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Le drone est-il en train de remplacer l'hélicoptère, voire l'avion, dans un certain nombre de pays, notamment en Afrique ? Cette année, le drone est l'une des superstars du Salon aéronautique du Bourget, qui vient de s'ouvrir près de Paris. Parmi les visiteurs assidus de ce Salon, il y a l'ancien officier français Peer de Jong, qui a créé Themiis, une société de conseil pour la paix et la sécurité, qui opère principalement en Afrique. Quels sont les atouts du drone en Afrique ? En ligne du Bourget, Peer de Jong répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Quelles sont en Afrique les batailles où les drones ont joué un rôle décisif ces dix dernières années ? Je connais deux batailles où les drones ont joué un rôle vraiment décisif. La première, c'est au Mali, puisque les Forces armées maliennes (Fama) avec Wagner utilisent systématiquement depuis en fait deux ans dans toutes leurs opérations des drones pour la reconnaissance. Mais également pour le tir, puisqu'elles ont des Bayraktar de Turquie. Ces Bayraktar sont armés. Donc aujourd'hui, il y a un usage systématique au Mali, en tout cas de drones. La deuxième grande bataille, c'est en Libye. En Libye, en 2020, au moment où le maréchal Haftar déclenche une offensive en direction de Tripoli à partir de Tobrouk, il a été très concrètement arrêté par les forces de Tripoli qui étaient, elles, équipées avec une société militaire privée (SMP) bien connue qui s'appelle Sadat. Elles étaient équipées avec des Bayraktar. Et le Bayraktar a été décisif dans le blocage des forces de Haftar en direction de Tripoli. Donc, on est vraiment au début d'une histoire et aujourd'hui les vendeurs de matériel circulent dans toute l'Afrique et font des propositions. Les acteurs principaux dans ce domaine-là, très concrètement, ce sont les Turcs. Aujourd'hui, les Turcs se servent du drone comme une espèce de produit d'appel pour en fait développer une forme d'influence sur l'ensemble des pays africains. Et moi actuellement, je les rencontre partout et ils le font avec une structure qui s'appelle Sadat. C'est un petit peu le Wagner bis, le Wagner turc. Et c'est cette structure qui fait théoriquement la formation et qui fait la préparation des unités opérationnelles sur le Bayraktar. Un drone armé de type Bayraktar de fabrication turque, ça coûte combien environ ? Alors ce n'est pas très cher, on est largement en dessous des 5 millions d'euros. Et en fait, après, le problème, c'est le missile qu'on met dessus, parce que ce sont les missiles qui coûtent cher principalement. Et comparativement, un hélicoptère, ça coûte combien ? Je ne sais pas, ça dépend des modèles, bien évidemment, mais on est sur des modèles à 20 ou 30 millions. Sachant que l'hélicoptère est un engin relativement fragile. Donc le drone aujourd'hui trouve toute sa place dans les opérations de reconnaissance et éventuellement dans les opérations de combat pour les pays qui sont, je dirais, en tension. Est-ce que le drone n'est pas en train de remplacer l'avion ou l'hélicoptère dans certains pays africains ? Oui, mais l'emploi n'est pas le même parce qu'en fait l'hélicoptère fait de la logistique principalement. Il y a très peu d'hélicoptères armés à part les Mi-24. Je vois un exemple au Mali, il y a les deux. Il y a des hélicoptères armés, il y a des drones. Aujourd'hui, les Maliens préfèrent travailler avec des drones, c'est beaucoup plus simple. On met la mission à l'intérieur du drone et le drone, quoi qu'il en soit, il y va. Donc, on voit que l'emploi du drone est tellement simple, tellement facile et en fait tellement économique. Quelque part, il n'y a pas de comparaison. Encore une fois, l'hélicoptère devient un engin qui devient, je ne dis pas obsolète parce que le mot est un petit peu fort, parce que, dans les missions logistiques, les missions de commandement, on peut utiliser évidemment l'hélicoptère, mais l'hélicoptère perd beaucoup de son intérêt. On s'en sert comme un engin de transport, mais pas comme un engin de combat. À lire aussiLa défense et l'espace, seules éclaircies attendues au salon de l'aéronautique du Bourget En décembre 2023, au Nigeria, un drone a tué 85 civils qui participaient à une fête religieuse. C'était à Toudoum Biri, dans l'État de Kaduna. L'armée nigériane a présenté ses excuses, mais est-ce que le pilotage à distance n'augmente pas le nombre de bavures ? Théoriquement non, parce qu'il y a une qualité d'image qui est reportée à l'arrière, qui est excellente. Après, tout dépend du commandement, parce que l'image arrive derrière, dans une espèce de petit état-major, un petit PC pour faire court, avec un écran ou deux écrans. Donc il y a des vérifications, des contrôles et l'ordre de tir n'est pas donné par le tireur, il est donné par le chef du système. Alors après, tout dépend comment c'est organisé. Peer de Jong, vous êtes au salon du Bourget. Est-ce que les fabricants de drones sont présents, je pense notamment aux industriels turcs et chinois ? Alors, il n'y a globalement pas que ça, mais on va dire que c'est le grand marché qui s'ouvre. Parce qu'il y a des Luxembourgeois, il y a des Belges, il y a des Espagnols, il y a évidemment des Chinois. En fait, l'ensemble de la planète aujourd'hui fabrique des drones. Donc, on est sur un marché en pleine explosion. Donc encore une fois, c'est un marché phénoménal dans lequel les États africains sont partie prenante bien évidemment, puisqu'en fait, ils peuvent acquérir des engins à des prix parfaitement acceptables. D'autant qu'aujourd'hui, on fabrique les drones en grande quantité, donc les prix baissent et donc, évidemment, ils sont accessibles pour tous les budgets militaires africains. Et le premier prix est à combien, si j'ose dire ? Pour 10 000 euros, vous avez un drone parfaitement efficace. Aujourd'hui, l'Union européenne finance des programmes de drones pour la surveillance des frontières ou pour la surveillance des pêches, ou éventuellement pour les questions de surveillance écologique, pour voir les bateaux, les dégazages, etc. Donc, encore une fois, le drone a des missions extrêmement variées. Alors c'est vrai que la mission la plus haute, c'est la mission de combat avec des missiles, mais on voit bien que la plupart des missions des drones sont des missions de reconnaissance ou des missions pour aller observer ce qui se passe. Y a-t-il en Afrique aujourd'hui des États qui cherchent à fabriquer eux-mêmes des drones ? Alors quand les vendeurs de drones viennent dans les pays, les États africains leur disent : « Écoutez, nous, on est prêts à, comment dire, à vous acheter des drones, mais par contre on veut les fabriquer sous licence. » Donc, il y a un marché régional qui va se mettre en place. Moi, je connais deux pays qui aujourd'hui sont plutôt partie prenante et sont plutôt dynamiques dans ce domaine-là, c'est le Maroc et l'Afrique du Sud. À lire aussiFrance: les tensions géopolitiques au Moyen-Orient perturbent le salon de l'aéronautique du Bourget
La guerre entre l'Iran et Israël embrase le Proche-Orient et entrave les efforts diplomatiques sur la situation en Palestine. La conférence prévue à l'ONU cette semaine pour aborder la reconnaissance de l'État de Palestine a été reportée. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne se réunissent malgré tout mardi (17 juin 2025) pour réexaminer l'accord de commerce et de coopération avec Israël, sur fond de divergences de vues. Ce week-end, des centaines de milliers de personnes ont manifesté en soutien aux Palestiniens, en France, en Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Espagne. Dossier spécial Israël / Palestine En Espagne, des liens historiques avec la cause palestinienne. Madrid avait reçu Yasser Arafat plusieurs années avant d'établir des relations diplomatiques avec Israël. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans le pays, Elise Gazengel était dans le cortège samedi à Barcelone. En Irlande, le souvenir de la colonisation. L'Irlande a elle aussi a reconnu l'État palestinien. Et le pays multiplie les gestes concrets : tout récemment et c'est une première, la prestigieuse université Trinity College a décidé de rompre ses liens avec Israël. Le conseil d'administration a voté la fin des partenariats avec les entreprises et les universités israéliennes. Un tournant qui illustre une fois de plus la position radicalement critique de l'Irlande vis-à-vis d'Israël. Clémence Pénard. En Europe centrale et orientale, l'héritage soviétique. La plupart des pays de la région ont, en effet, été contraints de reconnaître l'État palestinien sous la férule de Moscou. C'est le cas de la République tchèque. Elle est l'un des plus fidèles alliés d'Israël. Mais elle accueille à Prague une ambassade palestinienne en bonne et due forme, et le gouvernement ne s'estime pas légalement tenu par la reconnaissance de la Palestine en 1988, quand ce pays était encore la Tchécoslovaquie. Alexis Rosenzweig. En Allemagne et en Autriche, le poids du passé nazi. Vienne compte toujours parmi les plus fervents soutiens d'Israël en Europe, mais la position commence à être difficile à tenir, en témoigne l'épisode de l'Eurovision, mi-mai, où le chanteur JJ a plaidé pour l'exclusion d'Israël du concours, en témoigne aussi l'émergence de voix critiques jusqu'au sommet de l'État. Céline Béal. Reportage. En Turquie, les - vains - efforts du gouvernement pour relancer la natalité C'est presque une obsession pour le président Erdogan, dans le pays, le taux de fécondité est en chute de libre, désormais sous une moyenne de 1,5 enfant par femme. Recep Tayyip Erdogan qui appelle depuis 20 ans les Turcs à faire au moins trois enfants s'inquiète d'une « catastrophe nationale ». Dans l'espoir de modifier la tendance, le gouvernement s'en prend désormais aux accouchements par césarienne sans nécessité médicale. La Turquie détient le record mondial dans ce domaine. Mais les ONG féministes dénoncent des politiques qui pourraient nuire aux droits et à la santé des femmes. À Ankara, Anne Andlauer.
Aux États-Unis, les manifestations parties de Californie contre la politique anti-immigratoire de Donald Trump s'étendent à d'autres États. Pendant ce temps, la police de l'immigration continue d'intensifier ses opérations. Los Angeles a passé la nuit sous couvre-feu, décision de la maire après des jours de manifestations contre la politique anti-immigration brutale de Donald Trump. Le président américain a choisi la force et envoyé l'armée contre les protestataires, une décision toujours très critiquée par le gouverneur de Californie et la maire de la ville. Pendant que le monde se concentre sur la réponse militaire, qualifiée d'autoritaire par les responsables démocrates, la presse rappelle que la police de l'immigration ICE poursuit ses arrestations massives et amplifie même ses opérations. Le Los Angeles Times nous fait sortir de la grande ville californienne pour se rendre dans les zones agricoles, grande richesse de l'État. Dans ces exploitations agricoles, beaucoup travaillent et vivent depuis des dizaines d'années sans papier en règle. Ils n'avaient, pour l'instant, pas été la cible du renforcement des opérations anti-migratoires. «Aujourd'hui, tout le monde est paniqué», témoigne la vice-présidente du syndicat United Farm Workers. Les opérations se multiplient depuis quelques jours. Au moins la moitié de 255 700 travailleurs agricoles de Californie seraient sans papiers. Si les propriétaires des exploitations agricoles refusent d'ouvrir ses portes, la police contourne l'interdiction et tente d'entrer sans mandat, affirme la vice-présidente de l'association agricole Ventura County Farm Bureau. Le Washington Post révèle, lui, que l'administration Trump se prépare à commencer le transfert de milliers d'étrangers illégaux vers Guantanamo Bay. Guantanamo, base militaire située sur la pointe sud de Cuba et symbole de torture commise par les États-Unis sur des prisonniers. Elle était destinée à la lutte contre le terrorisme aujourd'hui, selon le Washington Post, les ressortissants de nombreux pays pourraient s'y voir envoyés. Français, Britanniques, Italiens, Polonais, Turcs, Haïtiens. Le sujet est considéré comme sensible, les sources du journal s'expriment sous couvert d'anonymat. 9 000 personnes seraient d'ores et déjà concernées. Elles doivent être soumises à un examen médical afin de savoir si leur santé leur permet d'être transférées à Guantanamo. Des centaines de migrants ont déjà été déplacés à Guantanamo cette année, mais il s'agirait là d'une augmentation massive. Donald Trump a promis en janvier 2026 d'envoyer 30 000 migrants à Guantanamo. Haïti : la police dénonce le manque de soutien de l'État En Haïti, la police dénonce le manque de soutien de l'État face à la crise sécuritaire. Le syndicat SPNH-17 regrette aussi la décision de faire appel à un groupe de mercenaires étrangers Blackwater pour lutter contre les gangs. Gary Jean-Baptiste est le coordinateur général du syndicat : « Nous dénonçons cette démarche. Les mercenaires de Blackwater ne peuvent pas résoudre le problème de l'insécurité. Chaque pays confronté à une situation d'insécurité a sa propre manière de l'aborder. On ne peut pas résoudre l'insécurité en Haïti avec des forces étrangères, ni avec des mercenaires. Les fonds que l'État haïtien ou la communauté internationale dépensent, que ce soit pour la mission multinationale ou pour le recrutement de mercenaires, pourraient être utilisés pour construire une véritable force de sécurité, afin de renforcer et moderniser la Police nationale et les Forces armées d'Haïti. C'est dans cette direction seulement que le pays pourrait amorcer une sortie de la crise sécuritaire actuelle. » Cuba : une mobilisation inédite depuis la révolution castriste de 1959 L'augmentation par l'État des tarifs de l'internet mobile a déclenché des manifestations inédites depuis la révolution castriste de 1959. La mobilisation a commencé, il y a une dizaine de jours. Aujourd'hui, les étudiants accusent le régime cubain d'infiltrer les universités pour étouffer le mouvement. Sur les réseaux sociaux, les vidéos tournées dans les universités se succèdent, rapporte le site d'information 14 y medio. Depuis deux jours, de nombreux étudiants ont été convoqués, les dortoirs fouillés. Certains groupes étudiants ont disparu des réseaux sociaux, d'autres ont publié des communiqués d'excuse pour éviter des sanctions plus graves. Mais 14 y medio note un réel changement à travers ce nouveau mouvement. La solidarité avec les manifestants est même venue de la gauche internationale qui, jusqu'à récemment, défendait le gouvernement cubain, note 14 y medio. Certains parlent même de «printemps des données». Le nom fait référence à l'étincelle du mouvement : l'augmentation du tarif de l'internet mobile décidée par l'État. Une augmentation telle que l'accès internet est aujourd'hui inabordable pour la majorité de la population. Le journaliste Rafael Rojas d'El Pais nous propose son analyse sur cette mesure. Le régime parle de nécessité économique, la venue notamment de devises étrangères via des recharges payées par des proches à l'étranger. Mais pour les étudiants, il s'agit d'une nouvelle augmentation des inégalités. La jeunesse cubaine est aussi très connectée aux réseaux numériques mondiaux. Le journal conclut sur le manque d'intérêt de la communauté internationale face à ces manifestations inédites. Aux États-Unis, Atlanta tente d'être prête pour la Coupe du monde de foot dans un an La Coupe du monde de football se tiendra dans un an jour pour jour. La compétition aura lieu dans 16 villes entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. Parmi ces villes, Atlanta où nous emmène notre correspondant Edward Maille, dans la course aux préparatifs.
In July 1830, Paris erupted. For three days, workers, students, and veterans rose against royal ordinances that trampled the Charter of 1814. Barricades filled the streets, the tricolour flag flew once more, and the Bourbon monarchy collapsed. King Charles X fled, and Louis-Philippe—styled the “Citizen King”—took the throne. This revolution wasn't just a power shift; it was a powerful reminder that France's revolutionary spirit was far from extinguished. From backroom politics to street battles, the July Revolution marked a turning point in modern French history.Join us to revisit this pivotal moment.TimecodesIntroduction04:06 - A Broken Country11:19 - A Step Too Far19:52 - The Barricades25:38 - King of the French35:50 - ConclusionTo know more about the world behind the 1830 Revolution — the politics, the kings, the chaos — check out The Siècle, a phenomenal podcast on 19th-century France. Available on your podcast app of choice or at: https://thesiecle.com/Relevant Episodes:The French Revolution, a Worldwide TremorNapoléon Part II - From Paris to Saint HelenaMusic: Marche pour la cérémonie des Turcs, composed by Jean-Baptiste Lully, arranged and performed by Jérôme Arfouche.Artwork: La Liberté guidant le peuple. Eugène Delacroix, 1830. Musée du Louvre, Paris.Support the showReach out, support the show and give me feedback! Contact me or follow the podcast on social media Leave a 5-star review on Apple Podcasts or on Spotify Become a patron on Patreon to support the show Buy me a Coffee
Si la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, est née en Turquie à la fin des années 1970, c'est au Kurdistan irakien voisin qu'elle a installé ses quartiers généraux. Les combats s'y sont déportés et même concentrés : depuis 2022, l'armée turque mène une opération militaire d'envergure dans la vallée d'Amedi en Irak, véritable occupation du territoire où les populations civiles sont prises au piège. L'officialisation, le 12 mai, de la dissolution du groupe insurgé kurde qui mettrait un terme à plus de 40 ans de lutte armée, suscite les espoirs d'un retour à la vie normale, même si beaucoup craignent que la présence militaire turque se prolonge. De notre envoyé spécial de retour d'Amedi,Deux jours après l'annonce par le Parti des travailleurs du Kurdistan de sa volonté à s'engager dans un processus de paix avec la Turquie, le calme règne dans le petit village de Guharzé, au Kurdistan irakien. Shayda, 19 ans, nous ouvre les portes de son jardin. Une sérénité qui contraste avec la violence de ces derniers mois : « Le 27 octobre dernier, nous étions tous en train de dîner, il n'y avait pas particulièrement de combats ce soir-là, alors, nous ne nous y attentions pas, quand soudain, il y a eu un immense fracas, nous sommes sortis précipitamment de la maison, nous ne pouvions rien voir avec la fumée et la poussière dans nos yeux. »Le père de Shayda nous emmène au fond du jardin, il désigne un cratère creusé à une dizaine de mètres de la bâtisse : « Une rocket tirée par un drone est tombée juste là. Regardez, ici, le plafond s'est effondré, les murs sont fissurés, toutes les fenêtres ont été soufflées vers l'intérieur de la maison. Nous avons vidé quatre brouettes de fragments de la bombe… »La bombe qui s'est écrasée sur le jardin de Shayda et son père a été larguée par un drone turc. Malgré la rumeur de la paix, leur ronronnement discret est incessant dans le ciel de Guharzé. Sur une pente rocailleuse à la sortie du village, nous retrouvons son chef, Ahmed, il fait paître ses 200 chèvres dans un enclos bien trop étroit : « Si l'on s'éloigne du village, on risque d'être pris pour cible. Ou les drones vont se mettre à nous tourner autour dans le ciel, ils vont nous forcer à rentrer avec nos chèvres. C'est pour ça qu'on ne quitte pas le village. On se fait tirer dessus. Avant, nous vivions plus haut dans la montagne, nous avions des vignes, des arbres fruitiers, nos fermes. Mais nous ne pouvons plus y accéder, l'armée turque occupe ces terres. »À lire aussiTurquie : le Parti des travailleurs kurdes (PKK) annonce sa dissolution après plus de 40 ans de lutte arméeDans sa lutte contre la guérilla du PKK, repliée dans un réseau de tunnels et dont les déplacements sont invisibles, depuis six ans, la Turquie a renforcé son emprise sur le territoire. Pour en prendre la mesure, nous rejoignons le village de Sergélé, situé à 20 kilomètres de la frontière. Agriculteur à la retraite, Rochavi nous invite à le suivre sur son toit : « Vous voyez, de ce côté, il y a les bases de la Turquie, toute la montagne de Matin, c'est désormais la Turquie… »À moins de cinq cents mètres, nous pouvons discerner les sacs de sables qui protègent une installation militaire posée sur un promontoire rocheux. Il y en aurait plus de 136 disséminées au Kurdistan irakien : « Nous sommes tous extrêmement soulagés que le PKK ait pris cette décision de se dissoudre, ils auraient dû la prendre il y a plus de dix ans. Si ce processus de paix est un succès et que le PKK abandonne les armes, nous pourrons retrouver nos montagnes, nos animaux, nos fermes… »Pour cela, les soldats turcs doivent quitter le Kurdistan. Les mains crispées autour de sa tasse de thé, Rochavi est habité par les doutes : « Je ne suis pas sûr que la Turquie s'en ira aussi facilement. La terre du Kurdistan, c'est de l'or. Et les Turcs ont jeté leur dévolu dessus et ont coupé tous les arbres de la région, des arbres fruitiers parfois centenaires, et ils les ont emportés en Turquie. Mais si le PKK n'existe plus, ça doit s'arrêter. »Les bruissements de la paix sont sur toutes les lèvres dans cette vallée où les civils vivent sur un fil et les bombardements ont certes diminué ces derniers jours, mais n'ont pas cessé pour autant, alors que la démobilisation du PKK est attendue ces prochains mois. À lire aussiPKK: histoire d'une lutte armée dont la fin annoncée peut recomposer le Moyen-Orient
Si la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, est née en Turquie à la fin des années 1970, c'est au Kurdistan irakien voisin qu'elle a installé ses quartiers généraux. Les combats s'y sont déportés et même concentrés : depuis 2022, l'armée turque mène une opération militaire d'envergure dans la vallée d'Amedi en Irak, véritable occupation du territoire où les populations civiles sont prises au piège. L'officialisation, le lundi 12 mai, de la dissolution du groupe insurgé kurde qui mettrait un terme à plus de 40 ans de lutte armée, suscite les espoirs d'un retour à la vie normale, même si beaucoup craignent que la présence militaire turque se prolonge malgré la fin annoncée du PKK. De notre envoyé spécial de retour d'Amedi,Deux jours après l'annonce par le Parti des travailleurs du Kurdistan de sa volonté à s'engager dans un processus de paix avec la Turquie, le calme règne dans le petit village de Guharzé, au Kurdistan irakien. Shayda, 19 ans, nous ouvre les portes de son jardin. Une sérénité qui contraste avec la violence de ces derniers mois : « Le 27 octobre dernier, nous étions tous en train de dîner, il n'y avait pas particulièrement de combats ce soir-là, alors, nous ne nous y attentions pas, quand soudain, il y a eu un immense fracas, nous sommes sortis précipitamment de la maison, nous ne pouvions rien voir avec la fumée et la poussière dans nos yeux. »Le père de Shayda nous emmène au fond du jardin, il désigne un cratère creusé à une dizaine de mètres de la bâtisse : « Une rocket tirée par un drone est tombée juste là. Regardez, ici, le plafond s'est effondré, les murs sont fissurés, toutes les fenêtres ont été soufflées vers l'intérieur de la maison. Nous avons vidé quatre brouettes de fragments de la bombe… »La bombe qui s'est écrasée sur le jardin de Shayda et son père a été larguée par un drone turc. Malgré la rumeur de la paix, leur ronronnement discret est incessant dans le ciel de Guharzé. Sur une pente rocailleuse à la sortie du village, nous retrouvons son chef, Ahmed, il fait paître ses 200 chèvres dans un enclos bien trop étroit : « Si l'on s'éloigne du village, on risque d'être pris pour cible. Ou les drones vont se mettre à nous tourner autour dans le ciel, ils vont nous forcer à rentrer avec nos chèvres. C'est pour ça qu'on ne quitte pas le village. On se fait tirer dessus. Avant, nous vivions plus haut dans la montagne, nous avions des vignes, des arbres fruitiers, nos fermes. Mais nous ne pouvons plus y accéder, l'armée turque occupe ces terres. »À lire aussiTurquie : le Parti des travailleurs kurdes (PKK) annonce sa dissolution après plus de 40 ans de lutte arméeDans sa lutte contre la guérilla du PKK, repliée dans un réseau de tunnels et dont les déplacements sont invisibles, depuis six ans, la Turquie a renforcé son emprise sur le territoire. Pour en prendre la mesure, nous rejoignons le village de Sergélé, situé à 20 kilomètres de la frontière. Agriculteur à la retraite, Rochavi nous invite à le suivre sur son toit : « Vous voyez, de ce côté, il y a les bases de la Turquie, toute la montagne de Matin, c'est désormais la Turquie… »À moins de cinq cents mètres, nous pouvons discerner les sacs de sables qui protègent une installation militaire posée sur un promontoire rocheux. Il y en aurait plus de 136 disséminées au Kurdistan irakien : « Nous sommes tous extrêmement soulagés que le PKK ait pris cette décision de se dissoudre, ils auraient dû la prendre il y a plus de dix ans. Si ce processus de paix est un succès et que le PKK abandonne les armes, nous pourrons retrouver nos montagnes, nos animaux, nos fermes… »Pour cela, les soldats turcs doivent quitter le Kurdistan. Les mains crispées autour de sa tasse de thé, Rochavi est habité par les doutes : « Je ne suis pas sûr que la Turquie s'en ira aussi facilement. La terre du Kurdistan, c'est de l'or. Et les Turcs ont jeté leur dévolu dessus et ont coupé tous les arbres de la région, des arbres fruitiers parfois centenaires, et ils les ont emportés en Turquie. Mais si le PKK n'existe plus, ça doit s'arrêter. »Les bruissements de la paix sont sur toutes les lèvres dans cette vallée où les civils vivent sur un fil et les bombardements ont certes diminué ces derniers jours, mais n'ont pas cessé pour autant, alors que la démobilisation du PKK est attendue ces prochains mois. À lire aussiPKK: histoire d'une lutte armée dont la fin annoncée peut recomposer le Moyen-Orient
En Roumanie, le second tour de la présidentielle dimanche 18 mai opposera le candidat de centre-droit Nicusor Dan au nationaliste George Simion. Cette poussée de l'extrême droite dans les urnes s'est accompagnée d'une augmentation des menaces envers la minorité rom et la communauté juive. De notre correspondant à Bucarest, Marine LeducDans un quartier périphérique de Bucarest, Alin Banu entre avec précaution au siège de l'association Roma for Democracy, une association de droit des Roms dont il est le directeur. « Nous avons des caméras vidéo, un accès avec une carte magnétique à l'entrée comme à la sortie, et nous avons un bouton d'urgence. Si on l'active, la police peut arriver en cinq à huit minutes. On a mis ça en place quand les menaces ont commencé pour notre sécurité », explique-t-il.Preuve à l'appui. Sur son téléphone, Alin Banu fait défiler les messages que lui et ses collègues ont reçus ces dernières semaines : « Je vais m'assurer que je vais avoir vos têtes et les mettre sur des pales comme Vlad l'empaleur faisait avec les Turcs et on va vous torturer un par un » ; « Vous avez mis Cosmin en prison et moi je vais vous mettre dans un cercueil » ; « Que les Juifs et les Tsiganes soient éliminés, et toutes les races impures. » « Bien sûr qu'on est inquiets », admet Alin Banu.Ces intimidations qui touchent aussi bien les Roms, les Juifs que les communautés LGBTQ+ sont proférées par des factions néo-nazies, mais aussi néo-légionnaires, mouvement inspiré des légionnaires, groupuscules fascistes roumains de l'entre-deux-guerres. Ce mouvement est à l'origine de la Shoah en Roumanie.À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : pourquoi la diaspora a voté massivement pour l'extrême droiteUn pays au passé difficile à assumerDans le centre-ville, une répétition en yiddish a lieu au Théâtre national juif de Bucarest. En février, des commentaires antisémites ont été diffusés sur TikTok avec des menaces de mettre le feu au théâtre ou d'y poser une bombe. La police a dû protéger la bâtisse pendant quelques jours. Le directeur Andrei Munteanu préfère garder son calme et rappelle l'importance de la diversité culturelle en Roumanie : « L'État roumain s'est préoccupé, et pas seulement maintenant, du développement des minorités nationales, du développement de la culture nationale, parce que la principale richesse de la Roumanie est sa diversité. Mais il faut aider cette diversité, la conserver, la soutenir. Chacun fait partie du patrimoine humain de ce pays. »Les liens entre les groupes néo-légionnaires et les candidats d'extrême droite ne sont pas dissimulés. George Simion a certes lissé son discours, mais plusieurs membres de son parti Aur (Alliance pour l'unité des Roumains) font la glorification des dirigeants de la Garde de fer, autre nom du mouvement des légionnaires. La Roumanie a été durant les années 1940 un pays allié de l'Allemagne nazie et a encore des difficultés à regarder son passé. Le pays n'a reconnu son rôle actif dans la Shoah qu'en 2003, alors qu'environ 300 000 Juifs et 12 000 Roms y ont péri.Aujourd'hui, la Roumanie compte près de 570 000 Roms, selon le recensement de 2021, mais ils seraient au moins deux fois plus nombreux. Les Juifs, eux, ne sont plus que quelques milliersÀ lire aussiPrésidentielle en Roumanie : George Simion, le candidat d'extrême droite, en tête du premier tour
En Roumanie, le second tour de la présidentielle dimanche 18 mai opposera le candidat de centre-droit Nicusor Dan au nationaliste George Simion. Cette poussée de l'extrême droite dans les urnes s'est accompagnée d'une augmentation des menaces envers la minorité rom et la communauté juive. De notre correspondant à Bucarest, Marine LeducDans un quartier périphérique de Bucarest, Alin Banu entre avec précaution au siège de l'association Roma for Democracy, une association de droit des Roms dont il est le directeur. « Nous avons des caméras vidéo, un accès avec une carte magnétique à l'entrée comme à la sortie, et nous avons un bouton d'urgence. Si on l'active, la police peut arriver en cinq à huit minutes. On a mis ça en place quand les menaces ont commencé pour notre sécurité », explique-t-il.Preuve à l'appui. Sur son téléphone, Alin Banu fait défiler les messages que lui et ses collègues ont reçus ces dernières semaines : « Je vais m'assurer que je vais avoir vos têtes et les mettre sur des pales comme Vlad l'empaleur faisait avec les Turcs et on va vous torturer un par un » ; « Vous avez mis Cosmin en prison et moi je vais vous mettre dans un cercueil » ; « Que les Juifs et les Tsiganes soient éliminés, et toutes les races impures. » « Bien sûr qu'on est inquiets », admet Alin Banu.Ces intimidations qui touchent aussi bien les Roms, les Juifs que les communautés LGBTQ+ sont proférées par des factions néo-nazies, mais aussi néo-légionnaires, mouvement inspiré des légionnaires, groupuscules fascistes roumains de l'entre-deux-guerres. Ce mouvement est à l'origine de la Shoah en Roumanie.À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : pourquoi la diaspora a voté massivement pour l'extrême droiteUn pays au passé difficile à assumerDans le centre-ville, une répétition en yiddish a lieu au Théâtre national juif de Bucarest. En février, des commentaires antisémites ont été diffusés sur TikTok avec des menaces de mettre le feu au théâtre ou d'y poser une bombe. La police a dû protéger la bâtisse pendant quelques jours. Le directeur Andrei Munteanu préfère garder son calme et rappelle l'importance de la diversité culturelle en Roumanie : « L'État roumain s'est préoccupé, et pas seulement maintenant, du développement des minorités nationales, du développement de la culture nationale, parce que la principale richesse de la Roumanie est sa diversité. Mais il faut aider cette diversité, la conserver, la soutenir. Chacun fait partie du patrimoine humain de ce pays. »Les liens entre les groupes néo-légionnaires et les candidats d'extrême droite ne sont pas dissimulés. George Simion a certes lissé son discours, mais plusieurs membres de son parti Aur (Alliance pour l'unité des Roumains) font la glorification des dirigeants de la Garde de fer, autre nom du mouvement des légionnaires. La Roumanie a été durant les années 1940 un pays allié de l'Allemagne nazie et a encore des difficultés à regarder son passé. Le pays n'a reconnu son rôle actif dans la Shoah qu'en 2003, alors qu'environ 300 000 Juifs et 12 000 Roms y ont péri.Aujourd'hui, la Roumanie compte près de 570 000 Roms, selon le recensement de 2021, mais ils seraient au moins deux fois plus nombreux. Les Juifs, eux, ne sont plus que quelques milliersÀ lire aussiPrésidentielle en Roumanie : George Simion, le candidat d'extrême droite, en tête du premier tour
Dans cet épisode, nous vous emmenons en Sicile.Plus grande île de la Méditerranée, elle mêle histoire, nature et traditions à travers des trésors antiques et l'imposant volcan Etna, lui offrant des paysages spectaculaires. Authentique et ensoleillée, la Sicile invite à un voyage riche en émotions et en découvertes.Où aller en Sicile ?Palerme et ses environsSi vous décidez [d'aller en Sicile: https://www.selectour.com/sicile/sejour] et que vous vous demandez où aller sur cette île, nous vous conseillons de débuter par Palerme, la capitale.Parmi les incontournables à visiter : le Palais des Normands, la chapelle palatine et ses mosaïques en or, la cathédrale de Palerme, la place iconique des Quattro Canti, la fontaine de la Piazza Pretoria et le théâtre Massimo, la cathédrale et son cloître bénédictin, le centre historique et les plages de Mondello.La Sicile occidentaleDirection le village médiéval d'Erice et ses ruelles pavées, son château et son église du XIVe siècle.Ensuite, découvrez Trapani et son centre historique, la rue piétonne via Garibaldi, la cathédrale de San Lorenzo et le Palais sénatorial. Nous vous conseillons les îles Égades, un archipel composé de trois îles principales : Levanzo, Marettimo et Favignana. Aussi, visitez Marsala, la réserve naturelle du Stagnone, Mazara del Vallo, la Piazza Republica et le théâtre Garibaldi.Agrigente et la Vallée des TemplesNous continuons notre tour des lieux où aller en Sicile avec cette fois-ci Agrigente.C'est la ville de la côte sud perchée sur des collines, qui a su préserver la vieille ville. Parcourez à pied la Via Atenea, la Vallée des Temples et ses temples gréco-romains, découvrez la Scala dei Turchi, surnommé "L'escalier des Turcs", une magnifique falaise d'un blanc immaculé surplombant la mer, et terminer ce périple par Cefalù, le paysage de carte postale par excellence en Sicile.L'Est de la SicilePartez à la découverte de plusieurs lieux cultes, tels que Syracuse, l'île d'Ortygie, ainsi que trois petits joyaux du baroque sicilien inscrits au patrimoine de l'UNESCO : Noto, Modica et Ragusa.Le centre de la SicileDes lieux incontournables et vibrants vous attendent avec Enna, la Piazza Armerina, la Villa Romana del Casale et Caltagirone, jolie bourgade renommée pour ses céramiques.La côte ionienneNous vous invitons à découvrir Catane, deuxième ville la plus importante de Sicile, riche d'un patrimoine historique. L'Etna, le plus grand volcan d'Europe et aussi l'un des plus actifs au monde avec près d'une centaine d'éruptions au cours du XXe siècle. Mais aussi Taormine, Messine, et les îles Éoliennes.Pourquoi voyager en Sicile ?La Sicile est une île extraordinaire qui a beaucoup à offrir tant par ses richesses culturelles et naturelles, sa gastronomie et son climat agréable toute l'année.Si vous souhaitez en savoir plus sur la destination et, pourquoi pas, préparer votre prochain [séjour en Sicile: https://www.selectour.com/sicile/sejour], n'hésitez pas à faire appel à nos [experts: https://www.selectour.com/agent/recherche?postalCode=&city=&favoriteDestination=IT&page=1] !À bientôt dans le cockpit !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« On a crié comme des fous, mais personne ne nous entendait » : Ana María et son mari, relate El Pais à Madrid, sont restés coincés dans l'ascenseur de leur immeuble dans le quartier madrilène de Palomeras Bajas pendant près d'une heure hier. Heureusement, ils ont été entendus. Et ils ont été parmi les premiers à être secourus…Comme eux, des centaines de personnes sont restées bloquées dans des ascenseurs, parfois pendant des heures hier. Conséquence de la plus grande panne d'électricité qu'a connu la péninsule ibérique.« 12 h 33 hier : d'un coup, s'exclame El País, 60 millions de personnes se sont retrouvées sans électricité, sans internet ni téléphone portable pendant plusieurs heures. (…) Il y a eu une “très forte fluctuation sur les flux de puissance“, selon l'explication initiale fournie par Red Eléctrica, qui a provoqué un effondrement de tout le réseau péninsulaire, affectant également le Portugal. Les services ferroviaires ont été perturbés, les feux de circulation éteints, provoquant des embouteillages monstres dans de nombreuses villes, et de nombreuses entreprises ont été contraintes de fermer leurs portes. (…) Le courant a commencé à revenir progressivement en début d'après-midi et cette nuit, Red Eléctrica signalait que plus de 90 % l'alimentation avait été rétablie. »Une crise de plus…Commentaire du quotidien madrilène : « la confusion vécue hier par tous les citoyens sans exception et la perturbation de leur vie quotidienne sont sans précédent depuis la pandémie de covid-19 il y a 5 ans. Cette crise énergétique s'ajoute à la succession de crises aiguës de ce siècle, poursuit El Pais. Une bonne partie de la population s'est endormie hier soir en se sentant extrêmement vulnérable face à la perte soudaine et mystérieuse de choses que nous tenons pour acquises dans la vie quotidienne : les téléphones portables, Internet, l'électricité, la possibilité de faire le plein d'essence de notre véhicule. Bref, tout a été mis en suspens durant quelques heures. Cette crise de l'électricité ajoute une dose inquiétante et dérangeante de malaise à l'incertitude radicale de la période actuelle. »Canada : le sursis pour les libéraux de Mark CarneyÀ la Une également, les élections fédérales au Canada…« Sous le leadership de Mark Carney, le Parti libéral du Canada est parvenu à accomplir ce qui paraissait impossible il y a quatre mois à peine, constate Le Devoir à Québec : la population lui a donné un nouveau mandat. » En effet, en décembre, tous les sondages donnaient les conservateurs de Pierre Poilievre en tête… mais c'était « avant que la rhétorique belliqueuse et les menaces d'annexion du Canada ne s'invitent dans le discours du président des États-Unis, Donald Trump », relève le quotidien québécois. Alors « aujourd'hui, poursuit Le Devoir, Mark Carney amorce un marathon sous les yeux d'une population impatiente de retrouver un semblant de stabilité économique et de prévisibilité de la part d'un allié perturbateur. La lassitude qu'inspiraient les libéraux de Justin Trudeau, au terme d'une décennie de pouvoir, pourrait vite revenir dans la conversation nationale si les résultats ne sont pas au rendez-vous. »Syrie : comment réparer le pays ?Enfin à lire dans Libération à Paris ce dossier « comment réparer la Syrie » : « vengeances communautaires, tensions régionales, économie exsangue, […] près de cinq mois après la chute de Bachar al-Assad, la Syrie tente toujours de surmonter quatorze ans de guerre civile et cinq décennies d'incurie et de corruption […]. Et ce n'est pas facile, pointe Libération. Le nouvel homme fort du pays, le salafiste Ahmed al-Charaa, a d'abord dû montrer qu'il avait réellement rompu avec les groupes djihadistes dont il était issu. Changeant d'allure et même de nom. Pour être accepté des Occidentaux et obtenir ainsi la levée de leurs sanctions, il a dû se montrer un minimum “inclusif“ dans la composition de son gouvernement, y incluant notamment une femme chrétienne, démocrate et féministe ainsi que divers représentants kurde ou alaouite. Cela suffira-t-il pour maintenir l'unité du pays ? Rien n'est sûr, soupire Libération. (…) Des premiers pas ont été faits, mais ils ne sont pas suffisants. Pris en étau entre les Israéliens, au sud, qui profitent de la situation pour grignoter du territoire, et les Turcs au nord qui entendent bien se voir récompenser pour l'aide apportée lors de sa prise de pouvoir, Ahmed al-Charaa n'a pas droit à l'erreur. »
Il est devenu le visage et la voix de l'opposition à Recep Tayip Erdogan en Turquie : Özgür Özel est l'Européen de la semaine sur RFI. Cet ancien pharmacien mène le mouvement de protestation déclenché par l'arrestation du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu le 19 mars dernier. Özgür Özel a repris le flambeau de l'opposition au président turc. C'est lui qui harangue les dizaines de milliers de manifestants dans les rues d'Istanbul depuis plus d'un mois. Pour Özgür Özel, cette lutte dépasse les questions politiques ; c'est la démocratie qui est en jeu. « La lutte ici n'est plus une lutte entre partis politiques », expliquait-il dans une interview à l'AFP le 9 avril dernier. « La démocratie et l'autocratie s'affronteront et seront soumises au vote. Si nous gagnons, la Turquie se transformera soudainement en une démocratie où l'État de droit, la liberté de la presse, la liberté d'expression, la séparation des pouvoirs et un Parlement fort existeront. »Un inconnu devenu incontournableQuand ce député est choisi pour diriger le CHP, le Parti républicain du peuple, en novembre 2023, son nom n'évoque pas grand-chose aux Turcs. Aujourd'hui, Özgür Özel est une personnalité politique incontournable. Il a achevé sa mue dans la crise avec Recep Tayyip Erdoğan. « C'est quelqu'un qui n'a cessé finalement de s'affirmer depuis qu'il a pris la tête du parti kémaliste et depuis finalement les débuts de sa carrière politique, il a su indiscutablement faire sa place », note Jean Marcou, titulaire de la chaire Méditerranée-Moyen-Orient à Sciences Po Grenoble. « Et aujourd'hui, d'une certaine manière, c'est la configuration des faits qui confirme cette position de Özgür Özel ». La transformation d'Özgür Özel a commencé en 2014 lors de l'accident minier de Soma qui a fait plus de 300 morts, pour Ahmet Insel, un ancien professeur d'économie à l'université de Galatasaray : « À ce moment-là, il était très mobilisé et il a organisé beaucoup de mobilisations sociales. Et peut-être à ce moment-là, on l'a vu apparaître comme une figure politique. »Candidat de substitution ? Est-ce qu'il pourrait devenir le prochain candidat de l'opposition à la présidentielle ? Inimaginable il y a encore quelques mois, l'hypothèse prend forme. Özgür Özel était censé jouer le rôle du numéro 2 aux côtés d'Ekrem Imamoglu. Mais la répression du pouvoir turc rebat les cartes. L'apparatchik est-il en train de devenir l'homme providentiel ? « Un candidat aux capacités supérieures à la moyenne, mais pas excellent qui serait investi à la place d'Imamoglu, avec l'accord d'Imamoglu, a beaucoup de chance parce que du coup, les électeurs vont voter pour Imamoglu », remarque l'économiste turc Ahmet Insel. « On découvre ses capacités de tribun alors qu'Erdoğan est désormais totalement dépendant des textes qui déroulent devant ses yeux dans les discours qu'il fait. Özel arrive parfaitement à tenir pendant des longs moments sans texte. » Mais plusieurs obstacles pourraient venir compliquer ses ambitions, rappelle le chercheur Jean Marcou : « Son élection a été contestée. Les autorités turques essayent actuellement de lancer une procédure pour faire nommer des administrateurs au parti en prétendant que son élection était illégitime. Effectivement, lui aussi pourrait connaître certains problèmes de ce côté-là. »Classe moyenneDiscret sur sa vie privée, Özgür Özel a 50 ans, il vient de province, de Manisa près d'Izmir. C'est un laïc, marié, père d'une fille et il a eu un vrai métier avant la politique, pharmacien. Voix rauque, souriant, c'est aussi un fan de foot, supporter du club de Fenerbahçe. Et un profil en phase avec la société turque.« Il a une image d'une famille de classe moyenne », précise Ahmet Insel. « Ni riche ni pauvre, donc il correspond un peu à l'image qu'aime avoir un peu les classes moyennes des grandes villes qui constituent maintenant le gros des troupes des électeurs puisque la Turquie est devenue la population turque n'est plus une population rurale, c'est une population à plus de 75% urbaine ». Özgür Özel est parvenu à canaliser la colère la population turque. Son principal défi maintenant est de faire vivre le mouvement dans la durée et malgré la répression du pouvoir.
Il n'a peut-être jamais été aussi difficile d'être homosexuel, bisexuel ou transgenre en Turquie. Depuis plusieurs années, le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan s'en prend directement et de plus en plus violemment aux ONG de défense des droits des LGBT. Les autorités turques, qui ont décrété 2025 « année de la famille », préparent actuellement une loi qui pourrait aboutir à la criminalisation de l'homosexualité dans l'espace public. De notre correspondante à Ankara,Le 13 janvier dernier, Recep Tayyip Erdogan présentait les priorités de son gouvernement pour « l'année de la famille » – c'est ainsi que le président turc a désigné l'année 2025. Le ton, l'intention et les cibles étaient claires. « À ce stade, nous le voyons de façon très nette. La cible principale des politiques de désexualisation dans lesquelles les LGBT sont utilisés comme un bélier est la famille. Cette anomalie, qu'ils ont d'abord voulu légitimer en parlant de choix personnels, s'est transformée en une injonction fasciste », a clamé le président turc. Qui parle aussi régulièrement de « pervers » et de « déviants » pour attaquer la communauté LGBT, qu'il compare à la peste.La Marche des fiertés, autrefois autorisée, est interdite depuis plus de dix ans, tout comme le drapeau arc-en-ciel. Mais en cette « année de la famille », le pouvoir veut aller plus loin. Un projet de loi en préparation prévoit entre autres de punir de un à trois ans de prison le fait « d'encourager ou de faire l'éloge en public d'attitude et de comportement contraire au sexe biologique de naissance et à la moralité publique ».Si le texte passe en l'état, les conséquences sur le quotidien des LGBT de Turquie seront radicales. « Si deux lesbiennes ou deux gays qui se tiennent la main dans la rue ou un individu de sexe biologique masculin qui porte une jupe ou se maquille, tout cela sera criminalisé, tout cela sera puni de prison », explique Kerem Dikmen, coordinateur du programme Droits de l'homme de l'ONG Kaos GL.Les minorités sexuelles de Turquie affrontent d'année en année un climat politique de plus en plus hostile et répressif. Ce climat n'est pas seulement lié à la montée, ailleurs en Europe et dans le monde, de gouvernements de droite, conservateurs et populistes. « Le fait que Donald Trump soit au pouvoir aux États-Unis ou Victor Orban en Hongrie arrange les affaires du pouvoir turc. Mais au-delà de cela, le pouvoir en Turquie a aussi son propre agenda politique. D'une part, en s'en prenant au mouvement LGBT comme au mouvement féministe, il offre des gages aux franges les plus radicales de son électorat et donc consolide sa base. D'autre part, il se sert des LGBT pour attaquer toute l'opposition, des partis d'opposition à la société civile, en usant de la polarisation », estime Abdullah Ikbal Arslanbas, avocat pour l'association 17 mai, une ONG LGBT basée à Ankara.Recep Tayyip Erdogan accuse notamment le Parti républicain du peuple (CHP), le parti du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, incarcéré le mois dernier, d'être pro LGBT. Dans le but de dénigrer la principale formation d'opposition aux yeux des Turcs conservateurs, qui ne votent pas tous pour le pouvoir en place.À lire aussiHongrie: Orban fait modifier la Constitution pour restreindre un peu plus les droits des LGBT+ À lire aussiTurquie: «Le pouvoir a commencé à s'attaquer aux lignes rouges de la communauté LGBT+»
Il n'a peut-être jamais été aussi difficile d'être homosexuel, bisexuel ou transgenre en Turquie. Depuis plusieurs années, le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan s'en prend directement et de plus en plus violemment aux ONG de défense des droits des LGBT. Les autorités turques, qui ont décrété 2025 « année de la famille », préparent actuellement une loi qui pourrait aboutir à la criminalisation de l'homosexualité dans l'espace public. De notre correspondante à Ankara,Le 13 janvier dernier, Recep Tayyip Erdogan présentait les priorités de son gouvernement pour « l'année de la famille » – c'est ainsi que le président turc a désigné l'année 2025. Le ton, l'intention et les cibles étaient claires. « À ce stade, nous le voyons de façon très nette. La cible principale des politiques de désexualisation dans lesquelles les LGBT sont utilisés comme un bélier est la famille. Cette anomalie, qu'ils ont d'abord voulu légitimer en parlant de choix personnels, s'est transformée en une injonction fasciste », a clamé le président turc. Qui parle aussi régulièrement de « pervers » et de « déviants » pour attaquer la communauté LGBT, qu'il compare à la peste.La Marche des fiertés, autrefois autorisée, est interdite depuis plus de dix ans, tout comme le drapeau arc-en-ciel. Mais en cette « année de la famille », le pouvoir veut aller plus loin. Un projet de loi en préparation prévoit entre autres de punir de un à trois ans de prison le fait « d'encourager ou de faire l'éloge en public d'attitude et de comportement contraire au sexe biologique de naissance et à la moralité publique ».Si le texte passe en l'état, les conséquences sur le quotidien des LGBT de Turquie seront radicales. « Si deux lesbiennes ou deux gays qui se tiennent la main dans la rue ou un individu de sexe biologique masculin qui porte une jupe ou se maquille, tout cela sera criminalisé, tout cela sera puni de prison », explique Kerem Dikmen, coordinateur du programme Droits de l'homme de l'ONG Kaos GL.Les minorités sexuelles de Turquie affrontent d'année en année un climat politique de plus en plus hostile et répressif. Ce climat n'est pas seulement lié à la montée, ailleurs en Europe et dans le monde, de gouvernements de droite, conservateurs et populistes. « Le fait que Donald Trump soit au pouvoir aux États-Unis ou Victor Orban en Hongrie arrange les affaires du pouvoir turc. Mais au-delà de cela, le pouvoir en Turquie a aussi son propre agenda politique. D'une part, en s'en prenant au mouvement LGBT comme au mouvement féministe, il offre des gages aux franges les plus radicales de son électorat et donc consolide sa base. D'autre part, il se sert des LGBT pour attaquer toute l'opposition, des partis d'opposition à la société civile, en usant de la polarisation », estime Abdullah Ikbal Arslanbas, avocat pour l'association 17 mai, une ONG LGBT basée à Ankara.Recep Tayyip Erdogan accuse notamment le Parti républicain du peuple (CHP), le parti du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, incarcéré le mois dernier, d'être pro LGBT. Dans le but de dénigrer la principale formation d'opposition aux yeux des Turcs conservateurs, qui ne votent pas tous pour le pouvoir en place.À lire aussiHongrie: Orban fait modifier la Constitution pour restreindre un peu plus les droits des LGBT+ À lire aussiTurquie: «Le pouvoir a commencé à s'attaquer aux lignes rouges de la communauté LGBT+»
durée : 00:03:24 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Des foules immenses se réunissent à l'appel de l'opposition pour demander la libération d'Ekrem Imamoglu, le maire d'Istanbul, emprisonné depuis le 19 mars. Le face à face va se poursuivre, dans un contexte marqué par la montée de l'autoritarisme encouragé par la victoire de Donald Trump.
durée : 00:03:24 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Des foules immenses se réunissent à l'appel de l'opposition pour demander la libération d'Ekrem Imamoglu, le maire d'Istanbul, emprisonné depuis le 19 mars. Le face à face va se poursuivre, dans un contexte marqué par la montée de l'autoritarisme encouragé par la victoire de Donald Trump.
Vincent Hervouët analyse la situation politique en Turquie. Depuis plusieurs jours, des manifestations ont lieu pour dénoncer l'arrestation du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, un opposant majeur au président Erdogan. Malgré l'interdiction de ces rassemblements, les Turcs descendent dans la rue, rappelant les mouvements de 2013 contre le pouvoir en place. Erdogan, au pouvoir depuis 22 ans, a mis en place un régime de plus en plus autoritaire, neutralisant tous les contre-pouvoirs. Il s'apprête à organiser une élection présidentielle anticipée, dans un contexte de crise économique et de répression de l'opposition. Cet épisode offre un éclairage sur les enjeux géopolitiques et les défis démocratiques auxquels fait face la Turquie.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:54 - Journal de 12h30 - Malgré l'incarcération du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, son parti, le CHP, maintient la tenue de la primaire ce dimanche. L'objectif : désigner le candidat de l'opposition pour les présidentielles de 2028. Le maire d'Istanbul est le seul candidat. - invités : Elise Massicard Directrice de recherche au CERI/Sciences-Po
durée : 00:14:54 - Journal de 12h30 - Malgré l'incarcération du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, son parti, le CHP, maintient la tenue de la primaire ce dimanche. L'objectif : désigner le candidat de l'opposition pour les présidentielles de 2028. Le maire d'Istanbul est le seul candidat. - invités : Elise Massicard Directrice de recherche au CERI/Sciences-Po
Ekrem Imamoglu, maire d'Istanbul et principal opposant au président turc Recep Tayyip Erdogan, a été interpellé mercredi 19 mars. Il est accusé, cette fois-ci, de « corruption » et de « terrorisme ». La veille déjà, son diplôme universitaire avait été annulé. Analyse de la situation avec Dorothée Schmid, docteure en sciences politiques, responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'Institut français des relations internationales (Ifri). À lire aussi«C'est un coup d'État»: des Turcs s'insurgent de l'arrestation du maire d'Istanbul
If you weren't sleeping through your chemistry classes in high school, you probably heard the phrase "Nothing is lost, nothing is created, everything is transformed." This is basically what we know as the law of conservation of mass. It was coined by Antoine Lavoisier, the man considered the father of modern chemistry and one of history's most influential scientists.However, he will end his days under the blade of the guillotine in 1794. How can this be? Join us as we delve into the remarkable but tragic life of Lavoisier, a savant at the scaffold!TimecodesIntroduction06:36 - Young, Rich and Brillant13:25 - Understanding Nature20:39 - The French Revolution25:37 - The Blade Falls31:17 - ConclusionRelevant Episode:The French Revolution, a Worldwide TremorMusic: Marche pour la cérémonie des Turcs, composed by Jean-Baptiste Lully, arranged and performed by Jérôme Arfouche.Artwork: Portrait d'Antoine Lavoisier et de sa femme, Jacques-Louis David, 1788. Metropolitan Museum of Art, New YorkSupport the showReach out, support the show and give me feedback! Contact me or follow the podcast on social media Leave a 5-star review on Apple Podcasts or on Spotify Become a patron on Patreon to support the show Buy me a Coffee
Le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 est le dernier massacre de masse du 20e siècle. Fin 2019, se tenait à Bruxelles le premier procès pour crime de génocide ; un procès historique. Fabien Neretse, le prévenu, est inculpé pour sa participation à l'extermination des Tutsi. Jean-Philippe Schreiber est directeur de recherches au Fonds national de la Recherche scientifique et professeur ordinaire à l'Université libre de Bruxelles. Il est l'auteur ou l'éditeur de nombreux ouvrages, parmi lesquels « Le Choc. Rwanda 1994 : le génocide des Tutsi », paru aux Éditions Gallimard en 2024 ». Il assiste aux audiences, raconte, explique... Il tire une réflexion sur le génocide, sa nature, son exécution et ses exécutants, sa falsification, sa mémoire Il réinsère l'évènement dans l'histoire d'un des quatre crimes de masse au XXe siècle : les Arméniens par les Turcs, les Herero et Nama de l'actuelle Namibie par les Allemands , la Shoah, la destruction des Juifs par les nazis et enfin les Tutsi au Rwanda. Son livre est préfacé par Colette Braeckman. Elle a été longtemps grand reporter au service international du Soir, pour lequel elle a couvert les grands conflits et drames du monde et plus particulièrement l'actualité en Afrique centrale, au Rwanda, au Burundi et aussi en République démocratique du Congo. Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'expression "tête de Turc" est couramment utilisée pour désigner une personne constamment moquée, prise pour cible ou victime de brimades. Mais d'où vient cette étrange formulation et pourquoi associe-t-on cette image aux Turcs ? Son origine remonte à la fois à l'histoire européenne et à des traditions de foire.1. Une origine historique liée aux conflits avec l'Empire ottomanL'expression trouve ses racines dans les guerres entre l'Europe chrétienne et l'Empire ottoman, notamment aux XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles. À cette époque, les Turcs ottomans étaient perçus comme une menace majeure en Occident, notamment après le siège de Vienne en 1683.En France et dans d'autres pays européens, "le Turc" est alors un ennemi emblématique, souvent caricaturé et diabolisé dans la littérature et le théâtre. Il devient un symbole du barbare et du cruel, un adversaire désigné sur lequel on projette toutes les peurs.C'est dans ce contexte que le terme "tête de Turc" commence à prendre le sens de cible récurrente de moqueries ou d'attaques.2. Une référence aux foires et fêtes forainesL'expression s'est aussi développée grâce à une attraction populaire dans les foires du XIXᵉ siècle. On y trouvait un jeu appelé "la tête de Turc", où les participants devaient frapper une grosse tête sculptée pour faire monter un indicateur de force, souvent accompagné d'un bruit fort ou d'un mécanisme de ressort.Pourquoi une tête de Turc ? Parce que l'image du "Turc" restait un stéréotype exotique et caricatural, perçu comme un adversaire lointain, presque fictif. Ce jeu a renforcé l'idée que "la tête de Turc" était quelque chose sur lequel on s'acharne, exactement comme une personne constamment attaquée ou moquée.3. Une expression toujours utilisée aujourd'huiAvec le temps, l'expression a perdu sa dimension guerrière et raciste pour devenir une simple métaphore. Aujourd'hui, une "tête de Turc" désigne une personne ciblée par les critiques, les blagues ou les persécutions répétées, souvent de façon injuste.ConclusionL'expression "tête de Turc" vient donc d'un mélange d'histoire militaire et de culture populaire. Ce qui était autrefois un symbole d'hostilité est devenu une expression courante pour parler de harcèlement ou de moqueries, témoignant de la façon dont les expressions évoluent avec le temps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
If you have a dog with fear, anxiety, or aggression issues, you've likely wondered—or, more likely, worried—whether your own personality traits are to blame for their unwanted behaviors.Understandably so. For years, dog owners have been fed messages like, “it's all how you raise them” and “there are no bad dogs, only bad owners.” Even experienced dog behavior professionals, who fully acknowledge the huge influence of biology and individual traits on dog behavior outcomes, are quick to affirm that stressy, anxious owners are far more likely to have anxious dogs.Listen to Co-Hosts Sarah Fraser and Brian Burton (both are Co-Founders of INSTINCT with a Master's in Animal Behavior) discuss this topic, including how the existing research and their experience with thousands of dogs and owners have shaped their thoughts and approach on whether anxious owners cause anxious dogs. Episode References:Ask, H., Eilertsen, E. M., Gjerde, L. C., Hannigan, L. J., Gustavson, K., Havdahl, A., … & Ystrom, E. (2021). Intergenerational transmission of parental neuroticism to emotional problems in 8‐year‐old children: Genetic and environmental influences. JCPP advances, 1(4), e12054.Clarke, T., & Loftus, E. (2023). Owner psychological characteristics predict dog behavioral traits. University of Edinburgh, Preprint, not yet published, https://doi.org/10.21203/rs.3.rs-2657563/v1Dodman NH, Brown DC, Serpell JA (2018) Associations between owner personality and psychological status and the prevalence of canine behavior problems. PLoS ONE 13(2): e0192846. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0192846 Finn, C., Mitte, K., & Neyer, F. J. (2013). The Relationship–specific Interpretation Bias Mediates the Link between Neuroticism and Satisfaction in Couples. European Journal of Personality, 27(2), 200-212. https://doi.org/10.1002/per.1862Gobbo E, Zupan M. Dogs' Sociability, Owners' Neuroticism and Attachment Style to Pets as Predictors of Dog Aggression. Animals. 2020; 10(2):315. https://doi.org/10.3390/ani10020315Huber A, Barber ALA, Faragó T, Müller CA, Huber L. Investigating emotional contagion in dogs (Canis familiaris) to emotional sounds of humans and conspecifics. Anim Cogn. 2017 Jul;20(4):703-715. doi: 10.1007/s10071-017-1092-8. Epub 2017 Apr 21. PMID: 28432495; PMCID: PMC5486498.Kang W, Establishing the associations between the Big Five personality traits and self-reported number of close friends: A cross-sectional and longitudinal study. Acta Psychologica, Volume 239, 2023, 104010, ISSN 0001-6918, https://doi.org/10.1016/j.actpsy.2023.104010.Kis A, Turcsán B, Miklósi Á, Gácsi M. The effect of the owner's personality on the behaviour of owner-dog dyads. Interaction Studies: Social Behaviour and Communication in Biological and Artificial Systems. 2012;13(3):373-385. doi:10.1075/is.13.3.03kisMcNulty JK. Neuroticism and interpersonal negativity: the independent contributions of perceptions and behaviors. Pers Soc Psychol Bull. 2008 Nov;34(11):1439-50. doi: 10.1177/0146167208322558. Epub 2008 Aug 13. PMID: 18703488.Podberscek, A.L. and Serpell, J.A. (1997), Aggressive behaviour in English cocker spaniels and the personality of their owners. Veterinary Record, 141: 73-76. https://doi-org.proxy.wexler.hunter.cuny.edu/10.1136/vr.141.3.73Wright, Amanda & Jackson, Joshua. (2022). Is parent personality associated with adolescent outcomes for their child? A response surface analysis approach. 10.31234/osf.io/ahmzwINSTINCT Resources:Youtube Version of the Episode (video): https://youtu.be/KrlyTh7Z8o0
La Turquie est-elle proche de tourner la page de quarante ans de guerre contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan ? Le gouvernement et le MHP ont initié, il y a quatre mois, un processus de négociations dont le but est d'amener le PKK à désarmer et à s'autodissoudre. Turquie / PKK Recep Tayyip Erdogan et, surtout, son allié au pouvoir, le MHP ultranationaliste, ont ouvert les négociations il y a quatre mois.Abdullah Öcalan, le chef emprisonné du PKK, pourrait appeler son organisation à abandonner les armes dans quelques jours. Le 15 marque en effet le 26ème anniversaire de son arrestation. Mais la paix a-t-elle le même sens pour tous ? Pour le pouvoir, il s'agit de promouvoir une Turquie plus forte au plan régional car débarrassée de son principal problème sécuritaire. Mais pour beaucoup de Kurdes, se pose toujours la question de leurs droits, d'une Turquie plus démocratique, d'une citoyenneté vraiment égale entre Turcs et Kurdes. L'espoir est-il possible et à quelles conditions ? Reportage, Anne Andlauer. Kemi Badenoch Au Royaume-Uni, le parti d'extrême droite Reform UK est arrivé en tête des intentions de vote pour la première fois depuis les dernières élections dans un sondage Yougov du 3 février 2025. Juste un point devant les travaillistes au pouvoir et 4 derrière les conservateurs. Le parti Tory, laminé aux législatives de juillet 2024, peine à se refaire une santé. Cela fait 100 jours que Kemi Badenoch en a pris la direction. Grande admiratrice de Margaret Thatcher la ‘dame de fer', la quatrième femme à diriger la droite et première issue de l'immigration, Kemi Badenoch a du mal à convaincre. Portrait signé Marie Billon. La chronique musique de Vincent Théval Viestesana, la tarentelle revisitée de l'Italienne Maria Mazzotta. Expo : «Sous les yeux de tous : Bénin, Nigeria»En Suisse depuis 2023, 7 musées (principalement dans le canton de Bâle, à l'avant-garde sur le sujet) s'interrogent sur la provenance de leurs collections en vue de la restitution de certaines œuvres. Propriétaire d'une vingtaine de bronzes du royaume du Bénin, le Musée des cultures de Bâle partage son questionnement avec le public au travers d'une exposition atypique. Reportage, Wyloën Munhoz-Boilot.
La Turquie est-elle proche de tourner la page de quarante ans de guerre contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan ? Le gouvernement et le MHP ont initié, il y a quatre mois, un processus de négociations dont le but est d'amener le PKK à désarmer et à s'autodissoudre. Turquie / PKK Recep Tayyip Erdogan et, surtout, son allié au pouvoir, le MHP ultranationaliste, ont ouvert les négociations il y a quatre mois.Abdullah Öcalan, le chef emprisonné du PKK, pourrait appeler son organisation à abandonner les armes dans quelques jours. Le 15 marque en effet le 26ème anniversaire de son arrestation. Mais la paix a-t-elle le même sens pour tous ? Pour le pouvoir, il s'agit de promouvoir une Turquie plus forte au plan régional car débarrassée de son principal problème sécuritaire. Mais pour beaucoup de Kurdes, se pose toujours la question de leurs droits, d'une Turquie plus démocratique, d'une citoyenneté vraiment égale entre Turcs et Kurdes. L'espoir est-il possible et à quelles conditions ? Reportage, Anne Andlauer. Kemi Badenoch Au Royaume-Uni, le parti d'extrême droite Reform UK est arrivé en tête des intentions de vote pour la première fois depuis les dernières élections dans un sondage Yougov du 3 février 2025. Juste un point devant les travaillistes au pouvoir et 4 derrière les conservateurs. Le parti Tory, laminé aux législatives de juillet 2024, peine à se refaire une santé. Cela fait 100 jours que Kemi Badenoch en a pris la direction. Grande admiratrice de Margaret Thatcher la ‘dame de fer', la quatrième femme à diriger la droite et première issue de l'immigration, Kemi Badenoch a du mal à convaincre. Portrait signé Marie Billon. La chronique musique de Vincent Théval Viestesana, la tarentelle revisitée de l'Italienne Maria Mazzotta. Expo : «Sous les yeux de tous : Bénin, Nigeria»En Suisse depuis 2023, 7 musées (principalement dans le canton de Bâle, à l'avant-garde sur le sujet) s'interrogent sur la provenance de leurs collections en vue de la restitution de certaines œuvres. Propriétaire d'une vingtaine de bronzes du royaume du Bénin, le Musée des cultures de Bâle partage son questionnement avec le public au travers d'une exposition atypique. Reportage, Wyloën Munhoz-Boilot.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur les déclarations de Donald Trump sur Gaza et des frappes américaines en Somalie. Tchad : vers le déploiement de soldats turcs ? Alors que les derniers militaires français quittaient le territoire tchadien, des drones turcs étaient installés sur l'ancienne base française de Faya-Largeau. Quel est intérêt de la Turquie d'équiper l'armée tchadienne ? Ankara pourrait-elle déployer des troupes pour remplacer la présence française ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Gaza : les États arabes refusent l'expulsion des Gazaouis Donald Trump propose de « nettoyer » la bande de Gaza en transférant une grande partie de ses habitants en Égypte et en Jordanie pour transformer le territoire en « Côte d'Azur du Moyen-Orient ». Pourtant alliés de Washington, Le Caire et Amman rejettent catégoriquement cette idée. Comment le président américain réagit-il à cette fin de non-recevoir ?Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'IFRI (Institut français des relations internationales), spécialiste du Moyen-Orient. Somalie : pourquoi les États-Unis ont-ils à nouveau frappé Daech ? Annoncées par Donald Trump, des frappes américaines ont tué des responsables de la branche somalienne du groupe État Islamique. Comment les États-Unis justifient-ils cette opération ? Pourraient-ils poursuivre leurs interventions militaires en Somalie ?Avec Manon Lefebvre, maîtresse de conférences en civilisation des États-Unis à l'Université Polytechnique des Hauts-de-France.
The story of the Résistance is the story of ordinary men and women rising to the occasion. Risking everything to fight oppression, to defend their homes, their country, their way of life. Being a résistant could mean many things. You could be part of a network, you could just run errands or messages, you could spy on the Germans or just not answer their questions properly. The Résistance took many, many forms, just like the collaboration.Join us as we explore this troubled, violent and fascinating period of French history!TimecodesIntroduction05:29 - Rising from the Ashes13:47 - Deciding to Fight20:31 - Unifying the Movements26:56 - Liberating France37:07 - ConclusionRelevant Episodes:The Fall of France of 1940, German Victory or French Defeat?Charles de Gaulle, Tales of GrandeurMusic: Marche pour la cérémonie des Turcs, composed by Jean-Baptiste Lully, arranged and performed by Jérôme Arfouche.Photograph: The Résistance fighter Simone Segouin, aka "Nicole Minet", on August 23rd 1944.Support the showReach out, support the show and give me feedback! Contact me or follow the podcast on social media Leave a 5-star review on Apple Podcasts or on Spotify Become a patron on Patreon to support the show Buy me a Coffee
Dans le nord de la Syrie, les combats continuent entre les forces armées kurdes et les factions pro-turques de l'Armée nationale syrienne. L'objectif : récupérer la totalité de la poche kurde, contrôlée par les forces démocratiques syriennes. En début de semaine, Ankara, qui accuse les forces démocratiques syriennes d'avoir des liens avec les séparatistes armés kurdes sur son sol, a menacé de lancer une opération militaire. De notre envoyée spéciale à Manbij,Des soldats s'entassent à l'arrière d'une Toyota transformée en canon anti-aérien. La carrosserie est recouverte de poussière, les visages sont concentrés, les fusils AK-47 chargés. Ces combattants de l'Armée nationale syrienne quittent Manbij, dans le nord de la Syrie, pour lancer l'assaut quelques kilomètres plus à l'est, en direction du barrage de Tichrine. C'est là que les milices kurdes des Forces démocratiques syriennes tiennent leurs positions. Abou Jumaa, chef de faction, lance les dernières instructions à ses hommes : « Nous ne sommes pas d'ici, nous sommes d'Azaz, mais il est de notre devoir de libérer chaque centimètre carré de la Syrie ! Hier, nous avons libéré environ cinq villages, et y avons établi des positions. D'ici à quelques jours, nous parviendrons à traverser l'Euphrate et à pénétrer dans la zone kurde ! »Dans le ciel, des avions de reconnaissance font des allers-retours. Un soldat lève les yeux, s'amuse à compter les traces blanches. À qui appartiennent-ils ? « Certainement pas aux Turcs », avance Khalil Al-Wakaf, un chef de faction. Le dos tourné, des soldats moins gradés affirmeront l'inverse. À Manbij, l'intervention de la Turquie est visible dès l'arrivée. Des drapeaux turcs sont peints sur le béton des check-points.« Ça ne veut rien dire. C'est parce que nous avons dans nos rangs des combattants syriens d'origine turkmènes. Ils brandissent des drapeaux turcs, car ils aiment la Turquie. Mais c'est tout, cela ne veut rien dire de plus », appuie-t-il.À lire aussiSyrie: combats mortels entre forces kurdes et milices pro-turques, un accord trouvé entre les FDS et DamasDes tunnels sous-marins jusqu'au barrage de TishrineKhalil Al-Wakaf insiste surtout pour nous faire visiter les kilomètres de tunnels creusés par les combattants kurdes ces dernières années : « Il y a une ville entière sous la ville. Venez, regardez ! » Dans un hall d'entrée, le soldat ouvre une trappe, nous fait descendre à l'intérieur. Un trou béant, et à perte de vue, des dédales de sous-terrain.« La ville entière est truffée de tunnels. Nous n'avons pas eu le temps de tous les fouiller. Nous avons placé des gardes à chaque sortie, car vous savez, ces tunnels vont jusqu'au barrage de Tishreen, où se déroulent les combats. Les ennemis pourraient y entrer et venir jusqu'ici », précise Khalil Al-Wakaf.Sur des pierres, en kurde, ont été gravés les noms des rues où débouchent ces tunnels. Dans les murs creusés des cavités, des kilos de TNT y avaient été dissimulés. « Montre-lui la vidéo ! », clame un homme. Sur son téléphone, Khalil Al-Wakaf nous montre : des sacs entiers d'explosifs, fabriqués à la main.À lire aussiSyrie: à Abu Qilqil, les civils fuient les combats entre factions pro-turques et forces kurdesLes civils rêvent d'une paix À la sortie du tunnel, des habitants sont regroupés. Inquiets, ils craignent que les combats qui se tiennent sur le barrage de Tishreen ne reviennent jusqu'à Manbij. Mohammad, un berger du village, confie : « La situation est très instable, il y a encore des batailles et des affrontements partout. Nous avons peur. »Sur la route du village, quelques ambulances reviennent du front. Elles roulent à toute vitesse en direction de l'hôpital de Dar al Shift. « Il y a aussi eu des victimes civiles. Manbij est déjà une zone de front, une zone de guerre. Ces victimes sont arrivées jusqu'à cet hôpital et nous avons pu les prendre en charge. Ils ont été blessés car il y a eu deux attentats à la voiture piégée. Deux attentats... », lâche Taïsir Ahmed, le directeur.Depuis l'hôpital, on entend le son des bombes et des tirs. Ici, les civils ne rêvent que d'une chose : que cessent ces bruits sourd. Et que s'installe enfin la paix.À lire aussiLes Kurdes du nord-ouest syrien, perpétuels déplacés, presque oubliés
durée : 00:02:39 - Le vrai ou faux - "L'État profond" est une expression qui fait référence à un supposé État dans l'État. Mais derrière ce sens se cachent plusieurs significations. En cette fin d'année, franceinfo décrypte les mots de la désinformation.
Plus de la moitié des employés sont concernés ! Et cela loin devant une moyenne européenne qui dépasse à peine les 20%. C'est bien sûr une question de culture dans ce pays nordique où le management horizontal, l'équilibre entre vie privée et professionnelle et la confiance sont des valeurs cardinales de l'entreprise. Les espaces de travail partagé ont donc le vent en poupe et le coworking concerne tous les publics. (Rediffusion) La Suède championne du télétravail L'essor du télétravail en Suède. À Stockholm, on trouve des espaces de travail partagés à tous les coins de rue. Reportage de Carlotta Morteo. Turquie : influence idéologique à l'écoleEn Turquie, à l'école, dans les cours d'histoire, les programmes désignent désormais l'Asie centrale sous le nom de “Türkistan”, autrement dit le « pays des Turcs ». Ce changement illustre l'influence croissante de l'extrême-droite dans le pays. À Ankara, le reportage d'Anne Andlauer. ► Interview de la sociologue turque exilée en France Pinar Selek à propos de son livre Parce qu'ils sont arméniens. ► Le choix musical de Vincent Théval : Roshâni Sola (Suisse).
Plus de la moitié des employés sont concernés ! Et cela loin devant une moyenne européenne qui dépasse à peine les 20%. C'est bien sûr une question de culture dans ce pays nordique où le management horizontal, l'équilibre entre vie privée et professionnelle et la confiance sont des valeurs cardinales de l'entreprise. Les espaces de travail partagé ont donc le vent en poupe et le coworking concerne tous les publics. (Rediffusion) La Suède championne du télétravail L'essor du télétravail en Suède. À Stockholm, on trouve des espaces de travail partagés à tous les coins de rue. Reportage de Carlotta Morteo. Turquie : influence idéologique à l'écoleEn Turquie, à l'école, dans les cours d'histoire, les programmes désignent désormais l'Asie centrale sous le nom de “Türkistan”, autrement dit le « pays des Turcs ». Ce changement illustre l'influence croissante de l'extrême-droite dans le pays. À Ankara, le reportage d'Anne Andlauer. ► Interview de la sociologue turque exilée en France Pinar Selek à propos de son livre Parce qu'ils sont arméniens. ► Le choix musical de Vincent Théval : Roshâni Sola (Suisse).
This is part II of our episode swap on The Raft of the Medusa from the great podcast Shipwrecks and Sea Dogs by Rich Napolitano. Enjoy this bonus episode and check out Rich's podcast, it's fantastic!The French frigate Medusa shipwreck is one of the most infamous maritime disasters in history, occurring in 1816 off the coast of present-day Mauritania. The ship, intended to transport French officials to Senegal, ran aground on the Arguin Bank due to the incompetence of its captain, Viscount Hugues de Chaumareys and an arrogant passenger Antoine Richefort, who convinced Chaumareys he was a skilled, experienced navigator. The evacuation of the vessel was chaotic and poorly managed, resulting in the abandonment of over 147 passengers on a crude, makeshift raft. The survivors endured a harrowing ordeal of starvation, dehydration, and cannibalism during their 13-day drift before rescue, with only 15 out of the 147 surviving. The aftermath of the Medusa shipwreck sparked public outrage in France, leading to a sensational trial and widespread condemnation of the ship's officers and government officials involved. Théodore Géricault, a French artist, famously depicted the tragedy in his painting “The Raft of the Medusa,” capturing the despair and horror experienced by the survivors. The disaster highlighted systemic issues within the French naval administration, including nepotism and incompetence, prompting reforms in naval recruitment and training practices.Links:The Raft of the Medusa page, on Shipwrecks and Sea Dogs: https://shipwrecksandseadogs.com/blog/2024/03/11/the-raft-of-the-medusa/Music: Marche pour la cérémonie des Turcs, composed by Jean-Baptiste Lully, arranged and performed by Jérôme Arfouche.Artwork: Le Radeau de la Méduse by Théodore Géricault, 1818-1819Support the showReach out, support the show and give me feedback! Contact me or follow the podcast on social media Leave a 5-star review on Apple Podcasts or on Spotify Become a patron on Patreon to support the show Buy me a Coffee
In this very special episode, we interview Thérèse Casadesus Rawson, daughter of the renowned French pianists Robert and Gaby Casadesus. The occasion is the publication of Gaby Casadesus' book My Musical Notes: A Journey in Classical Piano between the World Wars and Beyond, now available in English. We discuss the book, as well as Thérèse's parents' careers, lives, and enduring legacy.Together, we travel around the globe, delve into the lives of some of the most celebrated musicians of the twentieth century, and even touch on encounters with other famous figures, including Albert Einstein. Join us for a musical journey unlike any other.TimecodesIntroduction02:45 - Pianists Careers and Love07:18 - The 1920's & 30s16:57 - Einstein, the War & the USA30:59 - Post War Life in France and the USA38:22 - The Tragedies of 197245:32 - The Couple's Legacy50:10 - ConclusionLinks:Get the book My Musical Notes: A Journey in Classical Piano between the World Wars and Beyond My Musical Notes by Gaby Casadesus. Available at Barnes & Nobles, Indigo and Amazon (unaffiliated links).The Casadesus Family's Website: https://casadesus.comThe Fontainebleau Schools for Music and Fine Arts: https://fontainebleauschools.orgRobert Casadesus' page on Apple Music Classical: https://classical.music.apple.com/ca/artist/robert-casadesus-1899?l=fr-CAGaby Casadesus' page on Apple Music Classical: https://classical.music.apple.com/ca/artist/gaby-casadesus-1901?l=fr-CACasadesus: First Family Of The Piano (DVD): https://www.vaimusic.com/product/4276.htmlRobert Casadesus Website: https://www.robertcasadesus.com/en/long-biography/Danses Méditerranéennes and Dolly: https://music.apple.com/ca/album/casadesus-3-danses-m%C3%A9diterran%C3%A9ennes-chabrier-3-valses/1452594800Music: Marche pour la cérémonie des Turcs, composed by Jean-Baptiste Lully, arranged and performed by Jérôme Arfouche.Artwork: Robert and Gaby Casadesus, photo by Axel Chambily-CasadesusSupport the showReach out, support the show and give me feedback! Contact me or follow the podcast on social media Leave a 5-star review on Apple Podcasts or on Spotify Become a patron on Patreon to support the show Buy me a Coffee
Saint Nicolas, figure emblématique du christianisme, naît en 264 en Lycie (actuelle Turquie) dans une famille aisée mais devient orphelin très jeune. Ascète et moine, il est appelé à succéder à son oncle comme évêque de Myre. Persécuté sous l'empereur romain Dioclétien, il est emprisonné avant de retrouver sa fonction religieuse après l'édit de Milan en 313. Connu pour sa lutte contre l'arianisme, il défend la divinité du Christ face à cette hérésie. Il meurt le 6 décembre vers 343 et est enterré dans une cathédrale de Myre, mais son tombeau, convoité, est brisé et ses reliques sont transférées à Bari en 1087 pour les protéger des Turcs. Ces événements alimentent la légende du saint, devenu patron des enfants, des écoliers, des prisonniers et des marins. Sa mémoire, célébrée chaque 6 décembre, inspire encore aujourd'hui fêtes et traditions dans le monde entier. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
We have something special for today, an episode swap! Coming straight from the great podcast Shipwrecks and Sea Dogs by Rich Napolitano, I give you the story of the Radeau de la Méduse, The Raft of the Medusa. The French frigate Medusa shipwreck is one of the most infamous maritime disasters in history, occurring in 1816 off the coast of present-day Mauritania. The ship, intended to transport French officials to Senegal, ran aground on the Arguin Bank due to the incompetence of its captain, Viscount Hugues de Chaumareys and an arrogant passenger Antoine Richefort, who convinced Chaumareys he was a skilled, experienced navigator. The evacuation of the vessel was chaotic and poorly managed, resulting in the abandonment of over 147 passengers on a crude, makeshift raft. The survivors endured a harrowing ordeal of starvation, dehydration, and cannibalism during their 13-day drift before rescue, with only 15 out of the 147 surviving. The aftermath of the Medusa shipwreck sparked public outrage in France, leading to a sensational trial and widespread condemnation of the ship's officers and government officials involved. Théodore Géricault, a French artist, famously depicted the tragedy in his painting “The Raft of the Medusa,” capturing the despair and horror experienced by the survivors. The disaster highlighted systemic issues within the French naval administration, including nepotism and incompetence, prompting reforms in naval recruitment and training practices.Links:The Raft of the Medusa page, on Shipwrecks and Sea Dogs: https://shipwrecksandseadogs.com/blog/2024/03/11/the-raft-of-the-medusa/Music: Marche pour la cérémonie des Turcs, composed by Jean-Baptiste Lully, arranged and performed by Jérôme Arfouche.Artwork: Le Radeau de la Méduse by Théodore Géricault, 1818-1819Support the showReach out, support the show and give me feedback! Contact me or follow the podcast on social media Leave a 5-star review on Apple Podcasts or on Spotify Become a patron on Patreon to support the show Buy me a Coffee
Changement de programme en Turquie... de programme scolaire pour tout dire. Dans les manuels d'histoire, le terme de «Türkistan», autrement dit le pays des Turcs, a remplacé celui d'Asie mineure. Un changement qui illustre l'influence croissante de l'extrême droite et du nationalisme dans le pays, mais aussi la rivalité géopolitique avec la Russie. Décryptage avec notre correspondante à Ankara, Anne Andlauer. Grecs, Arméniens, Kurdes, cibles de l'État turc Une nation qui tente d'effacer ses minorités, qu'elles soient grecques, arméniennes ou kurdes... C'est tout l'objet du travail de la sociologue Pinar Selek. Ce qui lui a d'ailleurs valu plusieurs condamnations à la prison. Elle vit aujourd'hui en exil dans le sud de la France, visée par une énième poursuite judiciaire de l'État turc. Dans son livre «Parce qu'ils sont Arméniens», aux éditions Liana Levi, Pinar Selek raconte la répression de cette communauté, le refus de nommer le génocide de 1915, et le négationnisme qui touche tous ceux qu'on appelle les minorités. Elle est interviewée par Frédérique Lebel.Pinar Selek que nous avons rencontrée dans le cadre du festival Un week-end à l'Est qui se tient jusqu'au 30 novembre 2024 à Paris. À lire «Le chaudron militaire turc», aux éditions des femmes. Roumanie, la tentation de l'extrême droiteC'est la surprise électorale de cette fin d'année. En Roumanie, pour le premier tour de la présidentielle la semaine dernière, c'est un candidat de l'ultradroite pro-russe Calin Goergescu qui est arrivé en tête. Tout n'est pas joué pour autant, les électeurs doivent encore choisir cette semaine leur Parlement... sans parler du second tour de la présidentielle. La Roumanie, un pays qui a perdu 5 millions de citoyens partis travailler à l'Ouest. Résultat : le pays doit faire de plus en plus appel à l'immigration pour compenser. C'est le reportage à Timisoara à l'extrême ouest du pays, signé Benjamin Ribout. La chronique musique de Vincent Théval Une vraie musique du monde née en Suisse, le duo Roshâni.
Changement de programme en Turquie... de programme scolaire pour tout dire. Dans les manuels d'histoire, le terme de «Türkistan», autrement dit le pays des Turcs, a remplacé celui d'Asie mineure. Un changement qui illustre l'influence croissante de l'extrême droite et du nationalisme dans le pays, mais aussi la rivalité géopolitique avec la Russie. Décryptage avec notre correspondante à Ankara, Anne Andlauer. Grecs, Arméniens, Kurdes, cibles de l'État turc Une nation qui tente d'effacer ses minorités, qu'elles soient grecques, arméniennes ou kurdes... C'est tout l'objet du travail de la sociologue Pinar Selek. Ce qui lui a d'ailleurs valu plusieurs condamnations à la prison. Elle vit aujourd'hui en exil dans le sud de la France, visée par une énième poursuite judiciaire de l'État turc. Dans son livre «Parce qu'ils sont Arméniens», aux éditions Liana Levi, Pinar Selek raconte la répression de cette communauté, le refus de nommer le génocide de 1915, et le négationnisme qui touche tous ceux qu'on appelle les minorités. Elle est interviewée par Frédérique Lebel.Pinar Selek que nous avons rencontrée dans le cadre du festival Un week-end à l'Est qui se tient jusqu'au 30 novembre 2024 à Paris. À lire «Le chaudron militaire turc», aux éditions des femmes. Roumanie, la tentation de l'extrême droiteC'est la surprise électorale de cette fin d'année. En Roumanie, pour le premier tour de la présidentielle la semaine dernière, c'est un candidat de l'ultradroite pro-russe Calin Goergescu qui est arrivé en tête. Tout n'est pas joué pour autant, les électeurs doivent encore choisir cette semaine leur Parlement... sans parler du second tour de la présidentielle. La Roumanie, un pays qui a perdu 5 millions de citoyens partis travailler à l'Ouest. Résultat : le pays doit faire de plus en plus appel à l'immigration pour compenser. C'est le reportage à Timisoara à l'extrême ouest du pays, signé Benjamin Ribout. La chronique musique de Vincent Théval Une vraie musique du monde née en Suisse, le duo Roshâni.
C'est un changement qui n'est pas passé inaperçu. À l'école turque, dans les cours d'histoire, les programmes désignent désormais l'Asie centrale sous le nom de « Turkistan ». Autrement dit, le « pays des Turcs ». Ce changement illustre l'influence croissante de l'extrême droite dans le pays. Mais sans surprise, il n'est pas du goût de la Russie. De notre correspondante à Istanbul,« Pas Asie centrale, Turkistan ». Début octobre, en Turquie, les chaînes d'information proches du président Erdogan et de son allié d'extrême droite, le Parti d'action nationaliste, ont chaudement salué la nouvelle. Dans les manuels d'histoire, on enseigne désormais qu'il faut dire « Turkistan » – littéralement, « pays » ou « terre des Turcs » – pour désigner l'Asie centrale.Sur les réseaux sociaux, certains médias en ligne reprennent l'information pour mieux la justifier : « Asie centrale » serait une expression de propagande russe pour effacer de ces régions la longue histoire des peuples turcs. Une histoire dont la Turquie serait, en quelque sorte, la dépositaire.Exemple sur la chaîne de Fikriyat, maison d'édition de référence pour la pensée islamique turque : « L'expression "Asie centrale" s'inscrit dans le cadre des politiques d'assimilation mises en œuvre depuis des siècles par l'administration russe à l'égard des États et des peuples turcs. L'objectif est de supprimer le mot "Turkistan" de la langue des Turcs et de rendre ces peuples étrangers à leur propre terre. L'Asie centrale est un terme géographique. On ne peut pas dire que le concept d'Asie centrale soit erroné, mais il est très important de promouvoir le terme "Turkistan" afin de garder vivante la riche histoire du Turkistan. C'est une prise de position face aux politiques d'effacement identitaire. »Les Turcs sont bel et bien originaires d'Asie centrale. L'histoire de ces guerriers nomades commence au Ve siècle dans les steppes de Mongolie, et les mènera en Anatolie au début du deuxième millénaire – cette Anatolie qui forme l'essentiel du territoire de la Turquie moderne. Mais chez les plus nationalistes, l'attachement national se double d'une adhésion à l'idéologie panturquiste : une appartenance, bien plus vaste, à la grande famille ethno-linguistique des peuples turciques. Une famille dont le berceau, l'Asie centrale, mériterait donc le titre de « pays des Turcs ».Une multitude de nations en Asie centraleEvrim Gülez est secrétaire d'éducation d'Egitim Sen, principal syndicat des enseignants de gauche : « Le gouvernement porte une conception uniformisante qui rejette complètement les différences. Il existe de nombreuses nations, de nombreuses langues et de nombreuses religions en Asie centrale. Mais le pouvoir actuel prône une vision qui efface tout cela derrière le seul étendard du nationalisme turc. En d'autres termes, le mot Turkistan est le résultat d'une conception qui rejette tous ceux qui ne sont pas Turcs et qui ignore toutes les religions qui ne sont pas de la croyance sunnite hanafite. Malheureusement, en disant "Turkistan" à la place "d'Asie centrale" la seule chose que nous enseignons à nos enfants, c'est le nationalisme. »Cette énième polémique intervient au moment où enseignants et élèves turcs ont découvert à la rentrée les nouveaux programmes scolaires. Ceux-ci ambitionnent de former des « générations morales et vertueuses, ayant pour idéal (...) d'être utile à la nation ». De l'école maternelle au lycée, chaque cours est censé promouvoir un certain nombre de « valeurs » présentées comme « nationales ». Par exemple, les cours d'histoire – ceux dans lesquels les élèves étudient le Turkistan en lieu et place de l'Asie centrale – doivent transmettre le « patriotisme ».« La non-résolution de la question kurde, un obstacle »Une lecture très nationaliste qui n'a rien de nouveau, mais que 22 années de pouvoir du Parti de la justice et développement, l'AKP, allié depuis huit ans à l'extrême droite turque, ont exacerbée. Fatma Gök, spécialiste de l'histoire des politiques éducatives, lie cette transmission forcée d'un nationalisme panturquiste à la permanence de la question kurde : « S'il y a une question non résolue en Turquie, c'est bien la question kurde. Le nationalisme sert à légitimer les interventions de l'État dans les régions à majorité kurde de Turquie et de l'autre côté de la frontière. Et même si cette veine nationaliste a toujours existé, le pouvoir actuel l'a porté à un tout autre niveau après l'échec des derniers efforts de paix en 2015. La non-résolution de la question kurde est un obstacle majeur pour ceux qui prônent une société et une éducation égalitaires et respectueuses des libertés en Turquie. Ce n'est que le jour où ces problèmes seront résolus que nous serons en mesure de mettre en place des politiques éducatives plus démocratiques, pour une société plus démocratique. »Dans les médias russes, la promotion du « Turkistan » a été fraîchement accueillie. Certains accusent Ankara de menacer les intérêts de la Russie en Asie centrale, et même de vouloir former une « coalition » anti-russe. Sans surprise, l'initiative n'est donc pas du goût des cercles pro-russes en Turquie – ceux qu'on appelle les eurasistes. C'est le cas, par exemple, de l'universitaire Cüneyt Akalin, interrogé par la chaîne eurasiste Ulusal Kanal : « Quand vous essayez de réécrire l'histoire – comme le font les responsables du ministère de l'Éducation nationale – vous risquez d'en payer le prix. Car d'autres pourraient faire pareil et décider, par exemple, d'appeler à nouveau Constantinople notre belle Istanbul. Il pourrait aussi y avoir des conséquences en politique étrangère. Ces grands mots peuvent plaire à certains cercles, mais ils peuvent aussi faire beaucoup de tort à la Turquie. »Des critiques qui n'empêchent pas la Turquie de mener une politique d'influence de plus en plus active en Asie centrale, au moyen de coopérations économiques, militaires et culturelles. L'invasion russe de l'Ukraine semble même avoir donné un nouvel élan à ces visées centrasiatiques.À lire aussiL'Asie Centrale en mutation
Nous sommes en 1090, dans la vallée de l'Alborz, au sud de la mer Caspienne, à 100 kilomètres de l'actuelle Téhéran, dans le nord-ouest de ce que l'on appelait alors la Perse. Là où le jeune Hasan Sabbâh a trouvé refuge. Et c'est depuis la forteresse d'Alamût que cet ambitieux va fonder l'un des Ordres les plus décriés du Moyen Âge : les Assassins. Un ordre ismaélien nizarite, l'une des branches du chiisme. Il y règne une discipline implacable : ses membres sont liés par une culture du secret, par une abnégation totale pouvant aller jusqu'à la mort et par une culture ésotérique qui prône de hautes valeurs morales. Le Moyen-Orient est sous tensions, les Assassins font face aux Turcs, aux Mongols et aux Croisés qui veulent y installer des Etats latins et contrôler la Terre sainte. Des ennemis qui présentent les Assassins comme des fanatiques meurtriers. L'Ordre chute en 1256 mais il survit, d'abord dans la clandestinité puis sous le patronage de ses héritiers spirituels directs, les Aga Khans. Alors qui étaient réellement les Assassins : des terroristes ou des réformateurs de l'Islam ? SAvec nous : Yves Bomati, spécialiste de l'histoire de l'Iran. « Les Assassins d'Alamût – Les dessous d'une politique de la terreur » aux éditions Armand Colin. Sujets traités : Assassins, Alamut, Moyen Âge,Téhéran,Perse,Hasan Sabbâh,ismaélien,chiisme, Moyen-Orient, Turcs,Mongols,Croisés,Terre sainte,Aga Khans, islam Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Charles MacKay, PhD, former university history professor at Morehead State University and West Virginia University joins us to discuss Queen Marie-Antoinette and her family, especially her son, the ill-fated Louis XVII.These members of the French royal family suffered terribly during the French Revolution, eventually losing their lives to the guillotine or to mistreatment. Join us for a riveting discussion on this Cursed Family.TimecodesIntroduction03:56 - The Austrian Bride07:55 - Marie-Antoinette, Queen of France19:29 - The Affair of the Diamond Necklace34:18 - The Royal Couple's Family Life39:39 - The French Revolution45:52 - The Flight to Varennes and the Queen's Trial56:02 - Louis XVII, an 8-year-old in solitary confinement01:02:52 - The Legacies of Marie-Antoinette & Louis XVII01:10:23 - ConclusionLinks:Charles's BlueSky profile: https://bsky.app/profile/bubblesvampire.bsky.socialCharles's X profile: https://x.com/BubblesVampireMusic: Marche pour la cérémonie des Turcs, composed by Jean-Baptiste Lully, arranged and performed by Jérôme Arfouche.Artwork: Marie-Antoinette et ses enfants, by Élisabeth Vigée-Lebrun, 1787.Support the showReach out, support the show and give me feedback! Contact me or follow the podcast on social media Leave a 5-star review on Apple Podcasts or on Spotify Become a patron on Patreon to support the show Buy me a Coffee
En 1090, un jeune Iranien du nom de Hasan Sabbah trouve refuge dans la forteresse d'Alamût et y fonde l'un des Ordres les plus énigmatiques du Moyen Âge : les Assassins. Présentés par leurs ennemis comme de fanatiques meurtriers, ces derniers auraient fait régner la terreur au Moyen-Orient, aussi bien en Perse qu'en Syrie, durant près de deux siècles.Pour lire la réalité derrière le mythe, Yves Bomati interroge les sources occidentales et iraniennes et révèle le fonctionnement de cet Ordre médiéval à la discipline implacable, lié par une culture du secret, une doctrine ésotérique aux hautes valeurs morales et une volonté farouche de défier ses contempteurs.Dans un Moyen-Orient sous tensions, les Assassins se heurtèrent aux assauts répétés des empires concurrents – les Turcs seldjoukides ou encore les Mongols de Gengis Khan – ainsi qu'aux velléités des Croisés qui, dès 1095, poussèrent à la constitution des États latins d'Orient et au contrôle de la Terre sainte.Portant un regard neuf tant sur les plans historique, politique que religieux, Yves Bomati éclaire les dessous trop méconnus de cet Ordre ismaélien qui, à partir de sa chute en 1256, a survécu dans la clandestinité et continue d'exister aujourd'hui dans les actions de ses héritiers spirituels directs, les Aga Khans.Yves Bomati est notre invité pour les Interviews Timeline
We will traverse the peaks and valleys of five republics, each reflecting France's evolving spirit and struggles. From revolutionary fervour to imperial ambition, from the trials of war to the triumphs of modern democracy, each republic has contributed to the rich mosaic of France as we know it today.Join us as we unravel the dramatic narrative of the Five French Republics, where every chapter is a tale of resilience and reinvention. Prepare to be captivated by a story as rich and complex as France itself.TimecodesIntroduction05:15 - Establishment of the First Republic17:38 - The Directorate and the Consulate25:05 - The short-lived Second Republic34:47 - The Third Republic - Out of the Ashes, into the Fire45:11 - The Belle Époque and the World Wars51:12 - The Fourth Republic - Colonial Crisis58:45 - The Fifth Republic - Presidential authority01:04:19 - ConclusionRelevant Episodes:First Republic: The French Revolution, a Worldwide Tremor & Napoléon Part I - From Corsica to ParisSecond & Third Republics: The Franco-Prussian War of 1870, rehearsal for the World Wars, French Indochina, from Imperial Jewel to Hell on Earth, The Dreyfus Affair. France's Shame, The First World War. The French ExperienceFourth & Fifth Republics: The Fall of France of 1940, German Victory or French Defeat?, Charles de Gaulle, Tales of GrandeurMusic: Marche pour la cérémonie des Turcs, composed by Jean-Baptiste Lully, arranged and performed by Jérôme Arfouche.Artwork: La République triomphante préside à la grande fête nationale du 14 juillet 1880, 1880 (Archives nationales, Paris).Support the showReach out, support the show and give me feedback! Contact me or follow the podcast on social media Leave a 5-star review on Apple Podcasts or on Spotify Become a patron on Patreon to support the show Buy me a Coffee
Au Soudan, l'épicentre du conflit est en ce moment à El-Facher, la capitale du Darfour Nord, où la bataille fait rage depuis une semaine. « Des centaines de milliers de civils sont coincés dans la ville assiégée et leurs vies sont en danger », affirme la sous-secrétaire générale de l'ONU pour l'Afrique, Martha Pobee. Pourquoi les rebelles du général Hemedti veulent absolument s'emparer de cette ville ? Et pourquoi les Américains n'arrivent pas à calmer le jeu ? Peut-être à cause de la présidentielle à venir aux États-Unis, estime Roland Marchal, chercheur à Sciences Po Paris. RFI : Pourquoi cette reprise de violents combats à El-Facher, la capitale du Darfour Nord ?D'une certaine façon, c'est devenu un abcès de fixation, et une victoire des forces du général Hemedti le rendrait absolument incontournable pour toute négociation sur l'avenir politique du pays et pas simplement sur l'issue militaire du conflit.El-Facher, est bien la seule grande ville du Darfour qui échappe actuellement au contrôle du général Hemedti ?Tout à fait. C'est la capitale historique du Darfour avant qu'il ne soit divisé à la suite du conflit des années 2000. C'est également une zone extrêmement importante puisque c'est là qu'est rassemblé, dans des camps de déplacés et dans les villes et villages environnants d'El-Facher, l'essentiel de l'ethnie zagawa qui fournit les combattants pour les groupes darfouriens alliés au général al-BurhanEt justement, en face du général Hemedti, il y a un chef de guerre zagawa très expérimenté en la personne de Minni Minnawi ?Oui, fort, doté de soutien et d'appui également libyen, et pas simplement du côté de l'armée soudanaise. Le rapport de force entre les deux, on le voit, est difficile puisque ces affrontements ont commencé il y a pratiquement quatre mois maintenant, et malgré les pressions internationales, ils se poursuivent. Donc, on sent bien que ce qui est en jeu pour Hemedti, c'est de marquer une suprématie sur le Darfour. Ce qui lui permettrait d'avancer également militairement dans les provinces voisines du Kordofan et peut-être à Khartoum où il a des difficultés. Et du point de vue des groupes rebelles zagawa, qui ont signé un accord de paix en octobre 2020, c'est une façon de montrer qu'ils continuent à exister politiquement.Mini Minnawi n'a pas encore perdu, c'est cela ?Il n'a pas perdu. Il y a les forces du Mouvement pour la Justice et l'Égalité de Djibril Ibrahim qui sont également là. Cela représente un potentiel militaire tout à fait réel, qui aujourd'hui tient tête aux Forces de Soutien Rapide, tout à fait.Malgré l'embargo décrété par l'ONU sur les armes à destination du Darfour, est-ce que les deux belligérants ne viennent pas de recevoir des nouvelles armes ?Oui, depuis des mois. D'un côté, le soutien militaire des Émirats arabes unis aux Forces de Soutien Rapide n'a pas cessé, bien au contraire. Et de l'autre côté, Russes, Iraniens, mais aussi Biélorusses, Turcs, et cetera alimentent l'armée soudanaise. Donc, ça traduit d'abord que l'influence américaine, dans la gestion et dans le règlement de ce conflit, est perçue par tous les acteurs comme étant tout à fait minimal, que chacun sait que le Conseil de sécurité est divisé et qu'à partir de ce moment-là, le commerce des armes peut aller bon train et que les affaires vont bien pour tous ces vendeurs d'armes.Pourquoi les Américains ne font pas pression sur ces puissances régionales pour qu'elles cessent leurs livraisons d'armes aux belligérants ?Alors, je crois d'abord que les Américains se sont saisis du problème, avec les Saoudiens, au début des négociations de Djeddah. Mais ils veulent obtenir un cessez-le-feu, un accès humanitaire, sans aucune négociation politique. Or, beaucoup d'experts, beaucoup aussi d'envoyés spéciaux européens, pensent qu'il serait nécessaire de lancer un processus politique de façon à aboutir à un cessez-le-feu, comme une mesure de confiance dans l'évolution de ce processus politique. Et là, les Américains vont au plus pressé, je dirais fondamentalement, parce qu'ils veulent éviter que le Soudan fasse la Une des médias internationaux, au moment des élections aux États-Unis. Ce qui évidemment permettrait aux uns et aux autres de tirer sur le camp démocrate, en expliquant qu'il est responsable de la prolongation de ce conflit soudanais.Voulez-vous dire que Joe Biden et Kamala Harris ne prennent aucune initiative dans cette région du globe de peur de s'exposer à des critiques de Donald Trump ?Je crois que ce qui est pire… Peut-être que mon sentiment est outré, mais je crois que, pour les dirigeants américains, le Soudan et le Darfour renvoient à ce qui s'est passé au début des années 2000 où, en 2004 et en 2006, pour l'élection de George W Bush à un second mandat et pour les élections de « mid-term », la question soudanaise a été une question importante de mobilisation dans les universités américaines, avec donc des médias portant la critique sur la politique étrangère américaine. Et je crois que, de la même façon, une bonne partie de la diplomatie américaine aujourd'hui vise à empêcher cette situation, en mettant l'accent sur la priorité absolue à l'aide humanitaire, aux dépens d'un processus politique.À lire aussiSoudan: le président américain Joe Biden appelle aux négociations et menace de «sanctions supplémentaires»
durée : 00:04:55 - Le Reportage de la Rédaction - Un nombre croissant de Turcs se détournent de l'école publique. Dotée de peu de moyens, elle subit depuis des années un entrisme toujours plus important de la religion, au détriment des matières fondamentales.
To commemorate the 200th anniversary of La Fayette's grand tour of the USA in 1824, we have a special episode featuring guest Elizabeth Reese. Elizabeth is a public historian whose work focuses on the American Revolution and the Early Republic.She recently published a book on the famed Marquis' visit to America: "Marquis de Lafayette Returns - A Tour of America's National Capital Region". Join us as we discuss the circumstances, unfolding, and consequences of this great endeavour.TimecodesIntroduction04:23 - Brief overview of La Fayette and why President Monroe Invited Him15:26 - The Scale of the Tour21:35 - La Fayette Visits DC28:33 - Important Events during the Tour37:17 - The Legacy of the Tour46:23 - ConclusionRelevant Links:Elizabeth's Website: https://www.elizabethmreese.com/Her book "Marquis de Lafayette Returns - A Tour of America's National Capital Region": https://www.arcadiapublishing.com/products/9781467155878/Elizabeth's BlueSky profile: https://bsky.app/profile/elizamreese.bsky.socialElizabeth's Instagram profile: https://www.instagram.com/elizamreese/Elizabeth's X profile: https://x.com/elizamreeseLafayette 200's Website (by American Friends of Lafayette): https://lafayette200.org/Music: Marche pour la cérémonie des Turcs, composed by Jean-Baptiste Lully, arranged and performed by Jérôme Arfouche.Artwork: La Fayette in 1825, portrait by Matthew Harris JouettSupport the Show.Reach out, support the show and give me feedback! Contact me or follow the podcast on social media Leave a 5-star review on Apple Podcasts or on Spotify Become a patron on Patreon to support the show Buy me a Coffee Get beautiful “La Fayette, We are Here!” merchandise from TeePublic
durée : 00:12:06 - La Question du jour - par : Quentin Lafay - Hier, lundi 15 juillet, marquait le cinquantième anniversaire d'une tentative de coup d'État menée par les Grecs à Chypre. Quelques jours plus tard, le 20 juillet 1974, le nord du territoire était envahi par les Turcs... - invités : Théotime Chabre politiste, doctorant à Aix Marseille Université et membre du centre de recherche indépendant “NORIA Research”
Jules Verne is one of the most influential authors who ever lived, from every country and genre. He is the most translated author in the world after Agatha Christie and is by far the most translated French author. Verne's vision, stories and characters still resonate with us today, whether as part of new fictional storylines, or as cultural beacons and references.Verne didn't just write stories; he opened portals to new worlds and inspired generations to dream bigger and reach farther. Join us as we delve into the life and legacy of Jules Verne, the father of science fiction and a true visionary of his time.TimecodesIntroduction04:42 - Growing up in Nantes11:06 - Young Parisian Playwright19:05 - Success, at last31:36 - Darker Times41:47 - ConclusionLinks to relevant episodes:On the 1870-71 Franco-Prussian War: https://www.lafayettepodcast.com/1969630/10702428-the-franco-prussian-war-of-1870-rehearsal-for-the-world-warsOn late 19th century colonization: https://www.lafayettepodcast.com/1969630/12999723-french-indochina-from-imperial-jewel-to-hell-on-earthOn the Dreyfus Affair: https://www.lafayettepodcast.com/1969630/14076356-the-dreyfus-affair-france-s-shameMusic: Marche pour la cérémonie des Turcs, composed by Jean-Baptiste Lully, arranged and performed by Jérôme Arfouche.Artwork: Jules Verne in 1892, photograph by Charles HerbertSupport the Show.Reach out, support the show and give me feedback! Contact me or follow the podcast on social media Leave a 5-star review on Apple Podcasts or on Spotify Become a patron on Patreon to support the show Buy me a Coffee Get beautiful “La Fayette, We are Here!” merchandise from TeePublic
Radio Foot internationale, 2 émissions en direct 16h10-21h10 T.U. : - Euro 2024 Les derniers billets pour les ¼ de finale distribués ce mardi ; - La 1ère séance de tirs au but du tournoi, et des Portugais qualifiés à l'usure. ; - Le tournoi continue pour les Bleus. ; - La Copa America : Exit le pays organisateur. - Euro 2024 : Les derniers billets pour les ¼ de finale distribués ce mardi : la fougue et la jeunesse des Turcs, deuxièmes du groupe F, face au physique et à la discipline collective des Autrichiens, vainqueurs de la poule D. Ambiance garantie dans les tribunes de Leipzig ! 3 mois après l'écrasante victoire des « Burschen » 6-1 en amical contre les « Croissants étoilés » à Vienne, Vincenzo Montella pourra-t-il contrarier le onze de Ralf Rangnick ?- La 1ère séance de tirs au but du tournoi, et des Portugais qualifiés à l'usure. La Seleção a eu l'occasion de s'en passer, mais son gardien, auteur de 3 arrêts à Francfort, a brillé. Les Slovènes ont bien résisté et même eu des balles de match. - Les larmes et le sang-froid de Cristiano Ronaldo. Après avoir raté le penalty de la qualification à la 105è, l'attaquant d'Al-Nassr a transformé le premier tir des Rouge et Vert. Diogo Costa héros de la soirée. Le portier de 24 ans a écœuré les tireurs adverses. Portugal et France passent de justesse, et se retrouvent vendredi soir à Hambourg.- Le tournoi continue pour les Bleus. Toujours peu emballants en attaque, les tricolores bénéficient encore d'un CSC et éliminent la Belgique. Les Diables rouges ont-ils trop laissé la France prendre le jeu à son compte ? Le 11 de Deschamps n'a toujours pas inscrit de but dans le jeu. Un mental d'acier, un gardien fiable, mais du déchet sur le plan offensif (20 tirs, 1 seul cadré).- La Copa America : Exit le pays organisateur. Les États-Unis, battus par la Celeste de Bielsa, prennent la porte. le Mexique aussi. Le surprenant Panama et le Canada, seules formations de la zone CONCACAF présentes en quarts de finale. Avec Annie Gasnier aujourd'hui : Philippe Doucet, Éric Rabesandratana et Étienne Moatti. Technique-Réalisation : Matthieu Degueldre - David Fintzel/Pierre Guérin.
Radio Foot internationale, 2 émissions en direct 16h10-21h10 T.U. : - Euro 2024 Les derniers billets pour les ¼ de finale distribués ce mardi ; - La 1ère séance de tirs au but du tournoi, et des Portugais qualifiés à l'usure. ; - Le tournoi continue pour les Bleus. ; - La Copa America : Exit le pays organisateur. - Euro 2024 : Les derniers billets pour les ¼ de finale distribués ce mardi : la fougue et la jeunesse des Turcs, deuxièmes du groupe F, face au physique et à la discipline collective des Autrichiens, vainqueurs de la poule D. Ambiance garantie dans les tribunes de Leipzig ! 3 mois après l'écrasante victoire des « Burschen » 6-1 en amical contre les « Croissants étoilés » à Vienne, Vincenzo Montella pourra-t-il contrarier le onze de Ralf Rangnick ?- La 1ère séance de tirs au but du tournoi, et des Portugais qualifiés à l'usure. La Seleção a eu l'occasion de s'en passer, mais son gardien, auteur de 3 arrêts à Francfort, a brillé. Les Slovènes ont bien résisté et même eu des balles de match. - Les larmes et le sang-froid de Cristiano Ronaldo. Après avoir raté le penalty de la qualification à la 105è, l'attaquant d'Al-Nassr a transformé le premier tir des Rouge et Vert. Diogo Costa héros de la soirée. Le portier de 24 ans a écœuré les tireurs adverses. Portugal et France passent de justesse, et se retrouvent vendredi soir à Hambourg.- Le tournoi continue pour les Bleus. Toujours peu emballants en attaque, les tricolores bénéficient encore d'un CSC et éliminent la Belgique. Les Diables rouges ont-ils trop laissé la France prendre le jeu à son compte ? Le 11 de Deschamps n'a toujours pas inscrit de but dans le jeu. Un mental d'acier, un gardien fiable, mais du déchet sur le plan offensif (20 tirs, 1 seul cadré).- La Copa America : Exit le pays organisateur. Les États-Unis, battus par la Celeste de Bielsa, prennent la porte. le Mexique aussi. Le surprenant Panama et le Canada, seules formations de la zone CONCACAF présentes en quarts de finale. Avec Annie Gasnier aujourd'hui : Philippe Doucet, Éric Rabesandratana et Étienne Moatti. Technique-Réalisation : Matthieu Degueldre - David Fintzel/Pierre Guérin.
On one side, the Catholic majority, unwavering in their devotion to Rome. On the other, the Huguenots, French Protestants inspired by the teachings of Jean Calvin. Caught in the crossfire of this religious divide was the monarchy, struggling to maintain order amidst growing tension. But their efforts often only fuelled the flames of conflict.And so, in 1562, the first shots were fired in what would become known as the French Wars of Religion. Over the next three decades, France would be engulfed in a series of bloody clashes between Catholics and Protestants, tearing the nation apart.Join us as we unravel the intricate tapestry of alliances, betrayals, and power struggles that defined this turbulent period. From the grand halls of royal palaces to the blood-soaked fields of battle, we'll bring to life the key events and personalities that shaped the destiny of France.Timecodes:Introduction05:15 - From Strength to Chaos17:34 - Instability and Crisis27:24 - War, War, War!33:53 - The Saint-Barthélemy Massacre41:05 - The Eighth and Final War47:55 - Henri IV - "Paris is well worth a Mass"52:06 - ConclusionMusic: Marche pour la cérémonie des Turcs, composed by Jean-Baptiste Lully, arranged and performed by Jérôme Arfouche.Artwork: "St. Bartholomew's Day massacre' by François Dubois (1572)Support the Show.Reach out, support the show and give me feedback! Contact me or follow the podcast on social media Leave a 5-star review on Apple Podcasts or on Spotify Become a patron on Patreon to support the show Buy me a Coffee Get beautiful “La Fayette, We are Here!” merchandise from TeePublic