Suburb and urban commune in Abidjan, Ivory Coast
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durée : 00:47:27 - La 20e heure - par : Eva Bester - L'auteure de la saga Aya de Yopougon, Marguerite Abouet nous embarque dans son nouvel ouvrage, « Les Amours de Machérie », dans un voyage entre Abidjan et Paris. Aux éditions du Seuil, la scénariste signe un roman-photo désopilant en nous narrant une histoire (d'amour) des plus rocambolesque.
Dans cette émission, Solange Ablan, journaliste à la Radio Nationale Catholique de Côte d'Ivoire, aborde le sujet de la drépanocytose en compagnie de spécialistes du domaine médical ainsi que d'une patiente vivant avec cette maladie. La drépanocytose, une affection génétique touchant principalement les personnes d'origine afro-descendante, reste encore peu connue du grand public. L'émission explore les différentes formes de la maladie, les traitements disponibles, et met en lumière une campagne de dépistage gratuit organisée pour les habitants de Yopougon, prévue le samedi 31 mai 2025.
«Notre amour était comme un œuf ! Et tu as cassé le tien !» C'est ainsi que s'ouvre le roman-photo «Les amours de Machérie», scénarisé par l'autrice Marguerite Abouet et publié aux éditions du Seuil ! Drôle ? Décalé ? Kitch ? Ringard ? Beaucoup d'adjectifs sont utilisés pour parler du roman-photo ! Depuis deux ans, les éditions du Seuil remettent ce genre narratif au goût du jour avec une collection dédiée. Entre photo et cinéma, le roman-photo est né en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Il apparait en France en 1949 grâce au magazine Festival. Le principe : des successions de photos avec le plus souvent des textes dans des bulles et des acteurs qui jouent… Ou surjouent ! Dans cette histoire, «Machérie» est une jeune femme ivoirienne vivant en France qui vit avec son amoureux à Paris. Malheureusement, ce dernier la quitte au bout de cinq ans ! Manque de chance, les parents de Machérie attendaient qu'elle le leur présente. Elle va alors trouver un fiancé de secours : un clochard nommé... Julio Iglasis que tout le monde croit riche et... qui va se faire kidnapper. Le Roman-photo est bourré de sentiments pour que le lecteur se reconnaisse et se sente happé. Il y a une forme d'intimité. Marguerite Abouet Marguerite Abouet a réalisé ce tome entre Paris et Abidjan. Elle a demandé au chanteur Albin de la Simone et à la chanteuse franco-ivoirienne Izabella Maya de participer à ce volume. Invitée : Marguerite Abouet. Écrivain et réalisatrice franco-ivoirienne. Née à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 1971, elle passe 12 ans de sa vie à Yopougon, un quartier devenu populaire aujourd'hui. Elle connait son premier succès en bande dessinée avec son héroïne Aya de Yopougon en 2005. Cette série raconte avec beaucoup d'humour l'histoire d'un quartier d'Abidjan dans les années 70 avec ses personnages hauts en couleurs, inspirés de son enfance. Elle aborde des sujets de société comme les grossesses précoces, le rejet des personnes homosexuelles par leur famille, les problèmes de logements des étudiants ivoiriens, le harcèlement et les agressions sexuelles. Elle scénarise ensuite la série Akissi qui narre les aventures hilarantes de l'espiègle petite sœur d'Akissi ! Et la chronique Ailleurs nous emmène au Maroc pour parler de l'évènement «La Cigogne Volubile», un festival littéraire qui vise à promouvoir la lecture. Le thème retenu pour cette édition est le «vivant», Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d'action culturelle et directrice générale de l'Institut français du Maroc nous en dit plus. Programmation musicale : L'artiste Albin de la Simone avec le titre Ma gueule.
«Notre amour était comme un œuf ! Et tu as cassé le tien !» C'est ainsi que s'ouvre le roman-photo «Les amours de Machérie», scénarisé par l'autrice Marguerite Abouet et publié aux éditions du Seuil ! Drôle ? Décalé ? Kitch ? Ringard ? Beaucoup d'adjectifs sont utilisés pour parler du roman-photo ! Depuis deux ans, les éditions du Seuil remettent ce genre narratif au goût du jour avec une collection dédiée. Entre photo et cinéma, le roman-photo est né en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Il apparait en France en 1949 grâce au magazine Festival. Le principe : des successions de photos avec le plus souvent des textes dans des bulles et des acteurs qui jouent… Ou surjouent ! Dans cette histoire, «Machérie» est une jeune femme ivoirienne vivant en France qui vit avec son amoureux à Paris. Malheureusement, ce dernier la quitte au bout de cinq ans ! Manque de chance, les parents de Machérie attendaient qu'elle le leur présente. Elle va alors trouver un fiancé de secours : un clochard nommé... Julio Iglasis que tout le monde croit riche et... qui va se faire kidnapper. Le Roman-photo est bourré de sentiments pour que le lecteur se reconnaisse et se sente happé. Il y a une forme d'intimité. Marguerite Abouet Marguerite Abouet a réalisé ce tome entre Paris et Abidjan. Elle a demandé au chanteur Albin de la Simone et à la chanteuse franco-ivoirienne Izabella Maya de participer à ce volume. Invitée : Marguerite Abouet. Écrivain et réalisatrice franco-ivoirienne. Née à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 1971, elle passe 12 ans de sa vie à Yopougon, un quartier devenu populaire aujourd'hui. Elle connait son premier succès en bande dessinée avec son héroïne Aya de Yopougon en 2005. Cette série raconte avec beaucoup d'humour l'histoire d'un quartier d'Abidjan dans les années 70 avec ses personnages hauts en couleurs, inspirés de son enfance. Elle aborde des sujets de société comme les grossesses précoces, le rejet des personnes homosexuelles par leur famille, les problèmes de logements des étudiants ivoiriens, le harcèlement et les agressions sexuelles. Elle scénarise ensuite la série Akissi qui narre les aventures hilarantes de l'espiègle petite sœur d'Akissi ! Et la chronique Ailleurs nous emmène au Maroc pour parler de l'évènement «La Cigogne Volubile», un festival littéraire qui vise à promouvoir la lecture. Le thème retenu pour cette édition est le «vivant», Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d'action culturelle et directrice générale de l'Institut français du Maroc nous en dit plus. Programmation musicale : L'artiste Albin de la Simone avec le titre Ma gueule.
Para a discussão do livro do Clube de Leitura 30:MIN de 2025, Arthur Marchetto e Cecilia Garcia Marcon se reúnem para falar do primeiro volume de Aya de Yopougon, escrito por Marguerite Abouet e desenhado por Clément Oubrerie (publicado pela ed. L&PM e traduzido por Julia da Rosa Simões).A HQ conta a primeira parte da história de três amigas que vivem no bairro de Yopougon, na Costa do Marfim, e vai trazer discussões sobre juventude, amores, profissão e futuro numa comunidade de pessoas próximas, com bailes, flertes e muitos homens questionáveis. Preparados?Então, aperta o play, e se prepare para o próximo livro: Onde vivem as monstras?, de Aoko Matsuda.---LinksApoie o 30:MINSiga a gente nas redesJá apoia? Acesse suas recompensasConfira todos os títulos do clube!
No quarto episódio da série Escritoras Africanas do programa Historicizando, os alunos Antoni Guilherme Macagnan Damo, Davi Emilio da Massena Stobe e Everton Kauã Lesonier Alves apresentam a vida e as obras da escritora Marguerite Abouet, de Costa do Marfim, autora das histórias em quadrinho Aya de Yopougon.
C'est une ville bénie pour les amateurs d'art contemporain avec des galeries dans tous les quartiers, personne d'ailleurs ici ne sait combien il y en a exactement. Avec des fondations dédiées à l'art contemporain aussi et avec depuis quelques années une foire internationale Abidjan Art Fair, où se croisent artistes galeristes et collectionneurs. Ici à Abidjan, on trouve de plus en plus de potentiels acheteurs avec de plus en plus de moyens. L'art n'est plus seulement une affaire esthétique sensible, c'est aussi un marché en pleine effervescence. La demande de plus en plus forte nourrit un foisonnement créatif impressionnant. Alors pourquoi ce boom, est-il durable ? Comment peut-on vivre de son art et comment parvient-on à percer ? Carl Edouard Keita, artiste peintre ; Sandrine Marmissol, responsable de la Galerie Euréka et Thierry Dia, fondateur de la galerie Houkami Guyzagn sont les invités de Sur le pont des arts. Abidjan Art Week: du 23 au 29 avril 2025, 12 galeries, fondations, centres d'art et musée s'associent pour faire d'Abidjan le rendez-vous de référence des passionnés d'art. Au programme de l'émission :ReportageMarine Jeannin, correspondante de RFI à Abidjan, est allée à la rencontre du public et des acheteurs dans les galeries. Une rencontre qui met en avant les profils variés des nouveaux acheteurs. Chronique des librairies du monde Edwige Renée Dro, écrivaine et fondatrice de la Librairie 1949 basée à Yopougon, nous présente son coup de cœur, un livre signé d'un artiste nigérian Uche Okeke qui nous parle d'art et de développement. Playlist du jour- Moby feat. Danaé Wellington - Wild flame- Tiken Jah Fakoly - Tonton d'America.
C'est une ville bénie pour les amateurs d'art contemporain avec des galeries dans tous les quartiers, personne d'ailleurs ici ne sait combien il y en a exactement. Avec des fondations dédiées à l'art contemporain aussi et avec depuis quelques années une foire internationale Abidjan Art Fair, où se croisent artistes galeristes et collectionneurs. Ici à Abidjan, on trouve de plus en plus de potentiels acheteurs avec de plus en plus de moyens. L'art n'est plus seulement une affaire esthétique sensible, c'est aussi un marché en pleine effervescence. La demande de plus en plus forte nourrit un foisonnement créatif impressionnant. Alors pourquoi ce boom, est-il durable ? Comment peut-on vivre de son art et comment parvient-on à percer ? Carl Edouard Keita, artiste peintre ; Sandrine Marmissol, responsable de la Galerie Euréka et Thierry Dia, fondateur de la galerie Houkami Guyzagn sont les invités de Sur le pont des arts. Abidjan Art Week: du 23 au 29 avril 2025, 12 galeries, fondations, centres d'art et musée s'associent pour faire d'Abidjan le rendez-vous de référence des passionnés d'art. Au programme de l'émission :ReportageMarine Jeannin, correspondante de RFI à Abidjan, est allée à la rencontre du public et des acheteurs dans les galeries. Une rencontre qui met en avant les profils variés des nouveaux acheteurs. Chronique des librairies du monde Edwige Renée Dro, écrivaine et fondatrice de la Librairie 1949 basée à Yopougon, nous présente son coup de cœur, un livre signé d'un artiste nigérian Uche Okeke qui nous parle d'art et de développement. Playlist du jour- Moby feat. Danaé Wellington - Wild flame- Tiken Jah Fakoly - Tonton d'America.
Le sepsis est une réponse inflammatoire généralisée, liée à une infection grave, sur des patients souvent déjà fragilisés. Ils étaient responsables de 11 millions de morts chaque année, dans le monde, en 2021, d'après l'Institut Pasteur. Les formes graves du Covid-19 sont des formes de sepsis viral. Le terme « septicémie » désigne la présence de bactéries (voire champignons ou virus) dans le sang. Le sepsis touche, chaque année, 49 millions de personnes dans le monde. Si le fardeau est concentré dans les pays les plus pauvres, ces infections – gangrène, ou fièvre puerpérale (post-accouchement) – constituent aussi une cause majeure de décès dans les pays riches.Quelles sont les causes les plus fréquentes de la septicémie ? Comment en reconnaître les symptômes ? Quelles sont les complications possibles ? Pr Djillali Annane, directeur de l'Institut Hospitalo-Universitaire PROMETHEUS, Centre intégré de soins et de recherche sur le sepsis, Hôpital Raymond Poincaré à Garches Pr Yapo Paul Yapo, anesthésiste-réanimateur au CHU de Yopougon à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Programmation musicale :► Suintement ft fellow - Mata na prière► Kali Uchis – Fue mejor.
2025 está por aí! Por causa disso, Arthur Marchetto, Cecilia Garcia Marcon e Vilto Reis compartilham alguns dos livros que pretendem ler ao longo do ano e apresentam todos os títulos do Clube de Leitura 30:MIN 2025 para você participar com a gente! Então aperta o play e conta pra gente: qual livro você quer ler em 2025? -- Livros citados Oração para desaparecer, de Socorro Acioli Falas curtas, de Anne Carson Aya de Yopougon: vol.1, de Marguerite Abouet e Clement Oubrerie Onde vivem as monstras, de Aoko Matsuda Contra fogo, de Pablo L.C. Casella Floresta é o nome do mundo, de Ursula K. Le Guin Circe, de Madeline Miller Stoner, de John Williams Os perigos de fumar na cama, de Mariana Enriquez Temporada de furacões, de Fernanda Melchor Corpo desfeito, de Jarid Arraes Cupim, de Layla Martínez O som e a fúria, de William Faulkner As mil e uma noites Trabalhos e os dias, de Hesíodo Trilogia Xenogênese, de Octavia Butler Clube de Leitura de Fantasia de Vilto Reis Máscaras brancas, peles negras, de Frantz Fanon Os condenados da terra, de Frantz Fanon Intermezzo, de Sally Rooney A idiota, de Elif Batuman Ou-ou, de Elif Batuman Tetralogia Napolitana, de Elena Ferrante Mata Doce, de Luciany Aparecida Louças de Família, de Eliane Marques Mohamed Mbougar Sarr Annie Ernaux Contos de axé, de vários autores Trilogia de Copenhagen, de Tove Ditlevsen --- Links Apoie o 30:MIN Siga a gente nas redes Já apoia? Acesse suas recompensas Entre no Clube de Fantasia de Vilto Reis!
Les cinémas de Côte d'Ivoire ont connu une année charnière en 2024, avec des ouvertures de salles et un chiffre d'affaires en croissance d'au moins 13 % par rapport à 2023, avec plus d'un milliard de francs CFA sur les dix premiers mois de l'année. Pour mesurer la dynamique du secteur, l'Onac-Ci, l'Office national du cinéma, publie le Côte d'Ivoire Cinéma - Box Office pour mettre un coup de projecteur sur le secteur, redynamisé, de l'exploitation cinématographique. De notre correspondant à Abidjan,La file d'attente s'allonge devant le Majestic Ficgayo. Des adolescents et des familles sont venus s'offrir une séance au cinéma de Yopougon, la plus grande commune d'Abidjan, pour la fin des vacances. Le ticket coûte 3 000 francs CFA pour un adulte, 500 francs de moins pour les enfants. Popcorn dans les mains, Franck est venu avec sa copine. « C'est la deuxième fois que je viens au cinéma de ma vie, confie le jeune homme. Nous sommes venus d'abord parce que c'est la période des fêtes. On a plus de temps, on voulait en profiter pour venir regarder un film au cinéma parce que c'est une autre expérience avec le grand écran. »Dans la salle de 300 places, le couple fait partie des 90 spectateurs présents. À l'écran, c'est Sonic 3, avec Jim Carrey, qui est projeté, un blockbuster familial américain. Les films produits ou coproduits aux États-Unis représentent 80 % de la part de marché des 280 000 entrées enregistrées sur les dix premiers mois de l'année 2024, selon le Box Office et, en moyenne, par séance, il faut compter une quinzaine de spectateurs.Le film d'horreur plébiscitéNancy Aka dirige Majestic One, premier exploitant du pays, qui tire 40 % de son chiffre d'affaires de la billetterie — le reste étant complété par la confiserie (30 %), la vente d'espaces publicitaires avant les séances (15 %), et la location de salles, entre autres. Pour la directrice générale du groupe ivoirien, il y a des formules gagnantes avec les spectateurs ivoiriens. « Ils adorent l'horreur !, observe-t-elle. On va dire qu'on a 35 % de notre public qui est âgé de 16 à 24 ans. Eux, ils vont vouloir des émotions fortes donc ils vont préférer l'horreur et les films d'action. Notre deuxième grand public, ce sont les 25-35 ans. Eux ont plutôt tendance à préférer la comédie. Donc, ça nous donne le top 3 en termes de genre qui marchent dans nos salles : horreur, ensuite action et enfin la comédie. »À cela s'ajoutent les films d'animation familiaux. Sur les dix premiers mois de l'année, Vice-Versa 2 s'octroie la première place, en attendant les bilans de Vaiana 2, Mufasa et Sonic, taillés pour les vacances de Noël. Dans ce contexte, les films ivoiriens sont moins exposés — une demi-douzaine ont été exploités en 2024, pour une part de marché inférieure à 5 %, avant tout des comédies, le genre-roi dans l'industrie ivoirienne, notamment incarné par l'acteur Michel Gohou, vedette du Gendarme d'Abobo. En 2023, Marabout Chéri de la réalisatrice et comédienne Khady Touré s'était aussi hissé à la deuxième place des longs-métrages les plus vus au box-office.Pathé, nouveau challengerMajestic One a passé près d'une décennie en quasi-monopole avec ses sept écrans, dont un ouvert à Yamoussoukro fin 2023. Depuis avril 2024, le groupe ivoirien voit sa position dominante remise en cause avec l'inauguration à Abidjan du complexe du français Pathé Cinémas. Six écrans, des projecteurs 4K et des tarifs bien plus conséquents, à partir de 4 000 francs CFA.Une compétition accueillie avec appréhension, mais finalement acceptée par Nancy Aka. « Ce n'est pas n'importe quel concurrent, concède celle qui tient les rênes de Majestic One depuis un an. Ils ont cent ans d'expérience, nous n'en avons que dix, et ils ont beaucoup plus de moyens. Mais le fait qu'ils soient venus s'installer en Côte d'Ivoire, ça prouve que nous avons eu raison de nous lancer il y a dix ans, en rachetant la salle de l'hôtel Ivoire en 2015. »Huit mois après l'entrée de Pathé sur le marché, la dirigeante juge que les tarifs pratiqués par Pathé induisent différents positionnements pour les deux sociétés. La société au coq occupe le terrain du premium, quand les cinémas Majestic ont l'ambition de la proximité. « Une salle a souffert quand même, celle de l'Ivoire, souffle Nancy Aka. Ça fait dix ans qu'elle est ouverte, et cette concurrence nous pousse à envisager des changements. » Jusqu'à rééquiper la salle de l'Ivoire ? « Joker », répond-elle.À lire aussiAudiovisuel en Côte d'Ivoire: des initiatives privées pour pallier le manque de main-d'œuvreRelancer les salles de cinéma sur tout le territoireAvec l'arrivée de Pathé, la Côte d'Ivoire compte désormais quinze écrans, dont treize à Abidjan, en comptant celui de l'Institut français, qui n'a pas une vocation commerciale. C'est encore loin de l'âge d'or du cinéma en Afrique de l'Ouest des années 1970 et 1980, quand le pays comptait une cinquantaine de salles réparties dans tout le pays. Aujourd'hui, l'une des priorités de la politique culturelle ivoirienne est de relancer des salles sur l'ensemble du territoire, selon Germaine Asso, qui suit l'exploitation à l'Office national du cinéma. « En 2024, il y a eu, je peux dire, un coup de fouet, avec le complexe de Pathé et l'ouverture de l'écran à Yamoussoukro à l'hôtel Président. C'est cette volonté-là du ministère de la Culture de rapprocher le cinéma de la population pour que les Ivoiriens puissent aller en salle. »Pour 2025, l'Onac-Ci pousse pour la réouverture d'une salle à Bouaké, la deuxième ville du pays. C'est également l'objectif de Majestic One, qui entend par ailleurs lancer un cinéma itinérant. Avec une idée derrière la tête : tester le marché dans d'autres communes d'Abidjan, mais aussi dans d'autres villes de Côte d'Ivoire. Et pourquoi pas y recréer des cinémas, en espérant un soutien des pouvoirs publics.À lire aussi Cinéma en Afrique : « Les femmes participent à l'essor de l'industrie », dit Emma Sangaré
En Côte d'Ivoire, une forme de street-art est bien connue de tous les Abidjanais : les peintures qui ornent les gbakas, ces minibus à bas coût, mais aussi certains « Wôrô-wôrô», les taxis collectifs. Un art pratiqué avec les mêmes techniques que le graffiti, mais pour lequel les chauffeurs sont prêts à mettre le prix. Reportage chez N'Guess Décor, l'un des ateliers de référence de la commune de Yopougon. Avec notre correspondante à Abidjan, Marine JeanninBrahoua N'Guessan, 30 ans de métier, a choisi d'appeler son établissement un garage, même s'il n'y fait aucune réparation : si une demi-douzaine de gbakas sont stationnés ici en permanence, c'est bien pour embellir leur carrosserie. Un atout marketing indispensable sur ce secteur très concurrentiel, explique le chauffeur Ibrahim Konaté, qui vient faire repeindre son véhicule deux fois par an. « Beaucoup de gbakas ont ça, hein. Toi-même le chauffeur, quand tu vois [la peinture], tu es content. Ça me plaît beaucoup, et puis les clients aussi. Ils disent que c'est joli, c'est à cause de ça qu'on fait la déco. Quand tu peins ta voiture, ça attire la clientèle. »Appliquant la peinture à huile avec des pinceaux ou des pistolets à peinture, la vingtaine d'employés et apprentis de Brahoua N'Guessan travaillent à la commande. Les motifs les plus en vogue sont les portraits de footballeurs, comme Simon Adingra, la star ivoirienne de la CAN, ou de chanteurs, DJ Arafat ou Fally Ipupa, mais aussi, plus étonnamment, de Che Guevara. Presque jamais de politiciens, en revanche, qui risqueraient de diviser la clientèle. Les chauffeurs peuvent également faire inscrire leur surnom ou leur devise parmi les plus communes : « C'est Dieu qui donne », « Maman merci » ou « Ça va aller ».Une profession informelleQuant aux prix, ils varient en fonction du modèle, détaille le patron du « garage ». « Ça dépend des motifs que les clients demandent. Par exemple, si on doit faire un portrait à l'arrière, ça va coûter au moins 40 000 francs CFA (61,28 euros). Si on doit décorer la voiture complètement après le portrait, avec des petits designs, là ça peut monter dans les 50 000 francs CFA (76,60 euros). Les gens nous sollicitent parce que nous, notre job, c'est propre, comme on dit dans le jargon. Quand on finit de peindre, c'est joli à voir. Voilà pourquoi on a beaucoup de clients. »La profession est totalement informelle, avec de grandes disparités de niveau entre les artistes. Le secret du succès de « N'Guess Décor », c'est un apprentissage long et méticuleux, souligne Mohamed Camara, qui travaille ici depuis 17 ans. « Il y a des décorateurs qui sont là, ils n'ont pas un certain niveau, mais ils se lèvent pour aller faire le décor parce qu'ils se disent qu'il y a l'argent dedans. Sinon, ils ne savent pas faire le métier, mais ils sont dedans, c'est parce qu'ils ont besoin d'argent, c'est tout. Sinon, il y a des gens [comme nous], et on est là et on connait le métier. Nous sommes les premiers en Côte d'Ivoire, donc nous sommes tout le temps là. On a bien appris notre métier. »Après plusieurs années de formation, les apprentis partent en général ouvrir leur propre atelier. Mais Mohamed Camara espère rester au « garage » de Brahoua N'Guessan, et prendre la succession de son maître.
Pour ceux qui souhaitent rejoindre la #TribuESOA au sein de notre groupe Telegram exclusif, c'est par ici : https://bit.ly/ESOATribe --------- Le Podcast "#Entrepreneur State Of Africa" dit tout haut ce que les #entrepreneurs pensent tout bas, avec Kahi Lumumba (Co-Founder & CEO Totem Experience, Adicomdays) et Moulaye Tabouré (Co-Founder & CEO de ANKA (ex-Afrikrea) ). Dans cet épisode, Kahi et Moulaye reçoivent Anicet Amani, le fondateur de Scan Technologies (Skan-Ticket et Skan-Med). Les trois entrepreneurs échangent sans filtres sur la difficulté de développer une boite technologique sans lever des fonds, les opportuniés qu'Anicet a du refuser et le mindset qui a lui permis de réussir ! ----- Ce podcast est produit par Totem Factory by Totem Experience que vous pouvez joindre pour tous vos besoins de production
L'émission 28 minutes du 31/10/2024 Aya de Yopougon, Akissi : Marguerite Abouet donne la parole aux jeunes Ivoiriennes L'auteure et réalisatrice franco-ivoirienne Marguerite Abouet publie “Akissi de Paris”, une BD illustrée par Mathieu Sapin. Dans ce premier volume, elle raconte l'histoire d'une jeune Ivoirienne qui vient d'arriver à Paris. Cette histoire est la sienne puisqu'elle arrive en France à l'âge de 12 ans en 1983. Son personnage doit s'adapter à un nouvel environnement, celui d'un établissement parisien, où il n'est pas simple de surmonter les préjugés et de se faire des amis. Comme l'auteure à son âge, elle apprivoise ses camarades en leur racontant des histoires de son pays d'origine. Akissi n'est pas la première protagoniste imaginée par Marguerite Abouet, qui est également connue pour sa série “Aya de Yopougon” qui compte sept tomes de BD et s'est vendue à plus de 900 000 exemplaires. Soldats nord-coréens envoyés en Russie : à quoi joue Kim Jong-un ? Les États-Unis ont confirmé l'envoi par la Corée du Nord de plus de 10 000 soldats pour s'entraîner dans l'est de la Russie. Ce mardi 29 octobre, les Américains ont été encore plus précis en annonçant avoir décelé un "petit nombre" de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, frontalière avec l'Ukraine. 2 000 hommes supplémentaires seraient sur le point de d'arriver dans cette zone. Selon les services de renseignements sud-coréens, Pyongyang enverra même des généraux sur la ligne de front. Bien que la Corée du Nord n'ait pas confirmé ces présences, la communauté internationale est préoccupée par les intentions de Kim Jong-un. Le pays a déjà fourni plusieurs millions d'obus à la Russie et a signé, en juin dernier, un traité sur le "partenariat stratégique global" avec Vladimir Poutine. Ce pacte vise notamment à éviter les sanctions de l'ONU, après les essais balistiques et nucléaires de la Corée du Nord, grâce au veto russe. Enfin, Marjorie Adelson nous fait découvrir Igbo-Ora, non loin de la mégapole nigériane de Lagos, ville championne du monde de la naissance de jumeaux et Marie Bonnisseau nous raconte l'histoire d'Halloween, cette fête irlandaise riche en costumes et en empreinte carbone. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 31 octobre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Le 11 septembre 2024, le corps sans vie d'une jeune femme de 19 ans était retrouvé dans une résidence meublée, assassinée. Son petit ami est le suspect numéro un. Rien qu'à Abidjan, en 2020, plus de 400 féminicides ont été recensés. Et selon le Programme national de lutte contre les violences basées sur le genre, c'est au moins une femme sur trois qui serait victime de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie. De nombreuses ONG sur le terrain sensibilisent les populations pour dire non à toutes formes de violences faites aux femmes. De notre correspondant à Abidjan,Georgette a épousé son premier amour, rencontré au lycée. À ce moment-là, elle était loin d'imaginer que cet homme si doux qu'elle avait tant aimé allait devenir son bourreau. « J'ai souffert. Pour un rien, il me frappait, jusqu'à me casser une dent, témoigne-t-elle. Mon visage était souvent enflé à cause des coups. Un jour, j'ai pris mes affaires et je suis partie.»Aujourd'hui quinquagénaire, Georgette est ce qu'on appelle une survivante des violences conjugales. Mais elle porte encore les stigmates de cette période sombre de sa vie, et la peur ne l'a jamais quittée. « J'ai peur de me remettre en couple. Je vis seule avec ma fille. Quand un homme me dit "je t'aime", j'ai peur. Quand on me parle de mariage, je refuse, parce que j'ai peur. Regarde mon corps, je me sens bien, je ne veux plus d'ennuis », affirme-t-elle.Sur plus de 8 700 cas de violences basées sur le genre répertoriés en Côte d'Ivoire l'année dernière, au moins 6 700 sont des violences domestiques. L'ONG Akwaba Mousso, en un peu plus d'un an d'existence, a pris en charge près de 400 victimes. Diana Toan, responsable du parcours violences au sein de l'organisation, explique les étapes d'un cycle infernal :« Au début, l'homme est gentil. Puis, il commence par la violence psychologique : des injures, des humiliations. Ensuite viennent les coups. Et il se montre doux à nouveau, en disant que ce n'est pas sa faute, que c'est à cause de ce que la femme a fait. C'est un cercle vicieux. » À écouter dans 8 milliards de voisins Reportage à Abidjan : paroles de militantes en Côte d'IvoireLe théâtre pour ne pas être un « témoin passif »Et pour inverser la tendance, l'accent est mis sur la sensibilisation de proximité. Dans un quartier populaire de Yopougon, des riverains assistent à un sketch dénonçant le calvaire vécu par certaines femmes dans leur foyer. À tout moment, le public peut interrompre la scène pour signaler ce qui lui semble anormal, et proposer des solutions.Souleymane Diomandé est le chargé de projet prévention et de la mobilisation communautaire à l'ONG Akwaba Mousso. « Les communautés savent ce que ces femmes vivent. Avec leurs propres mots, ils peuvent dire ce qu'ils pensent pour que toute la communauté puisse savoir comment est-ce qu'on réagit face à telle ou telle situation », explique-t-il. La démarche vise aussi à amener les communautés à « repérer [les violences] et ne pas être des témoins passifs qui voient des violences, mais qui ne réagissent pas. »Face à l'ampleur de ces violences faites aux femmes, le gouvernement ivoirien a mis en place plusieurs mesures. Parmi celles-ci, la réactivation et l'installation de 87 plates-formes multisectorielles de lutte contre les violences basées sur le genre, ainsi que la création de 33 bureaux d'accueil dans les commissariats et brigades de gendarmerie pour les victimes.À écouter dans Priorité santé Prise en charge des violences faites aux femmes et aux enfants et lutte contre l'impunité
Aujourd'hui en France - Dimanche a compté les jours, « soixante-sept » précisément après la démission du gouvernement Attal, « Barnier rend enfin sa copie » et elle « demeure très marquée à tribord » affirme Le Parisien.Premier enseignement pour Le Journal du Dimanche, « un air de 'déjà-vu', avec la reconduction de sept ministres du gouvernement sortant », une équipe qui selon le JDD « ressemble furieusement à ce qu'elle aurait pu incarner en 2022 », elle qui respecte « une cohérence politique d'un macronisme davantage appuyé sur sa jambe droite ».Sur son site internet, Libération décrit un « attelage macronie-LR qui tire très à droite », « À droite toute » martèle L'Humanité quand Le Monde analyse « une équipe, loin de l'union nationale promise par Emmanuel Macron ».À lire aussiFrance: le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier enfin dévoiléLa course à la Maison BlancheÀ un peu plus d'un mois de la présidentielle américaine, L'Express égrène les atouts de Kamala Harris pour battre Donald Trump, « les conseils d'Obama, la popularité de son colistier, l'appui de la droite anti-Trump, celui de Taylor Swift », sans oublier son « arme secrète », à savoir, « elle-même ».« Joviale mais sérieuse, jeune », oui, « mais expérimentée » relève l'hebdomadaire quand dans Le Point, François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la Recherche Stratégique, assure que la vice-présidente actuelle « n'a pas de politique étrangère », en tout cas « pas encore » précise-t-il, sur ce thème, Le Point s'interroge, les deux candidats ne sont-ils pas « bonnet blanc et blanc bonnet ? »Autre interrogation soulevée par L'Express, « la nouvelle tentative d'assassinat est-elle une aubaine pour Donald Trump ? », peut-être, « à l'heure où les derniers sondages le voient marquer le pas face à sa rivale démocrate ».Le procès des viols de Mazan à la Une égalementEt Marianne qui se demande, « les violeurs sont-ils des hommes ordinaires ? », dans un dossier consacré à l'affaire, le magazine dissèque le profil des 50 accusés qui comparaissent aux côtés de Dominique Pélicot... « âge moyen... 47 ans... retraités, plombiers, électriciens, boulangers, correspondant de presse, infirmier, barman... » la liste est longue et « sorte de preuve », s'il en fallait une, souligne Marianne « que les violeurs peuvent être n'importe qui : nos amis, voisins, collègues, amants, nos frères ou nos pères ». Dans « Les 50 » comme on les identifie désormais, il y a selon l'hebdomadaire « ceux qui avouent et ceux qui nient », « des enfances violentées et des enfances heureuses », « les intégrés et les délinquants », difficile de dresser un profil type du violeur, c'est plutôt un « sordide portrait de groupe composé de monsieur Tout-le-Monde », et c'est à lire cette semaine dans Marianne.À écouter aussiAffaire Mazan: «On assiste aujourd'hui au procès de la culture du viol»Le magazine l'Équipe titre ce samedi sur « Le choc Cheptegei »Dans son édito, Géraldine Catalano n'hésite d'ailleurs pas à établir selon elle « un parallèle qui pique les yeux », « d'un côté, Gisèle Pélicot, une septuagénaire héroïne, érigée en symbole de courage, de l'autre, Rebecca Cheptegei, une athlète ougandaise dont l'assassinat au Kenya a horrifié le monde ». « On s'en doute » poursuit la rédactrice en chef, « la déferlante MeToo a des effets contrastés selon que l'on réside dans telle ou telle partie du globe ».À lire aussiDécès de l'athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, brûlée par son compagnon au KenyaL'Équipe s'est ainsi rendu en OugandaLà où « l'indignation monte contre les violences faites aux femmes, un fléau qui touche particulièrement les athlètes dans cette région du monde ». À la rencontre de proches Rebecca Cheptegei, brûlée vive par son compagnon, mais aussi de femmes et d'hommes venus exprimer leur colère. En trois ans, trois coureuses de fond ont été la cible de féminicides. « Les athlètes femmes vont à l'encontre de la norme sociale selon laquelle les hommes sont propriétaires » lance Joan Chelimo, fondatrice d'une association créée au lendemain du meurtre d'une prometteuse coureuse de fond, « mais en 2024, les femmes sont fatiguées, il faut que les hommes les laissent être des femmes ». « Les hommes » renchérit-elle, « sont effrayés par le ‘girl power' que nous représentons ».L'affaire a été d'autant plus retentissante que Rebecca Cheptegei a participé au marathon des Jeux de Paris cet été« ENFIN, le monde est choqué ! » s'emporte une avocate qui dénonce l'impunité en Ouganda, sur les deux dernières années, « 14 681 cas de violences domestiques ont été recensés, seules 823 condamnations ont été prononcées ! » source-t-elle, avant de lâcher « Rebecca ne doit pas être morte pour rien, il faut transformer ce choc en action ».À écouter aussiMeurtre de Rebecca Cheptegei: «Les femmes subissent les frustrations que les compagnons déversent sur elles»Et puis on vous en parlait cette semaine sur RFI, Akissi est arrivée à ParisEt avec elle, « la haine d'une armée de trolls » raconte M, le magazine du Monde. Akissi, c'est le nom de cette héroïne imaginée par la scénariste franco-ivoirienne Marguerite Abouet, elle est certes moins célèbre que sa grande sœur Aya de Yopougon mais les aventures d'Akissi ont déjà connu dix tomes dans les quartiers d'Abidjan, et pour le onzième, la jeune fille débarque dans la capitale française.Un périple mis en avant cet été par Gallimard jeunesse sur sa page FacebookEt quelle ne fut pas la surprise de l'éditeur et de l'autrice à la découverte de « centaines de commentaires racistes postés en réponse à la publication ». « Un déferlement révélateur du climat anti-immigration en France » peut-on lire dans le supplément du Monde. Mais pas de quoi décourager Marguerite Abouet qui dans ces quelques lignes rappelle un dicton transmis par sa mère et qu'on a également beaucoup entendu sur nos antennes en début d'année à l'occasion de la CAN : « découragement n'est pas ivoirien ».
On connaît Aya de Yopougon, le personnage de bande dessinée imaginée par Marguerite Abouet. On connaissait aussi la version enfantine, Akissi, créée par l'autrice ivoirienne d'après ses souvenirs d'enfance à Abidjan. Il faudra désormais compter avec Akissi de Paris. Marguerite Abouet, toujours avec son comparse Mathieu Sapin au dessin, vient de faire paraître chez Gallimard le premier tome d'une série dérivée de l'univers d'Akissi, soit les aventures de son petit personnage dans la capitale française. Akissi à Paris, premier tome, c'est une nouvelle série des aventures de cette petite fille qu'on a déjà suivie durant 11 tomes à Abidjan, en Côte d'Ivoire.Oui, c'est une aventure, mais qui continue. Elle était supposée partir, cela fait déjà deux albums qu'elle essaie de tout faire pour ne pas partir de son quartier, de son pays. Et puis, le verdict est tombé, il faut qu'elle parte pour commencer un nouveau cycle de collège. Donc, elle part d'Abidjan, elle arrive à Paris et elle commence la sixième.Vous vous êtes inspirée de votre arrivée à Paris ?Oui, j'ai un peu remis cette petite fille que j'étais dans le contexte d'aujourd'hui. Il y a des codes. Mais, en même temps, avec cette petite qui arrive et qui va découvrir cette nouvelle culture, ces autres codes aussi.Parce qu'il y a des téléphones portables, le langage aussi, la façon de parler, les « wesh » par exemple, disent les jeunes...Les « wesh », les « boloss ». J'ai l'impression de ne vivre qu'avec des jeunes, des ados, des pré-ados parce que je passe mon temps à faire des rencontres scolaires. D'ailleurs, ce sont eux qui m'ont soufflé le titre parce que je cherchais le titre pour Akissi et je me disais « Akissi la parisienne », « Akissi à Paris »... Je leur ai posé la question, lors de plusieurs rencontres et ce sont eux qui m'ont dit : « Mais, Madame, pourquoi pas Akissi de Paris, puisque vous avez déjà fait Aya de Yopougon ? »À lire aussiLa scénariste ivoirienne Marguerite Abouet s'expose au festival de la BD d'AngoulêmeAkissi est hébergée chez son grand-oncle, elle l'appelle papy. C'était aussi votre cas, non ?Oui, c'était l'oncle de ma mère.Il est très bienveillant, très patient parce que Akissi et Fofana, eux, n'ont qu'une envie, c'est de retourner à Abidjan.Bien sûr, on quitte quand même nos parents, notre quartier, et on découvre ces nouveaux élèves qui ont du mal à nous accepter, parce que, forcément, il y a de la curiosité. J'avais un look assez incroyable, tout de même, quand je suis arrivée parce que j'avais des tresses piquées, comme Akissi, et j'étais habillée avec des robes à la Nellie Oleson. Pour moi, c'était d'un chic incroyable parce qu'on regardait La petite maison de la prairie, elles étaient toutes habillées comme ça. Je pensais que, ce que je ne pouvais pas porter à Abidjan, je pourrais le faire en France. En fait, pas du tout ! J'étais un petit ovni que l'on regardait un peu bizarrement, parce qu'ils ne savaient pas d'où je venais. Ce papy a été justement assez bienveillant avec moi, il avait une philosophie de la vie... Est-ce parce qu'il a vécu en Russie ?Il a étudié et vécu en Russie, c'est cela ?Oui, il est parti très jeune en tant qu'étudiant en Russie et il parlait le russe. Il était très rigoureux, parce que tout devait être parfait, on était censés être des enfants parfaits, mais, en même temps, il nous écoutait. C'était nouveau pour nous !Et il vous fait découvrir les bibliothèques. C'est de là que vient cet attachement aux bibliothèques ? On sait que vous en avez créé une à Abidjan.Oui, je pense que c'est vraiment lui. Il était passionné par les livres, il lisait énormément, il écrivait aussi un peu. Et puis, il nous présente les bibliothèques comme notre nouvelle maison. D'ailleurs, je me suis dit qu'il allait falloir encore déménager ! Lui, il m'a dit que tout ce que je pourrais croire, vivre, entendre, ce sera dans les livres. Et je me suis mise à dévorer les livres. Et en plus, j'avais cet ami, « dictionnaire », qui était dans la classe, qui était un peu le petit mouton noir de la classe et que tout le monde surnommait « dictionnaire » parce qu'il passait aussi ses journées de libre à la bibliothèque. Je voulais être aussi intelligente que lui parce qu'il était le meilleur de la classe. Il me disait que pour être intelligent, il faut lire. Je ne sais pas si je suis devenue intelligente, mais en tout cas, j'ai suivi le conseil de « dictionnaire ».Akissi de Paris, de Marguerite Abouet et Mathieu Sapin, paru le 28 août 2024 aux éditions Gallimard.À lire aussiCôte d'Ivoire: Marguerite Abouet en dédicace à Abidjan pour le tome 8 d'«Aya de Yopougon»
On connaît Aya de Yopougon, le personnage de bande dessinée imaginée par Marguerite Abouet. On connaissait aussi la version enfantine, Akissi, créée par l'autrice ivoirienne d'après ses souvenirs d'enfance à Abidjan. Il faudra désormais compter avec Akissi de Paris. Marguerite Abouet, toujours avec son comparse Mathieu Sapin au dessin, vient de faire paraître chez Gallimard le premier tome d'une série dérivée de l'univers d'Akissi, soit les aventures de son petit personnage dans la capitale française. Akissi à Paris, premier tome, c'est une nouvelle série des aventures de cette petite fille qu'on a déjà suivie durant 11 tomes à Abidjan, en Côte d'Ivoire.Oui, c'est une aventure, mais qui continue. Elle était supposée partir, cela fait déjà deux albums qu'elle essaie de tout faire pour ne pas partir de son quartier, de son pays. Et puis, le verdict est tombé, il faut qu'elle parte pour commencer un nouveau cycle de collège. Donc, elle part d'Abidjan, elle arrive à Paris et elle commence la sixième.Vous vous êtes inspirée de votre arrivée à Paris ?Oui, j'ai un peu remis cette petite fille que j'étais dans le contexte d'aujourd'hui. Il y a des codes. Mais, en même temps, avec cette petite qui arrive et qui va découvrir cette nouvelle culture, ces autres codes aussi.Parce qu'il y a des téléphones portables, le langage aussi, la façon de parler, les « wesh » par exemple, disent les jeunes...Les « wesh », les « boloss ». J'ai l'impression de ne vivre qu'avec des jeunes, des ados, des pré-ados parce que je passe mon temps à faire des rencontres scolaires. D'ailleurs, ce sont eux qui m'ont soufflé le titre parce que je cherchais le titre pour Akissi et je me disais « Akissi la parisienne », « Akissi à Paris »... Je leur ai posé la question, lors de plusieurs rencontres et ce sont eux qui m'ont dit : « Mais, Madame, pourquoi pas Akissi de Paris, puisque vous avez déjà fait Aya de Yopougon ? »À lire aussiLa scénariste ivoirienne Marguerite Abouet s'expose au festival de la BD d'AngoulêmeAkissi est hébergée chez son grand-oncle, elle l'appelle papy. C'était aussi votre cas, non ?Oui, c'était l'oncle de ma mère.Il est très bienveillant, très patient parce que Akissi et Fofana, eux, n'ont qu'une envie, c'est de retourner à Abidjan.Bien sûr, on quitte quand même nos parents, notre quartier, et on découvre ces nouveaux élèves qui ont du mal à nous accepter, parce que, forcément, il y a de la curiosité. J'avais un look assez incroyable, tout de même, quand je suis arrivée parce que j'avais des tresses piquées, comme Akissi, et j'étais habillée avec des robes à la Nellie Oleson. Pour moi, c'était d'un chic incroyable parce qu'on regardait La petite maison de la prairie, elles étaient toutes habillées comme ça. Je pensais que, ce que je ne pouvais pas porter à Abidjan, je pourrais le faire en France. En fait, pas du tout ! J'étais un petit ovni que l'on regardait un peu bizarrement, parce qu'ils ne savaient pas d'où je venais. Ce papy a été justement assez bienveillant avec moi, il avait une philosophie de la vie... Est-ce parce qu'il a vécu en Russie ?Il a étudié et vécu en Russie, c'est cela ?Oui, il est parti très jeune en tant qu'étudiant en Russie et il parlait le russe. Il était très rigoureux, parce que tout devait être parfait, on était censés être des enfants parfaits, mais, en même temps, il nous écoutait. C'était nouveau pour nous !Et il vous fait découvrir les bibliothèques. C'est de là que vient cet attachement aux bibliothèques ? On sait que vous en avez créé une à Abidjan.Oui, je pense que c'est vraiment lui. Il était passionné par les livres, il lisait énormément, il écrivait aussi un peu. Et puis, il nous présente les bibliothèques comme notre nouvelle maison. D'ailleurs, je me suis dit qu'il allait falloir encore déménager ! Lui, il m'a dit que tout ce que je pourrais croire, vivre, entendre, ce sera dans les livres. Et je me suis mise à dévorer les livres. Et en plus, j'avais cet ami, « dictionnaire », qui était dans la classe, qui était un peu le petit mouton noir de la classe et que tout le monde surnommait « dictionnaire » parce qu'il passait aussi ses journées de libre à la bibliothèque. Je voulais être aussi intelligente que lui parce qu'il était le meilleur de la classe. Il me disait que pour être intelligent, il faut lire. Je ne sais pas si je suis devenue intelligente, mais en tout cas, j'ai suivi le conseil de « dictionnaire ».Akissi de Paris, de Marguerite Abouet et Mathieu Sapin, paru le 28 août 2024 aux éditions Gallimard.À lire aussiCôte d'Ivoire: Marguerite Abouet en dédicace à Abidjan pour le tome 8 d'«Aya de Yopougon»
C'est une tradition sociale ancienne en Afrique de l'Ouest : le confiage des enfants. Des parents peuvent décider de remettre leur.s enfant.s à un frère, une sœur ou à une personne de confiance pendant quelques années. Cette pratique a longtemps été l'expression d'un signe de solidarité dans la société. Mais avec le temps, cette pratique connait du recul. Le contexte économique contraignant est un terreau parfois favorable à des dérives. Reportage de Bineta DIAGNE de RFI, dans la commune populaire de Yopougon. Merci pour votre écoute Matin Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 6h à 9h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Matin Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/60 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
À Yopougon, le groupe Neemba (anciennement JA Delmas) spécialiste de la manutention, a inauguré mi-février un stock régional, espérant en faire un hub logistique dans la sous-région, pour les secteurs des mines, du BTP et de l'énergie. Une démarche qui répond à une nouvelle stratégie depuis que le siège de ce groupe a été transféré de Bordeaux en Afrique, il y a quelques mois. Avec notre correspondante à Abidjan,Hervé Zongo est administrateur du projet Jalo Logistique. Il nous conduit, dans un grand espace, où sont stockés des groupes électrogènes, des bulldozers et des pelles. Ce site permet de répondre plus rapidement aux besoins des entreprises engagées dans des exploitations ou de grands chantiers dans la sous-région. Cela donne à l'entreprise « la possibilité de livrer une machine en moins de sept jours à un opérateur économique ivoirien ; et en moins d'une vingtaine de jours un opérateur économique burkinabé, malien, béninois ou togolais pourrait venir ici et obtenir sa machine », détaille-t-il.Pour plusieurs entreprises, le déclic pour installer des bases régionales dans la sous-région, a été la crise Covid. Adama Soro, président de la fédération des chambres de commerce des mines en Afrique de l'Ouest, y voit un avantage de taille : le gain de temps. « Tous nos experts sur nos sites travaillent sur un indicateur : le lead time. C'est-à-dire qu'à flux tendu, on travaille pour qu'il y ait le moins de perte de temps dans l'approvisionnement de nos sites, explique Adama Soro. Sur certaines mines d'or, une journée d'arrêt peut coûter jusqu'à un million de dollars. Si on a ces pièces clés à proximité, ça nous permet de sauver beaucoup d'argent. »À lire aussiCôte d'Ivoire: les activités économiques dopées par la CAN à Abidjan [1/5]Des freins culturelsLe groupe Neemba travaille avec des entreprises minières, de la construction et de l'énergie. Sur le terrain, paradoxalement, ce ne sont pas forcément les tracasseries administratives d'un pays à l'autre qui posent problème, mais parfois les habitudes de type culturelles. « Les lois sont relativement bien faites, les tarifs communs sont bien faits donc on arrive, avec du bon sens et de la structure, à les passer, confirme Jean-Luc Konan, le directeur général de ce groupe. Par contre, il y a ce qu'on appelle "les non-dits". »Le directeur général de Jalo a lui-même fait tous les trajets en camion et a constaté les problématiques. Quand certains annoncent trois jours de délais pour une livraison, cette dernière pourrait être en réalité réalisée en une demi-journée. « Juste parce que le transporteur a ses petites habitudes à la frontière. Ce sont les difficultés internes qui ont parfois la peau plus dure que les difficultés externes », souligne Jean-Luc Konan.Le groupe mise aussi sur la formation en continu des techniciens. Parmi ses projets, figure d'ailleurs, l'ouverture d'une académie d'ici à l'année prochaine.À lire aussiEn Côte d'Ivoire, la production d'or atteint des records [2/5]
Marguerite Abouet sera le weekend prochain à Lausanne dans le cadre du festival de bande dessinées BDFil qui accueille entre autres une exposition dédiée à ses héroïnes Aya de Yopougon et Akissi. Par Michel Ndeze.
C'est une problématique qui concerne l'ensemble du continent africain, avec des disparités très fortes selon les pays et selon les zones : le manque d'infrastructures modernes et d'équipements de base qui pénalise la vie économique. Bâtiments commerciaux collectifs, routes, accès à l'électricité, à l'eau ou encore à internet. Pourtant, des projets d'ampleur se mettent en place, au prix de financements innovants. C'est le cas par exemple en Côte d'Ivoire. Éco d'ici Éco d'ailleurs s'est rendu d'abord sur le chantier du nouveau marché de détail et de demi-gros de Yopougon, la plus grande commune du pays (plus d'un million d'habitants) en périphérie d'Abidjan. Cette construction, une fois achevée, s'étendra sur plus de 7 hectares et doit permettre à des centaines de commerçants et commerçantes d'exercer leur activité dans de meilleures conditions, de salubrité notamment. Elle s'inscrit dans le projet PAQRA, projet de rénovation urbaine qui concerne plusieurs communes du pays, financé par l'État ivoirien avec l'accompagnement de l'Agence française de développement. DiaporamaPour écouter ce reportage en version enrichie : Dans un second temps, nous nous rendons dans une zone rurale du centre-ouest de la Côte d'Ivoire : Divo, chef-lieu de préfecture et de département, au cœur d'une région qui vit essentiellement des cultures du cacao et de l'huile de palmier. Dans les villages environnants, l'électrification est en cours. La localité de Gazaville par exemple en bénéficie seulement depuis le début de l'année 2021. Bruno Faure (Éco d'ici Éco d'ailleurs) y a rencontré les acteurs de ce progrès majeur qui permet une meilleure productivité pour les entreprises, de meilleurs revenus pour celles et ceux qui en vivent, une meilleure éducation pour les enfants, la sécurité et un confort de vie pour l'ensemble des habitants. Ce projet est piloté par Expertise France, filiale de l'AFD.Diaporama Pour écouter ce reportage en version enrichie :En début d'émission, tout autre sujet : nous revenons sur l'investissement majeur de 10 milliards d'euros annoncé par le Qatar en France lors d'une cérémonie à laquelle ont participé l'émir Tamim Ben Hamad Al Thani, le président Emmanuel Macron, de grands patrons comme Bernard Arnault, PDG de LVMH ou Xavier Niel, des personnalités comme Kylian Mbappé (attaquant du PSG) ou Nicolas Sarkozy.Ces investissements porteront sur plusieurs secteurs stratégiques comme la tech, les semi-conducteurs, la transition énergétique, ou encore l'aérospatial.NOTRE INVITÉ :- Younes Belfellah, professeur à l'Université Paris VIII, fondateur du groupe de recherche MedFocus, think tank international et indépendant travaillant sur les thématiques liées à la Méditerranée.Choix musical- Goback (Mr Giscard)Retrouvez nos derniers invités de l'économie en vidéo (Fabrice Sawegnon, Ndongo Samba Sylla, Emmanuel Adebayor, William Elong, Philippe Simo, etc.). Retrouvez nous sur Facebook et Twitter.
C'est une problématique qui concerne l'ensemble du continent africain, avec des disparités très fortes selon les pays et selon les zones : le manque d'infrastructures modernes et d'équipements de base qui pénalise la vie économique. Bâtiments commerciaux collectifs, routes, accès à l'électricité, à l'eau ou encore à internet. Pourtant, des projets d'ampleur se mettent en place, au prix de financements innovants. C'est le cas par exemple en Côte d'Ivoire. Éco d'ici Éco d'ailleurs s'est rendu d'abord sur le chantier du nouveau marché de détail et de demi-gros de Yopougon, la plus grande commune du pays (plus d'un million d'habitants) en périphérie d'Abidjan. Cette construction, une fois achevée, s'étendra sur plus de 7 hectares et doit permettre à des centaines de commerçants et commerçantes d'exercer leur activité dans de meilleures conditions, de salubrité notamment. Elle s'inscrit dans le projet PAQRA, projet de rénovation urbaine qui concerne plusieurs communes du pays, financé par l'État ivoirien avec l'accompagnement de l'Agence française de développement. DiaporamaPour écouter ce reportage en version enrichie :Dans un second temps, nous nous rendons dans une zone rurale du centre-ouest de la Côte d'Ivoire : Divo, chef-lieu de préfecture et de département, au cœur d'une région qui vit essentiellement des cultures du cacao et de l'huile de palmier. Dans les villages environnants, l'électrification est en cours. La localité de Gazaville par exemple en bénéficie seulement depuis le début de l'année 2021. Bruno Faure (Éco d'ici Éco d'ailleurs) y a rencontré les acteurs de ce progrès majeur qui permet une meilleure productivité pour les entreprises, de meilleurs revenus pour celles et ceux qui en vivent, une meilleure éducation pour les enfants, la sécurité et un confort de vie pour l'ensemble des habitants. Ce projet est piloté par Expertise France, filiale de l'AFD.DiaporamaPour écouter ce reportage en version enrichie :En début d'émission, tout autre sujet : nous revenons sur l'investissement majeur de 10 milliards d'euros annoncé par le Qatar en France lors d'une cérémonie à laquelle ont participé l'émir Tamim Ben Hamad Al Thani, le président Emmanuel Macron, de grands patrons comme Bernard Arnault, PDG de LVMH ou Xavier Niel, des personnalités comme Kylian Mbappé (attaquant du PSG) ou Nicolas Sarkozy.Ces investissements porteront sur plusieurs secteurs stratégiques comme la tech, les semi-conducteurs, la transition énergétique, ou encore l'aérospatial.NOTRE INVITÉ :- Younes Belfellah, professeur à l'Université Paris VIII, fondateur du groupe de recherche MedFocus, think tank international et indépendant travaillant sur les thématiques liées à la Méditerranée.Choix musical- Goback (Mr Giscard)Retrouvez nos derniers invités de l'économie en vidéo (Fabrice Sawegnon, Ndongo Samba Sylla, Emmanuel Adebayor, William Elong, Philippe Simo, etc.). Retrouvez nous sur Facebook et Twitter.
durée : 01:03:08 - Club Jazzafip - Auteure des bandes dessinées "Aya de Yopougon" et "Akissi", l'écrivaine, scénariste et réalisatrice ivoirienne vient partager avec nous ses coups de cœur musicaux.
Alors que la CAN 2024 de football bat son plein, Éco d'ici Éco d'ailleurs pose ses valises en Côte d'Ivoire pour une émission consacrée au développement économique en Afrique grâce au sport. Comment bâtir une industrie, la financer, créer des revenus et un impact social ? Cette émission a été enregistrée à l'agora de Port Bouet, complexe sportif cofinancé par la Côte d'Ivoire et la France, qui allie pratiques sportives et formations professionnalisantes. NOS INVITÉS : Emmanuel Adebayor, ancien footballeur professionnel, président de la Fondation Sheyi Emmanuel Adebayor Monny Esther Niamké, basketteuse professionnelle, fondatrice de La Base Academy Camille Bidault, responsable impact et développement de WinWin Afrique, exploitant des agoras de Koumassi, Abobo, Yopougon et Port Bouet Will Mbiakop, directeur de l'African Sports and Creative Institute, auteur d'Économie du sport en Afrique (Economica) Cheick Sanankoua, fondateur d'Omega Sports Holding Souleymane Cissé, président du Racing Club Abidjan.Une émission réalisée avec le soutien de l'Agence française de développement (AFD).
Alors que la CAN 2024 de football bat son plein, Éco d'ici Éco d'ailleurs pose ses valises en Côte d'Ivoire pour une émission consacrée au développement économique en Afrique grâce au sport. Comment bâtir une industrie, la financer, créer des revenus et un impact social ? Cette émission a été enregistrée à l'agora de Port Bouet, complexe sportif cofinancé par la Côte d'Ivoire et la France, qui allie pratiques sportives et formations professionnalisantes. NOS INVITÉS : Emmanuel Adebayor, ancien footballeur professionnel, président de la Fondation Sheyi Emmanuel Adebayor Monny Esther Niamké, basketteuse professionnelle, fondatrice de La Base Academy Camille Bidault, responsable impact et développement de WinWin Afrique, exploitant des agoras de Koumassi, Abobo, Yopougon et Port Bouet Will Mbiakop, directeur de l'African Sports and Creative Institute, auteur d'Économie du sport en Afrique (Economica) Cheick Sanankoua, fondateur d'Omega Sports Holding Souleymane Cissé, président du Racing Club Abidjan.Une émission réalisée avec le soutien de l'Agence française de développement (AFD).
Didier Drogba est l'une des plus grandes stars de l'histoire du ballon rond au pays des éléphants. Si l'attaquant n'a jamais gagné la CAN, malgré deux finales jouées, il reste l'icône absolue. La vedette de Chelsea, le médiateur de Bouaké, le meilleur buteur de l'histoire de la sélection et l'enfant du pays. Bien que Didier Drogba ait fait ses classes en France, il a grandi à Andokoi, l'un des quartiers de Yopougon, commune d'Abidjan. À lire aussiCalendrier et résultats de la CAN 2024Tous nos articles, analyses et podcasts consacrés à la CAN 2024
durée : 01:30:38 - Le grand dimanche soir - par : Charline Vanhoenacker - Toute l'équipe est de retour pour commencer 2024 en grande pompe ! On reçoit l'écrivaine Marguerite Abouet pour le tome 8 de sa série de bandes dessinées Aya de Yopougon. Les fêtes de fin d'année sont terminées mais la musique continue avec Joâo Selva qui nous interprète deux titres inédits.
durée : 01:30:38 - Le grand dimanche soir - par : Charline Vanhoenacker - Toute l'équipe est de retour pour commencer 2024 en grande pompe ! On reçoit l'écrivaine Marguerite Abouet pour le tome 8 de sa série de bandes dessinées Aya de Yopougon. Les fêtes de fin d'année sont terminées mais la musique continue avec Joâo Selva qui nous interprète deux titres inédits.
Dominik Jud, besser bekannt unter seinem Bühnennamen Dodo, ist bekannt für seine Hits und dafür, stets eine positive Stimmung auszustrahlen. Der neue Dokumentarfilm «Yopougon – Way Back Home» zeigt Dodo auf Reise zu sich selbst und auf dem Kontinent, auf dem er zur Welt gekommen ist. Hier zeigt sich die nachdenklichere Seite des Hitschreibers.
Er hat seinen langjährigen Traum endlich in die Tat umgesetzt: Dodo reiste mit seinem zum Studio umfunktionierten Schiffscontainer von Basel bis Südafrika – und weiter nach Ghana und die Elfenbeinküste, wo er seine Kindheit verbrachte. Dabei entstanden sind sein neues Album und ein Dok-Film. Über beides sprechen wir heute mit ihm.
Le journal en français facile du vendredi 15 décembre 2023, 17h à Paris. ► EXERCICEComprendre un extrait du journal | Bande dessinée: la série «Aya de Yopougon» | niveau B1Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/ABRN.A
Aya de Yopougon est de retour. Aya, c'est cette héroïne de bande dessinée qui vit dans un quartier populaire d'Abidjan. Depuis 2005, les tomes de cette série de BD, imaginée par l'autrice Marguerite Abouet et mis en image par Clément Oubrerie se sont vendus à plus de 900 000 exemplaires. L'an dernier, le septième tome se terminait avec l'arrestation d'Aya ; organisatrice d'une manifestation contre les conditions de vie à l'université. Le tome 8 vient de paraître chez Gallimard.
Aya de Yopougon est de retour. Aya, c'est cette héroïne de bande dessinée qui vit dans un quartier populaire d'Abidjan. Depuis 2005, les tomes de cette série de BD, imaginée par l'autrice Marguerite Abouet et mis en image par Clément Oubrerie se sont vendus à plus de 900 000 exemplaires. L'an dernier, le septième tome se terminait avec l'arrestation d'Aya ; organisatrice d'une manifestation contre les conditions de vie à l'université. Le tome 8 vient de paraître chez Gallimard.
Dans le 165e épisode du podcast Le bulleur, je vous présente le huitième tome de la série Aya de Yopougon, que l'on doit au scénario de Marguerite Abouet, au dessin de Clément Oubrerie et qui est édité chez Gallimard. Cette semaine aussi, on revient sur l'actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Gunmen of the west, album chorale que l'on doit à l'impulsion de Tiburce Oger et des éditions Grand angle - La sortie d'Il est temps Monsieur Proust, second et dernier tome de Céleste, diptyque de Chloé Cruchaudet paru aux éditions Soleil - La sortie de l'album Nos mondes perdus que l'on doit à Marion Montaigne et aux éditions Dargaud - La sortie de Cinq-Fleurs, titre du troisième tome de la série Le serpent et la lance que l'on doit à Hub et aux éditions Delcourt - L'adaptation en bande dessinée du roman de Victor Hugo Notre-Dame de Paris que l'on doit à Georges Bess aux éditions Glénat - La sortie de True love, album sorti en marge de l'exposition consacrée à Posy Simmonds à la bibliothèque du centre Pompidou à Paris, un titre sorti chez Denoël graphic
Elles ont de l'à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L'autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. (Rediffusion) Son livre « Délices d'Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies.Ce livre est une ode à la vie, telle qu'elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l'enfance à Yopougon, son quartier d'Abidjan, et que c'est bon !!!« J'étais à 12 ans la maman de plein d'enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu'on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c'est aimer les gens et la nourriture se partage. »Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 est sorti. « Délices d'Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l'association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j'observe, j'imagine. J'ai besoin des autres. J'ai été élevée par tellement de personnes, c'est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d'amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c'est autre chose ! ».Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l'association : Des livres pour tous. Elle est aussi l'autrice de la série télévisée : C'est la vie ! L'attieke, avec le reportage d'Olivier Rogez à Abidjan.Écoutez le reportageProgrammation musicale- Alloco, de Manu di Bango- Kwaku the travellers, de Black Sherif- Mayana, de Asa- BO de la série américaine «Dallas». En images
Elles ont de l'à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L'autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. (Rediffusion) Son livre « Délices d'Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies.Ce livre est une ode à la vie, telle qu'elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l'enfance à Yopougon, son quartier d'Abidjan, et que c'est bon !!!« J'étais à 12 ans la maman de plein d'enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu'on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c'est aimer les gens et la nourriture se partage. »Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 est sorti. « Délices d'Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l'association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j'observe, j'imagine. J'ai besoin des autres. J'ai été élevée par tellement de personnes, c'est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d'amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c'est autre chose ! ».Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l'association : Des livres pour tous. Elle est aussi l'autrice de la série télévisée : C'est la vie ! L'attieke, avec le reportage d'Olivier Rogez à Abidjan.Écoutez le reportageProgrammation musicale- Alloco, de Manu di Bango- Kwaku the travellers, de Black Sherif- Mayana, de Asa- BO de la série américaine «Dallas». En images
Avez-vous un jour dans votre vie nourri le rêve d'inventer un objet, un produit, un service ? Il peut parfois se réaliser, si l'on y met les ingrédients : la bonne idée, mais aussi de la volonté, de l'argent, et au passage, un brin de chance, être au bon endroit au bon moment. Ce rêve, il se concrétise pour certains chefs d'entreprises en Afrique. Leurs inventions ne sont pas toujours révolutionnaires, mais elles peuvent changer la vie de leurs concitoyens. Nous avons croisé quelques-uns de ces personnages créatifs à Yopougon, en Côte d'Ivoire. Ils ne veulent pas que leurs idées « restent dans les tiroirs ». Nos invités : Kligayo Coulibaly, directeur général de la société Kligayo, fabricant de la boisson Sentinelle, président de la Fédération des inventeurs et innovateurs de Côte d'Ivoire (FEDINCI) Idrissa Koné, directeur de l'entreprise EKF10, inventeur de la prise temporisée Lambert Asman Kouadio, fondateur et directeur de Polynova R&D-Technology. Dans la deuxième partie de l'émission, nous nous intéressons au développement de Spiro qui commercialise des deux-roues électriques à batteries interchangeables au Bénin, au Togo et au Rwanda. La société lève des fonds pour étendre son réseau sur le continent africain. Son directeur général Jules Samain s'en explique au micro d'Éco d'ici Éco d'ailleurs. Nous sommes ensuite au Tchad pour parler de l'industrie cotonnière, ressource importante pour ce pays d'Afrique centrale. La saison 2023 est compliquée dans un marché mondial en pleine recomposition. Entretien avec Ibrahim Malloum, secrétaire général de la Cotontchad, société nationale en partie privatisée, et président de l'Association cotonnière africaine (ACA), qui réunit les professionnels africains du coton. Il répond aux questions de Marie-Pierre Olphand. À lire aussi sur ce sujet : ► L'espoir de la filière coton en Afrique de l'Ouest.Enfin, nous sommes au Sénégal pour parler des relations entre les entreprises et les pouvoirs publics. Les « PPP » (partenariats public et privé) se multiplient. Analyse de Mbagnick Diop, président du Médés (Mouvement des entreprises du Sénégal), l'une des organisations patronales du pays, au micro de notre correspondante, Théa Ollivier.Commentez et partagez cette émission sur Facebook.
Avez-vous un jour dans votre vie nourri le rêve d'inventer un objet, un produit, un service ? Il peut parfois se réaliser, si l'on y met les ingrédients : la bonne idée, mais aussi de la volonté, de l'argent, et au passage, un brin de chance, être au bon endroit au bon moment. Ce rêve, il se concrétise pour certains chefs d'entreprises en Afrique. Leurs inventions ne sont pas toujours révolutionnaires, mais elles peuvent changer la vie de leurs concitoyens. Nous avons croisé quelques-uns de ces personnages créatifs à Yopougon, en Côte d'Ivoire. Ils ne veulent pas que leurs idées « restent dans les tiroirs ». Nos invités : Kligayo Coulibaly, directeur général de la société Kligayo, fabricant de la boisson Sentinelle, président de la Fédération des inventeurs et innovateurs de Côte d'Ivoire (FEDINCI) Idrissa Koné, directeur de l'entreprise EKF10, inventeur de la prise temporisée Lambert Asman Kouadio, fondateur et directeur de Polynova R&D-Technology. Dans la deuxième partie de l'émission, nous nous intéressons au développement de Spiro qui commercialise des deux-roues électriques à batteries interchangeables au Bénin, au Togo et au Rwanda. La société lève des fonds pour étendre son réseau sur le continent africain. Son directeur général Jules Samain s'en explique au micro d'Éco d'ici Éco d'ailleurs. Nous sommes ensuite au Tchad pour parler de l'industrie cotonnière, ressource importante pour ce pays d'Afrique centrale. La saison 2023 est compliquée dans un marché mondial en pleine recomposition. Entretien avec Ibrahim Malloum, secrétaire général de la Cotontchad, société nationale en partie privatisée, et président de l'Association cotonnière africaine (ACA), qui réunit les professionnels africains du coton. Il répond aux questions de Marie-Pierre Olphand. À lire aussi sur ce sujet : ► L'espoir de la filière coton en Afrique de l'Ouest.Enfin, nous sommes au Sénégal pour parler des relations entre les entreprises et les pouvoirs publics. Les « PPP » (partenariats public et privé) se multiplient. Analyse de Mbagnick Diop, président du Médés (Mouvement des entreprises du Sénégal), l'une des organisations patronales du pays, au micro de notre correspondante, Théa Ollivier.Commentez et partagez cette émission sur Facebook.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la proposition d'un plan de transition au Niger par l'Algérie, sur l'absence d'alliance de l'opposition à Youpougon en Côte d'Ivoire et sur la nomination de Thierry Henry à la tête des Bleuets. Niger : l'ambassadeur français maintenu à son posteLors de la conférence annuelle des ambassadeurs, le président Emmanuel Macron a déclaré soutenir et maintenir à son poste Sylvain Itté, l'ambassadeur de France au Niger, dont la junte exige le départ. Pour quels motifs les putschistes demandent-ils le départ du diplomate ? Quel est l'intérêt du président français à maintenir son ambassadeur en poste alors que les relations sont mauvaises avec le CNSP ?Avec Pierre Firtion, journaliste au service Afrique de RFI.Niger : l'Algérie propose 6 mois de transitionAprès sa tournée diplomatique en Afrique de l'Ouest, le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, a proposé un plan de transition de six mois pour le Niger. Pourquoi l'Algérie s'implique-t-elle autant dans la résolution de la crise nigérienne ? Comment cette médiation est-elle perçue par la Cédéao ?Avec Abdelkader Abderrahmane, chercheur à l'ISS (Institut d'études et de sécurité), spécialiste du Maghreb/SahelCôte d'Ivoire : pas d'alliance de l'opposition à YopougonLa campagne pour les élections municipales et régionale en Côte d'Ivoire se termine ce jeudi 31 août. Le PDCI et le PPA-CI ne sont finalement pas parvenus à une alliance à Yopougon. Comment expliquer cet échec ? Quelles sont alors les chances de l'opposition dans cette commune populaire d'Abidjan ?Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan.Football : Thierry Henry, nouveau sélectionneur des BleuetsLors d'une conférence de presse, à la Fédération française de football, Thierry Henry est revenu sur sa décision de devenir le nouveau sélectionneur de l'équipe de France Espoirs. Comment expliquer son retour sur le banc après deux expériences nuancées avec Monaco et Montréal ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.
En Côte d'Ivoire, c'est une personnalité d'envergure, à la lisière de l'économie et de la politique : Adama Bictogo est le grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Président de l'Assemblée nationale, ancien secrétaire exécutif du RHDP, candidat aux élections locales dans la commune de Yopougon et fondateur de Snedai, un groupe présent dans de nombreuses activités comme les technologies de l'information et de la communication, l'énergie, le transport, l'immobilier et les travaux publics. Une émission à retrouver en vidéo sur la chaîne Youtube de RFI (playlist Grand invité de l'économie). Retrouvez-nous aussi sur Facebook.L'entretien est enregistré à l'Hôtel Sofitel Ivoire d'Abidjan à l'occasion de l'Africa CEO Forum, le grand rendez-vous annuel du secteur privé en Afrique, qui réunit des centaines de chefs d'entreprise et de décideurs économiques du continent, dont des responsables politiques. Pendant près d'une heure, Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique) l'interrogent sur son parcours à double casquette, sa vision de l'économie ivoirienne et continentale dans le contexte mondial bouleversé par la guerre en Ukraine et l'instabilité dans de nombreux pays. Adama Bictogo répond ensuite à des questions sur sa candidature à Yopougon notamment face à Michel Gbagbo (PPA-CI), le processus électoral en Côte d'Ivoire à deux ans de la présidentielle, le travail parlementaire alors qu'il a été désigné à la quasi-unanimité, avec l'accord d'Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Dans la troisième partie de l'émission, sont abordées des questions internationales comme la situation au Sénégal depuis la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme, la coopération avec le Burkina Faso dirigé par une junte militaire et avec la France malgré son progressif désengagement. Enfin, Adama Bictogo fait le point sur la préparation de la Coupe d'Afrique des Nations de football qui se tiendra en Côte d'Ivoire en janvier 2024 et se dit convaincu de la victoire des Éléphants, l'équipe nationale.
En Côte d'Ivoire, c'est une personnalité d'envergure, à la lisière de l'économie et de la politique : Adama Bictogo est le grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Président de l'Assemblée nationale, ancien secrétaire exécutif du RHDP, candidat aux élections locales dans la commune de Yopougon et fondateur de Snedai, un groupe présent dans de nombreuses activités comme les technologies de l'information et de la communication, l'énergie, le transport, l'immobilier et les travaux publics. Une émission à retrouver en vidéo sur la chaîne Youtube de RFI (playlist Grand invité de l'économie). Retrouvez-nous aussi sur Facebook.L'entretien est enregistré à l'Hôtel Sofitel Ivoire d'Abidjan à l'occasion de l'Africa CEO Forum, le grand rendez-vous annuel du secteur privé en Afrique, qui réunit des centaines de chefs d'entreprise et de décideurs économiques du continent, dont des responsables politiques. Pendant près d'une heure, Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique) l'interrogent sur son parcours à double casquette, sa vision de l'économie ivoirienne et continentale dans le contexte mondial bouleversé par la guerre en Ukraine et l'instabilité dans de nombreux pays. Adama Bictogo répond ensuite à des questions sur sa candidature à Yopougon notamment face à Michel Gbagbo (PPA-CI), le processus électoral en Côte d'Ivoire à deux ans de la présidentielle, le travail parlementaire alors qu'il a été désigné à la quasi-unanimité, avec l'accord d'Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Dans la troisième partie de l'émission, sont abordées des questions internationales comme la situation au Sénégal depuis la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme, la coopération avec le Burkina Faso dirigé par une junte militaire et avec la France malgré son progressif désengagement. Enfin, Adama Bictogo fait le point sur la préparation de la Coupe d'Afrique des Nations de football qui se tiendra en Côte d'Ivoire en janvier 2024 et se dit convaincu de la victoire des Éléphants, l'équipe nationale.
Elles ont de l'à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L'autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. Rediffusion du 22 octobre 2022 Son livre « Délices d'Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies.Ce livre est une ode à la vie, telle qu'elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l'enfance à Yopougon, son quartier d'Abidjan, et que c'est bon !!!« J'étais à 12 ans la maman de plein d'enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu'on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c'est aimer les gens et la nourriture se partage. »Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande-dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 vient de sortir. « Délices d'Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l'association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j'observe, j'imagine. J'ai besoin des autres. J'ai été élevée par tellement de personnes, c'est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d'amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c'est autre chose ! ».Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l'association : Des livres pour tous. Elle est aussi l'autrice de la série télévisée : c'est la vie ! L'attieke, avec le reportage d'Olivier Rogez à Abidjan.Écoutez le reportageProgrammation Musicale- Alloco, de Manu di Bango- Kwaku the travellers, de Black Sherif- Mayana, de Asa- BO de la série américaine Dallas. En images
Elles ont de l'à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L'autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. Rediffusion du 22 octobre 2022 Son livre « Délices d'Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies.Ce livre est une ode à la vie, telle qu'elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l'enfance à Yopougon, son quartier d'Abidjan, et que c'est bon !!!« J'étais à 12 ans la maman de plein d'enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu'on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c'est aimer les gens et la nourriture se partage. »Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande-dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 vient de sortir. « Délices d'Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l'association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j'observe, j'imagine. J'ai besoin des autres. J'ai été élevée par tellement de personnes, c'est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d'amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c'est autre chose ! ».Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l'association : Des livres pour tous. Elle est aussi l'autrice de la série télévisée : c'est la vie ! L'attieke, avec le reportage d'Olivier Rogez à Abidjan.Écoutez le reportageProgrammation Musicale- Alloco, de Manu di Bango- Kwaku the travellers, de Black Sherif- Mayana, de Asa- BO de la série américaine Dallas. En images
9e art - le podcast de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image d'Angoulême
Marguerite Abouet est l'une des scénaristes qui berce notre quotidien depuis près de vingt ans, à travers ses séries Aya de Yopougon, Akissi, Commissaire Kouamé ou Bienvenue. Le festival d'Angoulême lui a consacré une grande exposition lors de sa dernière édition fin janvier. L'occasion de la recevoir dans ce podcast, pour parler de son parcours, de son enfance en Côte d'Ivoire, de ses inspirations, de son goût de l'écriture ou de ses projets. Marguerite Abouet répondre également à notre questionnaire de Proust version BD. Bonne écoute !
Le tome 7 des aventures de la jolie go de Yopougon est sorti le 14 septembre 2022, douze ans après le précédent volume ! Et ça va déménager, dêh ! (Rediffusion) On y retrouve Inno exilé à Paris, une ville dure comme un caillou, Moussa et ses déboires, Bintou devenue starlette de la série «Gâteuse de foyer» et Albert qui galère avec ses parents ! Invitée : Marguerite Abouet, créatrice et autrice de la série Aya de Yopougon, dont le premier tome est paru en 2005, et traduite en une quinzaine de langues. «Aya de Yopougon» tome 7 paraît aux éditions Gallimard / bande dessinée. Et la chronique «La puce à l'oreille» par Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, l'expression «faire la belle».
Le tome 7 des aventures de la jolie go de Yopougon est sorti le 14 septembre 2022, douze ans après le précédent volume ! Et ça va déménager, dêh ! (Rediffusion) On y retrouve Inno exilé à Paris, une ville dure comme un caillou, Moussa et ses déboires, Bintou devenue starlette de la série «Gâteuse de foyer» et Albert qui galère avec ses parents ! Invitée : Marguerite Abouet, créatrice et autrice de la série Aya de Yopougon, dont le premier tome est paru en 2005, et traduite en une quinzaine de langues. «Aya de Yopougon» tome 7 paraît aux éditions Gallimard / bande dessinée. Et la chronique «La puce à l'oreille» par Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, l'expression «faire la belle».
« Quand le rythme des tam-tam change, il faut changer la manière de danser », affirme l'opposant ivoirien Charles Blé Goudé. Près de deux ans après son acquittement par la justice internationale, l'ancien ministre de Laurent Gbagbo doit rentrer après-demain, samedi, à Abidjan. Il affirme que le temps de la confrontation est terminée. Risque-t-il la prison à son retour ? Rentre-t-il comme un allié ou comme un adversaire de Laurent Gbagbo ? En ligne de la Haye, aux Pays-Bas, Charles Blé Goudé se confie au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Votre entourage annonce que votre retour sera sobre, or vous n'avez pas toujours fait dans la sobriété, on se souvient de vos discours enflammés, est-ce que vous avez changé ? Charles Blé Goudé : On va dire que sortir de prison, avec toutes ces douleurs, toutes ces expériences, j'en ai tiré des leçons, et on va dire que j'ai mûri. Et quand le rythme des tam-tams change, il faut changer la manière de danser. J'ai décidé de rentrer dans la sobriété en respect de la mémoire de toutes les victimes, sans distinction, de la crise au nom de laquelle j'ai été transféré à la CPI [Cour pénale internationale, NDLR]. C'est ma manière à moi de compatir, et je pense qu'elles ont besoin de compassion. Alors c'est vrai que, pendant la crise meurtrière de 2010-2011, vous avez été l'un des grands orateurs du camp Gbagbo, qu'est-ce que vous dites aujourd'hui aux familles des 3 000 Ivoiriens qui sont morts à cette époque ? Il y en a certainement eu plus que ça. J'ai un message, non seulement pour les victimes, mais j'ai un message pour la classe politique et les Ivoiriens aussi, que je veux leur livrer à partir de l'aéroport, dès que je foulerai le sol ivoirien. Est-ce que vous avez des regrets par rapport à tout ce que vous avez fait, tout ce que vous avez dit à l'époque ? Écoutez, je suis venu ici, j'ai fait l'objet d'un procès. Aujourd'hui, le plus important, c'est comment nous tournons cette page-là. La Côte d'Ivoire a connu une crise, le plus important, ce sont les leçons qu'on en tire, les enseignements qu'on en tire. Si nous voulons bâtir une communauté de destins, nous allons donc avancer dans le respect de nos différences. Est-ce que j'ai des regrets ? Oui, ce que j'ai fait quand j'avais 28 ans, quand j'avais 30 ans, ce n'est pas ce que je ferais à 50 ans, je suis maintenant un monsieur, je ne suis plus un jeune homme. Je pense que, dans ma posture, que dans ma démarche, dans mes propos, je dirais les choses autrement que je ne les ai dites hier, parce que les besoins ont changé, les mentalités, la situation elle-même, nous aussi nous devons changer. Vous avez peut-être été trop impétueux à l'époque ? Oui, j'étais jeune, et la situation qui était là était une situation de guerre, il y avait une rébellion. Aujourd'hui, il s'agit de faire en sorte que les institutions puissent marcher et que les Ivoiriens puissent se parler à nouveau en regardant dans la même direction, c'est-à-dire consolider la Côte d'Ivoire. Le moment fort de ce samedi, ce sera, vous l'avez dit, votre rencontre avec vos partisans à Yopougon, vous direz quelques mots, que direz-vous justement ? Je pense que ce n'est pas un meeting que je ferai, non. C'est un moment dont mes partisans, et beaucoup d'Ivoiriens aussi qui ont partagé ma cause, ont beaucoup rêvé. Ce moment est arrivé. Et c'est important pour moi que je les voie, qu'ils me voient, qu'on se touche, mais j'allais dire le moment le plus important pour moi, ce sera mon message depuis l'aéroport, mon message aux Ivoiriens, le message à la classe politique, le message aux victimes. Mais la sobriété par laquelle je rentre est déjà un message. Alors en votre absence, Charles Blé Goudé, vous avez été condamné par la justice ivoirienne à vingt ans de prison, est-ce que vous avez eu l'assurance écrite des autorités ivoiriennes que vous n'irez pas en prison ? Écoutez, on peut même vous écrire l'assurance, on peut vous donner tous les documents que vous voulez, et puis à l'arrivée, on peut vous arrêter, mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit aujourd'hui. Les autorités ivoiriennes sont dans une logique de tourner cette page-là, et d'apaiser la situation socio-politique. C'est dans ce cadre-là que le chef de l'État a autorisé que je rentre en Côte d'Ivoire en homme libre. Je respecte les institutions de mon pays et je suis à la disposition des autorités, mais je crois qu'en rentrant en Côte d'Ivoire, c'est un pas qui est encore posé, et cette étape-là, c'est de tourner la page de la crise ivoirienne, c'est dans ce contexte-là que je rentre en Côte d'Ivoire. Donc vous avez un accord tacite des autorités ivoiriennes pour que vous n'alliez pas en prison à votre retour… En tout cas, telles que les choses se passent et de ce que je sais, il n'est pas question d'emprisonnement. Le président de la République, en me demandant de rentrer en Côte d'Ivoire, n'est pas du tout dans cette logique. D'autres personnalités avant moi sont rentrées et étaient pourtant condamnées à vingt ans, et ces personnalités jouissent jusqu'à aujourd'hui de leur liberté en Côte d'Ivoire, et ce sera très certainement la même chose pour moi. Vous pensez bien sûr à Laurent Gbagbo. Sur le plan juridique, Charles Blé Goudé, est-ce que vous souhaitez une grâce présidentielle ou une amnistie ? Je ne suis pas pressé d'aborder cette question. Le plus important pour le moment, ce n'est pas ma personne, des Ivoiriens sont morts, nous allons parler de tout cela, et enfin, nous parlerons de moi. Entre Laurent Gbagbo et vous, Charles Blé Goudé, les relations sont fortes, vous l'appelez même votre père. Mais aujourd'hui, les liens semblent distendus, est-ce qu'il est vrai que vous ne vous êtes pas parlés au téléphone depuis plus d'un an ? Les gens parlent beaucoup des relations entre Laurent Gbagbo et moi, d'autres annoncent même un divorce d'un mariage auquel ils n'ont pas participé. Je n'ai pas de problème du tout avec le président Laurent Gbagbo et on aura l'occasion de se parler, vous avez dit que je l'appelle père, on ne parle pas des relations avec un père sur des antennes. Monsieur, regardez et écoutez le procès qui a lieu en Guinée, quand vous avez fini d'écouter Monsieur Toumba, de ce qu'il fait de son ancien patron [Dadis Camara, NDLR], et que vous mettez cela en parallèle avec la posture de Blé Goudé à la CPI, je pense que les partisans de Laurent Gbagbo devraient simplement me dire merci. Alors justement, ce n'est pas le cas en ce moment, Charles Blé Goudé, ils ont plutôt tendance à vous considérer, vous parliez de Toumba Diakité, comme un traitre, depuis que vous avez créé formellement votre parti politique, le COJEP, et que vous avez refusé de rentrer dans celui de Laurent Gbagbo, le PPA-CI. L'État-major de ce dernier parti affirme que vous êtes un adversaire politique de Laurent Gbagbo… Mais pour moi, tous les partisans du président Laurent Gbagbo, ses collaborateurs et moi, nous avons partagé des douleurs, les douleurs de la crise, les douleurs de l'exil, les douleurs de la prison. Je ne crois pas qu'un parti politique soit au-dessus de ces moments que nous avons partagés. Je crois que nous aurons le temps de parler, moi je les considère comme mes frères, je les considère comme mes camarades, la Côte d'Ivoire n'a plus besoin de confrontations. Je serai présent là où on parlera d'amour. Donc vous n'êtes pas l'adversaire politique de Laurent Gbagbo ? Je ne serai jamais l'adversaire politique du président Laurent Gbagbo, quelqu'un avec qui j'ai tout appris, quelqu'un avec qui j'ai partagé la douleur de la prison. Mais tout de même, Charles Blé Goudé, il y a la logique de la politique, vous ne cachez pas votre ambition de devenir un jour président, Laurent Gbagbo semble de plus en plus tenté de revenir lui aussi comme président de la Côte d'Ivoire. Si vous êtes candidats tous les deux à la présidentielle de 2025, est-ce que vous ne serez pas naturellement des adversaires politiques ? Nous sommes en 2022. En politique, ce qui est vrai aujourd'hui ne sera pas forcément vrai demain, et je pense qu'il ne faut pas être pressé, le temps nous dira le reste. Mais moi, je ne suis pas un adversaire de Laurent Gbagbo, voilà. Et c'est pour ça que vous voulez le rencontrer à votre retour, pour trouver un modus vivendi entre vous deux ? Non, je rencontrerai tout le monde, y compris le président Laurent Gbagbo. Mais lui, vu la particularité de ce que nous avons vécu ensemble, et de ce que nous avons partagé ensemble, je pense qu'il est important que je le rencontre pour qu'on discute. Mais le plus important pour moi, c'est d'abord de pleurer mes parents que j'ai perdus quand j'étais ici, mon père est mort derrière moi, tous mes frères ont disparu derrière moi, quand j'aurai fini tout ce deuil-là, j'aurai l'occasion de parler politique. L'un de vos émissaires a déjà demandé audience pour vous auprès de l'ancien président Laurent Gbagbo, est-ce qu'un rendez-vous est déjà convenu ? Pas encore, tout comme j'ai aussi demandé un rendez-vous au président Alassane Ouattara. Il ne faut pas forcer le calendrier des uns et des autres, les agendas des uns et des autres. Que répondez-vous à ceux qui disent que le président Ouattara favorise votre retour pour affaiblir le camp de Laurent Gbagbo et celui de la gauche ivoirienne ? Et quand il a favorisé le retour du président Laurent Gbagbo, le retour d'Akossi Bendjo, le retour de Koné Katinan et de Damana Pickass, et de tous les autres, c'était pour affaiblir qui ? Personne n'a pris son bagage lui-même pour aller en Côte d'Ivoire, et c'est plutôt en négociant, en discutant avec les autorités en place, que tout ce monde-là est rentré en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, c'est mon tour, pourquoi on veut interpréter ça autrement ? Et aujourd'hui, est-ce votre tour d'être candidat à la prochaine présidentielle ? (Rires). Ne soyez pas pressé. Je rentre en Côte d'Ivoire et j'ai un parti politique qui va se réunir, et les décisions qui en découleront seront appliquées.
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Passage obligé de tout festival qui se respecte, les prix pleuvent à Blois. Entre le Grand Boum, les différents prix et les médailles en chocolat, découvrez avec nous les têtes couronnées de laurier de cette édition 2022. Le Prix Lob du scénario revient à Marguerite Abouet, l'autrice de "Aya de Yopougon" et de "Akissi". Le "Grand Boum" revient au dessinateur hollandais Joost Swarte, le "pape" de la Ligne claire et l'un des meilleurs graphistes au monde. Il sera l'invité d'honneur de la prochaine édition -celle du 40e anniversaire. Miam ! Une interview de Didier Pasamonik - Montage : Kelian Nguyen - Une production d'ActuaBD.com - Photo : Kelian Nguyen Song : We March Together – Courtesy of Patrick Patrikios -- Youtube audio library SI VOUS AVEZ AIMÉ, LIKEZ, PARTAGEZ ET ABONNEZ-VOUS !!!
Elles ont de l'à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L'autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. Son livre « Délices d'Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies. Ce livre est une ode à la vie, telle qu'elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l'enfance à Yopougon, son quartier d'Abidjan, et que c'est bon !!! « J'étais à 12 ans la maman de plein d'enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu'on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c'est aimer les gens et la nourriture se partage. » Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande-dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 vient de sortir. « Délices d'Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l'association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j'observe, j'imagine. J'ai besoin des autres. J'ai été élevée par tellement de personnes, c'est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d'amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c'est autre chose ! ». Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l'association : Des livres pour tous. Elle est aussi l'autrice de la série télévisée : c'est la vie ! L'attieke, avec le reportage d'Olivier Rogez à Abidjan. Écoutez le reportage Programmation Musicale - Alloco, de Manu di Bango - Kwaku the travellers, de Black Sherif - Mayana, de Asa - BO de la série américaine Dallas. En images
Elles ont de l'à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L'autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. Son livre « Délices d'Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies. Ce livre est une ode à la vie, telle qu'elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l'enfance à Yopougon, son quartier d'Abidjan, et que c'est bon !!! « J'étais à 12 ans la maman de plein d'enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu'on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c'est aimer les gens et la nourriture se partage. » Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande-dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 vient de sortir. « Délices d'Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l'association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j'observe, j'imagine. J'ai besoin des autres. J'ai été élevée par tellement de personnes, c'est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d'amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c'est autre chose ! ». Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l'association : Des livres pour tous. Elle est aussi l'autrice de la série télévisée : c'est la vie ! L'attieke, avec le reportage d'Olivier Rogez à Abidjan. Écoutez le reportage Programmation Musicale - Alloco, de Manu di Bango - Kwaku the travellers, de Black Sherif - Mayana, de Asa - BO de la série américaine Dallas. En images
En cette fin dʹannée 2022, lʹONG Bachrinme souhaiterait une fois de plus témoigner son affection aux enfants défavorisés en organisant 3 arbres de Noël en faveur de lʹorphelinat de Grand-Lahou, des enfants défavorisés du quartier de Yopougon dans la ville dʹAbidjan et de ceux de lʹhôpital de la ville de Bondouqou, dans le nord-est du pays. Lʹobjectif est dʹoffrir à près de 300 enfants âgés entre 3 mois et 15 ans une parenthèse festive et douce en leur permettant de recevoir au moins un cadeau pour cette grande fête que représente Noël en Côte dʹIvoire, un brin de gaieté dans le cœur de tous ces enfants sans distinction dʹethnie ou de religion. Cette demande est très urgente puisquʹun container partira de Belgique le 29 octobre prochain et que le matériel ne pourra être récolté en Suisse que jusquʹau 20 octobre. Monique Amié, présidente de l'ONG Bachrinme, habitant à La Chaux-de-Fonds. se rendra ensuite en Côte dʹIvoire à la mi-décembre afin de réceptionner le matériel et coordonner toute la distribution. DEMANDE: - Tout ce qui peut être utile à des enfants jusquʹà 15 ans (jeux, poupées, jeux de société, dinettes, ballons, peluches, petites voitures, etc) - Des livres pour des enfants jusqu'à 15 ans - Des habits dʹété et dʹautomne pour enfants âgés entre 3 mois et 15 ans - Des décors de Noël (guirlandes, ballons gonflables, boules etc)
Créée à Abidjan en 2020, lʹONG Bachrinme (qui signifie "Viens mʹaider") a pour objectif dʹapporter un soutien aux enfants défavorisés en Côte dʹIvoire et en particulier à ceux de lʹorphelinat de la commune de Grand-Lahou, la région dʹorigine de la présidente Monique Amié, très touchée par les conditions de vie de la population: manque de médicaments pour se soigner, difficultés à se nourrir ou se vêtir, habitats précaires. Au sein de lʹorphelinat de Grand-Lahou, on trouve des enfants se retrouvant seuls après la perte de leurs parents ou abandonnés du fait des conditions de vie très difficiles des familles. Abandonner son enfant, aussi douloureux soit-il, est parfois le seul choix pour certaines familles confrontées à des difficultés insurmontables. Actuellement, une vingtaine dʹenfants âgés entre 3 mois et 15 ans y est recueillie, mais cette structure nʹa pas les moyens financiers, matériels et humains pour accueillir tous ces enfants dans de bonnes conditions car seule une responsable et une personne bénévole y travaille et le local dédié nʹest quʹun appartement de 3 pièces. En cette fin dʹannée 2022, lʹONG Bachrinme souhaiterait une fois de plus témoigner son affection aux enfants défavorisés en organisant 3 arbres de Noël en faveur de lʹorphelinat de Grand-Lahou, des enfants défavorisés du quartier de Yopougon dans la ville dʹAbidjan et de ceux de lʹhôpital de la ville de Bondouqou, dans le nord-est du pays. Lʹobjectif est dʹoffrir à près de 300 enfants âgés entre 3 mois et 15 ans une parenthèse festive et douce en leur permettant de recevoir au moins un cadeau pour cette grande fête que représente Noël en Côte dʹIvoire. Cette demande est très urgente puisquʹun container partira de Belgique fin octobre et que le matériel ne pourra être récolté en Suisse que jusquʹau 20 octobre. Monique Amié se rendra ensuite en Côte dʹIvoire à la mi-décembre afin de réceptionner le matériel et coordonner toute la distribution. DEMANDE: - Tout ce qui peut être utile à des enfants jusquʹà 15 ans (jeux, poupées, jeux de société, dinettes, ballons, peluches, petites voitures, etc) - Des livres pour des enfants jusqu'à 15 ans - Des habits dʹété et dʹautomne pour enfants âgés entre 3 mois et 15 ans - Des décors de Noël (guirlandes, ballons gonflables, boules etc)
Créée à Abidjan en 2020, lʹONG Bachrinme a pour objectif dʹapporter un soutien aux enfants et aux familles défavorisées de Grand-Lahou, région située au sud de la Côte dʹIvoire, pays dʹorigine de la présidente Monique Amié quʹelle a quitté en 2006 pour sʹinstaller en Suisse. Depuis 2010 lors de chacun de ses voyages en Côte dʹIvoire, Monique Amié a été très touchée par les conditions de vie de la population: manque de médicaments pour se soigner, difficultés à se nourrir ou se vêtir, habitats précaires, etc. Apporter un soutien aux enfants défavorisés en Côte dʹIvoire et en particulier à ceux de lʹorphelinat de la commune de Grand-Lahou, sa région dʹorigine en leur faisant parvenir du matériel de première nécessité indispensable à leur bien-être et à leur santé est donc lʹobjectif principal de lʹONG Bachrinme. En cette fin dʹannée 2022, lʹONG Bachrinme souhaiterait une fois de plus témoigner son affection aux enfants défavorisés en organisant 3 arbres de Noël en faveur de lʹorphelinat de Grand-Lahou, des enfants défavorisés du quartier de Yopougon dans la ville dʹAbidjan et de ceux de lʹhôpital de la ville de Bondouqou, dans le nord-est du pays. Lʹobjectif est dʹoffrir à près de 300 enfants âgés entre 3 mois et 15 ans une parenthèse festive et douce en leur permettant de recevoir au moins un cadeau pour cette grande fête que représente Noël en Côte dʹIvoire, un brin de gaieté dans le cœur de tous ces enfants sans distinction dʹethnie ou de religion. Cette demande est très urgente puisquʹun container partira de Belgique le 29 octobre prochain et que le matériel ne pourra être récolté en Suisse que jusquʹau 20 octobre. Monique Amié se rendra ensuite en Côte dʹIvoire à la mi-décembre afin de réceptionner le matériel et coordonner toute la distribution. DEMANDE: - Tout ce qui peut être utile à des enfants jusquʹà 15 ans (jeux, poupées, jeux de société, dinettes, ballons, peluches, petites voitures, etc) - Des livres pour des enfants jusqu'à 15 ans - Des habits dʹété et dʹautomne pour enfants âgés entre 3 mois et 15 ans - Des décors de Noël (guirlandes, ballons gonflables, boules etc)
Dans le 136e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Par l'ouest vers les Indes, premier tome de la série Ana & l'entremonde que l'on doit au scénario de Marc Dubuisson et au dessin de Cy., édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l'actualité de la bande dessinée et des sorties avec : – La sortie du 7e tome de la série Aya de Yopougon que l'on doit au scénario de Marguerite Abouet, au dessin de Clément Oubrerie et c'est édité chez Gallimard – La sortie de l'album Les sauveurs que l'on doit au scénario conjoint de Fabien Morin, Julien Derain et Laurent Hopman, au dessin de Chhuy-Ing Ia et c'est édité chez Deman éditions – La sortie du deuxième et dernier tome de Ténébreuse que l'on doit au scénario de Hubert, au dessin de Vincent Mallié et c'est édité chez Dupuis dans la collection Aire libre – La sortie de l'album Vergès, une nuit avec le diable que l'on doit au scénario de Jean-Charles Chapuzet, au dessin de Guillaume Martinez et c'est édité chez Glénat dans la collection 1000 feuilles – La sortie de l'album L'ombre des pins que l'on doit au scénario conjoint de Valérian Guillaume et Cécile Dupuis, qui signe aussi le dessin, et c'est édité chez Virages graphic – La sortie en intégrale de Peepshow que l'on doit à Joe Matt et aux éditions Vagator dans la collection Revival
Douze ans après le dernier album en date, Aya de Yopougon revient en librairie. Aya, c'est cette héroïne ivoirienne de bande dessinée, imaginée par Marguerite Abouet et dessinée par Clément Oubrerie. Le tome 7 vient de paraître chez Gallimard. ► À lire aussi : Côte d'Ivoire : Aya de Yopougon, un retour qui ravit les jeunes d'Abidjan
Douze ans après le dernier album en date, Aya de Yopougon revient en librairie. Aya, c'est cette héroïne ivoirienne de bande dessinée, imaginée par Marguerite Abouet et dessinée par Clément Oubrerie. Le tome 7 vient de paraître chez Gallimard. ► À lire aussi : Côte d'Ivoire : Aya de Yopougon, un retour qui ravit les jeunes d'Abidjan
Le tome 7 des aventures de la jolie go de Yopougon est sorti le 14 septembre 2022, douze ans après le précédent volume ! Et ça va déménager, dêh ! On y retrouve Inno exilé à Paris, une ville dure comme un caillou, Moussa et ses déboires, Bintou devenue starlette de la série « Gâteuse de foyer » et Albert qui galère avec ses parents ! Invitée : Marguerite Abouet, créatrice et autrice de la série Aya de Yopougon, dont le premier tome est paru en 2005, et traduite en une quinzaine de langues.«Aya de Yopougon» tome 7 paraît aux éditions Gallimard / bande dessinée. Et la chronique « La puce à l'oreille » par Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, l'expression «faire la belle».
Le tome 7 des aventures de la jolie go de Yopougon est sorti le 14 septembre 2022, douze ans après le précédent volume ! Et ça va déménager, dêh ! On y retrouve Inno exilé à Paris, une ville dure comme un caillou, Moussa et ses déboires, Bintou devenue starlette de la série « Gâteuse de foyer » et Albert qui galère avec ses parents ! Invitée : Marguerite Abouet, créatrice et autrice de la série Aya de Yopougon, dont le premier tome est paru en 2005, et traduite en une quinzaine de langues.«Aya de Yopougon» tome 7 paraît aux éditions Gallimard / bande dessinée. Et la chronique « La puce à l'oreille » par Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, l'expression «faire la belle».
Dans le 133e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente L'homme à la tête de lion, album que l'on doit à Xavier Coste, édité chez Sarbacane. Cette semaine aussi, on revient sur l'actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album L'écluse que l'on doit au scénario de Philippe Pelaez, au dessin de Gilles Aris et c'est édité chez Grand angle - La sortie de l'album L'homme qui corrompit Hadleyburg, adaptation d'un récit de Mark Twain par Wander Antunes et édité chez La boite à bulles - La sortie du premier tome de Journal inquiet d'Istanbul, titre que l'on doit à Karabulut Ersin et aux éditions Dargaud - La sortie de l'album La vie me fait peur, adaptation d'un roman de Jean-Paul Dubois par Didier Tronchet au dessin, Christian Durieux au dessin et c'est édité chez Futuropolis - La sortie de l'album ADAN, l'agence de tous vos fantasmes que l'on doit au scénario conjoint d'Alban Sapin et Clara Néville, au dessin de Dudy et c'est édité chez Glénat dans la collection Porn' pop - La réédition des 6 premiers tomes de la série Aya de Yopougon que l'on doit au scénario de Marguerite Abouet, au dessin de Clément Oubrerie et c'est édité chez Gallimard
Marguerite Abouet née à Abidjan, dans le quartier populaire de Yopougon, a douze ans quand elle arrive à Paris, où elle découvre avec émerveillement les bibliothèques et se passionne pour les livres. Elle est, depuis, l'auteure des séries «Aya de Yopougon» dessinée par Clément Oubrerie, «Akissi» avec Mathieu Sapin et «Commissaire Kouamé» avec Donatien Mary, dont le tome 2 vient de paraître aux éditions Gallimard/Bd. (Rediffusion) "Abidjan. La fille d'un grand patron de l'industrie française disparaît en plein jour. Le commissaire Kouamé est mis sur le coup, avec un ultimatum: s'il ne parvient pas à la retrouver au plus vite, la police hexagonale prendra la relève. L'adolescente est albinos... Y aurait-il un lien avec de sordides affaires de sorcellerie ? Une enquête trépidante dans une Afrique authentique et excentrique, un polar déjanté relevé par la verve ivoirienne de Marguerite Abouet." (Présentation des éditions Gallimard/BD) Quand elle ne raconte pas des histoires, Marguerite Abouet construit des bibliothèques en Afrique, grâce à l'association qu'elle a fondée, «Des livres pour tous» (www.deslivrespourtous.org).
Will God answer your prayer if you don't end with, "In Jesus' name, Amen?" Learn what praying in the name of Jesus really means. I taught this week on the call of Abraham and the development of God's missionary call through the nation of Israel as they were responsible to communicate the truth of God to the cultures around them. They were given that great commission. The great commission didn't start in Matthew 28. It started with Abraham in Genesis 12 —the first three verses there —Abraham, chosen by God to raise up a nation who would then be God's priests to the world so that they would be a blessing to all of the nations. They had a unique role in the great monotheistic religion. The Jews were supposed to reflect morality to the world. Israel was to witness to the name of God. When they talked about the name of God and witnessing to God's name, that does not mean that they were to let everybody know what they called God, "Yahweh." Their goal wasn't to cover the countryside with evangelists who just let everybody know what the right word for God was. It meant something different. ☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆ ☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆ https://linktr.ee/jacksonlibon -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- #realtalk #face #instagram #amour #take #couple #dance #dancers #vogue #voguedqnce #garden #tiktok #psychology #beyou #near #love #foryou #money #ForYouPizza #fyp #irobot #theend #pups #TikToker #couplegoals #famille #relation #doudou #youtube #twitter #tiktokers #love #reeĺs #shorts #instagood #follow #like #ouy #oyu #babyshark #lilnasx #girl #happybirthday #movie #nbayoungboy #deviance #autotrader #trading #khan #academy #carter #carguru #ancestry #accords #abc #news #bts #cbs #huru #bluebook #socialmedia #whatsapp #music #google #photography #memes #marketing #india #followforfollowback #likeforlikes #a #insta #fashion #k #trending #digitalmarketing #covid #o #snapchat #socialmediamarketing H
Le poste est resté vacant pendant deux ans, mais aujourd'hui la Côte d'Ivoire a un nouveau vice-président. Il s'agit de Tiémoko Meyliet Koné, qui était jusqu'à présent le gouverneur de la BCEAO. Est-ce à dire que le président Alassane Ouattara commence à penser à sa succession ? Depuis le mois dernier, Gilbert Kafana Koné, qui est le maire de la commune de Yopougon, préside le directoire du RHDP, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix. C'est donc le nouveau patron du parti au pouvoir. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Pourquoi le choix s'est-il porté sur Tiemoko Meyliet Koné ? Gilbert Kafana Koné : Le président lui-même vous a décrit les compétences du gouverneur [Tiemoko] Meyliet Koné. C'est par rapport donc à ces critères de compétence et d'expérience, aussi bien politiques qu'économiques, que le choix a été porté sur lui. C'est vrai qu'il a un profil d'économiste puisqu'il a été gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pendant ces 11 dernières années. Mais justement, le président n'a-t-il pas préféré choisir un économiste plutôt qu'un homme politique, afin que ce futur vice-président ne lui fasse pas trop d'ombre ? Vous savez que le précédent vice-président avait plus ou moins le même profil. Daniel Kablan Duncan… Voilà. Lui faire de l'ombre, je ne vois pas en quoi il peut lui faire de l'ombre. Il est le chef de l'Etat, celui qui a été désigné par le peuple de Côte d'Ivoire. Il choisit ses collaborateurs en fonction donc de ce qu'il a attend d'eux. Le nouveau vice-président a longtemps travaillé avec Guillaume Soro quand celui-ci était Premier ministre (2007-2012). Est-ce que cela ne pose pas de problème pour aujourd'hui ? Non. Cela ne pose pas de problème. Ce n'est parce que Guillaume Soro a dérivé que tous ceux qui ont collaboré avec lui devraient être des parias. Non, ce sont les compétences, ce que chacun peut apporter à la Côte d'Ivoire. C'est ça qui est à la base de ce choix-là. Et c'est un homme de confiance ? Oui. C'est un homme de confiance, un homme discret, je peux le dire. Le nouveau vice-président est originaire du Nord, comme le chef de l'Etat. Est-ce que cela ne risque pas de poser un problème d'équilibre régional ? Je ne vois pas en quoi cela pose un problème d'équilibre. Vous savez que, précédemment, le vice-président était du Sud et le Premier ministre était du Nord. Aujourd'hui, c'est l'inverse. Je ne vois pas du tout en quoi l'équilibre peut être remis en cause. Est-ce qu'en devenant vice-président, Tiemoko Meyliet Koné devient présidentiable ? Présidentiable ? L'avenir le dira. Il appartiendra aux Ivoiriens d'apprécier. Sur RFI et France 24, il y a deux mois, le président Alassane Ouattara a déclaré qu'il ne savait pas encore s'il serait candidat en 2025, mais qu'il y avait une demi-douzaine de possibles successeurs auxquels il pensait. Est-ce que Tiemoko Meyliet Koné fait partie de cette demi-douzaine de successeurs possibles ? La demi-douzaine, c'est le secret du président de la République. Il ne m'a pas confié la demi-douzaine à laquelle il pensait. En ce qui nous concerne, nous ne pensons pas être une demi-douzaine. La demi-douzaine, pour nous, c'est lui. Donc, vous pensez qu'en 2025, Alassane Ouattara sera candidat à sa propre succession ? Il reposera une candidature ? Ce qui est certain, c'est que la Constitution l'autorise à le faire. Vous savez que le président Ouattara fait un travail extraordinaire. Oui, mais tout de même, il y a deux ans, Alassane Ouattara avait annoncé son départ juste avant le décès du regretté Amadou Gon Coulibaly en juillet 2020… Oui. Je suis d'accord avec vous, mais le sort en a décidé autrement et je crois qu'il vaut mieux laisser les Ivoiriens apprécier ce qu'il est en train de faire. Oui, mais franchement, s'il y a deux ans, il a déjà pensé à partir et si, aujourd'hui, il nomme un vice-président, n'est-ce pas pour se retirer en 2025 ? Mais pourquoi voulez-vous spéculer ? Laissez-le, c'est lui qui décidera. Ce qui importe, c'est ce qu'il fait pour les Ivoiriens. Puis le moment viendra. Alors évidemment, avec son arrivée à la vice-présidence, Tiemoko Meyliet Koné devient un possible successeur. Mais est-ce qu'il n'y en a pas quand même 5 ou 6 autres, à commencer par vous-même ? Je vous ai déjà répondu. Ne spéculez pas sur les possibles successeurs. Nous n'en sommes pas là. La limite d'âge à 75 ans pour être candidat à la présidentielle, vous êtes pour ou contre ? L'âge importe peu et je ne suis ni pour ni contre. Et a priori, s'il n'y a pas de révision de la Constitution, messieurs Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié pourront être candidats en 2025 ? Ce sera à eux de décider le moment venu.
Le gouverneur de la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest, Tiémoko Meyliet Koné, devient vice-président de la Côte d'Ivoire et Patrick Achi est reconduit à son poste de Premier ministre. Annonces faites hier depuis Yamoussoukro par le président Alassane Ouattara, et qui ne manquent pas de faire réagir. Dans les rues d'abord, comme à Tafiré d'où est originaire Tiémoko Meyliet Koné. Le site d'actualité en continu Fratmat montre ainsi une cohorte de motos qui ont paradé hier dans la ville après cette annonce. Réactions aussi dans les colonnes d'Ivoiresoir : « C'est un ouf de soulagement. Plus personne ne manque à l'appel au niveau de l'exécutif », s'exclame le journaliste Ferro Bally. Pour lui, la tâche ne sera pas aisée pour Patrick Achi, chargé de former un gouvernement plus restreint car il sera, je cite, « entre le marteau et l'enclume (…) et ne pourra pas faire d'omelette sans casser des œufs », expression imagée pour rappeler que l'ancienne équipe comprenait « majoritairement des "indéboulonnables" carriéristes et gendres du chef de l'État ». Le quotidien Aujourd'hui au Faso voit pour sa part dans la nomination du vice-président un calcul du chef de l'État : « Ouattara, en misant sur un élément qui est de son écurie proche, bétonne sa succession ». Le site burkinabè WakatSéra, pour qui Alassane Ouattara est « le maître du jeu et du temps », s'interroge aussi : « Que devient la jeunesse à qui promesse avait été faite de passer le témoin du pouvoir par les dinosaures ? » Concernant les difficultés à venir pour le Premier ministre : « Le gouvernement, amaigri par le régime d'austérité que lui impose le président de la République pour contenir la conjoncture économique internationale difficile et ramener le train de vie de l'État à des proportions décentes, ne bénéficiera d'aucun état de grâce de la part de populations prises à la gorge par la cherté de la vie ». La cherté de la vie, une thématique évoquée par Alassane Ouattara Fratmat détaille la subvention de 120 milliards de francs CFA annoncée hier, tandis que l'Infodrome reprend cet appel lancé par un citoyen de Yopougon : « Il est temps que chaque cadre, à quelque niveau social que ce soit, participe à la lutte contre la cherté de la vie », selon lui. Objectif : accompagner le gouvernement et le président dans cet effort. Rumeur d'une pénurie d'essence à Ouagadougou Une équipe du quotidien L'Observateur Paalga s'est rendue dans plusieurs stations de la ville et a recueilli des témoignages, comme celui de cet agent de santé qui avait déjà fait quatre stations sans succès et patientait depuis près d'une heure. Le gérant d'une station explique : « J'ai commandé de l'essence le mercredi et la marchandise est arrivée samedi ». Il ne s'agirait donc pas d'une pénurie à proprement parler. En une d'Aujourd'hui au Faso, on voit effectivement de nombreux véhicules aux abords d'une station, mais en-dessous ce titre : « la SONABHY dément et rassure les populations ». Car dans un communiqué, la Société nationale des hydrocarbures assure qu'elle dispose de stocks nécessaires dans des dépôts extérieurs et qu'ils sont en train d'être convoyés. Les stations devraient donc être ravitaillées prochainement. Quelles conséquences pour l'Afrique si Marine Le Pen était élue ? « Le changement de locataire à l'Élysée peut-il atténuer les tensions entre Bamako-Paris ? », s'interroge Maliweb tout en affirmant : « la transition malienne, qui a un regard scrutateur sur cette présidentielle, espérant peut-être un revirement favorable à ses desseins, est très loin d'être naïve au point de croire qu'une nouvelle présidence française viendrait lui faire les yeux doux en ramant à contre-courant des intérêts de l'Hexagone ». Le Malien Assimi Goïta fait partie des responsables cités par Jeune Afrique et classés dans la catégorie de ceux qui ne verraient « que des avantages à une défaite d'Emmanuel Macron », au même titre que le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra et (dans une moindre mesure) le Guinéen Mamadi Doumbouya. La liste des présidents africains qui ont tout à perdre en cas d'une victoire de l'extrême droite semble bien plus longue, toujours selon Jeune Afrique.
Le rendez-vous culture vous donne ce mardi 21 décembre une idée de cadeau à placer sous le sapin (ou à commander au Père Noël) : le tome 2 de la série de bande dessinée Commissaire Kouamé. Après ses séries à succès, Aya de Yopougon et Akissi, l'autrice ivoirienne Marguerite Abouet a inventé un nouveau personnage récurrent : un commissaire expérimenté et incorruptible qui enquête à Abidjan. Ce nouvel album, intitulé Un homme tombe avec son ombre, est édité par Gallimard.
Marguerite Abouet née à Abidjan, dans le quartier populaire de Yopougon, a douze ans quand elle arrive à Paris, où elle découvre avec émerveillement les bibliothèques et se passionne pour les livres. Elle est, depuis, l'auteure des séries «Aya de Yopougon» dessinée par Clément Oubrerie, «Akissi» avec Mathieu Sapin et «Commissaire Kouamé» avec Donatien Mary, dont le tome 2 vient de paraître aux éditions Gallimard/Bd. "Abidjan. La fille d'un grand patron de l'industrie française disparaît en plein jour. Le commissaire Kouamé est mis sur le coup, avec un ultimatum: s'il ne parvient pas à la retrouver au plus vite, la police hexagonale prendra la relève. L'adolescente est albinos... Y aurait-il un lien avec de sordides affaires de sorcellerie ? Une enquête trépidante dans une Afrique authentique et excentrique, un polar déjanté relevé par la verve ivoirienne de Marguerite Abouet." (Présentation des éditions Gallimard/BD) Quand elle ne raconte pas des histoires, Marguerite Abouet construit des bibliothèques en Afrique, grâce à l'association qu'elle a fondée, «Des livres pour tous» (www.deslivrespourtous.org).
Pour ce dernier épisode de la saison 2 je reçois Tsippora, fondatrice de Tant que je serai noire, le podcast qui permet aux femmes noires d'échanger sur leur désir / non désir de maternité. Une véritable tribune pour des récits pluriels, authentiques, qui participent à libèrer la parole sur ce sujet dont on tait souvent la réalité en tant que femme et plus encore en tant que femme noire. Un podcast, dont le nom n'est pas anodin puisqu'il s'inspire du titre d'une des autobiographies de Maya Angelou. L'autrice et militante américaine a en effet eu une vie mouvementée marquée par une maternité décomplexée. La découverte de son parcours et de ses convictions à travers ses écrits a fortement contribué à la naissance du podcast. Il était donc évident pour moi d'interroger Tsippora sur les livres qui ont nourri sa réflexion, sur ses inspirations littéraires et son rapport à la littérature afro. C'est sans surprise qu'elle a choisi d'échanger autour de la parentalité à partir du roman de Brit Bennett The Mothers / Le coeur battant de nos mères qui explore les thématiques de la maternité, l'avortement, les relations parents-enfants, le passage à l'âge adulte,... à travers les expériences de trois personnages. L'occasion pour mon invitée de rappeler avec beaucoup de justesse et de bienveillance qu'il y a mille et une façon d'être parent et qu'on peut définitivement l'être sans "enfanter". Un message d'une grande importance que je vous invite à découvrir dans cet échange riche, sincère qui clôt donc cette saison 2 et qui je l'espère vous plaira. Vous pouvez retrouver Tsippora sur son compte Instagram et surtout dépêchez-vous d'aller écouter son podcast. LIEU Le Merle Moqueur, Paris 20e LIVRES Tant que je serai noire, Maya Angelou Ne suis-je pas une femme, bell hooks Le ventre des femmes, Françoise Vergès Le regret d'être mère, Orna Donath Aya de Yopougon, Marguerite Abouet Afrotopia, Felwine Sarr Ségou, Maryse Condé L'enfant noir, Camara Laye Ramata, Abass Ndione Les pêcheurs, Chigozie Obioma Les impatientes, Djaïli Amadou Amal CRÉDITS Réalisation, montage et mixage : Jay Identité graphique : Agathe Bretaudeau & Kévin Djedje Générique : Palette (feat Meltzer) the Villars from Fugue/Icons8.com
Le retour de l'ancien président a remis sur le devant de la scène les militants pro-Gbagbo, qui ont cherché à se rassembler pour saluer son retour. Qui sont-ils, quel est le discours qui les nourrit ? Pour en parler, Richard Banegas, professeur à Sciences Po et chercheur au Centre de recherches internationales (Ceri) répond aux questions de RFI. RFI : Cela fait plusieurs jours que vous fréquentez les militants pro-Gbagbo qui se mobilisent pour le retour de l'ancien président. Qu'est-ce qui vous a marqué ? Qui sont ces personnes ? Richard Banégas : Il y a une immense ferveur aujourd'hui à Abidjan et dans tout le pays pour le retour de l'ancien président, qui est quasiment vécu par une bonne partie de ses militants, de ses sympathisants comme « le retour du messie ». Ce sont les termes qu'on emploie et qu'on nous a répétés sur le terrain depuis que nous sommes arrivés, « le retour du prophète » comme on nous l'a dit. Donc, il y a une très grande effervescence. Nous étions dans les quartiers, notamment populaires de Yopougon, de Port-Bouët, hier et avant-hier [mercredi et jeudi, NDLR], dans les agoras patriotiques où il y a des grands discours de mobilisation qui se tiennent autour de son retour. Il y a vraiment une attente assez forte de la part de ces sympathisants qui sont de tous âges confondus, parce qu'on a souvent parlé notamment des Jeunes patriotes, à l'époque, qui étaient derrière le régime Gbagbo, avec à leur tête Charles Blé Goudé, à la tête de l'Alliance des jeunes patriotes. Mais hier après-midi, nous étions dans un quartier de Yopougon, à Niangon particulièrement, où ce sont plutôt des personnes plus âgées, des retraités même, qui étaient des militants tout aussi engagés et tout aussi mobilisés autour de la cause. Et vous sentez donc que ce discours religieux revient régulièrement chez ces militants quand ils parlent du retour de Laurent Gbagbo ? Oui. C'est quelque chose de frappant, mais qui n'est pas nouveau. Il faut quand même rappeler – puisque j'évoquais les mobilisations patriotiques et les années 2000 – que dès cette période-là dans les agoras et les parlements de la rue, on avait déjà cette veine-là. Elle était un peu singulière, parce que très marquée aussi par l'origine de gauche marxiste-léniniste du FPI contre l'impérialisme, etc., mais ce discours de l'émancipation était simultanément un discours de la délivrance religieuse où on sentait en particulier le poids des nouvelles Églises pentecôtistes. Et aujourd'hui, cette dimension-là est encore plus forte, parce qu'il y a cette attente qui s'est prolongée et qui a été vécue sur le registre du retour du « Christ de Mama » comme on l'appelle… La prophétie se réalise. Qu'est-ce que ce que vous avez vu ces derniers jours nous dit de l'étendue des réseaux pro-Gbagbo à Abidjan ? La capacité du FPI à mobiliser la rue, c'est une longue histoire, parce que c'est quand même un parti qui, depuis [Félix] Houphouët-Boigny, a joué de ses capacités de mobilisation populaire pour s'imposer dans l'espace public. À l'époque pour lutter pour la démocratie. Ensuite, pendant la guerre, il a aussi joué de cette carte de la rue pour tenir face aux pressions extérieures, y compris de l'ONU, etc. Aujourd'hui, c'est plus compliqué évidemment, parce que le parti n'a plus guère de moyens. Un grand nombre de ses cadres ont été arrêtés, leurs comptes fermés. Donc la capacité de mobilisation partisane est beaucoup plus réduite, sans compter les divisions internes du parti entre ses différentes branches. Ce maillage territorial, qui avait été la force du régime pendant les deux mandats de Laurent Gbagbo, a été mis à mal par le changement de régime qui a détruit notamment les agoras et les parlements de la rue qui existaient à l'époque. Mais on les voit depuis quelques années se reconstituer dans les quartiers populaires, dans les cités, dans les coins un petit peu reculés. C'est aussi à travers ce maillage-là plus ou moins informel que s'effectue la mobilisation. Quelles sont les attentes qui se sont exprimées dans les agoras que vous avez pu visiter ces derniers jours ? Elles sont multiples. Il y a d'abord l'idée de la dignité. Gbagbo humilié revient vainqueur, revient comme celui qui a vaincu les périls : les bombes d'abord qui ont été déversées sur la présidence, ensuite la grande sorcellerie blanche de la CPI, et puis maintenant, il revient lavé des accusations qui étaient portées contre lui. Donc, il y a cette dimension-là. Et derrière ça, il y a aussi l'idée qu'une page se tourne et que peut-être un autre avenir de la Côte d'Ivoire va se dessiner. Une partie importante de ces militants vivent le régime Ouattara comme une défaite collective. Ces militants veulent voir revenir Laurent Gbagbo en politique ? Il y a plusieurs choses. Il y a surtout la volonté de voir Gbagbo, comme chacun le dit maintenant, prôner la réconciliation et permettre une vraie réconciliation, c'est-à-dire si on décrypte, une réconciliation qui ne soit pas uniquement à sens unique et hégémonique, parce que pour ces militants, c'est quand même la paix des vainqueurs qui s'est imposée. Donc, ils attendent du retour de Gbagbo une espèce de rééquilibrage dans cette politique de la réconciliation qui est bien une politique au sens propre du terme. Donc, il y a cela : Gbagbo en tant que sage, une personne permettant d'apaiser la situation et cette idée que, désormais, les trois vieux, les trois « Koro » – Gbagbo-Bédié-Ouattara – vont pouvoir s'asseoir et enfin, mettre balle à terre et amener le pays vers une paix un peu plus solide.
« Après 10 ans d'absence, Gbagbo retrouve son pays aujourd'hui » : c'est le grand titre du quotidien Notre Voie, proche du FPI, le parti originel de l'ex-président. Des milliers de personnes sont attendues à l'aéroport Houphouët-Boigny cet après-midi. C'est l'effervescence au sein de ses partisans. En revanche, pas de titre en Une pour le quotidien gouvernemental Fraternité Matin. Il faut arriver à la page 8 du journal pour avoir un commentaire sur ce retour avec cette question : « Que fera Laurent Gbagbo une fois au pays ? La réponse à cette question est claire, pointe le journal. Selon certains de ses proches, il fera de la politique. C'est ce qu'il sait faire de mieux. » Mais reste à savoir sous quelle forme… Va-t-il jouer « les réconciliateurs » au sein de son parti, divisé entre ses partisans, les GOR (Gbagbo ou rien), et les partisans de Pascal Affi N'Guessan ? Quelle sera aussi son attitude vis-à-vis d'Henri Konan Bédié, le président du PDCI-RCA, qui se présente aujourd'hui comme le chef de l'opposition. Laurent Gbagbo acceptera-t-il d'être à sa remorque ? Et puis « Gbagbo est-il de retour pour la réconciliation ? », s'interroge encore Fraternité Matin. Réponse du journal : « Espérons-le… » L'heure des GOR ? En tout cas, pour son éventuel retour en politique, Laurent Gbagbo pourra s'appuyer sur ses partisans, les fameux GOR… Les « Gbagbo ou rien » qui sont au nombre de 17 à l'Assemblée nationale. Jeune Afrique s'interroge : « L'heure des GOR est-elle venue ? » Parmi ces fidèles, le fils aîné de Laurent Gbagbo, Michel Gbagbo, fraîchement élu député et que Le Monde Afrique a suivi ces derniers jours : « À quelques heures du retour de l'ancien président, Michel Gbagbo s'active, relate le journal. Il sort de trois jours de meetings dans les principaux quartiers de sa circonscription, Yopougon, la plus grande commune d'Abidjan et un bastion des pro-Gbagbo. "L'idée, c'était de préparer psychologiquement les militants, leur confirmer qu'il revient, les inciter à se déplacer à l'aéroport, explique-t-il. Il faut qu'il y ait tellement de monde que si on jette un sachet d'eau en l'air, il n'arrive pas à retomber au sol". Sans pour autant céder à la violence. Dans ces réunions populaires dont Yopougon est friande, le fils a repris le message martelé depuis des mois, pointe encore Le Monde Afrique, selon lequel "Gbagbo est le chaînon manquant de la réconciliation". » Introspection ? Justement, affirme Le Pays, au Burkina voisin, « ce retour de Gbagbo devrait être une véritable occasion de rapprochement entre les Ivoiriens qui devraient être tous animés de la même volonté inébranlable d'enterrer définitivement la hache de guerre, après la parenthèse douloureuse qui a affecté la Nation tout entière et qui a fait des victimes dans les deux camps. Au nom de toutes ces victimes, au nom des 3 000 morts dont la responsabilité reste forcément partagée, les Ivoiriens devraient saisir l'opportunité de ce retour au bercail de Laurent Gbagbo, martèle le quotidien ouagalais, pour faire une véritable introspection afin de baliser le chemin de l'avenir, contre les démons de la division. »
Après 10 ans d'absence, Laurent Gbagbo est sur le point de retourner en Côte d'Ivoire, ce jeudi 17 juin. Ses partisans, très enthousiastes, se préparent à l'accueillir. L'ancien président a récemment été acquitté par la Cour pénale internationale des accusations de crimes contre l'humanité qui pesaient sur lui. Reportage à Yopougon dans ce journal.
Des images diffusées sur le web montrant des soi-disant hommes armés nigériens molestant des Ivoiriens, ces images ont mis le feu aux poudres hier dans certains quartiers d’Abidjan et dans d’autres localités de Côte d’Ivoire. On a vu des jeunes, armés de bâtons, et même des enfants s’en prendre à des ressortissants nigériens. Bilan officiel : 10 blessés, 6 véhicules calcinés et des magasins pillés. Mais certains médias locaux affirment qu’il y a eu des morts. « Yopougon se soulève contre les Haoussa », s’exclame ainsi L’Infodrome. « La commune de Yopougon n’est pas restée en marge des pseudos mécontentements contre les Nigériens. La vidéo rumeur a eu raison de Yopougon. Plusieurs commerces détenus par les Haoussa ont été pris pour cible par les manifestants. » « La tension monte à Abobo entre locaux et populations étrangères », constate encore L’Infodrome. Qui est derrière cette « fake news » ? Qui a mis en ligne cette vidéo trompeuse ? Pour l’instant, mystère. Tout ce que l’on sait, pointe le quotidien L’Intelligent, c’est qu’elle a été tournée il y a deux ans au Nigéria et qu’elle montre en réalité « des éléments de la secte Boko Haram interpellés par les militaires de l’opération Safe Heaven. » En effet, précise Fraternité Matin, sur cette vidéo, on aperçoit une pancarte en anglais et les uniformes des soldats molestant des individus ligotés sont des uniformes de l’armée nigériane. Suite à cette situation, relate L’Intelligent, « le ministre de l’Intérieur et de la sécurité Vagondo Diomandé a annoncé, sur le plateau du journal de 20 h de la RTI, l’interpellation de 10 personnes. "Nous serons intransigeants sur tous les fauteurs de troubles qui s’illustreront de ces manières-là, pour mettre en mal la cohésion sociale", a déclaré le ministre. Avant de poursuivre : "nous sommes dans un pays qui accueille tous les frères, tous les frères de la sous-région qui vivent leur vie et qui vaquent aussi à leurs occupations. Nul n’a le droit de se faire justice". » Épiphénomène ? WakatSéra au Burkina s’interroge : « Qui donc a intérêt à semer la graine de la zizanie et de la violence entre les peuples frères, nigérien et ivoirien qui ont, comme un clin d’œil de la nature, les mêmes couleurs nationales ? » En tout cas, pourvu que « ce "fake" monstrueux soit finalement un épiphénomène qui, malgré ses dégâts, renforcera les liens entre les peuples nigérien et ivoirien. Pour faire tourner le vent dans le sens de l’apaisement, il importe, évidemment, que les responsables politiques, les chefs religieux et traditionnels et les leaders d’opinion jouent, sans plus attendre, leur partition afin que les démons de la violence ne fassent davantage mal à la cohésion entre les peuples frères. » Nouveau massacre de civils au Burkina Faso À la Une également, cette énième attaque d’un village au Burkina Faso… Là, c’est bien la triste réalité : « les habitants d’Adjarara dans la province de l’Oudalan ont vécu le martyre avant-hier mardi, relate le quotidien Aujourd’hui. Réunis pour célébrer la venue d’un nouveau-né, ils ont reçu la visite d’indésirables invités. Arrivés à moto, plusieurs hommes armés y ont fait irruption pour créer la désolation. Au moins 15 personnes toutes civiles passeront de vie à trépas. Selon plusieurs sources, ce village se distinguait par sa franche et grande collaboration avec les Forces de défense et de sécurité. Il s’agirait donc, d’une expédition punitive. » Aujourd’hui précise également que « ce nouveau massacre de civils intervient moins de soixante-douze heures après la tournée effectuée par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Chériff Sy, dans plusieurs régions, pour requinquer le moral des troupes sur le terrain. Plus encore, ce massacre s’est produit alors qu’une opération de sécurisation des régions du Nord dénommée "Houné" (dignité en langue Fulfuldé) est en cours. » Plus que jamais donc, conclut le quotidien ouagalais, cette attaque est une forme de « pied de nez à la présence militaire dans cette région. »
À l’occasion de la journée mondiale des MICI, nous faisons un point sur ces maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Elles se caractérisent par une inflammation de tout ou partie de la paroi du tube digestif, causée par un dérèglement du système immunitaire intestinal. Il s'agit de la maladie de Crohn, qui peut toucher n'importe quelle partie du tube, et de la rectocolite hémorragique (RCH), qui concerne la partie basse du rectum et une partie du côlon. Ces maladies se manifestent par des douleurs abdominales, des diarrhées parfois accompagnées de saignements ou des fissures ou abcès à l'anus et entrainent malabsorption alimentaire et fatigue. Elles peuvent aussi avoir un fort impact psychologique. D'après l'Inserm, en 2015, plus de 200 000 personnes étaient atteintes de MICI en France. Comment les personnes touchées par les MICI sont-elles prises en charge ? Quels traitements existent aujourd'hui ? Où en est la recherche ? Pr Matthieu Allez, chef du service de Gastroentérologie de l’Hôpital Saint-Louis, à Paris. Dr Alassan Mahassadi, gastro-entérologue proctologue au CHU de Yopougon à Abidjan en Côte d’Ivoire Roseline Zahui, Présidente et Fondatrice de l' A.M.I.C.I en Côte d’Ivoire Bastien Corsat, délégué de l’association AFA 75 Crohn – RCH - France En fin d’émission, nous abordons la question de l’évaluation des salles de consommation a moindre risque, dédiées à l’accueil et aux soins des usagers de drogues par injection, avec Perrine Roux, chargée de recherche en santé publique à l'Inserm, dans le laboratoire du SESSTIM à Marseille.
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« Si le parti présidentiel conserve sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, les pro-Gbagbo ont démontré qu’ils restaient l’une des principales forces politiques du pays, constate Jeune Afrique. (…) Sur les 254 sièges de députés en jeu, le RHDP d’Alassane Ouattara en remporte 137 et obtient donc la majorité absolue (des résultats encore provisoires puisqu’ils doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel). Le parti présidentiel n’atteint cependant pas son objectif d’une majorité des deux tiers. Surtout, huit ministres, sur la trentaine qui étaient candidats, ont été battus. » Du coup, « Gbagbo arrache son tabouret à Ouattara », lance le Quotidien d’Abidjan. « Bédié et Gbagbo ferment Yopougon, Marcory et Port-Bouët à Ouattara… mais le chef de l’Êtat réussit ce qu’il espérait », constate pour sa part Soir Info. Yopougon, « la plus grande commune de tout le pays et ancien fief de l’ex-président, relève Le Monde Afrique, que la coalition PDCI-EDS a réussi à reprendre donc au RHDP, avec l’élection du fils aîné de Laurent Gbagbo, Michel Gbagbo. » Au final, constate Aujourd’hui au Burkina, « avec la victoire confirmée de l’opposition à Yopougon, Marcory et Port-Bouët, le RHDP et le PDCI-EDS se partagent ainsi la capitale économique ivoirienne avec 5 communes pour chaque camp. Ainsi, Abobo, Adjamé, Attécoubé, Koumassi et Treichville reviennent au parti du président Alassane Ouattara, tandis que les communes de Yopougon, Marcory, Port-Bouët, Cocody et Plateau tombent dans l’escarcelle du duo Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié. » L’opposition en embuscade Reste que sur le plan national, le RHDP est toujours « maître du jeu » : c’est ce que pointe WakatSéra, toujours au Burkina Faso. « Et l’opposition est en embuscade », constate aussi le site d’information burkinabé. « Certes, l’opposition n’a pas réussi à contrarier, véritablement, les plans du parti au pouvoir qui conserve sa majorité à l’Assemblée nationale, et qui pourrait même, à l’occasion, compter sur la marge d’une quinzaine d’indépendants. Mais, en retournant aux urnes, après des boycotts successifs, les opposants, qui ont même réalisé la prouesse de se réunir en coalitions (…), les opposants se donnent de véritables chances de revenir dans le débat politique, par la grande porte. » À quand le retour de Gbagbo ? Ledjely en Guinée renchérit et parle d’un « retour remarquable de l’opposition au sien de l’hémicycle. ». Et désormais, poursuit le site d’information guinéen, « l’opposition ayant joué le jeu des législatives, le pouvoir devra poser d’autres actes. Et le plus symbolique de ces actes que l’on attend dans les prochains jours, c’est bien le retour de Laurent Gbagbo dans le pays. Après avoir séjourné dix ans durant dans les prisons de la CPI à la Haye, l’ancien président manifeste le désir de revenir auprès des siens. L’accord de principe serait obtenu de la part d’Alassane Ouattara. Mais jusqu’ici cela n’a pas pu se concrétiser, pointe Ledjely. Les élections étant donc passées, le pouvoir ivoirien devrait rendre cela possible. » Mais « la logique du rassemblement ne devra cependant pas se limiter qu’à quelques actes symboliques, poursuit Ledjely. Elle devra également se constater dans la gestion de la Côte d’Ivoire et dans la répartition des richesses de celle-ci. C’est ainsi seulement que la dynamique se traduira par une normalisation effective afin de conférer au troisième mandat d’Alassane Ouattara, quoi que disputable et controversé, plus de tranquillité que lors des deux précédents. » Interrogations sur l’état de santé d’Hamed Bakayoko Enfin, note L’Observateur Paalga à Ouagadougou, « la proclamation de ces résultats provisoires s’est faite dans un contexte particulier. Dans la mesure où les Ivoiriens avaient une oreille scotchée à l’antenne de la RTI et l’autre suspendue au bulletin de santé du Premier ministre Hamed Bakayoko, évacué à l’hôpital américain de Paris le 18 février puis récemment transféré au CHU de Fribourg en Allemagne. Ce qui peut laisser penser que l’état de santé de celui qui a été réélu député de Séguéla, depuis son lit d’hôpital, est préoccupant. Il faut croire d’ailleurs que ce n’est pas demain qu’il va retrouver son fauteuil premier-ministériel puisque le président Ouattara a finalement nommé avant-hier un chef de gouvernement intérimaire en la personne de Patrick Achi. »
Bilan provisoire de cette séquence électorale nigérienne qui a de quoi largement indigner le journal Le Sahel. « Toutes les bornes de la bêtise humaine auront été dépassées », bucheronne-t-il, « à la force des arguments, certains avaient opposé l’argument de la force ». De la campagne électorale à cette crise post-électorale, ce confrère sahélien ne peut s’empêcher « de s’émouvoir, de verser des larmes, de gémir de douleur viscérale en écoutant certains propos tenus par des responsables politiques ayant eu à exercer, par le passé, de hautes fonctions de l’État (…) toutes les limites du tolérable en politique auront été franchies », s’afflige Le Sahel. Raison pour laquelle notre confrère nigérien préfère rendre un vibrant hommage au président sortant Mahamadou Issoufou qui « se sera fait le devoir impérieux de ne pas se présenter pour un troisième mandat (…), en dépit de la tentation créée par l’air du temps dans notre sous-région, martèle Le Sahel. L’homme de la renaissance du Niger aura tout simplement compris qu’il y a une vie après la fonction présidentielle », conclut avec respect Le Sahel. Des violences qui ont notamment frappé notre correspondant à Niamey Moussa Kaka, dont le domicile a été attaqué hier matin par des inconnus et partiellement incendié Moussa et sa famille sont indemnes. Notre confrère va porter plainte contre X. « Les démons de la violence sont donc de retour au Niger », déplore également Wakat Sera « et une fois de plus, c’est la presse qui en pâtit ». Et pourtant Moussa Kaka « s’est distingué, par des comptes rendus fidèles, et d’une impartialité reconnue, souligne ce quotidien burkinabè. Une fois de plus donc, les prédateurs de la démocratie et surtout de la liberté d’expression, se sont illustrés, comme à l’accoutumée, de la pire des manières, se navre Wakat Sera. Ces terroristes d’une autre espèce, auraient voulu chercher à museler la presse, qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Le droit à l’information des populations sera-t-elle, un jour réalité, s’interroge en conséquence ce journal ouagalais,il est permis d’en douter, quand des individus sans foi ni loi, comme ceux qui s’en sont pris au "sympathique" Moussa, œuvrent pour sa disparition », se récrie ce journal burkinabè. Fin de partie électorale au Niger. En Côte d’Ivoire, en revanche, depuis minuit, c’est parti pour la campagne électorale officielle des législatives : J – 8 pour le scrutin du 6 mars. À la Une de la presse locale, derrière les sourires de façade, elle monte, elle monte, la fièvre électorale ! Les sourires, justement. De tous publiés par la presse ivoirienne ce matin, c’est bien celui d’Adama Bictogo qui illumine de toutes ses dents le plus de Unes. En vrac, celle des quotidiens Le Mandat, Le Matin, Le Jour, Rassemblement, L’Expression, et pleine page celle de L’Essor, tous journaux proches du RHDP, qui publient en chœur la photo du directeur de campagne du Rassemblement des Houphouëtistes, ce regroupement de quelques formations politiques ivoiriennes autour du RDR, le parti toujours présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. Costard-cravate et bras ouverts, Adama Bictogo radieux à la Une de la presse proche du pouvoir ? En écho, sourires sereins à celle de la presse proche de l’opposition. À la Une du journal Dernière Heure, le leader de la plate-forme EDS, Georges Armand Ouégnin, sonne « l’heure (du) grand rassemblement derrière les présidents Bédié et Gbagbo », lance ce candidat de l’alliance PDCI-EDS à Yopougon. Sourire encore, et pleine page là-aussi, celui du président Bédié à la Une de ce quotidien proche du président Gbagbo qu’est le journal Aujourd’hui, dans les colonnes duquel Bédié, en son nom et en celui de Gbagbo, « conjure » les populations à se rendre « massivement » aux urnes. Comme le souligne le quotidien gouvernemental Fraternité Matin, aucun parti, ni regroupement politique « significatif » n’a boudé ce scrutin à l’assaut du pouvoir législatif. « Tous sur le terrain », lance Frat Mat, pour mener ce que ce journal appelle une « guerre pour le contrôle de l’Assemblée nationale »… dans le « respect des lois » de la Côte d’Ivoire.
L'art et la beauté, deux sujets qui intéressent quotidiennement le docteur Jacques Ohana, chirurgien plastique à Paris. Dans une analyse richement documentée au croisement de l'art et de la médecine, il publie aux éditions du Cherche-Midi le livre «La diagonale du corps». Le beau livre «La diagonale du corps» publié au éditions du Cherche-Midi est un ouvrage richement illustré. Des tableaux de Corneille, des hybridations ou des sculptures d’Orlan, des hologrammes de Rodolphe Von Gombergh, des photos de Sophie Elbaz, des peintures de Didier Chamizo. Et sans cesse au cœur du texte, des références à l’art, Rembrandt, Monnet ou Picasso. Des propos sur le corps, sur la beauté, sur les proportions, sur les couleurs et les textures. Pourtant, l'invité du jour n'est pas un artiste plasticien, même si la dimension plastique est essentielle dans son travail. Le docteur Jacques Ohana est chirurgien esthétique. Il a exercé en milieu hospitalier et privé, en France et à l’étranger, pendant plus de 30 ans. Avec son nouveau livre, il nous emmène au carrefour de l’art et de la médecine, à travers notre rapport à ce que nous sommes et à ce que nous voulons être. Reportage : Le projet «L’Afrique en Conte» a été lancé à Abidjan. Une collaboration entre l’association Des Livres pour Tous, fondée par Marguerite Abouet - l’auteure ivoirienne de la célèbre série de bande dessinée Aya de Yopougon - et Making Waves, un collectif qui propose à des institutions ou des ONG, de former et aider à la création de fictions, de podcasts ou des créations sonores et musicales. François Hume-Ferkatadji nous raconte le projet.
C’est sûrement la première bibliothèque féministe d’Abidjan. Dans la célèbre commune de Yopougon, une écrivaine ivoirienne a ouvert un lieu de lecture, appelé 1949, et uniquement composé d’ouvrages écrits par des femmes africaines et afro-descendantes. L’idée est simple : faciliter l’accès aux femmes auteures noires du continent et du reste du monde, dont les écrits sont souvent marginalisés.
Et si le jeu vidéo devenait un nouveau débouché pour les jeunes Africains ? Le continent accuse encore un retard dans l’univers des compétitions du jeu vidéo, mais à l’image de leurs pairs occidentaux et asiatiques, les joueurs africains se professionnalisent de plus en plus et commencent même à gagner leur vie devant la console. Illustration en Côte d’Ivoire avec la 4é édition du FEJA, le Festival de l’Électronique et du Jeu vidéo d’Abidjan. Un festival international devenu le rendez-vous des gamers africains. Pour la finale du jeu vidéo de combat Tekken, l’espace de jeu du centre commercial Cosmos de Yopougon s’est transformé en arène, les deux joueurs s’affrontant par écrans interposés, leur combat projeté sur le mur. Tel un match de foot, les commentateurs analysent la partie et le public n’en rate pas une miette. Mais cette compétition n’a plus rien d’un jeu. Pour certains gamers présents, c’est même un travail. Depuis deux mois, le Dakarois Sidy Mohamed Sow, alias Kuro666, fait partie de l’équipe sénégalaise Solo e-Sport. Il est passé professionnel du jeu Street Fighter. Sa passion d’adolescent est devenue son gagne-pain. « Parfois on matait les tournois européens, américains et japonais, on voyait des joueurs qui ont démarré comme nous, qui jouaient vraiment de façon occasionnelle. Ils sont devenus professionnels grâce à leur talent. En les voyant, ça nous a inspiré et on s'est dit que si on pouvait faire du jeu un métier, ce serait tout bénèf' », raconte-t-il. « On est à peu près une dizaine. Il y a un chargé de communication, un électricien, des coachs et des joueurs. On est dans un local avec des ordinateurs, des consoles, des écrans... C'est en fait comme un bureau. On y va 3 à 4 fois par semaine pour s'entraîner, communiquer, échanger avec les coachs et les managers. » ► À lire aussi : Paris Games Week : « le jeu vidéo africain, c’est possible ! » Si les gamers pros sont légion à travers le reste du monde, l’Afrique cherche à combler son retard. Sidick Bakayoko est le fondateur de l’entreprise Paradise Games et du Festival de l’Électronique et du Jeu vidéo d’Abidjan : « Ici vous avez des liens directs entre les annonceurs. Ils identifient les joueurs auxquels ils vont associer leur image et ses joueurs vont compétir sur plusieurs tournois locaux, voire internationaux. Et tout doucement, on espère qu'il y ait de plus en plus d'équipes et qu'elles vont être capables de discuter avec plusieurs annonceurs, pour être sûr que les joueurs soient payés correctement, que les choses soient plus structurées et que ça permette d'aller plus loin. » Pour l’instant, les gros annonceurs de jeux vidéo se montrent encore frileux mais le changement arrive, selon Sidick Bakayoko. « Cette année, on a par exemple pu avoir Ubisoft et Bandai Namco qui se sont associés au FEJA 4, explique-t-il. Plus on aura de grands éditeurs, plus on aura de grandes marques qui vont s'associer aux événements africains, aux équipes africaines et aux porteurs de projets africains, plus vous allez voir que cet univers va se développer, plus il va se structurer et ce sera encore mieux pour tout le monde. » Actuellement, l’industrie vidéoludique pèse un milliard de dollars en Afrique. À peine 1% du marché mondial.
Campagne pour l’élection présidentielle du 31 octobre, avec tout d’abord ce message aux candidats, délivré par le président de la Commission électorale indépendante, Ibrahime Kulblert Coulibaly, et reproduit par le quotidien L’Intelligent : « En devenant candidats à l’élection du Président de la République du 31 octobre 2020, nul doute, vous avez décidé d’apporter, aux soupirs du peuple, le remède qui guérit. Usez de tous les moyens, sauf ceux qui contrarient la réglementation en vigueur, pour séduire les électeurs. » « La campagne est ouverte ! », s’exclame pour sa part Fraternité Matin en première page. « Depuis ce matin, les différents candidats peuvent présenter leurs projets aux populations. Quatre candidats ont été retenus par le Conseil constitutionnel, rappelle le journal. Il s’agit du président sortant, Alassane Ouattara, candidat du RHDP, d’Henri Konan Bédié, porte-étendard du PDCI-RDA, de Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, et de Kouadio Konan Bertin candidat indépendant. » Inquiétudes… Alors, s’interroge Le Point Afrique, « que nous réserve la Côte d’Ivoire d’ici le 31 octobre ? La question mérite d’être posée alors que l’opposition est vent debout depuis l’annonce, le 6 août, de la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat. Il faut dire que le 5 mars, rappelle Le Point Afrique, le président, âgé de 78 ans, avait annoncé qu’il ne se représenterait pas, afin de "transférer le pouvoir à une nouvelle génération". Une décision applaudie partout en Afrique, notamment par la jeunesse. Du côté du partenaire privilégié de la Côte d’Ivoire, la France, Emmanuel Macron avait même "salué cette décision historique d’un homme de parole et d’un homme d’État". Huit mois plus tard, le ton a changé, constate encore Le Point Afrique. Les opposants au président ivoirien en appellent désormais à l’ONU. Et les chancelleries s’inquiètent. » Tensions… Et attention, prévient Le Monde Afrique, « dans un pays qui a connu près de quinze ans de crise, un rien peut faire resurgir les craintes et la méfiance, surtout dans les lieux meurtris par le passé. » Exemple à Yopougon, où des militants pro et anti-Gbagbo s’étaient affrontés en 2010-2011, la tension est toujours palpable. Récemment, pointe Le Monde Afrique, « le président du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire a réuni les gens de Yao Séhi et Doukouré, deux quartiers voisins de Yopougon, qui s’étaient battus à l’époque. Il faut apaiser les esprits en train de s’échauffer de nouveau à l’approche de l’élection présidentielle du 31 octobre. Déminer les tensions, montées d’un cran depuis les violences du mois d’août qui ont fait une quinzaine de morts dans le pays après l’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat controversé. » L’ivoirité se réinvite dans le débat Attention aussi aux « fantômes de l’ivoirité », prévient Jeune Afrique. « Près de vingt ans après avoir été l’un des ferments de la crise politico-militaire, la question de l’ivoirité se réinvite en effet dans la campagne pour l’élection présidentielle du 31 octobre, constate l’hebdomadaire panafricain. Au risque de réveiller les vieux démons identitaires. (…) Ce concept prétendument culturel, qui érige la préférence nationale en dogme, avait été relancé par Bédié dans les années 1990 après la mort de Houphouët-Boigny, rappelle Jeune Afrique. Censé distinguer les "vrais" Ivoiriens des "faux", il avait surtout pour objectif d’éliminer Alassane Ouattara de la course à la magistrature suprême et avait débouché sur une vaste politique d’exclusion des citoyens en fonction de leurs origines. » Alors, « vingt ans ont passé, mais les vieux fantômes de l’ivoirité hantent toujours la lagune Ebrié, relève Jeune Afrique. Peut-être moins visibles, mais tout aussi dangereux à l’approche de l’élection présidentielle. Dans une campagne tendue, alors que beaucoup craignent de voir le pays replonger dans la crise, l’ivoirité est redevenue un argument politique. Chaque camp accusant l’autre d’en faire son fonds de commerce de manière insidieuse, au risque de réveiller les vieux démons identitaires. » Union sacrée ? Pour Le Pays au Burkina, « les discours haineux, empreints de xénophobie et autres propos va-t-en-guerre, ne doivent plus avoir droit de cité dans ce pays qui n’a pas encore fini de panser ses plaies. Cela dit, la campagne désormais lancée, on peut s’interroger sur le nombre d’Ivoiriens qui se donneront la peine d’aller retirer leurs cartes d’électeurs, le tout, c’est connu, n’étant pas de se faire enrôler. En tous cas, conclut le journal, tout le mal qu’on puisse souhaiter à la Côte d’Ivoire, c’est l’union sacrée de ses filles et fils pour négocier, en douceur et en toute tranquillité, le virage dangereux qu’elle s’apprête à amorcer. »
Salut la famille ! L’épisode du jour est consacré à Abidjan, notre belle capitale également surnommée « Perle des lagunes». Même Paris connaît, Abidjan est le plus doux au monde. Avec près de cinq millions d’habitants, la capitale économique est la ville du pays qui concentre le plus d’infrastructures politiques, économiques et socio-culturelles. Abidjan est un véritable carrefour culturel où se sont croisés de nombreuses ethnies réparties dans toute l’Afrique de l’Ouest, et qui a accueilli également depuis toujours des africains venant de tout le continent, et même des ressortissants de toutes contrées du monde. Il y a une forte croissance et une urbanisation de plus en plus importante qui laisse place à la gentrification. Que représente Abidjan pour toi ? Quelle place a-t-elle dans ton cœur ? Quel est le meilleur quartier d’Abidjan à tes yeux ? Des incontournables marchés d’Adjamé et de Treichville, à l’animé grand carrefour de Koumassi, en passant par le chic plateau, Yopougon la joie, et Abobo la guerre, quels sont vos meilleurs souvenirs à Babi ? Pour en parler aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir trois bons potes, Sydney Dédé, Joseph (Jos) Komenan et Ynouss Diallo. Bonne écoute ! PS : Ce podcast est enregistré à distance, veuillez-nous excuser pour la qualité du son. Crédits musique : Bel Abidjan - Tabu Ley Rochereau, l'African Fiesta
C’est Malijet, qui annonce « la libération de (ces) deux poids lourds de l’ancien régime. Arrêtés au cours des évènements du 18 août passé par la junte militaire, les ex- Premier ministre et président de l'Assemblée nationale, Boubou Cissé et Moussa Timbine ont été libérés, affirme Malijet. Ils étaient détenus à Kati ». Une libération qui intervient une dizaine de jours à peine après que la junte militaire soit allée cueillir à son domicile l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta, dont on a également appris la libération hier. Toujours selon Malijet, IBK a été conduit « à son domicile de Sebenikoro à Bamako. Il a été ramené par des éléments des forces spéciales maliennes. Sa maison est sous surveillance », souligne ce site malien. La CEDEAO face au défi malien Ouverture ce vendredi d’un nouveau sommet des chefs d’État de la Cédéao sur le Mali. En amont de ce deuxième sommet de l'organisation régionale sur le Mali (deuxième depuis le coup d’État militaire du 18 août), le numéro deux de la junte au pouvoir à Bamako, le colonel Malick Diaw, s’est rendu hier à Niamey mais aussi à Ouagadougou, où il a rencontré le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré. Justement. Au Burkina Faso, le quotidien Wakat Sera le souligne, les mutins de Bamako « sont loin des diablotins enragés, inhumains et sans culture politique, que la CEDEAO voulait jeter en pâture au monde. Les dirigeants de la sous-région, plus précisément l’Ivoirien Alassane Ouattara et le Guinéen Alpha Condé, la ligne dure de la CEDEAO qui voulaient faire passer au bûcher les militaires de Kati, sont certainement confus, après cette belle leçon d’humilité et surtout d’humanisme que viennent de leur infliger leurs «fistons» », subodore ce quotidien ougalais. Lequel journal burkinabè encourage le CNSP à continuer « sur la lancée des décisions judicieuses, dans l’intérêt du peuple » et Wakat Sera souhaite que les dirigeants africains qui se réunissent une fois de plus sur le cas malien, ce 28 août, « fassent preuve du même tact et de la même souplesse que les militaires, afin que la transition politique inévitable qui attend le Mali, soit le fruit de négociations bien pensées, que ce soit dans sa durée que des hommes, militaires ou civils, qui vont la porter ». Car cette transition est « très déterminante » pour le retour du Mali « dans le train de la démocratie et du développement. Il faut aider le Mali au lieu de le couler ! », enjoint Wakat Sera. Bédié sur le ring pour réconcilier les Ivoiriens En Côte d’Ivoire, les dépôts de candidatures pour l’élection présidentielle se poursuivent, et notamment, hier, celui de l’ex-président Henri Konan Bedié. Et ce matin, le quotidien Le Nouveau réveil pavoise. « Bédié accompagné par une marée humaine à la CEI », la Commission électorale ivoirienne, lance ce journal proche du PDCI, le parti fondé par le père de la nation Félix Houphouët-Boigny. « Cette candidature, je la confie au peuple, a dit Henri Konan Bédié, elle nous permettra de reconstruire une Côte d’Ivoire réconciliée », pointe Le Nouveau Réveil. Journal qui signale aussi en Une que « le dossier de candidature de Gbagbo (sera) déposé ce matin à la CEI ». De son côté, le site Connection Ivoirienne relève qu’en cas de victoire, Bédié promet de former « un gouvernement d’ouverture comprenant toutes les principales sensibilités politiques » du pays. Connection Ivoirienne qui fait également état de nouvelles manifestions hier jeudi à Yopougon, agglomération d’Abidjan, contre le troisième mandat du président Alassane Ouattara, et qui signale notamment la présence dans lesdites manifs d’individus « aux allures bizarres », et qui ont été « aperçus avec d’impressionnants cailloux et bois pour en découdre avec d’autres manifestants ».
Clément Oubrerie et Julie Birmant présentent « Le piège de la Mer Rouge », une nouvelle aventure palpitante de leur héroïne Renée Stone. Clément Oubrerie et Julie Birmant sont deux auteurs confirmés de bande dessinée. Le premier a publié avec sa scénariste Marguerite Abouet la célèbre série « Aya de Yopougon », qu’il a adaptée au cinéma. La seconde s’est fait connaître avec une série de portraits de femmes célèbres, « Drôles de femmes » mises en images par Catherine Meurisse. Ils en sont à leur quatrième collaboration : après « Pablo », sur la jeunesse de Picasso, « Il était une fois dans l’est », « Isadora » qui racontait le destin de la danseuse Isadora Duncan. Le duo vient de publier « Le piège de la Mer Rouge », une nouvelle aventure de leur héroïne Renée Stone. Suspense, action et dépaysement assurés, à travers un récit aux petits oignons qui nous emmène de l’Afrique de l’Est à la Mer Caspienne en passant par Djibouti et la péninsule arabique, sur les traces de personnages inspirés du réel. L’album est paru aux éditions Dargaud. Reportage : les 3 et 4 juillet 2020, avaient lieu les 48h BD. Une opération de promotion de la bande dessinée proposée par l’association du même nom. Des activités et des rencontres avec dessinateurs et scénaristes avaient lieu un peu partout en France et en Belgique. Notre reporter Amélie Beaucour s’est rendue à l’un de ses rendez-vous.
Le président malien est sorti de son silence hier pour s'exprimer devant la nation, dix jours après la grande manifestation de l'opposition réunissant partis politiques, organisations religieuses et associations issues de la société civile. Un mouvement qui s'est encore élargi depuis et qui s'est baptisé M5-RFP. « Grande a été la désillusion, déplore L'Indépendant à Bamako. On s'attendait à ce que le président IBK, qui s'était emmuré dans un mutisme épais depuis le gigantesque rassemblement du 5 juin, se prononce enfin sur l'exigence de sa 'démission' ainsi que celle de son régime (…). Ou qu'à défaut, il fasse des annonces fortes pour apaiser la tension et relancer le dialogue. Notamment la dissolution de l'Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle. Il n'en a rien été, constate L'Indépendant. Il s'est contenté de réitérer encore une fois sa disponibilité au dialogue. » Et le quotidien malien de hausser le ton : « IBK, visiblement, n'a pas retenu la leçon, tout comme il ne semble pas s'inquiéter des agitations de plus de deux millions de ses compatriotes, le 5 juin dernier, et des agissements des groupuscules de 'salafistes, de haineux et d'aigris' comme semblent les présenter ses thuriféraires. IBK reste dans le viseur du M5- RFP et la question demeure, s'interroge L'Indépendant : tirera-t-il son épingle du jeu et à quelles conditions ? » Pour sa part, le M5-MFP appelle à une nouvelle grande manifestation vendredi prochain, place de l'Indépendance à Bamako, toujours pour réclamer la démission d'IBK. Coalition pour le Sahel : énième structure et énième réunion À la Une également, la réunion hier de la Coalition pour le Sahel... « Initiative du gouvernement français, présidé par Jean-Yves Le Drian, cette première réunion ministérielle de la Coalition pour le Sahel, n’a véritablement pas pris de décisions majeures, pointe Aujourd'hui au Burkina Faso. Il s’est agi de faire un inventaire d’étapes des 4 'piliers' des initiatives internationales, à savoir la lutte anti-terroriste, le renforcement des armées nationales, le soutien au déploiement de l’Etat et l’aide au développement. Objectif : rendre le G5 Sahel plus performant, plus percutant, une posture qui ne sera pas de trop avec l’opérationnalisation de la Task force Takuba qui est entrée en action. » Une énième réunion !, s'agace Le Pays, toujours à Ouaga. « Les rencontres consacrées à la problématique de la sécurité et du développement au Sahel commencent à lasser et à exaspérer les populations, tant elles sont nombreuses et peu efficaces. À cela, il faut ajouter la pléthore des structures en charge d’œuvrer à la résolution de la problématique. » Et « les effets bénéfiques de toutes ces structures se font toujours attendre, soupire encore Le Pays. Et ce n’est pas le pauvre paysan de Barsalogho au Burkina qui a fui son domicile et son champ pour se retrouver dans un camp de déplacés internes où il vit dans des conditions précaires voire humiliantes, qui dira le contraire. Les exemples de ce genre foisonnent dans presque tous les pays du G5 Sahel, tant et si bien que l’on peut se poser la question de savoir à quoi sert cette diarrhée de rencontres (…). Une autre chose dont on peut être sûr, conclut le quotidien burkinabé, c'est que ces rencontres à la pelle ne perturbent nullement le sommeil des terroristes. » Abidjan : que d'eau ! Un véritable déluge s'est abattu sur Abidjan ce week-end... Il y a eu un mort à Abobo-Belleville et plusieurs blessés, notamment à Yopougon, lors de l'écroulement d'une maison. Mais pour Fraternité Matin, on a évité le pire, grâce aux travaux d'assainissement menés par le gouvernement. Le gouvernement qui « a gagné la bataille des grandes zones d'inondation », titre le journal en Une. Fraternité Matin qui félicite celle que l'on surnomme « Maman Bulldozer », Anne Ouloto, la ministre de l'Assainissement et de la Salubrité. « À cette même époque, il y a quelques années, rappelle le journal, c'étaient des morts et des déguerpis en nombre. (…) Mais Anne Ouloto est passée par là, avec ses travaux d'infrastructures de collecte des eaux pluviales, de prévention des inondations et d'élimination des eaux usées. » Le Covid-19 poursuit son parcours meurtrier... Enfin, « le Sénégal franchit la barre des 5.000 cas positifs au coronavirus. » Information à la Une du quotidien 24 Heures. Le nombre de personnes ayant été infectées par le virus depuis son apparition dans le pays, le 2 mars, s'élève désormais à 5.090. Le Monde Afrique le rappelait il y a quelques jours : « même si l'Afrique ne recense que 3% des cas de coronavirus, la pandémie y accélère. » Avec un doublement des cas en moins de 20 jours.
La Côte d’Ivoire a entamé un début de déconfinement vendredi dernier. Les mesures de restriction ont été allégées à l’intérieur du pays, sauf à Abidjan, l’épicentre de la pandémie, où le couvre-feu reste en vigueur jusqu’à vendredi 15 mai. La sensibilisation ne faiblit pas pour autant. Depuis début avril, une association de créateurs intervient ponctuellement dans la commune de Yopougon pour soutenir les populations face à la pandémie, notamment par des ateliers de confection de masques, de gel hydro-alcoolique et de savon. Reportage de notre correspondant à Abidjan.
Considérant que le Canada a eu ses premiers cas relativement tard, on pourrait penser que notre pays a une longueur d'avance et que les Canadiens peuvent faire face à l'adversité avec une plus grande confiance qu'ailleurs. Pourtant, des scènes se répandent au Canada sur les réseaux sociaux d'acheteurs qui sont pris de panique dans les épiceries et dans les pharmacies. Nous tentons de mieux comprendre ce phénomène. En deuxième partie d'émission, Tam-Tam Canada vous amène en Côte d'Ivoire où se tient la 11e édition du célèbre marché des arts du spectacle d'Abidjan du 7 au 14 mars et où le Canada est à l'honneur. Notre invité est Sidibé de Marféré qui est journaliste et producteur radio en Côte d'Ivoire. Écoutez ou regardez Tam-Tam Canada du vendredi 13 mars 2020 - 42:02 ÉcoutezFR_Tam_tam_Canada-20200313-WEF15 https://www.youtube.com/embed/EHvEYC2btGc Découvrez nos articles sur le même sujet Coronavirus : l'épouse du premier ministre canadien Justin Trudeau est infectée - RCI La peur : plus contagieuse que le nouveau coronavirus? - RCI Coronavirus : jusqu'à 7 Canadiens sur 10 pourraient finir par être infectés De l'avis de la ministre canadienne de la Santé, Patty Hajdu, de 30 à 70 % des Canadiens pourraient être infectés par le coronavirus si la pandémie mondiale devait entraîner une transmission généralisée de la COVID-19 au pays. L'administratrice en chef de la santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam, indique que parmi ceux qui tomberont malades, environ 6 % auraient probablement besoin de soins intensifs. L'empreinte indélébile de Simon Brault au Conseil des arts du Canada En 2014, Simon Brault prenait la direction du Conseil des arts du Canada, organisme qui soutient les arts partout au pays. Maryse Jobin s'est entretenue avec Simon Brault, patron du Conseil des arts du Canada, qui croit fermement que « les arts et la culture sont devenus irremplaçables dans le siècle troublé dans lequel nous vivons ». Deux familles de la Côte d'Ivoire se retrouvent en Saskatchewan grâce à l'immigration La famille d'Edgard Assoua est installée à Ponteix, en Saskatchewan, depuis 2013. Hier, M. Assoua s'est rendu à l'aéroport de Saskatoon, en compagnie de sa femme et de ses deux filles, pour accueillir des amis de longue date, la famille Kouassi. Même s'ils se connaissent depuis 20 ans, Edgard Assoua et son ami Jean-Claude Kouassi ne s'étaient pas vus depuis 10 ans. Histoires de quatre soeurs et étudiantes ivoiriennes à l'Université au Nouveau-Brunswick Axelle, Pascale, Ester et Melaine Assamoi ont arrêté leur choix sur le Canada et l'Université de Moncton sur les recommandations d'un proche et d'un professeur de l'université. Les étudiantes ivoiriennes qui vivent dans le même appartement disent avoir eu des différends avec leurs voisins. Montréal : attirer les foules avec Didier Drogba L'attaquant d'origine ivoirienne, Didier Drogba, a marqué des millions de personnes depuis le début de sa carrière. Cet article raconte le moment où il débarque jouer au Canada avec le club de l'Impact de Montréal au Canada de la Major League Soccer en Amérique. La vedette avait alors agi à titre de capitaine de la Côte d'Ivoire lors des Coupes du monde de 2006, 2010 et 2014 sous l'uniforme des Éléphants. La BD ivoirienne et le manga francophone à l'honneur au Canada Vous aimez la bande dessinée francophone, mais connaissez-vous la BD franco-africaine et le manga francophone? Au programme d'une exposition au Canada, le travail de l'Ivoirienne Marguerite Abouyet, auteure et bédéiste, reconnue pour sa série Aya de Yopougon.
Considérant que le Canada a eu ses premiers cas relativement tard, on pourrait penser que notre pays a une longueur d’avance et que les Canadiens peuvent faire face à l'adversité avec une plus grande confiance qu'ailleurs. Pourtant, des scènes se répandent au Canada sur les réseaux sociaux d'acheteurs qui sont pris de panique dans les épiceries et dans les pharmacies. Nous tentons de mieux comprendre ce phénomène. En deuxième partie d'émission, Tam-Tam Canada vous amène en Côte d'Ivoire où se tient la 11e édition du célèbre marché des arts du spectacle d'Abidjan du 7 au 14 mars et où le Canada est à l'honneur. Notre invité est Sidibé de Marféré qui est journaliste et producteur radio en Côte d'Ivoire. Écoutez ou regardez Tam-Tam Canada du vendredi 13 mars 2020 - 42:02 ÉcoutezFR_Tam_tam_Canada-20200313-WEF15 https://www.youtube.com/embed/EHvEYC2btGc Découvrez nos articles sur le même sujet Coronavirus : l’épouse du premier ministre canadien Justin Trudeau est infectée - RCI La peur : plus contagieuse que le nouveau coronavirus? - RCI Coronavirus : jusqu’à 7 Canadiens sur 10 pourraient finir par être infectés De l’avis de la ministre canadienne de la Santé, Patty Hajdu, de 30 à 70 % des Canadiens pourraient être infectés par le coronavirus si la pandémie mondiale devait entraîner une transmission généralisée de la COVID-19 au pays. L’administratrice en chef de la santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam, indique que parmi ceux qui tomberont malades, environ 6 % auraient probablement besoin de soins intensifs. L’empreinte indélébile de Simon Brault au Conseil des arts du Canada En 2014, Simon Brault prenait la direction du Conseil des arts du Canada, organisme qui soutient les arts partout au pays. Maryse Jobin s’est entretenue avec Simon Brault, patron du Conseil des arts du Canada, qui croit fermement que « les arts et la culture sont devenus irremplaçables dans le siècle troublé dans lequel nous vivons ». Deux familles de la Côte d’Ivoire se retrouvent en Saskatchewan grâce à l’immigration La famille d’Edgard Assoua est installée à Ponteix, en Saskatchewan, depuis 2013. Hier, M. Assoua s’est rendu à l’aéroport de Saskatoon, en compagnie de sa femme et de ses deux filles, pour accueillir des amis de longue date, la famille Kouassi. Même s’ils se connaissent depuis 20 ans, Edgard Assoua et son ami Jean-Claude Kouassi ne s’étaient pas vus depuis 10 ans. Histoires de quatre soeurs et étudiantes ivoiriennes à l’Université au Nouveau-Brunswick Axelle, Pascale, Ester et Melaine Assamoi ont arrêté leur choix sur le Canada et l’Université de Moncton sur les recommandations d’un proche et d’un professeur de l’université. Les étudiantes ivoiriennes qui vivent dans le même appartement disent avoir eu des différends avec leurs voisins. Montréal : attirer les foules avec Didier Drogba L’attaquant d’origine ivoirienne, Didier Drogba, a marqué des millions de personnes depuis le début de sa carrière. Cet article raconte le moment où il débarque jouer au Canada avec le club de l’Impact de Montréal au Canada de la Major League Soccer en Amérique. La vedette avait alors agi à titre de capitaine de la Côte d’Ivoire lors des Coupes du monde de 2006, 2010 et 2014 sous l’uniforme des Éléphants. La BD ivoirienne et le manga francophone à l’honneur au Canada Vous aimez la bande dessinée francophone, mais connaissez-vous la BD franco-africaine et le manga francophone? Au programme d'une exposition au Canada, le travail de l’Ivoirienne Marguerite Abouyet, auteure et bédéiste, reconnue pour sa série Aya de Yopougon.
Histoires de jeunesse - le podcast des écrivains pour la jeunesse
Marguerite Abouet est une autrice, scénariste et réalisatrice née à Abidjan en 1971. Très tôt, elle aime raconter les histoires de son enfance dans le quartier de Yopougon. En 2006, avec la complicité de Clément Oubrerie, elle crée la bande dessinée, Aya de Yopougon, célébrée par le prix du Premier album au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. C’est alors qu’elle franchit le pas et décide de se consacrer uniquement à l'écriture. Aujourd’hui, elle écrit de nombreuses histoires pour l'édition, la télévision et le cinéma. Elle travaille aussi beaucoup pour l'association qu'elle a fondée, Des livres pour tous. Dans cet épisode d'Histoires de jeunesse, elle raconte toutes les histoires qui l'ont fait devenir scénariste… Rendez-vous : · à 4:30 pour l’écouter parler de la construction de son imaginaire au contact des autres dans le quartier de Yopougon où elle a grandi. · à 16:35 pour comprendre comment la lecture et l’écriture sont devenues des sources de réconfort lorsqu’elle est arrivée France. · à 27:10 pour la suivre dans son travail préparatoire avec l’illustrateur afin de donner vie à ses bandes dessinées. · à 32:09 pour découvrir son engagement sur les sujets de la lecture et de l’émancipation des femmes. · à 42:00 pour écouter un extrait du film Aya de Yopougon, réalisé par Marguerite Abouet et Clément Oubrerie en 2011. CRÉDITS : Ce podcast est préparé et animé par Leslie Meyzer et Yaël Eckert, avec Galadrielle Troussard. Réalisation : Super Bagatelles. Création visuelle : Aline Lefrère.
CAPÍTULO #134… Hemos vuelto! Y ha pasado un año`pero os traemos un amplio repaso por la actualidad de estas últimas semanas, como la marcha de Bendis a DC, o el plan editorial que traerá Panini durante el año en Marvel. Además, repasamos los mejores cómics como Legacy, Veneno o Antes de Watchmen: Minutemen. Y para cerrar, hablaremos sobre 1985, una obra especial dentro de Marvel orquestada por Mark Millar y que sirvió de precedente sobre el rumbo que ha tenido el guionista durante su carrera. Gracias por la espera, nos oímos! NOTICIAS [00:08:49] Novela gráfica sobre David Bowie por Mike y Laura Allred Kelley Jones finalizará el Frankenstein de Bernie Wrightson Disney cierra el trato para comprar Fox Novedades ECC para Febrero Plan editorial Marvel 2018 Nuevas licencias Manga Bendis ya es oficial en DC Starlin se va de Marvel Última historia de Slott para Spidey Novedades Norma para Febrero Nuevas Cancelaciones en Marvel Warner Bros. nombra nuevo jefe para DC Films NOVEDADES [01:04:57] Dossier Imperio Secreto (01:07) Aya de Yopougon (01:17) WildC.A.T.S. de Alan Moore (01:20) Marvel Legacy (01:24) Veneno #1 (01:30) Batman / Elmer Fudd (01:32) Welcome to the Ballroom (01:36) Fortress of apocalypse (01:38) Gunnm. Alita, ángel de combate (01:41) Batman Cara a Cara (01:45) Star Trek / Green Lantern (01:51) Antes de Watchmen Minutemen (01:55) Battlefields. El Valle Feliz (01:59) Gift plus minus (02:02) ANÁLISIS: 1985 [02:07:37] Poco después su Civil War, Mark Millar realizó un trabajo especial para Marvel que tira de la nostalgia del aficionado. Una obra que marcó el inicio del cambio de rumbo del guionista para realizar su Millarworld. OYENTES [02:33:26] Leemos todos vuestros mensajes dejados en las redes y nuestra sección de la voz de los Agentes de Hydra, Habla pueblo Habla! Muchas gracias por escucharnos y todo vuestro apoyo y participación! Apoya nuestro trabajo a través de Patreon También en iTunes Síguenos @TomosyGrapas www.tomosygrapas.com
CAPÍTULO #134… Hemos vuelto! Y ha pasado un año`pero os traemos un amplio repaso por la actualidad de estas últimas semanas, como la marcha de Bendis a DC, o el plan editorial que traerá Panini durante el año en Marvel. Además, repasamos los mejores cómics como Legacy, Veneno o Antes de Watchmen: Minutemen. Y para cerrar, hablaremos sobre 1985, una obra especial dentro de Marvel orquestada por Mark Millar y que sirvió de precedente sobre el rumbo que ha tenido el guionista durante su carrera. Gracias por la espera, nos oímos! NOTICIAS [00:08:49] Novela gráfica sobre David Bowie por Mike y Laura Allred Kelley Jones finalizará el Frankenstein de Bernie Wrightson Disney cierra el trato para comprar Fox Novedades ECC para Febrero Plan editorial Marvel 2018 Nuevas licencias Manga Bendis ya es oficial en DC Starlin se va de Marvel Última historia de Slott para Spidey Novedades Norma para Febrero Nuevas Cancelaciones en Marvel Warner Bros. nombra nuevo jefe para DC Films NOVEDADES [01:04:57] Dossier Imperio Secreto (01:07) Aya de Yopougon (01:17) WildC.A.T.S. de Alan Moore (01:20) Marvel Legacy (01:24) Veneno #1 (01:30) Batman / Elmer Fudd (01:32) Welcome to the Ballroom (01:36) Fortress of apocalypse (01:38) Gunnm. Alita, ángel de combate (01:41) Batman Cara a Cara (01:45) Star Trek / Green Lantern (01:51) Antes de Watchmen Minutemen (01:55) Battlefields. El Valle Feliz (01:59) Gift plus minus (02:02) ANÁLISIS: 1985 [02:07:37] Poco después su Civil War, Mark Millar realizó un trabajo especial para Marvel que tira de la nostalgia del aficionado. Una obra que marcó el inicio del cambio de rumbo del guionista para realizar su Millarworld. OYENTES [02:33:26] Leemos todos vuestros mensajes dejados en las redes y nuestra sección de la voz de los Agentes de Hydra, Habla pueblo Habla! Muchas gracias por escucharnos y todo vuestro apoyo y participación! Apoya nuestro trabajo a través de Patreon También en iTunes Síguenos @TomosyGrapas www.tomosygrapas.com
It's a translation bonanza! First, Helge Dascher shares anecdotes and observations from a 20+ year career of translating comics and graphic novels, and discusses how to bring Montreal culture to the world. Then Episode 5 guest Katia Grubisic returns to read from her translation of David Clerson's "Brothers" (Baraka Books/QC Fiction)and her own collection "What if red ran out" (Goose Lane), and to talk about getting literary translation right. Plus, Guillaume Morissette recommends "The Collected Books of Artie Gold" (Talonbooks) for Quebec Libris. Montrealer Helge Dascher specializes in the translation of texts that are linked to images, including comics, digital storytelling projects, and exhibitions. Katia Grubisic is a writer, editor and translator. LITERARY MENTIONS Chris Oliveros/Drawn & Quarterly (publisher) Fantagraphics Books (publisher) Tardi Baru Michel Rabagliati Paul Auster Guy Delisle "Aya of Yop City" (Aya de Yopougon), written by Marguerite Abouet and drawn by Clément Oubreri Benoît Chaput/L'Oie de Cravan (publisher) La Pastèque (publisher) Geneviève Castrée Heather O'Neill Julie Doucet Diane Obomsawin Trois Rivières International Festival of Poetry Dany Laferrière David Homel Gail Scott Véhicule Poets
Within twelve years of its emergence as a musical style at the University of Abidjan residence in Yopougon in 1991, the fame of zouglou music soared across borders and continents. The conditions that made the emergence and spread of zouglou music possible are part of a larger context that has influenced other recent genres of African popular music. Due to copyright piracy, Ivoirian artists have also experienced difficulty in surviving financially from their music. However, recently there has been a new development: many new maquis (open air restaurants) have opened as new affordable performance spaces in which artists perform live, rather than via play-back. Anne Schumann presents and discusses these new performance spaces in the Ivoirian music economy as well as the role of cultural entrepreneurs in reviving Abidjan as an African creative city.
Michelle Bumatay
Épisode 64 : Aya de Yopougon, la Pologne de la petite Marzi et No comment de Yvan Brun.
Épisode 64 : Aya de Yopougon, la Pologne de la petite Marzi et No comment de Yvan Brun.
Dans le quartier de Yopougon, le restaurant le Zoo propose une carte originale, rongeurs, reptiles et autres viandes de brousse. Derrière les fourneaux, Félix qui nous dévoile certains de ses secrets, mais pas tous….
Tous les matins, les Fanicos sillonnent Abidjan pour collecter les vêtements sales. Ils se retrouvent tous près de la forêt du Banco, le long de la voie rapide qui mène au quartier de Yopougon, pour faire la lessive dans le petit cours d’eau et les faire sécher sur l’herbe. En fin d’après-midi, retour dans les quartiers pour la livraison.