Podcast appearances and mentions of florence morice

  • 10PODCASTS
  • 21EPISODES
  • 19mAVG DURATION
  • 1MONTHLY NEW EPISODE
  • May 19, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about florence morice

Latest podcast episodes about florence morice

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 17 mai 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 19, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, deux reportages consacrés à un mouvement de guérilla islamiste qui sévit en Afrique centrale, l'ADF, un des groupes les plus violents du continent, fondé en Ouganda dans les années 1990 pour évincer le président Museveni, il sévit dans l'est de la RDC. «ADF» est l'acronyme anglais pour Forces démocratiques alliées. Le groupe se présente aujourd'hui comme la branche de l'État islamique en Afrique centrale depuis que son chef a prêté allégeance à l'État islamique en 2017.  Qui se cache derrière le groupe État islamique en Afrique centraleC'est l'un des groupes armés les plus meurtriers et les plus mystérieux de l'est de la RDC. Leur nom : les ADF, acronyme anglais désignant les Forces démocratiques alliées. Fondé il y a 30 ans par des Ougandais, le groupe se présente aujourd'hui comme la branche de l'État islamique en Afrique centrale, depuis que son chef a prêté allégeance au groupe terroriste en 2017. Nous nous sommes rendus à Kampala dans un centre de déradicalisation pour anciens combattants. Un centre qui a ouvert sa porte à un.e journaliste pour la première fois.Un Grand reportage de Florence Morice qui s'entretient avec Jacques Allix.  Organisation État islamique en RDC: la mécanique de la radicalitéDepuis 2021, l'armée ougandaise a noué un partenariat avec la fondation Bridgeway. En plus des opérations militaires menées contre le groupe islamiste ADF, la fondation a mis en place un programme de réinsertion et de déradicalisation à destination de leurs anciens membres. Pour la première fois, en mars, les équipes ont ouvert leurs portes à RFI. Florence Morice a passé une semaine à l'intérieur du centre. Grand Reportage.Un Grand reportage de Florence Morice qui s'entretient avec Jacques Allix. 

Grand reportage
Organisation État islamique en RDC: la mécanique de la radicalité

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 13, 2025 19:30


Depuis 2021, l'armée ougandaise a noué un partenariat avec la fondation Bridgeway. En plus des opérations militaires menées contre le groupe islamiste ADF, la fondation a mis en place un programme de réinsertion et de déradicalisation à destination de leurs anciens membres. Pour la première fois, en mars, les équipes ont ouvert leurs portes à RFI. Florence Morice a passé une semaine à l'intérieur du centre. Grand Reportage. En 2017, le groupe islamiste d'origine ougandaise ADF (Forces démocratiques alliées) a prêté allégeance à l'organisation État islamique. En mars 2025, Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI, a pu passer une semaine dans un centre de déradicalisation et de réinsertion d'anciens membres de ce groupe armé, l'un des plus mystérieux et meurtriers de l'est de la RDC. C'est la première fois que ce centre, géré par la fondation américaine Bridgeway et l'armée ougandaise, ouvre ses portes à une journaliste.Les témoignages exclusifs recueillis éclairent de l'intérieur le processus qui a conduit les ADF à s'allier à l'EI et ses conséquences. Un ancien commandant ADF, aujourd'hui repenti, témoigne. Il était aux premières loges de ce processus d'allégeance : « Quand le groupe a rejoint l'État islamique, les règles ont changé. Musa Seka Baluku [leader des ADF, NLDR] a commencé à faire référence à un homme qui lui donnait des instructions. Chaque commandant devait mener un certain nombre de raids, tuer des civils... Et ramener des photos, pour les envoyer comme preuve du travail accompli. »Contrer l'idéologie radicale propagée par les ADF n'est pas chose aisée. Notre deuxième Grand Reportage y est consacré. Pour justifier le recours à cette violence extrême, les ADF s'appuient sur une interprétation réductrice, déformée du Coran. Très peu en sortent indemnes, même lorsqu'ils ont été recrutés par la ruse… ou forcés. Issa, un jeune homme endoctriné dans son village aujourd'hui repenti, déplore : « Je me sens mal d'avoir été trompé et je me sens très mal quand je pense à ce qu'on a fait : avoir versé le sang de personnes innocentes. Pendant 6 ans, on m'a berné avec une vision fausse de ce qu'est le jihad. »

Grand reportage
Qui se cache derrière le groupe État islamique en Afrique centrale

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 12, 2025 19:30


C'est l'un des groupes armés les plus meurtriers et les plus mystérieux de l'est de la RDC. Leur nom : les ADF, acronyme anglais désignant les Forces démocratiques alliées. Fondé il y a 30 ans par des Ougandais, le groupe se présente aujourd'hui comme la branche de l'État islamique en Afrique centrale, depuis que son chef a prêté allégeance au groupe terroriste en 2017. Nous nous sommes rendus à Kampala dans un centre de déradicalisation pour anciens combattants. Un centre qui a ouvert sa porte à un.e journaliste pour la première fois. « Qui se cache derrière le groupe État islamique en Afrique centrale », un Grand reportage de Florence Morice.

Invité Afrique
Armelle Mabon: «Il faut absolument passer à la reconnaissance totale du massacre de Thiaroye» au Sénégal

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 23, 2024 4:30


À une semaine des commémorations du massacre de Thiaroye au Sénégal, l'historienne française Armelle Mabon publie un livre dans lequel elle raconte son combat pour faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé, le 1ᵉʳ décembre 1944, lorsque des tirailleurs tout juste rentrés de France où ils avaient combattu, ont été exécutés sur ordre des autorités françaises, alors qu'ils réclamaient le paiement de leur solde de guerre. « Le massacre de Thiaroye : 1ᵉʳ décembre 1944 ; Histoire d'un mensonge d'Etat », c'est titre du livre. Armelle Mabon répond à Florence Morice. À lire aussiMassacre de Thiaroye: six tirailleurs africains reconnus «Morts pour la France »À lire aussiMassacre de Thiaroye: le témoignage de Biram Senghor, fils d'un des six tirailleurs exécutés en 1944

Invité Afrique
Mayotte: «L'opinion a été fabriquée sur ce territoire avec des discours xénophobes»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 9, 2024 10:20


Séparée du reste des Comores en 1974, département français depuis 2011, l'archipel de Mayotte est aujourd'hui encore un territoire disputé. Rémi Carayol, journaliste indépendant publie un livre sur cette histoire complexe, et souvent falsifiée. Mayotte, département colonie est paru aux éditions La Fabrique. Rémi Carayol est notre invité ce matin pour en parler au micro de Florence Morice. 

Grand reportage
Somalie: les populations entre sécheresse et jihadisme

Grand reportage

Play Episode Listen Later Dec 14, 2022 19:30


Champs asséchés, bétail décimé, et population affamée… La Somalie connaît une terrible sécheresse, la pire depuis plus de 40 ans. Selon l'ONU, elle affecte presque 8 millions de personnes : soit la moitié des habitants. Dans les zones sous administration des islamistes shebabs, les populations subissent une double pression : celle de la faim et celle du groupe jihadiste, filiale d'al-Qaïda. «Somalie : les populations entre sécheresse et jihadisme», un Grand reportage de Florence Morice.

Reportage Afrique
Sécheresse au Kenya: troupeaux décimés, familles séparées [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 19, 2022 2:31


La sécheresse qui sévit au Kenya a déjà décimé 1,5 million de têtes de bétail, selon l'agence humanitaire des Nations unies. Dans le comté de Garissa (nord-est), 95% de la population dépend pourtant de l'élevage pour sa propre survie. Florence Morice est allée à la rencontre de ces communautés qui luttent pour se nourrir et sauver ce qu'il reste de leurs troupeaux. De notre envoyée spéciale de retour de Garissa « 9, 10… il y en a 10 ici » Une dizaine de carcasses de vaches au milieu d'un paysage aride fouetté par le vent. Ces animaux ont été tués par la sécheresse, explique Faduma Ali, du village voisin. « Celle-là, c'était la mienne. Ces vaches sont mortes de soif et de faim », raconte-t-elle. La famille de Faduma Ali a perdu la moitié de ses têtes de bétail depuis septembre dernier. « Ça me fait tellement de peine de voir ça. Si ces vaches étaient encore en vie, j'aurais de quoi nourrir ma famille et payer l'école de ma fille aînée. Tout notre mode de vie repose sur ces animaux. On dépend de nos troupeaux pour se nourrir, pour s'habiller, pour tout. Ce n'est pas la première fois qu'on subit une sécheresse, mais celle-là c'est la pire, de loin », déplore Faduma Ali. Pour tenter d'enrayer l'hécatombe, le mari de Faduma est parti à une centaine de kilomètres au nord. Elle espère qu'il y aura trouvé l'eau et le pâturage nécessaire pour sauver ce qu'il reste de leur troupeau. La sècheresse appauvrit les familles. Elle les divise aussi.  Au nord de Garissa, un campement informel est apparu il y a 2 mois sur le bord de la route. On y trouve des huttes de fortune avec essentiellement des personnes âgées et des mères de familles seules avec leurs enfants, comme Abshira Djemale, 27 ans.  « Mon mari est parti loin avec les bêtes. On est venus ici pour être plus près de la ville, on s'est dit que comme ça, les autorités et les ONG nous verraient, et viendraient nous aider et qu'on pourrait accéder à quelques services », raconte la jeune femme. En réalité, l'aide que reçoivent ces familles reste très limitée. Elle survit depuis 3 mois avec 4 000 shillings, soit une trentaine d'euros, obtenus grâce à la vente de deux chèvres laissés par son mari.  « Avant, une chèvre nous rapportait deux fois plus d'argent, mais aujourd'hui elles sont toutes maigres et ne se vendent pas bien », regrette-t-elle. Il faut parcourir 40 kilomètres plus au nord pour trouver l'unique bassin d'eau pas encore asséché dans cette partie du comté. Ali Ibrahim a parcouru 20 kilomètres à pied avec ses bêtes pour les y abreuver.  « Plus de 40 communautés dépendent de ce point d'eau. Je pense qu'on peut tenir encore un mois ou deux, mais les chèvres n'ont rien à manger et celles qui restent ne font plus de lait », confie-t-il. Ali Ibrahim s'inquiète pour les mois à venir. En théorie, la prochaine saison des pluies n'est pas prévue avant octobre. Et les prévisions sont mauvaises.  La suite de cette série est à retrouver demain et mercredi.

Invité Afrique
«African Workplaces»: «L'idée, c'est de donner un peu de visibilité à ce monde du travail», explique Chloé Josse Durand

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 24, 2022 5:34


Donner à voir et à entendre le quotidien, souvent ignoré, des travailleuses et travailleurs sur le continent : c'est l'un des objectifs de l'exposition « African Workplaces », visible jusqu'au 30 avril à l'Alliance Française de Nairobi. RFI reçoit ce matin la chercheuse Chloé Josse Durand, pensionnaire de l'Ifra (l'Institut Français de Recherche en Afrique), l'une des commissaires de l'exposition. Elle répond au micro Florence Morice. ► Lien de l'exposition "African Workplaces" ►À lire aussi : [EN IMAGES] Plongée dans le monde du travail en Afrique

Reportage Afrique
Shebabs en Somalie [2/3]: le défi de la formation de l'armée nationale

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 20, 2021 2:20


Ce mardi 21 décembre, le conseil de sécurité des Nations unies doit se pencher sur le renouvellement du mandat de l'Amisom, la mission de l'Union africaine chargée de combattre les shebabs. Mogadiscio plaide pour son départ d'ici 2023. Beaucoup jugent ce calendrier irréaliste compte tenu des faiblesses des forces armées somaliennes. Fragiles et sous-équipées, elles bénéficient de l'appui en formation de plusieurs pays étrangers, dont la Grande-Bretagne. Notre envoyée spéciale en Somalie, Florence Morice, s'est rendue dans le centre de formation à la sécurité de Baidoa (BSTC), ouvert en 2019 en coopération avec l'armée britannique. De notre envoyée spéciale à Baidoa, au sud-ouest de la Somalie, Au sol, un parcours d'entraînement à la détection des IED, engins explosifs improvisés. Dans la guerre asymétrique que mène la Somalie face aux shebabs, c'est l'une des principales menaces que les soldats doivent affronter. « Les shebabs utilisent beaucoup d'IED, expliqueHassan, dit « l'animal », l'un des 20 instructeurs déjà formés par les Britanniques. Ils les enfouissent dans le sol, ça fait partie de leur stratégie. Alors ici, on apprend aux soldats à les reconnaître, à les éviter et aussi à les neutraliser. » Casquette vissée sur son voile, Dola Ali Hussein est formatrice, elle aussi. Elle prône une attitude plus offensive de l'armée et de l'Amisom face aux insurgés : « Ce qu'il faut, c'est que nous n'attendions pas que les shebabs attaquent nos positions pour répliquer et lancer des contre-attaques. Il nous faut prendre l'initiative de les mettre en difficulté sur leurs positions, c'est la meilleure stratégie. » « Aujourd'hui, vous attendez, généralement ? » « Oui, mais ici on apprend à être plus offensifs. » Un possible départ de l'Amisom qui divise Parmi les stagiaires dans les rangs ce jour-là, une silhouette attire l'attention. Celle d'Abdelkrim Hassan, amputé de la main droite : « Ce sont les shebabs qui m'ont fait ça. Quand j'étais encore civil, je les combattais déjà. Un jour, j'ai donc refusé de payer une de leurs taxes et ils m'ont coupé la main. Après, ils sont venus me voir pour me dire : "On sait que tu nous détestes mais on veut que tu rejoignes nos rangs." J'ai refusé, alors ils m‘ont emprisonné. » C'était il y a 10 ans. Abdelkrim Hassan parvient alors à s'échapper puis s'engage dans l'armée somalienne. Pour lui, un départ de l'Amisom aujourd'hui serait prématuré : « Nous avons besoin de l'Amisom, jusqu'à ce que nous devenions une armée forte grâce aux formations comme celle-ci. En attendant, on doit combattre ensemble. » Améliorer la coordination entre l'Amisom et l'armée nationale, c'est aussi l'un des objectifs de la formation délivrée dans ce centre. Mais pour le lieutenant-colonel britannique King Evans, responsable du centre, ce qui manque le plus dans la lutte contre les shebabs, c'est la volonté politique : « Le principal défi de l'armée somalienne, ce sont leurs dirigeants politiques. Dans ce centre, on les appuie pour la formation opérationnelle et tactique, mais la Grande-Bretagne est aussi mobilisée à Mogadiscio à un niveau politique via notre ambassadeur et avec l'Amisom aussi pour faire avancer les choses tous ensemble. » Ici, chacun espère donc que la page de la crise politique qui paralyse la Somalie depuis un an finira par être tournée.

Accents d'Europe
Accents d'Europe - Turquie, Europe: au-delà des blocages

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Oct 18, 2021 19:30


Accents d'Europe à Istanbul, à l'occasion du 11ème séminaire de l'Institut du Bosphore. Une émission en compagnie de Didier Billion, directeur adjoint de l'IRIS et auteur de La Turquie, un partenaire incontournable, aux éditions Eyrolles.  Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, l'œil européen de Franceline Beretti et Florence Morice, envoyée spéciale permanente à Nairobi et dans la Corne de l'Afrique, pour évoquer l'influence turque sur le continent africain, à l'occasion de la tournée africaine du président turc, R.T Erdogan.  

Invité Afrique soir
Invité Afrique soir - Présidentielle au Congo-Brazzaville: Dave Mafoula, candidat du parti Les Souverainistes

Invité Afrique soir

Play Episode Listen Later Mar 17, 2021 3:51


Suite de notre série d’interviews consacrées aux candidats à la présidentielle au Congo-Brazzaville qui aura lieu dimanche 21 mars 2021. Sept candidats sont en lice et RFI leur donne la parole. Ce soir, nous recevons le plus jeune d'entre eux, Dave Mafoula qui, à 39 ans, est le candidat du parti Les Souverainistes. Quelle est sa stratégie et quelles seront ses priorités ? Il répond aux questions de Florence Morice par téléphone depuis Brazzaville.

Invité Afrique
Invité Afrique - Présidentielle au Congo-Brazzaville : Guy-Brice Parfait Kolélas candidat de l'Union des démocrates humanistes

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 17, 2021 4:56


Au Congo-Brazzaville, la présidentielle, c'est dimanche prochain. Face au chef de l'État sortant, Denis Sassou-Nguesso, six candidats se présentent. Parmi eux, il y a le député Guy Brice Parfait Kolélas. Candidat malheureux à la présidentielle de 2016, pourquoi pense-t-il qu'il a plus de chances cette fois ? Quelles seront ses premières mesures s'il est élu ? Le candidat de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) répond aux questions de Florence Morice. RFI : Vous êtes arrivé officiellement deuxième à la présidentielle de 2016. Qu’est-ce qui vous fait penser que vous avez plus de chances de l’emporter cette fois-ci ? Guy Brice Parfait Kolélas : Parce qu’en réalité, le président Sassou-Nguesso n’était même pas arrivé deuxième, ni premier. Nous avions les véritables résultats et ils le savent très bien. Et qui était premier, selon vous ? Il y avait un deuxième tour entre le général [Jean-Marie Michel] Mokoko et moi. Vous dites que les résultats étaient truqués ? Les résultats étaient bel et bien truqués et ils le savent très bien. La preuve, j’avais introduit un recours à la Cour constitutionnelle. Pourtant, à la différence d’autres figures de l’opposition, vous avez fini par accepter ces résultats. Est-ce que vous le regrettez aujourd’hui ? Non, je ne regrette rien. J’avais pris acte, je n’ai pas accepté. La Cour constitutionnelle venait de proclamer les dits résultats, la plus haute juridiction, il n’y avait plus de recours. Mais je n’avais pas accepté. Mais, est-ce que cette fois, selon vous, les conditions sont réunies pour un scrutin transparent et crédible ? Le scrutin n’est toujours pas transparent mais nous, nous comptons sur le fait que tous nos délégués seront dans les bureaux de vote. À partir de ce moment-là, nous comptons sur les procès-verbaux qui sortiront des bureaux de vote parce que, là où le pouvoir triche, c’est quand les procès-verbaux sortent des bureaux de vote, vont à la Commission locale d'organisation des élections, puis vont à la Céni (Commission électorale nationale indépendante). C’est là où ils trichent. Mais nous, dès que les procès-verbaux sortiront des bureaux de vote, nous saurons si nous avons gagné. En 2016, c’était bien ça, nous nous étions entendus, que la commission technique que nous avions mise en place devait proclamer les résultats. Et ce ne fut pas fait. J’avais été pris de court alors que j’avais mes résultats. Que j’avais introduit à la Cour constitutionnelle finalement. La Cour constitutionnelle n’avait même pas pris connaissance de ces résultats. Ils avaient été encerclés par la force publique pour lire des résultats qui sortaient d’ailleurs. Et si, cette fois encore, la Cour constitutionnelle vous donne tort, que ferez-vous ? (rires) Ça, ce sont des stratégies, ça ne se dévoile pas. Pour certains dans l’opposition, il y avait un préalable pour participer à cette nouvelle élection, la libération des deux candidats de 2016, toujours emprisonnés, André Okombi Salissa et Jean-Marie Michel Mokoko. Qu’en pensez-vous ? Je n‘en pense rien. C’est leur point de vue. Tout ce que je sais, c’est que dès que je gagne, je les libère, je les sors de prison. Vous croyez qu’en restant à la maison, en ne partant pas voter, le président Sassou va les libérer ? Sincèrement, en toute sincérité ? Donc, si vous êtes élu, vous les libérerez ? Bien sûr. C’est pour cela que je me présente entre autres, pour apporter un changement dans notre pays, entre autres la libération des prisonniers politiques, les prisonniers d’opinion, les prisonniers de droit commun qui auront passé au moins la moitié de leur peine en prison ; ils seront tous libérés. Ce n’est pas en restant chez soi, en criant fort, qu’ils vont sortir. Non. C’est une aberration. Sur le plan économique, monsieur Kolélas, si vous êtes élu, comment ferez-vous pour résorber la dette du Congo-Brazzaville dont le Fonds monétaire international (FMI) dit aujourd’hui encore qu’elle est insoutenable ? Nous avons un problème de crédibilité à la tête de la nation. Le pouvoir actuel n’est plus crédible aux yeux des bailleurs de fonds. Je crois qu’en apportant un peu de crédibilité, les choses iront bon train. On n’arrive même pas à appliquer les 48 mesures que le FMI nous a dictées. Cela montre à suffisance, que c’est un pouvoir défunt. Il faut simplement appliquer les 48 mesures. Les audits des entreprises telle que la SNPC [Société nationale des pétroles du Congo], les comptes offshores qui ont été cachés à gauche, à droite, c’est tout cela qu’il faut remettre sur le tapis. Puis, renégocier la dette avec les traders. Qu’avons-nous fait avec cet argent ? C’est un problème de crédibilité. Le président sortant vante son bilan environnemental. Il promet aussi de diversifier l’économie congolaise pour permettre un accès à l’emploi aux jeunes. Qu’est-ce que vous en pensez ? Le PCT [Parti congolais du travail] a pris le pouvoir depuis 1968. Si, pendant toutes ces années, plus de 40 ans, il n’a pas pu diversifier le Congo, le pays, l’économie congolaise, ce n’est pas en 5 ans de plus qu’il va les diversifier. De qui se moque-t-on ? Un mot sur votre département le Pool, monsieur Kolélas. Trois ans après la signature d’un accord de paix [23 décembre 2017 à Kinkala, accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités avec les représentants de Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntumi], est-ce que le département vous semble durablement pacifié ? L’accord de cessation des hostilités qui a été signé dans le Pool... nous n’étions pas signataires de cet accord. Donc, je ne connais ni le contenu, ni les attentes déçues ou pas de cet accord. Donc, pour moi, le Pool est à reconstruire. Dès que je suis élu, je vais mener un plan Marshall pour la reconstruction du Pool, je vais réinsérer tous les ex-combattants qui traînent encore et qui reviennent dans le Pool. Le Pool, j’y étais pendant cette campagne, mais il est complètement délabré, détruit. Donc, beaucoup de choses sont à refaire. Le pouvoir avait pourtant promis la reconstruction et la réinsertion des anciens combattants ? Rien n’a été fait. Ce sont des promesses non tenues. Il faut réinsérer les ex-combattants. Je les ai vu végéter dans le Pool, je sors du Pool. Je les ai écoutés. Et cela m’inquiète, tout comme la population du Pool est inquiète.

Invité Afrique
Invité Afrique - Anicet Georges Dologuélé (RCA): «On n’a pas noué une alliance avec Bozizé, c’était une déclaration d’intention»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 2, 2021 6:20


Il est arrivé officiellement deuxième à la présidentielle en Centrafrique, et réclamait l'annulation du double scrutin du 27 décembre. Finalement, hier, la Cour constitutionnelle a proclamé les résultats définitifs des législatives, 15 jours après ceux de la présidentielle. Que compte faire le désormais opposant Anicet Georges Dologuélé ? Quel regard porte-t-il avec le recul sur son alliance conclue avant le premier tour avec François Bozizé, qui a finalement appelé au boycott en soutien à la rébellion CPC ? Anicet Georges Dologuélé répond aux questions de Florence Morice. RFI : Est-ce que vous regrettez d’avoir noué une alliance avec François Bozizé avant le premier tour de la présidentielle aujourd’hui ? Anicet Georges Dologuélé : Je ne regrette pas d’avoir tentéde nouer une alliance, parce que finalement on n’a pas noué d’alliance, on n’a pas eu le temps. Il a fait une déclaration d’intention. On devait discuter, ici, à Bangui sur l’alliance, on n’a pas pu le faire parce que j’ai découvert qu’il était sur un autre schéma, donc on a laissé tomber. Pourtant le jour du vote, alors qu’il venait d’annoncer son soutien à la coalition, vous vous prévaliez encore du soutien du KNK. Parce que je parlais aux électeurs, j’avais l’espoir que les électeurs qui peut-être n’avaient pas entendu son dernier message puissent voter, je suis quelqu’un de pragmatique, je veux que les Centrafricains votent pour moi. N’oubliez pas que je suis un ancien banquier, toujours pragmatique. Finalement, est-ce que vous n’estimez pas que cela vous a pénalisé, cette stratégie ? Non, je pense que c’était un bon coup à tenter. Ça n’a pas eu lieu. Ce qui m’a pénalisé, c’était la mauvaise organisation des élections, c’est l’action d’empêcher que des gens votent dans de nombreuses localités où je sais que j’aurais eu beaucoup de voix. Ce qui m’a pénalisé, c’est le fait qu’on n’ait pas pu faire un vote normal, ça c’est le pire. Sauf qu’aujourd’hui, le pouvoir de Touadéra vous accuse d’être le complice politique de la rébellion. Ça fait cinq ans que je les fais chier, ils ont eu une opportunité de trouver un petit pou dans les cheveux, mais un petit pou imaginaire, il faut les laisser faire. Moi, je faisais l’accord par rapport non pas à monsieur Bozizé, mais par rapport aux militants et aux électeurs du Kwa Na Kwa, donc c’est deux choses complétement différentes. Est-ce que l’électorat n’aurait pas souhaité que vous fassiez une condamnation plus ferme de cette entreprise armée ? On n’arrête pas de me le reprocher. J’ai l’impression que c’est cette condamnation qui va arrêter le processus armé. Non. Vous savez que j’ai plusieurs fois condamné cette entreprise armée sous toutes les formes. Je pense que ce qu’il faut faire, c’est veiller à ce que la situation de guerre civile dans laquelle on se trouve soit stoppée. Et ça ce ne sont pas les condamnations de Dologuélé simplement qui vont le faire, il faut des actions réfléchies, des actions pensées, et ça je ne les vois pas. Vous dites refuser de reconnaître la réélection du président Touadéra, mais aujourd’hui quels sont les leviers que vous avez concrètement ? Je suis une personnalité politique qui compte dans le pays et je ne suis pas seul. Il y a un certain nombre d’acteurs politiques importants qui ne se reconnaissent pas dans cette élection. La réélection de Touadéra a quand même été validée, il est soutenu aujourd’hui politiquement, militairement, par la Minusca, la Russie, le Rwanda. Comment est-ce que vous comptez peser face à ces soutiens ? Il a beau être soutenu par la communauté internationale, nous sommes des Centrafricains, il a été élu président pour diriger la République centrafricaine. Vous aviez demandé l’annulation de la présidentielle, parmi les arguments avancés par la Cour pour le refuser, il y a le manque de preuves, le défaut de preuves. Est-ce que l’opposition -et votre parti notamment- n’était pas assez préparé pour déposer ces recours ? La loi exige qu’à la fin du dépouillement le président du bureau du vote donne une copie des feuilles de résultats à chaque représentant des candidats, ça n’a pas été fait nulle part. Ça signifie qu’aucun candidat n’avait la possibilité de déposer un recours qui soit pris en compte par la Cour constitutionnelle puisque le seul document qui fait foi, c’est une feuille de résultats dûment signée par les membres du bureau de vote. Après sa réélection, le président Touadéra a dit tendre la main à l’opposition démocratique, est-ce que vous êtes prêt à dialoguer ? Est-ce que vous avez été contacté en ce sens ? Il est hermétiquement fermé au dialogue. La main tendue, c’est parce que les Occidentaux la réclament. Le président Touadéra n’est pas, on va dire, formaté pour tendre la main. Donc pour vous, il n’y a pas de réelle volonté de dialogue avec vous, de sa part, aujourd’hui ? Mais c’est gros comme une maison, alors que nous avons beaucoup de problèmes dans ce pays, et c’est un euphémisme, il faut quand même en discuter. L’élection des députés, vous avez vu le chaos que ça a été ? C’est beaucoup plus chaotique qu’il y a cinq ans en fait. Pour faire un deuxième tour, il faut régler le problème de la CPC (Coalition des patriotes pour le changement) sinon les gens vont voter comment ? Vous réclamez toujours une concertation, mais avec qui il faut dialoguer ? Le pouvoir avec l’opposition ? Le pouvoir avec l’opposition et les groupes armés de la CPC ? Qu’est-ce que vous préconisez ? Nous avons parlé des forces vives de la nation, ce n’est pas à nous de déterminer le format de la discussion. Le format de la discussion est quelque chose qui se détermine ensemble, vous voyez, c’est l’idée d’un dialogue que nous mettons en avant. Oui, mais pour vous est-ce qu’il faut les groupes armés déposent les armes avant de dialoguer ? Comment, quelle sortie de crise vous voyez ? La crise n’aurait jamais dû avoir lieu. Ce n’est pas à moi de dire si le dialogue doit avoir lieu après la résolution de la crise ou maintenant. Je suis un acteur politique, j’ai dit il faut qu’on dialogue. Il y a un stress que vivent les Centrafricains qui est énorme, il faut qu’on dialogue. Le but du dialogue, c’est justement d’aller croiser les idées, et je ne suis pas seul, je suis chef de parti et je suis dans une coalition politique. Tout ça doit être discuté avant. Est-ce que François Bozizé a encore un avenir politique dans le pays à vos yeux ? Je pense que c’est à lui qu’il faut poser la question, c’est un aîné pour qui j’ai du respect, je n’ai pas à répondre à sa place. L’un de vos porte-parole a été brièvement arrêté entre vendredi et samedi matin. Qu’est-ce qui lui était reproché ? Le président Touadéra a été déclaré vainqueur des élections. Je ne comprends pas pourquoi on traque mes collaborateurs. Mon conseiller en communication, ça fait trois semaines qu’il est dans la clandestinité. On lui a envoyé la milice du président Touadéra qui s’appelle « les Requins » en pleine nuit, à 2h du matin, chez lui pour tenter de l’enlever. Vous parlez de Christian Gazam Betty ? Exactement. Et depuis, il ne vit plus chez lui. Là, il y a mon porte-parole qui a été brièvement arrêté, il ne sait pas pourquoi, ceux qui l’ont arrêté eux aussi ne savaient pas pourquoi. Ils ont reçu des instructions d’une personnalité, un ministre, ils sont partis l’arrêter, tout le monde était embêté, on a fini par le relâcher. Mais vous savez que les milices mènent des actions en douce dans les quartiers, enlèvent des gens, les tabassent et tout ça. Vous ne pouvez pas dire je tends la main et vous arrêtez… Vous savez que ce n’est pas seulement moi, le neveu de Tiangaye a été arrêté récemment, tabassé, mais pourquoi ?

Cultures monde
Table ronde d'actualité internationale : De Navalny à Biden : Poutine au défi

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jan 15, 2021 58:06


durée : 00:58:06 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Retour de Centrafrique, pays déchiré par la guerre civile. Si la situation s'y est stabilisée, la tenue d'élections, fin décembre, semble avoir ravivé le conflit. Puis une discussion autour de ce que l'année 2021 réserve à Vladimir Poutine, tant en politique extérieure qu'en dossiers domestiques. - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Florence Morice journaliste au service Afrique à RFI; Marc Semo correspondant diplomatique du Monde; Clémentine Fauconnier maîtresse de conférences en science politique à l’université de Haute-Alsace; Tatiana Kastoueva-Jean Chercheuse, directrice du Centre Russie/NEI de l'Ifri (institut français des relations internationales)

Invité Afrique
Invité Afrique - Mankeur Ndaye: «il ne faut pas donner raison à ceux qui ne veulent pas des élections» en Centrafrique

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 26, 2020 3:54


La Centrafrique est à la veille de la date du scrutin couplé élections législatives et présidentielle. La situation est toujours volatile dans le pays. Des combats ont été signalés vendredi 25 décembre dans plusieurs localités du pays et trois casques bleus burundais ont été tués. La coalition des groupes armés CPC semble déterminée à perturber les élections. Malgré cette insécurité et les doutes qu'elle fait peser sur le déroulement du vote, la Minusca reste fermement opposée à un report de l'élection. Mankeur Ndaye, le numéro 1 de la Mission des Nations unies en Centrafrique, répond aux questions de Florence Morice. Rfi : La coalition de groupes armés qui menacent Bangui, en cas de maintien de l’élection, a rompu sa trêve. Les affrontements ont repris, ce vendredi. Est-ce que, pour vous, les conditions sécuritaires sont toujours réunies pour tenir le vote ce dimanche ? Mankeur Ndiaye : Tout à fait. Nous ne savions même pas qu’il y avait une trêve, parce que nous sommes l’objet d’attaques tous les jours, pratiquement, et nous pensons que les conditions sont réunies pour aller vers les élections. Vous ne craignez pas une série d’attaques coordonnées sur les bureaux de vote, dimanche, le jour de l’élection ? Tout est possible, nous ne l’excluons pas, parce que ces gens n’ont pas encore fini d’agir, parce qu’ils n’ont pas encore réussi. Mais nous sommes là… Avec les renforts que nous avons reçus, nous pensons que nous pouvons faire face.   Ils ont tout fait pour que les élections n’aient pas lieu, cela n’a pas marché. Nous avions prévu, justement, ce genre de situation, parce que Bozizé lui-même savait que sa candidature ne serait pas validée par la Cour constitutionnelle. Donc il s’était préparé à cela. La preuve, c’est qu’il n’a pas attendu la décision de la Cour, le 3. Trois jours avant, il est parti à l’intérieur du pays pour préparer sa riposte. Donc il faut s’attendre à d’autres types d’attaques. Dans ce contexte, est-ce que le vote peut se tenir de façon sécure ? Justement, c’est l’objectif de ceux qui ne veulent pas que le vote se tienne. Ils savent qu’ils ne peuvent pas venir prendre Bangui. Ils le savent parfaitement bien. Et donc, leur objectif, c’est de créer un climat de peur et d’insécurité, pour que les populations n’osent pas sortir voter. Dans Bambari c’est la même chose, Dékoa c’est la même chose, dans d’autres zones aussi, ce sera la même chose.  Il ne faut pas céder à cette stratégie et donner raison à ceux qui ne veulent pas que les élections se tiennent. La Communauté internationale, dans son ensemble, est pour que les élections se tiennent le 27 décembre. Il faut éviter toute forme de transition politique, qui va engager la Centrafrique dans une nouvelle ère de turbulence et d’instabilité aux conséquences incalculables. Certains observateurs disent qu’il y a une marge de manœuvre de dix-quinze jours, pour un report technique qui n’aurait pas d’incidence sur le respect du calendrier constitutionnel. Mais qu’est-ce qui nous dit qu’un report technique d’un mois va créer les meilleures conditions d’organisation des élections, des conditions meilleures que celles d’aujourd’hui ? Qu’est-ce qui nous le dit ? Rien ne nous le dit. Ceux qui ne veulent pas des élections, si vous reportez les élections pour un mois, ils attendront une semaine avant pour créer les mêmes conditions. Et ensuite, on dira : « Encore un mois, encore un mois… », jusqu’au 30 mars, la date de fin du mandat du président Touadéra - le 30 mars - et ils diront : « Voilà. Le président, maintenant, est illégitime. Il doit quitter ». Et c’est la transition. OCHA a recensé 55 000 personnes déplacées, qui ont fui leur domicile, ces derniers jours. Comment comptez-vous faire pour éviter que cette psychose n’entraîne un taux de participation très faible ? Certaines personnes ont commencé à regagner leur foyer. Nous faisons tout pour ramener le maximum de Centrafricains à leur foyer. Vous dites « le maximum de Centrafricains », cela veut dire que vous vous êtes fixé un seul de participation que vous estimez acceptable ? Pas du tout. On n’a pas de seuil de participation acceptable, mais il faut travailler pour que le maximum de personnes aille retirer leur carte et voter, mais on n’a pas de seuil. Et en l’état actuel des choses, vous ne pouvez pas garantir que l’ensemble des Centrafricains pourront voter dimanche ? Est-ce qu’on ne va pas vers une élection partielle qui ne dit pas son nom ? Dans certains pays, parfois, il y a des zones d’insécurité où, parfois, les citoyens n’arrivent pas à voter. Cela s’est passé dans certains pays du continent. C’est parce que les gens ont compris que les conditions sécuritaires n’étaient pas réunies pour que dans telle région, telle ville ou village, les gens ne puissent pas voter. Cela peut se comprendre. C’est un pays qui est en conflit. Il ne faut pas l’oublier. On comprend que vous ne souhaitez pas céder à la tentative des groupes armés de faire échouer le processus. Mais est-ce que des élections pas crédibles ne risquent pas d’entraîner de nouvelles violences ? Attendons le 27 pour voir comment les choses vont se passer.  

Appels sur l'actualité
Appels sur l'actualité - Vos questions d'actualité

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 23, 2020 19:30


Tous les jours, les journalistes et experts de RFI répondent à vos questions sur l'actualité.  Mali : Bah N'Daw désigné président de la transition (Florence Morice)États-Unis : hommages et tractations après la mort de Ruth Bader Ginsburg (Achim Lippold)Paludisme : un moustique proliférant en ville présent en Afrique (Yap Boum)TikTok : un rachat des activités américaines autorisé par Trump (Agnieszka Kumor).   Pour participer à l'émission, contactez-nous :* Par téléphone :de France : 09 693 693 70de l'étranger : 33 9 693 693 70 Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays)Pour nous suivre :* Facebook : Rfi appels sur l’actualité* Twitter : @appelsactu

Invité Afrique
Invité Afrique - Affaire Kabuga: «Il a certainement obtenu de faux passeports de certaines autorités africaines»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 16, 2020 14:00


Retour sur l'arrestation du financier présumé du génocide au Rwanda. C'était il y a un mois jour pour jour, le 16 mai, à Asnières-sur-Seine, dans la banlieue parisienne. Comment Félicien Kabuga a-t-il pu se cacher pendant au moins 13 ans en Europe, et notamment en France ? A-t-il bénéficié de complicités haut placées ? Où se cachent les derniers génocidaires en cavale ? Serge Brammertz est le procureur du Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux. Ces 4 dernières années, c'est lui qui a dirigé la traque contre le fugitif. Le 16 mai au matin, les gendarmes français sonnent à la porte de cet appartement d’Asnières-sur-Seine. Au début, Félicien Kabuga affirme qu’il n’est pas la personne que l’on recherche. Il se présente sous un faux nom congolais, il parle le swahili. Comment avez-vous réussi à le confondre avec l’aide des gendarmes français ? Serge Brammertz : Voilà un des problèmes que nous avions,   c’est d’ailleurs un problème pour plusieurs des fugitifs  , nous n’avons pas de photo récente, on n’a pas d’empreintes digitales. Et c’est donc l’ADN que nous avions obtenu [par un hôpital allemand], que nous avons transféré et donné aux autorités françaises quelques jours avant l’arrestation, c’est cette analyse qui a pu déterminer que c’était bien lui. D’ailleurs, son fils était présent avec lui, donc cela n’a pas duré très longtemps avant qu’il admette qu’il y avait une omission de sa part par rapport à sa vraie identité. ►À lire aussi : Rwanda : le procureur Brammertz revient sur l’arrestation du génocidaire Kabuga Et d’après l’enquête de Florence Morice publiée sur RFI, vous aviez une botte secrète : vous saviez qu’il avait une cicatrice au cou depuis cette opération de 2007 à Francfort… En effet. Et cela a aidé, j’imagine, non ? Oui. Vous savez, on utilise tous les éléments possibles et cela en a était un, mais le plus important a certainement été l’analyse ADN. Quelles sont les complicités dont il a bénéficié en France pour rester si longtemps ? Il vivait en France sous une identité qui ne nous était pas connue. Nous avions dans notre banque de données, et aussi dans le dossier Interpol, une vingtaine de noms « alias » qu’il avait apparemment utilisés pendant sa fuite. Nous avions des informations par rapport à trois autres passeports qu’il utilisait, mais le passeport qu’il utilisait en France n’était pas connu, ni par nos services, ni par la France. Il est donc fort probable qu’il se soit trouvé pendant de nombreuses années en France, mais nous pensons vraiment qu’il avait un cercle très réduit de personnes. C’est surtout son entourage familial qui se relayait au niveau de l’aide apportée. Oui, mais pour fabriquer des faux passeports, il faut plus que des enfants qui sont prêts à rendre service. Il faut bénéficier d’un réseau, j’imagine, non ? (Rires) Ah ! Vous ne devez pas me convaincre à ce niveau-là ! Non, les différents passeports étaient tous des passeports de différents pays africains. Et ce qui, évidemment, rendait la tâche de mes enquêteurs difficile, c’est que ces passeports n’étaient pas des faux passeports, dans la mesure où c’étaient des vrais passeports délivrés par les autorités compétentes, mais sur une fausse identité. Donc il a pu bénéficier de complicités de la part des pays africains qui lui ont délivré ces passeports ? Il y a certainement eu des individus. Difficile de savoir à quel niveau de responsabilité ils se trouvaient, mais il est évident qu’il a obtenu des faux passeports de certaines autorités. Est-ce que Félicien Kabuga a pu bénéficier de complicités haut placées en France ? Je n’ai aucun élément qui me permettrait de répondre positivement à cette question. Vous savez, nous avons fait l’expérience aussi avec le général [Ratko] Mladić et d’autres… Ça, c’est dans l’ex-Yougoslavie ? En Ex-Yougoslavie. On voit vraiment souvent un modèle très similaire. Les premières années, que ce soit Kabuga ou d’autres fugitifs, quand ils sont en fuite, ils ont vraiment des réseaux importants. Ils ont des moyens financiers importants, ils ont un appui politique. La diaspora souvent les aide, parce qu’ils sont toujours influents politiquement. Mais plus les années passent, moins le réseau est important, et plus les fugitifs sont obligés de travailler uniquement avec un réseau très restreint, en l’occurrence la famille. Donc, je n’ai aucun élément qui me permettrait de dire quoi que ce soit comme protection au niveau de la France ou des autorités françaises. Sa défense affirme que Félicien Kabuga est en mauvaise santé et qu’il n’est plus en mesure de répondre aux questions d’un juge… Vous savez, je pars du principe que, si on a pu avoir une vie calme de retraité à proximité de Paris, avec de petites promenades journalières, je crois qu’on est a priori tout à fait prêt à répondre des crimes éventuels devant un juge international. Donc nous partons évidemment du principe qu’il est tout à fait en mesure de suivre un procès. Autre génocidaire présumé, Protais Mpiranya, ancien chef de la Garde présidentielle au Rwanda. Il y a deux ans, vous l’avez localisé en Afrique du Sud. Mais les autorités de Pretoria ont attendu dix-huit mois avant de se rendre à son domicile. Et évidemment, il n’y était plus. Est-ce à dire que ce fugitif est protégé en Afrique du Sud ? Je n’ai jamais communiqué le nom du fugitif qu’on avait localisé et identifié en Afrique du Sud. Et je peux vous dire que ce n’est pas le nom que vous venez de mentionner. Cela étant dit, en Afrique du Sud en effet, nous avions localisé un de nos fugitifs. Malheureusement, au moment où la police est intervenue, un an et demi après notre demande, évidemment, le fugitif n’y était plus. Nous sommes toujours en contact et en discussion avec l’Afrique du Sud à ce niveau-là. Mais nous travaillons aussi avec d’autres pays, où nous pensons que Mpiranya se trouve. Je ne vais pas mentionner de pays actuellement, parce que nous souhaitons vraiment donner la possibilité à ce pays de coopérer avec nous activement. Mais si, d’ici au mois de décembre, il n’y a pas eu d’arrestation, je vais certainement publiquement mentionner le pays où nous pensons avoir localisé Mpiranya. Un pays d’Afrique australe ? Tout à fait. Donc on pense au Zimbabwe… Pas de commentaires.  

La Matinale de 19h
La Matinale – Médias en RDC et Les frigo solidaires // 07.01

La Matinale de 19h

Play Episode Listen Later Jan 8, 2019


Au programme de cette matinale, on s'intéresse à la République Démocratique du Congo, dont le qualificatif démocratique semble se vider de toute substance. Une élection, dont les résultats sont à ce jour reportés, et des médias censurés, dont RFI qui n'émet plus sur le territoire. Pour en parler, nous recevons Florence Morice, correspondante pour RFI en RDC, dont l'accréditation n'a pas été renouvelée par les autorités, et Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de Reporters Sans Frontières. "Dès qu'il y a une crispation politique, cela se traduit par des entraves au travail des journalistes de RFI (...) Il y a une préméditation de la stratégie de censure depuis le début de cette élection." (Arnaud Froger) (Photo: Florence Morice) En deuxième partie d'émission, Dounia Mebtoul, créatrice de l'association Les frigos solidaires et jeune restauratrice  propriétaire de La cantine du 18ème, sera avec nous par téléphone, pour discuter de cette initiative. "J'ai découvert les frigos solidaires à Brixton, ça existe en Allemagne, en Arabie Saoudite..."   Et puis les chroniques: à 19h34, notre livre audio du mois pour Olivier,"La Ferme des animaux", ce soir, et en clôture d'émission, Pitoum qui élucubre, comme chaque semaine, son spleen et ses révoltes aux oreilles des auditeurs, une opération radiophonique que je n'hésiterais pas à qualifier d'olive verte tendrement plongée dans le martini de cette antenne. Vous écoutez la matinale de 19h, toutes voiles dehors sur le 93.9FM. Présentation : François Pieretti / Co-interviews :  Nicolas Balg et Antoine Larcher/ Chroniques : Olivier Delaporte et JPitoum /  Réalisation : Mickael Bernard/ Coordination et Web: Bettina Lioret 

La Matinale de 19h
La Matinale - Médias en RDC & Les frigo solidaires // 07.01

La Matinale de 19h

Play Episode Listen Later Jan 8, 2019


Au programme de cette matinale, on s'intéresse à la République Démocratique du Congo, dont le qualificatif démocratique semble se vider de toute substance. Une élection, dont les résultats sont à ce jour reportés, et des médias censurés, dont RFI qui n'émet plus sur le territoire. Pour en parler, nous recevons Florence Morice, correspondante pour RFI en RDC, dont l'accréditation n'a pas été renouvelée par les autorités, et Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de Reporters Sans Frontières. "Dès qu'il y a une crispation politique, cela se traduit par des entraves au travail des journalistes de RFI (...) Il y a une préméditation de la stratégie de censure depuis le début de cette élection." (Arnaud Froger) (Photo: Florence Morice) En deuxième partie d'émission, Dounia Mebtoul, créatrice de l'association Les frigos solidaires et jeune restauratrice  propriétaire de La cantine du 18ème, sera avec nous par téléphone, pour discuter de cette initiative. "J'ai découvert les frigos solidaires à Brixton, ça existe en Allemagne, en Arabie Saoudite..." Et puis les chroniques: à 19h34, notre livre audio du mois pour Olivier,"La Ferme des animaux", ce soir, et en clôture d'émission, Pitoum qui élucubre, comme chaque semaine, son spleen et ses révoltes aux oreilles des auditeurs, une opération radiophonique que je n'hésiterais pas à qualifier d'olive verte tendrement plongée dans le martini de cette antenne. Vous écoutez la matinale de 19h, toutes voiles dehors sur le 93.9FM. Présentation : François Pieretti / Co-interviews :  Nicolas Balg & Antoine Larcher/ Chroniques : Olivier Delaporte & JPitoum /  Réalisation : Mickael Bernard/ Coordination & Web: Bettina Lioret 

Youtubeurs du monde
Youtubeurs du monde - Le slameur Yekima de Bel Art en RDC (série d'été)

Youtubeurs du monde

Play Episode Listen Later Aug 20, 2018 3:48


Youtubeurs du monde vous emmène ce lundi 20 août 2018 en République démocratique du Congo, à la rencontre du slameur Yekima de Bel Art. A 34 ans, il se produit désormais régulièrement sur les scènes du continent, mais c’est bien grâce à Internet, Facebook et Youtube en particulier, qu’il a su se créer un public fidèle et surtout imposer le genre slam dans le paysage musical du pays de la rumba. Son portrait avec Florence Morice.

Désautels le dimanche
Desautels le dimanche 2017.12.03

Désautels le dimanche

Play Episode Listen Later Dec 3, 2017 106:34


1ière heure : La Corée du Nord désormais en mesure de frapper l’Est du continent nord-américain avec ses missiles - Entrevue de Michel Désautels avec Benoît Hardy-Chartrand, chercheur au Centre pour l'innovation dans la gouvernance internationale de Waterloo ; Les réfugiés haïtiens en plein désarroi aux États-Unis - Reportage de Janic Tremblay ; Villes et technologie, une équation gagnante pour les citoyens? - Entrevue de Michel Labrecque avec Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec ; Le Québec face à la pénurie de main d’oeuvre - Reportage de Frank Desoer. 2ième heure : Congo Brazzaville, le Pool, une crise humanitaire oubliée - Reportage de Florence Morice de RFI ; Hé, mademoiselle, pourquoi tu réponds pas? - Reportage de Francesca Argiroffo et Yves Zahno de RTS La Première ; Devenir fier d’être Français - Reportage de la journaliste de Radio France Solenne Le Hen ; La crise des opiacés en Virginie occidentale - Reportage de Yanik Dumont-Baron de Radio-Canada ; Les attentats de Bruxelles, les