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Qu'il semble loin le temps où le champion olympique 2016 devenait le grand espoir de la boxe française dans la prestigieuse catégorie des poids lourds ! Au lendemain de son sacre à Rio, Tony Yoka s'était lancé dans un grand défi : devenir champion du monde chez les professionnels ! Intitulée « La Conquête », marquée notamment par un juteux contrat signé avec Canal +, l'entreprise a finalement tourné au flop…Tony Yoka, qui rêvait d'un destin à la Anthony Joshua, est aujourd'hui loin du compte. Et pour le dernier acte de sa « Conquête », il va surtout tenter de retrouver un peu de crédit auprès du public français.Il affronte le Russe Yallyev ce samedi (17 mai 2025) à Paris. Mondial Sports rassemble ses Avengers pour revenir sur cet événement : Marine Camara, Souleymane Mbaye, Xavier Foupa-Pokam et Jean-Philippe Lustyk grimpe sur le ring de RFI !
durée : 00:57:42 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - La conquête spatiale est désormais un terrain de compétition entre puissances étatiques et géants économiques. Pourtant, dès le 17e siècle, des récits nourrissent déjà le fantasme de l'espace. Que révèlent ces imaginaires et ces ambitions ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Sophie Roux Philosophe, spécialiste d'histoire et de philosophie des sciences, professeur à l'Ecole Normale Supérieure; Irénée Régnauld Doctorant à l'EHESS et chercheur associé au laboratoire COSTECH de l'université de Compiègne.
Le Journal en français facile du lundi 5 mai 2025, 18h00 à Paris. ► EXERCICEComprendre un extrait du journal | L'Église catholique se réunit pour choisir un nouveau pape | niveau A2 (exercice + PDF)Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Bdu5.A
Bienvenue dans les Fabuleux Destins. Cette semaine, en quatre épisodes, nous allons vous raconter l'histoire d'un homme qui fait presque figure de légende. Et pourtant, il a bel et bien existé. Stratège de génie, tyran sanguinaire, conquérant humaniste et visionnaire, ce roi de l'Antiquité a changé la face du monde occidental à jamais. Son nom : Alexandre le Grand. De ses premières campagnes militaires à son affrontement avec le roi de Perse, découvrez la deuxième partie de son fabuleux destin. À la conquête de la Perse Mai -334. À l'Ouest de l'actuelle Turquie, le fleuve du Granique s'écoule paisiblement. Et en cette fin d'après-midi, sur ses berges, deux armées gigantesques se font face. Alexandre se sait en légère infériorité numérique, mais il a confiance dans sa stratégie. Juché sur son fidèle cheval Bucéphale, il dégaine soudain son épée, galope le long de la première ligne de son armée, et plonge son regard dans celui de chacun de ses hommes. « Soldats ! Combattez vaillamment et la Perse est à nous !! ». Il pousse alors un cri de guerre qui résonne dans les airs… et charge l'ennemi sur la droite… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Mystères et légendes : le trésor des Templiers [INÉDIT] Mystères et légendes : le Saint Graal et la vie éternelle [INÉDIT] Mystères et légendes : le fabuleux trésor des cités d'or [INÉDIT] Mystères et légendes : l'Atlantide, la cité disparue sous l'océan Un podcast Bababam Originals Ecriture : Elie Olivennes Production : Bababam (montage Célia Brondeau) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La Marine française porte l'ambition de devenir une référence mondiale dans la maitrise des grands fonds marins où reposent des câbles stratégiques. Pour maîtriser ces espaces, depuis trois ans, les forces navales françaises développent une capacité souveraine pour agir dans la profondeur des océans.Rediffusion du 23 mars 2025. D'une importance majeure, les grands fonds marins sont pourtant moins connus que la surface de la Lune. Et pour la Marine nationale, le réveil a sonné en 2007, quand un sous-marin russe a réussi l'exploit de déposer à l'aplomb du pôle Nord, par 4 000 mètres de fond, un drapeau en titane aux couleurs de la fédération de Russie. Un véritable signalement stratégique, se souvient le contre-amiral Cédric Chetaille, coordinateur central pour la maîtrise des fonds marins : « Un message qui voulait nous dire, c'est un espace commun, mais en fait, c'est un espace qui appartient à ceux qui sont capables d'agir et d'intervenir à cet endroit-là et de dire "moi, je suis capable de le faire, Vous, vous n'êtes pas encore capable de le faire". Donc aujourd'hui, on est en train de rattraper ce retard et on sera à très court terme capable de faire le même type de mission. » Objectif : 6 000 mètres de fondPour accéder aux grands fonds, la Marine nationale peut déjà compter sur plusieurs robots autonomes pouvant descendre jusqu'à 2 000 mètres. Et à court terme, dit Cédric Chetaille, l'objectif est 6 000 mètres : « les 6 000 mètres correspondent à une ambition et à la vocation mondiale de la Marine française. On déploie nos forces partout dans le monde. On est capable d'atteindre 97 % du plancher des océans quand on est capable d'aller à 6 000 mètres de fond. Pour pouvoir percer l'opacité de ce milieu-là, il faut être à quelques dizaines de mètres. Et quand on a la volonté, avec un robot, d'être capable de ramasser, de sectionner, de rassembler, de nouer, d'agir, il faut maintenir ce robot à quelques dizaines de centimètres de sa cible. » À lire aussiLes câbles sous-marins : une bataille géopolitique à surveillerNature des sédiments, variations du champ magnétique, cartographie : autant d'éléments qu'il faut maitriser et la vitesse des manœuvres sous l'eau est également un élément clé. « Le milieu sous-marin ne permet pas une communication continue avec l'engin, poursuit le contre-amiral Cédric Chetaille. Rapidement, le drone va aller plus loin, plus profond. Il leur faut une autonomie décisionnelle pour optimiser leur mission en fonction de ce qu'ils vont voir. Après la mission, quand on récupère le drone, il faut tout décharger rapidement pour pouvoir réorienter la mission suivante. Et c'est ce cycle d'observation par le drone, puis exploitation de la mission, décision et orientation de la mission suivante qu'il faut mener le plus rapidement possible pour obtenir un cycle qui soit supérieur à celui de nos adversaires. » Le Yantar: un navire espion russe taillé pour les grands fondsL'intensification de la compétition au large s'accompagne de nouvelles menaces sous la surface, câbles de télécommunications sectionnés accidentellement ou volontairement, la guerre hybride se joue aussi dans les grandes profondeurs.Et dans le collimateur des marines de l'Otan, il y a le navire espion russe Yantar, un bâtiment souvent présent le long des côtes européennes. « Le navire russe Yantar, c'est un navire très intéressant parce que c'est un des très rares navires au monde qui est spécialisé et qui est très moderne pour mettre en œuvre des capteurs et des engins en toute discrétion et qui vont aller très profond, explique le contre-amiral Cédric Chetaille. C'est un navire qu'on surveille, c'est un navire qu'on traque pour l'empêcher de nuire à nos intérêts et de restreindre ce qu'on appelle notre liberté de manœuvre. Ça veut dire qu'on ne veut pas que l'usage potentiel des fonds marins à partir d'un navire comme le Yantar ne nous contraigne. On peut imaginer que le Yantar militarise les fonds marins en disposant des capteurs, et ainsi dispose d'une meilleure connaissance des fonds marins que nous. Il faut donc aller observer le Yantar, aller dans les zones où son activité nous semble suspecte et se donner les moyens de l'empêcher de nous nuire. »Nouveau lieu de compétition, la maîtrise des grandes profondeurs s'impose en particulier pour la France qui possède le deuxième domaine maritime mondial. Mais c'est aussi un défi technologique qui à ce jour n'est à la portée que de quelques marines.À lire aussiLe sous-marin nucléaire «Suffren» va changer la donne pour la marine française
durée : 00:41:03 - Le mag du rugby au Pays basque : Aviron Bayonnais, Biarritz Olympique et clubs amateurs de fédérale - Ce mercredi, focus sur les 32ème de finale de Fédérale 3 avec les clubs basques en lice. Marc Unhassobiscay (Arcangues-Bassussarry), Fred Canjouan (Bardos), Arnaud Taffernabery (Saint-Palais) et Claude Fagouet (Larressore) nous partagent leurs ambitions avant ce week-end décisif.
Dans un contexte de cybermenaces croissantes, il peut être intéressant de regarder ce qui se cache dans les couches obscures du web. C'est ce que propose Aleph Open Search, un moteur de recherche gratuit et souverain, développé avec le soutien du ministère des Armées. On en parle avec Nicolas Hernandez, le PDG d'Aleph Networks.-----------------------------------------------------------------------SMART TECH - Le magazine quotidien de l'innovationDans SMART TECH, l'actu du numérique et de l'innovation prend tout son sens. Chaque jour, des spécialistes décryptent les actualités, les tendances, et les enjeux soulevés par l'adoption des nouvelles technologies.
Bienvenue dans la deuxième saison de C'est nous la musique, le podcast qui vous présente les personnalités du monde de la musique à travers les artistes qui ont jalonné leur parcours. Pour ce second épisode, on a traversé l'Atlantique pour aller à la rencontre de Maurin Auxéméry, directeur artistique au sein de la société Spectra qui organise, notamment, les Francofolies de Montréal et le Festival International de Jazz de Montréal. Maurin est un Canadien d'adoption. Il est originaire du Sud-Ouest de la France, de Marciac plus précisément, ville connue pour son réputé festival de jazz. Musiques : Simon and Garfunkel - “El Condor Pasa (If I Could”) Bob Marley - “Could You Be Loved” Jacques Higelin - “Mona Lisa Klaxon” (live) (Higelin à Mogador - 1991) Wynton Marsalis - “Marciac Fun” (The Marciac Suite) Brad Meldhau Trio - “Song-Song” Sylvain Luc & Biréli Lagrène - “Can't Take My Eyes Off You” (2009) GoGo Penguin - “Unspeakable World” Kenny Garret - “Bossa” Soolking - “Casanova” Meryl - “Dembow Martinica” The Cinematic Orchestra - “Necrology” Musique originale : Léonie Pernet
Bienvenue dans cette partie de Risk grandeur nature, où chacun a une mission bien précise à remplir, et où toutes les stratégies sont bonnes pour l'emporter. A gauche comme à droite, on se prépare déjà pour les élections municipales qui auront lieu dans un an. Et s'il y a bien un endroit qui attise toutes les convoitises, c'est Paris. Anne Hidalgo ne se représentera pas alors tous veulent tenter leur chance. D'autant que dans la capitale, enjeux locaux et nationaux se rencontrent. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage et réalisation : Jules Krot Crédits : INA, Studiocanal, France 5, Warner Bros France, Le Figaro, Le Parisien Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans cette partie de Risk grandeur nature, où chacun a une mission bien précise à remplir, et où toutes les stratégies sont bonnes pour l'emporter. A gauche comme à droite, on se prépare déjà pour les élections municipales qui auront lieu dans un an. Et s'il y a bien un endroit qui attise toutes les convoitises, c'est Paris. Anne Hidalgo ne se représentera pas alors tous veulent tenter leur chance. D'autant que dans la capitale, enjeux locaux et nationaux se rencontrent. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage et réalisation : Jules Krot Crédits : INA, Studiocanal, France 5, Warner Bros France, Sud Radio, RTL Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans cette partie de Risk grandeur nature, où chacun a une mission bien précise à remplir, et où toutes les stratégies sont bonnes pour l'emporter. A gauche comme à droite, on se prépare déjà pour les élections municipales qui auront lieu dans un an. Et s'il y a bien un endroit qui attise toutes les convoitises, c'est Paris. Anne Hidalgo ne se représentera pas alors tous veulent tenter leur chance. D'autant que dans la capitale, enjeux locaux et nationaux se rencontrent. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage et réalisation : Jules Krot Crédits : INA, Studiocanal, France 5, Warner Bros France, Europe 1, 20 Minutes Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans cette partie de Risk grandeur nature, où chacun a une mission bien précise à remplir, et où toutes les stratégies sont bonnes pour l'emporter. A gauche comme à droite, on se prépare déjà pour les élections municipales qui auront lieu dans un an. Et s'il y a bien un endroit qui attise toutes les convoitises, c'est Paris. Anne Hidalgo ne se représentera pas alors tous veulent tenter leur chance. D'autant que dans la capitale, enjeux locaux et nationaux se rencontrent. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage et réalisation : Jules Krot Crédits : BFMTV, France Info, INA, Studiocanal, France 5, Warner Bros France Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui à Voyage dans l'espace, nous abordons la suite des aventures américaines sur la Lune. Apollo 11 a été un incroyable succès et les USA ne comptent pas trop en rester là mais jusqu'à quand ?
Peu avant les dénégations provoquées par les déclarations de Jean-Michel Apathie sur les crimes de la colonisation, Alain Ruscio a publié La première guerre d'Algérie. Une histoire de conquête et de résistance. Entretien avec Julien Théry.▶ Soutenez Le Média :
Découvrez l'incroyable traque d'Eugène-François Vidocq, un homme à la frontière du crime et de la justice. Ancien bagnard devenu chef de la Sûreté, il a façonné les bases de la police moderne en mêlant ruse et intuition. De ses débuts dans la pègre aux enquêtes qui ont fait sa légende, découvrez la traque de l'un des personnages français les plus emblématiques. A la conquête de Paris Vidocq, devenu informateur sous la pression, infiltre les prisons et se construit une nouvelle vie. En trois mois à La Force, il gagne la confiance de la police et dévoile les plans des criminels, prouvant son talent d'espion. Ses méthodes non conventionnelles, incluant déguisements et manipulations, lui assurent une montée en puissance au sein de la Brigade de la Sûreté. Mais ses succès attirent jalousies et rumeurs, jusqu'à ce que sa carrière prenne un tournant avec la presse, menaçant sa position parmi l'élite. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Michel Vaujour, le roi de l'évasion : petits vols de voitures (1/4) [INEDIT] Michel Vaujour, le roi de l'évasion : une série d'évasions (2/4) [INEDIT] Michel Vaujour, le roi de l'évasion : l'ennemi public n°1 (3/4) [INEDIT] Michel Vaujour, le roi de l'évasion : la liberté pour de bon (4/4) Crédits : Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Production : Bababam En partenariat avec Upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La Marine française porte l'ambition de devenir une référence mondiale dans la maitrise des grands fonds marins où reposent des câbles stratégiques. Pour maitriser ces espaces, depuis trois ans, les forces navales françaises développent une capacité souveraine pour agir dans la profondeur des océans. D'une importance majeure, les grands fonds marins sont pourtant moins connus que la surface de la Lune. Et pour la Marine nationale, le réveil a sonné en 2007, quand un sous-marin russe a réussi l'exploit de déposer à l'aplomb du pôle Nord, par 4 000 mètres de fond, un drapeau en Titane aux couleurs de la fédération de Russie. Un véritable signalement stratégique, se souvient le Contre-Amiral Cédric Chetaille, coordinateur central pour la maitrise des fonds marins : « Un message qui voulait nous dire, c'est un espace commun, mais en fait, c'est un espace qui appartient à ceux qui sont capables d'agir et d'intervenir à cet endroit-là et de dire "moi, je suis capable de le faire, Vous, vous n'êtes pas encore capable de le faire". Donc aujourd'hui, on est en train de rattraper ce retard et on sera à très court terme capable de faire le même type de mission. » Objectif : 6 000 mètres de fondPour accéder aux grands fonds, la Marine nationale peut déjà compter sur plusieurs robots autonomes pouvant descendre jusqu'à 2 000 mètres. Et à court terme, dit Cédric Chetaille, l'objectif est 6 000 mètres : « les 6 000 mètres correspondent à une ambition et à la vocation mondiale de la Marine française. On déploie nos forces partout dans le monde. On est capable d'atteindre 97 % du plancher des océans quand on est capable d'aller à 6 000 mètres de fond. Pour pouvoir percer l'opacité de ce milieu-là, il faut être à quelques dizaines de mètres. Et quand on a la volonté, avec un robot, d'être capable de ramasser, de sectionner, de rassembler, de nouer, d'agir, il faut maintenir ce robot à quelques dizaines de centimètres de sa cible. » À lire aussiLes câbles sous-marins : une bataille géopolitique à surveillerNature des sédiments, variations du champ magnétique, cartographie : autant d'éléments qu'il faut maitriser et la vitesse des manœuvres sous l'eau est également un élément clé. « Le milieu sous-marin ne permet pas une communication continue avec l'engin, poursuit le contre-amiral Cédric Chetaille. Rapidement, le drone va aller plus loin, plus profond. Il leur faut une autonomie décisionnelle pour optimiser leur mission en fonction de ce qu'ils vont voir. Après la mission, quand on récupère le drone, il faut tout décharger rapidement pour pouvoir réorienter la mission suivante. Et c'est ce cycle d'observation par le drone, puis exploitation de la mission, décision et orientation de la mission suivante qu'il faut mener le plus rapidement possible pour obtenir un cycle qui soit supérieur à celui de nos adversaires. » Le Yantar: un navire espion russe taillé pour les grands fondsL'intensification de la compétition au large s'accompagne de nouvelles menaces sous la surface, câbles de télécommunications sectionnés accidentellement ou volontairement, la guerre hybride se joue aussi dans les grandes profondeurs.Et dans le collimateur des marines de l'Otan, il y a le navire espion russe Yantar, un bâtiment souvent présent le long des côtes européennes. « Le navire russe Yantar, c'est un navire très intéressant parce que c'est un des très rares navires au monde qui est spécialisé et qui est très moderne pour mettre en œuvre des capteurs et des engins en toute discrétion et qui vont aller très profond, explique le contre-amiral Cédric Chetaille. C'est un navire qu'on surveille, c'est un navire qu'on traque pour l'empêcher de nuire à nos intérêts et de restreindre ce qu'on appelle notre liberté de manœuvre. Ça veut dire qu'on ne veut pas que l'usage potentiel des fonds marins à partir d'un navire comme le Yantar ne nous contraigne. On peut imaginer que le Yantar militarise les fonds marins en disposant des capteurs, et ainsi dispose d'une meilleure connaissance des fonds marins que nous. Il faut donc aller observer le Yantar, aller dans les zones où son activité nous semble suspecte et se donner les moyens de l'empêcher de nous nuire. »Nouveau lieu de compétition, la maitrise des grandes profondeurs s'impose en particulier pour la France qui possède le deuxième domaine maritime mondial. Mais c'est aussi un défi technologique qui à ce jour n'est à la portée que de quelques marines.À lire aussiLe sous-marin nucléaire «Suffren» va changer la donne pour la marine française
Émission du 19 Mars 2025, les pieds sur terre, la tête dans les étoiles- Ojectif Mayday ! Un dialogue de Luigi- Des fusées nazies aux astrocapitalistes du new-space, une rencontre avec Irénée Régnauld, rencontre de Namé, Luigi aux ciseaux*- Les nazes et les nazis – entretien d'embauche par Namé feat le Frigo- « A tous les DDO attention au départ ! », dialogue de Luigi- Brasser du vide, une astro-capsule de Namé- New colonialism, projection martienne de LuigiMUSIQUESPortishead – Wandering starRien Virgule – Les intrus du cosmosIppon – Space MajorAvec les voix, les stylos et les souris du Frigo, de Luigi et de Namé* auteur d'un ouvrage publié à la Fabrique : https://lafabrique.fr/une-histoire-de-la-conquete-spatiale/Image : 1950, premier lancement d'une fusée à Cap Canaveral en Floride
durée : 00:04:02 - Va savoir - par : Chloé Leprince - Après avoir comparé sur RTL le martyre d'Oradour-sur-Glane, en 1944, et la violence de la conquête coloniale de l'Algérie, Jean-Michel Apathie a créé une vive polémique. Or du côté du savoir historique, ces deux histoires sont bien connues, et l'histoire peu ambiguë : les sources sont nombreuses.
Pendant une petite demi heure, Axel Bouteille nous a permis d'échanger sur sa saison avec Bahcesehir. Qualifié pour les 1/4 de l'Eurocup dans un club qui a l'ambition de rejoindre l'EuroLeague, le français nous régale cette année. Si le chemin est encore long vers le titre, lui y croit plus que jamais avec dans un coin de la tête... l'EuroBasket avec l'équipe de France.-------------------------------------------- ABONNEZ-VOUS
durée : 00:04:32 - Le Zoom de France Inter - À un an des élections municipales, le RN rêve de conquérir davantage de communes. Dans les Bouches-du-Rhône, le parti lepéniste a toutes les raisons d'y croire, avec des résultats exceptionnels aux législatives 2024 et une ville récemment remportée lors de partielles, Rognac.
Selon un baromètre Sista, seulement 10 % des start-up créées en 2022 l'ont été par des femmes. Alors que la tech et l'IA sont désormais des moteurs de la croissance, la place des femmes dans ces domaines reste un sujet brûlant. Il est donc urgent d'agir pour combler ce fossé. -----------------------------------------------------------------------SMART TECH - Le magazine quotidien de l'innovationDans SMART TECH, l'actu du numérique et de l'innovation prend tout son sens. Chaque jour, des spécialistes décryptent les actualités, les tendances, et les enjeux soulevés par l'adoption des nouvelles technologies.
Dans la course à l'espace, les américains avaient pris un faux départ, laissant les soviétiques réaliser les grandes premières avec Spoutnik, Gagarine, Léonov... Mais ce temps est révolu, place à la grande réussite du programme Apollo avec la Lune en point de mire.
Entre 1519 et 1522, avec très peu d'hommes mais une ardeur exceptionnelle, le plus célèbre des « conquistadores » prend possession de terres colonisées depuis peu par l'Empire aztèque. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dominateur en ex-Allemagne de l'Est, le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) pousse désormais son offensive à l'Ouest. Et notamment en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où il est annoncé à 15% aux élections fédérales du 23 février. De notre envoyé spécial de retour de Rhénanie-du-Nord-Westphalie,Une petite estrade, quatre banderoles, quelques mange-debout et c'est à peu près tout. S'il n'y avait la sono qui hurle une musique énervée, on pourrait presque passer à côté. Ce samedi matin, à l'heure où l'on fait ses courses, l'Alternative pour l'Allemagne tient meeting dans le centre-ville de Moers. Pour l'occasion, Knuth Meyer-Soltau a coiffé sa plus belle casquette : rouge pétant et un slogan – « Make Germany great again » – qui claque comme la gifle qu'il a menacé de flanquer à un élu écolo quatre jours plus tôt. L'impudent avait qualifié les députés de l'AfD de « nazis » lors d'une table ronde à laquelle ils étaient tous les deux conviés ; le candidat pour la circonscription 139 n'avait pas apprécié.« Ça ne peut pas continuer comme ça », martèle-t-il maintenant au micro. Il est question d'immigration. Le parti d'extrême droite est parvenu à placer son sujet fétiche au centre de la campagne électorale, bien aidé par les attaques liées à des étrangers qui se sont multipliées ces derniers mois. Chaque formation y va de ses propositions. Celle de l'AfD tient en quatre syllabes : « remigration ». Largement tabou il y a encore un an, le mot est désormais parfaitement assumé. « Cela signifie le renvoi de toutes les personnes violentes et non intégrées », éclaire Daniel Zerbin, membre du Parlement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et candidat à Herne. Non intégrées ? « Celles qui ne respectent pas nos principes : l'égalité femmes/hommes, la loi supérieure à la religion… »À lire aussi«J'ai toujours essayé de m'intégrer»: Khallof al-Mohamad, une histoire allemande« C'est le signe que ça va mal, non ? »L'événement n'a pas déplacé les foules. Du moins pas de ce côté-ci de la rue. Ils ne sont qu'une grosse centaine face à la scène, tout droits, comme figés par le froid. Ernst, 58 ans, bonnet BMW jusqu'aux sourcils et parka jusqu'au menton, est venu en famille pour se faire une idée. Il n'est pas certain de voter AfD, mais ne l'exclut pas non plus. Il attend en tout cas du futur gouvernement qu'il « redresse » le pays et cesse de taxer les pensions. Il s'inquiète : « Quand on voit des personnes âgées obligées de ramasser les bouteilles consignées dans la rue, c'est le signe que ça va mal, non ? »Ernst assure cependant ne rien avoir contre les immigrés, « tant qu'ils travaillent et qu'ils paient leurs impôts ». « Mais ceux qui se croient dans un pays de cocagne et qui vivent ici à nos frais… à un moment, ça va bien. » Son fils Matthias embraye d'un ton docte : « Quand on s'installe dans un pays, il faut s'y adapter. Pas changer, s'adapter. Et surtout payer ses impôts ou chercher du travail. » Mais l'intégration est une démarche collective, poursuit le jeune homme. « C'est aussi de notre responsabilité. C'est aussi à nous de les prendre par la main. C'est comme ça qu'on forme une société. » Sur le trottoir opposé, on se met soudain à scander : « Nazis, dehors ! Nazis, dehors ! » Quelque 600 personnes sont massées là, sous la surveillance d'une poignée de policiers et des pancartes aux slogans bien sentis. Louis, boucle dans le nez et ongles colorés, n'a pas encore l'âge de voter, mais il a tenu à manifester « avant qu'il ne soit trop tard ». « Si nous les laissons continuer, nous nous retrouverons ici dans cinq ans en nous disant : "Si seulement nous avions fait quelque chose pour l'empêcher" ». Nina a fait vingt minutes de route depuis Oberhausen pour les mêmes raisons. Elle aussi craint de voir l'Allemagne glisser à son tour vers l'extrême droite. « Il faut poser les jalons maintenant », estime-t-elle. Dans la brècheLa quadra à la tenue arc-en-ciel a de quoi s'alarmer. Douze ans après sa création, l'AfD gagne du terrain à chaque scrutin. Après avoir pulvérisé les scores lors des élections estivales dans le Brandebourg, en Saxe et en Thuringe, elle s'impose comme deuxième force politique à l'échelle nationale, juste derrière les conservateurs de la CDU/CSU. Surtout, sa popularité s'étend désormais au-delà des régions sinistrées de l'ancienne RDA. Dans les très prospères Bavière et Bade-Wurtemberg, elle est donnée en deuxième position. Elle est troisième en Rhénanie-Palatinat et quatrième en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où les sondages la placent à 15%, soit un bond de huit points par rapport aux élections de 2021.« En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, l'AfD s'est engouffrée dans le vide laissé par le Parti social-démocrate », constate Volker Kronenberg, professeur à l'Institut de sciences politiques et de sociologie de l'Université de Bonn. Il explique : ces vingt dernières années, le SPD a peu à peu délaissé le monde ouvrier pour se tourner vers les fonctionnaires, les intellectuels et les jeunes urbains, en se concentrant sur des sujets jusque-là défendus par les Verts. Un choix stratégique qui s'est avéré désastreux, en particulier dans la région industrielle de la Ruhr, où la transition énergétique et le déclin économique, additionnés aux défis de l'immigration, ont engendré un profond sentiment d'insécurité au sein de la population. « L'AfD a su parfaitement exploiter ces inquiétudes », remarque Volker Kronenberg.À lire aussiSortie du charbon: en Allemagne, les défis d'une région en pleine mutationLe parti d'Alice Weidel a beau multiplier les outrances, laisser l'un de ses leaders faire l'apologie du nazisme ou se choisir un slogan inspiré du IIIe Reich, rien ne paraît ralentir sa progression. En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, on est cependant encore loin du raz-de-marée observé à l'Est. « La région, et l'Ouest en général, n'est pas un bastion de l'AfD. Les grandes villes universitaires telles que Bonn, Münster ou Cologne ne sont pas des bastions de l'AfD », insiste Volker Kronenberg. Pour nuancer aussitôt : « Concernant les villes de la Ruhr, comme Gelsenkirchen ou Duisbourg, c'est différent. »« De pire en pire »Duisbourg, 500 000 habitants dont près d'un quart de nationalité étrangère, affiche un air morose. Et ce n'est pas seulement à cause de ses rues sans charme. La ville qui fut brièvement la plus riche d'Allemagne dans les années 50 recense aujourd'hui 12% de chômeurs, plus du double de la moyenne nationale. C'est surtout la criminalité qui inquiète. Si elle n'a progressé dans son ensemble que de 3% en 2023, les homicides, viols et agressions à l'arme blanche ont quant à eux fortement augmenté. Or ce sont ces faits divers violents qui marquent les esprits.« Ça a commencé il y a cinq ans et c'est de pire en pire », déplore Frauke Pilarek. Dans la salle à manger de son appartement du centre-ville, l'enseignante fait défiler les articles de presse sur son téléphone portable pour appuyer ses dires. Radio Duisbourg, 3 février 2025 : un homme poignardé à mort par un Germano-Marocain. Spiegel, 28 avril 2023 : un Syrien de 26 ans soupçonné d'avoir agressé cinq personnes au couteau en l'espace de dix jours à Duisbourg. Rheinische Post, 31 octobre 2023 : un jeune homme avoue avoir poignardé sa mère qui le maltraitait. Frauke n'en revient toujours pas. « Ça s'est passé juste en bas de chez moi ! »Quand elle s'est surprise un jour à changer de trottoir en voyant arriver « un groupe de Syriens », Frauke s'est demandée ce qui ne tournait pas rond chez elle. « C'est tellement contraire à mon éducation et à mes valeurs chrétiennes. » Elle a observé le même changement chez son fils de 17 ans, un garçon « mature, à l'esprit ouvert ». « Je sais que c'est quelqu'un de bien. Et pourtant, parfois, en rentrant, il me dit : "Dans la rue, j'étais le seul à parler allemand". Mon fils se méfie et je trouve ça dommage. » Équilibrer les rapports de forceFrauke parle d'une peur « irrationnelle ». Une peur, dit-elle, que l'AfD « sait parfaitement instrumentaliser ». Elle a longuement réfléchi à la question. « Les personnes qui ne sont pas conscientes de cette manipulation peuvent facilement tomber dans le piège de l'extrême droite. Comme l'Allemagne et la région vont de plus en plus mal, les gens ont tendance à se tourner vers les partis qui proposent des solutions apparemment faciles. »À 100 km de là, attablé dans un café de Bonn, Wolfgang Truckenbrodt plaide « non coupable ». « On s'impose par les faits », assure-t-il dans un français parfait, hérité d'un père diplomate. Son père, raconte le septuagénaire d'un ton aimable, a fait partie de ceux qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ont parcouru l'Europe pour faire venir des travailleurs en Allemagne. L'homme au physique imposant, petite moustache et crâne rasé, réclame à son tour aujourd'hui une immigration « choisie ». À 72 ans, dont vingt passés dans les rangs de la CDU, il incarne cette aile de l'AfD davantage tournée vers l'Amérique de Trump que la Russie de Poutine et qui considère la radicalité de ses homologues de l'Est d'un œil désapprobateur. Des victoires à l'Ouest permettraient d'équilibrer les rapports de force au sein du parti, estime-t-il. Dans une circonscription peuplée d'étudiants, Wolfgang Truckenbrodt reconnaît pour sa part n'avoir aucune chance. Il y a quatre ans, il avait obtenu 3% des voix aux élections locales. Il serait cette fois « assez satisfait » s'il finissait à 10%.
Dominateur en ex-Allemagne de l'Est, le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) pousse désormais son offensive à l'Ouest. Et notamment en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où il est annoncé à 15% aux élections fédérales du 23 février. De notre envoyé spécial de retour de Rhénanie-du-Nord-Westphalie,Une petite estrade, quatre banderoles, quelques mange-debout et c'est à peu près tout. S'il n'y avait la sono qui hurle une musique énervée, on pourrait presque passer à côté. Ce samedi matin, à l'heure où l'on fait ses courses, l'Alternative pour l'Allemagne tient meeting dans le centre-ville de Moers. Pour l'occasion, Knuth Meyer-Soltau a coiffé sa plus belle casquette : rouge pétant et un slogan – « Make Germany great again » – qui claque comme la gifle qu'il a menacé de flanquer à un élu écolo quatre jours plus tôt. L'impudent avait qualifié les députés de l'AfD de « nazis » lors d'une table ronde à laquelle ils étaient tous les deux conviés ; le candidat pour la circonscription 139 n'avait pas apprécié.« Ça ne peut pas continuer comme ça », martèle-t-il maintenant au micro. Il est question d'immigration. Le parti d'extrême droite est parvenu à placer son sujet fétiche au centre de la campagne électorale, bien aidé par les attaques liées à des étrangers qui se sont multipliées ces derniers mois. Chaque formation y va de ses propositions. Celle de l'AfD tient en quatre syllabes : « remigration ». Largement tabou il y a encore un an, le mot est désormais parfaitement assumé. « Cela signifie le renvoi de toutes les personnes violentes et non intégrées », éclaire Daniel Zerbin, membre du Parlement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et candidat à Herne. Non intégrées ? « Celles qui ne respectent pas nos principes : l'égalité femmes/hommes, la loi supérieure à la religion… »À lire aussi«J'ai toujours essayé de m'intégrer»: Khallof al-Mohamad, une histoire allemande« C'est le signe que ça va mal, non ? »L'événement n'a pas déplacé les foules. Du moins pas de ce côté-ci de la rue. Ils ne sont qu'une grosse centaine face à la scène, tout droits, comme figés par le froid. Ernst, 58 ans, bonnet BMW jusqu'aux sourcils et parka jusqu'au menton, est venu en famille pour se faire une idée. Il n'est pas certain de voter AfD, mais ne l'exclut pas non plus. Il attend en tout cas du futur gouvernement qu'il « redresse » le pays et cesse de taxer les pensions. Il s'inquiète : « Quand on voit des personnes âgées obligées de ramasser les bouteilles consignées dans la rue, c'est le signe que ça va mal, non ? »Ernst assure cependant ne rien avoir contre les immigrés, « tant qu'ils travaillent et qu'ils paient leurs impôts ». « Mais ceux qui se croient dans un pays de cocagne et qui vivent ici à nos frais… à un moment, ça va bien. » Son fils Matthias embraye d'un ton docte : « Quand on s'installe dans un pays, il faut s'y adapter. Pas changer, s'adapter. Et surtout payer ses impôts ou chercher du travail. » Mais l'intégration est une démarche collective, poursuit le jeune homme. « C'est aussi de notre responsabilité. C'est aussi à nous de les prendre par la main. C'est comme ça qu'on forme une société. » Sur le trottoir opposé, on se met soudain à scander : « Nazis, dehors ! Nazis, dehors ! » Quelque 600 personnes sont massées là, sous la surveillance d'une poignée de policiers et des pancartes aux slogans bien sentis. Louis, boucle dans le nez et ongles colorés, n'a pas encore l'âge de voter, mais il a tenu à manifester « avant qu'il ne soit trop tard ». « Si nous les laissons continuer, nous nous retrouverons ici dans cinq ans en nous disant : "Si seulement nous avions fait quelque chose pour l'empêcher" ». Nina a fait vingt minutes de route depuis Oberhausen pour les mêmes raisons. Elle aussi craint de voir l'Allemagne glisser à son tour vers l'extrême droite. « Il faut poser les jalons maintenant », estime-t-elle. Dans la brècheLa quadra à la tenue arc-en-ciel a de quoi s'alarmer. Douze ans après sa création, l'AfD gagne du terrain à chaque scrutin. Après avoir pulvérisé les scores lors des élections estivales dans le Brandebourg, en Saxe et en Thuringe, elle s'impose comme deuxième force politique à l'échelle nationale, juste derrière les conservateurs de la CDU/CSU. Surtout, sa popularité s'étend désormais au-delà des régions sinistrées de l'ancienne RDA. Dans les très prospères Bavière et Bade-Wurtemberg, elle est donnée en deuxième position. Elle est troisième en Rhénanie-Palatinat et quatrième en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où les sondages la placent à 15%, soit un bond de huit points par rapport aux élections de 2021.« En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, l'AfD s'est engouffrée dans le vide laissé par le Parti social-démocrate », constate Volker Kronenberg, professeur à l'Institut de sciences politiques et de sociologie de l'Université de Bonn. Il explique : ces vingt dernières années, le SPD a peu à peu délaissé le monde ouvrier pour se tourner vers les fonctionnaires, les intellectuels et les jeunes urbains, en se concentrant sur des sujets jusque-là défendus par les Verts. Un choix stratégique qui s'est avéré désastreux, en particulier dans la région industrielle de la Ruhr, où la transition énergétique et le déclin économique, additionnés aux défis de l'immigration, ont engendré un profond sentiment d'insécurité au sein de la population. « L'AfD a su parfaitement exploiter ces inquiétudes », remarque Volker Kronenberg.À lire aussiSortie du charbon: en Allemagne, les défis d'une région en pleine mutationLe parti d'Alice Weidel a beau multiplier les outrances, laisser l'un de ses leaders faire l'apologie du nazisme ou se choisir un slogan inspiré du IIIe Reich, rien ne paraît ralentir sa progression. En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, on est cependant encore loin du raz-de-marée observé à l'Est. « La région, et l'Ouest en général, n'est pas un bastion de l'AfD. Les grandes villes universitaires telles que Bonn, Münster ou Cologne ne sont pas des bastions de l'AfD », insiste Volker Kronenberg. Pour nuancer aussitôt : « Concernant les villes de la Ruhr, comme Gelsenkirchen ou Duisbourg, c'est différent. »« De pire en pire »Duisbourg, 500 000 habitants dont près d'un quart de nationalité étrangère, affiche un air morose. Et ce n'est pas seulement à cause de ses rues sans charme. La ville qui fut brièvement la plus riche d'Allemagne dans les années 50 recense aujourd'hui 12% de chômeurs, plus du double de la moyenne nationale. C'est surtout la criminalité qui inquiète. Si elle n'a progressé dans son ensemble que de 3% en 2023, les homicides, viols et agressions à l'arme blanche ont quant à eux fortement augmenté. Or ce sont ces faits divers violents qui marquent les esprits.« Ça a commencé il y a cinq ans et c'est de pire en pire », déplore Frauke Pilarek. Dans la salle à manger de son appartement du centre-ville, l'enseignante fait défiler les articles de presse sur son téléphone portable pour appuyer ses dires. Radio Duisbourg, 3 février 2025 : un homme poignardé à mort par un Germano-Marocain. Spiegel, 28 avril 2023 : un Syrien de 26 ans soupçonné d'avoir agressé cinq personnes au couteau en l'espace de dix jours à Duisbourg. Rheinische Post, 31 octobre 2023 : un jeune homme avoue avoir poignardé sa mère qui le maltraitait. Frauke n'en revient toujours pas. « Ça s'est passé juste en bas de chez moi ! »Quand elle s'est surprise un jour à changer de trottoir en voyant arriver « un groupe de Syriens », Frauke s'est demandée ce qui ne tournait pas rond chez elle. « C'est tellement contraire à mon éducation et à mes valeurs chrétiennes. » Elle a observé le même changement chez son fils de 17 ans, un garçon « mature, à l'esprit ouvert ». « Je sais que c'est quelqu'un de bien. Et pourtant, parfois, en rentrant, il me dit : "Dans la rue, j'étais le seul à parler allemand". Mon fils se méfie et je trouve ça dommage. » Équilibrer les rapports de forceFrauke parle d'une peur « irrationnelle ». Une peur, dit-elle, que l'AfD « sait parfaitement instrumentaliser ». Elle a longuement réfléchi à la question. « Les personnes qui ne sont pas conscientes de cette manipulation peuvent facilement tomber dans le piège de l'extrême droite. Comme l'Allemagne et la région vont de plus en plus mal, les gens ont tendance à se tourner vers les partis qui proposent des solutions apparemment faciles. »À 100 km de là, attablé dans un café de Bonn, Wolfgang Truckenbrodt plaide « non coupable ». « On s'impose par les faits », assure-t-il dans un français parfait, hérité d'un père diplomate. Son père, raconte le septuagénaire d'un ton aimable, a fait partie de ceux qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ont parcouru l'Europe pour faire venir des travailleurs en Allemagne. L'homme au physique imposant, petite moustache et crâne rasé, réclame à son tour aujourd'hui une immigration « choisie ». À 72 ans, dont vingt passés dans les rangs de la CDU, il incarne cette aile de l'AfD davantage tournée vers l'Amérique de Trump que la Russie de Poutine et qui considère la radicalité de ses homologues de l'Est d'un œil désapprobateur. Des victoires à l'Ouest permettraient d'équilibrer les rapports de force au sein du parti, estime-t-il. Dans une circonscription peuplée d'étudiants, Wolfgang Truckenbrodt reconnaît pour sa part n'avoir aucune chance. Il y a quatre ans, il avait obtenu 3% des voix aux élections locales. Il serait cette fois « assez satisfait » s'il finissait à 10%.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Vous allez pouvoir écouter sur le podcast dans quelques jours un entretien passionnant avec Oriane Déchand sur la conquête de l'Empire inca par les Espagnols, mais surtout sur ce qu'il s'est passé après, avec la mise en place de la vice-royauté du Pérou. D'ailleurs, en parlant de conquête espagnole, on a souvent en tête l'image d'Épinal des autochtones complètement effrayés par les chevaux des conquistadors, et par leurs armes à feu. Mais qu'en est-il réellement ? C'est ce que Oriane va nous révéler dans un instant ! Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Suisse a un gros avantage qui se trouve aussi être un gros problème : ses montagnes. La Suisse est à la fois un verrou dans la traversée de l'Europe et un hub pour y rayonner. Depuis toujours, trouver des solutions pour franchir les cols alpins est une question épineuse. Mercenariat, pèlerinages, commerce, la conquête de la montagne évolue en fonction des époques et, bien sûr, des moyens techniques. Du mulet à la voiture, des chemins escarpés aux tunnels ferroviaires et routiers, l'histoire de la conquête des cols dévoile aussi la compétition entre le rail et la route. Par des Initiatives privées ou par les pouvoirs publics, la domestication de la montagne a forgé l'image d'une Suisse innovante. Avec Laurent Tissot, historien et professeur émérite de l'Université de Neuchâtel.
Là où l'air se fait rare et où seuls les plus courageux osent s'aventurer, Edmund Hillary et Tenzing Norgay ont marqué l'histoire de l'alpinisme. En 1953, ils furent les premiers hommes à conquérir l'Everest. Mais derrière cet exploit se cache une aventure humaine faite de défis, d'entraide et d'un courage sans faille. Préparez-vous à revivre l'ascension haletante de deux hommes devenus des héros. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Calvès Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !
Aujourd'hui à Voyage dans l'espace nous vous proposons la suite de la conquête de l'espace avec la période 1964-1967. Les américains qui jusqu'alors étaient à la traine semblent avoir trouvé leur rythme...
durée : 00:58:54 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - En décembre dernier, Donald Trump sonnait la cloche de la Bourse de New York, surnommée "Wall Street", sous des acclamations enthousiastes. Fondée en 1792, Wall Street désigne par extension un réseau financier d'influence mondiale, très convoité par la classe politique américaine. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Hugo Fraslin Professeur d'histoire en classe préparatoire et membre du CENA (Centre d'Etudes Nord-Américaines) à l'EHESS, en préparation d'une thèse intitulée “Lehman Brothers et les mondes financiers new-yorkais. Une histoire sociale des élites bancaires (1918-2008)”
durée : 00:05:31 - Les Cartes en mouvement - par : Flavie Holzinger - Cette semaine, dans les Cartes en Mouvement, Flavie Holzinger s'intéresse au lepénisme et à sa conquête du territoire.
D'infréquentable à incontournable. Longtemps considéré comme un paria en politique, le Rassemblement national est aujourd'hui au centre du jeu. Pour comprendre la stratégie de normalisation du parti, la Loupe retrace les étapes clés de cette transformation opérée par Marine Le Pen. Et pour gagner, la cheffe de groupe doit adapter son discours à sa nouvelle cible électorale... Les explications de Marylou Magal, journaliste au service Politique qui couvre l'extrême droite pour l'Express.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte BarisEcriture : Léa BertrandRéalisation et montage : Jules KrotCrédits : CNews, RTL, TF1, TV5 MondeMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui à Voyage dans l'espace nous vous proposons de revivre la conquête de l'espace telle qu'elle a été vécue par le public. Et en guise de public, nous en avons un exemple tout proche de nous en la personne de Claude Lafleur, véritable livre sur l'histoire de cette époque qu'il a très largement connue...
Comment un peuple de millions d'habitants a pu être conquis par une centaine d'hommes ? Montage: Martin Bérubé de la chaîne @proposmontreal Sa chaîne est ici: https://www.youtube.com/@proposmontreal Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira 00:00:00 - Introduction 00:01:04 - Nouvelle perspective historique 00:02:00 - Le livre 'Fifth Sun, A New History of the Aztecs' 00:02:38 - Comprendre l'outillage mental des Aztecs 00:03:13 - Terminologie 00:04:48 - Mythologie Aztèque 00:07:07 - Sacrifices humains 00:10:58 - Fondation de Tenochtitlan 00:11:53 - Société Aztèque 00:13:16 - Résistance à la domination Aztèque 00:13:51 - Guerres fleuries 00:14:24 - Arrivée des étrangers 00:15:05 - Sources pour comprendre la perspective aztèque 00:15:39 - La distorsion de l'image des Aztèque 00:16:40 - L'existence des sources aztèques 00:17:57 - L'arrivée des étrangers en 1517 00:18:16 - L'année 1518 et les premiers conflits 00:19:07 - L'année 1519 et l'arrivée de Cortés 00:21:52 - L'importance de Marina dans la conquête 00:25:57 - Le rôle de Marina dans les négociations 00:26:24 - La stratégie de Cortés 00:26:53 - L'arrivée à Tlaxcala 00:27:19 - La rencontre avec Moctezuma 00:27:49 - La position de Moctezuma face aux étrangers 00:29:15 - Le massacre de Cholula 00:29:46 - L'arrivée à Tenochtitlan 00:30:11 - L'arrivée des Espagnols à Tenochtitlan et la rencontre avec Moctezuma 00:31:54 - La stratégie de Cortés et l'emprisonnement de Moctezuma 00:32:52 - L'arrivée de renforts étrangers en 1520 00:35:04 - La victoire de Cortés 00:36:03 - Le massacre de Tenochtitlan et la révolte des Mexicas 00:38:34 - La mort de Moctezuma et la fuite des Espagnols 00:38:50 - La Noche Triste et la défaite des Espagnols 00:40:17 - L'arrivée de l'épidémie de variole à Tenochtitlan 00:43:44 - Le siège de Tenochtitlan et la victoire finale des Espagnols 00:44:43 - La capture de Cuauhtémetoc et la fin de l'Empire Mexicas 00:45:07 - Conclusion et recommandations de lecture Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Camilla Townsend, Fifth Sun: A New History of the Aztecs, Oxford, Oxford University Press, 2019. Camilla Townsend, Le Cinquième soleil : une autre histoire des Aztèques, traduction de Sylvie Taussig, Paris, Albin Michel, 2024. Stefan Rinke, Conquistadors and Aztecs: A History of the Fall of Tenochtitlan, Oxford University Press, 2023. « The Aztecs: We Should Change Our Minds About the World's Villains | Camilla Townsend | TEDxRutgers », TEDx Talks, 7 juillet 2022. https://youtu.be/21rPpdKlLZA?si=6u-ejbkdaWF_Nxs4 Karl Taube, Mythes Aztèques et Mayas, Paris, Seuil, 1995. Dominique Raby, L'épreuve fleurie: Symboliques du genre dans la littérature des Nahua du Mexique préhispanique, Paris, L'Harmattan, 2004, Nathan Wachtel, La vision des vaincus. Les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole (1530-1570), Paris, Gallimard, 1971. « Aztèques », Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Aztèques# « Pourquoi l'Empire aztèque s'est-il effondré si rapidement ? [QdH#12] », Questions d'Histoire, 18 septembre 2018. « Mythologie Aztèque - Mythes et Légendes #4 », Nota Bene, 20 juin 2016. « 40 000 Aztèques VS 500 Espagnols : Noche Triste et bataille d'Otumba », Nota Bene, 14 octobre 2019. « La Mésoamérique des Mayas aux Aztèques (de 550 à 1524) », HerodoteVideos, 8 mars 2023. https://youtu.be/8B-FvvzC-i4?si=7-itQrW42N8IzvLn « Comment les Aztèques ont dominé la Mésoamérique avant de s'effondrer ? », Épisodes d'Histoire, 4 juillet 2023. « The Aztecs: All You Need to Know », Captivating History, 8 septembre 2020. « What Eeryday Life Was Like for the Aztecs », Weird History, 8 décembre 2019. « The Rise And Fall Of The Aztec Empire », History Scope, 28 octobre 2019. https://youtu.be/KWmo9r0hnM8?si=tryMHunjBpbhiBSd Serge Gruzinski, Le destin brisé de l'empire aztèque, Gallimard, 2010, Jacqueline Durand-Forest, Les aztèques, Velles Lettres, 2008. Jacque Soustelle, L'univers des aztèques, Hermann, 1997. Christian Duverger, Cortès, Fayard, 2001. https://www.universalis.fr/encyclopedie/fondation-de-mexico-tenochtitlan/ Le choc microbien, Anne-Marie Moulin dans L'Histoire mensuel 146, juillet-août 1991 https://www.lhistoire.fr/le-choc-microbien#:~:text=Les%20Européens%20qui%20ont%20débarqué,amenaient%20la%20syphilis%20en%20Europe. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2250/evolution-de-linterpretation-de-la-conquete-espagn/ Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #aztec #azteque #mexico
durée : 00:11:38 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans les dix dernière minutes de l'émission, La lutte enchantée de Camille Crosnier, la Une des médias par Hervé Poirier du magazine Epsiloon et vos messages laissés sur le répondeur de l'émission. - réalisé par : Jérôme BOULET
Pour ce numéro de "Parlez-moi d'Histoire", Guillaume Perrault reçoit Alexandre Grandazzi, archéologue, professeur de littérature latine et de civilisation romaine à la Sorbonne, auteur de "Urbs, histoire de Rome" (Perrin) et Dimitri Tilloi-D'ambrosi, docteur en histoire et auteur de "La Rome antique, vérité et légende" (Perrin).Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:29 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - 14 juin 1830. Les troupes françaises de Charles X débarquent à Sidi-Ferruch puis s'emparent d'Alger. Face au choc de la conquête française, une première forme de résistance algérienne s'organise autour de l'émir Abdelkader et ses milliers de cavaliers qui luttent pour conserver leurs terres. - réalisation : Laurence Millet - invités : Alain Ruscio Historien, spécialiste de l'histoire de la colonisation française
durée : 00:05:39 - Le Journal de l'éco - par : Luc Chemla - LVMH. Ces quatre lettres évoquent plutôt le champagne, la haute couture et l'horlogerie fine que le sport. Pourtant, le n°1 du luxe mondial investit des centaines de millions d'euros dans la Formule 1 et le football pour asseoir son hégémonie sur de nouveaux marchés et ciseler son image de marque. - invités : Jean-Noël Kapferer Professeur à HEC
L'épisode s'ouvre avec une entrevue croisée avec le professeur Rachad Antonius pour son essai La Conquête de la Palestine et le journaliste Guillaume Lavallée pour Gaza avant le 7, 2 livres incontournables pour mieux comprendre les racines du conflit entre Israël et la Palestine. On rencontre aussi Gabrielle Brassard-Lecours et Antoine Casgrain, 2 nouvelles voix qu'on entendra à la balado cette saison.
Vous savez surement que cela à avoir, en gros avec la l'histoire de la colonisation française en Amérique du Nord au XVIIe siècle. Mais pourriez-vous end ire davantage ? La Colonisation Française :La présence du français au Québec remonte au début du XVIIe siècle, lorsque les explorateurs français comme Samuel de Champlain fondent la ville de Québec en 1608, établissant ainsi la première colonie permanente en Nouvelle-France. Au fil des décennies, les colons français s'installent dans cette région, peuplant principalement les rives du fleuve Saint-Laurent. La langue, la culture et les institutions françaises s'enracinent profondément, car les colons venus de France apportent avec eux leur mode de vie, leur religion catholique, et bien sûr, leur langue. La Conquête Britannique :En 1763, à la suite de la guerre de Sept Ans, la France cède la Nouvelle-France à la Grande-Bretagne par le Traité de Paris. Cette conquête marque un tournant dans l'histoire du Québec, mais contrairement à ce qu'on pourrait attendre, les Britanniques permettent aux habitants de conserver leur langue, leur religion catholique, et leur système juridique basé sur le droit civil français. Cette tolérance relative est stratégique pour maintenir l'ordre dans une colonie majoritairement francophone et catholique. Préservation de la Langue et de la Culture :Malgré la domination britannique, les Québécois francophones ont su préserver leur langue et leur culture grâce à des institutions clés comme l'Église catholique, qui joue un rôle central dans l'éducation et la vie sociale jusqu'au milieu du XXe siècle. Le clergé et les élites locales veillent à ce que la langue française reste vivante dans les écoles, les églises, et les familles, et cette influence religieuse contribue à la résilience de la francophonie au Québec. Évolution Politique et Réformes Linguistiques :Au XXe siècle, le Québec connaît des mouvements de modernisation et d'affirmation de son identité, notamment lors de la Révolution tranquille dans les années 1960. Ce mouvement sociopolitique conduit à des réformes majeures, y compris la promotion active de la langue française comme langue officielle du Québec. La Charte de la langue française, adoptée en 1977 (loi 101), établit le français comme langue de travail, d'éducation et de commerce, consolidant ainsi son statut. Conclusion :Les Québécois parlent français parce que la langue a été solidement implantée lors de la colonisation et résolument préservée malgré les influences extérieures. La ténacité des francophones à maintenir leur langue face à la domination britannique et l'évolution des politiques linguistiques ont permis au français de perdurer et de s'épanouir au Québec, façonnant l'identité unique de cette province au sein du Canada anglophone. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, découvrez l'histoire de l'un des plus grands champions de MMA au monde, Francis Ngannou. Parti de rien, il décide à 26 ans de quitter le Cameroun pour suivre son rêve de devenir champion de boxe en Europe. Une aventure transpirant la résilience, la ténacité et la détermination. De sa jeunesse au plus haut sommet du monde des arts martiaux mixtes, découvrez son fabuleux destin. Une carrière prometteuse À Paris, au début du mois d'octobre 2013, Francis Ngannou commence à peine à sortir de la précarité. Migrant d'origine camerounaise, il a vécu plusieurs semaines à même les rues de la capitale, dormant dans un parking près de la Gare de Lyon avec très, très peu de ressources. À la suite d'une succession de rencontres miraculeuses, Francis découvre la MMA Factory, et croise la route d'un homme qui va changer sa vie : Fernand Lopez… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : L'énigmatique Grigori Raspoutine : les premières visions (1/4) L'énigmatique Grigori Raspoutine : la fin de la dynastie Romanov (2/4) L'énigmatique Grigori Raspoutine : de dangereuses rumeurs (3/4) L'énigmatique Grigori Raspoutine : le début de la légende (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam Voix : Andréa Brusque Première diffusion le 21 mars 2024. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Bienvenue dans un nouvel épisode d'Extraterrien !Aujourd'hui, nous plongeons dans le monde des courses ultra. Nous abordons également l'importance de l'assistance et du soutien des autres pour réussir ces épreuves, en particulier lors de la course Hard Rock, connue pour ses conditions extrêmes et son caractère fatiguant, tant pour les coureurs que pour l'équipe d'assistance. On est aussi revenue sur la variété des courses de trail, l'impact de l'altitude sur le corps et les défis mentaux et physiques rencontrés lors de ces épreuves épuisantes. _Chapitres_05:19 Ultra trail : sport individuel avec esprit d'équipe.12:16 "J'ai attendu trois ans pour cette course".18:59 Equilibre nécessaire entre la vie et le sport.22:23 Expérience difficile lors de l'ascension en montagne.26:20 Course difficile, déception, réflexion sur la distance.28:26 Réflexion sur l'ultra, conseils et questions importantes.36:42 La préparation mentale38:30 Pathologie rare 45:00 Le Yoga.50:00 Apprendre à ralentir.
durée : 00:58:01 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Loin du fracas des balles qui sifflent et du sang qui coule, le crime organisé prospère aussi dans un autre monde : celui des sociétés-écrans, des gérants de paille et du secret bancaire. Afin de blanchir leur argent sale, les mafias peuvent compter sur la complicité de certains banquiers. - invités : Christophe Bouquet Réalisateur; Christian Chavagneux Economiste, président du conseil d'administration d'Alternatives économiques ; Giovanni Privitera Sociologue et enseignant à Science Po Aix
durée : 00:58:22 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - À Marseille, 13 membres du gang nigérian “Supreme Vikings” comparaissent pour proxénétisme, viols en réunion et réseaux d'immigration clandestine. Loin d'être un cas isolé, ce "cult" fait partie d'une nébuleuse de groupes criminels aux allures de mafia, qui pullulent en Europe. - invités : Célia Lebur Journaliste à l'AFP, coordonne la cellule d'investigation numérique pour l'Afrique francophone; Joan Tilouine Journaliste à Africa Intelligence ; Bénédicte Lavaud-Legendre Juriste à l'Université de Bordeaux, chargée de recherche au CNRS.
durée : 00:58:20 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Après la marijuana et la cocaïne, c'est une autre drogue qui occupe les cartels mexicains : le fentanyl. Cinquante fois plus létal que l'héroïne, cet opioïde de synthèse est aussi plus facile à produire, et permet aux cartels d'engendrer des marges considérables. - invités : Bertrand Monnet Professeur, titulaire de la chaire management des risques criminels à l'Edhec Business School; Romain Le Cour Grandmaison Docteur en Science Politique de l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et Expert Senior chez Global Initiative.
durée : 00:58:25 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Après avoir supplanté la célèbre Cosa Nostra sicilienne, la ‘Ndrangheta apparaît comme une organisation criminelle à la puissance tentaculaire : à travers un réseau international, la mafia réaliserait un chiffre d'affaires annuel de 50 milliards d'euros. - invités : Clotilde Champeyrache Economiste, maîtresse de conférences au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM); Julie Déléant Journaliste indépendante
durée : 00:58:40 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 5 septembre 2023 s'ouvre à Munich le salon de l'automobile, considéré comme l'un des grands rendez-vous de la filière automobile mondiale, et la Chine affiche de grandes ambitions planétaires avec sa filière électrique. Comment la voiture électrique chinoise fait-elle bouger les lignes ? - invités : Jean-François Dufour Co-fondateur de Sinople, cabinet de conseil stratégique; Juliana Bouchaud Chercheuse au Rhodium Group, cabinet de recherche spécialiste de la Chine et des questions énergie-climat; Joseph Dellatte Expert Résident - Climat, énergie et environnement
Virginie Girod vous invite dans le Far West ! Découvrez ou redécouvrez la véritable histoire de Calamity Jane et de la conquête de l'Ouest avec l'historienne Annick Foucrier.Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !
American Vintage made in Marseille : 150 millions de CA en autofinancement. Enfant des quartiers nords, Michael Azoulay est passé de représentant commercial à CEO d'une marque incontournable de la mode premium en autodidacte. Aujourd'hui, il compte près de 1000 collaborateurs, 1500 revendeurs et plus de 200 magasins à travers le monde. Créée il y a 20 ans, American Vintage est un véritable laboratoire expérimental : Pas de logos, exploration des styles et tendances, offres à destination des entreprises et des particuliers (B2B et B2C), pivots réguliers et expansion constante. Passionné du développement commercial, Michael retrace 25 ans d'American Vintage et partage ses apprentissages : Comment être le meilleur vendeur ? Concevoir LE produit pour pénétrer un marché Travailler sans contrat : le bon sens l'emporte-t-il toujours vraiment ? Savoir se réinventer : les virages garants des grandes victoires Le secret de la gestion des magasins Comment réussir son développement à l'international ? Un exemple à suivre pour toutes les entreprises retail : entre pragmatisme et efficacité, avec une bonne dose de motivation. TIMELINE: 00:00:00 : Les huissiers qui débarquent 00:16:22 : Travailler tous les soirs à 15 ans 00:22:10 : Qu'est ce qu'un bon vendeur ? 00:27:40 : Le produit est roi 00:33:26 : Combien ça rapporte d'être agent ? 00:41:25 : De vendeur à entrepreneur, le passage par la maille 00:54:12 : Le business sans contrat : le bon sens l'emporte-il toujours ? 01:07:45 : Les victoires viennent des mutations 01:12:44 : Mélanger émotionnel et rationnel en un dashboard 01:23:22 : Le positionnement d'une marque et son expansion 01:34:29 : Des marques iconiques et la relation au produit 01:47:03 : L'arrivée aux US 01:55:13 : Une salle de sport dans les bureaux 01:58:16 : La religion en 2024 02:06:01 : La force du magasin Les anciens épisodes de GDIY mentionnés : #341 - Elie Kouby - Experienced Capital - Se prendre 99 portes et créer l'empire du luxe accessible #249 - Frédéric Biousse - Experienced Capital - Prendre la vie comme une partie de Monopoly Nous avons parlé de : American Vintage Mark-up : taux de majoration Wholesale Price : prix grossiste EBITDA : Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement Inditex (Zara) Vous pouvez contacter Michael sur Linkedin. La musique du générique vous plaît ? C'est à Morgan Prudhomme que je la dois ! Contactez-le sur : https://studio-module.com. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.