Podcasts about Bissau

Capital of Guinea-Bissau

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Bissau

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Les matins
L'Afrique de l'Ouest inquiétée par la recrudescence des coups d'Etat

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 4:56


durée : 00:04:56 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Une tentative de coup d'Etat a été déjouée hier au Bénin, un peu plus d'une semaine après la Guinée Bissau. Une instabilité grandissante qui inquiète la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guinée-Bissau : la Cédéao a-t-elle des moyens de pression sur la junte ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les discussions entre la Russie et les États-Unis et l'avancée des FSR au Soudan. Guinée-Bissau : la Cédéao a-t-elle des moyens de pression sur la junte ?   Suite au coup d'Etat en Guinée-Bissau, la Cédéao a suspendu le pays de ses "organes décisionnels ».  Après l'envoi d'une délégation de médiation lundi à Bissau, l'organisation ouest-africaine envisage-t-elle des sanctions plus sévères ? Quelle est sa marge de manœuvre auprès du nouvel homme fort, le général Horta N'Tam ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     Guerre en Ukraine : pourquoi Poutine ne veut rien céder sur les territoires occupés par ses troupes ?    Les cinq heures de discussion, mardi soir à Moscou, entre Steve Witkoff, le représentant de Donal Trump, et Vladimir Poutine n'ont débouché sur aucun compromis concernant les territoires ukrainiens occupés. Pourquoi cette question territoriale est-elle non-négociable pour la Russie ? Les États-Unis pourraient-ils céder à certaines exigences russes pour mettre fin à la guerre ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille. Autrice de l'ouvrage « Les étudiants face à la guerre russe en Ukraine » (éditions L'Harmattan).     Soudan : la guerre bascule-t-elle à l'avantage des paramilitaires ?   Après deux semaines de violents combats, les forces paramilitaires soudanaises ont annoncé avoir pris le contrôle de  Banabusa, dernier bastion de l'armée régulière dans le Kordofan Occidental. En quoi la prise de cette ville est-elle stratégique ? Après la chute d'El-Fasher, cette nouvelle victoire des FSR aura-t-elle des conséquences sur les pourparlers ? Avec Roland Marchal, chercheur au CERI de Sciences Po Paris.  

Diplomatas
“A Rússia não está em posição de ameaçar e, muito menos, de fazer a guerra contra a Europa”

Diplomatas

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 32:50


O tema principal do episódio desta semana do podcast Diplomatas voltou a ser a guerra na Ucrânia. Teresa de Sousa e Carlos Gaspar analisaram o que saiu (e o que não saiu) das negociações entre Vladimir Putin, Presidente da Rússia, e Steve Witkoff, representante do Governo dos Estados Unidos, em Moscovo, relativas ao plano de Donald Trump para acabar com o conflito. A jornalista do PÚBLICO e investigador do IPRI-NOVA conversaram ainda sobre a viagem de três dias de Emmanuel Macron, Presidente de França, à República Popular da China, olhando para os objectivos estratégicos franceses e europeus. Por fim, os dois analistas debruçaram-se sobre o golpe de Estado na Guiné-Bissau, que resultou na deposição do Presidente, Umaro Sissoco Embaló, e na suspensão no processo eleitoral no país africano, e reflectiram sobre a posição que Portugal e a Europa devem assumir. Texto de António Saraiva LimaSee omnystudio.com/listener for privacy information.

Conversas à quinta - Observador
Contra-Corrente. Guiné: porque se sucedem os golpes de Estado?

Conversas à quinta - Observador

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 8:31


A Guiné-Bissau conheceu novo golpe de Estado com militares a tomarem o poder e o presidente Sissoco Embaló a ir para o Senegal. Será o golpismo o destino fatal de um país visto como um Estado falhado?See omnystudio.com/listener for privacy information.

Contra-Corrente
Guiné: porque se sucedem os golpes de Estado?

Contra-Corrente

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 8:31


A Guiné-Bissau conheceu novo golpe de Estado com militares a tomarem o poder e o presidente Sissoco Embaló a ir para o Senegal. Será o golpismo o destino fatal de um país visto como um Estado falhado?See omnystudio.com/listener for privacy information.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Afrique : pourquoi tant de coups d'État ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 20:00


Mali, Guinée, Burkina Faso, Niger, Gabon, Madagascar et désormais la Guinée-Bissau. Ces cinq dernières années, les coups d'État militaires se sont multipliés en Afrique. Comment expliquer cette longue série de putsch saluée par la rue ? La démocratie est-elle en danger ? Nous lançons le débat. 

Revue de presse Afrique
À la Une: violences et suspicions en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 4:12


Avec tout d'abord cette vague de répression orchestrée par le nouveau pouvoir militaire. Samedi, rapporte Afrik.com, « des hommes armés ont fait irruption dans plusieurs sièges de partis politiques à Bissau, dont celui du PAIGC ainsi que celui du PRS, le Parti de la rénovation sociale, dont Fernando Dias était le candidat à la présidence. Les assaillants ont chassé les employés et dévasté les bureaux. L'opposant a été contraint de se cacher, tandis que l'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, leader du PAIGC, demeure détenu au ministère de l'Intérieur. Au quartier de Hafia, toujours dans la capitale, note encore Afrik.com, des jeunes manifestants ont été arrêtés de manière violente alors qu'ils protestaient contre la situation politique.  » Et puis, il y a ce soupçon de coup d'État monté de toute pièce. L'opposition dénonce une manœuvre du président Umaro Sissoco Embalo qui, voyant le pouvoir lui échapper par les urnes, aurait fait intervenir l'armée. Pour Maître Saïd Larifou, avocat de Domingos Simoes Pereira, dont les propositions sont rapportées par Afrik.com , « la Cédéao doit intervenir pour exiger la libération des opposants. Le président sortant a manigancé ce coup d'État électoral et est protégé, tandis que ceux qui revendiquent la victoire sont persécutés. Cette situation est une agression grave qui exige une réponse internationale immédiate. » Des proximités suspectes entre Embalo et le nouvel homme fort du pays D'autres voix et non des moindres s'élèvent aussi hors des frontières pour dénoncer une mascarade, à commencer par celle d'Ousmane Sonko, le Premier ministre sénégalais qui parle de « combiner. » Et la presse dakaroise n'est pas en reste. WalfQuotidien note que « presque tous les ministres de la nouvelle équipe dirigeante nommés par les militaires sont des proches de l'ex-chef de l'État. C'est ce qu'on appelle faire du neuf avec du vieux. (…) Umaro Sissoco Embalo a lui-même fait le service après-vente (…). » Exemple, relève le quotidien sénégalais : « le nouveau Premier ministre, Ilidio Té Vieira, était le directeur de campagne d'Embalo lors des élections présidentielles et législatives. » Et puis il y a aussi la proximité entre Embalo et le nouvel homme fort du pays, remarque notamment le Monde Afrique. « Le général Horta N'Tam, auteur d'un étrange coup d'État », titre le journal qui constate que « les deux hommes se connaissent bien. En septembre 2023, le chef de l'État l'avait nommé chef d'état-major particulier. Avant d'en faire, quelques mois plus tard, le chef d'état-major de l'armée de terre. Pour plusieurs opposants donc, constate également Le Monde Afrique, ces liens entre Embalo et le général N'Tam accréditeraient l'hypothèse que ce coup d'État serait une manœuvre du clan présidentiel pour empêcher la victoire dans les urnes de l'opposant Fernando Dias – qui vit caché depuis le putsch. » Que peut la Cédéao ? Pour sa part, relève WakatSéra à Ouagadougou, « la délégation de la Cédéao, qui se rend en principe ce lundi à Bissau pour y rencontrer les nouveaux maîtres militaires, ne s'attend certainement pas à une partie de plaisir. Face au général Horta N'Tam, le président sierra-léonais et président en exercice de la Cédéao, Julius Maada Bio, et ses pairs du Sénégal, du Togo et du Cap-Vert, exigent un retour immédiat à l'ordre constitutionnel. » Mais, s'interroge le site burkinabé, « le coup est-il jouable alors que les résultats des élections n'ont pas été publiés et que les deux candidats, l'un en fuite et l'autre caché, revendiquent toujours la victoire ? » Et « pendant ce temps, soupire le Pays, Embalo, réfugié à bonne distance au Congo-Brazzaville, apparaît tel un marionnettiste ayant quitté la scène sans renoncer tout à fait à tirer les ficelles. Sans doute espère-t-il revenir rapidement à Bissau, porté par une transition qui lui doit tout et a priori ne lui refusera rien. La Guinée-Bissau, déjà marquée par les cicatrices d'un passé politique douloureux, marche désormais sur une ligne de crête, suspendue au-dessus du vide, pointe encore Le Pays. Et ce ne sont ni les injonctions, ni les menaces de la Cédéao ou de l'Union africaine qui suffiront à restaurer la confiance entre les acteurs politiques d'un pays plusieurs fois mordu par l'Histoire. »

Vida em França
Diáspora saiu à rua em Paris: “Chega de farsas na Guiné-Bissau”

Vida em França

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 11:28


A diáspora guineense em Paris voltou às ruas para denunciar o que considera um “golpe de Estado encenado”, exigir transparência eleitoral e pedir a libertação de detidos políticos. Entre críticas à repressão, denúncias de violência e acusações de manipulação dos resultados, os manifestantes afirmam que a Guiné-Bissau vive “uma farsa impossível de aceitar” e apelam ao “resgate democrático” do país. A diáspora guineense em França voltou a manifestar-se este domingo, 30 de Novembro, em Paris, exigindo transparência eleitoral, o fim das perseguições políticas e a libertação imediata dos detidos resultantes do que muitos consideram ser “um golpe de Estado encenado” na Guiné-Bissau. A concentração revelou uma erosão da confiança entre o Estado guineense e os seus cidadãos no exterior, já habituados a denunciar ciclos de instabilidade que parecem não ter fim. Entre os participantes esteve o artista plástico Nú Barreto, que descreveu a situação no país como “um drama repetido que já ninguém consegue justificar”. Para ele, “os factos recentes são do conhecimento do mundo inteiro” e traduzem-se numa “encenação do golpe de Estado que não faz sentido algum”. O artista reforçou: “Tentamos compreender, mas não há forma de explicar esta farsa.” Acrescentou ainda que os acontecimentos representam “razões pertinentes para que a Guiné-Bissau coloque em cima da mesa o seu futuro e acabe com estas práticas de golpes constantes que não levam a sociedade a lado nenhum”. A manifestação  tem origens profundas, Segundo Nú Barreto, as acusações de falta de transparência e repressão “não são práticas recentes”, embora nos últimos anos tudo se tenha agravado. “Sempre se praticou isto”, afirmou. “Só que nestes últimos cinco anos, desde a presidência de Sissoco Embaló, tem sido exagerado.” O artista recorda que, após as eleições, “o próprio Presidente avisava que ia prender determinadas pessoas e isso acabava por acontecer”, mencionando os casos de Domingos Simões Pereira, Geraldo Martins e Agnelo Regala. “Hoje vemos pessoas detidas sem razão nenhuma”, lamentou, acrescentando que a diáspora exige “a soltura dos prisioneiros políticos e a restauração da democracia”. Para Nú Barreto, o alegado golpe deu ao mundo “a oportunidade de compreender quem é quem dentro deste processo todo”. Entre os manifestantes estava também Rosantina Ramos, emigrada em Paris há quarenta anos, que se mostrou indignada com o rumo político no país. “O Dr. Fernando Dias venceu as eleições com a ajuda de Domingos Simões Pereira, mas o ex-Presidente não quis aceitar a derrota”, afirma. Para Rosantina Ramos, “aquele golpe de Estado não era golpe nenhum”, mas sim uma manobra para “não aceitar o resultado”. A razão que a levou à rua é clara: “Saímos para pedir a liberdade de todos, não só de Domingos, mas de todos os presos.” Rosantina Ramos diz acompanhar a situação “muitíssimo mal”, denunciando que “estão a sequestrar pessoas, a maltratar, a espancar. Aquilo está muitíssimo mal, muitíssimo mal.” Também presente no protesto, Francisco de Sousa Graça, presidente do PAIGC em França, considera que a crise actual expôs “um problema estrutural entre o Estado e a diáspora”, motivado por anos de desconfiança e repressão. Para o dirigente, os acontecimentos recentes representam “um golpe inventado para interromper o processo eleitoral”. Francisco de Sousa Graça explica: “O próprio Presidente dizia que estava a ser alvo de um golpe enquanto tinha um telefone e dava entrevistas. Isso nunca acontece em nenhuma parte do mundo.” Acrescentou que “ele anunciou o golpe antes dos militares o anunciarem”, algo que para si demonstra “um plano preparado de antemão”. O dirigente recorda ainda episódios anteriores: “Em 2019 queimaram-se as urnas para impedir a contagem dos votos. Nunca se conseguiu recontar nada porque as urnas já tinham sido incendiadas.” Para Francisco Sousa Graça, a repetição de episódios semelhantes revela uma estratégia política continuada: “É o mesmo cenário de sempre, com várias invenções de golpes de Estado. Durante o mandato houve pelo menos quatro.” Denuncia igualmente que “esta é uma ditadura feita em conluio com a cúpula militar”, sublinhando que “os militares não querem sair porque têm negócios muito lucrativos”. Francisco de Sousa Graça destacou ainda que a repressão também atinge a diáspora: “Quando Sissoco veio cá, colegas nossos foram maltratados. Muitos foram para o hospital.” Para ele, a relação com o Estado guineense deteriorou-se ao ponto de a comunidade no estrangeiro se sentir directamente ameaçada: “Isso mostra que a repressão não está só no país; é um comportamento que ultrapassa fronteiras.” Nú Barreto partilha desta preocupação e acrescenta que a comunidade internacional, embora pressionada a reagir, não deve ser encarada como a solução principal. “Não estamos à espera da comunidade internacional”, afirmou. “O próprio Embaló mostrou a sua faceta e a comunidade internacional não precisa de muita ginástica para perceber que o que ele fez é flagrante.” Apesar disso, acredita que “desta vez a posição internacional poderá ser positiva”, mas insiste que “deverá ser o povo guineense a encontrar uma solução para pôr fim a este tipo de prática”. A manifestação em Paris tornou evidente a frustração da diáspora, que se vê cada vez mais como guardiã da vigilância democrática num país mergulhado em crises institucionais. Entre apelos à libertação de detidos, denúncias de violência, acusações de manipulação eleitoral e exigências de responsabilização, o protesto representou um alerta para a comunidade internacional e para as autoridades de Bissau.

Revue de presse Afrique
À la Une: violences et suspicions en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 4:12


Avec tout d'abord cette vague de répression orchestrée par le nouveau pouvoir militaire. Samedi, rapporte Afrik.com, « des hommes armés ont fait irruption dans plusieurs sièges de partis politiques à Bissau, dont celui du PAIGC ainsi que celui du PRS, le Parti de la rénovation sociale, dont Fernando Dias était le candidat à la présidence. Les assaillants ont chassé les employés et dévasté les bureaux. L'opposant a été contraint de se cacher, tandis que l'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, leader du PAIGC, demeure détenu au ministère de l'Intérieur. Au quartier de Hafia, toujours dans la capitale, note encore Afrik.com, des jeunes manifestants ont été arrêtés de manière violente alors qu'ils protestaient contre la situation politique.  » Et puis, il y a ce soupçon de coup d'État monté de toute pièce. L'opposition dénonce une manœuvre du président Umaro Sissoco Embalo qui, voyant le pouvoir lui échapper par les urnes, aurait fait intervenir l'armée. Pour Maître Saïd Larifou, avocat de Domingos Simoes Pereira, dont les propositions sont rapportées par Afrik.com , « la Cédéao doit intervenir pour exiger la libération des opposants. Le président sortant a manigancé ce coup d'État électoral et est protégé, tandis que ceux qui revendiquent la victoire sont persécutés. Cette situation est une agression grave qui exige une réponse internationale immédiate. » Des proximités suspectes entre Embalo et le nouvel homme fort du pays D'autres voix et non des moindres s'élèvent aussi hors des frontières pour dénoncer une mascarade, à commencer par celle d'Ousmane Sonko, le Premier ministre sénégalais qui parle de « combiner. » Et la presse dakaroise n'est pas en reste. WalfQuotidien note que « presque tous les ministres de la nouvelle équipe dirigeante nommés par les militaires sont des proches de l'ex-chef de l'État. C'est ce qu'on appelle faire du neuf avec du vieux. (…) Umaro Sissoco Embalo a lui-même fait le service après-vente (…). » Exemple, relève le quotidien sénégalais : « le nouveau Premier ministre, Ilidio Té Vieira, était le directeur de campagne d'Embalo lors des élections présidentielles et législatives. » Et puis il y a aussi la proximité entre Embalo et le nouvel homme fort du pays, remarque notamment le Monde Afrique. « Le général Horta N'Tam, auteur d'un étrange coup d'État », titre le journal qui constate que « les deux hommes se connaissent bien. En septembre 2023, le chef de l'État l'avait nommé chef d'état-major particulier. Avant d'en faire, quelques mois plus tard, le chef d'état-major de l'armée de terre. Pour plusieurs opposants donc, constate également Le Monde Afrique, ces liens entre Embalo et le général N'Tam accréditeraient l'hypothèse que ce coup d'État serait une manœuvre du clan présidentiel pour empêcher la victoire dans les urnes de l'opposant Fernando Dias – qui vit caché depuis le putsch. » Que peut la Cédéao ? Pour sa part, relève WakatSéra à Ouagadougou, « la délégation de la Cédéao, qui se rend en principe ce lundi à Bissau pour y rencontrer les nouveaux maîtres militaires, ne s'attend certainement pas à une partie de plaisir. Face au général Horta N'Tam, le président sierra-léonais et président en exercice de la Cédéao, Julius Maada Bio, et ses pairs du Sénégal, du Togo et du Cap-Vert, exigent un retour immédiat à l'ordre constitutionnel. » Mais, s'interroge le site burkinabé, « le coup est-il jouable alors que les résultats des élections n'ont pas été publiés et que les deux candidats, l'un en fuite et l'autre caché, revendiquent toujours la victoire ? » Et « pendant ce temps, soupire le Pays, Embalo, réfugié à bonne distance au Congo-Brazzaville, apparaît tel un marionnettiste ayant quitté la scène sans renoncer tout à fait à tirer les ficelles. Sans doute espère-t-il revenir rapidement à Bissau, porté par une transition qui lui doit tout et a priori ne lui refusera rien. La Guinée-Bissau, déjà marquée par les cicatrices d'un passé politique douloureux, marche désormais sur une ligne de crête, suspendue au-dessus du vide, pointe encore Le Pays. Et ce ne sont ni les injonctions, ni les menaces de la Cédéao ou de l'Union africaine qui suffiront à restaurer la confiance entre les acteurs politiques d'un pays plusieurs fois mordu par l'Histoire. »

Journal de l'Afrique
Raid contre le siège du parti d'opposition PAIGC en Guinée-Bissau

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 15:54


En Guinée-Bissau, la situation politique reste incertaine depuis le coup d'État qui a ébranlé le pays mercredi. Le processus électoral reste suspendu et le président déchu exfiltré du pays par la Cédéao. Ce samedi, le PAIGC, le grand parti d'opposition du pays a été envahi par des hommes armés. Le parti dénonce une atteinte grave à l'État de droit.

Convidado
Guiné-Bissau:"A CEDEAO deve fazer cumprir a legitimidade das urnas"

Convidado

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 7:47


Foi nomeado neste sábado, 29 de Novembro, o novo Governo de transição da Guiné-Bissau, liderado por Ilídio Vieira Té, antigo ministro das Finanças do executivo deposto. O analista político guineense Rui Jorge Semedo, denuncia “a encenação golpista” e espera que a missão de alto nível da CEDEAO, que deve chegar ao país em breve, "faça cumprir a legitimidade das urnas". Que comentário lhe merece este novo governo de transição? É a confirmação dessa encenação golpista e que está fortemente ligado com as estratégias do ex-Presidente Umaro Sissoco Embaló para continuar a controlar o poder. A começar pelo primeiro-ministro Ilídio Vieira Té- que foi director de campanha do Sissoco Embaló- e alguns membros desse governo de transição, além de figuras também ligadas ao sector castrense. Portanto, isso na verdade, não é um governo legítimo. Como todos sabem, é um governo imposto que não cumpre com a legitimidade, nem com a vontade saída das urnas. Portanto, eu acho que os guineenses defensores da democracia e dos direitos humanos estão a acompanhar impávidos e serenos, convictos de que a situação será revertida. Obviamente com o esforço dos próprios guineenses, mas também com o apoio da comunidade internacional. Este que esse governo simboliza a encenação em que os guineenses foram colocados desde o dia 26 de Novembro. Um governo sem credibilidade? Sem credibilidade e sem legitimidade. Acabamos de sair do processo eleitoral na votação do dia 23 de Novembro e os guineenses merecem ter um governo que não seja imposto pela vontade das armas, mas sim pela vontade popular. Eu acho que mais tarde ou mais cedo, os guineenses terão essa oportunidade de reverter esta situação vergonhosa e grave. Estamos perante um atentado grave contra a democracia. Como é que vê esta nomeação do João Bernardo Vieira para a pasta dos Negócios Estrangeiros? O João [Bernardo Vieira] sempre suportou as agendas autoritárias do Presidente Sissoco Embaló. Portanto, é um prémio que ganhou e está muito feliz, contente. Porém, é um prémio sem legitimidade. A meu ver, ele acabou por cometer um grande erro da sua vida. Porque sendo um político, formado na área do direito, talvez deveria ser o primeiro a defender a legitimidade democrática. Ele sabe quem ganhou as eleições. mas como o interesse dele, como outras figuras, é chegar sempre ao poder, então o importante é pensar em si e não no bem comum dos guineenses. João Bernardo Vieira, enquanto responsável pela diplomacia, não terá nenhuma influência junto da comunidade internacional. Então, estamos diante de um governo de fachada e a contribuição de João Bernardo Vieira será insignificante, tanto ele como os restantes membros do executivo. Este governo -e as pessoas que ali estão, não tem pernas para andar. CEDEAO adiou para segunda-feira a chegada a Bissau, o que é que se espera desta missão de alto nível? Que faça cumprir a legitimidade das urnas. É o mínimo que se espera. Na verdade, chegámos onde chegámos pela cumplicidade da comunidade internacional. É preciso ser honesto e frontal. Umaro Sissoco Embalá e toda a sua equipa desrespeitarm a Constituição da República da Guiné-Bissau, acabarão com a legitimidade democrática arruinaram o Supremo Tribunal, o Parlamento e o Executivo. Durante todos esses anos, nenhuma governou sem considerar a questão da República. A comunidade internacional, com as suas representações aqui na Guiné-Bissau, nunca fiez nada; particularmente, a CEDEAO. Portanto, chegámos onde chegámos por desleixo da comunidade internacional e agora nós esperamos uma contribuição valiosa, não uma contribuição irresponsável, uma contribuição contundente para poder contornar esta situação. Este novo executivo ou vai continuar a ser comandado por Umaro Sissoco Embaló a partir do Congo Brazzaville, como especula alguma imprensa guineense? A própria classe castrense está a ser comandada por Umaro Sissoco Embaló. Quem deu as ordens para colocar o Domingos Simões Pereira na cadeia? E as outras pessoas? Então, se ele está a comandar os militares, porque não faria o mesmo com o executivo de transição? Outro grande erro da CEDEAO foi preocupar-se com Embaló, mesmo sabendo que foi ele quem fez toda essa encenação, então deveria estar num lugar seguro, onde as suas comunicações iriam ser controladas, mas lhe deixaram-no ir para um país onde também não se respeita o Estado de direito democrático. Então ele está à vontade para fazer e continuar a fazer aquilo que ele tem feito com o povo guineense.   A posição do antigo Presidente da Nigéria, Goodluck Jonathan, e a do primeiro-ministro senegalês, Ousmane Sonko, que falaram em encenação de golpe de Estado na Guiné-Bissau, acha que pode mudar o xadrez político? Acho que podem influenciar essas posições. Podem influenciar a percepção da comunidade internacional, relativamente ao que está a acontecer na Guiné-Bissau. Os guineenses gostaram muito da frontalidade e da transparência, mas sobretudo da coragem que estes dois dirigentes tiveram para denunciar o que está a acontecer na Guiné-Bissau. Portanto, esperamos que com estas duas declarações, estes dois posicionamentos, possam ter uma acção mais responsável, mais humana, perante aquilo que está a acontecer neste momento. Aliás, de acordo com a imprensa senegalesa, foram mesmo as palavras do Ousmane Sonko que levaram à saída do país do Umaro Sissoco Embaló…. Também não duvido. Acho que deve ser isso mesmo, porque Sonko, com as suas declarações assumiu, que é um defensor da democracia e dos direitos humanos.   Mas que peso tem o Congo Brazzaville?   O Congo não e um Estado democrático. Denis Sassou-Nguesso, no poder há mais de duas décadas, é o modelo de Sissoco Embaló. Como também os outros ditadores que se espalham pelo continente africano. Sissoco Embaló revê-se no comportamento dessas pessoas para poder aplicar o mesmo na Guiné-Bissau. E foi o que ele fez durante todo esse tempo. Por isso, talvez o Congo é o melhor refúgio para ele, para continuar a comandar de longe os militares e os políticos e a açambarcar os nossos direitos.   Na sua opinião, qual é a solução para o país?   A solução é respeitar a vontade das urnas, permitindo que a CNE anuncie os resultados eleitorais. Ficou claro, para todos nós, que o vencedor foi o Fernando Dias da Costa. Deve-se permitir que o Fernando Dias da Costa assuma as suas responsabilidades e contribua para a reorganização e revitalização dos órgãos da soberania. Só assim, os guineenses poderão começar a sentir-se mais seguros e poderão sonhar com um amanhã [melhor]. Acredita que as actas eleitorais continuam intactas, longe das mãos dos militares? Os homens da Comissão Executiva da CNE estão todos sob custódia dos militares, assim como alguns magistrados da Procuradoria-Geral da República que trabalharam no processo de fiscalização do processo eleitoral. Portanto, segundo algumas informações oficiais, os dados estão seguros. Esperemos que assim seja, para que se possa, quando se consiga fazer, reunir todas as condições, para que os resultados possam ser lidos e validados.

Conversas à quinta - Observador
Ucrânia. O que realmente quer Putin com as suas promessas?

Conversas à quinta - Observador

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 45:05


Putin promete que não vai invadir a Europa, mas devemos confiar na palavra do presidente russo? Bruno Cardoso Reis analisa ainda a situação política na Guiné-Bissau e os resultados da COP30 e do G20. See omnystudio.com/listener for privacy information.

Semana em África
Semana marcada pela tomada de poder militar na Guiné-Bissau

Semana em África

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 8:42


A tomada de poder por um Alto Comando Militar na Guiné-Bissau na véspera do anúncio dos resultados das eleições gerais de 23 de Novembro foi o tema que dominou esta Semana em África. Neste programa, olhamos também para a situação humanitária no norte de Moçambique, com 82 mil deslocados desde 11 de Novembro e relatos de fome. Destaque, ainda, na cultura para a bienal de dança Kinani, em Maputo, e para a morte de um ícone da música cabo-verdiana, Vasco Martins. A semana foi dominada pela tomada de poder, na quarta-feira, pelos militares na Guiné-Bissau, logo depois das eleições gerais de domingo, 23 de Novembro. A junta militar empossou o general Horta Inta-A como “Presidente de transição” pelo período de um ano. Os militares anunciaram a suspensão do processo eleitoral na véspera da divulgação dos resultados das eleições, cuja vitória nas presidenciais é reivindicada por Fernando Dias da Costa, apoiado pelo PRS e pelo PAI Terra Ranka. O candidato, que escapou da detenção na quarta-feira ao contrário de outros líderes políticos como Domingos Simões Pereira, defende que o Presidente cessante, Umaro Sissoco Embaló, inventou um golpe de Estado porque teria perdido as eleiçoes. Esta sexta-feira, o general Horta Inta-A nomeou Ilídio Vieira Té, antigo ministro de Embaló, primeiro-ministro e ministro das Finanças. Na quinta-feira à noite, o Ministério dos Negócios Estrangeiros senegalês anunciou que Umaro Sissoco Embaló foi para o Senegal a bordo de um avião fretado por este país e que estava “são e salvo”. Na quarta-feira, foi o próprio Embaló que informou a revista francesa Jeune Afrique que teria havido “um golpe de Estado” no país. Porém, a oposição e muitos activistas denunciam tratar-se de uma encenação montada pelo próprio Presidente cessante para impedir a divulgação dos resultados eleitorais. Foi o que nos contou também Domingos Simões Pereira, na quarta-feira, antes de ser detido e levado para a Segunda Esquadra. As condenações à tomada do poder pelos militares e à interrupção do processo eleitoral foram várias, desde a CEDEAO, a União Africana, a CPLP, a União Europeia e a própria ONU pela voz do secretário-geral das Nações Unidas, António Guterres. A CEDEAO criou um comité de mediação que se vai deslocar a Bissau, do qual faz parte o Presidente cabo-verdiano José Maria Neves. A União Africana suspendeu, na sexta-feira, a Guiné-Bissau da organização.   Nampula: “A fome é uma realidade” Em Moçambique, nos distritos de Memba e Erati, na província de Nampula, no norte do país, “a fome é uma realidade”, como nos contou Gamito dos Santos, director da associação KÓXUKHURU, que lançou uma campanha de angariaçao de donativos para ajudar os deslocados. A organização ACLED registou 14 eventos violentos na província de Nampula entre 10 e 23 de Novembro, com extremistas do Estado Islâmico, que provocaram pelo menos 12 mortos. A Organização Internacional para as Migrações fala em 82 mil deslocados desde 11 de Novembro.   Maputo é palco de Bienal de Dança Kinani Ainda em Moçambique, esta semana realiza-se a 11ª edição da Bienal de Dança Contemporânea - KINANI, que arrancou na segunda-feira e decorre até este domingo em várias salas de Maputo. O seu director artístico, Quito Tembe, falou-nos sobre o tema desta edição.   Morreu Vasco Martins, ícone da música de Cabo Verde Ainda na cultura, Cabo Verde ficou mais pobre. Esta semana morreu Vasco Martins, compositor, musicólogo, poeta, escritor e ícone da música cabo-verdiana. Tinha 69 anos. Destacou-se como compositor de música erudita e sinfónica e a sua obra aliou influências clássicas, música eletrónica, jazz e elementos da música tradicional e popular de Cabo Verde.

Caça ao Voto
Ucrânia. O que realmente quer Putin com as suas promessas?

Caça ao Voto

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 45:05


Putin promete que não vai invadir a Europa, mas devemos confiar na palavra do presidente russo? Bruno Cardoso Reis analisa ainda a situação política na Guiné-Bissau e os resultados da COP30 e do G20. See omnystudio.com/listener for privacy information.

Café Europa
Ucrânia. O que realmente quer Putin com as suas promessas?

Café Europa

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 45:05


Putin promete que não vai invadir a Europa, mas devemos confiar na palavra do presidente russo? Bruno Cardoso Reis analisa ainda a situação política na Guiné-Bissau e os resultados da COP30 e do G20. See omnystudio.com/listener for privacy information.

5 Continentes
Ucrânia. O que realmente quer Putin com as suas promessas?

5 Continentes

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 45:05


Putin promete que não vai invadir a Europa, mas devemos confiar na palavra do presidente russo? Bruno Cardoso Reis analisa ainda a situação política na Guiné-Bissau e os resultados da COP30 e do G20. See omnystudio.com/listener for privacy information.

Les matins
Le mystère des minéraux / Coup d'état en Guinée Bissau / Rebecca Zlotowski et Anne Berest

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 149:51


durée : 02:29:51 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère

Journal de l'Afrique
Ilidio Vieira Té nommé Premier ministre, la vie reprend son cours à Bissau

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 13:31


La Guinée-Bissau a désormais un Premier ministre de transition. Ilidio Vieira Té a été nommé vendredi, deux jours après le coup d'État qui a démis Umuru Sissoko Embalo et porté à la tête du pays le Général Horta N'Tam. L'ex-président, lui, a atterri à Dakar jeudi soir. À Bissau, la vie reprend lentement son cours, alors que les militaires au pouvoir ont levé les mesures de restrictions prises au moment du putsch.

Journal de l'Afrique
Guinée-Bissau : Embalo est arrivé à Dakar, un général investi à la tête du pays

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 10:35


Le général Horta N'Tam, chef d'état-major de l'armée de terre, a été investi nouvel homme fort de Guinée-Bissau et président d'une transition censée durer un an, ont annoncé jeudi les militaires qui ont renversé la veille le président sortant et suspendu les élections en cours. Le président Umaro Sissoco Embalo est arrivé au Sénégal, après avoir pris un vol spécial. Nous recevons dans ce journal Aristides Gomes, ex-Premier ministre et membre du PAIGC.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guinée-Bissau : coup d'État contre le président Umaro Sissoco Embaló

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 19:30


Après le coup d'État en Guinée-Bissau, notre expert répond à toutes vos questions sur les raisons de ce putsch, le nouveau président investi, la réaction de la Cédéao, l'avenir du pays... Invité : Avec Francis Kpatindé, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest et maître de conférences à Sciences Po Paris. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur les rivalités entre le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko qui rythment les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines.

Une semaine dans le monde
Plan de paix pour l'Ukraine, service militaire en France, crises en Guinée-Bissau et au Nigeria

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 42:44


Une nouvelle mouture du plan de paix pour l'Ukraine a été transmise à Moscou, Kiev et les Européens ayant réussi à imposer des modifications. Face à la menace russe, Emmanuel Macron a annoncé la création d'un service militaire de dix mois pour les jeunes majeurs volontaires. En Guinée-Bissau, le processus électoral a été interrompu par un coup d'État et un général a été investi comme président de la transition. Enfin, au Nigeria, une vague d'enlèvements secoue le pays.

Invité Afrique
Guinée-Bissau: «On assiste à une confiscation du pouvoir par les militaires»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 8:16


Pourquoi ce coup d'État en Guinée-Bissau ? Est-ce une machination pour empêcher l'opposition d'accéder au pouvoir au terme de la présidentielle de dimanche dernier ? Voici la réponse de Maurice Toupane. Il est chercheur principal au bureau de Dakar de l'ISS, l'Institut d'études de sécurité. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que les premières tendances et les résultats provisoires donnaient un score serré entre Sissoco Embalo et Fernando Dias ? Maurice Toupane : Les tendances semblaient donner une avance au candidat Dias. En tout cas, les partisans de Fernando Dias, y compris lui-même, réclamaient la victoire dès le premier tour.  Alors, quels sont les rapports aujourd'hui entre le PAIGC et Fernando Dias d'un côté et l'armée de l'autre ?  Alors, il faut dire que le leadership actuel du PAIGC a des relations un peu tendues avec certains officiers de l'armée bissau-guinéenne. Domingos Simoes Pereira, qui a été élu président du PAIGC depuis 2014, a voulu couper le lien ombilical entre le PAIGC et certains réseaux au sein de l'armée bissau-guinéenne. Donc l'objectif de Domingos Simoes Pereira était d'écarter l'armée du jeu politique afin d'inscrire la Guinée dans une dynamique de stabilisation à long terme.  Alors pourquoi ce coup d'État à votre avis ?  Alors, il y a beaucoup de flou autour de ce coup d'État. Il y a bien sûr l'hypothèse d'une machination qui serait organisée par le régime en place pour ne pas donner le pouvoir à Fernando Dias, le principal challenger du président Embalo. En effet, les motivations qui ont été avancées par le Haut commandement militaire pour la restauration de la sécurité nationale créent le doute auprès de beaucoup d'acteurs en Guinée-Bissau. Si c'était le cas, on aurait pu imaginer la mise en place de mécanismes qui auraient pu empêcher la survenance de cette tentative de déstabilisation et la poursuite du processus électoral. Donc, la déclaration de l'arrêt du processus électoral tend à accréditer l'hypothèse selon laquelle ce coup d'État a été effectivement organisé pour stopper le processus électoral et, bien sûr, empêcher l'accession au pouvoir de l'opposition.  D'où l'arrestation ce mercredi de Domingos Simoes Pereira… Oui, effectivement, Domingos Simoes Pereira a été arrêté. D'ailleurs, le PAIGC et beaucoup d'acteurs politiques appellent à une mobilisation populaire pour demander sa libération.  En revanche, Fernando Dias, les militaires n'ont pas réussi à l'arrêter ce mercredi ? Oui, il y avait eu une tentative d'arrestation, mais qui n'a pas prospéré. Il serait actuellement en lieu sûr d'après ses partisans et serait également recherché par les autorités militaires.  Donc, l'hypothèse d'une entente entre l'armée et le président sortant Sissoco Embalovous paraît une hypothèse tout à fait sérieuse, c'est ça ?  Alors, ce n'est pas la première fois que ce type de scénario se déroule en Guinée-Bissau. Rappelez-vous des élections en 2012, le coup d'État intervenu le 12 avril, alors qu'on se préparait à aller à un deuxième tour avec Carlos Gomez Junior qui était le favori devant Kumba Yalá. Donc, l'hypothèse d'une jonction entre des intérêts politiques et des intérêts militaires pour arrêter le processus actuel, pour moi, demeure crédible.  Et déjà en 2012, l'armée avait interrompu le processus électoral… Tout à fait.  Aux dépens de Carlos Gomez Junior du PAIGC… Aux dépens de Carlos Gomez Junior. Elle avait installé une transition de deux ans qui avaitdébouché sur l'organisation des élections générales.  Le nouvel homme fort, le général Horta N'Tam, promet de rendre le pouvoir au bout d'un an de transition. Est-ce que c'est crédible ?  C'est possible. Et il faut remarquer d'abord que, depuis le coup d'État de Nino Vieira dans les années 80, c'est la première fois que l'armée bissau-guinéenne perpètre un coup d'État et conserve le pouvoir. Après tous les autres coups d'État, le pouvoir était retourné aux civils à la suite de la mise en place d'une transition qui était dirigée par des acteurs civils. Mais là, on assiste à une confiscation du pouvoir par les militaires. Je pense qu'il nous faudra prêter attention à la mise en place de cette transition, notamment pour les acteurs tels que la Cédéao, qui ont déjà appelé à un retour à l'ordre constitutionnel.  Et qui peuvent peser quand même sur la transition actuelle… Oui, depuis 2012, la Cédéao a été le principal acteur du processus de stabilisation et donc la Cédéao a très peu de marge de manœuvre. Mais il y a une fenêtre d'opportunité pour s'impliquer davantage dans le processus de stabilisation du pays, soit en étant ferme sur la condamnation du coup d'État et en appelant à un retour à l'ordre constitutionnel et à la poursuite du processus électoral, soit en s'inscrivant dans une logique d'accompagnement de cette transition d'un an pour un retour très rapide à l'ordre constitutionnel.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'exfiltration vers le Sénégal du président bissau-guinéen

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 4:06


Toute la presse sénégalaise s'en fait l'écho aujourd'hui : « Le président Umaro Sissoco Embalo est arrivé sain et sauf au Sénégal », titre par exemple Dakar Actu. Sénéplus, de son côté, annonce que le Sénégal « a accueilli le président déchu et affrété un avion vers Bissau pour rapatrier les observateurs électoraux encore sur place ». Une opération qui s'est déroulée « sous la direction personnelle du président Bassirou Diomaye Faye » précise Walf.net, alors que, le Soleil détaille les explications données par le gouvernement sénégalais, selon lequel « depuis le début de la crise, Dakar est resté en contact permanent avec les acteurs bissau-guinéens concernés, en vue de favoriser la désescalade et de garantir la sécurité des personnalités menacées ». Exfiltration commentée Quant à l'analyse de la situation, le site d'information guinéen Ledjely , s'interroge : « Faut-il désormais se résoudre à accepter les évènements tels qu'ils se présentent en Guinée-Bissau : un processus électoral quasiment achevé mais aujourd'hui caduc et un pays retombant une fois de plus sous la coupe de l'armée ? Ou doit-on encore espérer quelque chose de la médiation annoncée par la Cédéao ? ». Et ce ne sont pas les seules questions que se pose Ledjely, qui s'interroge encore : « la libération du président bissau-guinéen était-elle réellement un enjeu ?  Rien n'est moins sûr. De nombreuses zones d'ombre persistent : Embalo était-il véritablement détenu, ou simplement mis à l'écart avec son propre assentiment ? » demande encore le site d'information, qui parle « d'une proximité troublante, entre le président déchu et ceux qui l'auraient renversé ». « Il suffit pour s'en convaincre », ajoute Ledjely, « de voir que la quasi-totalité des nouveaux maîtres du pays (…) sont décrits comme des proches notoires d'Embalo ». Téléphones portables D'autres informations circulent sur le déroulé de événements ces dernières heures et sur le rôle qu'aurait joué Denis Sassou N'guesso. C'est le site ivoirien l'Infodrome, qui reprend des informations de Confidentiel Afrique, selon lequel « l'ancien président bissau-guinéen, muni de ses deux téléphones portables, a passé l'essentiel de la journée de mercredi à contacter plusieurs dirigeants du continent (…) multipliant les appels pour obtenir un soutien rapide face à la pression qui s'exerçait sur lui ». Confidentiel Afrique précise que « le plus magnanime à sa demande d'extradition a été le président congolais Sassou N'guesso qui a cherché vaille que vaille un point de chute à Embalo ». Toutefois, le président sénégalais Diomaye Faye serait « resté injoignable en début de matinée », avant que le président congolais puisse s'entretenir « avec le directeur du cabinet du président ». Mais avant le Sénégal, précise Confidentiel Afrique, c'est le président ivoirien Alassane Ouattara qui aurait été contacté « pour accueillir Umaro Sissoco Embalo », avant que finalement, la destination finale ne devienne Dakar.  Libération conditionnelle En Tunisie, l'avocate Sonia Dahmani a été libérée.  « Sonia Dahmani a quitté la prison de Manouba », titre Webdo. « L'avocate et chroniqueuse a quitté la prison après un an et demi derrière les barreaux. Sa libération intervient à la suite d'une demande de libération conditionnelle introduite par son comité de défense », précise le journal en ligne tunisien, selon lequel l'avocate « faisait face à cinq affaires, dont quatre fondées sur l'article 54, texte controversé pour lutter contre les crimes liés aux systèmes d'information, mais largement critiqué pour son usage contre des journalistes et des opposants ». Ce que Sonia Dahmani a rappelé, à sa sortie de prison. Selon la Presse, l'avocate a estimé « qu'elle serait toujours menacée de prison tant que l'article existerait ». Pour mémoire, Sonia Dahmani avait fait l'objet d'une intervention musclée, au Conseil de l'Ordre des Avocats, par des policiers cagoulés. Arrestation filmée par France 24 et qui avait soulevé de nombreuses protestations. 

Les enjeux internationaux
Guinée Bissau : coup d'État ou coup monté ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 12:10


durée : 00:12:10 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Avant-hier, en Guinée-Bissau, l'armée a arrêté Umaro Sissoco Embaló, le président sortant, puis investi le général Horta N'Tam comme “président de la transition”. Un coup d'État que l'Union africaine condamne “sans équivoque”, alors que le pays attendait les résultats d'élections controversées. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Vincent Foucher Politiste, chargé de recherche CNRS au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM) de Sciences Po Bordeaux 

Nuus
SA veroordeel staatsgreep in Guinee-Bissau

Nuus

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 0:15


Die Presidensie sê die Suid-Afrikaanse regering veroordeel die militêre staatsgreep in Guinee-Bissau en noem dit 'n bedreiging vir demokrasie gedurende 'n kritieke verkiesingstydperk. Die woordvoerder in die Presidensie, Vincent Magwenya, moedig vreedsame dialoog aan en sê Suid-Afrika sal met die Afrika-unie en die Ekonomiese Gemeenskap van Wes-Afrikaanse State saamwerk om bestendigheid in Guinee-Bissau te herstel:

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
En Afrique, la démocratie à l'épreuve des coups d'Etat militaires

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 53:23


Le débat Arbre à palabres est consacré cette semaine aux récentes évolutions de la situation politique en Guinée-Bissau et le putsch qui a renversé le mercredi 26 novembre 2025, le président Umaro Sissoco Embaló. Les invités d'Éric Topona abordent aussi dans ce débat les dangers qui guettent la pratique de la démocratie dans plusieurs pays africains.

Convidado
Guiné-Bissau vive “uma farsa” atribuída a um Presidente “derrotado nas urnas”

Convidado

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 9:37


A saída de Umaro Sissoco Embaló para Dacar não prova qualquer golpe, defende o analista político Armando Lona, que garante tratar-se de “uma farsa” montada por um Presidente "derrotado nas urnas". Sem ruptura militar real, o coordenador da Frente Popular defende que o país aguarda pelo anúncio dos resultados eleitorais e que o povo guineense “derrubou a ditadura nas urnas”, exigindo agora que a ordem constitucional seja restaurada. O antigo Presidente da Guiné-Bissau, deposto por um grupo de militares chegou, ontem à noite, a Dacar num avião fretado pelo governo senegalês. Nos próximos dias, é esperada em Bissau uma missão de mediação da Comunidade Económica dos Estados da África Ocidental (CEDEAO), anunciada depois da cimeira de emergência entre os líderes regionais. O analista político guineense e coordenador da Frente Popular, Armando Lona, rejeita a leitura de que esteja em curso um golpe militar, descrevendo a situação como “uma farsa” atribuída a um Presidente “derrotado nas urnas”. Armando Lona começa por contrariar a interpretação de que exista uma crise institucional na Guiné-Bissau: “Nós não temos nenhuma crise. O que estamos a viver é uma farsa provocada por Umaro Sissoco Embaló, candidato derrotado nas eleições de 23 de Novembro”. Para o analista, a instabilidade das últimas semanas resulta de uma estratégia recorrente: “Ele perdeu as eleições. Ciente disso, voltou à sua técnica privilegiada. Ele é especialista na invenção de golpes. Inventou há três semanas um golpe e inventou outro há dois dias.” Segundo Armando Lona, Umaro Sissoco Embaló terá procurado manipular as comissões regionais de eleições e, posteriormente, a Comissão Nacional de Eleições (CNE). “Tentou (…) forjar resultados falsos e, com o fracasso, avançou para esse plano de golpe de Estado”, descreve. Contudo, rejeita que tenha havido qualquer tomada de poder por parte das Forças Armadas: “Como é possível falar em golpe de Estado de um Presidente que tem um exército atrás de si e um contingente de centenas de homens da CEDEAO, como se faz um golpe nesta situação?” Para Armando Lona, a explicação é simples: “Quem o derrotou não foram os militares, mas sim o povo da Guiné-Bissau.” Os membros da CEDEAO estiveram reunidos de emergência, esta quinta-feira ao final do dia, e anunciaram o envio de uma missão de mediação composta pelos presidentes de Serra Leoa, Senegal, Cabo Verde e Togo. Armando Lona reconhece que a organização actua em conformidade com o protocolo, mas acusa-a de falhar sistematicamente no país: “É uma obrigação da CEDEAO, que falhou várias vezes. (…) A força da CEDEAO está no país apenas para proteger o Presidente agora derrotado, Umaro Sissoco Embaló.” E questiona: “Como se pode permitir que chegássemos a este ponto com uma força incapaz de cumprir a sua função?” Apesar das críticas, considera necessária a decisão anunciada pelos líderes regionais: “A posição é clara: retorno à ordem constitucional, retomada do processo eleitoral e anúncio dos resultados da eleição de domingo, cujo vencedor já é conhecido.” Para Armando Lona, tudo depende agora da formalização dos resultados: “As missões de observação internacional têm os resultados. A CNE tem os resultados. Falta apenas anunciá-los para que o Presidente eleito tome posse.” “O povo guineense derrotou a ditadura nas urnas, derrotou o autoritarismo e derrotou o culto de personalidade”, acrescentando que “o povo guineense está disposto a novos sacrifícios para fazer respeitar a sua vontade. Não vamos permitir mais fintas”. Sobre a saída de Umaro Sissoco Embaló para Dacar, Armando Lona não exclui a hipótese de apoio internacional. “É uma suspeição legítima, tendo em conta o papel dúbio da França em relação à Guiné-Bissau”, observa, recordando que não seria a primeira vez que Paris actuaria nos bastidores de crises africanas. No entanto, distingue a França do Senegal: “Do Senegal não acredito. O Senegal tem uma opinião pública esclarecida (…) e uma consciência africana que não permite jogos obscuros.” Armando Lona rejeita a narrativa de perseguição apresentada pelo Presidente deposto: “O que ele fez foi para procurar proteção. Não teve coragem de abandonar o país reconhecendo a derrota e criou um quadro de vitimização, quando, na verdade, se tratou de um golpe fabricado por ele.” E recorda que tais episódios seriam recorrentes: “Toda a gente sabe. Não é a primeira vez; será a quinta ou sexta vez que inventa golpes.” Para o analista, a comunidade internacional tem agora um papel determinante: “Saudamos o posicionamento firme das missões de observação internacional, da CPLP, da União Africana e da CEDEAO.” Segundo o coordenador da Frente Popular, existe um alinhamento claro: “Encorajamos essas organizações a prosseguir para que sejam criadas condições para o anúncio dos resultados e a tomada de posse do novo Presidente.” Quanto à missão da CEDEAO que deve chegar a Bissau nos próximos dias, Armando Lona considera adequada a composição: “As pessoas envolvidas conhecem profundamente o país. Não são estranhas à Guiné-Bissau", reforçando que o país aguarda apenas o passo final: “Houve uma eleição transparente. Um candidato venceu. Resta criar condições para que a entidade competente anuncie os resultados.”

Expresso - O mundo a seus pés
Golpe de Estado na Guiné-Bissau? “Uma mascarada. Um autogolpe, sem dúvida”

Expresso - O mundo a seus pés

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 40:23


Os guineenses voltam a viver um regime de exceção com a tomada do poder por militares. O Presidente cessante, que terá perdido as eleições de domingo, fugiu para o Senegal, mas continua a ter os seus homens de confiança em Bissau. Fernando Jorge Pereira, correspondente do Expresso na Guiné-Bissau e Teresa Almeida Cravo, professora de Relações Internacionais na Universidade de Coimbra e investigadora do Centro de Estudos Sociais são os convidados do jornalista Hélder Gomes.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Dutrizac de 6 à 9
“La pointe de l'iceberg?”: Accusé de corruption, le chef de cabinet de Zelensky vient de démissionner

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 9:57


Trump ordonne le réexamen des cartes vertes d’immigrants en provenance de 19 pays, au moins. Trump n’invitera pas l’Afrique du Sud au G20 de 2026. Coups d’État bizarre en Guinée-Bissau. Le gouvernement moldave ordonne la fermeture du Centre culturel russe. Le gouvernement chinois veut construire 7000 usines intelligentes avancées dans les secteurs névralgiques. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Revue de presse Afrique
À la Une: l'exfiltration vers le Sénégal du président bissau-guinéen

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 4:06


Toute la presse sénégalaise s'en fait l'écho aujourd'hui : « Le président Umaro Sissoco Embalo est arrivé sain et sauf au Sénégal », titre par exemple Dakar Actu. Sénéplus, de son côté, annonce que le Sénégal « a accueilli le président déchu et affrété un avion vers Bissau pour rapatrier les observateurs électoraux encore sur place ». Une opération qui s'est déroulée « sous la direction personnelle du président Bassirou Diomaye Faye » précise Walf.net, alors que, le Soleil détaille les explications données par le gouvernement sénégalais, selon lequel « depuis le début de la crise, Dakar est resté en contact permanent avec les acteurs bissau-guinéens concernés, en vue de favoriser la désescalade et de garantir la sécurité des personnalités menacées ». Exfiltration commentée Quant à l'analyse de la situation, le site d'information guinéen Ledjely , s'interroge : « Faut-il désormais se résoudre à accepter les évènements tels qu'ils se présentent en Guinée-Bissau : un processus électoral quasiment achevé mais aujourd'hui caduc et un pays retombant une fois de plus sous la coupe de l'armée ? Ou doit-on encore espérer quelque chose de la médiation annoncée par la Cédéao ? ». Et ce ne sont pas les seules questions que se pose Ledjely, qui s'interroge encore : « la libération du président bissau-guinéen était-elle réellement un enjeu ?  Rien n'est moins sûr. De nombreuses zones d'ombre persistent : Embalo était-il véritablement détenu, ou simplement mis à l'écart avec son propre assentiment ? » demande encore le site d'information, qui parle « d'une proximité troublante, entre le président déchu et ceux qui l'auraient renversé ». « Il suffit pour s'en convaincre », ajoute Ledjely, « de voir que la quasi-totalité des nouveaux maîtres du pays (…) sont décrits comme des proches notoires d'Embalo ». Téléphones portables D'autres informations circulent sur le déroulé de événements ces dernières heures et sur le rôle qu'aurait joué Denis Sassou N'guesso. C'est le site ivoirien l'Infodrome, qui reprend des informations de Confidentiel Afrique, selon lequel « l'ancien président bissau-guinéen, muni de ses deux téléphones portables, a passé l'essentiel de la journée de mercredi à contacter plusieurs dirigeants du continent (…) multipliant les appels pour obtenir un soutien rapide face à la pression qui s'exerçait sur lui ». Confidentiel Afrique précise que « le plus magnanime à sa demande d'extradition a été le président congolais Sassou N'guesso qui a cherché vaille que vaille un point de chute à Embalo ». Toutefois, le président sénégalais Diomaye Faye serait « resté injoignable en début de matinée », avant que le président congolais puisse s'entretenir « avec le directeur du cabinet du président ». Mais avant le Sénégal, précise Confidentiel Afrique, c'est le président ivoirien Alassane Ouattara qui aurait été contacté « pour accueillir Umaro Sissoco Embalo », avant que finalement, la destination finale ne devienne Dakar.  Libération conditionnelle En Tunisie, l'avocate Sonia Dahmani a été libérée.  « Sonia Dahmani a quitté la prison de Manouba », titre Webdo. « L'avocate et chroniqueuse a quitté la prison après un an et demi derrière les barreaux. Sa libération intervient à la suite d'une demande de libération conditionnelle introduite par son comité de défense », précise le journal en ligne tunisien, selon lequel l'avocate « faisait face à cinq affaires, dont quatre fondées sur l'article 54, texte controversé pour lutter contre les crimes liés aux systèmes d'information, mais largement critiqué pour son usage contre des journalistes et des opposants ». Ce que Sonia Dahmani a rappelé, à sa sortie de prison. Selon la Presse, l'avocate a estimé « qu'elle serait toujours menacée de prison tant que l'article existerait ». Pour mémoire, Sonia Dahmani avait fait l'objet d'une intervention musclée, au Conseil de l'Ordre des Avocats, par des policiers cagoulés. Arrestation filmée par France 24 et qui avait soulevé de nombreuses protestations. 

S2 Underground
The Wire - November 27, 2025

S2 Underground

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 7:29


//The Wire//1500Z November 27, 2025////ROUTINE////BLUF: DC SHOOTER IDENTIFIED AS FORMER AFGHAN SOLDIER BROUGHT TO USA AFTER THE FALL OF KABUL. HONG KONG FIRE RESULTS IN DOZENS OF FATALITIES.// -----BEGIN TEARLINE------International Events-Africa: A military coup was reported yesterday in Guinea-Bissau, with President Umaro Sissoco Embaló being arrested at his residence in Bissau. This follows a few weeks of election issues after the President disqualified his political opponent from the election.Analyst Comment: The fall of Guinea-Bissau is the latest addition to what has been colloquially referred to as the "coup belt", a line of nations stretching east-west across Africa, which have been host to overthrowing their governments over the past five years.Hong Kong: Yesterday a multiple-alarm fire broke out at a series of high-rise apartment buildings that were undergoing renovation in Tai Po. Around one thousand firefighters, medical, and police officers worked to extinguished the fires, which involved 7 of the 8 skyscrapers that comprise the Wang Fuk Court housing project. Concerning casualties, 65x fatalities are confirmed so far, however potentially hundreds of people remain missing as this complex provided housing for roughly 4,000 people. A few hours after the fire broke out, three people who worked for the construction company conducting repairs on the buildings were arrested on suspicion of arson.Analyst Comment: Although several people were arrested, it's not clear as to if this was a deliberate attack or a preventable accident. Right now, locals suspect criminal negligence: the contractor is said to have cut corners during the renovation project, by using highly flammable netting and foam insulation during construction. If this is really what happened, this would explain the rapid spread of the fire to seven different structures. An investigation will be needed to confirm the origin and explain the rapid spread of the fire, but right now this incident bears striking resemblance to the Grenfell Tower fire, which rapidly consumed the London apartment building in a similar manner back in 2017. That incident occurred in nearly the same manner, with highly flammable foam insulation being used to insulate the structure, which caught fire and allowed the flames to spread rapidly.-HomeFront-Washington D.C. - The suspect in yesterday's shooting has been identified as Rahmanullah Lakanwal, a former Afghan soldier who worked with the United States as part of the Afghan intelligence services during the Global War on Terrorism. Ramanullah was granted entry to the United States in 2021 under Operation ALLIES WELCOME, the program to evacuate Afghans who worked with the US government during the occupation.Regarding the attack itself, more details have come to light which help explain how the attack was carried out. Rahmanullah approached the two soldiers with a revolver, shooting one in the head immediately and severely wounding the other. This took both soldiers out of the fight immediately, as neither had time to react.By happenstance, one of their officers (a Major) was walking on foot in their vicinity, conducting an informal spot check of the various security posts set up in the area. This Major was not armed with a service weapon, but was the primary responder at the time of the attack. After the two soldiers were engaged, the Major took up a position of cover and concealment near the shooter. When the shooter stopped firing and began reloading, the Major attacked the shooter with a personally owned pocket knife, stabbing the attacker in the head and torso. As this hand-to-hand engagement was occurring, another armed soldier arrived and engaged the attacker with his firearm, striking the suspect several times in the extremities. From there, a dogpile situation occurred and the attacker was detained.Analyst Co

Journal en français facile
Guinée-Bissau: le général Horta N'Tam investi président / France: retour du service militaire / Gaza: de nombreux Palestiniens ont besoin de prothèses...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 10:00


Le Journal en français facile du jeudi 27 novembre 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CDmj.A

Revue de presse Afrique
À la Une: la Guinée-Bissau avec ce coup de force qui pose question

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 3:53


C'était aux alentours de midi hier à Bissau : « alors que l'atmosphère est déjà électrique dans l'attente des résultats des élections présidentielle et législatives organisées trois jours plus tôt, la panique s'empare des passants, relate Afrik.com. Des habitants courent pour se mettre à l'abri des rafales qui éclatent non loin du siège du pouvoir exécutif. Des coups de feu qui retentissent peu après la publication des premiers résultats partiels de l'élection présidentielle, un scrutin particulièrement suivi dans ce pays habitué aux soubresauts politiques. Les tensions prennent rapidement une tournure dramatique : une faction de l'armée se rend au palais et procède à l'arrestation du président sortant, Umaro Sissoco Embalo, qui revendiquait déjà sa réélection ». Surprenant : le président Embalo prend alors son téléphone et annonce lui-même à Jeune Afrique qu'il est en train d'être arrêté… Jeune Afrique qui précise que sont arrêtés également « le chef d'état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d'état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l'Intérieur, Botché Candé. Tous sont détenus dans les locaux de l'état-major ». Un plan de déstabilisation du pays ? Et « dans la foulée, enchaîne Le Monde Afrique, un groupe d'officiers se présentant sous le nom de "haut commandement militaire pour la restauration de l'ordre" déclare, depuis le siège de l'état-major des armées, avoir pris le "contrôle total" du pays "jusqu'à nouvel ordre" et "suspendre le processus électoral" en cours. Ils décrètent également la fermeture des frontières et l'instauration d'un couvre-feu. À leur tête, le général Denis N'Canha, chef de la maison militaire de la présidence, qui déclare avoir agi pour "garantir la sécurité au niveau national et rétablir l'ordre". Il invoque également la découverte par les "renseignements généraux" d'un "plan visant à déstabiliser le pays avec l'implication des barons nationaux de la drogue" ». Et Le Monde Afrique de préciser encore que « ce coup de force militaire intervient alors que le président sortant et son adversaire Fernando Dias revendiquaient tous les deux la victoire à la présidentielle. Ce dernier était devenu candidat de l'opposition par défaut en l'absence de celui du PAIGC, l'ex-premier ministre Domingos Simoes Pereira ». Les deux opposants auraient également été arrêtés. Une mise en scène ? Alors question : ce coup de force des militaires serait-il en fait un coup de poker du président Umaro Sissoco Embalo ? C'est ce qu'affirment certains opposants, cités par Le Monde Afrique : « en proie au désespoir face aux résultats électoraux, Umaro Sissoco Embalo, de concert avec son chef d'état-major, a décidé, disent-ils, d'orchestrer un coup d'État simulé (…) par un groupe de milices rattachées à la présidence de la République. Cette manœuvre vise à empêcher la publication des résultats électoraux » prévue ce jeudi. Embalo aurait en effet été battu dans les urnes par son rival Dias : c'est ce qu'affirme aussi Walf Quotidien à Dakar. « Il ne faudrait pas être sidéré demain, écrit le quotidien sénégalais, d'apprendre que Embalo a fomenté lui-même ce coup d'État pour empêcher Fernando Dias de lui succéder. Sachant qu'il n'aurait aucun soutien, Embalo a préféré laisser faire l'armée bissau-guinéenne qui n'a jamais voulu s'éloigner des luttes de pouvoir. À travers ce coup de théâtre, c'est la volonté populaire des Bissau-guinéens qui est ainsi confisquée ».  Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge également : « et si, par stratagème machiavélien, et à la veille de la proclamation des résultats de la présidentielle, Embalo, pour ne pas avouer sa défaite, s'était lui-même infligé ce coup d'État ? » Car « il y a un hic », s'exclame le quotidien burkinabé : ce fameux coup de fil à Jeune Afrique. « Depuis quand un président renversé, annonce via un média panafricain, qu'il y a eu un coup d'État ? » Alors, se demande Ledjely en Guinée, « que s'est-il réellement passé hier à Bissau ? S'agit-il d'un coup d'État, dont le président Umaro Sissoco Embalo serait une victime authentique de bout en bout ? Ou bien d'une mise en scène soigneusement préparée pour lui permettre de conserver le pouvoir envers et contre les résultats du scrutin du dimanche dernier ? À ce stade, difficile d'écarter l'une ou l'autre hypothèse, pointe le site guinéen, tant les zones d'ombre et les incohérences abondent. Il n'est d'ailleurs pas exclu que si manipulation il y a eu, le scénario ait fini par échapper à son auteur ».

Invité Afrique
Guinée-Bissau: «Tout semblait indiquer que l'opposant était en passe de l'emporter»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 3:38


Que s'est-il passé hier en Guinée-Bissau ? Le président Umaro Sissoco Embalo a-t-il vraiment été renversé, ou a-t-il mis en scène un faux putsch pour conserver le pouvoir ? Ce qui est sûr, c'est que cette opération militaire est intervenue trois jours après une élection présidentielle que le candidat d'opposition Fernando Dias affirmait avoir remportée. Francis Kpatindé est spécialiste de l'Afrique de l'Ouest et maître de conférences à Sciences Po Paris. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Alors sur France 24, Umaro Sissoco Embalo confirme qu'il a bien été renversé, mais le parti d'opposition PAIGC affirme que c'est une mascarade organisée par le président lui-même pour empêcher le candidat d'opposition Fernando Dias d'être proclamé vainqueur de la présidentielle ? Francis Kpatindé : Alors, à qui profite le putsch ? À Umaro Sissoco Embalo, il ne faut pas l'exclure. Si tel était le cas, ça signifierait qu'il a préféré se dessaisir au profit de l'armée plutôt que d'admettre le fait d'avoir été battu dans les urnes par un opposant mineur, quoique soutenu par le parti historique, le PAIGC. Alors, si tel était le cas, le président sortant aurait fait un pari risqué, car il est rare que des militaires putschistes, en tout cas en Afrique, se dessaisissent du pouvoir au profit d'un autre. Et vous n'excluez pas l'hypothèse que ce sont tout simplement les militaires qui ont pris le pouvoir en renversant tout le monde ? C'est l'autre hypothèse, c'est qu'une partie de l'état-major a décidé d'anticiper des troubles éventuels en se saisissant du pouvoir. Il ne faut pas l'exclure du tout aussi, parce que ça m'étonnerait que le président sortant ait opté pour l'armée parce qu'il sait pertinemment, il est militaire lui-même, il sait pertinemment que le pouvoir pris par un autre militaire ne lui reviendrait plus. Ce serait un jeu dangereux ? Extrêmement dangereux que de vouloir se soustraire au verdict des urnes. Parce qu'il faut dire que les derniers décomptes dont on a été informés par des ONG, mais également par des institutions régionales, tout semblait indiquer que l'opposant était en passe de l'emporter. Je parle de Fernando Dias da Costa, qui était en passe de remporter cette élection présidentielle. Dès le premier tour ? Dès le premier tour de scrutin, c'était serré et les résultats étaient serrés. Il manquait deux régions électorales et les résultats de ces deux régions sont intervenus donc le mercredi en matinée. Est-ce que c'est ça qui a poussé le président sortant à choisir la solution du putsch ? L'avenir nous le dira. Mais pour le moment, il semble qu'il ait été arrêté comme ses opposants. Alors justement, vous parlez d'arrestations. D'après plusieurs sources recueillies par le service lusophone de RFI, le candidat d'opposition Fernando Dias et le leader PAIGC Domingos Simoes Pereira auraient été arrêtés hier par les militaires… Alors s'ils ont effectivement été arrêtés, ça signifie que le pouvoir est là pour perdurer. Parce que d'abord, suspendre une élection qui est en cours, dont les résultats devaient intervenir ce matin, et puis fermer les frontières, ça a tous les attributs d'un coup d'État. Je ne crois pas que ce pouvoir soit là pour un bref moment. Je pense que les militaires sont là pour perdurer, comme la plupart des putschs qui ont eu lieu dans la région, dans l'Afrique de l'Ouest, mais également en Afrique centrale ces dernières années. Mali, Burkina, Niger, Guinée-Conakry, Guinée-Bissau, aujourd'hui, depuis cinq ans, les coups d'État se multiplient en Afrique de l'Ouest. Est-ce à dire que la démocratie est en péril dans cette sous-région ? On va finir par le croire. Les putschs à répétition hypothèquent l'avenir de l'Afrique, surtout dans sa frange occidentale. Ils risquent d'hypothéquer les résultats économiques positifs observés ces dernières années et ils pourraient, si ce n'est déjà fait, provoquer un effet domino qui risquerait d'emporter la plupart des pouvoirs ouest-africains. Enfin, moi, je trouve qu'ils font le lit du terrorisme jihadiste qui pourrait profiter de l'instabilité politique et de l'implosion des sociétés africaines pour étendre un peu plus de son influence vers les États côtiers. Donc, il y a du souci à se faire pour les prochaines années.

SBS Somali - SBS Afomali
SBS News Somali - Warka Khamiis 27 November 2027

SBS Somali - SBS Afomali

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 5:16


Ra'iisal wasaare Anthony Albanese, ayaa heshiis la gaarey xisbiga Greens-ka, ku saabsan wax-ka-beddelkii sharciga deegaanka. Waddanka guinea-Bissau-na ciidanka militeriga ayaa inqilaab kula wareegey xukunka dalka.

A História do Dia
Um golpe de Estado ou um golpe de teatro em Bissau?

A História do Dia

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 16:43


Um comando militar tomou o poder na Guiné-Bissau, dias depois das eleições gerais. O Presidente da República recandidato garante ter sido detido. A oposição fala numa encenação.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Convidado
Militares na Guiné-Bissau devem "garantir que as eleições sejam concluídas" e resultados divulgados

Convidado

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 19:51


Após mais de 24 horas de instabilidade na Guiné-Bissau com a instalação de um Presidente militar, observadores e activistas guineenses defendem que o alegado golpe de Estado se trata de uma encenação. Sumaila Djaló, activista guineense, defende que a vitória nas eleições foi de Fernando Dias e que os militares devem agora "garantir que as eleições sejam concluídas" e que os resultados sejam divulgados. Em Bissau e nas comunidades guineenses espalhadas pelo mundo, crescem as acusações de encenação quanto ao alegado golpe de Estado a decorrer na Guiné-Bissau. Sabe-se que Domingos Simões Pereira, assim como mais de uma dezena de políticos, magistrados e activistas, estão detidos, enquanto que Umaro Sissoco Embaló continua a ligar para meios de comunicação internacionais, dizendo ter sido deposto. Em entrevista RFI, o activista guineense Sumaila Djaló descreveu o que se passou na Guiné-Bissau na quarta feira e assegura que, através das actas de votação entretanto divulgadas, a vitória nas eleições presidenciais é de Fernando Dias. "As projecções apontavam para uma maioria absoluta clara do Fernando Dias da Costa na primeira volta e a derrota de Umaro Sissoco Embaló. [...] A única coisa que faltava era a proclamação oficial, que é só um expediente de formalizar o que todos já sabíamos, todos as candidaturas sabiam [...] Começamos a tomar conta desta última encenação a partir de informações de que tiros estavam a ser ouvidos nas imediações do Palácio da Presidência. Mas acontece que colegas de Bissau, de movimentos sociais e organizações de defesa dos direitos humanos e liberdades democráticas já tinham informações dos setores subalternos, das Forças Armadas de que havia uma orquestração nesse sentido. Portanto, estamos perante uma clara encenação que, mais uma vez, procura inviabilizar o processo eleitoral e, acto subsequente, ter formas de prender arbitrariamente e colocar nas prisões, como agora está a acontecer, os principais adversários", detalhou o investigador. Tendo em conta a recente designação do general Horta Inta-A e controlo total do país por parte dos militares, Sumaila Djaló pede que estes autorizem a divulgação dos resultados eleitorais e que restabeleçam a ordem constitucional no país. "As chefias militares estão a cumprir as ordens do seu chefe nos últimos seis anos. Mas a Constituição da República da Guiné-Bissau atribui às Forças Armadas a defesa da integridade territorial e, quando necessário, a defesa da constitucionalidade. [...] Isso deve passar por garantir que as eleições sejam concluídas porque estavam praticamente encerradas e permitir que a Comissão Nacional de Eleições proclame o vencedor das presidenciais e os resultados das legislativas em segurança e de acordo com os resultados apurados nas mesas de voto", defendeu o activista. Organizações internacionais e parceiros da Guiné-Bissau têm estado a dizer que olham com preocupação para a situação, mas ainda não foram exigidas ao novo regime militar instalado no país quaisquer garantias nem prazos para assegurar a continuidade do Estado de Direito.  "As entidades chamadas organizações da comunidade internacional, sobretudo no caso da Guiné-Bissau, a CEDEAO, que até tem a delegação das Nações Unidas e União Africana para acompanhar os Estados membros, mas a própria União Africana, as Nações Unidas e a própria União Europeia ou a CPLP, são entidades guiadas pelo domínio dos Estados membros mais fortes no cenário geopolítico. A CEDEAO depende de Estados, sobretudo com ligações ao velho aparelho franco-africano, a CPLP é claramente dominada por Estado português. E a própria União Africana não é isenta dessa dominação dos Estados mais fortes em África. E esses Estados determinam o que é o posicionamento nestas circunstâncias. [...] Essas disputas internas nas próprias instituições determinadas pelos Estados mais fortes, interessados em capturar os Estados mais fragilizados por interesses económicos ou por interesses geopolíticos estratégicos, acabam por esvaziar as possibilidades de intervenção destes espaços no sentido de garantir o que, no papel, dizem defender, ou seja, os valores da democracia, os valores da liberdade, os valores dos direitos humanos, que são valores sempre postos em causa nestes seis anos na Guiné-Bissau", concluiu.

Revue de presse Afrique
À la Une: la Guinée-Bissau avec ce coup de force qui pose question

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 3:53


C'était aux alentours de midi hier à Bissau : « alors que l'atmosphère est déjà électrique dans l'attente des résultats des élections présidentielle et législatives organisées trois jours plus tôt, la panique s'empare des passants, relate Afrik.com. Des habitants courent pour se mettre à l'abri des rafales qui éclatent non loin du siège du pouvoir exécutif. Des coups de feu qui retentissent peu après la publication des premiers résultats partiels de l'élection présidentielle, un scrutin particulièrement suivi dans ce pays habitué aux soubresauts politiques. Les tensions prennent rapidement une tournure dramatique : une faction de l'armée se rend au palais et procède à l'arrestation du président sortant, Umaro Sissoco Embalo, qui revendiquait déjà sa réélection ». Surprenant : le président Embalo prend alors son téléphone et annonce lui-même à Jeune Afrique qu'il est en train d'être arrêté… Jeune Afrique qui précise que sont arrêtés également « le chef d'état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d'état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l'Intérieur, Botché Candé. Tous sont détenus dans les locaux de l'état-major ». Un plan de déstabilisation du pays ? Et « dans la foulée, enchaîne Le Monde Afrique, un groupe d'officiers se présentant sous le nom de "haut commandement militaire pour la restauration de l'ordre" déclare, depuis le siège de l'état-major des armées, avoir pris le "contrôle total" du pays "jusqu'à nouvel ordre" et "suspendre le processus électoral" en cours. Ils décrètent également la fermeture des frontières et l'instauration d'un couvre-feu. À leur tête, le général Denis N'Canha, chef de la maison militaire de la présidence, qui déclare avoir agi pour "garantir la sécurité au niveau national et rétablir l'ordre". Il invoque également la découverte par les "renseignements généraux" d'un "plan visant à déstabiliser le pays avec l'implication des barons nationaux de la drogue" ». Et Le Monde Afrique de préciser encore que « ce coup de force militaire intervient alors que le président sortant et son adversaire Fernando Dias revendiquaient tous les deux la victoire à la présidentielle. Ce dernier était devenu candidat de l'opposition par défaut en l'absence de celui du PAIGC, l'ex-premier ministre Domingos Simoes Pereira ». Les deux opposants auraient également été arrêtés. Une mise en scène ? Alors question : ce coup de force des militaires serait-il en fait un coup de poker du président Umaro Sissoco Embalo ? C'est ce qu'affirment certains opposants, cités par Le Monde Afrique : « en proie au désespoir face aux résultats électoraux, Umaro Sissoco Embalo, de concert avec son chef d'état-major, a décidé, disent-ils, d'orchestrer un coup d'État simulé (…) par un groupe de milices rattachées à la présidence de la République. Cette manœuvre vise à empêcher la publication des résultats électoraux » prévue ce jeudi. Embalo aurait en effet été battu dans les urnes par son rival Dias : c'est ce qu'affirme aussi Walf Quotidien à Dakar. « Il ne faudrait pas être sidéré demain, écrit le quotidien sénégalais, d'apprendre que Embalo a fomenté lui-même ce coup d'État pour empêcher Fernando Dias de lui succéder. Sachant qu'il n'aurait aucun soutien, Embalo a préféré laisser faire l'armée bissau-guinéenne qui n'a jamais voulu s'éloigner des luttes de pouvoir. À travers ce coup de théâtre, c'est la volonté populaire des Bissau-guinéens qui est ainsi confisquée ».  Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge également : « et si, par stratagème machiavélien, et à la veille de la proclamation des résultats de la présidentielle, Embalo, pour ne pas avouer sa défaite, s'était lui-même infligé ce coup d'État ? » Car « il y a un hic », s'exclame le quotidien burkinabé : ce fameux coup de fil à Jeune Afrique. « Depuis quand un président renversé, annonce via un média panafricain, qu'il y a eu un coup d'État ? » Alors, se demande Ledjely en Guinée, « que s'est-il réellement passé hier à Bissau ? S'agit-il d'un coup d'État, dont le président Umaro Sissoco Embalo serait une victime authentique de bout en bout ? Ou bien d'une mise en scène soigneusement préparée pour lui permettre de conserver le pouvoir envers et contre les résultats du scrutin du dimanche dernier ? À ce stade, difficile d'écarter l'une ou l'autre hypothèse, pointe le site guinéen, tant les zones d'ombre et les incohérences abondent. Il n'est d'ailleurs pas exclu que si manipulation il y a eu, le scénario ait fini par échapper à son auteur ».

Journal en français facile
Que se passe-t-il en Guinée-Bissau? / Les négociations sur l'Ukraine se poursuivent / France: Nicolas Sarkozy une nouvelle fois condamné...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 10:00


Le Journal en français facile du mercredi 26 novembre 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CDa1.A

Journal de l'Afrique
Guinée-Bissau : le président Embalo dit avoir été "renversé" par des militaires

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 15:47


Des militaires en Guinée-Bissau ont annoncé mercredi avoir pris le "contrôle total du pays", arrêté le président sortant et suspendu le processus électoral, alors que le pays attendait les résultats de la présidentielle et des législatives. Le président Umaro Sissoco Embalo affirme à France 24 : "J'ai bien été renversé, je ne peux pas trop parler car sinon ils vont me confisquer mon téléphone. Je suis actuellement à l'état-major". 

Noticiário Nacional
15h Tiros em Bissau junto ao Palácio

Noticiário Nacional

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 13:11


Resposta Pronta
Tiroteio em Bissau. "Todos estão normais e tranquilos"

Resposta Pronta

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 5:55


Aurélio Trindade, cidadão guineense que vive em Bissau, garante que ouviu tiros junto ao edifício da Comissão Nacional de Eleições, no entanto, conta que as pessoas estão tranquilas. See omnystudio.com/listener for privacy information.

DW em Português para África | Deutsche Welle
25 de Novembro de 2025 – Jornal da Noite

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 20:00


Cidadãos da Guiné-Bissau esperam por resultado das eleições. Observadores dizem que o candidato presidencial Fernando Costa poderá vencer, sem precisar de segunda volta. Em Angola, destaque para o segundo e último dia da Cimeira União Africana-União Europeia. Europa e África querem reforçar a cooperação e facilitar aos africanos o acesso a créditos para o financiamento e projetos comuns.

Revue de presse Afrique
À la Une: le changement dans la continuité en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 3:23


La question n'est pas de savoir si le président sortant Umaro Sissoco Embalo va être réélu à l'issue de la présidentielle d'hier, mais s'il va être réélu dès le premier tour… En effet, pointe Le Monde Afrique, « Umaro Sissoco Embalo, 53 ans, est donné favori. S'il est réélu, il deviendrait alors le premier chef de l'Etat de Guinée-Bissau à effectuer deux mandats successifs depuis l'instauration du multipartisme, en 1994. Il a comme principal adversaire l'opposant Fernando Dias, qui a reçu le soutien du puissant PAIGC, l'ancien parti unique et principal parti d'opposition. Son chef, Domingos Simoes Pereira, n'a pu se présenter. Sa candidature a été rejetée par la Cour suprême, qui a jugé que son dossier avait été déposé trop tardivement. » Prolongations ? Alors, « l'outsider Fernando Dias peut-il compliquer la réélection d'Umaro Sissoco Embalo ? », s'interroge Jeune Afrique. « Présenté par ses adversaires comme “sans expérience notable“, Fernando Dias s'est pourtant imposé comme un redoutable outsider dans la dernière ligne droite de la présidentielle », note le site panafricain. L'opposant a en effet reçu le soutien du PAIGC. Mais reste à savoir s'il bénéficiera vraiment du report des voix de ce parti. Pour WakatSéra au Burkina Faso, les jeux ne sont pas forcément faits… « Si pour certains Umaro Sissoco Embalo a déjà… emballé la compétition, pour d'autres, le match est loin d'être fini et pourrait connaître des prolongations. Certes, le président sortant est donné favori, surtout en l'absence de challenger issu de l'historique et mythique PAIGC. Toutefois, le candidat indépendant, Fernando Dias, peu connu, jouit du soutien indéfectible et massif de la formation politique qui a porté l'indépendance (…). Toute chose qui continue de faire croire que la partie sera serrée entre Embalo et son adversaire. » Un boulevard ! Non, rétorque L'Observateur Paalga, toujours à Ouagadougou, « Umaro Sissoco Embalo s'est tracé un boulevard pour rebeloter. » « Un scrutin sans enjeu ni suspense », renchérit Le Pays. « Le président sortant a réussi le tour de force de remodeler le terrain électoral à son avantage, et de faire écarter les opposants les plus sérieux, avant même que la partie ne commence. (…) Ce scrutin présidentiel ressemble davantage à une chorégraphie scrupuleusement orchestrée par le pouvoir pour permettre au sortant de devenir le premier chef d'État à effectuer deux mandats successifs, depuis l'instauration du multipartisme en 1994 dans ce pays politiquement fragile et chroniquement instable. » À quand la stabilité et le développement ? En effet, rappelle Afrik.com, « depuis son indépendance en 1973, la Guinée-Bissau a connu quatre coups d'État réussis et plus d'une douzaine de tentatives, totalisant plus de deux décennies de régime militaire. (…) Et dans le pays, l'un des plus pauvres au monde où près de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, la demande de changement est pressante. La Guinée-Bissau est classée 174e sur 193 au dernier indice de développement humain établi par le Programme des Nations-Unies pour le développement. L'espérance de vie n'est que 64 ans. Et nombre d'électeurs, note encore Afrik.com, expriment le souhait de voir enfin émerger stabilité et développement, à travers des investissements dans les infrastructures et les services publics. » Enfin, Ledjely en Guinée résume ainsi la situation : « dans ce contexte contrasté entre volonté populaire de stabilité et soupçons persistants sur l'équité du scrutin, la Guinée-Bissau joue une nouvelle fois une part essentielle de son avenir politique. Le véritable test sera moins dans le résultat que dans la manière dont celui-ci sera accueilli. Si le pays parvient à traverser cette séquence électorale sans heurts, il aura franchi une étape importante sur la voie de la consolidation démocratique. »

Convidado
"A Guiné-Bissau precisa de tranquilidade", defende Mamadu Jao

Convidado

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 9:08


O dia de voto na Guiné-Bissau decorreu num clima de calma relativa, apesar dos múltiplos relatos de irregularidades. Alguns eleitores queixam-se de ter "desaparecido" das listas eleitorais ou de terem visto o seu local de voto alterado. Os resultados oficiais ainda não foram divulgados pela Comissão Nacional de Eleições (CNE), que diz fazê-lo na quinta-feira, 27 de Novembro.  O dia de votação decorreu sem incidentes relevantes. A CNE, em conferência de imprensa este domingo à noite, afirmou que o processo de votação tinha decorrido "sem irregularidades relevantes".  No entanto, circulam denúncias de irregularidades, intimidações e tentativas de detenção de quadros políticos. A missão de observação da sociedade civil foi impedida de estar no terreno. Analisamos o decorrer do dia de votação com o investigador do Instituto Nacional de Estudos e Pesquisas (INEP), de Bissau, Mamadu Jao. RFI: Como analisa o decorrer do dia da votação de ontem? Mamadu Jao: Acho que foi tranquilo no geral. A votação começou às 07h00 e terminou às 17h00. Havia muita gente nas mesas de voto já antes das 07h00.  Porque houve uma participação quase jamais vista nas eleições da Guiné-Bissau.  Há dados?  Sim, há dados preliminares que apontam para cerca de 68%, mas ainda não são oficiais. Houve participação, houve tranquilidade e não houve sobressaltos que comprometessem o processo. Podemos considerar o processo, até aqui, muito positivo. A Comissão Nacional de Eleições (CNE) disse que não houve irregularidades relevantes, apesar de relatos de problemas, como pessoas que não encontraram o seu nome nas listas. O que pensa disso? Na minha zona não constatei isso. Fui votar ao meio-dia, sem problemas. Mas se há motivos para reclamação, as pessoas têm direito de reclamar, e as reclamações devem ser atendidas. Temos pouca informação sobre como decorreu o processo. Podemos concluir isso? Não. Houve observadores credenciados que puderam circular. É preciso ouvir estas entidades independentes que estiveram no terreno. As missões da CPLP, CEDEAO e União Africana darão os primeiros resultados apenas na terça-feira, em princípio. Este ano não há missão da União Europeia. Já os observadores da sociedade civil tiveram as acreditações retiradas. Trata-se de uma observação parcial?  As regras democráticas são regidas por normas. É preciso ver se a lei permite que a sociedade civil faça observação eleitoral. O próprio presidente da sociedade civil disse: não foram aceites porque não estavam cobertos pela lei.  Mas até agora houve sempre missões da sociedade civil?  É preciso ver a lei. Não posso afirmar exactamente o que ela diz sobre observação nacional. Há relatos de ameaças contra membros da coligação PAI-Terra Ranka. Como interpreta isto? Ouvi isso pela rádio. É preciso saber porquê. Nenhum cidadão deve ser perseguido sem motivo. A oposição é um direito. Se for perseguir só por perseguir, condeno. O Presidente Umaro Sissoco Embaló foi visto em comícios rodeado de militares com distintivos de apoio. O que pensa disso? A segurança é crucial, mas isso não dá direito aos militares de exibirem símbolos de apoio político. Que mensagem quer deixar?  A Guiné-Bissau precisa de tranquilidade. A CNE é a única entidade autorizada a publicar resultados. As pessoas devem aguardar com calma e aceitar resultados justos e transparentes para o bem do país.

Journal de l'Afrique
Elections générales en Guinée-Bissau : les résultats attendus la semaine prochaine

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 14:56


Les bureaux de vote sont désormais fermés en Guinée-Bissau, où quelques 860 000 personnes étaient appelées à élire leur président et leurs députés ce dimanche. Le président Umaru Sissoko Embalo fait face à 11 candidats. Face à lui notamment Fernando Dias, soutenu par le PAIGC, exclu de la course pour la première fois dans l'histoire du pays ainsi qu'un ancien président, Jose Mario Vaz et un ancien premier ministre Baciru Dja. Comment s'est déroulé cette journée de vote ?

Invité Afrique
Guinée-Bissau: «Sissoco a pris beaucoup de dispositions pour renforcer ses chances de se faire réélire»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 10:08


En Guinée-Bissau, la présidentielle et les législatives, c'est dimanche 23 novembre. Et le président Umaro Sissoco Embaló se présente pour un second mandat, en se faisant surnommer « General do Povo », en français « Général du Peuple ». Il croit d'autant plus en ses chances que la justice a écarté du scrutin la candidature de son principal adversaire, Domingos Simões Pereira, le leader du parti historique PAIGC. Mais est-il sûr de gagner à 100% ? Vincent Foucher est chercheur au CNRS. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pour la première fois depuis l'indépendance, le parti historique PAIGC ne pourra pas présenter de candidat. Est-ce à dire que le président sortant Umaru Sissoco Embalo a un boulevard devant lui ? Vincent Foucher : Alors un boulevard, non. Le PAIGC participe quand même à la compétition puisqu'il soutient un autre candidat, Fernando Dias, qui est du parti issu du PRS, qui est un autre parti qui a une assise assez forte. Et donc, entre la base du PRS et la base du PAIGC, il y aura un adversaire, en tout cas pour Sissoco. Mais c'est sûr que Sissoco a pris beaucoup de dispositions pour renforcer ses chances de se faire réélire. La victoire du PAIGC aux dernières législatives de 2023, est-ce le signe que ce parti est loin d'être fini et peut revenir sur le devant de la scène d'ici peut-être 2030 ? Oui, le PAIGC a un capital historique accumulé, une popularité fondamentale, une présence aussi à travers tout le pays, dans tous les bassins électoraux qui composent un pays très varié qu'est la Guinée-Bissau. Et donc c'est évidemment un adversaire important. La question, c'est évidemment : est-ce que le soutien apporté par le PAIGC à Dias, à un autre candidat que le sien, puisque le PAIGC a été interdit de présenter sa candidature, est-ce que vraiment on aura un transfert de voix efficace ? L'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira appelle les partisans du PAIGC à voter ce dimanche à la présidentielle pour ce candidat indépendant, Fernando Dias. C'est donc une alliance de circonstance. Est-ce que ça peut marcher ? C'est difficile à dire. Fernando Dias est un jeune homme qui n'a pas une sorte de présence très profonde, dans l'espace public bissau-guinéen. Mais il est quand même l'héritier du PRS, qui est un parti qui est très enraciné, notamment dans l'électorat des Balantes, une communauté importante dans les zones rurales, notamment en alliance avec le PAIGC. Voilà, qu'est-ce que ça peut donner ? On ne sait pas au fond. C'est la première fois que Fernando Dias se présente. Par ailleurs, du côté de l'opposition, il y aura clairement des suspicions quant à la qualité du scrutin. Il y a eu beaucoup de controverses sur la façon dont Sissoco a recomposé la Cour suprême, le Supremo Tribunal de Justiça, et puis la Commission nationale des élections un peu à sa main. En tout cas, c'est la perception que l'opposition en a. Et donc ça, ça risque aussi d'entacher un peu la recevabilité du scrutin aux yeux de l'opposition.   Alors, la Cour suprême et la Commission électorale, l'opposition accuse le président Sissoco Embalo de les avoir noyautées. Le président réplique que ce n'est pas vrai, puisque lors des législatives d'il y a deux ans, la victoire a été donnée au parti d'opposition PAIGC. Qui a raison dans cette controverse ? Justement, c'est depuis les élections d'il y a deux ans qu'il y a eu des changements à la Cour suprême et à la Commission nationale électorale. Donc, on va voir comment ça fonctionne. Mais ce qui est assez étonnant dans la vie politique en Guinée-Bissau, c'est au fond que les élections, jusqu'à présent, ont été plutôt bien acceptées. Il y a eu au final assez peu de controverses, alors même que la vie politique est assez tendue, assez compétitive, avec des alliances et des contre-alliances en permanence. Mais au fond, les élections en elles-mêmes ne suscitent pas beaucoup de controverse d'habitude. Est-ce que ça va changer cette fois-ci ? On va voir. « Je ne suis pas un dictateur, mais j'aime l'ordre », affirme le président Sissoco Embalo dans une interview à Jeune Afrique. Est-ce qu'il pourrait accepter d'être mis en ballotage dimanche prochain ? Bon, là, si effectivement les résultats donnent ça et que les institutions les soutiennent et les défendent, il sera bien obligé. Il faut pour cela que la Commission électorale et la Cour suprême restent indépendantes ? Effectivement. Et les principaux trafiquants de drogue du pays, pour qui vont-ils voter dimanche prochain, pour le président sortant ou pour l'opposition ? Question difficile. Il y a quelques indices un peu objectifs. On a vu comment certaines figures du narcotrafic qui ont été poursuivies, parfois, qui ont été condamnées, ont bénéficié d'un traitement très favorable, depuis la prise de pouvoir du président Embalo, de la part de la justice. Il se dit, il se murmure que la police judiciaire a beaucoup moins de marge de manœuvre qu'auparavant. Elle avait mené quelques grosses opérations précédemment dans la lutte contre le trafic de cocaïne. Et, semble-t-il, ces marges-là sont en train de se réduire. Voilà, vous en conclurez ce que vous voudrez. Et la saisie d'un jet privé bourré de cocaïne, c'était il y a un an sur l'aéroport de Bissau, c'est de la poudre aux yeux ? Alors bon, il y a une controverse. Est-ce que c'était vraiment de la poudre ou pas ? Mais il me semble qu'effectivement c'était bien le cas. Un jet n'arrive pas tout à fait par hasard sur l'aéroport d'une capitale. Ça ne se fait pas sans certaines protections. Mais était-ce un leurre pour que le trafic de cocaïne continue de plus belle ? Alors, sur beaucoup d'épisodes de la vie politique bissau-guinéenne, il y a des interprétations diverses. Même la mort de Nino Vieira en 2009, son assassinat, au fond, n'est toujours pas clarifié. Il y a toujours deux ou trois versions qui circulent. Et au fond, je crois que c'est un des traits de la vie politique en Guinée-Bissau, c'est qu'on a des versions très, très différentes. On n'a pas vraiment d'instances qui soient capables d'établir la vérité. Il y a beaucoup de faux-semblants ? Exactement.

Oh My Goal - France
Ce talent qui devait succéder à Messi que le Barça a détruit...

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Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 23:11


Ce talent qui devait succéder à Messi que le Barça a détruit...La pression écrasante, les blessures à répétition et le rythme infernal du football moderne ont failli briser le joueur le plus précoce de l'histoire du FC Barcelone.Adoubé par Messi et propulsé sous le mythique numéro 10, Ansu Fati a ensuite traversé des années compliquées entre blessures, contre-performances et déceptions, qui l'ont poussé à changer d'air.À l'AS Monaco, le crack renaît de la plus belle des manières : enchaînant buts et performances marquantes en Ligue 1, il ferait presque regretter son départ aux supporters catalans.De la Guinée-Bissau aux projecteurs du Camp Nou, du purgatoire de Brighton à la renaissance monégasque, découvrez l'histoire d'Ansu Fati, ce talent brisé qui ranime peu à peu les espoirs placés en lui.Pensez-vous qu'Ansu Fati pourra triompher à nouveau au Barça et retrouver sa place en sélection espagnole ? Dites-le moi en commentaire !

Eco d'ici Eco d'ailleurs
COP 30 : l'énergie et l'agriculture, leviers de la décarbonation au Sénégal

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 75:36


À l'occasion de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Belem (Brésil), Éco d'ici, Éco d'ailleurs explore les initiatives concrètes menées sur le continent africain pour conjuguer croissance économique et décarbonation. Au Sénégal, on cherche à produire une électricité plus verte et à inventer une agriculture plus durable. ⚡Une énergie plus verte pour le Sénégal Au cœur du programme Smart Grid de la Senelec, la compagnie nationale d'électricité, un nouveau centre de dispatching supervise le réseau électrique national et ses interconnexions avec cinq pays voisins (Gambie, Mauritanie, Mali, Guinée-Conakry et Guinée-Bissau). L'objectif affiché : 40% d'énergies renouvelables d'ici 2030. Une ambition soutenue par des outils numériques et de l'intelligence artificielle pour prévoir la demande et optimiser la production à moindre coût.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 26 octobre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 48:30


En première partie, les anciennes colonies portugaises célèbrent un demi-siècle d'indépendance. 5 pays sont concernés : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et Sao Tomé-et-Principe... En deuxième partie, nous serons dans la région d'Agadir au Maroc, dans ce qu'on appelle parfois le grenier de l'Europe. Dans des champs immenses ou des serres gigantesques, y poussent fruits et légumes. Une particularité : ils sont récoltés en très grande partie par des migrants subsahariens. Portugal : les déracinés des indépendances africaines  5 pays africains : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé et Principe, commémorent cette année les 50 ans de leur indépendance. Les guerres coloniales se sont arrêtées avec la chute du régime autoritaire de Salazar en 74, et la révolution démocratique du 25 avril. Les guerres civiles et les soubresauts politiques des anciennes colonies poussent toujours hommes et femmes vers l'ancien pays colonisateur. Certains sont arrivés dans les années 70, d'autres bien plus tard, et d'autres encore sont nés au Portugal. Ils y vivent entre indépendance, intégration, nostalgie et conviction. Un Grand reportage de Marie-Line Darcy qui s'entretient avec Jacques Allix. Le quotidien des migrants subsahariens au Maroc Au Maroc, la région d'Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d'autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l'Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l'année. Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s'intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Un Grand reportage de François Hume-Ferkatadji qui s'entretient avec Jacques Allix.