Country in Southeast Asia
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durée : 00:29:44 - Carbone 14, le magazine de l'archéologie - par : Vincent Charpentier - Au mois de juin 2023, à quelques encablures des plages de Carnac, des menhirs armoricains étaient détruits au bénéfice d'un magasin périurbain. Le scandale a été retentissant ! - invités : Nicolas Teyssandier Archéologue et préhistorien, chargé de recherches au CNRS et directeur adjoint du laboratoire TRACES; Bérénice Bellina Archéologue, chercheure au CNRS, Directrice de la mission archéologique française en Thaïlande et Birmanie péninsulaire, et éventuellement coéditrice en chef de la revue Asian Perspectives.; Julio Bendezu-Sarmiento Archéologue et préhistorien, spécialiste de l'Asie centrale, du Sud, et de l'Iran, hargé de recherche au CNRS, ancien directeur de la Délégation Archéologique Française en Afghanistan (DAFA).
durée : 00:58:19 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Guillaume Pajot revient de Birmanie où la junte maintient la répression sur les opposants politiques / À l'heure d'une probable victoire de la "Russie unie" de Poutine aux élections locales, de la répression d'opposants et de la mort de Prigojine : la société russe plus que jamais sous contrôle ? - invités : Guillaume Pajot Journaliste indépendant, spécialiste de la Birmanie.; Tatiana Kastouéva-Jean Directrice du Centre Russie/Eurasie de l'Ifri; Gilles Favarel-Garrigues Chercheur au Centre d'études et de recherches internationales (CERI/Sciences Po, Paris); Marc Semo Correspondant diplomatique du Monde
durée : 00:05:31 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu, Mydia Portis-Guérin, Julien Loquet - La guerre, du virtuel au réel : des partisans de la démocratie en Birmanie plébiscitent un jeu vidéo qui propose de combattre en ligne des soldats de la junte, tout en collectant des fonds pour la résistance réelle. Aux Etats-Unis, des avions pilotés par l'I.A. bouleversent les tactiques de guerre.
En Inde, la région du Manipur, au nord est du pays, est en proie à un sanglant conflit ethnique depuis près de trois mois, qui a coûté la vie à plus de 140 personnes et déplacé plus de 50 000 autres. De récentes vidéos d'agressions sexuelles, diffusées sur les réseaux sociaux, ont choqué l'opinion indienne et forcé le Premier ministre à réagir. Mais sur le terrain, les affrontements continuent, et l'ethnie minoritaire demande maintenant la création d'un État indépendant. Notre correspondant en Inde, Sébastien Farcis, a enquêté sur ce conflit du Manipur. C'est une vidéo de 27 secondes à peine. On y voit deux femmes dénudées, harcelées par un groupe d'hommes armés et enragés. Elles viennent de l'ethnie des Kukis, minoritaire au Manipur, et sont harcelées par les Meïteis, majoritaires. L'une des femmes sera ensuite violée en réunion. Cette vidéo a réveillé l'opinion indienne sur ce conflit fratricide de l'État du Manipur, qui dure depuis trois mois. Ginza Vualzong est le porte-parole du Indigenous Tribal Leaders' Forum, qui représente les Kukis :« Ils nous ont tués, ils ont brûlé nos maisons et nos églises et nous ont chassés de la vallée de la capitale, Imphal. Plus de 120 Kukis sont morts. C'est un nettoyage ethnique. » Les deux communautés, qui vivaient ensemble auparavant, ne se parlent plus maintenant. Les Kukis accusent aussi la police et le gouvernement régional, dirigé par un Meïtei, de participer à cette répression. La rupture est donc consommée : « Nous avons officiellement demandé au ministère de l'Intérieur de créer une région séparée pour les Kukis. Et cela a été appuyé par dix députés régionaux tribaux. Nous ne pouvons plus vivre avec les Meïteis, ils nous haïssent. » À lire aussiFemmes nues agressées en public dans le Manipur: l'opposition indienne réclame des comptesCes violences ont débuté après que la cour régionale a recommandé que les Meïteis puissent bénéficier d'avantages réservés aux tribus minoritaires, comme l'achat de terres dans les montagnes, ce qui a affolé les Kukis. Mais certains groupes profiteraient de cette colère, comme les trafiquants d'héroïne. Le pavot est en effet de plus en plus cultivé dans les montagnes tribales du Manipur. Un commerce illégal qui prospère grâce à la porosité de la frontière avec la Birmanie. Pour l'association Cocomi, composée de Meïteis, la lutte du gouvernement régional contre ces plantations est l'un des facteurs de ces violences. Athouba Khuraijam en est le porte-parole : « L'action du gouvernement représentait une menace pour ce trafic de drogue, et c'est pour cela que les groupes armés kukis ont utilisé ces manifestations pour aggraver les divisions. » Des groupes indépendantistes armés de Kukis ont en effet été actifs ces derniers mois, et certains de leurs membres ont été arrêtés en possession de grandes quantités d'opium. Mais les civils Kukis refusent l'amalgame, et demandent une protection impartiale et plus efficace du gouvernement régional et de l'armée.
Dans l'actualité de ce 2 août, le gouvernement australien critiqué par les Verts dans sa gestion de la crise de l'immobilier ; Donald Trump à nouveau devant les juges ; les Etats-Unis inquiets de la situation en Birmanie ; les frontières nigériennes réouvertes.
(00:00:49) La difficile sensibilisation du public chinois au réchauffement climatique (00:08:53) Darfour: vers une épuration ethnique ? (00:16:22) Birmanie, à travers la résistance armée des Chins
En 1901, Cécile de Rodt quitte sa Berne natale pour entreprendre un tour du monde, principalement en solitaire. Après avoir parcouru les Etats-Unis, Hawaï, le Japon, la Chine, le Royaume de Siam, la Birmanie, Cécile de Rodt séjourne en Inde. Au micro de Laurent Huguenin-Elie, nous retrouvons Philippe Bornet, chercheur et enseignant en études indiennes et de relations culturelles entre l'Inde et l'Europe. Avec également Christel Mouchard, romancière, blogueuse éditrice et autrice, Claire-Akiko Brisset, professeure à l'Université de Genève et spécialiste de l'histoire culturelle du Japon et Boris Vejdovsky, professeur à l'Université de Lausanne spécialiste de la culture américaine. Photo: Cécile de Rodt avec un inconnu dans le quartier du palais de Bangkok (Thaïlande), vers 1901. (©Verlag von F. Zahn)
Tout a commencé par la découverte d'un livre volumineux, édité en 1904 à Neuchâtel et richement illustré: "Voyage d'une Suissesse autour du monde", de Cécile de Rodt. La table des matières est une invitation à embarquer pour l'Amérique, Hawaï, le Japon, la Chine, Java, le Siam, la Birmanie, l'Inde britannique, Ceylan, l'Egypte… Tout au long de cette série, nous confronterons son récit avec l'analyse d'historiennes et d'historiens. Quelques rares éléments biographiques nous indiquent que Cécile de Rodt (ou Cäcilie von Rodt), née en 1855, est d'origine bernoise. Notre enquête nous mène d'abord à la Bibliothèque de la Bourgeoisie de Berne de Berne où nous rencontrons Rolf Burgermeister, un homme passionné qui a réalisé quelques recherches sur la famille de Rodt. Laurent Huguenin-Elie reçoit Christel Mouchard, de l'histoire du voyage au féminin, romancière, blogueuse, éditrice et autrice qui a co-signé avec Alexandra Lapierre "Elles ont conquis le monde" (Editions Arthaud). Photographie de Cécile de Rodt dans un livre conservé à la Bibliothèque de la Bourgeoisie de Berne. (© Laurent Huguenin-Elie/Burgerbibliothek Bern)
La guerre en Ukraine a relégué au second plan d'autres crises comme le terrible sort de la minorité musulmane des Rohingyas. En août prochain, cette communauté apatride commémorera la sixième année de son exode massif de Birmanie. Près d'un million de Rohingyas vivent, depuis, dans une prison à ciel ouvert, des camps tentaculaires et insalubres au sud du Bangladesh. Mayyu Ali, originaire de l'État de Rakhine, rescapé des massacres de 2017 et victime de persécution dans les camps de réfugiés au Bangladesh, a pu finalement s'exiler au Canada. Ce poète, écrivain et militant nous livre son histoire qui est aussi celle de son peuple. Mayyu Ali a été le témoin des pires violences et injustices contre sa famille et sa communauté, une minorité musulmane parmi les plus opprimées au monde. Il est né en 1991 à Maungdaw dans l'État de Rakhine à l'ouest de la Birmanie. En août 2017, la junte militaire mène une politique de la terre brûlée qui forcera plus de 700 000 personnes à l'exil.« À l'époque, je vivais dans le centre-ville de Maungdaw, mes parents étaient dans notre village », raconte Mayyu Ali. « J'ai reçu un appel de ma mère en pleurs. Elle me disait que notre maison et tout le village avaient été brûlés et qu'ils ont dû fuir dans un village voisin. Ensuite, les forces de sécurité sont arrivées à Maungdaw. Elles ont commencé à incendier les maisons, à tuer de manière indiscriminée, hommes, femmes, enfants et personnes âgées. »Mayyu Ali décide de suivre ses parents qui ont finalement dû fuir de l'autre côté de la frontière, à Kutupalong, au Bangladesh.« En prenant la fuite, j'ai vu un père Rohingya et sa petite fille abattus en pleine rue, leurs corps gisaient sur le sol », se souvient-il. « J'ai réussi à me frayer un chemin jusqu'au bois, puis le 6 septembre au soir, avec 14 autres personnes dont de nombreuses femmes et enfants, on est monté à bord d'un canot à rames, une toute petite embarcation. Pendant la traversée, il y avait beaucoup de vent, il faisait nuit noire. On a réussi à rejoindre l'autre rive le lendemain. Et j'ai pu retrouver mes parents dans le camp de réfugiés de Kutupalong. »L'écriture, entre exutoire et acte de rébellion pour MayyuIl y restera 4 ans. Le camp est surchargé. Il y règne un climat de peur et d'insécurité. Viols, trafics, meurtres, enlèvements. Mayyu travaille avec des ONG, des journalistes, son activisme dérange.« J'ai été la cible de groupes de militants, car je dénonçais des violations des droits humains, j'écrivais aussi et j'enseignais l'écriture aux jeunes réfugiés et comment défendre leurs droits. J'ai dû partir et je me suis longtemps caché dans la région pour échapper aux gangs qui étaient à mes trousses. Jusqu'à ce que, deux ans plus tard, j'obtienne un visa pour émigrer au Canada depuis 2021, avec mon épouse, en Ontario. »► À écouter aussi : Facebook, facteur de haine envers les RohingyasL'écriture est pour Mayyu un exutoire, un acte de rébellion aussi. À l'heure où, faute de dons suffisants, les rations alimentaires des réfugiés ont été réduites et où la région a été récemment durement frappée par un cyclone, Mayyu continue de témoigner, sans relâche, pour aider sa communauté, pour qu'elle ne soit pas oubliée.« Même avant les violences de 2012, nous subissions des restrictions et la discrimination. Je n'ai connu que ça, quasiment toute ma vie, des violences, des meurtres, des arrestations. Cela m'a poussé à écrire, car les médias étrangers ne sont pas autorisés à entrer dans l'État de Rakhine, le monde ignore ce que vit ma communauté. Écrire permet d'informer la communauté internationale pour qu'elle nous aide à juger les responsables afin qu'ils répondent de leurs crimes. C'est devenu pour moi un acte de résistance », affirme Mayyu Ali.« Je continuerai à élever la voix pour mon peuple »Puis il poursuit : « Aujourd'hui, je suis libre ici au Canada pour la première fois de ma vie. Mais je ne pourrai pas jouir de cette liberté, tant que mes frères et sœurs vivront dans les camps de réfugiés à Cox's Bazar ou dans des camps de déplacés internes dans l'État de Rakhine où ils risquent d'être massacrés par la junte birmane. Nous sommes les rescapés d'un génocide. Je continuerai à élever la voix pour mon peuple ».Mayyu Ali appelle la France et les autres pays européens à se joindre à la plainte de la Gambie contre la Birmanie, pour génocide contre les Rohingyas, devant la Cour Internationale de Justice. Pendant ce temps, sur le terrain, rien n'a changé. Les Rohingyas continuent de vivre dans la peur et l'insécurité, privés de droits, de liberté de mouvement et de citoyenneté.► À lire aussi : Argentine: des Rohingyas témoignent dans une enquête sur les crimes présumés de l'armée birmane
durée : 00:58:01 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - En Birmanie, la junte maintient une poigne de fer sur le pays depuis le coup d'État de février 2021. Dans la jungle et les montagnes, des groupes de rebelles lui opposent une résistance acharnée. - invités : Bruno Philip Journaliste et écrivain, ancien correspondant du journal Le Monde en Asie du Sud-Est et actuel responsable "Asie Pacifique"; Antoine Vedeilhé Journaliste indépendant basé en Inde; Marion Tertre Responsable de mission "Asie" au CCFD-Solidaire
Le journaliste et réalisateur Antoine Védeilhé présente le film "Birmanie, la résistance Chin", diffusé sur Arte le 17 juin prochain. Une chape de plomb s'est abattue sur ce pays depuis le coup d'État de février 2021 qui a mis fin à 10 ans de transition démocratique. La junte a réprimé dans le sang la contestation pacifique et le pays a clairement basculé dans la guerre civile. La junte fait face à plusieurs rébellion armées. Pour Arte Reportage, Antoine Védeilhé et Thomas Blanc ont pu tourner celle des Chin qui vivent dans le nord du pays.
Ce matin, coup d'envoi du festival de Cannes oblige, c'est le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns qui illustre l'épisode, alors que dans la nature… c'est loin d'être carnaval pour les animaux, notamment pour les oiseaux. Et ce n'est pas Bertrand Belin, qui voudrait être un oiseau en chantant “cui-cui” qui va résoudre le problème. Sinon, l'actu c'est aussi le Soudan, le cyclone Mocha qui a déferlé dans le golfe du Bengale et a fait 29 morts en Birmanie, de nouvelles attaques de drones et de missiles russes sur Kiev… …mais également l'Organisation internationale pour les migrations à Genève qui sera dirigée pour la première fois par une femme, l'Américaine Amy Pope, un nouvel abo Mobilis pour voyager librement en transports publics, le soir, dans le canton de Vaud et les supporters du HC La Chaux-de-Fonds qui auront consommé 370 kilos de raclette et 23'000 litres de bière pendant les play-offs…
Présentation de l'invité : Après avoir fait des études de communication en France, c'est en Birmanie que Neal Robert s'est lancé en tant qu'entrepreneur en créant sa propre agence de publicité, accompagné de deux amis et collaborateurs. 8 ans plus tard, une guerre civile éclate et les 3 français sont forcés de quitter le pays et céder leur boîte en laissant derrière eux 120 employés et de nombreux contrats avec de grandes entreprises internationales. C'est finalement en Europe que Neal Robert décide de se lancer dans un nouveau projet appelé bem.builders, en collaboration avec 5 autres entrepreneurs français. Passionnés par le monde virtuel, ils ont décidé d'unir leurs forces afin de créer une agence métavers. Dans ce nouvel épisode d'entreprendre dans la mode, Neal Robert revient sur son parcours, de ses débuts en tant que CEO d'une entreprise de publicité, jusqu'à aujourd'hui, cofondateur d'une agence qui accompagne les marques dans le métavers, en passant par toutes les étapes qui l'ont mené à suivre ce parcours atypique. "On s'est dit, demain, toutes les marques, toutes les institutions, tous les artistes auront une présence dans ces univers virtuels, pourquoi pas les accompagner." Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : - Neal Robert se présente - Son parcours après le lycée - Son départ en Birmanie - Ses débuts en tant que cofondateur d'une entreprise en Birmanie - Sa vie en tant que CEO d'une entreprise de publicité - Les raisons qui l'ont poussé à quitter la Birmanie - Les avantages de s'associer avec ses amis - Son envie d'entreprendre en Europe - Ses débuts dans le milieu du métavers - Qu'est-ce que le métavers et le web 3 ? - Les financements du projet - Les premiers contrats de l'entreprise - Ce qui les différencie - Ce qu'ils apportent aux marques - L'avenir du métavers - Les avantages de la réalité augmentée - Qui est-ce qui investit dans le métavers ? - Qui il aimerait entendre dans ce podcast "On a finalement choisi d'entreprendre dans un secteur en développement plutôt que dans un pays en développement." "Ma zone de confort pour entreprendre, c'était plus le lieu géographique, c'était les personnes avec qui je travaillais." "Cette génération dite “Alpha” a déjà complètement intégré le digital et le virtuel comme un prolongement du réel." N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter de Entreprendre Dans La Mode, les industries créatives et l'art de vivre sur www.entreprendredanslamode.com. Aussi, si vous souhaitez me contacter ou me suggérer de nouveaux invités, vous pouvez le faire sur Instagram sous le pseudonyme @entreprendredanslamode. Enfin, le plus important : laissez-moi un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela m'aide à faire connaître le podcast à plus de monde et me motive à faire de meilleures interviews ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode !
Présentation de l'invité : Après avoir fait des études de communication en France, c'est en Birmanie que Neal Robert s'est lancé en tant qu'entrepreneur en créant sa propre agence de publicité, accompagné de deux amis et collaborateurs. 8 ans plus tard, une guerre civile éclate et les 3 français sont forcés de quitter le pays et céder leur boîte en laissant derrière eux 120 employés et de nombreux contrats avec de grandes entreprises internationales. C'est finalement en Europe que Neal Robert décide de se lancer dans un nouveau projet appelé bem.builders, en collaboration avec 5 autres entrepreneurs français. Passionnés par le monde virtuel, ils ont décidé d'unir leurs forces afin de créer une agence métavers. Dans ce nouvel épisode d'entreprendre dans la mode, Neal Robert revient sur son parcours, de ses débuts en tant que CEO d'une entreprise de publicité, jusqu'à aujourd'hui, cofondateur d'une agence qui accompagne les marques dans le métavers, en passant par toutes les étapes qui l'ont mené à suivre ce parcours atypique. "On s'est dit, demain, toutes les marques, toutes les institutions, tous les artistes auront une présence dans ces univers virtuels, pourquoi pas les accompagner." Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : - Neal Robert se présente - Son parcours après le lycée - Son départ en Birmanie - Ses débuts en tant que cofondateur d'une entreprise en Birmanie - Sa vie en tant que CEO d'une entreprise de publicité - Les raisons qui l'ont poussé à quitter la Birmanie - Les avantages de s'associer avec ses amis - Son envie d'entreprendre en Europe - Ses débuts dans le milieu du métavers - Qu'est-ce que le métavers et le web 3 ? - Les financements du projet - Les premiers contrats de l'entreprise - Ce qui les différencie - Ce qu'ils apportent aux marques - L'avenir du métavers - Les avantages de la réalité augmentée - Qui est-ce qui investit dans le métavers ? - Qui il aimerait entendre dans ce podcast "On a finalement choisi d'entreprendre dans un secteur en développement plutôt que dans un pays en développement." "Ma zone de confort pour entreprendre, c'était plus le lieu géographique, c'était les personnes avec qui je travaillais." "Cette génération dite “Alpha” a déjà complètement intégré le digital et le virtuel comme un prolongement du réel." N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter de Entreprendre Dans La Mode, les industries créatives et l'art de vivre sur www.entreprendredanslamode.com. Aussi, si vous souhaitez me contacter ou me suggérer de nouveaux invités, vous pouvez le faire sur Instagram sous le pseudonyme @entreprendredanslamode. Enfin, le plus important : laissez-moi un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela m'aide à faire connaître le podcast à plus de monde et me motive à faire de meilleures interviews ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode !
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L'organisation de défense des droits humains Amnesty international a publié fin mars son rapport annuel, ou elle dénonce “l'hypocrisie” et le “deux poids, deux mesures” de l'Occident en ce qui concerne les droits de l'homme. Amnesty y souligne le décalage entre la réponse ferme des occidentaux après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et leur relatif silence sur d'autres conflits et violations de droits humains en Ethiopie, en Cisjordanie occupée, en Egypte, en Arabie saoudite ou encore en Birmanie. Sur le Fil reçoit pour en parler la secrétaire générale d'Amnesty International Agnes Callamard. Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le terrain en Ethiopie: Aschalew Chala. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
En Birmanie, cela fait maintenant deux ans que l'armée a pris le pouvoir par coup d'état, stoppant net la marche du pays vers un système démocratique. Deux ans que l'ancienne cheffe du gouvernement Aung San Suu Kyi est emprisonnée et tenue au secret, à 77 ans, elle écopé de 33 ans de prison pour corruption lors d'un procès à huis clos. Pourtant dans le pays, la résistance armée à la junte s'organise, surtout dans les zones frontières, avec l'Inde et avec la Thaïlande. Des groupes de plus en plus nombreux et mieux financés ont vu le jour. En face, l'armée birmane réplique avec des frappes aériennes meurtrières. Le bilan officiel de près de 3000 morts est largement sous-évalué selon les organisations de société civile. Mais ces guérillas rurales se déroulent bien loin de l'œil des médias… Les bombardements terrorisent les populations qui tentent de trouver refuge dans les forêts et toute la vie désormais se réorganise dans la jungle. Alors que les soldats de la junte cherchent désormais une voie de légitimation de leur pouvoir et annoncent pour bientôt de nouvelles élections, les armées ethniques, alliées aux groupes de jeunes combattants des grandes villes, promettent d'intensifier les combats, pour faire tomber les militaires… « La forêt place forte de la résistance Birmane », un Grand reportage de Carol Isoux.
L'organisation de défense des droits humains Amnesty international a publié mardi son rapport annuel, ou elle dénonce “l'hypocrisie” et le “deux poids, deux mesures” de l'Occident en ce qui concerne les droits de l'homme. Amnesty souligne notamment le décalage entre la réponse ferme des occidentaux après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et leur relatif silence sur d'autres conflits et violations de droits humains en Ethiopie, en Cisjordanie occupée, en Egypte, en Arabie saoudite ou encore en Birmanie. Sur le Fil reçoit pour en parler la secrétaire générale d'Amnesty International Agnes Callamard. Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le terrain en Ethiopie: Aschalew Chala. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
Deux ans que la Birmanie et ses 53 millions d'habitants sont placés sous les pleins pouvoirs de l'Armée. Le coup de force de février 2021 a renversé Aung San Suu Kyi mettant brutalement un terme à une décennie de progrès sur la voie de la démocratisation. Depuis, la Birmanie fait face à une terrible répression. Des milliers d'arrestations. Des raids aériens sur les zones rebelles. Au moins un million et demi de déplacés, 17 millions de personnes en fort besoin d'aide humanitaire. Une situation de crise inégalée pour la Birmanie et une absence d'initiatives fortes des puissances petites ou grandes, et des pays voisins par crainte sans doute d'attiser un conflit aux portes de la Chine. Regard. Invités : Christian Lechervy, ambassadeur de France en Birmanie Sophie Boisseau du Rocher, chercheure associée au Centre Asie de l'IFRI. Spécialiste de l'Asie du Sud-Est David Camroux, chercheur et professeur associé au CERI-SCIENCES PO.
Création française, le système métrique s'est aujourd'hui très largement imposé, en Europe d'abord, puis dans le reste du monde. Seuls trois pays refusent encore de l'adopter : la Birmanie, le Libéria et les États-Unis. Étant une ancienne colonie anglaise, ce dernier pays a continué d'utiliser les unités de mesure britanniques après son accession à l'indépendance, en 1783. Les Américains sont donc restés fidèles aux pieds, yards et autres pouces. Pourtant, on aurait pu penser que l'adoption d'un nouveau système de mesures aurait pu permettre à ce nouveau pays souverain de se démarquer de manière encore plus nette de son ancienne métropole. Sauf qu'en 1783, quand le traité de Paris consacre la souveraineté des États-Unis, la Révolution française, qui inventa le système métrique, n'avait pas encore éclaté. Conscients que la fidélité au vieux système de mesures britannique contribuait à isoler les États-Unis, et gênait leur commerce, les Américains ont songé, à plusieurs reprises, à adopter le système métrique. À la fin des années 1970, sous l'administration Ford, la décision de principe avait même été prise. Mais elle fut annulée par le Président Reagan, au début de la décennie suivante. Les Américains sont habitués aux mesures anglaises. C'est la première raison de leur opposition au système métrique. Et puis ils les trouvent plus concrètes. Le pied, comme son nom l'indique, est basé sur les dimensions moyennes d'un pied humain. Quant au yard, il mesure la distance allant du sternum à l'extrémité de la main. En comparaison, le mètre semble aux Américains une mesure beaucoup plus abstraite. Calculée par rapport à un méridien, il est bien plus difficile de se la figurer. On invoqua aussi, contre le système métrique, le coût nécessaire à un tel changement. Mais si les Américains tiennent tant à leur système de mesures traditionnel, c'est aussi par patriotisme. C'est une sorte de marqueur identitaire si l'on peut dire. Et pourtant, les États-Unis ont adopté très tôt le système décimal, qui, par son côté rationnel, se rapproche du système métrique. Par exemple, 100 cents égalent un dollar. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 01:39:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - La matinée des autres - Birmanie : Les contes de pourquoi (1ère diffusion : 19/10/1982)
durée : 00:39:20 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Le ministre de l'Intérieur s'est rendu en Nouvelle-Calédonie fin 2022. Le positionnement de l'archipel dans l'espace indopacifique, entre Chine et Etats-Unis, en fait un atout stratégique pour la France, au cœur des réflexions sur son avenir, son rayonnement régional et sa relation à la métropole. - invités : Christian Lechervy Ambassadeur de France en Birmanie, conseiller auprès du Programme Océanie du Centre Asie de l'Ifri, il a été conseiller du président de la République pour l'Asie-Pacifique (2012-2014) et secrétaire permanent pour le Pacifique (2014-2018); Marcello Putorti Doctorant en relations internationales; Caroline Gravelat Maîtresse de conférences associée en droit public à l'Université de Nouvelle-Calédonie, membre du Laboratoire d'Etudes Juridique et Economique (LARJE)
Cela fait deux ans que la junte birmane a pris le pouvoir par coup d'État. Les affrontements avec des groupes armés de résistance ont fait plus de 2 000 morts, des centaines de milliers de déplacés. Deux ans plus tard, certains jeunes des grandes villes, partis rejoindre les rangs des armées ethniques pour se battre contre la junte, ont formé des bataillons d'élite. Rencontre avec quelques-uns, dans une zone de forêt de l'État Karen en Birmanie. De notre correspondante dans la région, Au bord d'une rivière, plusieurs véhicules pick-up sont garés. Sur l'un est inscrit le mot Révolution, en descendent une dizaine d'hommes jeunes, armés de fusil d'assaut. Sur leurs casquettes camouflage, un drapeau rouge, orné d'une étoile jaune. Ce sont les PDF, Force de défense du peuple, venus de toutes les grandes villes de Birmanie, appartenant le plus souvent à l'ethnie majoritaire BamarI. Ils sont venus se mettre au service de certaines armées ethniques et notamment de l'armée karen, à l'est de la Birmanie. Au début du mouvement de résistance à la junte, beaucoup de ces jeunes venus pour se battre se sont retrouvés confrontés au manque de ressources des armées ethniques. ► À lire aussi : Birmanie: les minorités ethniques aux côtés des manifestants pro-démocratie Aujourd'hui, seuls les plus motivés, les plus entraînés sont restés, ils ont formé plusieurs bataillons d'élite. Kyaw est l'un d'entre eux. Il explique comment, deux ans après le coup d'État, la stratégie des PDF a évolué. « Au début, on n'avait rien, pas de matériel, j'ai failli abandonner, comme beaucoup, mais ensuite, on a compris qu'il fallait changer de tactique, d'abord ne garder que ceux qui étaient vraiment aptes au combat, beaucoup s'entraîner et surtout être toujours en mouvement », souligne Kyaw. « On se spécialise dans les opérations spéciales, les embuscades, sur des cibles à haute valeur ajoutée, pour affaiblir l'armée birmane, les prendre par surprise. Les PDF sont devenus un bataillon à part. » Empêcher la tenue des élections annoncées par la junte Les financements du gouvernement d'opposition en exil, le NUG, sont arrivés. Contrairement au début du mouvement, ces jeunes hommes sont bien équipés de couteaux, d'armes de longue portée, de gilets pare-balles, ils portent désormais un uniforme et des insignes bien reconnaissables. L'objectif essentiel de la lutte armée cette année, c'est d'empêcher la tenue des élections annoncées par la junte pour le mois d'août prochain. « La seule porte de sortie pour la junte, c'est d'organiser ces élections, pour légitimer leur pouvoir », ajoute Kyaw. « Mais nous ne laisserons pas cela arriver et sur le terrain, il n'y aura pas d'élection, tous les soldats de la résistance seront mobilisés pour empêcher cela. Ces élections, elles ne pourront avoir lieu qu'en ligne, et elles n'auront aucune valeur. » On assiste donc à une multiplication des groupes et groupuscules armés, au risque de créer une situation de plus en plus volatile. Même si, selon les services de communication de l'armée karen, toutes les factions travaillent, ensemble, à la défaite de la junte et à la construction d'une Birmanie fédérale où les différentes ethnies auraient les mêmes droits. Un rêve encore lointain. En attendant, les groupes armés promettent pour cette année une intensification des combats.
Depuis le coup d'État en 2021, les affrontements entre la junte et les armées ethniques, notamment dans les zones frontières, avec la Thaïlande et avec l'Inde, sont de plus en plus meurtriers. Le conflit a fait plus de 2 000 morts et plus de 15 000 personnes ont été arrêtées. Parmi les professions qui ont payé un prix particulièrement lourd : les journalistes birmans. Beaucoup ont quitté le pays pour pouvoir continuer à exercer leur métier. Carol Isoux en a rencontré quelques-uns, du côté thaïlandais de la frontière. De notre correspondante dans la région, Quelque part à la frontière birmane, dans un immeuble discret, un groupe de journalistes a fondé une agence de presse clandestine. Chaque matin, ils se rassemblent en conférence de presse pour discuter des sujets du jour : « Alors, qu'est-ce que vous suivez comme dossier aujourd'hui ? - Je couvre l'attaque d'une base militaire birmane par les forces anti-putsch. Les soldats birmans ont répliqué en coupant la route et la conséquence, c'est que les habitants n'ont plus accès ni à la nourriture, ni aux médicaments. » Deux ans après le coup d'État militaire, ils continuent à prendre tous les risques pour couvrir un conflit qu'ils estiment oublié par les médias internationaux. Les frappes aériennes qui déciment la population civile, les affrontements entre groupes armés ethniques et soldats de la junte, mais aussi la situation des dizaines de milliers de Birmans exilés, comme eux, en Thaïlande. Ko Min est le rédacteur en chef de l'agence, il souligne qu'aujourd'hui la crise birmane, dépasse la simple question militaire : « Les Birmans arrivés, ici, ont perdu tous leurs droits. Ils n'ont pas de papiers, pas le droit de travailler, pas de salaires. Ils risquent à tout moment les arrestations policières, les extorsions de pots-de-vin. Beaucoup sont exploités, esclavagisés dans les usines. Il y a d'importants problèmes sociaux chez les communautés de travailleurs migrants, de la violence. On couvre aussi cet aspect de la crise birmane. » ► À écouter aussi : Birmanie: deux ans après la prise au pouvoir de la junte, la résistance armée se met en ordre À l'étage, sont installés plusieurs salles de rédaction, un studio de télévision et deux studios de radio, d'où les journalistes animent des émissions quotidiennes et hebdomadaires. Mu Tu est la voix est de la station. Elle n'a que 19 ans, mais elle a commencé à travailler dès ses 14 ans au sein des radios communautaires de l'État Karen, dont elle est originaire : « La radio, c'est un média important dans les mouvements anti-junte parce que lorsqu'ils coupent le réseau internet, la radio continue à fonctionner. C'est un média proche des gens, où on peut débattre, où il y a de la place pour l'émotion. Depuis le coup d'État, je parle avec des auditeurs dans toute la Birmanie, avec des opinions différentes. Les radios communautaires, c'est très important chez les minorités ethniques. » Depuis deux ans, les classes moyennes de Rangoon, professeurs, médecins ou artistes dissidents, ont émigré en masse vers la Thaïlande. Sans papiers, sans ressources, ils vivent aujourd'hui dans une grande précarité. L'annonce faite par la junte de la tenue au mois d'août prochain d'élections destinées à légitimer son pouvoir, leur fait craindre de devoir prolonger indéfiniment leur exil.
durée : 00:02:37 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - En Birmanie, le coup d'Etat militaire survenu il y a deux ans a relancé la culture du pavot. Un rapport de l'Office des Nations Unies contre les drogues et le crime révèle que le pavot occupe plus de 40 000 hectares. C'est 33% de plus que l'année précédente, de quoi produire 800 tonnes d'opium.
durée : 00:02:37 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - En Birmanie, le coup d'Etat militaire survenu il y a deux ans a relancé la culture du pavot. Un rapport de l'Office des Nations Unies contre les drogues et le crime révèle que le pavot occupe plus de 40 000 hectares. C'est 33% de plus que l'année précédente, de quoi produire 800 tonnes d'opium.
durée : 00:20:29 - Journal de 12h30 - Pour le 75e anniversaire de son indépendance, la Birmanie va libérer aujourd'hui plus de 7 000 prisonniers. En revanche, les militaires au pouvoir n'ont pas précisé si cette amnistie inclurait ceux emprisonnés pour avoir protester contre le coup d'Etat de la junte. - invités : Sylvain Maillard Député LREM de Paris
durée : 00:20:29 - Journal de 12h30 - Pour le 75e anniversaire de son indépendance, la Birmanie va libérer aujourd'hui plus de 7 000 prisonniers. En revanche, les militaires au pouvoir n'ont pas précisé si cette amnistie inclurait ceux emprisonnés pour avoir protester contre le coup d'Etat de la junte. - invités : Sylvain Maillard Député LREM de Paris
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : Brésil : doit-on craindre des violences de la part des pro-Bolsonaro suite à l'investiture de Lula ? Par Elcio Ramalho, chef du service Brésil de RFI. Arabie saoudite - football : pourquoi Cristiano Ronaldo a-t-il signé au club d'Al-Nassr ? Par Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI. Birmanie : Aung San Suu Kyi vient d'être condamnée à 7 ans de prison, ce qui monte sa peine à 33 années de prison, comment expliquer cet acharnement de la junte ? Par Sophie Brondel, coordinatrice de l'association Info Birmanie. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
durée : 00:16:00 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Le procès-fleuve de la dirigeante birmane déchue Aung San Suu Kyi, renversée par l'armée début 2021, s'est achevé ce 30 décembre avec une peine de prison de sept ans supplémentaires pour corruption, soit 33 ans au total derrière les barreaux. - invités : François Robinne Anthropologue, directeur de recherche au CNRS, membre de l'Institut d'Asie Orientale (IAO)
durée : 00:20:44 - Journal de 12h30 - La fin d'un vrai-faux procès en Birmanie. La dirigeante Aung San Suu Kyi renversée il y presque deux ans par un coup d'Etat militaire a été condamnée ce matin à finir sa vie derrière des barreaux. À 77 ans, la célèbre opposante écope de 33 années de réclusion. - invités : Christelle Taraud Historienne
durée : 00:20:44 - Journal de 12h30 - La fin d'un vrai-faux procès en Birmanie. La dirigeante Aung San Suu Kyi renversée il y presque deux ans par un coup d'Etat militaire a été condamnée ce matin à finir sa vie derrière des barreaux. À 77 ans, la célèbre opposante écope de 33 années de réclusion. - invités : Christelle Taraud Historienne
(Replay) Les pythons géants de Birmanie ont les capacités d'une carte et d'une boussole qui les aident à retrouver leur “maison” même étant très éloignés. Traduction: Giant Burmese pythons have map and compass senses which help them travel "home" over vast distances. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:05:48 - Les Cartes en mouvement - par : Delphine Papin - Cette semaine, une carte sur la Birmanie, un pays déchiré par une guerre civile et compliqué à raconter en carte, les informations sur le terrain n'étant pas toujours faciles à obtenir.
Projets et actualités de femmes du Myanmar. A la veille de Noël, découvrez un autre visage des peuples d’Asie, avec Yvonne Altorfer, co-fondatrice de Youn Sone, marque éthique engagée dans la valorisation du savoir-faire unique des femmes birmanes défavorisées. « YounSone » signifie « coloré » en langue birmane, exprimant la riche diversité des cultures, religions et traditions du … Continued
durée : 00:03:03 - En direct du monde - Depuis que la junte militaire a repris le pouvoir en Birmanie, la répression continue avec des arrestations en masse à la moindre contestation. Cependant, le 17 novembre, la junte militaire a fait un geste en amnistiant près de 6 000 prisonniers. Parmi eux, un jeune journaliste japonais, Toru Kubota.
Colonie anglaise pendant plus d'un siècle, la Birmanie demeure un pays mystérieux. L'opacité de la junte, ses liens avec la Chine, ses relations complexes avec l'Inde renforcent les mystères du pays. Analyse et éclairage d'Amaury Lorin, docteur en histoire et auteur de plusieurs publications sur la Birmanie. Émission présentée par Jean-Baptiste Noé. Amaury Lorin est notamment l'auteur de Variations birmanes (https://amzn.to/3gUypSa). 942825
Partez à l'aventure avec l'association « Terres Karens » qui œuvre en faveur des villages de ce peuple des montagnes de la Thaïlande et de la Birmanie ! Pauline Camus, membre de l'association nous fait découvrir le quotidien de cette minorité, la richesse de ses savoir-faire ancestraux et nous livre l'expérience inoubliable vécue dans ce … Continued
La poule, reine du monde. Vous nous connaissez, on aime bien en faire un peu trop. De la poule, il est surtout question de sa viande et de ses œufs, maîtres incontestés de nos assiettes. Si c'est une évidence aujourd'hui, rien n'aurait pu prédire pareil succès ni une telle dispersion de l'animal autour du globe. D'autant qu'une nouvelle étude pose un regard neuf sur son histoire, et notamment sur la rencontre entre l'homme et le gallinacé. Considérée comme un animal d'agrément, la poule aurait en effet été domestiquée 3.500 ans « seulement » avant notre ère en Thaïlande et en Birmanie, et non 5.000 ans plus tôt en Chine. Notre invité Loïc Chauveau, l'expert nature de Sciences et Avenir, a signé de sa plus belle plume un article dans Sciences et Avenir #908, où il relate cette découverte. Son récit va vous donner la chair de poule (non).
Un guide 100% audio pour préparer votre voyage à Londres, plus d'infos ici ! -5% sur votre contrat d'assurance voyage avec le code FRENCHIES. Cliquez ici, pour découvrir la AVA Tourist Card ! Aussi loin qu'il se souvienne, Jules a toujours été attiré par l'Asie et notamment par l'Inde quand il a découvert un livre rempli de photos quand il était enfant. C'est donc à la vingtaine qu'il réalise ce rêve de découvrir l'Inde pour de vrai et il est immédiatement happé par l'effervescence de ce pays. Il décide donc de ne pas s'arrêter en si bon chemin et se met en tête de sillonner les routes d'Asie du Sud-Est en mode backpacker en passant par le Cambodge, le Laos, la Birmanie et le Bangladesh. Il y a des voyages qui nous changent et nous bouleversent et c'est de ceux-ci dont nous parle Jules. En effet, de retour en France, il ne pense plus qu'à une chose : repartir et continuer de découvrir ce continent qui le fascine. Ce qu'il faut aussi savoir sur Jules, c'est que la routine métro-boulot-dodo n'est vraiment pas faite pour lui et qu'il a toujours tout fait pour ne jamais tomber dans cet engrenage. Ensemble on revient sur ce mode de vie, qu'il s'est créé depuis 20 ans, en passant quelques mois par an en France à travailler pour mettre le plus d'argent de côté. Et cette deuxième partie de l'année où il repart en périple dans des pays d'Asie. Jules nous raconte son quotidien nomade à travers des rencontres, des lieux et des souvenirs qui l'ont marqué. Je vous souhaite une très belle écoute en compagnie de Jules. Je suis convaincue que son récit et son mode de vie ne vous laisseront pas indifférents. Ambassadrices : Elodie - @elo_roadtrip Montage : Charlène Hiron Découvrez les coulisses du podcast et les dernières nouveautés des FRENCHIES autour du monde sur Instagram : https://instagram.com/frenchies_autour_du_monde/ Musique proposée par La Musique Libre MÆSON - Memories : https://youtu.be/0FfQ4WNr9xc MÆSON : https://soundcloud.com/maeson-1
Aurore, Axel et leurs filles Charlotte, 10 ans et demi et Juliette, presque 7 ans, reviennent tout juste d'un an autour du monde avec leurs sacs à dos ! Un an pendant lesquels ils ont traversé la Colombie, les Galápagos, le Pérou, la Bolivie, l'Argentine, les États-Unis, la Polynésie, le Cambodge, le Vietnam, l'Australie, l'Afrique du Sud et enfin le Mozambique. Waouh, ça fait rêver non ? Avant de partir, ils ont pris soin de créer un blog et un compte insta, histoire de partager leur belle aventure. Pour le nom, pas compliqué, ils ont pris la première et la dernière étape. De Bogotá en Colombie à Rangun en Birmanie. Ah ben non, ils ont fini au Mozambique… Il semblerait qu'il y ait eu quelques changements en cours de route. Pour ne rien vous cacher, notre conversation a duré… 4 heures. Alors, j'en ai fait une saga en plusieurs épisodes. Allez, c'est parti pour la première partie du carnet de voyages d'Aurore autour du monde. ------------ Retrouvez Aurore Instagram : @bogotarangun blog : www.bogotarangun.com ------------
Quel lien la nourriture permet-elle d'instaurer ? Quelle compréhension et quel reflet du monde peut-on déceler en partageant un repas, en étant invité à s'asseoir à la table d'une famille, à boire le thé, à partager le presque rien - car toujours il sera proposé ? La nourriture transmet ce que les mots ne peuvent traduire et instaure une confiance, de fait : qui peut refuser la nourriture offerte, et partagée, même par les plus démunis ? Quelle stupeur d'arriver dans le berceau culturel du riz, où je rencontre des gens, des anciens qui ne mangent pas de riz et surtout des enfants qui ne savent pas ce que c'est que le riz, ils ne connaissent pas le goût du riz. Ils ne savent pas à quoi ressemble ce qui est la matrice culturelle culinaire de leur civilisation. Des enfants qui ne connaissent pas le riz en Asie ? Quel rôle joue-t-elle pour les journalistes, dont le métier est de décrire, comprendre et reporter ce qu'ils ont vu « sur le terrain », dans les pays dans lesquels ils se rendent, y compris dans des moments de grandes tensions, et de conflits ? Comme les habitants de ces pays, il doit lui aussi manger pour vivre. Ces repas s'avèrent souvent, à la source de liens, et de rencontres. Avec Cyril Payen, journaliste, grand reporter à France 24. Correspondant pendant 25 ans en Asie du Sud-Est, il a couvert les principaux conflits des 30 dernières années, et ceux qui ont marqué ces dernières années, au Moyen-Orient, au Yémen notamment, en Éthiopie, ou tout dernièrement en Afghanistan. Cyril Payen a publié en 2007 : Laos, la guerre oubliée, de Cyril Payen, éditions Robert Laffont. On arrive, c'est le voyage au bout de l'enfer. Et ce qui marque surtout, c'est cette une odeur constante de cuisine. Puisque ces gens, les Hmongs, pourchassés cuisinaient toute la journée des racines. Ils ne font qu'une chose : se cacher et manger, quelque chose qui n'est pas forcément comestible. La seule routine, c'est de se nourrir.Pour aller plus loin - Guerre secrète au Laos, un reportage de Cyril Payen et Grégoire Deniau pour l'émission Envoyé Spécial : Guerre Secrète Au Laos, Envoyé Spécial - Vidéo Dailymotion - Pour suivre Cyril Payen sur les réseaux : Cyril Payen - France 24 Birmanie : la résistance à toute épreuve - Reporters (france24.com) - Sur France Culture, en octobre 2022 : Retour de Birmanie / Tigray, l'espoir de la « cessation des hostilités » (radiofrance.fr) - Archive INA : François Ponchelet, le correspondant de la radio Europe 1, couvre la prise de Saïgon par les soldats vietkong - Le secret des Vietnamiennes, de Kim Thuy, éditions Marabout. Cette année, pour la première fois, dans un pays qui se targue d'être l'un des greniers à riz au monde, des Hmongs sont morts de faim. J'avais toujours cru que la profusion des ressources naturelles, que la charité et le partage prônés par le bouddhisme mettraient la région à l'abri de la famine. Mais rien ne pousse là où le soleil ne perce jamais. Et l'on ne cultive pas lorsque l'on est pourchassé : Laos, la guerre oubliée, de Cyril Payen.Programmation musicale - Lung Ky Mao, de Carabao - India Song, de Jeanne Moreau - Dans le générique, s'est glissée la chanson Malaysia Hotel de La souris déglinguée.
durée : 00:58:20 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - Après un retour de Birmanie où la guerre fait rage, l'espoir de paix renaît plus à l'est : en Ethiopie, le gouvernement et les responsables tigréens ont conclu le 2 novembre un accord de "cessation des hostilités" après deux ans de guerre civile que l'on dit plus meurtrière que celle en Ukraine... - invités : Cyril Payen Grand reporter pour France 24 à Kaboul; Sabine Planel Chercheuse à l'IRD, spécialiste de la géographie politique et co-rédactrice en chef de la revue Politique Africaine; Mehdi Labzaé Sociologue et politiste spécialiste de l'Ethiopie
durée : 00:15:32 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - En février 2021 l'armée s'est emparée du pouvoir en Birmanie, mais depuis la résistance s'organise et de faiblit pas. Au contraire, malgré la férocité de la répression, on peut observer une alliance des différentes oppositions : de la résistance naîtra-t-il un peuple ? - invités : François Robinne Anthropologue, directeur de recherche au CNRS, membre de l'Institut d'Asie Orientale (IAO)
La 77è session de l'Assemblée générale des Nations unies s'est terminée à New York. Cette grand-messe onusienne de septembre est un rendez-vous unique dans la coopération internationale. Mais, l'ONU ressemble de plus en plus à une vieille dame, jugée désuète et de plus en plus considérée comme dysfonctionnelle. Incapable de réformes. Son avenir est en question. Dédaignée par deux pays membres du Conseil de Sécurité, la Chine et la Russie… elle est plus que jamais en quête de sens, totalement dépassée par la conjonction des crises internationales. Impuissance face à la guerre en Ukraine, après la Syrie, la Birmanie ou le Yémen. Bilan piteux et attentes insatisfaites à en juger par la répression en toute impunité dans le Xinjiang. La légitimité de l'ONU continue de sombrer dans un monde accablé par une conjonction de fléaux. Comme le déclarait récemment Antonio Guterres, le secrétaire général de l'Organisation, l'heure est au péril tandis que la planète est dévastée par la guerre, meurtrie par le chaos climatique, défigurée par la haine et déshonorée par la pauvreté, la faim et les inégalités. Sciences Po à Paris vient de lancer l'Observatoire du Multilatéralisme et des Organisations Internationales. L'occasion de dresser un état des lieux… Derrière le multilatéralisme, il y a des institutions spécialisées sur différents registres : stratégique, tiers-mondiste, commercial et humanitaire, ce dernier incluant l'environnement. Partout, le même constat de faiblesse des institutions multilatérales. Que reste-t-il de la coopération internationale ? Invités : Lucile Maertens, maîtresse d'enseignement et de recherche à l'Institut d'Études politiques de l'Université de Lausanne, spécialiste des organisations internationales, notamment dans le domaine de l'environnement. Membre associée du GRAM, Groupe de Recherche sur l'Action Multilatérale. Co-auteur avec Marieke Louis d'un ouvrage non traduit en français « Why international Organizations hate Politics. Dépolitiser le monde », paru en 2021 Marieke Louis, maîtresse de conférences en Science politique rattachée au Centre Marc Bloch. Spécialiste du multilatéralisme social et économique Mathilde Leloup, docteure associée au Ceri/Sciences PO. Spécialiste des enjeux relatifs au patrimoine culturel Charles Tenenbaum, maître de conférences en Science Politique à Sciences Po Lille, Chercheur au CERAPS, Université de Lille. Spécialiste des enjeux sécuritaires.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 septembre 2022.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LA RÉCESSION QUI MENACEDans leurs prévisions publiées fin juillet, les experts du FMI expliquaient qu'une chute de l'activité n'est pas leur scénario central (malgré le recul enregistré au printemps) avant d'affirmer cependant que « le risque de récession est particulièrement proéminent en 2023 » tandis que l'agence de notation Fitch évoque des « probabilités croissantes de récession ». Tout dépend de ce que l'on appelle récession. Il fut un temps où les prévisionnistes parlaient de récession mondiale lorsque la croissance annuelle du PIB descendait au-dessous de 3 %. Avec cette définition large, une récession mondiale paraît désormais inévitable dès cette année, l'an prochain au plus tard. Il en va autrement avec la définition désormais la plus courante de la récession : une baisse de la production sur une année. Contrairement à ce qui s'est passé en 2009 après la crise financière, puis en 2020 avec le Covid, l'activité mondiale devrait tout de même progresser en 2022, mais à un rythme bien moindre que lors des deux dernières décennies, où la moyenne fut proche de 4 % l'an.Selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, une récession ne devrait pas intervenir en France en 2022, mais « pour 2023, rien ne peut être exclu dans la période de grandes incertitudes que nous vivons, mais nous nous attendons pour la France à un net ralentissement plutôt qu'à une récession ». Un scénario d'autant plus probable que la Banque centrale européenne (BCE) envisage de relever ses taux de 75 points de base en septembre face à une inflation qui frôle les deux chiffres. De son côté, la Première ministre prévoit que la France atteindra le pic de l'inflation « au cours de l'année 2023 ». Le 15 septembre, la Banque de France a publié ses prévisions de croissance pour les deux ans à venir. Si elle s'attend à une solide croissance du produit intérieur brut de 2,6 % cette année, proche de la prévision du gouvernement (2,7 %), elle table désormais sur une croissance du PIB de 0,5% en 2023 contre 1,2% en juin dernier dans son scénario central. En cas de fermeture complète du robinet du gaz russe et de coupures électriques, l'économie française pourrait plonger en récession estime l'institution bancaire dans son scénario le plus sombre. Les experts de la Banque de France misent cependant sur un franc rebond dès 2024 avec une croissance de 1,8 %. Au cœur de cet optimisme, la prévision d'une nette décrue de l'inflation d'ici deux ans. Pour 2023, la Banque de France s'attend à des hausses de prix encore très élevées, entre 4,2 % et 6,9 %, après 5,8 % en 2022. Mais en 2024, l'inflation redescendrait à 2,7 %.À deux semaines de la présentation du budget 2023, le gouvernement table sur une croissance de 1% pour l'année prochaine contre 1,4% précédemment et exclut pour l'instant le scénario noir d'une récession, même si la conjoncture internationale ne cesse de se dégrader.***LE SOMMET DE SAMARCANDELes 15 et 16 septembre, l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) s'est réunie, pour son 22ème sommet, à Samarcande en Ouzbékistan. Composée à sa création en 2001 de six pays – la Chine, la Russie et quatre États d'Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan) tous issus de l'ex-Union soviétique –, l'OCS regroupe près de la moitié de la population mondiale aujourd'hui (42%). L'Inde et le Pakistan y ont fait leur entrée en 2017 et l'Iran vient d'y être admise. Plusieurs pays frappent à sa porte : Biélorussie, Égypte, Arabie saoudite, Qatar, Bahreïn, Maldives, Émirats arabes unis, Koweït et Birmanie. Sans parler de la Turquie, dont le président, Recep Tayyip Erdogan assistait au sommet. L'OCS visait à ses débuts à assurer la sécurité collective de ses adhérents face aux menaces « du terrorisme, de l'extrémisme et du séparatisme ». Ni organisation d'intégration politique comme l'Union européenne, ni alliance militaire comme l'OTAN, l'OCS conduit cependant régulièrement des exercices antiterroristes communs sous le nom de « Peace mission». Aucune femme ne figurait sur la photo de famille.Alors que le Premier ministre indien a signifié au président Vladimir Poutine que l'heure n'est « pas à la guerre », insistant sur « l'importance de la démocratie, de la diplomatie et du dialogue », le président russe a admis lors de sa rencontre avec son homologue chinois que Pékin avait manifesté des préoccupations sur la guerre en Ukraine. Si la Chine partage la lecture du conflit que promeut Moscou, qui en attribue l'origine à l'extension de l'OTAN en Europe centrale et si elle condamne les sanctions occidentales, elle ne les viole cependant pas et ne fournit ni armes, ni composants industriels à la Russie.Selon Xi Jinping « le monde d'aujourd'hui est loin d'être en paix et la concurrence entre deux orientations politiques, l'une marquée par la solidarité et la coopération, l'autre par la division et la confrontation, se fait avec une acuité croissante ». Le dirigeant chinois considère l'OCS comme l'expression de ce que pourrait être un ordre mondial alternatif à celui sur lequel les Occidentaux s'appuient. Il a appelé ses collègues à « travailler ensemble à la promotion d'un ordre international dans une direction plus juste et rationnelle ». Cependant, l'OCS n'est pas exempte de tensions entre certains de ses membres, à l'instar de l'Inde et du Pakistan, et de l'Inde et de la Chine. Aucun pays d'Asie Centrale n'a reconnu l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Interprétée comme une tentative de restauration de l'hégémonie russe, l'invasion de l'Ukraine est perçue négativement dans les ex-républiques soviétiques. D'autant plus que la rhétorique russe à l'égard de ces pays d'Asie centrale est devenue plus menaçante et que les tensions se multiplient dans la région comme récemment avec l'Arménie.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : Assaut du Capitole : la responsabilité de Donald Trump. Par Jean-Eric Branaa, maître de conférences à l'Université Paris 2 Panthéon Assas, auteur d'un nouvel ouvrage à paraître aux éditions 2022 Géopolitique des États-Unis Mali : comment analyser l'attaque contre la ville-garnison de Kati revendiquée par les jihadistes du JNIM ? Par Sedik Abba, journaliste, spécialiste des questions de sécurité, auteur de Mali-Sahel, Notre Afghanistan à nous ?, Impact éditions, 2022 La Russie et le Congo-Brazzaville renforcent leur coopération. Par Loïcia Martial, correspondant de RFI au Congo-Brazzaville. Birmanie : jusqu'où peut aller la junte après l'exécution de quatre prisonniers politiques ? Par Sophie Brondel, coordinatrice de l'association Info-Birmanie * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Mon nouveau podcast: Real Life French Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/real-life-french/id1628949690?l=en Spotify: https://open.spotify.com/show/400GRC4Cg6epiVJj84PIu5?si=0efca496740d41da ------------------------------------- Texte: Un pilote de Birmanie a fait atterrir un avion sans roues avant, après que le système d'atterrissage ne se soit pas déployé. Traduction: A Myanmar pilot safely landed a jet without front wheels after the landing gear failed to deploy. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Aujourd'hui dans Graine de Métamorphose, Agathe Lévêque reçoit Marine Barnérias, réalisatrice, animatrice et productrice. Qui suis-je ? Ou vais-je ? Toujours ces mêmes vastes questions qu'on peut parfois lancer à la cantonade, pour rire, parce qu'au fond on a tous un peu peur de s'y plonger véritablement. Et puis, parfois, la vie vous met le nez pile dedans. Alors, quand ce moment vient, il s'agit de partir à sa propre rencontre, pour apprendre à se connaître et parfois découvrir des facettes insoupçonnées de soi. Pour mon invitée du jour, c'est sa maladie, la sclérose en plaques, diagnostiquée alors qu'elle n'avait que 21 ans qui lui met le nez dans ces questions existentielles. Pour y répondre, elle décide de partir plusieurs mois à la rencontre de son corps, de son esprit et aussi de son âme en traversant tour à tour la Nouvelle-Zélande, la Birmanie et la Mongolie. Elle nous raconte comment se rencontrer et s'écouter peut changer la vie ! Épisode #11 Quelques-unes des questions à Marine Barnérias : ● Ce film montre le “processus pour cohabiter avec ce qu'on n'aime pas”, Rosy c'est un appel à vivre avec les imprévus ?● C'est quoi faire preuve d'ouverture du cœur ? Pourquoi c'est important ?● En général, on a intégré que l'échec, les obstacles étaient de mauvaises choses. Pourquoi c'est faux en réalité ?● Tu dis “les si et les mais ne remplaceront jamais nos actions”, qu'est-ce que ça veut dire ? Qui est mon invitée du jour Marine Barnérias ? Diagnostiquée en 2017 de sclérose en plaques, Marine, alors étudiante en école de commerce, décide de partir à l'autre bout du monde pour un projet : Seper Hero. À l'issue de son aventure intérieure, elle écrit un livre du même nom publié par Flammarion.Elle réalise un film documentaire, Rosy, dont toutes les informations sur les séances sont à retrouver sur le site rosy-lefilm.comEn parallèle, Marine décide alors de monter sa propre société de production, une entreprise média Bota TV et prend le rôle de présentatrice chez France 3 dans l'émission Littoral, émission régionale la plus suivie sur les réseaux sociaux.On peut également suivre ses aventures sur ton Instagram @marinemarnerias Quelques citations du podcast avec Marine Barnérias : "Si tu regardes quelqu'un dans les yeux et que tu lui dis « Tu peux » ça change tout.""Lorsque l'on base nos sensations et nos décisions sur ce que les autres vont vouloir de nous-même, on passe à côté de notre vie.""Réussir à se dire « Je ne sais rien » permet d'aller chercher notre âme d'enfant qui fait les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.""Le principal c'est de créer son propre sens."Soutenez notre podcast en rejoignant dès maintenant la Tribu Métamorphose : http://www.patreon.com/metamorphoseRetrouvez Graine de Métamorphose sur Apple Podcast / Google Podcasts /Spotify / Deezer / Castbox / TuneInSuivez l'actualité des épisodes sur Instagram : https://www.instagram.com/metamorphosepodcast/Bonne écoutePhoto DR Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.