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Les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis ont un impact sur le commerce du bois, et précisément sur l'exportation de grumes américaines en Chine. Ce bois brut, destiné à être transformé, est soumis depuis le mois de mars à une mesure non tarifaire de la part de Pékin. Le bois américain est soumis à une barrière sanitaire due, selon la douane chinoise, à la présence de petits ravageurs dans le bois américain – scolytes et longicornes – arrivé en Chine. Le bois a donc été immobilisé dans les ports, et les importations de nouveaux lots venant des États-Unis suspendues, officiellement, pour des raisons de « biosécurité ».Il est cependant difficile de ne pas interpréter cette mesure sanitaire comme une forme de rétorsion commerciale : elle a en effet été prise juste après l'annonce de l'instauration de droits de douanes par Donald Trump. Vers la reprise des échanges ?Maintenant qu'une partie des tarifs douaniers ont été mis en pause pour 90 jours, la Chine a accepté de suspendre, voire de supprimer, les mesures non tarifaires prises depuis le 2 avril en rétorsion contre les États-Unis. En théorie, donc, l'interdiction sanitaire pourrait être concernée, si ce n'est que la mesure est antérieure puisqu'elle date de début mars.Le commerce de bois brut des États-Unis vers la Chine pourrait-il cependant reprendre et si oui, dans quel délai ? « L'incertitude est notre nouvelle certitude dans ces temps heurtés. On sait seulement que les Américains ont besoin de vendre leurs essences de feuillus en Chine », résume Emmanuel Groutel, spécialiste des flux internationaux de bois et co-auteur du rapport CyclOpe sur les matières premières.Parmi les bois américains exportés en Chine figurent en particulier le chêne rouge, le chêne blanc et le noyer ainsi que des résineux.Coup dur pour l'est des États-UnisLes exportateurs de grumes sont les victimes inattendues de la guerre commerciale, comme l'écrit WoodCentral, plateforme digitale dédiée au secteur du bois : avant le mois de mars, environ 40 % du bois américain était exporté en Chine.C'est un coup dur, particulièrement pour l'est des États-Unis, notamment la région montagneuse des Appalaches, explique Emmanuel Groutel. Et ce, même si la production totale de bois de feuillus dans la région pourrait avoir été en 2024 la plus faible depuis 65 ans, selon l'édition 2025 du rapport CyclOpe.Aujourd'hui, l'industrie américaine de l'ameublement peut difficilement absorber beaucoup plus de volumes, elle s'est délocalisée au fil des ans en Asie. En revanche, le Vietnam s'impose comme un acheteur de plus en plus important de bois américain. Une opportunité peut-être pour les États-Unis d'écouler, en 2025, une partie de ce qui aurait été exporté en Chine.
Le due superpotenze hanno concordato di ridurre drasticamente le tariffe imposte reciprocamente sulle merci per 90 giorni.
durée : 00:03:38 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - En suspendant leurs droits de douane prohibitifs pour une période de trois mois, Pékin et Washington font baisser la pression sur le commerce international. Mais leur guerre est loin d'être terminée, et elle se déroule notamment en Amérique latine.
Les États-Unis et la Chine ont annoncé lundi suspendre pour trois mois la majeure partie des droits de douane prohibitifs qu'ils s'étaient mutuellement imposés. Cette suspension prendra effet à minuit dans la nuit de mardi à mercredi. Un retour à la raison pour ces deux nations qui avaient beaucoup trop à perdre.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Wall Street et les marchés boursiers mondiaux ont évidemment salué la désescalade douanière entre les Etats-Unis et la Chine. Si l'administration Trump estime avoir gagné son bras de fer avec Pékin, qu'en est-il en réalité ? Réponse avec Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Echos. Ecorama du 13 mai 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Les États-Unis et la Chine ont annoncé lundi suspendre pour trois mois la majeure partie des droits de douane prohibitifs qu'ils s'étaient mutuellement imposés. Cette suspension prendra effet à minuit dans la nuit de mardi à mercredi. Un retour à la raison pour ces deux nations qui avaient beaucoup trop à perdre.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le Journal en français facile du lundi 12 mai 2025, 18 h 00 à Paris. ► EXERCICEComprendre un extrait du journal | Gaza, Turquie, Chine/États-Unis, France : les titres du 12 mai 2025 | niveau B1 (exercice + PDF)Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BfAF.A
À la veille de l'ouverture du festival de Cannes, les professionnels du cinéma observent avec inquiétude les intentions de Donald Trump. Le président américain souhaite imposer des droits de douane de 100% sur les films produits en dehors des États-Unis. À l'image de l'automobile ou des puces électroniques, la culture semble être une marchandise comme les autres pour le locataire de la Maison Blanche. Quelles conséquences si Donald Trump joint les actes à la parole ? La diversité culturelle est-elle menacée ? Pour en débattre :- Juliette Prissard, déléguée générale d'Eurocinéma- Edouard Mauriat, producteur, ancien vice-président longs-métrages du Syndicat des Producteurs Indépendants (SPI) et membre de la Task force en charge des négociations des accords avec les plateformes américaines- Marianne Roméo productrice à Petit à Petit production, société de longs-métrages, documentaires et fictions et ancienne directrice de salles de cinéma.
À la veille de l'ouverture du festival de Cannes, les professionnels du cinéma observent avec inquiétude les intentions de Donald Trump. Le président américain souhaite imposer des droits de douane de 100% sur les films produits en dehors des États-Unis. À l'image de l'automobile ou des puces électroniques, la culture semble être une marchandise comme les autres pour le locataire de la Maison Blanche. Quelles conséquences si Donald Trump joint les actes à la parole ? La diversité culturelle est-elle menacée ? Pour en débattre :- Juliette Prissard, déléguée générale d'Eurocinéma- Edouard Mauriat, producteur, ancien vice-président longs-métrages du Syndicat des Producteurs Indépendants (SPI) et membre de la Task force en charge des négociations des accords avec les plateformes américaines- Marianne Roméo productrice à Petit à Petit production, société de longs-métrages, documentaires et fictions et ancienne directrice de salles de cinéma.
Lundi 12 mai, l'accord de négociation entre les États-Unis et la Chine sur les droits de douane a été abordé par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Lundi 12 mai, l'accord de négociation entre les États-Unis et la Chine sur les droits de douane a été abordé par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Il n'aura fallu que 48 heures de discussions à Genève pour enterrer la hache de guerre commerciale entre Pékin et Washington et parvenir à une pause de 90 jours, à compter du 14 mai. Les taxes américaines sur les importations chinoises passent de 145 % à 30 %, les surtaxes chinoises sur les importations américaines reculent, elles, de 125 % à 10 %.
Comme d'autres matières premières, le coton est pris dans les turbulences de la guerre commerciale et les changements de cap de l'administration Trump. La Chine est le premier importateur d'or blanc, les États-Unis, un exportateur majeur, les relations entre les deux pays sont donc scrutés à la loupe dans le secteur. La mise en place des taxes douanières américaines et la riposte chinoise ont entraîné, ces dernières semaines, une « baisse ostensible des importations de coton américain en Chine », selon la lettre de marché de Mambo Commodities, datée du 28 avril et représentaient une menace sur les importations de textile chinois aux États-Unis. L'annonce ce lundi d'un allègement conséquent des droits de douane entre les deux pays pourrait rebattre les cartes, au moins pour les 90 jours à venir.À lire aussiLe marché du coton sous l'influence des États-Unis et de la ChineQuel marché pour le coton américain ? Les États-Unis exportent environ 11 millions de balles par an et pourraient, si les tensions duraient, probablement écouler leur coton ailleurs qu'en Chine. Le contexte actuel n'est cependant pas porteur. « Les filateurs asiatiques sont restés prudents ces dernières semaines, personne ne veut s'engager, et encore moins sur le long terme », constate un négociant français. À cette époque de l'année, la récolte américaine s'est déjà bien vendue et sa commercialisation n'est donc pas menacée. D'autant moins que pour obtenir une levée des taxes les concernant, des pays de filature comme le Vietnam, le Bangladesh et le Pakistan pourraient accepter, dans un cadre bilatéral, d'augmenter leurs importations de coton américain. À lire aussiLe marché du coton entre forte volatilité et manque de visibilitéLes ventes de coton africain à la traîneSi le Bangladesh achète plus de coton des États-Unis, ce serait potentiellement un coup dur pour les pays producteurs du continent qui exportent jusqu'à 70% de leur récolte vers les usines de ce pays asiatique, rappelle Mambo Commodities. Pour l'heure, la concurrence vient surtout du Brésil : en raison de son mode de production, le coton brésilien est plus compétitif et offre une qualité standard qui séduit de plus en plus.La baisse des cours du coton - qui a perdu près d'un tiers de sa valeur en un an - a fait tomber l'or blanc africain sous son coût de production et paralysé les exportateurs qui veulent éviter de vendre à perte.Il reste à ce jour du coton invendu dans la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest, selon un de nos interlocuteurs à la tête d'une société de négoce. La commercialisation de la récolte pourrait se prolonger jusqu'en décembre ou janvier au rythme actuel, assure cet expert, soit bien au-delà des délais habituels.À lire aussiLes producteurs africains de coton subissent les cours mondiaux et le changement climatique
Éventualité d'une rencontre entre Zelensky et Poutine à Istanbul jeudi Le Hamas annonce la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander La Chine et les USA annoncent une sorte d'épilogue à leur guerre commerciale Vincent Stavaux, ex-manageur de Justine Henin, ira en prison pour des attouchements sur des garçons de 15 à 18 ans Les nageurs ont vu un aileron à Bray-Dunes Festival de Cannes : les frères Dardenne sont en compétition avec "Jeunes mères" Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Etats-Unis et la Chine ont donc signé un accord suspendant la majeure partie des droits de douane qu'ils s'étaient mutuellement imposés pour quatre-vingt-dix jours. Pour en parler, Patrick Artus, conseiller économique d'Ossiam, était notre invité. Ecorama du 12 mai 2025, présentée par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:18:59 - Journal de 18h - C'est une première trêve dans la guerre commerciale de Donald Trump. Le président américain annonce un accord entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Il s'agit en réalité d'un compromis qui prévoit par exemple de réduire à 10% les taxes sur les véhicules britanniques exportées aux Etats-Unis.
durée : 00:23:25 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Olivier Blanchard, ancien chef économiste du FMI et professeur au MIT et à l'école d'économie de Paris, était l'invité de France Inter ce jeudi. Il revient sur les secousses provoquées par les décisions du président américain Donald Trump. - invités : Olivier Blanchard - Olivier Blanchard :
durée : 00:18:59 - Journal de 18h - C'est une première trêve dans la guerre commerciale de Donald Trump. Le président américain annonce un accord entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Il s'agit en réalité d'un compromis qui prévoit par exemple de réduire à 10% les taxes sur les véhicules britanniques exportées aux Etats-Unis.
durée : 00:23:25 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Olivier Blanchard, ancien chef économiste du FMI et professeur au MIT et à l'école d'économie de Paris, était l'invité de France Inter ce jeudi. Il revient sur les secousses provoquées par les décisions du président américain Donald Trump. - invités : Olivier Blanchard - Olivier Blanchard :
C dans l'air l'invitée du 6 mai 2025 : Julia Cagé, économiste, professeure d'économie à Sciences Po Paris, Prix du meilleur économiste européenAprès un peu plus de cent jours de deuxième présidence Trump, le commerce mondial est suspendu aux décisions erratiques du président américain en matière de droits de douane. Les conséquences s'en font sentir pour les entreprises françaises, qui tentent de se projeter dans un monde instable et incertain.Donald Trump ouvre un nouveau front dans sa guerre commerciale. Le président américain a annoncé dimanche 4 mai "entamer immédiatement le processus d'instauration de droits de douane de 100%" sur les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l'étranger. "L'industrie cinématographique américaine est en train de mourir très rapidement (...) Hollywood et de nombreuses autres régions des Etats-Unis sont dévastées", a-t-il justifié sur son réseau Truth Social."D'autres pays offrent toutes sortes d'incitations pour attirer nos cinéastes et nos studios loin des Etats-Unis", a-t-il assuré. Parallèlement, à l'occasion du sommet “Choose Europe for science”, lundi 5 mai, à La Sorbonne, Ursula von der Leyen a annoncé une "nouvelle enveloppe de 500 millions d'euros" pour attirer les chercheurs américains, menacés par la politique de Donald Trump
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les États-Unis multiplient les restrictions à l'accès de la Chine à la technologie occidentale, mais le résultat est qu'ils ont poussé Pékin à accélérer un découplage déjà engagé. Huawei incarne cette réponse chinoise au défi américain : Donald Trump a peut-être sous-estimé son adversaire.
durée : 00:06:20 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La guerre commerciale lancée par Donald Trump contre la Chine semble être une aubaine pour les producteurs de soja brésiliens : ils espèrent supplanter leurs rivaux aux Etats-Unis, dans les échanges avec la Chine.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les États-Unis multiplient les restrictions à l'accès de la Chine à la technologie occidentale, mais le résultat est qu'ils ont poussé Pékin à accélérer un découplage déjà engagé. Huawei incarne cette réponse chinoise au défi américain : Donald Trump a peut-être sous-estimé son adversaire.
À la veille des 100 jours du deuxième mandat de Donald Trump, focus sur une conséquence de sa guerre commerciale avec la Chine. Face aux droits de douane massifs imposés par Washington, Pékin organise la riposte pour soutenir ses entreprises, avec en première ligne ses champions du numérique. Décryptage. Depuis l'instauration de droits de douane de 145% par les États-Unis, les distributeurs chinois prennent des mesures pour soutenir leurs entreprises. La conséquence directe de cette guerre commerciale, ce sont des montagnes d'invendus qui s'accumulent dans les entrepôts chinois. Et pour cause : les États-Unis étaient, jusqu'à l'an passé, le premier acheteur de biens chinois, avec près de 500 milliards de dollars d'importations. Concrètement, près d'un produit sur cinq fabriqué en Chine était destiné au marché américain : vêtements, jouets, chaussures ou composants électroniques. Aujourd'hui, des milliers d'entreprises chinoises cherchent de nouveaux débouchés, notamment sur leur propre marché intérieur. Le ministère du Commerce chinois parle même de « choc », et appelle à transformer le marché intérieur en véritable bouée de sauvetage. À lire aussiLes petits producteurs chinois, grands perdants des mesures de Donald TrumpAlibaba et JD.COM en première ligne Pour mener cette stratégie, Pékin mise sur ses géants technologiques comme Alibaba et JD.COM. Ainsi, JD.COM a lancé un fonds de 200 milliards de yuans, soit environ 27 milliards de dollars, pour acheter directement les stocks des entreprises exportatrices. Le groupe identifie des fournisseurs stratégiques dont les produits sont ensuite mis en avant sur sa plate-forme pour séduire le marché local. Alibaba suit une stratégie similaire : le géant du e-commerce réserve une place de choix sur son site à 10 000 exportateurs et 100 000 produits, afin d'accroître leur visibilité. L'idée est claire : offrir aux entreprises touchées par la guerre commerciale américaine une meilleure exposition sur le marché chinois et favoriser ainsi l'absorption de leurs stocks. À lire aussiChine: le président Xi Jinping reçoit le gratin du secteur privé, dont Jack Ma, le fondateur d'AlibabaUne mobilisation qui dépasse le e-commerce Le soutien aux exportateurs ne se limite pas aux plates-formes en ligne. Les réseaux sociaux chinois comme WeChat, Douyin ou TikTok mettent également en place des programmes de promotion ciblée pour les aider. Même les supermarchés traditionnels s'adaptent : Walmart, filiale chinoise du géant américain, ouvre ses rayons aux entreprises locales frappées par les mesures américaines. Un objectif central guide cette mobilisation : éviter que toute l'économie chinoise ne soit plombée. La consommation intérieure reste fragile, affectée par la morosité économique et les incertitudes sur l'emploi. Si les entreprises venaient à fermer, cela entraînerait une vague de suppressions de postes. De plus, la concurrence féroce entre exportateurs pour séduire les mêmes clients pourrait déclencher une guerre des prix dévastatrice. Sans compter que les produits initialement destinés au marché américain ne sont pas toujours adaptés aux consommateurs chinois, ce qui entraîne des coûts logistiques supplémentaires et réduit les marges. Si l'aide des géants du numérique semble bienvenue, elle devra être soutenue sur la durée, car derrière cette crise, c'est toute la dépendance structurelle de la Chine aux exportations que Pékin tente, coûte que coûte, de corriger.À lire aussiLe reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marché
Fidèle à ses promesses de campagne, Donald Trump a annoncé, dès le début de son second mandat, une augmentation de 25 % des droits de douane sur les importations en provenance du Mexique et du Canada. Des mesures similaires concernant l'Europe et la Chine sont envisagées. Cette politique protectionniste, récurrente dans l'histoire américaine, trouve ses racines dans le passé colonial du pays. Avec Bertrand Van Ruymbeke, professeur de civilisation américaine à l'Université Paris 8, spécialiste de l'histoire des Treize Colonies et de la Révolution américaine, auteur de L'Amérique avant les États-Unis (Flammarion, 2016) et Histoire des États-Unis (Tallandier, 2018).
durée : 00:37:27 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Alors que les États-Unis ont décidé d'entrer dans un rapport de force avec leurs partenaires commerciaux, les pays ciblés semblent démunis. Pourtant, il existe des leviers pour résister à la pression, à commencer par le dollar. Comment le système financier peut-il limiter la casse ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Éric Monnet Économiste, professeur à la Paris School of Economics (PSE) et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS); Christian de Boissieu Professeur d'économie à l'université Paris 1 et au Collège d'Europe à Bruges, Président du Conseil d'analyse économique (CAE)
Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 28 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 28 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que le président Américain Donald Trump menace de droits de douanes toutes les exportations vers les Etats-Unis, faute d'investissements sur place, le patron du groupe de luxe Hermès choisi... d'investir en France. Une 27e maroquinerie va voir le jour en Normandie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que le président Américain Donald Trump menace de droits de douanes toutes les exportations vers les Etats-Unis, faute d'investissements sur place, le patron du groupe de luxe Hermès choisi... d'investir en France. Une 27e maroquinerie va voir le jour en Normandie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La 137ᵉ édition de la foire de Canton qui a débuté le 15 avril et se termine le 5 mai, réunit 31 000 exposants, presque tous orientés vers le marché de l'exportation. La première semaine était consacrée aux produits et machineries industrielles, à l'électroménager, aux produits électroniques, aux véhicules, au BTP. Les taxes douanières sont devenues un sujet sensible pour tous ces exportateurs, qui cherchent déjà des alternatives au marché américain. De notre correspondante à Pékin, Parmi les milliers de stands de produits industriels qui offrent les promesses de nombreux échanges à venir, Wang Lian, qui exporte des onduleurs solaires, nous raconte avoir vu un changement d'attitude de la part de ses clients américains : « Cela a clairement un impact, y compris sur nos clients. Ils ne viennent même plus chercher leurs marchandises. Les produits sont prêts, mais ils refusent de les prendre. Et bien sûr, ils nous demandent de baisser nos prix. »Aujourd'hui, il s'agit d'avoir le regard tourné ailleurs, notamment vers l'Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient et l'Europe, dit-elle : « Oui, nous devons absolument nous développer sur d'autres marchés. Nous ne pouvons pas nous accrocher uniquement aux États-Unis. Si les États-Unis ne sont pas favorables à notre entreprise, nous devons bien sûr envisager d'autres options, n'est-ce pas ? »Lily, qui exporte des câbles électriques, souhaite que les droits de douane soient simplement supprimés, car cela ne profite à personne. « Certains nouveaux clients américains nous ont dit qu'ils cherchaient des usines en dehors de la Chine. C'est ça la situation actuelle. Les États-Unis n'y gagnent rien. Ce que nous faisons en Chine n'est qu'une légitime défense : ils ont fait le premier pas, et nous ne faisons que riposter. Je soutiens sans réserve la décision de la Chine. »Tirer parti de cette situationLes acheteurs, eux aussi, s'interrogent, tentent de trouver leur compte. OJ, un jeune entrepreneur canadien, nous dit que s'il fallait choisir entre faire affaire avec les États-Unis ou la Chine, la question ne pose pas : « À l'heure actuelle, la Chine. En tant qu'homme d'affaires, je vais continuer à travailler avec la Chine, car c'est un endroit très, très diversifié, très beau. Il y a tellement de technologie. Ça se développe chaque jour. »Craig, un acheteur australien, explique que même s'il ne ressent pas directement le poids des taxes pour le moment, il a des inquiétudes quant à l'avenir. Mais il souligne aussi qu'il va tenter de tirer parti de cette situation. « C'est un sujet brûlant. Je vais franchement faire pression sur eux pour obtenir des prix plus bas. Ça reste vraiment notre travail. Nous allons donc chercher à obtenir des coûts de production moins élevés de la part de la Chine dès maintenant. »Faute d'accords trouvés le plus rapidement possible, tout le monde se prépare à mettre des alternatives en place, tout en gardant les yeux rivés sur les échanges entre les deux grandes puissances économiques.À lire aussiGuerre commerciale: inquiétudes, fierté et résilience des exportateurs chinois à la Foire de Canton
« Le 2 avril 2025 sera à jamais gravé dans les mémoires comme le jour de la renaissance de l'industrie américaine, le jour de la reconquête du destin de l'Amérique, et le jour où nous avons commencé à rendre sa richesse à l'Amérique », avait déclaré Donald Trump lors de son « jour de la libération », quand le président américain avait provoqué un chaos mondial en annonçant des droits de douane massifs sur tous les pays commerçant avec les Etats-Unis. Avant de renoncer à les appliquer quelques jours plus tard, sauf pour les échanges avec la Chine.Les assauts du président américain ne sont pas restés sans réponse de Pékin. Le président chinois, Xi Jinping, a répliqué en appliquant des droits de douane similaires contre les produits américains. Une escalade qui aboutit aujourd'hui à des chiffres prohibitifs : 145 % de droits de douane imposés aux produits chinois qui entrent aux Etats-Unis, 125 % sur les produits américains qui entrent en Chine. Autrement dit : un coup d'arrêt massif et brutal sur les échanges entre ces deux pays.Pourquoi Donald Trump est-il à ce point décidé à faire couler la Chine ? Combien de temps l'économie chinoise peut-elle tenir ? Le dragon chinois est-il de taille face à l'aigle américain ? Et quelles conséquences pour le reste du monde, notamment l'Europe ? Harold Thibault, correspondant du Monde à Pékin, répond à ces questions dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde ».Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Tenaud. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait d'un discours de Donald Trump, le 2 avril 2025 ; extrait d'une émission de LCI, le 11 avril 2025.Cet épisode a été publié le 25 avril 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.frQue pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 24 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 24 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du vendredi 18 avril 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Bb02.A
Ce vendredi 18 avril, l'offensive douanière initiée par Donald Trump, l'inflation qui va s'aggraver lorsque les fabricants et les distributeurs répercuteront la taxe dans le prix final du produit, et l'impact de cette politique douanière sur la croissance américaine ont été abordés par Emmanuel Combe, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à la Skema Business School, Erwann Tison, chargé d'enseignement à l'Université de Strasbourg, et Philippe Mutricy, directeur des études de Bpifrance, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Vendredi 18 avril, la pénalisation de Nvidia par la guerre commerciale, Hermès qui est devenu la première capitalisation boursière du CAC 40, les menaces de Donald Trump de licencier Jérôme Powell, et la réunion de l'Europe, l'Ukraine et les USA autour d'une même table a été abordé par William Higgons, fondateur d'Indépendance AM, Hervé Goulletquer, conseiller économique senior chez Accuracy, Eric Bleines, directeur général adjoint de Swiss Life Banque Privée, et Valentine Ainouz, responsable de la stratégie taux chez Amundi Institute, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
To get 55% OFF the Lingopie annual plan:https://learn.lingopie.com/FrenchPod---------------------Le président américain Donald Trump impose de nouveaux tarifs douaniers, atteignant des niveaux inégalés depuis un siècle, exacerbant les tensions commerciales internationales.Traduction:U.S. President Donald Trump imposes new tariffs, reaching levels unseen in a century, exacerbating international trade tensions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:09:19 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Mardi 15 avril, le gouvernement tiendra à Matignon une grande conférence des finances publiques pour préparer les esprits aux efforts qu'il faudra consentir en 2026 pour réduire le déficit. Dans un contexte international tendu, l'économie française peut-elle tenir le choc ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE)
Trump rilancia la guerra commerciale con nuove minacce di dazi su tech e semiconduttori, dopo un'apparente tregua. La Cina risponde bloccando l'export di terre rare e magneti critici per l'industria, introducendo un sistema di licenze ora sospese, con possibili impatti gravi su settori strategici come auto, aerospazio e difesa. Il commento è di Giuliano Noci - Professore ordinario in Ingegneria Economico-Gestionale, insegna Strategia & Marketing presso il Politecnico di Milano. Dal 2011 è Prorettore del Polo territoriale cinese dell'Ateneo milanese.In tempi di dazi Aponte investe sui portiGianluigi Aponte (Msc) è il principale investitore in un'operazione da 23 miliardi per acquistare 43 porti del gruppo CK Hutchison. L'accordo, ostacolato dalla Cina e sotto scrutinio a Panama, vede coinvolti anche BlackRock e GIC. TiL, la divisione di Aponte, gestirà quasi tutti i porti tranne due a Panama. L'operazione è geopoliticamente delicata, ma resta in fase di approvazione. Ne parliamo con Alessandro Plateroti direttore di Newsmondo.it Al via l'Expo 2025: l'Italia presenta le sue eccellenze e il suo futuro al mondoAperto a Osaka l'Expo 2025, dove l'Italia si presenta con il Padiglione “L'arte rigenera la vita”, progettato da Mario Cucinella come una moderna Città ideale del Rinascimento. Esposte eccellenze italiane, arte, design, tecnologia e cultura. Presenti opere di Caravaggio e Leonardo. Inaugurate anche le torce olimpiche di Milano-Cortina 2026, alla presenza del ministro Tajani. Interviene Carlo Marroni, Il Sole 24 Ore.
C dans l'air du 12 avril 2025 - Guerre commerciale : la France peut-elle sauver sa peau ?Les experts :- Nicolas BARRÉ - Directeur de la rédaction - Politico- Richard WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.ch- Stéphanie VILLERS - Économiste, conseillère économique de PwC France- Anne DE GUIGNÉ - Journaliste au service économie - Le Figaro
durée : 00:59:32 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Dans la guerre commerciale déclenchée par l'administration Trump, l'arme du gaz peut-elle être brandie par Washington contre Bruxelles ? Quel enjeu du gaz dans les négociations autour de l'Ukraine ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Anna Creti Professeur d'économie à l'Université de Paris Dauphine-PSL, Directrice scientifique de la Chaire Économie du Gaz et de la Chaire Économie du Climat; Anne-Sophie Corbeau Chercheuse au Center on Global Energy Policy (CGEP) de l'Université de Columbia; Julien Vercueil Économiste, professeur des universités en économie et vice-président de l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), spécialiste de la Russie, des économies post-soviétiques et analyste des BRICS; Marc-Antoine Eyl-Mazzega Directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri; Thierry Bros Professeur à Sciences Po Paris et Senior Energy Expert à l'Energy Delta Institute
durée : 00:59:13 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Alors que Donald Trump a annoncé le 9 avril taxer les produits chinois à hauteur de 125%, la Chine réplique ce vendredi en portant à 125% également ses surtaxes sur les produits américains. Dans le même temps, Trump a établi un taux plancher de 10% pour le reste de ses partenaires commerciaux. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Sébastien Jean Professeur d'économie au Conservatoire National des Arts et Métiers et directeur associé de l'initiative Géoéconomie-géofinance de l'Ifri (Institut français des relations internationales); Emmanuel Véron Géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'école navale et à l'INALCO, membre de l'Institut Français de Recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE); Amaury Mulliez Responsable du bureau risque pays à l'Agence Française de Développement
durée : 00:06:18 - La Revue de presse internationale - par : Estelle Kammerer - Alors que les taxes imposées par Washington sont mises en pause pendant 90 jours, la Chine voit ses droits de douanes augmenter de 125 %. En réponse, les produits américains seront taxés à hauteur de 84 %. Une stratégie pour mieux négocier, selon Donald Trump.