Capital of Angola
POPULARITY
Categories
Polícia angolana faz balanço positivo da operação em Luanda e responsabiliza manifestantes pela violência. Jornalista moçambicano enfrenta processo judicial após denúncia de atropelamento. E Donald Trump continua a pressionar a Rússia com armas e sanções.
Angola saiu no sábado às ruas da capital, Luanda, para protestar contra o aumento do preço dos combustíveis e do táxi. À DW, promotores da manifestação fazem um balanço preocupante. Neste jornal, analisamos ainda o receio de uma nova guerra no Tigray. No futebol, o Chelsea é o novo campeão do mundo. E não perca mais um episódio da sua radionovela, Learning By Ear - Aprender de ouvido
Angola prepara-se para manifestação contra o aumento dos preços dos combustíveis e táxis. Jurista deixa um desafio às autoridades. Em Moçambique, extensionistas do Sustenta denunciam atrasos no pagamento dos salários e ausência de direitos laborais. Analisamos ainda como o futebol na República Democrática do Congo pode ajudar a unir o país.
« Qui l'eût cru ? Donald Trump qui s'intéresse subitement aux intérêts africains ! ». Ce cri de surprise feinte, voire ironique, c'est celui du Pays aujourd'hui, alors que le chef d'État s'apprête à accueillir cinq homologues du continent pour parler économie et commerce : le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Gabonais Brice Oligui Nguema, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Libérien Joseph Boakaï. Dernière étape en date d'une séquence décidément très africaine pour les États-Unis, puisque le journal burkinabè rappelle que, fin juin, « l'administration Trump avait réuni plusieurs chefs d'État et de gouvernement à Luanda en Angola » et qu' « il se dit également qu'un sommet plus large est prévu pour se tenir en septembre ». Au Gabon, l'Union, se félicite de cette réunion, véritable témoignage, selon le quotidien proche du pouvoir, « de la volonté de l'administration Trump d'institutionnaliser des partenariats gagnant-gagnant, (…) loin de toute forme d'aide ou d'assistance ». Une coopération équilibrée, vraiment ? Le Pays n'y croit pas trop… et Aujourd'hui au Faso non plus, avec cette interrogation : « pourquoi le choix de ces cinq pays, lesquels ont sans doute un partenariat avec l'oncle Sam, mais pas gigantesque au point d'être préférés par exemple à la RDC, au Rwanda ou au Kenya ? ». Pour Le Pays, si le président américain se met à courtiser ces États « qu'il a royalement ignorés au cours de son premier mandat », c'est que « quelque chose a changé » … tout simplement, juge le journal, Donald Trump a compris qu'il « pouvait faire de bonnes affaires avec l'Afrique ». Contrebalancer la montée en puissance des Brics Brics qui se sont, eux aussi, réunis cette semaine. Or, rappelle Aujourd'hui au Faso, ce regroupement informel est « l'alternative au mastodonte du système occidental et américain, » qui « essaie de se frayer un chemin »… Particulièrement face à un chef d'État « qui rythme la géopolitique mondiale » entre autres grâce à des « sanctions douanières punitives sur l'acier, les métaux [ou] le numérique ». Sanctions qui visent tout particulièrement l'Afrique du Sud… Et pour Jeune Afrique, il ne faut pas s'y tromper : cet « acharnement » pourrait bien, justement, « s'expliquer par l'appartenance [de Pretoria] au groupe des Brics », qui organisait son sommet juste avant que le couperet ne tombe. Le quotidien sud-africain Mail & Guardian met toutefois en garde contre toute position de victime : « la faute ne peut pas être placée uniquement sur les États-Unis ; les pays des Brics devraient aussi se regarder dans le miroir, et évaluer comment approfondir leurs interactions commerciales », actuellement limitées, juge le journal, « par les droits de douane prohibitifs qu'ils s'imposent les uns aux autres ». Qu'ils le veuillent ou non, ils n'ont pas le choix : « la posture ferme adoptée par les autorités américaines nécessite cette approche, qui est (…) vitale pour la durabilité à long terme des Brics ». Et Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose : « c'est bien, ces grandes entités pour contrer le diktat des pays puissants, mais le continent devrait d'abord muscler des organisations telles l'Union africaine » pour faire valoir ses propres intérêts, face aux intérêts individuels des uns et des autres, car « le tout n'est pas égal à la somme des parties ». De nouvelles relations au détriment d'un partenaire historique L'Europe qui semble reléguée au second plan… D'où cette question de Jeune Afrique : le vieux continent « a-t-il encore un rôle à jouer » sur le sol africain ? À force d'« annonces peu concrètes », de « mauvaises cartes », et de refuser de reconnaître les parties les plus sombres de son histoire, le continent « perd du terrain », analyse l'hebdomadaire. D'autant que, sans chef d'orchestre et sans partition, l'Europe joue des « polyphonies inaudibles » et « donne l'impression d'hésiter » en n'étant plus ni « puissance militaire assumée, ni modèle politique envié, et sans soft power unifié ». Bref, l'Europe « prétend encore jouer le rôle de partenaire principal », alors même qu'elle risque, assène enfin l'hebdomadaire, « de sortir de l'histoire qui s'écrit », en se contentant de « "vendre" sa proximité historique ou ses valeurs ». En tout cas, conclut JA, « l'Afrique, elle, n'attend plus : elle choisit, refoule, renégocie ».
« Qui l'eût cru ? Donald Trump qui s'intéresse subitement aux intérêts africains ! ». Ce cri de surprise feinte, voire ironique, c'est celui du Pays aujourd'hui, alors que le chef d'État s'apprête à accueillir cinq homologues du continent pour parler économie et commerce : le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Gabonais Brice Oligui Nguema, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Libérien Joseph Boakaï. Dernière étape en date d'une séquence décidément très africaine pour les États-Unis, puisque le journal burkinabè rappelle que, fin juin, « l'administration Trump avait réuni plusieurs chefs d'État et de gouvernement à Luanda en Angola » et qu' « il se dit également qu'un sommet plus large est prévu pour se tenir en septembre ». Au Gabon, l'Union, se félicite de cette réunion, véritable témoignage, selon le quotidien proche du pouvoir, « de la volonté de l'administration Trump d'institutionnaliser des partenariats gagnant-gagnant, (…) loin de toute forme d'aide ou d'assistance ». Une coopération équilibrée, vraiment ? Le Pays n'y croit pas trop… et Aujourd'hui au Faso non plus, avec cette interrogation : « pourquoi le choix de ces cinq pays, lesquels ont sans doute un partenariat avec l'oncle Sam, mais pas gigantesque au point d'être préférés par exemple à la RDC, au Rwanda ou au Kenya ? ». Pour Le Pays, si le président américain se met à courtiser ces États « qu'il a royalement ignorés au cours de son premier mandat », c'est que « quelque chose a changé » … tout simplement, juge le journal, Donald Trump a compris qu'il « pouvait faire de bonnes affaires avec l'Afrique ». Contrebalancer la montée en puissance des Brics Brics qui se sont, eux aussi, réunis cette semaine. Or, rappelle Aujourd'hui au Faso, ce regroupement informel est « l'alternative au mastodonte du système occidental et américain, » qui « essaie de se frayer un chemin »… Particulièrement face à un chef d'État « qui rythme la géopolitique mondiale » entre autres grâce à des « sanctions douanières punitives sur l'acier, les métaux [ou] le numérique ». Sanctions qui visent tout particulièrement l'Afrique du Sud… Et pour Jeune Afrique, il ne faut pas s'y tromper : cet « acharnement » pourrait bien, justement, « s'expliquer par l'appartenance [de Pretoria] au groupe des Brics », qui organisait son sommet juste avant que le couperet ne tombe. Le quotidien sud-africain Mail & Guardian met toutefois en garde contre toute position de victime : « la faute ne peut pas être placée uniquement sur les États-Unis ; les pays des Brics devraient aussi se regarder dans le miroir, et évaluer comment approfondir leurs interactions commerciales », actuellement limitées, juge le journal, « par les droits de douane prohibitifs qu'ils s'imposent les uns aux autres ». Qu'ils le veuillent ou non, ils n'ont pas le choix : « la posture ferme adoptée par les autorités américaines nécessite cette approche, qui est (…) vitale pour la durabilité à long terme des Brics ». Et Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose : « c'est bien, ces grandes entités pour contrer le diktat des pays puissants, mais le continent devrait d'abord muscler des organisations telles l'Union africaine » pour faire valoir ses propres intérêts, face aux intérêts individuels des uns et des autres, car « le tout n'est pas égal à la somme des parties ». De nouvelles relations au détriment d'un partenaire historique L'Europe qui semble reléguée au second plan… D'où cette question de Jeune Afrique : le vieux continent « a-t-il encore un rôle à jouer » sur le sol africain ? À force d'« annonces peu concrètes », de « mauvaises cartes », et de refuser de reconnaître les parties les plus sombres de son histoire, le continent « perd du terrain », analyse l'hebdomadaire. D'autant que, sans chef d'orchestre et sans partition, l'Europe joue des « polyphonies inaudibles » et « donne l'impression d'hésiter » en n'étant plus ni « puissance militaire assumée, ni modèle politique envié, et sans soft power unifié ». Bref, l'Europe « prétend encore jouer le rôle de partenaire principal », alors même qu'elle risque, assène enfin l'hebdomadaire, « de sortir de l'histoire qui s'écrit », en se contentant de « "vendre" sa proximité historique ou ses valeurs ». En tout cas, conclut JA, « l'Afrique, elle, n'attend plus : elle choisit, refoule, renégocie ».
Sumario Informe Enigma Dirige y Presenta: Jorge Ríos Escúchanos cada viernes de 23:00h a 01:00h en directo en Radio Platja d'Aro. Síguenos a través de nuestras redes sociales o contacta con nosotros en el siguiente correo electrónico: informeenigmapodcast@gmail.com Contacto Yolanda Martínez: 647552954 En este episodio, exploramos dos historias que desbordan misterio, indignación y preguntas sin respuesta. El 25 de mayo de 2003, un Boeing 727 de la aerolínea Air Dream despegó sin autorización del aeropuerto de Luanda, Angola, y desapareció en el cielo africano. A bordo, un técnico estadounidense y un mecánico congoleño. Hasta hoy, ni el avión, ni sus ocupantes, ni una sola pista clara han sido encontrados. ¿Quién se llevó el avión y por qué? ¿Es posible que una aeronave de ese tamaño desaparezca sin dejar rastro? Y mientras el misterio del 727 sigue sin resolverse, en España, otro escándalo conmueve a la opinión pública. Ximo Ferrándiz, un asesino en serie condenado por crímenes atroces cometidos entre los años 80 y 90, ha quedado en libertad tras cumplir su condena. ¿Cómo es posible que un hombre con ese historial vuelva a caminar entre nosotros? ¿Estamos preparados como sociedad para perdonar… o simplemente olvidar? Dos historias distintas, pero unidas por una misma sensación: la de que algo, en algún punto, falló. Acompáñanos a descubrir los detalles, las hipótesis y las preguntas que aún nadie ha podido responder. Y, para finalizar, junto a Yolanda Martínez hablamos de: Mas vale encender una vela que maldecir la oscuridad ¿Quieres anunciarte en este podcast? Hazlo con advoices.com/podcast/ivoox/277207
Moçambique celebrou 50 anos de independência, destacando a luta contra o colonialismo. O Presidente moçambicano, Daniel Chapo, saudou o homólogo português como “irmão”. Oscar Monteiro, da Frelimo, falou do impacto regional da independência e o investigador João Feijó alertou para a centralização do poder. Em Luanda, decorreu esta semana a 17.ª cimeira África–EUA. Na Guiné-Bissau, iniciou-se uma greve geral. Moçambique celebrou esta quarta-feira os 50 anos de independência com foco na vitória contra o colonialismo, reforçando a amizade com Portugal. O Presidente Daniel Chapo agradeceu a presença de Marcelo Rebelo de Sousa, chamando-o de “irmão”, numa cerimónia simbólica no agora renomeado Estádio da Independência. Oscar Monteiro, da Frelimo, destacou o impacto da independência na África Austral, embora reconheça o persistente regionalismo. Já o investigador João Feijó alertou para uma nova centralização do poder no país. Em paralelo, decorreu em Luanda a 17.ª cimeira África–Estados Unidos, marcada pelo regresso de Donald Trump à Casa Branca e o debate sobre o futuro das relações comerciais entre os blocos. Na Guiné-Bissau, a Frente Social iniciou uma greve geral de dez dias nos sectores da saúde e educação, exigindo o cumprimento de acordos salariais desde 2007. O sindicato denuncia repressão e promete endurecer o protesto se não houver diálogo. Por fim, Ruanda e a RDC assinaram em Washington um acordo de paz histórico, com mediação dos EUA e Catar, visando encerrar décadas de conflito no leste congolês, agravado pelos rebeldes M23.
Beleggings in Namibië het spesiale aandag gekry by die onlangse VSA-Afrika Sakeberaad in Luanda. President Netumbo Nandi Ndaitwah het by ‘n sessie met die titel "Belê in Namibië", die vermindering in korporatiewe belasting aangekondig. Kosmos 94.1 Nuus het reaksie gekry van Danny Meyer van SME Compete wat sê dis 'n goeie strategie, maar moet met ander aansporings gekombineer word vir groter sukses.
Protestos voltam a abalar o Quénia, um ano após o assalto ao Parlamento. Em Moçambique: celebração dos 50 anos de independência com promessas renovadas e críticas persistentes. E Cimeira de Negócios EUA-África terminou hoje, em Luanda.
Moçambique acorda esta manhã para os 50 anos de independência, vivendo num periodo de instabilidade político-social e económica. A cimeria EUA-África termina hoje em Luanda. Analista angolano afirma que disputas entre a China e os EUA em África são evidentes. Em Nampula, a FRELIMO acusa a RENAMO de ter atribuido ilegalmente licenças de espaços da edilidade.
Beleggings het onder die loep gekom by die VSA-Afrika Sakeberaad, wat in Luanda, Angola, plaasvind met ‘n sessie, "Belê in Namibië". President Netumbo Nandi Ndaitwah, het die hoofrede gelewer en die vermindering in korporatiewe belasting aangekondig wat op 1 April 2025 van krag gekom het.
Sumario Informe Enigma Dirige y Presenta: Jorge Ríos Escúchanos cada viernes de 23:00h a 01:00h en directo en Radio Platja d'Aro. Síguenos a través de nuestras redes sociales o contacta con nosotros en el siguiente correo electrónico: informeenigmapodcast@gmail.com Contacto Yolanda Martínez: 647552954 En este episodio, exploramos dos historias que desbordan misterio, indignación y preguntas sin respuesta. El 25 de mayo de 2003, un Boeing 727 de la aerolínea Air Dream despegó sin autorización del aeropuerto de Luanda, Angola, y desapareció en el cielo africano. A bordo, un técnico estadounidense y un mecánico congoleño. Hasta hoy, ni el avión, ni sus ocupantes, ni una sola pista clara han sido encontrados. ¿Quién se llevó el avión y por qué? ¿Es posible que una aeronave de ese tamaño desaparezca sin dejar rastro? Y mientras el misterio del 727 sigue sin resolverse, en España, otro escándalo conmueve a la opinión pública. Ximo Ferrándiz, un asesino en serie condenado por crímenes atroces cometidos entre los años 80 y 90, ha quedado en libertad tras cumplir su condena. ¿Cómo es posible que un hombre con ese historial vuelva a caminar entre nosotros? ¿Estamos preparados como sociedad para perdonar… o simplemente olvidar? Dos historias distintas, pero unidas por una misma sensación: la de que algo, en algún punto, falló. Acompáñanos a descubrir los detalles, las hipótesis y las preguntas que aún nadie ha podido responder. Y, para finalizar, junto a Yolanda Martínez hablamos de: Mas vale encender una vela que maldecir la oscuridad
l 25 de mayo de 2003, en un caluroso anochecer en Luanda, Angola, un Boeing 727 de la compañía Air Dream desapareció del mapa. Sin autorización, sin plan de vuelo, sin transpondedor. El avión despegó, cruzó el cielo africano… y nunca más se supo de él. Ni señales de radar. Ni restos. Ni respuestas. En la cabina, un técnico estadounidense y un mecánico congoleño. ¿Fueron cómplices? ¿Víctimas? ¿Quién organizó el robo? ¿Y por qué? Hoy, más de dos décadas después, el misterio sigue abierto. En este episodio, Iván Castro Palacios nos lleva al corazón de una historia tan desconcertante como real. Con su estilo agudo y su mirada crítica, nos guía a través de documentos, testimonios y teorías que buscan dar sentido a lo imposible: ¿Cómo desaparece un Boeing 727 sin dejar ni una sombra? Prepárate para una investigación fascinante, llena de giros, silencios incómodos… y preguntas que aún hoy nadie ha podido responder.
Arrancou em Luanda a 17ª edição da Cimeira EUA-África. Economista angolano alerta que muitas promessas de investimento falham devido à falta de condições dadas pelos lideres africanos. Os EUA entraram à força no conflito entre Irão e Israel. Trump aconselha o Irão a não retaliar ataques de sábado. E um novo episódio da sua radionovela, Learning By Ear- Aprender de ouvido.
Irão ataca base dos EUA no Qatar com mísseis — em resposta ao bombardeamento de instalações nucleares no seu território. Cimeira EUA-África arranca em Luanda com promessa de investimento de 300 mil empresas norte-americanas. E em Moçambique: Ex-guerrilheiros da RENAMO dão ultimato à liderança.
Segundo dia da 17ª cimeira de negócios Estados Unidos–África, com mais de 1.500 participantes, incluindo chefes de Estado, governantes e empresários, em Luanda, com o objectivo de reforçar parcerias económicas e investimentos estratégicos. Osvaldo Mboco, especialista em Relações Internacionais ligado à Universidade Técnica de Angola, acredita que “Angola pode atrair investidores e capitalizar este momento para estar na montra internacional”. Angola acolhe, pela primeira vez, a 17.ª Cimeira de Negócios Estados Unidos–África. O que representa a organização deste evento e quais são as vantagens para o país? Angola pode capitalizar muita coisa, mas dependerá, em grande medida, da organização do Estado angolano, das estratégias que o país pode utilizar para atrair investidores e também de capitalizar este momento para estar na montra internacional, como o país que está a organizar esta cimeira e estar, de facto, nos grandes meios internacionais. Esta cimeira tem como foco o Corredor do Lobito – infra-estrutura ferroviária estratégica para o escoamento de minerais críticos, ligando Angola à República Democrática do Congo, Zâmbia e Tanzânia –, com forte investimento norte-americano. Quais serão os investimentos anunciados para este projecto? O que se pode esperar é que novos investidores olhem para o Corredor do Lobito como um projecto ambicioso, não olhando simplesmente para o investimento a ser feito no próprio Corredor do Lobito, mas para outro tipo de investimentos. Ou seja, aqui podemos falar de plataformas logísticas, indústrias transformadoras… Construção de infra-estruturas? Claramente. Há aqui uma série de investimentos que podem seguir aquilo que é o Corredor do Lobito. Então, Angola pode também atrair esses investidores para outros sectores ao longo do Corredor do Lobito. Angola tem saída para o mar e alguns países encravados – como a Zâmbia ou a República Democrática do Congo, onde a saída para o mar é basicamente inexistente – podem usar esta porta de entrada e de saída de mercadorias. Há ainda a questão petrolífera… Sem sombra de dúvida. Angola é um dos maiores produtores de petróleo, ao nível do continente africano, e através do Corredor do Lobito pode servir de canal de saída do crude para os mercados internacionais, para os países que possam refinar. Temos uma posição geográfica privilegiada, mas tudo vai depender da organização do próprio Estado angolano. Recentemente, numa entrevista, disse que os países africanos têm aproveitado mal as oportunidades do AGOA – o African Growth and Opportunity Act. Como é que os países podem, de facto, aproveitar melhor esta oportunidade, numa altura em que os Estados Unidos estão a reduzir as despesas com o continente africano? O AGOA foi prorrogado até ao ano de 2025, penso que até Setembro deste ano. Provavelmente, o Presidente Donald Trump poderá prorrogar o acordo. Como é que os países africanos podem aproveitar melhor os acordos do AGOA? O mercado americano é um dos maiores mercados a nível mundial, mas nós não conseguimos exportar quase nada, dentro do âmbito desta lei de investimento e oportunidades nos Estados Unidos. O que devemos fazer, enquanto países elegíveis no âmbito do AGOA, é estudar a pauta aduaneira americana e os critérios e padrões de produção que são aceites para os produtos nos Estados Unidos, para deixarmos de exportar simplesmente matérias-primas e passarmos também a exportar produtos acabados. Recordo que, actualmente, a China está a isentar os países africanos para que possam exportar para o seu país com uma isenção de aproximadamente 98% das tarifas aduaneiras. Então, perante esta corrida, esta competição comercial existente entre esses dois Estados, começamos a ver que o continente africano, os países africanos, têm dois grandes mercados que, bem explorados, podem servir de mercados alternativos. Os países europeus – principalmente do Ocidente, Estados Unidos e os seus aliados – importam, do continente africano, apenas matérias-primas. Então, podemos alterar esta configuração. Daí que tenho estado a defender que, na nossa relação com a China, devemos começar a pensar numa alteração significativa, ou seja, África não deve receber simplesmente os produtos manufacturados da China, mas fazer com que unidades fabris da China sejam deslocadas para o continente africano. Agora, isto só vai acontecer se o ambiente de negócios dos países africanos for bom, porque nenhum investidor quer investir num país que tenha sérios problemas no ambiente de negócios, nem repatriar capitais para um país que tem um dos índices de corrupção mais elevados. Até que ponto a corrupção pode ser um obstáculo à captação de investimento? A corrupção é um obstáculo à captação de investimento. Embora se tenham feito reformas estruturais no país, alterou-se a Lei do Investimento Estrangeiro, que tinha uma cláusula que obrigava um estrangeiro, que investisse em Angola, a juntar-se a um nacional, que passava a deter 35% do negócio – quando esse nacional, muitas vezes, nem entrava com capitais. Isso já não existe. Há a Lei da Concorrência, mas essas leis também não concorrem significativamente para o combate à corrupção no nosso país. Então, é necessário que se tenha um combate à corrupção muito mais acérrimo, que inclua vários actores e que credibilize o país do ponto de vista internacional. Os Estados Unidos têm sempre uma postura muito diferente da China e da Rússia, com critérios próprios relativamente a direitos humanos, boa governação, combate à corrupção... Claramente. Se Angola conseguir atrair investidores americanos, fazendo com que os americanos desloquem as unidades fabris para África, vamos ver muitos investidores de outras partes do mundo a quererem investir em Angola. O investimento americano pode simbolizar um bom ambiente de negócios, uma vez que os americanos só investem em países com garantias, com critérios de direitos humanos, boa governação, liberdade de imprensa, etc. São elementos norteadores daquilo que é a governação. Então, se tivermos um grande número de empresas americanas a investir em Angola, vai-se passar um sinal ao mundo de que Angola é um país para investir. Onde estão os americanos, tendencialmente, há outros actores que também querem estar. É também uma forma de alavancar a economia e reduzir o elevado número de desempregados? Isso só vai acontecer se Angola fizer o trabalho de casa, com os nossos empresários preparados e organizados, até para que, neste encontro, apresentem propostas aos outros empresários para a criação de joint ventures, por exemplo. Só acontecerá se o nosso ambiente de negócios for bom; de outra forma, os investidores não ficarão em Angola. Há uma discussão que se fala muito e que tem a ver com a Lei da Terra. Há uma pressão por parte de investidores estrangeiros, principalmente americanos, para que a cedência da terra seja, pelo menos, de 100 anos. É uma pressão contrária à visão angolana, e penso que isto também constitui um elemento inibidor. Mas penso que o Estado angolano deve ter alguns critérios que salvaguardem determinados elementos e assegurem a própria soberania do Estado. A 17.ª edição da Cimeira Empresarial EUA–África é coorganizada pelo Corporate Council on Africa (CCA) e o Governo de Angola, tendo como destaque o Corredor do Lobito, uma infra-estrutura ferroviária estratégica para o escoamento de minerais críticos, ligando Angola à República Democrática do Congo, Zâmbia e Tanzânia. O corredor é considerado prioritário pelos EUA, União Europeia e parceiros regionais. A cimeira vai dar ainda destaque ao comércio, investimento e parcerias económicas nos sectores da energia, infra-estruturas, saúde, tecnologias digitais, agronegócio, indústrias criativas e minerais estratégicos. Mais de 1.500 participantes, entre chefes de Estado e de Governo e delegações empresariais dos dois blocos, são esperados no mais importante fórum de negócios entre os Estados Unidos e o continente africano, que decorre em Luanda até ao dia 25 de Junho.
La 5è saison de la Basketball Africa League s'est achevée le week-end dernier. En compagnie des têtes pensantes de la « NBA du continent », Mondial Sports fait le bilan ! 5è édition et un nouveau vainqueur : Al Ahli Tripoli, club libyen, s'est adjugé le trophée à Pretoria ! Victoire en finale face aux tenants du titre, à savoir les Angolais du Petro de Luanda. Amadou Gallo Fall, le président sénégalais de la BAL, ainsi que Ruben Boumtje-Boumtje, dirigeant camerounais de cette ambitieuse Ligue africaine, sont nos invités. En leur compagnie, nous revenons sur le spectacle sportif proposé par les différentes équipes en lice, mais aussi sur l'organisation de la compétition, qui a connu quelques nouveautés cette année. Mondial Sports fait également un détour par les États-Unis, à quelques heures du dénouement des finales NBA ! Coup d'envoi à 16h10, temps universel !
Em Moçambique, Fórum de Monitoria e Orçamento questiona que ativos o Estado já recuperou no caso dívidas ocultas. Na província angolana de Cabinda, cidadãos contestam fim dos subsídios à tarifa área na rota Luanda-Cabinda. Neste jornal registamos ainda o dia mundial do refugiado, com foco na África Ocidental e Austral. E no futebol, houve surpresas no Mundial de Clubes FIFA.
Esta semana, a actualidade no continente africano ficou marcada pela crise energética em São Tomé e Príncipe e pela decisão da justiça moçambicana colocar em liberdade Ângela Leão — esposa do antigo diretor dos Serviços Secretos — e Ndambi Guebuza — filho do ex-chefe de Estado — condenados a 12 anos de prisão pelo envolvimento no caso das dívidas ocultas. A crise energética em São Tomé e Príncipe marcou a actualidade no país que chegou a ser ameaçado de apagão pela empresa Tesla STP. Na quinta-feira, a empresa turca voltou atrás e anunciou a suspensão do corte no fornecimento de energia no arquipélago e disse estar disposta a negociar com o Governo são-tomense. Ainda no país, as antigas instalações da estação de rádio da Voz da América foram oficialmente entregues ao Estado. O Governo recebeu os bens, mas ainda não anunciou qualquer plano para o futuro daquele espaço. Segundo as autoridades norte-americanas, o encerramento da estação — depois de mais de 30 anos de emissões — deve-se aos avanços tecnológicos. Em Moçambique, o Centro de Democracia e Direitos Humanos mostrou-se indignado com a decisão da Justiça de colocar em liberdade Ângela Leão — esposa do antigo diretor dos Serviços Secretos — e Ndambi Guebuza — filho do ex-chefe de Estado — condenados a 12 anos de prisão pelo envolvimento no caso das dívidas ocultas. Em Angola, mais de 40 peregrinos angolanos que se encontravam retidos em Telavive, na sequência da crise entre Israel e o Irão, regressaram esta semana a Luanda. O encerramento dos escritórios do ACNUR na capital angolana deverá agravar as vulnerabilidades dos refugiados no país, sobretudo dos congoleses e ruandeses. Em declarações à Lusa, o diretor em exercício do Serviço Jesuíta aos Refugiados, João Sebastião Samuel, antevê dias difíceis — inclusive para a própria ONG dos padres católicos — que todos os dias recebe quase dez refugiados em busca de assistência. Na Guiné-Bissau, um grupo de 50 médicos que se encontram em formação na Venezuela está a enfrentar dificuldades devido aos atrasos nos salários, que deveriam ser pagos pelo executivo. O presidente da Liga Guineense dos Direitos Humanos, Bubacar Turé, alertou para a "irresponsabilidade dos pais e encarregados de educação", numa altura em que várias crianças têm desaparecido ou aparecido mortas em diferentes localidades do país. As declarações foram feitas à saída de uma audiência com a Polícia Judiciária. Bubacar Turé acrescentou ainda que, desde março deste ano, cinco crianças morreram em circunstâncias misteriosas. Em Cabo Verde, será inaugurado neste sábado o terminal de cruzeiros no Mindelo, na ilha de São Vicente. O primeiro terminal do país permitirá melhorar as condições de receção dos cruzeiros e começou a ser construído em 2022 por um consórcio luso-cabo-verdiano, formado pelas empresas Mota-Engil e Empreitel Figueiredo. O primeiro-ministro, Ulisses Correia e Silva, considera a infraestrutura um reforço da posição já assumida pela ilha de São Vicente "no segmento do turismo de cruzeiros", permitindo receber mais escalas e embarcações de maior porte. O terminal conta com instalações para turistas e um cais de 400 metros de comprimento por 20 de largura.
Plusieurs producteurs de diamants africains ont décidé de s'unir pour promouvoir le diamant naturel. Une déclaration de principe a été signée mercredi à Luanda, en Angola. Les pays s'engagent à verser 1% de leurs revenus annuels liés à la vente de diamants bruts au Conseil du diamant naturel (NDC). Le Conseil du diamant naturel (NDC) est une structure à but non lucratif qui a, depuis plusieurs années, pour mandat de faire la promotion du diamant. Mais avec les sanctions contre la Russie, les financements russes, qui étaient parmi les plus importants avec ceux du géant De Beers, se sont taris. L'accord de Luanda qui vient d'être signé vise donc à relancer la dynamique en collectant des fonds pour une campagne marketing mondiale en faveur des pierres naturelles exclusivement, par opposition à celles fabriquées en laboratoire. Ces opérations de promotion se veulent « génériques », a priori donc sans mention d'origine précise ou de marque, et cibleront « les principales régions consommatrices », selon le texte de l'accord. Les signataires sont les principaux producteurs du continent africain, à savoir le Botswana, l'Afrique du Sud, l'Angola, la Namibie et la République démocratique du Congo. L'innovation, c'est que les acheteurs de diamants bruts d'Anvers regroupés au sein de l'AWDC et ceux de Dubaï (DMCC) ainsi que d'autres organisations professionnelles (GJEPC en Inde, ADPA) se sont associés à eux dans cette démarche. D'autres pays tels que la Centrafrique, le Liberia, le Zimbabwe ou encore la Côte d'Ivoire, et hors Afrique, le Canada pourraient plus tard rejoindre cette initiative. La Russie n'a volontairement pas été conviée par les organisateurs de la rencontre de Luanda. Réaction à une crise de deux ans Cela fait deux ans que l'ambiance n'est pas à la fête dans la filière. Après la reprise des affaires post-Covid, le marché a été miné par le ralentissement économique général, par la concurrence des diamants synthétiques vendu à des prix toujours plus bas, par l'absence de dynamisme sur le marché chinois et par la guerre commerciale initiée par Donald Trump qui a paralysé la demande aux États-Unis, le pays où l'on achète le plus de pierres précieuses. « Même si la consommation reprend petit à petit, l'incertitude sur les taxes douanières pèse toujours sur la demande américaine, d'autant qu'il y a aussi dans le pays d'énormes stocks de diamants importés par crainte qu'ils soient taxés et qu'il faut maintenant écouler », explique un représentant de l'industrie. Face à la chute des prix du diamant, qui ont perdu entre 25 et 30% selon leur qualité et leur taille, plusieurs sociétés ont réduit leur production. La dernière en date, n'est autre que De Beers qui a baissé mi-juin ses objectifs de 2025 à 15 millions de carats, soit 5 millions de carats de moins que le dernier chiffre qui avait déjà été révisé. « Il a fallu que la crise devienne vraiment aigüe pour que les pays et les industriels se réunissent et décident de débloquer des fonds », résume notre interlocuteur pour qui cette volonté est le signe d'une prise de conscience de l'urgence qu'il y a à agir en faveur de la promotion des diamants naturels. L'intérêt de l'Angola L'Angola, qui a chapeauté la signature de l'accord, est en passe de prendre la troisième place des producteurs mondiaux derrière les deux géants que sont le Bostwana et la Russie. « C'est quasiment le seul pays où la prospection est active et où l'on découvre encore de nouvelles mines, à l'instar de celle très prometteuse de Luele inaugurée il y a un an et demi », précise un expert de la filière. L'Angola a donc tout intérêt à ce que la demande reparte et à ce que les prix remontent. Tout comme De Beers, la compagnie minière d'État angolaise a annoncé, sans attendre, une contribution de 8 millions de dollars au pot commun – soit 1% de ses exportations de pierres brutes du 1er semestre, preuve de volonté de relancer rapidement le secteur, pour les géants miniers. À lire aussiBotswana: la production de diamants au ralenti freine l'économie du pays
Irão e Israel entraram no quinto dia de conflito. Em Angola, analista afirma que a criação recente de vários partidos políticos, a 2 anos das eleições gerais, trata-se de um "negócio". Analisamos ainda a situação política na Tanzânia que está a gerar tensões, sobretudo com os países vizinhos como o Quénia. No futebol, jogou-se mais um dia do Mundial de Clubes FIFA nos EUA.
Todos os países lusófonos em África marcaram presença na 3.ª Conferência das Nações Unidas sobre o Oceano, onde mostraram os seus avanços na acção para a preservação dos mares. Esta semana ficou marcada pela 3.ª Conferência das Nações Unidas sobre o Oceano, que decorreu na cidade francesa de Nice e onde estiveram presentes todos os países africanos de língua portuguesa. A jornalista Cristiana Soares este neste evento e entrevistou vários intervenientes lusófonos Em França, Angola reafirmou o seu compromisso com a protecção dos oceanos e a mitigação das alterações climáticas. A ministra do Ambiente de Angola, Ana Paula de Carvalho, avançou ainda que o processo de criação da primeira área de conservação marinha do país “está numa fase avançada", quase concluído. Também a ministra das Pescas e dos Recursos Marinhos de Angola, Carmen Sacramento dos Santos esteve em Nice e alertou para os perigos da pesca ilegal, admitindo que fiscalizar os 1.650 km da costa angolana é um desafio devido à falta de meios. O Presidente guineense, Umaro Sissoco Embaló, proferiu um discurso na abertura desta cimeira admitiu que a humanidade está confrontada com um desafio existencial, a preservação da integridade dos oceanos. Os oceanos têm um lugar central na Guiné-Bissau, lembrou o ministro do Ambiente, Biodiversidade e Acção Climática guineense, Viriato Cassamá, mas o país também tem levado a cabo outros esforços ambientais, nomeadamente de preservação das florestas, dando-lhe créditos de carbono, resultado de um projecto iniciado em 2006 para quantificar o carbono armazenado nas florestas nacionais. A ministra do Ambiente, Juventude e Turismo Sustentável de São Tomé e Príncipe, Nilda Borges da Mata, também esteve em Nice e não só anunciou a recém criação de oito áreas marinhas protegidas, como falou sobre a importância de o país passar a sediar o secretariado da Economia Azul da CEEAC. Cabo Verde também se afirmou nesta cimeira, com o Ministro do Mar, Jorge Santos, a defender a criação de centros de excelência nos países lusófonos insulares para uma liderança partilhada e sustentável da economia azul. Guiné-Bissau Esta semana, os sindicatos queriam paralisar a educação e a saúde na Guiné-Bissau, com uma greve que durava desde segunda-feira. No entanto, para substituir os profissionais de saúde em greve, foram destacados militares, algo que desagradou a central sindical Frente Social, como denunciou Yoyo João Correia, porta-voz da Frente social, em declarações a Miguel Martins. Poucos dias depois, o Presidente Umaro Sissoco Embaló declarou ter sido ele a decidir esta substituição como nos relatou o nosso correspondente Mussá Baldé. São Tomé Em São Tomé e Príncipe arrancaram esta semana oficialmente as celebrações dos 50 anos da Independência do país, com o Presidente, Carlos Vilas Novas, a traçar as suas prioridades a partir da ilha do Príncipe, como nos relatou Maximino Carlos. Cabo Verde Em Cabo Verde, o governo vai regularizar as dívidas dos estudantes para com as universidades no último ano da licenciatura. O anúncio foi feito pelo primeiro-ministro, Ulisses Correia, como nos explicou Odair Santos Angola Em Angola, o Governo vai contratar mais de mil médicos cubanos para reforçar a capacidade de resposta do sector da saúde, confrontado com a falta de recursos humanos especializados. Avelino Miguel deu-nos mais detalhes a partir de Luanda.
"Nuvem Negra - O drama do 27 de Maio de 1977" é o livro onde o advogado e professor universitário Miguel Francisco, mais conhecido como “Michel”, relata, na primeira pessoa, os três anos de pesadelo em que esteve preso. Michel testemunha as torturas, fuzilamentos, trabalhos forçados, as condições mais desumanas a que foram sujeitos aqueles que em Angola foram acusados de colaborarem com os “fraccionistas” (Nito Alves e José Van-Dúnem). "Nuvem Negra - O drama do 27 de Maio de 1977" é o livro onde o advogado e professor universitário Miguel Francisco, mais conhecido como “Michel”, relata, na primeira pessoa, os três anos de pesadelo em que esteve preso e viveu as condições mais desumanas a que foram sujeitos aqueles que em Angola foram acusados de colaborarem com os “fraccionistas” (Nito Alves e José Van-Dúnem). Michel, que em 1977 era militar do MPLA, fez parte dos milhares de prisioneiros, condenados sem julgamento, que foram enviados para o “campo de concentração”, “campo da morte”, o campo de Calunda. O livro "Nuvem Negra - O drama do 27 de Maio de 1977" foi recentemente reeditado em Portugal pela Perfil Criativo. Em entrevista à RFI, Michel, que considera que a reconciliação entre angolanos ainda está por fazer, começa por lembrar o choque que teve ao chegar ao campo. Os amigos de Luanda, que pensava que estariam mortos, estavam ali, vivos, mas o aspecto de farrapos humanos, doentes, cadavéricos, com lêndeas e cabelo a cair, eram marcas das condições desumanas do campo da morte. Michel: Quando eu vi, o Manél está vivo! Eu pensava que o gajo estava já morto, afinal ele está vivo. Mas ele estava em mau estado, com lêndeas, anémico, muito magro. Ele disse-me: "Vocês estão aqui e recebemos ordens. Nós não podemos comunicar com vocês." A segurança lá, o DISA. Então, o campo é novo, não tem condições nenhumas, meteram-nos aqui como se fossemos farrapos. Então, começámos mesmo a dormir ao relento. Isto estou a resumir, no livro está tudo. Veio esse primeiro grupo no dia 26 de agosto. Depois veio o segundo no dia 30 ou 31. E depois veio... depois veio o último grupo no dia 3. Este último grupo, dia 3, é que fez o número para eles realizarem o comício satânico para fazerem um fuzilamento em hasta pública, com a população lá, assistindo. Terrível, nunca vi uma coisa assim. Nós fomos obrigados a assistir ao fuzilamento de dois rapazes. Um deles até chamava-se António Ambrige. Jovem, só 18 anos. Estou a ver como se fosse agora. E depois tiraram mais um miúdo. No dia antes nós fomos à Tonga, inculparam-lhe que ele ia fugir. Mas aquilo era uma farsa. Inventaram aquilo. Eles já tinham planificado o fuzilamento para incutir o medo no grosso de toda a malta que estava ali no campo. É uma estratégia que eles tinam montado. De tal forma que nós assistimos, horrorizados. Para nós pensarmos que não vamos sair daqui vivos. No comício, esteve presente o administrador comunal daquela região. Um gajo muito tribalista, o gajo que mais incitava ao ódio ali, naquele comício. E as populações (vieram), pediram a toda a população dos bairros (para vir ver). Estavam ali, concentrados. Todo o mundo assistiu. Tanto mais que naquele fuzilamento, a população também não embalou. Era visível no rosto dos populares a revolta e a reprovação do que eles estavam a assistir. Muitos até não quiseram assistir. Uns até choravam. Por toda essa peripécia que a gente viveu, é que me levou a escrever o livro. Eu disse logo. Por todo este clima de terror que nós estamos aqui a viver. Nunca me passou pela cabeça que o MPLA fosse capaz de criar um campo desta dimensão, nem a PIDE na época colonial. Aquilo era terror autêntico. Nós chegámos lá no dia 26 e tiveram que nos evacuar no dia 17 de outubro. Se continuasse mais tempo não sobraria ninguém. Porque depois surgiram muitas doenças. Por quê? Porque chovia muito. Não havia casas suficientes. Alimentação não havia. Trabalhos forçados, torturas, pancadarias, fuzilamentos. Olha, eu vou só lhe dizer um caso que aconteceu. No dia em que eu fiz 22 anos, no dia 26 de setembro, eu não fui à Tonga. Tonga é lá a roça onde se ia para fazer trabalhos forçados. Eu não fui. Simulei qualquer coisa e fiquei mesmo lá, no campo. Até havia mais benefício em ir à Tonga, porque lá tem água. No campo, nem água tinha. A água era de um tanque. Você nem água tinha para beber. A situação era tão grave no campo que você nem água tinha. Portanto, era melhor ir para a tonga,porque lá tem os rios. Tomas um banho, bebes água à vontade. E quando chegas (ao campo) tens o papo cheio, já não tem necessidade de beber água. Então, eu não fui mesmo, disse não vou. Então, fui à caserna de um indivíduo chamado Jerónimo. Ainda está vivo. E eu disse: "Oh, Jerônimo, eu, hoje, fiz 22 anos. Aí o gajo disse assim: "Epá, você fez 22 anos! Hoje tens que te aventurar e ir lá na bicha, para ver se comes qualquer coisa." Pronto, a bicha (a fila que se formava para receber uma ração) era terrível. Não se conseguia receber comida, porque a cozinha era única e o número de prisioneiros era muito. Aquilo era uma luta tão grande para conseguir uma migalha de comida que nem todos recebiam. Só os mais fortes é que conseguiam. Eu não conseguia mesmo, não conseguia. Por isso eu vim de lá (do campo) com mazelas. Cheguei a ficar quatro dias sem comer mesmo nada. Então, o que é que eu fazia? Recolhia as escamas de peixe que estavam no chão junto da cozinha. Depois acendia um fogareiro numa lata e tomava aquele molho com sal para mitigar a fome. Mas nesse dia, esse meu amigo Jerónimo disse, "Epá, tens que ir à bicha. Vai! faz alguma coisa! Já não vais fazer mais outro aniversário aqui. Porque aqui nós estamos todos condenados à morte. Então, nesse dia eu tentei ir à bicha. Não é que, por meu azar, e isso está tudo em livro, não é que, por meu azar, nesse dia, também o próprio chefe do campo decidiu ir à bicha para acompanhar o comportamento (dos prisoneiros) e ver como estava a ser distribuída a refeição. Eu estava naquela confusão, para ver se conseguia festejar o aniversário pelo menos comendo alguma coisa. E aquele gajo, de um momento para o outro, disse: "mas que brincadeira é essa? Vocês estão-me enervando. Eu mato já um gajo!" Eu até pensei que ele estivesse a intimidar para que a gente se organizasse melhor. O gajo saca da pistola... Epá, eu nunca tinha visto uma coisa assim. Saca da pistola... Epá, prime o gatilho (com a arma) na testa de um gajo... Epá! De um gajo aleatoriamente. Pumm! Epá, antes dele fazer esse disparo, eu vi o gajo. Eu fiquei com medo. Eu vi o gajo e saí da bicha. Logo que o gajo faz o tiro, Epá, eu... O sangue a jorrar, a bicha se desfez toda, … todo o mundo disperso. Fui para a caserna. Então, disse logo: Epá, isto aqui é mau sinal. Então hoje mesmo que eu faço o aniversário e me acontece uma coisa dessa. Então, é porque já não vou sobreviver. Mas jurei comigo mesmo, se algum dia eu sobreviver, eu vou escrever um livro para relatar todas essas situações que eu estou a viver. É essa a razão que me levou a escrever o livro. RFI: Sobre este drama do 27 de maio de 1977, o Michel já escreveu outros livros, estou-me a lembrar do livro O Racismo como Cerne da Tragédia de 27 de Maio de 1977. Este é um relato de todos os factos que eu vivi, senti na carne e na alma, o que me levou a escrever o livro. Mas, como cidadão que eu sou, com alguma formação que eu tenho, quis ir ao fundo do que realmente esteve na base deste processo. Contrariamente ao que muita gente pensa, é um livro polémico, porque são ideias minhas. Eu fiz uma incursão, fiz uma investigação e fiz uma reflexão. Porquê aquela sangria toda? Tem matérias muito complexas, que tem a ver com a realidade própria do meu país, cujo cerne cai exactamente no racismo. Por isso eu escrevi O Racismo como Cerne da Tragédia de 27 de Maio. Agora, as pessoas lêem. Podem concordar com o que está lá ou não concordar. É o que eu fiz. Esta é uma reflexão pessoal, a minha análise, a minha opinião sobre o que esteve na base do 27,com a qual as pessoas não são obrigadas a concordar. É uma questão de liberdade. Eu penso que o que esteve na base daquela tragédia é aquilo que está no livro que eu escrevi. Agora as pessoas podem concordar. O que o faz ter a opinião de que terá sido o racismo? Ah! aí está o problema! Porque é muito difícil dizê-lo, mas é o que aconteceu. Porque os factos são factos. Quem dirigiu a repressão em Angola foram mestiços. Foram maioritariamente mestiços. São mestiços que planificaram isso. Para mim, são mestiços. E quem viveu em Angola sabe a realidade, sabe que é isso que se passou. Agora, usaram o Presidente Neto, como escudo. Instrumentalizaram o Presidente Neto. Agora, se ele se deu conta, isso é um problema dele. Mas penso que ele deu-se conta. Por quê? Porque eu tive um encontro com a dona Maria Eugénia, viúva do Presidente Neto. Tive uma reunião com ela em 2011, a pedido dela. Esta reunião foi intermediada pelo antigo primeiro-ministro Marcolino Mouco. Um encontro muito frutífero. Ela foi com o meu livro, a primeira versão. Foi com o meu livro para me fazer perguntas. Fez uma série de perguntas e eu respondi. E ela, no fim, diz assim, "coitadinho, o homenzinho, fizeram tudo sem ele saber e o homem sofreu até morrer". No encontro que ela teve comigo, estava ela, esteve um indivíduo chamado Amarildo Vieira Dias e estava a filha, a doutora Irene Neto. Se elas ouvirem, podem confirmar, em 2011. Eu tenho uma grande admiração pelo Presidente Neto, mas não posso perdoar o que ele fez. Então, aquela ideia de uma divisão entre nitistas e netistas faz sentido ou não? Não faz sentido. Isso está no livro que eu escrevi. Na minha perspectiva, aquilo é um falso problema. Eles manipularam de tal forma o Presidente Neto para influenciar a opinião pública nacional e internacional de que a luta do Nito (Alves) era contra o (Agostinho) Neto. Mas não, não é verdade. É falso dizer que havia netismo e nitismo, como se o Nito fosse adversário do Neto. Não, é mentira! Isto não é verdade. A verdade é que o Neto, naquela altura, naquela conjuntura,era uma peça fundamental e qualquer uma das alas queria tê-lo do seu lado. E venceu a área que tinha o Neto do seu lado. Porque o Neto, na altura decisiva da contenda, bandeou-se para o lado da ala que reprimiu. É por isso que eu disse que o problema resvala no racismo. Não vale a pena escondermos. Quem são os gajos que dirigiram a repressão? Lúcio Lara, Igo Carreira, Onambwé, Costa Andrade "Ndunduma", Hermínio Escórcio, todos eram mestiços!. Para quê esconder? É verdade que tinha lá uns pretinhos, mas não tinham aquilo que se chama o domínio do facto. Quem dirigiu a repressão são essas gentes. Isto eu não escondo. É uma realidade. Os factos são factos. E todo mundo sabe disso. Agora, as pessoas podem não concordar comigo. Eu sempre disse, e neste meu livro está lá, o problema do 27 de maio não é ideológico, na minha perspectiva. O problema do 27 de maio é político, é profundo. Já vem da essência do próprio MPLA. Quem fundou o MPLA? Isto não vale a pena esconder. É a minha perspectiva. Eu sou um homem livre. Exprimo aquilo que penso. Agora, posso estar errado, mas têm que me provar o contrário. No campo onde esteve preso, havia pessoas que morriam por causa dos maus-tratos, mas uma grande parte dos mortos era por causa da doença. Sim, a maior parte que morreu no campo, está no livro, era por doenças. Havia um ou outro... Tortura havia ali. (Mesmo sobre) Aqueles gajos, indivíduos que iam roubar mandioca. Chegou uma altura em que a situação estava de tal forma insustentável... O ser humano tem instinto de sobrevivência... Começaram a ir para as lavras roubar as mandiocas. Quando voltavam, aquilo era uma tortura que não era brincadeira. Eram postos nus, e o chefe do campo, com a mulher a assistir, pegava num cacete e batia no pénis. O pénis ali a inchar e a sangrar. Todo mundo a ver, ele nu. Aquilo não era coisa de brincadeira. É o que me levou a escrever o livro. Eu dizia assim: Epá, eu nunca vi uma coisa dessa. Epá, mas é mesmo o MPLA que está a fazer isso? O MPLA vai criar um campo destes? O MPLA que diz que é o povo, e o povo é o MPLA, vai-lhe dar na cabeça para criar um campo desta magnitude? Por isso é que esse tipo de coisas que estão aí a fazer, isso não é reconciliação. Isso não é reconciliação, não é nada. Pela gravidade do assunto, é um assunto que tem que ser bem... Não é só vir com um papelzinho, olha, peço desculpa. Não, aquilo é formal. É um bom passo. Mas agora tem que ir ao fundo do problema. Tem de haver responsabilização política. Pode não ser criminal, ninguém precisa disso. Mas responsabilização política tem de haver. Só assim poderá haver reconciliação. Caso contrário, não há. É assim no Chile, é assim no Brasil. É assim aqui. Aqui, os da PIDE têm mais espaço aqui? Os gajos que fizeram a PIDE aqui têm espaço? Não pode. São cidadãos, vivem ali, mas não tem possibilidade nenhuma de aparecer. Nós em Angola, não. Estão a condecorar até verdugos. Os próprios gajos que mataram, os algozes, estão a ser condecorados. Isto é sério? É assim que se faz? É um prémio pelas matanças que levaram a cabo? Em vez de se criar uma comissão da verdade para se explorar bem, se determinar bem as responsabilidades, e para que uma situação do género não se volte a repetir, estão a ser condecorados. Isto é sério? Por amor de Deus, pá! Só no meu país. Mas eu, como sobrevivente, como angolano que dei o meu melhor nesse país, vou lutar até as últimas consequências. Ainda que me matem. Se quisermos uma verdadeira reconciliação nacional, teremos que ir buscar as causas profundas que estiveram na base disso. O que é que sugeria para que, realmente, essa reconciliação nacional acontecesse? O que eu proponho é a criação de uma comissão da verdade, até podem chamar outro nome qualquer, para primeiro descobrir quem foram os indivíduos que assassinaram aqueles comandantes que apareceram no dia 21 nas Barrocas do Sabizanga. Esse é o ponto de partida. Porque é a partir dali, deste facto bárbaro, que o Presidente Neto veio a público dizer que não perdia tempo com os julgamentos. Não haverá perdão nem... Isso vem em letras grossas. Aliás, escritas pomposamente pelo Costa Andrade "Ndunduma". Que depois inventou mais uma outra célebre frase, "É preciso bater no ferro quente", numa alusão para instigar a matança que já estava a ser levada a cabo. Em função desta frase do Presidente Neto, "Não vamos perder tempo com os julgamentos". Por quê? Por causa daqueles comandantes. Então é preciso saber quem foram as pessoas que assassinaram aqueles comandantes. Foram os fraccionistas? Duvido muito. Até por uma questão de lógica. Se o golpe falhou às 11 horas, mais ou menos às 11 horas, 11 e meia, já as tropas cubanas tomaram a cidade toda. E os próprios fraccionistas já estavam em demandada. Como é que tiveram tempo, durante a noite, para assassinar, meter num carro, numa Kombi, e ir meter (os corpos) alí nas barrocas? Por amor de Deus, pá! Isso é uma questão de lógica. Tem de haver alguma estratégia. Agora, temos que saber quem foram. A gente sabe quem são. A gente sabe! Mas a minha opinião vale o que vale. Por isso é que tem, mesmo, que haver uma comissão da verdade. Olha, se lerem o livro do Nito Alves, nesse livro, tem lá muita carga ideológica. Purga e aquela carga ideológica está lá. E vão às informações que o livro tem. Há uma página 172 ou 173, está lá tudo. Aquelas reuniões que eram levadas a cabo na casa do Júlio de Almeida, era reunião de quê? Era para fazer o quê? Está lá tudo. Matrículas todas, as pessoas que iam lá frequentar. Vamos lá, só ver. Ali temos um bom ponto de partida. Agora, se querem que as pessoas todas que estavam envolvidas nesse processo trágico, morram todas para depois não serem responsabilizadas, isto não é reconciliação. Com toda sinceridade, não é! Qual é o impacto que o drama do 27 de Maio de 1977 ainda tem, nos dias de hoje, na sociedade angolana? Basta ver o país como está. Tão simples quanto isso. Isso não é uma questão de romantismo, é uma questão de realismo. O MPLA inflectiu para um rumo depois do 27 de Maio. O MPLA não é mais o mesmo. E a prova está ali, hoje, no que temos. Que MPLA temos hoje? Que MPLA temos hoje? Os melhores patriotas que o MPLA teve na sua vida são aqueles que foram trucidados no 27 de Maio. Não me venham lá com outras teorias. São esses que foram mortos no 27 de Maio. Hoje só temos aí os escroques! Indivíduos mais ligados para a riqueza. Não é?! Todos eles são ricos. São milionários. Têm casa aqui, dupla nacionalidade. Todos eles. Que patriotismo é esse? Eles é que andaram a instigar esses miúdos todos a virem para aqui. Porque copiam. Um verdadeiro patriota pensa no seu país! Investe lá! Mas eles todos vêm aqui e morrem aqui. Depois é que vão lá ser enterrados. Ou não é? Esse é patriotismo de quê? Podem ser tudo menos patriotas. Se é que têm noção do que significa patriotismo? Portanto, este é o impacto do 27 de Maio. O MPLA está completamente descaracterizado porque os melhores quadros que eles tiveram, os melhores patriotas, são esses que foram mortos no 27 de maio. Nisso não tenho dúvidas. Mesmo as pessoas que participaram nesta repressão têm noção disso, reconhecem. Hoje O MPLA está descaracterizado. Isto não é romantismo do Michel, não, é um facto. Está aí, palpável. Olha como é que o MPLA está hoje, completamente desacreditado. Acha que ainda é possível com o MPLA no poder alcançar essa verdade que o Michel defende, que o Michel procura? Eu acredito no ser humano. É uma questão de vontade política. Ainda é possível, vão a tempo. Mas se não for possível, vão ser forçados a fazê-lo. A reconciliação só pode passar por este caminho. Olha, é uma questão de filosofia de vida, Luís Guita. A filosofia de vida nos ensina que não se constrói um edifício a partir do tecto. Os edifícios se constroem a partir da base. O que é que se faz primeiro? Criam-se os alicerces. Depois, criam-se os pilares para sustentar o edifício. Olha, a CIVICOP está a fazer exactamente o contrário. Está a começar por cima para depois terminar em baixo. Não se dá certidão. Certidões, ossadas, é um processo que vai culminar lá. Depois até se pode erigir um monumento. Mas primeiro temos que ir às raízes, àquilo que esteve na base do 27. O que é que deu para matarem tanta gente? Isso é que é fundamental. Se a gente discutir isso, chamar as pessoas à razão, confessarem ali na comissão o que é que fizeram, porquê que fizeram, o caso morre aí. Nós estamos todos disponíveis para perdoar. Sem isso, nada feito. Está a acontecer a reedição do livro "Nuvem Negra", que o Michel escreveu sobre o drama do 27 de Maio de 1977. No poder, em Angola, já está a chegar uma nova geração, pessoas que, algumas, ainda nem sequer tinham nascido quando isto aconteceu. Qual a importância que este tema seja também dado a conhecer com profundidade a essa nova geração? Por isso é que se escreveu o livro. É para que eles leiam. Vão ler o que eu escrevi, vão ler a opinião das outras pessoas que também escreveram, porque não serei o único que escreveu sobre esta matéria, e eles próprios, depois, vão chegar a uma conclusão. Eu estou a deixar aqui um registo, é um legado. No fim do texto está lá escrito: "Para que as gerações vindouras saibam o que é que se passou. Para que não se silencie e casos do género não se repitam". Agora, eu não estou a dizer à juventude que eles têm que abraçar aquilo que está lá escrito. Não, isso é uma ferramenta de apoio para que eles reflitam sobre o que é que se passou neste país. Para que coisas do género não voltem a acontecer. O que eu quero é que se faça a justiça e que o governo angolano pense, repense, que leia o sinal do tempo. Vai a tempo de inflectir o rumo que ele está a seguir com este processo de 27? Porque o processo de 27 não morre assim. É a verdade. De resto, eu sinto-me bem e sou agradecido, mais uma vez, à RFI por me entrevistar, porque eu nunca tive espaço lá em Angola, é um pouco difícil, senão nas rádios privadas. Nas rádios públicas nem é pensado passar isto, porque eles não fazem, por razões óbvias. O livro termina mesmo com uma frase que é "Que se faça justiça". Quem julga? Essa justiça não é a justiça formal dos tribunais, é a justiça do povo, da juventude, da geração que está para vir. Aliás, uma das passagens deste livro do Michel faz referência ao povo e à maneira como o povo olhou para vós, prisioneiros, no momento em que estavam no Luau... Sim!! ... e escreveu, "até ao anoitecer, as velhas, e mesmo os jovens camponeses, traziam produtos das suas lavras como mandioca, tomate, cebola, batata e ervas. Foi um gesto de profunda sensibilidade e solidariedade que me marcou profundamente e que jamais esquecerei. Este comportamento, por parte do povo, desde o campo, até nesse dia, no Luau, ajudou-me a consolidar o princípio segundo o qual Os povos nunca são maus". Sim! Os povos nunca são maus! Maus são os políticos. Os povos nunca são maus, ó Luís. Os povos nunca são maus. É exactamente pela vivência que eu tive. Esta vivência dramática que me marcou para toda a vida. Eu estou a fazer 70 anos. Mais um ano ou dois anos, você vai ouvir dizer ... e pensar ... entrevistei aquele jovem, já foi. Mas eu deixo esse registo para a eternidade. Morro eu, mas o meu livro não. As minhas ideias vão ficar sempre. Por causa disso, os povos nunca são maus. Eu nunca digo que o povo português é mau. Nem digo que o povo russo é mau. Não! Maus são os políticos que se servem dos povos para gizar um projecto que não é aquele que o povo quer. Isto é que é verdade!
Sejam bem-vindos ao magazine Semana em África, a rúbrica onde recapitulamos as principais notícias da semana no continente africano. Esta semana, na Guiné-Bissau, o ex-comandante geral da Guarda Nacional, o coronel Victor Tchongo, foi condenado a nove anos de prisão e à expulsão das Forças Armadas. Em causa, crimes de desobediência e sequestro, devido ao seu envolvimento na tentativa de golpe de Estado de Dezembro de 2023. Ainda sobre este caso, o advogado do coronel Victor Tchongo, Augusto Nansambé, disse em entrevista à RFI, que não ficou provado que o seu cliente tivesse sequestrado quaisquer ex-governantes, crime do qual foi acusado.Ainda na Guiné-Bissau, três sindicatos de magistrados levaram a cabo uma greve de três dias, depois de meses de negociações infrutíferas com o governo. De acordo com Henrique Augusto Pinhel, porta-voz da comissão negocial, as reivindicações, que foram entregues em março, não obtiveram resposta positiva, apesar de quatro rondas negociais. Mussá Baldé tem os detalhes.Passamos agora para Angola. A Itália decidiu abrir os cordões à bolsa, com a adesão ao plano Mattei para África, em janeiro deste ano, encaixando mais de 300 milhões de dólares para construção de infra-estruturas para o corredor do Lobito, em Benguela. Luanda junta-se a quatro novos países africanos, designadamente, Gana, Tanzânia, Senegal e Mauritânia. O novo representante italiano em Angola, Marco Ricci, anunciou a inclusão de Luanda ao Plano Mattei, que visa impulsionar o comércio e o desenvolvimento económico de toda a África. O acto formal de adesão de Angola aconteceu, há seis meses, segundo o embaixador.Em Moçambique, esta semana, o Presidente da Renamo fez a sua primeira aparição pública, em mais de 3 meses, depois de episódios como a invasão de delegações do seu partido, perpetrada por opositores que contestam a sua liderança. Ossufo Momade alega que ocupação da sede e o encerramento de delegações é uma grosseira afronta ao seu movimento. Ouça aqui as suas declarações.Ainda em Moçambique, 25.000 pessoas foram recentemente obrigadas a sair de regiões que até agora estavam salvaguardadas face aos ataques terroristas em Cabo Delgado, comprovando não só o aumento da violência nesta província, mas o alargamento da acção dos terroristas a novas áreas. Em entrevista à RFI, Isadora Zoni, oficial de comunicação do ACNUR em Pemba, dá conta da situação no terreno e da necessidade de recolher fundos para ajudar 5,2 milhões de pessoas em todo o país.Chegamos assim ao fim do magazine Semana em África. Nós, já sabe, estamos de regresso na próxima semana. Até lá, fique bem.
Un jour après la tenue à Kampala en Ouganda d'un sommet des chefs d'États du Mécanisme de suivi de l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, qui a vu Yoweri Museveni prendre la tête de cette initiative, retour sur le bilan d'un énième mécanisme instauré pour tenter de ramener la paix dans l'Est du Congo, en proie à l'instabilité depuis des décennies. Un empilement qui peut semer la confusion auprès des populations victimes, selon Christoph Vogel. Il est le grand invité Afrique de Esdras Ndikumana. RFI : Nous sommes au lendemain d'un sommet des chefs d'État du mécanisme de suivi de L'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région. Certaines voix critiques parlent d'un énième mécanisme qui n'est pratiquement d'aucune utilité. Qu'en pensez-vous ? Christoph Vogel : L'accord-cadre, ça fait longtemps qu'il a été créé. C'est un accord qui est sur le papier pas mauvais parce que justement, il est assez détaillé, il est assez compréhensif. Par contre, le souci avec cet accord se pose beaucoup plus sur le point de l'implémentation, parce qu'il y a de nombreuses provisions de cet accord qui n'ont pas été implémentées.Mais concrètement, est-ce qu'il y a certains éléments qui étaient prévus, qui ont été mis en œuvre ? Il y a pas mal d'aspects qui ont été mis en œuvre de manière embryonnaire, notamment lorsque cet accord était encore frais et jeune. Et c'est aujourd'hui que cet accord revient sur la table, mais il est accompagné aujourd'hui aussi de nombreuses autres initiatives de paix. Ce qui peut créer une friction, évidemment, entre des processus qui ont lieu en parallèle.Depuis la reprise de la guerre à l'est de la RDC en 2022, les initiatives de paix se succèdent, d'abord africaine avec le processus de Nairobi et celui de Luanda. Puis ces deux processus ont fusionné. Deux nouveaux processus sont apparus avec Doha et Washington, qui semblent plus prometteurs. Comment l'expliquez-vous ? C'est assez compliqué parce qu'évidemment, on ne sait pas tout de ce qui se dit derrière les coulisses. Ce qu'on sait, c'est que pour le cas de Doha, le Qatar a été derrière les coulisses, assez impliqué, aussi dans une optique de la politique étrangère qatarie pour le cadre des efforts américains. Évidemment, c'est fortement lié à cette envie du nouveau gouvernement américain de revendiquer sa place en tant que puissance globale qui cherche à maintenir ses intérêts dans différentes parties du monde, inclus la région des Grands Lacs.Est-ce que vous pensez que l'implication de la première puissance mondiale avec Trump, cette fois-ci, ça peut être la bonne ? Alors, c'est un couteau à double tranchant. D'un côté, le poids et la puissance américaine peut évidemment se traduire dans une force capable de rassembler les différentes parties au conflit actuel. De l'autre côté, il y a aussi certains observateurs qui se demandent justement quels sont les intérêts stratégiques américains qui vont au-delà de cette volonté de juste essayer de contribuer à une voie pour la paix.Depuis des décennies, on constate que lorsqu'une initiative ne marche pas dans la recherche de la paix à l'est de la RDC, la réponse est apparemment de créer une autre initiative tout en gardant la première. Est-ce que tout cela ne conduit pas à une certaine confusion et une certaine cacophonie ? Évidemment, cette pléthore d'initiatives et de tentatives qui se succèdent et qui d'ailleurs coexistent peut créer justement cette image de confusion. Il faut voir que si, par exemple, une initiative particulière n'aboutit pas, évidemment, dans ce cas-là, ça serait bien d'un côté de fusionner et harmoniser ces processus ou formellement mettre fin à certaines initiatives pour permettre plus de place à des processus alternatifs et ainsi, de diminuer ce sentiment de confusion qui peut évidemment être créé parmi les populations concernées. Entre temps, il y a une nouvelle donne qui vient d'apparaître à l'est de la RDC, l'ancien président Joseph Kabila. Est-ce que son entrée en jeu au grand jour est de nature à changer la nature du conflit auquel on assiste ? Alors, évidemment, le président Kabila, qui a été à la tête de la RDC pendant 17 ans, reste une figure de poids sur la scène politique, non seulement en RDC, mais aussi à travers toute la région. Et c'est ainsi que son entrée dans le jeu visible et tangible suite à quand même aussi plusieurs mois de rumeurs qui ont déjà un peu annoncé cela depuis peut être un élément qui réorganise certains processus et certaines coalitions entre les autres acteurs. Par contre, en l'absence d'une déclaration à Goma, ce n'est pas encore tout à fait clair, ni de savoir à quel niveau cela va changer les différentes initiatives qui sont déjà en cours, ni non plus comment sera le positionnement final du président Kabila ?À lire aussiEst de la RDC: «Faites taire les armes», lance le chef de l'ONU
Le feuilleton Kabila s'accélère. Après avoir ouvertement critiqué vendredi dernier la personne et l'action de son successeur à la tête de la RDC, Félix Tshisekedi, Joseph Kabila, s'est rendu dans la foulée à Goma. Sa présence sur place a été confirmée lundi.« Joseph Kabila déjà à Goma », s'exclame 7 sur 7. « Goma, sous le contrôle de la rébellion AFC/M23, soutenue par le Rwanda, rappelle le site congolais. Des sources proches de l'ancien président précisent que cette visite s'inscrit dans le cadre de la promesse faite lors de son dernier discours à la population et à la classe sociopolitique congolaise. Les dirigeants de la rébellion AFC/M23 ont également confirmé son arrivée, lui souhaitant un “agréable séjour dans les zones libérées“. »Le vrai patron du M23 ?Pour Le Maximum, autre site congolais, les choses sont claires : « Kabila a franchi le Rubicon : Joseph Kabila a regagné le pays par la ville de Goma, sous occupation rwandaise, après une escale à Kigali. Une transgression irréversible, délibérée et hasardeuse qui laisse sans voix plus d'un observateur, s'exclame Le Maximum. Accusé récemment par son successeur à la tête de l'État d'être “le véritable patron du mouvement rebelle AFC/M23“, il conforte ainsi les spéculations de ceux qui le soupçonnent de complicité dans les incessantes agressions rwandaises du pays de Lumumba. »Et « dans l'opinion, poursuit Le Maximum, nombreux sont les Congolais qui estiment qu'à Goma, Joseph Kabila a purement et simplement rejoint les rangs des supplétifs de l'armée rwandaise, pour en prendre la tête, quoique prétendent ses partisans. Sur les réseaux sociaux, des commentaires vont bon train dans ce sens, certains allant jusqu'à affirmer que sa présence dans les régions sous occupation vise la revitalisation des troupes d'invasion et devrait relancer les hostilités de plus belle. » Avec comme objectif :« retrouver un pouvoir qu'il semble regretter avoir perdu fin 2018. »Une « déclaration de guerre »La presse ouest-africaine partage cette analyse. « Kabila à Goma : un voyage qui vaut déclaration de guerre », affirme L'Observateur Paalga à Ouagadougou qui poursuit : « avec cette visite, les masques sont tombés, et Kinshasa n'a pas d'autres choix que de le traiter comme un ennemi de la République. »« Kabila à Goma : Le pouvoir, y compris par la guerre ! », renchérit Aujourd'hui. « En voulant se présenter sous les oripeaux du sauveur et en voulant biffer d'un trait de plume ses 18 années sanguinolentes au pouvoir, pire, en faisant de moins en moins mystère de ses accointances avec l'AFC-M23, Kabila présente un visage de pyromane et non de faiseur de paix. Surfant sur la guerre à Goma, allumer ce brûlot pour qu'il serve de tremplin pour se remettre dans le jeu politique est d'un cynisme aigu. C'est la marque de fabrique d'un Néron tropical ! »La diplomatie en berne…Et par voie de conséquence, le conflit dans l'est de la RDC n'est pas près de se régler. C'est ce que constate Le Monde Afrique : « la présence de Kabila à Goma, dans le cœur battant d'une rébellion soutenue par le Rwanda, voisin élevé au rang d'ennemi numéro 1 par Kinshasa, augure mal de la tenue d'un large dialogue destiné à régler le conflit dans l'est du pays. Il y a quelques mois, le président Tshisekedi appelait pourtant l'opposition politique à l'union nationale. Cela ne semble plus d'actualité. (…) Sans option politique interne à son pays, le chef de l'État congolais semble également à court de solution diplomatique internationale, pointe encore Le Monde Afrique. “Les différents processus [Luanda, Nairobi, Washington, Doha…] menés en parallèle apportent plus de confusion qu'ils ne participent à ce jour à la recherche d'une solution durable“, confie, sceptique, un diplomate européen. »Quant à « la rencontre surprise des présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame mi-avril à Doha, elle a fait long feu. »Alors, reste l'option militaire. Mais, précise Le Monde Afrique, « rien n'indique non plus que Kinshasa soit en mesure de reprendre la main dans les deux provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. (…) Rien n'indique que les FARDC, chassées sans gloire des positions qu'elles tenaient, soient en mesure de reprendre le terrain perdu. (…) Pourtant, s'étonne un diplomate occidental, “malgré ses échecs militaires cuisants, Félix Tshisekedi semble toujours parier sur une solution de force“. »
Kate Adie presents stories from Turkey, the South China Sea, Ukraine, the US and Angola.Outlawed Kurdish group the PKK, which has waged a 40-year insurgency against Turkey, has announced it's disbanding. More than 40,000 people were killed during its fight for an independent Kurdish state - now the group says the Kurdish issue 'can be resolved through democratic politics'. Orla Guerin reports from Diyarbakir, in the Kurdish heartland.In the South China Sea, the tiny island of Pagasa is at the centre of a dispute between the Philippines and China. For the past 10 years, China has been expanding its presence in the region - but the Philippines is one of the few southeast Asian countries to stand its ground. Jonathan Head gained rare access to the island.Over the last decade, the Ukrainian Orthodox church gradually distanced itself from the Moscow Patriarchate, until it formally severed ties in 2022. But some priests and parishioners are reluctant to give up the traditions that were so familiar to them. Nick Sturdee reports from Western Ukraine.In Arizona, we meet the Native American 'knowledge keepers', who are now willing to share some of their secrets, as part of a cultural project which is uniting some of the major tribes, including the Navajo, the Hopi and the Apache nations. Stephanie Theobald went to find out more about their vision.Angolan president, João Lourenço, has made it his mission to claw back millions of dollars stolen by corrupt past leaders. At the National Currency Museum in the capital Luanda, Rob Crossan reflects on the meaning of money - asking where has it all gone?Series Producer: Serena Tarling Production Coordinators: Sophie Hill & Katie Morrison Editor: Richard Fenton-Smith
O pai, Manuel Alegre, fez política antes e depois de 1974. Ele é diplomata e foi adjunto de dois ex-primeiros-ministros, Guterres e Costa. Hoje é embaixador em Luanda.See omnystudio.com/listener for privacy information.
L'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz est condamné en appel à 15 ans de prison ferme pour « enrichissement illicite » et « trafic d'influence ». Avancée dans la lutte contre l'impunité ou règlement de comptes ? Au Gabon, l'ancien président Ali Bongo et sa famille ont été libérés et sont arrivés dans le plus grand secret à Luanda, la capitale angolaise. Beaucoup déplorent une justice à deux vitesses, à juste titre ? En Côte d'Ivoire, le leader du PDCI Tidjane Thiam est réélu à la tête du parti, deux jours après avoir démissionné de ce poste. Une élection qui ne change cependant rien à son inéligibilité au scrutin présidentiel d'octobre prochain.En Turquie, quelles chances pour les pourparlers en l'absence des présidents russe et ukrainien ?Enfin promesses d'investissement, dossiers sensibles, soupçon de conflit d'intérêts… Que doit-on retenir de la tournée du président américain Donald Trump au Moyen-Orient ? Avec la participation de : - Wuldath Mama, consultante spécialisée dans les questions internationales pour la Société de radio et de télévision du Bénin- Karine Oriot, éditorialiste camerounaise- François Hiondi Nkam, grand reporter et chef du service Économie au quotidien camerounais Le jour.
Em Moçambique, os desmobilizados da Renamo tomaram de assalto e ocuparam a sede nacional, na cidade de Maputo, exigindo a demissão de Ossufo Momade da liderança do partido.Em declarações à imprensa, Raól Novinte, que regressou à Renamo, afirmou que Ossufo Momade já deu sinais de querer deixar o seu cargo.Os antigos secretários-gerais do partido, Manuel Bissopo, André Magibiri, Manuel de Araújo, Elias Dhlakama, Alfredo Magumisse e Ivone Soares são os nomes apontados para a sucessão de Ossufo Momade. Os Governos de Angola e Moçambique assinaram cinco instrumentos jurídicos, para o reforço da cooperação, nas áreas dos transportes, cultura, acção social e turismo.O Presidente de Moçambique, Daniel Chapo, termina neste sábado, 17 de Maio, uma visita de dois dias a Angola. O Sindicato dos Jornalistas manifestou "profundo repúdio" pela expulsão da equipa da RTP destacada para a cobertura de um evento na sede da Presidência angolana, em Luanda. Em comunicado, o SJ considerou esta expulsão "um atentado à Liberdade de Imprensa, ao acesso às fontes e ao direito a informar", e afirmou que "estas acções configuram interferências e pressões políticas inaceitáveis sobre os jornalistas que vivem e trabalham no país". Luísa Rogério, jornalista e presidente da comissão de carteira e ética de Angola, descreveu um acto hostil.A presidência angolana acusou hoje a RTP de “vitimização”, salientando que o acesso ao Palácio Presidencial foi barrado devido às “notícias tendenciosas” e que a cadeia de televisão “ignorou” a decisão previamente comunicada.Uma equipa da RTP em Luanda foi “expulsa” na terça-feira do Palácio Presidencial, antes de um encontro entre o Presidente da República, João Lourenço, e o líder da UNITA Adalberto Costa Júnior. Decisão repudiada veementemente pela estação televisiva e pelo Governo português, que “lamentou seriamente a situação, salientando que "Portugal respeita profundamente a liberdade de imprensa".A Missão de Avaliação do FMI reviu em baixa a economia angolana em 2025 e alertou sobre os riscos do desempenho orçamental. Abebe Aemro Selassie, director do FMI para África, esteve esta semana em Luanda e encontrou-se com João Lourenço. Avelino Miguel.Ainda no país, a organização independentista de Cabinda FLEC-FAC emitiu um comunicado onde relata os "intensos confrontos", na madrugada desta quinta-feira, entre a FLEC e as Forças Armadas Angolanas, que terão alegadamente causado 21 mortos.Cabo Verde vai implementar, este ano, o sistema de pulseira electrónica para monitorizar reclusos em prisão domiciliária ou em trabalho comunitário, uma garantia dada à imprensa pela ministra da Justiça, Joana Rosa, explica que a pulseira electrónica, para além de reduzir a presença física dos reclusos nas prisões, que tem acarretado muitos custos para o estado, alivia os tribunais.A França doou à Guiné-Bissau quatro milhões de euros para reabilitar um liceu e construir, de raiz, um pavilhão multiusos. A primeira pedra destas obras foi lançada esta semana, em Bissau, pelo Presidente Umaro Sissoco Embaló, na companhia do embaixador da França.
Tangu Januari mwaka huu 2025 nchini Angola, ugonjwa wa kipindupindu umesambaa katika majimbo 17 kati ya 21 ya nchi hiyo. Mlipuko huu tayari umesababisha karibu vifo 600 linaeleza Shirika la Umoja wa Mataifa la Afya Duniani, WHO. António Catunda, ni Msimamizi wa Uhamasishaji wa Afya katika kituo cha afya cha Sambizanga jimboni Luanda unakopatikana mji Mkuu wa Angola. Kupitia video iliyoandaliwa na WHO, anaielezea hali ilivyo.
A Kalashnikov que Pezarat Correia levou para o encontro com Jonas Savimbi, “sempre disposto a trair tudo”. Histórias de bastidores do MFA. A chegada de Rosa Coutinho a Luanda. E o 11 de março.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Em Angola, o Tribunal de Luanda julga esta segunda-feira oito dirigentes do Movimento dos Estudantes Angolanos, detidos no sábado durante uma marcha contra as más condições das escolas em Luanda. Vaticano começa a preparar a sucessão do Papa Francisco. Leverkusen venceu e adiou a festa de campeão do Bayern Munique. E mais um episódio da radionovela Learning by Ear - Aprender de Ouvido.
Apagão gera caos e deixa Portugal, Espanha e França sem energia elétrica. Em Moçambique, Venâncio Mondlane afasta possibilidade de voltar à RENAMO. Tribunal de Luanda ordenou esta tarde, a soltura dos oito líderes estudantis detidos no sábado
Em Moçambique: Alcina Nhaume teve o rosto desfigurado por uma bala supostamente disparada por um agente UIR. Estudantes angolanos saem, amanhã, às ruas de Luanda para marchar contra a falta de condições nas escolas. Governo congolês e o M23 chegam a um acordo de cessar-fogo.
Esta semana, o governo da RD Congo e o grupo M23 divulgaram no Qatar uma declaração conjunta a favor de uma trégua. Na Guiné-Bissau, Bubacar Turé foi ouvido pela justiça para esclarecer as denuncias sobre a morte de pacientes em tratamento no centro de hemodiálise. Já em Moçambique, cinco membros du groupo paramilitar Naparamas foram abatidos pelas Forças de Defesa e Segurança. Em Cabo Verde, faltam trabalhadores. Em Angola, o país enfrenta forte taixa de mortalidade infantil devido à cólera. Neste 23 Abril de 2025, O governo congolês e o grupo antigovernamental M23, actualmente envolvidos em negociações no Qatar, publicaram pela primeira vez na quarta-feira uma declaração conjunta em que dizem querer "trabalhar em prol da conclusão de uma trégua". Uma declaração que surge após anos de conflito, sucessivas violações de cessar-fogo e fracassos nas diversas tentativas de mediação do conflito.Entrevistado por a jornalista da nossa redação Carina Branco, Sérgio Calundungo coordenador do Observatório Político e Social de Angola, analisa a situação, descartando uma boa notícia, mas descarta que nenhuma garantia foi dada por ambos os partidos que estas tréguas não possam ser violadas.Guiné-Bissau : Bubacar Turé ouvido pela justiça do país Na Guiné-Bissau, o Presidente da Liga Guineense dos Direitos Humanos, Bubacar Turé, foi ouvido pelo Ministério Público em Bissau para esclarecer as denuncias sobre a morte de pacientes em tratamento no centro de hemodiálise do Hospital Simão Mendes, feitas em meados de abril. Após a audiência, a defesa de Turé, representada pela advogada Beatriz Furtado, informou que o seu cliente foi ouvido como denunciante, sem nenhuma medida de coação. Moçambique : Cinco membros do grupo Naparamas abatidos pela políciaNo Moçambique, o Comando-Geral da Polícia moçambicana confirmou que, na semana passada, cinco membros do grupo paramilitar Naparamas foram mortos em confrontos com as Forças de Defesa e Segurança, em Nampula. O ataque ocorreu no posto administrativo de Mutuali, onde o grupo tentou agredir as forças de Defesa com diversas armas. Cabo Verde : Falta de mão-de-obra necessita recrutar cidadãos estrangeiros segundo o GovernoEm Cabo Verde, a falta de mão-de-obra em setores como a construção civil e a agricultura tem sido um tema recorrente da actualidade. Na terça-feira, o ministro da Família, Inclusão e Desenvolvimento Social, Fernando Elísio Freire, reconheceu que o país enfrenta um défice de trabalhadores e destacou a necessidade de recrutar cidadãos de outros países para superar essa carência.Angola : Cólera causa forte taixa de mortalidade infantil Angola regista a terceira maior taxa de mortalidade infantil em África por causa da cólera. As crianças menores de 10 anos são as mais afectadas, e a taxa de mortalidade cumulativa é de 10,6%. As províncias mais afectadas incluem Cuanza Sul, Zaire e Luanda.
Join Holly Conrad and Kayla Cline as they investigate the mysterious, the bizarre, and the downright spooky! Whether it's cryptids, conspiracy theories, or internet oddities, the Spooky Scouts are on the case.
O medo quando se viu cercado por 20 guerrilheiros do MPLA “muito zangados”. A agitação com a chegada de Rosa Coutinho a Angola. O falhanço das informações americanas. Os encontros com Savimbi e Holden Roberto. A venda do BMW e dos eletrodomésticos para continuar a pagar contas. A máquina que imprimiu notas para pagar 18 mil salários. O milionário com companhias duvidosas. E a vida faustosa sem um tostão no bolso. As memórias incríveis de João Van Zeller dos tempos em que era administrador do Banco Inter-Unido, em Angola.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Moçambique: CDD diz que a detenção da mandatária financeira de Venâncio Mondlane é perseguição política. Cólera continua a fustigar a província moçambicana de Nampula. Afastamento de um analista do painel de comentários num canal privado gera indignação em Luanda.
Em tantos anos de Budejo, a gente ainda não havia falado do aniversário do Padre Cícero! Imperdoável. A festa à meia noite do dia 24 de março é um acontecimento: o exército protege um bolo gigante (que, breaking news, são apenas bolos distintos em várias mesas) e população em polvorosa quer atacá-lo. O evento desse ano teve um charme especial pra a gente, porque uma ouvinte nossa, Luanda Bem, veio da Alemanha pra comemorar o aniversário dela, que cai no mesmo dia do Padim. Como a gente não sabe budejar sobre um assunto só, a coisa foi do bolo de Luanda pra Anitta numa velocidade que surpreendeu até nós mesmos.==========CRÉDITOS:- PARTICIPANTES: Luan Alencar, Pedro Philippe e Vamille Furtado - EDIÇÃO: Luan Alencar- TRILHA ORIGINAL: Victor Oliveira==========APOIE O BUDEJO:Para nos ajudar a continuar produzindo conteúdos como estes, considere nos apoiar financeiramente pela ORELO, para ter acesso a recompensas exclusivas: https://orelo.cc/budejo/apoios. Você também pode nos enviar qualquer valor, junto com uma mensagem, para o PIX budejopodcast@gmail.com.
Notre Grand Invité Afrique aujourd'hui est Christophe Lutundula, président de la Commission des Affaires Étrangères du Sénat de la République démocratique du Congo. L'ancien ministre des Affaires étrangères du Congo-Kinshasa est de passage Paris, où il séjourne dans le cadre d'une mission de travail conduite par le président du Sénat français. Mercredi, il a été reçu par les sénateurs de la commission des Affaires Étrangères. Christophe Lutundula est interrogé par Esdras Ndikumana. RFI : Vous venez d'être auditionné par la commission des Affaires Étrangères du Sénat français. Quel message leur avez-vous adressé ? Christophe Lutundula : Notre message est simple. Il y a nécessité pour la communauté internationale de renforcer les sanctions contre le Rwanda et son président pour obtenir que la résolution 2773 du Conseil de sécurité, la demande unanime de la communauté internationale de cessez-le-feu, le retrait des troupes rwandaises de la RDC et de mise en œuvre du plan de démantèlement des FDLR, que tout cela soit appliqué, que ça devienne des réalités. La France est un pays membre permanent du Conseil de sécurité. La France est un pays qui participe au leadership de l'Union européenne et avec lesquels nous nous retrouvons au sein d'une communauté, la Francophonie. Donc c'est normal que nous puissions visiter nos collègues pour les sensibiliser afin que la France assume totalement ses responsabilités. Que le gouvernement français participe activement à cette démarche-là.Alors, vous êtes ici pour donner ce message, alors que le processus de Luanda que vous aviez entamé en tant que chef de la diplomatie congolaise vient de se conclure par un échec. Pourquoi selon vous ? Je ne pense pas que c'est un échec. Le président Lourenço a accompli sa mission. Je crois que tout le monde oublie rapidement la mission qui a été confiée par l'Union africaine. C'était de maintenir le dialogue entre le Rwanda et la RDC pour résoudre les conflits qui les opposent. Et aujourd'hui, le président de Lourenço, grâce à lui, on a obtenu des solutions acceptées par toutes les parties. Si le président Kagame n'avait pas refusé de venir en Angola le 15 décembre, on aurait signé, on serait passé maintenant à la phase d'exécution.À lire aussiEst de la RDC: l'Angola annonce abandonner sa médiation entre Kinshasa et KigaliJusqu'ici, en fait, on avait un médiateur, le chef de l'État angolais, un président très influent sur le continent africain, qui a finalement jeté l'éponge et qui va être remplacé cette fois par un panel de cinq anciens chefs d'État qui vont suivre une feuille de route qui a été concoctée par l'EAC et la SADEC. Est-ce que cela n'a pas rendu caduc ce qui avait été convenu avant ? Ce n'est pas un nouveau processus qui commence maintenant ?C'est ce qu'il faut éviter. Effectivement, le danger est réel, de recommencer. Et là, vraiment, on ne le souhaite pas, c'est une crainte qui est réelle. L'autre crainte, parce que ça fait quand même un peu trop de cuisiniers, je crois que c'est une première en Afrique, qu'on ait une médiation à cinq. Il faut craindre de la lenteur alors qu'il y a une urgence à la fois politique, sécuritaire et humanitaire.Je ne sais pas si vous avez constaté que, en fait, il n'y a plus de Nairobi à part. Il n'y a plus de Luanda à part. Il y a un processus qui est fusionné aujourd'hui. Il y a une nouvelle feuille de route qui parle de négociations directes entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23, aujourd'hui, c'est comme ça qu'il s'appelle. Est-ce que le gouvernement congolais ne sera pas obligé de s'y plier ? La fusion n'est pas une bonne chose à mon avis. Luanda et Nairobi sont complémentaires, certes, mais sont distinctes. Donc, vous les fusionnez, première conséquence et qui est dangereuse : c'est que cela veut dire qu'on légitime les arguments du président Kagame qui a toujours dit « pas de problème, c'est un problème entre Congolais » et lui, il est dédouané. La deuxième conséquence, elle n'est pas des moindres, si ou tant qu'on n'a pas encore trouvé un compromis avec le M23. L'Armée rwandaise est fondée à rester en RDC alors que nous savons que le compromis avec le M23 ne peut passer que si le président Kagame avalise, c'est-à-dire que s'il contient les désidératas, le président Kagame notamment d'avoir un espace d'exploitation économique, un espace d'influence. C'est ça les conséquences qu'on ne peut pas minimiser.Et la question de la négociation directe entre le gouvernement et le M23, vous êtes pour ou contre ? C'est un problème qui ne se pose pas. Pour quelle raison ? Parce que, si on entreprend une opération pour humilier le président Tshisekedi, pour humilier le peuple congolais, certainement, je ne peux pas accepter.Comment est-ce que le gouvernement congolais, selon vous, pourrait contraindre le M23 à rendre les parties qu'il a conquises sans négocier ? Le M23 n'existe pas. C'est l'armée rwandaise, c'est une évidence qui ne se discute plus. Que le Rwanda sorte de la RDC parce qu'on nous dit que c'est un problème congolo-congolais et qu'on nous laisse résoudre nos problèmes !À écouter aussiEchec du sommet de Luanda: «On est une nouvelle fois dans l'impasse»
Aperto de mão entre Chapo e Mondlane: O ex-candidato à presidência de Moçambique acaba de dizer nas redes sociais, que quer pôr fim à violência no país. Angola abandona mediação do conflito na RDCongo após fracasso negocial em Luanda. Aumentos salarias de 25 por cento não trouxeram nenhuma transformação económica nas suas vidas face à inflação de 27,5% que o país vive.
Le rwandais Paul Kagame et le congolais Félix Tshisekedi assis face à face… Qui l'eut cru ? Hier la photo a estomaqué la presse du continent et au-delà. On y voit donc les deux présidents et au milieu l'émir du Qatar, dans le rôle du médiateur.« Kagame et Tshisekedi s'entretiennent au Qatar », titre sobrement The New Times à Kigali.« Doha : un cessez-le-feu immédiat décidé entre la RDC et le Rwanda », annonce le site congolais Actualité CD.« Un tête-à-tête entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame au Qatar : toutes les solutions pour mettre définitivement un terme à l'insécurité instaurée par les rebelles du M23-AFC, dans l'est de la RDC semblent les bienvenues », commente Objectif Infos.Tout de même, pour une surprise, c'est une surprise… « Inutile de se le cacher, les présidents congolais et rwandais nous ont bien eus, s'exclame Ledjely en Guinée. (…) Alors que chacun déplorait que les pourparlers tant attendus entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 n'aient finalement pas pu avoir lieu hier dans la capitale angolaise, cette photo est apparue, en début de soirée, de nulle part et à la surprise générale (…). »Pourquoi cette rencontre ?Les deux présidents y ont été en quelque sorte contraints, affirme Ledjely. Tshisekedi étant battu militairement et Kagame étant battu diplomatiquement… Explications : « il y a deux ou trois mois, lorsque les rebelles n'occupaient que quelques petites villes et collines de l'est de la RDC, les autorités congolaises pouvaient se permettre le déni et la nonchalance ». Mais maintenant que Goma et Bukavu sont tombés et que la menace pèse sur Kinshasa, ça n'est plus la même musique pour le président congolais.Quant au Rwanda, pointe Ledjely, « plutôt intouchable jusqu'à récemment, le pays a été soumis à de nombreuses sanctions ces dernières semaines. Au point qu'il est désormais ostracisé par la communauté internationale ».Et la médiation régionale ?Reste que « c'est un camouflet pour le président angolais Joao Lourenço, médiateur du conflit à l'est de la RDC. » C'est ce que relève Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. Afrikarabia qui souligne que « les rivalités régionales ont plongé les processus de paix de Nairobi et Luanda dans l'impasse. Les deux institutions sous-régionales qui pilotaient les initiatives, l'EAC et la SADEC étaient chacune accusées de favoriser un camp plutôt que l'autre. (…) Et le président angolais s'est accroché à son fauteuil de médiateur en imposant au forceps les négociations de Luanda qui devaient avoir lieu hier entre le M23 et le gouvernement congolais, et qui se sont révélées être un fiasco ».Et le M23 dans tout cela ?En tout cas, pointe encore Afrikarabia, hier à Doha, Kagame et Tshisekedi ont réaffirmé « l'engagement de toutes les parties en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, et de poursuivre les discussions entamées à Doha afin d'établir des bases solides pour une paix durable. Reste maintenant à savoir quels effets vont produire la déclaration de Doha sur le M23 ? Les promesses de cessez-le-feu ont été nombreuses depuis un an, mais elles n'ont jamais été respectées. (…) Reste à savoir aussi quelle sera la suite qui sera donnée à cette première rencontre Tshisekedi-Kagame après des mois d'invectives entre les deux hommes ? Une poursuite de la médiation qatarie ou bien un retour à la médiation africaine ? »En effet, renchérit WakatSéra à Ouaga, « le plus dur reste à faire, car la rencontre secrète de Doha ne dit pas quand la guerre prendra fin, et encore moins comment la RDC va récupérer Goma, Bukavu, et les autres localités aux mains des combattants de l'AFC-M23 que le Rwanda est accusé de soutenir ».Et WakatSéra d'implorer : « pourvu que l'éclaircie apportée depuis le Qatar dans le ciel sombre et menaçant de la RDC persiste et se transforme en paix des braves. Car, qu'elle vienne de Doha, de Luanda ou de Nairobi, la paix sera la bienvenue dans un Kivu et une RD Congo où les populations civiles, et même les militaires, ne savent plus s'ils doivent se vouer à Saint-Felix ou à Saint-Paul ».
Coup de théâtre au Qatar, où le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame se sont rencontrés secrètement hier. Les deux chefs d'État ont décidé de « poursuivre les discussions entamées hier pour établir les bases solides d'une paix durable », dit le communiqué final. Jusqu'à présent, on croyait que l'Angola faisait médiation entre les deux pays en guerre. Mais après la rencontre d'hier, tout est en train de changer. Trésor Kibangula est analyste politique l'Institut congolais de recherches sur la politique, la gouvernance et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous êtes surpris par cette rencontre au Qatar ? Trésor Kibangula : Oui, comme tout le monde. C'était une grande surprise, en tout cas dans la forme, mais pas totalement dans le fond. Parce qu'on sait que Doha a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda. On se souvient encore d'une tentative en 2023 déjà, mais jusqu'ici, Kinshasa s'y montrait toujours réticent, notamment parce que le Qatar est perçu par les autorités congolaises comme proche de Kigali, notamment avec des investissements au Rwanda et la construction d'un aéroport au Rwanda. Mais au regard des blocages dans les autres formes de médiation, je pense que cette rencontre offre quand même un progrès sur un point essentiel : elle permet aujourd'hui aux deux chefs d'État de se parler directement. Et c'est la première fois depuis des mois que Tshisekedi et Kagame se retrouvent face à face dans un cadre, où ils peuvent discuter sans intermédiaires régionaux.Il y a trois mois, une rencontre entre les deux présidents était déjà prévue, c'était à Luanda, mais à la dernière minute, Paul Kagame avait renoncé à y aller. Pourquoi ça a marché hier ? Plusieurs éléments ont évolué depuis décembre. Les contextes militaires et diplomatiques ont basculé. En décembre, Kinshasa refusait encore totalement l'idée de négocier avec le M23. Kigali, de son côté, a posé comme condition sine qua non des négociations directes entre le gouvernement congolais et les M23, ce que Tshisekedi refusait. Donc beaucoup de choses ont évolué. Les rapports de forces ont changé sur le terrain. Fin janvier, le M23 a pris le contrôle de Goma. Puis en février, Bukavu est tombé aussi. L'armée congolaise n'a pas réussi à reprendre l'initiative et, aujourd'hui, le M23 continue à consolider ses positions. Et sur le plan diplomatique, Kinshasa a finalement accepté l'idée de ce dialogue direct avec le M23. Et de l'autre côté, on voit aussi toutes ces sanctions qui tombent sur le Rwanda. Donc, je pense que, face à cette situation, les deux parties avaient finalement plus d'intérêt à parler aujourd'hui qu'en décembre.Dans le communiqué final d'hier soir, les deux chefs d'État insistent sur le processus conjoint, le processus fusionné, que l'organisation EAC des pays d'Afrique de l'Est et l'organisation SADEC des pays d'Afrique australe ont mis en place le mois dernier à Dar es Salam en faveur de la paix au Congo. Pourquoi cette attention particulière ? Je pense que l'initiative de Luanda n'avait pas vraiment réussi à avoir la confiance de Kigali. Elle était portée par l'Angola de manière plus ou moins isolée. Et aujourd'hui, Doha ne cherche pas à créer un énième format parallèle de médiation. Parce que, lorsqu'on lit les communiqués qataris, on voit très bien effectivement que ce sont les discussions sous l'égide de l'EAC et de la SADEC qui sont encouragées, ce qu'on appelle aujourd'hui les processus fusionnés. Je pense que ces choix peuvent s'expliquer par plusieurs facteurs parce que, un : il correspond aux préférences de Kigali qui a toujours misé sur ces processus fusionnés pour gérer la crise, parce que Kigali a une certaine influence sur l'EAC. Deuxième chose, c'est que ce choix de Doha de préférer les processus fusionnés permettent d'éviter un affrontement entre plusieurs initiatives concurrentes. Parce qu'on était un peu dans une cacophonie d'initiatives de médiation. Avec Doha, maintenant, on essaie de proposer une ligne et c'est le choix des processus fusionnés.Est-ce à dire que les premières négociations directes entre le gouvernement congolais et le M23 n'auront pas lieu à Luanda sous l'égide de l'Angola, mais quelque part ailleurs en Afrique, sous l'égide de ce processus fusionné entre l'EAC et la SADEC ?Ça devient vraiment très difficile d'envisager que la médiation angolaise puisse reprendre la main, à cause de ce déficit de confiance, surtout du côté du M23 et de Kigali. Mais comme les deux parties doivent se parler et qu'il y a eu un progrès avec la rencontre de Paul Kagame et de Félix Tshisekedi à Doha, on pense que le processus pourrait continuer, peut-être en marge des discussions EAC/SADEC qui se tiennent dans le cadre de ces processus fusionnés.À lire aussiTrésor Kibangula: «Doha a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda»
A la veille de la reprise du processus de Luanda, le M23 annonce qu'il ne participera pas aux discussions. La raison invoquée : les sanctions de l'Union européenne à l'encontre de quatre de ses cadres.
Revirement de dernière minute… La délégation de l'AFC-M23 ne se rendra pas ce mardi dans la capitale angolaise pour parler de la paix dans l'est de la RDC.La rébellion justifie cette annulation, précise Jeune Afrique, « par l'annonce, hier, de nouvelles sanctions imposées par l'Union européenne. Ces mesures visent plusieurs membres du M23, dont le président de sa branche politique, Bertrand Bisimwa, qui avait été officiellement invité par l'Angola à participer au dialogue. Outre des officiers rwandais sanctionnés pour leur soutien aux rebelles, ces mesures ciblent aussi différents cadres du mouvement, dont le “colonel“ John Imani Nzenze, chargé du renseignement au sein du M23, ou encore John Musanga Bahati, alias “Erasto“, nommé “gouverneur“ du Nord-Kivu après la prise de Goma ». « Sabotage ! »« L'AFC-M23 évoque (donc) un sabotage du processus de paix, pointe le site congolais Actualité CD. Le groupe rebelle estime que ces décisions (notamment les sanctions européennes) renforcent la position du président Félix Tshisekedi, qu'il accuse de poursuivre une politique belliciste. L'AFC-M23 affirme également que les forces congolaises et leurs alliés poursuivent leurs offensives sur plusieurs fronts, notamment par des bombardements aériens et l'utilisation de drones de combat CH-4. Selon le mouvement, ces attaques rendent toute négociation impossible ».« Presque simultanément aux sanctions européennes, relève pour sa part Le Monde Afrique, le Rwanda a décidé de “rompre les relations diplomatiques avec effet immédiat“ avec la Belgique. Kigali accuse l'ex-puissance coloniale d'avoir “pris parti [pour Kinshasa] bien avant et pendant le conflit en cours [en RDC]“ ».Le M23 en position de force…Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC s'interroge : « le choix de l'Union européenne d'annoncer des sanctions contre le M23 et le Rwanda la veille de négociations à Luanda était-il vraiment judicieux ? Et est-ce que l'annulation de la rencontre entre le M23 et le gouvernement congolais n'arrange finalement pas tout le monde ? Sur le carambolage de calendrier entre l'annonce de l'Union européenne et les négociations de Luanda, on peut clairement dire qu'il s'agit d'une erreur, estime Afrikarabia, permettant d'offrir, sur un plateau, un prétexte idéal au M23 pour claquer la porte. D'autant que les Européens planchent sur ces sanctions depuis plusieurs semaines. On peut également se demander, pointe encore le site, si les rebelles et Kinshasa avaient vraiment envie de cette rencontre surprise, organisée dans la précipitation par João Lourenço ? Le M23 est dans une telle position de force militaire qu'il peut tout se permettre en restant maître du jeu et des horloges ».En effet, « gagner du temps est plutôt favorable aux rebelles, qui continuent d'avancer sur le terrain, notamment en progressant vers la ville de Walikale. Face à une armée congolaise qui n'est plus offensive, le M23 peut espérer s'emparer de nouveaux territoires, au Nord, à l'Ouest et au Sud, laissant ainsi Kinshasa avec des marges de manœuvre de plus en plus limitées lorsqu'il sera venu le temps de négocier. Quant au pouvoir congolais, relève encore Afrikarabia, on sait que le président Tshisekedi, qui a répété à l'envi pendant de longs mois qu'il ne négocierait jamais avec le M23, semble vouloir retarder le moment fatal où il sera bientôt obligé de s'asseoir en face de la rébellion ».Responsable…Pour Ledjely en Guinée, « le M23 porte l'entière responsabilité de cette autre occasion manquée. Si les autorités congolaises avaient réussi à surmonter leurs réticences à dialoguer directement avec les rebelles, ce sont finalement ces derniers qui ont opté pour le boycott et la chaise vide. Ce choix du M23 est d'autant plus condamnable qu'il révèle le manque d'intérêt du mouvement rebelle pour le rétablissement de la paix et de la tranquillité. En particulier, se cacher derrière les sanctions adoptées hier par l'Union européenne pour refuser de participer aux négociations relève d'un chantage malsain ».Qui sera le « bon sapeur-pompier » ?Alors « et maintenant ? », s'interroge WakatSéra au Burkina Faso. « Que vaudra la “feuille de route“ accouchée par les ministres des Affaires étrangères de la Communauté de l'Afrique de l'Est et de la Communauté de développement d'Afrique australe, au cours de leur rencontre conjointe d'Harare, hier, sur la base des recommandations des chefs d'état-major des deux régions ? Luanda reviendra-t-il encore à l'ordre du jour, avec les sanctions prises et celles en vue, et que l'AFC-M23 pointe du doigt comme un frein à la marche vers la sortie de conflit ? (…) Pour le moment, soupire WakatSéra, la RDC attend toujours le bon sapeur-pompier, alors que les ingrédients s'accumulent dans la marmite et la rendent davantage explosive ! »
Moçambique: Jovem foi baleado em Maputo; um novo caso relacionado com a agitação pós-eleitoral. UNITA pede responsabilização do Estado angolano, dias depois de vários políticos, entre eles Venâncio Mondlane, terem sido detidos no aeroporto de Luanda. Presidentes Trump e Putin concordaram com um cessar-fogo na Ucrânia, mas apenas limitado a ataques contra alvos energéticos e infraestruturas.
Aéroport fermé, système bancaire paralysé… « L'économie de la capitale du Nord-Kivu, (dans l'est de la RDC), conquise fin janvier par le M23 et ses alliés rwandais, est au point mort. »C'est ce que constate l'envoyé spécial du Monde Afrique. « Un mois et demi après la prise de la ville (…), les affrontements ont cessé. Mais le désespoir, faute de clients, gagne les cœurs des commerçants du marché de Birere comme d'une grande partie des habitants de la capitale provinciale, suspendue dans une situation d'entre deux. Certes, ce ne sont plus les explosions de la guerre. Elle s'est déplacée plus au sud, vers les hauts plateaux d'Uvira. Mais ce n'est pas non plus la paix. »L'activité économique de Goma est paralysée. L'aéroport est toujours fermé. Impossible d'importer des marchandises, notamment les biens de première nécessité qui transitaient principalement par les airs. Le système bancaire est bloqué. Impossible de retirer de l'argent liquide.Et « parallèlement, relève encore Le Monde Afrique, il faut des talents de funambule pour traiter avec ce nouveau pouvoir aux contours incertains ». « On ne sait pas qui fait quoi au sein des nouvelles autorités ?, explique un activiste de la société civile. Qui des militaires – rwandais ou du M23 – ou des politiques de l'AFC de Corneille Nangaa décide quoi ? Il vaut mieux n'en froisser aucun et être extrêmement prudent ». « La sécurité s'est améliorée, mais la nuit, dans les quartiers, on entend le bruit des balles, témoigne un habitant. Des bandits, comme avant ? Des prisonniers évadés ? Des anciens FARDC ou miliciens Wazalendo traqués par le M23 ? Là-dessus non plus, on ne sait pas où on va“. »Des négociations mal engagées…Demain mardi, des négociations de paix doivent s'ouvrir à Luanda en Angola. Mais l'heure n'est guère à l'optimisme… Kinshasa annonce qu'elle va envoyer une délégation sur place, mais sans en préciser la composition et surtout sans s'engager à rencontrer directement la délégation du M23.De son côté, rapporte Jeune Afrique, le mouvement rebelle accuse le gouvernement congolais « d'utiliser des avions de chasse et des drones pour bombarder ces derniers jours “des zones densément peuplées. Cette escalade meurtrière […] témoigne de la volonté du régime de Kinshasa de torpiller le dialogue tant attendu“, affirme le porte-parole du M23 et de l'AFC, Lawrence Kanyuka. »Et pour sa part, pointe encore Jeune Afrique, « le président angolais João Lourenço, médiateur du conflit, a appelé samedi à un cessez-le-feu dès dimanche minuit, un appel auquel aucun des belligérants n'a répondu. »Résultat, les médias congolais restent très prudents… « À la veille des négociations, incertitudes sur le cessez-le-feu et tensions persistantes sur le terrain », titre le site Actualité CD. « La méfiance demeure entre les parties, et les affrontements se poursuivent. (…) Dans le territoire de Kabare, au Sud-Kivu, un affrontement entre des combattants Wazalendo et des éléments du M23 a été signalé vendredi à Cirunga. Au Nord-Kivu, la situation s'est également dégradée. Les rebelles du M23 se sont emparés, mercredi dernier, de la localité de Kashebere, dans le territoire de Walikale. »La rébellion en position de force ?Alors, « une chose est sûre, relève Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, les négociations de Luanda demain mardi, si elles ont réellement lieu, se dérouleront dans un rapport de force très déséquilibré, et très favorable au M23 et à son soutien rwandais. Même si un cessez-le-feu a été demandé par le médiateur angolais, la rébellion a (donc) poursuivi ces derniers jours son avancée vers l'Ouest, et la ville de Walikale, rencontrant toujours une résistance extrêmement faible de l'armée régulière congolaise et de ses milices supplétives. Une situation militaire qui laisse à Kinshasa une marge de manœuvre extrêmement réduite autour de la table des négociations. »En tout cas, résume Afrik.com, « la RDC se trouve à un moment charnière de son histoire. La position du Rwanda, accusé de soutenir le M23, demeure un facteur clé, tout comme la volonté des différents acteurs d'aboutir à une paix durable. Le gouvernement congolais devra jongler entre les aspirations des populations locales, les exigences diplomatiques et les contraintes militaires pour trouver une issue favorable à cette crise. Une chose est certaine, conclut Afrik.com : la stabilité et l'avenir de l'est de la RDC dépendront largement des décisions qui seront prises dans les prochains jours à Luanda. »
En RD Congo, c'est une semaine de rendez-vous pour le dossier du conflit dans l'est du pays. Les ministres de la SADC et de l'EAC doivent se réunir lundi. Les autorités congolaises et le mouvement armé M23 sont, eux, invités pour des discussions mardi 18 mars à Luanda, en Angola. Entre-temps, le médiateur João Lourenço a appelé à un cessez-le-feu dans l'Est de la RDC.
Ben Charles Padilla was a 50 year old from Pensacola, FL. He was a licensed aircraft mechanic, flight engineer, and pilot of small airplanes. He was on a job in Luanda, Angola, overseeing the refurbishing of a 727. On the evening of May 25th, 2003, with the job almost completely done, an assistant and he went to the plane to test its engines. Minutes later the 727 rolled down the runway and took off. Neither the plane nor the men were ever seen again. Link to TheUnfoundPodcast: https://theunfoundpodcast.com/2020/04/07/ben-charles-padilla-the-darker-side-of-aviation-ep-6/ Link to Tim's article: http://www.airspacemag.com/history-of-flight/the-727-that-vanished-2371187/?no-ist Charley Project link: http://charleyproject.org/case/ben-charles-padilla-jr Wikipedia link: https://en.wikipedia.org/wiki/2003_Boeing_727-223_disappearance If you have any information regarding the disappearance of Ben Charles Padilla and N844AA, please contact the FBI at (202) 324-3000. Unfound supports accounts on Podomatic, iTunes, Stitcher, YouTube, Instagram, Twitter, and Facebook. --Please join us on Wednesday nights at 9pm ET for the YouTube Live Show. --Contribute to Unfound at Patreon.com/unfoundpodcast. And at Paypal: unfoundpodcast@gmail.com --that is also the email address. Please contact about missing person cases, press inquiries and speaking engagements. --the website: https://theunfoundpodcast.com/ Unfound NOW: https://theunfoundpodcast.com/unfound-now/ - --Merchandise: --The books at Amazon.com in both ebook and print form. --don't forget the reviews. --shirts at myshopify.com/unfound-podcast. --cards at makeplayingcards.com/sell/unfoundpodcast --And please mention Unfound at all true crime websites and forums. Thank you. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices