontiers la réforme de l'Etat ou la transition écologique. Pour l'élection présidentielle, Emmanuel Macron veut reprendre le fil de son récit de 2017 sur le mouvement et la « transformation ». Un axe sur lequel se greffe désormais la promotion de l'Etat-providence, cœur de sa populaire politique du « quoi qu'il en coûte », qui conduit certains de ses amis à manier l'oxymore en qualifiant le président de la République de « libéral-étatiste ».***LE SAHEL EN PROIE AUX PUTSCHISTES Au Burkina Faso, lundi, des soldats ont annoncé la destitution du président Roch Marc Christian Kaboré. Le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, rejoint le club des jeunes putschistes qui sévissent en Afrique de l'Ouest depuis l'été 2020. La série a commencé au Mali, victime d'un premier coup d'Etat le 18 août, suivi d'un second, neuf mois plus tard, téléguidé par le même colonel de 39 ans Assimi Goïta, las de partager le pouvoir avec les civils. Entre-temps, au Tchad voisin, un officier de 38 ans, le général Mahamat Déby Itno a pris la succession de son père à la présidence, au mépris de la Constitution. Vint ensuite la Guinée, dirigée depuis septembre par un militaire, toujours, selon la formule consacrée, « dans l'intérêt supérieur de la Nation ». Au Burkina Faso, c'est l'incapacité du président Kaboré à gérer la menace terroriste comme le désarroi de son armée qui est en cause. Depuis 2015, les exactions des groupes jihadistes ont fait plus de 2.000 morts dans le pays (dont 400 soldats) et contraint plus de 1,4 million de personnes à fuir leurs foyers.Avec le coup d'État en cours à Ouagadougou, les fondements politiques de l'intervention française au Sahel risquent de se déliter un peu plus. L'opération Barkhane, qui engage la France contre les groupes djihadistes depuis 2013, pourrait être affectée par la nouvelle crise au Burkina Faso. La région des Trois Frontières (entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger), est la principale zone d'opération des militaires français et le commandement de la force Sabre - qui regroupe les forces spéciales françaises déployées en soutien à l'opération Barkhane au Sahel, et dont l'objectif est de traquer les terroristes - est installé à Ouagadougou, la capitale burkinabée. Ce coup d'état intervient alors qu'avec le Mali, naguère partenaire privilégié de la France, le divorce est consommé depuis le débarquement en décembre, à Bamako, des mercenaires russes de Wagner. Sur le terrain, la coopération est de plus en plus compliquée. Les autorités maliennes ont demandé à leurs homologues français une révision des accords de défense. La junte malienne s'en prend désormais à la force Takuba, qui regroupe les forces spéciales européennes de quatorze pays sous commandement français. Soucieuse d'éviter l'enlisement après neuf ans de lutte antidjihadiste au Sahel, la France a entrepris de faire passer ses effectifs de plus de 5.000 hommes à 2.500 ou 3.000 d'ici à 2023. Elle compte réorganiser son dispositif en s'appuyant sur des partenaires européens. Objectif : cesser les vastes opérations de contrôle de zone, menées en première ligne, pour privilégier la formation et l'appui au combat des armées locales.Alors qu'à Ouagadougou, une partie de la population burkinabée, excédée par l'insécurité, a applaudi le coup de force, les regards se tournent maintenant vers le dernier rescapé de l'épidémie de putschs : le Niger. Dans ce pays aussi, les groupes armés gagnent du terrain, l'armée semble impuissante et l'Etat a déserté des zones entières de son territoire. Les mêmes ingrédients qu'au Mali et au Burkina Faso.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
durée : 00:09:03 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - L'ancien président de l'UDI, formation politique soutenue à sa création par Valéry Giscard d'Estaing, est l'invité de Léa Salamé.
Vous avez zappé les infos ? 20 Minutes vous a concocté un récap' audio de la mi-journée. « Minute Papillon ! », c’est deux minutes à écouter sur les supports de 20 Minutes (desktop, site et application mobile) et les réseaux sociaux. Vous pouvez aussi l’écouter sur iTunes, Deezer, Pippa, Soundcloud et sur les applications de podcast, iOS et Android, sur l'application Google Podcasts (pour Android) ou encore sur l’enceinte connectée Alexa.Au programme ce soir :- Les jours de congés des cheminots grévistes devront être payés. C’est ce qu’a décidé le tribunal de grande instance de Bobigny. La SNCF prend acte du jugement et compte faire appel.- Banlieues : après le plan Borloo, voici le plan Pécresse. Son but : désenclaver les quartiers. Il sera débattu au conseil régional début juillet.- 20 Minutes a appris qu’un employé SFR aurait été licencié pour avoir refusé de faire des photocopies pour une femme qui affirmait être la sœur du patron. Rendez-vous aux Prud’hommes pour le fin mot de l’histoire.- Nos fonctionnaires on aime les critiquer mais on les aime. Des résultats révélés par un sondage de France Inter à l’occasion de la journée nationale du service public.- Pas envie de prendre le métro, mais de vous déplacer nez au vent ? Chouette, vous pouvez tenter la trottinette, à partir de demain à Paris avec des modèles électriques en libre service.Crédits sons : Longing - Joakim Karud/Musique libre de droits -Vibe With Me Joakim Karud/Audio Library - Density & Time/Audio Library- Rock Angel Joakim Karud/Daedelus-17-Racecar_Drums/Fresh Start Joakim Karud/Audio Library. Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Pablo Mira, notre animateur facétieux, reçoit Mathieu Alterman, Juliette Arnaud et Clément Viktorovitch pour un épisode qui va vous surprendre : Le débrief de l'actu de la semaine avec le rapprochement des deux Corées, la découverte des Incels et le retour du groupe ABBA. Le gros dossier s'intéresse au plan Jean-Louis Borloo pour les banlieues (qui nous permet surtout de savoir que Borloo était encore en vie) L'invité de la semaine : Clara Luciani sera avec nous pour nous expliquer ce que ça veut dire d'être une chanteuse qui monte
durée : 00:15:55 - On n'arrête pas le débat - Cette semaine, Jean-Louis Borloo, ancien ministre de la ville, remettait un rapport sur les banlieues au premier ministre. Dans ce texte, dix-neuf "programmes", présentés comme des solutions pour "changer la donne" dans les quartiers prioritaires. Est-ce suffisamment ambitieux pour dynamiser l'économie des banlieues ?
ACTUELLEMENT AU THÉÂTRE LA BRUYÈRE, PARIS - Bernard Mabille pique un coup de sang sur l'actu chaude ou sur des sujets de société. RTL - Les grosses têtes de Philippe Bouvard tous les jours de 16h à 18h - Textes : Bernard Mabille - Réalisation: Éric Laverdin - Création, gestion et illustration du podcast: Pascal Mabille - MabProd 2013 - SAISON 6.
L'équipe Lemeb (Twitter) : Animateur Greg (Twitter) Philippe Michel Formule un peu différente : au lieu de passer un invité à la question, nous donnons notre analyse de l'actualité de la présidentielle des deux semaines passées. Les Analyses Borloo qui jette l'éponge : pourquoi ? à qui ça profite ? Le Centre compte-t-il aujourd'hui ? Le Sénat qui passe à gauche : qu'est-ce que ça signifie ? Une victoire pour la démocratie ? Sarkozy empêtré dans les affaires : pourquoi n'y a-t-il ça qu'à gauche ? Van Ruymbeke veut-il couler le Président ? Quelle influence sur la présidentielle ? L'UMP manque de souffle (et c'est pas nous qui le disons) : Pourquoi Sarkozy est-il soutenu par tous ? Les primaires PS se terminent : Fait-on une overdose ? La rigueur socialiste, ça ressemblera à quoi ? Tout est-il joué ? Politique-fiction : Et si le PS perdait (encore) la présidentielle ? Continuer la leture
Bernard Mabille pique un coup de sang sur l'actu chaude : Borloo n'ira pas en 2012, le timbre écologique, etc. RTL - Les grosses têtes de Philippe Bouvard tous les jours de 16h à 18h - Réalisation: Éric Laverdin. Création et gestion du podcast: Pascal Mabille - SAISON 4
Bernard Mabille pique un coup de sang sur divers éléments de l'actualité hebdomadaire dont Borloo, Valls et les fameuses valises. RTL - Les grosses têtes de Philippe Bouvard tous les jours de 16h à 18h - Réalisation: Éric Laverdin. Création et gestion du podcast: Pascal Mabille - SAISON 4