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Patrick Madrid and Producer Cyrus are on the front lines defending your digital discernment! There’s a 36-minute AI-generated video on YouTube that’s being passed around as a “historic” speech by Pope Leo XIV. It's not actually from him. The video kicks off with a flowery intro supposedly addressing President Ibrahim Traoré of Burkina Faso. The Vatican News has already squashed it, putting out an alert saying the speech was 100% AI fakery, complete with lip-syncing tech that makes it look like the Pope is speaking... but he’s not. Patrick compared today’s AI technology to seeing Star Wars in 1977: it blew his mind then, but looking back... just models and strings. Now, AI has that same wow-factor... but don’t be fooled. The tech is crazy good, and people are falling for it left and right. Cyrus Chimes In: “How Do We Even Know What’s Real Anymore?” Cyrus is feeling it too: the confusion, the uncertainty. Every day the tech gets better, and even people like them (who live and breathe this stuff) have to double-check what they’re seeing. So, what’s the fix? Your Catholic Digital Survival Kit: Patrick & Cyrus laid out some super practical tips: Trust Only Verified Sources: Vatican News, the official Vatican Press Office, etc. Not random YouTubers. Clean Your Feed: Block accounts that post fake news or manipulate the truth. If someone lies to you online... buh-bye. Stay Suspicious (in a Holy Way): In today’s world, don’t believe it just because it looks real. Ask questions. Check sources. Be holy and savvy. Final Thought: It’s about truth, trust, and staying grounded in Christ when the world gets digitally chaotic. Patrick and Cyrus are calling Catholics to discernment, vigilance, and maybe a little bit of digital housecleaning.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur Éric Tano, ce citoyen camerounais arrêté aux États-Unis pour son soutien aux groupes armés séparatistes anglophones, l'annonce de sanctions américaines contre le gouvernement fédéral du Soudan pour avoir utilisé des armes chimiques et la volonté de Donald Trump d'interdire aux étudiants étrangers l'accès à Harvard. Burkina Faso : déferlante de faux clips vidéos à la gloire du président burkinabè Des fausses vidéos des vedettes de chanteurs et chanteuses américains circulent sur la toile à la gloire du président de la transition burkinabè Ibrahim Traoré, mais nombreux sont ceux qui les croient vraies. Sur quels éléments un internaute peut-il s'appuyer pour repérer ce type de fausses vidéos ? Quelles méthodes adopter pour les identifier ? Quel impact politique a eu la diffusion de ces vidéos ? Avec Quang Pham, journaliste aux Observateurs de France 24. Cameroun : qui est Éric Tano, poursuivi pour soutien aux séparatistes anglophones ? Un Camerounais du nom de Éric Tano s'est rendu aux autorités américaines, il est accusé de fournir du matériel à des groupes armés séparatistes anglophones. Qui est Éric Tano, quel est son profil ? Pourquoi s'est-il rendu ? Que risque-t-il ? Avec Amélie Tulet, journaliste au service Afrique de RFI. Soudan : les États-Unis accusent l'armée soudanaise d'avoir eu recours à des armes chimiques Les États-Unis accusent l'armée soudanaise d'avoir utilisé des armes chimiques dans le conflit qui l'oppose au FSR. De quelles preuves disposent les États-Unis pour affirmer cela ? Le Soudan a ratifié la Convention sur les armes chimiques, que risque le pays si l'utilisation d'armes chimiques est avérée ? Comment a réagi l'armée soudanaise face à ses accusations ? Avec Marc Lavergne, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de la Corne de l'Afrique et du Moyen-Orient États-Unis : Donald Trump veut exclure les étudiants étrangers d'Harvard Le président américain a décidé d'interdire l'inscription d'étudiants étrangers à Harvard. Comment l'administration Trump justifie-t-elle cette décision ? Les étudiants étrangers déjà inscrits pourront-ils continuer leur cursus l'année prochaine ? Avec Jérôme Viala-Godefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en Rhétorique présidentielle. Auteur de Les mots de Trump (éditions Dalloz).
#ibrahimtraoré #burkinafaso #podcast Youtube link: https://youtu.be/-d_9ha5uUzwPodcast link:https://spotifycreators-web.app.link/e/AEDsT2nZGTbJoin us as we have a conversation about bootlicker Michael Langley going in front of the Senate Arms Committee and identifying #ilbrahimtraore as an enemy to his Massa interest. Tap in to this episode. Hashtags: #imperialism #colonialism #socialism #antiimperialism #communism #capitalism #marxism #palestine #freepalestine #berlinconference #anticapitalism #history #africa #anticapitalist #russia #anarchism #politics #revolution #genocide #worldcup #socialist #america #trump #blackhistory #zionism #ukraine #leninism #leftism #usa #leftist #burkinafaso
A visita polêmica do presidente da África do Sul nos EUA. Ibrahim Traoré na Rússia. João Lourenço no Brasil. E um Giro completo na África.APOIE O PDL no PIX: contatopontadelanca@gmail.comApresentação: Marcus Carvalho e Luis Fernando Filho Participações: Camila Zambo e Cesar Augusto Chidozie Quadro: Márcio Paulo Edição: Luis Fernando FilhoCapa: Camila ZamboASSINE nossos planos no APOIA-SE (cartão ou boleto): https://apoia.se/pontalancapdlCANAL DE NOTÍCIAS: https://whatsapp.com/channel/0029VaNRzpwKbYME2An9zK1y#AfricadoSul #EUA #Geopolítica
Educator and journalist Inemesit Richardson—co-founder of the Thomas Sankara Center in Burkina Faso and contributor to African Stream—joins us for a powerful conversation on the revolutionary history of the Sahel, the legacies of Thomas Sankara and Ibrahim Traoré, and the rise of a multipolar world order. This is a compelling interview you won't want to miss! Follow The Thomas Sankara Center IG: @burkinabooks Support the Thomas Sankara Center on Patreon: patreon.com/BurkinaBooks Follow African Stream: http://africanstream.media/ Support African Stream on Patreon: patreon.com/AfricanStream Support Probably Cancelled on Patreon to get early access to episodes or submit your questions to the new PC Pod advice column!: https://www.patreon.com/probablycancelledpod Subscribe to PC Pod on Rumble & Telegram: t.me/pcpod
Leur nom comporte une grande part de mystère : que révèlent les sociétés secrètes ? Elles ont toujours existé dans l'Histoire : des Rose-Croix au XVIIè siècle aux mouvements numériques comme Anonymous… Comment fonctionnent ces sociétés secrètes ? Quelle est la part de désinformation et quel impact sur nos sociétés ? Notre invité, ce soir, est Pierre-Yves Beaurepaire, autour du livre « Les sociétés secrètes », aux éditions Tallandier. Au programme également :Les plus grandes stars américaines chantent-elles leur soutien au chef de la junte au Burkina Faso ? Non, les clips diffusés sur Youtube accompagnés du refrain « God protect Ibrahim Traoré » (« Que Dieu protège Ibrahim Traoré ») sont de fausses vidéos générées par l'intelligence artificielle. Quang Pham, journaliste aux Observateurs de France 24, a enquêté sur le sujet. La chronique d'Olivier Fourt de la cellule info vérif de RFI qui a débusqué un faux pape Léon XIV, auteur de propos anti-islam et racistes.
Leur nom comporte une grande part de mystère : que révèlent les sociétés secrètes ? Elles ont toujours existé dans l'Histoire : des Rose-Croix au XVIIè siècle aux mouvements numériques comme Anonymous… Comment fonctionnent ces sociétés secrètes ? Quelle est la part de désinformation et quel impact sur nos sociétés ? Notre invité, ce soir, est Pierre-Yves Beaurepaire, autour du livre « Les sociétés secrètes », aux éditions Tallandier. Au programme également :Les plus grandes stars américaines chantent-elles leur soutien au chef de la junte au Burkina Faso ? Non, les clips diffusés sur Youtube accompagnés du refrain « God protect Ibrahim Traoré » (« Que Dieu protège Ibrahim Traoré ») sont de fausses vidéos générées par l'intelligence artificielle. Quang Pham, journaliste aux Observateurs de France 24, a enquêté sur le sujet. La chronique d'Olivier Fourt de la cellule info vérif de RFI qui a débusqué un faux pape Léon XIV, auteur de propos anti-islam et racistes.
In this episode, Loye and Fola discuss the upcoming African Development Bank election, Meta's legal challenges across the continent, and the rise of Ibrahim Traoré in Burkina Faso. They explore the implications of these events on the continent's future, highlighting the importance of intra-African trade, the challenges posed by external influences, and the need for accountability in leadership.Time stamps:01:09 The Upcoming African Development Bank elections14:50 Meta's legal troubles in Africa26:24 Who is Ibrahim Traoré?46:11 What in the Worldhttps://www.instagram.com/thebrief.xyz/
This week's topics: • Sharing wages with friends • Curry Chicken or Chicken Curry • Guyana finding oil and having ownership issues with Venezuela • Ethnic makeup in some South African / Caribbean countries • Stav's family being sick • Sell by date not being the eat by date • Burkina Faso's President, Ibrahim Traoré and his movements • Corrupt African leaders • Wars in Africa • Biased news in Africa • The accomplishments of Ibrahim Traoré • Holding back Nigeria • Holidaying in Africa • Tourism in Nigeria and Africa • Diddy's court case so far • Cassie taking the stand • Guns in America • #AITA for making a grey cake for my sisters gender revel celebration • #StavrosSays : Wode Maya in Burkina Faso [https://www.youtube.com/watch?v=CKzM2x3ShYM] Connect with us at & send your questions & comments to: #ESNpod so we can find your comments www.esnpodcast.com www.facebook.com/ESNpodcasts www.twitter.com/ESNpodcast www.instagram.com/ESNpodcast @esnpodcast on all other social media esnpodcast@gmail.com It's important to subscribe, rate and review us on your apple products. You can do that here... www.bit.ly/esnitunes
In this powerful episode, we urge the people of Burkina Faso to unite in support of Captain Ibrahim Traoré, a visionary leader committed to building a safe, prosperous, and thriving nation. As we acknowledge the remarkable progress made in a short time, we remind everyone that true transformation requires patience, collective effort, and unwavering faith.
We welcome back A-Noot Boonoo NoopooH & Tar Kinoo NoopooH of Noone Science, to explore the rise of Ibrahim Traoré and the greater effect and impact on this plan of existence. Let me know your thoughts in the comments section down below...SPONSORED BY https://www.instagram.com/supremeoftheuk/?hl=enhttps://www.instagram.com/tarnoopooh/https://www.instagram.com/flawless1one/https://www.instagram.com/cfr_news/https://rumble.com/user/CFRNetworkhttps://x.com/CFRNetwork_https://twitter.com/CFRNetwork__
Hugo Albuquerque analisou a situação de Burkina Faso e a figura surpreendente de Ibrahim Traoré. Ele destacou que Rússia e China apoiam econômica e militarmente a experiência no país.
Burkina Faso's military ruler, 37 year old Captain Ibrahim Traoré, has skilfully built a persona of a pan-Africanist leader, determined to free his nation from what he sees as, 'the clutches of Western imperialism and neo-colonialism'. This message has resonated across Africa and beyond on social media. But what's fact and what's fiction? Why has Ethiopia's government banned the Tigray People's Liberation Front (TPLF) from taking part in elections? And Benin's bid to become Africa's cycling superpower. Presenter: Audrey Brown Technical Producer: Jonathan Greer Producers: Yvette Twagiramariya, Patricia Whitehorne and Bella Hassan Senior Journalist: Karnie Sharp Editors: Alice Muthengi and Andre Lombard
News Headlines II HereHumanitarian vessel CONSCIENCE attacked by drones in international waters near Malta; Israel's security cabinet approves Gaza annexation; Israel escalates violence in Gaza, killing over 63, many children.Israel's "Operation Iron Wall" forces mass displacement in the West Bank; 2,970 ceasefire violations in Lebanon, 148 killed.Sectarian violence in Suwayda continues; Israel's controversial "humanitarian aid" mission in Syria raises tensions.75 pro-Palestine protesters arrested at Columbia University; Trump threatens to withhold federal funding over criticism of Israel.Burkina Faso sees support for leader Ibrahim Traoré after thwarted coup and rising tide from the Global SouthVenezuela suffers $226B loss from US sanctions; Sudan's genocide case against UAE dismissed by ICJ.Romania's far-right leader George Simion rises to prominence; 80th Anniversary of the Red Army defeating Nazism and discussion about history and memory.Election Reflections; Albanese faces backlash over controversial diplomatic ties with Indonesian General Prabowo and outro Sudisman Poem. Song - Shabjdeed - 7ASAD (Prod. Al Nather) [Live in Berlin]Voices 4 Palestine II HereJosh Lees From Palestine Action Group and Effie Prom from Muslim Votes Matters at the Sydney Rally 2 Weeks ago.Song - A-WA - Hana Mash Hu Al YamanBirrugan Interview Stephen Gapps II HereFriend of the show Birrugan Dunn-Velasco interviews renowned historian Stephen Gapps about the contested history of what's known as the "frontier wars". Full interview found when clicking the "here" link.This is Week that was II HereComrade Kevin provides us with an update on the week that was.Claire and Hank from Save Public Collective II HereClaire And Hank from Save Public Collective stop in and ring in to update us on the current situation in the public housing. Pushing against mainstream narratives and giving a real human perspective. Song - Living Colour - Open Letter to a Landlord
In this episode of the Low Meins Asylum Show, we're diving deep into the latest power play between billionaire tech mogul Elon Musk and Burkina Faso's revolutionary leader Ibrahim Traoré. Elon thought he could walk into Burkina Faso and secure a sweet lithium deal for Tesla. But Traoré isn't here for exploitation or backdoor deals. He hit Musk with a dose of reality — demanding real partnerships that benefit Africa first. We'll break down: Who Ibrahim Traoré is & why he's shaking the world? What really happened during Musk's failed visit?
Captain Ibrahim Traoré, Burkina Faso revolution, Africa Russia alliance, France out of Africa, Pan-Africanism, youth leadership Africa, decolonizing Africa, Africa new leaders, Africa rising, Wagner group Africa, West Africa coups, Mali Niger Burkina Faso alliance, Ibrahim Traoré speech, African sovereignty, African unity.
Episode 4 of the Mental Dialogue Perspective returns to unpack U.S. propaganda surrounding Burkina Faso's interim president Ibrahim Traoré—praised for pushing African unity and resource control, yet accused by AFRICOM's General Langley of misusing gold reserves. We also tackle Shedeur Sanders' NFL draft slide: was it racial politics by team owners or a matter of talent? We keep asking the questions America's afraid to.
Donald Trump claimed he would "un-unite" Russia and China, but the US divide-and-conquer strategy is failing. In a meeting in Moscow celebrating the 80th anniversary of their nations' victory in World War Two, Presidents Xi Jinping and Vladimir Putin reaffirmed that "China-Russia relations have reached the highest level in history" and will "jointly resist any attempts to interfere with and disrupt the traditional friendship and deep mutual trust between China and Russia". Ben Norton explains. VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=NLJ6K_95uWk Topics 0:00 USA tries to contain China 0:49 (CLIP) Trump vows to divide Russia & China 1:05 Marco Rubio targets China 1:34 (CLIP) Marco Rubio on China "threat" 2:17 Trump admin's Russia strategy 2:33 (CLIP) Rubio wants to "partner" with Russia 2:41 China & Russia are "friends of steel" 3:43 80th anniversary of Victory Day 4:05 Soviet Union defeated Nazi Germany 5:23 China's sacrifice in World War II 6:21 Vietnam resisted Japanese empire 6:50 Putin reaffirms "highest level" China ties 10:23 China-Russia trade 11:52 USA can't offer Russia much 12:36 NATO expansion 13:34 Xi compares US imperialism to fascism 14:38 China-Russia relations 15:16 Xi Jinping on Russia ties 16:46 Shanghai Cooperation Organization (SCO) 17:42 Reverse Nixon? 19:08 China's economy 20:31 Kissinger plan to divide Russia & China 23:05 Obama-Clinton "Russian reset" attempt 26:00 China-Russia joint statement 27:29 World Anti-Fascist War 29:09 Closest China-Russia relations in history 31:17 Multipolarity 34:07 BRICS 35:08 Russia joins the Global Majority 36:17 Brazil 36:49 Venezuela 37:27 Cuba 38:18 Burkina Faso leader Ibrahim Traoré 39:08 Palestine 40:14 Vietnam 41:40 US hegemony is declining 42:55 Outro
P1:s veckomagasin om Sverige och världen politik, trender och analyser. Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play. I första timmen:Om den nya påven Leo XIV och den politiska makten som hör till ämbetet.Reportage om Friedrich Merz, den nya förbundskanslern i Tyskland som fick en både snubblande och springande start på jobbet.Det är 80 år sedan andra världskriget, men trots att så många år har gått är världen knappast överens om vad som faktiskt hände under krigets gång.Reportage från norska gränsen mot Ryssland, där en konstnärsgrupp kämpar för att bibehålla kontakten med sina kollegor på andra sidan gränsen.Krönika av Amat Levin om propagandan kopplad till Burikina Fasos militärledare Ibrahim Traoré.Panelen: Leonidas Aretakis, Flamman, Jonna Sima, Aftonbladet, Kajsa Kettil, Borås Tidning.I andra timmen:Israel vill återockupera Gaza och flytta de dryga två miljoner palestinier som finns kvar, till särskilda ”humanitära” zoner i södra Gaza, enligt uttalanden från säkerhetskabinettet i veckan.Sedan Lorena Delgado Varas (V) ombetts av partistyrelsen att lämna sina politiska uppdrag så har en spricka uppstått i partiet. Reportage om hur Palestinafrågan blivit så känslig för Vänsterpartiet.Warren Buffett, en av världens rikaste män och känd som ”oraklet från Omaha”, har bara ett drygt halvår kvar på posten som vd för ägarbolaget Berkshire Hathaway.Reportage om de som bor i Kashmir, som drabbas när konflikten mellan Pakistan och Indien blossar upp.Satir: Radioskugga.Kåseri Mark Levengood.Programledare: Jesper LindauProducent: Gustav FranzénTekniker: Nicola Pryke
In this explosive episode, we break down the rise of Ibrahim Traoré, the 34 year old revolutionary who became the world's youngest head of state after seizing power in Burkina Faso. From surviving multiple assassination attempts to cutting ties with France and building new alliances with Russia, Traoré is shaking the foundations of West African politics. We also uncover the details behind a suspected French spy operation aimed at infiltrating Burkina Faso. Who sent them? What were they after? And how did Traoré's government expose the plot? This episode dives deep into neo-colonial influence, African sovereignty, and the rising wave of bold young leaders refusing to bow down. If you're into global politics, African history, or international espionage, this one's for you.
In this clip, we discuss Captain Ibrahim Traoré, the interim President of Burkina Faso, for the first time on The Express Truth. We discuss why some Western media outlets are against him and look into the reasons why many young Africans are strongly supporting his leadership.We also react to a viral video of Pan Africanists in Jamaica protesting the United States' stance on Ibrahim Traoré. Join the conversation and share your thoughts in the comments.Clip posted here is from our Saturday Morning Stream. To watch the full stream, join our Patreon! We go live every Saturday at 10:30 am, discussing all the latest topics and covering exclusive content you won't find on our YouTube. Don't miss the full discussions—available only to our Patreon community.https://www.patreon.com/Theexpresstruthshow
From London to New York to Accra to Vienna | The World Is Standing With Ibrahim Traoré
Veckans huvudepisod är här! Vi börjar med att snacka gårdagens partiledardebatt och den tidigare nationella säkerhetsrådgivaren Mike Waltz som fått kicken av Trump för sin inblandning i Signal-läckan. Sen diskuterar vi Spotifys nya AI-dj och frågar oss vem som bett om den, innan vi djupdyker i Burkina Fasos ledare, Ibrahim Traoré, som många nu helt okritisk framhåller som landets eller till och med Afrikas räddning. Vi snackar deepfakes, orkestrerade PR-kampanjer och varför vissa verkar tro att Afrikas framtid måste stå mellan de forna kolonialmakterna eller Ryssland. Enjoy! Stötta oss på Patreon för regelbundna bonusavsnitt + mer! Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Participants: John Steppling, Cory Morningstar, Roger Johnson, Hiroyuki Hamada, and Dennis Riches. Topics covered: Ibrahim Traoré, Canadian federal election, is entertainment being made for profit or pacification? April 30th—50th anniversary of Vietnam's liberation, May Day, US and French officials speaking openly about the need to rule Africa again, recycling when we know the material is not being recycled, willful self-deception, pro sports culture driving athletes to bodily ruin, and no, your old Windows 10 PC is not junk. Bonus track: Interview with John Steppling on Press TV, April 28, 2025 (10 minutes).
Meer as 'n miljoen mense het die Suid-Afrikaanse grens die afgelope naweek oorgesteek. Die prys van beesvleis styg. Die militêre leier van Burkina Faso, Ibrahim Traoré, is besig om wêreldwyd aandag te trek.
Participants: John Steppling, Roger Johnson, Hiroyuki Hamada, and Dennis Riches. Topics covered: The history of Israel's nuclear weapons program, Seymour Hersh's “The Samson Option” (1991), death of the Pope and the conclave, Italy marks the annual date of the end of fascism—April 25th, Schwab dethroned at the WEF, Ibrahim Traoré, Jon Hamm: from “Mad Men” to “Your Friends and Neighbors”—same show, different decades? Music track: “How Long Blues” by Leroy Carr (public domain).
¡Capitán Traoré en el punto de mira de Occidente!Hoy es miércoles y toca #LALLAVE. Escúchanos en nuestros canales de YouTube y Spotify: https://youtu.be/R9GtIvmGO0whttps://creators.spotify.com/pod/show/la-llave/episodes/Capitn-Traor-en-el-punto-de-mira-de-Occidente-e31simsEl día 3 de abril el General de AFRICOM Michael Langley puso al capitán Ibrahim Traoré en el punto de mira de occidente. La semana pasada hubo otra intentona de golpe de estado, financiada por Francia y AFRICOM y organizada desde Costa de Marfil bajo la supervisión de Outtara. Desde que Ibrahim Traoré, su junta y el pueblo Burkinés han decidido unirse a la Alianza de los Estados del Sahel y recuperar la independencia y soberanía establecida por Thomas Sankara, el precio a dicha libertad a sido muy alto. En el podcast de hoy analizamos: ¿ por que un Afroamericano es el encargado de ser el verdugo de Traoré?¿Qué paso la semana pasada en Costa de Marfil? ¿Quién esta detrás de la intentona de golpe de estado? ¿Qué políticas tiene Traoré para su pueblo, la región y África?¿Qué tiene que ver la nacionalización de las minas de oro con la persecución de Traoré?¿Cuál es su legado? Como siempre acompañado de música: LamyMista O #SabiasqueÁfrica#OtraÁfricaesposible#AES#allianceduestatesdusahel #IbrahimTraoré#Traore#BurkinaFaso#Burkinabooks#AfricanStream#allafricanpeoplerevolutionaryparty#AFRICOM#neocolonialism#Françafrique
O novo capítulo dos conflitos civis no Sudão. Ibrahim Traoré e Burkina Faso. E o Giro completo por toda África.APOIE O PDL no PIX: contatopontadelanca@gmail.comApresentação: Marcus Carvalho e Luis Fernando FilhoParticipações: Camila Zambo, Cesar Augusto Chidozie e Márcio PauloASSINE nossos planos no APOIA-SE (cartão ou boleto): https://apoia.se/pontalancapdlCANAL DE NOTÍCIAS: https://whatsapp.com/channel/0029VaNRzpwKbYME2An9zK1yEdição: Luis Fernando Filho
C'est un phénomène à la mode sur les réseaux sociaux : les musiques générées par intelligence artificielle. Le mode opératoire est simple, la voix d'un artiste mondialement connu est détournée pour chanter à la gloire d'un chef d'État. Ce phénomène monte en puissance sur le continent africain, et n'épargne aucune personnalités. Ces dernières semaines, presque toutes les stars du rap et du RnB ont été victimes de ce phénomène. Les voix de Beyoncé, Aya Nakamura, 50 Cent, Drake ou encore Ninho ont notamment été manipulées. Côté personnalités politiques, la plupart des chefs d'État africains ont eu le droit à leur musique artificielle : le Béninois Patrice Talon, le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye ou encore le Guinéen Mamadi Doumbouya. Le dernier son en date, publié cette semaine, cible le capitaine burkinabè Ibrahim Traoré.Cette voix artificielle imite presque parfaitement celle du rappeur congolais Gims. Un autre audio en l'honneur du président ivoirien, Alassane Ouattara, circule également ces derniers jours.Cette fois-ci, c'est la voix du rappeur Booba qui a été détourné. En réalité, ces sons, qui se comptent par dizaines sur les réseaux sociaux, ne sont pas authentiques. Ils ont été générés via l'intelligence artificielle. Dans les faits, ni Gims ni Booba n'a fait l'éloge d'Ibrahim Traoré ou d'Alassane Ouattara en musique. Pour s'en rendre compte, il suffit de consulter les réseaux sociaux officiels des deux rappeurs.De YouTube aux autres réseaux sociauxD'après nos recherches, la plupart de ces musiques artificielles proviennent d'un petit nombre de chaînes YouTube qui diffusent régulièrement ce genre de contenus. Même s'il faut chercher pour la trouver, la mention « générée par IA » est bien présente dans la légende.Sur YouTube, ces contenus dépassent rarement les 100 000 vues, au contraire de TikTok, Facebook et Instagram où certaines d'entre elles dépassent les cinq millions de vues. Le problème réside dans le fait que les comptes qui repartagent ces musiques inauthentiques ne mentionnent pas l'utilisation de l'intelligence artificielle.Ce qui a été généré initialement à des fins humoristiques, se retrouve utilisé à des fins de désinformation. Des comptes très influents se servent de ces infox pour faire de la propagande et les commentaires montrent que des milliers d'utilisateurs tombent dans le panneau.Des contenus illégauxEn utilisant les bons outils, il est possible de générer rapidement et gratuitement ce type de musique artificielle. On peut donc faire dire ce que l'on veut à n'importe quel artiste. Mais attention, certaines législations encadrent la pratique.En France, l'article 226-8 du Code pénal puni d'un an et de 15 000 € d'amende « le fait de porter à la connaissance du public ou d'un tiers, par quelque voie que ce soit, le montage réalisé avec les paroles ou l'image d'une personne sans son consentement, s'il n'apparaît pas à l'évidence qu'il s'agit d'un montage ou s'il n'en est pas expressément fait mention. Est assimilé à l'infraction mentionnée au présent alinéa et puni des mêmes peines le fait de porter à la connaissance du public ou d'un tiers, par quelque voie que ce soit, un contenu visuel ou sonore généré par un traitement algorithmique et représentant l'image ou les paroles d'une personne, sans son consentement, s'il n'apparaît pas à l'évidence qu'il s'agit d'un contenu généré algorithmiquement ou s'il n'en est pas expressément fait mention ». La plupart des publications sont donc illégales.
La presse du continent ne se fait aucune illusion. L'état du monde n'est pas la tasse de thé du nouveau président américain et l'Afrique encore moins. Comme le dit WalfQuotidien à Dakar : « Donald Trump n'aura pas à beaucoup secouer l'arbre par rapport aux relations avec l'Afrique qui vraisemblablement n'est pas sa priorité ».En effet, complète Le Pays au Burkina, « l'Afrique n'intéresse pas le désormais président des États-Unis, et pourrait être encore ignorée comme elle l'a été durant son premier mandat. C'est vrai que cette fois, il n'a pas tenu des propos insultants à l'égard de certains États qu'il avait qualifiés de “pays de merde“, mais, pointe Le Pays, ce deuxième mandat risque lui aussi de laisser un souvenir désagréable aux Africains en raison non seulement de sa politique en matière d'immigration, qui fermera les portes de l'Amérique aux jeunes du continent, mais aussi en raison de l'imposition des droits de douane pour les importations africaines aux États-Unis, avec la très forte probabilité de ne pas renouveler, cette année, l'African Growth and Opportunity Act (l'AGOA) qui exonère de taxes douanières un certain nombre de produits en provenance de 32 pays d'Afrique sub-saharienne ».Le culte de l'homme fort…Toutefois, souligne Jeune Afrique, l'homme en tant que tel, avec sa poigne et ses outrances n'est pas sans séduire certains dirigeants du continent… C'est vrai, explique le site panafricain, « certains leaders africains adeptes du néo-virilisme “kiffent“ le style de celui qui est redevenu hier le locataire de la Maison Blanche. Au fantasque Ougandais Yoweri Museveni ou aux putschistes francophones bombeurs de poitrine, le culte de l'homme fort n'est pas pour déplaire. Pour peu que Donald Trump consacre une once d'attention aux pays africains, il pourrait rendre la politesse aux aficionados nationalistes de la poignée de mains vigoureuse. Pour peu, effectivement, qu'il lorgne du côté du continent, car il n'y a effectué aucun voyage officiel lors de son premier mandat. Ces derniers mois, relève encore Jeune Afrique, la campagne électorale de la revanche n'a guère été émaillée d'allusions au continent, ni dans le barnum communicationnel d'Elon Musk, ni dans les diverses auditions de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d'État. Mais, s'interroge le site panafricain, n'est-ce pas ce qui convient le mieux à nombre de dirigeants africains ? Comme la Chine ou la Russie, le partenaire international idéal des démocraties approximatives n'est-il pas une puissance économique volontairement aveugle aux modes de gouvernance ou au traitement des droits humains ? ».Un terrain de jeu pour contrer la Chine ?Finalement, le seul intérêt que Donald Trump pourrait trouver à l'Afrique, c'est d'en faire un terrain de jeu pour contrer les avancées de certains de ses rivaux. C'est du moins ce qu'affirme Ledjely en Guinée : « presque traumatisé par les avancées de l'Empire du Milieu, le président américain pourrait ne pas être insensible à l'influence grandissante que le pays de Xi Jinping engrange en Afrique. Cela pourrait conduire les États-Unis à se montrer plus attentifs aux principaux partenaires de la Chine sur le continent. Il s'agit notamment de l'Afrique du Sud, du Nigeria et de l'Égypte. En tant que fournisseurs essentiels de minerais de la Chine, la RD Congo et la Guinée pourraient également intéresser les États-Unis. Il en va de même pour l'Angola, le Tchad, mais aussi le Soudan, dont les ressources, notamment pétrolières, sont également convoitées. Dans la même optique, relève encore Ledjely, il est possible que les États-Unis s'impliquent un peu plus dans la résolution de la crise politique et sécuritaire au Sahel. Ce n'est pas que les présidents en treillis issus des coups d'État gênent en quoi que ce soit le président Trump. Mais les liens étroits que ces dirigeants entretiennent avec Moscou peuvent être perçus comme une menace pour les intérêts américains dans la région. Cela signifie qu'Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et Abdourahmane Tiani pourraient intéresser Washington. Mais, conclut le site guinéen, il est sans doute trop tôt pour se faire une idée de l'outil que Donald Trump utilisera contre eux : la carotte ou le bâton ? ».Le Maroc applaudit…Enfin, parmi les pays africains qui se félicitent de l'arrivée de Trump au pouvoir, il y a le Maroc…On se souvient qu'en un seul tweet en 2020, Trump avait reconnu la souveraineté du royaume sur le Sahara occidental. Désormais, pointe Le Monde Afrique, le Maroc espère bien que les États-Unis « apporteront la touche finale : l'établissement d'un consulat américain au Sahara occidental. (…) L'acte, s'il venait à se confirmer, serait hautement symbolique ». Pour Rabat, ce serait le signe d'un nouveau « pas en avant vers la résolution, en sa faveur, du litige sahraoui ».
Les récents propos d'Emmanuel Macron sur « l'ingratitude » de certains dirigeants africains envers la France, passent décidément mal sur le continent…« Après le gouvernement tchadien et le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, c'est au tour du Burkina Faso de réagir, pointe Jeune Afrique. Lundi, le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir à Ouagadougou, a, lui aussi, exprimé sa colère et affirmé que le président français avait “insulté tous les Africains. Voilà comment ce monsieur voit l'Afrique, voit les Africains, a-t-il poursuivi. Nous ne sommes pas des humains à ses yeux“. Cette réaction du président putschiste intervient dans un contexte tendu entre la France et les pays de l'Alliance des États du Sahel, Mali, Niger et Burkina Faso, relève encore le site panafricain. Les militaires à leurs têtes, aux discours souverainistes et nationalistes, ont réclamé le départ de l'armée française de leurs territoires respectifs ».Réaction « au quart de tour »Le quotidien Aujourd'hui à Ouaga approuve la sortie du capitaine Ibrahim Traoré : « celui qui, depuis 2 ans, essaie de tracer un autre chemin pour le Burkina, en compagnonnage avec le Mali et le Niger, deux pays animés par la même dynamique et dirigés également par des militaires, IB a donc réagi au quart de tour à ce verbatim du président français. Explications à l'appui ! La France doit son existence aux ancêtres africains. Haro également, souligne Aujourd'hui, sur les conseillers militaires tapis dans les enclaves diplomatiques et plus dangereux que les militaires dans les camps et haro sur ces fermetures de bases militaires, sans dénonciation des Accords de défense. Foi de IB ! Et il appelle à un réveil conséquent des peuples africains. Si ce n'est pas du Lumumbisme ou du sankarisme, ça y ressemble ! »Comment quatre agents des services secrets français, détenus un an au Burkina Faso, ont été libérés…Justement, à propos de ces « conseillers militaires tapis dans les enclaves diplomatiques » évoqués par Aujourd'hui, Le Monde Afrique revient avec force détails sur la récente libération de quatre agents des services secrets français qui étaient détenus depuis un an au Burkina Faso.Le Monde Afrique qui nous rappelle le contexte : « comme son homologue malien, le général Assimi Goïta, le capitaine Ibrahim Traoré a rompu les liens avec la France, après un coup d'État. Entre Ouagadougou et Paris, les relations sont alors devenues exécrables : renvoi de l'ambassadeur et des forces spéciales françaises basées dans le pays depuis plus d'une décennie, déclarations au vitriol contre l'ex-puissance coloniale… En coulisse, pourtant, la coopération opérationnelle se poursuit entre l'agence nationale de renseignement burkinabée et la DGSE. C'est dans ce cadre que les quatre hommes se rendent à Ouagadougou, en novembre 2023. Membres de la direction technique qui gère les systèmes informatiques et de télécommunications, ces techniciens y sont présents pour une opération ponctuelle de quelques jours. Quarante-huit heures plus tard, ils sont interpellés à leur hôtel par des agents de la direction de la sûreté de l'État. Les faits reprochés sont graves : espionnage et “velléités déstabilisatrices“. La faute à des erreurs qui auraient pourtant pu être évitées, relève Le Monde Afrique : absence de visa diplomatique en bonne et due forme et, surtout, détention de téléphones de service non “nettoyés“ – c'est-à-dire purgés des informations sensibles – comme le prévoit la procédure de la DGSE. Dans ces appareils, des photos de sites d'intérêt de la capitale burkinabé et des contacts dans des régions sous tension sécuritaire ».L'action déterminante du Maroc…Les autorités françaises, qui soupçonnent les Russes d'être à la manœuvre, tentent d'abord une médiation togolaise, sans résultat, puis par l'intermédiaire des Émirats arabes unis, sans résultat.Les mois passent et l'affaire est dans l'impasse. Le Maroc entre alors en scène. « En juillet dernier, poursuit Le Monde Afrique, Emmanuel Macron adresse une lettre au souverain chérifien, dans laquelle il écrit que “le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine“. Pour Paris et Rabat, c'est la fin de plusieurs années de brouille, et le début de la réconciliation. Entre les "services", un frein est levé, la coopération s'accélère ».Et finalement, les quatre agents français sont libérés le 18 décembre dernier. Et Le Monde Afrique de s'interroger : « Quelles contreparties le capitaine Traoré a-t-il obtenues en échange de la libération des Français ? “Le Maroc a payé 60 millions d'euros et donné du matériel aux Burkinabés“, affirme une source proche de la DGED, les services marocains. Une information formellement démentie par la DGSE ».
Ils avaient été arrêtés en décembre 2023, accusés d'espionnage, accusations rejetées par Paris. Ils ont donc été libérés hier, « grâce à la médiation du roi Mohamed VI » précise Wakatsera, au Burkina Faso. Alors qu'Aujourd8.net titre : « Petit dégel Axe-Ouaga-Paris via Rabat » et ajoute : « c'est ce qu'on appelle les fruits immédiats de la coopération, celle portée au pinacle par Emmanuel Macron, entre la France et le Maroc ». « La libération rendue à ces quatre personnes de la DGSE », poursuit le site burkinabé, « ne détendra pas l'atmosphère sibérienne entre l'axe Paris-Ouaga, mais c'est toujours ça de gagné. On ne peut que s'incliner devant la diplomatie de ce 'roi des pauvres', Mohamed VI, qui est incontournable au Sahel, dans le rapport avec la France ».Au Maroc, l'Opinion remarque que « le succès de la médiation du roi du Maroc, intervient alors que Paris et Rabat ont récemment scellé leur réconciliation, incarnée par une visite d'État du président français fin octobre au Maroc, après trois ans de crise aigüe. » APAnews, de son côté, parle d'une « percée diplomatique majeure, qui marque un tournant dans les relations internationales en Afrique de l'Ouest (…) dans un contexte diplomatique tendu entre Paris et Ouagadougou, depuis le coup d'État de septembre 2022, qui a porté le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir ».Nouveau chef d'état-majorEn RDC, Félix Tshisekedi a procédé hier soir à une série de changements à la tête des forces armées. C'est ainsi, nous explique Objectif-infos, « que le chef de l'État a élevé le général Jules Banza, au grade de chef d'état-major des forces armées de la RDC ». « Sa nomination, ajoute le site d'information, intervient au moment où les rebelles du M 23, soutenus par le Rwanda, poursuivent leurs offensives dans la province du Nord-Kivu ». Le prédécesseur de Jules Banza, Christian Tshiwewe devient lui, « conseiller militaire du président », précise Actualité.cd qui ajoute : « il quitte la tête des forces armées, au moment où l'armée congolaise fait face à d'importantes difficultés sur le terrain, face à la rébellion du M 23, soutenue par le Rwanda. Sous son commandement, plusieurs localités du Nord-Kivu sont tombées sous le contrôle des rebelles ». « Certains analystes », poursuit Actualité.cd, estiment « qu'en renouvelant le commandement des FARDC, le chef de l'État Félix Tshisekedi, en sa qualité de commandeur suprême des forces armées, cherche à insuffler un nouvel élan au sein de l'armée congolaise. »Abandonnées à leur sortEnfin, le bilan du passage du cyclone Chido au Mozambique s'avère particulièrement lourd. « Le dernier bilan fait état d'au moins 70 morts et plus de 600 blessés », nous dit Afrik.com. « Cependant, les humanitaires estiment que le bilan pourrait être bien plus lourd, avec de nombreux dégâts non encore comptabilisés en raison des difficultés d'accès et de la lenteur des évaluations sur le terrain ». « Les habitants manquent de tout, bien que l'aide alimentaire commence à arriver », explique la responsable d'une ONG. « Les populations locales, commente Afrik.com « se sentent abandonnées à leur sort, confrontées à une succession de crises qui exacerbent leurs souffrances, entre catastrophes naturelles, insécurité et conflits armés ».De son côté, Africanews précise que « la Province de Cabo Delgado, où vivent environ deux millions de personnes, a été la première région touchée par le cyclone Chido au Mozambique. De nombreuses maisons, écoles et établissements de santé y ont été partiellement ou complètement détruits ». Au-delà du constat sur le terrain, Africanews rappelle que « depuis quelques années, les tempêtes dans la région sont de plus en plus violentes. En 2019, le cyclone Idai a ainsi tué plus de 1300 personnes, principalement au Mozambique, au Malawi et au Zimbabwé ».
« Mali : le premier cercle très fermé d'Assimi Goïta » : c'est le titre d'une enquête de Jeune Afrique sur les hautes sphères du pouvoir militaire au Mali… « Il y a quelques jours encore, il était le colonel Assimi Goïta. Il est désormais général (d'armée), le plus haut gradé de l'armée malienne, pointe le site panafricain. Avant de se hisser sur le fauteuil présidentiel, à l'issue du "putsch dans le putsch" de mai 2021, le tombeur d'Ibrahim Boubacar Keïta était vice-président de la transition. Si ses soutiens en ont fait le porte-étendard du "Mali Kura" (le Mali nouveau en bambara) et de la souveraineté retrouvée, l'ancien commandant des Forces spéciales cultive la discrétion, relève encore Jeune Afrique. Quand les uns le décrivent comme un homme "secret", les autres y voient une gestion du pouvoir "bunkerisée et paranoïaque". Beaucoup ont spéculé sur les rivalités qui l'opposent au quarteron d'officiers avec qui il a mené le coup d'État du 18 août 2020, mais le chef de la junte semble maintenir l'équilibre avec ses frères d'armes, qui se sont partagés les postes stratégiques ».Eminences grises…Et Jeune Afrique donc de détailler l'entourage d'Assimi Goïta, notamment ses éminences grises… À commencer par le général de division Yamoussa Camara. « Considéré par certains comme un "nostalgique" de l'époque de Moussa Traoré et partisan d'un "régime fort", Yamoussa Camara est décrit comme un mentor pour le général Goïta. Il fait désormais partie du comité de rédaction de la charte pour la paix et la réconciliation. (…) Au quotidien, Assimi Goïta peut compter sur son chef d'état-major particulier, le général de brigade Mamadou Lamine, dit "Laurent Mariko". (…) Comme de nombreux présidents du Mali avant lui, Assimi Goïta a fait appel à Ousmane Issoufi Maïga, figure incontournable du pouvoir malien depuis ces dernières années. Surnommé "Pinochet", l'ancien Premier ministre d'Amadou Toumani Touré (2004-2007) a été choisi pour mettre en œuvre la politique de cohésion nationale ».Et puis dans l'entourage très militaire et très masculin d'Assimi Goïta, il y a une femme, note encore Jeune Afrique : « Fatou Binta Traoré, sa conseillère spéciale pour les questions diplomatiques depuis 2020, lorsqu'il était encore vice-président ».Abdoulaye Maïga : le porte-flingue…Enfin parmi les ministres, il y a le Général Abdoulaye Maïga, personnage central pointe Jeune Afrique… « Qu'il s'agisse de mener la charge à la tribune des Nations unies contre les pays jugés hostiles au Mali, ou de remplacer Choguel Kokalla Maïga au poste de Premier ministre lors de son hospitalisation en août 2022, Assimi Goïta sait pouvoir compter sur Abdoulaye Maïga. Ministre d'État, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation et porte-parole du gouvernement, le général de division, promu à ce grade la semaine dernière, est devenu le porte-flingue de la transition malienne ».Les flèches de la presse burkinabè…Ces promotions des artisans de la junte sont saluées par la presse malienne qui y voit, à l'instar de Malijet « une reconnaissance du peuple pour un parcours exceptionnel ».La presse burkinabé, elle, est plutôt circonspecte, c'est le moins qu'on puisse dire…Pout WakatSéra, « au Mali, les colonels se font plaisir ».L'Observateur Paalga enchaîne : « voilà donc que le locataire du Palais de Koulouba et ses camarades ne trouvent pas mieux à faire que de se bombarder généraux. On a beau chercher, on se demande en quoi ces nominations vont booster la lutte contre le terrorisme et la reconquête du territoire. (…) Quatre ans après l'arrivée des militaires au pouvoir, force est de reconnaître que les spécialistes de la guerre qui étaient venus pour sauver le Mali sont toujours à la peine nonobstant toute la propagande ambiante qui entoure cette guerre ».Si la presse burkinabè décoche souvent ses flèches en direction de ses voisins, elle se garde bien de viser ses propres dirigeants… en particulier le capitaine Ibrahim Traoré, le président de la transition. Comme le souligne le quotidien Aujourd'hui à Ouaga, « la profession de journaliste, ballotée entre la sacralité des faits et les lois en temps de guerre, est encline à une autocensure qui ne dit pas son nom, l'attitude normale restant celle de la prudence et de la responsabilité ».
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le convoi militaire Fama-Wagner au Mali, l'indemnisation de fermiers blancs au Zimbabwe et l'ex-dirigeant burkinabè Paul-Henry Sandaogo Damiba. Kenya : le vice-président menacé par une motion de destitution C'est une procédure inédite au Kenya. A l'Assemblée nationale, les députés ont voté à une très grande majorité en faveur de la destitution du vice-président Rigathi Gachagua. Ce dernier dénonce un « complot politique ». Que lui est-il reproché ? Le vice-président a-t-il encore une chance de s'en sortir ? Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi. Mali : pourquoi le convoi militaire parti pour Tinzaouatène a-t-il fait demi-tour ? Parti de Kidal en direction de Tinzaouatène, à la frontière de l'Algérie, le convoi des Forces armées maliennes et de mercenaires de Wagner est finalement revenu à Kidal sans livrer de combats. Pourtant de nombreux observateurs s'attendaient à de nouveaux affrontements avec les rebelles du CSP. Pourquoi cette colonne a-t-elle fait marche arrière après avoir mobilisé autant de moyens militaires ?Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Zimbabwe : vers l'indemnisation de fermiers blancs expropriés Le gouvernement a décidé d'indemniser certains agriculteurs spoliés de leurs terres il y a vingt ans, lors de la réforme agraire lancée par le régime de Robert Mugabe. Comment comprendre ce revirement sur cette affaire très sensible ? Avec Virginie Roiron, maîtresse de conférences en civilisation britannique et du Commonwealth à Sciences Po Strasbourg, spécialiste du Zimbabwe. Burkina Faso : l'ex-dirigeant Damiba accusé de « déstabilisation » Le capitaine Ibrahim Traoré a accusé son prédécesseur le lieutenant-colonel Paul-Henry Sandaogo Damiba de vouloir déstabiliser le Burkina Faso. Il demande son extradition du Togo, où il vit en exil depuis le coup d'Etat de 2022. Comment expliquer de telles accusations ? La demande d'extradition peut-elle aboutir ? Avec Rinaldo Depagne, directeur de projet Afrique de l'Ouest à International Crisis Group.
Le Burkina, le Mali et le Niger cherchent à capter le maximum de revenus émanant des gisements aurifères. Les coups de pressions se multiplient sur les sociétés étrangères qui exploitent la majorité des mines industrielles de ces pays. De quoi parle-t-on en termes de production ? Le Burkina Faso est le quatrième producteur d'or en Afrique avec une production déclarée de 58 tonnes d'or par an. Au Mali, c'est un petit peu plus : 66 tonnes d'or déclarées pour l'année 2022. Le pays est une plaque tournante des exportations légales et illégales. C'est aussi le cas du Niger qui a une production annuelle aux alentours des 45 tonnes déclarées. Dans les trois pays, les mines d'or artisanales informelles sont nombreuses, et la contrebande d'or y est massive. Pression sur les multinationalesCes États mettent la pression sur les sociétés qui exploitent les gisements d'or. Exemple au Mali cette semaine, Bamako réclame au minier canadien Barrick Gold près de 500 millions de dollars pour des taxes et des impôts impayés. Cela intervient dix jours après l'arrestation de plusieurs hauts cadres de l'entreprise présente sur le plus grand gisement d'or du pays.Au Burkina, le retrait des permis d'exploitation est en cours expliquait dimanche le chef de la junte au pouvoir Ibrahim Traoré répondant à des auditeurs sur la RTB : « Je ne comprends pas pourquoi, alors qu'on sait exploiter l'or, on laisse des multinationales exploiter l'or. C'est dans ce sens que j'ai dit qu'il y a des permis que nous sommes en train de retirer. Et nous allons le faire nous-mêmes ».À lire aussiArrestation au Mali de quatre employés d'une compagnie minière canadienneDes taxes en augmentationLes sociétés étrangères la plupart canadiennes, britanniques - on parle là de mastodontes miniers - ne réagissent que très rarement. Préférant jouer la diplomatie dans des zones où elles sont de moins en moins les bienvenues. Le cours de l'or n'a cessé de grimper, alors les taxes ont aussi été augmentées plusieurs fois ces dernières années. Cela pourrait pousser les entreprises à partir. « D'un côté, le secteur aurifère, c'est une source potentielle énorme d'argent public, mais de l'autre côté, si il tape trop là-dedans, ça va dégoûter les entreprises. À moins que les Russes et les Chinois soient capables de prendre la relève, mais si ça n'est pas le cas, ils vont vraiment y perdre », explique Marc Raffinot, maitre de conférence a l'université Paris-Dauphine.Structuration de la filièreLe Burkina semble avoir un temps d'avance pour structurer sa filière or. Il y a eu la reprise de la Société de Participation Minière fin juillet après des années de mise en sommeil, la révision du code minier et il y a une volonté de valoriser l'or sur place avec la raffinerie.Au Mali, un audit des contrats miniers et des renégociations avec les sociétés étrangères sont en cours. Le CNSP au Niger a également créé en septembre une société nationale d'exploitation aurifère. Des nationalisations du secteur à bas bruit, pièce après pièce.
C'est une enquête à lire dans Jeune Afrique. Une enquête sur ce groupe de partisans de la junte militaire au pouvoir à Ouagadougou, un groupe qui agit par le biais d'internet : « ils se font appeler les "BIR-C", pour "bataillon d'intervention rapide de la communication", nous apprend le site panafricain. Mais quand leurs homologues de l'armée ont pour mission de lutter contre le terrorisme ou d'assurer la sécurité de grands convois logistiques, eux n'ont qu'un seul but : défendre le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé à la tête du Burkina Faso par la force, il y a tout juste deux ans. Très actifs sur les réseaux sociaux, pointe Jeune Afrique, ils menacent, invectivent et mettent à prix la tête de ceux qui osent afficher des positions discordantes. Si les militaires au pouvoir utilisent la force publique pour semer la terreur à Ouagadougou et dans les grandes villes du pays, les BIR-C, eux, sévissent en ligne, assumant sans difficulté être un outil de propagande au service du régime. Et ils ont été particulièrement présents ces dernières semaines. Depuis que le massacre de Barsalogho, perpétré le 24 août, a paru fragiliser le président de la transition, dont la stratégie sécuritaire a, ce jour-là, été brutalement questionnée, les BIR-C sont omniprésents, précise le site panafricain. Dans leur viseur : des journalistes, des opposants, des responsables d'organisations de la société civile et, d'une manière plus générale, toute personne se montrant publiquement un peu trop critique sur la gestion du pays. Tous sont, aux yeux des BIR-C, des "apatrides". Autrement dit, des traîtres ».Jeune Afrique détaille par le menu les différents comptes des BIR-C sur les réseaux sociaux et en pointe un en particulier : il s'agit du compte Facebook d'Ibrahim Maïga, « la figure de proue de cette mouvance, avec 938 000 abonnés. Depuis les États-Unis, où il réside, cet activiste burkinabè, naturalisé américain, coordonne plusieurs pages pro-IB. Réputé proche du président de la transition, il a multiplié les appels à s'en prendre aux familles des "apatrides". » La Tunisie verrouillée avant la présidentielleÀ la Une également, l'élection présidentielle en Tunisie… Quatre jours avant le scrutin de dimanche, un collectif d'intellectuels et de militants appelle, dans une tribune publiée par Le Monde, à la mobilisation pour empêcher le pays de s'enfoncer dans la dictature. « L'enterrement des libertés se déroule sous l'œil impassible ou complice des partenaires européens », déplorent-ils. « En trois ans, poursuivent les signataires, les derniers espoirs de "transition démocratique" ont disparu. Le pays qui, en 2010, avait initié un mouvement de révolution dans tout le monde arabe s'embourbe aujourd'hui dans l'autoritarisme le plus vil, le plus bas, le plus kafkaïen. Pour Kaïs Saïed – un constitutionnaliste passé apprenti dictateur en 2021 –, aucun espace de contestation ne doit exister. Et certainement pas à l'approche de l'élection présidentielle ».La Francophonie : un monde « hétéroclite »Enfin, le Sommet de la Francophonie qui a lieu demain à Villers-Cotterêts au nord de Paris. Une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement sont attendus, dont une quinzaine en provenance d'Afrique. Dans Le Point Afrique, l'écrivain guinéen Tierno Monénembo reconnait certes que « la Francophonie est un monde divers pour ne pas dire hétéroclite : la carte et le territoire ne s'y recouvrent pas toujours et les postures idéologiques ne traduisent pas forcément les réalités linguistiques ».Mais, rappelle-t-il, « la francophonie est née en Afrique. Ce sont des Africains (Léopold Sédar Senghor, Habib Bourguiba et Hamani Diori) qui ont eu l'idée de regrouper tous les pays, parlant partiellement ou entièrement la langue française, autour d'un projet ». Et « plus de soixante ans après les indépendances, l'Afrique compte dix fois plus de francophones qu'au temps colonial ».Et Tierno Monénembo de s'interroger : « qui est le francophone, au juste : Sekou Touré qui prônait ardemment la promotion des langues africaines mais qui ne s'exprimait qu'en français ? Ou bien Léopold Sédar Senghor, son adversaire de toujours, dont il disait avec férocité : "c'est un pingouin : le dos est noir mais le ventre est blanc" ; Senghor, ce "nègre assimilé", cet agrégé de grammaire, cet amoureux de Ronsard et de Verlaine, ce futur académicien, qui faisait tous ses discours de consommation intérieure en sérère, en peul ou en wolof, les trois principales langues du Sénégal qu'il maîtrisait parfaitement ? Alors qui est le francophone ? Peut-être bien tous les deux ! »
C'était samedi dernier dans le centre-nord du Burkina Faso à Barsalogho, ville de 10.000 habitants, et le terrible bilan ne cesse de s'alourdir : plus de 300 personnes ont été abattues par un groupe terroriste, essentiellement des hommes.Depuis, les réactions d'horreur et d'indignation affluent du monde entier et on en sait un peu plus sur le drame.C'est « l'attaque terroriste la plus meurtrière de l'histoire du Burkina Faso », soupire Le Monde Afrique. « En début de matinée, relate le journal, des dizaines d'assaillants ont mitraillé des centaines d'hommes qui étaient en train de creuser, sur injonction de la junte au pouvoir, une tranchée autour de leur village, censée les protéger des attaques devenues récurrentes. Deux vidéos tournées par les assaillants, visionnées par Le Monde Afrique, montrent des tas de corps d'hommes ensanglantés, gisant dans l'excavation, au milieu de pelles et de pioches abandonnées. Autour d'eux, des dizaines de djihadistes tirent. Certains exécutent à bout portant les hommes au sol qui tentent de fuir. (…) L'attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien de l'islam et des musulmans (le GSIM, affilié à Al-Qaida). Sur les extraits vidéos visionnés, qui ne montrent qu'un versant de la tranchée, on dénombre plus de 110 cadavres. Il y en aurait “au moins 400“, selon le Collectif justice pour Barsalogho, créé au lendemain du drame. »La part de responsabilité du pouvoir militaireEt les autorités burkinabés ne sont pas exemptes de tout reproche…En effet, rapporte encore Le Monde Afrique, ce même collectif Justice pour Barsalogho « confirme ce que plusieurs sources évoquaient plus tôt : samedi, à Barsalogho, “les chefs du détachement [militaire] sur place ont obligé, à travers des menaces, les populations à participer aux travaux, contre leur gré“. Les jours précédant l'attaque, seuls quelques civils avaient accepté de participer à la réalisation de cette tranchée, située à environ 3 kilomètres du village, non loin des positions du GSIM, qui impose depuis deux ans un blocus à ses habitants. Ces derniers “ont été voir le chef du détachement pour lui demander d'organiser l'opération autrement, en l'alertant sur le risque d'attaques. Mais il n'a rien fait, bien au contraire », explique un témoin. »Enfin, du côté des autorités burkinabés, note encore Le Monde Afrique, « si une délégation ministérielle s'est rendue à Kaya au chevet des blessés dimanche, aucun de ses membres n'a dressé le bilan de la tuerie. Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, s'est contenté d'admettre “plusieurs“ morts, tandis que le chef de la junte, le capitaine Ibrahim Traoré, est, pour l'heure, resté muet. »Impuissance…Alors « l'ampleur du massacre pourrait-elle avoir des conséquences jusqu'à Ouagadougou ? » : question posée par Jeune Afrique. « Alors qu'Ibrahim Traoré a fait de la lutte contre les groupes terroristes sa priorité, son régime ne parvient pas à endiguer la spirale de violence qui endeuille le Burkina Faso, constate le site panafricain. Et ce malgré la mobilisation massive de volontaires et la multiplication des enrôlements forcés. Le mois d'août a été particulièrement sanglant. Le 9, un convoi de véhicules militaires ravitaillant la commune de Diapaga, dans l'est du pays, a été attaqué. Plus de cent soldats auraient perdu la vie dans l'embuscade. Au lendemain de l'attaque de Barsalogho, plusieurs publications sur les réseaux sociaux ont fait état de 20 à 30 morts dans la localité de Kounla, dans l'ouest du pays : des hommes, les mains ligotées dans le dos et abattus dans une église. »Plus jamais ça ?Dans la presse burkinabé, on reste prudent… La tuerie de Barsalogho est bien sûr commentée, mais on se garde bien de critiquer le régime militaire. Le site d'information WakatSéra rapporte les récents propos de l'évêque de Kaya, ville voisine de Barsalogho : « nous ne pouvons pas rester longtemps silencieux et prostrés devant le drame immense de Barsalogho. Il nous faut parler (parler à Dieu et parler entre nous) et agir afin qu'il n'y ait “plus jamais ça !“ »Commentaire de WakatSéra : « les prières qui accompagnent la stratégie militaire doivent visiblement être multipliées pour désarmer les bras lourds de haine et les mains rouges du sang d'innocents des terroristes, afin que l'estocade soit portée à ces groupes qui se sont enkystés dans le Sahel. »
Le capitaine Ibrahim Traoré a affirmé avoir déjoué une tentative de déstabilisation du pays. Selon le président de la transition burkinabè, des officiers et des soldats en complicité avec des terroristes auraient planifié des attaques afin de prendre le pouvoir. Cette cellule aurait été dirigée par des services de renseignements occidentaux depuis un pays voisin.
La pratique commence à devenir habituelle dans les pays sahéliens dirigés par des juntes militaires. Opposants, activistes des droits de l'homme, syndicalistes, religieux, journalistes, militaires… disparaissent mystérieusement en dehors de tout cadre légal.Dernier exemple en date : « au Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni est porté disparu depuis le 13 juillet », pointe Jeune Afrique. « Il a été enlevé par des hommes armés et cagoulés dans un logement appartenant à l'armée situé dans le centre-ville de Ouagadougou, précise le site panafricain. L'opération aurait été menée par des hommes du lieutenant Aziz Pacmogda, qui commande la sécurité rapprochée d'Ibrahim Traoré (le chef de la junte). Pacmogda est impliqué dans d'autres affaires de disparitions d'officiers, précise encore Jeune Afrique. En octobre 2023, le commandant Ismaël Touhogobou avait trouvé la mort lors d'une tentative d'enlèvement menée par ses hommes. Pour l'heure, aucune information officielle n'a été communiquée concernant les raisons de son enlèvement, ni l'endroit où il se trouve. Une source sécuritaire affirme que Bamouni est détenu au secret dans une villa de la capitale. Il lui serait reproché des rendez-vous qu'il aurait eus lors d'une formation en Allemagne en janvier dernier ».À lire aussiBurkina: l'ex-dirigeant Damiba critique l'«aveuglement» de son tombeur Ibrahim Traoré, selon «Jeune Afrique»« Inquiétude et désolation… »En Guinée, toujours aucune nouvelle des deux activistes Oumar Sylla Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah… Ils ont été enlevés le 9 juillet dernier par un groupe de militaires. D'après le témoignage vidéo d'un jeune activiste enlevé en même temps qu'eux et relâché par la suite, les deux hommes ont été molestés lors de leur arrestation puis torturés. Ils seraient détenus au camp militaire de l'île de Kassa, au large de Conakry.Dans un communiqué diffusé notamment sur le site d'information Aminata, leurs avocats dénoncent cet enlèvement brutal : « Cette triste situation crée l'inquiétude et la désolation depuis 13 jours, affirment-ils. Le communiqué du 17 juillet dernier du Parquet Général près la Cour d'Appel de Conakry indiquant ne pas être au courant de leur enlèvement et de leur séquestration n'a fait qu'exacerber la douleur et l'indignation de tous ». Et les avocats de s'interroger : « Y a-t-il une réelle volonté de faire la lumière sur cet enlèvement ? ».Les avocats des deux activistes affirment par ailleurs que le témoignage vidéo cité précédemment pourrait constituer « une piste à travers laquelle le parquet d'instance compétent peut bien agir pour le triomphe de la vérité et de l'État de droit ».À lire aussiGuinée: les Forces vives de Guinée préparent une mobilisation face aux «dérives» de la junteNouveau massacre dans le centre du MaliÀ la Une également, le massacre de Dembo dans le centre du Mali. C'était dimanche 21 juillet dernier. Le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso apporte des précisions. Le bilan est lourd : « 25 victimes, des villageois et des chasseurs Dozos. D'autres villages ont été attaqués, Babusounou, et Guebassabou, où 2 Dozos ont été tués. Avec cette série noire au Centre du Mali, on se rend compte que ce n'est plus le septentrion malien qui est infesté, pointe Aujourd'hui. Et les cibles sont généralement des villageois qui n'ont que leurs champs comme seuls biens. Des travaux champêtres dont ils ne peuvent plus s'occuper correctement à cause de ces visiteurs indésirables. Car ces terroristes lèvent des impôts et établissent des accords locaux avec ces villages, et gare à ceux qui rechignent. (…) Ces attaques à répétition reposent la problématique de la situation sécuritaire au Mali, relève encore le quotidien ouagalais, où les Fama, les Forces armées maliennes, sont désormais aguerries et ont pour alliés les Russes avec Wagner ».Et Aujourd'hui de s'interroger : « Quid de la lutte contre les terroristes après l'éclatante victoire de Kidal ? Et à l'heure où le président Assimi Goïta semble lâcher du lest, où brumeusement, il est question d'élection présidentielle, avec lui évidemment comme candidat, l'un des thèmes qui sera discuté est (justement) la lutte contre le terrorisme, argument majeur qui avait justifié le renversement d'IBK ».Pour leur part, les autorités de Bamako gardent le silence sur cette attaque, de même que la presse malienne. La presse qui rapporte a contrario un succès des Forces armées maliennes : la prise de la localité d'Inafarak, près de la frontière avec l'Algérie. « Cela faisait plus d'une décennie que l'armée malienne était absente de cette zone qui servait de bastion aux mouvements armés », affirme le site Malijet. Malijet qui rapporte ce communiqué rassurant des militaires : « L'état-major général des armées tient à rassurer les populations que l'armée malienne demeure résolument engagée dans la surveillance et la sécurisation de l'ensemble du territoire ».À lire aussiMali: une attaque jihadiste fait 25 morts à Dembo dans le centre du pays
« La trêve qui devait prendre fin ce vendredi a été prolongé de 15 jours, jusqu'au 3 août », annonce le département d'État américain, titre AfricaNews, alors que le site congolais ObjectifInfo.cd, précise que la prolongation de la trêve intervient « tandis que sur le terrain, les autorités congolaises dénoncent des violations de la trêve par les rebelles rwandais. Selon Kinshasa, une dizaine de civils ont été tués par ces rebelles depuis lundi, sur le sol congolais ». Pour Afrik.com, « malgré les efforts internationaux et notamment ceux des États-Unis, la situation humanitaire demeure alarmante. Les affrontements ont déplacé des milliers de civils et provoqué une crise humanitaire aiguë. Les besoins sont criants en termes de nourriture, d'eau, de soins médicaux, et de sécurité ». AfricaNews reprend aussi les propos de Human Rights Watch, ONG selon laquelle, « les violences concentrées dans la province orientale du Nord-Kivu ont donné lieu non seulement à des exécutions arbitraires et à des arrestations, mais aussi à des abus sexuels, les femmes et les enfants étant les plus touchés ». Une autre ONG, Action contre la faim, fait savoir de son côté que « la situation dans la région se dégrade rapidement, et atteint des niveaux jamais vus ». Mur de glaceÀ la Une également, un nouveau différend entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. C'est à la Une d'Aujourd'hui au Faso : « 173 burkinabè ont été refoulés de la Côte d'Ivoire ». « D'ici quelques jours, on saura les tenants et les aboutissants du phénomène, mais en attendant, on ne peut s'empêcher de lire cette question de femmes et d'enfants refoulés à la lumière, des relations, exécrables entre les pouvoirs burkinabè et ivoirien », estime le site d'information burkinabè, selon lequel « un tel incident gravissime et survenu dans un contexte de tension entre les deux pays, suite à la ruade du capitaine Ibrahim Traoré, accusant, les autorités ivoiriennes de materner les déstabilisateurs de son régime, ne peut qu'inquiéter ». « Ce refoulement de Burkinabè vient souligner qu'entre les deux pays, il y a désormais un mur de glace », ajoute Aujourd'hui au Faso.L'Infodrome rappelle de son côté que « ces expulsions interviennent dans un contexte de tensions entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Le capitaine Traoré a récemment accusé la Côte d'Ivoire d'abriter "un centre d'opérations pour déstabiliser" son pays (...). « Les relations entre les deux nations se sont également détériorées suite à l'arrestation de deux membres des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes, qui auraient accidentellement franchi la frontière en poursuivant des orpailleurs clandestins, en septembre 2023 ».Liberté d'expressionEnfin, au Cameroun, les autorités haussent le ton. C'est le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, « qui a fait une sortie pour recadrer les leaders d'opinion », nous dit le le Journal du Cameroun. « Il met des limites à ce que l'opinion publique appelle la liberté d'expression ». Cela tient en quelques phrases : « les Camerounais peuvent s'exprimer sans aucune contrainte, approuver ou désapprouver l'action des pouvoirs publics, faire connaître leurs points de vue sur l'ensemble des questions ayant trait à la vie de la nation. Cependant, il est inacceptable que des compatriotes, fussent-ils des leaders de partis politiques ou d'opinion, usent de propos irrévérencieux, injurieux, voire offensants à l'égard de celui qui préside légitiment et avec bonheur aux destinées du Cameroun ». À l'origine de cette mise en garde, précise Le bled parle « les propos de l'opposant Cabral Libii, le leader du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale, qui avait récemment remis en question l'autorité du préfet du Mfoundi, au sujet de l'interdiction de séjour temporaire dans le département, concernant toute personne appelant au soulèvement contre la République ou qui se serait rendu coupable d'outrage envers celle-ci ou ceux qui l'incarnent ». Une mise en garde lancée, alors que se profile l'élection présidentielle de l'année prochaine.
La polémique est née d'accusations venues du Burkina Faso. C'est en Une du LeFaso.net : « Le président Ibrahim Traoré dénonce "un centre des opérations à Abidjan pour déstabiliser le pays, deux bases françaises au Bénin qui forment et équipent des terroristes" ». « Des pistes ont été réaménagées, des avions atterrissent, des gens équipent et forment des terroristes là-bas », accuse le capitaine Ibrahim Traoré. Des accusations précédemment rejetées par la France et jeudi par le Bénin. À Cotonou, c'est le porte-parole du gouvernement béninois qui s'est exprimé, nous dit La Nouvelle Tribune. Wilfried Léandre Houngbedji contre-attaque, même, « C'est », dit-il, « l'hôpital qui se moque de la charité. Les attaques terroristes enregistrées par le Bénin à ce jour, dont la grande majorité a été déjouée par nos Forces de défense et de sécurité, sont l'œuvre de gens venant de l'autre côté de nos frontières avec le Burkina Faso et le Niger ». « Une chose est certaine », accuse le porte-parole du gouvernement béninois, « le populisme n'a qu'une seule vertu : c'est de déplacer les problèmes en faisant semblant de les régler. Tôt ou tard, les populations se rendront compte qu'elles ont été abusées. »Arrestations et intimidationsÀ la Une également, la prochaine élection présidentielle au Rwanda. Le scrutin aura lieu lundi prochain, « mais nul besoin d'être grand clerc pour se douter que l'alternance ne devrait pas être de saison », écrit Enjeux Africains, qui titre « Kagame, encore et toujours ». Pas de surprise à attendre donc, car, nous dit-on, « depuis qu'il est au pouvoir, son parti, le Front patriotique rwandais, réprime toute opposition et voix discordante. Arrestations, intimidations, assassinats empêchent les candidats sérieux de l'opposition de se présenter à la magistrature suprême face à lui ». « Déjà réélu trois fois pour des septennats, le président sortant concourt cette fois pour un mandat de cinq ans ». À 67 ans, et grâce à « une révision constitutionnelle adoptée en 2015 (...) il peut rester au pouvoir jusqu'en 2034 ». Et ce n'est pas tout, accuse Enjeux Africains. « Kigali apporte un soutien indéniable aux rebelles du M23 dans le Nord-Kivu, déstabilisant le voisin congolais. Certains États membres de l'Union européenne commencent à demander au pouvoir rwandais de retirer ses troupes de l'est de la République démocratique du Congo. Et ce, afin de préserver les relations de bon voisinage dans la région des Grands lacs », conclut Enjeux Africains. DiplomatieLa République Démocratique du Congo, il en est encore question avec cette polémique autour de Koffi Olomide.« Le célèbre chanteur congolais a été recadré par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication », titre Objectif-Infos pour des propos jugés « dégradants » et « démobilisant » envers les troupes des Forces Armées de la République Démocratique du Congo engagées au front dans l'Est du pays ». Lors d'une émission de télévision, Koffi Olomide avait notamment déclaré : « Il n'y a pas de guerre. On nous tape. On nous gifle. On fait de nous ce qu'on veut. J'ai vu les camions de ces gens-là qui viennent tranquillement et personne pour les empêcher. J'ai vu que nos militaires vont à la guerre à moto. J'ai des larmes. Il n'y a pas de guerre ». Ces propos, précise Objectif-info, « ont suscité l'indignation de la part du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication, qui a estimé qu'ils pouvaient porter atteinte au moral des troupes et nuire aux efforts de guerre ». Le chanteur a fait amende honorable. Parlant de lui-même à la troisième personne du singulier, il a ainsi déclaré : « on a parlé et on s'est très bien compris. J'ai retenu que le chanteur Koffi Olomide est aussi l'ambassadeur de la culture de notre pays, il devrait peut-être distiller plus de diplomatie dans son discours même si ce qu'il dit est vrai et fondé ». À l'appui de ces propos : une photo du chanteur, qui pose avec son passeport congolais, bien en évidence.
Au Burkina Faso, le président de la transition Ibrahim Traoré a tenu un discours "aux forces vives" du pays venues de tout le territoire pour l'acclamer. C'est la première intervention de cette ampleur depuis les rumeurs de coup d'Etat du mois de juin. Il en a profité pour pointer du doigt la Côte d'Ivoire et le Bénin, qu'il accuse de vouloir "déstabiliser" le Burkina.
Pour le moment, seule l'Agence Mauritanienne d'Information se fait l'écho de ce naufrage survenu au large de la Mauritanie, et dont le bilan provisoire est déjà très lourd : 89 morts. Les victimes « se trouvaient à bord d'une grande embarcation de pêche traditionnelle » qui a chaviré dans l'Atlantique, « à 4 kilomètres de la ville de N'Diago », explique l'Agence Mauritanienne d'Information. « Neuf personnes, dont une fillette de cinq ans, ont été secourues, par les gardes côtes mauritaniens, alors que selon les survivants, l'embarcation qui avait quitté la frontière sénégalo-gambienne il y a 6 jours en direction de l'Europe, avait à son bord 170 migrants clandestins ». Les disparus se comptent donc par dizaines.Accueil chaleureuxÀ la Une également, deux sommets à un jour d'intervalle. Sommet de la CEDEAO, dimanche à Abuja, et sommet de l'AES, la nouvelle Alliance des États du Sahel, demain à Niamey. S'agit-il « d'un hasard du calendrier » ou d'un « rendez-vous minutieusement programmé ? » s'interroge Wakatsera. En Une du site d'information burkinabé : les photos des trois hommes forts de l'AES, le capitaine Ibrahim Traoré pour le Burkina, le général Abderahamane Tiani pour le Niger et le colonel Assimi Goïta pour le Mali. C'est la première fois qu'ils se réunissent tous les trois, depuis leur arrivée au pouvoir, lors de coups d'État survenus entre 2020 et 2023. « À cette occasion, nous dit Wakatsera, le président de la transition nigérienne, le général Abderahamane Tiani, a invité ses concitoyens à sortir massivement, ce vendredi, après la prière, pour réserver un accueil chaleureux aux délégations burkinabè et malienne. Demain, poursuit Wakatsera, les trois chefs d'Etat se retrouveront pour plancher sur le présent et l'avenir de l'Alliance des États du Sahel, née après que les trois pays, ont quitté la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest ».Armée dysfonctionnelleEn République démocratique du Congo, la condamnation à mort de 25 soldats, pour vol et désertion contre le M23. « Mardi, raconte Africanews, vingt-sept soldats qui avaient abandonné leurs positions dans les villages de Keseghe et Matembe ont été trouvés en train de voler des marchandises dans le village voisin. Ils ont été arrêtés par l'armée en même temps que quatre de leurs épouses qui cachaient les objets volés. Le lendemain, un tribunal militaire était mis en place pour les juger. Vingt-cinq d'entre eux ont été condamnés à la peine de mort pour vol, fuite de l'ennemi et violation des ordres ». « En souffrance, commente Africanews, l'armée congolaise est devenue dysfonctionnelle au fil de la crise qui s'enlise, et des divisions sont apparues en interne. Le manque de logistique et de ressources affecte le bon fonctionnement du contingent ».Élections législatives en France« Droit du sol, grand remplacement, Migration, l'Afrique est au cœur des législatives françaises », titre Aujourd8.net. « Le grand remplacement, cette rhétorique de l'Africain qui va faire disparaître le Français pur jus par le phénomène de la phagocytose est le thème de prédilection du Rassemblement National, lequel évidemment pousse le Nouveau Front Populaire et Ensemble à répliquer. Du coup, le continent se retrouve grand électeur de ces législatives en France », estime le site d'information burkinabé, qui poursuit, « c'est un thème pourtant éculé, galvaudé qu'on repasse, pour ameuter un électorat d'extrême droite, lequel dit souvent tout haut ce que de nombreux Français pensent tout bas (...) Près de cinq décennies après la fameuse phrase de Michel Rocard « La France ne peut héberger toute la misère du monde », l'Africain reste peu ou prou un repoussoir ! Cachez-moi ce Nègre que je ne saurais tolérer ! L'Afrique omniprésente dans la politique française. Et dans les présentes législatives », conclut Aujourd8.net
Il y a 10 jours, le journaliste Atiana Serge Oulon, directeur de publication du bimensuel d'investigation L'Événement était enlevé à son domicile par des agents du renseignement. Depuis, aucune nouvelle… RSF, Reporters sans frontières, dénonce le « silence assourdissant des autorités » burkinabé.Vendredi dernier, c'est le journaliste-écrivain Adama Bayala qui était porté disparu. « Selon sa famille, relate le site d'information Koaci, il aurait quitté son bureau pour se rendre à Cissin, un quartier de Ouagadougou, depuis lors, aucune nouvelle de lui. Il est introuvable et injoignable au téléphone. » Connu « pour ses analyses parfois controversées sur la vie de la nation, Adama Bayala a été journaliste au quotidien d'État Sidwaya avant de rejoindre le service de communication de la présidence du Faso puis du ministère en charge de la Culture, des Arts et du Tourisme. Il est aussi l'auteur de plusieurs romans, dont Les Bénédictions d'une Mère et La République Bana Bana. »« Une redoutable machine à réprimer »Les disparitions sont devenues monnaie courante au Burkina Faso… C'est ce que constate Jeune Afrique qui nous propose une longue enquête intitulée « Les disparus d'Ibrahim Traoré » : « depuis l'arrivée au pouvoir du capitaine putschiste, en octobre 2022, le Burkina Faso vit au rythme des enlèvements et des enrôlements forcés de ses opposants, civils comme militaires. (…) Une redoutable machine à réprimer », s'exclame le site panafricain. « Tous ceux qui osent s'opposer à lui savent qu'ils s'exposent au même sort. Dans le Burkina Faso d'IB comme dans celui de Blaise Compaoré, les voix gênantes sont réduites au silence, parfois pour l'éternité. Selon les estimations d'avocats et de défenseurs des droits humains, une trentaine de personnes n'ont plus jamais donné signe de vie après avoir été enlevées par des hommes non identifiés, sortes d'escadrons de la mort qui agissent en dehors de tout cadre légal et judiciaire. Les méthodes sont presque toujours les mêmes, pointe Jeune Afrique : un petit groupe d'individus en tenues civilo-militaires, armés et souvent cagoulés, kidnappent leur cible (en pleine circulation s'il le faut), la contraignent à monter dans leur véhicule et disparaissent dans la nature. Difficile d'avoir leurs identités précises, mais, selon plusieurs témoins et sources concordantes, ils agissent principalement pour trois unités : l'ANR, l'Agence nationale de renseignement, la Direction de la sûreté de l'État et la sécurité rapprochée de Traoré. »Les personnes enlevées sont ensuite envoyées dans des villas appartenant à l'Etat, croit encore savoir Jeune Afrique, où elles sont interrogées et torturées.Envoyés au front…Par ailleurs, poursuit le site panafricain, « Ibrahim Traoré s'est forgé un autre redoutable outil de répression, dont il use à l'envie pour casser ses opposants : son décret de mobilisation générale, qui permet la réquisition de tout citoyen majeur pour lutter contre les groupes jihadistes. Depuis son adoption, en avril 2023, plusieurs dizaines de personnes qui avaient critiqué le régime ont été enlevées – “réquisitionnées“, selon la terminologie officielle – et envoyées de force au front en tant que Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les supplétifs civils de l'armée auxquels Traoré a massivement recours pour mener sa stratégie de guerre tous azimuts. Objectif : faire rentrer ces récalcitrants dans le rang en les soumettant, plusieurs mois durant, à un traitement militaire sévère. »Cameroun : la fille du président Biya fait son coming-out…À la Une également, une photo qui fait grand bruit au Cameroun… On y voit deux femmes en train de s'embrasser, avec ce commentaire : « Je suis folle de toi, et je veux que tout le monde le sache ».Celle qui a posté cette photo sur les réseaux n'est autre que… Brenda Biya, la fille du président camerounais Paul Biya.« Un coming-out qui secoue le Cameroun », s'exclame Afrik.com, qui rappelle que, dans le pays, « l'homosexualité est illégale et sévèrement punie. »En effet, commente Le Monde Afrique, « ce cliché aurait pu passer inaperçu s'il n'était pas question de la fille du chef d'un État où l'homosexualité est un crime. » En tout cas, relève le journal, « ce "coming out" venu d'une enfant célèbre a été accueilli comme un espoir par les organisations de défense des droits des LGBTQ+ camerounaises que les mentalités évoluent. "Je salue le courage de Brenda Biya, qui assume son droit fondamental d'aimer et d'être aimée", a réagi au Monde l'avocate Alice Nkom, figure de la lutte pour les droits homosexuels au Cameroun. »Le Monde Afrique qui note aussi que « Brenda Biya est à l'abri de la loi camerounaise : la fille du président camerounais est installée en Suisse. »
La presse du Burkina Faso est en émoi ce matin après l'enlèvement hier d'Atiana Serge Oulon, directeur de publication du bi-hebdomadaire L'Événement.Le journaliste a été embarqué hier, lundi 24 juin, à 5 heures du matin par « un commando d'une dizaine d'hommes, relate L'Observateur Paalga. Le commando se serait d'abord trompé de destination en allant réveiller des occupants d'une autre maison. Ces derniers ont rapidement alerté leurs proches sur ce qui se passait. Finalement, le commando a frappé à la bonne porte. Contrairement à ce qui se fait d'habitude, ceux qui sont venus chercher Oulon n'étaient pas cagoulés. Ils ont agi à visage découvert. (…) Pas plus tard que la semaine dernière, rappelle L'Observateur Paalga, le CSC, le Conseil supérieur de la communication, avait sanctionné le journal en lui infligeant une interdiction de paraître durant un mois. On ignore pour l'heure les raisons de cette arrestation. Mais ce nouveau développement équivaut, estime L'Observateur Paalga, à une mort du journal L'Événement. »Un journalisme « à géométrie variable… »« C'est la première fois qu'un journaliste fait l'objet d'un enlèvement (au Burkina Faso) », commente pour sa part le quotidien Aujourd'hui. Un enlèvement qui s'inscrit « dans un contexte de restriction pour la presse burkinabè qui a vu son champ de liberté d'expression se réduire considérablement depuis quelque temps. Car avec la Loi sur la mobilisation générale et le contexte de lutte contre le terrorisme, la polémique sur la posture du journaliste est sur toutes les lèvres et dans tous les esprits ? Doit-il tout dire ? Au risque de se faire remonter les bretelles par le CSC. (…) L'éthique et la déontologie sont-elles solubles dans la communication en temps de guerre ? Voilà la question qui divise… (…) Du coup, poursuit Aujourd'hui, c'est naturellement un journalisme à géométrie variable qui se déploie au Burkina Faso, car enjoint “d'accompagner“ les efforts des FDS et des VDP en matière de lutte contre le terrorisme. Ce qui est normal, estime le journal, on est Burkinabè avant d'être journaliste (…) La preuve, les reportages sont rarissimes, on relaie quotidiennement les comptes rendus officiels. Mais, relève encore le quotidien ouagalais, ce qui arrive à notre confrère intervient au lendemain de la folle semaine de rumeurs et d'allégations et surtout de la menace d'IB, jeudi dernier, sur les “médias menteurs“ et les comploteurs. Chacun doit se le tenir pour dit ! En attendant de savoir ce qui est reproché à Oulon, les médias (burkinabé) sont recroquevillés car en ces temps de guerre chaque mot est soupesé, chaque incise, virgule ou adverbe jaugé, avant d'être frappé sur l'écran de l'ordi ou dit devant un micro. Indubitablement, conclut Aujourd'hui, les temps se durcissent davantage pour les médias locaux. Rudes coups pour les journalistes. »Détresse…Dans une récente interview au site Lefaso.net, le journaliste Ouézen Louis Oulon, ancien directeur de la radio et de la télévision nationale, affirmait : « je lis une détresse sur les visages des journalistes, mais aussi sur les visages des responsables de médias. C'est comme s'ils étaient à un carrefour et ne savaient pas s'il faut prendre la voie de droite ou de gauche. (…) Les médias se portent mal et la corporation s'interroge. (…) Je suppose que cette situation est temporaire, qu'on va arriver à la reconquête du territoire et que la plume va gagner en noblesse. »Normalisation…L'enlèvement d'Atiana Serge Oulon intervient après un moment de flottement la semaine dernière au Burkina Faso. Le chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré, était resté muet après l'attaque de Mansila, il y a 15 jours, au cours de laquelle l'armée avait subi de lourdes pertes. Finalement, il est réapparu en fin de semaine dernière pour démentir les rumeurs de mouvements de grogne au sein de l'armée et pour annoncer une contre-attaque contre les djihadistes.Ce matin, le site Burkina 24 annonce : « les forces armées lavent leur honneur à Mansila. (…) Vecteurs aériens spécialisés, hélicoptères et opérations terrestres…, l'armée burkinabè a employé les grands moyens pour mater les terroristes qui avaient attaqué une de leurs positions. » Les assaillants auraient tous été neutralisés.Enfin signe apparent de normalisation à Ouagadougou : le président malien Assimi Goïta est en visite ce mardi dans la capitale burkinabé. « Le chef de l'État malien et le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, échangeront notamment sur les défis de la lutte contre le terrorisme et ceux liés au développement socioéconomique et à la quête d'une souveraineté totale de leurs pays respectifs », peut lire dans le communiqué de la présidence publié notamment par le site WakatSéra.
Le président de la transition a non seulement dirigé le conseil des ministres, dont Wakatsera publie le compte-rendu intégral, mais il s'est aussi rendu à la RTB, la radio télévision burkinabé, « pour encourager le personnel et remonter son moral, à la suite de l'incident de tir à la roquette, le 12 juin, à proximité de la cour de la télévision », raconte LeFaso.net, qui publie plusieurs photos du capitaine Traoré, béret rouge, treillis, sourire aux lèvres. « Cette rencontre », nous dit le site d'info burkinabé, « a permis aux agents de la RTB de revenir sur certaines informations erronées qui ont circulé dans certains médias et sur la toile. Sur la question d'une mutinerie dont parlent certains médias et activistes, le Chef suprême des forces armées nationales dément catégoriquement : « Il n'en est absolument rien. (...) Il ne faut pas écouter ces individus qui cherchent à distraire les gens ». Dans le viseur du capitaine Traoré, « les médias occidentaux », qui, dit-il, « sont des médias menteurs ».Aujourd'hui au Faso a également suivi le capitaine Traoré« Sortie médiatique, sortie politique, sortie sécuritaire, cette réapparition d'Ibrahim Traoré hier englobait tous ces aspects, car il s'agissait de déchirer la Toile qui avait scellé son sort, de faire comprendre qu'il demeure toujours le seul maître du bateau burkinabè, bref, que circulez, il n'y a rien à voir ! » écrit Aujourd'hui au Faso, qui poursuit : « cette folle semaine débutée par un banal incident de tir accouche d'une petite souris : le président Ibrahim Traoré est clinquant comme neuf, les blessés de cet incident ont quitté l'hosto, et certains activistes toute honte bue ravalent leur fiel, en tout cas, sous réserve que leurs preuves soient administrées au grand jour ! Il se peut que certains soient bien sourcés, mais tout le monde n'est pas au même niveau d'information actuellement ». Conclusion d'Aujourd'hui au Faso : « chacun se fera sa religion, tirera les leçons, et on ne cessera de le rappeler, il faut aujourd'hui se ranger derrière la bannière de la nécessaire unité nationale contre le seul véritable ennemi de la patrie : le terrorisme ». Enfin, un coup d'œil venu d'un pays voisin. Mourya Niger s'exclame : « enfin voilà le capitaine Ibrahim Traoré ! » « mais des interrogations subsistent », selon le journal, pour lequel « L'attaque de Mansila et les causes de la détonation près de la présidence et la roquette tombée dans la cour de la maison de la radio ne sont pas imaginaires ». Et pour MouryaNiger, les citoyens ont « droit à l'information, tout court, et non de la main de l'impérialisme occidental partout où nous africains avons failli ». Orano perd son permis d'exploitation d'uranium au NigerC'est ce que nous annonce selon lequel « Orano entend utiliser des moyens légaux pour contester cette décision devant les autorités judiciaires compétentes ». L'Evènement Niger cite également les propos « d'un acteur de la société civile », selon lequel, « c'est une bonne décision de retirer à Orano le permis d'exploitation ». « Cela nous permet », dit-il, « d'être indépendant en gérant nos propres biens ». Actu Niger s'intéresse également à la question et titre : « le géant français du nucléaire, Orano, perd son permis d'exploitation de la mine géante d'Imouraren ». « Cette décision », poursuit le site d'information, « fait suite aux mises en demeure adressées ces derniers mois par le ministère des mines au géant français du nucléaire, exigeant la relance du gigantesque projet qui était en stand-by depuis des années ». Et c'est, selon ActuNiger, une très mauvaise nouvelle pour la France, car « le projet Imouraren représente un énorme gisement de 200 000 tonnes de réserves du métal jaune. Le Niger est en effet l'un des plus importants producteurs mondiaux et fournit près d'un quart de l'approvisionnement en uranium naturel des centrales nucléaires européennes ».
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur le salaire des députés congolais, sur l'absence possible de Kylian Mbappé contre les Pays-Bas et sur le silence d'Ibrahim Traoré. Tchad : explosion d'un dépôt de munitionsUn incendie meurtrier a ravagé l'un des plus importants dépôts de munitions de l'armée à N'Djamena. Quelles sont les causes de cet incendie ? Connaît-on l'étendue des dégâts ? Pourquoi cet entrepôt était-il installé à proximité des habitations ? Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : combien gagnent les députés ?Le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a affirmé que le salaire des députés était de 5 000 dollars par mois alors que de nombreuses associations de la société civile affirment que c'est « deux fois plus ». Comment expliquer le mystère autour des émoluments des députés ? Avec Ithiel Batumike, analyste au centre Ebuteli (l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence). Euro 2024 : incertitude sur Kilyan MbappéMalgré une fracture au nez survenue lors du match France-Autriche, Kylian Mbappé s'est entraîné avec le reste de l'équipe. Quelle sera la stratégie de Deschamps pour compenser l'absence possible du capitaine des Bleus face aux Néerlandais ? Avec Antoine Grognet, envoyé spécial pour l'Euro 2024. Burkina Faso : Ibrahim Traoré toujours silencieux Après l'attaque meurtrière contre un détachement militaire à Mansila, le silence du capitaine Ibrahim Traoré suscite de nombreuses interrogations. Y a-t-il un lien entre cette attaque et les tirs survenus le lendemain aux abords de la présidence ? Avec Sidy Yansané, journaliste au service Afrique de RFI.
Tout est parti mercredi des tirs d'un obus " accidentel" qui atterri dans la cours de la télévision à Ouaga... Ensuite deux jours d'incertitudes... le chef de la junte du Burkina, le capitaine Ibrahim Traoré réapparaît enfin... A-t-il échappé à une nouvelle tentative de déstabilisation ?
Au Burkina Faso, alors que le retour des civils au pouvoir était prévu au plus tard le 1ᵉʳ juillet 2024, le capitaine Ibrahim Traoré pourra se maintenir à la tête du pays jusqu'en 2029 et se présenter à l'élection présidentielle. Que vous inspire la nouvelle charte de la transition ? Quelle image vous renvoie la transition militaire au Faso ? Vos réactions nous intéressent.
Today we're in Burkina Faso where there's been a serious crackdown on foreign media. There have been several reports alleging that the army massacred hundreds of civilians in northern villages in February 2024 and the government's not happy about it. They've taken some pretty strict measures on outlets like The Guardian, Le Monde and Deutsche Welle. The government, led by Ibrahim Traoré, say these reports are just attempts to smear the military's reputation. Africa Daily's Peter Musembi has been hearing more about what it's like to be a journalist in Burkina Faso.