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Em Moçambique: Desmobilizados do DDR denunciam suposta burla no pagamento das suas pensões. RENAMO refuta. Em Cabo Delgado: continuam ataques terroristas em Ancuabe. Angola celebra hoje 23 anos de paz. UE e EUA garantem continuidade do projeto do corredor de Lobito.
Donald Trump va-t-il faire échouer le projet africain du Lobito ? C'est en tout cas une question puisque l'USAID, l'aide américaine au développement, est désormais annulée. Le prédécesseur de Donald Trump, Joe Biden, s'était rendu lui-même en Angola l'an dernier pour encourager la construction de ces 1 300 km de voies ferrées. Le Lobito est un long corridor qui traverse trois pays d'Afrique centrale. Spécialiste du Lobito, le chercheur Alex Stonor revient tout juste de la région. RFI : Le Lobito est-il menacé par la nouvelle administration au pouvoir ? Alex Stonor : Une partie de l'USAID (l'aide américaine au développement) servait au projet Lobito pour des études environnementales. L'annulation de ces enveloppes porte un coup dur, c'est vrai. Mais je dirais que l'Amérique a tellement besoin des ressources africaines que le Lobito va exister, d'une façon ou d'une autre. Que disent les dirigeants des pays concernés ? Le président angolais a parlé. Il a dit qu'avec ou sans l'aide de l'USAID, le Lobito ira de l'avant.Quelles sont les autres sources de financement ? La Banque africaine de développement, les pays du G7 et l'aide de l'Europe est importante. Je pense aussi que les Américains reviendront peut-être sur leurs positions avec d'autres moyens pour appuyer ce corridor dont ils ont tant besoin.Vous dites également que le Lobito permet aux Américains de rivaliser avec la Chine en Afrique, donc qu'ils ne vont pas se désengager facilement.Parfaitement. La Chine a déjà une longueur d'avance sur les États-Unis. En Afrique centrale, notamment en République Démocratique du Congo, la majorité des minerais sont aujourd'hui exportés vers l'est de l'Afrique. Les ports de la côte permettent de rejoindre l'océan Indien vers la Chine. Un réseau ferré de 1 300 km entre trois pays – Zambie, République Démocratique du Congo et Angola – qui les relie en direction opposée de leurs rivaux. Vers l'Amérique et le Canada, donc la côte ouest de l'Afrique ? Vous revenez de la région, vous avez vu les travaux ?Ils avancent, oui. Au final, ce seront des tronçons qui se rejoindront. Il y aura plusieurs embranchements, ce ne seront pas des rails en continu. Mais en Angola par exemple, il n'y a pas besoin de tout construire. Une bonne partie existe déjà, détruite pendant la guerre des années 1970 qui sera réaménagée. À quoi se destine le Lobito ? On parle de 50 trains par jour à terme sur ce réseau. Les trains serviront à l'exportation du cuivre, du cobalt ? Oui, les ressources des trois pays concernés, Angola, RDC et Zambie. Parmi les chargements, on trouve le cobalt, le cuivre, le lithium. Quelques tronçons servent déjà. Ce sont des projets pilotes qui désenclavent la RDC et la Zambie en leur donnant accès à la mer. Je crois que le Lobito est le premier pas d'une politique plus agressive des pays occidentaux face à la Chine sur le continent africain. D'autant plus que l'Europe et l'Amérique vont avoir besoin de toujours plus de minerai pour leurs véhicules électriques, les puces des grands calculateurs, d'appareils ordinateurs et téléphoniques. Oui, c'est pour cela que certains habitants et associations crient à une nouvelle version du pillage des ressources de l'Afrique. Puisque le Lobito fera exactement ce que les Chinois font, exporter les minerais africains chez eux.Pour raffiner ces minerais ? C'est-à-dire les transformer dans des usines chinoises en Asie ? Oui, en Afrique, malheureusement, il y a la matière première qui n'est pas chère, mais pas d'usine de raffinage. En tout cas, il y en a quelques-unes, mais trop peu. Le produit une fois raffiné, celui-là gagne en valeur. Il faudrait qu'il y en ait beaucoup plus…Ce serait la seule façon d'apporter la richesse avec des emplois locaux ? Oui, à condition de demander une direction locale africaine. La semaine dernière, j'étais sur place et j'ai visité plusieurs usines chinoises d'extraction de minerai. De la bouteille d'eau aux mouchoirs en papier et au personnel ouvrier, tout est chinois.Mais je crois que les pays impliqués dans le Lobito en sont conscients. Les présidents des trois pays ont commencé à dire qu'il faut un réseau gagnant-gagnant. Des minerais exportés vers les États-Unis et des produits agricoles ou marchandises importés en Afrique.En réalité, il faudrait que les pays africains arrivent à mieux négocier avec les puissances finançant le Lobito pour arriver à une industrie de raffinage. Ce serait producteur de plus de richesses locales, avec des emplois pour les jeunes. À lire aussiWashington avait proposé d'étendre le couloir de Lobito à l'est de la RDC, comme «incitation» à un accord de paixÀ lire aussiVisite de Joe Biden en Angola: le corridor de Lobito au centre des enjeux
Dall'accordo agricolo tra Italia e Congo al megaprogetto ferroviario del Corridoio di Lobito, il Piano Mattei entra nel vivo tra cooperazione e nuove logiche neocoloniali. In Myanmar arriva una tregua umanitaria dopo il terremoto. In Wisconsin, Musk perde la battaglia per la Corte Suprema contro la giudice Crawford. Intanto, Oslo continua a guidare la transizione verde urbana e l'Europa lancia nuovi strumenti per monitorare inquinamento e CO₂.INDICE:00:00:00 - Sommario00:00:45 - Italia-Africa fra aiuti, neocolonialismo e mire geopolitiche00:10:02 - Come puoi aiutare INMR a crescere00:11:17 - Tregua in Myanmar per consentire gli aiuti00:13:18 - L'elezione di un giudice in Wisconsin e il - forse - declino di Musk00:18:19 - I dazi di Trump00:18:47 - 20 anni di comuni virtuosi00:20:21 - Altre notizie importantiFonti: https://www.italiachecambia.org/podcast/piano-mattei-geopolitica-globale/Iscriviti alla newsletter: https://bit.ly/3ZcEw
**David Monteagudo Viaja a Angola: Naturaleza, Cultura y Realidades Locales** David Monteagudo regresó de un viaje a Angola, un país africano más del doble de grande que España, con una experiencia que mezcla impresionantes paisajes y desafíos logísticos. Con una economía centrada en el petróleo, minerales como el mármol y la pesca, Angola ha pasado por una historia de colonización portuguesa y guerra civil, pero en la actualidad está avanzando y abriendo sus puertas al turismo, al eliminar el visado. Monteagudo visitó las playas de Benguela y Lobito, menos masificadas que otros destinos turísticos africanos, y pasó tiempo en Luanda, donde exploró la Fortaleza de San Miguel y el Memorial Agostinho Neto. En su recorrido por el país, también descubrió el desierto de Namibe, las montañas de Tundavala y Serra da Leba, y el Hotel Pululukwa, donde animales como cebras viven libres en la finca. Uno de los momentos más impactantes fue la visita a las cataratas Kalandula, las segundas más grandes de África. Sin embargo, el viaje también presentó algunos desafíos: las carreteras son malas, la impuntualidad es común y los horarios no se respetan. Monteagudo comentó que en África, "no hay tiempo ni reloj", resaltando las diferencias culturales. A pesar de esto, la gastronomía local sorprendió por su calidad a precios bajos, y la hospitalidad de la gente fue excepcional. En sus anécdotas, destacó encuentros curiosos, como el policía que, por 2.000 kwanzas (2 euros), quedó satisfecho con una comida simple. En resumen, Angola ofrece un destino único, lleno de belleza natural y cultura, pero con la necesidad de adaptarse a sus peculiaridades.#Angola #Viaje #Turismo #CulturaAfricana #Naturaleza
ROMA (ITALPRESS) - "Un tema importante che dobbiamo affrontare è quello della connettività. I cinesi da tempo si danno da fare con l'iniziativa Belt and Road che prevede anche una via della seta polare. Come Unione Europea, come Italia, ma anche come Occidente, possiamo lavorare per creare delle connessioni a noi convenienti. Il sostegno che è stato espresso anche al G7 in Puglia al progetto per il corridoio di Lobito, va in quella direzione: è un'iniziativa che vede insieme i paesi europei, il G7 e quindi anche gli Stati Uniti, per poter utilizzare le risorse del cuore dell'Africa - dove ci sono i grandi tesori minerari - e poterle più agevolmente portare ai porti dell'Oceano Atlantico. Ecco quindi come possiamo unire le cose tra piano Mattei, grandi progetti infrastrutturali di connessione e necessità di essere presenti in Africa con gli africani, per gli africani”. A dirlo Francesco Talò, già Consigliere Diplomatico del Presidente del Consiglio, intervenuto a Radar, il format di Formiche TV in onda su Urania TV.fsc/gtr(Fonte video: Utopia Studios)
ROMA (ITALPRESS) - "Un tema importante che dobbiamo affrontare è quello della connettività. I cinesi da tempo si danno da fare con l'iniziativa Belt and Road che prevede anche una via della seta polare. Come Unione Europea, come Italia, ma anche come Occidente, possiamo lavorare per creare delle connessioni a noi convenienti. Il sostegno che è stato espresso anche al G7 in Puglia al progetto per il corridoio di Lobito, va in quella direzione: è un'iniziativa che vede insieme i paesi europei, il G7 e quindi anche gli Stati Uniti, per poter utilizzare le risorse del cuore dell'Africa - dove ci sono i grandi tesori minerari - e poterle più agevolmente portare ai porti dell'Oceano Atlantico. Ecco quindi come possiamo unire le cose tra piano Mattei, grandi progetti infrastrutturali di connessione e necessità di essere presenti in Africa con gli africani, per gli africani”. A dirlo Francesco Talò, già Consigliere Diplomatico del Presidente del Consiglio, intervenuto a Radar, il format di Formiche TV in onda su Urania TV.fsc/gtr(Fonte video: Utopia Studios)
A Ficção como História - este é o título e a premissa do livro de Dorothée Boulanger agora publicado em português, depois de uma primeira edição em inglês. A académica francesa analisou mais de 20 romances de autores angolanos como Pepetela, Manuel dos Santos Lima, Ondjaki, José Eduardo Agualusa ou Sousa Jamba, todos publicados no período pós-colonial. O objectivo era tentar perceber o papel da literatura na formação da identidade nacional nos primeiros anos da independência. O trabalho é o resultado de uma investigação durante o doutoramento na Universidade de Oxford, onde continua como professora. O que levou a Dorothée a viver e a trabalhar em Angola e como é que esse período influenciou esta investigação? Eu morei em Angola de 2009 a 2011, na cidade de Lobito. Foi, primeiro, uma oportunidade pessoal e familiar, mas, anteriormente, tinha-me formado em relações internacionais e estudos de género, especializando-me no assunto dos conflitos armados em África e em assuntos de pós-conflito, reconstrução, reconciliação. Por isso, o contexto angolano era muito interessante para mim. A guerra civil parou menos de uma década antes da minha chegada em Lobito. Morar mais de dois anos nessa cidade foi uma oportunidade preciosa para o meu trabalho, porque eu quero pensar a literatura como uma intervenção estética e política num contexto específico. A minha leitura das obras fez-se a partir da situação do país. Deu-me a possibilidade de ver a especificidade do discurso literário angolano e os desafios que a população enfrentava acerca da liberdade de expressão e da memória da guerra.O que faz de Angola especial para que a literatura de ficção seja útil como fonte da história do país?O papel de muitos escritores angolanos durante a guerra anticolonial, a sua participação na luta armada e dentro do MPLA, tornou-os atores políticos importantes e também testemunhas privilegiadas deste período. Por isso, as narrativas que eles fizeram têm um valor histórico. Também gozavam de um grande prestígio social. O primeiro presidente, Agostinho Neto, era chamado presidente-poeta. E a União dos Escritores Angolanos foi a primeira associação criada pelo Estado independente. Dentro do primeiro governo Neto, havia muitos escritores com função de ministros na saúde, como o Uanhenga Xitu, na cultura, como o António Jacinto. Então, realmente, os escritores estavam dentro do aparelho do poder.O que é que os romances de ficção angolanos ensinam sobre Angola que não está nos manuais de história? Uma das contribuições da literatura angolana é de oferecer um discurso angolano sobre a história do país. Um discurso angolano que se distancia do discurso oficial do regime, que fala das tensões dentro do MPLA, do oportunismo das elites pós-coloniais, das purgas. É importante ter vozes angolanas para contar esta história, centrando perspectivas autóctonas e referências culturais e linguísticas angolanas. Os escritores nem sempre concordam na sua maneira de contar ou analisar certos eventos históricos. Ver estes desacordos e estes conflitos é importante para deixar a história aberta e evitar mistificações. A literatura de ficção permite também transmitir de maneira clara, muito pedagógica, trajetórias históricas complexas, influências múltiplas que construíram a sociedade angolana desde o período da escravidão até hoje. A literatura torna-se um arquivo precioso do período revolucionário angolano. Estou pensando nas histórias de infância do Ondjaki, em Luanda, nos anos 1980, quando a cidade e o país eram fechados ao mundo. O romance de Pepetela, "O Planalto e a Estepe", por exemplo, fala das redes revolucionárias dos anos 1960 e 1970, de Cuba à Argélia e à União Soviética. Por outro lado, às vezes, é nos seus silêncios que a literatura angolana nos ensina muito sobre o papel dos intelectuais. A dificuldade, por exemplo, de falar da tentativa de golpe de Estado do 27 de maio de 1977 por parte dos escritores mais próximos do poder, mostra a dificuldade dos intelectuais em pensar também na sua cumplicidade com a violência do Estado.O que é que descobriu que não estava à espera? Tive várias surpresas. Eu acho que a primeira surpresa foi durante a minha primeira leitura dos romances, num contexto em que a população angolana não se sentia à vontade para falar da guerra ou do governo. Pelo contrário, os escritores contavam histórias difíceis, complexas, faziam acusações a propósito do papel das elites, também sobre a herança da escravidão, a falta de integridade ideológica e ética de muitos líderes políticos ou religiosos. Havia esta liberdade de tom dentro da literatura. A segunda surpresa foi realizar, mais tarde, após ler muitos romances, a centralidade das perspectivas masculinas e a falta de substância de muitos personagens femininos, sobretudo com os escritores da geração da independência. Os seus romances eram anticoloniais, anti-racistas, que denunciam a dominação portuguesa e a propaganda do Estado Novo. Por isto, não pensava que adotariam com tamanha facilidade estereotipos sexistas. Ademais, o MPLA tinha um discurso de inclusão das mulheres na luta. Mas era só isso, discurso. Os romances angolanos revelam que a emancipação das mulheres e o privilégio masculino são pontos cegos para estes autores, todos homens. Estou pensando em "Sim Camarada!", de Manuel Rui, ou "Mayombe", de Pepetela, que são obras sexistas. Mas o que é muito interessante é que parece que estes autores depois tentaram corrigir um pouco esta propensão. "Lueji: O Nascimento de um Império", de Pepetela, "Rioseco", de Manuel Rui, tentam celebrar o papel das mulheres nas lutas e nas guerras em Angola. Mas até hoje há muito pouco mulheres escritoras no país, o que sublinha, eu acho, a persistência de uma atmosfera masculina acerca da literatura.Há aqui um modelo para analisar a história de outros países da África lusófona da perspetiva da literatura? Sim, a literatura africana sempre teve essa vontade de responder ao discurso colonial, de contar a história na perspectiva dos africanos e das africanas. Um dos aspectos do discurso colonial era negar a história africana, dizendo que a sua história começou com a chegada dos europeus. Muitos escritores africanos - Yvonne Vera, Ngugi wa Thiong'o, Assia Djebar e muitos outros - escreveram para contar a sua própria história e revelar a violência e a regressão histórica que constituiu a ocupação europeia do continente africano. Isto sendo dito, eu acho que o caso angolano tem as suas especificidades. No contexto do Estado Novo, a censura política, a propaganda portuguesa deram à literatura um papel importante para fazer ressoar o discurso anticolonial e nacionalista. Daqui, os escritores angolanos, que por razões sociais, familiares, tinham laços fortes com o MPLA, participaram fortemente na luta anticolonial, como escritores e como militantes, às vezes como guerreiros. Esta proximidade com a luta e depois com o aparelho de Estado dá este valor histórico à literatura angolana e à sua especificidade. Analisou a literatura pós-colonial, de 1960 a 2010. A literatura angolana, ou africana em geral, é hoje menos ativista politica e socialmente? É uma pergunta interessante, mas é uma pergunta difícil, porque, como eu expliquei, a literatura africana, de forma geral, tem esta dimensão política. Não se reduz a este discurso político, mas tem essas preocupações com o poder, as desigualdades, a dominação histórica. Eu acho que hoje esta dimensão combativa da literatura africana pode encarnar-se em outras lutas de género ou ambientais. Mas, no caso da literatura angolana, acho que é verdade que não encontramos o mesmo dinamismo, a mesma criatividade que há 30 anos. Angola teve uma geração excepcional de escritores desde os anos 60. É indisputável. Hoje em dia, não são tantos, e a luta encarna-se em outras formas de arte, como o hip-hop, por exemplo. A expressão crítica e criativa faz-se através das redes sociais. E temos também que dizer que a negligência do Estado angolano com a educação e a cultura não permitiu um forte desenvolvimento da leitura e da literatura dentro das gerações mais jovens.O livro "A Ficção como História - Resistência e Cumplicidades na Literatura Angolana Pós-Colonial" publicado pela editora Mercado de Letras vai estar à venda em Angola a partir de Março e vai ficar disponível mais tarde em versão digital graças a uma parceria com a editora francesa Africae.
Em Moçambique, Empresários exigem ao governo garantias de segurança dos seus investimentos no país. Donal Trump suspende financiamentos ao Corredor de Lobito. Analista diz que Angola deve agir rapidamente para não deixar o projeto morrer. Congoleses em Angola preocupados com conflito no leste da RDC.
Le Mining Indaba, l'incontournable sommet sur les mines en Afrique, s'est déroulé au début du mois dans la ville du Cap, en Afrique du Sud. Selon les estimations, le continent détient 30 % des réserves en minerais critiques, essentiels pour la transition énergétique. Parmi les grands habitués du salon : les Américains, qui envoient habituellement une importante délégation. Cette année, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche semble modifier les dynamiques et les partenariats pourraient évoluer. Avec notre envoyée spéciale au Cap,La délégation américaine s'est réduite comme une peau de chagrin, cette année, tant sur la scène du Mining Indaba que dans les allées du salon. Seul représentant à prendre la parole : Scott Woodard, le secrétaire adjoint par intérim spécialisé sur les questions de transformation énergétique auprès du département d'État. Il est resté très vague sur la politique minière à venir. « Un des décrets signés par le président dès ses premiers jours au pouvoir concerne l'extraction et la transformation de minerais, surtout aux États-Unis. Mais si on le lit de plus près, il y est aussi fait mention, à de multiples reprises, des partenariats internationaux et de la coopération avec d'autres nations », a déclaré le diplomate.La nouvelle administration ne s'est pas encore totalement installée et on attend toujours la nomination de l'équipe Afrique de Donald Trump, bien que son ancien envoyé spécial pour le Sahel et les Grands Lacs, Peter Pham, soit pressenti. Selon les experts, le corridor de Lobito devrait continuer à être développé. La modernisation de cette ligne ferroviaire, pour faciliter le transport des minerais de la RDC et de la Zambie vers l'Angola afin de les exporter depuis la côte ouest du continent, rentre dans la logique de concurrence avec la Chine.À lire aussiLa posture souverainiste de Donald Trump séduit certains leaders africainsPoursuite des aides et garanties ?« Les compagnies continuent, mais elles ont souvent besoin de certains mécanismes d'aide de l'État américain, pour “dérisquer” certaines transactions qui pourraient être dans des pays compliqués, ou des nouveaux marchés », analyse Vincent Rouget du cabinet Control Risk. « On voyait souvent l'État américain intervenir, soit par le biais de la diplomatie, pour faciliter les échanges, les négociations, soit par le biais d'aides financières ou de garanties de prêt. Et là, on a un point d'incertitude : est-ce que ça va continuer ? Pour l'instant, c'est trop tôt pour le savoir », poursuit-il.Côté sud-africain, le ministre des Mines, Gwede Mantashe, souhaite durcir le ton, pour répondre au gel de l'aide américaine décidée par Donald Trump. « S'ils ne veulent plus nous donner d'argent, ne leur donnons pas de minerais. Nous avons des minerais sur ce continent, donc nous possédons quelque chose, nous ne sommes pas de simples mendiants. Nous devons utiliser cette richesse à notre avantage, en tant que continent », a-t-il affirmé fermement. Les doutes planent aussi au-dessus de la volonté des États-Unis de continuer à développer les chaînes de valeur ajoutée en Afrique, comme dans le cadre de l'accord signé avec la Zambie et la RDC, pour fabriquer sur place des batteries électriques.À lire aussiQuels sont les risques environnementaux liés à l'exploitation des minerais de la transition?
EUA propõem expansão do Corredor do Lobito para incentivar acordo de paz entre o Ruanda e a República Democrática do Congo. Na Guiné-Bissau, antigos combatentes lamentam falta de condições para "vida digna". Residentes do arquipélago de Bazaruto, em Moçambique, reivindicam pagamento de operadores turísticos.
Donald Trump tomou posse como 47.º Presidente dos EUA, levantando incertezas quanto à política externa, especialmente com o continente africano. No seu primeiro mandato, Trump mostrou pouco interesse pelo continente africano. O docente da Escola Superior de Relações Internacionais da Universidade Joaquim Chissano, Calton Cadeado, acredita na manutenção do status quo nas relações EUA-África e observa a saída dos EUA da OMS e do Acordo de Paris como um reforço da postura unilateral de Donald Trump. RFI: Donald Trump descreveu o início da sua gestão como uma "era dourada", prometendo apostar na prosperidade americana. Por outro lado, diversos líderes africanos manifestaram interesse em fortalecer os laços com os EUA, destacando esperanças em parcerias económicas e cooperação mútua. O que se pode esperar das relações entre os Estados Unidos e o continente africano nos próximos quatro anos?Calton Cadeado: À primeira vista, é esperar mais do mesmo. Não há grandes alterações. Uma grande evidência disso é o número de convidados africanos que não estão presentes nos eventos presidenciais. Isso já diz algo, porque a África nunca foi uma prioridade para os Estados Unidos sob a liderança de Donald Trump. Isso ficou ainda mais explícito no passado, e não há muita expectativa de que isso venha a mudar.Em que medida a política de Donald Trump pode travar o desenvolvimento e as relações entre os Estados Unidos e a África?Não vejo possibilidade de travar as relações entre os Estados Unidos e a África. Vejo uma continuidade do que já está em curso. Por isso digo: mais do mesmo. Há, por exemplo, algum receio de que projectos como o corredor do Lobito, em Angola, sejam interrompidos. Mas não acredito que os Estados Unidos abandonarão a política de apoio a questões de saúde, por exemplo. Também não vejo os Estados Unidos a desistirem de alargar a sua presença no continente africano por meio do AFRICOM, algo que, apesar de difícil de concretizar, continua relevante. Além disso, abandonar completamente o continente africano significaria abrir espaço para a China e a Rússia, que estão activamente à procura de fortalecer as suas influências.Mas quando Donald Trump anuncia a saída dos Estados Unidos da Organização Mundial da Saúde (OMS), isso terá inevitavelmente consequências à escala global, mas também para o continente africano?De facto, essa saída simboliza um ataque ao multilateralismo, algo que já se esperava de Donald Trump. No entanto, é importante considerar o lado bilateral das relações, que ele provavelmente vai tentar manter. Sair completamente seria uma tragédia para as ambições geopolíticas americanas. Por outro lado, Trump pode simplesmente ignorar políticas que Joe Biden implementou e que foram bem recebidas em África, como a defesa de uma maior presença africana no Conselho de Segurança das Nações Unidas. Essa é uma questão que Donald Trump provavelmente não discutirá, como já ficou evidente nos seus discursos. Outro aspecto importante são as cimeiras entre os Estados Unidos e a África, cuja realização permanece incerta. Mas, se não acontecerem, não será uma surpresa, pois já é o que se espera de Donald Trump.O que pode acontecer caso essas cimeiras não se realizem nos próximos quatro anos?Está claro que, para os Estados Unidos sob Donald Trump, a África não é uma prioridade. A menos que algo extraordinário aconteça no continente, Trump dificilmente gastará recursos em iniciativas como as cimeiras EUA-África, especialmente se essas acções não trouxerem benefícios económicos directos para os Estados Unidos.Em que medida, China e Rússia podem capitalizar um possível recuo dos Estados Unidos no continente africano?Quando Joe Biden fez a visita histórica a Angola, no contexto do corredor do Lobito, muitos interpretaram isso como um colapso da influência russa em África. Contudo, a Rússia, devido à guerra na Ucrânia, enfrenta dificuldades económicas e políticas que limitam a sua acção no continente. Já a China parece mais bem posicionada para capitalizar qualquer recuo dos Estados Unidos. No entanto, é difícil medir os resultados a curto prazo, pois são apenas quatro anos, e mudanças significativas ou estratégicas não são esperadas nesse período.Por que motivo disse que a Rússia está a perder presença em África?A guerra na Ucrânia tem impactado severamente a economia russa, e já existem sinais claros de que o país enfrenta desafios significativos. Isso lembra o colapso da URSS, que também enfrentou dificuldades económicas semelhantes. Além disso, a Rússia está cada vez mais focada em questões internas e em alianças estratégicas próximas das suas fronteiras. O grande braço da política externa russa, o Grupo Wagner, também se encontra fragilizado. Actualmente, parece que a Rússia está mais preocupada em proteger a sua segurança interna do que expandir a sua influência externa.Donald Trump gerou indignação ao usar termos depreciativos para se referir a países africanos. Essa retórica ainda influencia a percepção e as relações diplomáticas?As relações diplomáticas têm um histórico importante. Em Moçambique, por exemplo, há uma percepção de que as relações com os republicanos sempre foram boas, ao contrário dos democratas. Contudo, a retórica de Trump reforça a desconfiança e o cepticismo em relação à hegemonia americana. Essa visão é amplificada pelo nacionalismo de Donald Trump, que prioriza abertamente os interesses dos Estados Unidos, mesmo que isso prejudique outros países.Acredita que a OMS pode sobreviver à saída dos Estados Unidos?Esse é um grande teste para a OMS, que sempre dependeu muito dos Estados Unidos como maior contribuinte. A organização precisará de procurar recursos de potências emergentes, mas isso tem um custo elevado. A China, por exemplo, está mais focada em ganhar dinheiro do que assumir a liderança mundial.Como interpreta a saída dos EUA do Acordo de Paris? E de que forma os países africanos podem defender seus interesses climáticos?A saída de Trump do Acordo de Paris era previsível, dada a sua coerência em priorizar os interesses americanos. Para países africanos como Moçambique, isso representa um desafio para se reinventar e procurar parcerias alternativas. É uma oportunidade de reduzir a dependência excessiva dos Estados Unidos e de encontrar soluções internas para lidar com problemas climáticos.
Joao Lourenço est en visite d'État à Paris, où il sera reçu ce jeudi matin par son homologue français Emmanuel Macron. Que vient faire le président angolais en France ? Il espère y trouver un soutien pour diversifier son économie, trop dépendante du pétrole. Mais il compte aussi renforcer son partenariat politique avec la France, au moment où sa médiation entre le Rwanda et le Congo-Kinshasa traverse un trou d'air. Explications de Didier Péclard, professeur de sciences politiques et d'études africaines à l'Université de Genève. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : L'enjeu de cette visite de Joao Lourenço, il est d'abord politique ou économique ? Didier Péclard : C'est un peu les deux, bien sûr, mais disons, sur le plan politique, ce qui est très important pourJoao Lourenço, c'est de continuer à se profiler comme un acteur important sur la scène africaine. L'Angola, depuis longtemps, cherche à être comme ça : cette puissance du milieu de l'Afrique avec le Nigeria au Nord et puis l'Afrique du Sud pour la partie australe. Et l'Angola, depuis la fin de la guerre civile en 2002, en fait, a fait beaucoup d'efforts pour se positionner comme un acteur important sur la scène africaine, ce qui sera encore renforcé cette année avec le fait que l'Angola prendra la présidence tournante de l'Union africaine. Alors justement, côté politique, Joao Lourenço a essuyé un échec le 15 décembre 2024 avec le refus du Rwandais Paul Kagame de se rendre à la conférence tripartite qui était prévue à Luanda avec le Congolais Félix Tshisekedi. Est-ce que Joao Lourenço ne va pas finir par se lasser d'essayer de faire la médiation entre le Congo et le Rwanda ? C'est possible effectivement, mais je crois qu'en même temps, c'est un enjeu très important pour l'Afrique. Et en tant que président de l'Union africaine, ce serait d'autant plus important d'arriver à obtenir un accord et, en même temps, je pense que d'obtenir un succès, ce serait vraiment quelque chose qui lui donnerait une stature internationale importante et qui lui permettrait aussi de s'extraire des difficultés politiques et économiques à l'intérieur du pays. Donc, je pense qu'il va continuer. C'est difficile, bien sûr, mais je pense plutôt qu'il continuera. Est-ce que Joao Lourenço a un intérêt politique ou économique interne pour l'Angola au fait qu'il y ait la paix entre le Congo et le Rwanda ? Pas directement, je pense, mais l'instabilité à l'est de la RDC peut avoir des effets négatifs sur un des projets phares actuels, qui est le fameux corridor de Lobito dont on a beaucoup entendu parler lors de la visite de Joe Biden récemment en Angola. Et là aussi, bien sûr, la stabilité est importante pour la poursuite de ce projet. Le corridor de Lobito est un enjeu économique très important pour le président angolais et Joe Biden, le président américain, l'a souligné lors de sa visite sur place le 2 décembre 2024. Est-ce à dire que l'Angola va s'éloigner de la Chine au profit d'une alliance avec les Occidentaux, comme les États-Unis et la France ? Bon, je crois que ça fait partie d'une stratégie de long terme, en fait, que des pays comme l'Angola poursuivent. Les régimes angolais sont passés maîtres dans l'art de jouer leurs alliances respectives, les unes contre les autres. Et je crois que le cas du corridor de Lobito s'inscrit tout à fait dans cette stratégie-là, c'est-à-dire que c'est d'abord un chemin de fer qui a été reconstruit grâce à des capitaux chinois et les entreprises chinoises dans les années 2000. Et, à la surprise de tout le monde, au moment où le gouvernement angolais a octroyé la concession pour l'exploitation de cette ligne pendant 30 ans, ce n'est pas un consortium chinois qui a remporté la mise, mais un consortium plutôt occidental. C'est un bon exemple, je crois, de la façon qu'a le régime angolais de s'allier alternativement ou de pencher alternativement, plutôt du côté occidental, plutôt du côté chinois, pour maintenir la pression sur ses différents alliés. Donc, si les États-Unis et l'Europe veulent faire de l'Angola un rempart contre l'influence de la Chine, ils se bercent d'illusion ? Oui, je crois. L'Angola reste le principal partenaire économique et financier de la Chine en Afrique subsaharienne. Il n'y a pas de raison de penser que ça va changer complètement. Simplement, cette idée qu'on a pu avoir que l'Angola ou le gouvernement angolais se livrait pieds et poings liés à la Chine est fausse. À l'heure où l'Afrique de l'Est est dominée par la présence chinoise, à l'heure où l'Afrique de l'Ouest est de plus en plus sous l'influence de la Russie, est-ce que l'Angola n'est pas l'une des dernières portes d'entrée en Afrique pour les Occidentaux ? C'est possible effectivement et je pense que Joao Lourenço a tout à fait saisi cela et va jouer cette carte. Mais tout en sachant bien que son propre intérêt ou l'intérêt du gouvernement angolais n'est pas de se mettre à dos ses partenaires chinois, bien au contraire. Il s'agit de continuer à avoir une bonne relation. D'ailleurs, la dette envers la Chine est colossale, donc ne serait-ce que pour cela, il est important aussi que les canaux de communication fonctionnent et que l'entente avec la Chine continue à être bonne. Lors de sa visite en Angola le mois dernier, le président américain Joe Biden a annoncé 600 millions de dollars supplémentaires pour construire le corridor de Lobito, est-ce que Donald Trump va poursuivre la même politique ? Il y a de fortes chances que ce soit le cas effectivement, parce que c'est un lieu important de la concurrence globale entre la Chine et les États-Unis. Donc, il y a fort à parier que cet investissement continuera effectivement et qu'en même temps la compétition continuera également. À lire aussiVisite de Joe Biden en Angola: le corridor de Lobito au centre des enjeuxÀ lire aussiEchec du sommet de Luanda: «On est une nouvelle fois dans l'impasse»
O Presidente de Angola, João Lourenço, inicia nesta quinta-feira, 16 de Janeiro, uma visita de Estado de 48 horas a França a convite do homólogo Emmanuel Macron. Esta deslocação vem reforçar os laços entre os dois países, numa altura em que França vê em Angola um parceiro estratégico, tanto no plano económico como diplomático. Em entrevista à RFI, Sérgio Calundungo, coordenador do Observatório Político e Social de Angola - OPSA, afirma que esta visita ocorre num contexto em que Angola procura potenciais investidores e a França quer mostrar ao mundo que tem relações fortes com países africanos. O que é que se pode esperar desta visita de 48 horas do chefe de Estado angolano, João Lourenço, a França?As autoridades angolanas tentarão expor as potencialidades com o objectivo de atrair o interesse de potenciais investidores de França. Angola é um país que tem imenso potencial, mas este potencial convive com um cenário de poucos recursos. Há uma necessidade gritante de investimentos para poder alavancar a sua economia. Mas é importante também olhar para o contexto em que esta visita ocorre. Claramente que ocorre num contexto em que a França também quer ganhar alguma influência. Temos assistido um pouco ao que tem acontecido com a França na região do Sahel.Acha que a França vai aproveitar esta oportunidade também para diversificar os parceiros?Eu creio que sim. É uma oportunidade muito grande para França sinalizar, pelo menos ao mundo e aos outros atores que ainda tem a oportunidade de ter uma relação fortes, estáveis e de grande proximidade com países africanos em função dos últimos reveses que se verificaram na região do Sahel.As autoridades francesas apresentam-se como o primeiro investidor em Angola, falam num stock de investimento no valor de 18 mil milhões de euros, principalmente no sector do petróleo. Mas os sectores de que falam vão para além do petróleo. Mostram interesse na energia solar, no sector das infraestruturas, nomeadamente saneamento e minerais estratégicos. Que tipo de cooperação se pode esperar nestes sectores?É claramente importante porque vai ao encontro daquilo que tem sido uma das grandes preocupações da Angola, a diversificação da economia. A França faz parte do leque de países que falam do volume financeiro e do investimento que dedicam ao país, até então muito concentrado no sector do petróleo.Trata-se de um sector que é intensivo de capitais, mas é um sector que promove muito pouco emprego e não contribui tanto para aquilo que, neste momento, é a grande prioridade de Angola, ou seja, a diversificação da economia. É esse esforço que está a ser feito pelas autoridades angolanas para que os investidores franceses olhem para outras oportunidades, como o sector das energias renováveis, os minerais estratégicos e, por que não, o sector da agricultura.A França foi o primeiro fornecedor de trigo a Angola em 2023. Em 2018, foram assinados uma série de acordos de cooperação. O que é que se pode esperar em concreto para a agricultura nos domínios da irrigação, apoios à reconstrução, por exemplo, da indústria do café, apoio técnico à agricultura?Sim, esses apoios são precisos. Para Angola vai ser importante o facto de a França ter um manancial em termos de tecnologia, experiência e de recursos financeiros que são necessários para este sector. A França pode partilhar este conhecimento, sobretudo técnico-científico, que vai ser necessário, porque hoje em dia a agricultura requer também um certo conhecimento técnico e científico.Qual será o contributo da França no projecto do Corredor do Lobito?O Corredor do Lobito tem um potencial muito grande e representa uma vantagem económica não só para Angola, mas para os países da região, sobretudo para a RDC e Zâmbia.Portanto, penso que neste projecto há espaço para todos os investidores. No entanto, sempre que reflito no Corredor do Lobito, concluo que há um entusiasmo muito grande, mas eu gostaria muito que, a par do entusiasmo, também houvesse a noção dos potenciais riscos.Estamos a falar de riscos de cariz ambiental, porque vai entrar muita infraestrutura, muitos equipamentos e alguns deles com algum impacto ambiental numa zona que, durante muito tempo esteve abandonada a si própria e, portanto, não teve muita intervenção humana.Temos ainda os riscos de cariz social, sobretudo o que poderá gerar um certo descontentamento. Aliás, a França tem assistido, muito recentemente, a este tipo de reivindicações.Eu acredito que devemos assegurar que todos esses investimentos não se traduzam em invasão de terras, conflitos, disputas pelo acesso à terra, acesso a água, acesso a outros recursos com as comunidades locais.Portanto, sem dúvidas que o Corredor do Lobito virou um ex-libris e chama muita atenção não é só do ponto de vista do investimento nas infraestruturas de transporte, mas também de infraestruturas de apoio à logística e sobretudo a montante e a jusante, investimentos no sector agrícola, mineral e nos serviços à volta deste corredor.A França anunciou que está a ser também concluído um acordo para o fornecimento de um satélite a Angola, com o apoia da empresa Airbus e com o financiamento francês da instituição financeira Société Générale. O que é que a França pode aportar a Angola neste domínio?O domínio das telecomunicações é também uma das grandes preocupações do executivo e da sociedade angolana. Aliás, nós não podemos ter todos esses investimentos sem ter uma grande base de suporte que vem sobretudo do sector de telecomunicações.Historicamente, nós tivemos algumas tentativas de ter um satélite, sobretudo com apoio tecnológico e fabricado na Rússia. Agora vamos ter provavelmente a possibilidade de ter um satélite ou algum investimento massivo no sector vindo da França. É sempre bom para um país como o nosso ter diferentes alternativas, ter diferentes opções. Vamos lá ver o que é que no dia a dia, em termos práticos, quer para os empresários, cidadãos ou operações económicas e sociais que fazem.A França diz estar disponível para ajudar no sector da saúde, nomeadamente na construção de um hospital oftalmológico, no fornecimento de material hospitalar e também no sector da educação. Sectores prioritários e cujo investimento acaba por ter mais impactos na vida dos angolanos…Claramente, e aqui começando com o sector da educação, Angola é um país eminentemente jovem e apoios podem garantir que esta geração adquira as competências necessárias para usufruir em todo este investimento tecnológico que se apresenta no sector da agricultura, por exemplo. Muitos dos nossos institutos médios técnicos do sector agrícola contam com o apoio e com uma forte intervenção da França.O segundo desafio é claramente no sector da saúde, mas aqui é importante fazer diferente. Não se trata simplesmente de apoio na construção de infraestruturas e equipamentos, mas assegurar que haja uma formação de quadros e desses equipamentos. Isto porque temos hospitais de grande dimensão que depois funcionam aquém da sua capacidade, porque não há ou quadros suficientemente preparados ou equipamentos técnicos, ou se calhar porque não há uma assessoria política de saúde que seja mais adequada para a realidade do país.A França tem aqui uma grande oportunidade de reescrever e melhorar aquilo que, provavelmente, não fez bem naquilo que têm sido as relações com uma série de países africanos. Ela pode fazer diferente para não ter o risco de se repetir o que se verificou. Há medida que os ciclos políticos vão passando, que os regimes políticos vão mudando, fica sempre uma mágoa em que determinados povos pensam que esta relação [França-África] não foi benéfica para todos. Então, é importante basear estas relações na igualdade, no respeito mútuo e nas vantagens múltiplas.
O Presidente de Angola, João Lourenço, inicia nesta quinta-feira, 16 de Janeiro, uma visita de Estado de 48 horas a França a convite do homólogo Emmanuel Macron. Para além da cooperação bilateral, os dois estadistas devem abordar os conflitos políticos no continente africano, nomeadamente a crise entre a RDC e o Ruanda. O sociólogo angolano, David Boio, não reconhece os ganhos da diplomacia de João Lourenço e mostra-se céptico quanto à mediação angolana no conflito que opõe a RDC ao Ruanda. A presidência francesa reconhece “os esforços de Angola” ma mediação do conflito que opõe a RDC ao Ruanda. Que análise faz da mediação angolana? Penso que a nível da presidência pode-se ter colocado muitas expectativas no sucesso desta mediação, inclusive quando atribuíram a João Lourenço o título de Campeão da Paz. Não me parece que a resolução do conflito passa por essa mediação. É preciso saber que nestes processos há questões práticas, o Presidente João Lourenço nem sequer fala francês, nem inglês. Como é que são feitas essas mediações do ponto de vista prático?A verdade é que até hoje não houve grandes progressos. Quando os rebeldes do grupo M23 tomaram de assalto a cidade estratégica de Masisi, a presidência de Angola fez um comunicado a reprovar esta acção, mas isso não teve consequências. Eu penso que o que Angola, em termos de conflitos, aprendeu é que os conflitos devem ser resolvidos pelos intervenientes. Tudo quanto é mediação ajuda, mas se não existir vontade própria dos actores e dos intervenientes será muito difícil que se criem grandes resultados.João Lourenço realiza esta visita a França enquanto Presidente de Angola, mas também como futuro presidente da União Africana. Qual é que será o papel de Angola na presidência União Africana, nomeadamente na mediação de outros conflitos, como, por exemplo, o do Sudão, a situação política que se vive em Moçambique?A União Africana é uma organização complicada. Por exemplo, no caso de Moçambique, não há dúvidas do tipo de eleições que houve no país, mas este tipo de eleições não são diferentes do tipo de eleições que são feitas em Angola. Assim sendo, não há autoridade moral, nem política para se imiscuir nos assuntos dos outros países.Agora, a questão é que nós temos em África, infelizmente, uma espécie de coligação entre líderes autoritários e que implementam essa agenda autoritária. Por isso, afirmar-se que vai haver um impacto de Angola para qualquer outra coisa que não seja a perpetuação do autoritarismo nesses países, acho muito difícil.Angola é um Estado autoritário. João Lourenço é líder de um país autoritário, todo o resto é fácil de perceber o que daí pode vir. Depois é preciso compreender que as relações entre os países africanos são complicadas. João Lourenço prefere deslocar-se a França do que ir a Moçambique para participar na tomada de posse de Daniel Chapo. Não sabemos bem o porquê, nem sabemos tão pouco os resultados desta viagem. O próprio Emmanuel Macron mantém, actualmente, relações difíceis com os países do Sahel.Considera que as autoridades francesas poderão aproveitar esta visita de João Lourenço para mostrar que a França consegue manter boas relações com os países africanos?O que representa João Lourenço para esses países? Não parece que represente grande coisa. Acho que por essa via, não me parece que a França ganhe alguma coisa. Estamos a falar de Estados africanos que são, para todos os efeitos, Estados soberanos e autónomos.Agora, Angola podia ser mais solidária relativamente aos outros Estados africanos, face a esse clima entre a França e os Estados africanos do Sahel.Aquilo que sentimos em Angola é que João Lourenço é o Presidente que mais viaja e durante todas essas imensas viagens que faz, o país não tem visto nenhum resultado positivo. João Lourenço diz que viaja para fazer diplomacia económica, mas o país está cada vez menos atractivo do ponto de vista económico.Não acredita, então, que João Lourenço, na qualidade de presidente da União Africana, possa ajudar a França, por exemplo, neste conflito que existe neste momento com a Argélia. A União Africana é uma união, entre Estados autoritários, que nem sequer consegue resolver conflitos internos. Eu penso que nós, angolanos, sobrevalorizamo-nos muito. Os outros países não olham assim para nós.Mas este convite de Emmanuel Macron mostra que existe do lado das autoridades francesas uma vontade de estreitar as parcerias com Angola…A França deve ter os seus interesses. Agora está na moda o Corredor do Lobito. A história mostra-nos que os países europeus, os países ocidentais, sabem sempre o que querem e quais são os seus interesses. Agora do nosso lado, não quer dizer que saibamos.Pensa que se trata de uma parceria onde apenas um lado vai ganhar. É isso o que está a dizer?O problema é que, pela natureza do nosso regime político, as coisas não são transparentes. Não temos informações suficientes para saber quem é que vai ganhar. João Lourenço visita o país dos direitos do Homem. Considera que seria importante que o Presidente francês, Emmanuel Macron, abordasse com o homólogo angolano a questão dos direitos humanos em Angola? No último relatório feito pela Amnistia Internacional, a ONG denuncia um padrão de uso excessivo e desnecessário da força pela polícia durante o mandato do presidente João Lourenço…Por que razão haveria de fazer isso? Acho que não interessa a Emmanuel Macron abordar esse assunto. Esta visita acontece para que se possa tratar de negócios não para falar de direitos humanos. Por que razão deveriam as autoridades francesas criar constrangimentos a João Lourenço? Penso que não o farão. Os angolanos é que têm de lidar com essas questões. Seja a França ou os Estados Unidos, há cada vez menos essa ilusão.Durante muito tempo dizíamos que a China não era um bom parceiro para Angola, porque só queria saber de negócios e não do respeito pelos direitos humanos. Mas hoje, pelos visto, acontece com todos os parceiros internacionais.
En janvier dernier, l'annonce du plan Mattei pour l'Afrique par la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a d'abord ressemblé à un coup politique. Une coquille vide adossée à des fonds déjà alloués et à un nom, celui d'Enrico Mattei, le fondateur du groupe italien Eni, très présent dans les hydrocarbures en Afrique. Mais près d'un an plus tard, le partenariat, signé officiellement le 5 décembre dernier avec la Banque africaine de développement, lui confère plus d'épaisseur. Agir dans les domaines de la formation, de la santé, de l'accès à l‘eau et à l'énergie, des infrastructures... Le plan Mattei sur le papier, c'est in fine répondre à un double objectif : limiter l'afflux de migrants en Italie et offrir de nouvelles opportunités aux entreprises italiennes.Au total, 5,5 milliards d'euros sur trois ans, gérés par la caisse des dépôts et consignation italienne, en lien avec le cabinet de la Première ministre. Paolo Lombard, chef du département coopération de la Cassa Depositi e Prestiti [la Caisse des dépôts et de consignation italienne, NDLR]. « Les trois premiers milliards viennent du fonds italien pour le climat. Pour les 2,5 milliards d'euros restants seront pris dans le budget de l'aide au développement, dont une partie est dédiée au plan Mattei. ». À cela s'ajoutent aussi des crédits à l'export et des garanties apportées par l'agence italienne de crédit à l'exportation Sace.Expertise de la BADTrop peu pour bousculer la hiérarchie européenne en matière de coopération et doper les entreprises italiennes au sud de la Méditerranée, critiquaient après les premières annonces certains observateurs italiens. Mais l'idée de Rome est aussi, grâce à cette mise de départ, d'attirer les contributions d'autres États, par exemple du Golfe.Pour structurer son action, l'exécutif italien a choisi de signer des partenariats avec la Banque africaine de développement. « La collaboration avec le groupe de la Banque africaine de développement a été cruciale pour assurer le soutien financier et technique, ainsi que mobiliser les ressources et l'expertise pour trouver des projets à financer par le plan Mattei », explique Giuseppe Venneri, membre de la task force du plan Mattei.Avec des premiers pays cibles comme le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, l'Égypte, l'Éthiopie, la Côte d'Ivoire, le Kenya et le Mozambique. Sans oublier le Congo, où Claudio Descalzi, actuel patron d'Eni, a dirigé la filiale du pétrolier dans les années 1990.Des infrastructures au capital investissementDu côté de la BAD, on est aussi satisfait par les perspectives de ce nouveau partenariat. « Le plan Mattei est vraiment centré sur l'action, souligne Solomon Quaynor, vice-président de la banque africaine. C'est donc une très bonne chose pour nous, de nous lancer dans de nouveaux domaines de collaboration. Nous avons commencé avec l'Alliance pour l'infrastructure verte en Afrique (AGIA), mais nous l'étendons maintenant à la fourniture de capital-risque pour la croissance des PME, mais aussi aux fonds de capital-investissement pour le développement d'infrastructures. »Fin 2024, Rome avait déjà annoncé le financement de certains projets comme le corridor ferroviaire menant au port angolais de Lobito et la production de biocarburants au Kenya piloté par Eni.
Hailing all the way from Texas and long-time friend DJ LOBITO will be taking over the knobs at 'The Project Sessions.' Señorito Lobito is a DJ from the USA who used to live in Shanghai. He is one of the founders of theonic Music Community. While in Shanghai, he played at Dada, 44KW, Abyss, Elevator, and SHCR Movement Electr and organized a monthly party at C's. To him, DJing is a mystical act in which the DJ fulfills a role similar to the shaman of old - performing an essential nightly ritual in which the individual is free to lose themselves and find release in a collective act of catharsis on the dancefloor.
2024 will be remembered as a seminal year in China-Africa relations with a rebound of Chinese lending to the continent and renewed diplomatic engagement in the run-up to the Forum on China-Africa Cooperation summit that took place in Beijing. Africa also emerged again as a centerpiece in the U.S.-China duel as leaders from both major powers visited the continent in 2024. And while stakeholders in the U.S. and Europe struggle to get their businesses to see the opportunities available in Africa, Chinese firms have no such concerns as they expanded their presence this year in the mining, telecom, and automotive sectors. In this year-end double episode, Eric, Cobus, & Géraud share their top three China-Africa stories of 2024 and provide a forecast for what to expect in the year ahead. JOIN THE DISCUSSION: X: @ChinaGSProject | @eric_olander | @stadenesque | @christiangeraud Facebook: www.facebook.com/ChinaAfricaProject YouTube: www.youtube.com/@ChinaGlobalSouth Now on Bluesky! Follow CGSP at @chinagsproject.bsky.social FOLLOW CGSP IN FRENCH AND ARABIC: Français: www.projetafriquechine.com | @AfrikChine Arabic: عربي: www.alsin-alsharqalawsat.com | @SinSharqAwsat JOIN US ON PATREON! Become a CGSP Patreon member and get all sorts of cool stuff, including our Week in Review report, an invitation to join monthly Zoom calls with Eric & Cobus, and even an awesome new CGSP Podcast mug! www.patreon.com/chinaglobalsouth
Pour cet avant-dernier numéro de 2024, nous vous proposons un échange original et stimulant entre 5 jeunes journalistes africains spécialisés dans les questions économiques. Basés à Dakar, Conakry, Abidjan, Cotonou et Kinshasa, ils commentent l'actualité dans leur pays, sur le continent et ailleurs dans le monde. L'année a en effet été très riche en évènements économiques en Afrique : le programme ambitieux de souveraineté Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko le nouveau tandem à la tête du Sénégal, le bras de fer entre les pays de l'Alliance des États du Sahel (Burkina Faso, Mali, Guinée) et la Cédéao avec en toile de fond un éventuel abandon du franc CFA, le suivi des projets miniers de la Guinée (Simandou 2040) et des projets énergétiques de la RDC (barrage Inga et connexion au corridor de Lobito), le développement des infrastructures du Bénin (et sa politique dans le domaine des industries créatives et culturelles).Chacun à leur tour, ils partagent leur point de vue sur ces thématiques avant de dévoiler ce qui les a marqués en 2024 et leur souhait intime pour l'année 2025. Nos invités :- Penda Thiam, directrice de la rédaction Le Dakarois (Sénégal)- Aissatou Koulibaly, journaliste au sein du groupe Fréquence Médias (Guinée)- Moutiou Adjibi Nourou (Côte d'Ivoire), journaliste à l'agence de presse Ecofin chargé des politiques publiques- Servan Ahougnon (Bénin), journaliste à l'agence de presse Ecofin chargé de la culture et du tourisme- Flory Musiswa, journaliste au site d'information Zoom-Eco (République démocratique du Congo)
Pour cet avant-dernier numéro de 2024, nous vous proposons un échange original et stimulant entre 5 jeunes journalistes africains spécialisés dans les questions économiques. Basés à Dakar, Conakry, Abidjan, Cotonou et Kinshasa, ils commentent l'actualité dans leur pays, sur le continent et ailleurs dans le monde. L'année a en effet été très riche en évènements économiques en Afrique : le programme ambitieux de souveraineté Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko le nouveau tandem à la tête du Sénégal, le bras de fer entre les pays de l'Alliance des États du Sahel (Burkina Faso, Mali, Guinée) et la Cédéao avec en toile de fond un éventuel abandon du franc CFA, le suivi des projets miniers de la Guinée (Simandou 2040) et des projets énergétiques de la RDC (barrage Inga et connexion au corridor de Lobito), le développement des infrastructures du Bénin (et sa politique dans le domaine des industries créatives et culturelles).Chacun à leur tour, ils partagent leur point de vue sur ces thématiques avant de dévoiler ce qui les a marqués en 2024 et leur souhait intime pour l'année 2025. Nos invités :- Penda Thiam, directrice de la rédaction Le Dakarois (Sénégal)- Aissatou Koulibaly, journaliste au sein du groupe Fréquence Médias (Guinée)- Moutiou Adjibi Nourou (Côte d'Ivoire), journaliste à l'agence de presse Ecofin chargé des politiques publiques- Servan Ahougnon (Bénin), journaliste à l'agence de presse Ecofin chargé de la culture et du tourisme- Flory Musiswa, journaliste au site d'information Zoom-Eco (République démocratique du Congo)
Les États-Unis et l'Union européenne veulent accéder aux minerais stratégiques pour la transition énergétique localisés en République démocratique du Congo et en Zambie.Pour réduire le coût et le temps de transport, ils portent un projet sur le corridor de Lobito initié par la RDC, l'Angola et la Zambie depuis octobre 2023. Ce projet vise à réhabiliter plus de 1 300 kilomètres des voies ferroviaires pour relier la Zambie et la RDC à l'océan Atlantique via l'Angola.En Angola et en Zambie, les réalisations prennent forme. Du côté de la RDC, les travaux de rénovation de la voie ferrée Dilolo-Kolwezi tardent à débuter.Dans ce nouvel épisode du podcast « Qui perd, qui gagne ? », ACTUALITE.CD, en partenariat avec Resource Matters vous révèle les dessous du projet corridor de Lobito.Présentation : Yassin Kombi Réalisation : Olivier Muamba Musique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
This week, we take a look at the Civil Society and Social Innovation Alliance, known as CIVIC, a new, forthcoming World Bank Group initiative designed to support civil society organizations and social economy players. This venture seeks to foster more collaboration in line with the bank's localization agenda, enabling civil society to play a crucial role in addressing global challenges. On the topic of the World Bank, the financial institution announced $23.7 billion in contributions to the International Development Association, or IDA, the bank's fund for providing grants and low-interest loans to 78 low-income countries. This is a 0.8% increase from the last replenishment of $23.5 billion in 2022 but falls short of the $27 billion that some advocates had hoped for. We also discuss the Lobito corridor, which will connect Angola, Zambia, and the Democratic Republic of Congo via a rail that runs to the Lobito port in Angola. With many seeing it as a key initiative in the U.S.' efforts to counter China's growing influence, we discuss the chances of it continuing under the Trump administration. To dig into these stories, Devex's Michael Igoe sits down with Aly Rahim, program manager of the Global Partnership for Social Accountability at the World Bank, and Senior Reporter Adva Saldinger for the latest episode of our weekly podcast series. Sign up to the Devex Newswire and our other newsletters: https://www.devex.com/account/newsletters
Na primeira visita de um Presidente dos Estados Unidos a Angola, Joe Biden afirmou que “África é o futuro” e anunciou um novo financiamento para o Corredor do Lobito no valor de 570 milhões de euros. O projeto ferroviário que liga Angola às zonas de minérios da República Democrática do Congo e da Zâmbia é um exemplo da expectável continuidade entre Joe Biden e Donald Trump no continente. Tiago Armando, perito angolano em Relações Internacionais, é o convidado desta edição.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Joe Biden wrapped up a three-day trip to Cabo Verde and Angola this week, marking the first visit by a sitting U.S. President to Africa in almost ten years. Although Biden sought to lay out an expansive vision for U.S. foreign policy towards Africa, including increased U.S. funding for climate change mitigation, more humanitarian assistance, and new infrastructure development, very little of that message got through the media coverage. Instead, U.S., European, and Indian media outlets framed the visit as part of a larger great power struggle with China and Washington's effort to curtail Beijing's surging influence on the continent. Meantime, Chinese and African media channels largely ignored the story. Eric and Cobus review the different narratives that shaped the coverage of Biden's visit and fact-check a number of the misleading storylines that emerged in the reporting. JOIN THE DISCUSSION: X: @ChinaGSProject | @cgneema | @eric_olander | @stadenesque Facebook: www.facebook.com/ChinaAfricaProject YouTube: www.youtube.com/@ChinaGlobalSouth Now on Bluesky! Follow CGSP at @chinagsproject.bsky.social FOLLOW CGSP IN FRENCH AND ARABIC: Français: www.projetafriquechine.com | @AfrikChine Arabic: عربي: www.alsin-alsharqalawsat.com | @SinSharqAwsat JOIN US ON PATREON! Become a CGSP Patreon member and get all sorts of cool stuff, including our Week in Review report, an invitation to join monthly Zoom calls with Eric & Cobus, and even an awesome new CGSP Podcast mug! www.patreon.com/chinaglobalsouth
Joe Biden acaba de visitar Angola, entre otras cosas para comprobar cómo avanza el proyecto de ferrocarril "Lobito". Estados Unidos parece querer reaccionar, quizás tarde, a la omnipresente influencia China en el continente. Nos preguntamos además qué políticas adoptará Trump hacia África cuando llegue a la Casa Blanca en enero. Lo analizamos con el historiador y africanista Omer Freixa.Escuchar audio
Nesta semana de actualidade em África, o destaque vai para Angola, onde esta semana Joe Biden realizou uma visita histórica de três dias, a primeira jamais efectuada por um chefe de Estado americano ao país. Logo após a sua chegada a Luanda na segunda-feira, Joe Biden reuniu-se com o seu homólogo angolano. João Lourenço apelou a investimentos americanos acrescidos na área da defesa e enfatizou o facto desta visita inédita representar um ponto de viragem nas relações angolano-americanas. No âmbito desta deslocação, durante uma visita ao Museu Nacional da Escravatura em Luanda na terça-feira, o Presidente americano anunciou uma ajuda humanitária de mil milhões de Dólares para apoiar as pessoas afectadas pelas secas em África. Joe Biden também prometeu uma mudança de paradigma nas relações entre os Estados Unidos e África. Entretanto, na fase final da sua deslocação, uma etapa eminentemente económica, Joe Biden foi até Benguela onde abordou com as autoridades angolanas e regionais envolvidas no projecto do corredor do Lobito, o futuro do que deve tornar-se a primeira ferrovia transcontinental que deve ligar a costa Atlântica, a partir de Angola, à costa Indica, na Tanzânia, facilitando o transporte de mercadorias.No quadro da cimeira organizada na quarta-feira em torno deste empreendimento, Joe Biden anunciou o investimento de mais de 600 milhões de Dólares que se vêm juntar aos mais de 3 mil milhões já desembolsados nestes últimos meses por Washington para a reabilitação da porção já existente desta infraestrutura e o seu desenvolvimento.Entretanto, antes de chegar segunda-feira a Angola o Presidente norte-americano efectuou uma escala na ilha do Sal, em Cabo Verde. O primeiro-ministro, Ulisses Correia e Silva, reforçou o facto de os Estados Unidos serem um parceiro de excelência do arquipélago.Esta curta passagem de Joe Biden por Cabo Verde praticamente coincidiu com as autárquicas que decorreram no passado fim de semana no arquipélago. Um escrutínio do qual o PAICV foi o grande vencedor, este partido tendo conquistado 15 das 22 autarquias do país. Depois de num primeiro tempo se ter considerado que as eleições autárquicas tinham decorrido de forma normal, começaram a surgir no início da semana primeiras denúncias de situações anómalas. Um dos candidatos da UCID evocou nomeadamente a compra de documentos de identificação para impedir os eleitores de votar e apontou o alegado envolvimento de narcotraficantes nas eleições. Por sua vez, o Chefe de Estado cabo-verdiano defendeu uma investigação sobre essas denúncias.Noutras latitudes, na Namíbia, foi eleita a primeira mulher Presidente da república. De acordo com resultados oficiais anunciados na terça-feira, Nandi-Ndaitwah, 72 anos, militante da Swapo, partido no poder desde a independência em 1990, foi eleita logo na primeira volta, no 27 de Novembro, com 57,31% dos votos. O escrutínio não deixou, contudo, de ser marcado por alguns percalços que obrigaram ao seu prolongamento em várias mesas de voto. Uma situação perante a qual o seu principal adversário, Panduleni Itula, candidato dos Patriotas Independentes para a Mudança, que obteve pouco mais de 25,5% dos votos denunciou irregularidades e prometeu pedir a anulação da votação.Em Moçambique, retomou na quarta-feira e por sete dias um novo ciclo de protestos convocados pelo candidato presidencial Venâncio Mondlane que rejeita os resultados das eleições de 9 de Outubro, dando a vitória à Frelimo no poder com mais de 70% dos votos. À semelhança do que sucedeu durante as restantes mobilizações, as manifestações foram marcadas pela violência e pela morte de pessoas, com a polícia e a sociedade civil a fazerem balanços diferentes dos acontecimentos.Ainda antes do movimento retomar, na passada terça-feira, o Presidente do Podemos, partido que suporta a candidatura de Venâncio Mondlane, veio a público desmentir qualquer envolvimento estrangeiro na organização dos protestos, respondendo a acusações feitas pelas autoridades moçambicanas. Ainda acerca da situação de Moçambique, a Unicef emitiu na quinta-feira um apelo à assistência humanitária no valor de 64 milhões de Dólares para responder às necessidades de cerca 4,8 milhões de pessoas em Moçambique. Segundo a agência onusiana“as múltiplas crises afectando atualmente o país- conflito, seca e emergências de saúde pública - estão a sobrecarregar os recursos humanitários", a Unicef destacando que entre as pessoas mais fragilizadas, estão incluídas 3,4 milhões de crianças. Relativamente à Guiné-Bissau, começou na segunda-feira o julgamento dos cinco estrangeiros arguidos do caso do avião que aterrou a 7 de setembro em Bissau com 2,6 toneladas de droga alegadamente proveniente da America latina. Ouvidos no primeiro dia do processo, os reus disseram apenas que o avião saiu do México e tinha como destino o Mali e que a paragem em Bissau se deveu a uma emergência, todos eles tendo recusado dizer quem tinha fretado a aeronave. Depois de serem ouvidas testemunhas na quinta-feira, o Ministério Público da Guiné-Bissau pediu penas entre 17 e 20 anos de prisão para os cinco arguidos, estando a leitura do acórdão marcada para final do mês. Também na actualidade guineense, o governo evitou para já uma greve de sete dias no hospital Simão Mendes, em Bissau, que devia começar na quarta-feira. Os técnicos do principal hospital do país decidiram dar o "benefício de dúvida" ao Ministro da Saúde e suspenderam o bloqueio, com a promessa, porém, de que a greve pode mesmo ir avante se o executivo não responder pela positiva às suas reivindicações.
*) French government falls in historic no-confidence vote In a historic shakeup, French lawmakers ousted Prime Minister Michel Barnier after just three months in office. A no-confidence vote, backed by both the hard left and Marine Le Pen's far-right, toppled his government. With a hung parliament and rising tensions over austerity, President Emmanuel Macron faces the challenge of naming a new leader amidst deep political turmoil. *) Amnesty International accuses Israel of 'genocide' in Gaza Amnesty International has accused Israel of " committing genocide" in Gaza, revealing a report built on satellite imagery, fieldwork, and dehumanising statements by Israeli officials. Chief Agnes Callamard has warned the global community: "This is genocide. It must stop now." The report demands urgent international intervention to end the systematic devastation and restore dignity to Palestinian lives. *) South Korean defence chief resigns after martial law fiasco South Korean Defence Minister Kim Yong-hyun has stepped down following the controversial declaration of martial law by President Yoon Suk-yeol. The short-lived declaration sparked widespread protests and led to the minister's resignation. Yoon's move, the first of its kind in decades, drew sharp criticism and was quickly overturned by lawmakers. The incident has raised serious concerns about the government's handling of national security issues. *) US eyes railway project in Angola to tap African minerals, counter China In Angola's Lobito port, President Joe Biden met African leaders to advance a $550M US-backed railway project linking the Democratic Republic of Congo and Zambia's mineral-rich zones to global markets. The move aims to counter and reduce China's dominance in critical mineral exports in the continent. Leaders hailed the initiative as vital for investment, trade and economic growth. The railway's first phase is underway; completion timelines remain undefined. *) UN warns of global humanitarian crisis, appeals for $47 billion in aid The UN has issued a dire warning, stating that the world is facing a "poly-crisis" with surging conflicts and climate disasters leaving hundreds of millions in need. To address the crisis, UN is appealing for $47.4 billion in humanitarian aid for 2025. UN Humanitarian Chief Tom Fletcher expressed deep concern over the escalating humanitarian needs, particularly in regions affected by conflicts like Palestine, Sudan and Ukraine. He acknowledged that the UN's aid is insufficient, stating that approximately 115 million people will not receive the necessary support.
US President Joe Biden has concluded his three-day visit to Angola. On Wednesday, the final day of his visit, Biden toured the Lobito Corridor, the U.S.-financed 1,300-kilometer rail line that stretches from copper-rich Zambia to the port of Lobito in the southwest nation of Angola. Veteran Angolan independent journalist Mario Paiva tells VOA's James Butty, President Biden also held a summit with the presidents of Angola, Democratic Republic of Congo, Zambia, and the vice president of Tanzania.
En el programa de hoy, 4 de diciembre, el presidente Joe Biden visita la ciudad portuaria angoleña de Lobito en su último día de un esperado viaje a África. Esta y otras noticias de Estados Unidos y América Latina en Buenos Días América, un programa de la Voz de América.
#中東情勢 11/29敘利亞叛軍攻進北方第一大城阿勒坡(Aleppo)),導致政府軍被迫暫時性退出。阿勒坡是敘利亞北方大城,八年前政府軍拿下阿勒坡進而取得勝利,此事件為敘利亞內戰的重要轉折點;而這次敘利亞叛軍會在此時選擇攻入阿勒坡的主因在於… #美非關係 美國總統拜登為兌現兩年前對非洲國家的承諾以及美國重視非洲的程度,12/1啟程前往安哥拉訪問。訪問安哥拉的意義在於,它與中國關係相當密切,然而,安哥拉現任總統認為雞蛋不能全放同一籃子,而美國也特別關注其投資的基礎建設項目「羅必托走廊」(Lobito corridor)… #美國內政 即將卸任的美國總統拜登在臨去非洲訪問前,特赦其子杭特·拜登(Hunter Biden)已被定罪的犯行,造成輿論一片嘩然;然而,即將上任的總統川普也不遑多讓,12/1他以整肅FBI為由,任命其核心幕僚,也是前國安會官員巴特爾(Kash Patel)接任FBI局長,引發一連串爭議…
#中東情勢 11/29敘利亞叛軍攻進北方第一大城阿勒坡(Aleppo)),導致政府軍被迫暫時性退出。阿勒坡是敘利亞北方大城,八年前政府軍拿下阿勒坡進而取得勝利,此事件為敘利亞內戰的重要轉折點;而這次敘利亞叛軍會在此時選擇攻入阿勒坡的主因在於… #美非關係 美國總統拜登為兌現兩年前對非洲國家的承諾以及美國重視非洲的程度,12/1啟程前往安哥拉訪問。訪問安哥拉的意義在於,它與中國關係相當密切,然而,安哥拉現任總統認為雞蛋不能全放同一籃子,而美國也特別關注其投資的基礎建設項目「羅必托走廊」(Lobito corridor)… #美國內政 即將卸任的美國總統拜登在臨去非洲訪問前,特赦其子杭特·拜登(Hunter Biden)已被定罪的犯行,造成輿論一片嘩然;然而,即將上任的總統川普也不遑多讓,12/1他以整肅FBI為由,任命其核心幕僚,也是前國安會官員巴特爾(Kash Patel)接任FBI局長,引發一連串爭議…
« C'est le plus important investissement américain de tous les temps dans le chemin de fer africain », déclare Joe Biden… Ce mardi et demain mercredi, le président américain est en Angola pour donner le coup d'envoi du chantier du « Corridor de Lobito », qui doit relier le Congo-Kinshasa à l'océan Atlantique. À quoi va servir ce corridor ? Benoît Munanga préside le conseil d'administration de la société congolaise Kamoa Copper, qui exploite la plus grande mine de cuivre en Afrique. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Quand ce « Corridor de Lobito » sera opérationnel, est-ce que vous l'utiliserez ou pas ?Nous allons certainement utiliser ce « Corridor de Lobito » et, à titre indicatif, je peux vous dire que le tonnage que nous allons mettre en 2025 sur ce « corridor », comparé à 2024, ça sera une augmentation de 173%, très significatif.Parce que ce « corridor » vous fera gagner du temps, donc de l'argent ?Le plus gros avantage tient essentiellement à la distance entre la zone minière de Kolwezi et le port de Lobito. Nous parlons de 1600 km de trajet, une seule frontière à traverser, à l'opposé de 3000 km si on prenait par exemple le port de Durban en Afrique du Sud. Donc le bénéfice, il est d'abord dans les coûts de la logistique, d'ici 2025, 2026, ils vont être réduits de 18%. Et il y a le temps d'un aller-retour. Par route, un seul trajet de Durban prendrait 25 jours. Par contre, Lobito, 8 jours. Ça fait 17 jours de gain.Oui, parce que le « corridor » entre le sud du Congo et l'océan, ce n'est pas seulement pour exporter du minerai, c'est également pour importer du matériel, j'imagine ?Tout à fait. Pour l'importation, soit des réactifs chimiques, soit des équipements. Et ce « Corridor de Lobito », il nous aidera aussi à avoir un impact environnemental bien réduit, parce que les émissions sont nettement plus importantes quand on transporte par camions, comparé au chemin de fer.Il y aura moins de pollution. Exactement.Parmi les actionnaires de votre société congolaise, Kamoa Copper, il y a la compagnie chinoise Zijing Mining. Donc, j'imagine que la Chine est l'un de vos principaux acheteurs, est-ce que le minerai à destination de la Chine pourra emprunter ce « Corridor de Lobito » ?La logique simple, là, c'est que, s'il y a un gain en termes de coûts de logistique, la question de la destination finale du produit n'a presque plus d'importance, parce que nous avons tous à y gagner, y compris notre actionnaire Zijing Mining.Alors si les États-Unis investissent plusieurs centaines de millions de dollars dans ce « Corridor de Lobito » et si Joe Biden vient personnellement en Angola cette semaine, c'est évidemment pour que les compagnies américaines profitent aussi des richesses minières de votre pays. Est-ce qu'il y a de la place pour tout le monde ?Bien sûr qu'il y a de la place pour tout le monde, parce que tous les produits miniers marchands n'empruntent pas la destination de la Chine. Il y a de l'espace pour tout le monde. La question est de négocier le prix d'achat. Et Kamoa Copper, compte tenu de la stature de ses actionnaires, que ce soit Zijing Mining ou Ivanhoé Mines du Canada, la société est ouverte à des partenariats multiples.Pour l'instant, Benoît Munanga, le Congo (RDC) n'exporte que du minerai brut, du cuivre, du cobalt notamment. Et il ne transforme pas ce minerai sur place. Quelles sont vos perspectives de ce point de vue ?Je voudrais ajouter une nuance dans le terme « minerai brut ». Je préfère utiliser le terme « partiellement transformé ». Parce que le cuivre ou le minerai de cuivre que Kamoa Copper exporte subit déjà un traitement métallurgique pour produire du cuivre dans un concentré. Donc, il y a déjà un premier étage de bénéficiation. Et je suis heureux de vous annoncer qu'à partir de mars 2025, Kamoa Copper va transformer ses produits : le cuivre concentré en métal, parce qu'une fonderie est en cours d'achèvement au moment où nous parlons.Sur quel site ?C'est sur le site de Kamoa-Kakula, nous sommes dans la province du Lualaba, dans la région de Kolwezi.Combien de personnes employez-vous actuellement à Kamoa Copper et combien de nouvelles embauches espérez-vous avec le « Corridor de Lobito » ?Nous employons actuellement 6 400 personnes. Avec la mise en service des usines qui viennent, nous atteindrons facilement les 10 000 employés.Et avec le « Corridor de Lobito » réhabilité ?Avec le « Corridor de Lobito » réhabilité, il y aura des effets d'entraînement par les services liés ou associés qui pourraient injecter quelques milliers d'emplois du fait de l'utilisation de ce « Corridor » là.Quelques milliers d'emplois supplémentaires ?Quelques milliers d'emplois supplémentaires.À lire aussiLa RDC, la Zambie et l'Angola vont exporter des minerais via le corridor ferroviaire de Lobito► Le « Corridor de Lobito »
Joe Biden a atterri ce lundi 2 décembre en Angola. Le président américain avait promis un déplacement sur le continent africain pendant son mandat, il aura attendu la toute dernière minute pour le faire. Pour son seul voyage officiel en Afrique, Joe Biden a n'a pas choisi l'Angola par hasard tant les enjeux sont nombreux. Décryptage. C'est donc l'Angola qu'a choisi Joe Biden pour son seul et unique voyage officiel en Afrique. Les Etats-Unis y financent un projet important de plusieurs milliards de dollars, à savoir la remise en service du corridor ferroviaire de Lobito. Cette ligne de chemin de fer permet de relier la République Démocratique du Congo, la Zambie et donc l'Angola. À lire aussiVisite de Joe Biden en Angola: le corridor de Lobito au centre des enjeuxLe pays est le quatrième partenaire commercial des Américains en Afrique subsaharienne avec des échanges commerciaux qui ont représenté 1,77 milliards de dollars l'année dernière. La Maison Blanche assume d'ailleurs ce choix de la visite de Joe Biden dans ce pays et pas dans un autre. L'Angola pèse lourd dans la région. Cela s'explique par sa situation géographique, ouvert sur l'Atlantique, voisin avec la RDC et ses réserves de minerais critiques comme le cobalt ou le cuivre. Y investir c'est également une manière d'apporter de la sécurité grâce au développement économique. Regarder vers l'ouest L'Angola c'est aussi le deuxième exportateur de pétrole brut du continent. C'est également un État africain qui reste ouvert à des accords commerciaux avec les capitales occidentales, contrairement à d'autres pays qui préfèrent se tourner vers de nouveaux alliés. L'exploitation et la réhabilitation de cette ligne ferroviaire a ainsi de multiples objectifs. Déjà, pour l'Angola, il y a un enjeu de concurrence au sein-même du continent. Aujourd'hui, les minéraux qui sont extraits de ces mines prennent souvent la direction de l'Afrique du Sud ou de la Tanzanie pour être exportées par exemple via les ports de Durban ou de Dar es Salaam. L'idée est donc d'ouvrir une nouvelle route vers l'ouest grâce au port de Lobito. Proposer une alternative à la Chine Mais si l'on dézoome, ce que l'on constate, c'est la présence de la Chine sur le continent. Pékin a investi des milliards de dollars en infrastructures ces dernières décennies dans le cadre de son projet des nouvelles routes de la soie. En septembre, lors du forum sur la coopération sino-africaine, le président chinois Xi Jinping a même promis une aide financière de 50 milliards de dollars sur trois ans aux pays du continent. L'idée pour les Etats-Unis est donc là: apporter une alternative à cette présence chinoise sur le sol africain, avec cette ambition pour l'Angola. Diversifier son activité et qu'il ne soit plus uniquement dépendant de l'exportation de pétrole. À écouter aussiChine-Afrique : un partenariat « gagnant-gagnant » ?Au-delà, Washington veut que ces investissements profitent à toute la région. Cette ligne ferroviaire de plusieurs centaines de kilomètres entre Lobito en Angola et la RDC et la Zambie réduit les coûts de transport et les délais de livraison, ce qui favorise l'économie et d'autres investissements. Les Etats-Unis ont beaucoup à y gagner en termes de contrats, qu'il s'agisse du secteur des télécommunications, du génie civil, de l'agroalimentaire ou encore des énergies vertes. Pourtant une interrogation prédomine: quelle sera la politique africaine de Donald Trump? Le futur président américain a toujours été assez indifférent vis à vis de l'Afrique mais sa volonté de mener une guerre commerciale à Pékin pourrait changer sa vision des choses !
O Presidente norte-americano, Joe Biden, inicia, esta segunda-feira, uma visita de três dias a Angola. Qual o peso simbólico e económico desta primeira deslocação de um Presidente norte-americano ao país? Paulo Faria, Doutor em Política e Governo, considera que esta viagem pode ser “tudo ou nada” pelo próprio estatuto de Joe Biden em fim de mandato e espera que a política norte-americana não se limite a uma lógica extractiva de recursos naturais, mas que imponha temas como direitos humanos e boa governação. RFI: O que significa, para si, esta viagem de Joe Biden a Angola?Paulo Faria, Doutor em Política e Governo, e deputado da UNITA: “Esta viagem, para mim, significa tudo ou nada. Significaria nada porque o Presidente Joe Biden é designado como ‘lame-duck' ,quer dizer, está basicamente no final do mandato, uma vez que a 20 de Janeiro do próximo ano tomará posse o Presidente eleito, Donald Trump. Portanto, neste caso, tudo quanto ele fizer ao longo dos três dias de visita ao nosso país, poderá ser descontinuado pelo Presidente Donald Trump.Acha que há esse risco?“Sim, porque, é claro, tudo vai depender daquilo que é a política externa que o Donald Trump vai adoptar. Portanto, se for uma política externa de continuar a isolar outros parceiros históricos, por exemplo, aqui de Angola, nomeadamente a Rússia e a China, naturalmente que não poderá ser descontinuado porque será do melhor interesse da administração Trump dar sequência ao volume de investimentos, sobretudo para o corredor do Lobito, onde os Estados Unidos prometeram injectar 250 milhões de dólares, por exemplo, para fazer o ‘upgrade' da linha férrea do Corredor do Lobito.”Há já sinais de qual será a política americana de Donald Trump para Angola e para África?“Não. Eu ando à procura disso e vendo quem Trump designou para secretário de Estado, que é o senador do Flórida, Marc Rubio, ele tem o historial de ser alguém extremamente frontal com a China e a Rússia, então estamos a ver que a política externa de Donald Trump vai ser bastante combativa, quer dizer, dando maior centralidade às questões relacionadas com os direitos humanos, a boa governação, um Estado de direito democrático e depois, também, naturalmente, práticas lesivas à boa administração pública, como a corrupção e a impunidade poderão ser sancionadas na administração Trump. Se assim acontecer, nós veremos aqui o regime de Luanda, da Cidade Alta, a estar sob grande pressão porque é um regime que apresenta antivalores liberais.”Inicialmente, disse que esta visita de Joe Biden poderia ser o tudo ou nada. Explicou o que era o nada. Porquê o tudo?“Sim, poderá ser tudo se, efectivamente, esta relação de parceria entre Angola, o Estado angolano e, neste caso, os Estados Unidos não seja pura e simplesmente uma lógica extractiva de recursos minerais, recursos naturais estratégicos, mas que também sirva para estabelecer rupturas sustentadas em valores. Quando eu falo de ruptura é os Estados Unidos a estabelecerem um paradigma relacional sustentado, por exemplo, nos seus valores liberais: a boa governação, o respeito pelos direitos humanos, o Estado democrático de Direito, e governos que surjam de um processo eleitoral transparente, inclusivo, e livre, não pela fraude e batota eleitoral.Neste caso, os Estados Unidos estariam a marcar uma grande diferença e, neste caso, estaria também a diferenciar-se daquilo que tem sido prática corrente de não ingerência em assuntos domésticos do regime cá em Angola, por exemplo, que é a China e também por parte da Rússia, que não se interessam absolutamente, de modo algum, com as questões que têm a ver com os valores liberais.”Fala na questão dos direitos humanos. Na semana passada, um relatório trimestral do movimento cívico angolano Mudei denunciou a degradação dos direitos humanos em Angola. Os direitos humanos serão abordados nesta visita?“A CNN dá-nos assim um plano, uma panorâmica geral daquilo que vai ser a agenda de Biden nesses três dias. Do que a CNN fala, assiste-me inferir que, por exemplo, Biden reunir-se com a sociedade civil não consta neste plano. Consta, sim, que ele fará uma declaração junto do Museu da Escravatura. Aquilo é um sítio histórico com grande peso histórico e também com uma grande simbologia que tem a ver com a deportação do capital humano para o Ocidente e também que isto é uma nuvem escura na consciência da humanidade, a escravatura.”Há temas mais imediatos para os angolanos?“Sim, naturalmente que ao ir ao Museu da Escravatura, não pode não deixar de referir as questões de abusos sistemáticos dos direitos humanos, sobretudo porque temos aqui problemas de execuções sumárias, extrajudiciais, por exemplo, por parte da polícia, esquadrões da morte, temos também as mulheres zungueiras que são vítimas da impunidade policial. Temos níveis altíssimos de desemprego entre os 32 e 35%. A população activa está desempregada e é maioritariamente jovem e temos uma economia em franco estado de estagnação permanente. As questões de direitos humanos são essencialíssimas, a questão da boa governação, as questões de uma imprensa pública inclusiva, plural, transparente, é crucial. As questões do combate à corrupção têm de ter resultados tangíveis, visíveis. Temos de ter também a credibilidade dos processos eleitorais. Tem de haver o compromisso dos Estados Unidos de não patrocinar golpes institucionais por meio de fraudes e batotas eleitorais e uma Assembleia Nacional também ao serviço do interesse público.”Diz-se que no centro desta visita estão as parcerias económicas e comerciais e, essencialmente, o Corredor do Lobito. Quer-nos explicar porquê?“Eu sinto-me tentado a estabelecer a ligação entre dois espaços. O primeiro espaço, amanhã, é a intervenção do Presidente Biden junto do Museu da Escravatura porque do Museu da Escravatura partiam escravos para o Brasil, Américas e por aí adiante. Por outro lado, temos o Lobito, onde vai para ter recursos estratégicos. Então, aqui o elemento comum é a lógica extractiva. Era importante que se estabelecesse uma parceria na lógica do ‘win win' equilibrada para vantagens partilhadas. Neste caso, não é só extrair recursos estratégicos de Angola, ou através da Zâmbia ou da República Democrática do Congo, mas também fomentar o sector industrial, sobretudo a questão da energia e economia verde. Se houver o compromisso de os Estados Unidos estabelecerem também o núcleo industrial, por exemplo, na província do Lobito e não só, estariam a contribuir também para a oferta de oportunidades laborais para a juventude angolana. Mais uma vez, estaria a ganhar corações e mentes, estaria a demarcar-se daquilo que é o paradigma unipolar extractivo unicamente, que é exercido pela China e pela Rússia também. Então, eu vejo nesse aspecto que há elementos-chave e também vejo que, naturalmente, os Estados Unidos não é o único player no Corredor do Lobito. Estão também países da União Europeia e o Reino Unido que possivelmente terá uma fatia maior. Pelo que eu tinha percebido, numa das intervenções do Embaixador britânico cá em Luanda, é que o Reino Unido investia na ordem dos 500 milhões de libras, um valor acima do que tinha sido anunciado pelo Blinken de 250 milhões de dólares. É interessante, sim, que se revitalize o Corredor do Lobito, que se faça o ‘upgrade' da linha férrea para facilitar a mobilidade, o escoamento de recursos minerais estratégicos, mas também que se abra aqui o caminho da industrialização do próprio país. Assim se estaria não só a tirar recursos, mas também a envolver as comunidades. As comunidades estariam a ver os benefícios do investimento americano através do acesso ao emprego e à melhoria da sua condição socioeconómica também.”Há outro aspecto importante nesta visita oficial de Joe Biden, que é a questão diplomática. Simbolicamente, o que é que significa para Angola? É um certo reconhecimento de Angola como líder regional, como mediador regional de muitos conflitos?“Eu sou bastante céptico quanto à questão da liderança de Angola na resolução de conflitos regionais porque os conflitos estão aí latentes, em alta erupção em muitos casos. Falo sobretudo do Congo, Kivu (Norte e Sul)… Portanto, não sejamos bastante optimistas quanto ao papel de Angola. Agora, o que há, sim, é a tendência de se estabelecer o equilíbrio porque até aqui a China tem sido o país líder em termos de injecção de capital, estima-se na ordem dos 47 bilhões de dólares que foi o empréstimo que os chineses fizeram a Angola e os Estados Unidos estão muito longe disso, de ultrapassar a China. Então, dá-me a entender que a questão é pura e simplesmente estabelecer algum equilíbrio na balança da relação multilateral que os Estados Unidos vêem ou encetam com o regime de Angola, mas em termos de papéis bastante salientes de Angola, naturalmente, não sejamos bastante optimistas porque o Congo ainda se mantém como um espaço de conflitos internos e de grande instabilidade política. Portanto, o papel de Angola só teria alguma credibilidade se o próprio regime tivesse também legitimidade junto dos seus cidadãos. A legitimidade vem a partir da prestação de contas; a legitimidade vem de termos um orçamento geral equilibrado, em que as áreas sociais, como a saúde e a educação, sejam contempladas com maior fatia. Portanto, legitimidade significa que termos um sector de defesa e segurança cujo nível de execução orçamental está na ordem dos 120%, em tempos de paz, tem de ser altamente questionável, e indicia, naturalmente, a falta de transparência orçamental . E, depois, também ter os media que estejam ao serviço do interesse público, pela verdade e também um maior escrutínio da parte do cidadão sobre os seus servidores públicos. Portanto, legitimidade significa não ser déspota, não ser autocrata, prestar contas, e não ver a aprovação do Orçamento Geral do Estado como a aquisição de um mero cheque em branco para poder promover o festim do despesismo e por aí fora.”
Neste episódio, olhamos para a polémica sobre a cobrança de comissões pelos bancos no reembolso do crédito à habitação com taxa fixa e explicamos o que está em causa numa alteração que não é bem vista pelos bancos. A associação que representa o setor considera a proposta "irracional e populista". Na segunda parte, antecipamos a ida de Joe Biden a Angola, a 2 de dezembro, em que uma deslocação ao Corredor do Lobito poderá ser um dos pontos altos da visita do presidente norte-americano. Com Hugo Neutel e o diretor-adjunto Celso Filipe. Cláudia Arsénio é a anfitriã.
Die Pad na die Recces Wanneer jy die naam "Recce" hoor, dink jy dadelik aan Suid-Afrika se elite-soldate. Maar min mense weet werklik wat dit gevat het om een te word. Sersant-Majoor SW Forie en Sersant-Majoor James lig vandag die sluier. Die keuringsproses was berug - slegs 4 tot 6 uit elke 100 man het dit gemaak. Aanvanklik was dit 'n drie-week marteling waar kandidate 800 kilometer moes stap of hardloop - omtrent 42 kilometer per dag. Later het dit verander na 'n korter, maar dalk nog meer uitmergelende toets van vier-en-'n-half dae. "Die sielkundige aspek was die belangrikste," vertel Forie. "Kandidate het 'n 24-uur rantsoen-pak gedra, maar as jy daaraan geraak het, was jy dadelik gediskwalifiseer. Net water was toegelaat. Geen slaap nie. Dit was 'n toets van wilskrag, nie spiere nie." Die "Meellopers" - senior operateurs en sielkundiges - het elke kandidaat fyn dopgehou. Hulle het 14 verskillende eienskappe gesoek: spanwerk, leierskap, deursettingsvermoë, en die regte soort aggressie. Interessant genoeg was dit dikwels die kleiner, maer manne wat die beste gevaar het. 'n Ander Soort Leierskap Die Recces se benadering tot leierskap was revolusionêr vir daardie tyd. "Ons het nie geglo in die gewone weermag se rigiede hiërargie nie," verduidelik James. "By ons kon enige lid van die span 'n leier wees - offisier of nie." Voor operasies het spanne vir maande geoefen. Elke man het presies geweet wat sy rol was. As dinge skeef loop, het die spanleier almal se insette gevra. "Dit was 'n broederskap van vertroue," sê Forie. "Jou span was jou familie." Operasie Amazon: Die Nag wat Lobito Geskud Het Een van die mees dramatiese stories wat hulle deel, is van Operasie Amazon - 'n aanval op Lobito se hawekompleks in Angola. Die beplanning was perfek, die uitvoering foutloos. Die span het maande in Durban geoefen - strand-landings, stedelike oorlogvoering, spesiale wapenhantering. Hulle is met C-130 vliegtuie na die teiken gebied, toe oorgeskakel na Israeli Strike Crafts. Om radar te flous, het hulle stadig beweeg, die skepe ver uitmekaar om soos vissersbote te lyk. In die donker nag het hulle met Zodiac-bote die hawe binnegesluip. Drie-en-twintig massiewe brandstoftenks, 'n sementfabriek, en LPG-fasiliteite was die teikens. Wagte is stilgemaak. Motors en motorfietse het verbygery, 'n partytjie was aan die gang op 'n nabye woonstelblok se balkon. Maar niemand het die Recces gewaar nie. Toe die span veilig weg was, het die myne ontplof. Die naghemel het opgelig soos daglig. 'n Russiese skip in die hawe het gesink. Die brandstofvoorraad na Suid-Angola was lamgelê. Die Menslike Kant Maar selfs die gehardste soldate het 'n sagte kant. James vertel van sy besluit om te bedank - die lang tye weg van sy familie het swaar geword. Kommandant Andre Besbuier het sy bedankingsbrief voor hom opgeskeur en die volgende dag 'n alternatief aangebied: 'n pos by Doppies-basis waar hy nader aan sy gesin kon wees. "Dit wys jou die Recces was meer as net 'n eenheid," sê James. "Ons het omgegee vir mekaar. Ons het verstaan dat elke operateur 'n mens was met 'n familie, met 'n hart." Nalatenskap Die Recces se verhaal is een van buitengewone dapperheid, slim beplanning, en onbreekbare broederskap. Hulle het bewys dat ware krag nie net in spiere lê nie, maar in die verstand en die gees. En miskien belangriker - hulle het gewys dat selfs die gehardste vegters ook mans met harte kan wees.
Korytarz Lobito to wielka inicjatywa infrastrukturalna łącząca Angolę, Demokratyczną Republikę Konga i Zambię. Ten strategiczny szlak kolejowy biegnie od portu Lobito nad Oceanem Atlantyckim do serca Afryki. Zapraszam z prof. Dominikiem Kopińskim z Uniwersytetu Wrocławskiego. Wojna o minerały - Ernest Scheyder. Patron medialny: Podróż bez Paszportu. https://mtbiznes.pl/przeswity/produkt/wojna-o-mineraly Inwestuj na platformie TradingView, korzystając z rachunku rzeczywistego w OANDA TMS Brokers. Zapoznaj się z warunkami promocji na roczną subskrypcję płatnego planu (Essential) na platformie TradingView: https://go.tms.pl/bezpaszportuTV Subskrybuj: http://youtube.com/channel/UCHAfbyjRQDE7hPz9EnWZgiw?sub_confirmation=1
Osvaldo Mboco, especialista em Relações Internacionais ligado à Universidade Técnica de Angola e voz conhecida da RFI pelas suas análises, lança no próximo dia 6 de Novembro, o seu novo livro, "Política externa de Angola, Principais marcos, desafios e perspectivas". Nesta obra que vem no seguimento de outros livros como “Os desafios de África no século XXI – um continente que procura se reencontrar”, publicado em 2021 ou ainda "As eleições em Angola, de 1992 até aos nossos dias" lançado em 2022, Osvaldo Mboco evoca designadamente a evolução das relações do seu país com os seus parceiros nos Estados Unidos, Rússia, China ou ainda França, passando em revista os momentos-chave da diplomacia angolana desde a independência, em 1975, até aos dias de hoje.RFI: Relativamente aos marcos históricos da diplomacia angolana de 1975 até aos dias de hoje, como é que poderíamos resumir em poucas palavras a evolução da diplomacia angolana nesses anos? Partimos de um país recém-independente de cariz socialista, para um país que agora multiplica as parcerias com países que até são antagónicos no plano internacional. Osvaldo Mboco: Nós, neste livro, entendemos dividir a política externa de Angola em seis épocas importantes. De 1975 até 1979, marca, ao nosso entender, a primeira fase da política externa de Angola. Depois de 1979 a 1989: porque aqui em 79, estava a entrar um novo Presidente que é o Presidente Eduardo dos Santos e de facto não alterou em grande medida aquilo que eram os pilares estruturais da política externa de Angola, porque nós tínhamos uma política externa voltada neste período ao marxismo-leninismo. A nossa relação era muito mais próxima para os países comunistas ou socialistas nesta época. Esse período termina em 89 e é a queda do Muro de Berlim. O país começa a fazer reformas importantes do ponto de vista da abertura da economia de mercado, mas ainda um país que tinha assente pilares naquilo que era a ideologia marxista-leninista. E depois há o terceiro período, que é de 1989 até 1992. Nesse período, onde também o país foi obrigado, até certo ponto, a abrir-se para o multipartidarismo e começar também a se relacionar com outros Estados. Depois de 92 até 2002, que é um período marcado fortemente pelo conflito civil, onde a estratégia da política externa de Angola era muito mais voltada para o objectivo de encurtar as linhas de apoios e abastecimento que a Unita tinha. É uma política de boa vizinhança também com os países vizinhos, no sentido de a Unita ser entendida não como um grupo de guerrilha, mas como um grupo rebelde. Esse foi um trabalho também da nossa diplomacia. Depois, teve o quinto período, que é de 2002 até 2017. Nesse período, um período pós-guerra, um período em que o país se abriu, vai buscar novas perspectivas. Depois, o outro período é de 2017 até aos nossos dias, que já é um período marcado pela presidência do Presidente João Lourenço. Agora, claramente que nós também trouxemos aqui neste livro o nosso actual reposicionamento no sistema internacional, enquanto país que hoje vai buscando várias alianças, até com aqueles países que no passado eram antagónicos. Tudo indica que está a existir uma mudança da política externa de Angola do eixo Pequim-Moscovo para o eixo Bruxelas-Washington. E isto tem estado de facto a criar muitos debates, também ao nível da Academia. E olhando para esta reconfiguração da política externa angolana, onde condena actos nas Nações Unidas, por exemplo, a anexação das quatro províncias da Ucrânia pela Rússia, a intenção que o Estado angolano tem também de adquirir equipamento militar americano. Quando olhamos para grande parte do equipamento militar angolano hoje que é do Pacto de Varsóvia, arrisco-me a dizer que em Angola não existem cinco generais, pelo menos um, que têm estudos ou formação na Rússia. E como é que fica a descontinuidade disto? Quanto tempo levaria, quais são os gastos que nós teríamos? E os treino, etc. Agora, os Estados, no sistema internacional, eles competem e há uma demonstração clara que existe um grande interesse dessas grandes potências, nomeadamente a China, a Rússia e os Estados Unidos em Angola. E isto faz com que houvesse um termo para identificar o que Angola tem estado a fazer: a "diplomacia de jogo de cintura". RFI: Falou, Lá está, da "diplomacia do jogo de cintura". Foi um termo que utilizou, nomeadamente há poucos meses, quando Angola se voltou decididamente para uma parceria mais aprofundada com os Estados Unidos, correndo o risco de se afastar um pouco mais das suas parcerias com a China. No que é que consiste exactamente essa "diplomacia do jogo de cintura"? Osvaldo Mboco: É um termo utilizado para descrever a posição cuidadosa da política externa de Angola, para evitar "irritantes" políticos ou diplomáticos com as grandes potências, face aos acontecimentos que dominam o cenário internacional, e não pôr em causa os interesses nacionais. Ou seja, independentemente desses países serem antagónicos, têm interesse em Angola. Angola tem estado a demonstrar que não é "terra de nenhum senhor" e não sendo "terra de nenhum senhor", adopta uma postura de alguma cautela, mas que consegue também fazer convergir no Estado angolano, determinados interesses, que é com base nos nossos interesses nacionais e com base nos interesses desses Estados que são antagónicos e que muitas vezes chocam. E aqui podemos trazer a questão do corredor do Lobito também. Mas ainda assim, nós conseguimos nos posicionar e claramente pode existir algum mal-estar. Mas depois, tendencialmente, esse mal-estar pode ser ultrapassado pelos canais diplomáticos. O que nós fizemos no livro é dizer que essa "diplomacia do jogo de cintura", uma posição ponderada, calculada também dos riscos e as ameaças das decisões que nós vamos tomando e fazendo uma viabilidade de qual decisão beneficia melhor e defende melhor os interesses do Estado angolano. E isto foi notável pelas peças do jogo de xadrez do Presidente João Lourenço que conseguiu ir para os Estados Unidos, provavelmente tudo indica que o Presidente Joe Biden, em Dezembro, realmente estará em Angola, mas ainda assim, os interesses chineses e russos continuam a ser discutidos e a ter espaço também no Estado angolano. E eu penso que nós, Angola, temos que definir o que é que nós queremos com as grandes potências, porque eles sabem o que eles querem de nós. Nós agora temos que pegar nos nossos interesses nacionais, traçar uma estratégia que vai de encontro na defesa dos nossos interesses que traçámos inicialmente. Então, é essa a diplomacia de equilíbrio, de "jogo de cintura", que é uma posição cuidadosa que a diplomacia angolana vem adoptando para não criar "irritantes" políticos, mas ao mesmo tempo defender os seus próprios interesses. RFI: Relativamente às relações de Angola com a França, também reservou um capítulo a esta temática. Como é que estão as relações neste momento? Do seu ponto de vista? Osvaldo Mboco: A França, naquilo que nós fizemos referência no livro, é o país que mais investe em Angola, claramente no sector petrolífero. E isso nos dá um indicador que são relações que são boas. O presidente Emmanuel Macron esteve em Angola não simplesmente para tratar de questões ligadas a aspectos económicos, mas também para tratar de aspectos em volta daquilo que é a crispação político-diplomática que a França vem sofrendo nos últimos tempos em África, principalmente nas antigas colónias onde existiram golpes de Estado e de que a França foi obrigada a sair de forma atabalhoada em função daquilo que tem sido a posição dos Estados. E eu também trago aqui, numa perspectiva que a aproximação quer da França, quer dos Estados Unidos em Angola, também é resultante dos últimos acontecimentos na região do Sahel, com os golpes de Estado, de mudanças incondicionais e a necessidade de identificar novos "players". Angola é um país que tem saída para o mar, tem posição geográfica, tem expressão no continente africano e parece que um dos grandes aliados dos Estados Unidos, que é a África do Sul, está-se a aproximar muito mais para o Sul global, está-se a aproximar muito mais dos BRICS. Então, há toda a necessidade do Ocidente encontrar um "player" a nível do continente africano que possa, até certo ponto, contrabalançar a posição da China e da Rússia no continente africano, em interesse do próprio Ocidente. E penso que Angola está dentro desta equação, desses Estados quer da França e quer também dos Estados Unidos. Daí diria, a importância que Angola hoje tem a nível do contexto africano e os interesses crescentes por parte desses Estados para com o Estado angolano. RFI: Não podíamos também deixar de mencionar a República Democrática do Congo, que é um dos "dossiers" sobre os quais Angola tem estado a trabalhar ultimamente. Chama a RDC de "quebra cabeças". Como é que poderíamos analisar o que está em curso neste momento relativamente à RDC e à mediação angolana? Osvaldo Mboco: RDC é o "quebra-cabeça" da diplomacia preventiva de Angola. Não é de hoje que Angola tenta mediar várias situações na região dos Grandes Lagos e também na República Democrática do Congo. Isto já vem desde o Presidente Eduardo dos Santos. Claramente que nós tivemos uma outra forma de abordagem, uma outra dinâmica, um novo engajamento com o Presidente João Lourenço. Mas tudo indica que os resultados alcançados até agora não são os melhores resultados, porque nós temos estado a assistir, mesmo com o cessar-fogo, ao M23 a ocupar novas vilas, a desrespeitar o acordo de cessar-fogo que nós já fizemos. Refiro-me também ao facto de o M23 não ter sido chamado neste acordo de cessar-fogo, não se revia nos acordos. Por outro lado, o Presidente Kagame tem estado a dar sinais de que as negociações não têm estado a ir na direcção que ele pretende. Daí que várias vezes não esteve em Luanda na cimeira de alto nível de chefes de Estado e de Governo e mandatou representantes também como forma de pressão. Há também aquilo que têm sido as acusações mútuas entre os dois Presidentes, o Presidente Kagame e o Presidente Félix Tshisekedi, que têm estado a minar o processo de mediação de Angola. Mas Angola tem continuado e continua (a mediar). Neste momento, existem reuniões ministeriais entre os ministros dos Negócios Estrangeiros dos dois Estados sob a condução de Angola. Os peritos também têm estado a trabalhar. Angola apresentou uma proposta aos dois chefes de Estado sobre a paz duradoura. Nós não conhecemos o conteúdo que aí está, mas penso que quando temos essas reuniões cá em Angola, onde também participam os peritos, é com o objectivo de se discutir ao máximo os pontos divergentes que lá estão. Penso que as discussões têm estado a andar nesta direcção do lado angolano. Cabe a Angola continuar a mediar o conflito. E eu vou aqui dizer isto. O discurso político do Presidente Kagame e do Presidente Felix Tshisekedi ainda demonstra que o Presidente João Lourenço é um interlocutor válido. Mas depois a actuação dos dois Presidentes nas acusações mútuas mina o processo de mediação de Angola. Sem sombra de dúvida. Agora é importante também aqui dizer que nós temos estado a assistir a alguns recúos do ponto de vista de resultados, não de acções, do ponto de vista do resultado para aquilo que tem sido a acção da diplomacia angolana. Daí que eu dizia que é o "quebra-cabeça" da diplomacia angolana. A situação da República Democrática do Congo é uma das peças importantes, mas existem outras peças também que devem ser montadas na região dos Grandes Lagos. Continua a ser também uma das regiões que é pilhada de forma grosseira dos recursos minerais que aí estão. Mas o interesse da Angola, ao mediar, na minha perspectiva, e é o que nós trouxemos no livro, não é simplesmente a vontade de querer ter um prestígio internacional, de resolver um problema daquela dimensão que é o Leste da República Democrática do Congo. Mas também é uma questão de interesse e de segurança. Ou seja, o conflito está no leste da República Democrática do Congo, mas numa situação em que o conflito se alastra por todo o território da República Democrática do Congo, Angola pode sofrer com as consequências desse conflito. Tem campos de refugiados em algumas províncias de Angola que vêm da República Democrática do Congo. As fronteiras ficam muito mais porosas para os crimes transnacionais, nomeadamente tráfico de droga, tráfico de seres humanos, contrabando de combustível que já existe. Então há aqui uma maior porosidade e, por consequência, da transposição do conflito, pelo menos até às fronteiras do Estado angolano. Ou seja, a República Democrática do Congo não é simplesmente uma zona de influência do Estado angolano. A República Democrática do Congo é o espaço vital do Estado angolano, porque toda a operação securitária, política e económica que acontece na República Democrática do Congo tem implicações para o Estado angolano. Daí que o Congo, na minha perspectiva, é o "quebra-cabeça" da diplomacia angolana em termos internacionais.RFI: Outro dos dossiers nos quais Angola tem estado bastante activo é tentar obter reformas nas Nações Unidas e, nomeadamente, obter um lugar captivo no Conselho de Segurança das Nações Unidas. Quais são as perspectivas, a seu ver? Osvaldo Mboco: Na obra, nós não trouxemos essa discussão de Angola sobre a reforma do Conselho de Segurança das Nações Unidas. Relativamente à pergunta que me coloca, eu penso que Angola junta-se ao grupo de países que entendem que a actual configuração no Conselho de Segurança das Nações Unidas já não atende aos actuais desafios. E daí que Angola é um daqueles países que apela à reforma dos órgãos do Conselho de Segurança das Nações Unidas e também entende que há uma posição de injustiça, digamos, do sistema internacional para com o continente africano, que é um dos continentes com maior índice de população e é o continente com mais estados no mundo e não tem nenhuma representação permanente no Conselho de Segurança das Nações Unidas. Agora, a grande discussão será no futuro, qual dos Estados africanos deverá preencher este lugar. Penso que quer a nível das Nações Unidas e quer a nível das geografias onde se identificaram a necessidade do alargamento e a entrada de um "player", claramente não é um assunto para hoje. Mas ainda assim é um assunto no qual devemos começar a reflectir, porque provavelmente um dia a ordem mundial vai se alterar e isto poderá acontecer, claramente. Não há vontade política neste momento das grandes potências, mas pensamos nós que isto um dia pode vir a acontecer. Angola, penso eu, quanto a esta matéria, tem estado a se posicionar da melhor forma possível sobre a reforma do Conselho de Segurança das Nações Unidas. RFI: Na conclusão da sua obra, Osvaldo Mboco preconiza que se conceptualize o pensamento político estratégico da política externa de Angola, ou seja, um documento diagnóstico e programático da política externa do país. Poderia explicar-nos no que é que consistiria esse documento e a sua importância sobretudo? Osvaldo Mboco: Eu penso que o pensamento político estratégico na política externa de Angola deve ser um seguimento daquilo que é a agenda do Estado angolano, Ou seja, nós, Angola, precisamos de uma agenda de Estado. E nessa agenda de Estado devem estar definidas quais são as metas que nós pretendemos alcançar, os objectivos e os timings que nós queremos cumprir. A perspectiva de termos uma agenda de Estado é dizer o seguinte: que o nosso objectivo central é transformar Angola numa potência regional daqui a 50 ou 30 anos e nós vamos trabalhar nesta direcção com esses vectores. Seja qual for o partido político que chega ao poder, deve entender que não deve descontinuar a estratégia que já foi montada. E daí que nós temos estado a defender que a agenda de Estado deve resultar, não de um programa de governação do partido político dessas eleições, mas ela deve resultar do consenso nacional da discussão pública, onde vários intervenientes do Estado devem participar, as igrejas, a sociedade civil, os partidos políticos, as universidades. Porque existe um grande divórcio em Angola entre o governo ou o Executivo com aquilo que são as universidades, enquanto as universidades deveriam ser, ao meu entender, o mais alto palco do conhecimento e participar activamente naquilo que são as estratégias a serem montadas. Agora não estamos aqui a defender que este documento é um documento estático, porque as relações internacionais dinâmicas, são variáveis. Sempre que houver necessidade, deverá se introduzir reformas consoante o contexto internacional, mas com o objectivo primário, que é atingir determinadas metas. Então, esse deveria ser o pensamento político estratégico de Angola. Por exemplo, na obra também nós fizemos referência que Angola, por ser um dos principais "players" em matéria de gestão e resolução de conflitos em África, já deveria ter um centro de análise e estudo sobre guerra e paz, um centro que analisa os conflitos mundiais ou, se quiser, simplesmente de África. Estuda os conflitos, apresenta prognóstico da resolução desses conflitos, apresenta as soluções e olha as várias doutrinas que existem. E pode até trabalhar também para o surgimento de novas doutrinas sobre matéria de gestão e resolução de conflitos. Isto poderia fazer com que aquilo que é o conhecimento angolano influenciar também a ciência voltada a matérias ligada a guerra e paz, a gestão e resolução de conflitos. Seria também uma forma ou instrumento importante que Angola poderia utilizar para, de facto, se afirmar no continente africano como um país de matriz pacifista, mas como um país que também tem a gestão e resolução de conflitos como um aspecto principal da sua política externa, não simplesmente do ponto de vista da mediação, mas do ponto de vista da construção de conhecimento e observação dos fenómenos e produzir aquilo que podem ser as eventuais soluções.
U.S. President Joe Biden was supposed to be in Angola this week, fulfilling a pledge to visit the continent he made back at the 2022 U.S.-Africa Leaders Summit. But with massive hurricanes pounding the southern United States, the president was forced to postpone the visit. The trip to Angola would have marked a major milestone for Biden. The southwestern African country is the showcase for the president's global infrastructure investment program, which is widely seen as Washington's effort to rival China's Belt and Road Initiative. What does the president's cancellation of his trip this week say about Washington's larger Africa policy? Not a whole lot, according to Judd Devermont, the former senior director of African Affairs at the National Security Council and now an operating partner at Kupanda Capital in Washington, D.C. Judd joins Eric to discuss the latest trends in U.S. foreign policy in Africa and what role China now plays in the White House's strategy. JOIN THE DISCUSSION: X: @ChinaGSProject | @eric_olander | @stadenesque | @christiangeraud Facebook: www.facebook.com/ChinaAfricaProject YouTube: www.youtube.com/@ChinaGlobalSouth FOLLOW CAP IN FRENCH AND ARABIC: Français: www.projetafriquechine.com | @AfrikChine Arabic: عربي: www.alsin-alsharqalawsat.com | @SinSharqAwsat JOIN US ON PATREON! Become a CGSP Patreon member and get all sorts of cool stuff, including our Week in Review report, an invitation to join monthly Zoom calls with Eric & Cobus, and even an awesome new CGSP Podcast mug! www.patreon.com/chinaglobalsouth
Des investissements massifs sont réalisés pour de nouveaux quais et de nouvelles zones de stockages dans le port de Pointe-Noire. En 10 ans, ce port, dont les représentants étaient à Paris fin septembre à l'invitation des Rendez-vous d'Afrique(s), a fait un bond. Il traite près d'un 1 million de conteneurs par an, avec une ambition à 2 millions de tonnes d'ici à 2035. Les Congolais veulent faire du port de Pointe-Noire la porte océane de l'Afrique centrale. Avec des chambres froides, des zones de stockage de minerais, de bois et un oléoduc en projet avec les Russes, Pointe-Noire est en pleine ascension. Il a cependant des concurrents, comme le port en eau profonde de Kribi, au Cameroun, ou celui de Lobito, en Angola. « On veut rester leader », affirme Olivier de Noray, directeur général des ports et terminaux d'Africa Global Logistics (AGL), anciennement Bolloré Africa et désormais filiale de l'armateur MSC, qui exploite le terminal à conteneurs de Pointe-Noire. « On va dépasser le million de conteneurs sur Pointe-Noire pour la troisième année consécutive. On a multiplié par quatre en quinze ans. Pointe-Noire a été le précurseur, aujourd'hui, il est rejoint par plusieurs autres ports qui tentent aussi de se positionner sur ce créneau. Notre rôle, ainsi que celui des autorités congolaises, c'est d'anticiper et d'avoir une capacité qui nous permette de répondre au marché pour les 20 ans à venir », juge-t-il.Accueil des gros porte-conteneurs asiatiquesAGL a investi 400 millions d'euros dans l'extension de son terminal, le projet Môle Est prévoit 750 mètres de quai et jusqu'à 17 mètres de profondeur permettant ainsi de recevoir des bateaux de plus grande capacité. « Cette extension va surtout permettre de recevoir les plus gros bateaux qui arrivent d'Asie. Les infrastructures sur le continent africain se sont bien développées ces dernières années, poursuit Olivier de Noray, en revanche, les volumes sont encore un peu en retrait. Nous pensons que l'économie africaine va continuer à croître. Les infrastructures doivent suivre. »Le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe prévoit en 2025 d'investir 600 millions de dollars dans l'exploitation de phosphate. Le groupe nigérian Dangote investit également dans le port pour exporter du calcaire dans ses cimenteries.Intensifier le trafic de mineraisPour le directeur général du port, Séraphin Bahlat, il était urgent de décongestionner et de développer le trafic de vrac. « Pendant que se développait le trafic conteneur, nous avons constaté que, au niveau du reste du trafic, il y avait encore des faiblesses, explique-t-il, les navires qui venaient avec du vrac pouvaient rester en rade pendant une ou deux semaines en attendant qu'ils aient un poste à quai disponible. Le gouvernement nous demande également de créer les conditions pour l'exportation de minerais qui s'annonce, comme le fer. »Une fois au port, comment acheminer tous ces produits vers la sous-région ? L'ambition de relancer le corridor 13 reliant Pointe-Noire à Bangui et même au Tchad n'est pas encore une réalité.À lire aussi Congo-Brazzaville : le gouvernement annonce pour 2025 la construction du plus grand barrage du pays
The U.S. and China plan to spend billions of dollars refurbishing key railway lines in southern Africa that link critical resource mining hubs in Zambia and the Democratic Republic of the Congo with ports on both sides of the continent. For the U.S., it's the Lobito Atlantic Railway that goes from the copper belt in Zambia 1,300km west across Angola to the Atlantic Ocean. However, China is looking in the other direction: proposing to spend upwards of a billion dollars to refurbish the TAZARA railway, which also begins in Zambia and heads almost 1,900km West to the Tanzanian port of Dar es Salam on the Indian Ocean. But building and managing these railways isn't going to be easy given the complex politics in the region. Akashambatwa Mbikusita-Lewanika, a former managing director of the TAZARA railway, and Solange Chatelard, a prominent China-Zambia scholar at the Université Libre de Bruxelles, join Eric & Géraud to discuss why Beijing and Washington face such formidable challenges in this new logistics competition. JOIN THE DISCUSSION: X: @ChinaGSProject | @eric_olander | @christiangeraud Facebook: www.facebook.com/ChinaAfricaProject YouTube: www.youtube.com/@ChinaGlobalSouth FOLLOW CAP IN FRENCH AND ARABIC: Français: www.projetafriquechine.com | @AfrikChine Arabic: عربي: www.alsin-alsharqalawsat.com | @SinSharqAwsat JOIN US ON PATREON! Become a CGSP Patreon member and get all sorts of cool stuff, including our Week in Review report, an invitation to join monthly Zoom calls with Eric & Cobus, and even an awesome new CGSP Podcast mug! www.patreon.com/chinaglobalsouth
Confirmada a deslocação de Joe Biden a Angola. O Presidente dos Estados Unidos da América deve deslocar-se ao país africado de 13 a 15 de Outubro, nesta que será a primeira viagem de Biden a África desde que chegou à Casa Branca, em Janeiro de 2021. Para o sociólogo angolano Paulo Inglês, se Biden não mostrar “alguma preocupação pelos direitos humanos e pela governação, pobreza e corrupção“, a sociedade angolana “não ganhará muito” com esta viagem. Em recta final de mandato, o Presidente norte-americano, vai visitar Angola com o objectivo de reforçar as parcerias económicas e assinalar a criação da primeira rede ferroviária transcontinental de acesso livre em África.A Casa Branca indicou ainda que os dois estadistas deverão abordar o reforço da democracia e do envolvimento cívico, a intensificação da acção em matéria de segurança climática e de transição para as energias limpas e, ainda, o reforço da paz e da segurança.O democrata tinha prometido visitar África em 2023, um continente onde se desenrola uma luta de influência entre os gigantes chinês, russo e americano, todavia a promessa só agora se concretiza. Esta será a primeira viagem de Joe Biden a África desde que chegou à Casa Branca, em Janeiro de 2021.Para o sociólogo angolano Paulo Inglês, a visita de Biden assenta em dois eixos, por um lado o económico com o projecto do Corredor do Lobito e, por outro, o geopolítico como uma forma de agradecimento do reposicionamento de Angola em relação a Washington. Diz ainda Paulo In glês, que esta viagem serve como grande “trunfo para João Lourenço”, que lhe dá “prestígio internacional”, todavia relembra que a maior contestação que visa o chefe de estado Angola, neste momento, vem da própria população afastada pelo elevado custo de vida e falta de emprego. Questionado sobre os possíveis ganhos desta viagem para a sociedade guineense, o sociólogo é peremptório “não estou a ver”, “Angola não ganhará muito se o presidente americano não fizer uma declaração ou pelo menos mostrar alguma preocupação pelos direitos humanos e pela governação, pobreza e corrupção”.RFI: Quais são os principais eixos desta deslocação?Paulo Inglês: São duas leituras. A primeira, não podemos desligar esta visita do contexto de uma certa disputa entre a China, a Rússia e os Estados Unidos. Angola alinhou-se, de certa maneira, com os Estados Unidos. Então é uma espécie de retribuição que Joe Biden faz a Angola, neste caso, ao presidente João Lourenço. Houve uma cimeira, há pouco tempo, China-África e o Presidente de Angola não foi, mandou um representante. Fez-se representar pelo ministro dos Negócios Estrangeiros. O que foi uma opção política explícita, porque Angola é um parceiro importante da China. Aliás, é o país que tem a maior dívida com a China e a presença de Angola seria importante, até para mostrar que a China está interessada em África. O não ter ido à China foi um ‘balde de água fria', mas, de facto, foi uma opção política do Presidente João Lourenço, da diplomacia angolana. Acho que, de certa maneira, Joe Biden vem compensar isso. É uma espécie de retribuição dentro deste jogo, deste xadrez. O segundo ponto tem a ver com os interesses do próprio Estados Unidos em Angola, porque há este projecto de se ligar o Oceano Índico Oceano Atlântico, sobretudo controlar por linha férrea todo o transporte do minério. O corredor do Lobito.Corredor do Lobito, exactamente. Isso também é um interesse dos americanos.Nesse aspecto, a propósito do Corredor de Lobito, já houve um acordo de financiamento num montante de 1,3 mil milhões de dólares no início deste ano. Sim, no fundo, são financiamentos a empresas americanas que vão investir no Corredor do Lobito, para ser mais explícito. É claro que Angola pode ganhar com isso.Agora, a sociedade civil angolana quer saber se, de facto, [Biden] vai falar sobre a questão dos direitos humanos, democratização, etc. Esta é a grande expectativa por parte da sociedade civil angolana. E depois, também é verdade, não sabemos se Joe Biden não tivesse saído da corrida para renovar o mandato estaria em Angola. A maior parte das vezes, os interesses políticos, económicos, geopolíticos sobrepõem-se às questões de direitos humanos e à realidade social dos povos. É muito pouco provável que Joe Biden, na deslocação que faz a Angola, se debruce efectivamente sobre direitos humanos?Sim, isso é verdade, é muito pouco provável. Alguma imprensa provavelmente poderá fazer eco disso e talvez internamente poderá haver algum comentário, mas isso não vai beliscar a presença do Presidente americano em Angola.Vai ser um ganho político para o João Lourenço, que por acaso está em ‘horas baixas', e dá-lhe algum capital momentâneo, pelo menos político. Esse capital, para o Presidente de Angola, é interno ou externo? Eu acho que é tanto interno como externo. Mas neste momento ele precisa mais de capital interno do que externo. É claro que isso vai dar, no contexto da África, alguma excelência. De facto, sendo a primeira viagem em África, isso dá-lhe algum prestígio internacional, embora - na minha opinião - o que ele está a precisar neste momento é sobretudo algum ‘input' a nível interno. De popularidade. Porque está a ser contestado por uma parte do seu o partido, a popularidade está muito baixa, a situação económica está a passar por um grande constrangimento e as medidas económicas não estão a ter resultados. Ele está num momento difícil da sua presidência e acho que esta visita poderá dar-lhe, momentaneamente, algum alento. Mas o que é certo é que foi um grande trunfo para o João Lourenço.Houve uma evolução na relação entre Washington e Luanda neste mandato de Joe Biden?Sim, houve uma evolução, porque João Lourenço alinhou certamente com os Estados Unidos, pelo menos a nível militar e de segurança. Angola foi sempre aliada natural da Rússia. E ultimamente houve um realinhamento, inclusivé, João Lourenço destituiu muitos generais, mandou para a reforma muitos generais da velha guarda que se formaram na Rússia ou nos países de Leste e levou para generalato uma nova geração de líderes militares, na sua maioria alinhados com o Ocidente. Depois Angola também está a comprar armamento americano. Até agora comprava russo.Por outro lado, a situação daquelas bases no norte de Angola, em que tanto os americanos como Angola dizem que não é base, mas simplesmente um centro logístico. Mas o que é certo é que só navios americanos é que podem atracar naquele sítio. Há um reposicionamento de Angola e especialmente do Governo de João Lourenço em relação aos Estados Unidos e os Estados Unidos compensam este movimento porque, de facto, é uma clara mensagem quer à China, quer à Rússia. Que ganhos tem para a população angolana esta deslocação de Joe Biden?Em concreto, eu não vejo. Teria algum ganho se, por exemplo, os americanos mostrassem que estariam atentos ao escrutínio das eleições, à questão dos direitos humanos. A sociedade civil queixa-se de que há presos políticos porque criticaram o Presidente. Há partidos que não conseguem ser legalizados porque há uma interferência do poder político no poder judicial. Se houvesse uma clara declaração sobre estes assuntos, aí sim, acho que teria ganho para a sociedade angolana. Por outro lado, neste momento, o Governo está a desbloquear muitos dossiês que estavam parados. Por exemplo, há uma associação de advogados americanos que tem uma espécie de ONG para trabalhar em Angola e que Angola não reconheceu. Rapidamente, estão a tentar reconhecer para não fazer uma desfeita à visita do Presidente americano. Por isso, Angola está a tentar adequar-se a isso para dar, pelo menos, uma imagem de que está atenta aos direitos humanos, não há uma interferência do poder político no poder judicial, mas isto é, como se diz, ‘para inglês ver'. O que é certo é que Angola não ganhará muito se o Presidente americano não fizer nenhuma declaração ou, pelo menos, mostrar alguma preocupação pelos direitos humanos e pela governação, pobreza e corrupção, etc. Este fomento das relações económicas entre Angola e os Estados Unidos reflectem-se na sociedade, na população?Conforme está concebido o Corredor do Lobito, não sei se vai permitir, por exemplo, gerar postos de trabalho ou participação de empresas angolanas no projecto. Muitas vezes, o que acontece, é que são empresas externas que vão, que tem os seus funcionários e a mão-de-obra nem sequer é nacional. Portanto, acabam por ser muito residuais os benefícios para os angolanos. Exactamente, porque não é visível que haja algum ganho por parte dos angolanos. Porque, neste momento, o grande constrangimento da população é o desemprego, a dívida externa continua a pesar muito no Orçamento e, depois, sobretudo o problema da divisa, do câmbio, que está muito forte, a causar grandes constrangimentos.Angola vive muito da importação e, por isso, os produtos estão muito caros, a inflação está alta e são constrangimentos que não sei se a visita do Presidente americano ou mesmo a entrada de uma soma grande para investimentos como no Corredor do Lobito, vão ter algum impacto. Esse é o grande tema, pelo menos a nível económico, com que os angolanos lidam neste momento.
We are starstruck this week on Lone Lobos. Xolo Maridueña and Jacob Bertrand share anecdotes about meeting other celebrities. Xolo shares his experience attending the star studded US Open. Also, Jacob reveals sneaking into an after party with the help of Matthew McConaughey. We thank you our Lobito listener for catching Jacob in the wild. The team asks Jacob on his experience going to his first rave. For all our Lobitos, we discuss another win this week for the Freakamas in our Fantasy Football League. And, Xolo asked you all to roast us and we read your responses out loud for our bonus in this week's episode.
Today, Jess, Jamil, Les, and Morgan discuss U.S. President Joe Biden's upcoming trip to Angola, fulfilling an earlier promise that would make him the first U.S. head of state to visit sub-Saharan Africa since Barack Obama in 2015. Keen to counter China's massive investments in Africa, the U.S. has been supporting a project that links the resource-rich Democratic Republic of Congo to Angola's Lobito port by rail to bypass road congestion on the copper and cobalt route.What impact, or lack thereof, does the election have on this trip? Is the United States pulling a play out of China's playbook with the Lobito Corridor project? How can the U.S. offer a better deal than China in Africa?Check out the answers to these questions and more in this episode of Fault Lines.Check out the sources that helped shape our expert's discussion!https://www.reuters.com/world/biden-make-first-africa-visit-with-angola-trip-coming-weeks-sources-say-2024-09-13/ https://international-partnerships.ec.europa.eu/policies/global-gateway/lobito-corridor-connecting-democratic-republic-congo-and-zambia-global-markets-angola_en https://www.usip.org/blog/2024/06/what-africas-lobito-corridor https://afripoli.org/lobito-corridor-a-reality-check https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2023/09/09/joint-statement-from-the-united-states-and-the-european-union-on-support-for-angola-zambia-and-the-democratic-republic-of-the-congos-commitment-to-further-develop-the-lobito-corridor-and-the/ https://www.semafor.com/article/11/30/2023/bidens-plans-to-counter-china-run-through-angola Follow our experts on Twitter: @lestermunson@NotTVJessJones@jamil_n_jaffer@morganlroachLike what we're doing here? Be sure to rate, review, and subscribe. And don't forget to follow @masonnatsec on Twitter!We are also on YouTube, and watch today's episode here: https://youtu.be/3aWZOgauO7k Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Parmi les questions économiques majeures qui entourent la relation Chine-Afrique, il y a celle de la construction des grandes infrastructures qui doivent alimenter les nouvelles « routes de la soie », ainsi que celle de l'approvisionnement en minerais stratégiques. La République démocratique due Congo (RDC) est l'un des plus grands pourvoyeurs mondiaux de coltan, de manganèse, de cuivre… S'il y a concurrence pour les permis miniers, les puissances bataillent également pour le contrôle des voies d'exportations. La voie ferroviaire partant de la région de Lubumbashi et reliant le port de Lobito en Angola est stratégique pour l'exportation des minerais congolais. Jusqu'à présent, c'est la voie routière vers le port de Durban en Afrique du Sud qui est principalement empruntée. « Avec une seule rame de train, vous pouvez facilement dégager 1 000 tonnes ou 1 200 tonnes. Or, s'il faut le faire par camion, il faut 30 camions, souligne Lems Kamwanya, analyste économique, ex-directeur de l'office de gestion du fret multimodal. C'est 30 chauffeurs, c'est 30 documents différents à prêter, c'est lourd comme difficultés. C'est pourquoi la voie ferroviaire est devenue la meilleure voie. »Un gain de temps, mais également de coût de transport, met également en exergue Lems Kamwanya, qui est aussi ancien directeur adjoint au ministère du Transport de RDC : « On a toujours considéré que c'est la meilleure voie pour effectuer les transports des produits miniers. »La Chine a rénové les plus de 1 300 kilomètres de voies ferroviaires côté angolais, pour un montant de plus de 2 milliards d'euros. Mais le contrat d'exploitation a été confié à un consortium mené par le trader suisse Trafigura. La première exportation par le rail de cuivre a été effectuée fin août 2024. Pour faire pencher la balance, côté occidental, les États-Unis et l'Union européenne se sont engagés à rénover le tronçon côté congolais. Pour cela, 630 millions d'euros ont déjà été mobilisés, selon la Commission européenne.Course au contrôle des voies d'exportation« Pékin a réagi à cette perte de contrôle du corridor de Lobito en proposant de réactiver un ancien corridor historique qui ne fonctionne plus, qui est la ligne Tazara – pour Tanzanie et Zambie », analyse Thierry Vircoulon chercheur associé à l'IFRI. « Donc Pékin propose depuis cette année de reconstruire cette ligne, pour un coût estimé à un peu plus d'un milliard de dollars, ce qui ouvrirait un corridor pour concurrencer le corridor de Lobito », poursuit-il. L'ouverture sur un port de la côte orientale de l'Afrique faciliterait de fait le marché chinois.Si la diversification des voies d'exportation et des partenaires ne peut être que bénéfique selon Lems Kamwanya, pour Thierry Vircoulon, « cette bataille des corridors illustre la lutte géopolitique autour des réserves de minerais critiques et montre que, en effet, entre Washington et Pékin, c'est la course au contrôle non seulement de ses ressources, mais surtout des voies d'exportation de ses ressources ». Il y a deux semaines, Washington s'est de nouveau positionné sur le sujet, affirmant être toujours prêt à s'impliquer pour l'extension du corridor de Lobito vers la Tanzanie.
We loved San Diego Comic-Con so much that we had to film another episode! This week on Lone Lobos, Xolo Maridueña and Jacob Bertrand share their thoughts on Neon's Longlegs and Universal Pictures/Warner Bros' Twisters. The duo also reads comments on their Cobra Kai Season 6 red carpet looks. Plus, we share our first food vlog exclusively for our Lobitos Exclusivos. Want to become an official Lobito? Join Lobitos Exclusivos for access to longer, ad-free episodes, bonus content, and more! SIGN UP FOR SUPERCAST TODAY, FOR AN EXTENDED DIRECTORS CUT OF THIS EPISODE https://lonelobos.supercast.com Time Stamps: 0:00 - Lobitos Exclusivos 1:23 - Welcome Jaime Reyes and El Vis 2:55 - Costume inspo for Comic Con 6:38 - Longlegs review 10:25 - Twisters review 15:31 - CK red carpet outfits 26:15 - SOTW
Le corridor ferroviaire Kolwezi-Lobito, débouchant sur l'océan Atlantique, est vital pour les entreprises minières basées en RDC : c'est le moyen le plus rapide et le plus rentable d'exporter le cuivre et le cobalt congolais. Mais la voie ferrée de 427 km entre Kolwezi et la frontière angolaise attend les investissements qui permettront de la rénover. À Kamalondo, une locomotive passe en provenance d'Afrique australe. Mais ce trafic ferroviaire a beaucoup diminué, observe Marcel Yabili, rencontré non loin de la voie ferrée. « Avant, tu avais une circulation de train pour aller à l'usine de la Gécamines et une grande circulation pour aller du sud au nord pour les importations. Maintenant, il y a juste une ou deux locomotives par jour ».Ces locomotives sont utilisées par le négociant Trafigura pour l'exportation du cuivre et du cobalt de la société minière Kamoa, par le corridor de Lobito. D'autres entreprises minières nourrissent aussi l'espoir d'utiliser cette voie, car elle est plus courte que la voie routière. « Par la route, nous avons beaucoup de problèmes douaniers puisque nous traversons beaucoup de pays, raconte Fortunat Kande chargé des relations publiques de la Somika, société minière du Katanga. Je pense que si nos produits quittaient le pays en passant seulement par l'Angola et rejoignaient ensuite directement l'océan, ce serait une très bonne chose ».Voie ferrée en mauvais étatEn plus de Trafigura, la société Impala assure aussi le trafic ferroviaire sur l'axe Kolwezi-Dilolo vers Lobito et versent le droit de passage à la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC). En 2023, quelque 117 000 tonnes de produits miniers, à l'exportation comme à l'importation, sont passés par ce corridor, selon la SNCC. Mais c'est encore faible à cause du mauvais état de la voie ferrée, déclare Mac Manyanga, directeur d'exploitation à la SNCC : « Aujourd'hui, nous sommes encore à une charge acceptable. Mais au regard des opportunités, par exemple les prévisions de la société Kamoa, c'est plus ou moins un million de tonnes pas an qu'il faudrait transporter. Il faut qu'on puisse totalement renouveler la voie. Or la réhabilitation du tronçon Kolwezi-Dilolo-frontière ne serait pas en deçà de 535 millions de dollars ».Un tronçon convoitéMais ces fonds ne sont pas encore disponibles, même si plusieurs investisseurs se bousculent pour avoir le contrôle de ce corridor. « Plusieurs tentatives de signer des contrats de partenariat se sont avérées infructueuses parce qu'il y avait toujours des problèmes, explique Lems Kamwanya, ancien directeur adjoint au ministère du Transport de la RDC. Tout le monde veut contrôler ce tronçon ferroviaire. Et la RDC n'ayant pas les moyens de réhabiliter à ses frais, elle compte sur ses partenaires. Mais avec qui partir ? »Le caractère stratégique du corridor de Lobito aiguise les appétits, les États-Unis apportent leur appui dans la recherche de financement afin de concurrencer la Chine dans l'accès au cuivre et au cobalt de la RDC.À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi inaugure les trains du Service national
Bancada parlamentar da RENAMO lança duras críticas a Venâncio Mondlane. Mas Bilal Sulay, filho de Dhlakama, diz que Venâncio Mondlane não é desestabilizador da RENAMO. Em Angola, Corredor do Lobito pode ser um "corredor de conflitos" geopolíticos entre EUA e China, alertam especialistas.
En esta ocasión le toco visitarme en esta sección de Puntos de Vista a mi amigo Jesús Bulfrano mejor conocido como “El Lobito de Sinaloa” originario de Culiacán, Sinaloa.
Israel defende-se hoje das acusações de genocídio feitas pela África do Sul no Tribunal Internacional de Justiça. Angolanos esperam que corredor do Lobito traga desenvolvimento à região. Cresce número de crimes relacionados com a fauna em Tete. Guiné-Bissau "preparada" para o arranque do CAN.
"Having stories like this supports others to not be afraid of being controlled by other things in their life." - Gina LobitoToday's featured bonus author is Transformational Coach, Energy Intuitive, and radio show host, Gina Lobito. Gina and I had a chat about her story from the book, “Win the Wellness W.A.R.: We Are Responsible for All Things Wellness”, embracing spiritual sovereignty, and more!!! Key Things You'll Learn:The 55 days of Christ consciousness project and how it can help you achieve self-masteryThe importance of asking for helpThe process of reading the Akashic RecordsWhy embracing all experiences helps you to grow and connect to the soul and heart Gina's Site: https://soulinspiredreflections.com/The Books: https://www.amazon.com/dp/B0BCNZD5YT?binding=paperback&ref=dbs_dp_rwt_sb_pc_tpbk The opening track is titled “I Feel It” by Bosnow from #Uppbeat (free for Creators!):https://uppbeat.io/t/bosnow/i-feel-itLicense code: OLUCPMP4LR8AQ2XC Please support today's podcast to keep this content coming! CashApp: $DomBrightmonDonate on PayPal: @DBrightmonBuy Me a Coffee: https://www.buymeacoffee.com/dombrightmonGet Going North T-Shirts, Stickers, and More: https://www.teepublic.com/stores/dom-brightmon You May Also Like… #FourFoldFormula Ep. – “Waiting for Half-and-Half” with Gina Lobito: https://www.goingnorthpodcast.com/fourfoldformula-ep-waiting-for-half-and-half-with-gina-lobito/ Ep. 613 – “Radical Intuition” with Kim Chestney (@KimChestney): https://www.goingnorthpodcast.com/ep-613-radical-intuition-with-kim-chestney-kimchestney/ Ep. 300 - “God Is In The Little Things” with Rev. Ariel Patricia (@RevPatriciaSSM) #C2H: https://www.goingnorthpodcast.com/ep-300-god-is-in-the-little-things-with-rev-ariel-patricia-revpatriciassm-c2h/ Ep. 603 – “Cracking Open” with Isabeau “Beau” Maxwell: https://www.goingnorthpodcast.com/ep-603-cracking-open-with-isabeau-beau-maxwell/ Ep. 569 - "The Other Goddess" With Dr. Joanna Kujawa (@JoannaKAuthor): https://www.goingnorthpodcast.com/ep-569-the-other-goddess-with-dr-joanna-kujawa-joannakauthor/ Ep. 640 – “The Way of Inanna” with Seana Zelazo: https://www.goingnorthpodcast.com/ep-640-the-way-of-inanna-with-seana-zelazo/ #M2M Bonus Ep. – “Self-Love Paved the Way” with Diane Vich: https://www.goingnorthpodcast.com/m2m-bonus-ep-self-love-paved-the-way-with-diane-vich/ Ep. 495.5 – “Discover Your Cosmic Purpose” with Rev. Dr. Stephanie Red Feather: https://www.goingnorthpodcast.com/ep-4955-discover-your-cosmic-purpose-with-rev-dr-stephanie-red-feather/ #M2M Bonus – “From Disco Queen to Divine Angel” with Sister Dr. Jenna (@americameditate): https://www.goingnorthpodcast.com/m2m-bonus-from-disco-queen-to-divine-angel-with-sister-dr-jenna-americameditate/ Ep. 551 – “Rewilding” with Dr. Kristy Vanacore: https://www.goingnorthpodcast.com/ep-551-rewilding-with-dr-kristy-vanacore/ Ep. 557 – “A Pathway to Insight” with Ann Hince: https://www.goingnorthpodcast.com/ep-557-a-pathway-to-insight-with-ann-hince/ Ep. 563 – “Easing through Life-Storms & Into Transcendence” with TeZa Lord (@teZaLord): https://www.goingnorthpodcast.com/ep-563-easing-through-life-storms-into-transcendence-with-teza-lord-tezalord/ Ep. 514 – “Re-Awaken You” with Jenny Mannion (@jennymannion): https://www.goingnorthpodcast.com/ep-514-re-awaken-you-with-jenny-mannion-jennymannion/ #GNPYear2 Episode 2 - "Lead An Uncompromised Life" with Lori Spagna (@LoriSpagna): https://www.goingnorthpodcast.com/gnpyear2-episode-2-lead-an-uncompromised-life-with-lori-spagna-lorispagna/ #M2M Bonus Ep. – “Tragedy to Triumph” with Karuna (@LOKundalini): https://www.goingnorthpodcast.com/m2m-bonus-ep-tragedy-to-triumph-with-karuna-lokundalini/ 263 – “The Power of a Peaceful Woman” with Jennifer Forster: https://www.goingnorthpodcast.com/263-the-power-of-a-peaceful-woman-with-jennifer-forster/