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« No-shows » au restaurant : les personnes qui ne se sont pas présentées à une réservation pourraient payer des frais imposés. Entrevue avec Maxime Saumier Demers, ex-restaurateur.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Entrevue avec Alexandre Moranville-Ouellet, journaliste à QUB SUIVI DE Damien Silès, directeur général du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD)Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Ils sont attirés par des emplois bien rémunérés, mais finissent enfermés, à travailler de force, battus et parfois assassinés. Des dizaines de milliers de personnes, de toutes nationalités, sont retenues à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, dans des zones de jungle, contrôlées par des groupes armés birmans. C'est là que des mafias chinoises ont monté ces centres de fraude en ligne. En février 2025, une grande opération de police a permis de libérer 7 000 victimes. Mais des milliers d'autres sont toujours retenus. Carol Isoux a enquêté pendant de longs mois, et a pu entrer en contact avec certains de ces cyber-esclaves, qui nous révèlent leurs conditions de vie inhumaines. «Fraude en ligne et esclavage moderne, enquête sur les usines de cybercriminalité de Birmanie», un Grand reportage de Carol Isoux.
MOUVERS PODCAST - Mouvement et Conversations Cosmiques avec Nomad Slim
Baptiste, expert en scaling et automatisation, partage comment transformer son activité de créateur de contenu en véritable entreprise structurée pour dépasser les paliers de 50K, 100K et au-delà par mois.• Abandonner la croyance que "travailler plus dur = gagner plus d'argent"• Se positionner comme CEO plutôt que comme simple créateur de contenu• Le principe fondamental : scaling = simplicité maximale• L'importance critique du Problem Solution Fit avant le Product Market Fit• Se concentrer sur un seul produit best-seller et augmenter sa valeur• La méthode TTS : Traffic, Tracking, Sales Team comme ossature du business• Prioriser un système de tracking rigoureux pour mesurer et optimiser toutes les métriques• L'importance du "human fit" entre les closers et l'univers de la marque• Les publicités comme "machine à imprimer du cash" quand utilisées intelligemment• Le dilemme low ticket/high ticket : privilégier la simplicité avec un seul produit mid-ticket• Optimiser au maximum la stratégie choisie plutôt que multiplier les approchesPour les coachs holistiques et experts de la santé : développez votre marque personnelle, identifiez clairement votre Problem Solution Fit, et déployez la méthode TTS avec un produit à 2-3000€.RÉSERVE ton appel STRATÉGIE de 45 min avec moi pour éclaircir ta VISION, obtenir un PLAN d'action
En février 2024, Frédérick prête 35.000€ à sa belle-sœur. Elle a besoin de cet argent pour débloquer un gain de 160.000€ qu'elle aurait remporté sur un site Internet de paris et de poker. Promis, dans un mois, elle rembourse ! Après vous avoir signé des chèques rejetés car sans provision, elle vous signe une reconnaissance de dette. Malgré l'intervention d'un conciliateur, de la justice et d'un huissier, Frédérick attend toujours un remboursement de 31.000€. Dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, Julien Courbet et son équipe distribuent conseils conso et astuces juridiques pour lutter contre les arnaques dans la bonne humeur. Ecoutez Ça peut vous arriver avec Julien Courbet du 17 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les géants du web, Facebook, Instagram et YouTube, annoncent des mesures pour lutter contre les arnaques en ligne. Facebook et Instagram prévoient un outil de reconnaissance faciale pour détecter les vidéos truquées de célébrités, tandis que YouTube s'attaque aux vidéos de faux investissements. Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins à 7h50, l'actualité culture, TV ou cinéma avec Charles Magnien.
durée : 00:02:23 - Bientôt chez vous - Face à l'explosion des fraudes sur internet, un député du parti au pouvoir à Singapour propose d'ajouter la flagellation aux sanctions existantes contre les arnaqueurs. Le gouvernement a annoncé qu'il allait étudier cette proposition, qui pourrait s'appliquer aux cas les plus graves.
Tous les matins à 7h50, l'actualité culture, TV ou cinéma avec Charles Magnien.
Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !Si vous êtes sur Apple Podcast... n'oubliez surtout pas de mettre une étoile à Happy Work management carrière Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, les enfants ont des smartphones dès 10 ans, et scroller sur TikTok est devenu un passe-temps comme un autre. Mais est-ce qu'on réalise vraiment les dangers qu'ils croisent sur Internet ? Cyberharcèlement, contenus inappropriés, arnaques, jeux vidéo chronophages… Le numérique, c'est un terrain de jeu immense, mais aussi un espace où les plus jeunes peuvent être exposés à des risques.Mon invitée du jour est Justine Atlan, directrice générale de l'association e-Enfance, qui accompagne depuis presque 20 ans les jeunes et leurs parents pour mieux appréhender le numérique.Justine a commencé sa carrière comme journaliste, d'abord chez Elle Magazine, puis dans l'univers des médias. Petit à petit, elle s'est intéressée aux questions de protection en ligne et a rejoint e-Enfance en 2006, avant d'en prendre la direction en 2009.Son association gère le 3018, un numéro d'écoute pour les jeunes victimes de violences en ligne, qui traite chaque année plus de 100 000 signalements. Elle travaille aussi avec la Commission européenne, Google, Meta et d'autres plateformes pour améliorer la sécurité en ligne.Mais protéger les enfants sur Internet, ce n'est pas juste bloquer des sites ou mettre un contrôle parental. C'est aussi comprendre comment les jeunes interagissent avec les écrans, pourquoi Snapchat et TikTok les attirent autant, et comment les plateformes captent leur attention. C'est aussi leur donner des outils pour gérer le cyberharcèlement, les fake news et les dangers des messageries privées.Dans cet épisode, Justine explique comment son association agit concrètement, les nouveaux défis du numérique, et ce que les parents peuvent faire (et ne pas faire !) pour aider leurs enfants à naviguer en ligne en toute sécurité. Elle nous raconte aussi son parcours, ses expériences et les coulisses de son travail au quotidien. Un épisode qui permet de mieux comprendre les enjeux du numérique pour les jeunes.
Un changement de Premier ministre, ce n’est pas qu’une formalité ! Mark Carney arrive, Justin Trudeau plie bagage, et Dimitri Soudas lève le voile sur les coulisses d’un départ politique. Pendant ce temps, dans les airs, des passagers turbulents forcent trois avions à faire demi-tour depuis le début du mois. Entre strip-tease impromptu et toilettes bouchées, certains comportements coûtent cher ! Enfin, Isabelle Racicot pousse un cri du cœur contre le jugement parental omniprésent en ligne. Oserait-on vraiment critiquer les méthodes des autres en pleine face ? Patrick, Anaïs et Isabelle débattent de ces sujets explosifs, entre anecdotes savoureuses et réflexions percutantes. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Hello beauté de l'univers ! Découvrez dans ce podcast tous les secrets pour réussir vos rencontres en ligne en 2025. Que vous soyez novices ou expérimentées dans le dating digital, ces conseils pratiques vous aideront à optimiser votre profil, choisir la meilleure application de rencontre, et transformer vos matches virtuels en véritables connexions.
Des centres d'escroquerie en Asie du Sud-Est, notamment en Birmanie, au Cambodge et au Laos, exploitent des milliers de personnes pour mener des arnaques en ligne, générant des milliards de dollars. Après l'enlèvement d'un acteur chinois en Thaïlande, une coopération entre la Thaïlande, la Chine et la Birmanie vise à démanteler ces réseaux, qui utilisent les plateformes sociales pour piéger leurs victimes, notamment via des fraudes aux cryptomonnaies. Xu, l'un des rescapés, attiré sous un faux prétexte près de la frontière birmane puis emmené de force dans un centre d'escroquerie, raconte. Xu débute son récit en racontant qu'il a été attiré, avec trois autres personnes, à la frontière, sous un faux prétexte pour du travail. Mais une nuit, plus d'une douzaine de personnes en uniforme de camouflage, avec des couteaux à la taille, les ont forcés à escalader la montagne qui les séparait de la Birmanie. À ce moment-là, dit-il, il était trop tard pour partir, et c'est là qu'il a compris que quelque chose n'allait pas :« Pendant 48 heures, nous avons traversé de nombreux endroits en Birmanie, mais je ne me souviens plus de quels villages il s'agissait. À chaque poste de péage, il y avait des fonctionnaires birmans en service. Ils comprenaient et parlaient chinois. Ils étaient tous complices. Tant que vous leur donniez des yuans, ils vous laissaient passer. »À lire aussiEscroqueries en ligne: la Thaïlande intensifie ses actions contre les réseaux criminels frontaliersOrdinateur, plusieurs téléphones, outils de traduction « pour communiquer »...Une fois arrivé dans le centre, Xu explique qu'il travaillait sans arrêt tous les jours de 10h30 à 2h00 le lendemain, et que tout était étroitement contrôlé. « Chaque personne recevait un ordinateur et quatre téléphones Apple équipés de cartes SIM birmanes avec des numéros commençant par +95, tous d'occasion. Là, on créait des comptes Gmail, puis Facebook, Instagram. On gérait 20 comptes chacun », se souvient-il.Il poursuit : « Parfois, les clients voulaient discuter. Il était essentiel de créer un lien émotionnel. Au début, on utilisait l'anglais, mais si le client parlait une autre langue comme le thaï ou le malais, on se tournait vers des outils de traduction pour communiquer dans la langue du client. L'objectif ultime restait de guider le client dans son investissement. Il n'y avait pas de script fixe, juste quelques tactiques générales. »« Le lien menait à un faux site web d'imitation très réaliste »Xu reprend son récit : « Le centre s'étendait sur sept étages, chacun travaillant sur des projets de fraude différents, à chaque étage. Au total, il y avait 14 équipes et projets de fraude. L'équipe dont je faisais partie se concentrait sur la cryptomonnaie, en particulier l'USDT.Plus tard, j'ai appris que des personnes de nombreux pays pouvaient transférer leur monnaie locale sur la plateforme d'échange OKX, qui est reconnue internationalement, sauf en Chine continentale où elle n'est pas autorisée. Après avoir transféré de l'argent, elles pouvaient utiliser des dollars américains pour acheter des cryptomonnaies.Une fois que quelqu'un avait acheté de la cryptomonnaie, même pour une valeur de seulement 500$, il recevait un lien qui semblait être une plateforme de trading légitime, comme un site de bourse. Cependant, le lien menait à un faux site web d'imitation très réaliste. La première fois, l'équipe d'escrocs manipulait le backend pour s'assurer que la victime ''gagnait''. Tout était contrôlé par les chefs de l'équipe d'escrocs en coulisses, et la victime gagnait inévitablement au début pour gagner sa confiance. »À lire aussiAsie: la lutte s'intensifie contre les centres d'arnaques en ligneUne exploitation humaine jusqu'au bout Xu raconte que de nombreux Chinois étaient enfermés dans ces camps, et que le flot d'arrivées ne cessait jamais. Tous les jours, dit-il, on venait sélectionner certains individus : « Nous devions porter des menottes et ils nous donnaient deux repas par jour, juste des restes de nourriture dans des boîtes en papier. »La violence était omniprésente : « Ils frappaient ceux qui résistaient, car beaucoup de gardiens étaient des mercenaires armés de fusils et de matraques électriques. Toute résistance était vaine, et ceux qui essayaient mais qui échouaient étaient enchaînés.Si vous n'étiez pas choisi dans les 30 jours, ils vous emmenaient dehors dans un véhicule, à Myawaddy ou à la frontière thaïlandaise, pour se faire prélever les organes. Deux reins pouvaient se vendre 500 000 yuans (plus de 63 000 euros). Si vous étiez jugé ''qualifié'', ils vous exploitaient au maximum.Si vous n'étiez pas sélectionné, ils vous forçaient à déverrouiller votre téléphone en scannant votre visage. Ils chargeaient votre téléphone, le connectaient au Wi-Fi et utilisaient votre visage pour accéder à des applications chinoises telles que WeChat, Alipay et des cartes bancaires, pour transférer le plus d'argent possible. »Des méthodes d'intimidation à la punition physiqueCeux qui résistaient étaient sévèrement punis, raconte-t-il. « Le premier jour, les gardes ont tiré sur 11 personnes dans la cour. Quatre sont mortes sur le coup. Sept d'entre elles étaient encore en vie. Là, ils ont trouvé une autre victime qui prétendait être vétérinaire en Chine continentale et lui ont demandé de déterrer les balles sur leurs corps. Le processus était diffusé en direct sur Telegram.Ils nous montraient aussi des vidéos d'autres centres d'escroquerie pour nous montrer des gens se faire punir. Ils utilisaient de l'eau bouillante pour la verser sur les orteils de quelqu'un, puis pliaient les articulations en arrière, et tout était diffusé en direct via des comptes Telegram et WeChat.Ils utilisaient cela comme une forme d'intimidation, en particulier sur ceux qui venaient d'être vendus. C'était une façon de donner l'exemple, à la fois pour les personnes sur place et pour les autres qui participaient à différentes opérations frauduleuses et qui regardaient la diffusion en direct. C'est ce genre de choses qui fait que les gens craquent complètement après y avoir passé un certain temps. »La famille de Xu a réussi à négocier son retour en Chine, après avoir en tout payé, en plusieurs étapes. Une liberté recouvrée pour un montant de près d'un million de yuans, soit près de 130 000 euros.À lire aussiDes centaines de «cyberesclaves» libérés d'un centre d'escroquerie en Birmanie
Des centres d'escroquerie en Asie du Sud-Est, notamment en Birmanie, au Cambodge et au Laos, exploitent des milliers de personnes pour mener des arnaques en ligne, générant des milliards de dollars. Après l'enlèvement d'un acteur chinois en Thaïlande, une coopération entre la Thaïlande, la Chine et la Birmanie vise à démanteler ces réseaux, qui utilisent les plateformes sociales pour piéger leurs victimes, notamment via des fraudes aux cryptomonnaies. Xu, l'un des rescapés, attiré sous un faux prétexte près de la frontière birmane puis emmené de force dans un centre d'escroquerie, raconte. Xu débute son récit en racontant qu'il a été attiré, avec trois autres personnes, à la frontière, sous un faux prétexte pour du travail. Mais une nuit, plus d'une douzaine de personnes en uniforme de camouflage, avec des couteaux à la taille, les ont forcés à escalader la montagne qui les séparait de la Birmanie. À ce moment-là, dit-il, il était trop tard pour partir, et c'est là qu'il a compris que quelque chose n'allait pas :« Pendant 48 heures, nous avons traversé de nombreux endroits en Birmanie, mais je ne me souviens plus de quels villages il s'agissait. À chaque poste de péage, il y avait des fonctionnaires birmans en service. Ils comprenaient et parlaient chinois. Ils étaient tous complices. Tant que vous leur donniez des yuans, ils vous laissaient passer. »À lire aussiEscroqueries en ligne: la Thaïlande intensifie ses actions contre les réseaux criminels frontaliersOrdinateur, plusieurs téléphones, outils de traduction « pour communiquer »...Une fois arrivé dans le centre, Xu explique qu'il travaillait sans arrêt tous les jours de 10h30 à 2h00 le lendemain, et que tout était étroitement contrôlé. « Chaque personne recevait un ordinateur et quatre téléphones Apple équipés de cartes SIM birmanes avec des numéros commençant par +95, tous d'occasion. Là, on créait des comptes Gmail, puis Facebook, Instagram. On gérait 20 comptes chacun », se souvient-il.Il poursuit : « Parfois, les clients voulaient discuter. Il était essentiel de créer un lien émotionnel. Au début, on utilisait l'anglais, mais si le client parlait une autre langue comme le thaï ou le malais, on se tournait vers des outils de traduction pour communiquer dans la langue du client. L'objectif ultime restait de guider le client dans son investissement. Il n'y avait pas de script fixe, juste quelques tactiques générales. »« Le lien menait à un faux site web d'imitation très réaliste »Xu reprend son récit : « Le centre s'étendait sur sept étages, chacun travaillant sur des projets de fraude différents, à chaque étage. Au total, il y avait 14 équipes et projets de fraude. L'équipe dont je faisais partie se concentrait sur la cryptomonnaie, en particulier l'USDT.Plus tard, j'ai appris que des personnes de nombreux pays pouvaient transférer leur monnaie locale sur la plateforme d'échange OKX, qui est reconnue internationalement, sauf en Chine continentale où elle n'est pas autorisée. Après avoir transféré de l'argent, elles pouvaient utiliser des dollars américains pour acheter des cryptomonnaies.Une fois que quelqu'un avait acheté de la cryptomonnaie, même pour une valeur de seulement 500$, il recevait un lien qui semblait être une plateforme de trading légitime, comme un site de bourse. Cependant, le lien menait à un faux site web d'imitation très réaliste. La première fois, l'équipe d'escrocs manipulait le backend pour s'assurer que la victime ''gagnait''. Tout était contrôlé par les chefs de l'équipe d'escrocs en coulisses, et la victime gagnait inévitablement au début pour gagner sa confiance. »À lire aussiAsie: la lutte s'intensifie contre les centres d'arnaques en ligneUne exploitation humaine jusqu'au bout Xu raconte que de nombreux Chinois étaient enfermés dans ces camps, et que le flot d'arrivées ne cessait jamais. Tous les jours, dit-il, on venait sélectionner certains individus : « Nous devions porter des menottes et ils nous donnaient deux repas par jour, juste des restes de nourriture dans des boîtes en papier. »La violence était omniprésente : « Ils frappaient ceux qui résistaient, car beaucoup de gardiens étaient des mercenaires armés de fusils et de matraques électriques. Toute résistance était vaine, et ceux qui essayaient mais qui échouaient étaient enchaînés.Si vous n'étiez pas choisi dans les 30 jours, ils vous emmenaient dehors dans un véhicule, à Myawaddy ou à la frontière thaïlandaise, pour se faire prélever les organes. Deux reins pouvaient se vendre 500 000 yuans (plus de 63 000 euros). Si vous étiez jugé ''qualifié'', ils vous exploitaient au maximum.Si vous n'étiez pas sélectionné, ils vous forçaient à déverrouiller votre téléphone en scannant votre visage. Ils chargeaient votre téléphone, le connectaient au Wi-Fi et utilisaient votre visage pour accéder à des applications chinoises telles que WeChat, Alipay et des cartes bancaires, pour transférer le plus d'argent possible. »Des méthodes d'intimidation à la punition physiqueCeux qui résistaient étaient sévèrement punis, raconte-t-il. « Le premier jour, les gardes ont tiré sur 11 personnes dans la cour. Quatre sont mortes sur le coup. Sept d'entre elles étaient encore en vie. Là, ils ont trouvé une autre victime qui prétendait être vétérinaire en Chine continentale et lui ont demandé de déterrer les balles sur leurs corps. Le processus était diffusé en direct sur Telegram.Ils nous montraient aussi des vidéos d'autres centres d'escroquerie pour nous montrer des gens se faire punir. Ils utilisaient de l'eau bouillante pour la verser sur les orteils de quelqu'un, puis pliaient les articulations en arrière, et tout était diffusé en direct via des comptes Telegram et WeChat.Ils utilisaient cela comme une forme d'intimidation, en particulier sur ceux qui venaient d'être vendus. C'était une façon de donner l'exemple, à la fois pour les personnes sur place et pour les autres qui participaient à différentes opérations frauduleuses et qui regardaient la diffusion en direct. C'est ce genre de choses qui fait que les gens craquent complètement après y avoir passé un certain temps. »La famille de Xu a réussi à négocier son retour en Chine, après avoir en tout payé, en plusieurs étapes. Une liberté recouvrée pour un montant de près d'un million de yuans, soit près de 130 000 euros.À lire aussiDes centaines de «cyberesclaves» libérés d'un centre d'escroquerie en Birmanie
durée : 00:04:06 - Récits d'enquête - par : Mattéo Caranta - Le Monde et 34 médias internationaux se sont penchés sur l'arrière cour des multinationales du crime numérique. Un monde opaque qui fonctionne à peu de choses près comme des entreprises "normales". Récit d'enquête par Florian Reynaud.
Discussion avec Alexandre Moranville-Ouellet Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
3 milliards d'euros, c'est ce que dépensent chaque année les Brésiliens dans les paris en ligne, on commence par miser sur un score d'un match de football sur son téléphone et rapidement, ce jeu devient une drogue qui engloutit les économies des plus modestes et fait sombrer des familles entières dans la précarité. Pendant des années, le gouvernement brésilien a fermé les yeux sur ce fléau avant d'imposer enfin, cette année, une taxe sur ses plateformes de paris. Toutefois, rien n'est fait pour limiter les publicités omniprésentes et la population continue donc de s'endetter. « Brésil, la fièvre des jeux en ligne », un Grand reportage de Sarah Cozzolino.
Il poussait ses victimes à se torturer en ligne. Rohan, un étudiant indien installé à Antibes (Alpes-Maritimes), est renvoyé ce lundi 3 mars 2025 devant la cour criminelle de Paris. Il est accusé d'avoir incité plusieurs jeunes filles à se scarifier, à se masturber avec la lame d'un couteau ou encore à boire leur urine sur une plateforme en ligne. Les adolescentes se sont soumises aux instructions de l'étudiant qui les menaçait de tout révéler à leurs proches. Cette pratique porte un nom: la "sextorsion". Philippe Gaudin et Florine Silvant, journaliste à BFM Radio, reçoivent dans Affaire suivante, Samuel Comblez, psychologue et directeur des opérations de l'Association e-Enfance. Production et rédaction : Charlotte Lesage, journaliste police-justice de BFMTV.com.
Tout le monde en parle… de 2005, une émission spéciale le dimanche 9 mars 20h sur ICI Radio-Canada Télé. Entrevue avec Guy A. Lepage, animateur, auteur, comédien, humoriste.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Lire les avis en ligne est devenu une habitude pour une majorité de Français. Selon une enquête de l'UFC-Que Choisir, plus de 9 consommateurs sur 10 les consultent avant de réserver un restaurant, un hôtel, un artisan, et même un médecin. Pourtant, la fiabilité de ces avis pose question.
La semaine se termine et rien n'a fondamentalement changé. Les interrogations autour des droits de douanes sont les mêmes. On brasse de l'air et on vit au rythme des conférences de presse du Président Américain. La paix en Ukraine et le renforcement de la défense européenne est toujours un thème très présent mais qui – … Continued
Tous les dimanches à minuit, Daniel Riolo propose une heure de show en direct avec Moundir Zoughari pour les passionnés de poker. Conseils d'un joueur professionnel, actualité, tournois... Votre rendez-vous poker, sur RMC !
Vous êtes peut-être en train de préparer votre diner de la Saint-Valentin, et bien sachez que si vous habitez Versailles, vous ne serez pas le seul : la ville des Yvelines a détrôné Paris. C'est la ville de France où l'on fait le plus de rencontre en ligne sur les sites et applications... Ecoutez RTL inside avec Valentin Boissais du 14 février 2025.
Avec : Yael Mellul, ancienne avocate. Périco Légasse, journaliste à Marianne. Et Juliette Briens, journaliste à L'Incorrect. - Après le succès d'audience rencontré cette année, Estelle Denis repart pour une nouvelle saison. Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Bruno Retailleau se lance dans la course à la présidence des Républicains, avec en ligne de mire la présidentielle de 2027. Pendant ce temps, Gérald Darmanin, lui aussi candidat potentiel, plaide pour une primaire. À deux ans de l'échéance, les ambitions se dévoilent et la droite s'organise.
Donald Trump engage le dialogue sur l'Ukraine avec Vladimir Poutine, sans y associer l'Europe et se contentant d'informer Kiev. Se dirige-t-on vers un accord aux conditions de Moscou ? On va plus loin avec Richard Werly, Bruno Daroux et Emmanuelle Chaze à Kiev et Matthieu Mabin à Washington.
Bruno Retailleau se lance dans la course à la présidence des Républicains, avec en ligne de mire la présidentielle de 2027. Pendant ce temps, Gérald Darmanin, lui aussi candidat potentiel, plaide pour une primaire. À deux ans de l'échéance, les ambitions se dévoilent et la droite s'organise.
durée : 00:06:49 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Une équipe de la BBC a pu entrer à Shwe Kokko, une ville qui a émergé "comme un mirage", dans le sud-est de la Birmanie? Des casinos et hôtels de luxe ont été construits mais la ville est accusée d'avoir été fondée sur l'escroquerie, de blanchiment d'argent et de trafic d'êtres humains.
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Jean-François Poulin s'intéresse cette semaine à l'expérience utilisateur dans la billetterie en ligne avec Yannick Cimon-Mattar du site LePointdevente.com. L'entreprise, fondée autour de 2008-2010, a évolué avec la transition du papier au billet électronique. Initialement conçue pour simplifier la mise en vente d'événements et réduire les frais excessifs, la plateforme s'est adaptée aux besoins des organisateurs et des acheteurs.
REDIFFUSION. Un garçon de 2 ans sur des skis, une petite fille qui pleure en retrouvant son père soldat, un bébé qui voit le monde pour la première fois grâce à des lunettes… De nombreuses vidéos virales sur les réseaux sociaux montrent ou mettent en scène des enfants mignons, en colère, émus ou farceurs. Mais quel est l'impact de ces images sur la vie de ces enfants ? Et qu'est-ce que ces contenus disent de notre rapport à eux ? Notre monde les voit-il comme la propriété des adultes ou comme des personnes à part entière ? Poster ou ne pas poster ; pour comprendre comment prendre cette décision en tant que parent, Marine Revol rencontre trois influenceuses, dont le métier est justement leur visibilité. Avec Juliette Katz (Coucou les girls), Kenza Sadoun El Glaoui (La Revue de Kenza) et Marie Faure Ambroise (My Travel Dreams), elles parlent de consentement, d'emojis sur le visage, de stalkers, de fièvre, et d'avis non sollicités.Pour aller plus loin : Le livre “Les enfants sont rois” de Delphine de Vigan, publié en 2022, édition Folio L'étude “Parents influenceurs” de l'Observatoire de la parentalité et de l'éducation numérique, parue en 2023Et si vous ne savez pas quoi écouter ensuite, on vous suggère notre série sur l'éducation positive : Pourquoi vous n'y comprenez plus rien ? et À l'épreuve du lancer de coquillettes.Faites des gosses est une production Louie Media, présentée par Marine Revol. Elle a écrit et tourné cet épisode. Il a été réalisé par Anna Buy et la musique est de Jean Thévenin. La prise de son et le mix ont été faits par Sam Jamin. Charlotte Pudlowski est à la production exécutive, Elsa Berthault est attachée de production et Mélissa Bounoua directrice des programmes. Cet épisode a été diffusé pour la première fois le 15 mars 2023.Envoyez-nous vos questions, vos remarques et vos notes vocales à hello@louiemedia.com. Suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter. Et si vous souhaitez soutenir Louie, n'hésitez pas à vous abonner au Club. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
César Gontard, 24 ans, raconte comment il a fondé Gallery Epiphany, une galerie d'art en ligne premium. Après un stage décevant en finance, une discussion avec un artiste l'a inspiré à créer une plateforme innovante recréant l'émotion des galeries physiques grâce à la modélisation 3D. Les utilisateurs peuvent manipuler virtuellement les œuvres et vivre une expérience immersive avec vidéos et musiques originales. Aux côtés de César, des invités comme Clémence Blanc apportent leur expertise sur ce projet audacieux, qui révolutionne l'achat d'art en ligne. Un épisode captivant pour amateurs d'art et curieux d'innovation.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
durée : 00:08:46 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Le nombre d'escroqueries en ligne n'a fait qu'augmenter ces dernières années : arnaques amoureuses, arnaques aux faux conseillers bancaires ou fraude au support technique, les techniques sont nombreuses et de plus en plus sophistiquées. Mais comment opèrent ces réseaux de cybercriminels ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Johanna Brousse vice-procureure et cheffe de la section de lutte contre la cybercriminalité du Tribunal Judiciaire de Paris
durée : 02:29:40 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Julie Massal, chercheuse associée à l'IFEA / Johanna Brousse, cheffe de la section de lutte contre la cybercriminalité du Tribunal de Paris / Antoine Garapon, président de la Commission reconnaissance et réparation et Aude Doumenge, chargée de plaidoyer de l'association Face à l'inceste - réalisation : Félicie Faugère
Au menu de la troisième heure des GG du mardi 21 janvier 2025 : La dictature des avis en ligne ! avec Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, et Dr Jérôme Marty, médecin généraliste.
Aujourd'hui, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, et Dr Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:02:08 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - J'aimerais revenir sur le débat qui prend de l'ampleur autour du réseau social X, anciennement Twitter.
Le e-commerce continue de battre tous les records. Si le bilan 2024 n'est pas encore officiel, les Français auront acheté pour plus de 170 milliards d'euros sur Internet. En 2023, c'était un peu moins de 160 milliards. Un secteur florissant qui ne connaît pas la crise. Mais qui sont ces cyber-acheteurs ?
durée : 00:04:15 - Le Zoom de France Inter - Ces effets secondaires qui rendent la vie impossible concernent un patient sur deux, selon une étude scientifique, mais restent tabou. En 2024, deux victimes ont décidé de poursuivre le laboratoire GSK en justice.
Le e-commerce continue de battre tous les records. Si le bilan 2024 n'est pas encore officiel, les Français auront acheté pour plus de 170 milliards d'euros sur Internet. En 2023, c'était un peu moins de 160 milliards. Un secteur florissant qui ne connaît pas la crise. Mais qui sont ces cyber-acheteurs ?
Déposer un article pour les membres Patréon : DEPOSER UN ARTICLE Pour les non membres contactez moi : pauline.artecovert@gmail.comÊtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant de la teinture végétale et à découvrir comment les plantes tinctoriales peuvent transformer notre rapport à la couleur ? Dans cet épisode captivant d'ArtEcoVert, Pauline Leroux nous entraîne dans sa vision audacieuse pour 2025, où elle prône l'activation proactive de la filière tinctoriale sans attendre que d'autres s'y intéressent. Avec un enthousiasme contagieux, elle annonce le lancement d'un magazine en ligne dédié à la couleur végétale, prévu pour célébrer les deux ans de notre podcast en février 2025.Ce magazine, véritable plateforme pour les passionnés de colorants végétaux, sera une vitrine pour les membres de Patreon, leur permettant de publier des articles et d'annoncer des événements gratuitement. Pauline souhaite que ce nouvel espace se distingue du podcast par des interviews enrichissantes et des articles de fond, tout en intégrant des témoignages diversifiés sur la coloration végétale. Elle souligne l'importance de créer un agenda trimestriel pour relayer les événements essentiels de la filière tinctoriale, tels que des expositions et des défilés, où la magie des pigments végétaux et des fibres naturelles sera mise à l'honneur.« La teinture n'est pas seulement une technique, c'est une véritable innovation qui nous connecte à notre environnement », déclare Pauline, inspirant ainsi chacun d'entre nous à explorer les possibilités offertes par des colorants biosourcés comme l'indigo et la garance. Dans cet épisode, elle nous invite à contribuer au magazine en partageant nos expériences et nos connaissances dans le domaine de la teinture végétale. Que vous soyez un novice ou un expert en coloration capillaire végétale, cet appel à contribution est une opportunité à ne pas manquer.Rejoignez-nous pour ce voyage au cœur du jardin tinctorial, où chaque plante raconte une histoire et chaque couleur révèle un potentiel. Si vous êtes passionné par l'innovation et les tendances en matière de couleur, cet épisode est fait pour vous ! Ne manquez pas cette chance de vous immerger dans l'univers d'ArtEcoVert et de découvrir comment nous pouvons ensemble faire briller la couleur végétale dans notre quotidien.Pour plus d'informations, ⭐Plus de contenus, plus de partages, allez sur Patreon : https://www.patreon.com/ArtEcoVert
Ludoc raconte au micro de Faustine Bollaert son incroyable enquête qui a permis de démasquer un pédocriminel en ligne. À travers son documentaire "Comment j'ai traqué et fait arrêter un prédateur", il revient sur les quatre années de traque qui ont abouti à l'arrestation de l'agresseur. Un témoignage saisissant pour comprendre l'ampleur du phénomène et la lutte contre les prédateurs sur internet. Documentaire- "Comment j'ai traqué et fait arrêter un prédateur : 4 ans d'enquête" (Sorti en décembre 2024 sur la plateforme Youtube)