Ivorian writer of bandes dessinées
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durée : 00:47:27 - La 20e heure - par : Eva Bester - L'auteure de la saga Aya de Yopougon, Marguerite Abouet nous embarque dans son nouvel ouvrage, « Les Amours de Machérie », dans un voyage entre Abidjan et Paris. Aux éditions du Seuil, la scénariste signe un roman-photo désopilant en nous narrant une histoire (d'amour) des plus rocambolesque.
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«Notre amour était comme un œuf ! Et tu as cassé le tien !» C'est ainsi que s'ouvre le roman-photo «Les amours de Machérie», scénarisé par l'autrice Marguerite Abouet et publié aux éditions du Seuil ! Drôle ? Décalé ? Kitch ? Ringard ? Beaucoup d'adjectifs sont utilisés pour parler du roman-photo ! Depuis deux ans, les éditions du Seuil remettent ce genre narratif au goût du jour avec une collection dédiée. Entre photo et cinéma, le roman-photo est né en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Il apparait en France en 1949 grâce au magazine Festival. Le principe : des successions de photos avec le plus souvent des textes dans des bulles et des acteurs qui jouent… Ou surjouent ! Dans cette histoire, «Machérie» est une jeune femme ivoirienne vivant en France qui vit avec son amoureux à Paris. Malheureusement, ce dernier la quitte au bout de cinq ans ! Manque de chance, les parents de Machérie attendaient qu'elle le leur présente. Elle va alors trouver un fiancé de secours : un clochard nommé... Julio Iglasis que tout le monde croit riche et... qui va se faire kidnapper. Le Roman-photo est bourré de sentiments pour que le lecteur se reconnaisse et se sente happé. Il y a une forme d'intimité. Marguerite Abouet Marguerite Abouet a réalisé ce tome entre Paris et Abidjan. Elle a demandé au chanteur Albin de la Simone et à la chanteuse franco-ivoirienne Izabella Maya de participer à ce volume. Invitée : Marguerite Abouet. Écrivain et réalisatrice franco-ivoirienne. Née à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 1971, elle passe 12 ans de sa vie à Yopougon, un quartier devenu populaire aujourd'hui. Elle connait son premier succès en bande dessinée avec son héroïne Aya de Yopougon en 2005. Cette série raconte avec beaucoup d'humour l'histoire d'un quartier d'Abidjan dans les années 70 avec ses personnages hauts en couleurs, inspirés de son enfance. Elle aborde des sujets de société comme les grossesses précoces, le rejet des personnes homosexuelles par leur famille, les problèmes de logements des étudiants ivoiriens, le harcèlement et les agressions sexuelles. Elle scénarise ensuite la série Akissi qui narre les aventures hilarantes de l'espiègle petite sœur d'Akissi ! Et la chronique Ailleurs nous emmène au Maroc pour parler de l'évènement «La Cigogne Volubile», un festival littéraire qui vise à promouvoir la lecture. Le thème retenu pour cette édition est le «vivant», Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d'action culturelle et directrice générale de l'Institut français du Maroc nous en dit plus. Programmation musicale : L'artiste Albin de la Simone avec le titre Ma gueule.
«Notre amour était comme un œuf ! Et tu as cassé le tien !» C'est ainsi que s'ouvre le roman-photo «Les amours de Machérie», scénarisé par l'autrice Marguerite Abouet et publié aux éditions du Seuil ! Drôle ? Décalé ? Kitch ? Ringard ? Beaucoup d'adjectifs sont utilisés pour parler du roman-photo ! Depuis deux ans, les éditions du Seuil remettent ce genre narratif au goût du jour avec une collection dédiée. Entre photo et cinéma, le roman-photo est né en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Il apparait en France en 1949 grâce au magazine Festival. Le principe : des successions de photos avec le plus souvent des textes dans des bulles et des acteurs qui jouent… Ou surjouent ! Dans cette histoire, «Machérie» est une jeune femme ivoirienne vivant en France qui vit avec son amoureux à Paris. Malheureusement, ce dernier la quitte au bout de cinq ans ! Manque de chance, les parents de Machérie attendaient qu'elle le leur présente. Elle va alors trouver un fiancé de secours : un clochard nommé... Julio Iglasis que tout le monde croit riche et... qui va se faire kidnapper. Le Roman-photo est bourré de sentiments pour que le lecteur se reconnaisse et se sente happé. Il y a une forme d'intimité. Marguerite Abouet Marguerite Abouet a réalisé ce tome entre Paris et Abidjan. Elle a demandé au chanteur Albin de la Simone et à la chanteuse franco-ivoirienne Izabella Maya de participer à ce volume. Invitée : Marguerite Abouet. Écrivain et réalisatrice franco-ivoirienne. Née à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 1971, elle passe 12 ans de sa vie à Yopougon, un quartier devenu populaire aujourd'hui. Elle connait son premier succès en bande dessinée avec son héroïne Aya de Yopougon en 2005. Cette série raconte avec beaucoup d'humour l'histoire d'un quartier d'Abidjan dans les années 70 avec ses personnages hauts en couleurs, inspirés de son enfance. Elle aborde des sujets de société comme les grossesses précoces, le rejet des personnes homosexuelles par leur famille, les problèmes de logements des étudiants ivoiriens, le harcèlement et les agressions sexuelles. Elle scénarise ensuite la série Akissi qui narre les aventures hilarantes de l'espiègle petite sœur d'Akissi ! Et la chronique Ailleurs nous emmène au Maroc pour parler de l'évènement «La Cigogne Volubile», un festival littéraire qui vise à promouvoir la lecture. Le thème retenu pour cette édition est le «vivant», Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d'action culturelle et directrice générale de l'Institut français du Maroc nous en dit plus. Programmation musicale : L'artiste Albin de la Simone avec le titre Ma gueule.
Alors que les chiffres du baromètre 2025 de la lecture réalisée par le CNC pointe une baisse significative de la lecture chez les Français, quelle histoire de la lecture ? Quels ont été les modes d'apprentissage de la lecture ? Que doit la lecture à l'écriture ? Comment apprendre à lire ? À quel âge ? Avec quelles méthodes ? À quel rythme ? Alors que le niveau ne cesse de baisser en lecture depuis les années 80, le débat revient régulièrement sur la table. Il faut dire que les chiffres sont évocateurs : à la fin du Cours préparatoire, près d'un élève sur deux ne parvient pas à lire les cinquante mots à la minute requis. Pour comprendre la situation aujourd'hui, il est important d'expliquer comment les méthodes d'enseignement de la lecture ont-elles évolué au fil des siècles. Ce qu'on appelle lecture est en fait le «déchiffrage d'un code» et celui-ci varie d'un pays à l'autre : en Chine, un enfant de six ans devra par exemple apprendre près de 2000 idéogrammes quand un enfant français devra connaître vingt-six lettres. La lecture commence donc avec l'invention de l'écriture, il s'agissait de déchiffrer des pictogrammes. Au Moyen-Orient, là où on parlait hébreu, arabe ou araméen, la langue était découpée en syllabes : c'était la phonétisation. Au VIIIè siècle avant Jésus-Christ, les Grecs inventent l'alphabet : c'est le début de la démocratisation de la lecture. Puis plus tard, ce sera la Réforme Protestante qui favorisera l'enseignement de la lecture, puis l'invention de l'imprimerie. L'alphabétisation et la généralisation de la lecture feront aboutir, en France, au premier livre de lecture, vers 1831 : on y apprend sur B et A font BA… C'est ce qu'on appelle la méthode syllabique : c'est-à-dire apprendre le code qui sert à transcrire les énoncés langagiers. Puis la méthode qu'on appelle globale apparaîtra un peu plus tard. Fondée au début du XXè siècle par le pédagogue Ovide Decroly, elle avait pour but de développer une lecture «intelligente», comprendre ce que l'on lit. Pour faire simple, la méthode syllabique part de la syllabe pour aller vers le mot, quand la méthode globale part du mot pour reconstituer la syllabe. Cette méthode a connu son heure de gloire dans les années 80 en France. Depuis, une méthode hybride est enseignée à l'école, mais le débat sur la méthode à appliquer à l'école n'est pas encore clos... Invité : Jean-Pierre Terrail, sociologue. Auteur de Petite histoire de la lecture et de son enseignement, aux éditions Le Bord de l'eau.Jean-Pierre Terrail est sociologue, professeur honoraire à l'Université de Versailles-Saint-Quentin, Cofondateur des éditions la Dispute et du Groupe de recherche sur la démocratisation scolaire (GRDS), il travaille sur les questions scolaires depuis de nombreuses années. InvitéLa chronique Ailleurs nous emmène en Côte d'Ivoire où Anges-Félix Ndakpri nous présente la quinzième édition du SILA (Salon International du Livre d'Abidjan) qui aura lieu du 6 au 10 mai. Le thème retenu pour cette année est «Livres racines» avec l'autrice Marguerite Abouet comme invitée d'honneur. Programmation musicale : L'artiste Ghislain N avec le titre Tout à l'amour.
Alors que les chiffres du baromètre 2025 de la lecture réalisée par le CNC pointe une baisse significative de la lecture chez les Français, quelle histoire de la lecture ? Quels ont été les modes d'apprentissage de la lecture ? Que doit la lecture à l'écriture ? Comment apprendre à lire ? À quel âge ? Avec quelles méthodes ? À quel rythme ? Alors que le niveau ne cesse de baisser en lecture depuis les années 80, le débat revient régulièrement sur la table. Il faut dire que les chiffres sont évocateurs : à la fin du Cours préparatoire, près d'un élève sur deux ne parvient pas à lire les cinquante mots à la minute requis. Pour comprendre la situation aujourd'hui, il est important d'expliquer comment les méthodes d'enseignement de la lecture ont-elles évolué au fil des siècles. Ce qu'on appelle lecture est en fait le «déchiffrage d'un code» et celui-ci varie d'un pays à l'autre : en Chine, un enfant de six ans devra par exemple apprendre près de 2000 idéogrammes quand un enfant français devra connaître vingt-six lettres. La lecture commence donc avec l'invention de l'écriture, il s'agissait de déchiffrer des pictogrammes. Au Moyen-Orient, là où on parlait hébreu, arabe ou araméen, la langue était découpée en syllabes : c'était la phonétisation. Au VIIIè siècle avant Jésus-Christ, les Grecs inventent l'alphabet : c'est le début de la démocratisation de la lecture. Puis plus tard, ce sera la Réforme Protestante qui favorisera l'enseignement de la lecture, puis l'invention de l'imprimerie. L'alphabétisation et la généralisation de la lecture feront aboutir, en France, au premier livre de lecture, vers 1831 : on y apprend sur B et A font BA… C'est ce qu'on appelle la méthode syllabique : c'est-à-dire apprendre le code qui sert à transcrire les énoncés langagiers. Puis la méthode qu'on appelle globale apparaîtra un peu plus tard. Fondée au début du XXè siècle par le pédagogue Ovide Decroly, elle avait pour but de développer une lecture «intelligente», comprendre ce que l'on lit. Pour faire simple, la méthode syllabique part de la syllabe pour aller vers le mot, quand la méthode globale part du mot pour reconstituer la syllabe. Cette méthode a connu son heure de gloire dans les années 80 en France. Depuis, une méthode hybride est enseignée à l'école, mais le débat sur la méthode à appliquer à l'école n'est pas encore clos... Invité : Jean-Pierre Terrail, sociologue. Auteur de Petite histoire de la lecture et de son enseignement, aux éditions Le Bord de l'eau.Jean-Pierre Terrail est sociologue, professeur honoraire à l'Université de Versailles-Saint-Quentin, Cofondateur des éditions la Dispute et du Groupe de recherche sur la démocratisation scolaire (GRDS), il travaille sur les questions scolaires depuis de nombreuses années. InvitéLa chronique Ailleurs nous emmène en Côte d'Ivoire où Anges-Félix Ndakpri nous présente la quinzième édition du SILA (Salon International du Livre d'Abidjan) qui aura lieu du 6 au 10 mai. Le thème retenu pour cette année est «Livres racines» avec l'autrice Marguerite Abouet comme invitée d'honneur. Programmation musicale : L'artiste Ghislain N avec le titre Tout à l'amour.
Para a discussão do livro do Clube de Leitura 30:MIN de 2025, Arthur Marchetto e Cecilia Garcia Marcon se reúnem para falar do primeiro volume de Aya de Yopougon, escrito por Marguerite Abouet e desenhado por Clément Oubrerie (publicado pela ed. L&PM e traduzido por Julia da Rosa Simões).A HQ conta a primeira parte da história de três amigas que vivem no bairro de Yopougon, na Costa do Marfim, e vai trazer discussões sobre juventude, amores, profissão e futuro numa comunidade de pessoas próximas, com bailes, flertes e muitos homens questionáveis. Preparados?Então, aperta o play, e se prepare para o próximo livro: Onde vivem as monstras?, de Aoko Matsuda.---LinksApoie o 30:MINSiga a gente nas redesJá apoia? Acesse suas recompensasConfira todos os títulos do clube!
No quarto episódio da série Escritoras Africanas do programa Historicizando, os alunos Antoni Guilherme Macagnan Damo, Davi Emilio da Massena Stobe e Everton Kauã Lesonier Alves apresentam a vida e as obras da escritora Marguerite Abouet, de Costa do Marfim, autora das histórias em quadrinho Aya de Yopougon.
durée : 00:02:21 - BD bande dessinée - par : Jean-Christophe OGIER - Direction Abidjan avec un nouvel épisode, très sombre, de "Commissaire Kouamé" de Marguerite Abouet et Donatien Mary.
Para a discussão do livro do Clube de Leitura 30:MIN de 2025, Arthur Marchetto, Cecilia Garcia Marcon e Vilto Reis se reúnem para falar de Falas Curtas, de Anne Carson (publicado pela ed. Relicário e traduzido por Laura Erber e Sergio Flaksman).O livro, que é uma coletânea curta de textos poéticos em prosa, suscitou uma série de debates entre os integrantes dos podcasts e dos ouvintes que participaram da leitura, falando sobre arte, interpretação, ensaio, linguagem e diversos outros assuntos.Então, aperta o play, e se prepare para o próximo livro: Aya de Youpogon, de Marguerite Abouet e Clément Oubrerie---LinksApoie o 30:MINSiga a gente nas redesJá apoia? Acesse suas recompensasConfira todos os títulos do clube!
L'Afrique et le Brésil réunis se retrouvent cet après-midi sur RFI alors que les portes de la 4è édition du salon du livre africain de Paris s'ouvrent tout juste au public. Depuis sa création en 2021, ce rendez-vous d'année en année attire de plus en plus de monde et donne plus de visibilité aux littératures africaines. Désormais, éditeurs et auteurs du continent connus ou moins connus retrouvent leurs lecteurs à la Halle des Blancs Manteaux à Paris. Le Cameroun est l'invité d'honneur du Salon, le Brésil en est l'invité spécial. L'occasion pour nous de faire dialoguer les deux continents.Fary Ndao, écrivain et auteur du roman Le dernier des arts aux éditions Présence Africaine, et Godofredo d'Oliveira Neto, membre de l'Académie des lettres brésiliennes et auteur de l'Esquisse, aux éditions Envolume sont les invités de Sur le pont des arts. Au programme de l'émission :► Reportage : Sophie Torlotin a rencontré Marguerite Abouet et nous parle du 3è tome des aventures du Commissaire Kouamé. ► Playlist du jour- Marcelo D2 - Castelo de um quarto so - VDA, H Magnum & Lafropop - C'est ZOO - Jessy B - Flex.
L'Afrique et le Brésil réunis se retrouvent cet après-midi sur RFI alors que les portes de la 4è édition du salon du livre africain de Paris s'ouvrent tout juste au public. Depuis sa création en 2021, ce rendez-vous d'année en année attire de plus en plus de monde et donne plus de visibilité aux littératures africaines. Désormais, éditeurs et auteurs du continent connus ou moins connus retrouvent leurs lecteurs à la Halle des Blancs Manteaux à Paris. Le Cameroun est l'invité d'honneur du Salon, le Brésil en est l'invité spécial. L'occasion pour nous de faire dialoguer les deux continents.Fary Ndao, écrivain et auteur du roman Le dernier des arts aux éditions Présence Africaine, et Godofredo d'Oliveira Neto, membre de l'Académie des lettres brésiliennes et auteur de l'Esquisse, aux éditions Envolume sont les invités de Sur le pont des arts. Au programme de l'émission :► Reportage : Sophie Torlotin a rencontré Marguerite Abouet et nous parle du 3è tome des aventures du Commissaire Kouamé. ► Playlist du jour- Marcelo D2 - Castelo de um quarto so - VDA, H Magnum & Lafropop - C'est ZOO - Jessy B - Flex.
Quand un policier ivoirien se retrouve à enquêter dans une ville française pour sortir sa nièce d'un trafic d'êtres humains… Voici le programme du tome III des aventures du Commissaire Kouamé, personnage de bande dessinée imaginé par Marguerite Abouet et Donatien Mary. Chef de la police d'Abidjan, le commissaire Kouamé, incorruptible et irascible, va avoir fort à faire dans cet album intitulé On ne fait pas de feu sous un arbre en fleurs qui vient de sortir chez Gallimard. À lire aussi«Un homme tombe avec son ombre», nouvelle enquête à Abidjan pour le commissaire Kouamé
Quand un policier ivoirien se retrouve à enquêter dans une ville française pour sortir sa nièce d'un trafic d'êtres humains… Voici le programme du tome III des aventures du Commissaire Kouamé, personnage de bande dessinée imaginé par Marguerite Abouet et Donatien Mary. Chef de la police d'Abidjan, le commissaire Kouamé, incorruptible et irascible, va avoir fort à faire dans cet album intitulé On ne fait pas de feu sous un arbre en fleurs qui vient de sortir chez Gallimard. À lire aussi«Un homme tombe avec son ombre», nouvelle enquête à Abidjan pour le commissaire Kouamé
Est-ce de la magie ou bien une disparition jamais signalée ? Qui s'occupe des courses, des déjeuners, des dîners, de cette cuisine qui fait tellement le quotidien qu'on n'y pense plus, qu'on ne la voit plus. Pourtant, les plats sont prêts, les enfants nourris… Ah mais oui ! Il y a les femmes ! À l'occasion de la Journée internationale des droits de la femme, une émission pour ouvrir les yeux, mettre en lumière et saluer ce travail quotidien, non rémunéré, accompli chaque jour par des millions de femmes - la cuisine, les courses, l'organisation de la maison, et autres- en plus de leur journée, dans l'indifférence générale.Avec- La cheffe Anto Cocagne, autrice « Ma cuisine d'Afrique » aux éditions Mango, cheffe, cuisinière, fondatrice de l'épicerie fine africaine Baraka, 9 rue Robert Fleury, 75015 Paris - Aïstou Mbaye, cuisinière, autrice, photographe, créatrice de contenu, bloggeuse et meilleure alliée des femmes en cuisine via son site, son dernier livre « Pastels et Yassa » est disponible notamment sur le site de la Fnac. - Marie Pourrech, bloggeuse, DRH, ancienne cheffe de « Maison Bastille », autrice- Lauren Malka, journaliste, podcasteuse, autrice de « Mangeuses, histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l'excès » aux éditions Les Pérégrines, et des podcats du livre Hebdo et de l'école Les mots : « assez parlé ».- Estérelle Payany, autrice, journaliste, critique gastronomique pour Télérama sortir, chercheuse, et cuisinière. Pour aller plus loin- Mangeuse, histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l'excès, de Lauren Malka- Délices d'Afrique, de Marguerite Abouet, éditions Alternatives.- Le 2ème sexe, Mémoires d'une jeune fille rangée, de Simone de Beauvoir- La cuisine de Marguerite, de Marguerite Duras- «Jeanne Dielman, 23 quai du commerce 1080 Bruxelles», de Chantal Akerman- Histoire naturelle et morale de la nourriture, de Maguelonne Toussaint Samat- La série collaborative Grandmas project. Côté musiquesUn bouquet de : Manu Dibango – Soir au village ; Aretha Franklin – Call me ; Beyond the sea – Django Reinhardt...
Est-ce de la magie ou bien une disparition jamais signalée ? Qui s'occupe des courses, des déjeuners, des dîners, de cette cuisine qui fait tellement le quotidien qu'on n'y pense plus, qu'on ne la voit plus. Pourtant, les plats sont prêts, les enfants nourris… Ah mais oui ! Il y a les femmes ! À l'occasion de la Journée internationale des droits de la femme, une émission pour ouvrir les yeux, mettre en lumière et saluer ce travail quotidien, non rémunéré, accompli chaque jour par des millions de femmes - la cuisine, les courses, l'organisation de la maison, et autres- en plus de leur journée, dans l'indifférence générale.Avec- La cheffe Anto Cocagne, autrice « Ma cuisine d'Afrique » aux éditions Mango, cheffe, cuisinière, fondatrice de l'épicerie fine africaine Baraka, 9 rue Robert Fleury, 75015 Paris - Aïstou Mbaye, cuisinière, autrice, photographe, créatrice de contenu, bloggeuse et meilleure alliée des femmes en cuisine via son site, son dernier livre « Pastels et Yassa » est disponible notamment sur le site de la Fnac. - Marie Pourrech, bloggeuse, DRH, ancienne cheffe de « Maison Bastille », autrice- Lauren Malka, journaliste, podcasteuse, autrice de « Mangeuses, histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l'excès » aux éditions Les Pérégrines, et des podcats du livre Hebdo et de l'école Les mots : « assez parlé ».- Estérelle Payany, autrice, journaliste, critique gastronomique pour Télérama sortir, chercheuse, et cuisinière. Pour aller plus loin- Mangeuse, histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l'excès, de Lauren Malka- Délices d'Afrique, de Marguerite Abouet, éditions Alternatives.- Le 2ème sexe, Mémoires d'une jeune fille rangée, de Simone de Beauvoir- La cuisine de Marguerite, de Marguerite Duras- «Jeanne Dielman, 23 quai du commerce 1080 Bruxelles», de Chantal Akerman- Histoire naturelle et morale de la nourriture, de Maguelonne Toussaint Samat- La série collaborative Grandmas project. Côté musiquesUn bouquet de : Manu Dibango – Soir au village ; Aretha Franklin – Call me ; Beyond the sea – Django Reinhardt...
Dans le 193e épisode du podcast Le bulleur, je vous présente Sibylline, chroniques d'une escort girl que l'on doit à Sixtine Dano, un ouvrage publié chez Glénat. Cette semaine aussi, je reviens sur l'actualité de la bande dessinée et des sorties avec :- La sortie de l'album Carcoma que l'on doit Andrés Garrido et aux éditions Dupuis- La sortie de l'album Le secret de Miss Greene que l'on doit au scénario de Nicolas Antona, au dessin de Nina Jacqmin et c'est paru aux éditions Le Lombard- La sortie du deuxième et dernier volet de Quand la nuit tombe, un volet consacré à Mylaine pour un album que l'on doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et c'est publié aux éditions Delcourt- La sortie d'On ne fait pas de feu sous un arbre en fleur, le troisième tome des aventures du commissaire Kouamé, série que l'on doit au scénario de Marguerite Abouet, au dessin de Donatien Mary et c'est publié aux éditions Gallimard- La sortie de l'album Le maitre de California Hill que l'on doit à Laurent-Frédéric Bollée pour le scénario, Georges Van Linthout pour le dessin dessin et c'est publié aux éditions de La boite à bulles- La réédition en intégrale de la série Streamliner que l'on doit à Fane, un titre publié aux éditions Rue de SèvresGénérique musical :Kevin MacLeod « Inspired »
2025 está por aí! Por causa disso, Arthur Marchetto, Cecilia Garcia Marcon e Vilto Reis compartilham alguns dos livros que pretendem ler ao longo do ano e apresentam todos os títulos do Clube de Leitura 30:MIN 2025 para você participar com a gente! Então aperta o play e conta pra gente: qual livro você quer ler em 2025? -- Livros citados Oração para desaparecer, de Socorro Acioli Falas curtas, de Anne Carson Aya de Yopougon: vol.1, de Marguerite Abouet e Clement Oubrerie Onde vivem as monstras, de Aoko Matsuda Contra fogo, de Pablo L.C. Casella Floresta é o nome do mundo, de Ursula K. Le Guin Circe, de Madeline Miller Stoner, de John Williams Os perigos de fumar na cama, de Mariana Enriquez Temporada de furacões, de Fernanda Melchor Corpo desfeito, de Jarid Arraes Cupim, de Layla Martínez O som e a fúria, de William Faulkner As mil e uma noites Trabalhos e os dias, de Hesíodo Trilogia Xenogênese, de Octavia Butler Clube de Leitura de Fantasia de Vilto Reis Máscaras brancas, peles negras, de Frantz Fanon Os condenados da terra, de Frantz Fanon Intermezzo, de Sally Rooney A idiota, de Elif Batuman Ou-ou, de Elif Batuman Tetralogia Napolitana, de Elena Ferrante Mata Doce, de Luciany Aparecida Louças de Família, de Eliane Marques Mohamed Mbougar Sarr Annie Ernaux Contos de axé, de vários autores Trilogia de Copenhagen, de Tove Ditlevsen --- Links Apoie o 30:MIN Siga a gente nas redes Já apoia? Acesse suas recompensas Entre no Clube de Fantasia de Vilto Reis!
Dans son dernier ouvrage, "Akissi de Paris", l'autrice franco-ivoirienne convoque à nouveau ses souvenirs d'enfance et fait venir son héroïne, devenue adolescente, dans la capitale française.
L'émission 28 minutes du 31/10/2024 Aya de Yopougon, Akissi : Marguerite Abouet donne la parole aux jeunes Ivoiriennes L'auteure et réalisatrice franco-ivoirienne Marguerite Abouet publie “Akissi de Paris”, une BD illustrée par Mathieu Sapin. Dans ce premier volume, elle raconte l'histoire d'une jeune Ivoirienne qui vient d'arriver à Paris. Cette histoire est la sienne puisqu'elle arrive en France à l'âge de 12 ans en 1983. Son personnage doit s'adapter à un nouvel environnement, celui d'un établissement parisien, où il n'est pas simple de surmonter les préjugés et de se faire des amis. Comme l'auteure à son âge, elle apprivoise ses camarades en leur racontant des histoires de son pays d'origine. Akissi n'est pas la première protagoniste imaginée par Marguerite Abouet, qui est également connue pour sa série “Aya de Yopougon” qui compte sept tomes de BD et s'est vendue à plus de 900 000 exemplaires. Soldats nord-coréens envoyés en Russie : à quoi joue Kim Jong-un ? Les États-Unis ont confirmé l'envoi par la Corée du Nord de plus de 10 000 soldats pour s'entraîner dans l'est de la Russie. Ce mardi 29 octobre, les Américains ont été encore plus précis en annonçant avoir décelé un "petit nombre" de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, frontalière avec l'Ukraine. 2 000 hommes supplémentaires seraient sur le point de d'arriver dans cette zone. Selon les services de renseignements sud-coréens, Pyongyang enverra même des généraux sur la ligne de front. Bien que la Corée du Nord n'ait pas confirmé ces présences, la communauté internationale est préoccupée par les intentions de Kim Jong-un. Le pays a déjà fourni plusieurs millions d'obus à la Russie et a signé, en juin dernier, un traité sur le "partenariat stratégique global" avec Vladimir Poutine. Ce pacte vise notamment à éviter les sanctions de l'ONU, après les essais balistiques et nucléaires de la Corée du Nord, grâce au veto russe. Enfin, Marjorie Adelson nous fait découvrir Igbo-Ora, non loin de la mégapole nigériane de Lagos, ville championne du monde de la naissance de jumeaux et Marie Bonnisseau nous raconte l'histoire d'Halloween, cette fête irlandaise riche en costumes et en empreinte carbone. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 31 octobre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Aujourd'hui en France - Dimanche a compté les jours, « soixante-sept » précisément après la démission du gouvernement Attal, « Barnier rend enfin sa copie » et elle « demeure très marquée à tribord » affirme Le Parisien.Premier enseignement pour Le Journal du Dimanche, « un air de 'déjà-vu', avec la reconduction de sept ministres du gouvernement sortant », une équipe qui selon le JDD « ressemble furieusement à ce qu'elle aurait pu incarner en 2022 », elle qui respecte « une cohérence politique d'un macronisme davantage appuyé sur sa jambe droite ».Sur son site internet, Libération décrit un « attelage macronie-LR qui tire très à droite », « À droite toute » martèle L'Humanité quand Le Monde analyse « une équipe, loin de l'union nationale promise par Emmanuel Macron ».À lire aussiFrance: le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier enfin dévoiléLa course à la Maison BlancheÀ un peu plus d'un mois de la présidentielle américaine, L'Express égrène les atouts de Kamala Harris pour battre Donald Trump, « les conseils d'Obama, la popularité de son colistier, l'appui de la droite anti-Trump, celui de Taylor Swift », sans oublier son « arme secrète », à savoir, « elle-même ».« Joviale mais sérieuse, jeune », oui, « mais expérimentée » relève l'hebdomadaire quand dans Le Point, François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la Recherche Stratégique, assure que la vice-présidente actuelle « n'a pas de politique étrangère », en tout cas « pas encore » précise-t-il, sur ce thème, Le Point s'interroge, les deux candidats ne sont-ils pas « bonnet blanc et blanc bonnet ? »Autre interrogation soulevée par L'Express, « la nouvelle tentative d'assassinat est-elle une aubaine pour Donald Trump ? », peut-être, « à l'heure où les derniers sondages le voient marquer le pas face à sa rivale démocrate ».Le procès des viols de Mazan à la Une égalementEt Marianne qui se demande, « les violeurs sont-ils des hommes ordinaires ? », dans un dossier consacré à l'affaire, le magazine dissèque le profil des 50 accusés qui comparaissent aux côtés de Dominique Pélicot... « âge moyen... 47 ans... retraités, plombiers, électriciens, boulangers, correspondant de presse, infirmier, barman... » la liste est longue et « sorte de preuve », s'il en fallait une, souligne Marianne « que les violeurs peuvent être n'importe qui : nos amis, voisins, collègues, amants, nos frères ou nos pères ». Dans « Les 50 » comme on les identifie désormais, il y a selon l'hebdomadaire « ceux qui avouent et ceux qui nient », « des enfances violentées et des enfances heureuses », « les intégrés et les délinquants », difficile de dresser un profil type du violeur, c'est plutôt un « sordide portrait de groupe composé de monsieur Tout-le-Monde », et c'est à lire cette semaine dans Marianne.À écouter aussiAffaire Mazan: «On assiste aujourd'hui au procès de la culture du viol»Le magazine l'Équipe titre ce samedi sur « Le choc Cheptegei »Dans son édito, Géraldine Catalano n'hésite d'ailleurs pas à établir selon elle « un parallèle qui pique les yeux », « d'un côté, Gisèle Pélicot, une septuagénaire héroïne, érigée en symbole de courage, de l'autre, Rebecca Cheptegei, une athlète ougandaise dont l'assassinat au Kenya a horrifié le monde ». « On s'en doute » poursuit la rédactrice en chef, « la déferlante MeToo a des effets contrastés selon que l'on réside dans telle ou telle partie du globe ».À lire aussiDécès de l'athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, brûlée par son compagnon au KenyaL'Équipe s'est ainsi rendu en OugandaLà où « l'indignation monte contre les violences faites aux femmes, un fléau qui touche particulièrement les athlètes dans cette région du monde ». À la rencontre de proches Rebecca Cheptegei, brûlée vive par son compagnon, mais aussi de femmes et d'hommes venus exprimer leur colère. En trois ans, trois coureuses de fond ont été la cible de féminicides. « Les athlètes femmes vont à l'encontre de la norme sociale selon laquelle les hommes sont propriétaires » lance Joan Chelimo, fondatrice d'une association créée au lendemain du meurtre d'une prometteuse coureuse de fond, « mais en 2024, les femmes sont fatiguées, il faut que les hommes les laissent être des femmes ». « Les hommes » renchérit-elle, « sont effrayés par le ‘girl power' que nous représentons ».L'affaire a été d'autant plus retentissante que Rebecca Cheptegei a participé au marathon des Jeux de Paris cet été« ENFIN, le monde est choqué ! » s'emporte une avocate qui dénonce l'impunité en Ouganda, sur les deux dernières années, « 14 681 cas de violences domestiques ont été recensés, seules 823 condamnations ont été prononcées ! » source-t-elle, avant de lâcher « Rebecca ne doit pas être morte pour rien, il faut transformer ce choc en action ».À écouter aussiMeurtre de Rebecca Cheptegei: «Les femmes subissent les frustrations que les compagnons déversent sur elles»Et puis on vous en parlait cette semaine sur RFI, Akissi est arrivée à ParisEt avec elle, « la haine d'une armée de trolls » raconte M, le magazine du Monde. Akissi, c'est le nom de cette héroïne imaginée par la scénariste franco-ivoirienne Marguerite Abouet, elle est certes moins célèbre que sa grande sœur Aya de Yopougon mais les aventures d'Akissi ont déjà connu dix tomes dans les quartiers d'Abidjan, et pour le onzième, la jeune fille débarque dans la capitale française.Un périple mis en avant cet été par Gallimard jeunesse sur sa page FacebookEt quelle ne fut pas la surprise de l'éditeur et de l'autrice à la découverte de « centaines de commentaires racistes postés en réponse à la publication ». « Un déferlement révélateur du climat anti-immigration en France » peut-on lire dans le supplément du Monde. Mais pas de quoi décourager Marguerite Abouet qui dans ces quelques lignes rappelle un dicton transmis par sa mère et qu'on a également beaucoup entendu sur nos antennes en début d'année à l'occasion de la CAN : « découragement n'est pas ivoirien ».
On connaît Aya de Yopougon, le personnage de bande dessinée imaginée par Marguerite Abouet. On connaissait aussi la version enfantine, Akissi, créée par l'autrice ivoirienne d'après ses souvenirs d'enfance à Abidjan. Il faudra désormais compter avec Akissi de Paris. Marguerite Abouet, toujours avec son comparse Mathieu Sapin au dessin, vient de faire paraître chez Gallimard le premier tome d'une série dérivée de l'univers d'Akissi, soit les aventures de son petit personnage dans la capitale française. Akissi à Paris, premier tome, c'est une nouvelle série des aventures de cette petite fille qu'on a déjà suivie durant 11 tomes à Abidjan, en Côte d'Ivoire.Oui, c'est une aventure, mais qui continue. Elle était supposée partir, cela fait déjà deux albums qu'elle essaie de tout faire pour ne pas partir de son quartier, de son pays. Et puis, le verdict est tombé, il faut qu'elle parte pour commencer un nouveau cycle de collège. Donc, elle part d'Abidjan, elle arrive à Paris et elle commence la sixième.Vous vous êtes inspirée de votre arrivée à Paris ?Oui, j'ai un peu remis cette petite fille que j'étais dans le contexte d'aujourd'hui. Il y a des codes. Mais, en même temps, avec cette petite qui arrive et qui va découvrir cette nouvelle culture, ces autres codes aussi.Parce qu'il y a des téléphones portables, le langage aussi, la façon de parler, les « wesh » par exemple, disent les jeunes...Les « wesh », les « boloss ». J'ai l'impression de ne vivre qu'avec des jeunes, des ados, des pré-ados parce que je passe mon temps à faire des rencontres scolaires. D'ailleurs, ce sont eux qui m'ont soufflé le titre parce que je cherchais le titre pour Akissi et je me disais « Akissi la parisienne », « Akissi à Paris »... Je leur ai posé la question, lors de plusieurs rencontres et ce sont eux qui m'ont dit : « Mais, Madame, pourquoi pas Akissi de Paris, puisque vous avez déjà fait Aya de Yopougon ? »À lire aussiLa scénariste ivoirienne Marguerite Abouet s'expose au festival de la BD d'AngoulêmeAkissi est hébergée chez son grand-oncle, elle l'appelle papy. C'était aussi votre cas, non ?Oui, c'était l'oncle de ma mère.Il est très bienveillant, très patient parce que Akissi et Fofana, eux, n'ont qu'une envie, c'est de retourner à Abidjan.Bien sûr, on quitte quand même nos parents, notre quartier, et on découvre ces nouveaux élèves qui ont du mal à nous accepter, parce que, forcément, il y a de la curiosité. J'avais un look assez incroyable, tout de même, quand je suis arrivée parce que j'avais des tresses piquées, comme Akissi, et j'étais habillée avec des robes à la Nellie Oleson. Pour moi, c'était d'un chic incroyable parce qu'on regardait La petite maison de la prairie, elles étaient toutes habillées comme ça. Je pensais que, ce que je ne pouvais pas porter à Abidjan, je pourrais le faire en France. En fait, pas du tout ! J'étais un petit ovni que l'on regardait un peu bizarrement, parce qu'ils ne savaient pas d'où je venais. Ce papy a été justement assez bienveillant avec moi, il avait une philosophie de la vie... Est-ce parce qu'il a vécu en Russie ?Il a étudié et vécu en Russie, c'est cela ?Oui, il est parti très jeune en tant qu'étudiant en Russie et il parlait le russe. Il était très rigoureux, parce que tout devait être parfait, on était censés être des enfants parfaits, mais, en même temps, il nous écoutait. C'était nouveau pour nous !Et il vous fait découvrir les bibliothèques. C'est de là que vient cet attachement aux bibliothèques ? On sait que vous en avez créé une à Abidjan.Oui, je pense que c'est vraiment lui. Il était passionné par les livres, il lisait énormément, il écrivait aussi un peu. Et puis, il nous présente les bibliothèques comme notre nouvelle maison. D'ailleurs, je me suis dit qu'il allait falloir encore déménager ! Lui, il m'a dit que tout ce que je pourrais croire, vivre, entendre, ce sera dans les livres. Et je me suis mise à dévorer les livres. Et en plus, j'avais cet ami, « dictionnaire », qui était dans la classe, qui était un peu le petit mouton noir de la classe et que tout le monde surnommait « dictionnaire » parce qu'il passait aussi ses journées de libre à la bibliothèque. Je voulais être aussi intelligente que lui parce qu'il était le meilleur de la classe. Il me disait que pour être intelligent, il faut lire. Je ne sais pas si je suis devenue intelligente, mais en tout cas, j'ai suivi le conseil de « dictionnaire ».Akissi de Paris, de Marguerite Abouet et Mathieu Sapin, paru le 28 août 2024 aux éditions Gallimard.À lire aussiCôte d'Ivoire: Marguerite Abouet en dédicace à Abidjan pour le tome 8 d'«Aya de Yopougon»
On connaît Aya de Yopougon, le personnage de bande dessinée imaginée par Marguerite Abouet. On connaissait aussi la version enfantine, Akissi, créée par l'autrice ivoirienne d'après ses souvenirs d'enfance à Abidjan. Il faudra désormais compter avec Akissi de Paris. Marguerite Abouet, toujours avec son comparse Mathieu Sapin au dessin, vient de faire paraître chez Gallimard le premier tome d'une série dérivée de l'univers d'Akissi, soit les aventures de son petit personnage dans la capitale française. Akissi à Paris, premier tome, c'est une nouvelle série des aventures de cette petite fille qu'on a déjà suivie durant 11 tomes à Abidjan, en Côte d'Ivoire.Oui, c'est une aventure, mais qui continue. Elle était supposée partir, cela fait déjà deux albums qu'elle essaie de tout faire pour ne pas partir de son quartier, de son pays. Et puis, le verdict est tombé, il faut qu'elle parte pour commencer un nouveau cycle de collège. Donc, elle part d'Abidjan, elle arrive à Paris et elle commence la sixième.Vous vous êtes inspirée de votre arrivée à Paris ?Oui, j'ai un peu remis cette petite fille que j'étais dans le contexte d'aujourd'hui. Il y a des codes. Mais, en même temps, avec cette petite qui arrive et qui va découvrir cette nouvelle culture, ces autres codes aussi.Parce qu'il y a des téléphones portables, le langage aussi, la façon de parler, les « wesh » par exemple, disent les jeunes...Les « wesh », les « boloss ». J'ai l'impression de ne vivre qu'avec des jeunes, des ados, des pré-ados parce que je passe mon temps à faire des rencontres scolaires. D'ailleurs, ce sont eux qui m'ont soufflé le titre parce que je cherchais le titre pour Akissi et je me disais « Akissi la parisienne », « Akissi à Paris »... Je leur ai posé la question, lors de plusieurs rencontres et ce sont eux qui m'ont dit : « Mais, Madame, pourquoi pas Akissi de Paris, puisque vous avez déjà fait Aya de Yopougon ? »À lire aussiLa scénariste ivoirienne Marguerite Abouet s'expose au festival de la BD d'AngoulêmeAkissi est hébergée chez son grand-oncle, elle l'appelle papy. C'était aussi votre cas, non ?Oui, c'était l'oncle de ma mère.Il est très bienveillant, très patient parce que Akissi et Fofana, eux, n'ont qu'une envie, c'est de retourner à Abidjan.Bien sûr, on quitte quand même nos parents, notre quartier, et on découvre ces nouveaux élèves qui ont du mal à nous accepter, parce que, forcément, il y a de la curiosité. J'avais un look assez incroyable, tout de même, quand je suis arrivée parce que j'avais des tresses piquées, comme Akissi, et j'étais habillée avec des robes à la Nellie Oleson. Pour moi, c'était d'un chic incroyable parce qu'on regardait La petite maison de la prairie, elles étaient toutes habillées comme ça. Je pensais que, ce que je ne pouvais pas porter à Abidjan, je pourrais le faire en France. En fait, pas du tout ! J'étais un petit ovni que l'on regardait un peu bizarrement, parce qu'ils ne savaient pas d'où je venais. Ce papy a été justement assez bienveillant avec moi, il avait une philosophie de la vie... Est-ce parce qu'il a vécu en Russie ?Il a étudié et vécu en Russie, c'est cela ?Oui, il est parti très jeune en tant qu'étudiant en Russie et il parlait le russe. Il était très rigoureux, parce que tout devait être parfait, on était censés être des enfants parfaits, mais, en même temps, il nous écoutait. C'était nouveau pour nous !Et il vous fait découvrir les bibliothèques. C'est de là que vient cet attachement aux bibliothèques ? On sait que vous en avez créé une à Abidjan.Oui, je pense que c'est vraiment lui. Il était passionné par les livres, il lisait énormément, il écrivait aussi un peu. Et puis, il nous présente les bibliothèques comme notre nouvelle maison. D'ailleurs, je me suis dit qu'il allait falloir encore déménager ! Lui, il m'a dit que tout ce que je pourrais croire, vivre, entendre, ce sera dans les livres. Et je me suis mise à dévorer les livres. Et en plus, j'avais cet ami, « dictionnaire », qui était dans la classe, qui était un peu le petit mouton noir de la classe et que tout le monde surnommait « dictionnaire » parce qu'il passait aussi ses journées de libre à la bibliothèque. Je voulais être aussi intelligente que lui parce qu'il était le meilleur de la classe. Il me disait que pour être intelligent, il faut lire. Je ne sais pas si je suis devenue intelligente, mais en tout cas, j'ai suivi le conseil de « dictionnaire ».Akissi de Paris, de Marguerite Abouet et Mathieu Sapin, paru le 28 août 2024 aux éditions Gallimard.À lire aussiCôte d'Ivoire: Marguerite Abouet en dédicace à Abidjan pour le tome 8 d'«Aya de Yopougon»
Marguerite Abouet sera le weekend prochain à Lausanne dans le cadre du festival de bande dessinées BDFil qui accueille entre autres une exposition dédiée à ses héroïnes Aya de Yopougon et Akissi. Par Michel Ndeze.
Oui au juste, pour qui les femmes mangent-elles ? Dans quelle culture les femmes se nourrissent et savourent sans arrière-pensée, en toute liberté, pour elles ? De quel poids, de quelle figure leur faut-il s'émanciper ? De quelles contradictions et injonctions leur faut-il se libérer ? Des questions récurrentes, transversales et universelles pour interroger sur le rapport des femmes à la nourriture, au corps, sur leur place dans la société. AvecLauren Malka, journaliste, autrice de « Mangeuses, histoire de celle qui dévorent, savourent ou se privent à l'excès », aux éditions Les Pérégrineset Kpenahi Traoré, journaliste à RFI, autrice du podcast «Bas les pattes», et productrice de l'émission «Afrique, mémoires d'un continent» sur RFI.Lauren Malka est également l'autrice de « Ceci est mon corps », paru aux éditions Librio, « Elles ne sont pas celles que vous croyez, un regard féministe sur l'histoire », aux éditions Rageot/Causette 2023, et des podcasts : Assez parlé et Les voix du livre.« Je n'ai pas du tout la prétention de faire une cuisine extrêmement raffinée... je fais une très bonne cuisine c'est tout, ça s'arrête là. C'est une cuisine que je rédige aussi, j'écris des recettes, j'invente des titres suivant l'origine du plat. Des boulettes à la russe pour une promenade en mer, Il y a aussi les boulettes sans nom et les boulettes « soi-disant » qui sont sans doute les plus mystérieuses… ». Extrait de La cuisine de Marguerite de Marguerite, de Marguerite Duras, éditions Benoit Jacob. Quelques pistes – non exhaustives ! - pour lire, aller plus loin- Prisons et paradis, de Colette- De bouche à oreille, Alphabet comestible, de Renée Elkaïm-Bollinger, éd. Menu Fretin- Faim, de Delphine de Vigan- 961 heures à Beyrouth (et 321 plats qui les accompagnent), de Ryoko Sekiguchi- Nagori, de Ryoko Sekiguchi- Ru, de Kim Thuy - Cotonou, de Georgiana Viou- Délices d'Afrique, de Marguerite Abouet.Programmation musicale- Les Amazones d'Afrique, avec Mamani Keita et Ruffelo- Plate prière, d'Anne Sylvestre.
Oui au juste, pour qui les femmes mangent-elles ? Dans quelle culture les femmes se nourrissent et savourent sans arrière-pensée, en toute liberté, pour elles ? De quel poids, de quelle figure leur faut-il s'émanciper ? De quelles contradictions et injonctions leur faut-il se libérer ? Des questions récurrentes, transversales et universelles pour interroger sur le rapport des femmes à la nourriture, au corps, sur leur place dans la société. AvecLauren Malka, journaliste, autrice de « Mangeuses, histoire de celle qui dévorent, savourent ou se privent à l'excès », aux éditions Les Pérégrineset Kpenahi Traoré, journaliste à RFI, autrice du podcast «Bas les pattes», et productrice de l'émission «Afrique, mémoires d'un continent» sur RFI.Lauren Malka est également l'autrice de « Ceci est mon corps », paru aux éditions Librio, « Elles ne sont pas celles que vous croyez, un regard féministe sur l'histoire », aux éditions Rageot/Causette 2023, et des podcasts : Assez parlé et Les voix du livre.« Je n'ai pas du tout la prétention de faire une cuisine extrêmement raffinée... je fais une très bonne cuisine c'est tout, ça s'arrête là. C'est une cuisine que je rédige aussi, j'écris des recettes, j'invente des titres suivant l'origine du plat. Des boulettes à la russe pour une promenade en mer, Il y a aussi les boulettes sans nom et les boulettes « soi-disant » qui sont sans doute les plus mystérieuses… ». Extrait de La cuisine de Marguerite de Marguerite, de Marguerite Duras, éditions Benoit Jacob. Quelques pistes – non exhaustives ! - pour lire, aller plus loin- Prisons et paradis, de Colette- De bouche à oreille, Alphabet comestible, de Renée Elkaïm-Bollinger, éd. Menu Fretin- Faim, de Delphine de Vigan- 961 heures à Beyrouth (et 321 plats qui les accompagnent), de Ryoko Sekiguchi- Nagori, de Ryoko Sekiguchi- Ru, de Kim Thuy - Cotonou, de Georgiana Viou- Délices d'Afrique, de Marguerite Abouet.Programmation musicale- Les Amazones d'Afrique, avec Mamani Keita et Ruffelo- Plate prière, d'Anne Sylvestre.
durée : 01:03:08 - Club Jazzafip - Auteure des bandes dessinées "Aya de Yopougon" et "Akissi", l'écrivaine, scénariste et réalisatrice ivoirienne vient partager avec nous ses coups de cœur musicaux.
durée : 01:30:38 - Le grand dimanche soir - par : Charline Vanhoenacker - Toute l'équipe est de retour pour commencer 2024 en grande pompe ! On reçoit l'écrivaine Marguerite Abouet pour le tome 8 de sa série de bandes dessinées Aya de Yopougon. Les fêtes de fin d'année sont terminées mais la musique continue avec Joâo Selva qui nous interprète deux titres inédits.
durée : 01:30:38 - Le grand dimanche soir - par : Charline Vanhoenacker - Toute l'équipe est de retour pour commencer 2024 en grande pompe ! On reçoit l'écrivaine Marguerite Abouet pour le tome 8 de sa série de bandes dessinées Aya de Yopougon. Les fêtes de fin d'année sont terminées mais la musique continue avec Joâo Selva qui nous interprète deux titres inédits.
Aya de Yopougon est de retour. Aya, c'est cette héroïne de bande dessinée qui vit dans un quartier populaire d'Abidjan. Depuis 2005, les tomes de cette série de BD, imaginée par l'autrice Marguerite Abouet et mis en image par Clément Oubrerie se sont vendus à plus de 900 000 exemplaires. L'an dernier, le septième tome se terminait avec l'arrestation d'Aya ; organisatrice d'une manifestation contre les conditions de vie à l'université. Le tome 8 vient de paraître chez Gallimard.
Aya de Yopougon est de retour. Aya, c'est cette héroïne de bande dessinée qui vit dans un quartier populaire d'Abidjan. Depuis 2005, les tomes de cette série de BD, imaginée par l'autrice Marguerite Abouet et mis en image par Clément Oubrerie se sont vendus à plus de 900 000 exemplaires. L'an dernier, le septième tome se terminait avec l'arrestation d'Aya ; organisatrice d'une manifestation contre les conditions de vie à l'université. Le tome 8 vient de paraître chez Gallimard.
Dans le 165e épisode du podcast Le bulleur, je vous présente le huitième tome de la série Aya de Yopougon, que l'on doit au scénario de Marguerite Abouet, au dessin de Clément Oubrerie et qui est édité chez Gallimard. Cette semaine aussi, on revient sur l'actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Gunmen of the west, album chorale que l'on doit à l'impulsion de Tiburce Oger et des éditions Grand angle - La sortie d'Il est temps Monsieur Proust, second et dernier tome de Céleste, diptyque de Chloé Cruchaudet paru aux éditions Soleil - La sortie de l'album Nos mondes perdus que l'on doit à Marion Montaigne et aux éditions Dargaud - La sortie de Cinq-Fleurs, titre du troisième tome de la série Le serpent et la lance que l'on doit à Hub et aux éditions Delcourt - L'adaptation en bande dessinée du roman de Victor Hugo Notre-Dame de Paris que l'on doit à Georges Bess aux éditions Glénat - La sortie de True love, album sorti en marge de l'exposition consacrée à Posy Simmonds à la bibliothèque du centre Pompidou à Paris, un titre sorti chez Denoël graphic
Elles ont de l'à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L'autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. (Rediffusion) Son livre « Délices d'Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies.Ce livre est une ode à la vie, telle qu'elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l'enfance à Yopougon, son quartier d'Abidjan, et que c'est bon !!!« J'étais à 12 ans la maman de plein d'enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu'on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c'est aimer les gens et la nourriture se partage. »Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 est sorti. « Délices d'Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l'association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j'observe, j'imagine. J'ai besoin des autres. J'ai été élevée par tellement de personnes, c'est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d'amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c'est autre chose ! ».Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l'association : Des livres pour tous. Elle est aussi l'autrice de la série télévisée : C'est la vie ! L'attieke, avec le reportage d'Olivier Rogez à Abidjan.Écoutez le reportageProgrammation musicale- Alloco, de Manu di Bango- Kwaku the travellers, de Black Sherif- Mayana, de Asa- BO de la série américaine «Dallas». En images
Elles ont de l'à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L'autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. (Rediffusion) Son livre « Délices d'Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies.Ce livre est une ode à la vie, telle qu'elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l'enfance à Yopougon, son quartier d'Abidjan, et que c'est bon !!!« J'étais à 12 ans la maman de plein d'enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu'on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c'est aimer les gens et la nourriture se partage. »Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 est sorti. « Délices d'Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l'association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j'observe, j'imagine. J'ai besoin des autres. J'ai été élevée par tellement de personnes, c'est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d'amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c'est autre chose ! ».Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l'association : Des livres pour tous. Elle est aussi l'autrice de la série télévisée : C'est la vie ! L'attieke, avec le reportage d'Olivier Rogez à Abidjan.Écoutez le reportageProgrammation musicale- Alloco, de Manu di Bango- Kwaku the travellers, de Black Sherif- Mayana, de Asa- BO de la série américaine «Dallas». En images
This week on The Sound Kitchen you'll hear the answer to the question about comic book author Marguerite Abouet and her non-profit organization in Côte d'Ivoire. There's the “Listeners Corner” with Michael Fitzpatrick, Ollia's “Happy Moment”, and music for April Fool's Day. All that, and the new quiz question, too, so click on the “Play” button above and enjoy! Hello everyone! Welcome to The Sound Kitchen weekly podcast, published every Saturday – here on our website, or wherever you get your podcasts. You'll hear the winner's names announced and the week's quiz question, along with all the other ingredients you've grown accustomed to: your letters and essays, “On This Day”, quirky facts and news, interviews, and great music … so be sure and listen every week.The ePOP video competition is open! The deadline for entries is 20 April – but don't put it off! Start now!The ePOP video competition is sponsored by the RFI department “Planète Radio”, whose mission is to give a voice to the voiceless. ePOP focuses on the environment, and how climate change has affected “ordinary” people … you create a three-minute video about climate change, the environment, pollution – told by the people it affects. So put on your thinking caps and get to work ... and by the way, the prizes are incredibly generous!To read the ePOP entry guidelines – as well as watch videos from previous years – go to the ePOP website.Erwan and I are busy cooking up special shows with your musical requests, so get them in! Send your musical requests to thesoundkitchen@rfi.fr Tell us why you like the piece of music, too – it makes it more interesting for us all!Be sure you check out our wonderful podcasts!In addition to the breaking news articles on our site, with in-depth analysis of current affairs in France and across the globe, we have several podcasts which will leave you hungry for more.There's Paris Perspective, Spotlight on France, and of course, The Sound Kitchen. We have an award-winning bilingual series – an old-time radio show, with actors (!) to help you learn French, called Les voisins du 12 bis. And there is the excellent International Report, too.As you see, sound is still quite present in the RFI English service. Keep checking our website for updates on the latest from our staff of journalists. You never know what we'll surprise you with!To listen to our podcasts from your PC, go to our website; you'll see “Podcasts” at the top of the page. You can either listen directly or subscribe and receive them directly on your mobile phone.To listen to our podcasts from your mobile phone, slide through the tabs just under the lead article (the first tab is “Headline News”) until you see “Podcasts”, and choose your show. Teachers, take note! I save postcards and stamps from all over the world to send to you for your students. If you would like stamps and postcards for your students, just write and let me know. The address is english.service@rfi.fr If you would like to donate stamps and postcards, feel free! Our address is listed below. Another idea for your students: Br. Gerald Muller, my beloved music teacher from St Edward's University in Austin, Texas, has been writing books for young adults in his retirement – and they are free! There is a volume of biographies of painters and musicians called Gentle Giants, and an excellent biography of Dr. Martin Luther King, Jr., too. They are also a good way to help you improve your English - that's how I worked on my French, reading books which were meant for young readers – and I guarantee you, it's a good method for improving your language skills. To get Br. Gerald's free books, click here.Independent RFI English Clubs: Be sure to always include Audrey Iattoni (audrey.iattoni@rfi.fr) from our Listener Relations department in all your RFI Club correspondence. Remember to copy me (thesoundkitchen@rfi.fr) when you write to her so that I know what is going on, too. N.B.: You do not need to send her your quiz answers! Email overload!And don't forget, there is a Facebook page just for you, the independent RFI English Clubs. Only members of RFI English Clubs can belong to this group page, so when you apply to join, be sure you include the name of your RFI Club and your membership number. Everyone can look at it, but only members of the group can post on it. If you haven't yet asked to join the group, and you are a member of an independent, officially recognized RFI English club, go to the Facebook link above, and fill out the questionnaire !!!!! (if you do not answer the questions, I click “decline”).There's a Facebook page for members of the general RFI Listeners Club too. Just click on the link and fill out the questionnaire, and you can connect with your fellow Club members around the world. Be sure you include your RFI Listeners Club membership number (most of them begin with an A, followed by a number) in the questionnaire, or I will have to click “Decline”, which I don't like to do!This week's quiz: On 25 February, I asked you a question about Ollia Horton's article “Meet the African comic book heroes taking the world by storm”. Ollia had just come back from a reporting trip to the Angoulême International Comics Festival and profiled one of the stars of the festival: Marguerite Abouet from Côte d'Ivoire. You were to re-read Ollia's article and send in the answer to this question: what is the name of the non-profit organization founded by author Marguerite Abouet, which has already established five libraries in Côte d'Ivoire? The answer is: “Des livres pour tous”, or, “Books for Everyone”.In addition to the quiz question, there was the bonus question, suggested by Prithwiraj Purkayastha, president of the RFI Listeners Club of Jorhat in Assam, India. The question was: “What is your favorite hobby – aside from radio listening – and how has that hobby impacted your life?” Do you have a bonus question idea? Send it to us! The winners are: RFI English listener Sakila Musarrat from Chapainawabganj, Bangladesh. Sakila is also the winner of this week's bonus question.Congratulations, Sakila!Also on the list of lucky winners this week are RFI Listeners Club member Samir Mukhopadhyay from West Bengal, India and RFI English listeners Nasir Aziz from Sheikhupura, Pakistan; Aynal Hoque from Natore, Bangladesh, and nine-year-old Srijan Adhikary from Nadia, India. Congratulations winners!Here's the music you heard on this week's programme: "Cherokee" by Juan Esquivel; traditional balafon music from Côte d'Ivoire performed by Djarabikan; “The Flight of the Bumblebee” by Nicolai Rimsky-Korsakov; “The Cakewalk” from Children's Corner by Claude Debussy, performed by the composer; “Happy” by Pharrell Williams, and the “Cat Duet” by Gioachino Rossini, sung by Dame Felicity Lott and Anne Murray, with pianist Graham Johnson. Do you have a musical request? Send it to thesoundkitchen@rfi.fr This week's question ... you must listen to the show to participate. After you've listened to the show, re-read our article “Prosecutors raid French banks in multi-billion-euro tax fraud investigation”to help you with the answer.You have until 24 April to enter this week's quiz; the winners will be announced on the 29 April podcast. When you enter, be sure you send your postal address with your answer, and if you have one, your RFI Listeners Club membership number.Send your answers to:english.service@rfi.frorSusan OwensbyRFI – The Sound Kitchen80, rue Camille Desmoulins92130 Issy-les-MoulineauxFranceorBy text … You can also send your quiz answers to The Sound Kitchen mobile phone. Dial your country's international access code, or “ + ”, then 33 6 31 12 96 82. 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Cette semaine, La Grande Librairie interroge la place des femmes dans les livres en compagnie de Nancy Huston, Jennifer Tamas, Marguerite Abouet et Mélissa Da Costa !
Elles ont de l'à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L'autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. Rediffusion du 22 octobre 2022 Son livre « Délices d'Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies.Ce livre est une ode à la vie, telle qu'elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l'enfance à Yopougon, son quartier d'Abidjan, et que c'est bon !!!« J'étais à 12 ans la maman de plein d'enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu'on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c'est aimer les gens et la nourriture se partage. »Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande-dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 vient de sortir. « Délices d'Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l'association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j'observe, j'imagine. J'ai besoin des autres. J'ai été élevée par tellement de personnes, c'est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d'amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c'est autre chose ! ».Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l'association : Des livres pour tous. Elle est aussi l'autrice de la série télévisée : c'est la vie ! L'attieke, avec le reportage d'Olivier Rogez à Abidjan.Écoutez le reportageProgrammation Musicale- Alloco, de Manu di Bango- Kwaku the travellers, de Black Sherif- Mayana, de Asa- BO de la série américaine Dallas. En images
Elles ont de l'à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L'autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. Rediffusion du 22 octobre 2022 Son livre « Délices d'Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies.Ce livre est une ode à la vie, telle qu'elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l'enfance à Yopougon, son quartier d'Abidjan, et que c'est bon !!!« J'étais à 12 ans la maman de plein d'enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu'on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c'est aimer les gens et la nourriture se partage. »Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande-dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 vient de sortir. « Délices d'Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l'association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j'observe, j'imagine. J'ai besoin des autres. J'ai été élevée par tellement de personnes, c'est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d'amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c'est autre chose ! ».Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l'association : Des livres pour tous. Elle est aussi l'autrice de la série télévisée : c'est la vie ! L'attieke, avec le reportage d'Olivier Rogez à Abidjan.Écoutez le reportageProgrammation Musicale- Alloco, de Manu di Bango- Kwaku the travellers, de Black Sherif- Mayana, de Asa- BO de la série américaine Dallas. En images
9e art - le podcast de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image d'Angoulême
Marguerite Abouet est l'une des scénaristes qui berce notre quotidien depuis près de vingt ans, à travers ses séries Aya de Yopougon, Akissi, Commissaire Kouamé ou Bienvenue. Le festival d'Angoulême lui a consacré une grande exposition lors de sa dernière édition fin janvier. L'occasion de la recevoir dans ce podcast, pour parler de son parcours, de son enfance en Côte d'Ivoire, de ses inspirations, de son goût de l'écriture ou de ses projets. Marguerite Abouet répondre également à notre questionnaire de Proust version BD. Bonne écoute !
Le tome 7 des aventures de la jolie go de Yopougon est sorti le 14 septembre 2022, douze ans après le précédent volume ! Et ça va déménager, dêh ! (Rediffusion) On y retrouve Inno exilé à Paris, une ville dure comme un caillou, Moussa et ses déboires, Bintou devenue starlette de la série «Gâteuse de foyer» et Albert qui galère avec ses parents ! Invitée : Marguerite Abouet, créatrice et autrice de la série Aya de Yopougon, dont le premier tome est paru en 2005, et traduite en une quinzaine de langues. «Aya de Yopougon» tome 7 paraît aux éditions Gallimard / bande dessinée. Et la chronique «La puce à l'oreille» par Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, l'expression «faire la belle».
Le tome 7 des aventures de la jolie go de Yopougon est sorti le 14 septembre 2022, douze ans après le précédent volume ! Et ça va déménager, dêh ! (Rediffusion) On y retrouve Inno exilé à Paris, une ville dure comme un caillou, Moussa et ses déboires, Bintou devenue starlette de la série «Gâteuse de foyer» et Albert qui galère avec ses parents ! Invitée : Marguerite Abouet, créatrice et autrice de la série Aya de Yopougon, dont le premier tome est paru en 2005, et traduite en une quinzaine de langues. «Aya de Yopougon» tome 7 paraît aux éditions Gallimard / bande dessinée. Et la chronique «La puce à l'oreille» par Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, l'expression «faire la belle».
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Passage obligé de tout festival qui se respecte, les prix pleuvent à Blois. Entre le Grand Boum, les différents prix et les médailles en chocolat, découvrez avec nous les têtes couronnées de laurier de cette édition 2022. Le Prix Lob du scénario revient à Marguerite Abouet, l'autrice de "Aya de Yopougon" et de "Akissi". Le "Grand Boum" revient au dessinateur hollandais Joost Swarte, le "pape" de la Ligne claire et l'un des meilleurs graphistes au monde. Il sera l'invité d'honneur de la prochaine édition -celle du 40e anniversaire. Miam ! Une interview de Didier Pasamonik - Montage : Kelian Nguyen - Une production d'ActuaBD.com - Photo : Kelian Nguyen Song : We March Together – Courtesy of Patrick Patrikios -- Youtube audio library SI VOUS AVEZ AIMÉ, LIKEZ, PARTAGEZ ET ABONNEZ-VOUS !!!
Was sind denn Comics überhaupt? Sebastian Oehler vom Kibitz Verlag weiß das. Nachdem wir diesbezüglich dazugelernt haben, geht es weiter mit Carlas Lieblingsbüchern aus dem Comicregal.For those who celebrate: Sie empfiehlt den Weihnachtscomic der grandiosen Hundebande, in dem es um das Wesentliche dieses Festes geht, nämlich um Geschenke. „Das größte Geschenk der Welt“ (von Dorothée de Monfreid, Reprodukt) funktioniert schon gut für Kinder ab 2.„Akissi“ (von Marguerite Abouet, illustriert von Mathieu Sapin, Reprodukt) ermöglicht einen Blick über den eurozentristischen Tellerrand. Das Buch (und alle Folgebände) handelt vom Aufwachsen in einer Millionenstadt an der Elfenbeinküste. „Hugo&Hassan“ (von Kim Fupz Aakeson, illustriert von Rasmus Bregnhøi, Klett Kinderbuch) wird gerne von jenen gelesen, denen man nachsagt, dass sie nur schwer zum Lesen zu begeistern zu seien. „Zack“ (von Volker Schmitt, illustriert von Màriam Ben-Arab, Kiebitz Verlag) ist eineturbulente und abenteuerliche Piratinnengeschichte, fernab von Klischees. Ein einfühlsamer und liebenswürdiger Comicroman mit einer dicken Hauptfigur ist „Hanna. Wackelpudding-Beine, Freundinnentages und das Glück der Erde“ (von Kristin Varner, Überreuter Verlag). Nicht nur für Pferdemädchen! An Kinder ab 7 Jahren richtet sich „Peter in Gefahr. Mut und Hoffnung im Zweiten Weltkrieg“ (von Helen Bate, Moritz Verlag), eine zeitgeschichtliche Graphic Novel zum Thema Shoah.Zu Gast beim Sprachi-Interview ist Dr.in Anna Stemmann von den Footnoters, Juniorprofessorin an der Uni Leipzig für Neuere deutsche Literatur mit dem Schwerpunkt Kinder- und Jugendliteratur. Sie erzählt von ihrer akademischen Auseinandersetzung mit dem Medium und von den Schnittstellen mit ihrem weiteren Forschungsschwerpunkt, nämlich mit Gender. Außerdem empfiehlt sie ihren aktuellen Lieblingscomic „Rude Girl“ (von Birgit Weyhe, Avant Verlag).Leseratte Ro empfiehlt den Kartoffelcomic „Yasmina und die Kartoffelkrise“ all jenen, die Kartoffeln mögen. Klar!
Elles ont de l'à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L'autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. Son livre « Délices d'Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies. Ce livre est une ode à la vie, telle qu'elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l'enfance à Yopougon, son quartier d'Abidjan, et que c'est bon !!! « J'étais à 12 ans la maman de plein d'enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu'on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c'est aimer les gens et la nourriture se partage. » Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande-dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 vient de sortir. « Délices d'Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l'association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j'observe, j'imagine. J'ai besoin des autres. J'ai été élevée par tellement de personnes, c'est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d'amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c'est autre chose ! ». Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l'association : Des livres pour tous. Elle est aussi l'autrice de la série télévisée : c'est la vie ! L'attieke, avec le reportage d'Olivier Rogez à Abidjan. Écoutez le reportage Programmation Musicale - Alloco, de Manu di Bango - Kwaku the travellers, de Black Sherif - Mayana, de Asa - BO de la série américaine Dallas. En images
Elles ont de l'à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L'autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. Son livre « Délices d'Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies. Ce livre est une ode à la vie, telle qu'elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l'enfance à Yopougon, son quartier d'Abidjan, et que c'est bon !!! « J'étais à 12 ans la maman de plein d'enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu'on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c'est aimer les gens et la nourriture se partage. » Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande-dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 vient de sortir. « Délices d'Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l'association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j'observe, j'imagine. J'ai besoin des autres. J'ai été élevée par tellement de personnes, c'est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d'amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c'est autre chose ! ». Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l'association : Des livres pour tous. Elle est aussi l'autrice de la série télévisée : c'est la vie ! L'attieke, avec le reportage d'Olivier Rogez à Abidjan. Écoutez le reportage Programmation Musicale - Alloco, de Manu di Bango - Kwaku the travellers, de Black Sherif - Mayana, de Asa - BO de la série américaine Dallas. En images
Dans le 136e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Par l'ouest vers les Indes, premier tome de la série Ana & l'entremonde que l'on doit au scénario de Marc Dubuisson et au dessin de Cy., édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l'actualité de la bande dessinée et des sorties avec : – La sortie du 7e tome de la série Aya de Yopougon que l'on doit au scénario de Marguerite Abouet, au dessin de Clément Oubrerie et c'est édité chez Gallimard – La sortie de l'album Les sauveurs que l'on doit au scénario conjoint de Fabien Morin, Julien Derain et Laurent Hopman, au dessin de Chhuy-Ing Ia et c'est édité chez Deman éditions – La sortie du deuxième et dernier tome de Ténébreuse que l'on doit au scénario de Hubert, au dessin de Vincent Mallié et c'est édité chez Dupuis dans la collection Aire libre – La sortie de l'album Vergès, une nuit avec le diable que l'on doit au scénario de Jean-Charles Chapuzet, au dessin de Guillaume Martinez et c'est édité chez Glénat dans la collection 1000 feuilles – La sortie de l'album L'ombre des pins que l'on doit au scénario conjoint de Valérian Guillaume et Cécile Dupuis, qui signe aussi le dessin, et c'est édité chez Virages graphic – La sortie en intégrale de Peepshow que l'on doit à Joe Matt et aux éditions Vagator dans la collection Revival
Douze ans après le dernier album en date, Aya de Yopougon revient en librairie. Aya, c'est cette héroïne ivoirienne de bande dessinée, imaginée par Marguerite Abouet et dessinée par Clément Oubrerie. Le tome 7 vient de paraître chez Gallimard. ► À lire aussi : Côte d'Ivoire : Aya de Yopougon, un retour qui ravit les jeunes d'Abidjan
Douze ans après le dernier album en date, Aya de Yopougon revient en librairie. Aya, c'est cette héroïne ivoirienne de bande dessinée, imaginée par Marguerite Abouet et dessinée par Clément Oubrerie. Le tome 7 vient de paraître chez Gallimard. ► À lire aussi : Côte d'Ivoire : Aya de Yopougon, un retour qui ravit les jeunes d'Abidjan
Le tome 7 des aventures de la jolie go de Yopougon est sorti le 14 septembre 2022, douze ans après le précédent volume ! Et ça va déménager, dêh ! On y retrouve Inno exilé à Paris, une ville dure comme un caillou, Moussa et ses déboires, Bintou devenue starlette de la série « Gâteuse de foyer » et Albert qui galère avec ses parents ! Invitée : Marguerite Abouet, créatrice et autrice de la série Aya de Yopougon, dont le premier tome est paru en 2005, et traduite en une quinzaine de langues.«Aya de Yopougon» tome 7 paraît aux éditions Gallimard / bande dessinée. Et la chronique « La puce à l'oreille » par Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, l'expression «faire la belle».
Le tome 7 des aventures de la jolie go de Yopougon est sorti le 14 septembre 2022, douze ans après le précédent volume ! Et ça va déménager, dêh ! On y retrouve Inno exilé à Paris, une ville dure comme un caillou, Moussa et ses déboires, Bintou devenue starlette de la série « Gâteuse de foyer » et Albert qui galère avec ses parents ! Invitée : Marguerite Abouet, créatrice et autrice de la série Aya de Yopougon, dont le premier tome est paru en 2005, et traduite en une quinzaine de langues.«Aya de Yopougon» tome 7 paraît aux éditions Gallimard / bande dessinée. Et la chronique « La puce à l'oreille » par Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, l'expression «faire la belle».
Dans le 133e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente L'homme à la tête de lion, album que l'on doit à Xavier Coste, édité chez Sarbacane. Cette semaine aussi, on revient sur l'actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album L'écluse que l'on doit au scénario de Philippe Pelaez, au dessin de Gilles Aris et c'est édité chez Grand angle - La sortie de l'album L'homme qui corrompit Hadleyburg, adaptation d'un récit de Mark Twain par Wander Antunes et édité chez La boite à bulles - La sortie du premier tome de Journal inquiet d'Istanbul, titre que l'on doit à Karabulut Ersin et aux éditions Dargaud - La sortie de l'album La vie me fait peur, adaptation d'un roman de Jean-Paul Dubois par Didier Tronchet au dessin, Christian Durieux au dessin et c'est édité chez Futuropolis - La sortie de l'album ADAN, l'agence de tous vos fantasmes que l'on doit au scénario conjoint d'Alban Sapin et Clara Néville, au dessin de Dudy et c'est édité chez Glénat dans la collection Porn' pop - La réédition des 6 premiers tomes de la série Aya de Yopougon que l'on doit au scénario de Marguerite Abouet, au dessin de Clément Oubrerie et c'est édité chez Gallimard
durée : 00:40:07 - Affaires culturelles - par : Arnaud Laporte - Ecrivaine, scénariste et réalisatrice franco-ivoirienne, Marguerite Abouet est au micro d'Arnaud Laporte. Le temps d'un entretien au long cours, elle nous raconte son enfance à Abidjan, son combat en faveur de l'accès à la lecture, et nous entraîne dans son laboratoire d'écriture. - invités : Marguerite Abouet Ecrivain, scénariste de bande dessinée, réalisatrice
Marguerite Abouet née à Abidjan, dans le quartier populaire de Yopougon, a douze ans quand elle arrive à Paris, où elle découvre avec émerveillement les bibliothèques et se passionne pour les livres. Elle est, depuis, l'auteure des séries «Aya de Yopougon» dessinée par Clément Oubrerie, «Akissi» avec Mathieu Sapin et «Commissaire Kouamé» avec Donatien Mary, dont le tome 2 vient de paraître aux éditions Gallimard/Bd. (Rediffusion) "Abidjan. La fille d'un grand patron de l'industrie française disparaît en plein jour. Le commissaire Kouamé est mis sur le coup, avec un ultimatum: s'il ne parvient pas à la retrouver au plus vite, la police hexagonale prendra la relève. L'adolescente est albinos... Y aurait-il un lien avec de sordides affaires de sorcellerie ? Une enquête trépidante dans une Afrique authentique et excentrique, un polar déjanté relevé par la verve ivoirienne de Marguerite Abouet." (Présentation des éditions Gallimard/BD) Quand elle ne raconte pas des histoires, Marguerite Abouet construit des bibliothèques en Afrique, grâce à l'association qu'elle a fondée, «Des livres pour tous» (www.deslivrespourtous.org).
durée : 00:02:28 - BD bande dessinée - par : Jean-Christophe OGIER - Tout l'été, "BD, Bandes dessinées" brosse le portrait de fameux scénaristes du 9e art. Et on commence avec Marguerite Abouet, la créatrice d' "Aya de Yopugon", la jeune Ivoirienne qui a conquis les lecteurs français.
Voir naître un personnage du crayon d'un dessinateur, c'est toujours un instant magique : la pointe noire du feutre court sur la feuille et c'est tout un monde qui apparaît. Mais quand ensuite ce monde s'anime, la magie opère. L'autrice et scénariste Marguerite Abouet donne désormais vie, sur écran, à son personnage Akissi, petite fille espiègle d'Abidjan dessinée par Mathieu Sapin (dix tomes parus chez Gallimard Jeunesse). Un épisode spécial de 26 minutes a été diffusé en France sur France 4, et en Afrique sur Boomerang Africa. Il est disponible sur la plateforme Okoo (Akissi sur France 4). Un court métrage diffusé alors qu'à Annecy, le festival international du film d'animation bat son plein. Nous recevons également le réalisateur portugais José Miguel Ribeiro, dont le premier long métrage Nayola figure parmi les dix films en compétition. Yara, c'est le nom d'une jeune Angolaise rappeuse et frondeuse qui défie la police avec ses textes libres en 2011… Elle n'a jamais connu ses parents, est élevée par sa grand-mère, et son histoire s'entremêle avec celle de sa mère Nayola, qui, seize ans plus tôt, en 1995 donc et en pleine guerre civile, est à la recherche de son amoureux Ekumbi. À l'origine d'Akissi, il y a les albums de bande dessinée. Pour Nayola, c'est une pièce de théâtre (The Black Box, écrite par Mia Couto et José Eduardo Angualusa, deux écrivains reconnus au Portugal, au Brésil et dans les pays africains lusophones comme l'Angola). À l'affiche aussi de notre cinéma cette semaine, l'actualité du 7ème art dans le monde et le dernier film Disney/Pixar Buzz L'Éclair, censuré par une dizaine de pays dans le monde pour une séquence montrant un tendre baiser entre deux personnages féminins (correspondance à Los Angeles de Loïc Pialat).
Frédéric Bihel adapte en bande dessinée le roman Tant que nous sommes vivants, d'Anne-Laure Bondoux. Un récit graphique dense, puissant et hypnotique. Le titre de la nouvelle bande dessinée de Frédéric Bihel est un début de phrase. Une phrase inachevée qui laisse s'entrouvrir un monde de possibles et de résignations. C'était d'abord le titre d'un roman, celui d'Anne-Laure Bondoux. L'illustrateur Frédéric Bihel en a fait une bande dessinée. Il nous invite à plonger avec lui de l'ombre à la lumière, dans des univers tantôt fantastiques, tantôt réalistes. De la forêt à la ville en passant par la mer, les crayonnés se détachent sur des aplats de couleur très changeants… sur les pas d'une famille au lourd passé. La bande dessinée Tant que nous sommes vivants, de Frédéric Bihel, est publiée aux éditions Futuropolis. Reportage : Akissi, l'héroïne espiègle de Marguerite Abouet et Mathieu Sapin quitte les pages de bande dessinée pour la télévision. Une aventure inédite de 26 minutes, inspirée des dix albums déjà parus chez Gallimard sera diffusé demain mercredi (15 juin 2022) à 14h30, heure de Paris, sur la chaîne publique France 4. Notre reporter Amélie Beaucour, championne de bêtises elle-aussi, l'a visionné pour VMDN.
-> Des flics excentriques en Afrique dans COMMISSAIRE KOUAME-> Un conte abstrait et déformé dans IL ETAIT UNE FORME-> Une extra-terrestre en pleine infiltration dans DARUCHANBienvenue dans l'épisode 67 du Gaufrier, le podcast BD – spécial chroniques d'Angoulême ! Le Festival International de la Bande-Dessinée d'Angoulême devait se tenir fin janvier mais il a récemment … Continuer la lecture de « LE GAUFRIER, LE PODCAST BD – Épisode 67 – spécial chroniques d'Angoulême : Commissaire Kouamé – Il était une forme – Daruchan » L'article LE GAUFRIER, LE PODCAST BD – Épisode 67 – spécial chroniques d'Angoulême : Commissaire Kouamé – Il était une forme – Daruchan est apparu en premier sur Le Gaufrier.
Le rendez-vous culture vous donne ce mardi 21 décembre une idée de cadeau à placer sous le sapin (ou à commander au Père Noël) : le tome 2 de la série de bande dessinée Commissaire Kouamé. Après ses séries à succès, Aya de Yopougon et Akissi, l'autrice ivoirienne Marguerite Abouet a inventé un nouveau personnage récurrent : un commissaire expérimenté et incorruptible qui enquête à Abidjan. Ce nouvel album, intitulé Un homme tombe avec son ombre, est édité par Gallimard.
Pour ce nouvel épisode j'ai l'immense plaisir de recevoir Caroline Audebert, directrice générale du pôle production audiovisuelle France chez Media-Participations. Le groupe rassemble de nombreux éditeurs incontournables tels que Dargaud, Dupuis, Le Lombard, Kana, Le Seuil, La Martinière mais également le studio d'animation Ellipse, le studio de jeux vidéo Microids, ainsi que de la plateforme de streaming ADN et le parc Spirou. Caroline et ses équipes se donnent pour mission de construire des contenus premium tels que la récente série "Les Schtroumpfs" diffusée sur TF1 et Nickelodeon, de trouver des synergies gagnantes avec par exemple le jeu vidéo "Marsupilami" sorti cette année sur toutes les consoles, la nouvelle saison de la mini-série "Roger et ses Humains" du Youtubeur Cyprien, ou encore la série "Les Filles de Dad" en fabrication pour M6, adaptée de la BD éponyme de NOB vendue à 550.000 exemplaires et "Akissi" par Mathieu Sapin et Marguerite Abouet, une série se déroulant à Abidjan. Une plongée dans un univers passionnant rempli de personnages cultes - Gaston Lagaffe, Lucky Luke, Largo Winch - et d'imaginaire sans limite, et tout cela pour notre plus grand plaisir ! Bonne écoute !
Marguerite Abouet née à Abidjan, dans le quartier populaire de Yopougon, a douze ans quand elle arrive à Paris, où elle découvre avec émerveillement les bibliothèques et se passionne pour les livres. Elle est, depuis, l'auteure des séries «Aya de Yopougon» dessinée par Clément Oubrerie, «Akissi» avec Mathieu Sapin et «Commissaire Kouamé» avec Donatien Mary, dont le tome 2 vient de paraître aux éditions Gallimard/Bd. "Abidjan. La fille d'un grand patron de l'industrie française disparaît en plein jour. Le commissaire Kouamé est mis sur le coup, avec un ultimatum: s'il ne parvient pas à la retrouver au plus vite, la police hexagonale prendra la relève. L'adolescente est albinos... Y aurait-il un lien avec de sordides affaires de sorcellerie ? Une enquête trépidante dans une Afrique authentique et excentrique, un polar déjanté relevé par la verve ivoirienne de Marguerite Abouet." (Présentation des éditions Gallimard/BD) Quand elle ne raconte pas des histoires, Marguerite Abouet construit des bibliothèques en Afrique, grâce à l'association qu'elle a fondée, «Des livres pour tous» (www.deslivrespourtous.org).
L'art et la beauté, deux sujets qui intéressent quotidiennement le docteur Jacques Ohana, chirurgien plastique à Paris. Dans une analyse richement documentée au croisement de l'art et de la médecine, il publie aux éditions du Cherche-Midi le livre «La diagonale du corps». Le beau livre «La diagonale du corps» publié au éditions du Cherche-Midi est un ouvrage richement illustré. Des tableaux de Corneille, des hybridations ou des sculptures d’Orlan, des hologrammes de Rodolphe Von Gombergh, des photos de Sophie Elbaz, des peintures de Didier Chamizo. Et sans cesse au cœur du texte, des références à l’art, Rembrandt, Monnet ou Picasso. Des propos sur le corps, sur la beauté, sur les proportions, sur les couleurs et les textures. Pourtant, l'invité du jour n'est pas un artiste plasticien, même si la dimension plastique est essentielle dans son travail. Le docteur Jacques Ohana est chirurgien esthétique. Il a exercé en milieu hospitalier et privé, en France et à l’étranger, pendant plus de 30 ans. Avec son nouveau livre, il nous emmène au carrefour de l’art et de la médecine, à travers notre rapport à ce que nous sommes et à ce que nous voulons être. Reportage : Le projet «L’Afrique en Conte» a été lancé à Abidjan. Une collaboration entre l’association Des Livres pour Tous, fondée par Marguerite Abouet - l’auteure ivoirienne de la célèbre série de bande dessinée Aya de Yopougon - et Making Waves, un collectif qui propose à des institutions ou des ONG, de former et aider à la création de fictions, de podcasts ou des créations sonores et musicales. François Hume-Ferkatadji nous raconte le projet.
À Ratanga, la vie de quartier n’est pas toujours facile. Personne ne connaît Ratanga ? C'est normal, ça n'existe pas... Au Sénégal, le dialogue autour des sujets politiques et sociétaux passe parfois par la fiction et plus particulièrement les séries. Comme par exemple dans cette ville fictive d’Afrique de l’ouest créée par la réalisatrice ivoirienne Marguerite Abouet où se déroule la série « C’est la vie ! ». Cette télénovela sénégalaise, co-financée par l'AFD et au casting très féminin, traite de sujets comme le droit des femmes ou encore la santé sexuelle. Comment parle-t-on du monde à travers la fiction ? Quel est l’impact social et politique de ces objets culturels pour la société sénégalaise ? Et comment ces productions panafricaines se développent-elles ?Dakar, c'est la vie est une série d'Estelle Ndjandjo, réalisée par Théo Boulenger. En partenariat avec l'Agence Française de Développement. Pour en savoir plus sur l’engagement citoyen dans le monde, rendez-vous sur les réseaux sociaux Tilt ! (@Tilt_officiel sur IG et @Tilt sur FB). Vous retrouverez des vidéos, des articles, des BDs et des podcasts pour comprendre et agir, ici et là-bas.Wara :Showrunner : Charli Beléteau sur une idée originale de Magagi Issoufou Sani, réalisateurs : Toumani Sangaré et Oumar Diack, compositeur : Franck Lebon et le titre de la musique : « Hope and Drama ». CRÉDITS :Un hors-série Programme B par Estelle Ndjandjo et réalisée par Théo Boulenger. En partenariat avec l'Agence Française de Développement. Production : Albane Fily. Édition : Dimitri Mayeur. Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Identité sonore : "WARA HOPE AND DRAMA" de Franck Lebon et générique de Programme B par François Clos. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Kelly and Hannah take a deep dive into YA nonfiction and YA books in translation, two categories deserving of more love and attention. Subscribe to the podcast via RSS, Apple Podcasts, Spotify, or Stitcher. To get even more YA news and recommendations, sign up for our What’s Up in YA newsletter! SHOW NOTES SET (the game) “The Five Types of Nonfiction” by Melissa Stewart All Boys Aren’t Blue by George M. Johnson Say Her Name by Zetta Elliott Not Funny Ha-Ha by Leah Hayes Almost American Girl by Robin Ha The Unwanted: Stories of the Syrian Refugees by Don Brown Fever Year: The Killer Flu of 1918 by Don Brown The Rise and Fall of Charles Lindberg by Candice Fleming All Thirteen by Christina Soontornvat Can’t Stop, Won’t Stop: A History of The Hip Hop Generation (Young Reader Edition) by Jeff Chang Girlhood: Teens Around The World in Their Own Words by Masuma Ahuja Everything You Wanted To Know About Indians But Were Afraid To Ask Young Reader Edition by Anton Treur The Batchelder Award The Global Literature in Libraries Initiative B, book, and me by Kim Sagwa, translated by Sunhee Jeong Here the Whole Time by Vitor Martins, translated by Larissa Helena Kiffe, Kiffe Tomorrow by Faiza Guene, translated by Sarah Adams Where We Go from Here by Lucas Rocha, also translated by Larissa Helena I Love, I Hate, I Miss My Sister by Amelie Sarn, translated by Y. Maudet Aya series by Marguerite Abouet and Clement Oubrerie The Immortal Boy by Francisco Montaña Ibáñez, translated by David Bowles The Librarian of Auschwitz by Antonio Iturbe See omnystudio.com/listener for privacy information.
Clássico com letra maiúscula, Dom Quixote foi um dos temas desta edição do Resumo da Ópera. Também falamos sobre “guilty pleasures”, aquelas obras que a gente até gosta, mas tem uma vergonha danada de admitir em voz alta. Já na Calçada da Fama, falamos da quadrinista costa-marfinense Marguerite Abouet. E, claro, também falamos das estreias da semana no streaming e as novidades nas livrarias. Você pode acompanhar o Resumo da Ópera ao vivo, sempre às sextas, 15h em radiobradescoseguros.com.br
Clément Oubrerie et Julie Birmant présentent « Le piège de la Mer Rouge », une nouvelle aventure palpitante de leur héroïne Renée Stone. Clément Oubrerie et Julie Birmant sont deux auteurs confirmés de bande dessinée. Le premier a publié avec sa scénariste Marguerite Abouet la célèbre série « Aya de Yopougon », qu’il a adaptée au cinéma. La seconde s’est fait connaître avec une série de portraits de femmes célèbres, « Drôles de femmes » mises en images par Catherine Meurisse. Ils en sont à leur quatrième collaboration : après « Pablo », sur la jeunesse de Picasso, « Il était une fois dans l’est », « Isadora » qui racontait le destin de la danseuse Isadora Duncan. Le duo vient de publier « Le piège de la Mer Rouge », une nouvelle aventure de leur héroïne Renée Stone. Suspense, action et dépaysement assurés, à travers un récit aux petits oignons qui nous emmène de l’Afrique de l’Est à la Mer Caspienne en passant par Djibouti et la péninsule arabique, sur les traces de personnages inspirés du réel. L’album est paru aux éditions Dargaud. Reportage : les 3 et 4 juillet 2020, avaient lieu les 48h BD. Une opération de promotion de la bande dessinée proposée par l’association du même nom. Des activités et des rencontres avec dessinateurs et scénaristes avaient lieu un peu partout en France et en Belgique. Notre reporter Amélie Beaucour s’est rendue à l’un de ses rendez-vous.
Durham County Library’s Patrick Holt talks about how he helps book groups find and discuss great graphic novels; Audio Editor Heather Booth shares her top 5 tips for bringing audio to your book group; and Books for Youth’s Ronny Khuri talks about the underrated art of the picture book and gives a few suggestions. Wow! Here’s what we talked about: (links on booklistonline.com/shelf-care) Booklist’s Reading for Change Anti-Racism Reading List Black Lives Matter Comics Reading List Encyclopedia of Early Earth. Written and illustrated by Isabel Greenberg Boxers. Written and Illustrated by Gene Luen Yang Saints. Written and Illustrated by Gene Luen Yang Aya of Yop City. Written and illustrated by Marguerite Abouet and Clément Obrerie. Understanding Comics. Written and illustrated by Scott McCloud. Scott McCloud’s TED Talk Patrick also recommends reading "Inventing Comics" by cartoonist Dylan Horrocks, originally published in The Comics Journal, and Lynda Barry’s Syllabus: Notes from an Accidental Professor, which, in addition to being relevant, is also “just real freakin' inspirational.” March: Book One. Written by John Lewis and Andrew Aydin. Illustrated by Nathan Powell. Comic Book Legal Defense Fund: Using Graphic Novels in Education Dumb: Living Without a Voice. Written and illustrated by Georgia Webber. Audiobooks for your book group: Dominicana. By Angie Cruz. Read by Coral Peña. Stonewall Reader. Edited by the New York Public Library. Read by a full cast. The Bishop’s Pawn. By Steve Berry. Read by Scott Brick. The Faceless Old Woman Who Secretly Lives in Your Home. By Joseph Fink and Jeff Cranor. Read by Mara Wilson. American Manifesto: Saving Democracy from Villains, Vandals, and Ourselves. By Bob Garfield. Read by the author. The Killer Across the Table. By John E. Douglas. Read by Jonathan Groff. Ronny Khuri is reading: Lion Needs a Haircut. Written and illustrated by Hyewon Yum The Magic Fish. Written and illustrated by Trung Lê Nguyễn
L'APERO BD tous les jours à 18h30. Chaque jour pendant le confinement, Stéphane Dubreil s'entretient au téléphone avec un auteur ou un dessinateur de BD qui nous parle de sa lecture du jour. Aujourd'hui, apéro avec Marguerite Abouet. Nous sommes confinés, bon d’accord mais nous aimons encore plus qu’avant lire des bandes dessinées récentes ou plus anciennes. Nous aimons toujours, ou nous rêvons, beaucoup, de prendre un apéro entre amis alors Art District vous offre les deux. De bons conseils de lectures donnés par des auteurs, des autrices, des journalistes, des éditeurs, des éditrices, des historiens et des historiennes pour garder un lien et dresser une carte de confinement pleine de poésie et d’amitiés.
Aujourd'hui, je reçois Sofia pour une discussion captivante autour des questions d'identité, de représentativité des personnes racisées, de métissage, et d'estime de soi. Elle a gentiment accepté de se confier à moi à travers son parcours de lectrice passionnée. Bien plus qu'une conversation sur les livres, vous allez découvrir comment Léonora Miano et tant d'autres ont accompagné mon invitée dans ses réflexions sur le racisme et le privilège blanc. Des enseignements qui l'accompagnent en tant que mère et auprès de ses "super-héros", surnom donné à ses élèves de primaire. À travers sa lecture de Sula, le classique de Toni Morrison, Sofia a choisi de parler de famille, des relations mère-enfant et de toutes ces petites choses que l'on sème en tant que parents sans toujours se rendre compte du pouvoir de la transmission. LIEU Librairie Le Merle Moqueur, 51 rue de Bagnolet 75020 Paris LIVRES Aya de yopougon, Marguerite Abouet et Clément Oubrerie Écrits pour la parole, Léonora Miano Blues pour Élise, Léonora Miano Why I'm no longer talking to white people about race, Reni Eddo-Lodge (version française) Oeuvre de Senghor La condition noire, Pap Ndiaye Une si longue lettre, Mariama Bâ Tropique de la violence, Nathacha Appanah Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage, Maya Angelou Peau noire, masques blancs, Frantz Fanon Une tempête (d'après La Tempête de Shakespeare), Aimé Césaire Comme un million de papillons noirs, Laura Nsafou et Barbara Brun Dans le jardin de Clara, Sandra Nelson CRÉDITS Réalisation, montage et mixage : Jay Identité graphique : Agathe Bretaudeau et Kévin Djedje Générique : Palette (feat Meltzer) by The Villars from Fugue/Icons8.com
Histoires de jeunesse - le podcast des écrivains pour la jeunesse
Marguerite Abouet est une autrice, scénariste et réalisatrice née à Abidjan en 1971. Très tôt, elle aime raconter les histoires de son enfance dans le quartier de Yopougon. En 2006, avec la complicité de Clément Oubrerie, elle crée la bande dessinée, Aya de Yopougon, célébrée par le prix du Premier album au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. C’est alors qu’elle franchit le pas et décide de se consacrer uniquement à l'écriture. Aujourd’hui, elle écrit de nombreuses histoires pour l'édition, la télévision et le cinéma. Elle travaille aussi beaucoup pour l'association qu'elle a fondée, Des livres pour tous. Dans cet épisode d'Histoires de jeunesse, elle raconte toutes les histoires qui l'ont fait devenir scénariste… Rendez-vous : · à 4:30 pour l’écouter parler de la construction de son imaginaire au contact des autres dans le quartier de Yopougon où elle a grandi. · à 16:35 pour comprendre comment la lecture et l’écriture sont devenues des sources de réconfort lorsqu’elle est arrivée France. · à 27:10 pour la suivre dans son travail préparatoire avec l’illustrateur afin de donner vie à ses bandes dessinées. · à 32:09 pour découvrir son engagement sur les sujets de la lecture et de l’émancipation des femmes. · à 42:00 pour écouter un extrait du film Aya de Yopougon, réalisé par Marguerite Abouet et Clément Oubrerie en 2011. CRÉDITS : Ce podcast est préparé et animé par Leslie Meyzer et Yaël Eckert, avec Galadrielle Troussard. Réalisation : Super Bagatelles. Création visuelle : Aline Lefrère.
This week, Liberty and María Cristina discuss The Nickel Boys, Turbulence, Body Leaping Backward, and more great books. This episode was sponsored by the Versify podcast, Ritual, and Libro.fm. Pick up an All the Books! 200th episode commemorative item here. Subscribe to All the Books! using RSS, iTunes, or Spotify and never miss a beat book. Sign up for the weekly New Books! newsletter for even more new book news. Books discussed on the show: The Nickel Boys by Colson Whitehead Akissi: More Tales of Mischief by Marguerite Abouet and Mathieu Sapin Body Leaping Backward: Memoir of a Delinquent Girlhood by Maureen Stanton Her One Mistake by Heidi Perks (paperback) The Rage of Dragons by Evan Winter Turbulence: A Novel by David Szalay The Book of X by Sarah Rose Etter My Family Divided by Diane Guerrero with Erica Moroz (paperback) What we're reading: Paper Girls by Brian K Vaughan and Cliff Chiang From the Wreck by Jane Rawson More books out this week: Stubborn Archivist by Yara Rodrigues Fowler Everything Below the Waist: Why Health Care Needs a Feminist Revolution by Jennifer Block The Redemption of Time: A Three-Body Problem Novel by Baoshu and Ken Liu Storm Blown by Nick Courage Raised in Captivity: Fictional Nonfiction by Chuck Klosterman The Wedding Party by Jasmine Guillory The Other Mrs. Miller by Allison Dickson Beirut Hellfire Society by Rawi Hage The Weil Conjectures by Karen Olsson The Oddmire, Book 1: Changeling by William Ritter A Girl Goes Into the Forest by Peg Alford Pursell Family of Origin: A Novel by CJ Hauser They Called Us Enemy by George Takei and Justin Eisinger The Border Keeper by Kerstin Hall Tell Me Everything: A Novel by Cambria Brockman This is How You Lose the Time War by Amal El-Mohtar and Max Gladstone If You Want to Make God Laugh by Bianca Marais Costalegre by Courtney Maum What Do We Need Men For?: A Modest Proposal by E. Jean Carroll The Heart Keeper by Alex Dahl Fu Ping: A Novel (Weatherhead Books on Asia) by Anyi Wang, Howard Goldblatt (Translator) The Expectations by Alexander Tilney Sophia, Princess Among Beasts by James Patterson and Emily Raymond Blue Hours: A Novel by Daphne Kalotay
It's a translation bonanza! First, Helge Dascher shares anecdotes and observations from a 20+ year career of translating comics and graphic novels, and discusses how to bring Montreal culture to the world. Then Episode 5 guest Katia Grubisic returns to read from her translation of David Clerson's "Brothers" (Baraka Books/QC Fiction)and her own collection "What if red ran out" (Goose Lane), and to talk about getting literary translation right. Plus, Guillaume Morissette recommends "The Collected Books of Artie Gold" (Talonbooks) for Quebec Libris. Montrealer Helge Dascher specializes in the translation of texts that are linked to images, including comics, digital storytelling projects, and exhibitions. Katia Grubisic is a writer, editor and translator. LITERARY MENTIONS Chris Oliveros/Drawn & Quarterly (publisher) Fantagraphics Books (publisher) Tardi Baru Michel Rabagliati Paul Auster Guy Delisle "Aya of Yop City" (Aya de Yopougon), written by Marguerite Abouet and drawn by Clément Oubreri Benoît Chaput/L'Oie de Cravan (publisher) La Pastèque (publisher) Geneviève Castrée Heather O'Neill Julie Doucet Diane Obomsawin Trois Rivières International Festival of Poetry Dany Laferrière David Homel Gail Scott Véhicule Poets
Bonjour! Parlez-vous français? Why didn’t we call this CONTENT of Challengers?? This week we go international without leaving Chicago. We spent last weekend running the French Comics Association booth at the American Library Association 2017 Annual Conference at McCormick Place. This is the who, why and how of that conference. We got to interact with several wonderful international comics creators; Guy Delisle, Marguerite Abouet, Pénélope Bagieu, Jérémie Royer, and David Etien, as well as the FCA staff themselves. Yes, there were croissants (pronounced “kuhWAH-sawnts”).
On today’s Tradewaiters we read "Aya" written by Marguerite Abouet and drawn by Clément Oubrerie. Special guest Jess Pollard joins us again while Angela is away. Our first formal foray into bande dessinée, "Aya" follows the chaotic love lives of three young women in 1970s Ivory Coast. This book was a lot of fun! Join us as we share our thoughts. Music by Sleuth. Our next episode will cover volumes 1 & 2 of "Bone" by Jeff Smith.
Special guest Jess Pollard returns to the TradeWaiters studio for "Americus" by M.K. Reed and Jonathan Hill. She proceeds to get Socratic on the group as we discuss censorship, culture wars, and comics. Meanwhile, we confirm the existence of actual IRL TradeWaiters listeners, and everyone’s got an opinion on a certain ultra-popular young adult fantasy book series. Music by Sleuth. Our next episode will cover "Aya" by Marguerite Abouet and Clemente Oubrerie.
Written by Marguerite Abouet and drawn by Clément Oubrerie, this colorful, refreshing, and vibrant comic follows the adventures (and many misadventures) of the eponymous character and her two best friends as they navigate adolescence.