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«Notre amour était comme un œuf ! Et tu as cassé le tien !» C'est ainsi que s'ouvre le roman-photo «Les amours de Machérie», scénarisé par l'autrice Marguerite Abouet et publié aux éditions du Seuil ! Drôle ? Décalé ? Kitch ? Ringard ? Beaucoup d'adjectifs sont utilisés pour parler du roman-photo ! Depuis deux ans, les éditions du Seuil remettent ce genre narratif au goût du jour avec une collection dédiée. Entre photo et cinéma, le roman-photo est né en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Il apparait en France en 1949 grâce au magazine Festival. Le principe : des successions de photos avec le plus souvent des textes dans des bulles et des acteurs qui jouent… Ou surjouent ! Dans cette histoire, «Machérie» est une jeune femme ivoirienne vivant en France qui vit avec son amoureux à Paris. Malheureusement, ce dernier la quitte au bout de cinq ans ! Manque de chance, les parents de Machérie attendaient qu'elle le leur présente. Elle va alors trouver un fiancé de secours : un clochard nommé... Julio Iglasis que tout le monde croit riche et... qui va se faire kidnapper. Le Roman-photo est bourré de sentiments pour que le lecteur se reconnaisse et se sente happé. Il y a une forme d'intimité. Marguerite Abouet Marguerite Abouet a réalisé ce tome entre Paris et Abidjan. Elle a demandé au chanteur Albin de la Simone et à la chanteuse franco-ivoirienne Izabella Maya de participer à ce volume. Invitée : Marguerite Abouet. Écrivain et réalisatrice franco-ivoirienne. Née à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 1971, elle passe 12 ans de sa vie à Yopougon, un quartier devenu populaire aujourd'hui. Elle connait son premier succès en bande dessinée avec son héroïne Aya de Yopougon en 2005. Cette série raconte avec beaucoup d'humour l'histoire d'un quartier d'Abidjan dans les années 70 avec ses personnages hauts en couleurs, inspirés de son enfance. Elle aborde des sujets de société comme les grossesses précoces, le rejet des personnes homosexuelles par leur famille, les problèmes de logements des étudiants ivoiriens, le harcèlement et les agressions sexuelles. Elle scénarise ensuite la série Akissi qui narre les aventures hilarantes de l'espiègle petite sœur d'Akissi ! Et la chronique Ailleurs nous emmène au Maroc pour parler de l'évènement «La Cigogne Volubile», un festival littéraire qui vise à promouvoir la lecture. Le thème retenu pour cette édition est le «vivant», Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d'action culturelle et directrice générale de l'Institut français du Maroc nous en dit plus. Programmation musicale : L'artiste Albin de la Simone avec le titre Ma gueule.
«Notre amour était comme un œuf ! Et tu as cassé le tien !» C'est ainsi que s'ouvre le roman-photo «Les amours de Machérie», scénarisé par l'autrice Marguerite Abouet et publié aux éditions du Seuil ! Drôle ? Décalé ? Kitch ? Ringard ? Beaucoup d'adjectifs sont utilisés pour parler du roman-photo ! Depuis deux ans, les éditions du Seuil remettent ce genre narratif au goût du jour avec une collection dédiée. Entre photo et cinéma, le roman-photo est né en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Il apparait en France en 1949 grâce au magazine Festival. Le principe : des successions de photos avec le plus souvent des textes dans des bulles et des acteurs qui jouent… Ou surjouent ! Dans cette histoire, «Machérie» est une jeune femme ivoirienne vivant en France qui vit avec son amoureux à Paris. Malheureusement, ce dernier la quitte au bout de cinq ans ! Manque de chance, les parents de Machérie attendaient qu'elle le leur présente. Elle va alors trouver un fiancé de secours : un clochard nommé... Julio Iglasis que tout le monde croit riche et... qui va se faire kidnapper. Le Roman-photo est bourré de sentiments pour que le lecteur se reconnaisse et se sente happé. Il y a une forme d'intimité. Marguerite Abouet Marguerite Abouet a réalisé ce tome entre Paris et Abidjan. Elle a demandé au chanteur Albin de la Simone et à la chanteuse franco-ivoirienne Izabella Maya de participer à ce volume. Invitée : Marguerite Abouet. Écrivain et réalisatrice franco-ivoirienne. Née à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 1971, elle passe 12 ans de sa vie à Yopougon, un quartier devenu populaire aujourd'hui. Elle connait son premier succès en bande dessinée avec son héroïne Aya de Yopougon en 2005. Cette série raconte avec beaucoup d'humour l'histoire d'un quartier d'Abidjan dans les années 70 avec ses personnages hauts en couleurs, inspirés de son enfance. Elle aborde des sujets de société comme les grossesses précoces, le rejet des personnes homosexuelles par leur famille, les problèmes de logements des étudiants ivoiriens, le harcèlement et les agressions sexuelles. Elle scénarise ensuite la série Akissi qui narre les aventures hilarantes de l'espiègle petite sœur d'Akissi ! Et la chronique Ailleurs nous emmène au Maroc pour parler de l'évènement «La Cigogne Volubile», un festival littéraire qui vise à promouvoir la lecture. Le thème retenu pour cette édition est le «vivant», Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d'action culturelle et directrice générale de l'Institut français du Maroc nous en dit plus. Programmation musicale : L'artiste Albin de la Simone avec le titre Ma gueule.
Le Club RFI Abidjan, sensible aux besoins d'apprentissage, poursuit son programme d'accompagnement auprès des jeunes. Son président Igor Boidje, qui est aussi un entrepreneur contribue à faciliter l'accès à des formations, il a permis à plusieurs étudiants de voyager en Inde pour se former. Avec la participation de Igor Boidje, président du Club RFI Abidjan. Cousin/invité : Landry N'dah Pierre Mideh, chef d'entreprise et fondateur de l'EEM Business School Abidjan. Musique : Garde espoir de Lansky Lyvine.
Cette semaine, le Club RFI Abidjan de la Côte d'Ivoire nous parle des lieux culturels à ne pas rater à Abidjan. Mais aussi de la vie du club comme la préparation de la prochaine assemblée générale pour décider de la stratégie et des actions à mener. (Rediffusion) Avec la participation d'Aman Baptiste Ado, président du Club RFI Abidjan.Cousin/Invité du Club : Sentinel GHMusique : Siké, Sentinel GH.Réalisation : Steven Helsly.
Cette semaine, le Club RFI Abidjan de la Côte d'Ivoire nous parle des lieux culturels à ne pas rater à Abidjan. Mais aussi de la vie du club comme la préparation de la prochaine assemblée générale pour décider de la stratégie et des actions à mener. Avec la participation de Aman Baptiste Ado, président du Club RFI Abidjan.Cousin/Invité du Club : Sentinel GHMusique : Siké, Sentinel GHRéalisation : Steven Helsly
Claudine LOUGUÉ SORGHO, est une femme politique burkinabè et médecin radiologue, ministre de la Santé du Burkina Faso entre 2019 et 2021. Elle nous raconte dans ce podcast ses études de médecine à Dakar (Sénégal) et Abidjan (Côte d'Ivoire) et son passage par l'hôpital Henri Mondor à Créteil en 1994. Professeur à l'UFR sciences de la santé de l'université Joseph KI-ZERBO de Ougadougou au Burkina Faso, investie dans la promotion des femmes scientifiques, elle fut la première femme élue doyenne de la faculté en 2015, avant de rejoindre le gouvernement en 2019 au poste de ministre de la Santé. Venez en découvrir plus en écoutant cet épisode de Trajectoire(s) aux rayons X.
En avril 2004, le journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer est enlevé sur le parking d'un supermarché à Abidjan (Côte d'Ivoire). Il enquêtait sur les malversations dans la filière du cacao. Celle-ci s'orientait vers l'entourage du président Laurent Gbagbo. Son corps n'a jamais été retrouvé. Presque 20 ans après les faits, l'enquête patine.
Comprendre le passé pour prévoir l'avenir, et surtout dans le présent, agir, protéger, trouver des solutions pour aider les 8 milliards de Terriens. C'est l'objectif que s'est fixé Jacques Attali à la fois économiste, banquier, chef d'entreprise, philanthrope et essayiste. Il est l'invité spécial d'Éco d'ici Éco d'ailleurs. Jacques Attali publie « Le monde, modes d'emploi » (Flammarion), un ouvrage sur l'avenir de la planète et les menaces qui le guettent : conflits armés, crise financière, crise climatique et crise démocratique. Dans cet entretien avec Bruno Faure, il est largement question du devenir de l'Afrique, un continent qui d'après le créateur de l'ONG Action contre la Faim sera bientôt au cœur des décisions mondiales. Dans cet entretien, Jacques Attali développe également ses thèses sur les relations entre le Nord et le Sud, la montée en puissance de l'Inde, le déclin progressif des États-Unis et les ambitions, selon lui, surévaluées de la Chine. Il est également interrogé sur les questions agricoles, le problème de la dette, la montée en puissance de l'intelligence artificielle, Elon Musk et la réforme des retraites menée en France par Emmanuel Macron. Avec la participation de Paul Ginies, consultant international en matière d'éducation, de formation et de nouvelles technologies, directeur général d'Eranove Academy à Abidjan (Côte d'Ivoire). ► Pour aller plus loin : Histoires et avenirs de l'éducation (Flammarion) Extrait de l'entretien avec Jacques AttaliRFI : La guerre en Ukraine se prolonge. Plus d'un an après l'invasion russe, quels sont les enjeux pour le continent africain ? Jacques Attali : L'Union africaine le dit et le redit, l'un des grands enjeux du continent, c'est de se nourrir, comme pour tout le monde. Toute la difficulté est de construire une agriculture qui soit une occasion de capture du carbone, ce qui est possible. L'efficacité, la productivité agricole, c'est même une grande chance pour l'avenir et il est évident que l'Ukraine, qui produit une partie importante des engrais et une partie importante des productions de céréales du monde, est essentielle pour l'Afrique par l'impact sur les prix que la réduction de la production ukrainienne et russe représente. Donc c'est vital pour l'Afrique qu'il y ait la paix en Europe. L'Afrique est-elle victime de l'évolution du commerce international ? Aujourd'hui, l'intégration mondiale commerciale est absolument énorme et l'idée d'une autarcie ou d'un isolement n'a pas de sens. Par contre, certaines régions ont un commerce qui n'est pas très équilibré, par exemple l'Afrique a un commerce qui est beaucoup trop tourné vers le reste du monde et pas assez tourné vers l'intérieur de l'Afrique. Les colonisateurs ont développé beaucoup les régions côtières pour exporter les produits bruts vers le reste du monde et pas pour développer l'énorme marché interne qui supposerait des trains, des routes, des infrastructures intra-africaines qui sont clairement ce qui manque aujourd'hui. Est-ce qu'un jour Lagos ou Abidjan, ou une autre grande ville africaine pourrait devenir le nouveau cœur commercial du monde ? D'ici à 2050, c'est peu vraisemblable. Mais après 2050, les États-Unis auront beaucoup décliné. La Chine aura raté le coche et ne sera pas devenue la superpuissance mondiale. L'Inde sera potentiellement le lieu de la superpuissance et l'Afrique verra son tour venir avec des ports en Nigeria ou en Côte d'Ivoire qui sont certainement parmi les mieux placés en Afrique pour être des cœurs régionaux et absolument essentiels. Face au problème de la dette, certains pays n'ont pas forcément la planche à billets américaine, est-ce inquiétant selon vous ? C'est très inquiétant, surtout quand les termes de l'échange ne sont pas bons. On le voit dans beaucoup de pays africains, le cours des matières premières, en particulier agricoles, n'est pas bon, parce qu'ils n'ont pas obtenu la capacité de transformer ces matières premières sur place et que la transformation se fait ailleurs. Quand vous produisez des noix de cajou ou du cacao et que vous ne pouvez pas ou n'avez pas le droit de les transformer sur place, vous perdez l'essentiel de la valeur ajoutée de vos propres produits. Cela par la décision unilatérale des multinationales. C'est là je crois l'essentiel de ce qui se joue et qui est la cause de l'endettement de ces pays. L'un des drames actuels de l'Afrique, ce sont les problèmes alimentaires au Sahel, en Afrique de l'Est. En 1979, vous avez participé à la création de l'ONG Action contre la faim. Quel bilan faites-vous de ces dernières décennies d'action humanitaire parfois remise en cause aujourd'hui sur le terrain ? C'est difficile, mais l'action humanitaire ne doit pas être la solution. Moi, je rêve d'un monde où on aurait plus besoin d'Action contre la faim ou plus besoin des organisations humanitaires. Il y a eu pendant cette période d'énormes progrès agricoles qui ont été faits parfois d'une façon désordonnée, avec un usage excessif des engrais azotés qui seront reconnus bientôt comme nocifs et qu'il faudra certainement mettre à l'écart. D'autres ressources ont un potentiel extraordinaire comme l'alliance de nutriments intelligents et d'une capture du carbone qui va permettre à l'agriculture de servir à améliorer le climat en capturant le carbone et à augmenter sa rentabilité, son efficacité et sa productivité. Il y a encore aujourd'hui près d'un tiers de la population de la planète qui ne mange pas à sa faim. Face à la crise climatique, l'Afrique doit-elle moins exploiter son pétrole, comme le demandent certains ? Demandez à des pays qui ont l'énergie fossile ou qui la découvrent aujourd'hui de se passer d'une ressource extraordinaire alors que les pays développés ont tout fait pour l'utiliser et que c'est par leur faute qu'on se trouve dans cette situation. C'est à juste titre que les pays du Sud disent aux pays développés : “écoutez, c'est vous qui avez créé le problème, ne nous demandez pas à nous de le résoudre”. Pour autant, on est sur une seule petite planète et même les pays qui ont des ressources en pétrole devraient comprendre que c'est dans leur intérêt de créer des conditions pour d'autres ressources énergétiques. Ces mêmes pays ont aussi accès à l'énergie éolienne et solaire, à toutes les formes d'énergies nouvelles qui vont être extraordinairement utiles et à des capacités de capture du carbone qui sont extrêmement positives pour le climat. Comment faire pour développer les systèmes d'éducation en Afrique ?C'est l'un des enjeux majeurs, car il n'y a pratiquement pas d'éducation pour l'essentiel de la population africaine aujourd'hui, mis à part les classes moyennes supérieures et les élites financières. On est à une moyenne de 100 élèves par classe, et ça va encore augmenter avec la croissance démographique. Donc il est extrêmement urgent, si on veut éviter ce que j'appelle la barbarie de l'ignorance qui sera comblée par toute une série de sectes et d'intervenants de toute nature, de mettre beaucoup plus de moyens sur l'éducation primaire et l'éducation professionnelle tout au long de la vie. Cela vaut en Afrique mais aussi en Inde et en Amérique latine. Imaginez une planète où plus personne ne saurait lire et écrire, ça serait l'horreur totale. Donc il faut mener quatre combats en même temps : un combat pour le climat, un combat pour l'éducation, un combat pour la santé et un combat pour la démocratie. Vous reprenez l'expression de « Sud global », un ensemble hétérogène de pays non alignés de pays en développement et de pays émergents, et vous dites que c'est un concept dangereux. Pourquoi ? C'est un concept dangereux, en particulier pour tous les gens au Sud qui se battent risquent leur vie, et meurent pour les droits de l'Homme, la démocratie, les libertés. Mettre tous les pays du Sud dans le même sac contre les pays du Nord, c'est mettre des dictatures en avant au détriment des démocraties. Certes les démocraties des pays du Nord comme ceux des pays du Sud ne sont pas idéales, loin de là. La démocratie française ne l'est pas, la démocratie américaine peut-être encore moins. Les démocraties brésilienne, indienne ou nigériane non plus, avec des progrès remarquables par rapport aux systèmes antérieurs. Mais mettre tous les pays du Sud ensemble, c'est les mettre en fait sous l'ombrelle chinoise et russe qui ont tout intérêt à faire croire que le Sud est uni parce que ça leur permet de faire disparaître la grande question qui se joue en Ukraine et la bataille pour les libertés, les droits de l'homme et la démocratie.Pour les Africains, comment faire des affaires avec tout le monde sans être à nouveau soumis, comme au temps de la colonisation ?Travailler avec des Chinois, oui, mais aussi avec des Turcs, des Russes, des Français, des Américains, des Anglais. Il faut avoir la plus grande diversité possible de partenariats et aussi, ce qui est trop souvent oublié et négligé, des partenariats entre Africains. Le commerce intra-africain va être l'essentiel si l'Afrique veut réussir. ► Retrouvez cet entretien en vidéo sur la chaîne Youtube de RFI.
Comprendre le passé pour prévoir l'avenir, et surtout dans le présent, agir, protéger, trouver des solutions pour aider les 8 milliards de Terriens. C'est l'objectif que s'est fixé Jacques Attali à la fois économiste, banquier, chef d'entreprise, philanthrope et essayiste. Il est l'invité spécial d'Éco d'ici Éco d'ailleurs. Jacques Attali publie « Le monde, modes d'emploi » (Flammarion), un ouvrage sur l'avenir de la planète et les menaces qui le guettent : conflits armés, crise financière, crise climatique et crise démocratique. Dans cet entretien avec Bruno Faure, il est largement question du devenir de l'Afrique, un continent qui d'après le créateur de l'ONG Action contre la Faim sera bientôt au cœur des décisions mondiales. Dans cet entretien, Jacques Attali développe également ses thèses sur les relations entre le Nord et le Sud, la montée en puissance de l'Inde, le déclin progressif des États-Unis et les ambitions, selon lui, surévaluées de la Chine. Il est également interrogé sur les questions agricoles, le problème de la dette, la montée en puissance de l'intelligence artificielle, Elon Musk et la réforme des retraites menée en France par Emmanuel Macron. Avec la participation de Paul Ginies, consultant international en matière d'éducation, de formation et de nouvelles technologies, directeur général d'Eranove Academy à Abidjan (Côte d'Ivoire). ► Pour aller plus loin : Histoires et avenirs de l'éducation (Flammarion) Extrait de l'entretien avec Jacques AttaliRFI : La guerre en Ukraine se prolonge. Plus d'un an après l'invasion russe, quels sont les enjeux pour le continent africain ? Jacques Attali : L'Union africaine le dit et le redit, l'un des grands enjeux du continent, c'est de se nourrir, comme pour tout le monde. Toute la difficulté est de construire une agriculture qui soit une occasion de capture du carbone, ce qui est possible. L'efficacité, la productivité agricole, c'est même une grande chance pour l'avenir et il est évident que l'Ukraine, qui produit une partie importante des engrais et une partie importante des productions de céréales du monde, est essentielle pour l'Afrique par l'impact sur les prix que la réduction de la production ukrainienne et russe représente. Donc c'est vital pour l'Afrique qu'il y ait la paix en Europe. L'Afrique est-elle victime de l'évolution du commerce international ? Aujourd'hui, l'intégration mondiale commerciale est absolument énorme et l'idée d'une autarcie ou d'un isolement n'a pas de sens. Par contre, certaines régions ont un commerce qui n'est pas très équilibré, par exemple l'Afrique a un commerce qui est beaucoup trop tourné vers le reste du monde et pas assez tourné vers l'intérieur de l'Afrique. Les colonisateurs ont développé beaucoup les régions côtières pour exporter les produits bruts vers le reste du monde et pas pour développer l'énorme marché interne qui supposerait des trains, des routes, des infrastructures intra-africaines qui sont clairement ce qui manque aujourd'hui. Est-ce qu'un jour Lagos ou Abidjan, ou une autre grande ville africaine pourrait devenir le nouveau cœur commercial du monde ? D'ici à 2050, c'est peu vraisemblable. Mais après 2050, les États-Unis auront beaucoup décliné. La Chine aura raté le coche et ne sera pas devenue la superpuissance mondiale. L'Inde sera potentiellement le lieu de la superpuissance et l'Afrique verra son tour venir avec des ports en Nigeria ou en Côte d'Ivoire qui sont certainement parmi les mieux placés en Afrique pour être des cœurs régionaux et absolument essentiels. Face au problème de la dette, certains pays n'ont pas forcément la planche à billets américaine, est-ce inquiétant selon vous ? C'est très inquiétant, surtout quand les termes de l'échange ne sont pas bons. On le voit dans beaucoup de pays africains, le cours des matières premières, en particulier agricoles, n'est pas bon, parce qu'ils n'ont pas obtenu la capacité de transformer ces matières premières sur place et que la transformation se fait ailleurs. Quand vous produisez des noix de cajou ou du cacao et que vous ne pouvez pas ou n'avez pas le droit de les transformer sur place, vous perdez l'essentiel de la valeur ajoutée de vos propres produits. Cela par la décision unilatérale des multinationales. C'est là je crois l'essentiel de ce qui se joue et qui est la cause de l'endettement de ces pays. L'un des drames actuels de l'Afrique, ce sont les problèmes alimentaires au Sahel, en Afrique de l'Est. En 1979, vous avez participé à la création de l'ONG Action contre la faim. Quel bilan faites-vous de ces dernières décennies d'action humanitaire parfois remise en cause aujourd'hui sur le terrain ? C'est difficile, mais l'action humanitaire ne doit pas être la solution. Moi, je rêve d'un monde où on aurait plus besoin d'Action contre la faim ou plus besoin des organisations humanitaires. Il y a eu pendant cette période d'énormes progrès agricoles qui ont été faits parfois d'une façon désordonnée, avec un usage excessif des engrais azotés qui seront reconnus bientôt comme nocifs et qu'il faudra certainement mettre à l'écart. D'autres ressources ont un potentiel extraordinaire comme l'alliance de nutriments intelligents et d'une capture du carbone qui va permettre à l'agriculture de servir à améliorer le climat en capturant le carbone et à augmenter sa rentabilité, son efficacité et sa productivité. Il y a encore aujourd'hui près d'un tiers de la population de la planète qui ne mange pas à sa faim. Face à la crise climatique, l'Afrique doit-elle moins exploiter son pétrole, comme le demandent certains ? Demandez à des pays qui ont l'énergie fossile ou qui la découvrent aujourd'hui de se passer d'une ressource extraordinaire alors que les pays développés ont tout fait pour l'utiliser et que c'est par leur faute qu'on se trouve dans cette situation. C'est à juste titre que les pays du Sud disent aux pays développés : “écoutez, c'est vous qui avez créé le problème, ne nous demandez pas à nous de le résoudre”. Pour autant, on est sur une seule petite planète et même les pays qui ont des ressources en pétrole devraient comprendre que c'est dans leur intérêt de créer des conditions pour d'autres ressources énergétiques. Ces mêmes pays ont aussi accès à l'énergie éolienne et solaire, à toutes les formes d'énergies nouvelles qui vont être extraordinairement utiles et à des capacités de capture du carbone qui sont extrêmement positives pour le climat. Comment faire pour développer les systèmes d'éducation en Afrique ?C'est l'un des enjeux majeurs, car il n'y a pratiquement pas d'éducation pour l'essentiel de la population africaine aujourd'hui, mis à part les classes moyennes supérieures et les élites financières. On est à une moyenne de 100 élèves par classe, et ça va encore augmenter avec la croissance démographique. Donc il est extrêmement urgent, si on veut éviter ce que j'appelle la barbarie de l'ignorance qui sera comblée par toute une série de sectes et d'intervenants de toute nature, de mettre beaucoup plus de moyens sur l'éducation primaire et l'éducation professionnelle tout au long de la vie. Cela vaut en Afrique mais aussi en Inde et en Amérique latine. Imaginez une planète où plus personne ne saurait lire et écrire, ça serait l'horreur totale. Donc il faut mener quatre combats en même temps : un combat pour le climat, un combat pour l'éducation, un combat pour la santé et un combat pour la démocratie. Vous reprenez l'expression de « Sud global », un ensemble hétérogène de pays non alignés de pays en développement et de pays émergents, et vous dites que c'est un concept dangereux. Pourquoi ? C'est un concept dangereux, en particulier pour tous les gens au Sud qui se battent risquent leur vie, et meurent pour les droits de l'Homme, la démocratie, les libertés. Mettre tous les pays du Sud dans le même sac contre les pays du Nord, c'est mettre des dictatures en avant au détriment des démocraties. Certes les démocraties des pays du Nord comme ceux des pays du Sud ne sont pas idéales, loin de là. La démocratie française ne l'est pas, la démocratie américaine peut-être encore moins. Les démocraties brésilienne, indienne ou nigériane non plus, avec des progrès remarquables par rapport aux systèmes antérieurs. Mais mettre tous les pays du Sud ensemble, c'est les mettre en fait sous l'ombrelle chinoise et russe qui ont tout intérêt à faire croire que le Sud est uni parce que ça leur permet de faire disparaître la grande question qui se joue en Ukraine et la bataille pour les libertés, les droits de l'homme et la démocratie.Pour les Africains, comment faire des affaires avec tout le monde sans être à nouveau soumis, comme au temps de la colonisation ?Travailler avec des Chinois, oui, mais aussi avec des Turcs, des Russes, des Français, des Américains, des Anglais. Il faut avoir la plus grande diversité possible de partenariats et aussi, ce qui est trop souvent oublié et négligé, des partenariats entre Africains. Le commerce intra-africain va être l'essentiel si l'Afrique veut réussir. ► Retrouvez cet entretien en vidéo sur la chaîne Youtube de RFI.
Le Grand Invité de l'Économie RFI/Jeune Afrique a posé ses valises à Abidjan (Côte d'Ivoire), à l'occasion de l'Africa CEO Forum, le grand rendez-vous des décideurs économiques africains, de retour après la parenthèse du Covid. Et c'est une figure montante sur l'échiquier politico-économique que nous recevons en la personne de Romuald Wadagni, ministre de l'Économie et des Finances du Bénin, pays pour lequel il nourrit beaucoup d'ambitions. Pendant plus de 45 minutes, Romuald Wadagni détaille sa vision de l'économie, de l'avenir du Bénin et de l'Afrique : la lutte contre l'inflation, les questions alimentaires, agricoles, énergétiques, industrielles, les questions monétaires (la réforme du franc CFA), le financement des économies africaines, l'emploi, le développement du secteur privé, l'éducation… En fin d'émission, il est aussi question de l'avenir personnel de ce proche du président Patrice Talon. Portrait de Romuald Wadagni par Julien Clémençot (Jeune Afrique) : Romuald Wadagni a été nommé en avril 2016 par le président béninois Patrice Talon pour prendre en charge le portefeuille de l'Économie et des Finances. 6 ans plus tard, il est l'un des piliers du gouvernement béninois, l'un des deux seuls ministres d'État avec l'expérimenté Abdoulaye Bio Tchané, chargé du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale. Né d'un père haut fonctionnaire, d'une mère commerçante, Romuald Wadagni est membre d'une fratrie de 5 enfants, élevée dans la culture du travail. Dans sa jeunesse, le ministre a travaillé dans la maçonnerie, la mécanique, et décroche même un diplôme d'éleveur de lapins. Il quitte alors le Bénin pour la France où il mène de brillantes études : un master décroché à l'Institut d'administration des entreprises de Grenoble et un MBA de la prestigieuse Harvard Business School. Il se forge ensuite une expérience dans les affaires, principalement dans le secteur privé, dont il est un fervent défenseur. Associé du cabinet d'audit et de conseil Deloitte, il travaille en France, aux États-Unis. Il en devient le responsable de l'Afrique francophone. Ces dernières années, Romuald Wadagni s'est fait remarquer en menant une politique de refinancement de la dette de son pays très offensive. En 2018, il lance le premier emprunt obligataire du Bénin sur le marché international. Il récidive en 2021 en émettant deux nouveaux Eurobonds, dont l'un avec une maturité de 31 ans. Une autre première, mais cette fois à l'échelle du continent. Les agences de notation valident cette politique et améliorent la note du Bénin. À 45 ans, Romuald Wadagni est un proche du président Talon qui, selon ses déclarations, effectue son second et donc dernier mandat qui s'achève en 2026. Certains le voient comme un successeur possible à la tête du Bénin.
Le Grand Invité de l'Économie RFI/Jeune Afrique a posé ses valises à Abidjan (Côte d'Ivoire), à l'occasion de l'Africa CEO Forum, le grand rendez-vous des décideurs économiques africains, de retour après la parenthèse du Covid. Et c'est une figure montante sur l'échiquier politico-économique que nous recevons en la personne de Romuald Wadagni, ministre de l'Économie et des Finances du Bénin, pays pour lequel il nourrit beaucoup d'ambitions. Pendant plus de 45 minutes, Romuald Wadagni détaille sa vision de l'économie, de l'avenir du Bénin et de l'Afrique : la lutte contre l'inflation, les questions alimentaires, agricoles, énergétiques, industrielles, les questions monétaires (la réforme du franc CFA), le financement des économies africaines, l'emploi, le développement du secteur privé, l'éducation… En fin d'émission, il est aussi question de l'avenir personnel de ce proche du président Patrice Talon. Portrait de Romuald Wadagni par Julien Clémençot (Jeune Afrique) : Romuald Wadagni a été nommé en avril 2016 par le président béninois Patrice Talon pour prendre en charge le portefeuille de l'Économie et des Finances. 6 ans plus tard, il est l'un des piliers du gouvernement béninois, l'un des deux seuls ministres d'État avec l'expérimenté Abdoulaye Bio Tchané, chargé du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale. Né d'un père haut fonctionnaire, d'une mère commerçante, Romuald Wadagni est membre d'une fratrie de 5 enfants, élevée dans la culture du travail. Dans sa jeunesse, le ministre a travaillé dans la maçonnerie, la mécanique, et décroche même un diplôme d'éleveur de lapins. Il quitte alors le Bénin pour la France où il mène de brillantes études : un master décroché à l'Institut d'administration des entreprises de Grenoble et un MBA de la prestigieuse Harvard Business School. Il se forge ensuite une expérience dans les affaires, principalement dans le secteur privé, dont il est un fervent défenseur. Associé du cabinet d'audit et de conseil Deloitte, il travaille en France, aux États-Unis. Il en devient le responsable de l'Afrique francophone. Ces dernières années, Romuald Wadagni s'est fait remarquer en menant une politique de refinancement de la dette de son pays très offensive. En 2018, il lance le premier emprunt obligataire du Bénin sur le marché international. Il récidive en 2021 en émettant deux nouveaux Eurobonds, dont l'un avec une maturité de 31 ans. Une autre première, mais cette fois à l'échelle du continent. Les agences de notation valident cette politique et améliorent la note du Bénin. À 45 ans, Romuald Wadagni est un proche du président Talon qui, selon ses déclarations, effectue son second et donc dernier mandat qui s'achève en 2026. Certains le voient comme un successeur possible à la tête du Bénin.
VENT D'AILLEURS : Cette semaine, Un Vent d'Ailleurs souffle depuis Abidjan (Côte d'Ivoire), pour la quatorzième édition du Festival des musiques urbaines d'Anoumabo, le FEMUA (du 10 au 15 mai). Au micro de Bintou Simporé, le chanteur et leader vocal de Magic System, Salif Traoré (alias A'salfo), à l'initiative de ce festival, nous présente cette nouvelle édition. DE VISU : Le 10 mai est la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage, de la traite et de leurs abolitions. À cette occasion, et durant plusieurs jours, rassemblements, concerts ou expositions se tiennent dans plusieurs villes de l'hexagone et en Outre-Mer. Les villes de Nantes, Bordeaux, La Rochelle proposent ainsi de nombreux hommages. Tour d'horizon dans ce De Visu, où il est rappelé que les dates de l'abolition de l'esclavage diffèrent selon les territoires. Comme le 27 avril à Mayotte, le 22 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe, le 10 juin en Guyane et le 20 décembre à La Réunion. LE MAG D'ICI ET D'AILLEURS Pour la sortie de son nouveau film Detroiters le 4 mai, le réalisateur Andreï Schtakleff revient sur les dessous de ce projet. Dans ce documentaire, il dresse son portrait de la ville de Detroit (États-Unis), que certains "tentent de comprendre comme de reconstruire". Pour la sortie de ce film, il nous a aussi livré sa bande son de Détroit, le tout en une playlist. COUP DE CŒUR Cette semaine, c'est un Coup de Cœur en bandes dessinées que vous proposent Bintou Simporé et Flavien Larcade. Deux BD pour retracer la Guerre d'Indépendance algérienne, ses conséquences et ses traumas. “Alger - Retour” (de Fred Neidhart) et “Appelés d'Algérie” (Swann Meralli et Deloupy). LE CLASSICO : “La vie est belle”, de Papa WembaDans ce Classico, Bintou Simporé revient sur le titre “La vie est belle” du roi de la rumba congolaise Papa Wemba. Sortie il y a trente-cinq ans, en 1987, la chanson est celle du film éponyme “La vie est belle” (réalisé par Ngangura Mwéze et Benoit Lamy), dans lequel Papa Wemba a joué. LE LIVE : Studio Shap Shap dans le Salon de Musique de Néo GéoPour ce nouveau Live dans Néo Géo, le groupe Studio Shap Shap nous livre deux extraits de leur dernier EP Le Monde Moderne. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur et dialogue avec des patrons de PME du continent africain. Ils évoquent leur parcours, le contexte économique post-Covid dans leur secteur et approfondissent une thématique. Ce mois-ci, la résilience ou la capacité des entrepreneurs à surmonter les échecs et les difficultés Avec : - Didier Acouetey, président du Cabinet de conseil AfricSearch. - Djeneba Keïta, créatrice d'Africafé à Abidjan (Côte d'Ivoire) - Alioune Gueye, président-directeur général du groupe Afrique Challenge, l'Afrique qui Ose - Baba Mbengue, créateur et dirigeant de l'Hôtel La Pierre de lisse à Ndayane, village situé sur la Petite-Côte au sud de Dakar (Sénégal). Programmation musicale : ► A taara - Balaphonics ► Akwaaba - Pappy Kojo
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Chikouna Cissé, résident IEA 2012-2013, professeur d'histoire contemporaine de l'Afrique à l'Université de Cocody, Abidjan (Côte d'Ivoire)
“Friday 13th. Standing on the street outside our hotel waiting to meet my dad. I hadn’t seen or talked to him for the last 15 years before this recording and […]
Dans cet extrait du 110ème épisode de DigiClub powered by Topnet, nous avons interviewé Mohamed Ali Elloumi, CEO et fondateur de la plus grande agence de communication digitale de la Tunisie : Access (anciennement appelée Access to e-business), sur les raisons qui l'ont poussé à ouvrir une filiale à Abidjan (Côte d'Ivoire) au lieu d'aller en France. Ils nous donne ici son analyse. Producteur : Walid Naffati Ingénieur son : Ghazi Neffati Production : StreamingHD Merci particulier à la B@Labs (www.biatlabs.com)
Invité : Sibry Tapsoba, directeur du bureau de coordination des pays en transition de la Banque africaine de développement. Depuis le Forum africain pour la résilience à Abidjan (Côte d'Ivoire). Présentation : Denise Époté Réalisation : Philippe Sommet
Invités : Cheick Tidiane Wade, chercheur ; Daniel Oulaï, directeur général de Grainothèque ; Ludovic Beugre, étudiant ; Abdel Nasser Ethmane, fonctionnaire de l'Union africaine. Une nouvelle dynamique entre l'Europe et l'Afrique s'impose pour remédier aux causes et aux conséquences de la migration africaine. Suffira-t-elle à mettre un terme aux diktats européens sur les politiques migratoires ? Éléments de réponse. Depuis le Forum africain pour la résilience à Abidjan (Côte d'Ivoire) Présentation : Denise Époté Réalisation : Philippe Sommet
Invitées : Khady Sakho Niang, présidente de la Plateforme Afrique-Europe de développement de la diaspora (ADEPT) ; Dr Fatoumata Nafo Traoré, directrice régionale Afrique de la fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Khady Sakho Niang et Fatoumata Nafo Traoré sont les invitées de Denise Époté à l'occasion de la 3e édition du Forum africain pour la résilience, organisé par la Banque africaine de développement, à Abidjan. Depuis le Forum africain pour la résilience à Abidjan (Côte d'Ivoire). Présentation : Denise Époté Réalisation : Philippe Sommet
Pour ce premier épisode, nous allons à la rencontre de Fatou. D'origine malienne, Fatou est née à Paris et a grandi en région parisienne. Elle reviendra sur son enfance au milieu d'une famille fière de ses origines, son identité multiple et son grand départ puisque Fatou vit aujourd'hui à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Elle est ce qu'on appelle une "repat"...À la manière des héroïnes de la romancière nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, de nombreux diplômés issus de la diaspora africaine ou afrodescendante croient en l’avenir du continent dont certaines mégapoles connaissent une croissance économique à faire pâlir des puissances occidentales. Et ces "repats", bercés aux idéaux de la globalisation et du métissage, représentent une aubaine pour l’Afrique qui doit relever le défi de l’emploi et de la transition économique.Quelles réalités ? Quelles perspectives ? Fatou nous partage son expérience.Pour aller plus loin :Abonnez-vous à la newsletter Back to Africa.Suivez Back to Africa sur Instagram, Facebook et Linkedin Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Conférence-midi de Benjamin Sombel Sarr, professeur invité à la Faculté de Théologie et de Sciences des Religions et professeur à l'Université Catholique d'Afrique de l'Ouest à Abidjan (Côte d'Ivoire) (UCAO).