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Kivu

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Revue de presse française
À la Une: le Premier ministre François Bayrou face à une échéance cruciale

Revue de presse française

Play Episode Listen Later May 11, 2025 5:00


« François Bayrou au pied du mur de l'affaire Bétharram », titre le Parisien-Dimanche. « Le Premier ministre a préparé en cercle restreint un rendez-vous crucial : son audition, mercredi, par la Commission d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires. L'enjeu est considérable », remarque le journal.Bétharram, c'est cette école privée catholique qui fait face à de nombreuses plaintes et accusations pour violences et agressions sexuelles à partir des années 1980 et 1990. Le Parisien-Dimanche rappelle le contexte : « François Bayrou était ministre de l'Éducation nationale entre 1993 et 1997 et parent d'élèves scolarisés dans cet établissement où son épouse enseignait le catéchisme. Il aura d'autant moins le droit à l'erreur qu'il s'exprimera sous serment ». Le Nouvel Obs, qui consacre sa Une à l'affaire Bétharram et au Premier ministre, dit la même chose, mais plus crûment : ce sera pour François Bayrou, « l'occasion de livrer ses vérités. Espérons qu'il ait la décence de la saisir, alors qu'il s'est jusqu'ici enferré dans le déni et le mensonge ». « Le 11 février, à l'Assemblée nationale, rappelle le Parisien-Dimanche, François Bayrou a d'abord nié en bloc, assurant n'être au courant de rien, avant de changer de version par la suite. » Les plaintes s'accumulentLe Nouvel Obs, de son côté, a décidé d'élargir le sujet. Pour l'hebdomadaire, « l'affaire Bétharram est une bombe à fragmentation ». Elle nous oblige, nous dit-on, « à regarder en face le caractère endémique des violences faites aux enfants, dans les familles, mais pas seulement »car « l'école n'est pas toujours un sanctuaire pour nos enfants ».Et le Nouvel Obs dresse ce constat : « l'enseignement catholique est au cœur des dernières révélations. Pratiques déviantes, faiblesse des contrôles de l'état, voire protection de l'institution par des élites qui en sont souvent issues ». L'hebdomadaire parle donc de « bombe à fragmentation » et précise encore que « depuis février, de nouveaux cas d'établissements déviants apparaissent chaque semaine, des plaintes s'accumulent – pas moins de 200 pour Bétharram – et des affaires tues pendant des décennies font la Une des journaux. » « Aucun responsable politique local ne décroche son téléphone »De son côté, la Tribune-Dimanche a rencontré l'une des victimes de Bétharram, leur porte-parole Alain Esquerre. Il est l'auteur du livre Le Silence de Bétharram et il est, nous dit le journal, « le visage de tous ceux qui ont souffert dans ce qui s'apparente aujourd'hui à l'un des plus grands scandales de pédophilie de l'histoire de l'éducation française ». C'est lui qui a recueilli sur un groupe Facebook des dizaines de témoignages.« Aux appels d'anciens élèves, raconte la Tribune-Dimanche, succèdent ceux de la presse régionale qui commence à relater le scandale. Dans les familles, chacun découvre ce que son père, son frère, son mari a vécu dans son enfance », sans avoir jamais osé le raconter. Malgré ces témoignages, « aucun responsable politique local, tous bords politiques confondus, ne décroche son téléphone ». « On est seul, tout le monde s'en fout », constate Alain Esquerre, jusqu'à ce que le premier ministre lui-même décroche son téléphone. « Je le sens dépassé », dit-il. « Il est sincère, mais il est le reflet d'une époque qui ne comprend pas (…) Pour lui, c'est une histoire de gifles et de punitions qui ne font pas de mal aux enfants ».Des « creuseurs » des mines payés 5 dollars par jour en RDCDans la presse hebdomadaire également cette semaine, un long reportage du Point sur la République démocratique du Congo, plus précisément dans le Nord-Kivu, où les envoyés spéciaux du magazine Guillaume Perrier et Vivien Latour ont rencontré des « creuseurs » des mines de Rubaya. « Sommairement équipés, ils descendent en escalier, armés de pioches, ils font ensuite remonter le sable et le minerai en se passant des sacs de main en main. Les visages sont juvéniles (…) les éboulements sont leur hantise. »  Un travail harassant « payé 5 dollars par jour ».La région est riche en minerai et notamment en coltan, et elle est depuis longtemps la cible de nombreuses convoitises, qui se concrétisent par des affrontements armés. « Le président de la RDC, Félix Tshisékédi, rappelle le Point, accuse le M23 de chercher à s'approprier les ressources du Kivu : 150 tonnes de coltan seraient, selon lui, détournées vers le Rwanda chaque mois. Kigali dément ».Calme relatifÀ Goma, le Point a rencontré Corneille Nangaa, le chef de l'Alliance Fleuve Congo, coalition formée autour du M23. « Il incarne le nouveau pouvoir », explique le magazine. Et lui aussi accuse : « Il avait acquis des titres miniers sur le gisement d'or de Zani-Kodo, en Ituri. Des proches du président Tshisekedi l'en auraient spolié après 2021 », explique le Point, qui décrit ainsi la situation depuis la fin des combats : « Goma reprend vie. Le port sur le lac Kivu retrouve son agitation vespérale (…) mais les combats de la fin janvier ont laissé des traces. Les violences ont fait entre 3 000 et 8 000 morts, selon les estimations. »Et la sérénité n'est pas vraiment à l'ordre du jour. Certains habitants se plaignent d'être « rackettés par des membres de l'armée gouvernementale en civil ». « La guerre n'est pas terminée », regrette l'un de ces habitants.

Nyumba ya Sanaa
Msanii sweet Brown wa Beni DRC na mziki wa jamii

Nyumba ya Sanaa

Play Episode Listen Later May 10, 2025 20:08


Sanaa ya muziki ni dawa inayofariji na kusaidia kutuma ujumbe wa amani kwa jamii amesema msanii wa miondoko mchanganyiko Gloire Tsongo almaarufu sweet Brown fresh Leader mjini Beni katika mkowa wa Kivu kaskazini mashariki mwa jamhuri ya kidemokrasia ya Congo, katika mazungumzo maalum na mwandishi wa habari wa RFI Kiswahili Ruben Lukumbuka alipotembelea eneo hilo mwezi february mwaka huu

Changu Chako, Chako Changu
Historia kuhusu uteuzi wa papa Leo wa XIV, miaka 44 yangu kifo cha Bob Marley

Changu Chako, Chako Changu

Play Episode Listen Later May 10, 2025 20:15


Makala ya changu chako chako changu inaangazia kuhusu uteuzi wa kiongozi wa kanisa katoliki duniani, ambapo RFI Kiswahili imezungumza na askofu Sebastian Muyengo wa dayosisi ya Uvira mkoani Kivu kaskazini mashariki mwa Jamhuri ya kidemokrasia ya Congo, na katika utamaduni kabila la wabembe huko Fizi nchini DRC na katika muziki maadhimisho ya miaka 44 tangu kifo cha muasisi wa miondoko ya regae Bob Marley

Deep House Cat
Lake Kivu Mix - feat. Mystic Tripping

Deep House Cat

Play Episode Listen Later May 2, 2025 60:00


After some weeks the Deep House Cat Show is back - we are sorry! Enjoy Mystic Tripping's latest mix on the Deep House Cat featuring tracks by Mr. V, Frank Amodo, Kaiz and many more.Track list01. ZAV - Just A Man02. Mr. V, Dario D'Attis - Back To The Old03. Roberto Parisi - Ghettown04. Dompe - Dynamic Move05. Col Lawton, VACCA (UK) - Memories In The Moonlight06. One & Done - Chum07. Cory Wells - Let's Move08. Delgado - Understand House09. Kaiz (BE) - Let It Go10. Frank Amodo - My Body11. Raffaele Ciavolino - Rhodes Dreams12. Kolter - Come On Back With Your LoveIt would be awesome if you would leave a like, a comment or a share :)

CruxCasts
Rome Resources (LSE:RMR) - DRC Drilling Restarts

CruxCasts

Play Episode Listen Later May 1, 2025 10:45


Interview with Paul Barrett, CEO of Rome ResourcesOur previous interview: https://www.cruxinvestor.com/posts/rome-resources-lsermr-tin-resource-update-in-the-coming-months-6874Recording date: 29th April 2025Rome Resources (LSE) has announced the resumption of exploration drilling in the Democratic Republic of Congo (DRC) following improved security conditions in the region. CEO Paul Barrett confirmed that helicopter support has mobilized back to the country, with drilling operations expected to restart by the end of this week.The improved situation stems from M23 rebels retreating from the company's operational area back to the Kivu region, along with ongoing peace talks between Rwanda and DRC. While currently operating from Kisangani, the company plans to eventually return to Goma, which would streamline logistics with shorter helicopter flight times.Rome Resources is focusing exclusively on the Mont Agoma deposit, having already collected sufficient data from the Kalayi deposit. The strategic drilling program targets a specific data gap in the deeper part of Mont Agoma, based on their geological model suggesting increased tin grades at depth. The company also plans to drill exploratory holes on the southern fringe to determine the deposit's lateral extent.Mont Agoma represents a more complex opportunity than the pure tin Kalayi deposit, featuring additional copper and zinc mineralization. This multi-metal potential could provide significant value streams for the project, with the company exploring combined processing options for all three metals.A key near-term catalyst is the planned resource estimate expected by the end of May 2025, pending assay results from holes 24 and 26. The estimate will require independent verification to comply with AIM listing rules.Financially, Rome Resources maintains a strong position with $2.7 million in cash and a tightly controlled drilling budget of $1.6 million. The company operates with a lean structure, directing 90% of expenditures toward drilling activities.The company is also exploring collaboration opportunities with neighboring miner Alphamin for shared helicopter and fixed-wing facilities, potentially improving operational efficiency in the remote region.View Rome Resources' company profile: https://www.cruxinvestor.com/companies/rome-resourcesSign up for Crux Investor: https://cruxinvestor.com

Afrique Économie
Dans l'est de la RDC, les patrons appellent à l'aide, l'État cherche des investisseurs

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 2:19


Pillages, spoliation d'entreprises, banques à l'arrêt. La guerre a paralysé les activités économiques de l'est de la RDC. Les entrepreneurs espèrent beaucoup des pourparlers en cours à Washington. Le Rwanda et la RDC se sont donnés jusqu'au vendredi 2 mai pour parvenir à un projet d'accord de paix. Près de 90 entreprises qu'il accompagne ont mis la clé sous la porte à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Jean-Paul Lokumu, consultant en entrepreneuriat, constate l'abattement et le sentiment d'abandon des patrons dans une région coupée du monde : « Lorsqu'il n'y a plus de liaisons aériennes, lorsque les banques ne fonctionnent plus, on ne peut même pas parler de climat des affaires pour le moment. »Appel aux financements, même sans les banquesJean-Paul Lokumu se fait le porte-voix des patrons des Kivu, qui espèrent une paix rapide. En attendant, ils demandent de l'aide : « Je fais appel aux ONG, aux structures de financement pour venir à notre rescousse. Même si les banques sont fermées, il y a la possibilité de travailler sur la résilience, de trouver une solution pour ces entrepreneurs. En tout cas, ils sont vraiment dans le besoin. » L'amélioration du climat des affaires, c'est un des crédos de l'exécutif congolais ces derniers mois. Lors d'un forum à Casablanca la semaine dernière, le ministre de l'Économie nationale, Daniel Mukoko Samba a invité les entrepreneurs étrangers à investir en RDC.Mi-avril, Thierry Katembwe, conseiller du président de la République Félix Tshisekedi, était, lui aussi, à Paris pour convaincre des entreprises françaises d'investir dans le pays. « La démarche est assez claire quand on sait que le pays va finir par être pacifié. On sait que tout est une question d'économie, tout est une question d'opportunités, insiste-t-il sous les ors de l'ambassade de RDC en France.Accor veut un hôtel à Goma« Aujourd'hui, on dit à tous ces investisseurs "Venez directement en RDC". On est en train de mettre en place une plateforme énorme pour que les différentes multinationales s'y retrouvent. On est très heureux aujourd'hui d'avoir des grosses boîtes françaises, les plus grosses boîtes américaines qui sont déjà engagées et donc on en veut encore plus ».Le Nord-Kivu intéresse toujours le groupe hôtelier français Accor qui a un projet d'hôtel Ibis Style à Goma. « Notre partenaire local a une parfaite lecture des dynamiques de développement que va connaître sa ville dans les années à venir. Il croit fortement à son potentiel et il faut se projeter, assure Réda Faceh, vice-président en charge du développement en Afrique centrale d'Accor. Il est clair qu'à l'instant T, c'est un peu compliqué, mais on est optimiste. La ville va connaître un dénouement heureux et c'est ce qu'on lui souhaite. On espère justement pouvoir développer très prochainement un hôtel, voire plusieurs à Goma, qui reste quand même une ville d'une taille assez importante ». La RDC cherche toujours à diversifier son économie. Mais c'est bien autour de ses précieux minerais critiques qu'un accord avec les États-Unis est en train d'être concoctéÀ lire aussiTrump, les 100 jours: les Grands Lacs et Donald Trump, diplomatie et business intimement liés À lire aussiRDC: début de l'évacuation de militaires et policiers congolais protégés par la Monusco à Goma

De vive(s) voix
Le slam de Goma : pour résister, se retrouver et réincarner le lien social

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 29:00


Depuis le lancement du collectif Goma Slam Session à Goma (Nord-Kivu, République démocratique du Congo) en 2017, le slam s'est imposé comme un genre majeur. Ce recueil de slams présente une anthologie de cette création verbale contemporaine au Nord-Kivu, écrite dans une langue française tressée de swahili, de lingala, ou d'anglais. C'est le projet de Goma slam session, un collectif de Goma, une ville située au nord Kivu en République Démocratique du Congo, une région en proie à une insécurité régulière depuis de nombreuses années. Le collectif est né concomitamment avec le mouvement de la Lucha pour «Lutte pour le changement», un mouvement citoyen non violent et non partisan qui lutte pour la dignité humaine et la justice sociale et qui propose depuis 2017 des activités de création, de diffusion et de sensibilisation grâce au slam.Certains des textes du Goma Slam session ont été rassemblés dans un recueil : «Slamer pour résister», une anthologie du slam à Goma et traitent beaucoup de la guerre, mais on trouve aussi des slams d'amour ou des slams religieux. Les textes sont écrits en français, en lingala, en swahili, mais aussi dans d'autres langues. Et c'est Maëline Le Lay qui en assure la direction. Cette chercheuse en littérature africaine passionnée par les arts engagés avait déjà réalisé sa thèse au Congo sur la question de la littérature populaire au Katanga. Entre 2018 et 2020, elle a découvert le slam sur la scène artistique de Goma. Cette poésie «mise en bouche» tient une place prépondérante dans la culture locale, un véritable «phénomène» qui est dû à une parole complètement libre. Si le slam a vocation à être diffusé à l'oral, c'est avant tout un art très écrit. Lors des sessions, les slameurs venaient avec leurs papiers et leurs crayons et renotaient, recorrigeaient leur slam au gré des remarques de leurs comparses. L'idée de publier ce recueil est aussi de donner une visibilité élargie à ces artistes.  Maëline Le Lay Invitée : Maëline Le Lay est chargée de recherche CNRS au THALIM (Théorie et Histoire des Arts et des Littératures de la Modernité). Elle publie Slamer pour résister, aux éditions Africae.La chronique Ailleurs nous emmène en Allemagne, à Berlin, où la Maison de France, un lieu ouvert à la culture française, et qui fête ses 75 ans. Et c'est Sophie Coumel, directrice de l'Institut français de Berlin qui nous parle de l'anniversaire de ce réseau qui a joué un grand rôle dans le rapprochement franco-allemand. Pour suivre tout l'agenda, rendez-vous ici.  Programmation musicaleL'artiste Odezenne avec le titre Hey Joe.Et les slams de Ben Kamuntu Ici, nous on slame, de Henry Mubimbi dit le Grihaut-Parleur avec le texte Je ne suis pas maudite, un texte fort qui parle de la ville de Beni, de Yves Kalwira avec 20h07, ainsi que Héros dans l'ombre du slameur Elisha Abumba. 

De vive(s) voix
Le slam de Goma : pour résister, se retrouver et réincarner le lien social

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 29:00


Depuis le lancement du collectif Goma Slam Session à Goma (Nord-Kivu, République démocratique du Congo) en 2017, le slam s'est imposé comme un genre majeur. Ce recueil de slams présente une anthologie de cette création verbale contemporaine au Nord-Kivu, écrite dans une langue française tressée de swahili, de lingala, ou d'anglais. C'est le projet de Goma slam session, un collectif de Goma, une ville située au nord Kivu en République Démocratique du Congo, une région en proie à une insécurité régulière depuis de nombreuses années. Le collectif est né concomitamment avec le mouvement de la Lucha pour «Lutte pour le changement», un mouvement citoyen non violent et non partisan qui lutte pour la dignité humaine et la justice sociale et qui propose depuis 2017 des activités de création, de diffusion et de sensibilisation grâce au slam.Certains des textes du Goma Slam session ont été rassemblés dans un recueil : «Slamer pour résister», une anthologie du slam à Goma et traitent beaucoup de la guerre, mais on trouve aussi des slams d'amour ou des slams religieux. Les textes sont écrits en français, en lingala, en swahili, mais aussi dans d'autres langues. Et c'est Maëline Le Lay qui en assure la direction. Cette chercheuse en littérature africaine passionnée par les arts engagés avait déjà réalisé sa thèse au Congo sur la question de la littérature populaire au Katanga. Entre 2018 et 2020, elle a découvert le slam sur la scène artistique de Goma. Cette poésie «mise en bouche» tient une place prépondérante dans la culture locale, un véritable «phénomène» qui est dû à une parole complètement libre. Si le slam a vocation à être diffusé à l'oral, c'est avant tout un art très écrit. Lors des sessions, les slameurs venaient avec leurs papiers et leurs crayons et renotaient, recorrigeaient leur slam au gré des remarques de leurs comparses. L'idée de publier ce recueil est aussi de donner une visibilité élargie à ces artistes.  Maëline Le Lay Invitée : Maëline Le Lay est chargée de recherche CNRS au THALIM (Théorie et Histoire des Arts et des Littératures de la Modernité). Elle publie Slamer pour résister, aux éditions Africae.La chronique Ailleurs nous emmène en Allemagne, à Berlin, où la Maison de France, un lieu ouvert à la culture française, et qui fête ses 75 ans. Et c'est Sophie Coumel, directrice de l'Institut français de Berlin qui nous parle de l'anniversaire de ce réseau qui a joué un grand rôle dans le rapprochement franco-allemand. Pour suivre tout l'agenda, rendez-vous ici.  Programmation musicaleL'artiste Odezenne avec le titre Hey Joe.Et les slams de Ben Kamuntu Ici, nous on slame, de Henry Mubimbi dit le Grihaut-Parleur avec le texte Je ne suis pas maudite, un texte fort qui parle de la ville de Beni, de Yves Kalwira avec 20h07, ainsi que Héros dans l'ombre du slameur Elisha Abumba. 

Reportage Afrique
Rwanda: des vestiges de la Grande Guerre sur la colline de Nengo

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 2:16


Des restes de la Première Guerre mondiale au Rwanda. À l'ouest du pays, aux alentours de la ville de Gisenyi au bord du lac Kivu, un guide tente de mettre en avant un site historique vieux de plus d'une centaine d'années. À l'époque, le Rwanda est sous administration allemande. Les militaires installent une base avancée à Nengo pour défendre la frontière avec la République démocratique du Congo, à l'époque colonie belge. De notre correspondante régionale,Sur les pans de la colline de Nengo, Susanne Mukankusi désherbe autour de jeunes pousses d'eucalyptus. De l'histoire ancienne de cette montagne sur les hauteurs de Gisenyi, où elle habite depuis presque 50 ans, elle ne connaît que les rumeurs : « Les gens plus âgés que moi, qui habitaient ici, disent qu'il y a une tranchée en haut de la colline. J'ai entendu dire qu'ils [les Allemands, NDLR] ont fait la guerre et qu'ils ont laissé du matériel et une tranchée. »Une histoire méconnue de la Première Guerre mondiale, que Karim Gisagara tente de mettre en lumière. C'est en travaillant sur un nouveau sentier de randonnée que tout en haut de la colline, le guide tombe sur le site historique : « Tu vois, là où tu marches, ce n'est pas de la roche, C'est du béton. Ils ont construit ce site avec du béton pour stabiliser les armes. »Une tranchée encore visible 110 ans plus tard. Du haut de la colline de Nengo, les militaires allemands avaient une vue imprenable sur le lac Kivu et la ville de Goma. « Ils avaient leur campement juste derrière. Pour la population, ce n'était pas leur guerre, c'était la guerre des Blancs. Ils se sont battus en ville avant que les Belges débordent de l'autre côté de la montagne. Ils ont tiré quelques coups de fusils à Goma et Gisenyi, mais quand ils se sont retrouvés contournés, ils ont décidé d'abandonner leurs positions », raconte Karim GisagaraRestaurer le lieuEn mai 1916, les troupes allemandes se replient rapidement, d'abord dans le sud, à Nyanza, puis quittent le pays. « On va restaurer le site, on va restaurer aussi le campement. On va essayer de faire des recherches, en faisant appel des historiens pour nous aider à comprendre ce qui s'est passé, explique le guide. Après ça, on va commencer la restauration. »Une guerre européenne exportée sur un autre continent avec de lourdes conséquences pour le pays. « La fin de la guerre mondiale a marqué la fin d'une époque allemande, mais c'était la prolongation d'une époque coloniale qui allait mal tourner. Les Belges vont investir un autre système d'occupation, vont beaucoup se mêler dans les affaires internes, ils vont bouleverser la politique du Rwanda, ils vont institutionnaliser les races et les ethnies. »D'autres sites de la Première Guerre mondiale restent visibles au Rwanda. L'année dernière, une équipe de chercheurs a même retrouvé, au fond du lac Kivu, les restes d'un bateau allemand de l'époque.

Au Poste
Congo / Rwanda: la guerre oubliée, racontée par Colette Braeckman - S09E48 - Lundi 14 avril 2025

Au Poste

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 92:13


Depuis fin janvier, la République démocratique du Congo et le Rwanda sont à nouveau en guerre : le groupe rebelle M23, qui sévit dans l'est du Congo et qui est soutenu par Kigali, a fait tomber Goma et Bukavu, les grandes villes de la région du Kivu, où les troubles n'ont jamais cessé depuis trente ans.

ONU News
Cheias agravam situação humanitária na RD Congo após intensificação do conflito

ONU News

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 1:50


Pelo menos 16 mil pessoas perderam suas casas desde o mês passado, no território Kalemie, na província de Tanganyika, com as enchentes; violência em Kivu do Sul forçou 7 mil pessoas a fugir de suas casas desde início de março; comandante brasileiro das forças da ONU falou ao Conselho de Segurança sobre a situação.

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Ziara ya rais wa Uganda nchini Sudan kusini, waasi wa M23 wajiondoa Walikale

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Apr 5, 2025 20:12


Miongoni mwa matukio makubwa ya juma hili ni pamoja na ziara ya rais wa Uganda Yoweri Museveni, iliyotangulizwa na ziara ya wajumbe wa Umoja wa Afrika, nchini Sudan Kusini baada ya makamu wa rais wa nchini hiyo kukamatwa na kuzuiwa nyumbani kwake, kule DRC waasi wa M23 wanaoungwa mkono na Rwanda waripotiwa kujiondoa katika mji wa Walikale mokowani Kivu kaskazini mashariki mwa DRC, tunaangazia Kenya, Uganda, nchi za Afrika mashariki na magharibi pia kwengineko duniani 

Nyumba ya Sanaa
Mchango wa wasanii wa Beni DRC katika juhudi za kuimarisha usalama

Nyumba ya Sanaa

Play Episode Listen Later Apr 5, 2025 20:02


Nyumba ya sanaa juma hili imekutana na wasanii wa mjini Beni mkoani Kivu kaskazini mashariki mwa Jamhuri ya kidemokrasia ya Congo ambao wamekuwa wakihimiza amani katika nyimbo zao, sanaa ya muziki ikikaribishwa kwa kiasi kikubwa na watu kutoka rika zote nchini na nje ya nchi. Mwenzangu Ruben Lukumbuka hivi karibuni alikutana na msanii wa Beni mashariki mwa DRC Mukombozi Mabenze almaarufu Tata Charles akielezea historia yake na sanaa ya muziki na hali ya eneo hilo 

Journal de l'Afrique
Prise de Walikale en RD Congo : la situation toujours tendue

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 13:57


En RD Congo, l'AFC/M23 a pris le contrôle de Walikale, localité située au Nord-Kivu, à environ 400 kilomètres à l'est de Kisangani. Dès mercredi, des tirs d'artillerie ont été entendus dans la ville. La base de Médecins sans frontières a été prise entre des tirs croisés. Walikale est un territoire minier considéré comme le plus riche de tout le Kivu. Les précisions Aurélie Bazzara-Kibangula. 

Revue de presse Afrique
À la Une: la surprise de Doha

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 4:03


Le rwandais Paul Kagame et le congolais Félix Tshisekedi assis face à face… Qui l'eut cru ? Hier la photo a estomaqué la presse du continent et au-delà. On y voit donc les deux présidents et au milieu l'émir du Qatar, dans le rôle du médiateur.« Kagame et Tshisekedi s'entretiennent au Qatar », titre sobrement The New Times à Kigali.« Doha : un cessez-le-feu immédiat décidé entre la RDC et le Rwanda », annonce le site congolais Actualité CD.« Un tête-à-tête entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame au Qatar : toutes les solutions pour mettre définitivement un terme à l'insécurité instaurée par les rebelles du M23-AFC, dans l'est de la RDC semblent les bienvenues », commente Objectif Infos.Tout de même, pour une surprise, c'est une surprise… « Inutile de se le cacher, les présidents congolais et rwandais nous ont bien eus, s'exclame Ledjely en Guinée. (…) Alors que chacun déplorait que les pourparlers tant attendus entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 n'aient finalement pas pu avoir lieu hier dans la capitale angolaise, cette photo est apparue, en début de soirée, de nulle part et à la surprise générale (…). »Pourquoi cette rencontre ?Les deux présidents y ont été en quelque sorte contraints, affirme Ledjely. Tshisekedi étant battu militairement et Kagame étant battu diplomatiquement… Explications : « il y a deux ou trois mois, lorsque les rebelles n'occupaient que quelques petites villes et collines de l'est de la RDC, les autorités congolaises pouvaient se permettre le déni et la nonchalance ». Mais maintenant que Goma et Bukavu sont tombés et que la menace pèse sur Kinshasa, ça n'est plus la même musique pour le président congolais.Quant au Rwanda, pointe Ledjely, « plutôt intouchable jusqu'à récemment, le pays a été soumis à de nombreuses sanctions ces dernières semaines. Au point qu'il est désormais ostracisé par la communauté internationale ».Et la médiation régionale ?Reste que « c'est un camouflet pour le président angolais Joao Lourenço, médiateur du conflit à l'est de la RDC. » C'est ce que relève Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. Afrikarabia qui souligne que « les rivalités régionales ont plongé les processus de paix de Nairobi et Luanda dans l'impasse. Les deux institutions sous-régionales qui pilotaient les initiatives, l'EAC et la SADEC étaient chacune accusées de favoriser un camp plutôt que l'autre. (…) Et le président angolais s'est accroché à son fauteuil de médiateur en imposant au forceps les négociations de Luanda qui devaient avoir lieu hier entre le M23 et le gouvernement congolais, et qui se sont révélées être un fiasco ».Et le M23 dans tout cela ?En tout cas, pointe encore Afrikarabia, hier à Doha, Kagame et Tshisekedi ont réaffirmé « l'engagement de toutes les parties en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, et de poursuivre les discussions entamées à Doha afin d'établir des bases solides pour une paix durable. Reste maintenant à savoir quels effets vont produire la déclaration de Doha sur le M23 ? Les promesses de cessez-le-feu ont été nombreuses depuis un an, mais elles n'ont jamais été respectées. (…) Reste à savoir aussi quelle sera la suite qui sera donnée à cette première rencontre Tshisekedi-Kagame après des mois d'invectives entre les deux hommes ? Une poursuite de la médiation qatarie ou bien un retour à la médiation africaine ? »En effet, renchérit WakatSéra à Ouaga, « le plus dur reste à faire, car la rencontre secrète de Doha ne dit pas quand la guerre prendra fin, et encore moins comment la RDC va récupérer Goma, Bukavu, et les autres localités aux mains des combattants de l'AFC-M23 que le Rwanda est accusé de soutenir ».Et WakatSéra d'implorer : « pourvu que l'éclaircie apportée depuis le Qatar dans le ciel sombre et menaçant de la RDC persiste et se transforme en paix des braves. Car, qu'elle vienne de Doha, de Luanda ou de Nairobi, la paix sera la bienvenue dans un Kivu et une RD Congo où les populations civiles, et même les militaires, ne savent plus s'ils doivent se vouer à Saint-Felix ou à Saint-Paul ».

Matin Première
Où se joue la guerre des minerais ?

Matin Première

Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 4:00


L'article de Libération interroge l'impact des minerais sur la guerre en RDC, notamment dans l'Est du pays. Bien que le M23, soutenu par le Rwanda, cherche à contrôler des ressources minières, l'analyse soulève des doutes sur cette explication, en évoquant des zones plus lucratives ailleurs, comme les frontières. Les chercheurs pointent aussi que le coltan, extrait au Kivu, passait souvent par le Rwanda. Le vrai enjeu pourrait être dans le Haut Katanga, riche en cobalt, un minerai stratégique au cœur des tensions entre la Chine et les États-Unis, ce qui pourrait offrir à la RDC un rôle clé sur la scène internationale. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Revue de presse Afrique
À la Une: la possibilité d'un dialogue direct entre Kinshasa et le M23

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 4:11


Le président congolais Félix Tshisekedi s'est toujours refusé à discuter avec les rebelles du M23, qui occupent désormais une grande partie du Kivu dans l'est de la RDC. Mais cela pourrait changer très vite…En effet, hier, rapporte le site congolais Actualité CD, « Félix Tshisekedi s'est entretenu à Luanda avec son homologue angolais, João Lourenço, médiateur désigné dans le conflit. (…) Et selon la présidence angolaise, Luanda pourrait amorcer prochainement des contacts avec le M23 en vue de faciliter des négociations directes entre les deux parties. Une initiative qui marque une nouvelle étape dans la médiation angolaise, après plusieurs tentatives infructueuses de désescalade. Contacté par Actualité CD, un responsable angolais impliqué dans la médiation a confirmé que Luanda “multipliait les efforts pour rapprocher les positions” et encourager un dialogue direct entre Kinshasa et le M23 “dans les prochains jours” ».Reste que selon Objectif Infos, autre site congolais, la pilule aura du mal à passer dans l'opinion. « Cette position ne semble pas rencontrer l'assentiment des congolais qui estiment qu'accepter de négocier avec le M23 reviendrait à cracher sur la mémoire de milliers de leurs compatriotes décédés suite aux atrocités de cette guerre ».Qu'est-ce qui peut être négocié ?En tout cas, constate Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « acculé par 3 années de défaites militaires en cascade, Félix Tshisekedi pourrait bien finir par céder et franchir la fameuse ligne rouge qu'il s'était lui-même imposée : à savoir négocier directement avec le M23 ».Toutefois, pointe le site, « reste maintenant à savoir ce qui peut être négocié (…). Kinshasa a toujours annoncé qu'elle ne réintégrerait pas les rebelles dans l'armée régulière. Cette pratique du “brassage“ a été l'un des facteurs qui a considérablement affaibli les FARDC, en plus de la corruption et d'une chaîne de commandement dysfonctionnelle ».Et Afrikarabia de s'interroger :« (le chef de l'AFC, branche politique du M23) Corneille Nangaa, va-t-il s'inviter aux négociations avec ses revendications qui tournent autour de l'illégitimité du président et de sa mauvaise gouvernance. Peut-il demander une transition sans Tshisekedi ? Que demandera le M23, la branche militaire ? Et surtout, que peut espérer Kinshasa face à des rebelles qui occupent désormais une bonne partie de l'est congolais et l'administrent avec leurs propres fonctionnaires, prélevant leurs propres taxes et exploitant les riches sites miniers ? Mais l'heure n'est pas encore aux négociations, relève encore Afrikarabia. L'Angola doit d'abord se rapprocher du M23 et trouver un modus operandi avec le gouvernement congolais. Ce qui est loin d'être fait ».Tshisekedi dos au mur ?« Tshisekedi ira-t-il finalement à la même table que l'ennemi ? », s'interroge WakatSéra. « Trop tôt pour le dire, mais, pointe le site burkinabé, la République Démocratique du Congo est peut-être sur la voie de l'accalmie, à défaut de la paix des braves. Des signaux ont été lâchés par Felix Tshisekedi qui, après avoir élargi des opposants, et pas des moindres, a annoncé la mise en place d'un gouvernement d'ouverture. Il pourrait donc bien être prêt à s'asseoir à la table des négociations avec ses ennemis de l'AFC/M23 ».D'autant, précise WakatSéra, que Félix Tshisekedi est acculé sur le plan militaire et politique. Le président congolais doit en effet faire face au récent lâchage d'un chef des milices wazalendos qui soutiennent les Forces armées de la RDC : « si les Wazalendos passent à l'ennemi, alors Felix Tshisekedi sera, certainement, contraint à la capitulation, dans une guerre qui prendrait fin, faute de combattants ! »Et puis sur le plan politique, poursuit le site ouagalais, il faut compter avec « le retour progressif, selon un tempo visiblement bien calculé, de l'ancien président Joseph Kabila : un caillou de plus dans la chaussure de Felix Tshisekedi. C'est sans la moindre hésitation que, celui à qui il a succédé, et qui lui a donné le pouvoir sur un plateau d'or, le charge sans ménagement, le traitant d'être la cause de tous les maux actuels de la RDC ».Conclusion, pointe WakatSéra : « mieux vaut donc, pour l'homme fort de Kinshasa, gagner encore du temps en négociant, tout en espérant, pourquoi pas, renverser la situation à son profit ».

Invité Afrique
RDC: «Rien que la prise de la mine de Rubaya permet de contrôler 20% de la production mondiale de coltan»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 4:31


Le site Africa Intelligence révélait cette semaine que Félix Tshisekedi avait dépêché en février des émissaires à Washington pour tenter de passer un accord avec l'administration américaine. Accord qui consisterait à sécuriser l'approvisionnement américain des minerais provenant de la RDC en échange d'une pression accrue sur Kigali. Dans l'est du pays, les ressources minières comme l'or, l'étain, le tantale et le tungstène sont extrêmement convoitées. C'est une des causes de l'instabilité dans la région. Dans une étude pour la fondation Jean-Jaurès parue cette semaine, le diplomate Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur de France à Kinshasa, s'intéresse aux fonctionnements de ces mines et à la façon dont les minerais parviennent à quitter le pays. RFI : Le titre de l'étude que vous publiez pour la Fondation Jean Jaurès est évocateur. Vous ne parlez pas du conflit dans l'est de la RDC mais des conflits, expliquez-nous...Pierre Jacquemot : Oui, parce que ces conflits se développent sur un territoire très important qui va de la frontière de l'Ouganda à la frontière du Burundi. Bien évidemment, les caractéristiques communes de ces conflits, c'est la violence dont sont victimes les populations. Cela se traduit par des pillages, des viols et des déplacements massifs. C'est cela la constance de conflits qui durent maintenant depuis une trentaine d'années.À l'origine, vous le dites, il y a d'abord des conflits locaux très ancrés qui ont débouché sur la création de milices d'autodéfense et de nombreux groupes armés dans toute la région...On compte actuellement environ 120 groupes armés. Ils sont de différentes tailles. Certains ont une taille régionale ou même des ramifications à Kinshasa, voire à l'étranger. C'est le cas du célèbre M23. D'autres sont nés d'activités de milices d'autodéfense, qui ont pris parfois une place plus importante et sont devenus relativement autonomes. Il y a donc une foultitude de groupes armés qui se financent essentiellement par les activités minières, par le commerce des mines et qui achètent des armes par ce truchement.On sait que la région a un sous-sol très riche. Les ressources minières comme l'or, l'étain, le tantale et le tungstène sont extrêmement convoitées. Vous décrivez minutieusement le fonctionnement de ces mines et la façon dont sortent les minerais du pays. Qui a réellement la main aujourd'hui sur ces minerais, en particulier dans le Kivu ?Ces mines sont contrôlées par des groupes armés très largement, mais également par l'armée nationale. Là, j'évoque la situation qui prévalait encore au mois de décembre dernier, les choses ayant profondément évolué avec le déploiement du M23 sur deux provinces et la reprise d'un certain nombre d'activités minières par ce groupe qui est appuyé par des forces rwandaises.Vous écrivez que ces minerais sont exportés par deux corridors principaux : la voie ougandaise et la voie rwandaise. Quelle est leur destination finale ?Une partie, en particulier l'or, passe par Dubaï et par les Émirats arabes unis. Là, il y a une liaison directe entre l'Ouganda et Dubaï pour de l'or qui vient principalement de l'Ituri. L'Ouganda ne produit quasiment pas d'or mais le transforme légèrement et ensuite l'exporte. Pour ce qui concerne le tantale, c'est à peu près la même chose, pour des quantités qui sont importantes et qui permettent au Rwanda de dire qu'ils sont le principal exportateur. En fait, ce tantale – on l'appelle localement le coltan – vient très largement du Nord-Kivu, notamment d'une mine. Rien que la prise d'une mine par les forces du M23 appuyées par le Rwanda, la mine de Rubaya permet de contrôler 20% de la production mondiale de tantale qui est aussi indispensable pour l'électronique. Ce tantale traverse donc la frontière, fait l'objet d'une première transformation au Rwanda. Il part ensuite vers l'Asie et part vers l'Europe et l'Amérique du Nord, faussement étiqueté, blanchi par différents mécanismes que l'on a maintenant parfaitement identifiés, qui sont censés décontaminer, moraliser les filières, mais qui en fait ne le sont pas. Ce qui fait que, par exemple, Apple est accusée d'utiliser pour ses iPads ou ses iPhones du tantale qui vient de ces régions en conflit et qui sont contrôlées par des groupes armés.On parle beaucoup de la prédation des ressources minières mais vous le rappelez dans cette étude, ce n'est pas la seule explication à l'instabilité dans la région...Il y a un terreau ethno-sociologique qui est important puisqu'on a une cohabitation de ce qu'on appelle localement des autochtones et des allochtones. Les allochtones étant majoritairement d'origine Tutsis. Et dès lors qu'il y a des situations conflictuelles, on assiste au réveil de ces tensions ethniques. Ces tensions sont alimentées par des rumeurs diverses, des infox diverses. Cela exacerbent les tensions communautaires. Puis, il y a un troisième facteur : c'est l'incapacité du gouvernement congolais, il faut bien le dire à assurer la sécurité des populations et une activité économique qui permette une juste répartition des richesses au bénéfice des populations. À lire aussiEst de la RDC: à quel point le conflit est-il lié aux minerais du sous-sol congolais?À lire aussiLa RDC suspend les exportations de cobalt pour voir remonter les prix

RNZ: Voices
"We need a solution soon" - diaspora on the conflict in DRC

RNZ: Voices

Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 11:45


Over 7000 people have been killed since January this year in the conflict that's ongoing in the Democratic Republic of Congo. Kadambari Raghukumar talks about the impact of the war with Congolese with family members in the east of the country. Congoloese diaspora in Auckland gathered at a rally last month to bring attention to ongoing conflict in eastern Democratic Republic of Congo where since January this year alone, nearly 7000 people have been killed.About the size of Western Europe, Democratic Republic of Congo – the DRC - has almost 72 % of the world's coltan resources and a wealth of other mineral resources from gold to zinc.Vying for control over the east's vast mineral reserves are more than 100 armed groups.Precious untapped minerals in Congolese soil have globalized impact of the conflict. Several multinational corporations are vested in the resources while Congolese minerals are an inextricable part of our own everyday lives from phones, batteries, electric cars.For the past 30 years, DRC has been racked by multiple conflicts that have been called the First and Second Congo Wars that took seed in 1996 contested between ethnic and militant groups on the frontiers with Rwanda and Uganda, and the protracted Kivu conflict in the east, that's now intensified.Amongst all the armed groups fighting in the region, the most prominent is the M23 – whom the UN as well as the US and several other countries allege are backed by Rwanda – is violently taking control of the resource-rich territory, Kivu. It's a region nearly five times the size of Rwanda.M23 are mostly led by ethnic Tutsis, who say they needed to take up arms to protect the rights of the minority group in the east of DRC.Rwanda rejects allegations that it supports the group with arms and funding.In this episode of Here Now, Kadambari Raghukumar talks to Congolese in Auckland on how the ongoing conflict in their homeland is affecting them.The conversation features Redoland Tsounga, Eddy Mokonzi and Nyota. Go to this episode on rnz.co.nz for more details

Journal de l'Afrique
RDCongo : deux explosions lors d'un meeting du M23

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 13:21


Bukavu meurtrie ce jeudi. Deux explosions ont retenti lors d'un meeting du M23 qui contrôle desormais la capitale du sud Kivu. Les attaques ont eu lieu juste après le départ des dirigeants du M23. Le bilan fait état d'au moins 11 morts et une soixantaine de blessés. 

ONU News
General brasileiro chega ao Kivu do Norte, na RD Congo, em meio à escalada da violência

ONU News

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 1:57


Comandante das tropas de paz da ONU no país africano, Monusco, Ulisses de Mesquita Gomes visitou batalhões da África do Sul, da Tanzânia e outros países no primeiro dia de visita ao leste da República Democrática do Congo.

ONU News
Jornal da ONU - 20 de fevereiro de 2025

ONU News

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 5:02


Jornal da ONU, com Felipe de Carvalho:*General brasileiro chega ao Kivu do Norte, na RD Congo, em meio à escalada da violência*Estagnação e inflação pioram crise de insegurança alimentar no mundo, diz Banco Mundial*Chefes de agências da ONU unem-se em alerta para reduzir mortes no trânsito*O Caribe unificado representa uma força imparável, diz líder da ONU

Revue de presse Afrique
À la Une: dans Bukavu occupée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 3:51


Depuis dimanche, les rebelles du M23 occupent la capitale du Sud-Kivu dans l'est de la RDC. « La ville est tombée sans résistance, relate Jeune Afrique. Les soldats de l'armée congolaise et leurs alliés Wazalendo se sont repliés vendredi dernier, commettant parfois vols et pillages en quittant les lieux. Le lendemain, des éléments du M23, soutenus par l'armée rwandaise, pénétraient dans Bukavu, qui est donc officiellement tombée dimanche quand les colonnes rebelles sont entrées dans la ville de façon cérémonieuse. “Le M23 a soigné son entrée, observe Thierry, un membre de la société civile, interrogé par Jeune Afrique. Ils ont compris que les dégâts à Goma étaient très lourds et qu'ils étaient tenus pour responsables. Ils ont voulu s'assurer que tous les militaires congolais étaient partis, que la ville était réellement prise, sans plus personne pour réagir, avant de faire une entrée officielle“ ».Pour ce qui est du nombre de victimes, pointe Jeune Afrique : « les combats ont fait au moins 26 morts et 176 blessés, selon le Comité international de la Croix Rouge. Un bilan qui contraste avec celui de la bataille de Goma qui a duré plusieurs jours avec des combats en ville et qui ont fait près de 3000 morts. Les rues de la capitale provinciale du Nord-Kivu étaient jonchées de cadavres pendant plusieurs jours après les affrontements ».Désormais, relève encore Jeune Afrique, « les habitants de Bukavu se demandent quelles seront les conditions imposées par les nouveaux occupants. Quel type d'impôt sera prélevé ? Les ONG auront-elles un accès humanitaire ? Les occupants auront-ils les capacités d'administrer une ville de plus d'un million d'habitants tout en continuant à étendre leur emprise ? ».Exécutions sommaires…Sur le plan sécuritaire, le M23 est pointé du doigt par l'ONU… C'est ce que rapportent notamment le site MediaCongo ou encore le site de Radio Okapi : « le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, à travers sa porte-parole Ravina Shamdasani, dénonce les exécutions sommaires d'enfants à Bukavu par les rebelles du M23. Elle mentionne trois enfants tués dimanche dernier alors qu'ils collectaient des armes dans des sites abandonnés par l'armée congolaise. “Ils ont reçu l'ordre de déposer leurs armes. Ils ont refusé et ils ont été tués“, a-t-elle révélé. (…) Des exécutions sommaires sont par ailleurs signalées dans les provinces occupées du Kivu, le cas le plus récent étant celui d'un chanteur engagé Delkat Idengo, assassiné jeudi dernier à Goma. (…) Il venait tout juste de sortir un nouveau single, précise le site de Radio Okapi, intitulé “Bunduki za Kwetu“ (“Les armes de chez nous“), dans lequel il dénonçait la guerre et s'attaquait directement au groupe rebelle M23. (…) Pour sa part, le parti congolais au pouvoir à Kinshasa, l'UDPS, dénonce aussi la traque, le harcèlement et l'enlèvement de ses militants par l'armée rwandaise ».Plus d'un million et demi d'enfants privés d'école…Commentaire de L'Observateur Paalga au Burkina Faso : « en attendant un improbable cessez-le-feu, à chaque étape son lot de drames humanitaires, voire d'exactions. (…) Le glaive de la CPI, la Cour pénale internationale plane sur le M23 ».« Les cris des enfants noyés dans le vacarme des armes ! », dénonce de son côté WakatSéra. « Trois enfants tués par le M23 et des centaines de milliers brutalement sevrés d'éducation. Leurs écoles n'existant plus ou transformées en abris pour réfugiés, essayant d'échapper aux balles meurtrières d'une guerre à la fin encore incertaine. Ainsi livrés à la rue et devenus des proies faciles pour tous les vices, mais surtout des candidats prêts à grossir les rangs de l'un ou l'autre camp en conflit ».En effet, là c'est l'Unicef qui lance un cri d'alarme, rapporte le site congolais Actualité CD : « depuis le début de l'année, les violents affrontements ont entraîné la fermeture de plus de 2500 écoles et espaces d'apprentissage dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, y compris ceux dans les camps de personnes déplacées. Entre les écoles fermées, endommagées, détruites ou transformées en abris, 795 000 enfants sont désormais privés d'éducation – c'est 300 000 de plus qu'en décembre. En incluant la province de l'Ituri, plus de 1 million 600 000 enfants dans l'est de la RDC sont actuellement déscolarisés ».

Estamos de cine
Infiltrados en los Goya más emotivos para CLM+Capitán América y Bridget Jones+BSO Semillas de Kivu

Estamos de cine

Play Episode Listen Later Feb 15, 2025 78:28


Min 2: INFILTRADOS EN LOS GOYA Una semana después de otra noche mágica para el cine castellano-manchego, en la octava edición de los Goya con presencia de Estamos de Cine, Roberto Lancha abre la mochila de sonidos y recuerdos de se trae de la gala en la que La Infiltrada, Semillas de Kivu, La Habitación de al lado y, de forma indirecta, Mariposas Negras, pusieron el buen sabor de boca para Castilla-La Mancha. Min 5: LA PORRA EDC DE LOS GOYA Un 8, un 6 y un 5. La quiniela más difícil e incierta de los premios del cine español nos deja un notable destacado. ¿Cuál de nuestros críticos habrá sido el más certero en esta 39ª edición de los Goya? Min 14: CARA A CARA CON LOS PREMIADOS Un año más, Roberto Lancha comparte en el Filtro Luchini los momentos más destacados de las entrevistas que realizó cara a cara con algunos de los protagonistas de la noche: Arantxa Echevarría y Maria Luisa Gutiérrez (La Infiltrada) Salva Reina (El 47) Pepe Castro, Néstor López, Pilar Sancho y Carlos Valle (Semillas de Kibu) o el Goya de Honor de este año, la mismísima Aitana Sánchez Gijón. Min 30: EL FILTRO LUCHINI: CAPITÁN AMÉRICA Y BRIDGET JONES Min 50: ESPECIAL BSO SEMILLAS DE KIVU

Al Jazeera - Your World
Ukraine says Russia hit Chernobyl, M23 rebels advance in South Kivu

Al Jazeera - Your World

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 3:00


Your daily news in under three minutes. At Al Jazeera Podcasts, we want to hear from you, our listeners. So, please head to https://www.aljazeera.com/survey and tell us your thoughts about this show and other Al Jazeera podcasts. It only takes a few minutes! Connect with us: @AJEPodcasts on Twitter, Instagram, Facebook, Threads and YouTube

ONU News
Combates na RD Congo se aproximam da cidade de Bukavu, Kivu do Sul

ONU News

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 1:51


Duas semanas após captura da cidade estratégica de Goma, capital do Kivu Norte, grupo armado M23 provoca escalada de confrontos, deslocamentos em massa e insegurança; membros são apoiados por Ruanda, a nação vizinha.

Le Nouvel Esprit Public
Élections partielles : une droite revient ? / Rwanda / RDC : de quoi s'agit-il ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 63:53


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 février 2025.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.ÉLECTIONS PARTIELLES : UNE DROITE REVIENT ?La droite est ressortie le week-end dernier avec trois bons résultats à des élections partielles. Aux municipales de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne, Kristell Niasme la candidate Les Républicains, l'a emporté avec 49% des voix contre 38,75 % pour l'insoumis Louis Boyard et 12,25 % pour le maire sortant Philippe Gaudin. Un succès auquel s'est ajouté le même jour, celui de la législative partielle à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine, où la candidate LR Elisabeth de Maistre est arrivée largement en tête au premier tour, éliminant la macroniste Laurianne Rossi de Renaissance, soutenue par Gabriel Attal ; sans oublier l'élection de la LR Claire Pouzin comme maire à Francheville dans le Rhône. Des résultats, qui s'additionnent aux deux élections partielles qui se sont tenues dans les Ardennes en décembre et en Isère en janvier, permettent d'observer un léger rebond du parti Les Républicains qui lui permet de retrouver le goût de la victoire, après des années de déboires électoraux et le départ de son ancien président Éric Ciotti, désormais allié du Rassemblement national.Ils sont nombreux à droite à expliquer ce regain de forme électorale des Républicains par leur retour au premier plan et au gouvernement après la dissolution. « Les LR ont retrouvé de l'oxygène » grâce à leur retour aux responsabilités, confiait récemment l'éphémère Premier ministre Michel Barnier, en privé, louant la « crédibilité » des ministres issus de LR. Laurent Wauquiez, lui, estime que « la refondation de la droite avance », et fait tout pour rappeler que la droite n'est « pas soluble » dans le macronisme, vis-à-vis duquel il demeure très offensif, malgré le partage du gouvernement. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau va plus loin : « la droite est vraiment de retour », se félicite-t-il sur X. Il assure que les premiers mois au gouvernement l'ont « convaincu qu'il y avait un espace » pour la droite, observant que sa cote de popularité mordait tant sur l'électorat macroniste que lepéniste.Toutefois, les ressorts du vote d'une élection nationale sont rarement transposables à un scrutin local, martèlent les politologues. Il est délicat de se baser sur deux municipales pour invoquer un regain de forme électorale national, font-ils valoir, et la droite dirigeait déjà les exécutifs sortants. « Il n'y a pas de décalque mécanique des élections nationales vers les élections locales, et d'autant plus vers les élections municipales », souligne Bruno Cautrès, chercheur à Sciences Po et au CNRS.RWANDA / RDC : DE QUOI S'AGIT-IL ?Depuis qu'en novembre 2021 la rébellion du Mouvement du 23 mars, dit « M23 », soutenue par le Rwanda, a relancé les affrontements contre la République démocratique du Congo (RDC) dans l'est de ce pays, près d'1,5 million de personnes se sont réfugiées aux abords de Goma, où vivent déjà un million d'habitants. Le M23 est un mouvement armé composé initialement de miliciens de la communauté Banyamulenge (Tutsis Congolais) intégrés dans l'armée congolaise par l'accord du 23 mars 2009. Ils se sont mutinés en 2012 et ont créé ce mouvement rebelle avec le nom de la date de leur incorporation dans l'armée. La prise de Goma, le 27 janvier, fait courir le risque d'un désastre humanitaire d'une immense ampleur dans une zone marquée par des décennies de conflits.Ce n'est pas la première fois que la capitale de la province du Nord-Kivu tombe aux mains du groupe armé hostile au gouvernement de la RDC, tandis que le Rwanda reprend son soutien à la rébellion. Son armée « a continué d'apporter un soutien systématique au M23 et de contrôler de facto ses opérations », dénonce un sixième rapport des Nations-Unies publié début janvier 2025. Il lui fournit des armes sophistiquées - missiles sol-air, drones, véhicules blindés, tandis que 4.000 soldats rwandais sont actuellement présents dans le Kivu.Paris et Washington ont « condamné » l'offensive du M23 tandis que Londres s'est dit « fortement préoccupé » et a appelé à la « désescalade ». Quant au Conseil de sécurité de l'ONU, s'il a dénoncé le « mépris éhonté » de la souveraineté de la RDC, il s'est contenté de réclamer le retrait « des forces extérieures », sans les nommer explicitement. Car aux yeux des Occidentaux, le Rwanda, le Pays des mille collines est l'incarnation d'une success-story, la vitrine d'une aide au développement qui fonctionne. En face, la République démocratique du Congo, grevée par des conflits depuis plusieurs décennies, gangrenée par la corruption et dotée d'une armée indisciplinée et prédatrice, fait figure de repoussoir pour certains. Quant aux États-Unis, l'Afrique n'est pas actuellement une priorité de l'administration Trump. Le conflit a pour toile de fond le génocide des Tutsis de 1994 que les Occidentaux n'ont à l'époque pas su empêcher et la manne minière de la région. Grande comme quatre fois la France, la RDC abrite 60 à 80 % des réserves mondiales de coltan, un minerai indispensable à la fabrication des smartphones.Le 29 janvier, le président de la RDC Félix Tshisekedi a promis « une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains », affirmant vouloir « reconquérir chaque parcelle du territoire ». Pendant que Kinshasa exige, comme préalable, le retrait du M23 de toutes les positions qu'il occupe, Kigali réclame l'ouverture de négociations directes avec les rebelles. Or, pour le président Tshisekedi, discuter avec des « terroristes », ainsi les considère-t-il, est la « ligne rouge » à ne pas franchir. À l'allure où vont les choses, une régionalisation du conflit est à craindre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

Tres en la carretera
Tres en la carretera - La gran obra y Semillas de Kivu - 08/02/25

Tres en la carretera

Play Episode Listen Later Feb 8, 2025 59:14


Hoy con dos cortometrajes nominados a los Goya de este año, que se celebran esta noche en Granada. Daniel Grao, protagonista de La gran obra, dirigido por Álex Lora, al mejor cortometraje de ficción. Y Néstor López, director (junto a Carlos Valle) de Las semillas de kivu, al mejor cortometraje documental.Escuchar audio

Habari za UN
06 FEBRUARI 2025

Habari za UN

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 11:42


Hii leo jaridani tunakuletea mada kwakina inayotupeleka Havan Cuba ambapo mmoja wa walumbi wa lugha ya Kiswahili Jorum Nkumbi, ambaye pia ni mwandishi wa vitabu anayetumia sanaa ya uandishi wa vitabu kuitangaza lugha mama yake ya Kiswahili amezindua kitabu kipya hivi karibuni wakati wa kongamano la kimataifa la Kiswahili. Mengine tuliyokuandalia ni kama yafuatayo.Yerusalem Mashariki eneo la wapalestina linalokaliwa na Israeli ambako Mkuu wa Ofisi ya Umoja wa Mataifa ya kuratibu misaada ya dharura, OCHA, Tom Fletcher yuko ziarani na amepata shuhuda halisi za wanaokabiliwa na kufurushwa makwao. Mmoja wao ni Um Nasser ar Rajabi ambaye amemweleza kuwa Nimekuwa kwenye ndoa katika nyumba hii kwa miaka 50.Wataalamu wa Umoja wa Mataifa wamelezea wasiwasi wao mkubwa kuhusu mahitaji ya dharura ya ulinzi na mazingira magumu yanayokabili raia kwenye eneo la Mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC lenye utajiri mkubwa wa madini, wakati huu uhasama ulioshika kasi tangu mwezi uliopita kati ya jeshi la serikali na waasi wa M23 wanaoungwa mkono na Rwanda umesababisha vifo vya watu 900, majeruhi zaidi ya 2000 na kufurusha watu 700,000 mjini Goma. Wametaka pande kinzani zizingatie sheria ya kimatiafa ya kibinadamu na zilinde raia wote.Shirika la Umoja wa Mataifa kuhusu Hakimiliki, WIPO hii leo limetoa ripoti mpya kuhusu mustakabali wa usafirishaji wa watu na bidhaa duniani ikimulika teksi za angani, magari yasiyokuwa na dereva pamoja na maroketi yanayoweza kutumika ten ana tena tofauti na sasa, likisema ndio majawabu ambayo wabunifu na wagunduzi wanahaha duniani kote ili kupunguza usafirishaji unaochafua mazingira.Na katika kujifunza lugha ya Kiswahili, mchambuzi wetu Dkt. Josephat Gitonga, kutoka Kenya ambaye ni mhadhiri katika Chuo Kikuu cha Nairobi kwenye kitivo cha tafsiri na ukalimani anatufafanulia maana ya methali “MTI WENYE MATUNDA NDIO HURUSHIWA MAWE”.Mwenyeji wako ni Anold Kayanda, karibu!  

Habari za UN
M23 wasitisha mapigano

Habari za UN

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 1:26


Maisha yanarejea katika hali ya kawaida huko Goma baada ya siku kadhaa za mapigano kati ya jeshi la Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, (FARDC) na waasi wa M23 mashariki mwa. Mwandishi wetu wa habari jimboni Kivu Kaskazini amesema kwamba shughuli zinaanza tena katika mji wa ziwa la Kivu, Goma, wakati M23 imechukua wilaya nyingi za mji mkuu wa Jimbo hili. Alikutana na Muhindo Kibwana muendesha pikipiki akiwa kwenye maegesho yake ya kazi, jina lake limebadilishwa kwa usalama wake.

Habari za UN
05 FEBRUARI 2025

Habari za UN

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 9:47


Hii leo jaridani tunaangazia hali ya usalama Goma DRC, na masuala ya haki za binadamu. Makala na mashinani inaturejesha nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo DRC kufuatilia simulizi za wakimbizi wa ndani.Maisha yanarejea katika hali ya kawaida huko Goma baada ya siku kadhaa za mapigano kati ya jeshi la Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, (FARDC) na waasi wa M23 mashariki mwa. Mwandishi wetu wa habari jimboni Kivu Kaskazini amesema kwamba shughuli zinaanza tena katika mji wa ziwa la Kivu, Goma, wakati M23 imechukua wilaya nyingi za mji mkuu wa Jimbo hili.Ofisi ya Haki za Binadamu ya Umoja wa Mataifa (OHCHR) imesisitiza haja ya kusonga mbele kuelekea awamu inayofuata ya usitishaji mapigano huko Gaza, kuachiliwa kwa mateka na wafungwa wote waliokamatwa kiholela, kukomesha vita na kujenga upya Gaza, kwa kuheshimu kikamilifu sheria ya kimataifa ya kibinadamu na sheria za kimataifa za haki za binadamu.Makala leo inakukutanisha na Mwamini Sebororo mmoja wa mamilioni ya raia wa Jamhuri ya Kidemkrasia ya Congo DRC waliopoteza makazi yao na kila kitu katika jimbo la Kivu Kaskazini mashariki ya taifa hilo huku mgogoro ukiendelea kufurusha watu zaidi, akiwa kambini Bushagara anasimulia kilichomsibuNa katika mashinani tutarejea nchini Jamhuri wa Kidemokrasia ya Congo DRC kusikia ujumbe wa mkimbizi wa ndani ambaye ni mwathirika wa vita Goma.Mwenyeji wako ni Anold Kayanda, karibu!  

Revue de presse Afrique
À la Une: Goma sous occupation…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 4:08


Quelques jours après leur offensive sur la capitale du Nord-Kivu, les rebelles du M23 « renforcent leur emprise sur la ville à travers des patrouilles et des fouilles de domiciles », c'est ce que pointe le porte-parole des Nations unies, dont les propos sont repris par le site congolais Actualité CD. « Des actes de pillage et l'occupation de résidences privées par le groupe armé ont été signalés, ainsi que des tentatives de saisie de véhicules, y compris ceux appartenant à des organisations humanitaires – ce qui constitue une violation du droit humanitaire international », a-t-il poursuivi. Toujours selon les Nations unies, « la situation humanitaire dans la ville reste critique. Les morgues sont saturées et les établissements de santé dépassés par l'afflux de blessés, tandis que la population continue de dépendre de l'eau non traitée du lac Kivu, augmentant les risques de maladies. »D'après un dernier bilan fourni par OCHA, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, les combats ont fait au moins 3.000 morts.« Goma enterre ses morts dans l'anonymat, des centaines de corps mis en terre hier mardi », titre par ailleurs Actualité CD. C'est « la Croix-Rouge qui a procédé à ces inhumations, précise le site congolais. Contrairement aux cérémonies traditionnelles, ces enterrements se sont déroulés en l'absence des familles. Beaucoup de victimes sont en effet enterrées dans l'anonymat. Certaines dépouilles ont été conservées dans les morgues débordées de la ville, tandis que d'autres gisaient sur les routes depuis plusieurs jours, en plus exposées aux intempéries. La Croix-Rouge a dû accélérer le processus d'inhumation pour éviter une catastrophe sanitaire. »Les camps de déplacés se vident…L'envoyé spécial du Monde Afrique a pu se rendre aux abords de la ville. Il constate que « les populations, installées aux portes de Goma, quittent les camps où elles étaient venues se réfugier après le début de l'offensive rebelle lancée en 2021 », et ce sur ordre des rebelles du M23. Les déplacés doivent regagner leurs villages d'origine. Toutefois, « aucun accompagnement n'a été prévu par les nouvelles autorités, précise Le Monde Afrique. Les ONG et autres agences onusiennes, quant à elles, sont plongées comme tout le monde dans le flou d'un nouveau pouvoir encore évanescent. (…) Le Programme alimentaire mondial doit auparavant reconstituer ses stocks pillés aux trois quarts juste avant l'assaut final. »Avant-hier lundi, pointe encore Le Monde Afrique, « le M23 a unilatéralement annoncé un “cessez-le-feu“ prenant effet le lendemain “pour des raisons humanitaires“. Une déclaration qui laisse perplexe, commente le journal, tant les trêves annoncées ont été peu respectées depuis trois ans. »Arrogance d'un côté, aigreur de l'autre ?Sur le plan diplomatique, les présidents congolais et rwandais doivent se rencontrer ce week-end en Tanzanie lors d'un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est et de la Communauté de développement de l'Afrique australe.Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques à l'université de Kisangani, interrogé par le site Afrikarabia n'est guère optimiste… « Ces types de sommets sont organisés pour l'apparat, déclare-t-il. Les vraies décisions se prennent en dehors de ces forums, au téléphone ou quand les dirigeants se rencontrent en privé. Dans la situation actuelle, la blessure est encore trop fraîche pour que ce sommet puisse faire avancer les choses. Nous avons d'un côté, affirme encore Alphonse Maindo, l'arrogance des vainqueurs de Goma, et de l'autre, nous avons juste de l'aigreur et de la rancœur. Cela va demander un peu de temps et beaucoup de pressions internationales pour ramener les belligérants à la raison. »Un peu d'eau dans son vin…L'Observateur Paalga à Ouagadougou s'interroge : « la grande question est de savoir si le Rwandais Paul Kagamé et le Congolais Félix Tshisekedi effectueront le déplacement de Dar-es-Salaam, eux qui depuis bien longtemps maintenant ne parviennent plus à s'asseoir autour de la même table. Il faut pourtant qu'ils se parlent, s'exclame le quotidien burkinabé, même si leurs relations sont devenues tellement exécrables qu'on se demande ce qui pourrait bien en sortir. Kigali tient à ce que Kinshasa discute directement avec le M23, ce à quoi Tshisekedi ne veut pas se résoudre, arguant qu'il ne saurait justement parler à ceux qu'il considère comme des terroristes. Il faudra bien pourtant que de part et d'autre chacun des protagonistes mette un peu d'eau dans son vin, martèle encore L'Observateur Paalga, si on veut donner une chance à la paix. Pour le moment, on en est encore loin, même si les armes se sont tuent momentanément. »

La Story
RDC-Rwanda, la poudrière des Grands lacs

La Story

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 27:17


A l'est de la République démocratique du Congo, toute la région risque l'embrasement alors que la ville de Goma est tombée sous le contrôle du groupe armée M23, soutenu par le gouvernement voisin rwandais. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités analysent les racines du conflit dans le nord Kivu qui regorge de métaux stratégiques.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en février 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Thierry Vircoulon (chercheur associé à l'IFRI) et Yves Bourdillon (journaliste Monde aux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Tony KARUMBA/AFP. Sons : TV5 Monde, UMUSEKE, Africanews, TF1, France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La rosa de los vientos
La nueva guerra del coltan

La rosa de los vientos

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 39:53


La guerrilla M23 está atacando una región del Congo llamada Kivu del Norte. Esta guerrilla tiene el apoyo de Ruanda y algunos países occidentales. Nada es casualidad, ya que en la región de Kivu se encuentra casi todas las reservadas mundiales de coltan, el mineral necesario para construir los teléfonos móviles.

Revue de presse Afrique
À la Une: le risque d'embrasement dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 4:16


C'est une caricature publiée sur le site d'information congolais Actualité CD : on y voit un journaliste brandissant un micro devant un parterre d'hommes politiques et de représentants de la société civile à Kinshasa. Le journaliste les interpelle : « leaders d'opinion ! Un petit commentaire sur la révision ou changement de la Constitution ? » Tous les officiels veulent répondre en s'arrachant le micro : « moi, moi, moi », crient-ils. Et puis question suivante : « un commentaire sur la guerre qui a atteint Goma ? ». Et là, plus personne… Les officiels sont partis en courant…Et en effet, c'est la retenue qui domine à Kinshasa face à l'avancée des rebelles du M23 dans le Kivu. Les termes sont choisis. Les médias congolais, à l'instar du site 7 sur 7, parlent d' « incursion rwandaise à Goma », ou encore de « guerre d'agression ».Il faut dire que la situation est délicate. Le risque d'une extension du conflit est bien présent. C'est ce que souligne notamment Le Pays à Ouagadougou : « après le secrétaire général des Nations unies ce week-end qui disait craindre un embrasement régional du conflit en cours dans le Kivu avec l'ouverture possible de nouveaux théâtres de confrontation, c'est au tour du président du Burundi d'affirmer que la propension à l'extension transfrontalière de cette guerre est particulièrement grande, du fait de la situation volatile et explosive enregistrée, la semaine dernière, dans les deux extrémités du Kivu ».En effet, résume Jeune Afrique, « le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a dit redouter que le conflit en RDC déclenche une guerre régionale. “Si ça continue comme ça, a-t-il déclaré, la guerre risque de se généraliser dans la région“. »Que veulent Makenga et Nanga ?La guerre dans quel but ? Quels sont les objectifs du M23 ?Le Monde Afrique brosse un long portrait du chef militaire de la rébellion, Sultani Makenga. C'est un « Tutsi dont une partie de la famille est originaire de la province du Masisi. (…) Ce “général“ discret a fait ses armes à l'ombre du président rwandais Paul Kagame et pris part à toutes les insurrections qui secouent l'est de la RDC depuis trente ans ».Dans une de ses rares interviews il y a deux ans, il déclarait, relève Le Monde Afrique : « nous avons choisi ce chemin parce que tout le reste a échoué. Nous avons au sommet de l'État des irresponsables, des bandits, des gens qui croient que le pays leur appartient ».Et Le Monde Afrique de s'interroger : « est-il un va-t-en-guerre piloté par Kigali et Kampala ? Un stratège militaire qui a su jouer un rôle dans toutes les rébellions congolaises ? Un opposant politique animé par la protection de sa communauté ? Peut-être un peu de tout cela à la fois ».Le quotidien Aujourd'hui au Burkina s'intéresse, lui, à Corneille Nanga, le président de l'AFC, l'Alliance fleuve Congo, alliée au M23. « Personne n'aurait parié en 2015, lorsque Corneille Nanga, président de la CENI congolaise proclamait les résultats des élections générales qu'une dizaine d'années plus tard, il se transformerait en rebelle, pour fonder l'Alliance fleuve Congo ? On ne sait pas ce qui s'est passé entre lui et Félix Tshisekedi mais à l'évidence, une brouille devenue rancune tenace est née entre les deux hommes. En tout cas, allié au M23, Corneille Nanga ne fait pas mystère de vouloir faire tomber Félix Tshisekedi ».Kagame dans le sillage de Poutine ?Pour le chercheur Thierry Vircoulon, interrogé par Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « Paul Kagamé semble dans un moment poutinien… (…) Le but immédiat du M23 (piloté par Kigali) est de forcer le gouvernement congolais à négocier. Mais une négociation pour quoi ? Certainement pas pour que le M23 puisse réintégrer l'armée congolaise comme cela avait été le cas après la crise de 2008, affirme Thierry Vircoulon. Une négociation entre le gouvernement congolais et le M23 viserait à conférer à ce mouvement armé le contrôle territorial d'une partie du Nord-Kivu a minima. Cela permettrait, précise le chercheur, l'officialisation des gains territoriaux du M23 depuis 2022 et équivaudrait à une annexion officieuse par le Rwanda. Le Nord-Kivu (ou en tout cas une partie de cette province) deviendrait ainsi un Donbass rwandais ».Et, souligne encore Thierry Vircoulon, « le renversement de Félix Tshisekedi n'est pas exclu dans cette stratégie si celui-ci continue à s'opposer à cette volonté d'annexion. Pour ce faire, Kigali semble avoir ressorti des poubelles de l'histoire la vieille stratégie du paravent politique congolais : l'Alliance du Fleuve Congo est le nouvel avatar du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (le RCD qui avait pris les armes contre le président congolais Laurent-Désiré Kabila à la fin des années 90).

Imvo  n'imvano
Imvo n'Imvano 1/2/2025

Imvo n'imvano

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 59:00


DRC: Igice cya 2 ku mirwano iri kubera mu ntara ya Kivu y'amajyaruguru

Cultures monde
Table-ronde : Conflit au Kivu : le risque de l'escalade

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 35:11


durée : 00:35:11 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Il y a quelques jours, le groupe armé M23 s'est emparé de Goma, capitale régionale du Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo. Une avancée qui a provoqué la colère du président congolais qui accuse le Rwanda de soutenir les rebelles. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Joan Tilouine Journaliste à Africa Intelligence ; Christoph Vogel Chercheur sur les dynamiques de conflit en Afrique centrale, ancien enquêteur pour le Conseil de sécurité des Nations unies; Marion Dupont Journaliste, collaboratrice spécialisée de l'émission "Le Cours de l'histoire"

Cultures monde
Retour de Serbie // Conflit au Kivu : le risque de l'escalade

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 58:14


durée : 00:58:14 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Tara Mirković qui rentre de Serbie ; suivi d'une table-ronde sur le conflit au Kivu, en République démocratique du Congo. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Tara Mirković Journaliste au Courrier des Balkans ; Joan Tilouine Journaliste à Africa Intelligence ; Christoph Vogel Chercheur sur les dynamiques de conflit en Afrique centrale, ancien enquêteur pour le Conseil de sécurité des Nations unies

Invité Afrique
France-Tchad: «Ce n'est absolument pas la fin de la coopération avec le Tchad en matière militaire»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 10:07


C'est la fin d'une longue histoire. Après 65 ans de présence quasi continue, les militaires français quittent le Tchad vendredi 31 janvier. En ce jour historique, les Français sont-ils amers ? Christophe Lemoine est le porte-parole du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier, en s'exprimant tout d'abord sur l'escalade militaire dans l'est de la République démocratique du Congo. Cela au moment où son ministre, Jean-Noël Barrot, effectue une tournée dans la région. RFI : au Nord-Kivu et maintenant au Sud-Kivu, c'est l'escalade militaire. Comment peut-on y mettre fin ? Christophe Lemoine : Alors, c'est une situation effectivement qui est très inquiétante et une situation qui est extrêmement évolutive. Il y a eu des incursions des troupes du M23, soutenues par le Rwanda, qui ont pris la ville de Goma, qui se dirigent maintenant vers le sud de la région. C'est extrêmement inquiétant, surtout parce que, pour les populations civiles, c'est absolument dramatique. Il y a eu des morts, il y a des milliers de Congolais qui sont sur les routes et qui fuient les combats et c'est une situation qui doit cesser.Du point de vue de la France, le meilleur moyen de faire cesser cette situation, c'est de trouver une issue diplomatique et une issue par le dialogue entre le président [congolais Félix] Tshisekedi et le président [rwandais Paul] Kagame pour pouvoir mettre en place un plan de retrait total de ces troupes du M23 du territoire congolais.Est-ce que vous demandez aussi le retrait des troupes rwandaises ? Oui, oui, absolument. Il y a un principe qui est absolument essentiel en la matière, c'est le principe du respect de la souveraineté territoriale de la République démocratique du Congo. Le Kivu est un territoire congolais et, effectivement, les troupes étrangères doivent quitter la zone du Kivu.L'Allemagne vient de suspendre son aide au développement du Rwanda. Est-ce que la France envisage de réduire elle aussi son aide, voire de décider des sanctions contre le Rwanda ?Pour le moment, il n'y a pas de décision qui a été prise formellement, ni en termes d'aide publique au développement. S'agissant des sanctions, vous savez que ce sont des décisions qui se décident soit à l'ONU, soit au niveau de l'Union européenne. Donc, c'est une discussion que nous devons avoir à Bruxelles, avec nos partenaires européens, et aux Nations unies, avec l'ensemble des États qui sont représentés au Conseil de sécurité. L'objectif de la France est clair. Après, les moyens qui seront déployés pour permettre d'atteindre une solution diplomatique, c'est ouvert.En novembre dernier, l'Union européenne, avec un avis favorable de la France, a accordé une nouvelle enveloppe de 20 millions d'euros à l'armée rwandaise pour financer sa projection au Mozambique. Alors du coup, le Congo est en colère. Il ne comprend pas comment vous pouvez soutenir une armée qui viole ouvertement le droit international…Mais en l'espèce, spécifiquement sur le sujet que vous citez, c'est une aide qui a été apportée au Rwanda dans le cadre d'une opération de lutte contre le terrorisme au Mozambique. Donc, ça semble être totalement justifié.C'est aujourd'hui que les militaires français quittent le Tchad, après 65 ans de présence quasi continue dans ce pays. Est-ce qu'on peut parler d'un déclin de l'influence française en Afrique ? Alors, je ne poserai pas la chose comme cela. La fermeture de la base qui a lieu aujourd'hui au Tchad est le fruit d'un dialogue que nous avons eu avec les autorités tchadiennes. Donc il y a eu avec le Tchad une discussion, assez constructive d'ailleurs, dans le cadre effectivement d'un redimensionnement du dispositif français. La fermeture de la base en est donc en fait la conséquence assez logique.Maintenant, ce n'est absolument pas la fin de la coopération avec le Tchad en matière militaire, mais aussi, d'une manière plus générale, de la coopération bilatérale avec le Tchad, que ce soit l'aide publique au développement, que ce soit la coopération économique, que ce soit la coopération culturelle, les échanges d'étudiants.Enfin, tout cela n'est pas remis en cause, bien au contraire. Il s'agit simplement d'un redimensionnement de notre dispositif militaire. Donc la fermeture de la base qui a lieu aujourd'hui est l'aboutissement assez naturel de ce dialogue que nous avons eu avec les autorités tchadiennes.Il y a un mois, Le président français a regretté « l'ingratitude » de plusieurs pays africains où des militaires français sont intervenus et, pour certains, ont perdu la vie. « Ils ont oublié de nous dire merci », a regretté le président à propos de ces pays. « Ce sont des déclarations humiliantes et inacceptables », a répondu le ministre tchadien des Affaires étrangères. Qu'en pensez-vous ? Je pense que le président de la République faisait expressément référence aux opérations qui ont été déployées dans certains pays du Sahel à la demande de ces États.Vous pensez au Mali ?Alors, les opérations Barkhane et Serval, je pense notamment au Mali effectivement, où des opérations extérieures françaises ont été déployées, encore une fois à la demande de ces pays, c'était en 2013. Les troupes françaises ont été déployées. Elles ont permis de lutter assez efficacement contre le terrorisme. La France a perdu dans ces opérations 58 soldats français et je pense que c'est à cela que faisait référence le président de la République.Ce n'était pas une critique qui s'adressait aux Tchadiens qui, pour le coup, n'étaient pas concernés par ces opérations. Encore une fois, je pense qu'il faut être assez précis dans la situation et ne pas mélanger les choses. Les mots du président de la République concernaient expressément ces opérations Barkhane et Serval qui ont été déployées par la France. Encore une fois, à la demande des pays concernés.

Habari za UN
30 JANUARI 2025

Habari za UN

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 10:31


Hii leo jaridani tunakuletea mad akwa kina inayotupeleka nchini Tanzania ambapo Chuo cha ulinzi wa amani kwa kushirikiana na wataalamu kutoka ‘UNITA' na Idara ya Umoja wa Mataifa ya Operesheni za Ulinzi waliandaa mpango wa ufundishaji kuhusu ulinzi wa amani, Brigedia Jenerali George Itang'are ambaye Mkuu wa chuo hicho anaelezaIkiwa leo ndio siku ambayo Israeli ilitaka shirika la Umoja wa Mataifa la kuhudumia wakimbizi wa kipalestina, UNRWA liwe limefunga shughuli zake Ukanda wa Gaza, Msemaji wa UNRWA Julie Touma amenukuliwa akisema hadi sasa hawajapokea mawasiliano yoyote rasmi ya jinsi ya kutekeleza sheria ya Bunge la Israeli, Knesset inayotaka waondoke.Mfuko wa Umoja wa Mataifa wa usaidizi wa dharura, CERF umetenga dola milioni 17 kufanikisha operesheni za kiutu nchini  Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC ambako mapigano makali huko Kivu kaskazini na Kivu Kusini yameacha mamia ya maelfu ya wakimbizi wakiwa na mahitaji makubwa ya kibinadamu.Na viongozi wa Jumuiya ya Afrika Mashariki, jana Januari 29 walikuwa na kikao cha dharura cha 24 kujadili hali ya usalama mashariki mwa DRC ambapo wametaka pande kinzani kuacha uhasama, kuruhusu usambazaji wa misaada ya kiutu na kuzingatia sitisho la mapigano bila masharti.Na katika kujifunza lugha ya Kiswahili leo fursa ni yake mtaalam wetu Onni Sigalla, Mhariri mwandamizi wa Baraza la Kiswahili la Taifa nchini Tanzania, BAKITA anafafanua maana ya neno “MAADHURA”Mwenyeji wako ni Anold Kayanda karibu!  

Les matins
Conflit au nord Kivu / Bitcoin, cryptos : peut-on avoir confiance ? / Crise énergétique, crise climatique ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 150:12


durée : 02:30:12 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Sonia Rolley, journaliste, chez reuters et spécialiste de la République Démocratique du Congo / Natacha Valla, économiste et ancienne directrice générale adjointe chargée de la politique monétaire à la BCE / Emanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l'énergie - réalisation : Félicie Faugère - invités : Emmanuelle Wargon Présidente de la Commission de régulation de l'énergie (CRE); Natacha Valla Economiste et doyenne de l'École du management et de l'innovation à Sciences Po, ancienne directrice générale adjointe chargée de la politique monétaire à la Banque centrale européenne ; Sonia Rolley Journaliste,ancienne correspondante de RFI en République Démocratique du Congo

En Perspectiva
La Mesa de los Lunes - Parte 1 27.01.2025

En Perspectiva

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 36:38


Este domingo Uruguay manifestó su preocupación en el Consejo de Seguridad de la ONU, por la escalada de violencia armada en la República Democrática del Congo, donde el sábado se produjo un ataque contra los cascos azules en el que murió un soldado de nuestro país y otros tres resultaron heridos. El comandante en Jefe del Ejército, Mario Stevenazzi, informó el sábado en Montevideo que los efectivos viajaban adentro de un vehículo blindado cuando recibieron un disparo de “enorme precisión" y con "medios muy avanzados" que superan los que la ONU tiene en el lugar. Stevenazzi dijo que era evidente que había intención de matar a personal de las misiones de paz. La sesión del Consejo de Seguridad por la situación en el Congo estaba prevista para hoy, lunes 27, pero Uruguay pidió adelantarla a raíz del incidente. Durante el debate que tuvo lugar ayer, el representante de nuestro país, Carlos Amorim, explicó que, como corresponde, las tropas uruguayas “no participan en acciones ofensivas y están encargadas de la protección de civiles”. El embajador Amorim pidió “intensificar esfuerzos para alcanzar un cese al fuego inmediato y garantizar que las partes involucradas puedan regresar a la mesa de negociación”. Además, ayer la cancillería emitió un comunicado en el que repudió el ataque contra el contingente uruguayo y llamó a buscar “una solución política” al conflicto. El soldado fallecido, de nombre Rodolfo Álvares, integraba el Grupo de Escuadrones de Caballería Mecanizada Nº1. Tenía 39 años, con 10 de servicio. Deja atrás una esposa y tres hijos. De los tres soldados compatriotas heridos en el ataque, que ocurrió en la región de Kivu del Norte, dos permanecen internados en la ciudad de Goma. El tercero, el sargento Adrían Fernández, fue traslado a un Hospital en Kampala, Uganda, donde se encuentra en estado crítico pero estable. Fernández volverá a ser intervenido a nivel de otorrinolaringología, ortopedia y cirugía plástica. Durante la conferencia de prensa del sábado, el ministro de Defensa, Armando Castaingdebat expresó su apoyo a la familia y a las Fuerzas Armadas. El ministro defendió la participación de Uruguay en las misiones de paz que dijo “son una cuestión de Estado”. “La función de Uruguay en el Congo es la protección de la población civil. Gracias a que los cascos azules de Uruguay están ahí, varios miles de congoleños están con vida. Nos sentimos orgullosos de las Fuerzas Armadas. Más que nunca decimos el compromiso de estar al lado de ellos”, finalizó. El ministro informó que unos 50.000 militares uruguayos fueron desplegados en la RDC en los últimos 23 años, y esta es la baja número 11 que se ha tenido en combate. Actualmente hay más de 750 efectivos en ese país. El presidente saliente Luis Lacalle Pou, y el presidente electo, Yamandú Orsi, se solidarizaron con la familia del soldado fallecido y con los militares desplegados en el Congo. Los enfrentamientos entre el ejército congoleño y el grupo armado antigubernamental M23, apoyado por Ruanda, se han intensificado en los últimos días en la provincia de Kivu Norte, a pesar de los llamados de la comunidad internacional para que los rebeldes detengan su avance sobre Goma, ciudad clave en el este del país, rica en minerales y donde vive más de un millón de personas. La Misión de Estabilización de las Naciones Unidas en la RDC (Monusco) opera desde 1999. Su mandato fue renovado por un año por el Consejo de Seguridad el 20 de diciembre de 2024. Los cascos azules uruguayos estaban culminando su misión de un año en la RDC. "Los relevos iban a comenzar la semana próxima, pero los vuelos se suspendieron hasta nuevo aviso", dijo a la AFP el portavoz del Ejército uruguayo, coronel Fernando Botti. ¿Cómo reaccionaron los tertulianos cuando conocieron este episodio? ¿Hay que mantener la presencia de Uruguay en las misiones de paz de ONU? La Tertulia de los Lunes con Martín Bueno, Teresa Herrera, Diego Irazábal y Gabriel Mazzarovich.

Le journal de 18h00
La République démocratique du Congo dénonce une "déclaration de guerre" du Rwanda

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 10:06


durée : 00:10:06 - Journal de 18h - Goma, la capitale de la région congolaise du nord-Kivu est encerclée par les rebelles du M23 appuyés par l'armée rwandaise. Les combats de plus en plus intenses menacent et inquiètent plus d'un million d'habitants du secteur.

Les journaux de France Culture
La République démocratique du Congo dénonce une "déclaration de guerre" du Rwanda

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 10:06


durée : 00:10:06 - Journal de 18h - Goma, la capitale de la région congolaise du nord-Kivu est encerclée par les rebelles du M23 appuyés par l'armée rwandaise. Les combats de plus en plus intenses menacent et inquiètent plus d'un million d'habitants du secteur.

Habari za UN
Kuna hofu mji mkuu wa eneo la Goma unaweza kuanguka katika mikono ya M23

Habari za UN

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 2:25


Mashirika ya Umoja wa Mataifa hii leo yameonya kwamba kuongezeka kwa uhasama kwenye viunga vya mji wa Goma mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo (DRC) kunakohusisha kundi lisilo la kiserikali linalojihami kwa silaha, M23 kumesababisha watu wengi zaidi kuhama katika eneo hilo lenye utajiri wa madini, huku kukiwa na hofu kwamba mji mkuu wa eneo hilo Goma unaweza kuangukia mikononi mwa wapiganaji hao. Selina Jerobon anaeleza zaidi.

La Ventana
La Ventana a las 16h | IA y salud mental, el mejor profesor del mundo, el día a día de las enfermeras, 'Semillas de Kivu'

La Ventana

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 49:17


Edición de La Ventana a las 16 horas del viernes 24 de enero. Muchos jóvenes utilizan Chat GPT como psicólogo. Para tratar este fenómeno hablamos con Vamos a hablar con Marc Masip, psicólogo y experto en adicciones a las nuevas tecnologías, además del director del instituto psicológico "Desconect@". "Las enfermeras no podemos más. La gestión en los hospitales es cada vez peor. Nos falta personal (al cual no contratan), medios y un adecuado cribado de los pacientes". Así empezaba la 'Carta a la directora' de El País que envió Marta Maroco hace justo una semana, y hoy se ha pasado por La Ventana para contar su experiencia. Ángel Luis González Serrano es un educador apasionado e innovador que ha dedicado su vida a empoderar a los estudiantes, particularmente a aquellos de entornos desfavorecidos, a través de la educación vocacional en Ciencias de la Computación. "Semillas de Kivu" es un documental que cuenta la historia de un grupo de mujeres que llegan a un hospital después de haber sido violadas en grupo por las guerrillas que controlan una zona rica en recursos minerales... y se enfrentan a la decisión de qué hacer con esos niños. 

Grand reportage
Festival Amani de Goma: quand la musique répond aux armes

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 19:30


« Amani » signifie la paix en swahili. Amani, c'est aussi le nom du plus grand festival de musiques d'Afrique centrale. Un évènement qui se tient chaque année à Goma, le chef-lieu du nord Kivu en République Démocratique du Congo. Une ville devenue lieu de refuge pour les déplacés du conflit qui touche toute la zone. Après bien des péripéties, le festival de Goma a pu fêter ses dix ans en novembre dernier. L'occasion de plonger dans cette bouillante cité où la musique est une clef pour passer des messages, une échappatoire également quand la douleur est trop forte, comme le raconte la chanteuse Voldie Mapenzi.«Festival Amani de Goma: quand la musique répond aux armes», de Guillaume Thibault. Diaporama 

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre dans l'est de la RDC, sur le terrain et dans les médias

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 4:00


Les combats continuent de faire rage dans les régions du sud et du nord Kivu. « Les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, affirment contenir "l'ennemi", précise Actualité CD, dans les zones de Lubero, Sake et Nyiragongo, tout en reconnaissant des "percées" à Bweremana (Nord-Kivu) et Minova (Sud-Kivu) ».En effet, poursuit le site congolais, « l'armée congolaise reconnaît que les rebelles du M23, appuyés par l'armée rwandaise, ont réussi à s'infiltrer dans Bweremana et à prendre le contrôle de la cité de Minova, une entité stratégique. (…) L'occupation de cette ville a provoqué une hausse des prix des produits de première nécessité et amplifié une crise humanitaire déjà critique, relève encore Actualité CD. Des milliers de déplacés, originaires de Masisi et de Rutshuru, ont fui à nouveau, s'ajoutant aux 700 000 personnes déjà enregistrées dans le groupement de Buzi ».D'après une source humanitaire citée par le site congolais, « la famine risque de toucher un grand nombre de personnes. Les familles de déplacés et celles d'accueil se dirigent désormais vers Goma dans des conditions précaires ».Statu quo…C'est désormais la guerre à outrance dans l'est de la RDC, pointe le site Afrikarabia. « En l'absence de toute perspective diplomatique et d'accord entre la RDC et le Rwanda après l'échec des pourparlers de Luanda, le M23 et les autorités congolaises ont décidé (en effet) de privilégier la solution militaire. Kinshasa refusant toute négociation directe avec le M23, et Kigali conditionnant désormais son retrait à un dialogue entre le gouvernement congolais et la rébellion, faisant par la même occasion voler en éclats un cessez-le-feu qui n'a jamais vraiment été respecté. Malgré les récents succès militaires des FARDC, le rapport de force ne s'est pas vraiment inversé sur le terrain, relève encore Afrikarabia. Sans un retrait des forces rwandaises qui, selon le dernier rapport de l'ONU, apportent un soutien militaire décisif en hommes et en armes sophistiquées, on ne voit pas comment l'armée congolaise peut venir à bout de la rébellion. Du côté du M23, on a également l'impression que les rebelles ne sont plus vraiment en mesure de conquérir de nouveaux territoires sans fragiliser les zones déjà sous son contrôle ».La bataille des communiquésEt cette guerre à outrance sur le terrain se double désormais d'une guerre des mots… C'est ce que relève Jeune Afrique. « Les gouvernements de Kinshasa et de Kigali s'affrontent aussi par médias interposés à mesure que le conflit s'intensifie. Les insultes fusent, de chaque côté de la frontière. Le langage a abandonné la diplomatie ».D'un côté, le président rwandais Paul Kagamé qui traite d'idiots les chefs militaires congolais. De l'autre, les autorités de Kinshasa qui qualifient le président rwandais d'élu de la terreur et qui le comparent à Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande sous Hitler…De plus, souligne Jeune Afrique, « la guerre de communication complique le travail des journalistes. « Il faut éviter de se fier uniquement aux deux camps, met en garde Claude Sengenya, vice-président de l'Union nationale de la presse congolaise à Butembo (dans l'Est). Quand les combattants du M23 prennent une localité par exemple, ils se précipitent sur une pancarte qui mentionne son nom pour tourner une vidéo et la diffuser. Mais quand on passe un coup de téléphone, on se rend compte qu'ils ont juste occupé un petit bout du village », relève-t-il. Et « l'armée congolaise n'est pas en reste, pointe encore Jeune Afrique. L'armée congolaise qui diffuse des images de soldats morts présentés comme rwandais pour signifier sa supériorité ».La guerre des réseauxBref, « chaque partie tente d'imposer son récit », aussi par le biais d'internet et des réseaux sociaux avec des influenceurs dans les deux camps.Récemment, relève le site panafricain, la chaine de télévision qatari Al Jazeera a été suspendue pour 90 jours par les autorités congolaises. Elle avait diffusé une interview du chef politique du M23, Bertrand Bisimwa. Une interview réalisée par Bojana Coulibaly, qui se présente comme chercheuse mais qui est accusée par Kinshasa d'être une influenceuse pro-rwandaise.D'ailleurs, précise Jeune Afrique, les autorités congolaises ont lancé « un avertissement aux médias qui seraient perçus comme complaisants à l'égard du M23. Les autorités congolaises qui durcissent leurs positions sur le front médiatique tout en assurant respecter la liberté de la presse ».

SBS Swahili - SBS Swahili
Rwanda yatangaza imepata mafuta katika ziwa Kivu

SBS Swahili - SBS Swahili

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 7:27


Rwanda imesema Jumatano kuwa imefanya ugunduzi wa mafuta katika Ziwa Kivu, ikiwa ni kwa mara ya kwanza katika nchi isiyo na bahari katika eneo la Maziwa Makuu, kulingana na vyombo vya habari vya ndani.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Équipe de France: qui pour remplacer Didier Deschamps?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 19:27


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le départ de Didier Deschamps de son poste d'entraineur de l'équipe de France, les propos polémiques d'Emmanuel Macron tenus devant les ambassadeurs de France, les combats au nord de la Syrie entre factions armées soutenues par la Turquie et Kurdes et sur la situation sécuritaire dans le territoire de Masisi à l'est de la RDC. Football : Didier Deschamps quitte ses fonctionsAprès 12 ans en fonction, Didier Deschamps a officialisé son départ de l'équipe de France à l'issue de la Coupe du monde 2026. Pouvait-on s'attendre à son départ ? Pourquoi reste-t-il jusqu'en 2026 ? Zinédine Zidane est-il intéressé par le poste ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI Afrique : pourquoi les propos d'Emmanuel Macron ne passent pas ?Devant les ambassadeurs de France, le président de la République a déclaré que la fin des partenariats militaires était un choix de Paris, des propos contredits par le Sénégal et le Tchad. Pourquoi une telle divergence dans l'interprétation des faits ? Le départ des troupes françaises est-il réellement le résultat de négociations ? Avec Pierre Firtion, journaliste au service Afrique de RFISyrie : pourquoi la Turquie combat les Kurdes ?Des affrontements ont lieu dans le nord de la Syrie entre les factions armées soutenues par la Turquie et les forces kurdes syriennes. Quelles sont les raisons de ces combats ? Pourquoi le conflit s'est-il intensifié depuis la chute de Bachar el-Assad ?Avec Oriane Verdier, journaliste au service international de RFIRDC : la cité de Masisi-centre sous le contrôle du M23On a appris qu'hier l'armée avait repris le contrôle de la cité de Masisi-centre, agglomération stratégique située à quelques dizaines de kilomètres de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Est-ce que c'est dû au récent remaniement de l'armée du président Tshisekedi ? Plusieurs milliers de personnes ont déjà fui vers des localités voisines. Comment seront-elles prises en charge ? Avec Henry-Pacifique Mayala, coordinateur du baromètre sécuritaire du Kivu, un projet du Groupe d'études sur le Congo et de Human Rights Watch qui cartographie les violences armées dans l'est de la RDC