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Ecoutez L'angle éco de Martial You du 09 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ça se réchauffe des deux côtés de la Manche. Le Brexit semble loin et les deux rives britannique et européenne se rapprochent sur la géopolitique et l'économie. La visite d'État du président français Emmanuel Macron du 8 au 10 juillet au Royaume-Uni témoigne de cet empressement. De son côté, l'Union européenne a conclu en mai dernier un accord important avec le gouvernement du travailliste Keir Starmer.
durée : 00:36:51 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - L'Union européenne et le Royaume-Uni ont trouvé un accord sur la défense et la coopération économique, ce lundi 19 mai à Londres. Pour les deux partenaires, c'est un nouveau chapitre de leur relation qui s'ouvre, cinq ans après le Brexit. - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:36:51 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - L'Union européenne et le Royaume-Uni ont trouvé un accord sur la défense et la coopération économique, ce lundi 19 mai à Londres. Pour les deux partenaires, c'est un nouveau chapitre de leur relation qui s'ouvre, cinq ans après le Brexit. - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:02:18 - Le brief éco - Le Premier ministre britannique recevra lundi à Londres les dirigeants de l'Union européenne afin de discuter d'un nouvel accord de défense et d'améliorer les liens commerciaux. Une première depuis le Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l'Europe, il y a cinq ans.
Les Britanniques désenchantés cinq ans après le Brexit - On décrypte le monde
Cela fait cinq ans que le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne. Le 31 janvier 2020, une période de transition s'ouvrait pour faciliter le passage, mais les Britanniques n'étaient déjà plus citoyens de l'UE. En 2016, ils avaient voté en majorité pour le Brexit, et le milieu agricole comptait parmi les fervents partisans de la sortie. Cinq ans plus tard, le bilan est mitigé. Cela fait cinq ans que la cloche du Big Ben, au Parlement de Westminster, a retenti. À 23h, elle annonçait la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Cette cloche-là, c'est celle qui annonce le début des enchères aux moutons du marché de Melton Mowbray. Richard est présent ce matin, bien qu'il n'ait pas de moutons à vendre cette fois-ci. Cet éleveur apprécie l'ambiance du marché.« On nous avait dit qu'avec le Brexit, les prix allaient chuter et que l'agneau britannique n'aurait plus de demande à cause des droits de douane. Mais c'est tout le contraire. La demande est là, et aucune taxe n'a été imposée sur l'agneau britannique, pour l'instant en tout cas. La demande la plus forte vient du Moyen-Orient, d'Arabie saoudite, d'Israël et de Turquie. Hors Union européenne. Mais également plus près de nous, d'Espagne et d'Italie et de France. Et puisque ces clients avaient une relation commerciale avec nous avant le Brexit, ils continueront cette relation après le Brexit ».Un avis, qui n'est pas partagé par tousAndrew Wheeler, cultivateur de céréales à quelques kilomètres de là, a stocké toute sa récolte dans son entrepôt. Lui aussi avait voté pour la sortie de l'Union européenne en 2016. « J'ai voté en faveur du Brexit pour quitter l'UE pour un certain nombre de raisons. Mais c'est probablement mon cœur qui l'a emporté sur ma tête. L'une des raisons pour lesquelles je voterais différemment aujourd'hui, c'est que je vois que notre gouvernement ne s'intéresse pas à l'agriculture. Lorsque nous étions membres de l'Union européenne, il ne fait aucun doute que la pression exercée par les agriculteurs, surtout les français, avait de l'impact à Bruxelles. L'UE avait peur, elle a toujours peur, des agriculteurs. Ce n'est pas le cas du gouvernement britannique ».À lire aussiAu Royaume-Uni, les agriculteurs manifestent contre un projet de taxe sur la successionLe principal syndicat de fermier britannique, le NFU, tient une permanence au marché de Melton Mowbray. James Haddon, son représentant local, reçoit de nombreuses plaintes, notamment de la part des producteurs de fruits et légumes, qui peinent à recruter la main-d'œuvre saisonnière venue d'Europe de l'Est avant le Brexit.« Vous travaillez toute l'année pour avoir une récolte et vous n'êtes pas en mesure de la faire. C'est pourquoi la NFU souhaiterait un plan stratégique quinquennal pour les travailleurs saisonniers. Pour qu'ils puissent venir en nombre raisonnable, donc sans plafond arbitraire, afin que tous les aliments cultivés puissent être récoltés avec succès ».Le gouvernement travailliste, arrivé au pouvoir en juillet, veut revoir et améliorer la relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Mais il reste catégorique : un retour à la liberté de mouvement est exclu.À écouter aussiLes défis du Royaume-Uni, cinq ans après le Brexit
Cela fait cinq ans que le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne. Le 31 janvier 2020, une période de transition s'ouvrait pour faciliter le passage, mais les Britanniques n'étaient déjà plus citoyens de l'UE. En 2016, ils avaient voté en majorité pour le Brexit, et le milieu agricole comptait parmi les fervents partisans de la sortie. Cinq ans plus tard, le bilan est mitigé. Cela fait cinq ans que la cloche du Big Ben, au Parlement de Westminster, a retenti. À 23h, elle annonçait la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Cette cloche-là, c'est celle qui annonce le début des enchères aux moutons du marché de Melton Mowbray. Richard est présent ce matin, bien qu'il n'ait pas de moutons à vendre cette fois-ci. Cet éleveur apprécie l'ambiance du marché.« On nous avait dit qu'avec le Brexit, les prix allaient chuter et que l'agneau britannique n'aurait plus de demande à cause des droits de douane. Mais c'est tout le contraire. La demande est là, et aucune taxe n'a été imposée sur l'agneau britannique, pour l'instant en tout cas. La demande la plus forte vient du Moyen-Orient, d'Arabie saoudite, d'Israël et de Turquie. Hors Union européenne. Mais également plus près de nous, d'Espagne et d'Italie et de France. Et puisque ces clients avaient une relation commerciale avec nous avant le Brexit, ils continueront cette relation après le Brexit ».Un avis, qui n'est pas partagé par tousAndrew Wheeler, cultivateur de céréales à quelques kilomètres de là, a stocké toute sa récolte dans son entrepôt. Lui aussi avait voté pour la sortie de l'Union européenne en 2016. « J'ai voté en faveur du Brexit pour quitter l'UE pour un certain nombre de raisons. Mais c'est probablement mon cœur qui l'a emporté sur ma tête. L'une des raisons pour lesquelles je voterais différemment aujourd'hui, c'est que je vois que notre gouvernement ne s'intéresse pas à l'agriculture. Lorsque nous étions membres de l'Union européenne, il ne fait aucun doute que la pression exercée par les agriculteurs, surtout les français, avait de l'impact à Bruxelles. L'UE avait peur, elle a toujours peur, des agriculteurs. Ce n'est pas le cas du gouvernement britannique ».À lire aussiAu Royaume-Uni, les agriculteurs manifestent contre un projet de taxe sur la successionLe principal syndicat de fermier britannique, le NFU, tient une permanence au marché de Melton Mowbray. James Haddon, son représentant local, reçoit de nombreuses plaintes, notamment de la part des producteurs de fruits et légumes, qui peinent à recruter la main-d'œuvre saisonnière venue d'Europe de l'Est avant le Brexit.« Vous travaillez toute l'année pour avoir une récolte et vous n'êtes pas en mesure de la faire. C'est pourquoi la NFU souhaiterait un plan stratégique quinquennal pour les travailleurs saisonniers. Pour qu'ils puissent venir en nombre raisonnable, donc sans plafond arbitraire, afin que tous les aliments cultivés puissent être récoltés avec succès ».Le gouvernement travailliste, arrivé au pouvoir en juillet, veut revoir et améliorer la relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Mais il reste catégorique : un retour à la liberté de mouvement est exclu.À écouter aussiLes défis du Royaume-Uni, cinq ans après le Brexit
(00:00:40) Derrière le chaos à Goma, l'appétit du Rwanda pour les richesses minières du Congo (00:06:51) Les amours contrariées par le Brexit (00:14:53) Ces trésors du Groenland qui attirent: reportage
Il y a cinq ans. Le Brexit. La sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, le 31 janvier 2020, puis du territoire douanier l'année suivante. Cet anniversaire tombe en plein retour de Donald Trump à la Maison Blanche et les interrogations autour de la relation spéciale entre le Royaume-Uni et les États-Unis sont là. Le Premier ministre travailliste britannique a essuyé des tirs à boulets rouges de la part d'Elon Musk. Keir Steimer a, de son côté, souvent accusé ses adversaires conservateurs anglais de ressembler à Donald Trump ce qui dans sa bouche n'était pas un compliment. C'est dire combien la route promet d'être un peu compliquée. Parallèlement, l'arrivée du gouvernement travailliste en juillet 2024 s'est accompagnée d'un changement de ton et de rhétorique à l'égard de l'UE qui contribue à améliorer la relation politique entre le Royaume-Uni et ses voisins et à changer progressivement la perception qu'ils ont de son rôle en Europe.USA / UE ? De quel côté le Royaume-Uni va-t-il pencher ?Invités : Sylvie Matelly, directrice de l'Institut Jacques Delors Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman Thibaud Harrois, maître de conférences en Civilisation britannique contemporaine à l'Université Sorbonne nouvelle.
Tous les matins, Emmanuelle Ducros dévoile aux auditeurs son “Voyage en absurdie”, du lundi au jeudi.
Tous les matins, Emmanuelle Ducros dévoile aux auditeurs son “Voyage en absurdie”, du lundi au jeudi.
Hello la team, Bienvenue dans ce nouvel épisode de votre podcast voyage Hublot ou Couloir. Aujourd'hui je suis ravie d'accueillir Romain, qui n'est autre que mon ex. Romain s'est expatrié il y a 10 ans en Angleterre, à Oxford et à pu commencer une carrière professionnelle dans la restauration et maintenant dans le vin, ce qui ne lui était pas du tout prédestiné. Il a également connu le Brexit. Alors comment s'est-il adapté? que s'est-il passé au moment du Brexit ? Aurait-il pu avoir la même carrière professionnelle en France ?J'espère que cet épisode vous plaira. En attendant, n'oubliez pas, voyager c'est toujours la meilleure des options. Bisous la team Instagram ; Hublot ou CouloirHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:34:50 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Quatre ans après le Brexit, le Royaume-Uni peine à réaliser les bénéfices promis, avec des pertes économiques significatives et une désillusion croissante parmi la population. Mais cette désillusion éteint-elle ou ravive-t-elle la flamme du populisme ? - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:34:50 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Quatre ans après le Brexit, le Royaume-Uni peine à réaliser les bénéfices promis, avec des pertes économiques significatives et une désillusion croissante parmi la population. Mais cette désillusion éteint-elle ou ravive-t-elle la flamme du populisme ? - réalisé par : Thomas Lenglain
Après sa période européenne, on retient une image de Michel Barnier comme du grand négociateur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, le Brexit, entre 2016 et 2021.
L'émission 28 Minutes du 05/08/2024 Himalaya : un business qui donne le vertige Chaque printemps, entre 500 et 1 000 personnes foulent le sommet de l'Everest, dans la chaîne de l'Himalaya, entre la Chine et le Népal. Depuis la pulvérisation du record de vitesse d'ascension des quatorze sommets de plus de 8 000 mètres en 2019 par Nirmal Purja, François Carrel, journaliste indépendant et alpiniste grenoblois, raconte ce moment de bascule historique qui a propulsé l'Himalaya dans une ère nouvelle. “On a un dévoiement de ce que représentait l'ascension de ces 8 000 mètres. On considérait cela comme un exploit, comme une aventure incroyable. Aujourd'hui, on est dans un tel cadre commercial et industriel que ce n'est plus un exploit mais un produit touristique.” Gestion catastrophique des déchets, disparition de toute forme d'humanité chez les plus illuminés des “summiters”, recours accru aux hélicoptères qui remplacent les porteurs et éleveurs de yaks dans la logistique des expéditions… Dans “Himalaya business : Qu'avons-nous fait des 8 000 ?”, François Carrel mène l'enquête et donne la parole à ceux qui regrettent cette industrialisation de la chaîne de montagnes. Quatre ans après le Brexit, pourquoi la question migratoire embrase-t-elle l'Angleterre ? Tout au long du week-end, plusieurs villes anglaises ont été le théâtre de violents affrontements : activistes d'extrême droite contre policiers et militants antiracistes. Les premiers dénoncent une immigration incontrôlée, responsable selon eux du meurtre au couteau lundi dernier de trois fillettes de Southport par un adolescent au nom étranger. En 2016, les Britanniques avaient choisi de quitter l'Union européenne en grande partie pour reprendre en mains les flux migratoires. Le Brexit a-t-il eu l'effet escompté ? Comment le nouveau Premier ministre, Keir Starmer, peut-il gérer cette première épreuve ? Pendant les JO, à quoi sert la campagne de Lucie Castets ? Le 23 juillet dernier, à la suite des élections législatives, Lucie Castets a fait l'unanimité parmi les quatre composantes du Nouveau Front populaire, comme candidate au poste de Premier ministre. Pourtant, le soir même de cette annonce, Emmanuel Macron, dans son interview de “lancement” des Jeux olympiques, n'a même pas prononcé son nom et renvoyé ces affaires à plus tard, après la fameuse “trêve olympique”. De fait, depuis une semaine, les Français ont de l'or dans les yeux. Lucie Castets continue malgré tout sa ”campagne électorale” sans vote, à travers la France. Est-ce vain dans le contexte olympique ? Ou utile pour révéler sa personnalité et s'imposer face à un Président réticent ? Enfin, retrouvez également les chroniques de Virgile Bellaiche et Marjorie Adelson ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 05 août 2024 - Présentation : Jean-Mathieu Pernin - Production : KM, ARTE Radio
L'émission 28 Minutes du 05/08/2024 Quatre ans après le Brexit, pourquoi la question migratoire embrase-t-elle l'Angleterre ? Tout au long du week-end, plusieurs villes anglaises ont été le théâtre de violents affrontements : activistes d'extrême droite contre policiers et militants antiracistes. Les premiers dénoncent une immigration incontrôlée, responsable selon eux du meurtre au couteau lundi dernier de trois fillettes de Southport par un adolescent au nom étranger. En 2016, les Britanniques avaient choisi de quitter l'Union européenne en grande partie pour reprendre en mains les flux migratoires. Le Brexit a-t-il eu l'effet escompté ? Comment le nouveau Premier ministre, Keir Starmer, peut-il gérer cette première épreuve ? Pendant les JO, à quoi sert la campagne de Lucie Castets ? Le 23 juillet dernier, à la suite des élections législatives, Lucie Castets a fait l'unanimité parmi les quatre composantes du Nouveau Front populaire, comme candidate au poste de Premier ministre. Pourtant, le soir même de cette annonce, Emmanuel Macron, dans son interview de “lancement” des Jeux olympiques, n'a même pas prononcé son nom et renvoyé ces affaires à plus tard, après la fameuse “trêve olympique”. De fait, depuis une semaine, les Français ont de l'or dans les yeux. Lucie Castets continue malgré tout sa ”campagne électorale” sans vote, à travers la France. Est-ce vain dans le contexte olympique ? Ou utile pour révéler sa personnalité et s'imposer face à un Président réticent ? 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 05 août 2024 - Présentation : Jean-Mathieu Pernin - Production : KM, ARTE Radio
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer s'opposent ce soir dans le dernier débat télévisé avant les élections législatives du 4 juillet 2024. Les sondages promettent une écrasante victoire au Labour, le parti travailliste. Ils prédisent aussi une déroute cinglante au parti conservateur au pouvoir depuis quatorze ans. Loin d'offrir les opportunités promises par ses partisans, la sortie de l'Union européenne a occasionné de sérieux dégâts dans l'économie britannique. Le Brexit a aussi ouvert la porte au populisme. Les Tories sont désormais talonnés par le parti Reform UK, qui axe sa campagne sur la lutte contre l'immigration.Avec notre invitée : Catherine Marshall, professeure d'Histoire et de Civilisation britanniques à Cergy Paris-Université, directrice du Laboratoire Agora (Centre de recherche multidisciplinaire en Sciences humaines et sociales).
durée : 00:03:20 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Y a-t-il ailleurs dans le monde des paris politiques comparables à la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron ? Les cas sont rares. La décision du président français se rapproche sans doute plus du pari de David Cameron en 2016 que d'autres élections anticipées.
Stéphane Bern raconte, 30 ans, jour pour jour, après son inauguration, une prouesse de technologie qui a permis de relier deux nations qui n'ont pas toujours été amies : la France et le Royaume-Uni. Ou la véritable histoire du tunnel sous la Manche… Quand l'idée d'un tunnel reliant la France et la Grande-Bretagne a-t-elle émergé ? Quelles difficultés politiques, techniques et financières ont ralenti le projet ? Le Brexit a-t-il eu des conséquences sur l'exploitation du tunnel sous la Manche ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Bertrand Lemoine, historien, architecte et ingénieur, auteur de "Sous la Manche, le tunnel" (Gallimard) et "Le tunnel sous la Manche" (Moniteur)
L'ancien négociateur en chef du Brexit vient d'achever une série de conférences en Australie, où il a été invité par l'université du Queensland. Il revient à notre micro sur cette expérience et trace les perspectives d'avenir de l'Union européenne.
durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - A l'heure où les agriculteurs britanniques – anglais en première ligne - manifestent eux-aussi pour protester contre les politiques menées à leur égard, quelles perspectives d'avenir pour le modèle agricole britannique à l'ère du post-Brexit ? - invités : Catherine Mathieu Économiste à l'OFCE, spécialiste du Royaume-Uni et des questions européennes; Viviane Gravey Enseignante chercheuse à la Queen's University de Belfast et spécialiste des politiques environnementales britanniques et européennes.; Ludivine Petetin Maître de conférence à l'université de Cardiff, spécialiste en politiques et droit agricole
durée : 00:03:05 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Un accord a été trouvé entre les Unionistes nord-irlandais et le gouvernement britannique. Désormais tous les produits frais en Grande-Bretagne porteront l'étiquette suivante : "Ce produit n'est pas à destination de l'Union européenne". Les distributeurs s'étranglent.
durée : 00:03:05 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Un accord a été trouvé entre les Unionistes nord-irlandais et le gouvernement britannique. Désormais tous les produits frais en Grande-Bretagne porteront l'étiquette suivante : "Ce produit n'est pas à destination de l'Union européenne". Les distributeurs s'étranglent.
durée : 00:03:00 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La présidente de l'AFD, le parti d'extrême-droite allemand, vante les mérites du Brexit et veut organiser un référendum pour sortir l'Allemagne de l'UE. Une position qui lui permet de fédérer les mécontentements, dans un pays majoritairement favorable à l'Europe.
durée : 00:03:00 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La présidente de l'AFD, le parti d'extrême-droite allemand, vante les mérites du Brexit et veut organiser un référendum pour sortir l'Allemagne de l'UE. Une position qui lui permet de fédérer les mécontentements, dans un pays majoritairement favorable à l'Europe.
durée : 00:03:55 - Le zoom de la rédaction - On appelle ça le "Bregret" contraction de "Brexit" et "regret", un sentiment majoritaire au Royaume-Uni si l'on en croit les sondages. Les Britanniques ont quitté l'Europe il y a un peu plus de 3 ans et, depuis, s'en mordent les doigts.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'Ecole alsacienne le 7 janvier 2024. Avec cette semaine : Nicolas Baverez, essayiste et avocat. Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique. Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. L'HÉRITAGE EUROPÉEN DE JACQUES DELORS À L'HEURE DE L'IMPÉRIALISME RUSSE Jacques Delors l'ancien président de la Commission européenne s'est éteint, le 27 décembre, à 98 ans. Entré en fonction à Bruxelles en janvier 1985, l'ancien ministre des Finances français prévient « L'Europe n'a d'autre choix qu'entre la survie et le déclin. Il occupera son bureau bruxellois durant dix années consécutives, et marquera la construction européenne de son empreinte, au point que la presse américaine le baptise le « tsar de Bruxelles ». Son impulsion est décisive dans l'adoption de l'Acte unique, qui donne naissance au marché unique européen. Dans ses Mémoires, Jacques Delors donne à ce marché une triple fonction : organiser « la compétition qui stimule, la coopération qui renforce et la solidarité qui unit. » Suivront le traité de Maastricht, la monnaie commune, la création des fonds de cohésion pour soutenir l'élargissement de l'Union à des entrants moins bien lotis économiquement que les membres fondateurs, ou encore le programme d'échanges universitaires Erasmus. Jacques Delors était devenu le partenaire de nombreux chefs d'État et de gouvernement engagés comme lui en faveur de la construction européenne : le Chancelier allemand Helmut Kohl, le Premier ministre belge Jean-Claude Dehaene, le chef du gouvernement espagnol Felipe Gonzalez et François Mitterrand. En 2015, il a été nommé « citoyen d'honneur de l'Europe » troisième personnalité à être ainsi distingué, après Jean Monnet en 1976 et Helmut Kohl en 1998. Si Jacques Delors quitte Bruxelles, en janvier 1995, avec la satisfaction d'avoir rempli sa mission, il s'en va aussi avec le regret de constater, comme bien d'autres mais en l'ayant vécu de l'intérieur, à quel point l'Europe reste un nain politique. Il reste donc un long chemin à parcourir. Il va s'y employer, dans la mesure de ses moyens, avec sa fondation, Notre Europe. En 2021, il finira par porter sur l'Union européenne un regard critique, dans son interview testamentaire au Point constatant qu'« À vingt-sept, on s'éloigne des projets qui étaient ceux de Jean Monnet ou Robert Schuman. Du moins, on les rend beaucoup plus difficiles. Rien que le fonctionnement d'une Commission européenne à vingt-sept, déjà... » Pascal Lamy, son ancien directeur de cabinet, confie que Jacques Delors avait conscience de la difficulté de la situation actuelle, dans laquelle un seul des 27 peut jouer contre les 26 autres, voire, comme l'a fait récemment Viktor Orban monnayer son vote sur l'adhésion de l'Ukraine. Au moment où Jacques Delors disparait, deux questions se posent : face aux régimes illibéraux « la compétition qui stimule, la coopération qui renforce et la solidarité qui unit » va-t-elle passer du marché aux marchandages ? Face à l'impérialisme russe l'Europe est-elle toujours un nain politique ? *** LE NAUFRAGE DU BREXIT Le 1er janvier 2021 la Grande Bretagne est sortie de l'Union européenne. Sept ans après le référendum qui a vu les partisans du divorce l'emporter, un sondage de l'institut Opinium publié par « The Guardian » note que les Britanniques ne sont désormais plus que 22 % à juger que la séparation a été une bonne chose pour le Royaume-Uni. L'institut a demandé à 2.000 électeurs de juger si la sortie de l'UE avait eu un effet positif ou négatif dans différents domaines. Résultat : les avis positifs ne l'emportent pour aucune question. Seul un sondé sur dix estime que la sortie de l'UE a amélioré sa situation financière personnelle ou optimisé les salaires, quand 63 % la rendent responsable d'une partie de l'inflation. « Une nette majorité de l'opinion publique estime désormais que le Brexit a été néfaste pour l'économie britannique, a fait monter les prix dans les magasins et a entravé les tentatives du gouvernement de contrôler l'immigration », résume le quotidien. En 2023, 29.437 migrants ont fait la traversée, contre 45.774 en 2022 qui avait été une année record, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur publiés le 1er janvier. Une autre enquête, menée auprès des entreprises, montre que les sociétés travaillant avec l'UE se plaignent des nouvelles règles douanières. Christopher Hayward, le président du conseil d'administration de la City of London Corporation, l'organisation qui gère le quartier financier de Londres, estime que « Le Brexit a été un long et douloureux divorce. La confiance a été anéantie. » Selon un sondage de la British Chambers of Commerce de décembre, 2023, 60 % des exportateurs vers l'UE estiment que les échanges commerciaux sont plus difficiles qu'il y a un an. Or, toutes les obligations liées au Brexit ne sont pas encore en place. Les contrôles sanitaires sur les importations n'entreront en vigueur que cette année. Pour le gouvernement de Rishi Sunak, 2024 s'ouvre dans l'appréhension d'une défaite électorale, sur fond de prédictions économiques moroses et d'un retournement d'opinion sur le Brexit Quelques sondages mesurent même un « Bregret », le regret du Brexit… Après quatorze ans au pouvoir, cinq premiers ministres, un Brexit et divers scandales, les tories sont devancés d'au moins quinze points par le Labour dans toutes les enquêtes d'opinion. Toutefois, contrairement aux précédentes le Brexit ne devrait pas s'imposer comme un thème central des élections législatives qui auront lieu cette année.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
durée : 00:02:30 - Le monde est à nous - L'un des principaux artisans du Brexit, Nigel Farage, participe en ce moment à l'émission de téléréalité "Je suis une célébrité, sortez-moi de là", diffusée sur ITV et regardée cette année par sept millions de personnes en moyenne.
Six mois après le report de sa visite d'État en raison des manifestations contre la réforme des retraites, le roi Charles III est enfin en France.Trois jours avec Camilla pour un circuit touristique typique –Champs-Élysées, Notre-Dame, Versailles–, un discours devant le Sénat et un crochet par Bordeaux, histoire de rappeler que l'Aquitaine fut anglaise grâce ou à cause du mariage d'Aliénor à Henri II Plantagenêt.Trois jours de visite pour réaffirmer l'amitié entre la République française et la monarchie britannique, amitié mise à mal ces dernières années avec l'instrumentalisation du sentiment anti-français agité régulièrement par l'ancien Premier ministre Boris Johnson et son éphémère successeure, Liz Truss.Quel est l'intérêt de cette visite sur les plans politique et diplomatique dans le sens où le nouveau roi ne dispose d'aucun pouvoir concret? Où en sommes-nous de nos relations avec Londres? Et comment se porte le Royaume-Uni plus de six ans après avoir voté en faveur du Brexit?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce mercredi, il s'intéresse aux migrants qui continuent à affluer malgré le Brexit.
A la suite d'un référendum en juin 2016, les Britanniques décident de quitter l'Union européenne. C'est le point de départ du Brexit qui prend officiellement effet le 31 janvier 2020. En 2023, c'est Rishi Sunak qui occupe le poste et fait face à une crise sans précédent dans le pays. La population parle de “Bregret”, un néologisme qui mélange les mots “Brexit” et “Regret”. Alors que le pays est au bord de l'implosion économique et sociale, le Premier ministre rend visite à Emmanuel Macron le 10 mars. Il s'agit là d'apaiser les relations entre les deux nations, tendues par l'ancien Premier ministre Boris Johnson. C'est peut-être un début de rétropédalage de la part du gouvernement anglais, qui lui aussi ressent sans doute du “Bregret”. Qu'est-ce que la population britannique pense du Brexit en 2023 ? Quelles sont les conséquences économiques et sociales ? Comment le Royaume-Uni peut-il se sortir de cette situation ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que l'Eglise anglicane, dont le Roi Charles III est le gouverneur suprême ? Qu'est-ce que l'adhésion à l'Union Européenne ? Qu'est-ce que la présidence de l'Union Européenne ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : Mali : incertitudes sur la tenue du référendum constitutionnel. Par David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : la coopération spatiale entre Russes et Américains perdure. Par Simon Rozé, journaliste au service Sciences de RFI. Présidentielle au Nigeria : l'opposition conteste la victoire de Bola Tinubu. Par Liza Fabbian, correspondante de RFI à Lagos. Brexit : en quoi consiste l'accord sur l'Irlande du Nord ? Par Aurélien Antoine, directeur de l'Observatoire du Brexit, auteur de Le Brexit, une histoire anglaise, aux éditions Dalloz. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
durée : 00:42:07 - Un jour dans le monde - Après des mois de tensions, le Royaume-Uni et l'Union Européenne sont parvenus à un compromis concernant les échanges commerciaux avec l'Irlande du Nord, qui seront désormais assouplis. L'Angleterre a-t-elle alors “gagné” le Brexit ?
durée : 00:42:07 - Un jour dans le monde - Après des mois de tensions, le Royaume-Uni et l'Union Européenne sont parvenus à un compromis concernant les échanges commerciaux avec l'Irlande du Nord, qui seront désormais assouplis. L'Angleterre a-t-elle alors “gagné” le Brexit ?
N°284 / 12 février 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 10 février 2023.Avec cette semaine :Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef du mensuel Philosophie Magazine.Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef du quotidien La Croix.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova. LE BREXIT SIX ANS APRÈSLe Brexit a été voté en juin 2016, et la sortie effective du marché unique européen a eu lieu le 1er janvier 2021. Difficile de faire précisément le tri entre le Brexit, la pandémie, le choc énergétique et le chaos politique, mais les faits sont là : l'économie britannique décroche plus qu'ailleurs. Selon les calculs du Centre for European Reform, un groupe de réflexion britannique, entre le deuxième trimestre 2016, date du référendum, et celui de 2022, le Royaume-Uni a connu une croissance inférieure de 5,5 % à celle d'un groupe d'une quarantaine de pays comparables qui connaissaient, les années précédentes, une croissance similaire. Le volume du commerce extérieur britannique a également augmenté de 7 % de moins que ce groupe et les investissements sont de 11 % inférieurs. Sur un an, ce seraient 40 milliards de recettes fiscales perdues pour le gouvernement. Un trou qu'il a fallu compenser dans le budget de rigueur concocté en urgence par le chancelier de l'Échiquier en novembre dernier, avec 55 milliards de livres de hausses d'impôts (25 milliards) et de baisses de dépenses (30 milliards). Le Centre for European Reform estime, en outre, que la fin de la libre circulation a entraîné un manque à gagner de 330.000 travailleurs européens qui seraient sans cela arrivés sur le marché du travail depuis deux ans. Selon l'Office National Statistique britannique, 28 % des entreprises de plus de dix salariés se disent concernées par les pénuries. Parmi elles, 40 % ne peuvent, pour cette raison, répondre à la demande.Le mécontentement social, accumulé après des années d'austérité – avec néanmoins une pause durant la pandémie - et de sous-investissement dans les services publics, éclate désormais avec une longue série de grèves, inédites depuis les années 1970, dont celle cette semaine, chez les 360.000 infirmières du Service national de santé.Depuis janvier, ce sont désormais 60 % des Britanniques qui affirment que la sortie de l'Union européenne a été une erreur, contre 40 % qui la soutiennent. Le basculement a commencé à l'été 2021 (les Britanniques étaient alors partagés, à 50/50 ) et, depuis, les deux courbes s'éloignent progressivement. Le pourcentage des Brexiters qui pensent que c'était une erreur a grimpé de 4 % à 19 %. Friands de néologismes, les Britanniques ont trouvé un nom pour désigner le sentiment de regret du Brexit : le « Bregret ». Il est particulièrement prononcé chez les Londoniens : 7 sur 10 pensent que c'était une erreur de quitter l'Union européenne. Autre néologisme apparu pour désigner ceux qui souhaitent revenir dans l'UE : les « rejoiners », nombreux chez les jeunes qui n'avaient pas l'âge de voter en 2016.***LES RÉFORMES INSTITUTIONNELLES DU PRÉSIDENTAu début de son premier quinquennat Emmanuel Macron avait présenté aux parlementaires une révision de la Constitution, finalement enterrée au cœur de l'été 2018 à la suite de l'affaire Benalla. Entre les deux tours de la présidentielle, il avait esquissé une autre méthode, s'il était réélu, avec la mise en place d'une « commission transpartisane » pour réviser la Constitution.Dans un entretien au Figaro le 12 janvier, le secrétaire général du parti présidentiel Renaissance, Stéphane Séjourné, a annoncé : « Après les retraites, nous devrons réformer nos institutions ». Le même jour, Emmanuel Macron réunissait les présidents de commission des lois de la majorité pour ouvrir le chantier. Stéphane Séjourné a confié à l'ancienne garde des Sceaux Nicole Belloubet et au député de la Vienne Sacha Houlié, président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, le soin de préparer la position que le parti défendra au sein de la commission transpartisane. Les conclusions de ce travail sont attendues ce mois-ci, dans la perspective du premier Conseil national que le parti Renaissance organisera au printemps.Ce chantier comporte quelques grands attendus : une réflexion sur la réduction du nombre de parlementaires, sur la réforme des modes de scrutin, sur le retour au septennat, sur la fin de la Cour de justice de la République... La disparition du poste de Premier ministre pourrait aussi être envisagée. Une réflexion pourrait être menée notamment sur le découpage territorial avec une éventuelle suppression de l'échelon régional. Des réflexions sont aussi promises sur le non-cumul des mandats qui, à en croire ses détracteurs, a rompu le lien entre démocratie locale et nationale. La question du scrutin proportionnel, chère à François Bayrou, allié du chef de l'Etat, reste également dans les esprits, même si le parti Les Républicains, majoritaire au Sénat, s'y oppose frontalement. La simplification du recours au référendum pourrait être abordée pour dédramatiser son usage.Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, à la tête du groupe de réflexion sur l'évolution de la Constitution et des institutions (Gréci), explique qu'« il existe deux alternatives pour valider une réforme constitutionnelle. Dans les deux cas, elle doit au préalable être approuvée par les assemblées dans des termes identiques. Ensuite, le texte peut être définitivement entériné soit par référendum soit par la réunion du Congrès ». Au regard du rapport de force au sein des assemblées, l'adoption des textes pourrait être complexe. L'ancien Premier ministre Edouard Balladur a rappelé que trois réformes constitutionnelles ont eu lieu au cours de la IIIème République, une seule durant la IVème et... vingt et une pendant la Vème.Selon le directeur général de l'institut de sondages IFOP, Frédéric Dabi, le sujet de la réforme institutionnelle « n'intéresse pas les Français ».Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Au sommaire : (00:00:39) Les déceptions de l'après-Brexit (00:07:39) Interview: le Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme Volker Türk tente de rallier les patrons (00:15:35) Dans le désert médical de France voisine
durée : 00:15:36 - Journal de 8 h - C'était il y a tout juste deux ans : le Royaume-Uni prenait le large et quittait l'Union européenne pour un Brexit presque sans boussole. Aujourd'hui alors que les grèves se multiplient et que les entreprises sont à la peine, la classe politique tente comme elle peut, de tirer parti de ce divorce.
durée : 00:15:36 - Journal de 8 h - C'était il y a tout juste deux ans : le Royaume-Uni prenait le large et quittait l'Union européenne pour un Brexit presque sans boussole. Aujourd'hui alors que les grèves se multiplient et que les entreprises sont à la peine, la classe politique tente comme elle peut, de tirer parti de ce divorce.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'Euro a attaqué sa 3ème décennie d'existence. Le Brexit va entrer dans sa 3ème année le 1er janvier. Et au bout du compte, même constat : l'Europe a gagné.
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Tous les samedis et dimanches à 18h17, Pierre de Vilno reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir Alastair Campbell, ex-directeur de la Communication et de la Stratégie du Premier Ministre Tony Blair.
Tous les samedis et dimanches à 19h17, Pierre de Vilno reçoit un invité décalé pour apporter un éclairage inédit sur l'actualité. Ce soir Jonathan Coe.
Est-il encore possible de faire des séjours linguistiques au Royaume-Uni ? Les changements liés au Brexit compliquent un peu la donne. Reportage dans une école du centre de Londres qui propose des cours et des activités pour ceux qui voudraient découvrir la ville et apprendre la langue. De notre correspondante à Londres, Une vingtaine d'élèves entre 16 et 18 ans apprennent l'anglais dans cette petite classe. Dans la salle d'à côté, d'autres étudiants croquent dans des sandwichs adossés à un baby foot. Le cours de Veronica vient de finir. « J'adore ce pays, c'est mon rêve », dit-elle. Cette Italienne aux yeux bleus et aux boucles brunes voulait absolument passer deux semaines dans la capitale. « Maintenant, c'est compliqué, car j'ai dû me faire un passeport, passer des contrôles, les scans. Tout est beaucoup plus long. Je reviens pour 4 mois à Birmingham à la rentrée. Je veux vivre et travailler ici. » Mais la jeune femme de 17 ans ne s'est pas encore renseignée sur les démarches à suivre. « Non, je suis trop jeune, j'ai le temps de penser à ça », relativise Victoria. « Ils ne peuvent plus travailler en Angleterre. Beaucoup de choses à respecter pour pouvoir travailler, donc c'est plus compliqué », prévient Bruna, manager dans l'école. Cette Française s'est installée dans le pays avant le Brexit. Difficile pour le moment de mesurer son impact sur le nombre d'inscriptions, surtout que la pandémie est passée par là. Temps de réadaptation L'établissement a fermé pendant plusieurs mois. Alors que les étudiants reviennent, il faut préparer les Européens aux nouvelles normes. « Tous les élèves européens ont toujours le droit d'étudier jusqu'à 6 mois sans visa », poursuit Bruna. « Ça a l'air plus effrayant puisque le Brexit, c'est devenu un peu un gros mot. Mais il faut juste un passeport. Ils ne peuvent juste pas travailler pendant cette période. Donc, ça n'empêche pas tout le monde de venir. Ça a été un temps de réadaptation après que le Brexit est passé. » Un temps de réadaptation pour ses étudiants adultes ou mineurs qui viennent en moyenne pour quelques semaines prendre des cours le matin ou l'après-midi. Il faut compter 350 euros la semaine, ce qui ne comprend pas le logement. « Pour les Européens, ça n'a plus trop de sens de venir ici » Mais pour James, un des professeurs de l'école, la dynamique a changé. Pour les Européens, ça n'a plus trop de sens de venir ici, il faut aller en Irlande maintenant, où on n'a toujours pas à s'inquiéter du visa pour travailler ou du passeport. Ce qui a vraiment changé, c'est le type d'étudiants qu'on a aujourd'hui. On a ceux qui viennent d'une famille qui peuvent les soutenir, qui n'ont pas besoin de travailler. J'ai un de mes étudiants qui me disaient “j'ai besoin de trouver de l'argent donc je vais appeler mes parents, alors qu'avant il aurait pu juste dire je vais me trouver un petit travail ici. La manager de l'école reste positive, les Européens continueront de venir au moins pour apprendre l'anglais, mais ils chercheront sûrement un travail dans un autre pays. L'association nationale qui regroupe ce type d'écoles parle d'une baisse de 88% l'année dernière.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après sa démission, le premier ministre britannique laisse le Brexit en héritage. Celui-ci ne sera pas remis en cause, mais une fois la confusion passée à Londres, il sera temps de rebâtir des liens de confiance entre le Royaume Uni et l'UE, c'est l'intérêt de tous.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après sa démission, le premier ministre britannique laisse le Brexit en héritage. Celui-ci ne sera pas remis en cause, mais une fois la confusion passée à Londres, il sera temps de rebâtir des liens de confiance entre le Royaume Uni et l'UE, c'est l'intérêt de tous.
Le coup d'envoi de la présidence française du Conseil de l'Union européenne a été donné, ce mercredi 19 janvier 2022, par le président français avec son discours devant le Parlement Européen. Il y a un an, le Royaume-Uni quittait l'Union européenne pour promouvoir ses propres ambitions mondiales. Si ce départ n'a pas provoqué de contagion, il n'en a pas moins suscité des sentiments ambivalents. Le Brexit illustre une forme de reflux du désir d'Europe et contraint l'Union à une réflexion de fond dans un contexte géopolitique particulièrement tendu, marqué par la rivalité sino-américaine, les tensions avec la Russie et une relation parfois complexe avec les USA. Les défis à relever sont importants. Pour n'en citer que quelques-uns : l'économie numérique, l'écologie, le déclin démographique, la sécurité y compris dans le domaine cyber ainsi que la rénovation des Institutions. La présidence française pour six mois du Conseil de l'Union européenne place Paris au cœur de ces challenges d'aujourd'hui, impliquant pour la France des responsabilités institutionnelles et politiques. Invités : Christian Lequesne, Professeur de Science Politique à Sciences Po Serge Sur, professeur émérite de l'Université Panthéon Assas, rédacteur en chef de Questions internationales Hans Stark, professeur de Civilisation allemande à la Sorbonne Université, rédacteur en chef de la revue Allemagne d'aujourd'hui et conseiller pour les relations franco-allemandes à l'IFRI. Édition en partenariat avec la revue Questions internationales. «L'Europe post-Brexit».