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Headlines// 7.15: Rathi Barthlote, a Tamil refugee and co-founder of Refugee Women Action for Visa Equality, and Samantha Ratnam, former leader of the Victorian Greens and current Greens Candidate for Wills, speaking at the Remembering Mullivaikkal Rally held at the State Library of Victoria Sunday 19 May to mark the 15th anniversary of the end to the state sponsored genocide against Eelam Tamils in Sri Lanka. Recording by Annie McLoughlin. 7.30: 15-year-old Palestinian, May Mourad, speaking at the Free Palestine Melbourne rally on Sunday 26 May 2024, about Western media perpetuating the dehumanisation of Palestinians and the urgency of standing up, speaking up to fight the Zionist project and join the struggle for a Free Palestine. 7.45: Nacira Guénif, professor at University Paris 8, who researches the French colonial present from a gender, race and class cross-perspective, on the current tensions in Kanaky/New Caledonia, the historical context and decolonial process, and the resistance of the Kanak people. 8:15: Sue Lewis from Vic Forest Alliance, which brings together 38 groups actively protecting native forests across Victoria, on a snap rally held Monday 27 May outside the Victorian Environment Minister's office over concerns native logging has not stopped. SongsStick of Gum - NehmasisSend My Love - Jada Weazel
On continue cet entretien passionnant avec Kaoutar Harchi ! On a vu assez précisément dans la première partie comment le spécisme et le racisme peuvent se trouver liés et articulés l'un à l'autre. Et qu'en cela, on comprend d'autant mieux l'animalité en adoptant une perspective intersectionnelle qui analyse celle-ci comme une position sociale dans un rapport de pouvoir ; animalité qui s'applique aux autres animaux mais qui se révèle aussi être une arme redoutable du racisme. Car animaliser, c'est rendre tuable, exploitable, négligeable ; et cela s'applique aux autres animaux mais aussi à certain-es Homo sapiens construit-es par les systèmes de domination comme pas suffisamment, pas pleinement humain-es. Mais alors, les personnes qui luttent contre le spécisme et celles qui luttent contre le racisme doivent-elles se rejoindre ? Leur rencontre est-elle une conséquence logique des liens intimes entre les oppressions qu'elles combattent ? En somme, antiracisme et antispécisme peuvent-ils et doivent-ils s'allier ? Dans cet épisode, on soulève tous les enjeux de cette question épineuse : les raisons pour lesquelles il peut y avoir de la réticence à rapprocher les deux mouvements, les risques de récupération et même d'instrumentalisation d'une lutte contre l'autre, mais aussi les apports fructueux qu'elles peuvent s'échanger si elles parviennent à se rencontrer. Et sur ce point, Kaoutar Harchi vous allez le voir, est très optimiste. Bonne écoute ! ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - L'article "Les animaux avec nous, nous avec les animaux" de Kaoutar Harchi dans la revue Ballast : https://www.revue-ballast.fr/les-animaux-avec-nous-nous-avec-les-animaux/ - L'article "Pourquoi les animalistes sont-ils toujours les orphelins de la gauche ? Le suprémacisme humain en question" de Will Kymlicka : https://lamorce.co/pourquoi-les-animalistes-sont-ils-toujours-les-orphelins-de-la-gauche-le-supremacisme-humain-en-question/ - Le travail d'Axelle Playoust-Braure, à retrouver dans les épisodes 9 et 10 du podcast - Nacira Guénif-Souilamas, chercheuse notamment sur la question raciale - L'article "Marlène Shiappa, le fémonationalisme et nous" de Kaoutar Harchi dans Ballast : https://www.revue-ballast.fr/marlene-schiappa-le-femonationalisme-et-nous/ - In the Name of Women's Rights. The Rise of Femonationalism - Sara R. Farris - La Panique woke - Alex Mahoudeau - L'article " 'Checker les privilèges' ou renverser l'ordre ?" de Kaoutar Harchi dans Ballast : https://www.revue-ballast.fr/checker-les-privileges-ou-renverser-lordre/ Recommandations de Kaoutar Harchi : - Le loup et le musulman. J'en suis venu à penser qu'on ne peut plus être antiraciste sans être écologiste, et inversement - Ghassan Hage - Une écologie décoloniale. Penser l'écologie depuis le monde caribéen - Malcom Ferdinand - Aphro-ism: Essays on Pop Culture, Feminism, and Black Veganism from Two Sisters - Aph Ko et Syl Ko ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Les comptes Instagram, Twitter, Facebook et Mastodon du podcast sont également à retrouver dans le link tree ! CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Funa par Galshi Revolution
Bienvenue dans ce 3ème et dernier épisode de la trilogie du jour portant sur la parole de femmes issues de l'immigration maghrébine qui ont rebattu les cartes et ont pu redéfinir leur place dans la société française. Le sujet de cet épisode est en effet celui de la trajectoire de vie, du parcours, de la carrière, de la réussite d'une femme en France aujourd'hui quand elle est d'origine arabe ou d'obédience musulmane. Se revendiquer féministe, c'est super, mais encore faut-il que ce féminisme s'applique à toutes les femmes, y compris les femmes issues de l'immigration maghrébine, y compris les femmes musulmanes non pratiquantes, y compris les femmes pieuses qui portent le voile (là où elles ont encore le droit de le porter). L'ascension sociale, le capital culturel, la méritocratie, l'accent, le fait de parler vite, le travail d'arabe, le CV, la chance, les rencontres amoureuses… C'est de toutes ces notions qu'on va parler aujourd'hui pour voir si l'on peut se sentir légitime dans la société française d'aujourd'hui en tant que personne d'origine maghrébine. J'ai le plaisir de discuter de ce sujet avec une jeune femme qui a fait sensation cette année, il s'agit de Nesrine Slaoui. Elle est issue d'une famille modeste, d'origine marocaine et a toujours été poussée vers l'excellence académique. Elle a été la première de sa famille à obtenir le baccalauréat mais elle finit aussi par intégrer les rangs de Sciences Po Paris. Elle parle d'elle-même comme une transfuge de classe mais Nesrine est surtout une journaliste émérite, elle a travaillé pour le Bondy Blog, LCI, C-News, RMC. Elle travaille maintenant chez France 24 et le nouveau média Loopsider. Elle est l'autrice d'un bouquin superbe, Illégitimes, aux éditions Fayard, qui est venu conforter toute une génération de personnes à qui on a ôté le mérite ou la légitimité, du simple fait de ses origines. Aujourd'hui, elle va nous expliquer sa façon à elle de ne plus se sentir illégitime. « À partir du moment où je suis rentré à Science Po, la race ne s'est plus jamais effacée. Je n'ai plus eu de répit par rapport aux questions raciales. Tous les jours on me renvoyait le fait que j'étais une femme maghrébine. C'était mon identité, point. C'est à ce moment-là que j'ai le plus entendu le mot ‘beurette'. » --- Nesrine Slaoui Si vous voulez bouquiner
Bonjour à toustes et bienvenue dans ce nouvel épisode de JINS. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet un peu complexe, il s'agit des migrants Arabes et/ou musulmans qui arrivent en France et aux rapports qu'ils entretiennent avec leur identité de genre et leur identité sexuelle une fois en France. La politique d'immigration de la France ne se contente pas de contrôler les étrangers, elle vise aussi des Français(es) qui choisissent de se marier ou de se pacser à un(e) étranger(e). En migrant en France, on s'expose donc quasi-systématiquement voire systémiquement, à une xénophobie, un racisme, une islamophobie, une homophobie ou à des violences sexuelles. Pour prouver l'authenticité de leur amour, ils reproduisent ainsi la distinction entre intérêt et amour au centre des normes conjugales dominantes. Quelle est la place de la culture et de la nationalité des personnes migrantes dans tout ça ? Quelle est la sociologie des couples binationaux aujourd'hui ? Est-ce que ce sont tous des escrocs sentimentaux qui ne cherchent qu'à tromper l'instance étatique pour obtenir des papiers précieux ? Est-ce que les couples hétérosexuels sont égaux en France face à cette problématique binationale ? Le mariage mixte est-il toujours simulé ; sinon pourquoi il reste suspect ? Pour aborder ces questions complexes, j'accueille aujourd'hui Manuela Salcedo Robledo. Elle est sociologue, spécialiste des questions de la migration, du genre et de la sexualité. Elle était chargée de mission « Éradication des violences faites aux femmes » pour les Nations Unies en Colombie. Elle était chercheuse au CNRS en France pour comprendre l'impact du coronavirus sur les groupes sociaux précaires et les migrants. Elle a travaillé sur le droit d'asile pour les minorités sexuelles mais elle travaille aujourd'hui pour AIDES, 1ère association française de lutte contre le VIH, le SIDA et les hépatites virales. « Le processus de régularisation contraint les couples binationaux à exposer leur vie intime pour que l'administration publique reconnaisse l'authenticité de leur union. Pour les couples homosexuels, ce procédé est d'autant plus intrusif, sachant que certains viennent de pays qui pénalisent l'homosexualité ou de familles qui ne l'acceptent pas. » --- Manuela Salcedo Robledo Si vous voulez bouquiner
Aujourd'hui, ce n’est pas un, ce n’est pas deux mais TROIS épisodes que je vous livre en même temps, pour que vous soyez incollables sur une question très importante et incontournable de la sexualité des personnes Arabes et/ou musulmane en France : la question coloniale et postcoloniale. Il est grand temps qu’en France, on mette fin au racisme systémique. Il est aussi grand temps qu’on comprenne ce qui a pu construire ce système étatique et institutionnel oppressif envers les populations racisées. Un des chemins les moins sinueux pour y arriver, c’est de remonter dans le temps pour mieux décoloniser nos esprits et nos corps aujourd'hui. Pour commencer cette trilogie, j’ai la joie de vous annoncer que j’ai en ma compagnie une dame extraordinaire et très charismatique, grande penseuse de la décolonisation, en la personne de Françoise Vergès. Elle est politologue, avec un doctorat en science politique à l’Université de Berkeley en Californie. Présidente du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage de 2009 à 2012, Françoise Vergès a été titulaire de la chaire Global South de 2014 à 2018 au Collège d'études mondiales. Spécialiste de l’esclavage et de l’histoire coloniale, elle est une des grandes figures du militantisme féministe décolonial français. Son livre Un féminisme décolonial, paru en 2019 aux éditions La Fabrique a été un véritable séisme dans la sphère féministe universaliste. « Adopter le féminisme décolonial, c’est aussi libérer les gens, libérer les sexualités, sortir des normes de l’hétéropatriarcat. Décoloniser, c’est l’enjeu du XXIe siècle. » --- Françoise Vergès Si vous voulez bouquiner
Me voilà de retour pour un nouvel épisode de JINS, le podcast qui plonge à pieds joints dans la sexualité des personnes Arabes et/ou musulmanes de France. Cet épisode est le troisième d’une trilogie sur le colonialisme. Cette fois-ci, on va replonger dans le passé pour mieux comprendre comment et pourquoi on définit le corps arabe sociologiquement. L’homme comme la femme Arabes en France sont bloqués dans ces rapports de pouvoir et de dominations dans lesquels leur arabité perd toujours. Ils ont été enfermés dans ces carcans tout le long de l’histoire coloniale et postcoloniale ; d’ailleurs, tous les arts visuels se sont faits le miroir de ces stéréotypes. Alors on se demande, qu’est-ce qui fait que les corps arabes sont perçus, appréhendés ou approchés de cette manière racialisée, pour ne pas dire raciste ? Mon petit doigt m’a dit qu’il fallait remonter le fil de l’histoire pour mieux saisir le sens de leurs constructions dans tous les esprits. J’ai le plaisir d’accueillir Pascal Blanchard ! Historien et documentariste spécialiste de l’Empire colonial français, des enjeux de la diversité et des histoires de l’immigration en France. Il a publié ou codirigé une soixantaine d’ouvrages, notamment Sexe, race & colonies (en 2018). Il se bat pour ses idées jusqu’à les mettre à l’écran récemment aux côtés de David Korn-Brzoza dans le poignant documentaire Décolonisations – Du sang et des larmes. Aujourd'hui, grâce à lui, nous allons tenter de mieux comprendre la vertigineuse histoire de la fabrique des corps arabes en France. « L’ordre colonial a organisé la sexualité au nom de critères raciaux validés par la science. » --- Pascal Blanchard Si vous voulez bouquiner
Avoir « le cul entre deux chaises » : c’est le sentiment partagé par beaucoup de personnes ayant grandi et vécu entre différentes cultures. Nadia Slimani revient dans le podcast Na3na3 sur les difficultés de construction d’une identité identité lorsque celle-ci est plurielle, marquée par les histoires personnelles, à l’intersection entre différentes cultures. Comment trouver un équilibre lorsqu’on évolue entre plusieurs mondes ? Pour explorer cette question, Nadia Slimani reçoit Nesrine Slaoui. Journaliste et autrice, elle revient dans son ouvrage « Illégitimes » sur le syndrome de l’imposteur et la nécessité de renouer avec son histoire personnelle et familiale pour mieux se connaître. Cet épisode est ponctué d’autres témoignages: pour Nawal Benali, journaliste franco-tunisienne, il est essentiel d’être à l’écoute des histoires pour accepter et comprendre la pluralité des identités qui composent la France car oui, il y a autant de français·e·s que de manières de l’être. La psychologue et docteure en psychologie sociale Racky Ka-Sy propose une approche plus systémique concernant les personnes ayant plusieurs cultures, notamment en évoquant les troubles que cela peut causer chez certaines personnes. Enfin, Raïssa Leï, fondatrice de la troupe de danse Kif-Kif Bledi, prône la valorisation de son histoire à travers la culture et l’éducation. Nadia est partie à la rencontre de ces quatre femmes pour échanger ensemble sur la quête d’identité et l’importance de connaître son histoire, pour faire évoluer les mentalités. Les invitées : · Nesrine Slaoui : @nesrineslaoui Livre : Illégitimes (2021) - https://www.fayard.fr/litterature-francaise/illegitimes-9782213717791 · Nawel Benali : @nanupharr · Racky Ka-Sy : https://rackykapsy.com/ · Troupe Kif-Kif Bledi : https://www.kifkifbledi.com/ Références citées dans l’épisode : · Zyed et Bouna : https://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/dossier-clichy-sous-bois-morts-sans-justice · Bondy Blog : https://www.bondyblog.fr/ · Nacira Guénif-Souilamas : https://www.franceculture.fr/personne/nacira-guenif-souilamas · Fabien Truong : https://www.cairn.info/revue-idees-economiques-et-sociales-2016-1-page-73.htm · Seulement 4 % des personnes diplômées d’un Bac+5 sont enfants d’ouvriers non qualifiés - Interview de Nesrine Slaoui pour Brut : https://www.youtube.com/watch?v=Ah_t88ifep4 · Faïza Guène : https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/roman/la-discretion-le-nouveau-roman-de-faiza-guene-merite-tous-les-prix_4054963.html · La transmission transgénérationnelle des traumatismes et de la souffrance non dite par Florence Calicis : https://www.cairn.info/revue-therapie-familiale-2006-3-page-229.htm · Alice Coffin, Le génie lesbien : https://www.grasset.fr/livres/le-genie-lesbien-9782246821779
Dans cet épisode de JINS, on va parler de patriarcat, de l’après-patriarcat, de postcolonialisme, mais surtout de féminisme. Malheureusement, les mouvements féministes ont en leurs seins pu opérer des rapports discriminatoires. Il y a les féministes blanches qui n’incluent pas les femmes noires. Ou les lesbiennes. Et puis il y a les SWERFs qui excluent les travailleuses du sexe. À la suite de l'épisode avec Asma Lamrabet, on va surtout s’intéresser à la question de la place du féminisme islamique dans le paysage républicain actuel. Est-ce que le féminisme français est inclusif de la femme musulmane ? Est-ce que le féminisme républicain laïc est universaliste ? J’ai le plaisir d’accueillir un universitaire émérite dans JINS, Éric Macé. Docteur en sociologie, spécialiste de la question du genre et des cultural studies. Il est professeur de sociologie à l'Université de Bordeaux et chercheur au Centre Émile Durkheim. Il travaille sur les rapports de pouvoir dans la culture dans la globalisation, sur le pouvoir des médias et sur les transformations des rapports de genre dans le monde. Il est l’auteur de L’après-patriarcat publié en 2015 aux éditions Seuil où il réinscrit les rapports de genre dans leurs contextes historiques et sociaux. Si vous voulez bouquiner
L’actualité nouvelle des mouvements contre les violences policières racistes s’inscrit dans un long sillage. En 1983, Toumi Djaïdja initiait déjà la Marche pour l’égalité et contre le racisme. En 2005, la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré donnait lieu à des mouvements contestataires dans plusieurs villes de banlieue. En 2020, l’onde de choc transatlantique de la mort de George Floyd et le nouvel élan militant ravivé par le Comité Justice pour Adama Traoré revigore l’indignation contre les violences policières et raciales. L’ampleur inédite des mouvements antiracistes poussera-t-elle la France à prendre conscience de ses problématiques raciales ? Pour réfléchir à cette question, et pour inaugurer la troisième saison de Kiffe Ta Race, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent à nouveau Maboula Soumahoro, civilisationniste, maîtresse de conférences à l’Université François Rabelais de Tours et spécialiste des diasporas africaines. Dans son ouvrage Le triangle et l’hexagone (2020, La Découverte), l’invitée rappelle à quel point la France a tendance à détourner le regard de sa propre histoire coloniale, en relayant ses territoires extra-hexagonaux au second plan ou en se dédouanant à travers la situation étasunienne.Références citées dans l'émission :Maboula Soumahoro, Le triangle et l’hexagone. Réflexions sur une identité noire (2020, La Découverte) ; Kiffe ta race #02 Pourquoi le mot race est-il tabou ? avec Maboula Soumahoro ; Kiffe ta race #23 Appropriation culturelle, le racisme l’air de rien avec Maboula Soumahoro ; Comité Justice pour Adama Traoré ; Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri ; Collectif urgence notre police assassine ; Collectif Vies Volées ; Marche contre le racisme et pour l’égalité lancée par Toumi Djaïdja (1983) ; Kiffe ta race #05 1983 - 2018 : marcher pour mieux lutter avec Nacira Guénif-Souilamas ; Kiffe ta race #39 Police, violence, une histoire commune avec Amal Bentounsi ; Jean de Crèvecoeur, Lettre d’un cultivateur américain (1782) ; Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique (1835) ; S.O.S. Racisme ; Extrait de l'émission « L’heure des Pros » présentée par Pascal Praud sur CNews 26 août 2020 ; Agatha Christie, Ils étaient dix (1940, Librairie des Champs-Élysées) ; Où sont les Noirs ? Un documentaire réalisé par Rokhaya Diallo (2020) ; Extrait de l’émission « Intégrale week-end » du 20 juin 2020 sur CNews, présentée par Julien Pasquet et Sophia Rousseau ; Extrait de l'émission « Signe des temps » sur France Culture, présentée par Marc Weitzmann le 24 novembre 2019 ;Crédits : Kiffe ta race est un podcast de Binge Audio animé par Rokhaya Diallo et Grace Ly. Réalisation : Adel Ittel El Madani. Prise de son : Adel Ittel El Madani. Générique : Shkyd. Chargée de production : Camille Regache. Chargée d’édition : Naomi Titti. Identité graphique : Manon Louvard (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon.... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Vingt-deuxième numéro de La Perm ! : "Banlieues : rentrée scolaire sous haute tension" Pour en discuter nous avons le plaisir de recevoir : ➡ Rodrigo Arenas, co-président de la FCPE ➡ Cécile Aza, professeure de français au collège Paul Cézanne au Val Fourré à Mantes-La-Jolie ➡ Nacira Guénif, sociologue, professeure à l'Université Paris 8, et directrice, notamment, de l'ouvrage "La République mise à nu par son immigration" (La Fabrique, 2006) Animé par Wissam Xelka !
Cette mini-série du podcast de The Funambulist — pour une fois en français — est une tentative de mise en valeur des récits de diasporas en France, ou bien de groupes sous domination coloniale française, dont les récits ne nous semblent pas assez relayés en France, y compris parfois dans le milieu militant. Notre espoir pour cette mini-série est de contribuer a notre petite échelle à l'expansion de nos imaginaires politiques, ainsi qu'au développement de solidarités entre groupes qui, d'une manière ou d'une autre, luttent contre les structures racistes et colonialistes françaises. Pierre Wélépa est un citoyen calédonien et un militant décolonial kanak. Il est le co-auteur du texte "Vers un dialogue décolonial au pays du non-dit" dans Rencontres radicales: Pour des dialogues féministes décoloniaux édité par Manal Altamimi, Tal Dor & Nacira Guénif-Souilamas (Cambourakis, 2018). Cette conversation avec lui s'adresse principalement à un public en France, en particulier les personnes non-Kanak détentrice de la citoyenneté française qui sont, en partie, co-responsables de la perpetuation du régime colonial en Kanaky. A travers un survol historique, une présentation des imaginaires et pratiques politiques kanak ainsi qu'une analyse du présent colonial, nous espérons que cet entretien puisse servir de base pour un engagement de solidarité effective et utile avec le combat autochtone pour Kanaky en France. https://thefunambulist.net/podcast/diasporas-imaginaire-des-luttes-une-mini-serie-en-francais
Quand on parle d’humour, les stéréotypes raciaux sont une matière en or, et notamment ceux qui sont attribués aux cultures maghrébines. Qui rit de quoi, depuis quand, et qu’est ce que cela change d’être concerné.e.s ? L’art de la vanne élimine-t-il réellement les préjugés ? Comment la scène de l'humour en France s'est recomposée ? En quoi l’arrivée d’humoristes comme Smaïn, Jamel Debbouze ou encore Nadia Roz a déstabilisé les imaginaires autour de la masculinité de la féminité arabe, mais aussi et de la francité ?Pour cartographier l’humour en France, Leïla Izrar est avec Nelly Quemener, maître de conférence en Sciences de l’information et de la communication à la Sorbonne Nouvelle, spécialiste des cultural studies, des médias et des représentations médiatiques. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONSmaïn, Jamel Debbouze, Gad Elmaleh, Thomas Ngijol, Fabrice Eboué, Gayatri C. Spivak, les « subaltern studies » une discipline qui entend redonner la parole à des populations ignorées par l’histoire officielle, Nancy Fraser, les sketchs de Pierre Péchin notamment « S’il vô plait ! » (1975), Josiane Balasko, la troupe du splendide, Le cinema de Jamel dans Nulle Part Ailleurs, Rachid Debbouze, Omar et Fred, « Les féministes et le garçon arabe, Nacira Guénif-Souilamas (2004), Marion Dalibert, A Star is beur (Smaïn, 1986), Rokhaya Diallo, Raphaëlle Moine, François Bégaudeau, Michel Hazanavicius, Les sauvages (Canal +, 2019), Roschdy Zem, Nadia Roz, La lesbienne invisible d’Océan, Blanche Gardin, Isabelle Veyrat Masson, Yvan Gastaut, Les subalternes peuvent-elles parler ? de Gayatri Chakravorty Spivak, Djurdjurassic Bled de Mohamed Fellag, les chroniques de Djamil de Shlag sur Radio Nova.CRÉDITSTarab est un podcast de Binge Audio animé par Leïla Izrar. Cet épisode a été enregistré au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Mathieu Thévenon. Prise de son : Quentin Bresson. Musique : Waseem et Lamisse. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
En français, il existe tellement de manières pour désigner un·e arabe sans jamais prononcer le mot. Beur, beurette, rebeu, immigré·e, personne d’origine maghrébine, de « seconde génération »… Quelles sont les origines de chaque terme, et quels imaginaires véhiculent-ils ? Pour parler de la marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983 - devenue « marche des beurs »- , de fétichisation et du hashtag #pasvosbeurettes, Leïla Izrar reçoit la sociologue Nacira Guénif Souilamas, professeure à l’université Paris VIII et autrice de « Des beurettes aux descendantes d’immigrants nord-africains » (Grasset, 2000).ARCHIVES La marche des beurs, reportage France 3 (1983) : https://www.youtube.com/watch?v=T1aMpT4-3FgCRÉDITS Tarab est un podcast de Binge Audio animé par Leïla Izrar, soutenu par l'Institut du Monde Arabe. Cette bande-annonce a été enregistrée au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Victor Dubin. Musique : Waseem et Lamisse. Chargées de production et d’édition : Camille Regache et Diane Jean. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Cette semaine, pour ce dix septième épisode de Quoi de meuf, Clémentine Gallot et Kiyémis nous parlent de l’éducation des jeunes garçons. Et si, au lieu d’apprendre aux filles à se défendre, on apprenait aux garçons à ne pas agresser ? Elles abordent également la question de l’injonction à la violence faite aux garçons dès leur plus jeune âge. Côté pop culture, il sera question du livre sur la virilité de Olivia Gazalé, du film Moonlight et du personnage de Ross dans la série Friends.Enfin, Clémentine et Kiyémis répondent à Joséphine, auditrice qui recherche des références de dessins animés non-genrés pour ses enfants.L'actu féministe de Clémentine Gallot de Kiyémis ( 01:20)Le thème de l'épisode : l'éducation des garçons (02:45)Expériences personnelles de Clémentine Gallot et de Kiyémis (17:50)Témoignage de Thomas Messias, professeur de mathématiques, qui évoque le défi d’inculquer une éducation non sexiste à ses trois enfants (21:07)Le moment Pop culture ( 32:54)Les recommandations culturelles (40:23)Le courrier des auditrices ( 43:18)Les références entendues dans l'épisodeUn article sur Bolsonaro, le nouveau président du Brésil, misogyne et raciste.Un article sur l'élection de Sahle-Work Zewde première présidente de l’Éthiopie.La citation «l'enfant est le père de l'homme» du poète William Wordsworth, citée par Clémentine.Le livre « Le mythe de la virilité » de Olivia Gazalé. (2017)L'article de Amnesty International avec l’interview de Olivia Gazalé dans lequel elle parle des attributs et des rites initiatiques de la virilité.«La fabrique des garçons. L'éducation des garçons de 1820 à aujourd'hui» de Anne-Marie Sohn. (2015)Les travaux des afro-féministes de Patricia Hill Collins et bell hooks (notamment son livre We real cool, black men and masculinity), qui parlent de « masculinité racisée ».Le concept « d'homosocialité » de l’universitaire, Eve SedgwickLe livre « Marianne et le garçon noir » de Léonora Miano. (2017)Le livre « Les féministes et le garçon arabe » de Nacira Guénif-Souilamas et Éric Macé. (2004)Le livre « Égalités des sexes en éducation et formation » de Nicole Mosconi. (1998)La citation « Il faut laisser les garçons pleurer » de l'écrivaine Chimamanda Ngozi Adichie, citée par KiyémisLe livre « Tu seras un homme -féministe- mon fils ! » de Aurélia Blanc. (2018)Les recueils « Les émotions de Gaston » de Aurélie Chien Chow Chine. (2018)Le livre « La gloire de mon père » de Marcel Pagnol. ( 1957)La scène de Friends dans laquelle Ross demande à son fils d’arrêter de jouer aux BarbiesLe livre « Matilda » de Roald Dahl. (1988)Le livre « George » de Alex Gino. (2017)Le livre « Princesse Kevin » de Michaël Escoffier( 2018)Le livre « Le petit garçon qui aimait le rose » de Jeanne Taboni Miserazzi et Raphaëlle Laborde. (2011)Le livre "Boucle d'ours" de Stéphane Servrant (2013)Le film « Moonlight » de Barry Jenkins. ( 2016)Le film « Billy Elliot » de Stephen Daldry. (1999)Le film « Boyhood » de Richard Linklater. ( 2014)Le film « Love Simon » de Greg Berlanti, disponible sur Netflix (2017)Le livre « Histoire du soir pour garçons qui veulent changer le monde » de Ben Brooks. (2018)Le documentaire « Récréations » de Claire Simon. ( 1999)Le site de Benshi studio, qui répertorie les dessins-animés non genrés.La série d’animation “Allez raconte” disponible sur Netflix de Lewis TrondheimLa série d’animation “Mon chevalier est moi” de Joeri ChristiaenLa série d’animation “ Steven Univers” disponible sur Netflix de Jackie Buscarino et Rebecca SugarLes recommandations culturelles Kiyémis : Le livre de Bolewa Sabourin « La rage de vivre ». ( 2018).Clémentine : Le podcast « The Shadows » de Kaitlin Prest sur une histoire d’amour en 6 épisodesPour poser une question à la team Quoi de meuf : hello@quoidemeuf.netPour s'inscrire à la géniale newsletter Quoi de meuf : http://quoidemeuf.net/Quoi de Meuf est une émission de Nouvelles Écoutes, animée par Clémentine Gallot et Kiyémis. Réalisée par Aurore Meyer Mahieu, montée et mixée par Laurie Galligani, coordonnée par Laura Cuissard.
Du 15 octobre au 3 décembre 1983, la marche pour l'égalité et contre le racisme marque la première marche antiraciste d’envergure internationale en France. On fête en 2018 les 35 ans de cette marche appelée à tort par les médias « Marche des Beurs ». Pourquoi ce mouvement antiraciste n’a-t-il pas porté les fruits qu’on espérait à l’époque ? Quelles réponses ont apporté l’Etat français ? Quel impact pour les mouvements de lutte qui ont suivi ? Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Pour répondre à ces questions, Grace Ly et Rokhaya Diallo reçoivent la sociologue et anthropologue Nacira Guénif-Souilamas, professeure des universités à l'université Paris-VIII.CRÉDITSKiffe ta race est un podcast de Rokhaya Diallo et Grace Ly produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargées d’édition : Camille Regache & Adélaïde Desnoë. Identité graphique : Manon Louvard / Upian. Générique : Shkyd. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Célia, Chris, Binetou et Rhoda se retrouvent une dernière fois cette saison, toujours les nerfs tendus, pour parler de leur rapport à la langue française et de leurs accents respectifs. Qu'est-ce que l'expression "parler français" leur évoque ? Pourquoi certains accents sont plus acceptés que d'autres ? Comment lutter ou contourner l'hégémonie du Français ? Et en deuxième partie d'émission, ils reviennent sur l'impact du R&B français, s'il y en a bien eu un en France, et sur ce que le succès d'Aya Nakamura signifie pour le futur du genre. Rendez-vous à la rentrée et d'ici là mettez encore plus de piment dans la sauce, bonnes vacances ! Sel & Poivre : 07'37 Parley-vous Francey? : 29'07 R&B Habibi: 1’08’12 Les recommandations : 1'49'22 Dans cette émission on évoque : Seize actrices noires et métisses dénoncent les discriminations : https://bit.ly/2stbAJd "Killing Rage" de bell hooks : https://amzn.to/2xKsDvs - "Les accents et les discriminations" de Philippe Blanchet : https://bit.ly/1OR9O6e "Peaux Noires, Masques Blancs" de Frantz Fanon : https://bit.ly/2xKutfQ - "Les voix oubliées du R&B français" de Mehdi Maïzi : https://win.gs/2LUO0Nm "Bitch et Beurette, quand féminité rime avec liberté" de Karima Ramdani : https://bit.ly/2stoOpj "Des beurettes aux descendantes d'immigrants nord-africains" de Nacira Guénif Souilamas : https://bit.ly/2HhjoCi Tracklist : Vybz Kartel- Poor People Land Jay prince - In the morning K reen - Ritounin Aya Nakamura - Djadja Collectif Zouglou - David contre Goliath Tiwa Savage - We don’t give a damn Contactez-nous : emissionpiment@gmail.com
Conversation recorded with Nacira Guénif-Souilamas in Saint Denis on April 11, 2016 http://the-archipelago.net/2016/05/17/nacira-guenif-souilamas-design-racism-1-the-design-of-french-structural-racism/
Nacira Guénif-Souilamas is Associate Professor at the University of Paris. Her Phd dissertation was awarded « Le prix le Monde de la recherche universitaire » published as Des beurettes aux descendantes d’immigrants nord-africains, Grasset (2000), and in a paperback edition under the title Des beurettes, Hachette-Pluriel (2003), translated in arabic in 2004. She has co-authored with Éric Macé Les féministes et le garçon arabe, L’Aube (2004, paperback edition in 2006). She has edited La république mise à nu par son immigration, La Fabrique (2006). A number of her contributions appeared in edited volumes : La fracture coloniale, Qui a peur de la télévision en couleurs ?, La situation postcoloniale, La reconnaissance dans les société contemporaines, Repenser l’éducation préscolaire, Histoire politique des luttes de l’immigration (post)coloniale), Migration und Menschenrechte in Europa, Frenchness and the African Diaspora ; and articles in reviews and journals such as La Revue Européenne des Migration Internationales ; French Politics, Culture and Society ; Contemporary French Civilization (invited ed) ; Cosmopolitiques (invited ed) ; Mouvements ; VEI Diversité ; European Early Childhood Education Research Journal. She is currently completing a serie of chapters for forthcoming edited volumes : La fracture postcoloniale, Israeli-Paslestinian Conflict in the Francophone World, Europe: Europeanizing Queer, and articles in Yale French Studies, The Journal of Ethnic and Migration Studies. She contributes to public debates on migrations and discriminations issues, ethnic and racial research, gender and sexism. She is a board member of the TERRA network. .