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La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Annalisa Cappellini : Mali, Bamako asphyxiée par les Ddjihadistes - 10/11

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 2:33


Ce lundi 10 novembre, la dégradation de la situation au Mali a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali asphyxié par le blocus jihadiste

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 4:21


Bloquer, détourner et parfois détruire les camions de carburants qui approvisionnent le Mali par la route : « c'est un blocus d'une redoutable efficacité qu'impose, depuis deux mois, le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, constate Jeune Afrique. Les axes majeurs reliant Bamako au reste du pays sont désormais très largement paralysés. Et la situation ne cesse de se dégrader, tant la stratégie amorcée par le groupe jihadiste depuis début septembre frappe, par un effet domino imparable, la quasi-totalité des secteurs. Si le transport et la logistique sont évidemment les premiers touchés, les conséquences se font désormais sentir sur l'énergie, l'agriculture, les mines et même l'éducation. "S'il n'y a pas de carburant, au Mali, cela signifie que tout s'arrête, puisqu'il n'y a pas d'alternative au transport routier", résume un responsable d'une société de logistique interrogé par le site panafricain. "Le vivrier, les personnes, les biens, le gaz… Absolument tout est transporté par voie routière. Donc à partir du moment où vous n'avez plus ni voie sécurisée, ni carburant, l'économie est à l'arrêt" ». Bamako pas sur le point de tomber… C'est dans ce contexte que la France, après les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Italie, a conseillé vendredi à ses ressortissants présents au Mali de quitter le pays. Pour autant, relève Afrik.com, « les jihadistes du JNIM ne semblent pas préparer une attaque militaire directe contre Bamako. Leur stratégie consisterait plutôt à asphyxier lentement la capitale par des blocus successifs. Les rançons versées en échange de la libération d'otages, entre 50 et 70 millions d'euros récemment, selon plusieurs sources, renforcent considérablement les moyens du groupe jihadiste. Cet afflux d'argent liquide permettrait au JNIM d'acquérir des armes lourdes, des véhicules, du carburant et des drones, mais aussi de financer sa propagande et de recruter plus efficacement ». En effet, renchérit le chercheur Boubacar Haidara sur le site The Conversation : « à ce stade, les jihadistes sont loin d'avoir les moyens de prendre la capitale. (…) On pourrait même penser que le JNIM lui-même a été surpris par l'ampleur inattendue des conséquences de ses actions autour de Bamako, lesquelles, en réalité, ne requièrent pas de moyens militaires particulièrement importants. (…) L'annonce alarmiste d'une éventuelle prise de contrôle du Mali par ce groupe, dans la perspective de gouverner le pays, estime encore Boubacar Haidara, revient à accorder une importance excessive aux conséquences, certes spectaculaires, d'une crise ponctuelle, plutôt qu'à une évaluation globale des actions du JNIM, et des capacités réelles que révèle sa force militaire observable ». Vers une extension de la crise ? En tout cas, attention, toute « l'Afrique de l'Ouest risque la paralysie économique », prévient un observateur cité par Le Point Afrique : « les pays voisins ne s'impliquent pas suffisamment, notamment pour sécuriser les axes routiers stratégiques – Abidjan-Bamako, Conakry-Bamako, Dakar-Bamako ou encore ceux venant de Mauritanie. Il faudrait mobiliser des forces armées pour protéger ces convois, car si rien n'est fait sur le volet purement économique, cette crise deviendra ouest-africaine. À force de laisser pourrir le Mali, prévient-il, c'est tout l'Ouest africain qui pourrait s'enfoncer dans le gouffre ». Résilience… La presse malienne pour sa part fait bloc… Sahel Tribune exalte le courage des chauffeurs routiers dont les représentants ont été récemment reçus par le Premier ministre Abdoulaye Maïga : « face aux défis sécuritaires et logistiques, ils ont exprimé leur détermination à poursuivre leur mission, malgré les risques et ont réaffirmé leur engagement total envers la nation. (…) Les chauffeurs et conducteurs routiers du Mali se dressent comme des acteurs clés de la résilience nationale ». Pour sa part, L'Essor affirme que « la distribution du carburant reprend progressivement dans les stations-service de Bamako. Les files d'attente se raccourcissent et les usagers retrouvent peu à peu leur sérénité ». Enfin, Aujourd'hui-Mali s'en prend aux puissances occidentales qui ont demandé à leurs ressortissants de quitter le pays : « La récente multiplication de ces messages diplomatiques alarmistes ne saurait être interprétée comme un simple geste de précaution humanitaire. Elle s'inscrit plutôt dans une logique de pression indirecte, affirme Aujourd'hui Mali, visant à affaiblir la crédibilité du gouvernement malien en amplifiant artificiellement le sentiment d'insécurité. Les ressortissants étrangers, pour la plupart, sont déjà recensés et informés par des circuits officiels précis ; ces alertes publiques et médiatisées n'ajoutent donc rien à la sécurité réelle, mais contribuent à nourrir une peur collective savamment entretenue ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali paralysé en raison du blocus imposé par les jihadistes

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 4:09


« Sous un soleil de plomb, les files d'attente s'étirent devant les stations-service, relate Mali Tribune. Des centaines de véhicules, moteurs éteints, attendent des heures, parfois des jours, dans l'espoir d'avoir un peu d'or noir. La crise du carburant, loin de s'essouffler, s'enracine dans le quotidien des Maliens, paralysant les moteurs et les métiers. Ces derniers jours, la situation a franchi un seuil critique, soupire le site d'information malien. Ce n'est plus une simple pénurie, mais une asphyxie. (…) Dans les ateliers, les chantiers, les imprimeries, les conséquences sont immédiates. Des milliers de Maliens se retrouvent en chômage technique. » Alors, « face à la colère grandissante, poursuit Mali Tribune, le gouvernement tente de rassurer. Par la voix du Premier ministre Abdoulaye Maïga, il promet une mobilisation de tous les moyens possibles. (…) Un plan d'action est en cours : sécurisation des convois, construction de nouveaux dépôts, coordination entre les acteurs du secteur. Mais sur le terrain, l'attente reste longue et la tension, palpable. » Le blocus des djihadistes La presse malienne ne s'étend pas sur les raisons de cette asphyxie : à savoir le blocus imposé par les jihadistes qui attaquent, confisquent et parfois détruisent les convois de carburant. En effet, précise Le Monde Afrique, « depuis septembre, le Groupe de soutien de l'islam et des musulmans [Jnim], qui contrôle déjà une bonne partie du pays, cherche à asphyxier la capitale et à s'enrichir, en s'attaquant aux camions-citernes de carburant venant du Sénégal et de la Côte d'Ivoire, par lesquels transite l'essentiel des biens importés par le Mali. La pénurie de carburant menace non seulement l'approvisionnement des 3 millions d'habitants de Bamako, mais aussi l'alimentation électrique. » « Face à cette catastrophe annoncée, la junte du colonel Assimi Goïta, au pouvoir depuis août 2020 et autoproclamé général en 2024, semble aux abois, pointe encore Le Monde Afrique. (…) Une immense impression de gâchis domine. Si les erreurs d'analyse, les maladresses et une certaine condescendance de la France expliquent l'échec de sa lutte contre les djihadistes et sa mise à l'écart, reconnait le journal, la responsabilité des militaires maliens (…) est désormais entière. Plus occupés à conserver leur pouvoir qu'à s'attaquer à l'insécurité et à la pauvreté, (…) Assimi Goïta et ses lieutenants risquent de précipiter la transformation du Mali, État vivant et ouvert, en une sorte d'Afghanistan africain, prévient Le Monde Afrique. Les conséquences en seraient incalculables pour toute la région sahélienne, pour ses voisins sénégalais et ivoiriens, mais d'abord pour les 25 millions d'habitants du Mali. » Un « calvaire collectif » Le site panafricain Afrik.com renchérit avec cette tribune signée par un certain Lambda le Malien. « Mon pays va mal, s'exclame-t-il : le rêve malien devenu calvaire, le cri d'un peuple trahi ! (…) Ce qui devait être une ère de renouveau, née de la volonté populaire et de la promesse du changement, s'est transformé en un calvaire collectif. Le rêve malien s'effrite jour après jour, étouffé par la déviation des objectifs initiaux et par une gouvernance enfermée dans une logique exclusivement militaire. La reconstruction du Mali ne viendra ni des armes seules, ni des discours de propagande, affirme encore l'auteur de cette tribune. Elle viendra d'un retour à une gouvernance claire, transparente et humaine. Il faut un dialogue national inclusif, la restauration du pluralisme politique, et surtout, une vision économique et sociale qui place le citoyen au centre des objectifs du gouvernement. » Un pays « en mutation » ? Enfin, la presse officielle à Bamako tient un tout autre discours. Pour Sahel Tribune, « le Mali s'avance aujourd'hui sur le chemin de la refondation concrète. L'État assume son destin, renforce son outil d'innovation, restructure son économie et fait de la sécurité nationale un levier de développement. Les fractures sociales et territoriales demeurent, certes, mais elles ne sont plus vécues comme des fatalités. Elles deviennent les lignes de force d'un pays en mutation, où la diversité se mue en richesse et la difficulté, en école de résilience. Un pays debout, conclut Sahel Tribune, fidèle à sa mémoire, porté par sa jeunesse et soutenu par son armée. »

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali paralysé en raison du blocus imposé par les jihadistes

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 4:09


« Sous un soleil de plomb, les files d'attente s'étirent devant les stations-service, relate Mali Tribune. Des centaines de véhicules, moteurs éteints, attendent des heures, parfois des jours, dans l'espoir d'avoir un peu d'or noir. La crise du carburant, loin de s'essouffler, s'enracine dans le quotidien des Maliens, paralysant les moteurs et les métiers. Ces derniers jours, la situation a franchi un seuil critique, soupire le site d'information malien. Ce n'est plus une simple pénurie, mais une asphyxie. (…) Dans les ateliers, les chantiers, les imprimeries, les conséquences sont immédiates. Des milliers de Maliens se retrouvent en chômage technique. » Alors, « face à la colère grandissante, poursuit Mali Tribune, le gouvernement tente de rassurer. Par la voix du Premier ministre Abdoulaye Maïga, il promet une mobilisation de tous les moyens possibles. (…) Un plan d'action est en cours : sécurisation des convois, construction de nouveaux dépôts, coordination entre les acteurs du secteur. Mais sur le terrain, l'attente reste longue et la tension, palpable. » Le blocus des djihadistes La presse malienne ne s'étend pas sur les raisons de cette asphyxie : à savoir le blocus imposé par les jihadistes qui attaquent, confisquent et parfois détruisent les convois de carburant. En effet, précise Le Monde Afrique, « depuis septembre, le Groupe de soutien de l'islam et des musulmans [Jnim], qui contrôle déjà une bonne partie du pays, cherche à asphyxier la capitale et à s'enrichir, en s'attaquant aux camions-citernes de carburant venant du Sénégal et de la Côte d'Ivoire, par lesquels transite l'essentiel des biens importés par le Mali. La pénurie de carburant menace non seulement l'approvisionnement des 3 millions d'habitants de Bamako, mais aussi l'alimentation électrique. » « Face à cette catastrophe annoncée, la junte du colonel Assimi Goïta, au pouvoir depuis août 2020 et autoproclamé général en 2024, semble aux abois, pointe encore Le Monde Afrique. (…) Une immense impression de gâchis domine. Si les erreurs d'analyse, les maladresses et une certaine condescendance de la France expliquent l'échec de sa lutte contre les djihadistes et sa mise à l'écart, reconnait le journal, la responsabilité des militaires maliens (…) est désormais entière. Plus occupés à conserver leur pouvoir qu'à s'attaquer à l'insécurité et à la pauvreté, (…) Assimi Goïta et ses lieutenants risquent de précipiter la transformation du Mali, État vivant et ouvert, en une sorte d'Afghanistan africain, prévient Le Monde Afrique. Les conséquences en seraient incalculables pour toute la région sahélienne, pour ses voisins sénégalais et ivoiriens, mais d'abord pour les 25 millions d'habitants du Mali. » Un « calvaire collectif » Le site panafricain Afrik.com renchérit avec cette tribune signée par un certain Lambda le Malien. « Mon pays va mal, s'exclame-t-il : le rêve malien devenu calvaire, le cri d'un peuple trahi ! (…) Ce qui devait être une ère de renouveau, née de la volonté populaire et de la promesse du changement, s'est transformé en un calvaire collectif. Le rêve malien s'effrite jour après jour, étouffé par la déviation des objectifs initiaux et par une gouvernance enfermée dans une logique exclusivement militaire. La reconstruction du Mali ne viendra ni des armes seules, ni des discours de propagande, affirme encore l'auteur de cette tribune. Elle viendra d'un retour à une gouvernance claire, transparente et humaine. Il faut un dialogue national inclusif, la restauration du pluralisme politique, et surtout, une vision économique et sociale qui place le citoyen au centre des objectifs du gouvernement. » Un pays « en mutation » ? Enfin, la presse officielle à Bamako tient un tout autre discours. Pour Sahel Tribune, « le Mali s'avance aujourd'hui sur le chemin de la refondation concrète. L'État assume son destin, renforce son outil d'innovation, restructure son économie et fait de la sécurité nationale un levier de développement. Les fractures sociales et territoriales demeurent, certes, mais elles ne sont plus vécues comme des fatalités. Elles deviennent les lignes de force d'un pays en mutation, où la diversité se mue en richesse et la difficulté, en école de résilience. Un pays debout, conclut Sahel Tribune, fidèle à sa mémoire, porté par sa jeunesse et soutenu par son armée. »

Afrique Économie
Mali: le blocus économique des jihadistes paralyse le corridor Dakar-Bamako

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 2:23


L'axe Dakar–Bamako, par lequel transitent carburant, denrées et matériaux essentiels, est aujourd'hui la cible du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim). En multipliant les attaques contre les chauffeurs routiers, le groupe jihadiste cherche à étouffer le Mali et à fragiliser toute la sous-région. « Je viens à l'instant de faire la levée de corps de trois de nos camarades qui ont été tués. Alors, c'est pour vous dire comment est-ce que ça fait mal, comment est-ce que les conducteurs routiers souffrent », témoigne Daouda Bamba, secrétaire général de l'Union des chauffeurs routiers d'Afrique de l'Ouest. Depuis un mois, les attaques se multiplient contre les transporteurs : prises d'otages, violences, rackets… Malgré la peur, Daouda Bamba appelle à poursuivre les approvisionnements vers Bamako : « Les risques deviennent très grands dans la sous-région. Ces attaques visent à saper le moral des conducteurs. Nous devons rester résilients. Si nous baissons les bras, nos pays sont foutus économiquement. » Des escortes militaires ont permis, la semaine dernière, de ravitailler Bamako en carburant, offrant quelques heures de répit. La route nationale 1, reliant Dakar à Bamako via Kayes, reste pourtant dans la ligne de mire du Jnim. Ce corridor, par lequel transitent près de 30% des importations terrestres du Mali – carburant et céréales notamment –, est aujourd'hui au cœur de la bataille économique. Un blocus qui menace tout un équilibre régional « Le port du Mali, c'est Dakar », rappelle Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute, basé dans la capitale sénégalaise. « Le Mali est le premier partenaire économique du Sénégal. Ce corridor représente aussi 400 milliards de francs CFA de recettes pour le Sénégal », ajoute-t-il. Mais le blocus a déjà ralenti le trafic : les camions n'effectuent plus qu'une rotation par mois, contre deux ou trois auparavant. Les conséquences dépassent le simple manque de carburant. Près de 80% de l'or malien, principale ressource du pays, est extrait dans la région de Kayes, aujourd'hui fragilisée. « Cette situation pourrait entraîner la réduction, voire l'arrêt total de l'activité aurifère, qui représente 6,3% du PIB, 21% des recettes fiscales et 82% des exportations du Mali. Cela met en péril un des rares secteurs porteurs du Mali », alerte Bakary Sambe. Le Jnim cible également les sociétés étrangères : sept sites industriels ont été attaqués dans la région de Kayes entre juillet et août, selon un rapport du Timbuktu Institute. Une stratégie assumée d'asphyxie économique, qui fait peser une lourde menace sur la stabilité de toute la sous-région.

Les matins
Au Mali, les djihadistes mènent une guerre de communication et un blocus économique contre Bamako

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 5:32


durée : 00:05:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Des djihadistes affiliés à Al Qaïda ont publié une vidéo montrant une soixantaine de soldats maliens et burkinabè alors que la junte au pouvoir à Bamako vante le rôle de son armée pour rétablir la stabilité du pays. Les terroristes du JNIM lancent aussi un blocus économique pour asphyxier Bamako.

Revue de presse Afrique
À la Une: la menace d'un éventuel blocus sur Bamako

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 4:11


C'est la nouvelle stratégie au Mali des terroristes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim) : asphyxier économiquement Bamako et contraindre les forces armées à se disperser. Depuis début septembre, pointe Jeune Afrique, « le groupe jihadiste a imposé un blocus sur les routes qui relient le Mali à ses voisins. Une opération inédite et révélatrice de sa nouvelle stratégie. (…) Les attaques se sont multipliées sur les principaux axes qui entourent Bamako, semant la terreur dans les corridors qui relient la capitale aux ports de Dakar, de Conakry et d'Abidjan. Destruction de camions-citerne, prise d'un poste militaire, instauration de check-points sauvages, fouille des voyageurs, racket des passagers, incendie ou mitraillage de véhicules… Six camionneurs sénégalais ont même été pris en otage, puis relâchés vingt-quatre heures plus tard. Jamais, constate encore Jeune Afrique, le Jnim n'avait semé pareil chaos dans ces régions habituellement préservées en raison de leur éloignement de la zone d'influence traditionnelle des groupes jihadistes, à près de 1 000 km de là. Après avoir harcelé, pendant plus de dix ans, les Forces armées maliennes, la filiale sahélienne d'Al-Qaïda a modifié sa stratégie, résume le site panafricain. Elle a décidé de frapper au porte-monnaie, et d'ouvrir un nouveau front. Bref, de mener une guerre économique. » Dernière action en date, relate Maliweb à Bamako : l'attaque d'un convoi de camions-citerne dimanche dernier, près du village de Ségala, à une soixantaine de kilomètres de Kayes : « les assaillants ont tendu une embuscade avec, pour seul objectif, de faire le maximum de victimes civiles au sein du convoi, rapporte Maliweb. Une manœuvre qui complique la tâche de l'armée, contrainte de neutraliser l'ennemi tout en protégeant les civils, piégés entre deux feux, au milieu de produits hautement inflammables. » L'armée minimise L'armée malienne qui tente de calmer le jeu, avec des communiqués victorieux : « de Kayes à Kidal : les Fama (les Forces armées maliennes, NDLR) imposent leur tempo et rassurent les populations, affirme Malijet, reprenant un communiqué de l'armée. À Kayes, les routes nationales 1 et 3 ont été ciblées par des attaques coordonnées visant à paralyser les flux économiques et à semer la peur. La riposte fut immédiate. Le 9 septembre, une frappe aérienne chirurgicale a détruit une base logistique à Mousafa, dans le cercle de Diéma. Plusieurs dizaines de combattants ont été neutralisés, permettant la reprise sécurisée des convois commerciaux sous escorte militaire. » Vers une spirale d'insécurité ? Pour Ledjely en Guinée, la menace est bien réelle. « En s'attaquant à des convois de camions-citerne circulant sur l'axe vital Dakar-Bamako, malgré la présence d'escortes militaires, les groupes armés islamistes ont envoyé un signal clair : ils disposent d'une capacité d'action capable de contourner, voire de défier, la protection de l'armée. (…) Malgré les efforts des Fama et l'appui de ses partenaires, notamment russes, la menace terroriste reste capable de frapper au cœur même de la stabilité nationale. » Et Ledjely de prévenir : « si cette dynamique n'est pas rapidement contenue, le pays pourrait replonger dans une spirale d'insécurité durable qui pourrait s'avérer très préjudiciable pour les autorités. » Protéger et écouter le peuple Comment contrer la menace djihadiste ? Pour L'Inter à Bamako, les moyens militaires ne suffisent pas. « La véritable force réside dans le renseignement, estime le quotidien bamakois. Savoir où se trouvent les camps, connaître les plans des chefs, identifier les réseaux de financement : c'est là que se gagne la guerre. Pour ce faire, il faut une collaboration étroite avec les populations locales. Ce n'est pas par la force que l'on obtient la confiance des habitants, mais par la protection et l'écoute, pointe le journal. Les groupes terroristes excellent dans la communication. Ils utilisent les réseaux sociaux, les radios clandestines et le bouche-à-oreille pour recruter, semer la terreur et diffuser leur propagande. Ils se présentent souvent comme les défenseurs des communautés locales contre un État jugé corrompu ou absent. L'État malien doit riposter sur ce même terrain, s'exclame L'Inter. Il s'agit de prouver par des actes que le gouvernement est le protecteur légitime de son peuple. Construire des écoles, des dispensaires, et assurer un accès à la justice dans les zones reculées, c'est là que la vraie communication s'opère. C'est en améliorant le quotidien des gens, conclut L'Inter, que l'on coupera l'herbe sous le pied des terroristes. »

Revue de presse Afrique
À la Une: la menace d'un éventuel blocus sur Bamako

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 4:11


C'est la nouvelle stratégie au Mali des terroristes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim) : asphyxier économiquement Bamako et contraindre les forces armées à se disperser. Depuis début septembre, pointe Jeune Afrique, « le groupe jihadiste a imposé un blocus sur les routes qui relient le Mali à ses voisins. Une opération inédite et révélatrice de sa nouvelle stratégie. (…) Les attaques se sont multipliées sur les principaux axes qui entourent Bamako, semant la terreur dans les corridors qui relient la capitale aux ports de Dakar, de Conakry et d'Abidjan. Destruction de camions-citerne, prise d'un poste militaire, instauration de check-points sauvages, fouille des voyageurs, racket des passagers, incendie ou mitraillage de véhicules… Six camionneurs sénégalais ont même été pris en otage, puis relâchés vingt-quatre heures plus tard. Jamais, constate encore Jeune Afrique, le Jnim n'avait semé pareil chaos dans ces régions habituellement préservées en raison de leur éloignement de la zone d'influence traditionnelle des groupes jihadistes, à près de 1 000 km de là. Après avoir harcelé, pendant plus de dix ans, les Forces armées maliennes, la filiale sahélienne d'Al-Qaïda a modifié sa stratégie, résume le site panafricain. Elle a décidé de frapper au porte-monnaie, et d'ouvrir un nouveau front. Bref, de mener une guerre économique. » Dernière action en date, relate Maliweb à Bamako : l'attaque d'un convoi de camions-citerne dimanche dernier, près du village de Ségala, à une soixantaine de kilomètres de Kayes : « les assaillants ont tendu une embuscade avec, pour seul objectif, de faire le maximum de victimes civiles au sein du convoi, rapporte Maliweb. Une manœuvre qui complique la tâche de l'armée, contrainte de neutraliser l'ennemi tout en protégeant les civils, piégés entre deux feux, au milieu de produits hautement inflammables. » L'armée minimise L'armée malienne qui tente de calmer le jeu, avec des communiqués victorieux : « de Kayes à Kidal : les Fama (les Forces armées maliennes, NDLR) imposent leur tempo et rassurent les populations, affirme Malijet, reprenant un communiqué de l'armée. À Kayes, les routes nationales 1 et 3 ont été ciblées par des attaques coordonnées visant à paralyser les flux économiques et à semer la peur. La riposte fut immédiate. Le 9 septembre, une frappe aérienne chirurgicale a détruit une base logistique à Mousafa, dans le cercle de Diéma. Plusieurs dizaines de combattants ont été neutralisés, permettant la reprise sécurisée des convois commerciaux sous escorte militaire. » Vers une spirale d'insécurité ? Pour Ledjely en Guinée, la menace est bien réelle. « En s'attaquant à des convois de camions-citerne circulant sur l'axe vital Dakar-Bamako, malgré la présence d'escortes militaires, les groupes armés islamistes ont envoyé un signal clair : ils disposent d'une capacité d'action capable de contourner, voire de défier, la protection de l'armée. (…) Malgré les efforts des Fama et l'appui de ses partenaires, notamment russes, la menace terroriste reste capable de frapper au cœur même de la stabilité nationale. » Et Ledjely de prévenir : « si cette dynamique n'est pas rapidement contenue, le pays pourrait replonger dans une spirale d'insécurité durable qui pourrait s'avérer très préjudiciable pour les autorités. » Protéger et écouter le peuple Comment contrer la menace djihadiste ? Pour L'Inter à Bamako, les moyens militaires ne suffisent pas. « La véritable force réside dans le renseignement, estime le quotidien bamakois. Savoir où se trouvent les camps, connaître les plans des chefs, identifier les réseaux de financement : c'est là que se gagne la guerre. Pour ce faire, il faut une collaboration étroite avec les populations locales. Ce n'est pas par la force que l'on obtient la confiance des habitants, mais par la protection et l'écoute, pointe le journal. Les groupes terroristes excellent dans la communication. Ils utilisent les réseaux sociaux, les radios clandestines et le bouche-à-oreille pour recruter, semer la terreur et diffuser leur propagande. Ils se présentent souvent comme les défenseurs des communautés locales contre un État jugé corrompu ou absent. L'État malien doit riposter sur ce même terrain, s'exclame L'Inter. Il s'agit de prouver par des actes que le gouvernement est le protecteur légitime de son peuple. Construire des écoles, des dispensaires, et assurer un accès à la justice dans les zones reculées, c'est là que la vraie communication s'opère. C'est en améliorant le quotidien des gens, conclut L'Inter, que l'on coupera l'herbe sous le pied des terroristes. »

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : le Jnim a décrété deux nouveaux blocus

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'intensification des attaques de drones russes en Ukraine, sur le départ depuis Tunis de la flotille pour Gaza et sur la nouvelle épidémie de Ebola qui touche la province du Kasaï en RDC. Mali : le Jnim a décrété deux nouveaux blocus  Les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim, lié à al-Qaïda) imposent un blocus sur les villes de Kayes et de Nioro du Sahel près du Sénégal et de la Mauritanie. Pourquoi ces deux localités sont-elles spécifiquement visées ? Le Jnim a-t-il vraiment les capacités de bloquer Bamako comme il menace de le faire  ?    Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel  Guerre en Ukraine : les attaques de drones russes s'intensifient  Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a lancé plus de 800 drones sur l'Ukraine, soit la plus importante attaque aérienne depuis le début du conflit. Comment la Russie parvient-elle à mobiliser autant de drones, alors que ses capacités militaires sont mises à rude épreuve ? À combien peut-on estimer le coût d'un drone utilisé par la Russie ?   Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI  Flotille pour Gaza : les embarcations humanitaires font escale en Tunisie  Une nouvelle flotille d'aide humanitaire en route pour Gaza va partir de Tunisie. Pourquoi la flotille, qui a commencé sa route à Barcelone, a-t-elle choisi de faire escale à Tunis ? Comment le pays a réagi à l'arrivée des bateaux et des militants ?   Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis  RDC : malgré les vaccins, le virus Ebola frappe à nouveau le pays  La RDC fait face à sa 16è épidémie du virus Ebola, avec déjà seize morts recensés dans la province du Kasaï. Pourquoi, malgré les efforts de lutte, les vaccins et les traitements disponibles, le virus Ebola continue-t-il de réapparaître ? Que faire pour se protéger du virus et éviter sa transmission ?  Avec John Johnson, conseiller en vaccination et en réponse épidémique pour Médecins Sans Frontières  

Journal de l'Afrique
Mali : le JNIM impose un blocus sur les villes de Kayes et Nioro du Sahel

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 15:06


Au Mali, après une partie du nord et du centre du pays, les jihadistes ont décrété un blocus sur la région ouest du Mali sur les villes de Kayes et Nioro du Sahel.

Revue de presse Afrique
À la Une: blocus annoncé par le JNIM à Kayes et Nioro, au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 4:09


C'est une « nouvelle menace pour la stabilité », écrit Afrik.com. Le site d'information nous rappelle que le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, affilié à al-Qaïda, « accuse les habitants de Kayes et de Nioro d'avoir collaboré avec l'armée malienne lors d'opérations récentes ». « Dans des messages audios en peul et en bambara », poursuit Afrik.com, « les djihadistes menacent de couper tous les axes routiers menant à ces villes, et promettent de tuer tout homme intercepté sur ces routes ». Ce qui ne va pas sans susciter de nombreuses craintes. Afrik.com énumère : « coupures d'approvisionnement, entrave à la mobilité, pression psychologique sur les populations et défi sécuritaire majeur pour l'état malien (…) Le JNIM « cherche à semer la peur, affaiblir le moral des troupes et élargir son emprise à des régions jusqu'à présent épargnées », conclut le site d'information. Unité et solidarité Dans le même temps, la presse malienne met l'accent sur la réaction des autorités de Bamako face aux assauts jihadistes. « Face à une offensive coordonnée visant sept localités, les forces maliennes ont riposté avec fermeté », annonce Maliweb qui précise : « Plus de 80 assaillants neutralisés, et de nombreux équipements saisis par l'armée malienne ». Bamako va plus loin en affirmant que les attaques jihadistes « sont sponsorisées par des états visant à freiner la progression de l'Alliance des Etats du Sahel ». Bamada.net, de son côté, publie l'appel lancé par Choguel Maïga. L'ancien Premier ministre lance, nous dit-on, « un appel vibrant à l'unité nationale face à la terreur » et il exprime « sa profonde gratitude envers les jeunes de Kayes qui, à ses yeux, incarnent le courage et la solidarité de l'ensemble de la jeunesse malienne ». « Face à l'adversité, c'est l'unité qui triomphe », ajoute l'ex-Premier ministre. « Les FAMA infligent de lourdes pertes aux groupes armés », titre pour sa part, Sahel Tribune, au-dessus d'une photo montrant des soldats casqués, arme au poing, et salut « le professionnalisme et l'engagement remarquables » des forces armées maliennes. Pneus brûlés À la Une de la presse africaine également, le Sénégal et l'émotion provoquée par la mort de deux jeunes hommes à Cambérène, un quartier de Dakar, où la population accuse la police d'être à l'origine de la mort de deux jeunes hommes par noyade. « 3ᵉ nuit à Cambérène : la commune étouffe sous les cendres : pneus brûlés, colère sourde », titre Dakar Actu, qui s'est rendu sur place et raconte : « la route était fermée, les pavés fumants, des pneus brûlés au centre de la chaussée et aux alentours, presque personne. Ni forces de sécurité, ni protestataires visibles. Une scène quasi irréelle ». « Est-ce une coïncidence ? » interroge Dakar Actu, « ou un effet direct du discours prononcé par le président Bassirou Diomaye Faye, qui a catégoriquement dénoncé les violences et l'utilisation abominable d'un homme comme bouclier humain ? » Dakar Actu estime en tout cas, « qu'une chose est indéniable. La voix de la jeunesse de Cambérène ne s'est pas tue. Mais au cœur de la colère, subsiste une certaine forme de discipline. Pas de magasin dévalisé, pas de produit volé, pas de boutique assaillie. Malgré tout l'honneur de la commune semble sauvegardé ». Bouclier humain Des évènements qui ont été marqués par une image, dont parle également la presse sénégalaise. Cette image, précise Sénénews c'est celle « d'un jeune homme au visage couvert de sang, assis au milieu des forces de l'ordre à Cambérène ». C'est lui que la presse appelle « le bouclier humain ». « Devenue virale, cette photo incarne la tension extrême qui règne dans ce quartier populaire de Dakar », nous explique Sénénews. Le jeune homme a par la suite été interviewé par Sunugal 24. Il parle de « calvaire » et raconte avoir « été violemment interpellé lors d'affrontements entre jeunes manifestants et policiers. » Selon lui, « il a été battu avant d'être exhibé publiquement et utilisé comme bouclier humain pour décourager les protestataires ».

Revue de presse Afrique
À la Une: blocus annoncé par le JNIM à Kayes et Nioro, au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 4:09


C'est une « nouvelle menace pour la stabilité », écrit Afrik.com. Le site d'information nous rappelle que le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, affilié à al-Qaïda, « accuse les habitants de Kayes et de Nioro d'avoir collaboré avec l'armée malienne lors d'opérations récentes ». « Dans des messages audios en peul et en bambara », poursuit Afrik.com, « les djihadistes menacent de couper tous les axes routiers menant à ces villes, et promettent de tuer tout homme intercepté sur ces routes ». Ce qui ne va pas sans susciter de nombreuses craintes. Afrik.com énumère : « coupures d'approvisionnement, entrave à la mobilité, pression psychologique sur les populations et défi sécuritaire majeur pour l'état malien (…) Le JNIM « cherche à semer la peur, affaiblir le moral des troupes et élargir son emprise à des régions jusqu'à présent épargnées », conclut le site d'information. Unité et solidarité Dans le même temps, la presse malienne met l'accent sur la réaction des autorités de Bamako face aux assauts jihadistes. « Face à une offensive coordonnée visant sept localités, les forces maliennes ont riposté avec fermeté », annonce Maliweb qui précise : « Plus de 80 assaillants neutralisés, et de nombreux équipements saisis par l'armée malienne ». Bamako va plus loin en affirmant que les attaques jihadistes « sont sponsorisées par des états visant à freiner la progression de l'Alliance des Etats du Sahel ». Bamada.net, de son côté, publie l'appel lancé par Choguel Maïga. L'ancien Premier ministre lance, nous dit-on, « un appel vibrant à l'unité nationale face à la terreur » et il exprime « sa profonde gratitude envers les jeunes de Kayes qui, à ses yeux, incarnent le courage et la solidarité de l'ensemble de la jeunesse malienne ». « Face à l'adversité, c'est l'unité qui triomphe », ajoute l'ex-Premier ministre. « Les FAMA infligent de lourdes pertes aux groupes armés », titre pour sa part, Sahel Tribune, au-dessus d'une photo montrant des soldats casqués, arme au poing, et salut « le professionnalisme et l'engagement remarquables » des forces armées maliennes. Pneus brûlés À la Une de la presse africaine également, le Sénégal et l'émotion provoquée par la mort de deux jeunes hommes à Cambérène, un quartier de Dakar, où la population accuse la police d'être à l'origine de la mort de deux jeunes hommes par noyade. « 3ᵉ nuit à Cambérène : la commune étouffe sous les cendres : pneus brûlés, colère sourde », titre Dakar Actu, qui s'est rendu sur place et raconte : « la route était fermée, les pavés fumants, des pneus brûlés au centre de la chaussée et aux alentours, presque personne. Ni forces de sécurité, ni protestataires visibles. Une scène quasi irréelle ». « Est-ce une coïncidence ? » interroge Dakar Actu, « ou un effet direct du discours prononcé par le président Bassirou Diomaye Faye, qui a catégoriquement dénoncé les violences et l'utilisation abominable d'un homme comme bouclier humain ? » Dakar Actu estime en tout cas, « qu'une chose est indéniable. La voix de la jeunesse de Cambérène ne s'est pas tue. Mais au cœur de la colère, subsiste une certaine forme de discipline. Pas de magasin dévalisé, pas de produit volé, pas de boutique assaillie. Malgré tout l'honneur de la commune semble sauvegardé ». Bouclier humain Des évènements qui ont été marqués par une image, dont parle également la presse sénégalaise. Cette image, précise Sénénews c'est celle « d'un jeune homme au visage couvert de sang, assis au milieu des forces de l'ordre à Cambérène ». C'est lui que la presse appelle « le bouclier humain ». « Devenue virale, cette photo incarne la tension extrême qui règne dans ce quartier populaire de Dakar », nous explique Sénénews. Le jeune homme a par la suite été interviewé par Sunugal 24. Il parle de « calvaire » et raconte avoir « été violemment interpellé lors d'affrontements entre jeunes manifestants et policiers. » Selon lui, « il a été battu avant d'être exhibé publiquement et utilisé comme bouclier humain pour décourager les protestataires ».

Choses à Savoir
Pourquoi Napoléon n'a-t-il jamais tenté d'envahir le Royaume Uni ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 2:55


Napoléon Bonaparte, malgré sa volonté affirmée de soumettre l'Angleterre, n'a jamais concrétisé une invasion du Royaume-Uni. Pourtant, l'idée l'a obsédé durant plusieurs années, notamment entre 1798 et 1805. Alors pourquoi cette attaque n'a-t-elle jamais eu lieu ? Plusieurs raisons expliquent cet échec stratégique.Une volonté forte mais contrariéeDès son accession au pouvoir, Napoléon voit l'Angleterre comme le principal obstacle à son hégémonie européenne. Elle finance les coalitions contre la France, domine les mers et refuse tout traité durable. En réponse, Napoléon envisage une invasion directe des îles britanniques, projet baptisé « Opération Boulogne », avec des troupes massées sur les côtes françaises à partir de 1803. Près de 200 000 hommes sont entraînés pour traverser la Manche depuis Boulogne-sur-Mer.La supériorité navale britanniqueLe problème, c'est que pour envahir l'Angleterre, il faut traverser la Manche, et pour cela, contrôler la mer. Or, la Royal Navy domine les océans. Napoléon tente de ruser en imaginant un détour : attirer la flotte britannique vers les Antilles avec un jeu de diversion, puis ramener sa flotte en Europe pour sécuriser un passage. Ce plan complexe aboutit à la bataille de Trafalgar en 1805.L'amiral Nelson y inflige une défaite décisive à la flotte franco-espagnole. La supériorité maritime de l'Angleterre devient incontestable, et tout espoir de débarquement s'effondre. Napoléon comprend alors qu'il ne pourra jamais rivaliser sur mer.Une stratégie continentale de remplacementFace à cet échec, Napoléon change de tactique. Il choisit la guerre économique : c'est le Blocus continental, lancé en 1806, qui interdit à tous les pays européens sous influence française de commercer avec le Royaume-Uni. L'objectif est d'étrangler l'économie britannique. Mais cette stratégie se retourne contre lui, ruinant des économies alliées et poussant certains pays à la révolte, comme la Russie.Une impossibilité technique et politiqueAu fond, même si Napoléon était un stratège redoutable sur terre, il n'avait ni la maîtrise navale, ni les capacités logistiques suffisantes pour traverser la Manche face à la Royal Navy. De plus, l'opinion publique britannique, unie et protégée par la mer, n'a jamais montré de signe de faiblesse permettant une attaque surprise ou un soulèvement interne.ConclusionNapoléon n'a jamais attaqué directement le Royaume-Uni car il en était empêché par un mur naturel — la mer — et un rempart militaire — la flotte britannique. Ce projet abandonné signe l'une de ses rares limites stratégiques : le contrôle des mers lui a échappé, et avec lui, l'idée d'une conquête de l'Angleterre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Arrêt sur images - audio
Flottille pour Gaza : une semaine de maltraitance médiatique

Arrêt sur images - audio

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 110:14


Les images filmées par l'armée israélienne à bord du Madleen ont fait le tour du monde. On y voit les douze passagers du bateau de solidarité envers Gaza, assis en demi-cercle, à qui les militaires israéliens donnent à boire et à manger après que ces derniers ont intercepté l'embarcation. Des images tournées en ridicule sur un grand nombre de médias français moquant l'initiative des passagers, injuriant la députée européenne Rima Hassan et l'activiste écolo suédois ...

Y'a de l'idée
Blocus sans panique : les applis qui transforment la révision en réussite

Y'a de l'idée

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 2:54


Plusieurs applications au menu du jour pour rendre l'étude un peu plus fun, voir un peu plus fluide. Studizy, une application belge imaginée par deux anciens étudiants en droit qui connaissent bien la galère des examens. Leur idée ? Partir du profil de chaque étudiant – mémoire visuelle, auditive, logique, habitudes de travail – pour proposer un parcours de révision vraiment personnalisé. Rétroplanning sur-mesure, fiches synthétiques, cartes mentales, quiz, podcasts de révision à écouter partout : Studizy devient une boîte à outils modulable qui s'adapte à chaque façon d'apprendre, pour réduire la charge mentale et structurer les révisions. Anki et Quizlet pour les flashcards et les quiz Uptime pour résumer l'essentiel en 5 minutesMindNode et XMind pour organiser visuellement ses idées. De quoi transformer la corvée du blocus en un défi plus accessible et même, parfois, stimulant.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

Les journaux de France Bleu Béarn
La gare de Pau et le blocus des taxis

Les journaux de France Bleu Béarn

Play Episode Listen Later May 28, 2025 3:38


durée : 00:03:38 - La gare de Pau et le blocus des taxis

LibriVox Audiobooks
Les forceurs de blocus

LibriVox Audiobooks

Play Episode Listen Later May 23, 2025 134:22


1862. Le « Delphin » conçu comme le plus rapide navire à vapeur de son temps, quitte Glasgow en vue de relier Charleston afin d'y faire une opération commerciale. Des armes et vivres y sont nécessaires. En effet, c'est la guerre de sécession. La ville sudiste est sous l'emprise d'un blocus mis en place par les états du nord.Le capitaine James Playfair représente les intérêts de la maison Playfair et Cie. Un bien étrange marin se fait enrôler sur le navire en compagnie de son neveu. Ce dernier est en fait une jeune fille travestie. Leur but est de rejoindre la ville assiégée afin d'y retrouver le père de la charmante Jenny Hallyburt. Celui-ci est un journaliste abolitionniste que les confédérés ont emprisonné.James Playfair devra traverser de bien rudes épreuves, parsemées de conflits où se perdent boulets ainsi que des flèches de Cupidon… 

18.50 franceinfo:
Aide humanitaire à Gaza : Israël "n'a aucun intérêt à organiser un blocus" alimentaire et "a des raisons" d'agir ainsi, selon Marion Maréchal

18.50 franceinfo:

Play Episode Listen Later May 22, 2025 12:47


durée : 00:12:47 - L'invité franceinfo soir - L'eurodéputée ECR Marion Maréchal était l'invitée de franceinfo jeudi soir. Elle répondait aux questions d'Agathe Lambret.

Un jour dans le monde
Deux mois de blocus à Gaza : alerte sur la situation humanitaire

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later May 12, 2025 36:05


durée : 00:36:05 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Depuis deux mois, les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza sont privés d'aide humanitaire en raison du blocus israélien qui empêche l'entrée de toute aide extérieure. En parallèle, Israël a repris ses bombardements aériens suivis d'une offensive terrestre. - réalisé par : Thomas Lenglain

InterNational
Deux mois de blocus à Gaza : alerte sur la situation humanitaire

InterNational

Play Episode Listen Later May 12, 2025 36:05


durée : 00:36:05 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Depuis deux mois, les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza sont privés d'aide humanitaire en raison du blocus israélien qui empêche l'entrée de toute aide extérieure. En parallèle, Israël a repris ses bombardements aériens suivis d'une offensive terrestre. - réalisé par : Thomas Lenglain

4 quarts d'heure
Le jour où Louise a tenté un blocus

4 quarts d'heure

Play Episode Listen Later May 6, 2025 16:30


Saviez-vous que Louise a presque déclenché une révolution quand elle était au collège ? Presque. Abonnez-vous à 4 Quarts d'Heure sur :Apple PodcastsSpotifyDeezerPodcast AddictSuivez-nous sur Instagram :Louise : @petrouchka_Alix : @alixmrtnKalindi : @kalramphulCamille : @camille.lorente Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Tendances Première
Réussir son année avec Notion

Tendances Première

Play Episode Listen Later May 4, 2025 15:29


Notion est un outil à destination des étudiants pour organiser leurs notes de cours et leurs projets. Le tout accompagné par l'IA. Il nous est présenté par Andrew Marlow, le chroniqueur qui nous aide à mieux comprendre le numérique et ses enjeux. Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
Blocus de Gaza, jours fériés, histoire du raï : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 3, 2025 46:15


L'émission 28 minutes du 03/05/2025 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Martial Ze Belinga, économiste et sociologue ; Britta Sandberg, correspondante de “Der Spiegel” à Paris ; Mariam Pirzadeh, rédactrice en chef à France 24 et le dessinateur de presse Nicolas Vadot. Le blocus de Gaza devant la justice internationale : un coup d'épée dans l'eau ?Cette semaine, la Cour internationale de justice s'est réunie à la demande d'une quarantaine d'États et d'organisations internationales, afin de statuer sur le blocus humanitaire imposé par le gouvernement israélien dans la bande de Gaza. Depuis le 2 mars, aucune aide n'est acheminée dans ce territoire où vivent plus de deux millions de Palestiniens. L'État hébreu se justifie en expliquant que l'aide humanitaire est détournée par le Hamas et certains ministres assument que cette stratégie est un moyen pour faire plier l'organisation terroriste palestinienne. Pourtant, le droit humanitaire international, qui régule les effets des conflits armés, l'interdit. Israël n'a pas participé aux audiences de la CIJ dénonçant une “persécution systématique” de sa part. Si les décisions de cette Cour sont juridiquement contraignantes, elle ne dispose pas de moyens pour les faire appliquer. Les Français sont-ils obsédés par leurs jours fériés ?Comme chaque 1er mai, les boulangeries étaient fermées en France mais, cette année, une proposition de loi s'est invitée dans le débat. Des sénateurs proposent que désormais, les boulangers aient le droit de vendre du pain en ce jour national de fête du travail. Les syndicats s'opposent à une telle mesure qui viendrait porter atteinte à une conquête sociale. Cette passe d'armes reflète l'importance des jours fériés en France, dont le maintien ou non revient régulièrement dans le débat public, notamment ceux du mois de mai qui sont nombreux. Certains estiment qu'ils sont une entrave à l'activité au moment où la France a besoin de recettes. D'autres considèrent que ces acquis ne doivent pas être remis en cause, qu'ils soient religieux ou républicains. Nous recevons Katia Boudoyan, directrice de l'Institut du monde arabe de Tourcoing où se tient l'exposition “Ya Rayi ! Une histoire de la musique Raï”, jusqu'au 27 juillet. La musique raï est longtemps restée cantonnée à son berceau, Oran et sa région, en Algérie. Mais, au début des années 1980, cette musique de révolte et de liberté franchit les frontières grâce aux enfants de l'immigration maghrébine et s'installe au sommet du Top 50 en France. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins allemands et leur gestion des déserts médicaux. Cette semaine, certains médecins français ont fait grève pour dénoncer une proposition de loi qui vise à réguler leur installation dans l'objectif de lutter contre les déserts médicaux. En Allemagne, cette régulation est en place depuis le début des années 1990 avec des résultats satisfaisants. Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Mark Carney, le nouveau Premier ministre canadien. Candidat du Parti libéral, le même que son prédécesseur, il a remporté l'élection lundi 28 avril face au conservateur Pierre Poilievre, longtemps donné gagnant et associé à Donald Trump. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision italienne qui commémore les 80 ans de l'exécution du Duce, Benito Mussolini. Sa mémoire continue d'être honorée, entre vrais nostalgiques du fascisme et amateurs de gadgets plus ou moins décérébrés. Paola Puerari se demande pourquoi nous attendons de trouver l'âme sœur pour avoir des enfants ? Elle s'intéresse à la coparentalité, une nouvelle façon de faire famille. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : pourquoi utilise-t-on encore de vieilles bandes magnétiques ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 03 mai 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio

Journal en français facile
RDC: un avant-projet d'accord de paix attendu / Blocus de l'aide à Gaza: l'alerte des ONG / Israël met en garde contre les atteintes aux Druzes...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later May 2, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 2 mai 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BdQy.A

Invité de la mi-journée
Deux mois de blocus humanitaire par Israël à Gaza: «On est dans le cadre d'une famine organisée»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later May 2, 2025 10:48


Deux mois de blocus humanitaire à Gaza, deux mois qu'Israël empêche d'entrer les camions de nourriture, d'eau, de médicaments et d'autres produits de première nécessité, dans un territoire déjà dans une situation catastrophique pour les habitants. L'Organisation mondiale de la santé a qualifié « d'abomination » la situation dans le territoire palestinien, exprimant sa colère face à l'inaction pour secourir sa population. Entretien avec Rony Brauman, ancien président de MSF et directeur d'études au sein du Centre de réflexion sur l'action et les savoirs humanitaires (Crash). Auteur de « Guerres humanitaires ? Mensonges et intox », éditions Textuel.  RFI : La situation est insupportable selon les habitants de Gaza. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) parle d'« abomination ». Aujourd'hui, en plus du blocus et des bombardements, Israël occupe aussi des parties de la bande de Gaza. À quoi ressemble le quotidien des Palestiniens ? Où et comment vivent-ils ? Rony Brauman : Les mots manquent pour décrire le quotidien des Palestiniens. L'attentat terroriste du 7-Octobre impliquait une riposte de la part d'Israël. Personne ne conteste cette évidence, mais la disproportion, la cruauté, la férocité avec laquelle cette punition collective a été abattue par les Israéliens sur la population de Gaza, cela laisse sans voix. Gaza était déjà sous blocus, mais finalement, l'aide humanitaire, sous la pression, avait fini par entrer. Dans des quantités limitées mais qui avaient permis des choses. Puis la trêve avait permis de constituer des stocks, avait été un véritable répit pour les Palestiniens pendant quelques semaines, durant sept ou huit semaines. Aujourd'hui, c'est à nouveau l'abomination, l'enfer qui s'abat sur les Palestiniens. Toutes les réserves sont épuisées. On boit de l'eau croupie, de l'eau saumâtre, on ne peut plus s'éclairer parce que les centrales ne sont plus approvisionnées. Il n'y a plus de carburant, plus de farine, plus d'aliments de base. Ce que les Gazaouis avaient réussi à stocker, les commerçants ou les particuliers, tout cela arrive maintenant à épuisement. On est dans une situation de famine organisée dans le cadre d'une guerre qui, aujourd'hui, n'a jamais mieux mérité son nom de guerre génocidaire. Comme pour rajouter à l'infamie, à l'horreur de cette situation, rien n'est fait concrètement de la part des Occidentaux pour que le massacre s'arrête, en dépit de quelques formulations critiques qui ont tardé à être entendues, comme la France appelant à arrêter le massacre. Par exemple, les livraisons d'armes continuent. L'intensité des bombardements, des tirs qu'Israël effectue sur Gaza, n'a jamais été aussi élevée. Il faut bien ravitailler toutes ces munitions, ces drones, ces avions, ces hélicoptères, ces chars qui tirent des missiles, des obus. Sur ce point-là, comment est-ce que vous expliquez que cela dure encore ? Parce que, même si Israël empêche les journalistes d'entrer, on a des images. Il y a eu quelques rares visites, on a des informations grâce aux réseaux sociaux. Pourquoi est-ce que cela dure depuis aussi longtemps ? Notamment les livraisons d'armes que vous mentionniez à l'instant. Cela dure pour deux raisons. D'une part, parce qu'Israël entend saisir l'occasion qui lui est donnée pour se débarrasser définitivement de la question des Palestiniens de Gaza. Au passage, Israël entend aussi accélérer et amplifier, intensifier sa politique de colonisation en Cisjordanie. Il y a quelque chose comme un effet d'aubaine, si vous voulez. Le 7-Octobre est utilisé par les Israéliens pour chasser le plus possible de Palestiniens. D'autre part, le soutien indéfectible des États-Unis. Ce soutien était un peu plus mesuré sous le mandat de Joe Biden, il y avait malgré tout quand même un peu de retenue. Maintenant, sous Donald Trump, il n'y en a absolument plus aucune, puisque c'est Trump qui leur a soufflé la solution de la déportation des Palestiniens de Gaza et l'installation d'une Riviera sur ce littoral. Par ailleurs, l'Europe tolère des transferts de composants d'armement. Certes, on n'envoie pas des obus, des vedettes militaires ou que sais-je, mais on laisse passer des composants électroniques, des composants métalliques utilisés dans la fabrication des missiles, des projectiles qui tuent chaque jour des Palestiniens. Surtout l'Allemagne, mais également d'autres pays. La France n'est pas en tête, mais son rôle est quand même significatif. L'Europe a-t-elle les moyens de faire quelque chose ? Je pense que l'Europe aurait les moyens de faire quelque chose. Car l'Europe est le premier débouché commercial d'Israël. L'Europe a accordé à Israël, en tant que pays démocratique allié, présent dans le bon camp, un accord d'association qui lui donne un statut de quasi-membre de l'Union européenne avec des coopérations culturelles, universitaires, militaires, stratégiques, commerciales, etc. Donc, il y a toutes sortes de moyens d'agir pour signifier à Israël qu'on ne veut pas se rendre complice de ce génocide, de ces atrocités que tout le monde voit et devant lesquelles personne ne fait rien. L'Europe, qui se vante d'être attachée au droit international, au droit humanitaire, ne fait absolument rien sinon envoyer quelques critiques qui ne changent absolument rien à la situation. Pour répondre à votre question, la réponse est simple : oui, l'Europe aurait les moyens de faire quelque chose à condition de le vouloir. Pour l'instant, l'Europe continue de se porter aux côtés d'Israël en continuant de qualifier ce pays de démocratie, alors qu'y règne l'apartheid, la colonisation, la torture légale et aujourd'hui une guerre génocidaire, le blocus imposé aux journalistes. Est-ce que l'on connait d'autres conflits dans lesquels, pendant deux ans, aucun journaliste étranger n'a pu pénétrer, si ce n'est « embedded », embarqué avec l'armée israélienne ? Quelques journalistes ont pu rentrer et visiter le camp de Jabalia, avec interdiction de parler aux réfugiés palestiniens de ce camp qui est le plus grand camp de réfugiés palestiniens de la région. On va visiter ce camp, mais on n'a pas le droit de parler aux gens qui s'y trouvent parce que l'armée israélienne l'interdit. Malgré tout cela, le génocide, l'apartheid, le racisme, la férocité de cette offensive, Israël continue à bénéficier du statut de démocratie, statut qui l'ancre dans le camp occidental et lui permet de bénéficier de la mansuétude, de l'indulgence, voire du soutien d'un certain nombre de pays européens. Le gouvernement israélien a encore dit, vendredi 2 mai, préparer une grande opération à Gaza et mobiliser pour cela des réservistes. Quelle est la stratégie ? Je crois que d'une part, Israël est en train de réoccuper Gaza. Il s'agit de prendre des positions, de découper la bande en plusieurs zones, en trois ou quatre zones. D'autre part, comme l'a dit élégamment, je crois, Smotrich, mais repris par d'autres, il s'agit « d'encourager le départ volontaire des Gazaouis ». Qu'est-ce que ça veut dire, « encourager le départ volontaire » ? Cela veut dire contraindre les gens par la faim et le désespoir à un départ sans espoir de retour, parce qu'il n'y a plus aucun avenir. Les jeunes gens de Gaza, à part le fait de vouloir se venger de ceux qui les ont plongés dans le malheur le plus extrême, ont aussi envie de voir autre chose. Je pense que le plan Trump, qui a été saisi au vol par Benyamin Netanyahu, est en train d'être mis en œuvre. C'est-à-dire vider Gaza de sa population, se livrer à une opération d'épuration, d'évacuation ethnique où l'on va garder quelques dizaines de milliers de personnes, mais évacuer les autres vers l'Égypte, d'autres pays africains, d'autres pays dans le monde. Je ne sais pas comment ils vont faire cela, mais en tout cas, tout semble indiquer qu'ils en prennent le chemin. Ce vendredi 2 mai, l'ONG « Flottille de la liberté » annonce que l'un de ses bateaux humanitaires à destination de Gaza a été visé par un drone israélien au large de Malte, dans les eaux internationales. Pour l'instant, Israël n'a pas réagi mais cela vous paraît-il plausible ? Cela me paraît plausible. Rappelez-vous la flottille Mavi Marmara en 2010 qui avait été attaquée par des commandos israéliens. Il y avait eu quand même dix morts sur une flottille qui était intégralement pacifiste, qui entendait simplement appliquer une pression pour forcer le blocus et livrer des médicaments et des vivres à la population de Gaza. Une opération hautement symbolique, disons de diplomatie humanitaire privée, mais qui n'avait rien d'agressif et qui a fini ainsi. Que cette flottille ait été attaquée par des drones israéliens, de la façon la plus illégale, est un acte de piraterie pure et simple. Je ne sais pas si, factuellement, cela s'est passé ainsi, mais ça me paraît tout à fait plausible. Cela ne fait aucun doute. À lire aussiFlottille de Gaza: un navire humanitaire attaqué par des drones israéliens, disent des militants À lire aussi«Mes enfants sont chétifs»: l'agonie des Gazaouis face au blocus humanitaire imposé par Israël

Radio Campus France
Blocus étudiant à Poitiers | UNIVOX, l'émission

Radio Campus France

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 28:00


Univox | le blocus étudiant à Poitiers Depuis le 11 février 2025, suite à un appel à la mobilisation des syndicats étudiants réagissant à l'annonce du nouveau budget 2025 pour l'enseignement supérieur, un blocage de plusieurs bâtiments de l'université de Poitiers s'est organisé. Au programme de cet UNIVOX sur les mobilisations étudiantes : - Un micro-trottoir récoltant quelques avis autour du campus à propos de la mobilisation - Un reportage, sous forme de collection de portraits d'étudiantes et étudiants qui se sont engagés sur le blocage - Une interview de Ciné Luttes, une initiative documentant la vie du blocus de l'Université de Poitiers ------------------------------------------------------ UNIVOX l'émission Les radios Campus scrutent en permanence l'écosystème jeunesses de leur territoire et tendent chaque semaine leurs micros aux étudiant.e.s, citoyen.ne.s engagé.e.s, habitant.e.s et associations des villes et des campus de France. Une radiographie bouillonnante et itinérante de l'écosystème étudiant. Tous les podcasts : https://www.radiocampus.fr/emission/univox ------------------------------------------------------ RADIO CAMPUS FRANCE Radio Campus France est le réseau des radios associatives, libres, étudiantes et locales fédérant 30 radios partout en France. NOUS SUIVRE | FOLLOW US www.radiocampus.fr Insta @radio_campus TW @radiocampus FB @radiocampus NOUS ÉCOUTER | LISTEN Site, webradios et podcasts www.radiocampus.fr

Univox
Blocus étudiant à Poitiers | UNIVOX, l'émission

Univox

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 28:00


Univox | le blocus étudiant à Poitiers Depuis le 11 février 2025, suite à un appel à la mobilisation des syndicats étudiants réagissant à l'annonce du nouveau budget 2025 pour l'enseignement supérieur, un blocage de plusieurs bâtiments de l'université de Poitiers s'est organisé. Au programme de cet UNIVOX sur les mobilisations étudiantes : - Un micro-trottoir récoltant quelques avis autour du campus à propos de la mobilisation - Un reportage, sous forme de collection de portraits d'étudiantes et étudiants qui se sont engagés sur le blocage - Une interview de Ciné Luttes, une initiative documentant la vie du blocus de l'Université de Poitiers ------------------------------------------------------ UNIVOX l'émission Les radios Campus scrutent en permanence l'écosystème jeunesses de leur territoire et tendent chaque semaine leurs micros aux étudiant.e.s, citoyen.ne.s engagé.e.s, habitant.e.s et associations des villes et des campus de France. Une radiographie bouillonnante et itinérante de l'écosystème étudiant. Tous les podcasts : https://www.radiocampus.fr/emission/univox ------------------------------------------------------ RADIO CAMPUS FRANCE Radio Campus France est le réseau des radios associatives, libres, étudiantes et locales fédérant 30 radios partout en France. NOUS SUIVRE | FOLLOW US www.radiocampus.fr Insta @radio_campus TW @radiocampus FB @radiocampus NOUS ÉCOUTER | LISTEN Site, webradios et podcasts www.radiocampus.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Kan en Français
Blocus de l'aide humanitaire à Gaza : une stratégie efficace ou un risque diplomatique ?

Kan en Français

Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 7:49


Israël a décidé de suspendre l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza, une décision qui suscite de vives réactions sur la scène internationale. S’agit-il d’une mesure stratégique pour faire plier le Hamas ou d’un risque humanitaire mettant en péril les otages et les négociations en cours ?

L'opinion de Nicolas Beytout
Le député LFI Sébastien Delogu condamné à 5000 euros d'amende pour des violences lors d'un blocus lycéen

L'opinion de Nicolas Beytout

Play Episode Listen Later Feb 15, 2025 2:55


Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
Le député LFI Sébastien Delogu condamné à 5000 euros d'amende pour des violences lors d'un blocus lycéen

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later Feb 15, 2025 2:55


Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.

Matin Première
Le blocus

Matin Première

Play Episode Listen Later Dec 26, 2024 15:14


Parmi les traditions de fin d'année, il y a aussi celle, moins festive, du blocus pour les étudiant.es du supérieur. Comment s'y prépare-t-on ? Quelles sont les bonnes pratiques? Seul.e à la maison ou en groupe à l'extérieur? Bref, comment mettre toutes les chances de son côté? On en parle avec Mikaël DE CLERCQ, professeur à la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de l'UCLouvain. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

ONU Info

Dans de podcast, ONU Info Genève rencontre Shanley Clémot McLaren, une jeune activiste française distinguée cette semaine lors du sixième Sommet des jeunes activistes (YAS) au Palais des Nations à Genève.Shanley, à seulement 17 ans, s'est fait remarquer en organisant un blocus dans son lycée pour dénoncer le sexisme. Depuis, elle n'a cessé de s'engager pour les droits des femmes et contre le harcèlement, notamment à travers sa campagne #StopFisha contre les violences sexistes en ligne.Dans cet entretien, Shanley partage ses motivations, ses défis et ses succès en tant qu'activiste, ainsi que son expérience personnelle face aux cyberviolences. Elle aborde également les moyens de concilier son activisme avec ses études et ses responsabilités professionnelles. Entretien réalisé par Alexandre Carette

Thinkerview
Aymeric Caron : Gaza Sous le Blocus : Est-ce une Question de Sécurité ou de Punition ?

Thinkerview

Play Episode Listen Later Sep 27, 2024


Journaliste, écrivain et homme politique français, Député de Paris.

Matin Première
Pour un blocus étudiant serein

Matin Première

Play Episode Listen Later May 22, 2024 7:01


Un blocus en toute sérénité pour les étudiants (et leurs parents) , est-ce possible ? Merci pour votre écoute Matin Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 6h à 9h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Matin Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/60 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Les Grandes Gueules
Blocus, grèves de la faim : soutenez-vous les étudiants ? - 03/05

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later May 3, 2024 28:21


Pour débuter l'émission de ce vendredi 3 mai 2024, les GG : Julie Martinez, avocate, Antoine Diers, consultant, et Étienne Liebig, éducateur, débattent du sujet du jour : les grèves de la faim, les blocus, la dénonciation de la politique israélienne et la mobilisation des étudiants pour la cause palestinienne.

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
Blocus à Sciences Po : le gouvernement est-il suffisamment ferme ?

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Apr 26, 2024 9:10


Retrouvez Jacques Serais, et ses invités pour revivre ensemble la semaine politique d'Europe 1, en collaboration avec Paris Match et Le JDD.

Les informés de France Info
Blocus à Sciences Po Paris, élections européennes, intelligence artificielle... Les informés de franceinfo du mercredi 13 mars 2024

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Mar 13, 2024 55:49


durée : 00:55:49 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Bérengère Bonte et Jean-François Achilli, les informés débattent de l'actualité du mercredi 13 mars 2024.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Laurence Ferrari - Blocus propaléstinien à Sciences Po : le gouvernement va saisir la justice

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Mar 13, 2024 3:45


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du gouvernement qui va saisir la justice à la suite du blocage d'un amphithéâtre à Sciences Po sur fond d'antisémitisme.

Les Grosses Têtes
AH OUAIS ? - Pourquoi un blocus a permis de développer la culture de la betterave en France

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Feb 16, 2024 2:49


Au début du XIXème siècle, la guerre fait rage entre Napoléon et les Britanniques. Ces derniers décident un blocus pour couper l'arrivée en France de certaines matières premières dont ils ont le monopole comme le sucre de canne. Napoléon cherche alors une parade. C'est là que la betterave entre en jeu... Les Grosses Têtes vous proposent de découvrir ou redécouvrir le podcast de Florian Gazan. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.

Ah ouais ?
626. Pourquoi un blocus a permis de développer la culture de la betterave en France

Ah ouais ?

Play Episode Listen Later Feb 15, 2024 2:32


Au début du XIXème siècle, la guerre fait rage entre Napoléon et les Britanniques. Ces derniers décident un blocus pour couper l'arrivée en France de certaines matières premières dont ils ont le monopole comme le sucre de canne. Napoléon cherche alors une parade. C'est là que la betterave entre en jeu... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.

Les Grandes Gueules
Eric Zemmour : “Il faut que les marines italiennes et grecques fassent un blocus en Méditerranée” - 05/02

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Feb 5, 2024 0:42


Aujourd'hui Flora Ghebali, Charles Consigny et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Le surf de l'info
Les blocus de Paris à travers l'Histoire

Le surf de l'info

Play Episode Listen Later Jan 29, 2024 2:40


Ecoutez Le surf de l'info du 29 janvier 2024 avec Cyprien Cini.

L'Edito Politique
ÉDITO - Blocus de Paris : le gouvernement peut-il laisser faire ?

L'Edito Politique

Play Episode Listen Later Jan 29, 2024 2:36


Ecoutez L'édito d'Alba Ventura du 29 janvier 2024 avec Alba Ventura.

Géopolitique
A la frontière avec l'Ukraine, un blocus polonais en guise d'avertissement à l'Europe

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jan 5, 2024 3:12


durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Camionneurs et agriculteurs polonais ont repris hier leur blocus de la frontière avec l'Ukraine. Ils protestent contre une « concurrence déloyale » des Ukrainiens, soulevant la question de l'équilibre entre solidarité politique et coût de celle-ci pour la population.

InterNational
A la frontière avec l'Ukraine, un blocus polonais en guise d'avertissement à l'Europe

InterNational

Play Episode Listen Later Jan 5, 2024 3:12


durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Camionneurs et agriculteurs polonais ont repris hier leur blocus de la frontière avec l'Ukraine. Ils protestent contre une « concurrence déloyale » des Ukrainiens, soulevant la question de l'équilibre entre solidarité politique et coût de celle-ci pour la population.

Histoires du monde
Niger, La CEDEAO, Communauté Économique des Etats d'Afrique de l'Ouest envisage l'allègement du blocus

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Dec 12, 2023 2:40


durée : 00:02:40 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Au Niger, 5 mois après le coup d'Etat le pays affronte un blocus imposé par certains de ses voisins ...

InterNational
Niger, La CEDEAO, Communauté Économique des Etats d'Afrique de l'Ouest envisage l'allègement du blocus

InterNational

Play Episode Listen Later Dec 12, 2023 2:40


durée : 00:02:40 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Au Niger, 5 mois après le coup d'Etat le pays affronte un blocus imposé par certains de ses voisins ...

Les journaux de France Culture
L'aide humanitaire à Gaza s'organise alors que l'ONU s'alarme des conséquences dramatiques du blocus israélien

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 27, 2023 20:06


durée : 00:20:06 - Journal de 18h - Au 21e jour de la guerre entre Israël et Hamas, déclenché par l'attaque du mouvement islamiste palestinien, l'armée israélienne continue de bombarder Gaza. Les organisations humanitaires alertent quotidiennement sur la situation catastrophique pour les 2,5 millions d'habitants de ce territoire.

Tout un monde - La 1ere
Témoignages du Haut-Karabagh sous blocus

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 12, 2023 20:44


(00:00:43) Témoignages du Haut-Karabagh sous blocus (00:07:19) "Sissi-City", la nouvelle capitale égyptienne en partie opérationnelle (00:12:01) L'écrivain néerlandais Jan Brokken raconte le courage des Justes

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Le blocus de Tombouctou par le Jnim

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 7, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le bilan des nouvelles routes de la soie et les tentatives de médiation du président turc pour relancer l'accord sur les céréales. Mali : à Tombouctou, la population soumise au blocus du Jnim Depuis un mois, la ville de Tombouctou est soumise à un blocus du Jnim, le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans. Quelle est la gravité de la situation humanitaire dans la ville ? Quelles sont les mesures prises par les autorités maliennes pour mettre un terme à cette situation ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI.  Chine : dix ans après, quel bilan pour les « nouvelles routes de la soie » ? Le 7 septembre 2013, Xi Jinping annonçait la création des nouvelles routes de la Soie, un gigantesque réseau de routes maritimes et d'infrastructures de transport. En 10 ans, quel principal bénéfice la Chine a-t-elle tiré de ce « projet du siècle » ? Cette initiative a-t-elle répondu aux attentes des pays partenaires ?  Avec Stéphane Lagarde, envoyé spécial permanent à Pékin. Russie : Erdogan veut relancer l'accord sur les céréales Recep Tayyip Erdogan s'est rendu en Russie pour tenter de convaincre Vladimir Poutine d'accepter d'un nouvel accord céréalier. Pourquoi le président turc redouble ses efforts de médiation entre l'Ukraine et la Russie ? Avec Nicolas Monceau, maître de conférences en Sciences politiques à l'Université de Bordeaux, spécialiste de la Turquie.