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Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur la fin du statut légal de 500 000 migrants aux États-Unis, l'influence d'Elon Musk dans une campagne électorale du Wisconsin et l'avancée de l'armée soudanaise à Khartoum. Israël : qui est à l'origine des tirs de roquette lancés depuis le Liban ? Malgré l'accord de cessez-le-feu en vigueur depuis quatre mois, des tirs de roquettes lancés depuis le sud du Liban ont été interceptés par l'armée israélienne au-dessus de la ville de Metula, en Galilée. Le Hezbollah nie être à l'origine de ces tirs. Qui est alors responsable de ces attaques ? Ces derniers évènements peuvent-ils mettre un terme à la trêve ?Avec Paul Khalifeh, correspondant de RFI à Beyrouth. États-Unis : 532 000 migrants priés de quitter le territoire L'administration du président Donald Trump a annoncé la fin du statut légal de 532 000 migrants cubains, haïtiens, nicaraguayens et vénézuéliens, arrivés aux États-Unis dans le cadre d'un programme lancé en 2022 par Joe Biden. Pourquoi cette décision concerne-t-elle uniquement les migrants qui ont bénéficié de ce programme ? Quel en était le principe ? États-Unis : Elon Musk offre 100 dollars aux électeurs du Wisconsin À moins de deux semaines d'une élection à la Cour suprême de l'État du Wisconsin, Elon Musk promet 100 dollars à tous les électeurs qui signeront une pétition contre les juges « militants ». Une initiative qui vise à favoriser le candidat républicain, Brad Schimel. Pourquoi le multimilliardaire s'intéresse-t-il autant à cette élection locale ? Sa démarche est-elle légale ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle. Soudan : l'armée régulière peut-elle reconquérir Khartoum ? Après avoir repris le Palais présidentiel et d'autres bâtiments qui étaient aux mains des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), les troupes du général al-Burhan continuent de progresser dans Khartoum. Comment expliquer cette avancée de l'armée régulière ? Quelles conséquences ces reconquêtes ont-elles sur les FSR ?Avec Marc Lavergne, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de la Corne de l'Afrique et du Moyen-Orient.
Selon une étude publiée récemment par le Bureau kényan des statistiques, la viande a généré près de 304 milliards de shillings kényans, soit environ 225 millions d'euros en 2023. La consommation de viande ne cesse d'augmenter, bien que les prix soient en hausse. De notre correspondante à Nairobi,Le Kenya a produit environ 557 000 tonnes de viande en 2023, soit une hausse de près de 20 % par rapport à l'année précédente. Un record. 65 % de cette viande est consommée localement, selon le Bureau kényan des statistiques. Le poulet reste la protéine préférée des Kényans, mais la viande rouge s'invite de plus en plus dans les assiettes. Sa consommation a augmenté de plus de 23 % en 2023, par rapport à l'année précédente. À lire aussiKenya: face à la sécheresse, la vie pastorale en danger [2/2]Consommation tirée par l'urbanisationCette hausse de la consommation de viande est d'autant plus remarquable que les prix, eux aussi, augmentent : plus 29 % sur ces cinq dernières années. Selon un rapport du bureau export du ministère néerlandais de l'Agriculture, le marché kényan est en pleine expansion grâce notamment à l'urbanisation, tirée par les deux grandes villes du pays : Nairobi et Mombasa. En 2019, 300 000 tonnes de viande manquaient pour répondre aux besoins nationaux.L'un des principaux enjeux reste celui de la structuration de la filière, poursuit l'enquête néerlandaise. Études de marché, abattoirs, chaîne du froid, restent encore de véritables défis. Mais le ministère néerlandais y voit une belle opportunité d'investissement.Vers l'exportationD'autant que la filière du bétail kényan se porte bien. Le nombre de têtes continue d'augmenter malgré les défis climatiques que rencontre le pays. 80 millions d'animaux ont été abattus en 2023, contre 66 millions en 2020.Certains acteurs se sont même lancés dans l'exportation de viande. C'est le cas de la Commission kényane de la viande, le plus important abattoir du Kenya et de la Corne. Elle exporte 500 tonnes de viande de chèvre, de mouton et de bœuf par an. Ses principaux marchés se trouvent en Afrique comme l'Égypte, le Soudan, la Tanzanie ou encore le Liberia. La Commission kényane de la viande vend aussi au Proche-Orient et même en Malaisie.À écouter dans Le débat du jourFaut-il arrêter de manger de la viande ?
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur l'enlèvement d'Abdoul Sacko en Guinée, les résultats des législatives en Allemagne et le nombre d'exécutions en Iran en 2024. Soudan : vers la création d'un gouvernement parallèle ? Réunis au Kenya, les Force de soutien rapide du général Hemedti et leurs alliés ont signé une charte pour créer un gouvernement parallèle au Soudan. Qu'est-ce que la création de ce gouvernement pourrait changer au conflit ? Cette annonce faite à Nairobi peut-elle avoir des conséquences sur les relations entre le Soudan et le Kenya ?Avec Marc Lavergne, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de la Corne de l'Afrique et du Moyen-Orient. Guinée : que sait-on de l'enlèvement d'Abdoul Sacko ? L'opposant cadre de la coalition des Forces vives de Guinée a été retrouvé le lendemain de son enlèvement par des hommes cagoulés, dans « un état critique » selon ses avocats. Que sait-on aujourd'hui des circonstances de son enlèvement ? Que pourrait-on lui reprocher ?Avec Me Sekou Keïta, un des avocats d'Abdoul Sacko. Allemagne : le parti conservateur en tête des élections législatives En Allemagne, la CDU-CSU conservatrice de Friedrich Merz est arrivée en tête des élections législatives avec 29%, alors que l'extrême droite réalise un score historique de 19,5%. Doit-on s'attendre à un changement drastique de la politique allemande avec ces résultats ? Comment expliquer cette percée historique de l'AfD ? Quelles sont désormais les alliances possibles ?Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Iran : comment expliquer l'augmentation des exécutions ? Un rapport de l'ONU alarme sur le nombre d'exécutions en Iran lors de l'année 2024. Ils sont 975 condamnés à mort à avoir été exécutés sur cette année. Qu'est-ce qui peut expliquer un nombre aussi élevé ?Avec Clément Therme, chargé de cours à l'Université Paul-Valery de Montpellier, spécialiste de l'Iran.
During CES 2025 we were introduced to the Endorfy line of products and two of them have made it into the Hardware Asylum Labs. These products are now being sold through ModMyMods and are looking to having exceptional value for the money. This virtual unboxing is then followed up with the Corne V3 GLP mechanical keyboard project and quick discussion on what it takes to build your own keyboard.
This episode is led by excerpts of today's interview with FF+ Parliamentary leader Dr Corne' Mulder who explains why SA's Government of National Unity is in real danger; there's a focus on EWC with Zim farmer/activist Ben Freeth pointing out parallels with his country's 1992 law that that was the foundation for political land grabs and local agric leader Dr Theo de Jager exposing unintentional but probably consequences; Plus Donald Trump's plan for Gaza; Mark Bristow on the gold price and why Alphabet's shares fell so heavily after a small miss in its quarterlies.
Women Crush Wednesday is all about celebrating incredible women in the Mother City who are doing amazing things. This week, Tracey Lange chats with Corne Koch, Head of Convention Bureau at Wesgro. See omnystudio.com/listener for privacy information.
C'est le 15 février prochain que les 55 chefs d'État de l'Union africaine éliront le nouveau président de la Commission de l'UA pour un mandat de quatre ans. Trois candidats briguent la succession du Tchadien Moussa Faki Mahamat : le ministre djiboutien des Affaires étrangères Mahmoud Ali Youssouf, l'ex-Premier ministre kenyan Raila Odinga et l'ex-ministre malgache des Affaires étrangères Richard Randriamandrato. RFI offre son antenne, bien sûr, aux trois candidats. Place ce matin au ministre djiboutien des Affaires étrangères. Au micro de Christophe Boisbouvier, il s'exprime d'abord sur la guerre meurtrière en RDC. RFI : Mahmoud Ali Youssouf, bonjour. La guerre fait rage dans l'est du Congo. La ville de Goma est menacée par les assaillants. Le Congo vient de rompre ses relations diplomatiques avec le Rwanda. Que doit faire l'Union africaine face à cette situation ?Mahmoud Ali Youssouf : Bonjour. Je dois rappeler d'abord que c'est une crise chronique qui sévit dans cette région de la RDC depuis plusieurs décennies. Ce conflit, d'abord, est un petit peu le reflet de ce qui se passe dans toute la région et d'une certaine histoire. Mais je crois que l'Union africaine a un rôle à jouer et ce rôle, il est déjà assumé par le président João Lourenço de l'Angola qui, je le rappelle, est le champion pour la paix et la stabilité sur le continent. C'est comme ça, ce sont les chefs d'État qui assument certaines questions. On les appelle les champions, il y en a pour l'éducation, pour la santé et le président João Lourenço est le champion de l'Afrique pour la paix et la stabilité. Il est déjà engagé depuis plus de deux ans pratiquement sur ce dossier. Il y a tout un processus qu'on appelle le processus de Nairobi et celui de Luanda. Il a déjà organisé plusieurs réunions au plus haut niveau entre les deux chefs d'État de la RDC et du Rwanda. Et il faut, je crois, que l'Union africaine continue à soutenir les efforts du président João Lourenço, appeler à la désescalade entre la RDC et le Rwanda, et travailler surtout au désarmement des mouvements armés à l'Est du Congo. Comme vous le savez, il y a le M23, mais il n'y a pas que le M23, il y a d'autres mouvements armés tels que les FDLR, la Codeco et les ADF. Donc, il y a une prolifération de mouvements armés dans cette région. Il est très important que les efforts que mène l'Union africaine à travers donc la médiation du président João Lourenço, ces efforts doivent être maintenant plus intenses et éviter surtout plus d'escalade entre le Rwanda et la RDC. Et je crois que l'Afrique doit systématiquement et impérativement éviter un conflit ouvert entre ces deux pays, je crois que c'est toute la région des Grands Lacs qui risque d'être déstabilisée.Alors vous appelez à la désescalade entre la RDC et le Rwanda. Vous savez que si Kinshasa vient de rompre ses relations diplomatiques avec Kigali, c'est parce que la RDC accuse son voisin rwandais de soutenir les rebelles du M23. L'Organisation des Nations unies et l'Union européenne disent la même chose, mais pas l'Union africaine qui s'est contentée ces derniers jours de réclamer, « la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties ». Qu'est-ce que vous pensez de ce refus de l'Union africaine de désigner nommément le Rwanda comme l'un des protagonistes de ce conflit ?Je crois que la complexité de la situation sur le terrain impose à l'Union africaine d'avancer à pas comptés et surtout de faire en sorte que toutes les chances d'une désescalade rapide restent encore entre ses mains. Je crois que c'est l'objet de la médiation du président João Lourenço qui, lui, essaie donc de passer outre ces accusations et de ramener les parties prenantes autour de la table des négociations. Il y a eu déjà plusieurs réunions. Je pense qu'avec cette histoire de rupture des relations diplomatiques, le président João Lourenço va certainement prendre des mesures encore plus importantes afin d'amener les deux parties autour de la table. Il n'y a pas de baguette magique ou de recette magique. Cela fait des années que les Nations unies sont à l'est du Congo, mais ce n'est pas ça qui a réglé le problème. Je crois que l'objectif principal, c'est de neutraliser ces mouvements armés, de les désarmer et pour cela, il faut des efforts collectifs. Il faut que l'Union africaine s'implique davantage et c'est la seule chose qui compte je crois, au-delà des allégations et des accusations qui viennent de la part des uns et des autres.Oui, mais vous savez que cette façon de l'Union africaine de marcher à pas comptés, comme vous dites, face au Rwanda, à la différence de l'ONU ou de l'Union européenne, cela agace énormément le président Félix Tshisekedi ?Je crois que nos chefs d'État, qu'ils soient du Congo ou du Rwanda, ou le président João Lourenço s'efforcent de toute manière de rétablir la paix. L'instabilité et l'absence de paix dans la région n'est profitable pour personne et je pense qu'il est très important de pouvoir se donner les moyens d'agir. Et ce n'est pas en jetant l'anathème sur x ou y qu'on arrivera à résoudre les problèmes.Est-ce que dans les moyens d'agir peuvent être envisagés des sanctions internationales contre le Rwanda ?Je crois que l'Afrique a, à travers son acte constitutif, certaines dispositions qui peuvent aider à la résolution des problèmes et je ne voudrais pas m'avancer sur ce terrain-là. Je ne suis pas encore élu et je ne peux pas avoir une position, je dirais, tranchée et je pense que l'acte constitutif, les textes qui nous gouvernent doivent être un petit peu au centre de ce que nous pouvons apporter comme solution dans les crises africaines.Mahmoud Ali Youssouf, vous êtes le candidat de Djibouti au poste stratégique de président de la Commission de l'Union africaine. Si vous êtes élu le 15 février prochain, quelles seront vos deux priorités ?Ce qui est important, c'est d'abord poursuivre la mise en œuvre des réformes qui ont déjà été enclenchées depuis quelques années. Et parmi ces réformes, il y a un travail à faire au niveau de la Commission. Dans l'organisation interne de la Commission, sa gestion financière, la gestion de son personnel. Il y a tout un travail qui a déjà été entamé, notamment dans le cadre d'un processus qu'on appelle le processus de Lusaka, les promotions internes, éviter les doublons, mettre en place les règles d'or en matière de gestion, tout un travail de coordination à faire entre les différentes commissions. Éviter que ces commissions travaillent en solo et surtout faire en sorte de créer une certaine synergie, une meilleure coordination également entre les organes décisionnels que nous connaissons tous. L'Assemblée des chefs d'État, le Conseil exécutif, le Comité des représentants et la Commission. Un travail de pédagogie est également à mener. Je crois qu'on ne réinvente pas la roue ici, on a beaucoup de difficultés à surmonter. De nombreux défis également, et je commencerai d'abord par mettre de l'ordre dans la Commission. Cela, c'est un premier élément.L'une des autres priorités qui me tient à cœur, c'est justement la paix et la sécurité sur le continent. On vient de parler de la question de la RDC. Il n'y a pas que la RDC aujourd'hui, malheureusement, même si c'est un sujet aujourd'hui brûlant, nous avons la crise au Soudan qui est une guerre ouverte ou des milliers et des milliers de gens sont morts, des millions de déplacés. Nous sommes également dans des situations difficiles à gérer dans le Sahel. La Libye également n'est pas encore sortie de cette période de turbulences. Il y a de nombreux sujets relatifs à la paix, la sécurité et je crois que la nouvelle Commission qui arrivera et son président à sa tête auront beaucoup à faire en matière de paix et de sécurité.La troisième priorité qui me tient à cœur, c'est vraiment d'accélérer le processus d'intégration à travers la Zlecaf. La Zlecaf qui est la zone de libre-échange continental. Vous savez qu'on l'a adoptée, le traité a été ratifié, mais la mise en œuvre de certains mécanismes clés reste encore en souffrance. Notamment la Chambre de compensation qui n'est pas encore mise en place. Nous allons travailler avec le secrétariat de la Zlecaf qui se trouve au Ghana, pour faire en sorte que ces mécanismes soient rendus opérationnels et travailler surtout sur la levée d'un certain nombre de barrières. Il y en a beaucoup, hein, les barrières douanières. Mais il existe surtout des barrières non douanières. Faire en sorte que la circulation des biens et des personnes soit vraiment une réalité et pour cela, il faut mettre en place le passeport africain qui a déjà été lancé en 2017. Mais il y a beaucoup de réticences encore et de résistance pour qu'il soit rendu opérationnel par tous les États membres. Donc, un certain nombre de priorités en matière d'intégration. Surtout faire en sorte que la Zlecaf, qui est la zone de libre-échange continentale, puisse fonctionner proprement. Permettre que ce commerce intra africain qui aujourd'hui n'est que de 18 %, puisse arriver vraiment à des niveaux qui soient acceptables pour tous. En tout cas pour la nouvelle Commission, des niveaux acceptables, ce serait avoir au moins entre 60 % et 70 % de commerce intra africain et le reste avec le monde extérieur.Alors, dans la lettre confidentielle que le président sortant de la Commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a écrite en septembre dernier aux chefs d'État africains et que Jeune Afrique vient de révéler, le président sortant regrette les limites de ses pouvoirs et de ceux de la Commission de l'Union africaine. Est-ce que vous partagez son diagnostic ?Je crois que l'acte constitutif de l'Union africaine définit clairement les prérogatives, les rôles et les responsabilités des uns et des autres. Pour ce qui est de la Commission, il faut garder à l'esprit qu'il s'agit d'un organe d'exécution. Les organes décisionnels sont l'Assemblée des chefs d'État, le Conseil exécutif et le Comité des représentants. Le Président de la Commission défend les intérêts du continent à l'international, a également des prérogatives d'orientation, il est vrai, de conseil, il est vrai, également de soutien aux organes décisionnels. Mais il ne faut pas confondre un petit peu les rôles. Je crois que le président Moussa a fait beaucoup de travail durant ses deux mandats. Il a mené à terme cette adoption du traité de la Zlecaf, il ne faut pas l'oublier. Il est vrai également que le niveau d'exécution du premier plan décennal, vous savez que l'Agenda 2063 de l'Union africaine est basé sur cinq plans décennaux. Le taux d'exécution du premier plan décennal est vraiment bas. Il est de l'ordre de 37 %. La plupart des indicateurs sur différents secteurs ne sont pas encore sortis du rouge. Très peu de ces indicateurs sont au vert. Il y a beaucoup, beaucoup de travail à faire, mais je crois qu'il n'est pas facile de mener plusieurs combats de front, surtout lorsque la Commission a des difficultés financières. Sur les 600 millions de dollars de budget 2025 prévus pour l'Union africaine ou la Commission, en tout cas, plus de 300 millions sont fournis par les partenaires pour financer les projets de développement sur le continent. Et vous vous imaginez un petit peu cette dépendance qui certainement limite l'action de la Commission. Il y a également le fait que les États membres, sur un certain nombre de sujets, gardent beaucoup des prérogatives, et ne concèdent rien ou très peu de choses à la Commission. Il y a un travail à faire, surtout de rétablissement de la confiance et un travail à faire de coordination pour que réellement la Commission puisse jouer un rôle non pas central, mais un rôle vraiment de précurseur sur un certain nombre de sujets. Un rôle pionnier. Et en cela la Commission a besoin et des États membres, et des communautés économiques régionales. Je crois qu'un engagement plus fort des États membres pourra nous permettre d'arriver donc à des contrats de performance plus intéressants, dans le 2e plan décennal qui a commencé, je le rappelle, en 2024.Il faut redéfinir les missions confiées au Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, dit le président Moussa. Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ?Je crois que le Conseil de paix et de sécurité est l'organe permanent qui est chargé de la paix, de la stabilité, de la sécurité sur le continent, à l'instar un peu du Conseil de sécurité des Nations unies. Le Conseil prend des décisions régulièrement sur ces conflits et ces crises. Mais ce qui fait défaut, c'est la mise en œuvre de ces décisions qui sont prises par ce Conseil de paix et de sécurité. Donc il faudra travailler sur le comment améliorer la performance du Conseil de paix et de sécurité dans le cadre de la mise en œuvre des décisions qu'il prend. C'est la demande, surtout pour que le mécanisme qui est mis en place dans l'architecture de paix et de sécurité de l'Union africaine, notamment celui de la prévention, soit renforcé. Et on appelle ça le mécanisme d'alerte rapide.Pour ce qui est de l'opérationnalisation des forces en attente, chaque région de ce continent est supposée avoir une force en attente. Elle doit être rendue opérationnelle. Le comité des sages qui sont là également pour pouvoir résoudre les conflits, voire même les prévenir, là aussi, ce comité a besoin de moyens. Et enfin, ce qui est très important, ce sont les ressources financières. Il y a ce qu'on appelle un fond de la paix dans lequel il y a à peu près 400 millions de dollars. Jusqu'à présent, les mécanismes pour pouvoir mettre ces fonds à la disposition des missions de la paix sur le continent africain, ces mécanismes ne sont pas en place et on n'arrive pas à travailler sur le déboursement de ces montants, ce sera l'un des rôles de la nouvelle Commission de convaincre les États membres, pour que le CPS, le Conseil de paix et de sécurité, puisse être efficace, il faut qu'il se donne les moyens et pour se donner les moyens, tous ces éléments que je viens d'évoquer doivent être vraiment pris en considération.Donc, il y a 400 millions de dollars qui dorment dans les caisses d'Addis-Abeba et qui ne servent à rien...On utilise un petit peu les intérêts qu'ils produisent, mais ces fonds doivent servir aux missions de la paix sur le continent. Et Dieu sait que beaucoup, beaucoup de régions ont besoin justement de ce type de financement pour gérer les situations de conflit ou de crises qui sévissent dans ces régions-là.Face à vous, Mahmoud Ali Youssouf, il y a deux candidats : le Kényan Raila Odinga et le Malgache Richard Randriamandrato, qu'est-ce qui vous distingue de ces deux autres candidats ?Le fait que je sois un diplomate de carrière, d'abord, avec 33 ans d'expérience en matière de diplomatie multilatérale, je suis toujours ministre des Affaires étrangères depuis 20 ans, donc je fréquente très régulièrement les arcanes de l'Union africaine, donc c'est une organisation que je connais très bien. Je suis, je viens d'un petit pays, certes, mais un pays carrefour entre les trois continents, un pays qui est un creuset culturel. Aujourd'hui, le monde arabe et l'Afrique se rejoignent à Djibouti. Djibouti est un pays stable qui fait des efforts colossaux en matière de sécurisation de la navigation maritime dans le détroit de Babel-el-Mandeb.Mon pays a démontré déjà par le passé qu'il était un grand contributeur à la lutte contre la piraterie et le terrorisme. Nous avons des forces qui sont présentes en Somalie sous la bannière de l'Union africaine, en Centrafrique, en RDC, donc un petit pays qui quand même a une contribution louable en matière de paix, de sécurité et je suis un homme qui a cette expérience à mettre au service du continent. Je pense que le temps est venu pour moi de partager cela avec le continent et de me mettre au service de ce continent.Mais tout de même, Mahmoud Ali Youssouf, le fait que le candidat mauricien se soit désisté en faveur du candidat kenyan, Raila Odinga. Le fait que ce dernier revendique, du moins son ministère des Affaires étrangères, le soutien dès le mois de septembre dernier de quelque 19 pays africains, est-ce que tout cela ne vous inquiète pas ?Pas du tout, parce que d'abord le vote est secret. Un, deuxièmement, les mêmes promesses de soutien nous sont données également chaque fois que nous rencontrons les leaders africains. Et donc vous voyez un petit peu que les jeux sont ouverts. Mais je crois que j'ai des avantages comparatifs qui me donnent justement cette avance sur les autres candidats. Et je crois que le dernier débat le 13 décembre à l'Union africaine sur ces grandes questions de l'Union a démontré un petit peu le profil des uns et des autres et je reste confiant.Alors justement, lors de ce débat du 13 décembre, vous avez été le seul des trois à vous exprimer alternativement en français, en anglais, en arabe. Est-ce que c'était une façon de montrer que vous avez un petit avantage linguistique sur vos deux adversaires ?C'est très important. Je me présente comme un candidat qui est capable de créer des passerelles à travers cette capacité de communication avec toutes les cultures. Je m'exprime dans trois langues sur les six langues de travail de l'Union africaine, et je crois que cela me donne certainement un avantage comparatif par rapport aux autres candidats.Et Djibouti est membre de la Ligue arabe, c'est ça ?Pareillement, oui, et nous, Djibouti, sommes également le siège de l'Igad, qui est la Communauté économique régionale que vous connaissez aussi.Mais quand même, l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, c'est un poids lourd non ?C'est un poids lourd dans son pays et peut-être pas forcément sur le continent.Alors Mahmoud Ali Youssouf, vous avez évoqué les autres crises que traverse le continent africain, à commencer par le Sahel. Quelles sont, à votre avis, les solutions pour mettre fin à la guerre civile dans le nord des trois pays, Mali, Niger, Burkina Faso ?Il ne faut surtout pas baisser les bras quand il s'agit de lutter contre les mouvements terroristes. Et on le fait ici, dans la Corne de l'Afrique, en Somalie. Il est très important de continuer cette action collective. Ils ont créé une force, je crois, de 5 000 hommes pour lutter contre ces mouvements dans le Nord et il faut les soutenir. Quant au retour à l'ordre constitutionnel qui est exigé par l'Union africaine, nous allons accompagner ces pays-là à mettre en place les conditions de la transition. Certains ont déjà adopté des constitutions, je crois que l'Union africaine, même si elle les a suspendus de la participation dans ses réunions, je crois que nous allons soutenir les efforts de la Cédéao et nous allons accompagner si nous sommes élus à la tête de la Commission, accompagner ces États-là à revenir à l'ordre constitutionnel à travers des élections qui seront organisées à l'issue de la période de transition. Voilà un peu les leviers qui sont disponibles à nos yeux pour l'instant.Et la présence de miliciens russes du groupe Wagner, qu'en pensez-vous ?Je crois que toute ingérence dans les affaires des États africains n'est pas la bienvenue. Et de toute manière s'il y a des forces étrangères qui créent le chaos ou je dirais l'instabilité, ce sont des choses que nous n'apprécions pas. Mais les États sont encore des États souverains quand il s'agit de créer des accords de partenariat, l'Union africaine n'a rien à dire sur ce sujet-là. Ce sont des questions souveraines, chaque pays a le droit d'avoir un partenariat, des accords de stratégie militaire avec d'autres pays, mais tout ce qui déstabilise le continent est bien entendu rejeté par l'Union africaine et ça sera le cas si nous sommes élus à la tête de la Commission.Vous avez parlé de la Libye, est ce que vous craignez une partition du pays entre l'Est et l'Ouest ?Pour l'instant, la Libye est un pays qui est divisé malheureusement en zone d'influence de pouvoir et il faudrait que nous poursuivions les efforts. Récemment, le Secrétaire général des Nations unies a nommé un envoyé spécial. Ce poste était vacant pendant, je dirais après la démission de monsieur Abdoulaye Bathily, pendant longtemps. L'Union africaine fait ses propres efforts, il y a un comité des chefs d'État dirigé par le président Sassou Nguesso pour essayer d'aider la Libye, mais les efforts doivent se poursuivre et ce qu'il faut surtout éviter, c'est justement la dislocation du pays et surtout ce type de sécession des régions n'est pas la bienvenue sur le continent.L'une des guerres civiles les plus meurtrières actuellement sur le continent, c'est celle du Soudan. On n'en est bientôt à deux ans de conflit, comment trouver une solution dans cette guerre qui n'en finit pas ?Là aussi, diplomatiquement, on essaie de le faire. Il y a une plateforme Union africaine- Igad pour essayer de remettre le processus politique sur les rails, parce que la solution au Soudan n'est pas militaire. Il faut que les parties prenantes s'asseyent autour de la table des négociations et qu'on puisse revenir à un processus politique. C'est ce que nous essayons de pousser. D'abord, qu'on parvienne à un cessez-le-feu. Il y a déjà des plans qui ont été avancés et par l'Igad et par l'Union africaine, et la priorité dans le cadre de ces plans, c'est le cessez le feu. Les Nations unies ont aussi à ouvrir des corridors humanitaires, ce n'est pas suffisant à Adré et au Nord aussi, mais il faut continuer.Je crois que nous avons à Djibouti organisé plusieurs retraites sous l'égide des Nations unies sur le Soudan. La dernière a été organisée en Mauritanie. Il y a un travail diplomatique qui est fait, ce n'est pas suffisant, mais je pense qu'on doit continuer à le faire. Et je rappelle aussi que le Soudan reste sous sanctions de l'Union africaine parce que, dès qu'il y a un changement anticonstitutionnel de gouvernement, la sanction tombe. Ce sont les dispositions de l'acte constitutif. Mais le rôle de l'Union africaine est de poursuivre ses efforts, même si ces pays sont sous sanctions, nous n'arrêterons pas d'essayer donc de trouver une solution pacifique à toutes les crises qui se déclenchent dans les États membres.Une dernière question, votre pays Djibouti est frontalier de la Somalie et de sa province séparatiste du Somaliland, qui est soutenue par l'Éthiopie, autre voisin de votre pays. Quelle est votre position dans ce conflit ?Elle a été toujours cohérente depuis, je dirais plus de 30 ans. Djibouti a toujours soutenu l'unité de la Somalie. Cette unité, je crois, elle est remise en question, peut-être même à l'interne maintenant. Certaines régions démontrent un petit peu une certaine dissidence, mais nous sommes aux côtés du président Hassan Sheikh Mohamoud, nous le soutenons. Le gouvernement central doit mener des efforts politiques avec toutes les régions pour justement éviter cette dislocation du pays. Et c'est un peu ce que je disais par rapport à la Libye, la dislocation d'un pays, l'implosion créé plus de problèmes qu'elle n'en résout, aussi bien pour les pays en question que pour les pays voisins. Donc la priorité pour Djibouti a toujours été de soutenir l'unité de la Somalie et de son intégrité territoriale.Mais est-ce que le soutien de l'Éthiopie aux séparatistes du Somaliland ne change pas la donne ?Ça, c'est une question qu'il faudra poser aux Éthiopiens.En tout cas, vous n'êtes pas d'accord avec leur politique sur ce sujet ?C'est une question qui concerne les Éthiopiens, et pas les Djiboutiens. Voilà ce que je peux dire.Monsieur le ministre Mahmoud Ali Youssouf, je vous remercie.C'est moi qui vous remercie et bonne journée.À lire aussiUnion africaine: quels sont les enjeux du grand débat des candidats à la présidence de la Commission?
La présence française à Djibouti s'explique par des raisons historiques, stratégiques, économiques et militaires qui remontent à l'époque coloniale et se prolongent dans le cadre des relations bilatérales actuelles.1. Un héritage colonialLa France établit sa présence à Djibouti à la fin du XIXe siècle. En 1862, elle acquiert le territoire d'Obock, qui devient plus tard la Côte française des Somalis en 1896, avant d'être renommé Territoire français des Afars et des Issas en 1967. Djibouti obtient son indépendance en 1977, mais des liens forts subsistent avec la France, notamment en matière militaire, économique et linguistique.2. Une position géographique stratégiqueDjibouti est situé à l'entrée de la mer Rouge, au carrefour des routes maritimes reliant l'Europe, le Moyen-Orient et l'Asie via le canal de Suez. Cette position en fait un point stratégique pour le commerce mondial et la sécurité maritime, particulièrement pour la surveillance des zones sensibles comme le détroit de Bab-el-Mandeb, un passage clé pour les pétroliers et les cargos.La France a longtemps considéré Djibouti comme un point névralgique pour le contrôle de cette région, notamment pour protéger ses intérêts en Afrique et au Moyen-Orient.3. Une base militaire majeureDjibouti abrite l'une des plus importantes bases militaires françaises à l'étranger. Après l'indépendance, la France a signé des accords de défense avec Djibouti, permettant le maintien de ses forces armées dans le pays. Aujourd'hui, environ 1 500 soldats français y sont stationnés, soutenant des missions dans la région, comme :•La lutte contre le terrorisme et la piraterie maritime.•Le soutien aux opérations en Afrique de l'Est et dans la Corne de l'Afrique.•La coopération militaire avec Djibouti et d'autres partenaires régionaux.4. Un partenariat économique et diplomatiqueOutre les enjeux militaires, la France conserve des liens économiques avec Djibouti, notamment dans les secteurs des infrastructures et des télécommunications. Djibouti est aussi membre de l'Organisation internationale de la Francophonie, renforçant les échanges culturels et linguistiques entre les deux pays.ConclusionLa présence française à Djibouti est à la fois un héritage colonial et un choix stratégique contemporain. Elle répond à des enjeux géopolitiques liés à la sécurité maritime, à la lutte contre le terrorisme et au maintien d'un rayonnement français dans cette région clé du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les Émirats arabes unis (EAU) ont livré 700 tonnes d'aide alimentaire à la Somalie pour soutenir les familles touchées par la grave sécheresse qui sévit dans ce pays de la Corne de l'Afrique.
Les investissements des pays du Golfe en Afrique sont de plus en plus nombreux. Dans un récent rapport, la banque africaine AfreximBank analyse cette tendance sur la période 2012-2022. Force est de constater que l'intérêt croissant de ces pays pour le continent africain est de plus en plus fort. Décryptage. On le dit souvent, l'Afrique attire les investisseurs. Les pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar) ne sont pas en reste. Illustration l'été dernier avec la prise d'une participation de 25% du transporteur sud-africain Airlink par Qatar Airways. De tous les pays du Golfe, ce sont les Émirats arabes unis qui investissent le plus sur le continent, suivis par l'Arabie saoudite et le Qatar. Au cours de la période d'étude, entre 2012 et 2022, les Émirats sont d'ailleurs devenus le quatrième investisseur étranger direct en Afrique, derrière la Chine, l'Union européenne et les États-Unis ! L'Afrique a de nombreux atouts C'est l'Égypte qui est en haut du podium, premier destinataire de ces investissements à hauteur de 11 milliards de dollars. Viennent ensuite le Maroc, l'Algérie, le Nigeria et l'Afrique du Sud. Les investissements se font donc à peu près partout, mais principalement dans les économies les plus importantes. Le rapport d'Afreximbank explique très bien l'intérêt des États arabes pour le continent. Cette année, sa population va atteindre le milliard 500 millions d'habitants, ce qui implique une main-d'œuvre en nombre notamment, mais aussi une demande intérieure de plus en plus forte ! À lire aussiSommet Arabie saoudite-Afrique: pour Riyad, «c'est une opportunité pour se présenter comme un recours»L'Afrique est aussi une région stratégique, très riche en ressources naturelles comme le cobalt, l'or, le cuivre mais aussi le café par exemple. Le potentiel de croissance économique est donc très grand. Pour toutes ces raisons, d'après les projections, d'ici à 2050, le continent deviendra beaucoup plus important pour l'économie mondiale. Les pays du Golfe sont aussi intéressés par le potentiel agricole de l'Afrique, puisque dans le Golfe le climat est aride, très chaud et sec, peu propice aux cultures. Alors, les pays arabes viennent en Afrique chercher des terres cultivables, pour produire ce dont ils ont besoin afin d'assurer leur sécurité alimentaire. On parle d'accaparement, cela fait évidemment débat. Et puis leur proximité avec la Corne de l'Afrique est une autre explication à leurs investissements dans les pays de l'Est du continent. Les deux zones étant seulement séparées par la mer Rouge ou le Golfe d'Aden. De nombreux secteurs plébiscités Ne soyons pas exhaustifs mais les États du Golfe investissent dans des secteurs clé. Retenons l'agriculture, on l'expliquait à l'instant, par exemple en Égypte et au Soudan. Mais il y a aussi les énergies renouvelables comme au Maroc, ou encore les télécoms, le transport, le secteur bancaire et les infrastructures comme les ports, les aéroports et les réseaux logistiques. Finalement, pour les États du Golfe, de par leur situation géographique, il est donc particulièrement intéressant de s'imposer comme pivot entre l'Asie et l'Afrique. À lire aussiEurope, Asie, Afrique: Dubaï, carrefour de l'économie mondialeDes investissements qui sont utiles aux pays africains. À l'heure où les prêts chinois et l'aide européenne sont de plus en plus faibles, les dirigeants du continent doivent chercher et surtout doivent trouver d'autres sources de financement. Récemment, c'est la construction d'un gazoduc entre le Maroc et le Nigeria qui a été signé, conception possible grâce un partenariat entre le Royaume chérifien et les Émirats arabes Unis.
durée : 00:12:49 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Emmanuel Macron s'est rendu à Djibouti ce 20 décembre. Djibouti, c'est un “verrou stratégique” convoité vers lequel toutes les grandes puissances lorgnent. La France, la Chine et les États-Unis y entretiennent des bases militaires. - réalisation : Colin Gruel - invités : Brendon Novel doctorant en sciences politiques à l'Université de Montréal, ses recherches portent sur les politiques étrangères de Djibouti, notamment les rapports avec les Émirats arabes unis, et plus largement sur les questions de sécurité et de diplomatie dans la Corne de l'Afrique
Ever getting offended when someone cuts you off? Get stressed out when your package is delivered late? Struggle to keep your cool when your order isn't made correctly? You are not alone! Getting offended is something we all experience, but it doesn't have to be. In this message, Chris Inman shares how we can become unoffendable. Continuing our series on peace, Chris shares from Luke 7:31-50 about how zebras, superpowers, and an Amazon delivery taught him some powerful lessons about peace.
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Émission du jeudi 14 novembre 2024 : Christine nous dit tout sur le solstice d'hiver, on a l'eau à la bouche en parlant d'une nouvelle poutine qui est devenue complètement virale et on jase des endroits les plus inusités où des gens se sont fait cruiser.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur une campagne de mobilisation pour réunir plus de soldats ukrainiens et une nouvelle milice déployée au Soudan. Sénégal : le QG de campagne de Barthélémy Dias incendiéAu Sénégal, le siège de campagne de l'opposant Barthélémy Dias a été vandalisé. Que s'est-il passé exactement ? Pourquoi la coalition menée par le maire de Dakar accuse les militants du Pastef de Ousmane Sonko ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky veut mobiliser plus de soldatsLe président ukrainien a annoncé une nouvelle campagne de mobilisation afin de réunir 160 000 nouveaux soldats. Pourquoi l'Ukraine peine-t-elle autant à recruter des hommes ? Comment le pays compte-t-il s'y prendre pour attirer autant de nouveaux soldats dans ses rangs ?Avec Ulrich Bounat, analyste en géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé à l'Institut Open Diplomacy.Soudan : que sait-on de la nouvelle milice déployée dans l'est du pays ?Au Soudan, une nouvelle milice nommée « Bataillon de l'Est » alliée à l'armée régulière s'est ajoutée au conflit. D'où vient cette milice ? Quelles sont ses capacités ? Peut-elle faire basculer le cours du conflit en faveur de l'armée régulière du général al-Burhan ?Avec Marc Lavergne, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de la Corne de l'Afrique et du Moyen-Orient.Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taïeb. Au programme : la victoire surprise du milieu de terrain espagnol Rodri au Ballon d'Or 2024.
Mechanische Tastaturen: Profi-Werkzeug für alle Software-Entwickler⋅innenFür alle Tech-Worker⋅innen ist kein Peripheriegerät so essentiell wie die eigene Tastatur. Und doch verwenden viele von uns ein 15€ Gerät, das wir noch vom ersten Computer im Schrank liegen haben. Vergleichbar wäre dies, wenn professionelle Handwerker täglich mit der Bohrmaschine aus dem Discounter eine Mauer wegstemmen. Funktioniert schon. Irgendwie. Aber angenehm ist anders.Mechanische Tastaturen wären in diesem Vergleich wohl die Hilti unter den Eingabegeräten. Doch was zeichnet eine mechanische Tastatur aus? Sind die nicht einfach nur laut? Was ist der Hype um diese Art von Keyboards? Wie sind diese im Detail aufgebaut, was kosten diese, warum sind dort oft bunte Tasten verbaut, welche Tastatur-Layouts und -Größen gibt es und was hat das ganze mit Ergonomie zu tun?In dieser Episode geht es nicht nur um Tastatur-Hardware, sondern auch um Custom-Firmware. Wir steigen tief in den Hasenbau.Bonus: Wir fordern - Dezibel-Tests für TastaturenUnsere aktuellen Werbepartner findest du auf https://engineeringkiosk.dev/partners Das schnelle Feedback zur Episode:
durée : 00:35:30 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Nous vivons sur une planète aux ressources limitées. Pourtant, les promesses d'innovations miraculeuses pour affronter, voire résoudre, la crise climatique et écologique actuelle foisonnent dans les discours politiques et les projets d'entreprise. - réalisé par : Jérôme BOULET
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Relebogile Mabotja speaks to Alet Kilchenmann the Head of Food and Corne van Straaten the Group Restaurant Specialist about Ocean Basket adding items to their summer menu this summer. They are completely transforming the dining experience for guests, redefining what it means to enjoy seafood and introducing an exciting array of new meals, drinks and desserts.See omnystudio.com/listener for privacy information.
C'est un départ! PHI3900 - Automne 2024, nous y sommes! Êtes-vous prêtes et prêts? En entamant votre programme de sciences et de génie, vous vous êtes toutes et tous posé cette question: «Un cours d'éthique dans un cursus de sciences et génie! Pourquoi?». C'est le moment de répondre à cette question. Dans cet épisode d'introduction: - Explications de vos tâches à faire pour réussir le module 1 - Présentation de la posture philosophique du prof Bonne rentrée universitaire!
米津玄師 、現実と仮想を融合して届ける「LOST CORNER」の世界AR LIVEのフル尺映像公開米津玄師のニューアルバム「LOST CORNER」のリリースを記念し、8月15日から8月25日まで東京・東急プラザ原宿「ハラカド」7F屋上テラスにてAR LIVEイベント「LOST CORNER AR LIVE in HARAKADO」が開催された
La propagation du mpox (variole simienne) dans la Corne de l'Afrique, en Afrique de l'Est et en Afrique australe a augmenté le risque d'infection pour les migrants et les déplacés internes qui ont besoin de soins de santé « cruciaux » et d'autres formes de soutien avant une « augmentation prévue » des cas de mpox, a déclaré mercredi l'Agence des Nations Unies pour les migrations (OIM), dans un appel de 18,5 millions de dollars pour financer la riposte.Ces fonds serviront à répondre aux besoins de ces personnes vulnérables, en soutenant les mesures de prévention et de contrôle, en particulier aux frontières.Grâce à ces financements, l'agence onusienne encouragera également les activités de sensibilisation parmi les migrants, les personnes déplacées et les communautés d'accueil, et renforcera la coordination transfrontalière en réponse à la maladie. (Extrait sonore : Dre Viviane Kuissi, Spécialiste en santé pour les migrations pour le Bureau régional de l'OIM pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe ; propos recueillis par Alpha Diallo ONU Info)
Earlier in the year when Marti and Owen were in the Gold Cost for the TPB Summit, (the next one is in Auckland on October 10th & 11th link below). The team caught up with Corne and Andrew Lategan from Bizvideo, a video production and marketing company that specialises in helping construction businesses improve their marketing through video content. With our Auckland Summit around the corner, we thought this episode would be the perfect opportunity to equip our audience with actionable strategies. By tuning in now, you can start implementing these insights ahead of the Summit, giving yourself a valuable head start. 0:00 Introduction 3:08 Why we love helping you 4:21 The telling signs that your building business might need help 7:25 The first thing you need to do to get on track building processes 8:49 How to shift your mindset from “I'm a builder” to “I'm a business owner” 10:43 The one thing most people will avoid once they have a lead in 12:03 Your sales process should keep you as the prize so you can charge for quotes 12:47 Why get back to a lead with speed 14:36 How we buy you back a day, a week in the first 90-day 17:02 The 7 key steps to a golden sales process 25:05 People buy from those they know, like and trust 30:30 Implementing the keep warm sequence while you price for profit 31:54 What Bizvideo do that is pure gold 36:28 How to send quotes that build trust and offer transparency 43:47 There are no silver bullets if strategies are done in isolation 44:56 What to consider when implementing these strategies The official TPB Summit is around the corner on the 11th & 10th of October and we want you there. 5 Years of Business Insights in 2 Days: Fast track your success and aggressively grow your business, in person with TPB coaches. Get your TPB Builders Summit 2024 Tickets here: https://builderssummit.co.nz/ At The Builder's Ladder Podcast, we're your partners in building a thriving construction business. Subscribe now for weekly episodes packed with actionable tips. Follow TPB for more: https://www.instagram.com/theprofessionalbuilder/ Get your business health audit + free resources here - https://www.theprofessionalbuilder.comhttps://www.facebook.com/groups/TPBmember: https://www.facebook.com/TheProfessionalBuilderSee omnystudio.com/listener for privacy information.
In Canada's top mining investment hotspot of 2023, Saskatchewan, a pioneering mineral exploration company is unearthing diamonds.In this interview, Senior Vice President of Corporate Development George Read discusses the latest developments and plans for the company's high-potential Fort à la Corne Project. The project contains 69 kimberlite volcanoes, many of which have been shown to contain diamonds.Previously controlled by Rio Tinto, the Fort à la Corne Project will undergo faster development under Star Diamond by leveraging decades of prior exploration data. An updated mineral resource estimate is due by the end of June 2024, followed by a pre-feasibility study.Check out Star Diamond Corporation and its Fort à la Corne Project: https://www.stardiamondcorp.com/Watch the full YouTube interview here: https://www.youtube.com/watch?v=TM1UZOPfIpcAnd follow us to stay updated: https://www.youtube.com/@GlobalOneMedia?sub_confirmation=1
durée : 00:06:48 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - 49 migrants éthiopiens et somaliens sont morts, noyés, au large du Yémen. Les personnes qui fuient l'instabilité politique, économique et climatique dans la Corne de l'Afrique, dans l'espoir d'une vie meilleure dans les pays du Golfe, risquent la mort et divers abus sur cette route migratoire.
durée : 00:58:02 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Entre pression sécessionniste et menace jihadiste, le gouvernement fédéral somalien d'Hassan Cheikh Mohamoud peine à préserver l'unité et l'intégrité de la Somalie. - invités : Roland Marchal Chercheur au CERI de Sciences Po Paris ; Aden Omar Abdillahi Directeur de l'Institut d'Etudes Politiques et Stratégiques au Centre d'Etudes et de Recherche de Djibouti; Alexandre Lauret Chercheur “Afrique de l'Est” à l'IRSEM
durée : 00:58:41 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Espace convoité par les grandes puissances et les puissances émergentes, comment se manifeste la compétition dans la Corne de l'Afrique ? Quels sont les intérêts stratégiques de la mer Rouge ? - invités : Marc Lavergne Directeur de recherche émérite au CNRS, au laboratoire CITERS de l'Université de Tours; Sonia Le Gouriellec Maîtresse de conférence en sciences politiques à l'Université Catholique de Lille; Elisa Domingues Dos Santos Doctorante en Sciences Politiques à l'Université Catholique de Lille, associé à l'IFRI et l'IFEA, Institut français des études anatoliennes
durée : 00:58:26 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le Soudan est en proie à un conflit depuis plus d'un an entre l'armée régulière du général Al Burhane et les forces armés RSF du général "Hemetti". Ils ravivent les clivages géographiques et identitaires qui traversent le pays au risque d'alimenter des cycles de violence difficilement contrôlables. - invités : Clément Deshayes anthropologue, chercheur à l'institut de recherche pour le développement (IRD), laboratoire Prodig; Eliott Brachet Journaliste indépendant pour Le Monde, RFI et Radio France.
durée : 00:58:57 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Depuis son élection en 2018, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed n'hésite pas à prendre le risque de déstabiliser la région pour faire valoir ses intérêts et unir un pays ensanglanté par des guerres ethniques. Quelle place Abiy Ahmed tente-t-il de donner à l'Éthiopie sur la scène régionale ? - invités : Mehdi Labzaé Sociologue et politiste spécialiste de l'Ethiopie; René Lefort Chercheur, spécialiste de la Corne de l'Afrique; Leïla Oulkebous Géographe, doctorante chargée d'enseignement à l'université Bordeaux Montaigne et chercheuse au Laboratoire Afriques dans le Monde (LAM)
The Election'24 collapse of a once-impregnable ANC has thrown up numerous options for South Africa - and politicians entrusted by the electorate to turn around a country that has been sliding for over a decade. The longest serving Member of South Africa's Parliament, Dr Corne' Mulder of FF+, explains the options being presented to the newly elected lawmakers - and their parties - in the coming fortnight. With apologies to Winston Churchill, never before, in the young democracy, has so much depended on the actions of so few. Dr Mulder spoke to BizNews editor Alec Hogg.
The diamond jewelry market outlook is looking bright for Star Diamond Corporation (TSX: DIAM), as sanctions on Russia, a major diamond producer for G7 and EU countries, create a supply shock that Star Diamond and its Fort à la Corne Project in Saskatchewan, Canada can capitalize on.In this interview, President and CEO Ewan Mason talks about the untapped potential of Star Diamond's Fort à la Corne property, the world's largest and most attractive diamond development project. Star Diamond recently acquired full ownership of Fort à la Corne from multinational mining giant Rio Tinto. Backed by Rio Tinto's support in the project, Star Diamond is expected to boost investor confidence.Looking for an ethical company with a late-stage and potentially carbon neutral diamond exploration project? Check out Star Diamond today: https://www.stardiamondcorp.comWatch the full YouTube interview here: https://youtu.be/KLfF-OWXBUMAnd follow us to stay updated: https://www.youtube.com/@GlobalOneMedia?sub_confirmation=1
Le conflit au Soudan ne fait pas souvent la Une. Et pourtant, la guerre entre deux généraux rivaux en lutte pour le pouvoir est en passe de plonger le pays dans une très grave crise humanitaire.Selon l'ONU, sans action rapide de la communauté internationale, les Soudanais pourraient vivre dans les prochaines semaines la pire crise de la faim dans le monde.Les affrontements entre les troupes du général Abdel Fattah Al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont déjà fait des milliers de morts.Environ 25 millions de Soudanais ont besoin d'aide humanitaire. Sur le fil fait le point sur la situation. Invités : Laetitia Bader, directrice de la Corne de l'Afrique à Human Rights Watch et Thierry Vircoulon, chercheur à l'IFRI. Réalisation : Etienne Quesnel, et Maxime Mamet. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram @afpaudio. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45.Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Somaliland, une quête pour la reconnaissanceLe 1er janvier 2024, l'Éthiopie et le Somaliland annoncent la signature d'un protocole d'accord. Il offre un accès à la mer à Addis Abeba, en échange de sa reconnaissance du Somaliland qui s'est séparé de la Somalie en 1991. L'accord prévoit un partenariat commercial mais surtout, la location de 20 km de côte pour une base navale éthiopienne. Cette annonce fait l'effet d'une bombe dans toute la Corne d'Afrique et le monde arabe.Un Grand reportage de Gaëlle Laleix qui s'entretient avec Patrick Adam.Turquie : Hatay, un an après le séisme, des ruines et des fantômesLe 6 février 2023, deux tremblements de terre... 7,7 et 7,6 sur l'échelle de Richter dévaste le sud et l'est de la Turquie, ainsi que le nord de la Syrie. En un instant, plus de 9 millions de personnes ont vu leur vie bouleversée. Après, ceux qui ont pu sont partis, pour tenter de reconstruire leur vie dans d'autres villes ou à l'étranger. Les autres sont restés. Dans le Hatay, 70 % de la population a été déplacée. Un an après, plusieurs centaines de milliers de personnes sont encore logées dans des conteneurs, et la reconstruction plus lente qu'espérée. Un Grand reportage de Céline Pierre-Magnani qui s'entretient avec Patrick Adam.
Le 1er janvier 2024, l'Éthiopie et le Somaliland annoncent la signature d'un protocole d'accord. Il offre un accès à la mer à Addis Abeba, en échange de sa reconnaissance du Somaliland qui s'est séparé de la Somalie en 1991. L'accord prévoit un partenariat commercial mais surtout, la location de 20 km de côte pour une base navale éthiopienne. Cette annonce fait l'effet d'une bombe dans toute la Corne d'Afrique et le monde arabe. « Somaliland : une quête pour la reconnaissance », un Grand reportage de Gaëlle Laleix.
Rob, Joe and Dickie look back at the action from the weekend including the National League Clubs involvement in the Third Round of the FA Cup. Corne does the job from the penalty spot as Maidstone progress past League One Stevenage. Chesterfield are oh so close before getting stung by Watford and Eastleigh take a draw at Newport whilst Aldershot bow out at the Baggies. Plus Brennan's blood boiling at Barnet, Oldham coming up on the rails and Kidderminster running out of steam? And a round up of the National League North and South results Subscribe via all good podcasting platforms Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information. Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Rob, Joe and Dickie look back at the action from the weekend including the National League Clubs involvement in the Third Round of the FA Cup.Corne does the job from the penalty spot as Maidstone progress past League One Stevenage. Chesterfield are oh so close before getting stung by Watford and Eastleigh take a draw at Newport whilst Aldershot bow out at the Baggies.Plus Brennan's blood boiling at Barnet, Oldham coming up on the rails and Kidderminster running out of steam?And a round up of the National League North and South resultsSubscribe via all good podcasting platforms Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
durée : 00:38:21 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Les attaques des rebelles yéménites houthis contre des navires marchands se multiplient en mer Rouge. Alors que de nombreuses compagnies maritimes ont détourné leurs navires, une coalition menée par les États-Unis a vu le jour pour y faire face. Quels risques pour le commerce international ? - invités : Camille Lons Chercheuse invitée au Conseil européen pour les Relations internationales (ECFR), spécialiste de la politique étrangère des pays du Golfe, les relations Golfe Asie et la géopolitique de la mer Rouge; Géraldine Pinauldt Docteur en géopolitique de l'Université Paris VIII, spécialiste de la Corne de l'Afrique; François Guiziou Géographe, chargé de recherche au CNRS, membre du laboratoire Idées, basé au Havre
C'est une déflagration dans la Corne de l'Afrique. L'Éthiopie et le Somaliland, une république sécessionniste de la Somalie depuis 1991, ont annoncé la signature d'un protocole d'accord. Le texte autorise Addis Abeba à louer une bande de terre de 20 km le long de la côte au Somaliland, garantissant son accès à la mer, tandis que Hargeisa affirme qu'Addis Abeba va reconnaître son indépendance. La Somalie n'a pas caché sa colère, rappelant son ambassadeur en Éthiopie. Décryptage avec Sonia Le Gouriellec, chercheuse, spécialiste de la région. RFI : Est-ce que la réaction de la Somalie vous surprend ?Sonia Le Gouriellec : Alors non, la réaction de Mogadiscio, finalement, était assez attendue. Elle est très ferme et je vous rappelle que la Somalie ne reconnaît pas le Somaliland comme un territoire indépendant. Mais, il y a déjà des contrats qui ont été signés, notamment en 2018, lorsque DP World, qui a dû quitter Djibouti suite à la nationalisation du port de Djibouti, s'est installé à Berbera et a signé un accord avec le Somaliland. Déjà, à l'époque, la Somalie avait déclaré que cet accord était nul et non avenu et avait fait des recours auprès de plusieurs organisations internationales, sans que ça n'ait beaucoup d'effets pour le moment.La Somalie vient de réagir, mais d'autres voisins pourraient aussi avoir leur mot à dire, non ?Djibouti pourrait à long terme s'inquiéter sur les retombées sur ses activités portuaires de ce nouveau concurrent, puisque 95% à 98% du fret éthiopien passe par Djibouti. Mais effectivement, les entreprises éthiopiennes se plaignent de tarifs portuaires trop élevés, des coûts trop importants des transports, donc Abiy Ahmed, qui voulait libéraliser son économie, avait montré l'importance d'un nouvel accès. J'imagine que l'Égypte va également réagir puisqu'elle voit arriver du coup en mer Rouge un nouveau concurrent, et il y a beaucoup de concurrence et de compétition entre l'Égypte et l'Éthiopie qui n'ont toujours pas trouvé d'accord sur le grand barrage sur le Nil bleu. Et l'Égypte a de plus en plus de navires en mer Rouge, donc voir arriver potentiellement une nouvelle puissance maritime, ça peut être inquiétant effectivement pour l'Égypte. Et se posent plein d'autres questions : qui va former la marine de l'Éthiopie ? Les forces navales auraient dû, normalement, être formées par la France - en tout cas, j'imagine que ça a été au cœur des discussions quand Abiy Ahmed et Macron se sont rencontrés en juin dernier.Donc cet accord semble lancer une nouvelle période de turbulences dans la Corne de l'Afrique, d'autant plus si, au final, l'Éthiopie reconnaît officiellement le Somaliland, c'est ça ?Tout à fait. Si on en sait un peu plus et que finalement, il y a une reconnaissance de l'indépendance du Somaliland, il y a des conséquences pour la Corne de l'Afrique qui sont énormes. Déjà, ça fait un État de plus dans la région. Je vous rappelle qu'en une vingtaine d'années, c'est une région qui a connu la reconnaissance de l'Érythrée, la reconnaissance du Soudan du Sud et là, on aurait un nouvel État. C'est vraiment un enjeu fort pour le Somaliland. Toute sa politique étrangère est basée sur cette demande de reconnaissance. Pour les États occidentaux, il est hors de question de faire du néo-colonialisme et de reconnaître cette indépendance. Pour l'Union africaine, les frontières sont intangibles et il n'est pas question de reconnaître ce pays. Donc c'était aux voisins de l'Éthiopie de le faire, et en particulier à la Somalie et au Somaliland de trouver un accord ensemble. Donc là, l'Éthiopie arrive « avec ses gros sabots ». Est-ce que c'est une provocation de la part d'Abiy Ahmed pour obtenir un accord de la Somalie, juste pour avoir cette présence sans reconnaissance derrière ? Est-ce que c'est un moyen pour Abiy Ahmed de focaliser l'attention des élites, de remobiliser sur le nationalisme éthiopien, sur les problèmes économiques, et donc comme une solution aux difficultés économiques ? C'est plus de questions que de réponses pour l'instant. Mais effectivement, ce serait un sacré tremblement de terre dans la Corne de l'Afrique.Pour autant, sur ce point précis de la reconnaissance, les Éthiopiens restent assez discrets on dirait…Pour l'instant, c'est surtout le Somaliland qui parle d'une reconnaissance. Du côté éthiopien, on a une déclaration plus prudente. Tous les autres voisins pensent plutôt que c'est une déflagration et que ça risque de créer du conflit. Dans un sens, même s'il n'y a pas de reconnaissance formelle, comme le disait mon collègue Alexandre Hory, la conclusion même d'un contrat est une forme de reconnaissance.Est-ce que c'est, selon vous, un accord gagnant-gagnant pour l'Éthiopie et le Somaliland, comme l'a dit l'ancien ambassadeur américain, Tibor Nagy ?C'est une solution économique que trouverait l'Éthiopie pour diversifier ses accès à la mer, ça répondrait aux attentes des entreprises éthiopiennes. Mais d'un point de vue politique, je ne pense pas que ce soit gagnant-gagnant pour tout le reste de la région, et tout simplement, aussi, pour le Somaliland. Au Somaliland, on se bat encore militairement pour l'indépendance du pays, mais pour certains groupes, pour rester aussi dans la République de Somalie.L'Éthiopie est prise dans une série de crises, à la fois intérieures mais aussi extérieures, avec l'Égypte ou encore le Soudan. On a l'impression qu'Abiy Ahmed joue un jeu dangereux avec cet accord, non ?Très certainement. Son positionnement sur la mer Rouge s'est avéré très agressif, puisque c'était devenu la revendication d'un droit historique, quelque chose d'existentiel d'avoir cet accès à la mer pour le développement du pays et en même temps, un appel à la coopération, à la complémentarité régionale, etc. Donc on est toujours dans une ambiguïté, d'autant que les relations avec l'Érythrée sont de nouveau tendues - les troupes érythréennes ne se sont pas retirées du Tigré. Les relations avec les groupes les plus nationalistes ont lancé un nouveau conflit. En région Oromo, vous avez également des conflits. Bref, l'Éthiopie est en train de véritablement d'exploser. On a une situation politique catastrophique, on a une situation humanitaire catastrophique, et ça rajoute beaucoup d'incertitudes également au niveau régional
durée : 00:38:21 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Les attaques des rebelles yéménites houthis contre des navires marchands se multiplient en mer Rouge. Alors que de nombreuses compagnies maritimes ont détourné leurs navires, une coalition menée par les États-Unis a vu le jour pour y faire face. Quels risques pour le commerce international ? - invités : Camille Lons Chercheuse invitée au Conseil européen pour les Relations internationales (ECFR), spécialiste de la politique étrangère des pays du Golfe, les relations Golfe Asie et la géopolitique de la mer Rouge; Géraldine Pinauldt Docteur en géopolitique de l'Université Paris VIII, spécialiste de la Corne de l'Afrique; François Guiziou Géographe, chargé de recherche au CNRS, membre du laboratoire Idées, basé au Havre
Géopolitique propose cette semaine un tour du monde des évènements qui ont marqué l'année 2023. À défaut d'être exhaustif, nos trois invités proposent leur regard sur des faits qu'ils ont eux-mêmes sélectionnés et qui ont eu un écho tout particulier dans la région qu'ils étudient au quotidien. Alors que le chapitre le plus sanglant du conflit israélo-palestinien est encore en train de s'écrire, Carole André-Dessornes, géopolitologue et spécialiste des rapports de force et des violences au Moyen-Orient reviendra sur les violences du régime iranien et sur le séisme à la frontière turco-syrienne. Avec elle, Sonia Le Gouriellec, maitresse de conférences spécialiste de la Corne de l'Afrique discutera du Coup d'État au Niger et de la poursuite de la guerre en Éthiopie.Outre-Atlantique, Christophe Ventura, directeur de recherche à l'Iris, apportera son regard sur les secousses politiques en Amérique latine, depuis le retour de Lula à la tête du Brésil jusqu'à l'investiture de Javier Milei en Argentine.Une émission en deux volets.
Géopolitique propose cette semaine un tour du monde des évènements qui ont marqué l'année 2023. À défaut d'être exhaustif, nos trois invités proposent leur regard sur des faits qu'ils ont eux-mêmes sélectionnés et qui ont eu un écho tout particulier dans la région qu'ils étudient au quotidien. Alors que le chapitre le plus sanglant du conflit israélo-palestinien est encore en train de s'écrire, Carole André-Dessornes, géopolitologue et spécialiste des rapports de force et des violences au Moyen-Orient reviendra sur les violences du régime iranien et sur le séisme à la frontière turco-syrienne. Avec elle, Sonia Le Gouriellec, maitresse de conférences spécialiste de la Corne de l'Afrique discutera du Coup d'État au Niger et de la poursuite de la guerre en Éthiopie.Outre-Atlantique, Christophe Ventura, directeur de recherche à l'Iris, apportera son regard sur les secousses politiques en Amérique latine, depuis le retour de Lula à la tête du Brésil jusqu'à l'investiture de Javier Milei en Argentine.Une émission en deux volets.
À Addis-Abeba, le troisième round des négociations est sur le point de reprendre entre l'Égypte, l'Éthiopie et le Soudan sur les modalités de remplissage et de mise en œuvre du grand barrage de la Renaissance. Ce barrage en construction dans l'ouest de l'Éthiopie, dans la région du Benishangul-Gumuz, est voué à devenir la centrale hydroélectrique la plus puissante du continent. Problème : il se trouve à la source du Nil bleu qui assure 75 % de l'approvisionnement en eau douce de l'Égypte, située en aval du fleuve. Le pays craint de perdre le contrôle sur cette ressource indispensable. Côté éthiopien, ce projet pharaonique est une fierté nationale et va permettre au pays de doubler sa production d'électricité. De notre correspondante à Addis-Abeba,Le site est colossal. Un lac bleu artificiel, immense, de 75 milliards de mètres cubes d'eau situé dans les paysages arborés et vallonnés de l'ouest de l'Éthiopie. L'eau est retenue par un barrage de 10 millions de mètres carrés de béton. En son cœur, d'immenses cylindres sont actionnés par la puissance de la pression.« Une fois que l'eau passe dans ce conduit, elle atteint la turbine et ainsi l'énergie devient mécanique et l'eau retourne dans la rivière », explique Ephrem Woldekidan qui est chef de projet adjoint.Pour le moment, deux turbines tournent sur les 13 qui devront produire au final 5 100 mégawatts. « La partie rotative est prête à être assemblée. C'est tellement grand qu'on ne peut pas la ramener directement de l'usine à cause du poids et de la taille donc la majorité sont assemblés ici. »Ce chantier pharaonique emploie 6 000 personnes dont 98 % d'Éthiopiens. Il doit permettre de doubler la production d'électricité du pays : « Plus de 50 % du territoire n'a pas accès à l'électricité donc cela va améliorer la couverture énergétique du pays et cela va aider à attirer de nouveaux investisseurs ».L'Égypte et le Soudan revendiquent un droit historique sur le NilL'eau est relâchée à un débit régulier, moins chargée en sédiments, et fait disparaître la crue saisonnière du Nil. Les autorités égyptiennes refusent de perdre le contrôle sur le fleuve, au centre de son identité nationale. Avec le Soudan, les deux pays revendiquent un droit historique sur les eaux, que refuse l'Éthiopie.« Si vous regardez l'accord de 1959 signé entre le Soudan et l'Égypte, vous verrez qu'il s'agit d'un "accord sur le Nil et sa pleine utilisation". L'expression "pleine utilisation" implique l'utilisation de toutes les eaux du Nil par les pays en aval, l'Égypte et le Soudan, sans aucune attribution d'eau aux pays en amont. Le grand barrage éthiopien de la Renaissance est donc un barrage qui va à l'encontre des fondements mêmes de l'ordre hydropolitique du Nil. Mais c'est une question de justice et d'équité », estime Gashaw Ayferam, chercheur à l'Institut des Affaires étrangères.L'Éthiopie ne compte pas renoncer à son projet. Un accord devra donc être trouvé en cas de tensions sur cette ressource précieuse. « L'export d'électricité aux autres pays de la Corne de l'Afrique va créer une paix énergétique, même s'il y a une longue période de sécheresse qui réduit la quantité d'eau ou d'autres problèmes liés au réchauffement climatique, il peut y avoir des inquiétudes et des contentieux », poursuit le chercheur.Les négociations, jusqu'ici infructueuses, se terminent à la fin du mois. Le chantier quant à lui doit se terminer en 2027.À lire aussiL'énergie à tout prix [3/5] Le barrage de la Renaissance, l'immense défi électrique éthiopien
Du canal de Suez au golfe d'Aden, entre mer Méditerranée et océan Indien, la mer Rouge est une région stratégique. Poumon de la mondialisation avec le transit d'une part importante du transport maritime, notamment des hydrocarbures (14 % du trafic mondial). La mer Rouge est également une zone d'enjeux géopolitiques pour de nombreux pays, riverains ou non, chacun souhaitant protéger ses propres intérêts. Présences française, américaine, britannique, chinoise, japonaise, saoudienne à Djibouti à moins de 30 kilomètres de la pointe sud-ouest du Yemen. On se situe là de part et d'autre du détroit de Bab el Mandeb. Au-delà, ce sont tous les pays africains qui bordent la mer Rouge qui sont courtisés. Aux pays évoqués à propos de Djibouti, s'ajoutent les Émirats Arabes Unis, la Russie, la Turquie… La Chine a inclus la région dans son projet des routes de la soie. Enjeux commerciaux, enjeux militaires. La mer Rouge est aussi une zone de développement économique avec d'importants projets d'infrastructures générés par les ambitions chinoises, russes, émiraties, égyptiennes et saoudiennes. Une zone de conflits et d'instabilité également. Quel avenir pour l'axe Canal de Suez / Corne de l'Afrique ? La mer Rouge comme toutes les autres mers est le théâtre de la rivalité des grandes puissances. Convoitises et réalités sur un espace stratégique dont dépend la stabilité du reste du monde. Invités : Camille Lons, chercheuse invitée au Conseil européen pour les Relations internationales (ECFR). Spécialiste de la politique étrangère des pays du Golfe, les relations Golfe Chine, Golfe Asie et la géopolitique de la mer Rouge Géraldine Pinauldt, docteure en Géopolitique, spécialiste de la Corne de l'Afrique. Consultante. Auteure de plusieurs articles académiques sur la géopolitique locale et régionale, les migrations internationales et les questions relatives aux réfugiés Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation Méditerranéenne d'Études Stratégiques. Émission enregistrée à Toulon dans le cadre des Rencontres Stratégiques de la Méditerranée organisées par la FMES, Fondation Méditerranéenne d'Études Stratégiques.
durée : 01:18:33 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1988 Franck Venaille et Bruno Sourcis embarquent pour Istanbul et y réalisent une série de quatre émissions. Ce deuxième épisode invite à découvrir le Pont de Galata qui enjambe la Corne d'or, cœur historique de la cité millénaire.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des affrontements en Éthiopie, une mission spatiale russe et sur le championnat saoudien. Gabon : vers un candidat unique de l'opposition ? À deux semaines des élections générales, l'opposition se réunit pour discuter d'une possible union. Quelles sont les chances de voir ces discussions désigner un leader unique pour représenter Alternance 2023 ? Avec Sébastien Németh, journaliste au service Afrique de RFI. Éthiopie : les milices amhara à l'assaut du gouvernement fédéral ? En Éthiopie, des affrontements ont éclaté entre les milices amhara et le gouvernement fédéral qui a décrété l'état d'urgence. Pendant la guerre du Tigré, les nationalistes amhara étaient alliés au gouvernement. Pourquoi sont-ils désormais en conflit ? Des négociations sont-elles prévues entre les deux parties possibles pour éviter une nouvelle guerre d'ampleur ? Avec René Lefort, chercheur indépendant, spécialiste de la Corne de l'Afrique. Espace : objectif Lune pour la Russie La Russie va envoyer son premier engin sur la Lune depuis 47 ans. Quels sont les objectifs de Moscou ? Est-ce un moyen pour le pays de relancer son programme spatial ? Avec Isabelle Sourbes-Verger, géographe, directrice de recherches au CNRS, autrice de Géopolitique du monde spatial, Eyrolles sortie prévue le 24 août 2023. Football : l'Arabie Saoudite à la conquête des téléspectateurs ? Un accord a été signé entre l'Arabie Saoudite et Canal+ pour diffuser les matchs du championnat saoudien pour deux saisons. Cette diffusion peut-elle créer un engouement autour de cette compétition ? L'Arabie Saoudite cherche-t-elle à concurrencer les autres championnats, notamment européens ? Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI.
230. Gravity Circuit / Gimmick! / Slayers X / Espire 2 Bruno a toujours rêvé d'incarner un Mega Man plus badass qui frappe au lieu de tirer. Quelle ne fut pas sa surprise de réaliser son rêve avec Gravity Circuit. Dom ne cesse de rêver à des oiseaux cou de ficelle et des surfaces excessivement lisses. Corne en bout de tête, verdâtre comme le gazon, agile comme le saumon, non ce ne sont pas les paroles de Pierre Lapointe mais la description de Gimmick. Pendant ce temps Fred est retombé deep dans ses disques du groupe Orgy, a ressorti ses fat pants puis songe tranquillement à un percage chaine du nez à l'oreille. Slayers X est en train d'en faire un dude nu metal insupportable, à l'aide. Puis JF toujours à l'affut des tendances, enferme du monde dans des garde-robe, les dérobe de leurs armes puis tente tant bien que mal de se rendre à la sortie. Est-ce une soirée Nerf à Blainville? Non c'est Espire DEUX. Tout ça et bien plus dans ce 230e épisode! Bonne écoute!
durée : 00:57:28 - Les décolonisations africaines - par : Pierre Haski - Voyage dans la Corne de l'Afrique à la rencontre d'Hailé Sélassié, dernier empereur d'Ethiopie. Pierre Haski retrace l'histoire du pays en compagnie de l'historien Simon Imbert Vier. Un récit ponctué d'archives et porté par une bande son détonante ! - invités : Simon Imbert-Vier - Simon Imbert-Vier : Universitaire, chercheur, spécialiste de l'Afrique - réalisé par : Helene Bizieau
durée : 00:04:13 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - 2,4 milliards de dollars pour éviter une famine majeure dans la Corne de l'Afrique… Pour les Nations-Unies, ce « sauvetage » est à peine suffisant pour venir en aide de façon significative, notamment en Somalie, ravagée par la guerre et en première ligne de la crise climatique.
n°295 / 30 avril 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à la Fondation Jan Michalski, à Montricher, en Suisse, le 28 avril 2023.Avec cette semaine :Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. QUE SE PASSE-T-IL AU SOUDAN ? Depuis le 15 avril, les forces armées soudanaises (FAS), menées par le général Abdel Fattah Al-Bourhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), dirigées par le général Mohammed Hamdan Daglo, dit « Hemetti », s'affrontent à Khartoum. Les pertes civiles s'aggravent chaque jour, dépassant jeudi les 500 morts et plusieurs milliers de blessés, selon le ministère de la santé soudanais. Le conflit déclenché par le refus de Hemetti d'accepter l'intégration à l'armée de ses troupes, véritable force autonome, ruine l'espoir de l'instauration d'un régime civil, quatre ans après le soulèvement populaire qui a mis fin au règne du dictateur islamiste Omar Al-Bachir.Al Bourhane, militaire de carrière formé en Egypte, fait partie de ces élites du nord et de la vallée du Nil qui ont appuyé Omar al Bachir. Hemetti vient d'une petite tribu d'éleveurs de chameaux du Darfour, vivant de part et d'autre de la frontière avec le Tchad. Sa milice, force puissante, bien armée et très motivée lui a permis de devenir l'homme le plus riche du pays en contrôlant notamment des mines d'or. Le général Al Bourhane peut compter sur le soutien de l'Égypte, tandis qu'Hemetti espère avoir l'appui des Émirats et des Saoudiens : ses hommes ont participé à leurs côtés à la guerre du Yémen puis aux affrontements en Libye avec les troupes du général Haftar, le chef de l'est libyen longtemps protégé de Riyad et de Moscou. Hemetti entretient aujourd'hui des relations d'affaires avec Evgueni Prigojine, le patron du groupe de miliciens russes Wagner, qui contrôle des mines d'or au Soudan. On évalue à quelque 140.000 hommes les forces de l'armée régulière et à plus ou moins 100.000 hommes celles des FSR. Au Soudan, l'appareil de sécurité accapare les 4/5ème du budget de l'État. Troisième pays le plus vaste d'Afrique, peuplé de 45 millions d‘habitants, le Soudan est frontalier de sept pays. Il influence et subit les dynamiques de la Corne de l'Afrique, de la mer Rouge et du Sahel. Sa déstabilisation pourrait s'étendre à toute la région. La revue Oil and Gas Journal estime les réserves soudanaises de pétrole situées à la fois au Soudan et au Soudan du sud à 1,5 milliards de barils.Un rapport des Nations unies craint que les « pénuries de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant ne deviennent extrêmement graves, en particulier à Khartoum et dans les régions avoisinantes » tandis que l'Organisation mondiale de la santé s'inquiète d'un risque biologique « énorme » après la prise « par l'une des parties combattantes » d'un « laboratoire public de santé » de Khartoum, qui renferme des agents pathogènes de la rougeole, du choléra et de la poliomyélite. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a annoncé, lundi, que les généraux rivaux dans le conflit au Soudan avaient accepté un cessez-le-feu de trois jours dans tout le pays pour tenter de mettre fin aux violences. Plus de 1.000 ressortissants de l'Union européenne ont été évacués. ***LA SUISSE PEUT-ELLE RESTER NEUTRE ? En 1815, le traité de Vienne a fait officiellement de la Suisse un état neutre. Mais c'est en 1899 et 1907, lors des conventions de La Haye, que le droit et les obligations des états neutres ont été formellement codifiés. Ce droit stipule qu'un État neutre ne participe pas activement aux conflits et ne met pas son territoire à la disposition d'un belligérant. L'industrie d'armement peut vendre des armes, mais l'Etat doit veiller à l'équilibre. En 1920, le juriste Max Huber, va théoriser cette neutralité qu'il qualifie de « différentielle », en indiquant qu'elle permet de participer à des sanctions économiques, mais pas à des sanctions militaires. Pour la première fois, en 1990, Le Conseil fédéral a pris la décision d'appliquer les sanctions économiques de l'ONU, à la suite de l'invasion du Koweït par l'Irak. La Suisse, qui n'appartient ni à l'Union européenne ni à l'OTAN, a rejoint les Nations unies en 2002. Le 9 juin dernier, elle a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité pour deux ans à compter du 1er janvier 2023.Dès l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 28 février 2022, la Suisse a suivi les sanctions européennes contre Moscou - poussant les Russes à désavouer le pays, qu'ils ne considéreraient plus totalement comme un État neutre. Mais depuis, Berne hésite à aller plus loin, tiraillée entre les tenants d'une « neutralité traditionnelle » interdisant de s'impliquer davantage dans le conflit, et les défenseurs du droit international « prônant la solidarité avec l'Ukraine ». Dans ce contexte, Ignazio Cassis, président libéral-radical de la Confédération helvétique, a fait rédiger pendant l'été un rapport proposant la mise en œuvre d'une « neutralité coopérative ». Cette nouvelle doctrine permettrait, selon la Radiotélévision Suisse de « faciliter les exportations d'armes » ou de « renforcer la collaboration militaire avec l'OTAN, par exemple en participant à des exercices communs » sans entrer en guerre en cas d'attaque contre un membre de l'Alliance atlantique. Mais la droite populiste de l'Union démocratique du centre et les socialistes se sont opposés à une telle mesure, et le Conseil fédéral - l'exécutif suisse - a refusé d'aller plus loin.Ainsi, les blessés ukrainiens ne seront pas soignés en Suisse, le gouvernement n'ayant pas donné suite à une demande de l'OTAN pour éviter de se mettre en porte-à-faux avec le principe de neutralité, a confirmé le 18 juillet le Département fédéral des Affaires Étrangères. En mars, la Confédération helvétique a, pour la troisième fois, interdit à l'Allemagne d'envoyer en Ukraine les munitions de fabrication suisse destinées aux blindés de défense antiaérienne allemands Gepard, cruciaux pour Kyiv. Sans nommer explicitement la Suisse, la ministre allemande des Affaires étrangères a déclaré que « la neutralité n'est plus une option. Être neutre, c'est prendre le parti de l'agresseur. » Selon l'institut de recherche Sotomo, les Suisses âgés de 18 à 35 ans se montrent plus critiques que leurs aînés face à l'engagement de la Confédération en faveur de l'Ukraine : 35% des Suisses de 18-35 ans estiment que la reprise par la Suisse des sanctions de l'UE contre la Russie viole le principe de neutralité, contre 22% chez les 55 ans et plus. Avant la guerre en Ukraine, 97% des Suisses étaient en faveur de la neutralité.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.