Capital of Mauritius
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Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le départ du footballeur Luka Modric du Real Madrid, les expulsions massives de migrants par l'Algérie vers le Niger et les nouvelles sanctions adoptées par l'UE contre la Russie. Iles Chagos : le Royaume-Uni reconnait la souveraineté de MauriceAprès un bras de fer de plus d'un demi-siècle, les îles Chagos ont été rétrocédées par le Royaume-Uni à l'île Maurice. Mais les Britanniques garderont la base militaire de Diego Garcia, moyennant un loyer annuel de 120 millions d'euros, durant 99 ans. Pourquoi les Britanniques veulent-ils à tout prix garder cette base ? Les 2 000 personnes qui avaient été expulsées dans les années 1960 et 1970 vont-elles pouvoir revenir sur les îles et si oui, qui prendra en charge leur retour ? Avec Abdoollah Earally, correspondant de RFI à Port-Louis. Football : le milieu de terrain croate Luka Modric signe son départ Une page se tourne au Real Madrid. Le milieu de terrain croate Luka Modric quittera le club après la Coupe du monde clubs, en juillet 2025. Il aura porté le maillot des Merengues durant 13 ans, comment expliquer une telle longévité ? Sait-on quelle est sa prochaine destination ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des Sports de RFI. Niger : les expulsions massives de migrants depuis l'Algérie se multiplient Les expulsions massives de migrants par l'Algérie vers le Niger soulèvent de vives inquiétudes chez les ONG. Quelle est la position des autorités nigériennes concernant ces pratiques ? Comment le Niger compte-t-il négocier avec ses voisins pour le rapatriement de leurs ressortissants ? Avec Florence Boyer, chargée de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement, membre de l'Unité de Recherche Migration et Société. Guerre en Ukraine : l'UE sanctionne les navires «fantômes» russes L'Union européenne vient d'imposer un nouveau train de sanctions contre la Russie en ciblant sa flotte «fantôme». Que sait-on de ces navires et pourquoi sont-ils traqués par l'UE? Ces nouvelles sanctions peuvent vraiment avoir un impact sur le conflit et pousser la Russie à « vouloir la paix » ?Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.
Au printemps 1666, deux ans après la création de la Compagnie des Indes sous l'impulsion de Colbert, le roi de France Louis XIV autorise la compagnie à construire un chantier naval dans la rade de Port-Louis, en Bretagne. C'est la naissance de la ville de Lorient. Très timide au départ, le développement de Lorient est tel, que la ville devient, au siècle suivant, le cœur battant du commerce français avec l'Asie. La série de podcasts L'Almanac'h, produite par Bretagne Culture Diversité revient sur son histoire en compagnie de David Plouviez, historien, maître de conférences en histoire moderne à l'université de Nantes et membre du Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique. Une émission animée par Antoine Gouritin.
À Maurice, l'intelligence artificielle fait déjà partie du quotidien dans le secteur privé. Désormais le gouvernement s'attelle à la mise à jour de ses infrastructures technologiques pour mieux intégrer l'IA dans son développement économique et rattraper le retard accumulé dans la numérisation des services publics. De notre correspondant à Port-Louis,À Port-Louis, dans les locaux de Jubilee Allianz, l'intelligence artificielle a déjà changé la donne. Cette filiale du groupe d'assurances international emploie 70 personnes et l'IA est déployée pour automatiser une tâche répétitive et chronophage : la capture des données clients. « C'est une opération intensive en terme de ressources humaines et c'est de plus en plus rare d'avoir des personnes disponibles pour faire ce travail-là, reconnaît Josh Ramnarain, chef des opérations. Nous avons commencé à appliquer l'intelligence artificielle pour faire ce travail de capture. Donc là, un process qui prenait cinq jours se fait maintenant en quelques secondes ! »Ce gain de temps se traduit concrètement par des remboursements plus rapides pour l'entreprise, un avantage compétitif non négligeable sur un marché où la réactivité est devenue cruciale.Projet à la Sécurité socialeDe leur côté, les pouvoirs publics se préparent à consolider le socle numérique de Maurice : modernisation des serveurs, sécurisation des données et sensibilisation des fonctionnaires à la culture de l'IA. « On a déjà la Mauritius Revenue Authority, le fisc à Maurice, qui est utilisée par plus de 95 % des contribuables, expose Avinash Ramtohul, le ministre des Technologies, de la Communication et de l'Innovation. Et on va aussi construire des services en ligne pour la sécurité sociale, pour les services de la santé, et tous les services dédiés aux entreprises. »90 % des emplois menacésL'intégration de l'IA est l'un des chapitres d'un programme baptisé « Un pont vers le futur », un programme qui vise aussi à anticiper les défis sociaux et économiques à venir, selon la ministre des Services financiers et de la Planification économique. « Aujourd'hui on est vraiment à l'aube d'une avancée phénoménale, il faut vraiment être prêt pour ce qui nous attend, reconnaît Jyoti Jeetun. On sait très bien que 90 % des emplois qui sont là aujourd'hui, n'existeront plus demain. On n'a pas d'autres choix que de se réinventer, et de se réinventer vite ! »Maurice a lancé dès 2018 une stratégie sur l'intelligence artificielle, une stratégie marquée notamment par l'introduction de filières universitaires destinées à former les futurs spécialistes en IA et robotique. À lire aussiComment l'Afrique veut performer dans la course à l'intelligence artificielle
La cité portuaire bretonne porte en elle l'histoire de cette grande aventure du commerce du lointain, vers l'Asie, au XVIIe et XVIIIe siècle. Une aventure commerciale, maritime, politique, coloniale et esclavagiste. En 1664, quand l'intendant de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert décide de la création de la Compagnie des Indes orientales, la France arrive en retard dans la compétition commerciale à laquelle se livrent déjà les grandes puissances européennes du XVIIe siècle. Les Portugais qui ont franchi le Cap de Bonne Espérance en 1488 ont ouvert la voie des Indes par la mer et, dix ans plus tard, Vasco de Gama rejoint Calicut en 1498. Dans leur sillage, arrivent ensuite les vaisseaux britanniques ou néerlandais qui fonderont ensuite, au début du XVIIe siècle, de puissantes compagnies de commerce. Car eux aussi, cherchaient à s'affranchir des voies terrestres sur les routes de la soie, afin d'établir des comptoirs et développer ce négoce, le « plus riche commerce du monde », disait-on. L'Orient, l'Asie, les Indes sont alors des terres qui fascinent, perçues comme des contrées lointaines d'abondance, de pierreries, d'étoffes ou d'épices.En France, la première Compagnie des Indes (il y en aura trois successives) sera donc royale et bénéficie de multiples privilèges : monopole du commerce avec l'Orient, droit de propriété des terres occupées, droit de justice souveraine, d'armer des bateaux de guerre ou droit d'esclavage, etc… Son siège sera établi à Lorient, en Bretagne, une ville qui va naître et se développer avec la Compagnie jusqu'à devenir la porte vers l'Orient, auquel elle doit d'ailleurs son nom. Aujourd'hui, face à la mer, sur le site magnifique de la Citadelle de Port-Louis, le musée de la Compagnie des Indes, ouvert en 1984, retrace cette histoire complexe, mais fondatrice. Dans ce musée truffé d'étoffes, de cartes anciennes, de maquettes de bateaux ou de porcelaines, on raconte donc les épopées maritimes à bord des gros navires de la Compagnie des Indes, les marchandises convoitées et l'économie Monde déjà très concurrentielle au XVIIe siècle.Mais derrière ces longs voyages aux parfums d'aventure et d'exotisme, se dessinent des logiques de compétition et de prédation telles que l'homme deviendra une marchandise comme les autres. Le système esclavagiste et plantationnaire, notamment dans les Mascareignes soit l'île de La Réunion, Rodrigues et Maurice, faisait, en effet, partie intégrante du fonctionnement de la Compagnie fondée par Colbert, par ailleurs à l'origine du Code noir. Lorient sera donc un port négrier, le premier de France même, pendant une courte période de monopole… Déployées sur tous les continents, les compagnies européennes de commerce vont semer les graines de la mondialisation, ouvrant la voie à une société de consommation où les produits sont fabriqués aux quatre coins du monde, à commencer par la Chine, aujourd'hui justement en guerre commerciale avec les États-Unis…► Un reportage de Céline Develay-Mazurelle avec Laure Allary.En savoir plus Sur la destination Lorient Bretagne Sud et préparer votre voyage Sur le musée de la Compagnie des Indes de Lorient Sur l'ouvrage de référence Les compagnies des Indes de Gérard Le Bouëdec et Philippe Haudrère, réédition augmentée, Rennes, Editions Ouest-France-Edilarge, mai 2024 Sur Lorient, la compagnie des Indes et l'esclavage, un article de Jacques Chérel, 2018 Sur la Compagnie des Indes et l'île Bourbon- La Réunion, un article de Philippe Haudrère Sur les indiennes de traite, un article de Krystel Galdé, 2018 Sur Le café, plaisir au goût d'amertume, une exposition au musée de la Compagnie des Indes, 2022
La cité portuaire bretonne porte en elle l'histoire de cette grande aventure du commerce du lointain, vers l'Asie, au XVIIe et XVIIIe siècle. Une aventure commerciale, maritime, politique, coloniale et esclavagiste. En 1664, quand l'intendant de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert décide de la création de la Compagnie des Indes orientales, la France arrive en retard dans la compétition commerciale à laquelle se livrent déjà les grandes puissances européennes du XVIIe siècle. Les Portugais qui ont franchi le Cap de Bonne Espérance en 1488 ont ouvert la voie des Indes par la mer et, dix ans plus tard, Vasco de Gama rejoint Calicut en 1498. Dans leur sillage, arrivent ensuite les vaisseaux britanniques ou néerlandais qui fonderont ensuite, au début du XVIIe siècle, de puissantes compagnies de commerce. Car eux aussi, cherchaient à s'affranchir des voies terrestres sur les routes de la soie, afin d'établir des comptoirs et développer ce négoce, le « plus riche commerce du monde », disait-on. L'Orient, l'Asie, les Indes sont alors des terres qui fascinent, perçues comme des contrées lointaines d'abondance, de pierreries, d'étoffes ou d'épices.En France, la première Compagnie des Indes (il y en aura trois successives) sera donc royale et bénéficie de multiples privilèges : monopole du commerce avec l'Orient, droit de propriété des terres occupées, droit de justice souveraine, d'armer des bateaux de guerre ou droit d'esclavage, etc… Son siège sera établi à Lorient, en Bretagne, une ville qui va naître et se développer avec la Compagnie jusqu'à devenir la porte vers l'Orient, auquel elle doit d'ailleurs son nom. Aujourd'hui, face à la mer, sur le site magnifique de la Citadelle de Port-Louis, le musée de la Compagnie des Indes, ouvert en 1984, retrace cette histoire complexe, mais fondatrice. Dans ce musée truffé d'étoffes, de cartes anciennes, de maquettes de bateaux ou de porcelaines, on raconte donc les épopées maritimes à bord des gros navires de la Compagnie des Indes, les marchandises convoitées et l'économie Monde déjà très concurrentielle au XVIIe siècle.Mais derrière ces longs voyages aux parfums d'aventure et d'exotisme, se dessinent des logiques de compétition et de prédation telles que l'homme deviendra une marchandise comme les autres. Le système esclavagiste et plantationnaire, notamment dans les Mascareignes soit l'île de La Réunion, Rodrigues et Maurice, faisait, en effet, partie intégrante du fonctionnement de la Compagnie fondée par Colbert, par ailleurs à l'origine du Code noir. Lorient sera donc un port négrier, le premier de France même, pendant une courte période de monopole… Déployées sur tous les continents, les compagnies européennes de commerce vont semer les graines de la mondialisation, ouvrant la voie à une société de consommation où les produits sont fabriqués aux quatre coins du monde, à commencer par la Chine, aujourd'hui justement en guerre commerciale avec les États-Unis…► Un reportage de Céline Develay-Mazurelle avec Laure Allary.En savoir plus Sur la destination Lorient Bretagne Sud et préparer votre voyage Sur le musée de la Compagnie des Indes de Lorient Sur l'ouvrage de référence Les compagnies des Indes de Gérard Le Bouëdec et Philippe Haudrère, réédition augmentée, Rennes, Editions Ouest-France-Edilarge, mai 2024 Sur Lorient, la compagnie des Indes et l'esclavage, un article de Jacques Chérel, 2018 Sur la Compagnie des Indes et l'île Bourbon- La Réunion, un article de Philippe Haudrère Sur les indiennes de traite, un article de Krystel Galdé, 2018 Sur Le café, plaisir au goût d'amertume, une exposition au musée de la Compagnie des Indes, 2022
Coopération régionale : le navire de la marine indienne, l'IOS Sagar attendu à Port-Louis le 26 avril by TOPFM MAURITIUS
Théâtre de Port-Louis : La réouverture en septembre ou en octobre de cette année by TOPFM MAURITIUS
Le 30 mars 2013, une grave inondation à Port-Louis a tragiquement coûté la vie à 11 personnes, laissant le pays sous le choc. Cet événement reste un triste rappel des effets visibles du changement climatique, qui affecte de plus en plus notre environnement. Aujourd'hui, nous rendons hommage à ces 11 victimes, et leurs proches, tout en nous souvenant de l'importance de prendre des mesures face à ce phénomène mondial. Alan Wright, ancien technicien à la DWC, a perdu sa femme et son fils lors des inondations meurtrières du 30 mars 2013. Il déplore l'absence de mesures préventives et souffre encore de cette tragédie, n'ayant pas pu dire adieu à ses proches. Sunil Dowarkasing, ingénieur en environnement, souligne que Maurice figure parmi les pays ayant enregistré des décès liés au changement climatique. Il déplore l'inaction des autorités pour prévenir de telles situations à l'avenir. Un météorologue indique que la station météorologique se prépare à toute éventualité et précise qu'elle reçoit l'aide de pays étrangers pour mieux faire face au changement climatique. En mémoire de ces 11 victimes, nous renouvelons nos pensées et notre solidarité envers leurs familles. Ce tragique événement nous rappelle l'urgence d'agir face au changement climatique, pour protéger nos communautés et éviter de telles pertes à l'avenir.
Après des travaux de rénovation en profondeur, le théâtre de Port Louis devrait être de nouveau opérationnel au courant de cette année. À l'occasion de la Journée mondiale du théâtre, Alain Jeannot, féru de l'histoire mauricienne, nous raconte comment ce monument de l'art a joué un rôle important dans l'histoire de l'île Maurice.
Une réunion consacrée au bien-être animal s'est tenue hier à la mairie de Port-Louis, organisée par le ministère de l'Agro-industrie. Cette rencontre a réuni des ONG et des activistes engagés pour la cause animale à Maurice. Le Dr Arvin Boolell, ministre de l'Agro-industrie, a insisté sur l'urgence d'apporter une réforme à la législation en vigueur pour faire face à la situation alarmante des 300 000 chiens et chats errants sur l'île. Des amendements à l'Animal Welfare Act devraient bientôt être proposés pour rectifier cette problématique. Usha Oodit, présidente de l'ONG Pink Pony Charity Trust, présente lors de cette réunion, a exprimé sa préoccupation. Selon elle, les abandons de chiens et de chats dans les rues sont devenus une réalité quotidienne.
Le Conseil des ministres a donné son accord pour l'introduction du Representation of the People (Amendment) Bill à l'Assemblée nationale. L'objectif de ce projet de loi est de modifier la Representation of the People Act afin de permettre la compilation d'un registre électoral complémentaire en vue des prochaines élections municipales ou de toute autre élection prévue par la loi. Selon la législation en vigueur, une personne ne peut être inscrite comme électeur que si elle a atteint ou atteindra l'âge de 18 ans au 15 août de l'année en cours. Le registre électoral, compilé annuellement, entre en vigueur le 16 août et demeure valide jusqu'à l'entrée en application du registre suivant. Ainsi, tout citoyen atteignant la majorité après le 15 août ne peut être inscrit qu'au prochain exercice d'enregistrement. Une disposition qui prive certains jeunes électeurs de leur droit de vote, malgré qu'ils soient résidents et domiciliés à Maurice. Avec ce projet de loi, le gouvernement entend corriger cette lacune en garantissant une plus grande inclusion des électeurs dans le processus démocratique. Le Conseil des ministres a pris note d'une faille dans le processus électoral qui a empêché 1 941 électeurs, dont 1 205 résidant à Port-Louis et dans d'autres villes, de voter lors des dernières législatives du 10 novembre dernier. Malgré les efforts du Bureau du commissaire électoral, leurs noms n'apparaissaient pas sur le registre électoral, les privant ainsi de leur droit de vote. Face à cette situation, le gouvernement propose des amendements permettant aux personnes éligibles mais non enregistrées de soumettre une demande d'inscription afin d'intégrer un registre électoral complémentaire. Une fois ajoutées, elles pourront voter aux prochaines élections municipales et se porter candidates. Ce registre viendra en annexe du registre électoral en vigueur depuis le 15 août 2024 et sera compilé immédiatement après la publication des writs of elections. L'objectif est de garantir que chaque électeur remplissant les critères puisse exercer son droit constitutionnel de vote. Pour être inscrit sur ce registre complémentaire, un électeur devra : (a) ne pas figurer sur le registre électoral actuel ; (b) répondre aux critères d'éligibilité ; (c) avoir atteint ou atteindra l'âge de 18 ans avant le jour de la nomination des candidats. Toutefois, un électeur déjà inscrit sur un registre existant ne pourra pas être ajouté une seconde fois. Ce registre complémentaire prendra effet la veille de la nomination des candidats.
Les choses se précisent en ce qui concerne la tenue des élections municipales. Des élections qui sont attendues depuis dix ans maintenant. Selon nos informations, le « Writ of Elections » va être émis par le Président de la République, sur avis du Premier ministre, dans les jours qui viennent. Tous les conseils municipaux seront ainsi dissous lundi. Tout porte à croire que les élections sont programmées pour le dimanche 4 mai 2025. Ces élections concerneront les cinq municipalités de l'île : Port Louis, Beau Bassin-Rose Hill, Quatre Bornes, Vacoas-Phoenix et Curepipe. Dans une déclaration à Top FM, le ministre des collectivités locales précise que ces élections sont l'une des priorités du nouveau gouvernement.
Cyclone Garence : le temps se détériore avec des pluies plus conséquentes dans les régions du nord et de Port Louis by TOPFM MAURITIUS
Lors de l'émission ‘Coze Do Mo Pep' animée par Habib Mosaheb hier, une intervention a particulièrement retenu l'attention. Fatima, une habitante de Port-Louis, a soulevé une question cruciale concernant la ‘Workers Rights Act'. Selon elle, cette législation ne semble pas offrir une protection suffisante aux jeunes professionnels en période de « probation ». Elle a exprimé son inquiétude au fait que ces derniers, souvent dans une situation de vulnérabilité, ne bénéficient pas des mêmes droits et garanties que les employés confirmés, ce qui pourrait les exposer à des abus ou à une précarité accrue.
Souffrant depuis le 14 février, le Pape François traverse actuellement une période difficile. Face à cette épreuve, Monseigneur Jean Michaël Durhône, Evêque de Port-Louis invite tout un chacun à prier pour le Saint-Père. Il rappelle l'importance de montrer notre communion et notre soutien dans ces moments éprouvants.
La Fédération des Travailleurs Unis (FTU) a tenu une conférence de presse hier, à son siège à Port-Louis. Le négociateur du mouvement syndical, Atma Shanto, allègue que plusieurs employés d'un hôtel situé dans le nord seraient victimes d'abus et d'intimidation de la part du « management staff ». Il souligne que ces employés vivent dans la crainte de leurs supérieurs, une situation qui, selon lui, va à l'encontre des prescriptions de la loi du travail. De plus, il existerait des « Collective Agreements » entre le syndicat et l'hôtel, mais lorsqu'il s'agirait de discussions sur l'augmentation des salaires, la direction de l'hôtel serait inflexible et mettrait de côté le syndicat.
Le Mauritius Trochetia de retour à Port-Louis : le paquebot toujours endommagé, des perturbations attendues pour Rodrigues by TOPFM MAURITIUS
Ce navire qui assure la liaison, principalement, avec Rodrigues et Agaléga, est remise en question car trois de ses certifications, notamment le Class Certificate, le SOLAS Passenger Ship Safety Certificate et le SOLAS Dangerous Goods Certificate expirent au courant de cette année. Le Safety of Life at Sea (SOLAS) Passenger Ship Safety Certificate, qui permet le transport de passagers sur un navire expire le 22 février, sauf si le bureau Veritas de Port-Louis émet un certificat temporaire. Déjà un certificat temporaire a été émis le 8 février dernier, ce qui indique que le navire présente des non-conformités majeures selon Alain Malherbes, expert maritime. Les choses pourraient se corser pour les Rodriguais, déjà privés du voyage prévu demain vers Rodrigues, car le SOLAS Dangerous Goods Certificate, qui permet de transporter du carburant expire le 6 mai. Le Class Certificate, qui juge l'état de navigabilité du navire, émis le 7 décembre dernier au Sri Lanka après des réparations en dry dock, expire ce 6 juin. Il est renouvelable si le bateau est en état, or, le Mauritius Trochetia est rentré d'Agaléga en piteux état suite à un accident avec la jetée de l'ile. Pour Alain Malherbes, ceci découle d'une gestion catastrophique de ce navire.
Maurice marque en ce moment un double événement lié à l'esclavage. Samedi 1er février, jour férié, le pays a commémoré le 190ᵉ anniversaire de l'abolition de la traite négrière. Lundi 3 février s'ouvre la conférence de l'Unesco sur « La route des personnes mises en esclavage », un projet lancé il y a 30 ans. L'occasion aussi de redécouvrir Jean-Baptiste Lislet Geoffroy, premier savant métis des Mascareignes. Membre de la première société savante de Maurice, il est nommé en 1786 membre correspondant de l'Académie royale des sciences de Paris. Ingénieur, géographe et esprit éclectique, il a laissé son empreinte à Madagascar, aux Seychelles, à La Réunion et à Maurice. De notre correspondant à Port-Louis,Le génial savant métis Jean-Baptiste Lislet Geoffroy a participé aux grands travaux de génie civil et militaires à Port-Louis entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, au temps du système esclavagiste colonial. S'il est un lieu où son empreinte est encore visible, c'est la Galerie du Génie – anciennement Hôtel du Génie – qu'il dirigeait. Longtemps oublié, ce premier savant de sang mêlé des Mascareignes renaît aujourd'hui à travers Grand Noir, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy, album de bande dessinée bilingue français-anglais de 50 pages signé Didier Sooben.« Ce livre démontre comment, à une époque de notre histoire, il y a eu l'esclavage, le Code Noir qui interdisait le mélange entre Blancs et Noirs, et dans cette même époque, il y a eu un petit jeune, le premier métis qui est devenu le premier savant de la zone indianocéanique », raconte l'auteur réunionnais, qui souhaite redonner vie à cette figure historique majeure, native à La Réunion et qui a servi à Maurice.Né en 1755 à La Réunion (alors Ile Bourbon), en pleine période esclavagiste, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy est le fils d'un blanc, ingénieur de la Compagnie des Indes, et de l'esclave Niama, une princesse de la tribu Galam, sur la côte de Guinée. Le destin de Jean-Baptiste Lislet Geoffroy est intimement lié à Maurice, La Réunion, les Seychelles et Madagascar.Devenu ingénieur-géographe, il a fait ses premières armes aux côtés du chevalier de Tromelin et a réalisé les premières cartes précises des Mascareignes. L'une d'elles, d'une précision scientifique remarquable, est exposée au Blue Penny Museum à Port-Louis. Un travail qui fascine encore aujourd'hui Emmanuel Richon, son conservateur : « C'est quand même à lui que l'on doit les premières cartes de Madagascar et des Seychelles, et puis les premières cartes par exemple avec La Réunion et Maurice, voire La Réunion, Maurice et Rodrigues. C'est lui qui a fait les premières cartes terrestres et maritimes de toute cette région, les premières cartes qui soient d'un caractère scientifique », détaille-t-il.Son expertise impressionne à tel point le milieu scientifique qu'il est nommé membre correspondant de l'Académie royale des Sciences en France, le 23 août 1786. En 1810, lors de la conquête britannique de Maurice (alors Isle de France), Lislet Geoffroy est commandant en chef du génie, à la tête des ingénieurs militaires en charge des infrastructures et des constructions. Ses qualités sont aussi reconnues par l'administration britannique qui succède, à la période française, dans l'île. « C'est lui qui a remis les clés, qui a fait le travail de passation, entre l'administration française et l'administration anglaise. C'est un travail de diplomate, il était quand un peu diplomate, pour servir de lien entre les deux. D'ailleurs, il a fait les deux premières cartes anglaises, ça s'appelle encore Île-de-France dessus », explique-t-il.Une question intrigue les historiens : comment Lislet Geoffroy s'est-il fait connaître dans la région ? Selon Pierre Baissac, le président de la Société royale des Arts et des Sciences de l'île Maurice, tout commence à La Réunion, où le naturaliste français Philibert Commerson le découvre lors de son voyage dans les Mascareignes. « C'était le premier contact avec Lislet Geoffroy. Commerson en revenant à Maurice en a parlé. Il l'a donc fait venir. Lislet Geoffroy s'est implanté à Maurice comme ingénieur, il avait ses bureaux de la marine, ici, à Port-Louis », indique-t-il.Jean-Baptiste Lislet Geoffroy meurt à Port-Louis le 8 février 1836, à l'âge de 81 ans. À l'annonce de son décès, l'Institut de France lui rend hommage. Le savant François Arago, scientifique et ministre de la Marine et des Colonies au sein du gouvernement provisoire de la Seconde République française, saluait à l'Académie des Sciences un homme de « brillante intelligence, chercheur de valeur et érudit ».Grand Noir, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy de Didier Sooben est publié par ARS Terres Créoles/Leko à la Réunion.
À Maurice, le tramway introduit en 2020 est devenu un gouffre financier. Baptisé Metro Express, ce nouveau mode de transport en commun est destiné à désengorger le trafic entre les villes. Mais il accuse un déficit annuel de 300 millions de roupies, l'équivalent de 6 millions d'euros. Le nouveau gouvernement, en poste depuis novembre 2024, réclame des comptes et veut stopper l'hémorragie financière d'un projet qui plombe lourdement les finances publiques. De notre correspondant à Port-Louis,Présenté comme l'un des plus grands chantiers jamais entrepris à Maurice, Metro Express est devenu, selon le nouveau gouvernement installé en novembre, un gouffre financier insoutenable. Dans une déclaration à l'Assemblée nationale, le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a placé le réseau ferroviaire en tête des sociétés étatiques déficitaires et a estimé qu'il était insolvable : « Metro Express est incapable de rembourser sa dette, un emprunt de 16 milliards de roupies (l'équivalent de 330 millions d'euros, NDLR) contracté auprès de l'Inde. »45 000 voyageurs par jourOpérationnel depuis janvier 2020, Metro Express relie les cinq villes de Maurice sur 30 kilomètres. Ses 18 trams desservent 21 stations, de Port-Louis à Curepipe. Environ 45 000 voyageurs, soit un tiers des usagers urbains, utilisent quotidiennement ce mode de transport apprécié pour son confort et sa rapidité.Cependant, sa rentabilité pose un sérieux problème. « Les coûts des opérations sont largement supérieurs aux revenus, déplore le ministre des Transports, Osman Mahomed. Je travaille sur un plan pour assainir le lourd impact de Metro Express Ltd sur les finances publiques. On ne peut pas ad infinitum faire de sorte que la compagnie soit financée par des fonds publics. »Metro Express dessert les zones les plus stratégiques du territoire, notamment les cinq villes du pays, ainsi que le technopole d'Ébène et la cité universitaire de Réduit. Selon la directrice générale au ministère des Transports, un compromis doit être trouvé. « Ce nouveau mode de transport a fidélisé de nombreux voyageurs à Maurice, notamment des voyageurs urbains, souligne Moheenee Nathoo. Il faudra continuer à offrir le même service, 45 000 voyageurs par jour, sans que cela impacte le coût des opérations. Nous mobilisons nos ressources au niveau de Metro Express Ltd afin de chercher à rendre le service rentable et de peser moins sur le budget national. C'est très important. »Vers une augmentation du prix du ticket ?Afin de rationaliser le service, le gouvernement envisage plusieurs mesures : une augmentation du prix du ticket – qui vaut en moyenne moins d'un euro en ce moment –, une révision des conditions de gratuité du service pour les seniors et les étudiants, ainsi qu'un report des prochains développements.Face aux critiques concernant le déficit du projet, les anciens administrateurs de Metro Express défendent un projet stratégique avec des bénéfices économiques, sociaux et environnementaux à long terme.À lire aussiLe téléphérique urbain, une solution qui monte
Le nouveau gouverneur de la Banque de Maurice entend restaurer l'intégrité de l'institution, après les irrégularités commises par l'ancienne administration. Rama Sithanen, en poste depuis un mois, nommé après les élections législatives de novembre, examine de près les comptes d'une filiale privée, créée par la Banque centrale pendant la pandémie du Covid. De notre correspondant à Port-Louis, En juin 2020, dans le contexte de la pandémie et pour soutenir les entreprises en difficulté, la Banque de Maurice a créé la Mauritius Investment Corporation. Cette entité, mal perçue par le FMI, avait pour objectif de soutenir les entreprises en difficulté. Cependant, certains en auraient profité pour se remplir les poches ou favoriser des industriels proches de l'ancien pouvoir politique.Cette filiale privée disposait d'un fonds de 2 milliards de dollars, dont l'origine, cependant, était floue. Le nouveau gouverneur de la Banque de Maurice a apporté des clarifications à ce sujet, un mois après sa prise de fonction.« De très bons économistes affirment encore que la Banque de Maurice a converti 2 milliards de dollars pour obtenir 80 milliards de roupies. Ce n'est pas du tout le cas, affirme Rama Sithanen. Il s'agit d'une simple création monétaire. Je peux vous assurer que la Banque centrale n'a procédé à aucune conversion de devises. L'argent a été créé électroniquement, par une simple frappe sur un clavier ».La création monétaire a provoqué l'inflation et déprécié la roupie. Sur le principe, les économistes mauriciens considèrent cette mesure comme une solution de dernier recours, un remède de cheval pour sauver les industries durant la pandémie. Cependant, les modalités du fonds de 2 milliards de dollars interrogent. Est-ce vraiment le rôle d'une Banque centrale de créer une entité privée comme la Mauritius Investment Corporation ? Devait-elle réaliser des opérations privées telles qu'investir dans l'immobilier, acheter des actions et émettre des obligations ?« C'est diluer le rôle de la Banque de Maurice »Le nouveau gouverneur de la Banque centrale a son avis sur ces sujets : « Il existait un contexte particulier qui justifiait une intervention de la Banque centrale. Cependant, je ne suis pas convaincu qu'investir dans l'immobilier ou les actions fassent partie de ses missions principales. C'est diluer le rôle de la Banque de Maurice. Or, sa principle mission est la stabilité des prix, la santé financière du pays, la valeur de la roupie et un développement économique équilibré ».En mai dernier, le FMI a recommandé à la Banque centrale de Maurice de se désengager de cette entité privée controversée. Pour leur part, les nouveaux dirigeants politiques mauriciens sont discrets au sujet des méthodes peu orthodoxes de l'ancienne administration de la Bank of Mauritius, invoquant le secret bancaire et la préservation de l'image de Maurice.« Ce qui a mal tourné, c'est que la Banque de Maurice, qui devrait faire l'expansion monétaire, a utilisé des moyens très opaques, pas transparents du tout, pour imprimer de l'argent et utiliser cet argent pour favoriser des petits copains et des industries peu viables », estime l'économiste Kee Chong Li Kwong Wing. Résultat, les comptes de la Banque de Maurice se sont dégradés et nécessitent, selon les experts, une recapitalisation. Parallèlement, la Banque a saisi les autorités compétentes afin d'enquêter sur de potentielles malversations financières commises par l'ancienne administration.
Mauritius se premier Pravind Jugnauth het Maandag gesê sy politieke alliansie is op pad na 'n groot nederlaag teen 'n mededingende koalisie gelei deur 'n driemalige voormalige premier ná Sondag se parlementêre verkiesing. Jugnauth het gesê die Alliance du Changement onder leiding van die 77-jarige veteraanpolitikus Navin Ramgoolam is gereed om die verkiesing in die Indiese Oseaan-argipel van sowat 1,3 miljoen mense te wen. Te midde van 'n lewenskostekrisis het Rangoolam se alliansie gesê hulle beplan om pensioene te verhoog, gratis vervoer en internetdienste in te stel, en brandstofpryse te verlaag. Die oud-diplomaat Jean Michel de Senneville het eksklusief met Kosmos 94.1 Nuus uit Port Louis in Mauritius gepraat.
Mauritius het toegang tot sosiale media geblok enkele dae voor die algemene verkiesing, met toenemende spanning oor 'n afluister-skandaal. Omstredenhede is volop op die eiland sedert geheime opnames van telefoonoproepe deur politici, joernaliste, lede van die burgerlike samelewing en selfs buitelandse diplomate verlede maand aanlyn uitgelek het. Die eerste minister, Pravind Kumar, sê internetdiensverskaffers is beveel om toegang tot sosiale netwerke wat die meeste gebruik word te blok tot 11 November, 'n dag ná die verkiesing. 'n Oud-diplomaat, Jean Michel de Senneville het ekslusief uit Port Louis in Mauritius met Kosmos 94.1 gepraat.
Ce sont des témoignages exceptionnels de l'histoire de l'esclavage. Une cinquantaine de bustes, moulés en 1846 sur d'anciens esclaves, sont regroupés dans l'exposition Visages d'ancêtres. Parmi eux, il y a les aïeux des Lily... Embarqués comme esclaves au Mozambique sur un navire brésilien, ils ont été interceptés par un navire anglais – Le Lily – qui les a amenés à l'île Maurice, où l'esclavage était alors aboli. Aujourd'hui, les descendants qui portent le nom de ce bateau viennent découvrir pour la toute première fois les visages de leurs ancêtres. Un reportage au Château royal de Blois, où l'on peut découvrir cette exposition jusqu'au 1ᵉʳ décembre 2024. Lorsqu'elle voit les Lily, l'historienne Klara Boyer-Rossol ne peut retenir ses larmes. Enfants, petits-enfants, oncles, neveux, nièces, frères et sœurs… Ils sont tous là, ou presque. Quatre générations ont fait le voyage, habillés comme s'ils célébraient un mariage. Ils sont venus de toute la France et même de l'île Maurice pour rencontrer les bustes moulés de leurs ancêtres.Cette historienne découvre dans les réserves du Château royal de Blois cette collection inédite : 62 visages, moulés dans du plâtre, par Eugène de Froberville, sur des anciens captifs vivants. Au bout de six ans de recherches, elle identifie 53 bustes. Elle retrouve aussi les descendants de la famille Lily à l'île Maurice et avec le musée de Blois, ils décident, ensemble, de rendre public cette collection.Eugène de Froberville menait des recherches sur les races en 1846 auprès d'anciens captifs africains, mis en esclavage à l'île Maurice. Ces populations, venues d'Afrique de l'Est, étaient appelées à l'époque « Mozambiques ». Elles étaient originaires de régions qui correspondent aujourd'hui au Mozambique, à la Tanzanie ou au Malawi.Pour retracer leur parcours, Eugène de Froberville les a interrogés sur leur pays d'origine, leur langue et il a reconstitué leur visage sous forme de bustes. « Certains suffoquaient littéralement. Ils ne voulaient pas se laisser mouler », explique l'historienne et commissaire de l'exposition Klara Boyer-Rossol.« Désormais, nous connaîtrons le visage de nos ancêtres »Dans cette collection de bustes, un seul correspond à celui d'une femme. Elle s'appelait Mulòtiua. Il s'agit de son nom d'origine, le seul recueilli par Eugène de Froberville. Elle avait environ 19 ans lorsqu'elle fut vendue par sa propre famille à des marchands d'esclaves. Le 17 mai 1840, elle fut embarquée à bord du navire brésilien José, qui se rendait à Rio de Janeiro. Intercepté en mer par un bateau britannique Le Lily, Mulòtiua fut amenée à l'île Maurice où elle va travailler comme domestique à Port-Louis. Et si c'est la seule dont Eugène de Froberville a moulé le visage, cela ne se faisait pas trop de s'isoler et de passer du temps avec une esclave. Cela ne correspondait pas aux mœurs de l'époque, Eugène de Froberville étant issue d'une famille d'aristocrates. Une autre raison, c'est que dans les plantations de canne à sucre, le travail étant dur, la main d'œuvre était principalement masculine.« Désormais, nous connaîtrons le visage de nos ancêtres ». Cette phrase de Doris Lily, descendante de la famille Lily, trône dans cette exposition. David, Doris, Sarah, Wesley… Tous ces descendants du Lily ont découvert il y a à peine deux ans l'existence de ces bustes qu'ils n'avaient jamais vus. « Je suis soulagée d'apprendre que mes ancêtres n'étaient pas des esclaves » souligne cette infirmière... En 1840, l'esclavage vient d'être aboli il y a déjà cinq ans à l'île Maurice. Pour autant, ces travailleurs engagés comme on les appelle ne seront pas libres de leur mouvement. Ils adresseront une pétition aux autorités britanniques pour pouvoir quitter l'île, ce qui leur sera refusée. Une exposition dans laquelle on retrouve également des musiques d'époqueÉmus et silencieux face à ces bustes, ils se sont recueillis. Ils ont été heureux de savoir d'où ils viennent, heureux aussi de retrouver une partie de leurs ancêtres même s'ils ne savent pas précisément s'ils appartiennent à la même famille… Car en effet, tous les captifs sur ce bateau s'appellent Lily et la seule manière de leur attribuer un lien de parenté serait de faire des tests ADN (à partir des cheveux par exemple que l'on a retrouvé sur les moulures en plâtre), mais ces analyses ne sont pas fiables à 100 %, elles sont coûteuses et pour l'instant, ils ne sont pas encore prêts à le faire.Des chants polyphoniques ont été reconstitués à partir des travaux menés au milieu du XIXe siècle par Eugène de Froberville et d'une certaine façon, cela permet d'humaniser ces esclaves et de leur donner une voix.Cette exposition crée des liens, entre la France et l'ancienne colonie française, l'île Maurice, où ces bustes sont très attendus au Musée intercontinentale de l'esclavage, début 2025.À lire aussiRDC: la route des esclaves de Kamelie, une histoire congolaise à faire connaître
Née à l'île Maurice, Ananda Devi est l'auteure d'une œuvre foisonnante récompensée par de nombreux prix et traduite en une douzaine de langues. Parmi ses livres les plus marquants : «Eve de ses décombres» (prix des Cinq Continents, prix RFO, 2006), «Le Sari vert» (prix Louis Guilloux, 2009), et «Le Rire des déesses» (prix Femina des lycéens, 2021). Elle a reçu le prix international de littérature Neustadt 2024 pour l'ensemble de son œuvre. Son nouveau livre intitulé «La nuit s'ajoute à la nuit, est le récit de sa nuit passée dans l'ancienne prison de Montluc à Lyon. "De quelle obscure impulsion ce texte, qui m'a hantée pendant de longs mois, s'est-il nourri ? Tout ce que je sais, c'est que j'ai été emportée, engloutie par le siècle d'histoire qui a traversé cette prison de Lyon, la prison de Montluc. Jean Moulin, Raymond Samuel, dit Aubrac, René Leynaud, André Devigny, les enfants d'Izieu y ont tous été emprisonnés. Puis de nombreux condamnés à mort algériens. Klaus Barbie, lui, y est incarcéré avant son procès en 1983. Ce n'est qu'en 2009 que l'aile des femmes, la dernière en activité, est définitivement fermée, en même temps que la prison.Toute la complexité de l'histoire semble s'être concentrée en un seul point, mais ses tentacules s'étendent bien plus loin. J'ai essayé de les suivre, de les démêler. De les pénétrer au cours d'une nuit blanche où je pensais aller à la rencontre des esprits de tant de résistants, et où j'ai fini par me rendre compte que le fantôme, en ces lieux, c'était moi." (Ananda Devi pour les éditions Stock)À LIRE ÉGALEMENT :"D'où m'est venu ce texte tourmenté, ces corps torturés, ces existences démantelées, ces âmes ravagées et cette omniprésence du mal autour de ma narratrice, Paule, qui tente de faire émerger sa voix parmi les tourbillons cherchant à l'attirer vers les ténèbres ? Forest-Side, décembre 1984, ai-je écrit à la fin. C'était il y a quarante ans. J'avais vingt-sept ans. Et je ne me souviens de rien, sauf de la première phrase, qui n'a jamais changé, et de la fin, dans les cris apocalyptiques des bulldozers. Entre, une vision semblable à celle de l'enfer de Bosch. Était-ce vraiment Port-Louis ? Non, bien sûr. Mais un étrange besoin de plonger ma plume dans le purin pour en extraire une écriture de l'excès, pour suivre une voie obscure, entamée des années plus tôt, et chercher, en tâtonnant, tout comme Paule, ma propre voix. Qui deviendrait celle d'Eve, vingt ans plus tard, claudiquant hors des mêmes décombres." Ananda Devi pour les éditions Project'îles "Quel est ce mystère d'écrire ? Qu'est-ce qui amène à l'écriture ? Quelle phrase, quel texte, peut marquer un.e auteur.e à ses débuts et pourquoi ? Quand est-ce qu'écrire devient une évidence ? Quelles influences ? Qui sont les auteur.es ou les textes qui ne quittent plus l'écrivain.e ? Dans cette collection, des auteur.es s'adressent librement et dans une forme qui leur est propre à quelqu'un qui est plein de doutes, mais qui veut écrire. Confronté parfois à des questions insolubles, il ou elle est en recherche de réponses, de pistes pour franchir le pas.Deux malles et une marmite est un regard tendre et sans concession de la romancière et poétesse Ananda Devi. L'auteure crée un pont, un dialogue entre la jeune femme qu'elle a été et la romancière qu'elle est devenue. Un texte d'une grande générosité offert à ses lecteurs et à tous les passionnés des littératures indianocéanes. Il y a là des clés pour pénétrer une œuvre exigeante, riche, bouleversante.Récit confession, Deux malles et une marmite fait partie de ces textes qui vous éblouissent, vous changent et vous remplissent quand vous ressortez de la lecture. Sa langue taille des chemins dans la roche de l'existence comme une quête de lumière. La violence réservée aux êtres en quête de lumière nécessite un temps de pause pour se ramasser, se rassembler. C'est ce qui reste des êtres fracassés qui constitue la somme de ce récit. Sa chair est faite de corps blessés, meurtris qui, au tamis de l'écriture, retrouve une certaine sérénité." (Éditions Project'îles)
C'est un petit « tsunami » politique qui s'est produit, la semaine dernière, dans l'océan Indien. Le 3 octobre, la Grande-Bretagne a reconnu la souveraineté de l'île Maurice sur l'archipel des Chagos. Mais les Britanniques garderont pendant 99 ans la base militaire de Diego Garcia qu'ils partagent actuellement avec les Américains. Quelle est la portée de cet accord entre la Grande-Bretagne et Maurice ? Est-ce qu'il peut résonner jusqu'aux Comores et jusqu'à Madagascar ? À deux reprises, Jean-Claude de l'Estrac a été le ministre des Affaires étrangères de l'île Maurice. Il a également présidé le Comité parlementaire bipartisan de 1982 sur le sujet. En ligne de Port-Louis, il répond à Christophe Boisbouvier. RFI : « C'est un jour historique », a déclaré le Premier ministre mauricien Pravind Jugnauth, le 3 octobre dernier. Est-ce que vous êtes d'accord ? Jean-Claude de l'Estrac : Il exagère. Clairement, c'est une avancée. C'est un long combat qui a été mené depuis des décennies contre la Grande-Bretagne pour retrouver notre souveraineté. Le Premier ministre est en train d'en faire une victoire partisane. En réalité, plusieurs gouvernements depuis les années 1970, et les Chagossiens eux-mêmes, se sont mobilisés et ont participé à ce combat. Alors évidemment, retrouver notre souveraineté sur une partie de l'archipel des Chagos est une avancée. Mais il est exagéré de parler de grande victoire puisque, en définitive, sur l'île principale de l'archipel des Chagos qui est l'île de Diego Garcia, où se trouve la base anglo-américaine, nous retrouvons une souveraineté fictive et l'Angleterre va rester, va continuer à occuper l'île. Et même sa position est confortée parce que, en vérité, la Grande-Bretagne va jouir de droits souverains. C'est ce qui est prévu pendant 99 ans. Et encore, c'est une période initiale. Il est probable que ce sera renouvelé. Et contrairement à ce qui se dit là, les Chagossiens ne pourront pas être admis sur l'île de Diego Garcia.En ces temps de très graves crises internationales au Moyen-Orient, est-ce que vous êtes pour ou contre le maintien d'une base américaine à Diego Garcia ? Alors, je pense qu'effectivement les Américains peuvent rester à certaines conditions. Alors, le prétexte qui est aujourd'hui utilisé par les Américains pour maintenir la base, c'est l'arrivée des Chinois dans l'océan Indien. Alors, les Chinois sont effectivement présents aujourd'hui dans l'océan Indien et ils l'expliquent en disant « Écoutez, nous avons un commerce important par les routes de navigation de l'océan Indien et nous avons vocation à protéger nos intérêts ». Je ne crois pas que ce soit une menace véritable. Mais enfin, les Indiens, qui ont longtemps considéré que l'océan Indien était l'océan de l'Inde, considèrent l'arrivée des Chinois dans leur pré carré comme une intrusion. Donc, à partir de ce moment, effectivement, il y a maintenant le risque réel d'un affrontement entre l'Inde et la Chine. L'Inde, qui est maintenant un partenaire des Américains.Dans l'accord de la semaine dernière, les Britanniques s'engagent à vous verser de l'argent. Est-ce que vous ne pourriez pas louer au prix fort l'île de Diego Garcia aux Britanniques et aux Américains ? C'est sans doute ce qui est en train de se passer. Cela dit, je soupçonne un subterfuge américain, parce que là, je vois que dans l'accord et le traité qui est en train d'être négocié, les Américains se cachent derrière les Britanniques pour dire que ce sont les Britanniques qui vont payer ce loyer. C'est probablement un moyen pour essayer de diminuer les prétentions de compensation financière de Maurice. C'est une autre paire de manche si ce sont les Américains qui payent ou les Britanniques qui sont pratiquement en faillite. Donc je ne crois pas que ce sera une grosse manne.Après cet accord, l'Argentine demande à la Grande-Bretagne la restitution des Malouines. Il sera intéressant de voir si l'Espagne va demander la restitution de Gibraltar. Est-ce que ce n'est pas la preuve quand même que votre gouvernement a réussi un joli coup politique ? Oui, absolument. Alors tout ça repose sur une résolution de l'ONU qui a été votée dans les années 1960. C'est la résolution 1514 qui dit qu'une puissance coloniale n'a pas le droit de démembrer un territoire avant son accession à l'indépendance. Ce que nous avons obtenu finalement au bout d'un long combat, c'est le respect de cette résolution.Alors, vous citez cette résolution qui interdit le démembrement d'un territoire au moment de sa décolonisation. Est-ce que vous pensez que cet événement de la semaine dernière peut renforcer la position internationale des Comores face à la France dans le dossier de Mayotte ? Certainement, et peut-être même la position de Madagascar par rapport aux Îles Éparses. C'est le même principe qui devrait s'appliquer. Peut-être que les Comoriens devraient faire ce que Maurice a fait : internationaliser le problème. Pour l'instant, Comoriens et Français continuent à dire « bon, c'est un problème bilatéral », mais la solution est de plus en plus difficile, d'autant plus que la France aujourd'hui, par exemple, mène un combat pour faire admettre l'île excisée de Mayotte au sein de la Commission de l'Océan Indien. Ce à quoi les Comoriens objectent. Donc je pense que les Comoriens vont revenir à la charge.Et prendre exemple sur vous, sur Maurice ?Je pense, oui, devant les tribunaux internationaux, s'ils sont capables de le faire. Mais les Comores sont quand même assez dépendantes de la France.Sur le plan économique ?Sur le plan économique, oui. Ce qui n'était pas le cas de Maurice par rapport à la Grande-Bretagne.À lire aussiLe Royaume-Uni trouve un accord avec Maurice sur la souveraineté des îles Chagos et conserve sa base militaire
On le croyait à jamais disparu. L'Hibiscus genevii, une fleur endémique de Maurice, a été donné pour éteint pendant plus d'un siècle. Et pourtant, grâce à un tableau peint au XIXème siècle, la plante a été redécouverte dans une réserve en altitude. Reportage sur les traces de cette plante unique à Maurice, selon les botanistes de l'île. De notre correspondant à Port-Louis,À 550 mètres d'altitude, sur la crête de la ville de Vacoas, à Maurice, la Réserve de Mondrain dévoile un vaste horizon sur l'ouest de Maurice, avec ses grands reliefs et un immense décor maritime en arrière-plan.Cependant, le véritable trésor se trouve ici, nous rappelle immédiatement Giani Abajee, biologiste de la conservation de l'ONG Mauritian Wildlife Foundation : « Ici, on a la réserve de Mondrain, une petite réserve de cinq hectares, mais une petite pépite ». Ce lieu héberge plusieurs espèces rares, mais une fleur y tient la vedette : l'Hibiscus genevii, un arbuste exclusif à la Réserve de Mondrain que les botanistes ont cru éteint depuis plus de 100 ans.C'est une aquarelle, peinte sur place au XIXème siècle, entre 1812 et 1845, par Malcy de Chazal Moon, qui a permis sa redécouverte. Le tableau a été retrouvé dans les années 1960 à l'Herbier de Maurice.Cette espèce est l'une des grandes réussites des efforts de conservation de la Mauritian Wildlife Foundation. Son directeur général, Dr Vikash Tatayah, se montre contemplatif : « C'est magnifique, regarde. Toutes ses fleurs sur l'hibiscus genevii. Regarde cette floraison magnifique. On voit des boutons qui sortent. Surtout pour une plante que l'on croyait disparu depuis plus de 130 ans », s'émerveille-t-il.Louée par le domaine sucrier Médine, à la Société Royale des Arts et des Sciences de Maurice, la réserve de Mondrain est la dernière forêt indigène sur les hauteurs de Vacoas. Sa préservation est assurée par la Mauritian Wildlife Foundation grâce à un financement de l'Union européenne. Mondrain est un exemple de conservation de la flore indigène. La visite de la réserve est possible uniquement sur autorisation.À lire aussiMaurice: la Vallée de Ferney, illustration de la restauration de la biodiversité dans l'océan Indien
After nearly a year-long hiatus, Northern Groove returned with a brand-new home in the heart of the capital city, Port-Louis, Mauritius, hosting DJs from the collective and two international guests.Dive into Ayef's set, recorded during the 12-hour cruise, and experience the vibrant energy of the night featuring: vãgue, BRAINLOVE, SNAVE, ANDRÉA, AYEF, JAKO MARON, WORÉKA, AVNEESH, and JOE COTCH.Hosted by Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.
Enjoy the crew banter and discuss different stories around the world; - The Nigeria Stallions faltered at the Africa Men's Sevens 2024 tournament on Saturday, winning one of three matches on Day One of the Africa Men's Sevens tournament at the Labourdonnais Stadium in Port-Louis, Mauritius. - Officials of the Athletics Federation of Nigeria (AFN) have expressed their joy over the Court of Arbitration for Sport (CAS) dismissal of the appeals filed by World Athletics (WA) and the World Anti-Doping Agency (WADA) against Tobi Amusan. - Noah Lyles kept his hopes for the sprint double at the Olympics alive on Saturday night, coming from behind to win the 200m at the US track trials in 19.53 seconds, the fastest time in the world this year. - Kishane Thompson became the joint-ninth fastest man in history after running the 100m in 9.77 seconds to win the men's 100m at the Jamaican Olympic trials. - Sydney McLaughlin-Levrone lowered her world record once again, running the 400m hurdles in 50.65 seconds on Sunday at the US Olympic trials. - Alex Pereira continued his imperious reign as champion as he knocked out Jiri Prochazka to retain his light-heavyweight title at UFC 303 in Las Vegas. - George Russell won the Austrian Grand Prix after a collision between Max Verstappen and Lando Norris while they were fighting for the lead. - The newly promoted Nigeria Premier Football League side, El-Kanemi Warriors, have won this year's President's Cup by defeating Abia Warriors 2-0 in the final at Mobolaji Johnson Arena, Onikan, Lagos, on Saturday. - Abia Warriors goalkeeper, Ali Ishaku, will be presented the best goalkeeper award of the 2024 President Federation Cup at the Nigeria Football Federation office in Abuja, as well as the N1m prize money after the goalkeeper was controversially denied the plaque following an error by the announcer during the final at the Mobolaji Johnson Arena, Onikan, Lagos on Saturday, The PUNCH reports. - Former Nigeria and Barcelona winger Emmanuel Amuneke is set to return to coaching after a year away from the sidelines - After departing his position as the Super Eagles coach, Finidi George is on the verge of returning to coaching in the Nigeria Premier Football League. - Nigeria international Anthony Okpotu continues his foreign adventure as he secured a move to the Saudi Arabia League. - Italian side Juventus have completed the £42.35m (50million Euros) signing of Aston Villa midfielder Douglas Luiz. - Barcelona announced on Sunday that three first-team players would be leaving the club this summer... before swiftly backtracking. - Spain set up a blockbuster quarter-final tie with Euro 2024 hosts Germany by surviving an early scare to ease past Georgia 4-1. - Jude Bellingham produced a moment of genius to keep England in Euro 2024 as they survived another desperate display and a huge scare to beat Slovakia in dramatic fashion to reach the last eight. - Italy manager Luciano Spalletti hit back at a mischievous reporter in a bitter exchange after Italy crashed out of Euro 2024. - Paul Pogba is set to make a rare public appearance here in Germany on Monday as a special guest for France's crunch clash against Belgium.
Au programme de l'épisode : un carnet de voyage pour découvrir les sites incontournables, les lieux insolites et les bons plans. Du marché de Port-Louis au jardin botanique de Pamplemousse, de l'Ile aux cerfs à la terre des 7 couleurs à Chamarel, de « Paul et Virginie » de Bernardin de St Pierre au « Chercheur d'or » de Jean-Marie Gustave Le Clezio… visite immersive de l'Ile Maurice, ce bout de terre dans l'Océan Indien qui, selon la légende, serait le dernier vestige émergé de l'Atlantide !Conseils pratiques et visite immersive illustrée par les archives Europe1… dépaysement garanti !Malgré un nom aux consonnances bretonnes, le réalisateur Gustave Kervern est bien né sur l'Ile Maurice, et sa famille y a débarqué il y a des siècles ! Il nous parlera de son attachement à cette terre, à ses paysages, à sa culture.Et enfin, visite du Club Med La Plantation d'Albion, un coin de paradis niché entre criques sauvages et végétation luxuriante. Avec Ariane Tournier, chef de produit Destination Soleil et Dominique Ketterle, expert sport au Club Med.La 1ère saison d'Europe 1 Voyage(s) est en partenariat avec le Club Med. Retrouvez tous les épisodes du podcast sur toutes les plateformes ainsi que sur l'appli et le site Europe1. Crédits :Incarnation et journaliste : Vanessa ZhâProduction : Marc O. GrünfeldRéalisation : Eliot JustPrises de son et recherches musicales : Victor NaulleauCoordination : Aurore BossuDirection artistique visuel : Sidonie ManginArchives Europe 1 : Laetitia Casanova, Antoine Reclus et Sylvaine DenisEdition et diffusion : Hugo Maze-dit-MieusementExtraits de lecture : « Paul et Virginie » de Bernardin de St Pierre, « Le Chercheur d'Or » et « Alma » de Jean-Marie Gustave Le Clezio.
Salikoko S. MufweneMondes francophones (2023-2024)Collège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Georges Daniel Véronique : Sur l'émergence des marqueurs de temporalité dans les créoles français : la contribution de té + VéIntervenant(s)Georges Daniel VéroniqueProfesseur émérite, Aix-Marseille université, UMR7309 LOPRésuméLes premières notations des créoles français sont des paroles rapportées, de brefs récits, des extraits de greffe, des documents religieux, etc. Les prédicats de ces énoncés créoles, issus des verbes français, ne sont pas fléchis. L'inscription temporelle de ces événements et états dans un intervalle temporel antérieur au moment d'énonciation est à déduire de la situation et du contexte discursif. Si l'on suit les observations de Benazzo (2009) sur la genèse des systèmes d'expression linguistique de la temporalité, les deux moments primordiaux du développement de ces systèmes sont l'ancrage temporel des expériences évoquées, puis la mise en place d'une perspective aspectuelle sur les relations entre les faits évoqués. Le développement des marqueurs TAM dans les créoles français atlantiques et india-océaniques présente de fortes identités, que ce soit dans le positionnement morphosyntaxique des marqueurs à gauche du lexème prédicatif ou dans leur sémantisme. Les premières traces d'une grammaticalisation de l'expression de la temporalité dans les langues créoles françaises semblent être liées à la réanalyse du marqueur été + Vé ou est à + V. Je me propose de discuter de la contribution de (é)té + Vé à la mise en place d'un système aspecto-temporel dans les créoles français. L'émergence de ce marqueur d'antériorité crée une première opposition aspecto-temporelle entre Ø + Vé et té + Vé. À la suite de Librova (2019) inter alia, on pourrait recourir aux notions de réanalyse et de convergence entre le français et les langues africaines parlées par les esclaves, pour expliquer les débuts de la grammaticalisation de la temporalité dans les créoles français.Georges Daniel VéroniqueJe suis né à Port-Louis, Maurice en 1948. J'ai soutenu ma thèse de doctorat en linguistique (1983) et obtenu mon habilitation à diriger des recherches (1991) à l'université Aix-Marseille 1, France. De 1994 à 2005, j'ai occupé la fonction de professeur de linguistique et de didactique à l'université Paris III-Sorbonne Nouvelle. De 2005 à 2016, j'ai enseigné la linguistique française, les études créoles et la didactique du français langue étrangère à l'université d'Aix-Marseille. Mes travaux de recherche portent sur les langues en contact, l'acquisition des langues étrangères, les créoles français et la didactique du français langue étrangère. Dans ces domaines, mes travaux ont porté principalement sur la morphologie, la syntaxe et la sémantique de la temporalité, de la spatialité, et sur les constructions phrastiques. Je suis président du Comité international des études créoles (CIEC) et de l'Association pour la Promotion et la Diffusion des Études Créoles (APRODEC) depuis 2012.
En aout 1922, à Port-Louis dans le Morbihan, une enfant de 12 ans, Edwina Kerlo, est retrouvée morte dans l'épicerie de sa mère qu'elle tenait pour la journée. Des témoins ont vu une femme habillée comme une bohémienne sortir de la boutique.
En aout 1922, à Port-Louis dans le Morbihan, une enfant de 12 ans, Edwina Kerlo, est retrouvée morte dans l'épicerie de sa mère qu'elle tenait pour la journée. Des témoins ont vu une femme habillée comme une bohémienne sortir de la boutique.
En aout 1922, à Port-Louis dans le Morbihan, une enfant de 12 ans, Edwina Kerlo, est retrouvée morte dans l'épicerie de sa mère qu'elle tenait pour la journée. Des témoins ont vu une femme habillée comme une bohémienne sortir de la boutique.
En aout 1922, à Port-Louis dans le Morbihan, une enfant de 12 ans, Edwina Kerlo, est retrouvée morte dans l'épicerie de sa mère qu'elle tenait pour la journée. Des témoins ont vu une femme habillée comme une bohémienne sortir de la boutique.
En aout 1922, à Port-Louis dans le Morbihan, une enfant de 12 ans, Edwina Kerlo, est retrouvée morte dans l'épicerie de sa mère qu'elle tenait pour la journée. Des témoins ont vu une femme habillée comme une bohémienne sortir de la boutique.
En aout 1922, à Port-Louis dans le Morbihan, une enfant de 12 ans, Edwina Kerlo, est retrouvée morte dans l'épicerie de sa mère qu'elle tenait pour la journée. Des témoins ont vu une femme habillée comme une bohémienne sortir de la boutique.
Double bonne nouvelle pour les salariés de l'île Maurice : le gouvernement a annoncé une hausse significative du salaire minimum, suivie d'une augmentation sans précédent des salaires. Cette dernière mesure concerne plus de 460 000 actifs. Si les syndicats saluent cette décision, les industriels et les économistes s'interrogent... Avec notre correspondant à Port-Louis,« C'est du jamais-vu à l'île Maurice. » La syndicaliste Jane Ragoo se réjouit face à ce qu'elle considère comme une avancée majeure pour la revalorisation salariale à Maurice. La secrétaire générale de la Confédération des travailleurs du secteur privé a été agréablement surprise par l'annonce du ministre des Finances le mois dernier : « Pour voir qu'un salaire puisse doubler en cinq ans, c'est du jamais-vu à Maurice. On a compris que les gens ne peuvent plus vivre avec un salaire de misère ».Le salaire minimum concerne 140 000 salariés des secteurs public et privé. Il est revalorisé à 15 000 roupies, soit 310 euros contre 240 euros auparavant. C'est un relèvement de 45 % en ajoutant les allocations sociales. Cette augmentation se double d'une autre décision exceptionnelle puisque l'ensemble des 460 000 actifs mauriciens, employés du privé comme fonctionnaires, vont voir leurs salaires augmenter de 30 à 40 euros à partir de fin janvier prochain.Une annonce qui a bousculé les projets de Manoj Hardial, qui tient une entreprise textile avec six salariés : « C'est pour cette raison que je suis présent dans les foires en ce moment. Il faudra engranger un maximum de bénéfices, pour pouvoir maintenir les emplois. Et puis j'espère que le fisc va encore aider les entreprises en difficulté ».Une décision à hauteur de 22 milliards de roupiesL'une des organisations patronales, Business Mauritius, affirme que cette situation met une forte pression sur les industriels. Les économistes, eux, évaluent le coût de cette mesure pour le pays à 22 milliards de roupies. C'est, à titre d'exemple, le budget annuel consacré à l'Éducation nationale.L'analyste Manisha Dookhony estime que de tous les secteurs industriels, c'est le textile qui sera le plus impacté. Un secteur qui va être forcé de revoir son modèle. Elle observe aussi que Maurice met à exécution son projet de devenir un pays à revenu élevé : « Ces nouvelles politiques au niveau des salaires donnent aussi une indication que Maurice souhaite aller vers plus de valeur dans les emplois et se tourner notamment vers les secteurs à haute valeur ajoutée telle que la biopharmaceutique ».Certains industriels considèrent la double augmentation de salaire décidée par le gouvernement un peu rapide, ou même qu'il s'agit d'une décision populiste alors que le pays se prépare à entrer en campagne électorale.À lire aussiMaurice: les centres commerciaux deviennent la principale attraction de la population
Pour faciliter le commerce transfrontalier entre ses 21 membres, la zone Comesa - le marché commun d'Afrique australe et orientale - met en place des infrastructures de paiement électronique. Le but : sécuriser les paiements, minimiser les coûts et faciliter les transactions pour les micros, petites et moyennes entreprises. En attendant le lancement d'une plateforme dédiée, prévue l'année prochaine, un projet pilote vient d'être dévoilé à Maurice. De notre correspondant à Port-Louis,La démonstration du système de paiement en ligne du Comesa s'est déroulée devant une cinquantaine d'entrepreneurs mauriciens triés sur le volet. Ils ont pu découvrir les avantages de ce système, très favorable en termes de coût, comme l'a souligné le directeur des opérations du Comesa Business Council, Jonathan Pinifolo.« Cette plateforme de paiement se distingue par son faible coût », prévient Jonathan Pinifolo. « Peu importe le montant d'une transaction, il en coûtera seulement un dollar pour effectuer ou recevoir un paiement. Ce qui n'est pas le cas en ce moment. »Le projet pilote a été lancé en septembre dernier au Malawi. Le portail de paiement en ligne devrait être actif à partir de la mi-2024, avec la participation de 8 pays sur les 21 que compte la zone, à savoir la Zambie, le Malawi, le Kenya, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Ouganda, le Rwanda et Maurice.400 millions de personnes en Afrique exclus du système financier formelÀ Maurice, la Chambre de commerce et d'industrie encourage ses membres à se positionner. « Les chiffres du commerce intra-Comesa sont encore très très faibles. 80 % du marché reste à prendre », indique Namita Jagarnath Hardowar, présidente de la MCCI.Le Comesa estime que 400 millions d'adultes en Afrique sont exclus du système financier formel, ce qui signifie que plus de la moitié des adultes africains effectuent des opérations en espèces. Un service de paiement numérique fiable et fluide est plébiscité par les entrepreneurs, à l'image de Clara Calou, spécialiste des normes de qualité ISO. « Il y a certainement une attente de mettre les chances de notre côté, de pouvoir échanger. Et cette plateforme-là va beaucoup nous aider », dit Clara Calou. À la question de savoir si elle fait des affaires avec l'Afrique, elle répond : « J'ai des partenaires en Afrique, je fais du service-conseil, je fais des formations et avec mes partenaires, on est en train de s'aligner, et bien sûr l'argent va suivre. »Intégrer les devises africainesLe portefeuille numérique permettra aux utilisateurs de stocker, gérer et effectuer des transactions financières en ligne. Les infrastructures numériques englobent les banques commerciales, les opérateurs de téléphonie mobile et des sociétés de la FinTech.Le modèle a convaincu Rima Ramsarun, l'ex-présidente de l'Association mauricienne des femmes chefs d'entreprises, mais elle souhaite un pas de plus. « Le système de paiement en ligne est un système très intéressant, mais il faudrait aussi dépasser notre attachement aux devises comme l'euro ou le dollar, parce que nous perdons avec le taux de change », déclare Rima Ramsarun.Les Banques centrales du Comesa travaillent à l'intégration des devises africaines dans le système et prévoient des consultations le mois prochain pour harmoniser les protocoles de paiement numériques transfrontaliers.
Nathacha Appanah a publié son premier roman Les rochers de Poudre d'Or en 2003. Elle est l'autrice, notamment, du Dernier Frère et de Tropique de la violence. Son travail embrasse à la fois les relations familiales, la mémoire, les questions géopolitiques et sociales avec une plume sensible et précise. Née à l'île Maurice et vivant depuis plusieurs années en France, l'écrivaine a reçu de nombreuses récompenses dont le Prix de la langue française pour l'ensemble de son œuvre en 2022. « Ce poignant récit s'ouvre sur un vol d'étourneaux dont le murmure dans une langue secrète fait écho à toutes les migrations et surtout à celle d'aïeux, partis d'un village d'Inde en 1872 pour rejoindre l'île Maurice. C'est alors le début d'une grande traversée de la mémoire, qui fait apparaître autant l'histoire collective des engagés indiens que l'histoire intime de la famille de Nathacha Appanah. Ces coolies venaient remplacer les esclaves noirs et étaient affublés d'un numéro en arrivant à Port-Louis, premier signe d'une terrible déshumanisation dont l'autrice décrit avec précision chaque détail. Mais le centre du livre est un magnifique hommage à son grand-père, dont la beauté et le courage éclairent ces pages, lui qui travaillait comme son propre père dans les champs de canne, respectant les traditions hindoues mais se sentant avant tout mauricien. La grande délicatesse de Nathacha Appanah réside dans sa manière à la fois directe et pudique de raconter ses ancêtres mais aussi ses parents et sa propre enfance comme si la mémoire se délavait de génération en génération et que la responsabilité de l'écrivain était de la sauver, de la protéger. Elle signe ici l'un de ses plus beaux livres, essentiel. » (Présentation des éditions Mercure de France)
TRACKLIST : Mihai Popoviciu - Gum (Londonground remix) Kryptonicadjs - Mindfulness (Jey Kurmis remix) Lucas Moss - Kerfuffle Mattia Scolaro - Everything's fine Boogie - Jet black Sunday Noise - Back to that Joey London Style - Blast off Butane & Riko Forinson - Close your eyes Franco Schmidt - Jabula Cristina Lazic - Train trip Tencion - We lost the summer (Tencion Sundown remix) Ya.Svet - Fly to Space
A day in the lives of Mayor Toad, big boss Peahen and a hard-working assistant Ant. They launch a clean energy project designed to better lives. But when Tortoise asks some difficult questions about who gets the benefits and who feels the impacts, sparks are sure to fly.To Best The Beast was written by Krishnee Bhotooa. Find the transcript here. --- FOLLOW US---Sign up for our newsletter to get bonus content including discussion guides and a listening party hosting guide: https://www.sunnydrake.com/climatechangeandothersmalltalkFollow Sunny, the series creator, on Instagram: instagram.com/sunny_drakeFollow Sunny Drake Productions on Facebook: facebook.com/sunnydrake.creationsTwitter: twitter.com/sunny_drake --- CREDITS ---Written by KRISHNEE BHOTOOADirected by ASHISH BEESOONDIALStarring: YAKSHINEE PURHOOA as TortoiseSONIA MAISSIN as Mrs PeahenASHISH BEESOONDIAL as AntESTELLE LASÉMILLANTE as Mayor ToadSound design, audio mixing and recording engineer KOOSHAL DWARKA Additional audio mixing RICHARD FERENEpisode produced by CAUDAN ARTS CENTRE with support from SUNNY DRAKE PRODUCTIONS --- SERIES CREDITS for CLIMATE CHANGE AND OTHER SMALL TALK ---Created by SUNNY DRAKEProduced by SUNNY DRAKE PRODUCTIONS in association with WHY NOT THEATRELead Producers: FANNY MARTIN and NAJLA NUBYANLUVConcept Dramaturg: KEVIN MATTHEW WONGImpact Producer & Climate Dramaturg: CHAPRECE HENRY Communications Producer: DANIELA GERSTMANN Central Audio Producers: HEATHER BROWN and RICHARD FERENSeries funders: Canada Council for the Arts, Ontario Arts Council and Toronto Arts CouncilSee our website for full credits - it truly does take a village to raise a podcast.
Harriet and her Grandfather Dennis Daffy teamed up for their first winner together when they got Port Louis back to his best with a win at Terang yesterday.
Episode 133In episode 133, Chris updates us on his recent voyage and lectures on Queen Victoria, Baz wins this weeks Fact or Fiction and of course another week of news from the global cruise industry. Listener Garry sends shares images of Queen Victoria and MSC Poesia both in Sydney as part of their respective world cruises.Support the showListen, Like, Subscribe & Review on your favourite podcast directory.Share the podcast with someone you think will enjoy the showBuy Me A Coffee – This podcast is only possible thanks to our supporters, simply buying a coffee keeps us on air. It is just like shouting your mate a coffee, and we consider our listeners close mates. https://bit.ly/2T2FYGXSustainable Fashion – choose a TBCP design or design your own… all using organic cotton, green energy and zero plastic https://bit.ly/32G7RdhRun for a Reason – This year Chris will Run for a Reason, raising money for the Type 1 Diabetes Family Centre. The Family Centre is a unique WA based home away from home for people with type 1. The team work alongside people living with type 1 diabetes, to support them to live a full and rewarding life. Donations can be made here: https://lnkd.in/gjs7jXXjCruise NewsCunard announces Queen Anne's maiden visit to Australia as part of its 2024/25 Australia and New Zealand seasonQueen Elizabeth's record 131-day residency features circumnavigation of Australia, new sailings to Queensland and the South PacificEmbark on an extraordinary adventure next year thanks to luxury cruise line Cunard's new 2024/25 programme featuring Queen Elizabeth's highly anticipated Australia and New Zealand season and Alaska sailings, Queen Anne's maiden world voyage and a South American adventure aboard Queen Victoria.Queen Elizabeth – from Alaska to AustraliaDeparting from Vancouver on a series of voyages between May and September 2024, Queen Elizabeth invites guests to immerse themselves in a world of skyscraper-tall glaciers and mirror-like waters. Guests can discover the vibrant cultures and local traditions. A number of voyages visit the jewel in Alaska's crown, the Glacier Bay National Park, and Hubbard Glacier, another stunning highlight.Following her Alaska season, Queen Elizabeth will sail from San Francisco via Hawaii and Samoa to New Zealand and Australian shores (Q430), where she will spend a record 131 days. From early October 2024, she will embark on a series of extraordinary voyages from Sydney. Highlights include a 30-night Australian Circumnavigation (Q431B) calling into capital cities and hidden regional gems such as Broome whilst offering plenty of time to enjoy Cunard's signature experiences on board. The sought-after Christmas and New Year's voyage to New Zealand (Q501) is a journey of celebrations featuring a traditional Cunard Christmas and the opportunity for guests to be amongst the first in the world to welcome the new year during an overnight stay in Auckland. In addition to stunning Tasmania, Queensland and New Zealand itineraries, the 15-night South Pacific sailings (Q504) is a fantastic way to explore magnificent Fiji, Vanuatu and New Caledonia.Queen Elizabeth will then head to Japan, where highlights include a nine-night Golden Week voyage and a 19-night Grand Voyage to Nagasaki, Yokohama – the gateway to neon-lit Tokyo, and Osaka.Queen Anne's maiden calls Down UnderCunard's latest programme will also include a number of firsts for its newest ship Queen Anne, including her maiden visit to Australia and New Zealand.In January 2025, Queen Anne will embark on her first-ever World Voyage. Guests can experience the trip of a lifetime, spending 107 nights on board, visiting more than 30 ports in five continents (H504C). Nine overnight calls are also included, in ports such as San Francisco, Honolulu and Singapore, offering guests further opportunities to explore these destinations.From Honolulu, Queen Anne will make her way to Auckland via Samoa and Tonga, before crossing to Sydney (H506C, Auckland to Sydney, five nights) and sailing along Australia's magnificent east coast to Hong Kong with maiden calls in Brisbane, the Whitsunday Islands, Cairns and Darwin (H507, Sydney to Hong Kong, 19 nights).All four QueensInspired by the ever popular three Queens phenomenon, Cunard now offers a trip of a lifetime across all four Queens. Guests can join an extraordinary 38-night adventure starting in the European summer with a voyage around the Mediterranean on board Queen Victoria (V414C), then embarking on Cunard's new ship Queen Anne (H414B) for a voyage from Rome to Southampton before taking an iconic Transatlantic Crossing on Cunard's flagship Queen Mary 2 (M418). After sailing into New York as dawn breaks, guests will then fly to Vancouver to finish the final leg of the Four Queens Adventure by exploring glaciers, wildlife and the jaw dropping terrains of Alaska, with 10 nights on Queen Elizabeth (Q421).Queen Mary 2 and Queen VictoriaBetween January and May 2025, the fleet's flagship Queen Mary 2 will combine her unique Transatlantic Crossings with visits to multiple sun-kissed destinations across Europe and the Americas, while Queen Victoria embarks on an incredible 78-night South American adventure from Southampton to the warm shores of Brazil, Chile, and Ecuador (V503B).The programme includes over 130 voyages to 159 destinations across Cunard's four Queens, including 30 maiden calls for Queen Anne and five fleet maiden calls for Queen Elizabeth. Queen Elizabeth's Australia voyages will be available to book from 9am AEDT on 15 March 2023 exclusively for Cunard World Club Members. General sale of Queen Elizabeth's Australia residency begins at 9am AEDT on 16 March 2023. All other voyages will be available to book from 12am AEDT on 16 March exclusively for Cunard World Club Members. General sale begins at 12am AEDT on 17 March.P&O Cruises announces new entertainment partner and Arvia godmotherNicole Scherzinger to create spectacular shows for P&O Cruises and name new ship Arvia Multi award-winning performer Nicole Scherzinger is to create spectacular music and dance extravaganzas for P&O Cruises in an exclusive entertainment partnership.As part of a wider collaboration, the lead singer of one of the world's biggest girl bands, The Pussycat Dolls, will also name P&O Cruises newest ship Arvia in a world-first beachside ceremony on March 16, 2023 in Barbados.Arvia's naming ceremony will be broadcast live on YouTube on Thursday March 16, 2023 at 7pmTo watch the event live on YouTube please go to – https://bit.ly/arviasnamingceremonyMore details of the shows to be created by Nicole Scherzinger on Arvia and Iona will be revealed later this year.Carnival adds fourth ship to Galverston Carnival Cruise Line announced today it is expanding its offerings in Galveston, Tex., by bringing a fourth ship, Carnival Miracle, to the port that will offer Texas-sized sailings of nine-, 10-, 11- and 12 days beginning in the fall of 2024 through spring 2025. Reservations for these departures are now open for sale.Carnival Miracle will reposition from San Francisco to Galveston on Oct. 1, 2024, and operate a spectacular Carnival Journeys voyage that visits Cabo San Lucas, Mexico; Puntarenas, Costa Rica; Cartagena, Colombia; and a Panama Canal transit.Once in Galveston, Carnival Miracle will offer a series of 19 cruises beginning on Oct. 16, 2024. A sampling of some of the new itineraries now open for sale include:Nine-Day Exotic Western Caribbean Sailing departs Oct. 16, 2024, with stops in Montego Bay, Jamaica; Grand Cayman, Cayman Islands; Mahogany Bay, Isla Roatan; Belize; and Cozumel, Mexico.10-Day Panama Canal Sailing departs Nov. 15, 2024, featuring stops in Cozumel, Mexico; Limon, Costa Rica; Colon, Panama (and tours of the Panama Canal); and Mahogany Bay, Isla Roatan.11-Day Exotic Caribbean Sailing departs Nov. 25, 2024, with visits to Montego Bay, Jamaica; Amber Cove; Grand Turk; Princess Cays and Nassau, The Bahamas.12-Day Carnival Journeys Southern Caribbean Sailing departs Jan. 26, 2025, and visits Grand Cayman, Cayman Islands; Aruba; Bonaire; Curacao; Cozumel. Mexico.The 2,200-guest Carnival Miracle recently completed a dry dock where Carnival's stunning new red, white and blue livery was added to the ship's hull. The livery serves as an homage to the patriotic colors that also represent Carnival, which proudly sails as America's Cruise Line. Carnival Miracle features many of the signature venues guests know and love – from Guy's Burger Joint to the BlueIguana Cantina, the RedFrog and Alchemy bars, as well as WaterWorks Aqua Park and The Punchliner Comedy Club.Carnival Miracle will further diversify Carnival's deployment from Galveston, joining Carnival Breeze, which offers four- and five-day cruises; Carnival Dream, which sails mostly six- and eight-day cruises, and the new Excel-Class Carnival Jubilee featuring a rollercoaster, which arrives this December to begin week-long Western Caribbean sailings.Carnival Legend to Visit Renowned Destinations from Three European Homeports in 2024Carnival Cruise Line announced today it will expand its offering of seasonal European sailings in 2024 and opened reservations for a series of 17 cruises that will take guests to some of the world's most picturesque seaports aboard Carnival Legend. Once the 2024 Europe season is completed, Carnival Legend will mark its return to the U.S. at a new homeport in Tampa, Florida.Carnival Legend's European series begins with a 12-day Transatlantic cruise from Baltimore, Md, on April 15, 2024. This sailing will include visits to Ponta Delgada, Azores, Portugal; Malaga and Valencia, Spain.From Europe, the ship will operate a wide range of itineraries for guests who want to explore the distinctive beauty and rich culture of the region from three homeports in three different countries: Barcelona, Spain, Civitavecchia (Rome), Italy; and Dover (London), United Kingdom. Among the many sensational itineraries to choose from are:Eight-Day Mediterranean Sailing departs Barcelona, Spain on May 30, 2024, and visits Malta; Messina (Sicily), Italy; Naples (Capri/Pompeii), Italy; Rome (Civitavecchia), Italy; Livorno (Florence/Pisa), Italy; and Toulon (Provence), France.Nine-Day Western Europe Sailing departs Barcelona, Spain on June 7, 2024, and visits Malaga, Sevilla (Cadiz), and La Coruña, Spain; Lisbon and Leixões (Porto), Portugal; and Le Havre (Paris), France.Nine-Day British Isles Sailing departs Dover, UK on June 28, 2024, and visits Holyhead, Wales, UK; Glasgow (Greenock), Scotland; Belfast, Northern Ireland; Liverpool, England; Dublin (Dun Laoghaire) Ireland; and Cork (Cobh), Ireland.12-Day Iceland Sailing departs Dover, UK on July 7, 2024, and visits Dublin (Dun Laoghaire) Ireland; Belfast, Northern Ireland; Reykjavik, Iceland; Grundarfjordur, Iceland; Akureyri, Iceland; Seydisfjordur, Iceland; and Invergordon, Scotland.10-Day Greek Isles Sailing departs Civitavecchia (Rome), Italy on Aug. 27, 2024, and visits Mykonos, Greece; Kusadasi (Ephesus), Turkey; Santorini, Greece; Athens, Greece; Katakolon, Greece; Messina (Sicily) and Naples (Capri/Pompeii), Italy.Carnival Legend will sail Europe throughout the summer season and into the fall, departing Civitavecchia (Rome), Italy on Oct. 26, 2024, and visiting Cartagena, Spain; Funchal (Madeira) and Ponta Delgada (Azores), Portugal before crossing the Atlantic and stopping in Nassau, The Bahamas before arriving at the ship's new homeport of Tampa, Fla.The 2,200-guest Carnival Legend features several accommodation options, including 50 suites and more than 630 balcony staterooms. Guests will find many of the signature venues they know and love on board – from Guy's Burger Joint to the BlueIguana Cantina, the RedFrog and Alchemy bars, as well as WaterWorks Aqua Park and The Punchliner Comedy Club.In addition, Carnival Glory will sail a 14-day Transatlantic voyage on April 18, 2024, that features several popular European destinations, including Valencia, and Las Palmas (Canary Islands), Spain, before arriving to its new homeport of Port Canaveral, Fla.AIDA call in St. Johns / AntiguaIt's not something you see every day: on February 27, 2023, not one but three AIDA cruise ships moored in the port of St Johns on the Caribbean island of Antigua.The voyages of the three sister ships AIDAdiva, AIDAluna and AIDAperla, which all spend the winter months in Caribbean waters, intersected with each other for once last Monday. The spectacle was not only an exciting event for the guests, the captains also enjoyed the encounter very much: Captain Panagiotis Mantzavinos of AIDAdiva, Captain Sven Gärtner of AIDAluna and Captain Pedro Ziegler of AIDAperla took the opportunity for a meeting among colleagues. The ships' crew organized a party for the guests on the pier with music, drinks and even a FitforDrums workshop.Fred. Olsen Cruise Lines unveils brand new 106-night ‘Voyage of ExplorationDeparting from Southampton on 6th January 2025, flagship Bolette will follow a similar route to the first world circumnavigation by explorers Magellan and Elcano in 1519.The cruise, which will take guests to destinations including Brazil, Argentina, French Polynesia, Mauritius and South Africa, will also cruise the south coast of Australia as British navigator Matthew Flinders did in 1801, and will call into places visited by the likes of Captain James Cook and Alexander Selkirk – the Scottish Sailor who was the inspiration for the Robinson Crusoe novel.Itinerary: Southampton, England – Funchal, Madeira – Mindelo, São Vicente, Cape Verde – Rio de Janeiro, Brazil – Montevideo, Uruguay – Buenos Aires, Argentina – Cruising Magellan Strait – Punta Arenas, Chile – Cruising by Cape Deseado – Cruising Chilean Fjords – Castro, Chile – Valparaiso, Chile – Robinson Crusoe Island, Chile – Cruising by Alejandro Selkirk Island – Hanga Roa (Easter Island), Chile – Cruising by Pitcairn Island – Papeete, Tahiti, French Polynesia – Bora Bora, Society Islands, French Polynesia – Rarotonga, Cook Islands – Crossing the International Date Line – Nuku'alofa, Tonga – Sydney, Australia – Hobart, Tasmania, Australia – Melbourne, Australia – Albany, Australia – Fremantle (Perth), Australia – Port Louis, Mauritius – Port Réunion, Réunion Island – Gqeberha, South Africa – Cape Town, South Africa – Walvis Bay, Namibia – Jamestown, St Helena – Cruising by Ascension Island – Dakar, Senegal – Arrecife, Lanzarote – Lisbon, Portugal – Southampton, EnglandAnd moreJoin the show:If you have a cruise tip, burning question or want to record a cruise review get in touch with us via the website https://thebigcruisepodcast.com/join-the-show/ Guests: Chris Frame: https://bit.ly/3a4aBCg Chris's Youtube: https://www.youtube.com/c/ChrisFrameOfficialListen & Subscribe: Amazon Podcasts: https://amzn.to/3w40cDcApple Podcasts: https://apple.co/2XvD7tF Audible: https://adbl.co/3nDvuNgCastbox: https://bit.ly/2xkGBEI Google Podcasts: https://bit.ly/2RuY04u I heart Radio: https://ihr.fm/3mVIEUASpotify: https://spoti.fi/3caCwl8 Stitcher: https://bit.ly/2JWE8Tz Pocket casts: https://bit.ly/2JY4J2M Tune in: https://bit.ly/2V0Jrrs Podcast Addict: https://bit.ly/2BF6LnE Hosted on Acast. 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Today we'll be discussing publishing salaries, book pricing, and since it's Valentine's Day, what's trending in romance books. In honor of our one-year anniversary, we are going somewhere sunny and warm.Well . . . That Was Awkward by Megan Montgomery - Featured AuthorHarry Bookshop, Port Louis, Mauritius - Featured BookstoreeBook Market Study: Second Chance RomanceACX announces reduction in prices of audiobooks - Amazon KDP CollegeBarbra Streisand MemoirPrint Book Sales Fell 6.5% in 2022HarperCollins Striking Union Reach Tentative AgreementFree Style Sheet TemplatesFree Writing TipsMusic licensed from Storyblocks:“More Jam Please” by Raighes Factory"See Down to the Bottom" by Humans Win"Down to Get up Again" by Humans Win"Over the Ocean" by Sondé"Sail Away" by zoze"Second Chance" by Humans Win
En aout 1922, à Port-Louis dans le Morbihan, une enfant de 12 ans, Edwina Kerlo, est retrouvée morte dans l'épicerie de sa mère qu'elle tenait pour la journée. Des témoins ont vu une femme habillée comme une bohémienne sortir de la boutique ...
Le meilleur de l'histoire du jour en moins d'une minute.
En aout 1922, à Port-Louis dans le Morbihan, une enfant de 12 ans, Edwina Kerlo, est retrouvée morte dans l'épicerie de sa mère qu'elle tenait pour la journée. Des témoins ont vu une femme habillée comme une bohémienne sortir de la boutique ...
En aout 1922, à Port-Louis dans le Morbihan, une enfant de 12 ans, Edwina Kerlo, est retrouvée morte dans l'épicerie de sa mère qu'elle tenait pour la journée. Des témoins ont vu une femme habillée comme une bohémienne sortir de la boutique ...
Un extrait du récit de Christophe Hondelatte de demain.