Country in Southeast Asia
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La Thaïlande, anciennement appelée royaume de Siam, est l'un des rares pays d'Asie à n'avoir jamais été colonisé par une puissance européenne. Cette exception historique s'explique par un ensemble de facteurs diplomatiques, géopolitiques et internes qui ont permis au pays de préserver son indépendance durant tout le XIXe siècle.Une position géographique stratégiqueLa Thaïlande se situait entre deux grandes puissances coloniales rivales : les Britanniques à l'ouest (en Birmanie et en Malaisie) et les Français à l'est (au Laos, au Cambodge et au Vietnam). Plutôt que de s'emparer du Siam, ces puissances ont préféré en faire un État tampon pour éviter un affrontement direct. Cette situation géopolitique a offert au royaume une marge de manœuvre précieuse.Une diplomatie habile et moderneLe rôle des rois du Siam a été déterminant. En particulier, le roi Mongkut (Rama IV) et son fils Chulalongkorn (Rama V), qui ont régné de 1851 à 1910, ont mené une politique de modernisation et de diplomatie très habile. Ils ont envoyé des ambassadeurs en Europe, étudié les institutions occidentales, et signé des traités commerciaux avec les puissances coloniales pour entretenir des relations pacifiques.Chulalongkorn, notamment, a réformé l'administration, l'armée, l'éducation et la justice pour montrer que son royaume était « civilisé » et capable de s'administrer lui-même — un argument essentiel à l'époque pour échapper à la domination coloniale, qui se justifiait souvent par la « mission civilisatrice ».Des concessions territoriales stratégiquesPour préserver leur cœur territorial, les rois de Siam ont parfois dû céder des provinces périphériques. En 1893, le royaume abandonne le Laos à la France, et plus tard certaines régions du Cambodge et de la Malaisie. Ces pertes ont été douloureuses, mais elles ont permis de préserver l'indépendance du pays central. La stratégie était claire : perdre un peu pour ne pas tout perdre.L'intelligence culturelle et symboliqueLes souverains thaïlandais ont aussi su jouer sur la valorisation de leur monarchie, en adoptant certains codes occidentaux tout en affirmant leur spécificité. Ils se sont faits photographier en costumes européens, ont appris l'anglais et le français, tout en gardant une forte identité culturelle thaïe.En résuméLa Thaïlande n'a jamais été colonisée grâce à un jeu d'équilibre subtil entre modernisation interne, concessions diplomatiques et rivalités entre puissances étrangères. Les rois du Siam ont su anticiper les menaces, moderniser leur État, et utiliser les tensions entre Britanniques et Français pour préserver l'indépendance nationale, une exception remarquable dans l'histoire de l'Asie du Sud-Est. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est l'un des monuments les plus connus d'Ukraine. Dans la nuit de lundi à mardi, la cathédrale Sainte-Sophie de Kiev, classée par l'Unesco, a été endommagée par des frappes russes. Nouveau stigmate de la guerre, à 2000 kms de Paris. Et c'est sans compter les victimes civiles, plus nombreuses encore. N'a t on donc rien appris des conflits mondiaux du 20è siècle, pour que de nouveaux conflits éclatent ? De Kiev à Gaza, de la Birmanie à la République Démocratique du Congo. "Plus jamais la guerre, plus jamais !" disait une expression à la fin de la première guerre mondiale popularisée par le pape Paul VI en 1965 et reprise il y a un mois par le pape Léon XIV. Le travail de mémoire peut il encore être un rempart à la guerre ? Patricia Mirallès est l'invité de la matinale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 9 juin 2025 - La Californie se rebelle...Trump envoie la Garde nationaleQue se passe-t-il à Los Angeles ? Depuis vendredi, des habitants manifestent dans la mégapole californienne contre la politique migratoire de l'administration Trump, à la suite d'opérations musclées menées par les agents fédéraux de l'immigration (ICE). L'envoi, samedi, de la Garde nationale sur ordre du président américain, contre l'avis du gouverneur démocrate de l'État, est loin d'avoir calmé les esprits. Pour le troisième jour consécutif, des heurts ont opposé les forces de sécurité à des manifestants qui protestent contre la politique d'expulsion massive et dénoncent l'envoi des premiers soldats par Washington — une manière, selon eux, d'instrumentaliser la situation.Donald Trump exploite-t-il les incidents à Los Angeles ? C'est en tout cas l'avis de la maire démocrate de la cité californienne, qui affirme contrôler la situation. "Ce que nous voyons à Los Angeles, c'est un chaos provoqué par l'administration. Le déploiement des troupes fédérales est une escalade dangereuse."En Californie, les fractures de l'Amérique éclatent au grand jour : d'un côté, les démocrates accusés de laxisme sur la politique migratoire ; de l'autre, les républicains de Donald Trump, déterminés à appliquer les mesures et à faire un exemple dans le fief de l'un de leurs principaux opposants, au risque de plonger un peu plus le pays dans une crise institutionnelle."C'est une atteinte grave à la souveraineté de l'État", a dénoncé le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom. "Nous n'avions pas de problème jusqu'à ce que Trump s'en mêle", a-t-il accusé sur X. Les gouverneurs des États démocrates ont fustigé un "abus de pouvoir alarmant", rappelant que la Garde nationale est traditionnellement mobilisée lors de catastrophes naturelles, et non pour réprimer des mouvements sociaux. Il s'agirait du premier déploiement unilatéral de la Garde nationale par un président sans l'accord d'un gouverneur depuis 1965, selon Kenneth Roth, ancien directeur de Human Rights Watch.Cette décision inédite du président Trump marque une nouvelle étape dans sa confrontation avec les États et les villes démocrates sur la question migratoire. À l'heure où il est en échec sur d'autres volets de sa politique (économie, inflation, guerres commerciales, diplomatie) et qu'il vient de rompre de façon fracassante avec Elon Musk, le républicain durcit encore sa politique anti-immigration, pour montrer à ses électeurs déboussolés qu'il tient ses promesses. Ainsi, l'interdiction d'entrée aux États-Unis pour les ressortissants de douze pays, édictée la semaine dernière, est entrée en vigueur ce lundi, selon un nouveau décret présidentiel. Sont concernés les ressortissants d'Afghanistan, de Birmanie, du Tchad, du Congo-Brazzaville, de Guinée équatoriale, d'Érythrée, d'Haïti, d'Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan et du Yémen.La Maison-Blanche a également décidé, ces derniers jours, la suspension du traitement des visas pour les étudiants étrangers, le temps pour l'administration Trump de mettre en place une procédure permettant d'examiner le contenu de leurs réseaux sociaux. Parallèlement, des vagues d'arrestations et d'expulsions sont mises en scène afin de frapper les opinions publiques.Quelle est la situation en Californie ? Pourquoi l'envoi de la Garde nationale fait craindre une dérive autoritaire de Donald Trump ? Qu'est-ce que le "travel ban" ? Jusqu'où ira son bras de fer avec les universités ? LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang, publié aux éditions du Rocher- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis- Corentin SELLIN - Professeur agrégé d'histoire, spécialiste des États-Unis, chroniqueur sur la politique américaine pour les Jours.fr- Piotr SMOLAR - Correspondant aux Etats-Unis pour le journal Le Monde
Alors que le sommet de l'Asean s'est ouvert, ce lundi 26 mai, à Kuala Lumpur, les dix pays membres du bloc régional doivent faire face à des défis de taille. Pris en étau entre les menaces tarifaires des États-Unis et l'offensive diplomatique de la Chine, les pays d'Asie du Sud-Est cherchent à préserver leur modèle économique et leur neutralité stratégique. Décryptage. La question brûlante au cœur du sommet de Kuala Lumpur : les mesures commerciales que Donald Trump menace d'appliquer contre certains pays de l'Asean. Pour l'heure, ces hausses de tarifs douaniers sont suspendues, mais les avertissements sont clairs. Le Cambodge et le Vietnam sont notamment dans la ligne de mire, avec des menaces de droits de douane respectivement de 49% et 46%. Ces pressions ne sont pas sans conséquences : les économies de la région reposent fortement sur les exportations. Les États-Unis représentent à eux seuls 30% des ventes à l'étranger du Vietnam. Si les tarifs entraient en vigueur, ce seraient des millions d'emplois en péril. Des entreprises comme Nike, qui y fabrique la moitié de ses chaussures avec 500 000 salariés, ou Apple, qui emploie 200 000 Vietnamiens via des sous-traitants, seraient directement touchées.L'Asean entre consensus régional et nécessité de dialogueFace à cette incertitude, les pays de l'Asean misent sur leur principale force, le consensus. Pour éviter les sanctions, plusieurs membres ont engagé des discussions avec les États-Unis, aussi bien collectivement qu'au cas par cas. Car pour ces États, couper les liens avec Washington est tout simplement impossible. L'objectif est clair, maintenir un équilibre dans leurs relations internationales. Le modèle de développement de la région, qui a profité du retrait de nombreuses entreprises américaines de Chine sous le premier mandat de Donald Trump, pourrait être profondément remis en cause. D'où l'importance stratégique de ce sommet pour définir une position commune.À lire aussiLa Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?La Chine avance ses pions et renforce ses liensPendant que Washington brandit la menace des sanctions, Pékin joue la carte de la séduction. Xi Jinping a récemment effectué des visites au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge. Il propose à l'Asean un partenariat renforcé, notamment par des investissements dans les infrastructures, avec l'idée de créer un grand bloc asiatique capable de faire contrepoids aux États-Unis. L'Indonésie et la Chine viennent d'ailleurs de réaffirmer leur volonté de renforcer leurs relations bilatérales. Et les chiffres le prouvent. En avril, les exportations chinoises vers les pays de l'Asean ont bondi de 21%, compensant la baisse des échanges avec les États-Unis. Mais un sujet cristallise les tensions : le transbordement. Il s'agit pour Pékin de faire passer des produits par l'Asie du Sud-Est pour éviter les taxes américaines, sans qu'ils soient identifiés comme « made in China ». Une stratégie que Washington entend surveiller de près. Dans ce contexte tendu, l'Asean doit une nouvelle fois faire preuve de diplomatie et d'agilité. Son histoire le montre, elle excelle dans l'art du compromis. Le sommet de Kuala Lumpur en est une nouvelle démonstration.À lire aussiPourquoi l'essor des exportations chinoises est une mauvaise nouvelle pour Pékin
Depuis le coup d'État militaire de 2021, la junte au pouvoir affronte une mosaïque de groupes armés, plongeant le pays dans la guerre civile. La situation humanitaire, critique, s'est encore dégradée depuis le tremblement de terre en mars dernier.
La BBC a passé un mois en Birmanie, où de jeunes médecins, enseignants et combattants alimentent la révolution contre la junte militaire au pouvoir depuis des cachettes dans la jungle et sur les lignes de front.Traduction :The BBC spent a month inside Myanmar, where young medics, teachers and fighters are powering the revolution against the ruling military junta from jungle hideouts and front lines. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
La BBC a passé un mois en Birmanie, où de jeunes médecins, enseignants et combattants alimentent la révolution contre la junte militaire au pouvoir depuis des cachettes dans la jungle et sur les lignes de front.Traduction :The BBC spent a month inside Myanmar, where young medics, teachers and fighters are powering the revolution against the ruling military junta from jungle hideouts and front lines. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
durée : 00:02:15 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Est-il légitime d'arrêter un astrologue qui se tromperait dans ses prédictions ? C'est en tout cas ce qui s'est déroulé en Birmanie, comme le rapporte le journal Le Parisien. - réalisation : Félicie Faugère
La Birmanie vit depuis le séisme du 28 mars 2025 au rythme des sans-abris, des très fortes pluies, des blessés qu'il faut soigner, des disparus qu'il faut retrouver, des gens qui fuient en Thaïlande, de la pression de la junte, malgré une trêve officiellement prolongée. Le tremblement de terre de 7,7 a fait au moins 3 700 morts ; des milliers de blessés. 90 000 maisons détruites ou endommagées. Le drame s'ajoute à la guerre civile consécutive au coup d'État de février 2021 qui a entraîné le déplacement de plus de 3 millions et demi de personnes.Dans les zones dévastées par le séisme et tenues par les rebelles, l'absence d'aide humanitaire laisse les Birmans livrés à eux-mêmes.Les journalises ne sont pas les bienvenus, ont prévenu les militaires au pouvoir.Les témoignages de la catastrophe, que vous allez entendre, sont donc rares.Notre journaliste Esther Lebleu est parvenue à rallier Mandalay, puis Sagaing, en zone rebelle : Là où la solidarité est vitale.«Séisme en Birmanie, entre dévastation et résilience», un Grand reportage d'Esther Lebleu.
Le bilan officiel s'établit à 3 645 morts, mais continue d'augmenter au fur et à mesure que les décombres provoqués par le tremblement de terre sont déblayés et les corps découverts sous les gravats. Un bilan alourdi par la lenteur des secours et l'organisation défaillante de la junte militaire, au pouvoir depuis le coup d'Etat militaire, en février 2021.L'armée n'a pas été mobilisée pour les secours, et les Birmans n'ont pu compter que sur l'aide de secouristes et de pompiers, rapidement débordés. Selon l'Organisation des Nations unies, plus de deux millions de personnes ont toujours besoin d'assistance à la suite du séisme.Ce tremblement de terre vient s'ajouter à la souffrance des Birmans, qui subissent une guerre civile depuis le putsch qui a renversé la dirigeante élue Aung San Suu Kyi, en 2021. Le conflit a fait à ce jour plus de 6 300 morts civils et provoqué le déplacement de plus de 3,5 millions de personnes.Alexandre Mandri, envoyé spécial du Monde en Birmanie, s'est rendu près de l'épicentre du séisme, à Mandalay et à Sagaing. Il raconte son reportage, dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde ».Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Amandine Robillard et Thomas Zeng. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.Cet épisode a été publié le mercredi 16 avril 2025.---Que pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
La Birmanie a officiellement changé de nom pour devenir le Myanmar en 1989, une décision qui, au-delà de la simple terminologie, est profondément politique, historique et symbolique.Un changement imposé par la junte militaireC'est la junte militaire au pouvoir depuis le coup d'État de 1988 qui a décidé de ce changement. L'année suivante, elle a modifié plusieurs noms de lieux à consonance coloniale ou étrangère, dans une volonté affichée de rompre avec l'héritage du passé colonial britannique et de marquer une nouvelle ère. Ainsi, Burma en anglais est devenu Myanmar, Rangoon est devenu Yangon, et ainsi de suite.Que signifient « Birmanie » et « Myanmar » ?Les deux noms font en réalité référence au même peuple majoritaire, les Birmans (ou Bamars). "Myanmar" est la forme plus formelle et littéraire du mot "Birmanie", qui est lui-même dérivé de "Bamar", la prononciation plus familière. Autrement dit, il ne s'agit pas d'un changement radical de sens, mais plutôt d'une variation linguistique — comparable à dire « France » au lieu de « République française ».Cependant, pour les autorités militaires, « Myanmar » était jugé plus neutre et inclusif, car « Birmanie » pouvait sembler ne désigner que le peuple bamar, alors que le pays compte plus de 135 groupes ethniques. En ce sens, le changement visait aussi à affirmer une unité nationale, même si cette unité reste très contestée dans les faits.Une reconnaissance internationale partielleLe changement de nom a été reconnu par plusieurs pays et par l'ONU, mais pas par tous. Les États-Unis et le Royaume-Uni, par exemple, ont longtemps refusé d'utiliser le terme « Myanmar » car ils ne reconnaissaient pas la légitimité du régime militaire à l'origine de cette décision. Pour eux, continuer à dire « Birmanie » était un acte politique, un moyen de ne pas cautionner le pouvoir en place.Aujourd'hui encore, le double usage subsiste : on dit souvent « Birmanie (Myanmar) » ou inversement, notamment dans les médias ou les documents officiels internationaux.En résuméLe changement de nom de Birmanie en Myanmar n'est pas un simple ajustement linguistique. Il s'inscrit dans une logique de rupture avec le passé colonial, de reconquête identitaire, mais aussi de légitimation d'un pouvoir militaire contesté. Ce nom continue de porter une charge politique forte, reflet d'un pays complexe, à l'histoire tourmentée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un puissant séisme frappe la Birmanie, causant plus de 1 000 morts et des milliers de blessés, selon les autorités locales.Traduction : A powerful earthquake strikes Myanmar, causing over 1,000 deaths and thousands of injuries, according to local authorities. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:06:11 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le puissant séisme du 28 mars a fait au moins 3 600 morts mais des personnes sont encore portées disparues. La junte continue de bombarder la population civile alors que le pays a besoin d'aide humanitaire. Celle-ci est parfois bloquée par l'armée ou limitée à cause du désengagement de Donald Trump.
Les nouvelles taxes douanières américaines sont entrés en vigueur avec des conséquences très lourdes pour beaucoup de petits pays comme BOTSWANA, BENGLADESH, BIRMANIE, CAMBODGE... Certains pays sont parmi les plus pauvres du monde et ils vont subir de plein fouet ces droits de douanes. Ecoutez L'angle éco de Martial You du 09 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:07 - Journal de 12h30 - Le dernier bilan du séisme en Birmanie fournit par les autorités militaires fait état de 3 471 morts et 4 671 blessés.
Les nouveaux droits de douane instaurés par Donald Trump ont généré un vent de panique à travers le monde. Chacun cherche à présent à définir la riposte la plus adaptée. En France, c'est l'inéligibilité de Marine le Pen, à effet immédiat qui fait parler. Le parti va devoir redéfinir sa stratégie pour la présidentielle. En Birmanie, une semaine après le violent séisme qui a frappé la région, le pays peine à apporter l'aide nécessaire aux populations et la situation sécuritaire est très instable.
(00:00:42) Presque aucun pays n'échappe à la guerre commerciale mondiale déclenchée par Donald Trump: revue de presse internationale (00:06:20) Quand il faut surmonter les obstacles à l'aide d'urgence comme en Birmanie (00 :12 :38) Le pape a-t-il unifié l'Eglise en Chine ou trahi ses fidèles? Reportage
durée : 02:29:13 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Olivier Guillard Chercheur-associé à l'Institut d'études de géopolitique appliquée, directeur de l'information chez Crisis24 et chargé de cours à l'EDHEC; Isabelle Méjean Economiste spécialiste du commerce international, professeure à Sciences Po et membre du Conseil d'analyse économique ; Luc Rouban Directeur de recherche au CNRS à Sciences Po Paris; Pierre-Stéphane Fort Journaliste et réalisateur
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur le séisme en Birmanie, Donald Trump et la possibilité d'un troisième mandat et le Hamas accepte une nouvelle proposition de cessez-le-feu. Sénégal : vers une interprétation de la loi d'amnistie ? Alors que le Premier ministre Ousmane Sonko avait promis d'abroger la loi d'amnistie adoptée en mars 2024, le Pastef, le parti présidentiel propose finalement d'interpréter cette loi plutôt que de l'annuler. Comment expliquer cette volte-face ? Qu'est-ce que cela change concrètement ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Séisme en Birmanie : l'aide internationale détournée par la junte ? Cinq jours après le puissant tremblement de terre en Birmanie qui a fait plus de 2 700 morts, l'aide internationale s'organise difficilement. Pourquoi les ONG craignent-elles une mainmise de l'aide par les militaires qui dirigent le pays ? La distribution de l'aide dans certaines zones risque-t-elle d'être perturbée à cause de la guerre civile ?Avec Carol Isoux, correspondante de RFI à Bangkok. États-Unis : un troisième mandat pour Donald Trump ? Dans une interview accordée à la chaîne NBC News, le président américain a évoqué la possibilité d'effectuer un troisième mandat. Pourtant, le 22è amendement de la Constitution limite à deux le nombre de mandats, successifs ou non. Donald Trump a-t-il le pouvoir de modifier la Constitution pour arriver à ses fins ?Avec Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord de la fondation Jean Jaurès. Gaza : le Hamas accepte une nouvelle proposition de trêve Alors que les bombardements israéliens ont repris sur la bande de Gaza, le Hamas a annoncé approuver une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs qataris et égyptiens. Cet accord est-il si différent du précédent ? Ces nouvelles modalités pourraient-elles convaincre Benyamin Netanyahu d'accepter une nouvelle trêve ?Avec Frédéric Encel, professeur en géopolitique à Sciences-Po Paris. Auteur de l'ouvrage La guerre mondiale n'aura pas lieu (éditions Odile Jacob).
durée : 00:13:58 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - La Birmanie vient de subir le plus puissant séisme enregistré depuis un demi-siècle en Asie du Sud-Est, frappant de plein fouet une nation déjà plongée dans la guerre civile. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Olivier Guillard Chercheur-associé à l'Institut d'études de géopolitique appliquée, directeur de l'information chez Crisis24 et chargé de cours à l'EDHEC
La Birmanie a été frappée par un séisme dévastateur vendredi 28 mars, causant plus de 2.000 morts selon le dernier bilan des autorités. Un deuil national est en cours jusqu'à dimanche. Parmi les victimes, deux touristes français originaires du Var ont perdu la vie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Au sommaire de cette revue de presse : Un rapport accablant révèle l'ampleur de la culture du viol dès l'école primaire en Irlande et au Royaume-Uni, avec des témoignages de harcèlement sexuel, d'attouchements et même de viol, y compris sur des enfants de 5 ans.L'Inde a envoyé un premier avion d'aide humanitaire en Birmanie, pays frappé par un tremblement de terre, avec plus de 15 tonnes de matériel essentiel et un hôpital de campagne accompagné de 118 membres du personnel médical.Le Maroc est en état d'alerte face à l'invasion de criquets pèlerins qui ont déjà traversé la frontière et détruit des cultures, poussant les autorités à activer un plan d'intervention, alors que le pays traverse sa septième année consécutive de sécheresse.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du lundi 31 mars 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BXn6.A
durée : 00:03:13 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Plus de 2 000 morts, près de 4 000 blessés, des centaines de milliers de déplacés… La gestion des conséquences du terrible séisme de magnitude 7,7 qui a secoué la Birmanie vendredi est cruciale pour la survie de la junte militaire, en difficulté face à la montée en puissance de la rébellion.
Un tremblement de terre a fait d'environ 1 700 morts en Birmanie et 17 en Thaïlande. La Fédération internationale des sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (FICR) a lancé dimanche 30 mars un appel pour récolter des fonds pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre. Ecoutez l'analyse de Benoit Carpentier, porte-parole de la FICR. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 31 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 29 mars 2025 : Yann Klinger est sismologue, directeur de recherche CNRS à l'Institut de physique du Globe de ParisPlus de 1.000 personnes ont perdu la vie en Birmanie dans le puissant séisme de magnitude 7,7 qui a frappé la région vendredi et aussi endeuillé la Thaïlande, selon un nouveau bilan des autorités, tandis que les secours multiplient les efforts pour rechercher des survivants. Le tremblement de terre, peu profond, ce qui a augmenté son impact, s'est produit vendredi vers 12H50, heure locale, suivi par une réplique de magnitude de 6,4 (révisée ensuite à 6,7) quelques minutes après.Les secousses ont provoqué des scènes de chaos et de désolation en Birmanie, où l'effondrement de maisons, d'immeubles, de ponts ou de sites religieux laissent craindre une catastrophe de grande ampleur dans un pays rendu exsangue par le conflit civil qui dure depuis le coup d'Etat de la junte de 2021. Jamais un séisme d'une telle intensité n'avait frappé la Birmanie depuis des décennies, selon les géologues américains, les secousses étant suffisamment puissantes pour semer la terreur à 1.000 kilomètres de l'épicentre, parmi des millions d'habitants de Bangkok où les séismes sont rarement ressentis.Yann Klinger, sismologue, directeur de recherche CNRS à l'Institut de physique du Globe de Paris est notre invité. Il reviendra avec nous sur la violence du séisme en Birmanie, dont le bilan humain ne cesse d'augmenter et pour lequel des répliques sont encore à craindre. Il nous parlera aussi du risque sismique en Europe, et en France.
durée : 00:54:01 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce dimanche autour de Victor Matet.
durée : 00:15:11 - Journal de 12h30 - En Birmanie, le bilan provisoire est de 1 700 morts et 3 400 blessés, deux jours après le séisme. Les hôpitaux sont totalement débordés et n'ont plus assez de produits médicaux. La Croix-Rouge lance un appel aux dons ce midi pour récolter 100 millions de dollars.
L'impossible aide humanitaire en Birmanie : écoutez l'anayse de Bénédicte Brac de La Perrière, chercheuse au CNRS, membre du centre Asie sud-est.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:14:48 - Journal de 8 h - En Birmanie, au moins 1 000 personnes sont mortes au lendemain du séisme de magnitude 7,7 qui a frappé le pays. Le bilan pourrait encore s'alourdir dans un pays déjà exsangue en raison de la guerre civile qui dure depuis quatre ans.
durée : 00:15:34 - Séisme en Birmanie : l'aide internationale s'organise. Le plus puissant séisme ayant frappé la Birmanie depuis des décennies a tué plus de 1.600 personnes dans le pays en pleine guerre civile et fait des morts en Thaïlande voisine, causant des dommages co
durée : 00:53:21 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce samedi autour de Victor Matet.
durée : 00:09:40 - Journal de 18h - Un peu plus de vingt-quatre heures après le tremblement de terre en Birmanie, les secours internationaux affluent pour tenter de retrouver des survivants sous les décombres. Ce samedi 29 mars, la junte birmane annonce 1 600 morts, un bilan encore provisoire.
durée : 00:14:48 - Journal de 8 h - En Birmanie, au moins 1 000 personnes sont mortes au lendemain du séisme de magnitude 7,7 qui a frappé le pays. Le bilan pourrait encore s'alourdir dans un pays déjà exsangue en raison de la guerre civile qui dure depuis quatre ans.
durée : 00:14:48 - Journal de 8 h - En Birmanie, au moins 1 000 personnes sont mortes au lendemain du séisme de magnitude 7,7 qui a frappé le pays. Le bilan pourrait encore s'alourdir dans un pays déjà exsangue en raison de la guerre civile qui dure depuis quatre ans.
durée : 00:14:53 - Journal de 12h30 - Au lendemain du séisme en Birmanie, le bilan provisoire fait état de 1 000 morts. Aujourd'hui, l'aide internationale s'organise, la Chine, l'Inde et la Malaisie envoie des secouristes et du matériel. Une catastrophe dans un pays en guerre civile depuis le coup d'état de la junte militaire, en 2021.
durée : 00:09:40 - Journal de 18h - Un peu plus de vingt-quatre heures après le tremblement de terre en Birmanie, les secours internationaux affluent pour tenter de retrouver des survivants sous les décombres. Ce samedi 29 mars, la junte birmane annonce 1 600 morts, un bilan encore provisoire.
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Dans cette édition :L'administration Trump met la pression sur les entreprises françaises pour qu'elles renoncent à toute forme de discrimination positive, sous peine de perdre des contrats avec le gouvernement américain.Un puissant séisme de magnitude 7,7 a frappé la Birmanie, faisant plus de 1 000 morts et 1 700 blessés, avec de graves dommages également en Thaïlande.Un livre enquête sur le meurtre du jeune Thomas Perotto lors d'un bal à Crépol provoque l'indignation de ses parents, qui estiment que les auteurs banalisent la violence.À deux jours du jugement sur l'affaire des assistants parlementaires du FN, le Conseil constitutionnel a rejeté un recours visant les peines d'inéligibilité avec exécution provisoire.La ville d'Arras a mis en place un système de haut-parleurs pour interpeller directement les personnes qui jettent leurs déchets au sol, avec des amendes dissuasives.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le Journal en français facile du vendredi 28 mars 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BXKH.A
durée : 00:19:35 - Journal de 12h30 - Un puissant séisme a frappé ce matin la Birmanie. Et même si les autorités n'ont communiqué jusque-là aucun bilan, le simple fait que le pouvoir militaire (isolé depuis son coup d'Etat de 2021) en appelle désormais à l'aide internationale fait déjà craindre une catastrophe de grande ampleur. - réalisation : Nicolas Pommé, Aloïs Guérin, Brice Garcia
durée : 00:20:03 - Journal de 18h - Ce soir, le chef de la junte birmane appelle "tout pays, toute organisation" à venir porter secours aux victimes du tremblement de terre qui a secoué la Birmanie et les pays alentours. Le bilan provisoire est d'environ 150 morts. - réalisation : Jean-François Braun, Brice Garcia
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré, en première partie, à l'esclavage moderne. Direction la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, où des mafias chinoises ont monté des centres de fraude en ligne. Des victimes sont retenues de force pour travailler en tant que cyber-esclaves, ils risquent même la mort. En deuxième partie, direction les États-Unis, avec l'expulsion de centaines de migrants indiens illégaux, qui avaient choisi de prendre le risque de quitter leur pays d'origine pour les États-Unis, en vue d'y trouver un emploi et vivre décemment. Fraude en ligne et esclavage moderne, enquête sur les usines de cybercriminalité de BirmanieIls sont attirés par des emplois bien rémunérés, mais finissent enfermés, à travailler de force, battus et parfois assassinés. Des dizaines de milliers de personnes, de toutes nationalités, sont retenues à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, dans des zones de jungle, contrôlées par des groupes armés birmans. C'est là que des mafias chinoises ont monté ces centres de fraude en ligne.En février 2025, une grande opération de police a permis de libérer 7 000 victimes. Mais des milliers d'autres sont toujours retenus. Carol Isoux a enquêté pendant de longs mois, et a pu entrer en contact avec certains de ces cyber-esclaves, qui nous révèlent leurs conditions de vie inhumaines.Un Grand reportage de Carol Isoux qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Les migrants indiens expulsés par Donald Trump, symbole de la crise économique en Inde Pour l'Inde, la réélection de Donald Trump comme président des États-Unis a eu une conséquence immédiate et brutale : le renvoi de centaines de migrants illégaux. Ces dernières semaines, ils arrivent donc en Inde par avions militaires, enchaînés, comme des esclaves. L'humiliation est grande, surtout pour le Premier ministre nationaliste indien, Narendra Modi, proche de Donald Trump. Mais, plus gravement, cela révèle le désespoir de millions d'Indiens, qui ne trouvent pas de travail chez eux, et sont prêts à risquer leur vie pour entrer aux États-Unis.Un Grand reportage de Côme Bastin qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Ils sont attirés par des emplois bien rémunérés, mais finissent enfermés, à travailler de force, battus et parfois assassinés. Des dizaines de milliers de personnes, de toutes nationalités, sont retenues à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, dans des zones de jungle, contrôlées par des groupes armés birmans. C'est là que des mafias chinoises ont monté ces centres de fraude en ligne. En février 2025, une grande opération de police a permis de libérer 7 000 victimes. Mais des milliers d'autres sont toujours retenus. Carol Isoux a enquêté pendant de longs mois, et a pu entrer en contact avec certains de ces cyber-esclaves, qui nous révèlent leurs conditions de vie inhumaines. «Fraude en ligne et esclavage moderne, enquête sur les usines de cybercriminalité de Birmanie», un Grand reportage de Carol Isoux.
Aujourd'hui, Kelly tend le micro à Marie-Neige, actuellement en road trip à moto dans le nord de la Thaïlande.Ce qu'elle aime particulièrement en Asie ? La notion du temps : ralentir, prendre le temps, l'apprécier et s'ancrer.Mais avant d'en arriver là, revenons un peu en arrière pour découvrir son parcours en Asie du Sud-Est.Après des études en commerce international et plusieurs postes dans de grandes entreprises en France, Marie-Neige a été confrontée à des problèmes de santé. Ce fut un véritable déclic : elle a décidé d'écouter son envie profonde et de partir vivre à l'étranger. Son premier pas ? Un PVT en Australie.De retour en France, elle a été sélectionnée pour rejoindre l'association Enfants du Mékong, une opportunité qui lui a permis de donner du sens à son engagement et d'être au plus près des populations locales.Elle a ainsi découvert le statut de Volontaire de Solidarité Internationale (VSI), un programme destiné aux personnes : ✅ Âgées de 20 à 35 ans ✅ En césure étudiante ou professionnelle pour un an