Capital of Guinea-Bissau
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Em Moçambique, os desmobilizados da Renamo tomaram de assalto e ocuparam a sede nacional, na cidade de Maputo, exigindo a demissão de Ossufo Momade da liderança do partido.Em declarações à imprensa, Raól Novinte, que regressou à Renamo, afirmou que Ossufo Momade já deu sinais de querer deixar o seu cargo.Os antigos secretários-gerais do partido, Manuel Bissopo, André Magibiri, Manuel de Araújo, Elias Dhlakama, Alfredo Magumisse e Ivone Soares são os nomes apontados para a sucessão de Ossufo Momade. Os Governos de Angola e Moçambique assinaram cinco instrumentos jurídicos, para o reforço da cooperação, nas áreas dos transportes, cultura, acção social e turismo.O Presidente de Moçambique, Daniel Chapo, termina neste sábado, 17 de Maio, uma visita de dois dias a Angola. O Sindicato dos Jornalistas manifestou "profundo repúdio" pela expulsão da equipa da RTP destacada para a cobertura de um evento na sede da Presidência angolana, em Luanda. Em comunicado, o SJ considerou esta expulsão "um atentado à Liberdade de Imprensa, ao acesso às fontes e ao direito a informar", e afirmou que "estas acções configuram interferências e pressões políticas inaceitáveis sobre os jornalistas que vivem e trabalham no país". Luísa Rogério, jornalista e presidente da comissão de carteira e ética de Angola, descreveu um acto hostil.A presidência angolana acusou hoje a RTP de “vitimização”, salientando que o acesso ao Palácio Presidencial foi barrado devido às “notícias tendenciosas” e que a cadeia de televisão “ignorou” a decisão previamente comunicada.Uma equipa da RTP em Luanda foi “expulsa” na terça-feira do Palácio Presidencial, antes de um encontro entre o Presidente da República, João Lourenço, e o líder da UNITA Adalberto Costa Júnior. Decisão repudiada veementemente pela estação televisiva e pelo Governo português, que “lamentou seriamente a situação, salientando que "Portugal respeita profundamente a liberdade de imprensa".A Missão de Avaliação do FMI reviu em baixa a economia angolana em 2025 e alertou sobre os riscos do desempenho orçamental. Abebe Aemro Selassie, director do FMI para África, esteve esta semana em Luanda e encontrou-se com João Lourenço. Avelino Miguel.Ainda no país, a organização independentista de Cabinda FLEC-FAC emitiu um comunicado onde relata os "intensos confrontos", na madrugada desta quinta-feira, entre a FLEC e as Forças Armadas Angolanas, que terão alegadamente causado 21 mortos.Cabo Verde vai implementar, este ano, o sistema de pulseira electrónica para monitorizar reclusos em prisão domiciliária ou em trabalho comunitário, uma garantia dada à imprensa pela ministra da Justiça, Joana Rosa, explica que a pulseira electrónica, para além de reduzir a presença física dos reclusos nas prisões, que tem acarretado muitos custos para o estado, alivia os tribunais.A França doou à Guiné-Bissau quatro milhões de euros para reabilitar um liceu e construir, de raiz, um pavilhão multiusos. A primeira pedra destas obras foi lançada esta semana, em Bissau, pelo Presidente Umaro Sissoco Embaló, na companhia do embaixador da França.
La bibliothèque nationale de Guinée connaît une nouvelle vie après des années de difficultés. Située à proximité du lycée de Donka, à Conakry, elle reste cependant méconnue, malgré l'intérêt des fonds qu'elle héberge. Elle dispose notamment d'une riche documentation concernant la période coloniale et la Première République de Sékou Touré. Visite guidée de la BNG, la plus ancienne institution de recherche et de documentation De notre correspondant à Conakry, Les escaliers de la bibliothèque montés, Syra Cissé, responsable de la documentation, ouvre la porte d'une grande pièce : « Nous sommes dans la deuxième salle de lecture, située au deuxième étage de la bibliothèque. Ici sont disposés les anciens journaux de l'indépendance. »Parmi les journaux rangés sur les étagères, ceux de la Première République : Horoya, le grand quotidien national du parti-État. Mais aussi des titres moins connus comme la Gine Ginè, qui signifie « femme guinéenne », « Giné » voulant dire « femme » en langue soussou : « La Gine Ginè, c'est le journal féminin de l'époque, qui paraissait quotidienne, qui parlait des femmes, des premières dames, des femmes de Guinée et d'ailleurs. »Parmi les archives de presse figurent également des titres plus anciens, datant des années 1950, comme Le Réveil, le journal du Rassemblement démocratique africain, le RDA, le grand parti de la décolonisation. Daouda Tamsir Niane, le directeur de la BNG, feuillète un numéro contenant un article de Sékou Touré, alors chef de la branche guinéenne du RDA.C'est l'ancienneté de la bibliothèque qui fait la qualité de ses fonds, explique le directeur : « La bibliothèque nationale est la plus ancienne institution de recherche et de documentation en République de Guinée. Elle existe depuis 1944, elle a été créée sous la colonisation. C'était l'antenne de l'Ifan, l'Institut français d'Afrique noire, devenu Institut fondamental d'Afrique Noire, basé à l'université de Dakar. »Numériser les documents de la BNGAprès une série de réformes, elle est devenue l'actuelle BNGDaouda Tamsir Niane veut en valoriser les fonds anciens : « À notre avis, aujourd'hui, les bibliothèques évoluent vers les médiathèques. De plus en plus de dématérialisation et de numérisation se font. Notre grand projet aujourd'hui, c'est de numériser les documents de la bibliothèque nationale. »Parmi les documents à numériser, l'important fonds de mémoires de fin d'études. Ils portent sur des sujets aussi divers que l'exploitation minière ou la grammaire de la langue maninka. Syra Cissé tire un volume d'une étagère : « Vous avez là un mémoire de fin d'études de la faculté des sciences sociales, qui a pour thème : "Amilcar Cabral, théoricien et praticien de lutte de libération nationale". » Ce mémoire a été soutenu en 1978, cinq ans après l'assassinat en plein Conakry du héros de l'indépendance de la Guinée-Bissau.Un autre grand combat mené par le directeur est de faire respecter le dépôt légal par les maisons d'édition guinéennes pour valoriser, aussi, le patrimoine contemporain.À lire aussiConakry, capitale mondiale du livre: quel avenir pour le numérique en Guinée?
Une scène aussi surprenante que cocasse a récemment été filmée dans le parc national de Cantanhez, en Guinée-Bissau : des chimpanzés en train de partager des fruits fermentés, riches en sucre… et en alcool. Non, ce n'est pas un montage viral ou une publicité décalée, mais bien le sujet d'une étude scientifique sérieuse, publiée par des chercheurs de l'Université d'Exeter dans la revue Current Biology.Des “apéros” qui durent depuis 2015Depuis près de dix ans, les primatologues observent chez ces chimpanzés sauvages un comportement inhabituel : ils consomment régulièrement des fruits fermentés tombés au sol, qui contiennent un faible taux d'éthanol. Mais au-delà de l'ingestion d'alcool, c'est le rituel collectif qui intrigue les chercheurs. Dans plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux, on voit clairement les primates se rassembler pour ce moment, parfois même se passer les fruits, comme on partagerait un verre.Un plaisir… ou un outil social ?Chez l'humain, consommer de l'alcool active les circuits de la dopamine et des endorphines, favorisant le bien-être et la cohésion sociale. L'autrice principale de l'étude, Anna Bowland, s'interroge : « Et si les chimpanzés obtenaient les mêmes effets que nous ? Et si cette habitude avait une fonction sociale ? »En effet, contrairement à d'autres aliments, les chimpanzés ne partagent pas systématiquement leur nourriture. Or ici, ils semblent volontairement se réunir pour consommer ensemble des produits fermentés. De quoi suggérer que cette pratique pourrait renforcer les liens sociaux ou jouer un rôle dans la hiérarchie du groupe.Peu d'alcool, mais beaucoup d'intérêtPrécision importante : les quantités d'alcool ingérées restent faibles. Les chimpanzés ne cherchent pas à se saouler, ce qui irait à l'encontre de leur instinct de survie. Il ne s'agirait donc pas de simples comportements hédonistes, mais d'un rituel social ancien, potentiellement hérité d'un ancêtre commun aux singes et aux humains.Vers une origine ancestrale de l'apéro ?Ce que cette étude suggère, c'est que l'acte de boire ensemble, codifié chez l'humain en apéritif, barbecue ou pot de départ, pourrait plonger ses racines dans une histoire évolutive profonde. Peut-être que bien avant les verres de rosé et les cacahuètes, nos ancêtres partageaient déjà… un fruit un peu trop mûr.Prochaine étape pour les chercheurs : comprendre les effets physiologiques de ces "apéros" sur le comportement des chimpanzés, et confirmer si cette tradition, en apparence légère, est en fait un pilier ancestral de la sociabilité. Santé ! ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec « Sombre lagune », qui paraît aux éditions Fayard, nous plongeons dans les eaux troubles d'Abidjan, notamment dans le milieu des trafiquants de drogue et des hauts fonctionnaires corrompus. C'est donc un roman policier. Mais comme son auteur s'appelle Antoine Glaser, journaliste et expert en géopolitique, ce livre est aussi un roman à clés, dans lequel certains personnages de fiction dépeignent des personnes réelles que le reporter a croisées dans ses enquêtes en Côte d'Ivoire. Alors qui est qui ? Antoine Glaser répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Antoine Glaser, bonjour,Antoine Glaser : Bonjour,Sombre lagune raconte le combat d'un petit barbouze français contre la mafia d'Abidjan. On croise des trafiquants libanais, un flingueur marocain. Et ce qui frappe, c'est que la guerre du cacao a laissé la place à celle de la cocaïne ?Absolument, on a l'impression maintenant que la cocaïne est absolument intégrée dans le cacao, qui reste la première production de la Côte d'Ivoire. Mais on voit comment des narcotrafiquants ont pu planquer la cocaïne dans le cacao, il fallait y penser.En 2021, deux tonnes de cocaïne ont été saisies dans les ports d'Abidjan et de San Pedro. Et on vient de juger, je crois, le chef de la cellule antidrogue du port d'Abidjan ?Oui, parce que ce n'est pas particulier à la Côte d'Ivoire, on voit comment la police, les douaniers, des gens qui n'ont pas forcément des salaires extrêmement élevés, se laissent corrompre avec une grande facilité. Et quand c'est dans le port du Havre, on en parle vraiment comme quelque chose de quotidien. Et bien à Abidjan, c'est la même chose, simplement à Abidjan, il n'y a pas tous les jours des arrestations.Et c'est ce fait divers de 2021 qui vous a donné l'idée de ce livre ?Ce qui m'a donné l'idée de ce livre, c'est vrai qu'il y a eu en Côte d'Ivoire un certain nombre de personnes qui ont disparu et l'idée du livre a vraiment germé à partir de ces disparitions.Alors, il y a un enquêteur qui a disparu il y a 21 ans, dont tout le monde se souvient, c'est notre confrère Guy André Kieffer qui travaillait pour vous, Antoine Glaser, quand vous étiez le directeur de la Lettre du continent. Alors à l'époque, il a été kidnappé sur le parking d'un supermarché et depuis, on n'a jamais retrouvé son corps. Est-ce que vous avez pensé à lui en écrivant ce livre ?Oui, en partie. J'ai pensé à Guy André Kieffer, mais comme je n'ai pas enquêté réellement sur sa disparition, c'est vrai que j'ai pensé, mais j'ai fait en sorte que ça ne soit pas non plus son histoire. Guy André, il enquêtait beaucoup sur les trafics de cacao entre les pays, mais il enquêtait aussi sur la Guinée-Bissau, à l'époque du général Ansoumane Mané, donc je veux dire, c'était un ensemble, mais bien sûr, j'ai pensé à Guy André Kieffer. En fait, cette fiction, c'est une toile de fond, c'est plusieurs histoires en une, c'est une ambiance. J'adore Abidjan aussi. C'est cette lagune qui pour moi est totalement mystérieuse. Il y a 15 millions de personnes qui vivent à Abidjan et avec cette mixité de tous les pays voisins, c'est une capitale qui me fascine.Dans ce livre, Antoine Glaser, vous avez une écriture sèche, une écriture de polar. Mais quelques fois, au détour d'une phrase, comme « le cash bloqué au Liban coule à présent dans le béton ivoirien », on retrouve le style un petit peu imagé et fleuri de la Lettre du continent, qui s'appelle aujourd'hui Africa Intelligence. Romancier d'un jour, journaliste toujours ? Oui, bien sûr. C'était extrêmement difficile pour moi cette fiction, parce que, évidemment, je voyais Guy Andy Kieffer, j'en revoyais d'autres et c'était compliqué. Évidemment, c'est une fiction qui m'a demandé beaucoup de travail parce que j'avais toujours envie d'écrire et d'enquêter sur la réalité de tout ça.Alors, vous cachez évidemment de vrais personnages sous des pseudos et l'un des hommes clés de votre roman, c'est le tout-puissant ministre de l'Intérieur, Bamba. « Colosse et bon vivant », écrivez-vous. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Ahmed Bakayoko, le défunt ministre de l'Intérieur de Côte d'Ivoire.Oui et non, ce n'est pas Ahmed Bakayoko, mais c'est vrai que bon, Ahmed Bakayoko c'est vrai qu'il était le tout-puissant ministre de l'Intérieur, ensuite Premier ministre. C'est vrai que lui, un peu comme le personnage Bamba, lui aussi, il voulait aussi peut-être accéder aux plus hautes fonctions de l'État. Mais dans la fiction, on ne sait pas comment il est mort, Bamba. Donc voilà, encore une fois, c'est vraiment une fiction. Alors comme toile de fond évidemment, il faut quand même qu'il y ait des choses qui sont réelles, hein. Donc oui, c'est décalé, mais avec une toile de fond qui est la réalité du pays.Dans votre livre où la lagune est bien sombre, vous écrivez : « des aigrettes blanc immaculé picorent les jambes effilochées et sanguinolentes du corps de la jeune femme », le contraste est fort !Oui, mais justement, dans les « maquis » d'Abidjan, quand je regarde et que je me perds là, les yeux sur la lagune, je suis toujours autant révolté que fasciné de voir ces magnifiques oiseaux blancs se poser sur des détritus et de voir une lagune totalement polluée. En particulier, bien évidemment, avec le port d'Abidjan, la raffinerie et cetera, et c'est vrai qu'il y a des problèmes de pollution qui sont extrêmes et donc c'est vrai que ces contrastes, c'est fascinant.RFI : Antoine Glaser, merci.À lire aussiCôte d'Ivoire: plusieurs partis d'opposition appellent au dialogue
Esta semana , o Presidente Daniel Chapo cumpriu 100 dias no poder numa altura em que Moçambique atravessa múltiplas crises. O dia do trabalhador foi assinalado em diferentes países lusófonos, com os trabalhadores a pedirem salários mais elevados e melhores condições de trabalho. Em Moçambique, um relatório recente revela que a água pública apresenta altos níveis de contaminação, pondo em risco a saúde dos cidadãos que a consomem. O problema, de dimensão nacional mas com especial incidência nos municípios de Maputo, Matola e Tete, resultou em vómitos, diarreias, alastramento da cólera e até mesmo em óbitos, de acordo o Observatório Cidadão para a Saúde, como explicou António Mathe, coordenador do Observatório do Cidadão para a Saúde.No dia 30 de Abril, Daniel Chapo cumpriu cem dias no poder em Moçambique. Um primeiro momento de balanço para o Presidente moçambicano que considerou nesta segunda-feira ter feito "omeletes sem ovos", ao ter iniciado o pagamento de alguns salários em falta na função pública e ter encaminhado um diálogo com a oposição. Os desafios são enormes, segundo Arcénio Cuco, professor em Ciências políticas da Universidade Rovuma, em Nampula, disse em entrevista a Liliana Henriques.As celebrações do 1º de Maio em Moçambique ficaram marcadas pelos baixos salários e a precariedade laboral que preocupa a classe operária em Moçambique, como relatou o nosso correspondente Orfeu Lisboa.Guiné-BissauO número de pessoas em situação de insegurança alimentar na Guiné-Bissau aumentou nos últimos 12 meses. A conclusão foi apurada numa análise do PAM (Programa Alimentar Mundial) validada na reunião do mecanismo regional de prevenção e gestão de crise alimentar. Mussá Baldé, correspondente em Bissau tem mais detalhes.Durante todo o mês de Maio, Bissau é palco da primeira bienal de Arte e Cultura organizada por um grupo de cidadãos guineenses e estrangeiros, coordenados pelo sociólogo e activista Miguel de Barros, sob o lema: “Mandjuandadi: Identidades em Liberdade”. Este evento que vai mostrar as capacidades criativas e artísticas das diversas comunidades do país, vai reunir mais de 50 convidados internacionais em torno de cerca de 60 actividades. A abertura coube exactamente a Miguel de Barros.A Guiné-Bissau é o país da África lusófona mais mal classificado no ranking da liberdade de imprensa dos Reporteres sem Fronteiras que foi divulgado na sexta-feira. Numa lista de 180 paises, a Guiné-Bissau aparece na posição numero 110. Indira Baldé, a presidente do Sindicato dos Jornalistas e Técnicos da Comunicação da Guiné-Bissau, em entrevista a Carina Branco reconheceu que o país está cada vez mais a regredir na liberdade de imprensa.Cabo VerdeEm Cabo Verde, o início oficial das comemorações dos 50 anos da independência está a suscitar uma troca de acusações entre os dois principais partidos, o MPD e o PAICV. O nosso correspondente Odair Santos seguiu esta situação.AngolaEm Angola, nas comemorações do 1º de Maio, os sindicatos descreveram dias difíceis dos trabalhadores devido à pobreza no país. Francisco Paulo tem mais informações.Ainda no âmbito do dia internacional da Liberdade de Imprensa que se assinala neste sábado, a Policia Nacional angolana admitiu num encontro com jornalistas haver excessos da sua actuação contra os profissionais da comunicação social durante protestos e outros actos públicos realizados pelo país adentro. Francisco Paulo fez-nos o relato deste encontro.
O sábado passado marcou o fim das rodagens na região do Biombo, no oeste da Guiné-Bissau, do novo filme de Mussa Baldé que conhecem como correspondente da RFI, mas que também escreve guiões e produz cinema. A fita co-realizada com o actor e director de Casting, Jorge Biague, é intitulada 'Minina di Bandeja' e tem como temática o casamento precoce, uma problemática ainda muito presente na Guiné-Bissau. Depois de várias semanas de intenso trabalho, Mussa Baldé fez um balanço positivo e disse que espera colocar o filme nos ecrãs até ao final deste ano. Ao dizer o que o levou a rodar esta fita, o guionista e cineasta começa por contar o enredo em torno de 'Sofy', protagonista de 'Minina di Bandeja'.RFI : Do que fala o filme 'Minina di Bandeja'?Mussa Baldé : 'Minina di Bandeja' é uma ficção a partir de uma realidade que acontece na Guiné-Bissau, infelizmente. Nós quisemos aventurar-nos no cinema contando a história de uma menina que foi trazida do interior da Guiné-Bissau para ter uma vida melhor. A ideia da menina, a 'Sofy', era vir a Bissau estudar, formar-se como enfermeira e voltar para a sua comunidade, no interior, e servir a sua comunidade como enfermeira. A 'Sofy' tinha um sonho, mas a tia dela tinha um outro objetivo com ela. Foi buscar a 'Sofy' e meteu a 'Sofy' aqui em Bissau como vendedora ambulante. Um trabalho que, para já, é um crime, porque trabalho infantil é uma coisa que o Código Civil da Guiné-Bissau criminaliza. Mas nesse trabalho infantil, na venda ambulante, 'Sofy' e acaba por ser confrontada com uma situação ainda mais desagradável, que é o casamento forçado. Foi pedida em casamento por uma pessoa que ela nem conhecia, nunca viu na vida. A 'Sofy' é uma menina esperta, também empoderada, também orientada, consciencializada dos seus direitos por uma associação que luta contra o casamento forçado. Ela foi informada de que tem a opção de qualquer dia, quando for confrontada com o casamento forçado, poder fugir de casa. Foi o que ela fez. Fugiu daquela casa. Foi para um centro de acolhimento. Foi acolhida, Foi orientada. Estudou. Acabou por ser médica. Sendo médica, acabou por criar uma organização com mais outras duas colegas que também fugiram do casamento forçado. Criaram uma organização, uma associação e lançaram uma grande campanha a nível da Guiné-Bissau, de consciencialização das meninas sobre o perigo do casamento forçado. Eu não quero levantar aqui o 'spoiler' do filme, mas penso que vai ser um filme de que as pessoas vão gostar.RFI : Isto é inspirado em factos reais?Mussa Baldé : Todos os guineenses conhecem casos de casamento forçado nas comunidades. Aqui em Bissau, infelizmente, o casamento forçado de meninas é uma prática que parece que se enraizou na nossa sociedade. Ainda há duas semanas, estive no interior da Guiné-Bissau, no Sul profundo, em Catió, a visitar um centro de acolhimento que tem neste momento 37 meninas fugidas do casamento forçado nas várias comunidades limítrofes duma cidade chamada Catió. Portanto, são coisas que acontecem. O casamento forçado, infelizmente, cristalizou-se na nossa sociedade. Eu diria que o casamento forçado em tempos remotos era uma prática cultural. Agora, eu diria que é uma prática comercial. Os adultos utilizam as meninas como elemento de troca para ganhar alguma benesse, algum dinheiro, algum bem material. Infelizmente é o que acontece no nosso país, mas todos nós temos que levantar as nossas vozes contra esta prática, porque é uma prática degradante, é uma prática que põe em causa toda a dignidade de uma menina. Imagina uma menina de 14 anos é dada em casamento com uma pessoa de 60 anos. Portanto, aquilo não existe nem amor, nem afecto, nem respeito. Eu, enquanto jornalista e outras pessoas que trabalham nesta temática, temos que reforçar o nosso compromisso com esta causa, dar a voz, consciencializar as nossas comunidades e, sobretudo, denunciar. Foi o que nós procuramos fazer neste filme: denunciar o trabalho infantil. Porque estas meninas que são postas nas ruas a vender coisas, passam por situações que nem passa pela cabeça de nenhum comum mortal, porque são meninas que são sujeitas a situações extremamente degradantes e, ainda por cima, são sujeitas ao casamento forçado, porque estando nesta actividade de venda ambulante, estão expostas. Os adultos conseguem localizá-las, aliciá-las, às vezes até pressioná-las para um casamento que elas nem nem sequer fazem ideia do que seja. Infelizmente, é a nossa realidade.RFI : As temáticas societais e em particular, a condição das meninas e das mulheres é um assunto que me toca particularmente, uma vez que as tuas personagens principais são mulheres. Foi o que aconteceu, por exemplo, com 'Clara di Sabura'.Mussa Baldé : Sim. Há muitos anos que tenho vindo a trabalhar nesta temática dos direitos das mulheres. Das meninas porque sou sensível a estas questões. Eu devo ser dos jornalistas aqui na Guiné-Bissau que mais acompanhou a senhora Fátima Baldé, uma grande activista do nosso país dos Direitos Humanos, dos Direitos das Mulheres. Ela foi presidente do Comité Nacional de Luta contra as Práticas Nefastas da Saúde da Mulher e Criança. Eu andava com ela, seguia os trabalhos dela sempre que ela tinha uma denúncia de uma situação de mutilação genital feminina, do casamento forçado, casamento precoce, violência doméstica, abuso contra as meninas. Ela ligava-me a mim enquanto jornalista para fazer cobertura, para dar visibilidade a essa luta que ela travou na Guiné-Bissau contra esta sociedade machista. Portanto, eu fui-me acostumando e fui gostando desta temática. E agora disse 'Bom, já que tenho algum conhecimento e algum saber, digamos assim, desta temática, porque não elaborar sobre esta temática com outros elementos?' Portanto, o filme 'Clara di Sabura' foi um filme que quis mostrar que as meninas que estão aqui no Centro Urbano de Bissau têm outras alternativas que não a vida fácil. Muita gente não gostou da perspectiva que eu dei ao filme, mas é a minha visão. É isso que faz uma sociedade democrática e plural. Cada um dá a sua versão de como é que vê a sociedade. Há muita gente que achou que eu fiz uma crítica muito sarcástica em relação àquilo que é a condição da vida das meninas na Guiné-Bissau, mas eu quis mostrar na 'Clara di Sabura' que há outra alternativa. Agora este filme aqui é mais um filme de denúncia e de trazer ao de cima uma realidade que muita gente finge que não vê. Porque lugar de uma menina, na minha perspectiva, é na escola ou a brincar. Imagina uma menina de 12 anos, de 11 anos, nove anos a vender nas ruas até às 22h00 os perigos que esta menina enfrenta?RFI : Como é que foram as filmagens de 'Minina di Bandeja'? Isto envolveu actores profissionais e não-actores.Mussa Baldé : Sim. Envolveu actores profissionais e actores amadores. Eu penso que as pessoas vão se surpreender pela qualidade de performance, sobretudo de actores e actrizes amadores. Porquê? Porque eu fui buscar jovens dos liceus e das universidades. Tivemos quase dois anos nos ensaios para perceber o que é que se pretende com o filme. Fizemos visitas a esse centro de acolhimento de meninas fugidas do casamento forçado duas vezes. E fui buscar uma pessoa com alguma experiência no domínio da arte cénica, que é o Jorge Biague. Jorge Biague é um personagem muito conhecido aqui na Guiné-Bissau porque participou e trabalhou com Flora Gomes e Sana Na N'Hada durante vários anos. E o Jorge trouxe a sua experiência, sobretudo na encenação do roteiro. O roteiro foi escrito por mim. Mas o Jorge Biague trouxe esse roteiro para a cena. Conseguiu transformar o roteiro em arte dramática. Trabalhou com com a minha equipa durante quase sete meses e depois partimos para as filmagens. E mesmo durante as filmagens, ele tem sido o meu coadjuvante principal, o realizador comigo. Estamos a avançar. Os primeiros dias, curiosamente, foram muito fáceis, porque os jovens estavam tão ávidos, com expectativas muito altas para iniciarmos as filmagens. Agora, na parte final das filmagens é que se nota já algum cansaço. É normal, porque levamos imenso tempo nas filmagens e depois com o sol que se faz na Guiné-Bissau neste momento, filmar em altas temperaturas às vezes não tem sido fácil. Mas tenho estado a falar com jovens, a incentivá-los, a mostrar que estamos a fazer um trabalho que vai ficar na história deste país, porque estamos a falar de um tema que toca a todos ou que devia tocar a todos. Também trabalhamos com algumas pessoas já com experiência, o Luís Morgado Domingos o Tio Silva, a Fati, a Verónica, o Albino. São pessoas que já têm alguma experiência porque trabalharam também com outros, como o Flora Gomes e Sana Na N'Hada, que são os expoentes máximos do cinema da Guiné-Bissau. Portanto, eu fui buscar algumas das pessoas que trabalharam com estas duas personagens para virem emprestar a sua experiência, a sua sapiência, ao filme 'Minina di Bandeja'. Fizemos aqui uma mescla da juventude e da experiência de pessoas que já estão no cinema da Guiné-Bissau.RFI : Encaminha-se agora a fase de pós-produção, a montagem e a fase praticamente final da preparação do filme. Como é que encaras esse novo período agora do filme 'Minina di Bandeja'?Mussa Baldé : A minha grande preocupação, neste momento, é arranjar recursos para esta fase. Nesta fase da captação do filme, nós conseguimos, com mais ou menos dificuldades, levar o barco a bom porto. O problema agora é como vamos arranjar recursos? Onde vamos arranjar recursos? Neste momento estamos na fase da pré-edição. Vamos entrar na fase de edição, depois na pós-produção do filme que pretendemos fazer em Portugal, a pós-produção e a correção das cores, da luz, do som e inserção de legendas. O filme é falado em crioulo, mas a minha intenção é meter legendas em francês, português, inglês e espanhol, porque é minha intenção pôr este filme no circuito internacional do cinema, sobretudo nas mostras, nos festivais, mostrar esse filme porque o tema é actual. O tema está na agenda mundial. É um assunto que preocupa quase todos os países da África subsaariana, particularmente a Guiné-Bissau. Vamos fazer aqui na Guiné-Bissau a pré-edição e a edição. Depois vamos para Portugal fazer a pós-produção do filme. Esperamos ter os recursos necessários para fazer esse trabalho, que não será também um trabalho fácil.RFI : Quais são as tuas expectativas relativamente a este filme? Pensas que até ao final do ano vai estar nos ecrãs?Mussa Baldé : Sim, decididamente, o filme tem que estar nos ecrãs até Dezembro. Não tenho uma data precisa. Quando é que vamos acabar todo este trabalho da edição e da pós-produção? Não sei, porque há muita coisa que eu não controlo. Mas decididamente, até ao final deste ano de 2025, o filme vai estar em exibição. As pessoas vão poder ver o filme. Devo salientar uma coisa: o filme não será comercializado. O filme vai ser doado, digamos assim, às organizações que trabalham nesta temática dos direitos das meninas na Guiné-Bissau. Todas as organizações que trabalham nesta temática vão ter uma cópia do filme. Basta a organização solicitar por carta e através de um dispositivo de armazenamento, um disco, uma pen. Recebe uma cópia do filme. A minha intenção é mostrar o filme, como eu disse nas mostras internacionais nos festivais. Mas há uma meta que eu tenho fixado, que é um festival de audiovisual que acontece na Suíça, sobre o material ligado aos Direitos Humanos e a minha intenção é que o filme 'Minina di Bandeja' esteja nesse festival para que o mundo possa ver também a minha perspectiva sobre estas duas temáticas. Queria salientar que contei com alguns parceiros que eu não gostaria de descurar ou não mencionar nesta entrevista, parceiros que acreditaram neste projecto desde o início: a UNICEF e o Banco da África Ocidental, que é um banco aqui da Guiné-Bissau. Mas também tive outros parceiros que não apoiaram financeiramente, mas ainda assim, a sua contribuição foi muito determinante para esta fase da captação do filme: a Liga dos Direitos Humanos desde o início, o Comité Nacional de Luta contra as Práticas Nefastas, a Casa do Acolhimento das Crianças em Risco, a AMIC, a Associação Amigos da Criança da Guiné-Bissau, a Federação de Futebol e outras instituições que, de uma forma ou outra, ajudaram à realização deste filme e alguns amigos, particulares, que me ajudaram com escritórios, com carros, com gasóleo. A ajuda de toda a gente foi determinante ou tem sido determinante até aqui. Espero que mais instituições que nós contactámos vão se interessar por este projecto do filme e vão ajudar a conclusão do filme 'Minina di Bandeja'.
Em Moçambique, analista acredita que processos judiciais contra núcleo de Venâncio Mondlane são uma encomenda da FRELIMO. Em São Tomé e Príncipe, advogado do caso 25 de novembro denuncia ameaças de morte e afirma que o Ministério Público está a proteger o ex-primeiro-ministro Patrice Trovoada. Neste jornal, analisamos o intensificar do conflito entre os EUA e os Houthi.
O Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas da Guiné-Bissau afirmou na quinta-feira, 24 de Abril, que qualquer pessoa armada que tente desestabilizar o país será "eliminada". O activista político guineense, Sumaila Djaló, lembra o envolvimento das Forças Armadas na Guiné-Bissau na invasão do Supremo Tribunal de Justiça e da Assembleia Nacional Popular, considerando as acções ilegais e contrárias à Constituição guineense. RFI: Como interpretas estas declarações do General Biague Na N'tan sobre a eliminação de quem perturbar a ordem? Há riscos para os direitos humanos?Sumaila Djaló: Os riscos sempre existiram e continuam a existir contra os direitos humanos na Guiné-Bissau, desde que Umaro Sissoco Embaló assumiu o poder unilateralmente em 2020. Essa posse, e os expedientes subsequentes contra a Constituição da República, tiveram a cobertura das Forças Armadas. Recordamo-nos do papel central dos militares na posse, por exemplo, de Nuno Nabiam, imediatamente após a posse de Umaro Sissoco Embaló, com forte apoio militar naquela altura, tanto por militares no activo como na reserva. Assim começou a cumplicidade entre as Forças Armadas e o poder actualmente instituído.As declarações do Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas, Biague Na N'tan, revelam a continuidade da crescente militarização do poder na Guiné-Bissau. Não é a primeira vez que este chefe militar organiza espécies de conferências de imprensa com cariz político, ameaçando adversários políticos de Umaro Sissoco Embaló que, pela Constituição, não deveriam ser adversários dos militares, visto que estes estão impedidos de exercer actividade política.Essas declarações são dirigidas não só contra a oposição política, mas também contra cidadãos e movimentos não partidários que se opõem a este regime autoritário. Quando o Chefe do Estado-Maior fala de perturbadores que, mesmo presos, continuam a ameaçar a ordem pública insita-nos a recordar que houve uma alegada tentativa de golpe de Estado em 2022.Em Fevereiro de 2022...Exactamente. Cerca de 50 pessoas, entre civis e militares, foram detidas nessa altura. As detenções foram denunciadas pela Liga Guineense dos Direitos Humanos e pelos advogados das pessoas detidas como sendo ilegais. Três anos depois, essas pessoas continuam presas em Bissau, sem julgamento e sem liberdade, apesar do Tribunal Superior Militar ter determinado a sua libertação, por falta de provas.O que aconteceu foi que o Chefe do Estado-Maior mandou prender os juízes do Tribunal Superior Militar que emitiram esse acórdão. Portanto, é o próprio Chefe do Estado-Maior que impede a justiça militar de funcionar. Quem é, então, o verdadeiro perturbador da ordem pública é o próprio Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas.Há ainda outra questão importante: sempre que o Chefe do Estado-Maior vem a público com este tipo de declarações, que são verdadeiras declarações de guerra contra a oposição política e o povo guineense, fá-lo em momentos em que Umaro Sissoco Embaló está a atropelar gravemente a Constituição.Que atropelos constitucionais estão a ocorrer agora?Estamos a falar da detenção e perseguição do presidente da Liga Guineense dos Direitos Humanos, entre outras violações graves das liberdades democráticas. Para além disso, o Presidente da República está fora do mandato constitucional de cinco anos.Devíamos ter realizado eleições legislativas e presidenciais, mas não houve eleições após a dissolução inconstitucional da Assembleia Nacional Popular.O Supremo Tribunal de Justiça também está sob ameaça de manipulação para a escolha do novo Presidente. A Comissão Nacional de Eleições encontra-se com a sua direcção caducada há mais de dois anos. Todas estas situações configuram um golpe constitucional liderado por Umaro Sissoco Embaló.As Forças Armadas, que deveriam defender a Constituição, estão, pelo contrário, a apoiar a ditadura de Sissoco Embaló, sufocando a oposição política e os direitos fundamentais do povo guineense.Que impacto têm estas declarações do General Biague Na N'tan no ambiente político e social, a poucos meses de eleições?É paradoxal porque, ao mesmo tempo que apela aos militares para se afastarem da política, ele está constantemente a fazer conferências de imprensa de caráter político, de caráter totalmente político. E o impacto disso é a construção de discursos que silenciem a oposição política legalmente constituída, mas também movimentos sociais e populares que têm lutado pela democracia e pelo resgate do caminho para a democratização na Guiné-Bissau.É também uma forma de condicionar o processo eleitoral que se avizinha porque o poder das armas, associado ao poder político ilegalmente detido neste momento por Umaro Sissoco Embaló, que é como ele mesmo se auto-intitula, o único chefe na Guiné-Bissau, é uma prova de todos os ingredientes à mistura para termos um processo eleitoral não pacífico, com riscos de não ser justo nem transparente, e a Guiné Bissau tero seu processo democrático, a piorar mais do que a destruição que essa democracia frágil enfrenta neste momento. Mais do que a ditadura que está consolidada, é preciso dizer isso de forma muito clara neste momento no nosso país. Nós estamos a falar de um país, infelizmente, com um histórico longo de golpes de Estado. Nunca houve na Guiné-Bissau um golpe de Estado levado a cabo por grupos armados fora das Forças Armadas, e quem tem responsabilidades de controlar as Forças Armadas é o Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas, não políticos da oposição, nem o povo desarmado.Portanto, o Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas deve preocupar-se, sim, com o facto de serem militares que conduziram o processo de invasão ao Supremo Tribunal de Justiça e a instituição de um Presidente à força, à margem da lei, e também com a invasão da Assembleia Nacional Popular, impedindo o funcionamento legal desse órgão, a mando de um poder político. Estas acções deveriam preocupar, sim, o Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas, porque consubstanciam uma actuação das Forças Armadas contrária ao que a Constituição manda.Que papel pode ter a comunidade internacional se continuar a haver sinais de pressão ou violações de direitos civis durante o período eleitoral?Não há um período, na minha perspectiva, em que a comunidade internacional, através da sua intervenção na Guiné-Bissau, tenha manifestado clara complicidade com a destruição de instituições democráticas e a consolidação de um regime absolutamente autoritário. Tivemos o caso da CEDEAO, que não só admitiu Umaro Sissoco Embaló que já tinha comprovado, em dois anos, o seu autoritarismo, como também lhe permitiu presidir à cimeira dos chefes de Estado dessa organização.Mas, neste momento, temos a CPLP, outra instituição internacional da qual a Guiné-Bissau faz parte, a preparar-se para entregar a presidência da sua cimeira a Umaro Sissoco Embaló. Sem aprender com o grave erro cometido pela CEDEAO. Para além destas duas organizações, temos também uma indiferença total das Nações Unidas e da União Africana.Sabemos que, no quadro do entendimento com a organização sub-regional, é delegada a esta organização a responsabilidade de acompanhar os Estados-membros. Mas quando esta organização demonstra a incapacidade de ajudar a resolver problemas de ataque à democracia nesses Estados-membros, a ONU e a União Africana deveriam assumir as suas responsabilidades, e não o estão a fazer.Por que motivo não o estão a fazer?Há muitos interesses envolvidos. Não podemos esquecer que essas organizações têm no seu interior países com relações próximas com a Guiné-Bissau. E eu posso dar exemplos: países com relações históricas mais próximas com a Guiné-Bissau acabam por influenciar a actuação destas instituições internacionais. Um deles é Portugal, que, em termos de relação histórica com a Guiné-Bissau, tem um presidente da República que se mostrou cúmplice com a ditadura, e todos nós acompanhámos essa cumplicidade ao longo dos últimos anos.Outro exemplo é o Senegal que, apesar de ter mudado de poder, o Macky Sall, padrinho de Umaro Sissoco Embaló já não é Presidente da República, não tem tido, no quadro da CEDEAO, uma posição firme a favor da democratização no país vizinho, a Guiné-Bissau. Tanto que o novo Presidente deu sinais de estar aberto a uma relação com o ditador, apesar de o seu próprio poder ter nascido da luta contra uma ditadura no Senegal, nomeadamente quando convidou esse sujeito para participar nas comemorações da independência do Senegal, no passado dia 4 de Abril.Portanto, temos todas estas cumplicidades e todos estes interesses geopolíticos que condicionam o que tem acontecido na Guiné-Bissau. Eu não sou da opinião de que a comunidade internacional seja a principal responsável pelo que tem acontecido no nosso país são os principais responsáveis são os actores políticos internos e, neste momento em particular, o principal responsável é quem está à frente de um regime ditatorial; e esse tem nome: Umaro Sissoco Embaló.
Esta semana, o governo da RD Congo e o grupo M23 divulgaram no Qatar uma declaração conjunta a favor de uma trégua. Na Guiné-Bissau, Bubacar Turé foi ouvido pela justiça para esclarecer as denuncias sobre a morte de pacientes em tratamento no centro de hemodiálise. Já em Moçambique, cinco membros du groupo paramilitar Naparamas foram abatidos pelas Forças de Defesa e Segurança. Em Cabo Verde, faltam trabalhadores. Em Angola, o país enfrenta forte taixa de mortalidade infantil devido à cólera. Neste 23 Abril de 2025, O governo congolês e o grupo antigovernamental M23, actualmente envolvidos em negociações no Qatar, publicaram pela primeira vez na quarta-feira uma declaração conjunta em que dizem querer "trabalhar em prol da conclusão de uma trégua". Uma declaração que surge após anos de conflito, sucessivas violações de cessar-fogo e fracassos nas diversas tentativas de mediação do conflito.Entrevistado por a jornalista da nossa redação Carina Branco, Sérgio Calundungo coordenador do Observatório Político e Social de Angola, analisa a situação, descartando uma boa notícia, mas descarta que nenhuma garantia foi dada por ambos os partidos que estas tréguas não possam ser violadas.Guiné-Bissau : Bubacar Turé ouvido pela justiça do país Na Guiné-Bissau, o Presidente da Liga Guineense dos Direitos Humanos, Bubacar Turé, foi ouvido pelo Ministério Público em Bissau para esclarecer as denuncias sobre a morte de pacientes em tratamento no centro de hemodiálise do Hospital Simão Mendes, feitas em meados de abril. Após a audiência, a defesa de Turé, representada pela advogada Beatriz Furtado, informou que o seu cliente foi ouvido como denunciante, sem nenhuma medida de coação. Moçambique : Cinco membros do grupo Naparamas abatidos pela políciaNo Moçambique, o Comando-Geral da Polícia moçambicana confirmou que, na semana passada, cinco membros do grupo paramilitar Naparamas foram mortos em confrontos com as Forças de Defesa e Segurança, em Nampula. O ataque ocorreu no posto administrativo de Mutuali, onde o grupo tentou agredir as forças de Defesa com diversas armas. Cabo Verde : Falta de mão-de-obra necessita recrutar cidadãos estrangeiros segundo o GovernoEm Cabo Verde, a falta de mão-de-obra em setores como a construção civil e a agricultura tem sido um tema recorrente da actualidade. Na terça-feira, o ministro da Família, Inclusão e Desenvolvimento Social, Fernando Elísio Freire, reconheceu que o país enfrenta um défice de trabalhadores e destacou a necessidade de recrutar cidadãos de outros países para superar essa carência.Angola : Cólera causa forte taixa de mortalidade infantil Angola regista a terceira maior taxa de mortalidade infantil em África por causa da cólera. As crianças menores de 10 anos são as mais afectadas, e a taxa de mortalidade cumulativa é de 10,6%. As províncias mais afectadas incluem Cuanza Sul, Zaire e Luanda.
A 24 de Abril em Paris, os principais líderes da oposição guineense reúnem-se para elaborar um plano comum face ao actual poder em Bissau. É na capital francesa que chefes do PAIGC, PRS, APU-PDGB e outras formações políticas irão discutir a possibilidade de um candidato comum para futuras eleições no país e um programa político comum que perdure. Esta quinta feira 24 de Abril, em paris reúnem-se os ex-Primeiros-ministros Aristides Gomes e Domingos Simões Pereira, os deputados Flávio Baticã Ferreira e Agnelo Regalla, assim como os lideres do PRS e da APU-PDGB, Fernando Dias e Nuno Gomes, e ainda Baciro Djá do FREPASNA e Jorge Fernandes do MDG.Aristides Gomes e o deputado da diáspora pelo PAIGC Flávio Baticã Ferreira, residentes em Paris, posicionam-se como os facilitadores e moderadores deste encontro e responderam às questões da RFI, na véspera da reunião.RFI: Porquê ter escolhido Paris como local de encontro entre líderes da oposição guineense? Aristides Gomes: Já houve encontros em Lisboa. Desta vez queremos aproveitar projecção internacional de Paris, e termos acesso a outras áreas de cultura política, por exemplo, a área francófona africana. É mais fácil atingir essa área a partir de Paris do que a partir de Lisboa.De uma maneira geral, queremos nos diversificar para que os problemas da Guiné-Bissau actuais, que são imensos, possam ser conhecidos pelo mundo fora. Flávio Baticã Ferreira: Achamos que era necessário, porque sentia-se uma espécie de falta de confiança entre os líderes políticos da Guiné-Bissau e seria bom que houvesse um encontro entre eles num campo completamente neutro, para se poder discutir cara-a-cara e sanear as fissuras que existia. Aristides Gomes: Já houve tentativas de congregação de partidos da oposição, mas desta vez nós queremos ir um bocadinho mais longe. Queremos entrar num debate sobre o que se deve fazer para a estabilização, a longo prazo, da situação política na Guiné-Bissau.RFI: E o que é que se deve fazer?Aristides Gomes: Um dos temas fundamentais será o tema ligado à estratégia de consolidação da democracia. O que será necessário fazer para que as instituições que foram demolidas pelo actual regime possam consolidar-se? Um programa comum deve ser debatido. Portanto, é preciso discutirmos. É preciso colocarmos esse imperativo no âmbito da estratégia eleitoral. É preciso que haja um consenso sobre os meios a utilizar para que isto não se repita.RFI: Há outro ponto a abordar na reunião de amanhã, é a possível nomeação de um candidato comum para a segunda volta das eleições, no caso de um de vocês aceder à segunda volta das eleições?Aristides Gomes: Vai haver um debate sobre a questão da desistência entre os candidatos da oposição. Portanto, caso houver uma segunda volta, estará tudo em aberto. Vamos ver o que sairá sobre de consenso sobre esse ponto.RFI: Não há consenso ainda sobre esse ponto?Aristides Gomes: Todas as questões estarão abertas. Estará também em aberto a questão de um programa comum, depois das eleições, pelo menos para um mandato. E se for necessário, para mais de um mandato. Porque a Guiné-Bissau, no plano institucional, no plano da economia, no plano das regras de funcionamento da governança... a Guiné-Bissau está em mau estado.RFI: Imaginando que cheguem a consenso, que definem um candidato comum para a segunda volta das eleições, o que se passa depois? Como garantir uma união que vigore depois destas eleições?Flávio Baticã Ferreira: Essa proposta ainda está em cima da mesa. São dois grandes blocos, um partido como o PAIGC... O Nuno Nabiam, que já foi candidato a eleições presidenciais... Talvez o Braima Camará. Está tudo em aberto. Agora é equacionar estes três candidatos. Mas quem escolherá o candidato? Os números de militantes são diferentes. Por isso, talvez a melhor forma é que todos participem nas eleições e caso chegar um deles à segunda volta, a outra parte estará ao lado para poder apoiar. Mas caberá a eles decidir sobre isso.Aristides Gomes: As regras podem ser definidas aqui. Eles têm que se entender sobre a maneira de levar os partidos e as coligações a um entendimento sobre a maneira de se apresentar conjuntamente, quer nas eleições legislativas, quer nas eleições presidenciais.Flávio Baticã Ferreira: E haverá também a possibilidade da criação de uma comissão de acompanhamento dos acordos assinados aqui em Paris.RFI: No entanto, a oposição guineense contestou com muita força a data imposta por Umaro Sissoco Embaló para as eleições [a 24 de Novembro de 2025]. O facto de participar no escrutínio não legitima esta calendarização?Flávio Baticã Ferreira: Sim, sim, é verdade, é verdade. Mas daí que a oposição deve se unir para que isso não possa acontecer. Porque indo a eleições com a data marcada pelo Presidente da República, com a CNE e o Supremo Tribunal sem funcionar, será só "um passeio", como ele [Sissoco Embaló] costuma dizer.Pode fingir que organizou e a partir daí, anuncia qualquer resultado. Vai-se a tribunal para um contencioso, tem lá tudo sob controle e acaba por ganhar. Daí, mais uma vez, a necessidade que a oposição tem de se organizar e criar essa comissão técnica que irá ao mundo informar o que realmente se está a passar na Guiné-Bissau. Aristides Gomes: Primeiramente, trata-se de contestar a legitimidade dessa marcação de data. Estamos nesta fase.RFI: Como irão decorrer as campanhas eleitorais num contexto em que pode ser díficil para um líder da oposição, como Domingos Simões Pereira, estar presente fisicamente em Bissau? Aristides Gomes: Precisamente por isso é que temos necessidade destas discussões. Estamos a criar um clima em Paris propício para isso. Agora, o que se possa admitir é que a força continue a vigorar. O sempre utilizou a força coercitiva, a força de milícias para poder governar. RFI: Alguma vez se pôs a possibilidade de boicotar as eleições?Aristides Gomes: É uma técnica utilizada por regimes repressivos. Criam uma situação em que toda a oposição fica amedrontada e acaba por não participar. É uma forma de repressão.RFI: Há relatos de uma tentativa de aproximação e de diálogo da vossa parte com Braima Camará, líder do Madem-G15, substituído por Adja Satu Camará por decisão de Sissoco Embaló. Tem-se assistido a uma reaproximação nas últimas semanas entre ele e Sissoco Embaló. Em que ponto é que está a tentativa de diálogo com Braima Camará?Flávio Baticã Ferreira: Bom, eu quando ouvi o senhor Braima Camará a falar de reconciliação, ninguém pode estar contra uma reconciliação. Mas se for uma reconciliação como nos habituámos na Guiné-Bissau, em que é preciso esquecer tudo o que aconteceu, isso... Para mim não é reconciliação.De qualquer maneira passámos várias situações. Ninguém podia imaginar que um dia o PAIGC e o Madem-G15 poderiam sentar-se à volta de uma mesa a discutir. E isso está a acontecer.Braima Camará é um político, e defende os seus interesses. Ele tem todo o direito. Para nós, o que passou, passou e vamos priorizar a Guiné-Bissau. Não podemos continuar nessas guerras durante décadas e décadas. Ninguém sairá a ganhar.RFI: Iniciaral discussões com representações da União Europeia e francesas. O que poderá a União Europeia e a França fazer em relação a isto?Aristides Gomes: Nós estamos a encetar contactos com todas as instituições internacionais. Estamos a trabalhar no sentido de influenciar a opinião pública, as ONGs, todo o movimento da sociedade civil, da sociedade política em todos os países. Na verdade, estamos a fazer um trabalho em prol da estabilização da Guiné-Bissau.RFI: E tiveram alguma garantia de apoio até agora?Aristides Gomes: Nós não estamos a pedir apoio. Estamos simplesmente a suscitar a compreensão à volta da da situação real que existe na Guiné-Bissau.Esperamos que [a comunidade internacional] compreenda que os valores que apregoam estão a ser sistemáticamente violados com Umaro Sissoco Embaló. Estamos a confrontá-los com os seus próprios discursos. Os valores que decorrem da historicidade da Europa e, particularmente, da França.Não estamos aqui a mendigar apoios. Sabemos que o nosso povo está com aqueles que defendem esses valores. A Guiné-Bissau é um país que conquistou a sua própria liberdade. Quando há eleições livres na Guiné-Bissau, as pessoas pronunciam-se pela estabilidade e pela liberdade.RFI: Foram recebidos pelo ministério rfancês dos Negócios Estrangeiros, a 16 de Abril.Flávio Baticã Ferreira: A reunião era prevista para 30 minutos, acabou por durar mais de duas horas. Ouviram e acreditaram no que dissemos. Agora, infelizmente, dei-me conta de que as informações que o Ministério de Negócios Estrangeiros [francês] tem em relação à Guiné-Bissau não correspondem com a realidade.O embaixador [francês] que esteve [na Guine-Bissau] não se comportou como deve ser. Ele praticamente fez lá política a defender Umaro Sissoco. Isto assumo, já o disse várias vezes. A partir daí, as informações reais são deturpadas. Agora a Guiné-Bissau já tem um novo embaixador francês. Espero que a partir de hoje será diferente. Mas uma coisa é certa. Conhecendo a França como conheço, apesar dos interesses de cada país a nível internacional, tenho a certeza de que se soubessem realmente o que se passa na Guiné-Bissau, a França teria uma outra postura.Faz parte dessa nossa missão explicar a veracidade dos factos e pô-los perante o facto. Porque não se pode defender uma série de valores e continuar a estender tapete vermelho ao Presidente Sissoco, a bater as pessoas na Guiné-Bissau, na diáspora e até aqui em França, sem que ninguém diga nada. De referir que depois da reunião desta quinta-feira 24 de Abril entre os líderes da oposição, vindos de Lisboa e Bissau, está previsto um encontro com a diáspora guineense no sábado 26 de Abril, também na capital francesa, para dar a conhecer o acordo político firmado.
Na rubrica Vida em França, damos destaque à actualidade política na Guiné-Bissau, com o presidente da Liga dos Direitos Humanos, Bubacar Turé, a denunciar as tentativas de sequestro e ameaças que tem enfrentado, sublinhando que está disponível para colaborar com a justiça. Em entrevista ao jornal O Democrata, o presidente da Liga dos Direitos Humanos, cujo paradeiro continua indefinido, afirmou que, neste momento, é o homem mais procurado e que o objectivo do regime “é prendê-lo e levá-lo para o Ministério do Interior para ser torturado”.Ministério Público exige comparecimentoO Ministério Público notificou o activista para que comparecesse nesta quinta-feira, 17 de Abril, mas a Liga dos Direitos Humanos solicitou que a audiência fosse adiada para uma nova data, de forma a permitir que Bubacar Turé pudesse chegar a Bissau em segurança.O Ministério Público instou Bubacar Turé a comparecer perante as autoridades no quadro de um "inquérito aberto para investigar as denúncias feitas pelo presidente da Liga, de que todos os doentes em tratamento de hemodiálise no Hospital Simão Mendes de Bissau teriam morrido". Bubacar Turé: “Não sou fugitivo”Bubacar Turé, em resposta às acusações, afirmou que não é fugitivo e garantiu que está disposto a colaborar com a Justiça, diante dos órgãos competentes.Por sua vez, o Presidente da Guiné-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, considerou que Bubacar Turé “se está a esconder”, mas acrescentou que “terá de enfrentar a Justiça para provar as suas declarações”, as quais considera falsas. Umaro Sissoco Embaló comparou a Liga Guineense dos Direitos Humanos a “um partido político”, devido à forma como tem sido dirigida pelo actual líder, o jurista Bubacar Turé.Em entrevista à RFI, o jurista e membro do colectivo de advogados da Liga dos Direitos Humanos da Guiné-Bissau, Fodé Mané, descreveu a perseguição a Bubacar Turé como uma forma de calar a crítica."Eles sabem que a Liga dos Direitos Humanos e a Ordem dos Advogados são os últimos redutos dos cidadãos, onde eles recorrem no caso de violações desses direitos. O objectivo é atingir a voz mais crítica, para amedrontar quase toda a sociedade", referiu. Transferência de cidadãos estrangeirosAinda na Guiné-Bissau, quatro cidadãos estrangeiros que estavam detidos em Bissau, condenados por tráfico de droga, foram transferidos para os Estados Unidos da América. Os advogados de defesa não concordam com a medida, devido à inexistência de um acordo de extradição entre a Guiné-Bissau e os Estados Unidos. Todavia, o Presidente da Guiné-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, justificou a decisão do Governo com a falta de prisões de alta segurança no país, acrescentando que a transferência foi efectuada ao abrigo da cooperação judiciária entre os dois países.Cimeira da CPLP na Guiné-BissauA Guiné-Bissau deverá acolher a próxima cimeira de Chefes de Estado e de Governo da Comunidade dos Países de Língua Portuguesa (CPLP) no dia 18 de Julho, a data avançada pelas autoridades guineenses que deve ser agora avaliada pelos pares. Na ocasião, a Guiné-Bissau assumirá a presidência rotativa da CPLP por dois anos, sucedendo a São Tomé e Príncipe.Angola quer criminalizar a disseminação de informações falsasEm Angola, o Executivo propôs uma nova lei para criminalizar a disseminação de informações falsas na internet, com penas entre um e dez anos de prisão. A medida está expressa na proposta de Lei sobre a Disseminação de Informações Falsas na Internet, uma iniciativa do Ministério das Telecomunicações, Tecnologias de Informação e Comunicação Social. O Governo justifica a proposta com a necessidade de combater o elevado número de notícias falsas no actual contexto nacional e internacional.Em entrevista à RFI, Cesaltina Abreu, investigadora independente em ciências sociais e humanidades, afirmou que, se o objectivo é combater as notícias falsas, o Governo deveria começar por regular os órgãos de comunicação públicos, que acusa de serem os principais agentes de desinformação no país."A sensação que temos é que isto é um atentado às liberdades individuais das pessoas e que, se o objectivo for combater a desinformação, então o Governo que olhe para si próprio e que pergunte até que ponto não é o Governo, enquanto entidade colectiva, e os meios de comunicação social públicos que são os principais agentes da desinformação", notou. Violação dos direitos humanos em MoçambiqueA Amnistia Internacional denunciou, num novo relatório, a violação dos direitos humanos pelas forças de defesa e segurança em Moçambique, mencionando o uso de balas reais, gás lacrimogéneo e a falta de assistência às vítimas durante as manifestações pós-eleitorais. As acusações foram, entretanto, negadas pelo comando-geral da polícia, Leonel Muchina.Riscos ambientais em Cabo VerdeEm Cabo Verde, especialistas alertam para os riscos ambientais do afundamento do navio Nhô Padre Benjamim, quando chegava à ilha de São Nicolau, no Barlavento. O Presidente da República, José Maria Neves, chamou a atenção para a necessidade de prevenir riscos ambientais decorrentes deste tipo de acidentes marítimos e pediu medidas para garantir a segurança marítima.
A Liga Guineense dos Direitos Humanos (LGDH) deu esta segunda-feira, 14 de Abril, uma conferência de imprensa para denunciar "a onda de perseguição, intimidação e tentativa de detenção arbitrária do Presidente da LGDH, Bubacar Turé, pelas forças de segurança" da Guiné-Bissau. O jurista e membro do colectivo de advogados da LGDH, Fodé Mané, descreve a perseguição como uma forma de calar a crítica. RFI: O que é que está a acontecer com Bubacar Touré? Como é que avalia a actual situação dos direitos humanos na Guiné-Bissau.Fodé Mané: Quero confirmar toda a informação que avançaram na introdução [da entrevista] sobre a situação da sua casa, a montagem de um aparato de agentes de segurança no Porto de Bissau e nas principais artérias da cidade, tendo em conta que foram no sábado e não o encontraram. Presumo que ele esteja fora da cidade e eles querem capturá-lo na sua saída. Isso é verdade, mas também está, sem dúvida, relacionado com as declarações feitas por ele sobre a situação da saúde em geral. Porque não falou apenas da hemodiálise. Ele falou sobre a venda de medicamentos, que deveriam ser utilizados gratuitamente para tratar os pacientes. [Bubacar Turé] falou também das cobranças ilícitas nas maternidades, principalmente para a realização de exames em mulheres grávidas. E, por fim, deu ênfase à situação da hemodiálise, porque houve informações de que os técnicos deveriam ter três meses de formação, mas voltaram no fim do mês. Além disso, devido à forma como o centro está a funcionar, em termos de análise prévia e selecção das pessoas que irão fazer a regularização, a estatística produzida deve ser investigada para se estabelecer ou não o nexo de causalidade entre as mortes e a qualidade da formação docente, com o objectivo de esclarecer se as denúncias que surgiram nos órgãos de comunicação são verdadeiras ou não. Assim, ele apelou para que a população confie no processo e que, se for o caso, sejam feitas as correções necessárias, pois ninguém ganha com o mau funcionamento dos serviços.Ao revelar falhas no sistema de saúde, particularmente na hemodiálise, Bubacar Turé foi alvo de repressão. Como é que as organizações trabalham sabendo que existem riscos de repressão?Eles sabem que a Liga dos Direitos Humanos e a Ordem dos Advogados são os últimos redutos dos cidadãos, onde eles recorrem no caso de violações desses direitos. O objectivo é atingir a voz mais crítica, para amedrontar quase toda a sociedade. Para nós, o colectivo de advogados, entendemos que não é apenas a questão da hemodiálise ou da saúde, mas que são questões muito importantes, porque não se pode falar de direito à vida sem saúde. Temos vindo a denunciar a grave situação, e os próprios técnicos de saúde também estão nessa linha, porque acompanhamos a chamada frente comum, que são os sindicatos da educação e da saúde.Neste período, foi decretada uma greve, [com milhares] de técnicos retirados do sistema. Além disso, há cobranças e falta de cuidado, a prepotência do próprio ministro das Finanças em decidir quando alocar os fundos para os hospitais e os diferentes serviços do ministério da Saúde. Eu penso que esta atitude do governo, de perseguir os denunciantes, não é apoiada pela maioria dos técnicos de saúde. A maioria da população não se resume apenas a essas entidades, como a Ordem e as organizações, mas também à comunidade internacional, advogados e a África Ocidental, que já se pronunciaram. A sociedade simplesmente conhece este modus operandi.Bubacar Touré está a ser ameaçado, a ser perseguido nesta altura?Sim, sim. Não temos notícia do seu paradeiro. Sabemos que não foi detido ainda, de acordo com as informações que temos. Mas sabemos que os meios para sua detenção estão a ser reforçados. Não sabemos qual é o limite da ordem que foi dada para as pessoas encarregadas pela busca, mas, segundo conversas com a equipa que está a procurá-lo, disseram que estão a mando do Departamento de Informação e Acção Criminal, devido a uma queixa apresentada pelo ministério da Saúde. Se há uma queixa dessa natureza, a Liga tem uma sede, está aberta e tem um grupo de advogados, por que não se dirige a essa instituição? É um procedimento que eles conhecem muito bem, melhor do que qualquer cidadão comum, e recorrem a esse procedimento quando lhes interessa.Quem está a coordenar as buscas?Não sabemos quem está por trás dessa acção, pois os agentes estão disfarçados. Os familiares disseram que, na sexta-feira, instalaram um posto à frente da casa [do presidente da Liga]. Não entraram, mas, no sábado, como não o encontraram, um grupo de cinco indivíduos armados entrou na casa, vasculhando diferentes áreas à procura de algo. Depois, ontem, domingo, foi o dia da chegada dos barcos que vão para as ilhas. Desconfiaram que ele poderia estar naquele barco. Montaram um aparato muito forte, com cerca de quatro viaturas, além de pessoas à paisana, de polícias. Tentaram interrogar todos os passageiros, para saber onde ele teria ido, na tentativa de intimidar as pessoas.Quais são os riscos enfrentados pelo presidente da Liga, Bubacar Touré? Existem mecanismos de protecção eficazes?Eficazes não, porque existem mecanismos, mas, tendo em conta o passado, pelo que vimos com sindicalistas, com membros da frente popular e com advogados, podemos dizer que não há uma garantia de protecção. Nestes casos, não há uma acção rápida quando se trata do governo. Nós mesmos fizemos a denúncia, informamos algumas agências ligadas directamente aos direitos à saúde, aos direitos humanos e aos direitos das mulheres, para ver se podiam acompanhar a situação e tentar ajudar, pelo menos falando com o governo, desaprovando essa atitude. Mas não tivemos nenhuma resposta da parte deles.Apenas os jornalistas, que têm sido o único meio de comunicação, deram alguma atenção à situação. A disponibilidade de um organismo internacional para acompanhar e proteger os defensores dos direitos humanos é algo concreto. As entidades nacionais eram a Liga e a Ordem dos Advogados, mas, se essas entidades estão na mesma situação, podemos dizer que ninguém na Guiné-Bissau tem segurança garantida. Mesmo as autoridades federais, com o aparato de agentes à sua procura, mostram que também não confiam no seu próprio sistema. Há um clima de medo geral.Esta conferência de hoje da Liga dos Direitos Humanos da Guiné-Bissau mostra resistência e mobilização por parte dos defensores dos direitos humanos e da sociedade civil. De que forma esperam que a comunidade internacional actue para proteger activistas e defensores dos direitos humanos? Já houve alguma resposta até ao momento?Não. Esta conferência tem o objectivo de mostrar a resistência, mas também de dar visibilidade à opinião pública. Há uma disposição de seguir pela via legal, de colaborar com as autoridades caso queiram obter informações. Querem fazer uma investigação séria, como deve ser? Esse é o objectivo desta conferência de imprensa.Embora não possamos generalizar a comunidade internacional, apesar de não haver uma reacção até agora, há a crença de que pode haver ajuda na resolução da situação da Guiné-Bissau. A expectativa é que já tenham sido enviadas informações à Rede Nacional de Defensores de Direitos Humanos, que já contactou seus parceiros a nível da África Ocidental, da Front Line Defenders e do Alto Comissariado das Nações Unidas para os Direitos Humanos, que já têm informações sobre o caso.
Neste magazine falamos de saúde mental, um tema ainda envolto em muita incompreensão, estigmatização e falta de recursos. A Guiné-Bissau conta apenas com um centro público de saúde mental e duas clínicas privadas. Qual é a realidade diária de uma pessoa com doença mental? A estigmatização ainda é sinónimo de rejeição? Qual é o peso das crenças religiosas e tradicionais? Existem estratégias políticas para maior inclusão e tratamento? A Guiné-Bissau conta apenas com um centro público de saúde mental, o Centro Osvaldo Vieira, integrado na Faculdade de Medicina. Trata-se de um centro ambulatório, que não tem serviço de internamento. Para além desse local, existem duas clínicas privadas, nos arredores de Bissau.Sendo clínicas privadas, coloca-se inevitávelmente a questão dos recursos financeiros que podem deixar de lado grande parte da população, gerando ainda outro nível de desigualdade, desta vez no acesso ao tratamento. "Se o guineense já luta diáriamente para poder garantir o pão na mesa, como é que podemos imaginar que o guineense seria capaz de investir num membro da estrutura familiar que tenha problemas de saúde mental", questiona Pedro Cabral.Presidente da Federação das Pessoas com Deficiência na Guiné-Bissau, é com ele que abordamos estas questões. As estratégias políticas para tratamento da saúde mental são "inexistentes" no país, até porque "o próprio Estado considera que as doenças mentais e deficiências físicas são transmissíveis", aponta o também sociólogo.Fora da esfera política, é no núcleo famíliar que a exclusão agrava o percurso de vida do paciente. "Certas famílias consideram que uma pessoa com deficiência terá menos utilidade do que uma pessoa sem deficiência. A família é a origem de tudo, a origem de tudo. E os níveis de rejeição brutais que se vive na Guiné-Bissau enquanto deficiente mental ou físico têm génese na estrutura familiar. O estereótipo começa dentro da própria família", analisa Pedro Cabral. Existe também influência das práticas religiosas e culturais na percepção dos guineenses relativamente à doença mental e física. Testemunhando com a sua própria experiência, Pedro Cabral nota que se diz dos cegos "que, caso não morram cedo, são feiticeiros ou têm bruxaria".A pessoa com deficiência tem dupla limitação: limitação natural decorrente da deficiência e limitação decorrente rejeição da sociedade.Ficam no entanto algumas notas positivas: o progresso tecnológico facilita a vida das pessoas em causa e, é verdade, nota-se maior tolerância e compreensão do fenómeno graças ao trabalho dos actores da sensibilização (associações, ONG, etc). Por exemplo, Pedro Cabral com quem falámos, portador de deficiência visual, tirou um curso na Universidade Lusófona de Bissau e mestrado na Faculdade de Direito; responde às mensagens do telemóvel graças a uma aplicação e é hoje um exemplo encorajador para muitos jovens na mesma situação. Falta agora a implementação de políticas a nível do Estado para que o progresso dos direitos das pessoas com deficiência seja efectivo. Ouça a entrevista por completo:
Na Guiné-Bissau, jurista diz à DW que o Presidente Umaro Sissoco Embaló não tem poderes legais e constitucionais para aplicar decretos-lei no país. Analisamos a aposta do Níger na diversificação da industria mineira e a resposta em bloco da União Europeia às tarifas reciprocas anunciadas por Donald Trump. No futebol, arranca esta noite a 28ª jornada da Bundesliga.
Bienvenue dans Radio Foot 16h10-21h10 T.U. avec à la Une : - Éliminatoires Coupe du monde 2026 : les Éléphants sont 2e derrière le Gabon. Les Ivoiriens en danger ? ; -Ligue des Nations: Opération remontada pour la France et le Portugal. - Les éliminatoires de la Coupe du monde dans la zone Afrique se poursuivent, la Côte d'Ivoire affronte la Gambie ce soir (19hTU), les Éléphants sont 2e derrière le Gabon. Les Ivoiriens en danger ?Madagascar 2e du groupe I derrière le Ghana peut rêver d'une qualification pour le Mondial ?Nous allons suivre pendant l'émission en fil rouge deux rencontres: Centrafrique-Mali et Burkina-Guinée-Bissau.- Ligue des Nations : Opération remontada pour la France et le Portugal, l'Espagne confirme, rencontre spectaculaire entre l'Allemagne et l'Italie.Est-ce une belle publicité pour cette compétition ?Avec Hugo Moissonnier : Patrick Juillard, Dominique Séverac et Frank Simon. Technique/réalisation Matthieu Degueldre / Saliou Diouf.
Bienvenue dans Radio Foot 16h10-21h10 T.U. avec à la Une : - Éliminatoires Coupe du monde 2026 : les Éléphants sont 2e derrière le Gabon. Les Ivoiriens en danger ? ; -Ligue des Nations: Opération remontada pour la France et le Portugal. - Les éliminatoires de la Coupe du monde dans la zone Afrique se poursuivent, la Côte d'Ivoire affronte la Gambie ce soir (19hTU), les Éléphants sont 2e derrière le Gabon. Les Ivoiriens en danger ?Madagascar 2e du groupe I derrière le Ghana peut rêver d'une qualification pour le Mondial ?Nous allons suivre pendant l'émission en fil rouge deux rencontres: Centrafrique-Mali et Burkina-Guinée-Bissau.- Ligue des Nations : Opération remontada pour la France et le Portugal, l'Espagne confirme, rencontre spectaculaire entre l'Allemagne et l'Italie.Est-ce une belle publicité pour cette compétition ?Avec Hugo Moissonnier : Patrick Juillard, Dominique Séverac et Frank Simon. Technique/réalisation Matthieu Degueldre / Saliou Diouf.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur les négociations entre le FLA et le Jnim et la candidature à la présidentielle du président bissau-guinéen. Libye : premier appel d'offres pétrolier en dix-sept ans Masoud Suleiman, le président par intérim de la Compagnie Nationale du Pétrole (NOC), a lancé un appel d'offres pour l'exploitation pétrolière en Libye, le premier depuis 2008. Pourquoi une telle initiative maintenant malgré la situation instable du pays ? Quels avantages la Libye peut-elle tirer de l'ouverture du secteur pétrolier ?Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. Mali : vers une alliance entre le FLA et le Jnim ? Au Mali, des négociations sont en cours entre les rebelles du Front de libération de l'Azawad et les jihadistes du Jnim, Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans, dans l'objectif de mener des opérations militaires conjointes. Comment expliquer ce rapprochement malgré les divergences idéologiques ? De quelle manière la coopération militaire pourrait-elle se manifester sur le terrain ?Avec Wassim Nasr, journaliste à France 24, spécialiste des mouvements jihadistes. Guinée-Bissau : vers un second mandat du président Embaló ? Alors que l'opposition affirme que le président est illégitime depuis la fin de son mandat le 27 février 2025, Umaro Sissoco Embaló a annoncé être candidat à la présidentielle, qu'il entend remporter « dès le premier tour ». Pourtant, il y a six mois, le chef de l'État avait assuré qu'il ne voulait pas se représenter. Comment expliquer ce revirement ?Avec Vincent Foucher, chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Et en fin d'émission, la chronique « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, l'agression du ministre de la Jeunesse camerounais lors d'une visite en Belgique.
Au sommaire : Au Gabon, alors qu'il avait promis de rendre le pouvoir au civil, le général Oligui, président de la transition, se présente finalement à l'élection présidentielle du 12 avril 2025. Qui pour le défier dans les urnes ? Autre candidature, celle du président sortant Umaro Sissoco Embalo en Guinée-Bissau qui brigue un second mandat malgré la crise politique que traverse son pays. Enfin entre guerre commerciale et tentations impériales, quelle opposition à Donald Trump ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Wuldath Mama, consultante spécialisée dans les questions internationales pour la Société de radio et de télévision du Bénin- Karine Oriot, éditorialiste au Cameroun- Dié Maty Fall, journaliste au Sénégal.
Esta semana, a actualidade em moçambique ficou marcada pela assinatura do acordo histórico com o Presidente Daniel Chapo e os nove partidos da oposição, no âmbito do diálogo político para o fim da crise pós-eleitoral no país. Todavia, este acordo deixa de fora o ex-candidato presidencial Venâncio Mondlane que classificou este entedimento como um acordo "sem povo". O Presidente da Guiné-Bissau marcou para 23 de Novembro as eleições gerais no país, presidenciais e legislativas, Sissoco Embaló tinha anunciado 30 de novembro, mas teve que ajustar a data ao período previsto na lei eleitoral. A oposição exige que o escrutínio seja em Maio, justificando que o mandato de Umaro Sissoco Embaló terminou no dia 27 de Fevereiro.O país continua a aguardar o posicionamento da missão da CEDEAO, que esteve em Bissau entre 21 e 28 de Fevereiro, mas que deixou o país na madrugada de 1 de Março, sob ameaça de expulsão por parte do chefe de Estado, Umaro Sissoco Embaló.O silêncio da Comunidade Económica dos Estados da África Ocidental CEDEAO, afirmou Domingos Simões Pereira, presidente da Assembleia Nacional popular da Guiné Bissau, que em entrevista à RFI, acrescentou que a CEDEAO está a provar "o veneno" que os guineenses têm vindo a consumir ao longo do mandato de Umaro Sissoco Embalo.Já o ministro dos Negócios Estrangeiros da Guiné-Bissau, Carlos Pinto Pereira, afirmou que o país “aguarda da parte da CEDEAO uma retratação pública”, acrescentando que o nome do país foi “vilipendiado na praça pública” pela delegação de alto nível da organização sub-regional.O Presidente angolano rejeitou, esta semana, as tentativas de deslocalização do povo palestiniano e a contínua política israelita de expansão dos colonatos e ocupação de territórios pertencentes à Palestina. As declarações de João Lourenço foram feitas na cimeira extraordinária da Liga Árabe sobre a situação na Faixa de Gaza, que decorre no Cairo, Egipto, onde falou na qualidade de presidente em exercício da União Africana.Em Cabo Verde, foi apresentada uma tradução da Constituição para língua materna, nomeadamente para a variedade da ilha de Santiago da língua cabo-verdiana. A tradução é da autoria do linguista e escritor Manuel Veiga. A obra foi apresentada pelo Presidente cabo-verdiano, José Maria Neves, em mais uma iniciativa para a valorização do idioma nos 50 anos de independência.
Umaro Sissoco Embaló “já não é Presidente da República, no dia 27 de Fevereiro de 2025 chegou ao fim o seu mandato.” A afirmação é de Domingos Simões Pereira que acrescenta que quem deveria liderar o país até à realização de novas eleições, “é o presidente da Assembleia [Nacional Popular]”. O Presidente da ANP, deposto por Umaro Sissoco Embaló, defende que para se ultrapassar este impasse, “a Comissão Permanente da ANP devia tomar a iniciativa deste processo”. Confira aqui a entrevista. RFI: Domingos Simões Pereira, é ex-presidente deposto da Assembleia Nacional Popular da Guiné-Bissau e presidente do PAIGC, na oposição no actual cenário político em Bissau.Este fim de semana, na madrugada de 01 de Março, a missão da CEDEAO presente em Bissau saiu do país na sequência de ameaças de expulsão proferidas pelo Presidente Umaro Sissoco Embaló. Esta missão de alto nível da CEDEAO tinha como objectivo apoiar os actores políticos do país a encontrarem um consenso político para a realização de eleições inclusivas e pacíficas em 2025.Qual é a posição do PAIGC em relação a esta expulsão?Domingos Simões Pereira: Antes de mais agradecer o convite, mas corrigir que na nossa percepção e de acordo com a nossa Constituição da República, pode evocar-se a dissolução do Parlamento, mas o Presidente do Parlamento mantém-se em funções até à eleição de novos parlamentares. Eu não fui designado por ninguém, fui eleito pelos meus pares que saíram das últimas eleições legislativas. Portanto, a minha coligação [PAI-Terra Ranka] ganhou as eleições legislativas com maioria absoluta e em resultado disso, na primeira sessão, fui eleito Presidente da Assembleia Nacional Popular.Em relação à questão que coloca sobre a CEDEAO, que é uma questão muito pertinente, penso que antes de responder a essa questão da missão, é importante enquadrar. É importante contextualizar a relevância da CEDEAO. Digo isso porque não só é a questão da pertença a esse espaço comunitário, mas o papel que a CEDEAO teve em todo o processo. É preciso lembrar que em 2019, na sequência das últimas eleições presidenciais, havia um contencioso eleitoral. Um contencioso eleitoral que tinha duas posições diametralmente opostas: a da CNE que anunciou os resultados, e do Supremo Tribunal de Justiça, que tinha dificuldades em aceitar esses resultados, porque - só por uma questão de memória das pessoas - quando o Supremo Tribunal de Justiça pediu à Comissão Nacional de Eleições para apresentar a acta síntese de apuramento dos resultados, a resposta foi que a Comissão Nacional se tinha esquecido de fazer esse apuramento.Foi nessa altura que a CEDEAO entrou em cena com um comunicado da Comissão da CEDEAO, no qual reconhecia o Umaro Sissoco Embaló como vencedor das eleições.A mesma organização que agora voltou ao país com o objectivo de encontrar um consenso político para a realização de novas eleições. Essa missão de alto nível da CEDEAO acabou por sair no fim-de-semana passado de Bissau, precisamente na sequência de ameaças de expulsão proferidas pelo Presidente. Qual é a posição do PAIGC em relação a esta ameaça? Tenho quase vontade de dizer que a CEDEAO está a experimentar o veneno que nós temos vindo a consumir este tempo todo. Desde que se instalou no poder, Umaro Sissoco Embaló sentiu que já não precisava da CEDEAO e não precisando da CEDEAO, toca a confrontá-los. Eu fiz o enquadramento inicial porque é importante as pessoas perceberem que nós não estamos a exigir um posicionamento claro da CEDEAO, só por uma questão de nós pertencermos, mas por a CEDEAO ter tido o papel que teve em todo o processo. Em todo o caso, desde sábado até agora, depois da saída da missão, a CEDEAO está em silêncio. É esperado um comunicado oficial e final sobre esta situação, que até agora não foi feito. Eu estou de acordo que esse silêncio começa a ser demasiado ruidoso. Penso que se a CEDEAO não se pronuncia e se não se posiciona de forma muito clara, sustenta a posição daqueles que dizem que começa a ser uma entidade irrelevante.Carlos Pinto Pereira, actual Ministro dos Negócios Estrangeiros da Guiné-Bissau, que foi seu advogado também, acusa a delegação da CEDEAO de ter “vilipendiado na praça pública” o nome do país, sublinhando que o executivo guineense “está inteiramente ao lado da posição do Presidente” e acrescenta que a Guiné-Bissau “aguarda da parte da CEDEAO uma retratação pública”.A CEDEAO ao se ter desviado do roteiro inicial não atentou efectivamente contra o estado de direito? Tem, uma missão destas tem o poder de acrescentar reuniões? Em condições normais, aquilo que nós pedimos, aquilo que nós defendemos, é que as instâncias internacionais existem no sentido de reforçar e não substituir os órgãos da nossa soberania. A questão é que a CEDEAO, já há algum tempo, reconhece que nós não estamos num quadro normal - por isso é que eu fiz o enquadramento inicial - e tem tido esse papel durante todo esse tempo. Uma das primeiras posições que Umaro Sissoco Embaló assumiu, foi a de pedir a retirada da força que a CEDEAO tinha instalado na Guiné-Bissau, invocando que as nossas Forças Armadas eram suficientes para garantir a nossa soberania. Pouco tempo depois, fabricou o 01 de Fevereiro [de 2022], para justificar o regresso da CEDEAO, da força militar da CEDEAO. Só que desta vez não com a missão de estabilizar os outros órgãos de soberania, mas de garantir segurança a ele, garantindo a sua segurança para ele poder atacar os demais. Portanto, com isso, o que é que eu pretendo dizer? É óbvio que a CEDEAO não deveria ter esse tipo de papel, mas teve-o na instalação de Umaro Sissoco Embaló enquanto Presidente da República. E é por isso que a CEDEAO tem a responsabilidade de acompanhar esse processo e garantir que há uma transição.A nossa Constituição, conjugada com a nossa lei eleitoral, estabelece um calendário. É muito claro ao definir que o último dia do mandato do então Presidente da República devia ser o primeiro dia do novo Presidente eleito, o que significa que, por via dessa interpretação, se consegue estabelecer um calendário. Umaro Sissoco Embaló no exercício da sua função enquanto Presidente da República, devia ter convocado eleições e permitido a realização de eleições para que no dia 27 de Fevereiro de 2025 nós estivéssemos a inaugurar o novo presidente. Essa data é a data que defende a oposição. O Presidente defende que o seu mandato termina a 04 de Setembro. Na Guiné-Bissau, a Constituição e a lei eleitoral são passíveis de interpretações consoante a conveniência. Não, não são. É de gente com défice de cultura democrática, de gente que tenta distrair a atenção das pessoas e vai evocando este tipo de argumentos que não têm qualquer tipo de sentido. Porque é que é dia 4 de Setembro? Porque coincide com a data em que o Supremo Tribunal de Justiça encerrou o contencioso que se seguiu às eleições presidenciais de 2019.Como é que fica a interpretação de que o início do seu mandato começa com a sua prestação de juramento? Ele prestou juramento no dia 27 de Fevereiro de 2020 e no dia 28 de Fevereiro de 2020 começou a tomar medidas, uma das quais a demissão do Governo e nomeação do novo Governo. Como é que ficamos com o conjunto de actos que ele praticou entre Fevereiro de 2020 e Setembro de 2020?Mas, em todo o caso, neste momento, o dia 27 de Fevereiro é passado, portanto, a data defendida pela oposição para termo de mandato já passou, faz parte do passado. O Presidente fala em eleições em Novembro. Portanto, uma das partes vai ter que ceder.Sim. Estamos perante mais um golpe institucional. Estamos perante mais um golpe. A contradição é tão flagrante que mesmo que considerássemos a data que ele próprio escolheu - o dia 04 de Setembro - a questão é: faz-se eleições antes do fim do mandato ou depois do fim do mandato?Se ele próprio escolheu o dia 04 de Setembro como último dia do seu mandato, a lógica não seria marcar eleições para que o novo Presidente eleito tomasse posse no dia 04 de Setembro. Mas ele - Umaro Sissoco Embaló - diz Novembro. Porque é que é Novembro? Surpreendeu-o o anúncio do Sissoco Embaló, na segunda-feira, quando chegou a Bissau de dizer que se recandidatava nas eleições de Novembro. - eleições gerais, portanto, presidenciais e legislativas. Ele, que avançou ainda que terá uma vitória garantida à primeira volta, surpreendeu-o este anúncio? Não, penso que não me surpreendeu a mim nem a nenhum guineense. Nós tivemos cinco anos muito difíceis. O povo guineense foi obrigado a aceitar uma imposição que lhe foi feita, porque o povo guineense não votou em Umaro Sissoco Embaló em 2019. Mas perante toda a pressão internacional e a conjuntura que se vivia, o povo guineense resignou-se a aceitar. E nós contribuímos em pedir ao povo guineense que fizesse essa concessão. E foram cinco anos muito difíceis. Houve alguma conivência por parte da oposição, tendo em conta as acções do Presidente Umaro Sissoco Embaló? Depende do que está a chamar de oposição. Nós somos muitas vezes rotulados de oposição, mas nós somos aquela oposição que ganha todas as eleições. É uma oposição muito especial. Nós nunca estivemos coniventes com Umaro Sissoco Embaló. Simplesmente, confrontados com a tal situação do Covid que era evocada pela CEDEAO e pelo conjunto de propostas que foram colocadas à mesa, entendemos que era favorável encontrar um entendimento, um compromisso. Desde o primeiro dia do estabelecimento deste compromisso que nunca foi respeitado e é esse o quadro. O Presidente do país avançou que vai convocar os partidos para consultas antes de produzir o decreto de fixação das eleições gerais. A Presidência anunciou ter convocado para esta sexta-feira o PAIGC para audiências. Vai comparecer? O PAIGC vai comparecer a esta reunião? Primeiro, é preciso deixar bem claro que o cidadão Umaro Sissoco Embaló não é Presidente da República. Foi Presidente da República e assumiu a posse no dia 27 de Fevereiro de 2020 e no dia 27 de Fevereiro de 2025, chegou ao fim o seu mandato. Mas não deve continuar o mandato até novas eleições? Quem é que vai liderar o país? Não, isso não existe em nenhuma Constituição, sobretudo de sistema semipresidencial. Isso existe para governos, os governos aguardam até a nomeação de novos governos. Existe para a Assembleia da República, os deputados aguentam-se até a eleição dos novos deputados não existe para Presidente da República. A Constituição da República deixa muito claro quais são os mecanismos para substituição perante o seu impedimento, seja temporário, seja definitivo, como é neste caso. Agora, mesmo em termos de substituição temporária, o cidadão ou o Presidente - na altura - Umaro Sissoco Embaló, tem tão grande déficit de cultura democrática que quando viajava, não era o presidente da Assembleia Nacional Popular que o substituía. Ele deixava como substituto, inicialmente, o chefe do Governo, o primeiro-ministro e, mais tarde, o ministro do Interior. Tal é a forma arrogante e o desprezo que ele tem em relação à ordem constitucional.Se Umaro Sissoco Embaló não é ou deixou de ser Presidente da Guiné-Bissau, considerando que o mandato terminou a 27 de Fevereiro, quem deveria estar a assumir esse cargo neste momento? A Constituição da República é muito clara em relação a isso: é o Presidente da Assembleia e o Presidente da Assembleia sou eu e, portanto, é essa a responsabilidade que eu tenho.Nós entendemos que, mais do que brigar essa questão, quem deve estar, quem não deve estar - de acordo com a Constituição não há nenhuma dúvida sobre isso - nós fizemos uma proposta que pensamos que podia e deve contribuir para ultrapassarmos esse debate.Nós entendemos que pode se discutir esta questão, o que não se pode discutir é que a Comissão Permanente da Assembleia Nacional Popular é uma entidade colegial competente e vocacionada para garantir a gestão desse processo de transição e, portanto, nós entendemos - em reunião que foi convocada por mim e em que compareceram os membros da Comissão Permanente - que a Comissão Permanente devia tomar a iniciativa deste processo, convocar as outras forças políticas e mesmo outras entidades da sociedade civil para uma plataforma de diálogo inclusivo a nível nacional, no qual as questões mais prementes seriam debatidas e procurava-se um consenso. Mas esse diálogo é possível sem Umaro Sissoco Embaló?Umaro Sissoco Embaló já não é Presidente da República. Na sua leitura, na leitura do PAIGC e de Domingos Simões Pereira. Na leitura dele, ele continua a ser Presidente da República. Sim, mas isto não deve ser uma questão de leitura de Domingos Simões Pereira ou leitura dele. Mas mesmo os próprios analistas se dividem em relação à Guiné-Bissau. Sim e se convidássemos também se dividiam em relação a qualquer assunto. Agora há factos. Penso que a RFI não tem dificuldades em verificar quando é que Umaro Sissoco Embaló começou a exercer a competência de Presidente da República. Mas não é a RFI que carimba o início ou o fim de mandatos.Mas pode constatar. A questão é: neste momento, como é que se sai deste impasse?Permitindo que haja um diálogo nacional que nós estamos a propor através da Comissão Permanente. Eu penso que é nesse sentido que a CEDEAO, reconhecendo o papel que teve ao longo de todo esse processo, se apresenta na Guiné-Bissau, propondo um mecanismo de diálogo. É esse o mecanismo de diálogo que durante estes cinco anos, Umaro Sissoco Embaló enviesou, levando à CEDEAO a sua leitura, a sua interpretação dos factos.Quando ele dá conta que a CEDEAO, desta vez, está a constatar a verdade daquilo que acontece na Guiné-Bissau, tem que dar ordem de expulsão.Na Guiné-Bissau, estão reunidas as condições para as eleições, sejam elas na data pedida pela oposição ou na data pedida pelo Presidente?Há alguma razão porque o legislador exige sempre um período de 60 dias, neste caso, em condições normais, 90 dias para a preparação das eleições. Se nós considerarmos. Se houver vontade, as eleições podem ser realizadas em Maio?Com certeza, com certeza. Basta haver vontade e mobilizar-se a sociedade.Nós podemos ficar aqui a discutir, a evocar leis, doutrinas… O povo guineense está a sofrer, mas está a sofrer terrivelmente. Posso lhe garantir que conheço famílias que têm problemas de garantir uma alimentação diária. As escolas estão fechadas há muito tempo. O nosso sistema de saúde está de rastos. A situação na Guiné-Bissau é catastrófica. É importante que os nossos parceiros e todos aqueles que nos acompanham deixem de acompanhar a situação da Guiné-Bissau numa perspectiva prosaica. A Guiné-Bissau está sequestrada por um senhor que utilizou mecanismos vários que provavelmente aprendeu noutras latitudes. Sequestrou a Guiné, instrumentalizou instâncias que lhe permitem usar a força e está arrastando o país para um beco sem saída. É preciso parar.Como é que se justifica que, com esta contestação interna, com este imbróglio com a CEDEAO, Umaro Sissoco Embaló continua com o apoio do Governo e com os tapetes vermelhos estendidos por este mundo fora. Acabou de chegar da Rússia, Azerbaijão, Hungria. Esteve aqui em Paris. Há um anúncio também de uma deslocação aos Estados Unidos. Para a comunidade internacional é indiferente à situação política interna do país?Parece. Se fizermos essa leitura, é exactamente aquilo que transparece, porque é completamente contraditório. Como é que olha para as relações especificamente entre Umaro Sissoco Embaló e Emmanuel Macron [Presidente de França]? Alguma coisa não bate certo. Eu não tenho elementos suficientes para poder identificar exactamente o que é que está mal. Mas algo está terrivelmente mal. Penso que um país como a França é conhecido por outros valores. Temos a tendência de olhar para países como a França, Inglaterra e outros e dizer que a democracia liberal tem nesses países o seu fundamento.Mas há talvez uma explicação que teria a ver com alguma dificuldade que a França de repente começou a ter na nossa sub-região. Umaro Sissoco Embaló, sendo um oportunista político exímio, terá identificado isso, terá percebido que a França está a passar por um período de alguma dificuldade em relação a alguns países e apressou-se a se posicionar como um potencial salvador dos interesses da França naquela sub-região. Mas isto não justifica tudo. Eu penso que a França é uma grande potência, tem não só competência, mas tem obrigação de ter mais informação.Mas falta informação ou fecha os olhos a essa informação?Não tenho como aceder. Só posso considerar que ou é uma terrível falta de informação ou é um desprezo para aquilo que nós representamos enquanto povo e enquanto nação.A Guiné-Bissau deve receber este ano a presidência da CPLP e, consequentemente, a cimeira do bloco. Há condições para a realização desta cimeira em Bissau e a realizar-se, não é mais uma vez, a validação do modus operandi do Umaro Sissoco Embaló? Absolutamente. É da responsabilidade dos Estados-membros da CPLP avaliarem se querem realmente ser presididos por um presidente fora do seu mandato. O mandato de Umaro Sissoco Embaló terminou no dia 27 de Fevereiro de 2025. Se a Comunidade de Países de Língua Portuguesa se sente honrada por ser presidida por um presidente que não realiza eleições dentro dos prazos constitucionalmente estabelecidos, compete à nossa organização decidir. Deve a Guiné-Bissau ponderar manter-se na CEDEAO?Este não é o momento para se discutir isso. Eu penso que todos os Estados-membros da CEDEAO deviam, a meu ver, em vez de ficarem por esta divisão entre quem acha que devem manter-se e quem acha que devem sair, deviam perceber que algumas das questões que esses países, agora tratados como países do Sahel, colocam, a comunidade dos países na CEDEAO também colocam essas questões: a questão da moeda do franco CFA, da paridade com o euro, as próprias relações com França e com outros países do Ocidente… são questões que os cidadãos da CEDEAO colocam. Portanto, devia-se abrir uma plataforma de diálogo e que pudesse enquadrar. A CEDEAO tem perdido muito espaço, tem perdido muito fôlego. É preciso ser capaz de permitir uma reavaliação dos mecanismos. Eu sei que muito daquilo que é a nossa integração regional se inspira do formato europeu, mas o formato europeu levou 80 e tal anos a se construir e, portanto, nós devemos encontrar outros mecanismos que compensem a falta de consolidação de alguns princípios que ainda lá não estão presentes. Vai voltar a candidatar-se à Presidência da Guiné-Bissau?Eu sou o presidente do maior partido político da Guiné-Bissau, o partido histórico que é o PAIGC. Eu sou o presidente da coligação PAI-Terra Ranka que ganhou as últimas eleições com uma maioria absoluta. Se o meu partido e a minha coligação mantiverem a sua escolha em mim, eu estou disponível e estou pronto. O militante do PAIGC Domingos Simões Pereira tem vontade em assumir esta candidatura? A maior motivação que eu tenho para a minha vida é servir à Guiné-Bissau. E perante isso, estou disposto a tudo isso. É um sim?É um sim. É um sim redondo e sem qualquer tipo de hesitação.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur la candidature du général Oligui Nguema, une attaque à la voiture-bélier en Allemagne et une délégation de la Cédéao expulsée de la Guinée-Bissau. Guerre en Ukraine : quelles conséquences après le gel de l'aide militaire américaine ? Trois jours après son altercation avec Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, Donald Trump a ordonné de mettre en « pause » les livraisons d'armes et de munitions à destination de l'Ukraine. Quel impact cette décision peut-elle avoir sur les forces ukrainiennes ? L'Europe peut-elle compenser la suspension de l'aide militaire américaine ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Gabon : le général Oligui Nguema officialise sa candidature Président de la transition depuis le coup d'État d'août 2023, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a confirmé sa candidature à la magistrature suprême. À cinq semaines du scrutin, comment réagit l'opposition ? Quelle sera sa stratégie pour affronter le tombeur d'Ali Bongo ?Avec Yves-Laurent Goma, correspondant de RFI à Libreville. Allemagne : deux morts dans une nouvelle attaque à la voiture bélier Dans la ville de Mannheim, à l'ouest de l'Allemagne, une voiture a foncé sur la foule rassemblée à l'occasion du Carnaval, causant la mort d'au moins deux morts et plusieurs blessés graves. Quel est le profil du suspect arrêté ? Comment expliquer la récurrence de ce type d'attaques dans le pays ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Guinée-Bissau : une mission de la Cédéao « expulsée » par le président Une délégation de la Cédéao envoyée en Guinée-Bissau pour trouver un « consensus » sur les élections de 2025 a quitté le pays samedi après des « menaces » du président Umaro Sissoco Embaló. Que s'est-il passé exactement ? Cette situation risque-t-elle d'impacter les relations avec l'organisation ouest-africaine ? Avec Vincent Foucher, chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
O Presidente da Guiné-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, confirmou que mandou embora a missão da CEDEAO e afirmou que esta “não voltará nunca mais ao país”. A 1 de Março, a missão de alto nível deixou o país sob ameaça de expulsão por parte do chefe de Estado. O que aconteceu e que consequências para o país, numa altura em que a crise política continua? A RFI foi ouvir análises diametralmente opostas. Esta segunda-feira à noite, Umaro Sissoco Embaló confirmou que mandou embora a missão da CEDEAO e disse que esta “não voltará nunca mais ao país”. O Presidente guineense falava à chegada a Bissau, depois da viagem de uma semana, que o levou à Rússia, Azerbaijão, Hungria e França, estando ausente do país no dia 27 de Fevereiro, a data que a oposição clama ser o fim do seu mandato presidencial.A delegação de alto nível da Comunidade Económica dos Estados da África Ocidental esteve em Bissau de 21 a 28 de Fevereiro a ouvir partidos políticos e organizações da sociedade para mediar o diálogo e propor uma saída para a crise. O objectivo era procurar uma solução e encontrar uma data consensual para a realização de eleições na Guiné-Bissau. Porém, Umaro Sissoco Embaló antecipou-se e disse que ia marcar eleições legislativas e presidenciais a 30 de Novembro.O que se passou? O chefe de Estado considerou que a delegação da CEDEAO extravasou a missão para que estava incumbida. De facto, o roteiro inicial da missão foi alvo de críticas da oposição por não incluir nas auscultações contestatários do regime, como a coligação API Cabas Garandi ou a comissão permanente da Assembleia Nacional Popular eleita e substituída depois da dissolução do Parlamento em Dezembro de 2023. A missão acabou por chamar todas as partes.Lesmes Monteiro, jurista e secretário de Estado para a Juventude da Guiné-Bissau, subscreve a decisão do Presidente da República e diz que se trata de uma forma de "salvaguardar a soberania" do país.“Eu acredito que é uma visão republicana, é uma visão que tenta salvaguardar não só a soberania da Guiné-Bissau mas também as instituições legalmente constituídas. Existe um roteiro da CEDEAO previamente definido. No caso de haver necessidade de alterar esse roteiro, é conveniente comunicar às autoridades competentes porque também somos parte da CEDEAO. O que assistimos é um desrespeito não só às instituições da República, mas também ao próprio Presidente da República que faz parte do órgão máximo da CEDEAO que definiu os termos desta missão para a Guiné-Bissau”, considera Lesmes Monteiro.Lesmes Monteiro não acredita que haja sanções da CEDEAO porque “existe um roteiro previamente definido para a missão da CEDEAO, houve alteração do roteiro e, com base nisso, o Presidente tomou essa decisão”.Leitura bem diferente tem o activista político Sumaila Jaló, que pensa que o Presidente ao expulsar do país a missão da CEDEAO está a contribuir para a “desestruturação” da própria organização.“Umaro Sissoco Embaló conhece bem as estruturas da CEDEAO por dentro porque há pouco mais de um ano ele esteve como Presidente da Cimeira dos Chefes de Estado da organização. Conhecendo de dentro, sabe que todas as suas acções contra a Constituição da República, contra o Estado da Guiné-Bissau, colocando em causa os valores da democracia e da liberdade, não terão consequências nenhumas da parte da CEDEAO. É por isso que chega ao ponto de expulsar uma missão de facilitação, de diálogo entre actores políticos, enviada pela CEDEAO para a Guiné-Bissau e ontem reafirmou que essa missão nunca mais vai voltar para o país. E disse uma coisa muito importante - para percebermos que a CEDEAO não funciona em função dos seus documentos estruturantes e valores que diz defender, entre eles a democracia - que quando uma missão dessas chega a um país, é o chefe de Estado que valida o roteiro da sua actuaçao. Essa missão não podia ultrapassar as linhas vermelhas que ele impôs, na sua óptica a missão ultrapassou essas linhas. Portanto, é a CEDEAO a depender de Umaro e não dos seus valores estruturantes”, considera o investigador.Sumaila Jaló considera que “as sanções por si não vão funcionar” se não forem acompanhadas pela “prática efectiva de defesa de legalidade da Constituição e valores da democracia”.A Assembleia Nacional foi dissolvida há mais de um ano e o Presidente completou cinco anos de mandato desde a tomada de posse a 27 de Fevereiro, mas entende que este só termina a 4 de Setembro, data da decisão judicial sobre os resultados eleitorais das presidenciais de 2019. Umaro Sissoco Embaló reiterou, ontem, que vai marcar eleições legislativas e presidenciais a 30 de Novembro.Lesmes Monteiro pensa que “o fim desta crise será decidido através das eleições” e acredita que “o Presidente vai marcar as eleições ainda esta semana”. Quanto às datas, o jurista explica: “O término do mandato depende da perspectiva: na perspectiva da oposição, o mandato terminou no dia 27 de Fevereiro; na perspectiva das identidades como a CNE, o Supremo Tribunal de Justiça e as forças que têm sensibilidade com o Presidente, o mandato vai terminar no dia 4 de Setembro.”Como lida a população com toda esta crise política e será que as eleições vão ser mesmo a 30 de Novembro? O investigador Sumaila Jaló vê “a população claramente cansada” e aponta que a oposição está “apática e não tem uma definição clara do que pretende no combate ao autoritarismo”.“Até lá, nós teremos instituições democráticas disfuncionais e o sofrimento do povo a agudizar tanto socialmente quanto economicamente. É preciso que a oposição política - que hoje está em contacto com o espaço da própria sociedade civil e de várias organizações - acertem um caminho mais claro que consiga mobilizar o povo e exercer uma pressão forte para, nos próximos tempos, Umaro Sissoco Emabaló seja obrigado não só a convocar eleições, mas também a abrir portas para a legitimação das estruturas da CNE e do Supremo Tribunal de Justiça que tem lideranças caducas e fora do quadro legal”, acrescentou.Oiça as duas entrevistas neste programa.
« L'inquiétude grandit, soupire Le Pays au Burkina, depuis que le président Umaro Sissoco Embalo, en fin de mandat, ruse avec le peuple pour garder le pouvoir. On se rappelle, en effet, qu'il avait dissous le parlement dominé par l'opposition en décembre 2023. Par la suite, il avait fixé au 24 novembre 2024, les législatives anticipées, avant de les reporter “sine die“. Et alors que son mandat présidentiel a pris fin jeudi dernier, l'ancien général de 52 ans a annoncé unilatéralement et sans concertation, que les scrutins présidentiel et législatif ne pourraient pas avoir lieu avant le 30 novembre prochain ».« Aujourd'hui en fin de mandat, donc, constate Le Pays, Umaro Sissoco Embalo use de stratagèmes pour conserver le pouvoir. De toute évidence, les arguments qu'il a avancés pour justifier le report à savoir “des obstacles techniques et financiers“, ont été battus en brèche par l'opposition qui n'entend pas s'en laisser conter. Umaro Sissoco Embalo rate ainsi une occasion d'entrer dans l'histoire de son pays par la grande porte ».La mission de la Cédéao priée de partir…Qui plus est, signe de sa détermination, voire de son obstination à rester au pouvoir, le président bissau-guinéen a expulsé ce week-end une mission de la Cédéao dans son pays qui travaillait sur un projet de feuille de route pour la tenue d'élections législatives et présidentielles cette année. « Dans son délire d'un troisième mandat anticonstitutionnel, Umaro Sissoco Embalo chasse une délégation de la Cédéao », s'exclame le site Afrik Soir. « Au lieu de jouer la carte du dialogue, il a opté pour la confrontation. (…) Ce bras-de-fer institutionnel inquiète non seulement la classe politique locale mais aussi la communauté internationale. L'expulsion de la mission de la Cédéao pourrait aggraver l'isolement diplomatique du régime d'Embalo, pointe encore Afrik Soir, déjà accusé d'autoritarisme et de dérive anti-démocratique. Face à cette situation, la Cédéao a annoncé qu'elle soumettrait un rapport détaillé de cette mission avortée à son président, Omar Alieu Touray. Reste à savoir quelles mesures seront prises contre Embalo, dont l'attitude met en péril la stabilité de la Guinée-Bissau et de la sous-région ».Vers une dictature ?Walf Quotidien, au Sénégal voisin, hausse le ton. « Umaro Sissoco Embalo, un pas de plus vers une dictature », titre le quotidien dakarois. Walf qui donne la parole au journaliste bissau-guinéen Candido Camara : « la Guinée-Bissau devrait être dirigée par un gouvernement de transition, affirme-t-il, dans la mesure où l'Assemblée nationale a été dissoute et que le président Embalo est en train de perpétrer un coup d'État institutionnel en refusant d'organiser l'élection présidentielle ».Pour Doudou Sidibé, enseignant-chercheur à l'université Gustave Eiffel à Paris, toujours dans les colonnes de Walf Quotidien, « il est clair que c'est un recul démocratique car cette situation pouvait être anticipée. Des solutions auraient pu être apportées, estime-t-il, avant que le mandat n'arrive à terme. Il me semble que le président Embalo ait voulu profiter d'un flou juridique pour s'accrocher au pouvoir », décrypte encore l'enseignant-chercheur. Avant de s'interroger : « que lui serviraient quelques mois de plus sur un mandat de cinq ans ? Qu'est-ce qu'il n'a pas fait et qu'il projette de faire en prolongeant son mandat de quelques mois ? »Répression…La société civile n'est pas en reste, relève encore Walf Quotidien, qui donne la parole également à Bubacar Turé, le président de la Ligue guinéenne des droits de l'homme. Pour lui, « la situation des droits humains ne fait que se détériorer dans le pays. Les actions du régime autoritaire de Umaro Sissoco Embalo se caractérisent par des arrestations arbitraires, des persécutions et des intimidations à l'encontre de journalistes et de voix dissidentes. Rien qu'en 2024, poursuit-il, le président Embalo a arrêté et torturé plus de 100 personnes, pour avoir décidé de défier ses mesures illégales visant à restreindre les libertés fondamentales garanties constitutionnellement à tous les citoyens“ ».Enfin, Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge : « les protagonistes de ce pays pourront-ils taire leurs divergences et leurs égos pour penser à l'avenir de la Nation ? Que se passera-t-il d'ici novembre prochain, date prévue pour les élections ? Que va faire le président Embalo pour préserver la paix ? »
« L'inquiétude grandit, soupire Le Pays au Burkina, depuis que le président Umaro Sissoco Embalo, en fin de mandat, ruse avec le peuple pour garder le pouvoir. On se rappelle, en effet, qu'il avait dissous le parlement dominé par l'opposition en décembre 2023. Par la suite, il avait fixé au 24 novembre 2024, les législatives anticipées, avant de les reporter “sine die“. Et alors que son mandat présidentiel a pris fin jeudi dernier, l'ancien général de 52 ans a annoncé unilatéralement et sans concertation, que les scrutins présidentiel et législatif ne pourraient pas avoir lieu avant le 30 novembre prochain ».« Aujourd'hui en fin de mandat, donc, constate Le Pays, Umaro Sissoco Embalo use de stratagèmes pour conserver le pouvoir. De toute évidence, les arguments qu'il a avancés pour justifier le report à savoir “des obstacles techniques et financiers“, ont été battus en brèche par l'opposition qui n'entend pas s'en laisser conter. Umaro Sissoco Embalo rate ainsi une occasion d'entrer dans l'histoire de son pays par la grande porte ».La mission de la Cédéao priée de partir…Qui plus est, signe de sa détermination, voire de son obstination à rester au pouvoir, le président bissau-guinéen a expulsé ce week-end une mission de la Cédéao dans son pays qui travaillait sur un projet de feuille de route pour la tenue d'élections législatives et présidentielles cette année. « Dans son délire d'un troisième mandat anticonstitutionnel, Umaro Sissoco Embalo chasse une délégation de la Cédéao », s'exclame le site Afrik Soir. « Au lieu de jouer la carte du dialogue, il a opté pour la confrontation. (…) Ce bras-de-fer institutionnel inquiète non seulement la classe politique locale mais aussi la communauté internationale. L'expulsion de la mission de la Cédéao pourrait aggraver l'isolement diplomatique du régime d'Embalo, pointe encore Afrik Soir, déjà accusé d'autoritarisme et de dérive anti-démocratique. Face à cette situation, la Cédéao a annoncé qu'elle soumettrait un rapport détaillé de cette mission avortée à son président, Omar Alieu Touray. Reste à savoir quelles mesures seront prises contre Embalo, dont l'attitude met en péril la stabilité de la Guinée-Bissau et de la sous-région ».Vers une dictature ?Walf Quotidien, au Sénégal voisin, hausse le ton. « Umaro Sissoco Embalo, un pas de plus vers une dictature », titre le quotidien dakarois. Walf qui donne la parole au journaliste bissau-guinéen Candido Camara : « la Guinée-Bissau devrait être dirigée par un gouvernement de transition, affirme-t-il, dans la mesure où l'Assemblée nationale a été dissoute et que le président Embalo est en train de perpétrer un coup d'État institutionnel en refusant d'organiser l'élection présidentielle ».Pour Doudou Sidibé, enseignant-chercheur à l'université Gustave Eiffel à Paris, toujours dans les colonnes de Walf Quotidien, « il est clair que c'est un recul démocratique car cette situation pouvait être anticipée. Des solutions auraient pu être apportées, estime-t-il, avant que le mandat n'arrive à terme. Il me semble que le président Embalo ait voulu profiter d'un flou juridique pour s'accrocher au pouvoir », décrypte encore l'enseignant-chercheur. Avant de s'interroger : « que lui serviraient quelques mois de plus sur un mandat de cinq ans ? Qu'est-ce qu'il n'a pas fait et qu'il projette de faire en prolongeant son mandat de quelques mois ? »Répression…La société civile n'est pas en reste, relève encore Walf Quotidien, qui donne la parole également à Bubacar Turé, le président de la Ligue guinéenne des droits de l'homme. Pour lui, « la situation des droits humains ne fait que se détériorer dans le pays. Les actions du régime autoritaire de Umaro Sissoco Embalo se caractérisent par des arrestations arbitraires, des persécutions et des intimidations à l'encontre de journalistes et de voix dissidentes. Rien qu'en 2024, poursuit-il, le président Embalo a arrêté et torturé plus de 100 personnes, pour avoir décidé de défier ses mesures illégales visant à restreindre les libertés fondamentales garanties constitutionnellement à tous les citoyens“ ».Enfin, Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge : « les protagonistes de ce pays pourront-ils taire leurs divergences et leurs égos pour penser à l'avenir de la Nation ? Que se passera-t-il d'ici novembre prochain, date prévue pour les élections ? Que va faire le président Embalo pour préserver la paix ? »
Neste programa recordamos a actualidade política na Guiné-Bissau que se destacou pelo anuncio do Presidnte Unaro Sissoco Embalá marcar eleições gerais para o próximo dia 30 de Novembro, que coincidiu com a chegada de uma delegação da CEDEAO para resolver o impasse político. A oposição guineense, que tem estado a exigir a realização de eleições no prazo de 90 dias, apela à "paralisação total do país", argumentado que o mandato de Sissoco Embaló terminou no dia 27 de Fevereiro. Uma missão de alto nível político da CEDEAO chegou a Bissau no passado domingo, 24 de Fevereiro, para ajudar a classe política a encontrar consenso à volta do calendário eleitoral, depois do Presidente Unaro Sissoco Embaló marcar eleições gerais para o próximo dia 30 de Novembro. A coligação PAI-Terra Ranka vencedora das últimas eleições legislativas na Guiné-Bissau, declinou o convite para um encontro com a missão de mediação da CEDEAO, justificando a impossibilidade de se reunir pelo facto da CEDEAO se ter encontrado com "um suposto presidente do parlamento".A missão da CEDEAO "decidiu excluir das consultas" dois partidos políticos representados no parlamento, nomeadamente o MADEM G-15 e o PRS, dois partidos a braços com problemas internos.O coordenador da Aliança Patriótica, o ex-primeiro-ministro Nuno Nabiam, foi recebido pela CEDEAO e no final do encontro defendeu que antes de apontar uma data para as eleições na Guiné-Bissau, a classe política deve entender-se para resolver questões como o fim do mandato do Presidente e a situação do parlamento. A delegação da CEDEAO reuniu-se com o presidente da Liga, Bubacar Turé, que aproveitou a ocasião para formular sete recomendações à organização regional, nomeadamente a organização de uma cimeira extraordinária e um roteiro que permita o regresso à normalidade constitucional".Um colectivo de 36 organizações da sociedade civil de 8 países da África Ocidental, da Guiné-Bissau, Senegal, Gâmbia, Gana, Guiné-Conacri, Costa de Marfim, Cabo Verde e Togo, dirigiram esta semana uma carta aberta à comunidade onde alertam para a deterioração da situação política e dos Direitos Humanos na Guiné-Bissau, referindo que isto é “potencialmente perigoso para a estabilidade da sub-região”.A oposição da Guiné-Bissau, que quer eleições no prazo de 90 dias, apelou à "paralisia total" do país, alegando que o mandato do Presidente Umaro Sissoco Embaló terminou na quinta-feira, 27 de Fevereiro, cinco anos após a tomada de posse.A Guiné-Bissau vive uma crise política iniciada com a dissolução do parlamento em Dezembro de 2023 e a não realização de eleições legislativas, conforme manda a Constituição do país. O Presidente Umaro Sissoco Embaló tem argumentado que o mandato termina a 4 de Setembro, sublinhado que o dia coincide com a data em que o Supremo Tribunal de Justiça encerrou o contencioso que se seguiu às eleições presidenciais de 2019, nas quais chegou à presidência da Guiné-Bissau.
No dia em que celebra “as primeiras” 70 primaveras, Rui Manuel Reininho Braga é o convidado de uma edição especialíssima do podcast Posto Emissor. Com concerto dos GNR esta sexta-feira na Culturgest, em Lisboa, e um disco com a Orquestra Jazz de Matosinhos acabado de estrear, o homem que nos deu ‘Bellevue’, ‘Pós-Modernos’ ou ‘Morte ao Sol’ percorre em 79 minutos memórias que começam na infância feliz mas solitária no Porto e viajam para paragens tão inesperadas como Cambridge, Bissau e os Himalaias. (Não) é só rock and roll e se ele gosta, nós também. Parabéns, Rui Reininho!See omnystudio.com/listener for privacy information.
Esta quinta-feira 27 de Fevereiro marca, segundo a oposição guineense, o dia do fim do mandato do Presidente Sissoco Embaó, este sendo o quinto aniversário da data em que tomou o poder. Neste sentido, tanto a coligação PAI Terra Ranka, como outras estruturas como as alas do Madem-G15 e do PRS que se opõem ao actual poder, consideram que devem ser organizadas eleições até ao mês de Maio para se repor a legalidade. Esta é a posição defendida nomeadamente por Francisco Sousa Graça, presidente do PAIGC em França, que ontem esteve presente na concentração e acto de entrega pelo "Colectivo da Sociedade Civil da Guiné-Bissau" à Assembleia Nacional francesa de uma carta pedindo que seja retirada ao Presidente Sissoco a Legião de Honra que lhe foi concedida em Dezembro pelo seu homólogo francês. O representante do PAIGC em França considera que este sinal poderia incitar outras entidades a também mudarem de atitude relativamente à situação da Guiné-Bissau."Uma posição correcta das autoridades francesas em relação à Guiné-Bissau podia ajudar a influenciar a tomada de decisões ou então a influenciar o comportamento das outras instituições ou de toda a comunidade internacional. Mesmo porque a França é que apoia muito o Sissoco Embaló. A França entre aspas, porque a França é o Presidente francês que apoia, não sei por que razões, se calhar tem qualquer coisa por trás que ainda nós não descobrimos. Mas a França está muito, muito implicada com o apoio para que Sissoco continue no poder", constata Francisco Sousa Graça que se mostra pouco esperançado nos resultados das consultas que estão a ser conduzidas actualmente em Bissau pela missão de alto nível da CEDEAO. "Acho que não vai resultar num consenso, em qualquer coisa de bom que se pode almejar para construir a paz ou a tranquilidade na Guiné-Bissau", diz o representante político.Presente na concentração organizada ontem junto da Assembleia nacional, Iaia Djassi, membro da delegação do PAIGC em Paris, também se mostra pouco esperançoso quanto a uma acção da CEDEAO. "Nunca estive esperançoso sobre essa missão de CEDEAO na Guiné-Bissau, porque tivemos vários exemplos sobre como que eles têm resolvido os problemas dos cidadãos. Temos exemplos. Por exemplo, no caso Senegal foram os cidadãos senegaleses que resolveram o problema deles. Acho que a solução para a Guiné-Bissau passa realmente pelos guineenses e pelos amigos da Guiné-Bissau também", comenta o jovem militante.Expectante está, por seu turno, Paulo Mendes Cassamá, uma das pessoas que foi agredida à margem de um encontro mantido entre a Diáspora guineense e o Presidente Sissoco em Dezembro. Também presente na concentração de ontem junto ao parlamento francês, Paulo Mendes Cassamá deu conta da sua situação actual e disse esperar que justiça seja feita."A minha situação de saúde não está muito bem. Olha para a minha mão direita. Olha que não consigo estender a mão. Andaram em cima das minhas mãos e tenho outro problema no braço esquerdo, no ombro esquerdo, estou com dores. Na semana passada, dormi com um aparelho para testar o estado físico. Fiz 24 horas com o aparelho e agora estou à espera do resultado para ver o que isto vai dar. Depois dessa agressão, nunca mais fiquei o mesmo. Já tenho 58 anos, não sou criança. E o meu trabalho é nas obras. Sabe-se muito bem que é preciso um grande esforço. E a única coisa que eu quero é que a justiça se faça", desabafa este membro da diáspora guineense em França.Em Paris, noutras Diásporas e também em Bissau, os olhares continuam focados sobre a situação política do país no preciso momento em que se encontra desde domingo na capital guineense uma delegação da CEDEAO cuja agenda é manter encontros com todos os actores políticos, numa altura em que o Presidente Sissoco acaba de anunciar no domingo que pretende organizar eleições gerais a 30 de Novembro, alegando que o seu mandato termina oficialmente no dia 4 de Setembro, em referência ao dia em que foi oficialmente reconhecido presidente pelo Supremo Tribunal.Este é também o argumento desenvolvido por Lesmes Monteiro, jurista e Secretário de Estado da Juventude, ao ser questionado sobre o enquadramento legal do período decorrido entre a tomada de posse do Presidente Sissoco e a "regularização" da sua situação pela justiça."Temos que lembrar que na altura o oponente do Presidente era Domingos Simões Pereira. Na altura ele não reconheceu os resultados eleitorais. Entrou com um processo de contencioso eleitoral que, segundo a lei, devia suspender os efeitos da publicação do resultado por parte da CNE. (...) Ele teve que tomar a posse simbólica e permaneceu no poder até agora. Então podemos qualificar aquele acto em termos jurídicos, de "usurpação do poder" a partir do 27 de Fevereiro até ao 4 de Setembro (de 2020). Então, este interregno, este espaço de tempo pode ser qualificado como uma ocupação indevida do poder. Mas, independentemente disso, mesmo que suponhamos que o mandato do Presidente terminaria hoje em termos da lei eleitoral, as eleições devem ser realizadas entre Outubro e Novembro deste ano. Podemos recuar no tempo e ver o fim do mandato de José Mário Vaz, que terminou no mês de julho. Ele só realizou as eleições no mês de Novembro e a segunda olta no mês de Dezembro. E saiu de poder, de facto, no mês de Fevereiro. Então, nesta perspectiva, não há nenhum alarme, não há nenhum problema, porque temos o antecedente do único Presidente que já completou o mandato, que é o José Mário Vaz. Ele fez eleições depois do término do seu mandato. Então, é fácil conseguirmos um consenso para entrarmos num quadro de estabilização definitiva e irmos às eleições legislativas e presidenciais ainda este ano e sair deste imbróglio", considera o jurista.Questionado sobre as suas expectativas quanto ao papel a ser desempenhado pela missão da CEDEAO, o Secretário de Estado da Juventude, diz que se trata para os seus membros de "ouvir, compreender as diferentes perspectivas e no final fazer um comunicado, pedir diálogo, dar apoio, suporte técnico e financeiro para a realização das eleições. Então, no fundo, são os guineenses que vão ter que resolver os seus problemas. (...) Não é a CEDEAO que vai ditar as regras no nosso país".Recebido ontem pela missão da CEDEAO, juntamente com uma delegação da sua organização, Bubacar Turé, Presidente da Liga Guineense dos Direitos Humanos apresentou um memorandum em sete pontos para ajudar o país a sair da crise e preconizou a realização de uma cimeira extraordinária da CEDEAO sobre a Guiné-Bissau. Apesar de não alimentar grandes expectativas, ele diz que a missão oeste-africana pareceu estar atenta durante o encontro."Nós notamos que a missão esteve atenta e registou. Tomou boa nota das nossas recomendações, das informações constantes no nosso memorandum que foi entregue. E nós pensamos que a CEDEAO não tem outra alternativa senão cumprir com essas recomendações, porque são recomendações mínimas. A CEDEAO, se estiver comprometida com esses valores e estiver interessada em ajudar a Guiné-Bissau para sair desta crise profunda em que está mergulhada, não tem outra alternativa senão cumprir essas recomendações", declara o activista que, no entanto, não deixa de recordar que "a CEDEAO provou, ao longo desse tempo todo, a sua incoerência, a sua incapacidade de resolver os problemas dos países, neste caso em concreto, da Guiné-Bissau."
Et voilà, c'est déjà le quatrième et dernier épisode de la série-bonus ! On finit en beauté avec un épisode un peu spécial, une nouveauté pour Les Agricoles, car il a été enregistré en portugais avec traduction instantanée en français ! Une belle et grande gymnastique pour toutes les personnes autour de la table ….et Claudie, notre mixeuse ! Le résultat est superbe et nous donne accès aux voix de Ruiguiato Baldé & Léonide Pinto Caetano qui arrivent tout droit du Guinée-Bissau. Elles apportent avec elles le vent de changement de leur nouvelle génération de femmes, bien décidées à changer leurs conditions dans tout le pays ! Pour ça, Ruigui & Léonilde se sont investies dans l'ONG Tiniguéna. Ce duo nous apporte des perspectives de terrain, Léonilde étant agronome au champs avec les paysannes, et celle de projets sociaux avec Rugui, coordinatrice qui mène de front plusieurs enjeux, dont celui du patriarcat ! Ruigi pose les termes : engagement et féminisme ne sont plus des options mais des visions. Ces 2 femmes sont inspirantes, pleines d'espoirs et de visions pour leur pays, mais aussi fondamentalement humbles. Si l'épisode peut être écouté aujourd'hui en français, c'est grâce à la généreuse traduction instantanée de Stéphanie Hinton. Elle nous permet d'avoir accès aux voix et idées de Ruigui et Léonilde, et c'est très précieux, alors un grand grand merci à elle ! C'est donc un épisode à quatre voix qu'on vous offre aujourd'hui, avec en bonus du portugais chantant, mais surtout très intéressant ! Espérant qu'il vous fasse voyager vers de nouveaux horizons et réalités :) Bonne écoute ! et à Bientôt :) Une collaboration Les Agricoles x Inter-ParesAu mixage : Claudie Fortier St-Pierre Réalisation, graphisme, rédaction, et tout le reste : Les Agricoles Merci à Maude Hélène des Jardins de la Grelinette pour la pergola et les oiseaux!Soutien financier pour cette série-bonus : affaires.mondiales.canada
O Chefe de Estado guineense, Umaro Sissoco Embaló, anunciou a realização de eleições gerais para o próximo dia 30 de Novembro, enquanto a oposição e a sociedade civil reclamam a marcação dos dois escrutínios em Maio, alegando que o mandato de Umaro Sissoco Embaló termina nesta quinta-feira, 27 de Fevereiro. A decisão do Presidente guineense de marcar as eleições coincidiu com a chegada de uma delegação da Comunidade dos Estados da África Ocidental (CEDEAO) a Bissau, para resolver o impasse político que se vive no país. O jurista e ativista Fodé Mané reconhece que a decisão do Presidente não foi inconsciente e acusa a CEDEAO de estar a cumprir a agenda de Umaro Sissoco Embaló. O Chefe de Estado guineense, Umaro Sissoco Embaló, anunciou a realização de eleições gerais no próximo dia 30 de Novembro. O senhor considera que esta decisão vai resolver o impasse político que se vive no país?A nossa Constituição prevê que o mandato de um Presidente da República dura cinco anos e a eleição deve ser marcada no último ano do mandato. Então, devia ter sido marcada 90 dias antes do fim do mandato, ou seja, até 27 de Novembro de 2024 (o que não aconteceu). No processo de marcação das eleições é necessário haver concertação entre as várias entidades: partidos políticos, porque são eles a concorrer, o Governo, a entidade que disponibiliza meios e organiza, e a Assembleia Nacional, que aprova toda a resolução do Governo. Não tendo havido essa concertação, comprovamos, mais uma vez, que a única voz, a única lei, é a do chefe de Estado, que determinou o dia 30 sem concertar com ninguém, ultrapassando todos os prazos. Mas não foi inconsciente; fez coincidir o anúncio com a visita da missão da CEDEAO.O anúncio do Presidente coincide com a chegada de uma delegação da CEDEAO ao país para mediar a crise política. O que é que pode fazer agora a CEDEAO?A CEDEAO pode legitimar apenas a decisão de Umaro Sissoco Embaló. É o que está a fazer. A decisão de enviar uma missão de alto nível foi tomada no dia 15 de Dezembro de 2024, mas só chegou ao país no dia 24 de Fevereiro, com uma agenda que foi deliberadamente alterada. Porque, em princípio, devia encontrar-se com todos os atores nacionais como uma forma de buscar uma solução, ou seja, todos os partidos políticos legalmente constituídos, principalmente as duas maiores plataformas: Aliança Patriótica Inclusiva, designada API, e o PAI Terra Ranka, que tem o PAIGC como o principal partido, uma coligação que ganhou as últimas eleições. Apesar de neste momento sabermos que a Assembleia Nacional foi bloqueada, a nossa lei diz que o Presidente do Parlamento [Domingos Simões Pereira] e a Comissão Permanente são os órgãos legitimamente eleitos. Porém, é público que a CEDEAO endereçou uma carta dizendo “uma presidente interina” [Adja Satu Camara], designada por Sissoco, o que é totalmente ilegal. Sabe-se ainda que, em vez de falar com o API, vai falar com o PRS, ala de Félix Nandunga, que integra o atual Governo, e foi Satu Camara que “cozinhou isso tudo”, inclusive na Assembleia. A CEDEAO não tenciona reunir-se com Braima Camará nem com Fernando Dias, porque esses foram descartados por Umaro Sissoco. No que diz respeito às organizações da sociedade civil, está previsto que reúna com a Liga Guineense dos Direitos Humanos. O que me leva a concluir que a CEDEAO está a agir de acordo com a agenda do próprio Umaro Sissoco Embaló.Está a afirmar que o trabalho da CEDEAO não inspira credibilidade?Não! São pessoas que vieram viajar para receberem o seu per diem e legitimar esta situação, tendo em conta o calendário de Umaro Sissoco Embaló. Sabemos que vão sair daqui no dia 28 de Fevereiro, quando o mandato do Presidente termina no dia 27, depois vão levar aquela morosidade para produzir um relatório. Tudo isto vai coincidir com Junho, data da próxima reunião dos chefes de Estado da CEDEAO, e nessa reunião vai-se tomar uma deliberação que vai ao encontro do que foi anunciado antecipadamente por Sissoco Embaló. Ele quer fazer a eleição, auto-legitimar-se a 30 de Novembro e, inclusive, já anunciou a tomada de posse para Fevereiro de 2026. Isso tudo com uma ilegalidade tremenda, grosseira violação da lei e com todo o beneplácito da CEDEAO e não só, uma vez que até a CPLP (Comunidade dos Países de Língua Portuguesa) pode cair nisto.A oposição quer realizar eleições dentro de 90 dias. Que respostas poderá dar a CEDEAO às exigências da oposição?Estas exigências não são apenas da oposição; a sociedade civil também já entendeu que estamos numa situação de impasse e não há forma de desatar isso. Deve haver uma solução política que deve ser encontrada o mais rapidamente possível com a legitimação das instituições. Isso começa com a realização das eleições, mas também com a possibilidade de desbloqueio das instituições. Concretamente, a Assembleia Nacional Popular, a sua Comissão Permanente e a sua Mesa, para poderem legitimar a situação que se vive no Supremo Tribunal. A Comissão Nacional de Eleições, que caducou em 2022.De acordo com a Constituição guineense, no dia 27 de Fevereiro termina o mandato de Umaro Sissoco Embaló. De acordo com a lei, deverá ser o presidente da Assembleia Nacional, Domingos Simões Pereira, a assumir a liderança do país até que sejam marcadas eleições?Legalmente, é ele [Domingos Simões Pereira]. Assim, vamos ter todos os atos praticados por Sissoco, porque ele tem força, tem militares, tem a Guarda Nacional para aplicar, mas juridicamente são atos inválidos. Significa que, no dia em que não estiver em condições, será responsabilizado ou responsabilizadas todas as pessoas que praticarem algumas ações com base em atos jurídicos inválidos.O antigo secretário de Estado dos Transportes e Comunicações, num dos governos do PAIGC, João Bernardo Vieira, defendeu que o mandato do atual presidente da Guiné-Bissau termina, de facto, no próximo dia 27, conforme a Constituição, mas que este só deverá desocupar o Palácio com a posse do novo presidente eleito. O senhor concorda com este argumento?No início do seu argumento é claro, baseou-se na lei. Agora, o que não ficou claro é quando é que haverá a tomada de posse? Os atos praticados são válidos ou não? Qual é a responsabilidade de alguém que praticou um ato sem ter mandato para isso?João Bernardo Vieira diz ainda que é preciso não confundir o término do mandato com vacatura…Isso já é a sua opinião, o seu entendimento. A lei diz que, se houver vacatura, é o presidente da Assembleia [que assume o poder]. Se ele não quer reconhecer o presidente da Assembleia, o problema é dele.O advogado guineense Luís Petit entende que a solução deverá ser um consenso político com a ajuda da comunidade internacional. Na sua opinião, é possível realizar eleições em 90 dias?Se houvesse coerência por parte das instituições e dos países que se dizem democráticos, sim! Já havia disponibilidade de oferecer urnas e, quanto à campanha, não é o Estado que financia cada candidato. São os partidos que arranjam os meios. Acredito que os países democráticos, como a França, a União Europeia, os Estados Unidos ou a CPLP, têm moral para poder impor uma solução democrática.O chefe de Estado Umaro Sissoco Embaló poderá aceitar a realização de eleições em 90 dias?Nunca vai aceitar, nem mesmo na data que avançou, 30 de Novembro. Não vai aceitar porque ele quer governar pela via da força. Só se houver alguma pressão, principalmente dos seus parceiros.
Sejam bem-vindos ao magazine Semana em África, o programa onde recordamos os principais acontecimentos da semana no continente africano. A cimeira da União Africana terminou no fim-de-semana passado, em Addis Abeba, na Etiópia, sem declaração final. João Lourenço, estadista angolano e novo presidente do bloco, congratulou-se com a aprovação dos documentos submetidos à apreciação dos chefes de Estado e de governo. Ainda em Angola dois deputados da bancada parlamentar da UNITA, Francisco Falua e João Kipipa Dias, foram detidos e molestados na província do Cuanza Norte, por largas horas, pela Polícia Nacional (PNA), quando se preparavam para participar numa marcha contra uma vaga de mortes de camponeses. A Polícia já reagiu, alegando que os manifestantes se insurgiram contra os agentes em serviço, bloqueando a Estrada Nacional nº 230 da referida província. Na Guiné-Bissau, esta semana, Flávio Baticã Ferreira, deputado do PAIGC pelo círculo da Europa, foi preso nesta segunda-feira em Bissau ao participar numa cerimónia animista. O representante do partido já foi, entretanto, libertado, mas o seu advogado, Nicolas Ligneul, denunciou esta situação, em entrevista à RFI.Ainda na Guiné-Bissau, o Tribunal militar regional da capital condenou hoje a penas de prisão efectiva, compreendidas entre os 12 e os 29 anos, os 14 suspeitos de envolvimento na tentativa de Golpe de Estado de 01 de fevereiro de 2022. Em Moçambique, o Presidente admitiu a possibilidade de uma revisão constitucional no quadro do diálogo para o fim da crise pós eleitoral. Daniel Chapo falava após uma reunião com partidos com assento parlamentar. Um dos domínios abrangidos poderia ser a alteração da lei eleitoral.Recorde-se que Daniel Chapo defende esta revisão constitucional, depois do país estar mergulhado, há vários meses, num clima de forte agitação social. Moçambique tem sido palco de várias manifestações violentas e paralisações desde outubro, data em que existiram eleições no país. Os protestos foram convocados pelo ex-candidato presidencial Venâncio Mondlane, que rejeita os últimos resultados eleitorais.Entretanto, também esta semana, o Conselho de Segurança da ONU reuniu-se, de urgência para abordar a guerra no leste da RDC, sem chegar a nenhuma conclusão sobre a atitude a adoptar nomeadamente perante o Ruanda que juntamente com os rebeldes do M23 continua a avançar em território congolês.Depois de ter tomado o controlo de Goma, no Norte-Kivu, em finais de de Janeiro e -mais recentemente- de Bukavu, no Sul-Kivu, estas forças estão agora a progredir para outras zonas estratégicas do leste, segundo a ONU.
Question posée par L'Observateur Paalga au Burkina Faso.Alors que le Sommet pour l'action sur l'IA se déroule actuellement à Paris, comment se positionne en effet le continent face à cette avancée technologique majeure ?« Certes, le continent noir est présent à Paris à travers quelques délégations gouvernementales, répond le quotidien ouagalais. Mais reconnaissons que le fossé, qui le sépare des autres, demeure abyssal, même si des pays comme le Rwanda, le Kenya, le Maroc et le Nigeria font figure de modèles assez avancés. Il faut donc craindre, soupire L'Observateur Paalga, que dans son ensemble, le berceau de l'humanité, déjà en retard dans la course vers les technologies de pointe, ne rate le train de la révolution de l'intelligence artificielle. C'est vrai, de nombreux autres défis, comme la lutte contre la pauvreté, la faim, l'analphabétisme, l'insécurité, les conflits et les effets du changement climatique occupent des places de choix dans nos politiques publiques. Mais, pointe le quotidien burkinabé, il ne faut pas perdre de vue les immenses possibilités qu'offre l'intelligence artificielle en matière de réponses à tous ces maux qui continuent d'assaillir l'Afrique. Moteur de croissance de développement, la souveraineté technologique est aussi un formidable accélérateur vers la souveraineté politique et économique du continent ».L'Afrique du Sud, le Nigeria, le Rwanda et le Maroc en pointeAlors, en effet, précise Jeune Afrique, « plusieurs pays africains partagent le même souhait de devenir des leaders en matière d'innovation technologique. Il s'agit notamment de l'Afrique du Sud, du Nigeria, du Rwanda et du Maroc. Chacun dispose de spécificités économiques, géopolitiques et culturelles qui rendent la compétition très rude entre ces territoires d'innovation ».Les domaines développés sur le continent qui impliquent l'intelligence artificielle, concernent notamment la santé, avec la robotique médicale, la robotique aérienne, c'est-à-dire la livraison de médicaments par drones, ou encore la télémédecine.Lors du sommet de Paris, relève pour sa part le site marocain Yabilabi, « a été lancé Current AI, une initiative visant à promouvoir une intelligence artificielle d'intérêt général, parrainé par 11 dirigeants du secteur technologique. Le partenariat réunit plusieurs pays fondateurs, des pays occidentaux mais aussi le Maroc, le Nigeria et le Kenya. (…) L'objectif est de lever 2 milliards et demi de dollars sur cinq ans afin de faciliter l'accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l'éducation ».Objectif : Transform AfricaEt on revient à Jeune Afrique qui pointe la présence à ce sommet de Paris sur l'IA de plusieurs grands acteurs du continent… Sont à Paris en effet plusieurs ministres de l'Économie numérique, venant du Togo, du Maroc, du Nigeria, du Kenya, du Rwanda, de la Sierra Leone, du Lesotho et de la Guinée Bissau.« L'ivoirien Lacina Koné, directeur général de l'Alliance Smart Africa, est présent également à Paris, relève encore Jeune Afrique, pour promouvoir le lancement du Conseil africain pour l'intelligence artificielle et rassembler les acteurs concernés autour d'une réflexion sur la structuration de cette initiative. D'ici à juillet prochain, cet organe doit être en mesure d'avoir élaboré “un plan stratégique d'un an“ qui sera présenté lors du Sommet Transform Africa, prévu du 22 au 24 juillet de cette année à Kigali ».La question du financement et de la formation…Alors, on le voit, « l'Afrique n'est pas en reste », souligne Le Pays. « Mais les principaux défis, pour le continent, restent largement encore les financements des infrastructures comme les data centers et les moyens de collecte et de stockage des données. Il y a aussi la formation des ingénieurs, en adéquation avec les réalités du continent. Autant dire, pointe le journal, que ce n'est pas demain la veille que l'Afrique sera dans le peloton de tête de la course à l'IA. Pour autant, le continent noir ne doit pas se mettre en retrait, encore moins abdiquer. Au contraire, s'exclame Le Pays, il doit savoir tirer le meilleur profit de l'IA pour booster son développement. Car, de l'agriculture à la santé en passant par l'éducation, les opportunités sont d'autant plus nombreuses que l'IA s'impose aujourd'hui comme une réponse à des défis aussi bien sociaux, économiques qu'environnementaux ».
Esta semana, a actualidade foi muito intensa, especialmente na República Democrática do Congo, depois dos rebeldes do grupo M23, apoiados pelo Ruanda, terem lançado uma operação relâmpago e terem conseguido tomar a cidade estratégica de Goma, capital da província do Norte Kivu. Há relatos de que os rebeldes estejam agora a tentar conquistar outras cidades e, por isso, há registo de combates violentos entre os membros do M23 e o exército regular congolês, que já deixaram mais de 100 mortos e perto de 1000 feridos.O Presidente da República Democrática do Congo falou ao país na quarta-feira. Félix Tshisekedi assegurou que está em curso uma "resposta vigorosa" no leste do país. O chefe de Estado descreveu uma "agravação sem precedentes da situação de segurança" no local, denunciou a "passividade" da comunidade internacional e alertou para o risco de uma "escalada" regional.Até agora, e apesar dos esforços da mediação angolana, nenhuma das partes tem mostrado uma posição flexível. A RDC recusa sentar-se à mesa das negociações com o grupo M23 e pretende apenas discutir directamente com o Ruanda. Kigali, por sua vez, diz que se vive um perigo existencial enquanto o leste da RDC albergar grupos considerados hostis. Estas são "acusações antigas", defende Sérgio Calundunga, coordenador do Observatório Político e Social de Angola, que dá conta de "uma escalada" da tensão no país.A situação está a agravar-se de dia para dia no leste da RDC e Osvaldo Mboco, analista político angolano defende que a comunidade internacional já deveria ter condenado o Ruanda.Em Moçambique, 34 deputados da Renamo e do MDM tomaram posse nesta quarta-feira, na Assembleia da República, e prometeram trabalhar para responder os anseios dos moçambicanos. O relato é do nosso correspondente Orfeu Lisboa.Na Guiné-Bissau, o governo vai propor ao Presidente da República, Umaro Sissoco Embaló a realização das eleições presidenciais e legislativas em simultâneo entre 23 de outubro e 25 de novembro deste ano. A intenção do executivo guineense foi transmitida esta manhã em Bissau, ao corpo diplomático acreditado no país, pelo Ministro dos Negócios Estrangeiros. Carlos Pinto Pereira falou na dificuldade do governo em realizar as duas eleições separadas este ano.Ainda sobre este tema, a Aliança Patriótica Inclusiva "Cabas Garandi" insurgiu-se contra a intenção do executivo guineense em propor ao chefe de Estado, Umaro Sissoco Embaló a marcação da data das eleições presidenciais e legislativas em simultâneo entre outubro e de novembro deste ano. A insatisfação da API "Cabas Garandi", que junta a APU/PDGB, uma das alas do MADEM G-15 e do PRS foi manifestada nesta quarta-feira em Bissau, em comunicado à imprensa a que a RFI teve acesso.Chegamos assim ao fim deste magazine Semana em África. Nós, já sabe, estamos de regresso na próxima semana. Até la, fique bem.
Em Angola, a sociedade civil acusa o Governo do Presidente João Lourenço de ter apresentado, em Genebra, um relatório sobre os Direitos Humanos contrário à realidade do país. Em Moçambique, Paulina Chiziane conta em exlusivo à DW como ficou transtornada com os prostestos pós-eleitorais em Moçambique. Analisamos ainda o cenário imprevisível na RDC.
La voici - la voilà enfin révélée ! Nous sommes enfin prêt·es à vous partager cette série-bonus, fruit d'une superbe collaboration avec l'organisme de solidarité internationale INTER-PARES.Comme c'est une série un peu spéciale, et très chère à mon cœur, j'ai carrément fait une petite bande-annonce pour vous expliquer le projet ! Vous y découvrirez la genèse de la collaboration, le cadre de leur nos motivations derrière le projet, qui sont les femmes qui vont partager leurs parcours et leurs réalités…. bref un bel avant-goût, je crois ! Vous pouvez l'écouter dès maintenant sur toutes les plateformes ! En attendant la suite :) Alors rendez-vous tous les mercredis de février pour la sortie d'un épisode et soyez pret.es à rencontrer ces 5 femmes inspirantes et franchement bad-ass dans 4 épisodes passionnants!Elles s'appellent Mariamé, Sélome, Pauline, Ruguiato & Léonilde. Elles viennent du Burkina Faso, du Togo, du Sénégal et de la Guinée-Bissau. Elles sont leadeuses dans leurs pays et l'Afrique de l'Ouest en agroécologie et égalité de genre. Ces femmes cultivent la parole des femmes qui fabriquent le monde agricole de l'autre côté de l'océan, et j'en reviens toujours pas de l'honneur de les avoir reçu ici derrière mon micro. Vous allez les adorer !Merci à elles pour leurs généreux et précieux leurs partages, qui ouvrent grand nos horizons. Car d'un bout à l'autre de la planète, on a tellement à se dire et à se partager ! Une collaboration : Les Agricoles x Inter-ParesCe balado a été réalisé grâce au soutien financier d'Affaires mondiales Canada.Au mixage : Claudie Fortier St-Pierre Réalisation, graphisme, rédaction, et tout le reste : Les Agricoles Merci à Maude Hélène des Jardins de la Grelinette pour la pergola et les oiseaux !Soutien financier pour cette série-bonus : affaires.mondiales.canada
Sur la manchette cette semaine des Têtes d'affiches de Denise Epoté de TV5 Monde, deux prodiges de la technologie qui ont représenté la tech africaine au CES de Las Vegas aux États-Unis : le Franco-marocain Nabil Moumane fondateur de «SenseBiotek», une solution électronique médicale visant à détecter les cancers. Et, le Bissau-guinéen Laurent Mendy, créateur de «Renew Tech» qui permet de garantir un avenir énergétique durable grâce à l'hydrogène. À lire aussiLes start-ups marocaines, véritables pépites du CES de Las Vegas
Semana de tomada de posse de Donald Trump como Presidente dos Estados Unidos da América, comentada em todo mundo e em África não foi excepção. Confira aqui o magazine Semana em África, espaço onde fazemos um apanhado das notícias africanas que marcaram as nossas antenas. Cabo Verde diz estar atento e preparado para o repatriamento de cabo-verdianos ilegais residentes nos EUA.Esta semana, o filho de Muammar Kadhafi, Saif al-Islam Khadafi quebrou o silêncio e, numa entrevista exclusiva à RFI, reiterou as acusações contra o ex-Presidente francês Nicolas Sarkozy, suspeito de ter recebido financiamento líbio para a campanha presidencial de 2007. Semana em que em Genebra, na Suíça, no Grupo de Trabalho do Conselho dos Direitos Humanos das Nações Unidas, Angola garantiu que “não existem detenções arbitrárias contra manifestantes” e que “nenhum cidadão é punido ou detido por se manifestar”. Semana de novos protestos em Moçambique com a polícia a proceder a vários disparos para reabrir os acessos à portagem de Maputo, além da exoneração do comandante-geral da polícia Bernardino Rafael, substituído agora no cargo por Joaquim Adriano Sive.A partir desta semana, a Guiné-Bissau conta com novo sistema de controlo fronteiriço no Aeroporto Internacional "Osvaldo Vieira", em Bissau. De São Tomé e Príncipe, a informação de que a Acção Democrática Independente pode vir a fragmentar-se.Confira aqui o magazine Semana em África, espaço onde fazemos um apanhado das notícias africanas que marcaram as nossas antenas.
« L'Afrique est le moteur de croissance du monde », affirme Serge Ekué, le président de la BOAD, la Banque Ouest-Africaine de Développement. Malgré les coups d'État de ces quatre dernières années, le grand banquier béninois reste donc très optimiste pour l'économie ouest-africaine. Mais est-il obligé d'emprunter à des taux d'intérêt plus élevés ? Et est-il déçu par le manque de solidarité internationale, notamment depuis la COP29 sur le climat ? En ligne de Lomé, où se trouve le siège de la BOAD, la Banque de développement des pays de l'UEMOA, Serge Ekué, qui préside également l'International Development Finance Club, L'IDFC, le club de 27 banques publiques de developpement, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Beaucoup d'Africains sont déçus par le résultat de la COP 29 sur le climat qui a débloqué quelque 300 milliards de dollars par an pour les pays du Sud à partir de 2035, alors qu'on en attendait le double. Est-ce que vous aussi vous êtes déçu ?Serge Ekué : En réalité, la conférence a fixé un objectif beaucoup plus ambitieux. Donc c'est quand même pas mal et je rappelle que cet objectif est de passer à 1300 milliards par an, d'ici 2035. Il s'agit là de combiner à la fois les contributions des secteurs publics et privés, ce qui est une nouveauté. Alors vous savez, je suis plutôt de nature optimiste et considère que le verre est à moitié plein. Mais la reconnaissance de la position des pays du Sud par les pays de Nord, c'est un pas important. Il s'agit maintenant de passer aux actes et d'aller beaucoup plus vite.Les pays du Nord refusent de donner plus si la Chine et les riches pays pétroliers du Golfe ne mettent pas aussi au pot. Et de fait, est ce que ces pays, qui sont devenus riches, ne sont pas devenus aussi de gros pollueurs et pourraient plus payer pour les pays du Sud ?Certainement. Vous savez, notre sujet il n'est pas tellement là, dans les pays du Sud. Notre sujet, c'est que le monde reconnaisse que c'est nous qui payons le prix des changements climatiques, le prix fort et cette forme d'injustice doit cesser.Parmi les futurs pays bénéficiaires de la finance-climat, est-ce que les pays les moins avancés ne risquent pas d'être les parents pauvres par rapport aux pays à revenu intermédiaire ?C'est le risque et en définitive, l'injustice la plus forte ici, c'est que les plus faibles paient le prix le plus élevé. Malheureusement, c'est ainsi. Et vous voyez, le positionnement de la Banque ouest-africaine de développement est précisément de lutter contre cette injustice là en se dotant des meilleurs moyens techniques et financiers possibles pour aider à faire en sorte que le gap de financement qui est absolument abyssal, et je pèse mes mots, que ce gap se réduise le plus rapidement possible.Donc, la Guinée-Bissau percevra moins que la Côte d'Ivoire ?Oui, oui, certainement, mais notre sujet, vous savez, c'est l'article 1 des statuts de la Banque qui stipule que nous devons travailler au développement équilibré de notre zone. Équilibré. C'est à dire que nous devons travailler à faire en sorte que ce soit l'Union qui gagne et pas un pays contre un autre.Et dans votre plan stratégique 2021-2025, ce que vous appelez « Joliba », est-ce qu'il y a un projet emblématique du côté des infrastructures en Afrique de l'Ouest ?Oui, parce que le corridor en fait partie, hein ! Le corridor Lagos-Dakar, en passant par Abidjan et cetera. Voilà, c'est un des projets. Mais je rappelle aussi que nous travaillons à faire vivre la solidarité entre nous et nous travaillons beaucoup aux projets régionaux. Je demeure optimiste parce que notre Afrique, et surtout notre sous-région en Afrique de l'Ouest ici, est en forte croissance. Une population jeune, dynamique. Les taux de croissance sont bons, donc nous avons la faiblesse de penser que nous sommes le moteur de croissance du monde. Le monde est vieillissant. L'Afrique, et singulièrement notre Afrique, avec un âge médian autour de 20 ans, donc nous pensons que la force de travail, le moteur de croissance du monde, c'est en Afrique de l'Ouest. Ceci est incontestable.Parmi les pays qui sont actionnaires dans votre banque, il y a le Mali, le Niger, le Burkina Faso. Est-ce que les coups d'État dans ces trois pays ont nui à votre image et ont affaibli votre notation internationale ?Alors ce que je peux vous dire, c'est que, au bout de 4 ans, je suis président de cette institution depuis 4 ans, vous aurez noté que l'agence internationale Moody vient de confirmer notre note B 2A 1 et vient de l'assortir d'une perspective stable. Nous avions une perspective négative et nous venons de passer à une perspective stable. Ce qui veut dire que notre structure, notre banque, a fait preuve de résilience, comme on dit en français moderne. Et réussit grâce à ses capacités, grâce à son énergie, grâce au leadership de ses dirigeants. Elle arrive à sortir son épingle du jeu. Bon, la tâche n'est pas facile, mais ça ne marche pas trop mal.Donc, vous n'êtes pas obligé d'emprunter à un taux d'intérêt supérieur à ce qu'il était auparavant ? Tout le monde emprunte à un taux supérieur. Mais la Banque est agile et nous savons nous adapter.Suite aux dernières tensions entre la Cédéao et les trois pays de l'Alliance des États du Sahel, est-ce que votre banque poursuit comme avant ses projets de développement au Mali, au Niger, au Burkina Faso, ou est-ce qu'elle est obligée de les réviser à la baisse ?Les pays que vous mentionnez sont actionnaires. Alors bien évidemment, on fait très attention. On est prudent dans la façon avec laquelle nous travaillons. Mais je vous le disais, notre Union est solide. L'Union économique et monétaire ouest-africaine est solide. Nous avons, je le rappelle, besoin de stabilité et vous savez, « l'argent n'aime pas le bruit », dit-on. Je suis assez d'accord avec cet adage.À lire aussiCOP29: 300 milliards de dollars d'aide en trompe-l'œil, dénoncent des ONG et des négociateurs
Em Angola, jornalistas irão erguer o punho hoje em Luanda em mais um protesto contra as restrições à liberdade de imprensa e de expressão. Em Moçambique, ciclone Chido já fez 15 mortos, dois em Cabo Delgado. Autoridade distrital pede resposta urgente para apoiar vítimas. As duas tendências que prometem marcar África nas próximas décadas: muita juventude e com papel mais ativo na democracia.
Decisão do Conselho Constitucional de Moçambique sobre eleições pode trazer surpresas, defende analista. Pico das manifestações pode ainda estar para chegar, diz académico moçambicano. Regresso da CEDEAO a Bissau não é visto com bons olhos por todos.
Nesta semana de actualidade em África, o destaque vai para Angola, onde esta semana Joe Biden realizou uma visita histórica de três dias, a primeira jamais efectuada por um chefe de Estado americano ao país. Logo após a sua chegada a Luanda na segunda-feira, Joe Biden reuniu-se com o seu homólogo angolano. João Lourenço apelou a investimentos americanos acrescidos na área da defesa e enfatizou o facto desta visita inédita representar um ponto de viragem nas relações angolano-americanas. No âmbito desta deslocação, durante uma visita ao Museu Nacional da Escravatura em Luanda na terça-feira, o Presidente americano anunciou uma ajuda humanitária de mil milhões de Dólares para apoiar as pessoas afectadas pelas secas em África. Joe Biden também prometeu uma mudança de paradigma nas relações entre os Estados Unidos e África. Entretanto, na fase final da sua deslocação, uma etapa eminentemente económica, Joe Biden foi até Benguela onde abordou com as autoridades angolanas e regionais envolvidas no projecto do corredor do Lobito, o futuro do que deve tornar-se a primeira ferrovia transcontinental que deve ligar a costa Atlântica, a partir de Angola, à costa Indica, na Tanzânia, facilitando o transporte de mercadorias.No quadro da cimeira organizada na quarta-feira em torno deste empreendimento, Joe Biden anunciou o investimento de mais de 600 milhões de Dólares que se vêm juntar aos mais de 3 mil milhões já desembolsados nestes últimos meses por Washington para a reabilitação da porção já existente desta infraestrutura e o seu desenvolvimento.Entretanto, antes de chegar segunda-feira a Angola o Presidente norte-americano efectuou uma escala na ilha do Sal, em Cabo Verde. O primeiro-ministro, Ulisses Correia e Silva, reforçou o facto de os Estados Unidos serem um parceiro de excelência do arquipélago.Esta curta passagem de Joe Biden por Cabo Verde praticamente coincidiu com as autárquicas que decorreram no passado fim de semana no arquipélago. Um escrutínio do qual o PAICV foi o grande vencedor, este partido tendo conquistado 15 das 22 autarquias do país. Depois de num primeiro tempo se ter considerado que as eleições autárquicas tinham decorrido de forma normal, começaram a surgir no início da semana primeiras denúncias de situações anómalas. Um dos candidatos da UCID evocou nomeadamente a compra de documentos de identificação para impedir os eleitores de votar e apontou o alegado envolvimento de narcotraficantes nas eleições. Por sua vez, o Chefe de Estado cabo-verdiano defendeu uma investigação sobre essas denúncias.Noutras latitudes, na Namíbia, foi eleita a primeira mulher Presidente da república. De acordo com resultados oficiais anunciados na terça-feira, Nandi-Ndaitwah, 72 anos, militante da Swapo, partido no poder desde a independência em 1990, foi eleita logo na primeira volta, no 27 de Novembro, com 57,31% dos votos. O escrutínio não deixou, contudo, de ser marcado por alguns percalços que obrigaram ao seu prolongamento em várias mesas de voto. Uma situação perante a qual o seu principal adversário, Panduleni Itula, candidato dos Patriotas Independentes para a Mudança, que obteve pouco mais de 25,5% dos votos denunciou irregularidades e prometeu pedir a anulação da votação.Em Moçambique, retomou na quarta-feira e por sete dias um novo ciclo de protestos convocados pelo candidato presidencial Venâncio Mondlane que rejeita os resultados das eleições de 9 de Outubro, dando a vitória à Frelimo no poder com mais de 70% dos votos. À semelhança do que sucedeu durante as restantes mobilizações, as manifestações foram marcadas pela violência e pela morte de pessoas, com a polícia e a sociedade civil a fazerem balanços diferentes dos acontecimentos.Ainda antes do movimento retomar, na passada terça-feira, o Presidente do Podemos, partido que suporta a candidatura de Venâncio Mondlane, veio a público desmentir qualquer envolvimento estrangeiro na organização dos protestos, respondendo a acusações feitas pelas autoridades moçambicanas. Ainda acerca da situação de Moçambique, a Unicef emitiu na quinta-feira um apelo à assistência humanitária no valor de 64 milhões de Dólares para responder às necessidades de cerca 4,8 milhões de pessoas em Moçambique. Segundo a agência onusiana“as múltiplas crises afectando atualmente o país- conflito, seca e emergências de saúde pública - estão a sobrecarregar os recursos humanitários", a Unicef destacando que entre as pessoas mais fragilizadas, estão incluídas 3,4 milhões de crianças. Relativamente à Guiné-Bissau, começou na segunda-feira o julgamento dos cinco estrangeiros arguidos do caso do avião que aterrou a 7 de setembro em Bissau com 2,6 toneladas de droga alegadamente proveniente da America latina. Ouvidos no primeiro dia do processo, os reus disseram apenas que o avião saiu do México e tinha como destino o Mali e que a paragem em Bissau se deveu a uma emergência, todos eles tendo recusado dizer quem tinha fretado a aeronave. Depois de serem ouvidas testemunhas na quinta-feira, o Ministério Público da Guiné-Bissau pediu penas entre 17 e 20 anos de prisão para os cinco arguidos, estando a leitura do acórdão marcada para final do mês. Também na actualidade guineense, o governo evitou para já uma greve de sete dias no hospital Simão Mendes, em Bissau, que devia começar na quarta-feira. Os técnicos do principal hospital do país decidiram dar o "benefício de dúvida" ao Ministro da Saúde e suspenderam o bloqueio, com a promessa, porém, de que a greve pode mesmo ir avante se o executivo não responder pela positiva às suas reivindicações.
Clima de tensão aumenta em Moçambique com a nova fase de protestos. Na Zambézia, um posto da polícia, um tribunal e a sede da FRELIMO foram vandalizados. Venâncio Mondlane diz que encontro com Filipe Nyusi só depende do Presidente. Nas alegações finais do julgamento do caso da aeronave que aterrou em Bissau com droga, Ministério Público pediu entre 17 e 20 anos de prisão para os cinco acusados.
Durante esta semana, em África, continuou em destaque Moçambique, onde continuaram os protestos convocados pelo candidato da oposição Venâncio Mondlane que reclama a vitória nas eleições de 9 de Outubro. As manifestações foram frequentemente marcadas pela violência, sobretudo em Maputo, onde foram erguidas barricadas, pessoas foram baleadas ou atropeladas pela polícia, a sociedade civil dando inclusivamente conta de mortos. De realçar que na passada terça-feira, o Presidente moçambicano promoveu um diálogo com os candidatos às presidenciais de 9 de Outubro. Os candidatos da Frelimo no poder, da Renamo e do MDM, na oposição, compareceram. Já Venâncio Mondlane, candidato do Podemos, que tem promovido os protestos destas últimas semanas e que se encontra em parte incerteza, não esteve presencialmente nesta reunião, designadamente por questões de segurança. Esta que foi a primeira sessão de diálogo em torno do processo eleitoral, não chegou a suscitar grandes expectativas, tanto mais que o Conselho Constitucional -cujos juízes conselheiros estariam a ser alvo de ameaças- ainda não se pronunciou sobre o escrutínio. Numa comunicação inédita na segunda-feira, este órgão indicou que prevê divulgar a sua decisão por volta do 23 de Dezembro.Na Namíbia, as eleições gerais de quarta-feira, eleições com o selo da incerteza para o partido no poder, foram marcadas por incidentes que impediram eleitores de exercerem o seu direito de voto, levando ao prolongamento do escrutínio em 36 mesas de voto nesta sexta-feira.Em Angola, esta semana esteve colocada sob o signo dos atropelos aos Direitos Humanos. Num relatório divulgado na quarta-feira, a Amnistia Internacional denunciou abusos da polícia angolana em pelo menos 11 manifestações entre Novembro de 2020 e Junho de 2023. Neste documento, a ONG de defesa dos Direitos do Homem, acusou as forças da ordem angolanas de ter morto a tiro pelo menos 17 pessoas nestes últimos 30 meses e espancado "brutalmente pessoas sob a sua custódia".No mesmo sentido, a organização cívica angolana 'Mudei' deu conta de obstáculos colocados pelas autoridades ao direito de expressão e de manifestação. Esta organização também denunciou a aprovação de instrumentos de controlo e repressão que, a seu ver, visam proteger o poder político e restringir as liberdades dos cidadãos.Também em Angola, noutro quadrante, quatro organizações cívicas expressaram o seu descontentamento com a resposta da justiça portuguesa em relação a uma carta, enviada em Agosto deste ano, a exigir esclarecimentos sobre o repatriamento dos bens de Isabel dos Santos. Não obstante Lisboa ter alegado o segredo de justiça, o grupo insta Portugal a “devolver” o património aos angolanos. Desta vez na zona do Sahel e África do Oeste, o Chade anunciou na quinta-feira que decidiu romper com os acordos de cooperação de defesa com a França, prevendo-se a retirada dos militares franceses ainda presentes neste país. Também o Senegal anunciou, entretanto, o encerramento das bases francesas no seu território, onde Paris previa ainda recentemente uma redução da sua presença, passando dos actuais 350 militares, para uma centena.Em Cabo Verde, mais de 40 trabalhadores da TICV/ Best Fly disseram ter sido “abandonados pelo governo e pela empresa” e acusaram a companhia aérea angolana de não cumprir o acordo assinado. Em causa estão dois meses de salários em atraso e ainda indemnizações que constam do acordo colectivo assinado em Agosto deste ano. Em São Tomé e Príncipe, a actualidade desta semana foi marcada pela controvérsia em torno da decisão anunciada há dias pelo primeiro-ministro de aumentar as taxas aeroportuárias para um valor acima dos 200 euros para os passageiros vindo do exterior. Um valor que a oposição estima ser prejudicial para o sector do turismo e que o próprio Presidente Carlos Vila Nova vetou. Algo que Patrice Trovoada diz não entender, alegando não ter sido informado directamente pelo chefe de Estado. Por fim, na Guiné-Bissau, as autoridades judiciais anunciaram para a próxima semana o início do julgamento dos suspeitos do tráfico de mais de duas toneladas de droga presumivelmente provenientes da Venezuela apreendidas num jacto que aterrou a 7 de Setembro no aeroporto de Bissau.
In questa puntata:- Focus: tra colpi di stato e anacardi, completiamo il tour delle Guinee con la Guinea-Bissau
Na Guiné-Bissau, a semana foi marcada por muita tensão devido à detenção de dirigentes da oposição, quando tentavam organizar manifestações de rua. Entretanto, já foram libertados, mas a Liga Guineense dos Direitos Humanos responsabiliza o Presidente Sissoco Embaló pelos ataques cometidos contra jornalistas e cidadãos inocentes. O chefe de Estado já veio garantir que não vai tolerar "desordem no país". Para além disso, dois jornalistas guineenses foram espancados, esta quarta-feira, em Bissau, enquanto faziam o seu trabalho de cobertura de uma vigília. É cada vez maior a “onda de perseguição” contra a imprensa, denuncia um dos agredidos, Carabulai Cassamá, repórter da Rádio Capital FM.Em Moçambique, os cidadãos voltaram às ruas para pedir a “verdade eleitoral” e para homenagear os que morreram no período pós-eleitoral, de Elvino Dias e Paulo Guambe, a todos os anónimos que não sobreviveram a balas reais disparadas pela polícia. O protesto pacífico teve a forma de um buzinão, pelo terceiro dia consecutivo e pelo entoar do hino nacional. Para a noite desta sexta-feira, o candidato presidencial Venâncio Mondlane convocou novo “panelaço” e vigílias, mas pediu às pessoas para não marcharem nas ruas. De recordar que esta semana, entre quarta e sexta-feira, se cumpriram três dias de luto convocados por Venâncio Mondlane em homenagem a Elvino Dias e Paulo Gaumbe. Esta semana, o Presidente também apelou a um encontro com os quatro candidatos presidenciais para tentar colocar cobro aos protestos eleitorais, que já deixaram cerca de 50 mortos no país. Este encontro terá lugar no próximo dia 26 de Novembro.Em São Tomé e Príncipe, o Presidente revelou o seu desconhecimento com o anúncio das novas taxas aeroportuárias. Carlos Vila Nova disse não perceber que a sua não aprovação do diploma pudesse culminar com uma resolução no conselho de ministros. As novas taxas aeroportuárias estarão anexadas nos bilhetes de passagem a partir de 1 de dezembro do ano em curso. Em Angola, o Presidente marcou presença na cimeira do G20 que decorreu no Rio de Janeiro, Brasil. João Lourenço disse ser “imperioso” que o mundo olhe para a questão do combate à fome e pobreza, sublinhando que se tratam dos maiores problemas que a humanidade enfrenta. No Senegal, o Partido do Presidente, Bassirou Diomaye Faye, o Pastef, venceu as eleições legislativas com maioria absoluta.Chegamos assim ao fim deste magazine Semana em África. Nós, já sabe, estamos de regresso na próxima semana.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la visite d'un ministre rwandais à Goma et le report des législatives en Guinée-Bissau. Israël : pourquoi le ministre de la Défense a-t-il été limogé ? Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a limogé son ministre de la Défense, Yoav Gallant. Pourquoi cette décision intervient-elle maintenant alors qu'Israël est en pleine guerre ? Que sait-on des positions de son remplaçant, Israël Katz ? Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem. RDC-Rwanda : comment fonctionne le mécanisme de suivi de la crise ?À Goma, les ministres des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo et du Rwanda se sont réunis, sous la médiation de l'Angola, pour le lancement d'un mécanisme de suivi de la crise sécuritaire dans l'est de la RDC. En quoi consiste précisément ce mécanisme ? A-t-il réellement des chances d'apaiser les tensions et de ramener la paix à l'est du pays ? Étant donné le soutien du Rwanda au M23, comment expliquer la mise en place de cette initiative entre les deux pays ?Avec Patient Ligodi, correspondant de RFI à Kinshasa. Guinée-Bissau : à quand les prochaines élections ? Le président Umaro Sissoco Embalo a annoncé le report des élections législatives, initialement prévues le 24 novembre 2024. Quelles sont les raisons qui l'ont poussé à prendre cette décision ? Alors que la fin du mandat du président approche, il n'y a toujours pas de date annoncée pour la présidentielle. Le pays se dirige-t-il vers une crise politique ? Avec Vincent Foucher, chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Et en fin d'émission, la chronique hebdomadaire « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taïeb. Aujourd'hui, elle revient sur l'affaire de Baltasar Ebang Engonga et ses 400 sextapes qui ont fuité sur les réseaux sociaux.
Venâncio Mondlane, do PODEMOS, vai anunciar hoje a terceira etapa da manifestação nacional contra os resultados eleitorais que considera fraudulentos. Os comerciantes falam em prejuízos incalculáveis após os dias de paralisação da semana passada. Em Angola, na província de Cabinda, mais de 300 professores ameçam fazer greve caso não vejam pagos subsidios pelo Governo em atraso há 2 anos.
Presidente dos EUA, Joe Biden, visita Angola entre 13 e 15 de outubro. O polémico caso do avião apreendido com 2,6 toneladas de cocaína em Bissau ainda não acabou, afirma responsável da ONU. Alemanha: Decorre a 21ª edição do Festival de filmes africanos, um evento que junta realizadores das antiga e nova gerações do continente africano.
Guiné-Bissau: Domingos Simões Pereira afirma, que na quinta-feira, deputados vão forçar entrada na Assembleia Nacional Popular. Moçambique: Pronunciamentos do candidato Daniel Chapo, que disse num comício que a educação e a saúde pertencem à FRELIMO, geram indignação. Realizador guineense Sana Na N'Hada no “Afrika Film Festival” de Colónia.
Tensão em Bissau: Parlamento ocupado por militares. O que significam os últimos acontecimentos em Bissau para a questão as eleições legislativas antecipadas? Nova Iorque: Cimeira informal de chefes de Estado e de Governo dos nove países da CPLP, à margem da Assembleia Geral da ONU: Guiné-Bissau na agenda.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le corridor de Philadelphie, une importante saisie de cocaïne en Guinée-Bissau et une intervention onusienne au Soudan rejetée par les autorités. Côte d'Ivoire : le FPI rompt son alliance avec le RHDPLe Front populaire ivoirien (FPI) a annoncé rompre son partenariat avec le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir. Ce divorce affaiblit-il le RHDP en vue de la présidentielle de l'année prochaine ? Le FPI pourrait-il répondre favorablement à l'appel lancé par Laurent Gbagbo pour une coalition de l'opposition ?Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan.Trêve à Gaza : le corridor de Philadelphie, obstacle majeur aux négociationsCette zone stratégique située entre Gaza et l'Égypte est actuellement contrôlée par l'armée israélienne. Le Hamas exige le retrait de Tsahal ce que refuse catégoriquement le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Pourquoi le contrôle de cette bande de terre freine toute avancée vers un accord de cessez-le-feu ? Sous la pression américaine, Israël peut-il finir par abandonner se retirer de ce couloir ?Avec Nicolas Falez, journaliste au service international de RFI.Guinée-Bissau : près de 3 tonnes de cocaïne saisiesC'est la plus importante saisie de l'année de la police bissau-guinéenne : 2,6 tonnes de cocaïne ont été retrouvées dans un avion en provenance du Venezuela. Est-ce le signe que le pays redevient une plaque tournante de la drogue, entre l'Amérique du Sud et l'Europe ?Avec Vincent Foucher, chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), spécialiste de la Guinée-Bissau.Soudan : rejet d'une force d'intervention pour protéger les civilsDans un communiqué, les autorités soudanaises ont refusé la proposition des experts des Nations unies de déployer « sans délai une force impartiale » pour assurer la protection des civils. Comment expliquer cette décision ? Quelle efficacité une force extérieure pourrait-elle avoir sur le terrain ?Avec Jean-Baptiste Gallopin, chercheur principal à la division « Crises, conflits et armes » de Human Rights Watch.