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Revue de presse Afrique
À la Une: vers une pax americana en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 4:23


« Donald Trump bombe le torse », s'exclame le site d'information congolais Objectif Infos. « C'est une victoire sans précédent », a en effet déclaré hier le président américain, après la signature d'une déclaration de principe, vendredi à Washington, qui pose les bases d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda qui devrait être signé au plus tard en fin de semaine.« Dans ce document publié par le département d'État américain, précise Objectif Infos, les deux parties, congolaise et rwandaise, se sont engagées à respecter la souveraineté et les frontières établies ; à soutenir l'intégration économique régionale, notamment en renforçant la transparence dans les chaînes d'approvisionnement des minerais critiques ; et à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés internes ».Commentaire du site congolais : « on peut dire que le chef de file des Républicains a réussi en 3 mois ce que son prédécesseur, Joe Biden, n'a pas réussi à faire lors de ses deux dernières années de mandat ».La diplomatie-business« Ceux qui pensaient que les États-Unis de Donald Trump resteraient en dehors du conflit congolais en seront pour leurs frais, relève pour sa part Afrikarabia. En difficulté sur Gaza et l'Ukraine, et inaudible en Afrique de l'Ouest, le président américain a semblé chercher un succès diplomatique rapide en se penchant sur le dossier congolais, pointe le site spécialisé sur la RDC. La visite de l'envoyé spécial de Donald Trump, Massad Boulos, à Kinshasa puis à Kigali, a fini d'acter la position américaine, qui n'est pas très éloignée (finalement) de celle de Joe Biden. Premier résultat : le M23 s'est retiré de la zone de Walikale, où se trouve la mine d'Étain de Bisie, propriété d'Alphamin, une entreprise minière à forts capitaux américains ». Il faut dire, poursuit Afrikarabia, que le futur accord de paix congolo-rwandais associe autour de la table « les autorités et le secteur privé américain. Dans ce deal entre États, ce sera business contre territoires ».La question centrale des mineraisEn effet, pointe L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « la signature de cette déclaration de principe intervient alors qu'un accord, entre la RDC et les États-Unis, sur les minerais stratégiques est en cours de négociation. Un accord qui vise à permettre aux entreprises américaines d'accéder de manière privilégiée aux ressources minières de la RDC, telles que le cobalt, le coltan et le lithium, en échange d'une assistance sécuritaire pour lutter contre les groupes armés. En s'impliquant ainsi, Donald Trump se fait d'abord le VRP des sociétés américaines pour le contrôle des minerais stratégiques congolais, et dans ce deal, le Rwanda devrait aussi avoir sa dîme minière. Mais, relève L'Observateur, si c'est le prix à payer pour le Congo pour qu'on lui fiche la paix, pourquoi pas ? »Finalement, « peut-être qu'enfin, les mines congolaises vont servir à quelque chose d'utile pour tout le monde ! », renchérit Ledjely en Guinée. Les richesses minières de la RDC sont (donc) au cœur de l'accord de paix qui pourrait être conclu prochainement, entre Kinshasa et Kigali, sous l'égide des États-Unis de Donald Trump. En effet, c'est bien parce que le sous-sol congolais est riche en toutes sortes de minerais stratégiques que le président américain, plutôt porté sur la diplomatie transactionnelle, a consenti à s'intéresser enfin aux massacres et autres atrocités que les populations de l'est de la RDC endurent depuis trop longtemps. Nord et Sud-Kivu, pourraient donc renouer avec la paix et la stabilité. La diplomatie africaine en berneMalheureusement, relève encore Ledjely, l'Afrique n'y aura joué aucun rôle ou presque. (…) Aucun processus n'a réussi à s'imposer. Ni Luanda, ni Nairobi. Pourtant, entre les médiateurs et les facilitateurs, les acteurs africains n'ont pas manqué ».C'est vrai, déplore Le Pays au Burkina, « Washington semble engranger des points là où les organisations africaines sous-régionales, en l'occurrence la Sadec, le Communauté de développement d'Afrique australe, et la CEAC, la Communauté des États d'Afrique de l'Est, ont échoué. Certes, elles ont permis, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço, d'arracher quelques cessez-le-feu, mais ceux-ci n'ont jamais été respectés. Preuve, s'il en est, conclut Le Pays, que l'Afrique peine toujours à trouver elle-même des solutions à ses propres problèmes ».

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À la Une: vers une pax americana en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 4:23


« Donald Trump bombe le torse », s'exclame le site d'information congolais Objectif Infos. « C'est une victoire sans précédent », a en effet déclaré hier le président américain, après la signature d'une déclaration de principe, vendredi à Washington, qui pose les bases d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda qui devrait être signé au plus tard en fin de semaine.« Dans ce document publié par le département d'État américain, précise Objectif Infos, les deux parties, congolaise et rwandaise, se sont engagées à respecter la souveraineté et les frontières établies ; à soutenir l'intégration économique régionale, notamment en renforçant la transparence dans les chaînes d'approvisionnement des minerais critiques ; et à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés internes ».Commentaire du site congolais : « on peut dire que le chef de file des Républicains a réussi en 3 mois ce que son prédécesseur, Joe Biden, n'a pas réussi à faire lors de ses deux dernières années de mandat ».La diplomatie-business« Ceux qui pensaient que les États-Unis de Donald Trump resteraient en dehors du conflit congolais en seront pour leurs frais, relève pour sa part Afrikarabia. En difficulté sur Gaza et l'Ukraine, et inaudible en Afrique de l'Ouest, le président américain a semblé chercher un succès diplomatique rapide en se penchant sur le dossier congolais, pointe le site spécialisé sur la RDC. La visite de l'envoyé spécial de Donald Trump, Massad Boulos, à Kinshasa puis à Kigali, a fini d'acter la position américaine, qui n'est pas très éloignée (finalement) de celle de Joe Biden. Premier résultat : le M23 s'est retiré de la zone de Walikale, où se trouve la mine d'Étain de Bisie, propriété d'Alphamin, une entreprise minière à forts capitaux américains ». Il faut dire, poursuit Afrikarabia, que le futur accord de paix congolo-rwandais associe autour de la table « les autorités et le secteur privé américain. Dans ce deal entre États, ce sera business contre territoires ».La question centrale des mineraisEn effet, pointe L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « la signature de cette déclaration de principe intervient alors qu'un accord, entre la RDC et les États-Unis, sur les minerais stratégiques est en cours de négociation. Un accord qui vise à permettre aux entreprises américaines d'accéder de manière privilégiée aux ressources minières de la RDC, telles que le cobalt, le coltan et le lithium, en échange d'une assistance sécuritaire pour lutter contre les groupes armés. En s'impliquant ainsi, Donald Trump se fait d'abord le VRP des sociétés américaines pour le contrôle des minerais stratégiques congolais, et dans ce deal, le Rwanda devrait aussi avoir sa dîme minière. Mais, relève L'Observateur, si c'est le prix à payer pour le Congo pour qu'on lui fiche la paix, pourquoi pas ? »Finalement, « peut-être qu'enfin, les mines congolaises vont servir à quelque chose d'utile pour tout le monde ! », renchérit Ledjely en Guinée. Les richesses minières de la RDC sont (donc) au cœur de l'accord de paix qui pourrait être conclu prochainement, entre Kinshasa et Kigali, sous l'égide des États-Unis de Donald Trump. En effet, c'est bien parce que le sous-sol congolais est riche en toutes sortes de minerais stratégiques que le président américain, plutôt porté sur la diplomatie transactionnelle, a consenti à s'intéresser enfin aux massacres et autres atrocités que les populations de l'est de la RDC endurent depuis trop longtemps. Nord et Sud-Kivu, pourraient donc renouer avec la paix et la stabilité. La diplomatie africaine en berneMalheureusement, relève encore Ledjely, l'Afrique n'y aura joué aucun rôle ou presque. (…) Aucun processus n'a réussi à s'imposer. Ni Luanda, ni Nairobi. Pourtant, entre les médiateurs et les facilitateurs, les acteurs africains n'ont pas manqué ».C'est vrai, déplore Le Pays au Burkina, « Washington semble engranger des points là où les organisations africaines sous-régionales, en l'occurrence la Sadec, le Communauté de développement d'Afrique australe, et la CEAC, la Communauté des États d'Afrique de l'Est, ont échoué. Certes, elles ont permis, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço, d'arracher quelques cessez-le-feu, mais ceux-ci n'ont jamais été respectés. Preuve, s'il en est, conclut Le Pays, que l'Afrique peine toujours à trouver elle-même des solutions à ses propres problèmes ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la surprise de Doha

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 4:03


Le rwandais Paul Kagame et le congolais Félix Tshisekedi assis face à face… Qui l'eut cru ? Hier la photo a estomaqué la presse du continent et au-delà. On y voit donc les deux présidents et au milieu l'émir du Qatar, dans le rôle du médiateur.« Kagame et Tshisekedi s'entretiennent au Qatar », titre sobrement The New Times à Kigali.« Doha : un cessez-le-feu immédiat décidé entre la RDC et le Rwanda », annonce le site congolais Actualité CD.« Un tête-à-tête entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame au Qatar : toutes les solutions pour mettre définitivement un terme à l'insécurité instaurée par les rebelles du M23-AFC, dans l'est de la RDC semblent les bienvenues », commente Objectif Infos.Tout de même, pour une surprise, c'est une surprise… « Inutile de se le cacher, les présidents congolais et rwandais nous ont bien eus, s'exclame Ledjely en Guinée. (…) Alors que chacun déplorait que les pourparlers tant attendus entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 n'aient finalement pas pu avoir lieu hier dans la capitale angolaise, cette photo est apparue, en début de soirée, de nulle part et à la surprise générale (…). »Pourquoi cette rencontre ?Les deux présidents y ont été en quelque sorte contraints, affirme Ledjely. Tshisekedi étant battu militairement et Kagame étant battu diplomatiquement… Explications : « il y a deux ou trois mois, lorsque les rebelles n'occupaient que quelques petites villes et collines de l'est de la RDC, les autorités congolaises pouvaient se permettre le déni et la nonchalance ». Mais maintenant que Goma et Bukavu sont tombés et que la menace pèse sur Kinshasa, ça n'est plus la même musique pour le président congolais.Quant au Rwanda, pointe Ledjely, « plutôt intouchable jusqu'à récemment, le pays a été soumis à de nombreuses sanctions ces dernières semaines. Au point qu'il est désormais ostracisé par la communauté internationale ».Et la médiation régionale ?Reste que « c'est un camouflet pour le président angolais Joao Lourenço, médiateur du conflit à l'est de la RDC. » C'est ce que relève Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. Afrikarabia qui souligne que « les rivalités régionales ont plongé les processus de paix de Nairobi et Luanda dans l'impasse. Les deux institutions sous-régionales qui pilotaient les initiatives, l'EAC et la SADEC étaient chacune accusées de favoriser un camp plutôt que l'autre. (…) Et le président angolais s'est accroché à son fauteuil de médiateur en imposant au forceps les négociations de Luanda qui devaient avoir lieu hier entre le M23 et le gouvernement congolais, et qui se sont révélées être un fiasco ».Et le M23 dans tout cela ?En tout cas, pointe encore Afrikarabia, hier à Doha, Kagame et Tshisekedi ont réaffirmé « l'engagement de toutes les parties en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, et de poursuivre les discussions entamées à Doha afin d'établir des bases solides pour une paix durable. Reste maintenant à savoir quels effets vont produire la déclaration de Doha sur le M23 ? Les promesses de cessez-le-feu ont été nombreuses depuis un an, mais elles n'ont jamais été respectées. (…) Reste à savoir aussi quelle sera la suite qui sera donnée à cette première rencontre Tshisekedi-Kagame après des mois d'invectives entre les deux hommes ? Une poursuite de la médiation qatarie ou bien un retour à la médiation africaine ? »En effet, renchérit WakatSéra à Ouaga, « le plus dur reste à faire, car la rencontre secrète de Doha ne dit pas quand la guerre prendra fin, et encore moins comment la RDC va récupérer Goma, Bukavu, et les autres localités aux mains des combattants de l'AFC-M23 que le Rwanda est accusé de soutenir ».Et WakatSéra d'implorer : « pourvu que l'éclaircie apportée depuis le Qatar dans le ciel sombre et menaçant de la RDC persiste et se transforme en paix des braves. Car, qu'elle vienne de Doha, de Luanda ou de Nairobi, la paix sera la bienvenue dans un Kivu et une RD Congo où les populations civiles, et même les militaires, ne savent plus s'ils doivent se vouer à Saint-Felix ou à Saint-Paul ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la surprise de Doha

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 4:03


Le rwandais Paul Kagame et le congolais Félix Tshisekedi assis face à face… Qui l'eut cru ? Hier la photo a estomaqué la presse du continent et au-delà. On y voit donc les deux présidents et au milieu l'émir du Qatar, dans le rôle du médiateur.« Kagame et Tshisekedi s'entretiennent au Qatar », titre sobrement The New Times à Kigali.« Doha : un cessez-le-feu immédiat décidé entre la RDC et le Rwanda », annonce le site congolais Actualité CD.« Un tête-à-tête entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame au Qatar : toutes les solutions pour mettre définitivement un terme à l'insécurité instaurée par les rebelles du M23-AFC, dans l'est de la RDC semblent les bienvenues », commente Objectif Infos.Tout de même, pour une surprise, c'est une surprise… « Inutile de se le cacher, les présidents congolais et rwandais nous ont bien eus, s'exclame Ledjely en Guinée. (…) Alors que chacun déplorait que les pourparlers tant attendus entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 n'aient finalement pas pu avoir lieu hier dans la capitale angolaise, cette photo est apparue, en début de soirée, de nulle part et à la surprise générale (…). »Pourquoi cette rencontre ?Les deux présidents y ont été en quelque sorte contraints, affirme Ledjely. Tshisekedi étant battu militairement et Kagame étant battu diplomatiquement… Explications : « il y a deux ou trois mois, lorsque les rebelles n'occupaient que quelques petites villes et collines de l'est de la RDC, les autorités congolaises pouvaient se permettre le déni et la nonchalance ». Mais maintenant que Goma et Bukavu sont tombés et que la menace pèse sur Kinshasa, ça n'est plus la même musique pour le président congolais.Quant au Rwanda, pointe Ledjely, « plutôt intouchable jusqu'à récemment, le pays a été soumis à de nombreuses sanctions ces dernières semaines. Au point qu'il est désormais ostracisé par la communauté internationale ».Et la médiation régionale ?Reste que « c'est un camouflet pour le président angolais Joao Lourenço, médiateur du conflit à l'est de la RDC. » C'est ce que relève Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. Afrikarabia qui souligne que « les rivalités régionales ont plongé les processus de paix de Nairobi et Luanda dans l'impasse. Les deux institutions sous-régionales qui pilotaient les initiatives, l'EAC et la SADEC étaient chacune accusées de favoriser un camp plutôt que l'autre. (…) Et le président angolais s'est accroché à son fauteuil de médiateur en imposant au forceps les négociations de Luanda qui devaient avoir lieu hier entre le M23 et le gouvernement congolais, et qui se sont révélées être un fiasco ».Et le M23 dans tout cela ?En tout cas, pointe encore Afrikarabia, hier à Doha, Kagame et Tshisekedi ont réaffirmé « l'engagement de toutes les parties en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, et de poursuivre les discussions entamées à Doha afin d'établir des bases solides pour une paix durable. Reste maintenant à savoir quels effets vont produire la déclaration de Doha sur le M23 ? Les promesses de cessez-le-feu ont été nombreuses depuis un an, mais elles n'ont jamais été respectées. (…) Reste à savoir aussi quelle sera la suite qui sera donnée à cette première rencontre Tshisekedi-Kagame après des mois d'invectives entre les deux hommes ? Une poursuite de la médiation qatarie ou bien un retour à la médiation africaine ? »En effet, renchérit WakatSéra à Ouaga, « le plus dur reste à faire, car la rencontre secrète de Doha ne dit pas quand la guerre prendra fin, et encore moins comment la RDC va récupérer Goma, Bukavu, et les autres localités aux mains des combattants de l'AFC-M23 que le Rwanda est accusé de soutenir ».Et WakatSéra d'implorer : « pourvu que l'éclaircie apportée depuis le Qatar dans le ciel sombre et menaçant de la RDC persiste et se transforme en paix des braves. Car, qu'elle vienne de Doha, de Luanda ou de Nairobi, la paix sera la bienvenue dans un Kivu et une RD Congo où les populations civiles, et même les militaires, ne savent plus s'ils doivent se vouer à Saint-Felix ou à Saint-Paul ».

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «la dynamique enclenchée par le processus de Luanda continue», assure le chef de la diplomatie angolaise

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 18, 2025 11:02


Joao Lourenço vient d'achever une visite de 2 jours en France. Le président angolais participait hier à un forum économique au Medef après s'être entretenu jeudi à l'Élysée avec le président Macron. Paris et Luanda entendent développer les échanges bilatéraux. Les deux présidents se sont également engagés à « renforcer les consultations politiques » entre leurs deux pays sur les « enjeux internationaux et régionaux ». Quel a été la teneur des échanges entre les présidents Macron et Lourenço sur le conflit dans l'Est de la RDC ? Comment parvenir à relancer le processus de Luanda, aujourd'hui enlisée ? Comment l'Union africaine, dont l'Angola va prendre la présidence le mois prochain, peut-elle faire entendre sa voix au sujet de la guerre au Soudan ? Autant de questions que Pierre Firtion a posé à notre invité, Téte António, le ministre angolais des Affaires étrangères. À lire aussiLes présidents angolais et français prônent un «partenariat resserré» entre leurs deux pays

Invité Afrique
Angola: «L'instabilité à l'Est de la RDC peut avoir des effets négatifs sur le corridor de Lobito»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 10:07


Joao Lourenço est en visite d'État à Paris, où il sera reçu ce jeudi matin par son homologue français Emmanuel Macron. Que vient faire le président angolais en France ? Il espère y trouver un soutien pour diversifier son économie, trop dépendante du pétrole. Mais il compte aussi renforcer son partenariat politique avec la France, au moment où sa médiation entre le Rwanda et le Congo-Kinshasa traverse un trou d'air. Explications de Didier Péclard, professeur de sciences politiques et d'études africaines à l'Université de Genève. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : L'enjeu de cette visite de Joao Lourenço, il est d'abord politique ou économique ? Didier Péclard :  C'est un peu les deux, bien sûr, mais disons, sur le plan politique, ce qui est très important pourJoao Lourenço, c'est de continuer à se profiler comme un acteur important sur la scène africaine. L'Angola, depuis longtemps, cherche à être comme ça : cette puissance du milieu de l'Afrique avec le Nigeria au Nord et puis l'Afrique du Sud pour la partie australe. Et l'Angola, depuis la fin de la guerre civile en 2002, en fait, a fait beaucoup d'efforts pour se positionner comme un acteur important sur la scène africaine, ce qui sera encore renforcé cette année avec le fait que l'Angola prendra la présidence tournante de l'Union africaine. Alors justement, côté politique, Joao Lourenço a essuyé un échec le 15 décembre 2024 avec le refus du Rwandais Paul Kagame de se rendre à la conférence tripartite qui était prévue à Luanda avec le Congolais Félix Tshisekedi. Est-ce que Joao Lourenço ne va pas finir par se lasser d'essayer de faire la médiation entre le Congo et le Rwanda ? C'est possible effectivement, mais je crois qu'en même temps, c'est un enjeu très important pour l'Afrique. Et en tant que président de l'Union africaine, ce serait d'autant plus important d'arriver à obtenir un accord et, en même temps, je pense que d'obtenir un succès, ce serait vraiment quelque chose qui lui donnerait une stature internationale importante et qui lui permettrait aussi de s'extraire des difficultés politiques et économiques à l'intérieur du pays. Donc, je pense qu'il va continuer. C'est difficile, bien sûr, mais je pense plutôt qu'il continuera. Est-ce que Joao Lourenço a un intérêt politique ou économique interne pour l'Angola au fait qu'il y ait la paix entre le Congo et le Rwanda ? Pas directement, je pense, mais l'instabilité à l'est de la RDC peut avoir des effets négatifs sur un des projets phares actuels, qui est le fameux corridor de Lobito dont on a beaucoup entendu parler lors de la visite de Joe Biden récemment en Angola. Et là aussi, bien sûr, la stabilité est importante pour la poursuite de ce projet. Le corridor de Lobito est un enjeu économique très important pour le président angolais et Joe Biden, le président américain, l'a souligné lors de sa visite sur place le 2 décembre 2024. Est-ce à dire que l'Angola va s'éloigner de la Chine au profit d'une alliance avec les Occidentaux, comme les États-Unis et la France ? Bon, je crois que ça fait partie d'une stratégie de long terme, en fait, que des pays comme l'Angola poursuivent. Les régimes angolais sont passés maîtres dans l'art de jouer leurs alliances respectives, les unes contre les autres. Et je crois que le cas du corridor de Lobito s'inscrit tout à fait dans cette stratégie-là, c'est-à-dire que c'est d'abord un chemin de fer qui a été reconstruit grâce à des capitaux chinois et les entreprises chinoises dans les années 2000. Et, à la surprise de tout le monde, au moment où le gouvernement angolais a octroyé la concession pour l'exploitation de cette ligne pendant 30 ans, ce n'est pas un consortium chinois qui a remporté la mise, mais un consortium plutôt occidental. C'est un bon exemple, je crois, de la façon qu'a le régime angolais de s'allier alternativement ou de pencher alternativement, plutôt du côté occidental, plutôt du côté chinois, pour maintenir la pression sur ses différents alliés. Donc, si les États-Unis et l'Europe veulent faire de l'Angola un rempart contre l'influence de la Chine, ils se bercent d'illusion ? Oui, je crois. L'Angola reste le principal partenaire économique et financier de la Chine en Afrique subsaharienne. Il n'y a pas de raison de penser que ça va changer complètement. Simplement, cette idée qu'on a pu avoir que l'Angola ou le gouvernement angolais se livrait pieds et poings liés à la Chine est fausse. À l'heure où l'Afrique de l'Est est dominée par la présence chinoise, à l'heure où l'Afrique de l'Ouest est de plus en plus sous l'influence de la Russie, est-ce que l'Angola n'est pas l'une des dernières portes d'entrée en Afrique pour les Occidentaux ? C'est possible effectivement et je pense que Joao Lourenço a tout à fait saisi cela et va jouer cette carte. Mais tout en sachant bien que son propre intérêt ou l'intérêt du gouvernement angolais n'est pas de se mettre à dos ses partenaires chinois, bien au contraire. Il s'agit de continuer à avoir une bonne relation. D'ailleurs, la dette envers la Chine est colossale, donc ne serait-ce que pour cela, il est important aussi que les canaux de communication fonctionnent et que l'entente avec la Chine continue à être bonne. Lors de sa visite en Angola le mois dernier, le président américain Joe Biden a annoncé 600 millions de dollars supplémentaires pour construire le corridor de Lobito, est-ce que Donald Trump va poursuivre la même politique ? Il y a de fortes chances que ce soit le cas effectivement, parce que c'est un lieu important de la concurrence globale entre la Chine et les États-Unis. Donc, il y a fort à parier que cet investissement continuera effectivement et qu'en même temps la compétition continuera également. À lire aussiVisite de Joe Biden en Angola: le corridor de Lobito au centre des enjeuxÀ lire aussiEchec du sommet de Luanda: «On est une nouvelle fois dans l'impasse»

Invité Afrique
Pour l'ambassadeur de RDC à Paris, «en demandant des sanctions contre le Rwanda, la France prendrait date dans l'histoire»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 29, 2024 6:59


À l'agenda de la visite officielle du président congolais Félix Tshisekedi en France, ces 29 et 30 avril, il y a deux points essentiels : la fin de la guerre à l'Est et le développement économique. Sur le premier point, l'ambassadeur de la République démocratique du Congo (RDC) à Paris, Emile Ngoy Kasongo, ne cache pas, au micro de RFI, qu'il espère que le président français demandera des sanctions contre le Rwanda. Sur le second point, le diplomate congolais attend beaucoup du forum économique franco-congolais organisé ce 30 avril à Bercy, à Paris, avec le patronat français (Medef). RFI : Qu'est-ce que vous attendez de cette visite officielle du chef de l'État congolais à Paris ?Émile Ngoy Kasongo : D'abord une relance à la fois de la coopération et également des questions des diplomaties majeures entre le gouvernement français et celui de la République démocratique du Congo dans un contexte marqué, comme vous le savez, par la situation difficile, la situation de guerre, d'instabilité, d'insécurité, à l'est de la RDC.Il y a un an, on se souvient, le président Macron, c'était à Kinshasa, a eu des mots assez durs contre votre pays. « Depuis 1994, a-t-il dit, vous n'avez pas été capable de restaurer la souveraineté de votre pays, ni militaire, ni sécuritaire, ni administrative, c'est une réalité et il ne faut pas chercher de coupables à l'extérieur… »Oui, et ses propos avaient fâché l'opinion congolaise. Mais il faut dire qu'il faut savoir passer l'éponge dans la mesure où il y a eu immédiatement une réaction aussi musclée de notre président, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi qui avait répondu, et nous pensons que c'est tout ça aussi qui fait une belle histoire, une belle histoire qu'il y a entre la France et la RDC.En effet, Félix Tshisekedi avait répondu lors de cette visite du président français à Kinshasa : « Regardez nous autrement, en nous respectant et pas toujours avec un regard paternaliste et pas toujours avec l'idée de savoir ce qu'il faut pour nous »…Oui, bien sûr. La RDC revendique sa maturité dans tous les domaines : politique, diplomatique et sa prise en charge existentielle.Alors tout ça, c'était au sujet évidemment de la situation militaire dans l'est de votre pays. Qu'est-ce que vous reprochez aujourd'hui aux pays occidentaux, et notamment à la France ?Le silence coupable de la communauté internationale, parce que la cause majeure, ce n'est pas une guerre des religions et une guerre d'idéologies, une guerre de valeurs, mais c'est une guerre de pillage des ressources naturelles.Alors vous parlez de pillage et il y a quelques jours, vous avez mis en demeure la société Apple parce que vous l'accusez d'utiliser des minerais provenant des mines congolaises exploitées illégalement par le Rwanda…Oui, c'est ce que nous appelons les minerais de sang. Des minerais de sang, des minerais de la fraude. Et pour ça, je pense que nous avons ici aussi en ligne de mire également l'accord que vous connaissez, le protocole d'accord d'entente entre l'Union européenne et le Rwanda et pour lequel nous réclamons jusqu'aujourd'hui qu'il puisse y avoir traçabilité et transparence. Une chaîne de valeur ne doit pas partir du milieu, elle doit partir dès l'origine, c'est-à-dire dès la production. On ne peut pas démarrer une chaîne de valeur essentiellement au point d'approvisionnement, mais il faut qu'on regarde aussi le point de la production.La société Apple répond qu'à sa connaissance, il n'y a pas de minerais exploités illégalement. Elle se réfère à la certification iTSCi selon laquelle il n'y aurait pas de contrebande au bénéfice du Rwanda…Reste à vérifier tout cela. Mais pour notre part, nous considérons que le Rwanda, jusqu'à preuve du contraire, ne dispose pas d'une cartographie minière prouvant réellement que ces minerais ont été exploités au Rwanda.Cette mise en demeure devant la justice française, quelques jours avant l'arrivée du président Tshisekedi en France, ce n'est pas une coïncidence ?Bien entendu, puisque déjà vous vous souviendrez, il y a eu des milliers de jeunes Congolais ici en France, en Belgique, à Londres et même aux États-Unis qui sont allés faire les sittings devant les enseignes de cette multinationale pour dénoncer justement la pratique en la matière qui favorise justement l'exploitation illégale de ce type de minerais stratégiques.Qu'est-ce que le président Tshisekedi attend du président Macron ? Est-ce que vous demandez des sanctions internationales contre le Rwanda ?Il est évident que la Société des Nations aujourd'hui est organisée sur base du droit international. Lorsque le droit international est violé, qu'est-ce qu'on fait ? Avec la Russie, comparaison n'est pas raison, mais on regarde parfois entre intellectuels. J'étais à la Sorbonne dans une conférence, les étudiants en relations internationales ont constaté que la situation de la RDC était pratiquement parallèle à la situation entre la Russie et l'Ukraine. C'est une violation, une agression…Et vous venez d'ailleurs d'autoriser l'Ukraine à installer une ambassade à Kinshasa…Nous sommes un pays indépendant, démocratique et souverain. Nous avons des relations diversifiées dans le monde et c'est le propre de tous les pays. Et donc, nous sommes en droit de demander des sanctions, parce que lorsqu'il y a eu violation du droit international, il n'y a pas autre chose. Lorsque la Russie est entrée en Ukraine, on a entendu par ci par là d'abord la condamnation, la demande de retrait, on ne s'est pas arrêté là, et on a exigé au terme des sanctions. Des sanctions, pourquoi ? Parce que l'intégrité territoriale, la souveraineté, l'indépendance de chaque État dans le monde est régie par des règles de droit international.Donc vous voudriez que le président français prononce le mot sanctions contre le Rwanda ?Je pense que ce serait faire justice, ce serait aussi prendre date dans l'histoire.La semaine dernière, les présidents français Emmanuel Macron et rwandais Paul Kagame se sont parlé au téléphone et selon l'Élysée, Emmanuel Macron en a profité pour insister sur la nécessité de respecter l'intégrité territoriale de votre pays. Qu'est-ce que cela vous inspire ?Nous pensons qu'il faut... On est des humains, on est des hommes, et il y a aujourd'hui la France qui se parlent avec l'Allemagne : tout est oublié parce qu'ils ont su se parler, ils sont arrivés à se parler, mais pour se parler, il faut le faire dans les règles du droit, de la justice. Il faut que finalement, en fin de compte, qu'on ait des réparations également.Emmanuel Macron a également parlé récemment avec le président angolais Joao Lourenço, est-ce qu'on peut imaginer que le président français fasse médiation entre vos deux pays, le Congo et le Rwanda ?La France a les atouts et la France devrait utiliser ces atouts-là.La grosse journée, ce sera avec le déjeuner de travail entre Messieurs Macron et Tshisekedi et ensuite le forum économique à Bercy. Ce forum avec notamment le patronat français avec le Medef, qu'est-ce que vous en attendez ?Nous attendons beaucoup. Nous pensons que la RDC aujourd'hui, avec son potentiel, est en phase de diversification de son économie. Je prends seulement le secteur agroalimentaire où la France est super champion du monde.Pourquoi l'agroalimentaire ? Parce que vous êtes très loin de l'autosuffisance alimentaire ?Très loin de l'autosuffisance alimentaire. Notre autosuffisance alimentaire aujourd'hui est couverte par 60 % en importations. Alors, comme vous l'avez dit, nous avons des terres arables, plus de quatre 4 millions d'hectares de terres arables.Donc, vous avez un potentiel…Nous avons un potentiel majeur, mais il faut maintenant le mettre en jachère, et pour cela, nous avons besoin aussi de l'expérience de ceux qui ont maîtrisé ces secteurs. Vous savez, pour le chef de l'État aujourd'hui, la RDC a fonctionné très longtemps en comptant sur les minerais et il faut maintenant que les sols prennent la revanche sur les sous-sols. Ça, c'est le leitmotiv du président de la République Félix Antoine Tshisekedi.

Revue de presse Afrique
À la Une: la RDC et le Rwanda au bord de la déclaration de guerre

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 21, 2024 4:26


Les combats et les bombardements se poursuivent autour de la ville de Goma dans l'est de la RDC. Et le ton monte dans la presse congolaise. Le bi-hebdomadaire Le Nouvel Observateur montre du doigt le Rwanda : « La localité de Mushaga, située non loin de la ville de Goma, vient de tomber entre les mains des terroristes du M23, soutenus ouvertement par leur mentor rwandais Paul Kagame. L'objectif principal, dénonce le journal, est d'asphyxier le chef-lieu de la province du Nord-Kivu avant de jeter un dernier assaut pour son occupation définitive (…). À travers cet acte, ces hors-la-loi viennent une fois de plus de défier et la RDC et la communauté internationale, s'exclame Le Nouvel Observateur. Cette attitude belliciste du dictateur qui trône sur le pays des mille et une collines, en dépit de plusieurs résolutions prises par les pays de la sous-région, prouve à suffisance qu'il n'a aucun respect vis-à-vis de ses pairs. Son arrogance est mise à nu. »Une armée congolaise trop faibleEt le bi-hebdo congolais de s'en prendre également aux autorités de Kinshasa qu'il accuse d'inaction. « Le gouvernement, éléphantesque, a coûté très cher au trésor public, mais présente un bilan catastrophique. Aucune mission principale n'a été accomplie, notamment celle de monter une armée forte et puissante. »Récemment, le site spécialisé sur la RDC, Afrikarabia, pointait « l'extrême faiblesse de l'armée congolaise, mal équipée, mal payée, mal commandée et surtout avec une chaîne de commandement largement corrompue : une armée qui ne permet pas au chef de l'État de mener des opérations militaires de grande envergure sur son propre territoire, et encore moins sur un théâtre extérieur que serait le Rwanda ».Malgré tout, depuis sa réélection, le président Tshisekedi multiplie les déclarations martiales, affirmant qu'il est prêt à déclarer la guerre au Rwanda.Dialogue de sourdsD'autant que le dialogue de sourds se poursuit entre Kinshasa et Kigali. C'est ce que pointe Le Monde Afrique : « Félix Tshisekedi a répété (le week-end dernier) à Addis-Abeba que Kinshasa "ne négocierait jamais avec le M23" – qu'il classifie parmi les organisations terroristes –, créé et manipulé par le Rwanda. Pour autant, Kinshasa n'est pas résolu à s'asseoir à la même table que Paul Kagame à n'importe quel prix. "Le préalable à toute discussion directe avec Kigali est le départ de tous les soldats rwandais de RDC", a rappelé Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement. »Et puis côté rwandais, poursuit Le Monde Afrique, « les trente années de conflit et d'instabilité dans la région des Grands Lacs – depuis le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 – découlent de "l'incapacité constante" de Kinshasa à assurer "la protection des droits et des vies des Tutsi congolais". En substance, toujours pour Kigali, le M23 ne serait qu'un mouvement congolais créé pour la défense de la communauté tutsie ».Pour Le Pays au Burkina, l'argument ne tient pas. « Le Rwanda répond à qui veut l'entendre qu'il a le droit de se défendre. Pourtant, bien des observateurs estiment que Paul Kagame cherche à déstabiliser son voisin pour mieux piller les richesses de la RDC. »Une nouvelle médiation menée par l'Angola ?Pour leur part, les pays occidentaux, États-Unis et France en tête, accentuent la pression sur le Rwanda et poussent l'Angola à relancer un processus diplomatique moribond.« Le président Joao Lourenço devrait lancer une nouvelle initiative dans les prochains jours, croit savoir Le Monde Afrique. Les présidents rwandais et congolais devraient se rendre à Luanda pour des rencontres bilatérales destinées à préparer la voie pour des négociations directes. » En tout cas, conclut Le Monde Afrique, « le temps presse, au risque d'une internationalisation du conflit ».Effectivement, pointe WakatSéra, « la patate chaude est désormais dans les mains du médiateur Joao Lourenço. Mais le faiseur de paix angolais, visiblement, ne sait plus par quel bout prendre la chose pour rabibocher Kagame et Tshisekedi, tant la fracture entre les deux est abyssale ».Alors s'interroge le site ouagalais, « à moins d'une guerre ouverte, de quels moyens de pression disposent aujourd'hui, la France, la Belgique et les États-Unis pour mettre fin à l'implication présumée du Rwanda dans l'offensive guerrière du M23 ; le Rwanda qui vient de disposer des missiles sol-air sur son territoire ? (…) Est-ce définitivement le point de non-retour qui est atteint entre le Rwanda et la RD Congo ? »

DW em Português para África | Deutsche Welle
15 de Agosto de 2023 - Jornal da Noite

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Aug 15, 2023 20:00


Ano legislativo termina em Angola com autárquicas por resolver, aponta oposição. Proposta da UNITA para destituir Joao Lourenço é já uma iniciativa política ganha, diz analista. Governo moçambicano diz não haver espaço para acordo sobre "exigências ilegais" propostas pelos médicos.

Invité Afrique
É. Ndayishimiye: «Nous n'avons pas peur que le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU vienne au Burundi»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022 12:03


La Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) s'active actuellement pour essayer de calmer les tensions entre Congolais et Rwandais au sujet des attaques du M23 dans l'est de la RDC. C'est le Burundi qui préside actuellement l'organisation est-africaine. Pour faire un point sur le contexte régional, ainsi que sur la question des droits de l'homme au Burundi, RFI et France 24 reçoivent le président burundais Évariste Ndayishimiye. Il répond aux questions de Marc Perelman et Laurent Correau. Marc Perelman : Vous exercez actuellement la présidence tournante de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (East African Community, EAC). Vous avez notamment pour but de tenter d'apaiser les tensions entre le Rwanda et la RDC. On voit que la situation reste très tendue sur le terrain. Est-ce que vous pensez que les conditions d'une négociation sont réunies à l'heure actuelle ? Évariste Ndayishimiye : Je ne peux pas dire qu'on est loin. Plutôt, on est en avance parce que d'abord, sur la question du dialogue et de la réconciliation entre les États, le rapprochement, c'est d'abord un pas. Accepter de s'asseoir ensemble. Donc que je considère qu'il y a une avancée, une avancée significative. Il y a eu beaucoup de rencontres et j'ai vu aussi que la communauté internationale était très consciente de ce processus, pour que l'on puisse retrouver la paix dans cette région. Laurent Correau : Mais est-ce que le gouvernement congolais accuse à raison le gouvernement rwandais de soutenir le M23 ? É.N. : Jusqu'à maintenant, on n'a pas encore tranché au niveau de la région ou moi-même, mais nous prévoyons une réunion de consultation avec le facilitateur de ce conflit, le président angolais [Joao Lourenço, NDLR], on aura quand même l'occasion d'analyser et de voir la réalité des choses. M.P. : Vous appelez la communauté internationale à venir vous aider, à investir. Mais, par exemple, l'aide budgétaire de l'Union européenne n'a toujours pas été débloquée. Il y a toujours des désaccords sur la feuille de route. Pourquoi ? Et est-ce que vous espérerez bientôt un accord sur ce sujet ? É.N. : Je crois qu'il n'y a pas de désaccord. Nous sommes plutôt dans le dialogue pour voir dans quel domaine ils peuvent appuyer. M.P. : Quand y aura-t-il cet accord avec l'Union européenne ? É.N. : Quand vous êtes [autour] d'une table, vous ne savez pas quand la réunion va se terminer. Mais ce qui est intéressant, c'est que tout le monde est attiré et nous parlons presque le même langage. Nous allons ensemble, et nous allons réussir ensemble aussi. L.C. : Lors de sa dernière réunion, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté une résolution dans laquelle il condamne ce qu'il appelle « l'impunité généralisée » pour toutes les violations des droits de l'homme dans votre pays. Il demande à votre gouvernement de faire en sorte que tous les acteurs de telles violations, qu'ils soient membres des forces de défense et de sécurité ou membres du mouvement de jeunesse du parti, les Imbonerakure, aient à répondre de leurs actes. Est-ce que c'est une demande à laquelle vous êtes prêt à répondre en tant que chef de l'État ? É.N. : Si on parle de cette jeunesse, les Imbonerakure : aujourd'hui, tous les jeunes du pays sont mobilisés vers le développement. J'organise des retraites des jeunes intellectuels, au moins deux fois par semaine… L.C. : Mais vous contestez l'ampleur des violations des droits de l'homme dénoncées par cette commission ? É.N.: Non,vraiment, jusqu'à maintenant, on ne m'a pas encore montré où il y a eu violation des droits de l'homme. Je sais qu'il n'y a pas une personne qui commet un crime et qui reste impuni. Et vraiment, là, je m'y mets moi-même. Vous savez, j'ai mis à la disposition de tous les citoyens mon numéro de téléphone, mon numéro WhatsApp, c'est-à-dire que chaque fois qu'il y a violation des droits de l'homme, partout, toujours, ils dénoncent et je dois assurer le suivi. Qu'est-ce que celui qui est à l'extérieur peut connaître que moi je ne connaisse pas ? Je pense que ce sont des détracteurs qui font de la contre-propagande. L.C. : Est-ce que vous êtes prêt, alors, à accueillir l'observateur de la Commission des droits de l'homme de l'ONU pour qu'il puisse constater lui-même tout cela au Burundi ? É.N. : Je ne sais pas si vous avez écouté mon discours à l'Assemblée générale des Nations unies. À cause de ces gens-là, qui veulent faire des rapports biaisés, j'ai demandé au Haut-Commissariat des droits de l'homme des Nations unies de venir au Burundi pour que nous nous asseyons ensemble, afin d'analyser ensemble la situation, et voir ce que nous pouvons faire pour améliorer davantage la protection des droits de l'homme. Donc, nous n'avons pas peur que le Haut-Commissariat des droits de l'homme vienne au Burundi et que l'on puisse discuter de comment gérer les questions des droits de l'homme dans mon pays.

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Par Ouï-dire - Kongo, voyage au pays de l'or noir - 2e partie : Angola

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Play Episode Listen Later Jun 16, 2020 60:11


Le 2e épisode de Kongo, voyage au pays de l’or noir, réalisé par Benjamin Bibas, a été enregistré en 2012 et, heureusement, la situation politique a un peu évolué depuis en Angola. Le vieux président Eduardo Do Santos, qui régnait sur le pays depuis 1979 avec sa famille et quelques oligarques à qui il redistribuait l’essentiel de la rente pétrolière, a passé la main en 2017. Son successeur Joao Lourenço est lui aussi issu du MPLA, le parti indépendantiste marxiste qui s’était emparé du pouvoir à l’indépendance en 1975. Mais il semble plus regardant sur le partage de la rente pétrolière, du moins celle du passé. Peu après son entrée en fonction, le nouveau président angolais s’est notamment lancé dans une grande enquête sur les plus de 100 milliards de dollars qui auraient été volés dans les caisses de l’État entre 2002 et 2017. Une enquête qui jusqu’à présent éclabousse surtout la famille de l’ancien président Dos Santos. Pendant ce temps, le MPLA continue de régner sans partage sur l’Angola. Le pays reste le 2e producteur de pétrole d’Afrique après le Nigeria. Il cherche aujourd’hui tant bien que mal à diversifier son économie. Photo : le prophète kongo Simao Toco qui revendique la part spirituelle de la lutte qui mena à l’indépendance.

Par Ouï-dire
Par Ouï-dire - Kongo, voyage au pays de l'or noir - 2e partie : Angola - 16/06/2020

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Le 2e épisode de Kongo, voyage au pays de l’or noir, réalisé par Benjamin Bibas, a été enregistré en 2012 et, heureusement, la situation politique a un peu évolué depuis en Angola. Le vieux président Eduardo Do Santos, qui régnait sur le pays depuis 1979 avec sa famille et quelques oligarques à qui il redistribuait l’essentiel de la rente pétrolière, a passé la main en 2017. Son successeur Joao Lourenço est lui aussi issu du MPLA, le parti indépendantiste marxiste qui s’était emparé du pouvoir à l’indépendance en 1975. Mais il semble plus regardant sur le partage de la rente pétrolière, du moins celle du passé. Peu après son entrée en fonction, le nouveau président angolais s’est notamment lancé dans une grande enquête sur les plus de 100 milliards de dollars qui auraient été volés dans les caisses de l’État entre 2002 et 2017. Une enquête qui jusqu’à présent éclabousse surtout la famille de l’ancien président Dos Santos. Pendant ce temps, le MPLA continue de régner sans partage sur l’Angola. Le pays reste le 2e producteur de pétrole d’Afrique après le Nigeria. Il cherche aujourd’hui tant bien que mal à diversifier son économie. Photo : le prophète kongo Simao Toco qui revendique la part spirituelle de la lutte qui mena à l’indépendance.

Economie et développement
M-Pesa fête ses 10 ans au Kenya

Economie et développement

Play Episode Listen Later Jun 11, 2018 12:31


10 années qui ont changé la vie quotidienne des Kényans : quasi impossible pour eux de se passer de M-Pesa. M pour Mobile, Pesa pour "argent" en Swahili. Un système de transfert d'argent par téléphone qui pèse désormais près de la moitié du PIB du pays // Il y a 10 mois, le nouveau président angolais Joao Lourenço prenait ses fonctions. Mais la crise économique reste forte à Luanda.

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Afrique presse - Angola: la visite en France du président Joao Lourenço

Afrique presse

Play Episode Listen Later May 28, 2018 19:30


Cette semaine : la visite en France du président angolais Joao Lourenço. Au Cameroun, un leader anglophone condamné à 15 ans de prison pour terrorisme. Présentation : Assane Diop   Invité(e)s : - Denise Epoté : TV5MONDE - Pascal Airault : L'Opinion - Augusta Conchiglia : journaliste indépendante