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Invité Afrique
«Tshisekedi ne peut aller à Washington sans retrait des troupes rwandaises», estime Patrick Muyaya

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 13:41


« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat :  « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR

Chronique des Matières Premières
La flambée des cours du tungstène pèse sur l'industrie du forage

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 2:09


Les contrôles chinois sur les exportations de tungstène depuis février ont fait grimper les prix. Or ce métal est utilisé pour sa dureté, sa résistance à l'abrasion qui sont des qualités précieuses pour l'industrie. Parmi les secteurs touchés par cette flambée des prix, il y a celui du pétrole aux États-Unis, et plus précisément les entreprises de forage pétrolier, celles qui mettent en œuvre indirectement la doctrine de Donald Trump « Drill baby drill ». Les exportations de Chine ne sont pas interdites, mais elles se font au ralenti. Résultat, le prix du tungstène a presque doublé entre le 4 février, date des restrictions imposées par Pékin et aujourd'hui. Cette hausse se répercute directement sur le coût de production des outils de forage de haute qualité, et notamment ceux en carbure de tungstène. Selon la taille des forêts utilisées, il faut compter entre 3 000 et 25 000 dollars de plus, selon l'agence Reuters. Les entreprises qui produisent ces outils ont de quoi s'inquiéter pour leur clientèle. Certaines comme R.S.Rock Drilling Tools, se sont d'ailleurs lancées dans des opérations de communication pour convaincre que la qualité, même plus chère, restait un bon investissement. Cette hausse réduit un peu plus les marges d'un secteur soumis aussi à l'augmentation des prix de l'acier et pourrait compliquer un peu plus les ambitions pétrolières de la Maison Blanche. L'industrie mondiale du forage n'est pas la seule à être affectée : les produits semi-finis de tungstène alimentent tous les procédés industriels, précise l'Observatoire français des ressources minérales pour les filières industrielles (Ofremi). La demande en tungstène pour les secteurs de l'énergie et de la défense va être exponentielle d'ici à 7 ans (75% et plus) selon l'organisme qui précise que l'augmentation concerne aussi le secteur de la construction, des produits de grande consommation et le secteur médical. Quelle alternative pour les États-Unis ? Les États-Unis n'ont pas vraiment d'alternative pour s'approvisionner, car la Chine contrôle près de 80% de la production minière de tungstène et plus de 80 % des opérations de raffinage. En 2024, plus d'un quart de l'approvisionnement américain provenait de Chine, selon les services géologiques américains (USGS). Troisième importateur mondial de tungstène, les États-Unis ne produisent pas de minerai de tungstène sur leur sol. Ils misent sur le recyclage, et la transformation locale, comme l'illustre la subvention accordée à une société texane, Melt Technologies, pour soutenir l'installation pilote de production de matériaux en carbure de tungstène.  Suite au renforcement des liens commerciaux entre Washington et Kigali, les États-Unis viennent aussi de recevoir ce mois d'octobre leur première cargaison de concentré de tungstène rwandais issu de la mine de Nyakabingo exploitée par Trinity Metals. Le Rwanda produit moins de 2% du tungstène mondial, mais dans la crise actuelle, chaque tonne commercialisée, hors du circuit chinois, devient précieuse. L'Europe mieux lotie ? À la différence des États-Unis, l'Europe produit du minerai en Autriche, au Portugal et en Espagne, mais elle ne maîtrise pas suffisamment les étapes de raffinage et de traitement, ce qui l'oblige à importer 80% du tungstène raffiné dont elle a besoin.  Les restrictions à l'exportation imposées par la Chine ont eu un impact sur les importations nettes européennes : elles ont baissé de 60% sur les oxydes sur le premier semestre 2025 par rapport à 2024, de 45% sur les carbures de tungstène et de 20% sur le ferrotungstène, selon des données d'Eurostat.  Tout l'enjeu pour l'Europe est de recycler plus. Sa marge de progrès est encore grande, relève l'Ofremi, à condition qu'elle arrive à freiner l'appétit de la Chine qui a intensifié ses importations de concentrés et de déchets métalliques pour faire tourner son industrie manufacturière et pour capter des parts de marché de la fabrication des produits semi-finis. 70% des produits en fin de vie ne sont pas recyclés – par exemple, les pièces d'usure et de coupe intégrés aux outils industriels –, « pourtant le tungstène se recycle très bien et l'Europe détient des capacités performantes » relève l'Ofremi.

Les histoires de 28 Minutes
Nicolas Sarkozy, élections en Moldavie, climat… : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 46:14


L'émission 28 minutes du 27/09/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Eva Morletto, correspondante à Paris pour le magazine italien “Grazia”, Anna Kowalska, correspondante de la télévision publique polonaise TVP, Martial Ze Belinga, économiste et sociologue, ainsi que le dessinateur de presse Nicolas Vadot. Dérèglement climatique : grande escroquerie ou question de survie ?Le 23 septembre dernier, Donald Trump déclare, au sommet du climat organisé par l'ONU, que le réchauffement climatique est "la plus grande arnaque jamais menée contre le monde". En 24 heures, de nombreux dirigeants lui répondent.  Plus de 100 représentants de pays ont publié, ou ont promis de publier, de nouveaux engagements de réduction des émissions de  CO2 avant le début de la COP 30 au Brésil, au mois de novembre prochain. La Chine, première émettrice mondiale de gaz à effet de serre, s'engage également, pour la première fois à l'écrit, à réduire ses émissions de 7 à 10% d'ici 2035. Alors, la lutte contre le dérèglement climatique sera-t-elle pleinement investie grâce au climato-scepticisme de Donald Trump ?Condamnation de Nicolas Sarkozy : la “France humiliée” ?Nicolas Sarkozy a été condamné, ce jeudi 25 septembre, à cinq ans de prison ferme pour "association de malfaiteurs" avec mandat de dépôt à effet différé, assorti de l'exécution provisoire. L'ancien président français est soupçonné d'avoir financé sa campagne présidentielle de 2007 avec de l'argent lybien. Pour la première fois de l'histoire de la République, un ex-président ira en prison. Il est convoqué le 13 octobre par le Parquet national financier pour connaître la date de son incarcération. Nicolas Sarkozy s'indigne : "Ceux qui me haïssent à ce point pensent m'humilier. Ce qu'ils ont humilié, c'est la France." Le monde entier réagit et pointe du doigt l'ex-chef d'État français. Quel est le regard de la presse étrangère sur cette condamnation inédite ? Nous recevons Patrick Boucheron, historien et auteur de la série, "Quand l'Histoire fait dates", diffusée sur arte, depuis 2017. La saison 3 (déjà disponible en ligne sur arte.tv) est diffusée depuis le dimanche 7 septembre, est à retrouver chaque dimanche à 13 heures, jusqu'au 14 décembre. Au total, 15 nouveaux épisodes qui nous plongent au cœur des événements ayant marqué l'humanité, des plus célèbres aux plus méconnus. Revisiter l'Histoire à travers les grandes dates… c'est l'objectif de la série et de Patrick Boucheron. Valérie Brochard s'intéresse à nos chers voisins moldaves. Ce dimanche 28 septembre, 2,4 millions de Moldaves sont appelés aux urnes pour un scrutin capital. Ces élections législatives vont décider de l'avenir de ce territoire stratégique coincé entre l'Ukraine et la Roumanie et qui a déposé sa candidature d'adhésion à l'Union européenne en 2022. D'un côté les pro-européens, de l'autre, les pro-russes. D'après la présidence moldave, la Russie aurait dépensé des centaines de millions d'euros pour influencer les résultats de cette élection.Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à l'Organisation des Nations unies, qui fête ses 80 ans. En guise de cadeau d'anniversaire, Donald Trump lui a offert un discours au vitriol mardi 23 septembre dans lequel il l'accuse d'un “triple sabotage” lors de sa participation à l'Assemblée générale. Jean-Mathieu Pernin zappe sur les championnats du monde de cyclisme qui se déroulent actuellement au Rwanda. Pour la première fois de l'histoire, cette compétition mondiale prend place sur le continent africain. Le Rwanda utilise le sport comme un outil de “soft power” ces dernières années alors que son image est ternie par des accusations de répression politique et de soutien à un mouvement rebelle armé congolais en RDC. Êtes-vous accros aux séries télé au point de passer vos soirées à enchaîner les épisodes ? Si oui, Natacha Triou vous explique pourquoi il ne faut pas culpabiliser d'être adepte du “binge watching”, un phénomène qui n'a pourtant pas bonne presse. Enfin, ne manquez pas Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 27 septembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

À propos
Le Rwanda, eldorado du soft power par le sport - « À propos », le podcast du Soir

À propos

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 12:27


Une semaine entièrement dédiée à la petite reine. De l'épreuve contre la montre, remportée par Remco à la course en ligne, la ville de Kigali, au Rwanda, conjugue le vélo à toutes les sauces. C'est la première fois que les championnats du monde de cyclisme font escale en Afrique...Et ce n'est pas un hasard. Depuis plusieurs années, le Rwanda de Paul Kagame multiplie les partenariats avec les plus grands noms du sport mondial. On va voir pour quelles raisons et surtout pourquoi aujourd'hui, ce soft power vacille. On en parle avec Enola Richet, journaliste et ancienne correspondante au Rwanda.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be

Grand angle
Le Rwanda, eldorado du soft power par le sport

Grand angle

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 11:57


Une semaine entièrement dédiée à la petite reine. De l'épreuve contre la montre, remportée par Remco à la course en ligne, la ville de Kigali, au Rwanda, conjugue le vélo à toutes les sauces. C'est la première fois que les championnats du monde de cyclisme font escale en Afrique...Et ce n'est pas un hasard. Depuis plusieurs années, le Rwanda de Paul Kagame multiplie les partenariats avec les plus grands noms du sport mondial. On va voir pour quelles raisons et surtout pourquoi aujourd'hui, ce soft power vacille. On en parle avec Enola Richet, journaliste et ancienne correspondante a

Mondial sports
Cyclisme: du monde à Kigali !

Mondial sports

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 48:30


Le Rwanda accueille les premiers Mondiaux de cyclisme organisés sur le sol africain ! Présentation ce dimanche dans Mondial Sports. Non content d'héberger le tour cycliste le plus relevé du continent, le Rwanda devient l'hôte des championnats du monde à partir de ce dimanche. Jusqu'au 28 septembre 2025, les rois de la «petite reine» vont lutter dans les montées du «Pays des mille collines». La vedette des vedettes, le Slovène Tadej Pogačar, est particulièrement attendu !   Présentation de ces Mondiaux historique dans Mondial Sports ce dimanche à partir de 16h10, TU ! Avec notre envoyé spécial et nos spécialistes, nous revenons également sur les premières courses !   Le son sera disponible dans la page à partir de 19h05 (heure de Paris) ou 17h05 TU, ce dimanche 21 septembre 2025.

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 20 septembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 48:30


Demain, c'est un événement pour le continent africain : le premier championnat du monde de cyclisme sur route organisé en Afrique. Coup d'envoi à Kigali, terrains et dénivelés spectaculaires, des côtes sévères, des descentes techniques en ville et campagne. En seconde partie, nous revenons sur le parcours que la cocaïne emprunte à travers l'Afrique, à partir de l'Afrique de l'Ouest et en direction de l'Europe qu'elle pénètre chaque année un peu plus avec son lot de violence et de corruption. Nous suivrons la route avec 6 correspondants de RFI. Le Rwanda au centre du monde cycliste C'est un événement historique pour le cyclisme, pour le Rwanda et pour l'Afrique.  Les Mondiaux à Kigali. Les premiers sur le continent. Une semaine de compétitions à partir de dimanche prochain (21 septembre 2025) dans un pays où l'objet vélo est depuis longtemps un moyen de déplacement, un outil de travail. On transporte sur sa bicyclette une récolte ou du matériel. Le sport cycliste est une tradition beaucoup plus récente, à l'essor spectaculaire porté par des passionnés, et encouragé par un gouvernement désireux de soigner son image sur la scène internationale... Un Grand reportage de Thomas de Saint Leger. qui s'entretient avec Jacques Allix.     Cocaïne : la route africaine vers l'Europe La cocaïne s'est frayé un nouveau chemin ces toutes dernières années vers l'Europe : une route africaine. Un tiers de la poudre blanche consommée en Union européenne passerait par l'Afrique selon l'Observatoire européen des drogues, par la mer le long des côtes ouest-africaines, par avion de ligne ou jet privé et par la terre, en jouant à saute frontière à travers les déserts notamment, puis la Méditerranée. C'est ce trajet que nous avons décidé de suivre dans ce Grand reportage avec 6 correspondants de RFI. Reportages : Eric Samson, Léa-Lisa Westerhoff ; Allen Yero Embalo, Serge Daniel, François Musseau et Laurence Théault. Récit : Jacques Allix.

Grand reportage
Le Rwanda au centre du monde cycliste

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 19:30


C'est un événement historique pour le cyclisme, pour le Rwanda et pour l'Afrique.  Les Mondiaux à Kigali. Les premiers sur le continent. Une semaine de compétitions à partir de dimanche prochain (21 septembre 2025) dans un pays où l'objet vélo est depuis longtemps un moyen de déplacement, un outil de travail. On transporte sur sa bicyclette une récolte ou du matériel. Le sport cycliste est une tradition beaucoup plus récente, à l'essor spectaculaire porté par des passionnés, et encouragé par un gouvernement désireux de soigner son image sur la scène internationale... «Le Rwanda au centre du monde cycliste», un Grand reportage de Thomas de Saint Leger.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'arrivée au Rwanda de migrants expulsés des Etats-Unis

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 4:07


« Arrivée de la première vague de migrants en provenance des États-Unis » titre Walf.net, au Sénégal. Même si l'on ne peut guère parler de « vague » puisqu'il ne s'agit en tout et pour tout que de sept personnes, dont l'identité et la nationalité n'ont pas été révélées. « Le Rwanda », précise Africanews, « est l'un des quatre pays africains à avoir signé des accords d'expulsion avec Washington, les autres étant l'Ouganda, le Swaziland et le Soudan du Sud ». Que vont devenir ces migrants arrivés au Rwanda ? Selon Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais, « trois de ces personnes ont exprimé le souhait de retourner dans leur pays d'origine, tandis que quatre souhaitent rester au Rwanda et y construire leur vie ». Ces personnes qui seront autorisées à rester au Rwanda, « bénéficieront d'un logement, d'une formation professionnelle et des services de santé » a également assuré la porte-parole du gouvernement rwandais. Reste que ces expulsions attirent la curiosité, car, comme le rappelle Walf.net, « la gestion Trump est particulièrement scrutée en raison des arrangements secrets qu'elle a noués avec des nations africaines pour recevoir des individus expulsés ». Avant le Rwanda, rappelle encore Africanews, les États-Unis avaient expulsé, début juillet, vers le Soudan du Sud « huit hommes originaires du Soudan du Sud, mais aussi de Cuba, du Laos, du Mexique, de Birmanie et du Vietnam. » Fichier électoral A la Une également, le référendum constitutionnel en Guinée. Référendum prévu le 21 septembre prochain. La presse guinéenne se fait l'écho ce matin des statistiques officielles du fichier électoral dévoilées hier par le ministère de l'Administration du territoire et de la Décentralisation. « Plus de 6,7 millions d'inscrits » titre Ledjely selon lequel les statistiques, « révèlent une forte participation féminine et une implication notable de la diaspora ». « Plus de 6 millions d'électeurs attendus aux urnes », titre de son côté Guinée 7, qui précise que « la publication de ces chiffres marque la fin du processus de révision et de correction des listes électorales ». Aminata relève par ailleurs que « la campagne référendaire débutera ce dimanche à minuit, et qu'elle s'achèvera le 18 septembre ». Un référendum qui se déroulera, alors que les principaux partis d'opposition viennent d'être suspendus. « Une décision, estime Jeune Afrique, qui accentue l'étau politique et soulève la question de la capacité de mobilisation de l'opposition, qui a néanmoins appelé à des manifestations ». Maîtrise de soi Enfin, au Maroc, on se prépare à participer à la flottille internationale qui doit prendre, dimanche, la direction de Gaza. Le magazine marocain Telquel nous explique « qu'un navire marocain participera à une nouvelle flottille pour dénoncer le blocus de Gaza. » Quarante-quatre pays y participeront. « Baptisée 'flottille mondiale de la résilience', l'initiative vise à acheminer une aide symbolique aux Palestiniens et à alerter l'opinion internationale sur la situation humanitaire dans l'enclave » ajoute Telquel. « Selon les organisateurs, l'engouement a été fort : un grand nombre de citoyens marocains ont exprimé leur volonté de s'impliquer ». « Les participants ont été retenus après un processus de sélection basé, nous dit l'hebdomadaire marocain, sur la sérénité, la maîtrise de soi, la capacité à réagir sous pression, l'endurance psychologique, ainsi que la valeur symbolique et médiatique que chacun peut apporter ». « La délégation marocaine sera répartie en deux équipes », précise encore Telquel. « La première embarquera sur les navires avec un équipage national ainsi que des médecins, des infirmiers, des enseignants chercheurs, des journalistes, des influenceurs, des ingénieurs et des coordinateurs. La seconde se chargera de la logistique, de la communication et du soutien permanent depuis le terrain ».

Revue de presse Afrique
À la Une: l'arrivée au Rwanda de migrants expulsés des Etats-Unis

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 4:07


« Arrivée de la première vague de migrants en provenance des États-Unis » titre Walf.net, au Sénégal. Même si l'on ne peut guère parler de « vague » puisqu'il ne s'agit en tout et pour tout que de sept personnes, dont l'identité et la nationalité n'ont pas été révélées. « Le Rwanda », précise Africanews, « est l'un des quatre pays africains à avoir signé des accords d'expulsion avec Washington, les autres étant l'Ouganda, le Swaziland et le Soudan du Sud ». Que vont devenir ces migrants arrivés au Rwanda ? Selon Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais, « trois de ces personnes ont exprimé le souhait de retourner dans leur pays d'origine, tandis que quatre souhaitent rester au Rwanda et y construire leur vie ». Ces personnes qui seront autorisées à rester au Rwanda, « bénéficieront d'un logement, d'une formation professionnelle et des services de santé » a également assuré la porte-parole du gouvernement rwandais. Reste que ces expulsions attirent la curiosité, car, comme le rappelle Walf.net, « la gestion Trump est particulièrement scrutée en raison des arrangements secrets qu'elle a noués avec des nations africaines pour recevoir des individus expulsés ». Avant le Rwanda, rappelle encore Africanews, les États-Unis avaient expulsé, début juillet, vers le Soudan du Sud « huit hommes originaires du Soudan du Sud, mais aussi de Cuba, du Laos, du Mexique, de Birmanie et du Vietnam. » Fichier électoral A la Une également, le référendum constitutionnel en Guinée. Référendum prévu le 21 septembre prochain. La presse guinéenne se fait l'écho ce matin des statistiques officielles du fichier électoral dévoilées hier par le ministère de l'Administration du territoire et de la Décentralisation. « Plus de 6,7 millions d'inscrits » titre Ledjely selon lequel les statistiques, « révèlent une forte participation féminine et une implication notable de la diaspora ». « Plus de 6 millions d'électeurs attendus aux urnes », titre de son côté Guinée 7, qui précise que « la publication de ces chiffres marque la fin du processus de révision et de correction des listes électorales ». Aminata relève par ailleurs que « la campagne référendaire débutera ce dimanche à minuit, et qu'elle s'achèvera le 18 septembre ». Un référendum qui se déroulera, alors que les principaux partis d'opposition viennent d'être suspendus. « Une décision, estime Jeune Afrique, qui accentue l'étau politique et soulève la question de la capacité de mobilisation de l'opposition, qui a néanmoins appelé à des manifestations ». Maîtrise de soi Enfin, au Maroc, on se prépare à participer à la flottille internationale qui doit prendre, dimanche, la direction de Gaza. Le magazine marocain Telquel nous explique « qu'un navire marocain participera à une nouvelle flottille pour dénoncer le blocus de Gaza. » Quarante-quatre pays y participeront. « Baptisée 'flottille mondiale de la résilience', l'initiative vise à acheminer une aide symbolique aux Palestiniens et à alerter l'opinion internationale sur la situation humanitaire dans l'enclave » ajoute Telquel. « Selon les organisateurs, l'engouement a été fort : un grand nombre de citoyens marocains ont exprimé leur volonté de s'impliquer ». « Les participants ont été retenus après un processus de sélection basé, nous dit l'hebdomadaire marocain, sur la sérénité, la maîtrise de soi, la capacité à réagir sous pression, l'endurance psychologique, ainsi que la valeur symbolique et médiatique que chacun peut apporter ». « La délégation marocaine sera répartie en deux équipes », précise encore Telquel. « La première embarquera sur les navires avec un équipage national ainsi que des médecins, des infirmiers, des enseignants chercheurs, des journalistes, des influenceurs, des ingénieurs et des coordinateurs. La seconde se chargera de la logistique, de la communication et du soutien permanent depuis le terrain ».

Journal en français facile
Au moins 17 tués en Ukraine / Le Rwanda accueille des expulsés des États-Unis / France: des enfants dorment à la rue...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 10:00


Le Journal en français facile du jeudi 28 août 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BxgG.A

Journal de l'Afrique
Le Rwanda reçoit sept migrants en situation irrégulière expulsés des États-Unis

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 12:39


Après l'Eswatini et le Soudan du Sud, le Rwanda a accueilli sept premiers migrants en situation irrégulière expulsés des États-Unis, dans le cadre d'un accord récemment conclu avec Washington, a annoncé jeudi Kigali. Depuis le retour du président américain Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, son administration avait déjà envoyé des étrangers vers ces pays, dont ils n'étaient souvent pas originaires.

Chronique des Matières Premières
RDC-Rwanda: les minerais de la discorde ?

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 2:58


On poursuit ce mercredi 16 juillet notre semaine consacrée aux effets des guerres et des conflits sur les matières premières. Aujourd'hui, on se penche sur les minerais de la discorde entre la RDC et le Rwanda.  Pour Kinshasa, le conflit avec le Rwanda est avant tout lié aux minerais, une lecture contestée par Kigali et l'AFC/M23. Pourtant, pour de nombreux experts, ces ressources jouent aussi un rôle central dans la crise. Alors, de quels minerais parle-t-on ? On désigne principalement trois ressources très convoitées, appelées les « minerais 3T ». D'abord, il y a le coltan. C'est un mot formé à partir de colombite et de tantalite. Il contient du tantale, un métal rare utilisé pour fabriquer les condensateurs dans nos téléphones portables, nos ordinateurs et d'autres appareils électroniques. Ensuite, la cassitérite, à la base de la production de l'étain, utilisé dans les soudures et l'emballage. Et enfin, le tungstène, qui sert notamment à fabriquer certaines armes, des outils de forage et des pièces pour l'aéronautique. Ces minerais sont indispensables à l'industrie mondiale. Et comme ils se trouvent en abondance dans l'est de la RDC, leur exploitation artisanale attire des groupes armés et des réseaux de contrebande, souvent liés à des intérêts venus de l'étranger. On ne peut pas non plus oublier l'or, une vraie valeur refuge. Plus discret, plus facile à transporter, mais aussi plus difficile à tracer, il alimente aussi de nombreux circuits parallèles, parfois encore plus lucratifs.  Et l'AFC/M23 dans tout ça ? Il faut dire que la zone contrôlée par l'AFC/M23 touche directement la frontière avec le Rwanda. Et ce n'est pas un détail anodin. Depuis plusieurs années, le Rwanda est une des principales voies de sortie pour certains minerais extraits dans l'est de la RDC. Prenons un exemple concret : la région de Rubaya, l'un des bastions miniers passés sous le contrôle de l'AFC/M23. D'après des estimations officielles, Rubaya à elle seule représenterait entre 15 et 30 % de la production mondiale de coltan. Rien que ça. Et selon le groupe d'experts de l'ONU, sur le terrain, les opérations minières sont étroitement surveillées par les combattants de l'AFC/M23. Le groupe encadre les activités d'extraction, supervise les sites de lavage des minerais, et garde la main sur plusieurs centres de négoce. Selon des sources onusiennes, l'AFC/M23 a transporté plusieurs centaines de tonnes de coltan, de cassitérite et de wolframite depuis des sites à Goma, Bukavu et Nyabibwe. Une fois au Rwanda, ces minerais ne restent pas tels quels. Ils sont mélangés à la production locale, ce qui permet de les faire passer pour des produits d'origine rwandaise. Résultat : ils entrent dans les circuits commerciaux classiques et perturbent le commerce légal, selon le Groupe d'experts de l'ONU.  Le Rwanda, un hub régional ? Le Rwanda affirme posséder ses propres réserves de minerais dits « 3T » – le coltan, la cassitérite et le tungstène. Contrairement à l'est de la RDC, souvent associé à une exploitation artisanale désorganisée, marquée par l'ingérence de groupes armés et de certains fonctionnaires corrompus, le Rwanda se présente comme un modèle de bonne gouvernance minière. Le pays dit avoir mis en place un secteur réglementé, formalisé, avec des investissements dans des infrastructures modernes : usines de traitement, systèmes de traçabilité, et même certification internationale des minerais. Et ce n'est pas tout : Kigali affiche clairement son ambition de devenir le hub minier régional. Pour y parvenir, le pays s'est doté d'une fonderie d'étain, d'une raffinerie d'or et même d'une raffinerie de tantale. À lire aussiRDC-Rwanda: «Cet accord est basé sur le principe du retrait du Rwanda du Congo», note Jason Stearns À lire aussiEst de la RDC: à quel point le conflit est-il lié aux minerais du sous-sol congolais?  

Le Média
Accord de paix avec le Rwanda : Trump, pillard en chef de la RDC ?

Le Média

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 28:30


En échec sur le front russo-ukrainien, en échec au Proche-Orient, le président américain Donald Trump et son administration avaient besoin d'une victoire diplomatique.▶ Le Média lance le plan "Riposte"

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Viabilité de l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 36:20


Le 27 juin 2025, les chefs de la diplomatie de la RDC et du Rwanda ont signé un accord de paix sous l'égide des États-Unis. Eric Topona décrypte et analyse avec ses invités le contenu de cet accord.

Revue de presse internationale
À la Une: l'accord de paix conclu à Washington entre la RDC et le Rwanda

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 28, 2025 3:56


C'est à la Une du le Journal de Kinshasa, qui parle prudemment d'une « percée vers la stabilité ». « Salué comme une avancée décisive, cet accord vise à mettre fin à plus de trente ans de conflit armé dans l'est de la République démocratique du Congo, tout en réaffirmant la souveraineté du pays », souligne le quotidien congolais. Actualité.cd joue aussi la carte de la prudence, estimant ainsi : « passer des mots aux actes, c'est sur le terrain que tout se jouera ». Le site d'information congolais énumère les difficultés : « Le groupe FDLR n'est pas partie prenante de l'accord et devra être neutralisé (…) le M23 maintient ses positions dans plusieurs agglomérations. Un accord parallèle en discussion à Doha avec ce mouvement n'a pas encore été finalisé. La réussite de ce processus dépendra de sa mise en œuvre concrète sur le terrain », estime donc Actualité.cd. Objectif-infos.cd insiste de son côté sur le prix à payer, en quelque sorte. « Donald Trump », nous dit-on, « affirme que les États-Unis obtiendront une grande partie des droits miniers du Congo ».   Les États-Unis à la manœuvre En France, la presse commente aussi la conclusion de cet accord. Et là encore, la prudence est de mise. L'hebdomadaire le Point parle d'un « accord de la dernière chance », alors que le Monde évoque « un accord de paix sous la pression américaine ». « Un merveilleux traité », annonçait même Donald Trump il y a quelques temps. Mais le quotidien français est sceptique : « les guerres dans l'est de la RDC ayant entraîné, autant d'accords de paix, incitent à la prudence ».  « Néanmoins », reconnaît le Monde, « le forcing diplomatique américain de ces derniers mois aura permis d'aboutir à ce premier résultat (…) Washington a avancé là où s'étaient enlisées les initiatives de l'Union Africaine et des organisations régionales ». Combien de morts ? À lire également dans la presse internationale ce matin, un article du journal israélien Haaretz sur le nombre de victimes à Gaza. Le chiffre qui circule actuellement est d'environ 55 000 morts côté palestinien, chiffre donné par le ministère palestinien de la Santé. Mais ce bilan pourrait être bien plus élevé, selon le quotidien d'opposition, qui avance le chiffre de « 100 000 morts. « La faim, la maladie et les tirs israéliens sur les centres de distribution alimentaire ont fait de la guerre dans la bande de Gaza, l'une des plus sanglantes du XXIème siècle », estime Haaretz lequel fustige « les porte-parole, journalistes et influenceurs israéliens qui rejettent avec une répulsion irréfléchie les données du ministère palestinien de la Santé, les qualifiant d'exagérées ». Pour avancer le chiffre de 100 000 morts, Haaretz s'appuie sur des études réalisées par des chercheurs, comme celle du professeur Michael Spagat, économiste au Holloway College de l'Université de Londres, qui, avec le Dr Khalil Shikaki, professeur de sciences politiques palestinien, estimait déjà en janvier dernier « que plus de 75 000 personnes étaient mortes de mort violente à Gaza depuis le début de la guerre ».  Cette étude met aussi en évidence une « surmortalité due à la faim, au froid et aux maladies impossibles à soigner en raison de la destruction du système de santé ».  Nettoyage ethnique Et les chercheurs fournissent aussi d'autres évaluations. Evaluations qui concordent avec celle du ministère palestinien de la Santé, selon lesquelles « 56% des personnes tuées étaient soit des enfants de moins de 18 ans, soit des femmes ». Soit  « plus du double de la proportion que presque tous les conflits récents » en Syrie, en Irak ou au Soudan. Le professeur Spagat, qui a donc réalisé ces calculs, ne se prononce toutefois pas sur la notion de « génocide ». Mais dit-il, « le scénario le plus "favorable", est que ce qui se passe à Gaza est un "nettoyage ethnique" ».  

Revue de presse Afrique
À la Une: une première étape pour la paix entre la RDC et le Rwanda

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 4:08


La presse congolaise en fait ses gros titres : « Accord de paix RDC Rwanda : un pas décisif vers la stabilité », titre le Journal de Kinshasa, qui parle d'une « étape majeure » et résume les grandes lignes de l'accord trouvé mercredi à Washington, notamment « le respect mutuel de l'intégrité territoriale, l'interdiction totale des hostilités », ou encore « le désarmement et le désengagement des groupes armés non-étatiques ». De son côté, Le Maximum parle d'un « pré-accord », « arraché par Washington », estimant que « cet accord global a été obtenu grâce à la pugnacité de la médiation américaine ». « Pour l'oncle Sam », poursuit le Maximum, « il n'y a plus place désormais pour les tergiversations habituelles dans les négociations devant aboutir à la pacification de la région des Grands Lacs, perturbée de manière incessante par l'activisme militaro- économique du régime de Paul Kagamé ». La presse rwandaise évoque également ce « projet d'accord de paix », c'est le cas du New Times, qui précise que « le texte de l'accord, devrait être signé par les ministres des deux pays le 27 juin ». Et maintenant l'Iran ! Le coup de gueule de Pierre Sané, dans Sénéplus. Un texte de l'ancien haut fonctionnaire de l'ONU et secrétaire général d'Amnesty International, intitulé : « Bombarder une intention ». Pierre Sané évoque l'histoire récente et interroge : « N‘avaient-ils pas évoqué « les armes de destruction massive en Irak, malgré les dénégations de Saddam Hussein, appuyés par les rapports des inspecteurs des Nations Unies (…) une fois qu'ils ont détruit l'Irak et n'ont rien trouvé, ils ont insisté sur « l'intention » que Saddam Hussein aurait eue de s'en procurer ». « Je passe sur la Libye, la Syrie, l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, mensonges puis matraquages médiatiques » poursuit Pierre Sané, qui s'exclame « Et maintenant, l'Iran ! ». « Depuis 30 ans », dit-il, « Benyamin Netanyahu répète que l'Iran est à 15 jours de produire sa bombe et qu'Israël a le droit de se défendre « préemptivement », en déclenchant une intervention outrageusement illégale, soutenue par un Occident en total effondrement moral ». Pierre Sané qui conclut ainsi : « Nous savons que tout ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. L'empire du mensonge est en train de s'écrouler (…) Pendant ce temps, l'extermination systématique du peuple palestinien se poursuit avec une ferveur toute coloniale et une cruauté assumée ».  Travel ban On reste au Sénégal avec l'affaire des visas américains refusés à plusieurs basketteuses sénégalaises. Les basketteuses devaient rejoindre plusieurs de leurs collègues, déjà arrivées aux États-Unis, pour un stage d'entraînement avant l'Afrobasket, qui aura lieu en Côte d'Ivoire du 25 juillet au 3 août . Comment interpréter cette décision ? Babacar N'diaye, le président de la Fédération Sénégalaise de Basket explique sobrement, dans Sénégal 7 : « l'Ambassade des États-Unis n'a accepté que les renouvellements de visa, les nouvelles demandes ont été rejetées, dont celles de cinq joueuses qui sont actuellement à Dakar ». Une affaire prise très au sérieux en haut lieu, puisque c'est le premier ministre Ousmane Sonko, lui-même, qui « a annoncé l'annulation du stage de préparation de l'équipe féminine aux États-Unis ». « Ce stage sera désormais organisé à Dakar, dans un cadre souverain et propice à la performance de nos athlètes » déclare ainsi Ousmane Sonko. Propos repris par Sénégo, qui salut « une déclaration ferme et engagée ». De son côté, Jeune Afrique évoque « la vague annoncée du "travel ban" américain et estime que « le Sénégal semble avoir déjà expérimenté la nervosité administrative américaine dans le secteur du sport (…) Jeune Afrique rappelle que le « travel ban » de Donald Trump, impliquerait « les ressortissants de 25 pays africains qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis ».  25 pays, dont le Sénégal.

Revue de presse Afrique
À la Une: une première étape pour la paix entre la RDC et le Rwanda

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 4:08


La presse congolaise en fait ses gros titres : « Accord de paix RDC Rwanda : un pas décisif vers la stabilité », titre le Journal de Kinshasa, qui parle d'une « étape majeure » et résume les grandes lignes de l'accord trouvé mercredi à Washington, notamment « le respect mutuel de l'intégrité territoriale, l'interdiction totale des hostilités », ou encore « le désarmement et le désengagement des groupes armés non-étatiques ». De son côté, Le Maximum parle d'un « pré-accord », « arraché par Washington », estimant que « cet accord global a été obtenu grâce à la pugnacité de la médiation américaine ». « Pour l'oncle Sam », poursuit le Maximum, « il n'y a plus place désormais pour les tergiversations habituelles dans les négociations devant aboutir à la pacification de la région des Grands Lacs, perturbée de manière incessante par l'activisme militaro- économique du régime de Paul Kagamé ». La presse rwandaise évoque également ce « projet d'accord de paix », c'est le cas du New Times, qui précise que « le texte de l'accord, devrait être signé par les ministres des deux pays le 27 juin ». Et maintenant l'Iran ! Le coup de gueule de Pierre Sané, dans Sénéplus. Un texte de l'ancien haut fonctionnaire de l'ONU et secrétaire général d'Amnesty International, intitulé : « Bombarder une intention ». Pierre Sané évoque l'histoire récente et interroge : « N‘avaient-ils pas évoqué « les armes de destruction massive en Irak, malgré les dénégations de Saddam Hussein, appuyés par les rapports des inspecteurs des Nations Unies (…) une fois qu'ils ont détruit l'Irak et n'ont rien trouvé, ils ont insisté sur « l'intention » que Saddam Hussein aurait eue de s'en procurer ». « Je passe sur la Libye, la Syrie, l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, mensonges puis matraquages médiatiques » poursuit Pierre Sané, qui s'exclame « Et maintenant, l'Iran ! ». « Depuis 30 ans », dit-il, « Benyamin Netanyahu répète que l'Iran est à 15 jours de produire sa bombe et qu'Israël a le droit de se défendre « préemptivement », en déclenchant une intervention outrageusement illégale, soutenue par un Occident en total effondrement moral ». Pierre Sané qui conclut ainsi : « Nous savons que tout ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. L'empire du mensonge est en train de s'écrouler (…) Pendant ce temps, l'extermination systématique du peuple palestinien se poursuit avec une ferveur toute coloniale et une cruauté assumée ».  Travel ban On reste au Sénégal avec l'affaire des visas américains refusés à plusieurs basketteuses sénégalaises. Les basketteuses devaient rejoindre plusieurs de leurs collègues, déjà arrivées aux États-Unis, pour un stage d'entraînement avant l'Afrobasket, qui aura lieu en Côte d'Ivoire du 25 juillet au 3 août . Comment interpréter cette décision ? Babacar N'diaye, le président de la Fédération Sénégalaise de Basket explique sobrement, dans Sénégal 7 : « l'Ambassade des États-Unis n'a accepté que les renouvellements de visa, les nouvelles demandes ont été rejetées, dont celles de cinq joueuses qui sont actuellement à Dakar ». Une affaire prise très au sérieux en haut lieu, puisque c'est le premier ministre Ousmane Sonko, lui-même, qui « a annoncé l'annulation du stage de préparation de l'équipe féminine aux États-Unis ». « Ce stage sera désormais organisé à Dakar, dans un cadre souverain et propice à la performance de nos athlètes » déclare ainsi Ousmane Sonko. Propos repris par Sénégo, qui salut « une déclaration ferme et engagée ». De son côté, Jeune Afrique évoque « la vague annoncée du "travel ban" américain et estime que « le Sénégal semble avoir déjà expérimenté la nervosité administrative américaine dans le secteur du sport (…) Jeune Afrique rappelle que le « travel ban » de Donald Trump, impliquerait « les ressortissants de 25 pays africains qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis ».  25 pays, dont le Sénégal.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : face aux attaques jihadistes, l'armée a quitté Boulkessi

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'affaire des bébés volés au Chili, le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles et le retrait du Rwanda de la CEEAC. Mali : face aux attaques jihadistes, l'armée a quitté Boulkessi  Après deux attaques jihadistes meurtrières, l'armée malienne s'est retirée du camp militaire de Boulkessi, dans le centre du pays. Pourquoi a-t-elle décidé de se désengager de cette localité stratégique au lieu d'envoyer des renforts ? Ce retrait signifie-t-il que la ville est désormais sous le contrôle des jihadistes ?Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.Chili : le scandale des 20 000 enfants volés  La justice chilienne a ordonné la détention provisoire de cinq personnes accusées d'avoir participé à un vaste réseau d'enfants volés pour être revendus entre 1950 et 1990. Comment un tel trafic a-t-il pu durer autant d'années sans être découvert ? Qui sont les personnes inculpées dans cette affaire ?Avec Théo Conscience, journaliste au service international de RFI.États-Unis : Trump déploie la Garde nationale à Los Angeles Alors que Los Angeles est secouée par des manifestations contre sa politique migratoire, Donald Trump a annoncé l'envoi de 4 000 soldats de la Garde nationale pour « rétablir l'ordre » malgré l'opposition des autorités locales. Le président américain respecte-t-il la Constitution américaine en agissant ainsi ? Ce déploiement ne risque-t-il pas d'empirer la situation dans la mégalopole californienne ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle.   Rwanda : quelles conséquences après le retrait de Kigali de la CEEAC ? Le Rwanda a annoncé son départ de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale en déplorant « l'instrumentalisation de l'organisation par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres ». Quelles pourraient être les conséquences diplomatiques et économiques de l'isolement de Kigali au sein de la région ?Avec Onesphore Sematumba, analyste pour la région des Grands Lacs pour International Crisis Group. 

Journal de l'Afrique
Le Rwanda se retire de la CEEAC et parle d'une organisation "instrumentalisée" par la RD Congo

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 13:59


Le Rwanda s'est retiré de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), dénonçant une organisation "instrumentalisée" par la République démocratique du Congo (RDC), sur fond de conflit dans l'est de ce pays. La décision a été prise samedi lors de la conférence des dirigeants de la CEEAC, à Malabo, en Guinée équatoriale. Cette session extraordinaire a prolongé d'une année supplémentaire  le mandat du président équatoguinéen à la tête de l'organisation, alors que Kigali devait en prendre la tête.

Afrique Économie
Dans l'est de la RDC, les patrons appellent à l'aide, l'État cherche des investisseurs

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 2:19


Pillages, spoliation d'entreprises, banques à l'arrêt. La guerre a paralysé les activités économiques de l'est de la RDC. Les entrepreneurs espèrent beaucoup des pourparlers en cours à Washington. Le Rwanda et la RDC se sont donnés jusqu'au vendredi 2 mai pour parvenir à un projet d'accord de paix. Près de 90 entreprises qu'il accompagne ont mis la clé sous la porte à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Jean-Paul Lokumu, consultant en entrepreneuriat, constate l'abattement et le sentiment d'abandon des patrons dans une région coupée du monde : « Lorsqu'il n'y a plus de liaisons aériennes, lorsque les banques ne fonctionnent plus, on ne peut même pas parler de climat des affaires pour le moment. »Appel aux financements, même sans les banquesJean-Paul Lokumu se fait le porte-voix des patrons des Kivu, qui espèrent une paix rapide. En attendant, ils demandent de l'aide : « Je fais appel aux ONG, aux structures de financement pour venir à notre rescousse. Même si les banques sont fermées, il y a la possibilité de travailler sur la résilience, de trouver une solution pour ces entrepreneurs. En tout cas, ils sont vraiment dans le besoin. » L'amélioration du climat des affaires, c'est un des crédos de l'exécutif congolais ces derniers mois. Lors d'un forum à Casablanca la semaine dernière, le ministre de l'Économie nationale, Daniel Mukoko Samba a invité les entrepreneurs étrangers à investir en RDC.Mi-avril, Thierry Katembwe, conseiller du président de la République Félix Tshisekedi, était, lui aussi, à Paris pour convaincre des entreprises françaises d'investir dans le pays. « La démarche est assez claire quand on sait que le pays va finir par être pacifié. On sait que tout est une question d'économie, tout est une question d'opportunités, insiste-t-il sous les ors de l'ambassade de RDC en France.Accor veut un hôtel à Goma« Aujourd'hui, on dit à tous ces investisseurs "Venez directement en RDC". On est en train de mettre en place une plateforme énorme pour que les différentes multinationales s'y retrouvent. On est très heureux aujourd'hui d'avoir des grosses boîtes françaises, les plus grosses boîtes américaines qui sont déjà engagées et donc on en veut encore plus ».Le Nord-Kivu intéresse toujours le groupe hôtelier français Accor qui a un projet d'hôtel Ibis Style à Goma. « Notre partenaire local a une parfaite lecture des dynamiques de développement que va connaître sa ville dans les années à venir. Il croit fortement à son potentiel et il faut se projeter, assure Réda Faceh, vice-président en charge du développement en Afrique centrale d'Accor. Il est clair qu'à l'instant T, c'est un peu compliqué, mais on est optimiste. La ville va connaître un dénouement heureux et c'est ce qu'on lui souhaite. On espère justement pouvoir développer très prochainement un hôtel, voire plusieurs à Goma, qui reste quand même une ville d'une taille assez importante ». La RDC cherche toujours à diversifier son économie. Mais c'est bien autour de ses précieux minerais critiques qu'un accord avec les États-Unis est en train d'être concoctéÀ lire aussiTrump, les 100 jours: les Grands Lacs et Donald Trump, diplomatie et business intimement liés À lire aussiRDC: début de l'évacuation de militaires et policiers congolais protégés par la Monusco à Goma

Journal de l'Afrique
Massad Boulos, le Rwanda devrait "retirer" ses troupes de la RD Congo

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 12:15


Le conseiller principal de Donald Trump pour l'Afrique, Massad Boulos, a fait le point sur sa récente tournée sur le continent qui l'a conduit en RDC, au Rwanda, en Ouganda et au Kenya. Lors d'une conférence de presse, il a notamment  réitérer la position américaine sur le conflit qui déchire l'est congolais et évoquer les discussions sur un accord minier entre Kinshasa et Washington.

Afrique Économie
Spiro domine le marché de la moto électrique en Afrique

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 2:42


Près de 25 millions de deux roues motorisés circulent en Afrique dont 30 000 motos électriques. Un marché à 90 % entre les mains d'un acteur : Spiro. L'entreprise s'est développée à partir du Togo et du Bénin et elle vend désormais au Kenya, en Ouganda, au Rwanda et au Nigeria. Les deux dernières années ont été consacrées à améliorer les modèles de motos électriques et leur prix, explique Kaushik Burman, le PDG de Spiro. « Si vous voulez réussir dans ce domaine, vous devez vraiment proposer des produits abordables et des produits robustes, parce qu'en Afrique, les terrains sont très difficiles. Le Rwanda a des pentes raides, de 18 degrés. L'Ouganda a des routes cahoteuses. Il faut donc des motos de très grande qualité, mais à un prix abordable, moins cher qu'une moto à essence. Aujourd'hui, nous y sommes parvenus », assure-t-il.600 stations d'échange de batteriesDans ce modèle économique, le client n'achète que la moto. La batterie, Spiro l'échange dès qu'elle est à plat et l'entreprise est donc devenue un fournisseur d'énergie. « Nous avons dépassé les 17,5 millions d'échanges de batteries aujourd'hui. Cela montre à quel point nous avons progressé au cours des 20 derniers mois, se félicite Kaushik Burman. Nous avons environ 600 stations d'échange de batteries actives. »Ce maillage met fin à l'anxiété sur l'autonomie de la moto électrique, pour un coût inférieur au carburant d'une moto thermique, reconnaît Yao Amedokpo. Mais selon ce spécialiste des mobilités urbaines et électriques à l'École des ponts et chaussées (ENPC), la maintenance est encore un problème. « Quand vous prenez l'exemple de Lomé, il n'y a qu'un seul centre de maintenance de motos qui se situe en périphérie de la ville et quand les conducteurs de motos ont des pannes en ville, parfois, il faut appeler ce centre-là pour chercher un moyen de transporter la moto et aller jusqu'au centre, et comme c'est le seul centre, il y a un temps d'immobilisation qui est assez long », explique-t-il.À lire aussiAu Togo, Spiro veut révolutionner la mobilité électriqueAméliorer la maintenanceAutre réserve du chercheur, le modèle industriel crée encore peu d'emplois en Afrique. « Pour l'instant, je n'y vois pas beaucoup de valeur ajoutée. Ce sont toujours des motos en caisse qui arrivent et qui sont assemblés par les concessionnaires à Lomé ou à Cotonou. On ne voit pas vraiment comment cela pourrait dynamiser le tissu industriel », affirme le spécialiste.Créer plus d'emploisSpiro attend des incitations publiques pour fabriquer davantage en Afrique. L'entreprise assemble déjà des pièces plus sophistiquées au Kenya, comme les moteurs et les contrôleurs des motos. Elle compte implanter dans les mois prochains des usines au Nigeria, au Rwanda et en Ouganda. Pour doper encore ses ventes, elle a choisi Davido comme ambassadeur et le partenariat avec l'artiste pourrait se renforcer.À lire aussiCôte d'Ivoire: à Bouaké, les motos électriques convainquent de plus en plus [2/3]

Journal de l'Afrique
Le président burundais affirme que le Rwanda a un plan pour l'attaquer, "regrettable" selon Kigali

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 14:20


Le président burundais Evariste Ndayishimiye a accusé son homologue rwandais Paul Kagame d'avoir "un plan pour attaquer" son pays, des propos que Kigali a aussitôt dénoncés et jugés "regrettables". Kigali soutient le groupe armé M23, qui s'est emparé avec l'appui de soldats rwandais de vastes régions de l'est du Congo au cours des derniers mois, notamment le long des frontières avec le Rwanda et le Burundi.

Invité Afrique
Le Qatar «a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 4:14


Coup de théâtre au Qatar, où le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame se sont rencontrés secrètement hier. Les deux chefs d'État ont décidé de « poursuivre les discussions entamées hier pour établir les bases solides d'une paix durable », dit le communiqué final. Jusqu'à présent, on croyait que l'Angola faisait médiation entre les deux pays en guerre. Mais après la rencontre d'hier, tout est en train de changer. Trésor Kibangula est analyste politique l'Institut congolais de recherches sur la politique, la gouvernance et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous êtes surpris par cette rencontre au Qatar ? Trésor Kibangula : Oui, comme tout le monde. C'était une grande surprise, en tout cas dans la forme, mais pas totalement dans le fond. Parce qu'on sait que Doha a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda. On se souvient encore d'une tentative en 2023 déjà, mais jusqu'ici, Kinshasa s'y montrait toujours réticent, notamment parce que le Qatar est perçu par les autorités congolaises comme proche de Kigali, notamment avec des investissements au Rwanda et la construction d'un aéroport au Rwanda. Mais au regard des blocages dans les autres formes de médiation, je pense que cette rencontre offre quand même un progrès sur un point essentiel : elle permet aujourd'hui aux deux chefs d'État de se parler directement. Et c'est la première fois depuis des mois que Tshisekedi et Kagame se retrouvent face à face dans un cadre, où ils peuvent discuter sans intermédiaires régionaux.Il y a trois mois, une rencontre entre les deux présidents était déjà prévue, c'était à Luanda, mais à la dernière minute, Paul Kagame avait renoncé à y aller. Pourquoi ça a marché hier ? Plusieurs éléments ont évolué depuis décembre. Les contextes militaires et diplomatiques ont basculé. En décembre, Kinshasa refusait encore totalement l'idée de négocier avec le M23. Kigali, de son côté, a posé comme condition sine qua non des négociations directes entre le gouvernement congolais et les M23, ce que Tshisekedi refusait. Donc beaucoup de choses ont évolué. Les rapports de forces ont changé sur le terrain. Fin janvier, le M23 a pris le contrôle de Goma. Puis en février, Bukavu est tombé aussi. L'armée congolaise n'a pas réussi à reprendre l'initiative et, aujourd'hui, le M23 continue à consolider ses positions. Et sur le plan diplomatique, Kinshasa a finalement accepté l'idée de ce dialogue direct avec le M23. Et de l'autre côté, on voit aussi toutes ces sanctions qui tombent sur le Rwanda. Donc, je pense que, face à cette situation, les deux parties avaient finalement plus d'intérêt à parler aujourd'hui qu'en décembre.Dans le communiqué final d'hier soir, les deux chefs d'État insistent sur le processus conjoint, le processus fusionné, que l'organisation EAC des pays d'Afrique de l'Est et l'organisation SADEC des pays d'Afrique australe ont mis en place le mois dernier à Dar es Salam en faveur de la paix au Congo. Pourquoi cette attention particulière ? Je pense que l'initiative de Luanda n'avait pas vraiment réussi à avoir la confiance de Kigali. Elle était portée par l'Angola de manière plus ou moins isolée. Et aujourd'hui, Doha ne cherche pas à créer un énième format parallèle de médiation. Parce que, lorsqu'on lit les communiqués qataris, on voit très bien effectivement que ce sont les discussions sous l'égide de l'EAC et de la SADEC qui sont encouragées, ce qu'on appelle aujourd'hui les processus fusionnés. Je pense que ces choix peuvent s'expliquer par plusieurs facteurs parce que, un : il correspond aux préférences de Kigali qui a toujours misé sur ces processus fusionnés pour gérer la crise, parce que Kigali a une certaine influence sur l'EAC. Deuxième chose, c'est que ce choix de Doha de préférer les processus fusionnés permettent d'éviter un affrontement entre plusieurs initiatives concurrentes. Parce qu'on était un peu dans une cacophonie d'initiatives de médiation. Avec Doha, maintenant, on essaie de proposer une ligne et c'est le choix des processus fusionnés.Est-ce à dire que les premières négociations directes entre le gouvernement congolais et le M23 n'auront pas lieu à Luanda sous l'égide de l'Angola, mais quelque part ailleurs en Afrique, sous l'égide de ce processus fusionné entre l'EAC et la SADEC ?Ça devient vraiment très difficile d'envisager que la médiation angolaise puisse reprendre la main, à cause de ce déficit de confiance, surtout du côté du M23 et de Kigali. Mais comme les deux parties doivent se parler et qu'il y a eu un progrès avec la rencontre de Paul Kagame et de Félix Tshisekedi à Doha, on pense que le processus pourrait continuer, peut-être en marge des discussions EAC/SADEC qui se tiennent dans le cadre de ces processus fusionnés.À lire aussiTrésor Kibangula: «Doha a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda»

Journal en français facile
Le Rwanda coupe ses liens avec la Belgique / Canada: Mark Carney est à Paris / Violences au Pérou...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 10:00


Le Journal en français facile du lundi 17 mars 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BVIl.A

Journal en français facile
Israël occupe Jénine / L'UE sanctionne le Rwanda / Mohamed Amra rentre en France...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 10:00


Le Journal en français facile du mardi 25 février 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BRcv.A

Journal de l'Afrique
RD Congo : l'ONU condamne le Rwanda et le M23

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 22, 2025 12:55


Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné pour la première fois le Rwanda pour son soutien au M23, exigeant son retrait immédiat de la RD Congo. Le groupe armé poursuit son avancée rapide dans l'est du pays, face à une armée congolaise en déroute et un exode massif de la population. Des troupes ougandaises ont été déployées à Lubero mais leur rôle reste incertain, alors que le M23 continue de progresser sans réelle résistance.

Journal de l'Afrique
Rébellion du M23 en RD Congo : Washington met la pression sur le Rwanda

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 12:52


Washington a décidé d'imposer des sanctions financières contre James Kabarebe, ancien ministre rwandais de la Défense, accusé de soutenir militairement la rébellion du M23 en RD Congo. L'Union européenne convoque l'ambassadeur du Rwanda, et sur le front les rebelles du M23 soutenus par l'armée rwandaise poursuivent leur avancée rapide dans l'Est de la RD Congo.

Revue de presse Afrique
À la Une: la diplomatie paralysée face à la guerre dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 4:20


« Où s'arrêteront le M23 et le Rwanda ? » : question posée par le site d'information guinéen Ledjely. « La facilité avec laquelle les rebelles viennent de prendre le contrôle des deux principales régions du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, en l'espace d'un mois seulement, doit inquiéter les autorités congolaises ».D'autant que« sur le plan diplomatique, personne ne répond, pointe Ledjely. Personne n'écoute vraiment les doléances de Félix Tshisekedi. À l'ONU, à la Communauté de l'Afrique de l'Est, à la Communauté de développement de l'Afrique australe et à l'Union africaine, on n'ose même pas citer le Rwanda comme agresseur. Seuls le Royaume-Uni et la France, après la chute de Bukavu le week-end dernier, ont eu le courage d'appeler nommément le pays de Kagame à se retirer des zones qu'il a contribué à conquérir. Mais en vain. (…) Dans ces conditions, conclut le site guinéen, il n'y a donc pas de véritable obstacle susceptible d'arrêter le M23, s'il décidait de conquérir Kinshasa ». « Condamnations tièdes… »La communauté internationale reste donc les bras croisés… C'est ce que dénonce avec force dans une tribune publiée par Le Monde Afrique le chercheur américain Jason Stearns, fondateur du Groupe d'étude sur le Congo.« Trois semaines se sont écoulées depuis la chute de Goma, sans autre réaction que des condamnations tièdes, s'insurge-t-il. Au sein de l'UE, où les décisions de suspension de l'aide nécessitent un consensus, quelques intérêts étroits ont bloqué l'action. Le Rwanda a déployé des troupes dans le nord du Mozambique, où elles ont repoussé les militants islamistes, protégeant ainsi un projet pétrolier de 20 milliards de dollars appartenant à TotalEnergies. Cela a rendu la France réticente à faire pression sur le Rwanda. Depuis le début de la crise en 2021, Élysée a joué un rôle-clé en soutenant la hausse du financement à Kigali, dénonce encore Jason Stearns. Aux États-Unis, poursuit-il, les postes les plus élevés concernant l'Afrique n'ont pas encore été pourvus, ce qui a ralenti l'action. Parmi les pays africains, le manque de leadership, associé à l'efficacité diplomatique de Kigali, a empêché toute mention explicite de la présence du Rwanda en RDC dans les déclarations officielles des organismes régionaux ».Résultat, soupire Jason Stearns : « quel est le pays étranger le plus populaire aujourd'hui ? La Russie, qui n'a pratiquement aucune présence politique ou économique dans le pays. La crise du M23 est un signe supplémentaire des changements géopolitiques dans le monde. La Chine, les Émirats arabes unis, le Qatar et la Turquie sont en plein essor en Afrique, tandis que les États-Unis, qui semblent désormais déterminés à démanteler la plus grande organisation humanitaire au monde, et l'Europe se replient sur eux-mêmes, en proie au nativisme et au populisme ».« Dépoussiérer » le pouvoir…Autre tribune cette fois publiée par le site burkinabé WakatSéra. Elle est signée Jean-Jules Lema Landu, journaliste congolais, réfugié en France. Pour lui, le dialogue reste la clé… Il se félicite de la démarche de paix engagée par les religieux congolais : « les Églises Catholique et Protestante doivent en extraire le meilleur, affirme-t-il, en équilibre dans “la part“ à accorder à toutes les parties. Pour nous, précipiter le départ de Félix Tshisekedi avant la fin de son deuxième mandat, en 2028, n'aurait aucun apport positif, poursuit-il. Bien au contraire. L'essentiel, c'est de dépoussiérer urgemment les rouages gangrénés de la bonne gouvernance, au travers d'une forme de gouvernement de transition et d'union nationale. D'une manière ou d'une autre, avec un Tshisekedi “régnant sans gouverner“. La formule est possible, assure encore Jean-Jules Lema Landu. Cela permettrait d'organiser les prochaines élections dans des conditions apaisées et de transparence. C'est tout ce dont le peuple congolais a besoin ».… et dialoguer avec le M23 ?Enfin, à lire également l'éditorial du New Times à Kigali, quotidien proche du pouvoir rwandais, qui estime que Kinshasa doit négocier avec le M23. « L'est de la RDC a besoin de solutions audacieuses et non conventionnelles, écrit le New Times. Le M23 pourrait bien être la pilule amère que Kinshasa doit avaler (…). Pour le bien de millions de personnes, il est temps d'envisager l'impensable. Kinshasa ne devrait pas considérer le M23 comme une menace, affirme encore le quotidien rwandais, mais comme une opportunité. Une opportunité d'écraser les milices. De ramener les réfugiés chez eux. De construire un avenir meilleur. La question est : auront-ils le courage d'essayer ? »

Journal en français facile
Ukraine: une rencontre prévue mardi entre Russes et Américains / RDC: l'UA ne condamne pas explicitement le Rwanda / Haïti: les gangs visent la commune stratégique de Kenscoff

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Feb 17, 2025 10:00


Le Journal en français facile du lundi 17 février 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BQ83.A

Invité Afrique
«On aurait voulu voir l'Union africaine mettre l'accent sur les graves conflits dans toutes les réunions internationales»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 15, 2025 4:30


L'Union africaine à la croisée des chemins. Alors que s'ouvre le 38e sommet des chefs d'État, l'organisation est de plus en plus critiquée pour son impuissance face aux conflits et crises qui se multiplient sur le continent. Comment expliquer sa faiblesse, et relever ces défis ? Pour en parler, Liesl Louw-Vaudran, chercheuse à l'International Crisis Group (ICG) et spécialiste de l'UA. RFI : Lors de son premier discours d'adieu, mercredi, Moussa Faki Mahamat a invité les chefs d'État de l'Union africaine à se ressaisir. Il s'est montré inquiet pour la survie de l'organisation. Est-ce que le rêve d'une institution panafricaine forte est menacé aujourd'hui ?Liesl Louw-Vaudran : C'est vrai que nous voyons, ces dernières années, des États qui ne voient franchement pas l'intérêt de l'Union africaine pour eux, même pour les processus de paix. Donc, ce sont des organisations régionales qui, pour la plupart, gèrent les conflits dans leur région. Nous avons six États suspendus de l'Union africaine à cause des coups d'État. Il y en a peut-être un ou deux qui vont éventuellement revenir. Mais surtout, les États de l'AES, maintenant, sont isolés et nous voyons que le dialogue entre l'Union africaine et ses États ne sont pas vraiment entamés. Donc, je pense que l'Union africaine de son côté n'a pas montré vraiment son efficacité. Comment expliquer cet affaissement ? On peut critiquer Moussa Faki Mahamat et son staff de ne pas avoir été vraiment en avance, par exemple sur le conflit du Soudan, c'est le conflit avec l'impact humanitaire le plus grave au monde, mais on n'en parle pas. Au minimum, on aurait voulu voir l'Union africaine mettre l'accent sur ces graves conflits dans toutes les réunions, à l'ONU, dans les réunions internationales. Mais aussi, bien sûr, nous sommes dans un contexte international où le multilatéralisme est en crise, donc ce n'est pas totalement la faute de l'Union africaine, mais d'autres facteurs internationaux. À lire aussiUnion africaine : Moussa Faki Mahamat se retire sur un bilan en demi-teinteEst-ce que l'élection de Donald Trump aux États-Unis rend l'Union africaine encore plus seule face à tous ces défis ? C'est vrai que c'est très inquiétant parce que c'est un peu imprévisible. On ne sait pas quel va être l'impact, par exemple, sur la force de l'Union africaine en Somalie qui dépend beaucoup des financements de l'ONU, et les États-Unis sont un grand financement du budget des opérations de paix de l'ONU. Ça peut avoir un impact, mais ça ne va pas vraiment avoir un impact direct sur l'Union africaine en tant qu'organisation. Au cœur de ce sommet, il y a bien sûr le conflit dans l'est de la RDC, avec un risque de déflagration régionale. Le Conseil paix et sécurité a entériné, hier, la fusion des processus de Luanda et Nairobi. Est-ce que c'est une bonne idée ? C'est une bonne idée s'il n'y a pas trop d'initiatives parallèles, trop de médiateurs, et l'inquiétude, c'est un peu que le processus de Luanda ne disparaisse parce que l'EAC, à un moment donné, voulait un peu que le processus de Nairobi soit le seul processus, donc convaincre la RDC de dialogue avec le M23. Mais nous pensons aussi, c'est aussi important, c'est le processus de Luanda, parce que c'est le dialogue entre la RDC et le Rwanda, qui aujourd'hui le Rwanda soutient le M23. À lire aussiEst de la RDC : une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'UA «électrique»Mercredi, le Rwanda a échoué à obtenir le poste au sein du Conseil paix et sécurité que le pays briguait. Le Rwanda est arrivé troisième, derrière l'Éthiopie et la Somalie. Est-ce qu'il faut y voir une forme de sanction de la part des États membres ? C'est possible. C'est vrai que le Congo RDC est toujours membre pour deux ans, donc si le Rwanda s'était joint au Conseil de paix et de sécurité, ça aurait été une opportunité pour le Rwanda d'éventuellement bloquer d'autres initiatives du Conseil de paix et de sécurité. Le Rwanda, depuis beaucoup d'années, est très influent, ici, à l'Union africaine, surtout le président Paul Kagame, qui gérait les réformes de l'Union africaine. Et donc, on peut voir ça, éventuellement, comme un manque de poids et d'influence. Mais il faut aussi se rendre compte que c'est un jeu, parfois, des États, donc les autres membres peuvent par exemple soutenir un candidat pour un commissaire, on échange un vote au CPS. Donc, on ne peut pas toujours déduire que, par exemple, un pays a perdu de l'influence parce qu'il a pu gagner ailleurs, mais quand même, je pense que le Rwanda ne devrait pas être content de ne pas avoir été élu.

Invité Afrique
François Hollande: «L'initiative qu'il faut prendre, c'est de faire une pression très forte sur le Rwanda»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 4:22


Dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), les combats ont repris hier dans le Sud-Kivu après plusieurs jours d'accalmie. La communauté internationale a toujours du mal à faire entendre sa voix et à faire stopper les hostilités. Comment y parvenir ? Dans ce dossier, la France a-t-elle raison de continuer à discuter avec les deux pays ou doit-elle s'aligner sur la position congolaise ? Autant de questions posées à François Hollande, l'ancien président socialiste, aujourd'hui député. RFI : Quel regard portez-vous sur la situation dans l'est de la RDC ? François Hollande : Je porte un regard à la fois attristé, et d'une certaine façon, révolté. Car c'est un conflit qui est tout à fait grave dans ses conséquences, avec des vies humaines, des civils, aussi des forces congolaises qui sont attaquées. Et c'est aussi sans réaction de la part de la communauté internationale au niveau qui serait nécessaire. Car nous voyons bien que, aujourd'hui, même si le Secrétaire général des Nations unies a pris position, même s'il y a eu des déclarations de tel ou tel gouvernement, ce n'est pas à la hauteur de l'agression dont la République démocratique du Congo est la victime de la part du Rwanda, pour parler tout à fait clairement. Car derrière le M23, c'est le Rwanda qui est en cause.Que devrait faire alors la communauté internationale selon vous ? Faire pression sur le Rwanda beaucoup plus fortement. Le Rwanda bénéficie d'une certaine faveur. Il y a le passé qui compte. Nous savons très bien ce qui s'est produit avec le génocide et nous savons très bien combien la personnalité aussi d[u président rwandais Paul] Kagame peut avoir comme importance dans l'ensemble des pays africains. Mais il n'empêche, là, il y a une agression qui est démontrée, qui est avouée de la part du Rwanda sur le soutien qu'il apporte à ce mouvement rebelle, qui n'est en fait, même si je ne nie pas son existence, mais qui n'est en fait que la face immergée de ce qu'est l'influence du Rwanda.Et donc de voir un pays comme la République démocratique du Congo depuis des années, mais cette fois-ci avec une intensité plus grande, être finalement envahi, ses ressources naturelles confisquées, des villes qui sont occupées, c'est un manquement très grave au droit international. Et c'est d'ailleurs assez conforme à ce qui se produit dans le monde aujourd'hui. On voit ce qui se passe en Ukraine, on voit un certain nombre de pays qui ne respectent plus les règles de la communauté internationale. Eh bien, nous en sommes là aussi en République démocratique du Congo avec une forme d'invasion de son territoire.La France fait-elle suffisamment entendre sa voix dans ce dossier selon vous ? Elle l'a fait. Le gouvernement s'est exprimé, mais, je ne pense pas à un niveau suffisant. Le président de la République doit, sur ce sujet, dans un contexte que nous connaissons, celui du manquement aux règles de droit international, avec déjà ce qui se passe au Soudan, qui est suffisamment préoccupant, avec des conséquences que ça peut avoir, y compris en termes humanitaires et en termes aussi de migrations.Là, sur la République démocratique du Congo, grand pays francophone avec lequel nous sommes liés, nous devons absolument défendre non pas un régime, non pas un président en l'occurrence, mais nous devons défendre des principes. Le principe, c'est l'intangibilité des frontières, c'est le refus de la guerre qui est utilisée pour prendre des ressources naturelles et c'est le refus aussi de toute négociation d'envergure. Puisque chaque fois qu'il y a des rendez-vous, ils sont reportés, annulés ou en tout cas, ils n'ont pas d'effet. Donc, l'initiative qu'il faut prendre, c'est de faire une pression très forte sur le Rwanda et d'exiger le retrait des forces qui sont présentes en République démocratique du Congo.Est-ce que la politique d'équilibriste ou la position d'équilibriste, pourrait-on dire, d'Emmanuel Macron est la voie à suivre ? Ou est-ce qu'il faudrait que la France s'aligne plus sur la position congolaise et mette en place des sanctions à l'égard de Kigali ? La France ne peut pas prendre seule des sanctions, elle doit le faire dans le cadre européen, c'est là qu'elles seront les plus efficaces. Et donc la France doit maintenant s'orienter vers cette voie si le Rwanda n'entend pas raison, s'il y a encore des forces militaires qui progressent dans l'est, ce qui est le cas. Car ça ne s'arrêtera pas forcément à Goma, donc avec un risque d'une progression de ses forces, il faut qu'il y ait un coup d'arrêt qui soit porté.

Sur le fil
Guerre en RDC, quel lien avec les minerais rares ?

Sur le fil

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 11:24


La République démocratique du Congo vit une poussée de fièvre qui fait craindre une guerre régionale en Afrique centrale. Sur place, un groupe armé, le M23, s'est emparé de la ville de Goma à l'est, avec le soutien de troupes du Rwanda. Depuis le début de cette offensive, près de 3.000 personnes ont été tuées, selon l'ONU. Et un demi-million ont été déplacées. Selon le président de la RDC Félix Tshisekedi le Rwanda veut piller les ressources naturelles de la région et en particulier un minerai essentiel pour vos téléphones et ordinateurs portables : le coltan, qui a longtemps une réputation sulfureuse de minerai de sang… qui sert à financer des guerres. Le Rwanda nie en bloc et affirme vouloir avant tout se défendre de la milice des FDLR, les Forces démocratiques de libération du Rwanda. Au passage, la RDC accuse aussi les occidentaux, et même la compagnie Apple, d'être complices de cette agression. Mais qu'en est-il réellement ? Comme vous allez le voir, la réponse est un peu plus complexe, et nuancée. Pour en parler Sur le Fil a invité le directeur adjoint du bureau de l'AFP à Nairobi, Eric Randolph, qui a suivi de près ce sujet et deux experts, Oluwole Ojewale de l'Institut d'études de sécurité à Dakar er Guillaume De Brier, chercheur à l'International Peace Information Service. Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Football : les clubs européens sont appelés à rompre leur partenariat avec le Rwanda

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur sur l'accès aux réseaux sociaux en RDC, des migrants vendus à la Libye et un gaz toxique dans l'eau du robinet en France. Football : les clubs européens sont appelés à rompre leur partenariat avec le Rwanda Thérèse Kayikwamba Wagner, la ministre des Affaires étrangères de la RDC, demande au PSG, à Arsenal et au Bayern Munich de mettre fin à leur partenariat avec le Rwanda. En quoi consiste ce "sponsoring" et quelles seraient les conséquences d'une éventuelle rupture ? La pétition lancée par un supporter du PSG peut-elle faire plier le club pour qu'il ne renouvelle pas ce partenariat sportif ?Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI.  RDC : l'accès à certains réseaux sociaux est restreint Depuis samedi, les habitants de Goma, Lubumbashi, Bukavu ou encore Kinshasa ne parviennent plus à se connecter à TikTok et X. Pourquoi avoir restreint l'accès à ces réseaux particulièrement, et pas aux autres comme Facebook ou WhatsApp ?Avec Paul Lorgerie, journaliste au service Afrique de RFI.  Tunisie : des migrants expulsés et vendus à la Libye  Un rapport présenté au Parlement européen accuse l'Etat tunisien d'avoir vendu des migrants à des milices armées en Libye. Sait-on qui organise ce trafic ?  Les intérêts sont-ils exclusivement économiques ?Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis.  France : un gaz toxique contamine des réseaux d'eau potable  140 000 kilomètres de canalisations d'eau potable en PVC seraient exposés à un gaz cancérogène. Quels sont les risques pour la santé ? Quelles solutions peuvent être adoptées pour réduire ou éliminer la contamination ?Avec Gaspard Lemaire, chercheur en sciences politiques à l'université d'Angers et enseignant en droit de l'environnement à Sciences-Po.

Le Média
Guerre en RDC : que veut le Rwanda, à quoi joue la France ?

Le Média

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 36:19


Au début de l'année 2000, le New York Times parlait de “guerre mondiale africaine” en évoquant le conflit en République démocratique du Congo. Six pays avaient alors leurs armées au sein du pays qui était dirigé par Laurent-Désiré Kabila, chacun jouant sa partition au prétexte de l'intérêt national ou du panafricanisme. Un quart de siècle plus tard, la guerre du Congo, ou plus sûrement la guerre au Congo, qui ne s'est jamais éteinte, redevient chaude avec la prise de Goma par un M23 derrière lequel l'ombre de l'armée rwandaise est de plus en plus évidente. Pendant ce temps, Kinshasa, la capitale, s'échauffe et des manifestants s'en prennent à certains intérêts étrangers, notamment à l'ambassade de France. Et la bataille de communication a repris entre les pouvoirs de Kinshasa et Kigali. Comme par le passé, et comme ses prédécesseurs, Félix Tshisekedi pointe du doigt le Rwanda. De son côté, Paul Kagame ne se contente pas d'invectiver son homologue congolais, il s'en prend à Cyril Ramaphosa, le président sud-africain, ce dernier ayant demandé aux troupes de son pays de quitter Goma. Rwanda, Afrique du Sud, Burundi, Kenya, Union africaine mais également France, États-Unis, Chine… Plus que jamais, la guerre en RDC n'est pas seulement congolaise, avec au cœur des enjeux les riches minerais d'un des pays les plus stratégiques du monde. Qui sont les acteurs du chaos et quelles sont leurs lignes de fracture ? ▶ Soutenez Le Média :

Géopolitique
Le Rwanda à la manoeuvre dans la guerre de l'est de la République démocratique du Congo

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 3:24


durée : 00:03:24 - Géopolitique - Le Rwanda est pointé du doigt pour l'avancée des rebelles du M23 dans l'est de la RDC et la prise de la capitale régionale, Goma. Mais la communauté internationale est impuissante à empêcher l'extension du conflit dans cette région riche en minerais stratégiques.

InterNational
Le Rwanda à la manoeuvre dans la guerre de l'est de la République démocratique du Congo

InterNational

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 3:24


durée : 00:03:24 - Géopolitique - Le Rwanda est pointé du doigt pour l'avancée des rebelles du M23 dans l'est de la RDC et la prise de la capitale régionale, Goma. Mais la communauté internationale est impuissante à empêcher l'extension du conflit dans cette région riche en minerais stratégiques.

Les enjeux internationaux
Goma : le Rwanda défie la communauté internationale

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 12:47


durée : 00:12:47 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Depuis dimanche, en République Démocratique du Congo, la ville de Goma est devenue le théâtre de violents affrontements entre les forces armées congolaises et le M23, une milice armée soutenue selon l'ONU par le Rwanda. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sonia Rolley Journaliste,ancienne correspondante de RFI en République Démocratique du Congo

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À quoi ressemble le Rwanda avant la colonisation ?

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Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 2:40


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Quelques jours après le début des massacres, à quoi ressemble le Rwanda ?

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Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 2:10


Capsules audio, à retrouver dans l'exposition pédagogique de Géopolis sur le Rwanda. Photo : CC BY-NC-SA 2.0, Colette Braekman par Internaz

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À quoi ressemble le Rwanda à la fin des années 80 ?

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Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 2:50


Capsules audio, à retrouver dans l'exposition pédagogique de Géopolis sur le Rwanda. Photo : CC BY-NC-SA 2.0, Colette Braekman par Internaz

Invité Afrique
«En soutenant le M23, l'Ouganda veut avoir un regard sur ce qui fait son voisin le Rwanda», selon Fred Bauma

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 24, 2024 7:09


Dans l'est de la République démocratique du Congo, la stratégie de l'Ouganda n'est pas toujours facile à suivre. D'un côté, l'armée ougandaise soutient les Forces armées congolaises contre les rebelles jihadistes des ADF. Mais de l'autre, la même armée ougandaise est accusée de soutenir les rebelles du M23 contre les Forces armées congolaises. C'est pourquoi le chargé d'affaires ougandais à Kinshasa a été convoqué la semaine dernière par la ministre congolaise des Affaires étrangères. Pourquoi cet apparent double jeu ? Fred Bauma est le directeur exécutif de l'Institut congolais Ebuteli. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : La semaine dernière, la ministre congolaise des Affaires étrangères a convoqué le chargé d'affaires ougandais à Kinshasa. Pourquoi cette mise en demeure ?Fred Bauma : La convocation du chargé d'affaires ougandais intervient après que le fils du président Museveni, qui est aussi le commandant de forces armées ougandaises, a publié une série de tweets. Dans ceux-là, il a insinué la possibilité d'envoyer ses troupes, pour s'attaquer à la présence de tout mercenaire européen. Mais il faut le voir au-delà d'un seul tweet. Le chef de l'armée ougandaise s'est distingué par sa série de tweets, qu'il fait régulièrement, souvent en fin de semaine, et qui sont menaçants non seulement pour la RDC, mais également par le passé pour d'autres pays comme le Kenya ou, récemment, le Soudan.Ce général Muhoozi ; ce n'est pas n'importe qui, c'est à la fois le chef d'état-major de l'armée ougandaise et le fils aîné de Yoweri Museveni, le président ougandais. Est-ce que les tweets de cet individu sont à prendre au sérieux ?Alors ces tweets qu'il porte très ouvertement et qui représentent, je pense, son opinion ne sont pas tout le temps contredits par le gouvernement ougandais. Ils ne sont contredits que lorsqu'il y a des protestations comme celle du gouvernement congolais la dernière fois ou bien du gouvernement kényan. Donc, on ne peut pas ne pas le prendre au sérieux.Par ailleurs, ce général Muhoozi est proche du président rwandais Paul Kagame, qu'il appelle « mon oncle ». Il est d'ailleurs à l'origine de la réconciliation il y a trois ans entre Kampala et Kigali !Exactement. Il est proche de Paul Kagame. En tout cas, il proclame sa proximité avec le président rwandais. On le cite également parmi les personnalités ougandaises qui ont facilité la conquête de Bunagana par le M23. Mais également, je pense qu'il y a une question de succession qui se joue en Ouganda où le fils de Museveni se positionne de plus en plus comme un potentiel remplaçant de son père s'il n'y a pas d'opposition en interne.C'est au mois de juin dernier qu'un groupe d'experts de l'ONU a accusé l'Ouganda de soutenir les rebelles du M23. On connaissait le soutien du Rwanda à ces rebelles. On connaissait beaucoup moins le soutien de l'Ouganda. Comment se matérialise cette aide de l'Ouganda aux rebelles ?Selon les derniers rapports du groupe d'experts de l'ONU, l'Ouganda soutient le M23 de plusieurs manières. D'une part, l'Ouganda ou certaines personnes qui sont proches de Muhoozi soutiennent le M23, en lui facilitant les rencontres diplomatiques dans la région. Mais également, l'Ouganda offre un lieu de passage pour les responsables du M23 et de l'AFC qui veulent se rendre dans des rencontres dans la région. Et enfin, on parle même de certains officiers, notamment des renseignements militaires ougandais, qui ont parfois été dans des zones occupées par le M23. Mais ce soutien est fortement démenti du côté ougandais. Mais ça, ce n'est pas quelque chose de surprenant.Et est-ce que l'Ouganda offre des facilités aux rebelles congolais de l'AFC, de l'Alliance du fleuve Congo, de Corneille Nangaa ?Oui, je pense qu'en offrant au M23 un soutien, l'Ouganda offre forcément aussi à l'AFC puisque les deux groupes semblent être les deux bords d'une même médaille, mais également les membres de l'AFC qui arrivent dans les zones occupées par le M23 passent, pour certains, forcément par l'Ouganda.Alors, on a un petit peu de mal à comprendre ce qui se passe dans cette région du Congo puisque dans le Grand Nord-Kivu (…) dans la région de Butembo, l'Ouganda est allié aux Forces armées congolaises contre les rebelles djihadistes des ADF. Mais en même temps, un peu plus au sud, toujours dans cette province du Nord-Kivu, l'Ouganda est allié avec les rebelles du M23 contre les Forces armées congolaises. Pourquoi ce double jeu ?Alors, on peut effectivement parler de doubles jeux, mais je pense qu'il faut aussi le regarder d'un point de vue des intérêts ougandais. L'Ouganda est exactement en opération militaire avec la RDC, l'opération Shujaa contre les ADF dans le Grand Nord-Kivu, dans la région de Beni. Et au même moment, on le crédite de soutenir le M23. Il faudrait peut-être se demander si l'aide que l'Ouganda accorde au M23 ne constitue pas une façon pour l'Ouganda de se rassurer, d'avoir le contrôle sur un acteur qui pourrait s'étendre jusqu'au bord de ses frontières comme c'est déjà le cas aujourd'hui, mais également d'avoir probablement le regard sur les actions d'un pays, le Rwanda, avec lequel l'Ouganda entretient depuis plusieurs années des relations assez tendues. C'est une relation qui est basée sur beaucoup de suspicions et donc j'imagine que l'Ouganda voit un intérêt à pouvoir avoir un regard sur ce que fait son voisin en RDC.Donc, en soutenant le M23, l'Ouganda veut s'assurer que le Rwanda n'a pas le monopole de l'influence étrangère sur le Congo Kinshasa ?Je dirais pour le moment que l'Ouganda veut se rassurer d'avoir le contrôle d'une rébellion qui occupe une partie de sa frontière du côté congolais.Alors, on imagine que le président Tshisekedi est au courant de ce double jeu ougandais. Et pourtant, il y a deux mois, il s'est rendu en visite d'État en Ouganda auprès de son homologue Yoweri Museveni. Pourquoi une telle mansuétude ?Alors, en privé, [il y a] beaucoup d'officiels congolais qui critiquent les ambiguïtés et les contradictions de l'Ouganda. Mais on voit bien que la RDC n'a pas choisi de nommer l'Ouganda autant qu'elle le fait sur le Rwanda, malgré son rôle ambigu.Et peut-être la RDC ne veut-elle pas ouvrir un 2e front diplomatique à l'est de son territoire ?Évidemment, ça lui demanderait encore plus d'énergie. Il faut dire aussi qu'il y a une double dépendance. La RDC semble dépendre de cette opération Shujaa pour contenir à un certain degré les ADF. Donc c'est une opération qui est particulièrement populaire au sein de la communauté Nandé qui est une communauté puissante et au sein de certains leaders de cette communauté. Également, l'Ouganda bénéficie largement de l'économie informelle et de l'économie illicite de cette région de la RDC. Donc il y a des intérêts de part et d'autre pour ne pas casser toute la relation.Et Yoweri Museveni a intérêt à ménager son voisin Félix Tshisekedi ?Absolument. Museveni a tout intérêt à ménager ses voisins. Mais je pense qu'il a aussi intérêt, au moins, à contenir les actions de son fils s'il le peut. Sinon, ça risque de mettre à mal pas mal de relations que l'Ouganda entretient avec la RDC, mais aussi avec d'autres pays de la région.Les militaires ougandais sont dans la région de Butembo. Les rebelles du M23 sont en direction de la localité de Lubero. Or, il n'y a que quelques dizaines de kilomètres entre Butembo et Lubero. Est-ce qu'il ne faut pas craindre dans les semaines qui viennent un face-à-face entre les militaires ougandais et les rebelles du M23 ?C'est une possibilité, évidemment, ça rappellerait des épisodes sombres. On se rappelle du massacre de Kisangani au début des années 2000.Plus de 700 civils congolais tués à Kisangani, en juin 2000, lors de la bataille entre Ougandais et Rwandais !Exactement. Il y a des risques, si on se retrouve dans la même situation, que ça crée de nouvelles personnes tuées. Mais au même moment, j'ai l'impression que le gouvernement congolais espère que l'Ouganda pourrait jouer une sorte de barrière à cette progression du M23. Tout cela, évidemment, est à regarder. Est-ce qu'on tend vers le progrès du M23 vers le territoire de Lubero, à l'approche de la ville de Beni ? Est-ce que ça va nous replonger dans un autre niveau de conflit régional ? Il faut espérer que ça n'arrive pas, mais il faudrait agir en amont pour qu'on n'en arrive pas là.

Revue de presse Afrique
À la Une: le processus de paix au point mort dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 4:10


« La réunion tripartite prévue à Luanda entre les présidents congolais Félix Tshisekedi, rwandais Paul Kagame et angolais João Lourenço n'a pas eu lieu hier dimanche », constate le site congolais 7 sur 7.  « D'après la présidence congolaise, l'annulation de cette rencontre a été causée, pointe 7 sur 7, par le refus de la délégation rwandaise de prendre part à la réunion ».En effet, précise Beto, autre site congolais, « Kigali a subitement conditionné sa présence, et par conséquent la signature d'un éventuel accord, à l'ouverture d'un dialogue direct entre Kinshasa et le groupe armé M23. Une exigence jugée inacceptable par Kinshasa, qui y voit une manœuvre délibérée pour torpiller le processus de paix de Luanda ».Pour sa part, le New Times à Kigali justifie l'absence de Paul Kagame par les « menaces de changement de régime proférées par les responsables congolais contre le Rwanda et la présence continue dans l'est de la RDC des FDLR, milice fondée par les restes des auteurs du génocide de 1994 contre les Tutsis ».Méfiance réciproqueBref, on en est toujours au même point dans ce conflit qui ravage l'est du Congo depuis plus de 25 ans… « L'échec de cette rencontre illustre le climat de méfiance profonde qui règne entre les deux parties, relève Afrik.com. Kigali exige des garanties fermes sur l'ouverture d'un dialogue avec le groupe rebelle M23. De son côté, Kinshasa insiste sur le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et l'arrêt du soutien aux rebelles. Ces désaccords rendent tout compromis difficilement envisageable. (…) Avec l'annulation de ce sommet, les perspectives de paix dans l'est de la RDC s'assombrissent. Les habitants de cette région, victimes d'affrontements incessants, espéraient des avancées concrètes pour mettre fin à leur calvaire ». C'est donc raté…« L'échec de Luanda donne l'impression que les points d'achoppement entre le Congo et le Rwanda n'ont pas évolué, pointe pour sa part le site spécialisé sur la RDC, Afrikarabia. Kigali considère toujours la crise du M23 comme un problème congolo-congolais, à l'inverse de Kinshasa qui pense que sans le Rwanda, le M23 est une coquille militaire vide. Le Rwanda défend l'idée que le nœud du conflit se trouve justement entre le M23, qui défend la communauté rwandophone, et les autorités congolaises. Pour Kinshasa, le refus de négocier avec la rébellion est directement lié aux multiples échecs du passé et aux nombreuses intégrations ratées de rebelles au sein de l'armée régulière qui ont systématiquement donné lieu à la création de nouvelles rébellions ».Des centaines de milliers de déplacésEt pendant ce temps, la guerre se poursuit, donc, avec son cortège de souffrances pour les populations civiles. Témoin, ce reportage à lire dans Le Monde Afrique sur les centaines de milliers de personnes déplacées qui sont venues se réfugier aux environs de Goma, dans la province du Nord-Kivu, pour se retrouver dans des camps où règnent l'insécurité et la misère.« L'ouest de Goma est le réceptacle des malheureux fuyant les plateaux et vallées du Masisi et de Walikale, au-delà du versant occidental du volcan Nyiragongo, rapporte l'envoyé spécial du Monde Afrique. Les sites ont pour nom Buhimba, Mulengo, Rusayo, Luchaga, Rego… Partout le même spectacle, une mer de bâches blanches. Combien sont-ils, ces hordes de déplacés ? Au moins 600 000, selon une évaluation effectuée à partir de photos aériennes par plusieurs ONG. Plus d'un million, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU. Nul ne sait précisément, mais trop ».Au moins 600 000 personnes, donc, qui ont besoin de nourriture et de protection… « Dans le camp de Lwashi, par exemple, pointe Le Monde Afrique, c'est le Programme alimentaire mondial qui nourrit les gens. En partie. Débordée, l'agence onusienne subvient aux besoins de base de la moitié des ménages seulement. Les autres tentent de survivre ».Il y a aussi le problème de l'eau potable : au bord du lac Kivu, MSF a installé « 8 pompes qui tournent 24 heures sur 24, reliées à 24 cuves de 10 000 litres dispatchées dans des camions-citernes ou dans le réseau de tuyaux courant sur une dizaine de kilomètres ». Mais cela ne suffit pas…Enfin, l'insécurité permanente, relève encore Le Monde Afrique… Exemple : « les femmes ont demandé qu'il n'y ait pas d'ampoules autour du bâtiment des latrines pour ne pas être vues la nuit. Les chiffres de violences sexuelles, principale forme de violence parmi les déplacés, sont en effet effrayants. Selon une étude MSF, plus de 10 % des femmes adultes, dans les camps de déplacés, ont déclaré avoir été violées ».

Journal de l'Afrique
Il y a 30 ans naissait le Tribunal pénal international pour le Rwanda

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2024 18:51


Il y a 30 ans, le Conseil de sécurité des Nations unies créait le Tribunal pénal international pour le Rwanda. Depuis, 62 ministres, officiers et miliciens ont été condamnés par ce Tribunal pour leur participation dans le génocide des Tutsis. Le TPIR a marqué l'histoire en prononçant le premier jugement international pour génocide. Il a fermé ses portes en 2015, mais l'ONU a mis sur pied un mécanisme chargé de boucler les derniers dossiers.

Journal de l'Afrique
Rwanda : l'ONG Human Rights Watch dénonce l'enfer des prisons

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 15, 2024 12:09


Les autorités rwandaises commettent de graves atteintes aux droits humains dans les centres de détention, notamment en torturant des détenus, a alerté mardi l'ONG Human Rights Watch, dénonçant l'impunité dont bénéficient les responsables. Le Rwanda, dirigé de facto d'une main de fer depuis trois décennies par Paul Kagame, est régulièrement accusé par des ONG de réprimer la liberté d'expression, les critiques et l'opposition politique.

Journal de l'Afrique
Reprise des pourparlers entre la RDC et le Rwanda

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 15, 2024 17:29


Reprise des pourparlers entre la RDC et le Rwanda en Angola : l'objectif affiché par les chancelleries est de parvenir à un plan de paix pour l'est de la RDC, minée par des conflits armés depuis plusieurs années. 

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : vers un procès contre le Rwanda ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 20:00


Pour défendre sa souveraineté, la RDC s'est engagée dans une bataille judicaire contre le Rwanda devant la Cour de justice des États d'Afrique de l'Est. Le gouvernement fait également pression sur la CPI afin que des enquêtes soient ouvertes. Que vous inspirent ces initiatives ? La justice permettra-t-elle une issue au conflit ?

Couleurs tropicales
L'Histoire du Rwanda racontée en musiques

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Aug 5, 2024 48:30


L'Histoire est au cœur de cette ultime émission. Le Rwanda d'hier et d'aujourd'hui avec les acteurs majeurs du pays, mais aussi de Rwandais de la diaspora, tel que Mighty Popo, artiste canado-rwandais. De retour au Rwanda, après avoir vécu 30 ans au Canada, il crée en 2014 une école de musique et « Kigali Up », un festival de musiques pour les jeunes artistes du pays. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Danny Vumbi - Ni dangerBwiza feat Mico The Best - WibeshyaCorneille - Tout va bienGaël Faye - Petit paysInki - Entre nousIsh Kevin - No capMighty Popo - RwastaGabito Guitar et Bushali - AkaninjaRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Journal de l'Afrique
Rwanda : quatrième mandat en vue pour Kagame

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 15, 2024 12:48


A voté! Le Rwanda s'est rendu aux urnes pour les législatives et la présidentielle, avec un quatrième mandat à la clé pour le président Paul Kagame.