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L'émission 28 minutes du 01/11/2025 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, présidente du think tank Friends of Europe et experte au Conseil des droits de l'Homme, Jon Henley, correspondant Europe pour le quotidien “The Guardian”, Daniel Borrillo, juriste, professeur à l'université Paris-Nanterre et le dessinateur de presse Pierre Kroll. Victoire du RN à l'Assemblée nationale : la fin du cordon sanitaire ?C'est une victoire courte, à une voix près, mais symbolique. Le 30 octobre 2025, une proposition de loi émanant du Rassemblement national, visant à dénoncer l'accord migratoire franco-algérien de 1968, a été votée à l'Assemblée nationale, avec le concours des députés Horizons et Républicains. Nucléaire : risque d'escalade entre Poutine et Trump ?La Russie et les États-Unis se regardent en chien de faïence : en cause, les annonces croisées sur la dissuasion nucléaire de Donald Trump et Vladimir Poutine. Alors que le président russe s'est félicité de tests militaires pour un missile de croisière et un drone sous-marin pouvant porter des charges nucléaires, Donald Trump s'est empressé d'ordonner à son ministre de la Défense de reprendre des essais d'armes nucléaires. Nous recevons Hélène Tierchant, qui publie une réédition de son ouvrage "Les 100 plantes qui ont fait l'histoire, du lotus bleu de Cléopâtre à l'absinthe de Toulouse-Lautrec" (éditions Ulmer). Elle y revient sur la place de choix occupée par les plantes dans l'histoire. Valérie Brochard nous emmène chez nos chers voisins roumains, où l'inauguration de la plus grande cathédrale orthodoxe au monde fait polémique. Celle-ci a été financée en grande partie par l'État, alors que le pays manque d'écoles et d'hôpitaux et affiche un déficit conséquent. Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Candace Owens, influenceuse complotiste de la sphère MAGA. Suivie par des millions d'abonnés en ligne, elle a donné un écho planétaire à la rumeur sur la transidentité de Brigitte Macron.Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision nippone, où l'armée à été déployée pour lutter contre des attaques … d'ours, de plus en plus fréquentes et qui ont tué 10 personnes depuis le début de l'année.Natacha Triou nous invite à méditer : alors qu'Halloween est à peine passé, voilà que commencent déjà les préparatifs de Noël, un moment qui semble s'avancer d'année en année. Enfin, ne manquez pas Dérive des continents de Benoît Forgeard pour son édition spéciale en cette fête de la Toussaint : en fait-on assez avec les morts ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 01 novembre 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a ordonné la reprise des tests des armes nucléaires, tandis que Vladimir Poutine vante les mérites de ses missiles et drones sous-marins à capacité nucléaire. Pourquoi cette agitation autour de l'arme nucléaire ? Il s'agit d'abord d'une arme psychologique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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La décision de Donald Trump de reprendre les essais nucléaires après des décennies « ravive un débat digne de la guerre froide ». C'est en tout cas le point de vue du New York Times. Le journal parle d'une déclaration « inattendue » qui rappelle des visions d'un retour aux pires heures de cette période de l'Histoire. Une ère qui était censée prendre fin avec l'entrée en vigueur du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, signé par les nations en 1996. Sauf que, comme le rappelle le New York Times, le nombre de signataires n'a pas été suffisant pour que le traité entre formellement en vigueur, sachant que son objectif était de mettre fin à la course aux armements. « Puisque d'autres pays effectuent des essais, je pense qu'il est normal que nous en fassions autant », a donc déclaré jeudi Donald Trump. Mais à tort, souligne le New York Times. « Le seul pays à avoir procédé régulièrement à des essais nucléaires au cours des 25 dernières années est la Corée du Nord, et son dernier essai remonte à septembre 2017 », précise le journal. Quant à la Russie, « Moscou n'a pas procédé à un essai nucléaire depuis 35 ans, à la fin de l'Union soviétique ». Concernant Pékin, Donald Trump a déclaré aux journalistes qu'il n'incluait pas la Chine dans cette liste de pays procédant à des essais nucléaires ; son dernier essai explosif remontant à 29 ans. Le dernier essai nucléaire américain remonte à 1992 Alors que le dernier essai nucléaire américain remonte à 1992, la volonté de Trump de reprendre les essais nucléaires pourrait par ailleurs prendre des années, et coûter des millions, selon les experts. C'est ce que rapporte The Washington Post : la confusion et l'inquiétude de certains spécialistes, qui affirment que les essais physiques sont dépassés et ne feraient qu'alimenter une course aux armements qu'ils visent à contrer. Interrogés par le journal, d'anciens employés du site d'essais du Nevada - où les États-Unis ont procédé à leur dernier essai nucléaire - précisent que leur site s'appuie désormais sur la modélisation informatique, et non plus sur des explosions physiques. Et si d'autres affirment qu'un simple test pourrait être réalisé en seulement six mois, ce dernier pourrait coûter jusqu'à 100 millions de dollars. Le roi Charles se sépare du prince Andrew pour préserver la réputation de la famille royale Le journal Britannique The Guardian revient sur la décision du roi Charles III de se séparer du Prince Andrew. Le roi a en effet lancé une « procédure officielle visant à retirer le titre et les honneurs du prince Andrew », a annoncé le Palais Royal. Cette décision est « l'action la plus lourde de conséquences que le roi Charles ait entreprise depuis son accession au trône en 2022 », commente la presse. Andrew - qui n'a plus de titres princiers - est désormais contraint de quitter sa résidence de Windsor. Derrière cette annonce, se cachent des inquiétudes réelles au sein de la famille royale sur le risque d'atteinte à la réputation de la monarchie. En cause, raconte The Guardian : les gros titres incessants concernant l'amitié d'Andrew avec le délinquant sexuel sur mineurs Jeffrey Epstein - aujourd'hui décédé - mais aussi des accusations d'agression sexuelle portées directement contre lui, par l'une des victimes d'Epstein, qui s'est suicidée en avril dernier. Les révélations s'étaient aussi multipliées ces dernières semaines. The Times rappelle qu'on a appris dernièrement qu'Andrew avait reçu - au Royal Lodge - Epstein, avec Ghislaine Maxwell (l'ex-compagne de Jeffrey Epstein) et le célèbre Harvey Weinstein (condamné en 2020 à 23 ans de prison pour viol et agression sexuelles). Tout ça plusieurs mois après l'émission d'un mandat d'arrêt contre Epstein pour agression sexuelle sur mineure. Cette décision de Charles III est soutenue par le gouvernement et la famille royale au sens large, y compris le prince William. Une source royale a même précisé à la presse : « Sa Majesté était déterminée à faire ce qui était juste, et non ce qui était précipité ».
C dans l'air du 30 octobre 2025 : Trump / Poutine : la surenchère nucléaireC'est une annonce surprise et un changement majeur de stratégie pour les États-Unis, qui avaient mis fin à leurs essais nucléaires en 1992. Dans un message publié sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a indiqué avoir ordonné au département de la Guerre — le nom qu'il donne désormais à son ministère de la Défense — de « commencer à tester les armes nucléaires des États-Unis ». Une décision qu'il justifie par les « programmes d'essais menés par d'autres pays », sans préciser lesquels.Cette annonce intervient dans un contexte hautement sensible : quelques minutes seulement avant sa rencontre très attendue avec son homologue chinois Xi Jinping, et peu après que le président russe Vladimir Poutine s'est félicité de la réussite de l'essai d'un nouveau missile à propulsion nucléaire, le Bourevestnik, d'une « portée illimitée » et capable, selon le Kremlin, de contourner les systèmes d'interception américains. Un engin qui, en théorie, pourrait frapper le territoire des États-Unis. « Poutine ferait mieux de mettre fin à la guerre en Ukraine », a d'ailleurs commenté le président américain.Si l'annonce de Moscou a été jugée « inappropriée » par Washington, le président russe est allé plus loin, annonçant le test d'un drone sous-marin à capacité nucléaire.Autant de déclarations qui ravivent une atmosphère rappelant celle de la Guerre froide, à quelques mois de l'expiration du traité de désarmement New START — prévu en février 2026 —, qui limite les arsenaux nucléaires de la Russie et des États-Unis. Une tension qui s'ajoute à la reprise de la course aux armements observée un peu partout sur la planète.Alors, que signifient ces annonces autour du nucléaire ? Que sait-on du missile russe Bourevestnik, présenté par Vladimir Poutine comme une arme « unique que personne d'autre dans le monde ne possède » ? Véritable prouesse technologique ou simple instrument de propagande ? Enfin, que se joue-t-il au Venezuela ?Alors que Caracas et Moscou ont renforcé leurs coopérations sur presque tous les plans au fil des années, rebattant ainsi les cartes dans la région, les pressions américaines s'accentuent.Depuis plusieurs semaines, l'administration américaine mène des opérations militaires en mer des Caraïbes au nom de la lutte contre le narcotrafic, revendiquant dix frappes qui auraient fait au moins 43 morts. Le président américain a autorisé la CIA à mener des opérations clandestines et étudie désormais la possibilité de frappes terrestres sur le sol vénézuélien.Jusqu'où ira l'escalade ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Alain BAUER - Professeur émérite au pôle sécurité et défense - Conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre
C dans l'air du 30 octobre 2025 : Trump / Poutine : la surenchère nucléaireLES EXPERTS :- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Alain BAUER - Professeur émérite au pôle sécurité et défense - Conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre
Derrière chaque accord international, il y a des centaines, des milliers d'heures de travail - des courriers, des réunions, des textes modifiés, tout cela en toute discrétion. C'est le propre de la diplomatie. Dans le dossier nucléaire iranien, pendant 20 ans, la troïka européenne (Allemagne, France et Royaume-Uni), la Chine, la Russie et les États-Unis ont négocié pas à pas pour arriver à un accord avec l'Iran. La diplomatie française a joué un rôle clef dans ces tractations. Avec notre invité : Vahid Shamsoddinnezhad, journaliste à la rédaction en persan de RFI, réalisateur du documentaire «Nucléaire iranien : la France au cœur du brasier». «Le nucléaire iranien : la France au cœur du brasier» est en libre consultation sur la chaîne youtube de RFI.
durée : 00:02:24 - Le brief éco - Les États-Unis vont construire dix nouveaux réacteurs nucléaires civils d'ici 2030. Ce virage, soutenu par Donald Trump et des géants technologiques comme Google, vise à sécuriser l'approvisionnement énergétique face à la guerre en Ukraine et à la demande croissante liée à l'intelligence artificielle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ecoutez Le Cave' réveil avec Alex Vizorek du 27 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Russie a présenté ce weekend un missile nouvelle génération. Cette nouvelle arme serait capable de parcourir des milliers de kilomètres et frapper n'importe quelle cible. Que sait-on de ce nouveau missile russe? On pose la question à Igor Sahiri, grand reporter à BFMTV.
Ecoutez Le Cave' réveil avec Alex Vizorek du 27 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dès le lancement de son « opération militaire spéciale » (SVO) contre l'Ukraine, le 24 février 2022, le Kremlin, qui dispose de l'un des plus vastes arsenaux nucléaires au monde, a adopté des mesures de dissuasion agressives et une rhétorique résolument menaçante. Décryptage d'un possible emploi de l'arme nucléaire par Moscou, avec Dimitri Minic, chercheur à l'Institut français des Relations internationales, l'Ifri. RFI : Dès les premiers jours de la guerre, Moscou adopte une rhétorique nucléaire agressive. Quelle est sa stratégie ? Dimitri Minic : Le 24 février 2022, sa stratégie, c'est de prendre Kiev en quelques heures et au pire quelques jours, et de soumettre politiquement l'Ukraine. Quand Vladimir Poutine fait son discours sur l'opération militaire spéciale le 24 février, qui annonce son déclenchement, il fait une allusion à un emploi possible de l'arme nucléaire, face à ceux qui voudraient s'impliquer directement dans ce conflit pour aider l'Ukraine. Ce qui, au fond, a permis à la Russie d'éviter effectivement une escalade de la guerre locale en guerre régionale, impliquant d'autres pays, d'autres puissances, mais qui n'a pas suffi non seulement à dissuader effectivement l'Ukraine de résister, mais surtout qui n'a pas permis d'éviter le début d'un flux d'aide militaire à l'Ukraine. Et par ailleurs, ces menaces nucléaires russes n'ont pas permis d'empêcher l'instauration de sanctions économiques très importantes de l'Occident contre la Russie. Donc, c'est un succès relatif de la stratégie nucléaire russe, mais qui, en réalité, ne permet pas à la Russie d'isoler l'Ukraine de l'Occident, ce qui était son principal objectif. Mais il y a quand même une véritable inquiétude qui plane en Occident, puisque le nucléaire tactique fait partie de l'arsenal russe. Le nucléaire a été étendu à la guerre conventionnelle, en quelque sorte ? Oui, absolument. En fait, à la chute de l'Union soviétique, les élites militaires russes héritent d'une doctrine de non-emploi en premier. Et progressivement, elles se rendent compte que la théorie de la dissuasion et ses mécanismes étaient peu développés par rapport à ce qui existait en Occident. Dans les années 90, vous avez une grande période d'élaboration conceptuelle, de théorisation qui conduit l'armée russe, au plan théorique et doctrinal, à effectivement étendre la dissuasion nucléaire aux guerres conventionnelles de toute ampleur, locales, régionales et à grande échelle. Il y a un emploi possible de l'arme nucléaire, un emploi démonstratif, limité, censé mettre fin aux combats dans des conditions favorables à la Russie. On aurait pu se dire, puisque l'opération militaire spéciale est un échec pour la Russie, il est possible que ces concepts soient appliqués. Mais en réalité, cette doctrine exigerait des conditions qui ne sont pas du tout réunies dans la guerre en Ukraine. Pour que Moscou prenne des mesures de dissuasion nucléaire très claires, il faudrait par exemple un transfert des têtes nucléaires depuis les entrepôts centraux vers les unités, vers les bases. Un transfert démonstratif médiatisé qui montrerait que la Russie commence à penser sérieusement à employer l'arme nucléaire ou un essai nucléaire réel, ou d'autres types de mesures qui montreraient qu'elle a vraiment la volonté de le faire. Mais il faudrait qu'elle se trouve dans des conditions extrêmement graves. Il faudrait qu'elle soit en passe de perdre de manière irrémédiable face à un ennemi conventionnel, aidé par des États d'ailleurs dotés de l'arme nucléaire, qui non seulement aient envie de conquérir des territoires russes ou bien aient envie de changer le régime russe. À lire aussiRussie: Vladimir Poutine annonce une révision de la doctrine nucléaire et menace les Occidentaux On le voit au début de la guerre, les Américains vont sonder les Russes afin de savoir dans quelles conditions ils pourraient utiliser l'arme nucléaire. Absolument. Et à l'époque, Valeri Guerassimov répond qu'il y a trois conditions : l'utilisation d'armes de destruction massive contre la Russie, une volonté, une tentative de changer le régime, une déstabilisation profonde du régime provoqué par un État étranger. Et la troisième condition serait des pertes catastrophiques sur le champ de bataille. Et c'est intéressant parce que, à l'époque, à l'automne 2022, la Russie subit des pertes et surtout des revers militaires importants en Ukraine, dans le Donbass. Valeri Guerassimov, à ce moment-là, en évoquant ces trois conditions, abuse de son interlocuteur parce qu'il est évident que la Russie aurait pu compenser ses pertes assez rapidement et qu'elle a de telles réserves matérielles et humaines qu'il est très peu probable qu'elle recourt au nucléaire dans ce type de conditions loin d'être inacceptable ou en tout cas catastrophique pour elle. Vous identifiez trois failles théoriques et pratiques révélées par cette guerre en Ukraine de la doctrine nucléaire russe. Et l'une d'elles, c'est la limite de la dissuasion stratégique conventionnelle, avec les fameux missiles Kalibr, Kinjal, dont l'usage n'a pas produit l'effet escompté… Non, non, ça n'a pas fonctionné. Effectivement, la Russie débute la guerre en Ukraine avec une conception de la dissuasion qui est une conception très agressive, offensive, mais surtout inter-domaines. C'est à dire que la Russie ne conçoit pas la dissuasion comme quelque chose d'exclusivement nucléaire. La dissuasion russe concerne à la fois les domaines non militaires et subversifs, le domaine conventionnel, donc les forces conventionnelles et les armes conventionnelles et les forces nucléaires. Donc, la Russie n'a pas une vision exclusivement défensive de la dissuasion. Car, pour le dire rapidement, la Russie ne conçoit sa sécurité qu'à travers l'insécurité de ses voisins. Donc, cette situation stratégique échoue effectivement à trois niveaux. C'est d'abord l'échec du concept de contournement, pour permettre à l'État russe de gagner une guerre avant la guerre. En fait, il n'était pas question de déclencher une guerre à grande échelle, de longue durée et très meurtrière, mais plutôt de soumettre l'ennemi sans combat, ou en tout cas sans combat de grande ampleur. C'est aussi un échec des moyens et des méthodes psychologiques ou informationnelles, comme disent les Russes, puisqu'ils pensaient les Ukrainiens et les élites ukrainiennes complètement soumises, rendues apathiques par la Russie et ses manœuvres. Ça n'a pas été le cas. Ils pensaient que les Occidentaux avaient été anesthésiés par cette pratique psychologique ou informationnelle, qui vise non seulement à modifier la psyché des individus et des sociétés, mais en fait à transformer les individus et la société. Et donc surtout, ce que j'observe dans cette étude, c'est que la phase conventionnelle, a subi un échec important. Pourquoi : parce que les élites militaires russes et les élites politiques russes ont surestimé pendant 35 ans l'efficacité de ces moyens conventionnels. Parmi ces moyens conventionnels, effectivement, on a d'abord les forces générales, les exercices, les déploiements de forces aux frontières. Bon, ça n'a pas produit l'effet désiré. Ça n'a pas forcé l'Ukraine à capituler. Mais surtout, les armes modernes duales, donc, qui peuvent être à la fois équipées soit d'une tête nucléaire, soit d'une tête conventionnelle. Ces armes, le Kinjal, le Kalibr, l'Iskander, ont été utilisées sur le champ de bataille. On se rappelle le Kinjal, une arme hypersonique utilisée à un moment qui était censé être décisif pour la Russie, puisque c'était le moment des premières négociations entre l'Ukraine et la Russie en mars 2022, au moment où les Ukrainiens sont très réticents à accepter un accord très favorable à la Russie. Et la Russie emploie dans l'intervalle, au moment de ces discussions ultimes, le Kinjal sur le champ de bataille. C'était sa première utilisation opérationnelle, puis un deuxième deux jours plus tard, avant de se retirer du nord et de l'est de l'Ukraine. L'utilisation de ces missiles conventionnels confirmait en fait des vulnérabilités qui étaient identifiées par les militaires russes depuis les années 90 ! Il faut bien comprendre que la défense antimissile présente en Ukraine, d'origine occidentale notamment, a été efficace et a plutôt montré la surestimation que les élites militaires, russes et politiques russes avaient de l'efficacité de l'emploi de ces missiles contre des cibles stratégiques comme des bases aériennes, etc. Non seulement en termes d'ampleur, de nombre indispensable pour détruire une cible stratégique, mais en plus la vulnérabilité des vecteurs. On voit bien que la Russie a fait face à un ISR, c'est à dire un renseignement occidental qui a été puissant et efficace. Cette double vulnérabilité, à la fois la difficulté à détruire des cibles stratégiques avec ces missiles modernes et en même temps la difficulté à protéger leur plateforme de lancement, ça tend à remettre en question, même partiellement, cette stratégie de frappes nucléaires limitées dont je parlais tout à l'heure, avec un missile unique. Donc, on voit bien que d'un point de vue technique, c'est un affaiblissement. Et les excès rhétoriques de Dmitri Medvedev (vice-président du Conseil de Sécurité de Russie au discours violemment anti-occidental, ndlr), de Ramzan Kadyrov (président de la République de Tchétchénie, un proche de Vladimir Poutine, ndlr) également, ont abîmé la dissuasion nucléaire russe ? À force de crier au loup et à menacer d'hiver nucléaire, l'Occident, ça ne prend plus ? Absolument. Parce que la Russie, dès qu'elle entre dans le conflit, produit une rhétorique nucléaire extrêmement agressive, mais dans les faits, les mesures qu'elle prend concrètement pour accompagner cette rhétorique nucléaire sont très modérées. Donc, vous avez un décalage très fort entre ce que la Russie dit, et ce que la Russie fait vraiment. Ça n'est pas une nouveauté en Russie. Sur quoi s'appuie cette pratique, ce décalage ? Il est dû à une culture stratégique, c'est à dire que la Russie considère que l'Occident est faible, lâche et déliquescent et qu'il est sensible aux menaces, qu'il a peur du nucléaire et qu'il cédera en réalité. Ils estiment qu'une frappe nucléaire unique, démonstrative, limitée sur le théâtre, obligera, forcera finalement les Occidentaux à rentrer chez eux et à demander pardon. Ils ne sont pas vraiment revenus de ça. Effectivement, ce décalage au bout d'un moment pose un problème. Vous ne pouvez pas hurler dans tous les médias que vous avez au moins dix lignes rouges et ne rien faire. Des officiers supérieurs généraux de l'armée russe ont expliqué en 2023/2024, ils ont eu un mot que je trouve très drôle, « Les lignes rouges russes ont rougi de honte », ajoutant « Les Occidentaux nous ont devancés de 8 à 10 pas dans l'escalade et nous, on les regarde ». Dans l'armée russe, il y a une forme d'incompréhension de l'attitude de la Russie. C'est à dire qu'ils sont tous d'accord pour maintenir cette rhétorique agressive, mais ils veulent qu'elle soit accompagnée de mesures pratiques, concrètes. Donc ce décalage a affaibli la crédibilité de la dissuasion nucléaire russe et ça a conduit les Occidentaux à poursuivre leur aide à l'Ukraine et même à l'intensifier. Aujourd'hui, la dissuasion nucléaire russe commence à s'adapter en entreprenant des actions beaucoup plus concrètes. On a évidemment la décision de transférer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie. On a beaucoup d'autres actions de ce type. Il y a aussi la publication de la nouvelle doctrine nucléaire russe en novembre 2024, qui est une mesure de dissuasion en réalité. Il faut bien le comprendre, ça aussi. RFI : Et quel est le nouveau message adressé à l'Ouest, à l'Europe et à l'OTAN ? C'est de faire des démonstrations de force sérieuses. Un général russe important propose de rejouer le scénario cubain (crise des missiles de Cuba 1962, ndlr). Donc il y a une volonté de faire une démonstration claire de la force militaire nucléaire. Et à chaque fois qu'une ligne rouge est franchie, d'avoir une réponse nucléaire ou conventionnelle. Les militaires russes pensent aussi que les réponses conventionnelles doivent être beaucoup plus violentes, beaucoup plus fortes. Et cette dissuasion conventionnelle, en fait, ils en ont fait la démonstration avec le tir de missiles balistiques à portée intermédiaire. Ce tir d'Orechnik (Le 9M729-Orechnik, littéralement « noisetier », est un missile balistique russe à portée intermédiaire, ndlr) fait suite à la publication de la nouvelle doctrine nucléaire, qui elle-même s'inscrit dans ce que la Russie perçoit en 2024 comme une logique d'escalade continue. C'est aussi une réponse au discours d'Emmanuel Macron sur de possibles troupes au sol en Ukraine. Et n'oubliez pas, le plus important, en 2024 commence la levée de toutes les interdictions de l'administration Biden sur l'utilisation par l'Ukraine d'armes de fabrication américaine, non seulement à la frontière russe, mais en fait progressivement sur tout le territoire russe. Puis une autre séquence s'ouvre puisque Donald Trump arrive au pouvoir. À lire aussiRoyaume-Uni: les bonnes intentions envers l'Ukraine lors de la «coalition des volontaires» RFI : Qu'est-ce que change l'arrivée de Donald Trump pour la dissuasion nucléaire russe ? On a l'impression d'avoir changé de monde parce qu'avec l'ancienne administration, vous aviez une escalade très maîtrisée à laquelle la Russie a eu beaucoup de mal à répondre parce que tout est venu de façon séquencée. Envisager l'utilisation de l'arme nucléaire en cas de menace à l'existence même de l'État russe, ça devenait complètement obsolète pour ses officiers supérieurs et généraux. Parce que cette doctrine nous montre aussi que la Russie a peur que ses tentatives d'agression contre ses voisins suscitent l'aide de pays dotés d'armes nucléaires. En fait, elle a peur que le scénario ukrainien se reproduise. Et donc cette nouvelle doctrine est censée couvrir ces scénarios aussi. Elle élargit les conditions d'emploi et elle abaisse le seuil déclaré d'emploi de l'arme nucléaire. RFI : L'élection de Donald Trump a-t-elle permis de faire baisser la tension ? Plus tôt. Ça très clairement, c'est à dire que Trump et son indifférence relative à l'Ukraine et à l'Europe y participe, la collusion idéologique qui existe entre la Russie et les États-Unis aujourd'hui, le peu d'intérêt qu'il a pour l'OTAN et l'Europe orientale le permette. Ce qui ne veut pas dire que la rhétorique agressive de la Russie s'arrête. Au contraire, on voit bien que la rhétorique nucléaire agressive de la Russie se déclenche dès que le président américain envisage sérieusement, en tout cas rhétoriquement, de fournir des armes offensives et à longue portée à l'Ukraine. Ce qui s'éloigne, c'est la perspective d'un emploi. Il était déjà très faible depuis le début de la guerre en Ukraine. Avec l'élection de Donald Trump, il est encore plus faible. Donc autant dire, très peu probable. En revanche, les ambiguïtés de Washington, les hésitations de l'Europe à l'égard de la défense du continent, à l'égard de la défense de l'Ukraine, alimentent l'agressivité de la Russie. Et donc ça augmente la probabilité d'actions déstabilisatrices conventionnelles russes. À lire aussiLa pérennisation de l'aide à l'Ukraine au menu d'un nouveau sommet européen à Bruxelles
durée : 00:09:36 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - Kathryn Bigelow, réalisatrice oscarisée pour "Démineurs" en 2010, voit dans son film “A house of dynamite”, sur Netflix le 24 octobre, une "mise en garde" sur le danger que représente l'arme nucléaire pour le monde. - invités : Kathryn BIGELOW - Kathryn Bigelow : Réalisatrice Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'intelligence artificielle consomme une énergie colossale. Pour faire tourner leurs data centers, les géants du numérique — Microsoft, Google, Amazon — se tournent vers… le nucléaire. Julien Villeret, directeur de l'innovation d'EDF.En partenariat avec EDFÀ l'occasion du World Nuclear Exhibition, il revient sur les innovations qui révolutionnent la filière et sur le rôle central que le nucléaire est appelé à jouer dans la transition énergétique et le développement de l'IA.
durée : 00:09:36 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - Kathryn Bigelow, réalisatrice oscarisée pour "Démineurs" en 2010, voit dans son film “A house of dynamite”, sur Netflix le 24 octobre, une "mise en garde" sur le danger que représente l'arme nucléaire pour le monde. - invités : Kathryn BIGELOW - Kathryn Bigelow : Réalisatrice Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans Horizons Marines, la chaîne des podcasts de la mer, du fait maritime et de ses acteurs.En mai dernier, on vous proposais une série d'épisodes portant sur la dissuasion nucléaire, en abordant notamment les dissuasions russe et américaine. Dans cet épisode d'Écho, nous mettons le cap sur l'Asie et sur une puissance dont l'arsenal nucléaire grandit à un rythme inédit : la Chine. Pékin revendique depuis les années 1960 une posture de dissuasion dite « minimale » et un principe de non-emploi en premier de l'arme nucléaire. Mais depuis quelques années, cette doctrine semble se transformer.En 2015, dans le cadre d'une vaste réforme de l'Armée populaire de libération, Pékin a créé la Force des missiles, une nouvelle branche armée regroupant ses moyens nucléaires et spatiaux. Objectif : moderniser, centraliser et renforcer les capacités de dissuasion du pays. Dix ans plus tard, cette réorganisation porte ses fruits.Selon les estimations américaines et celles de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, la Chine disposerait aujourd'hui d'environ 500 à 600 ogives nucléaires, soit deux fois plus qu'en 2020. Elle construit de nouveaux silos, modernise ses missiles intercontinentaux, développe sa flotte de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, et travaille sur des systèmes hypersoniques et à têtes multiples. Autant d'indices qui laissent penser que Pékin pourrait, d'ici la prochaine décennie, devenir la troisième grande puissance nucléaire mondiale, aux côtés des États-Unis et de la Russie.Alors, que faut-il comprendre de cette évolution ? La Chine reste-t-elle fidèle à sa doctrine traditionnelle de dissuasion minimale, ou s'engage-t-elle dans une montée en puissance plus ambitieuse ? Quelles sont les conséquences pour la stabilité stratégique, pour ses voisins et pour les équilibres mondiaux ?Pour en parler, nous avons le plaisir d'accueillir Emmanuel Véron, docteur en géographie de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de la Chine contemporaine et des relations internationales. Il a enseigné la géopolitique de la Chine à l'INALCO, la géopolitique et les relations internationales à l'École navale, il poursuit aujourd'hui ses travaux et son enseignement au profite de l'Ecole de guerre. Il est par ailleurs chercheur associé à l'École navale et au centre géopolitique d'HEC.Bonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l'intégralité des publications du Centre d'études stratégique de la Marine sur notre site : https://www.defense.gouv.fr/cesmN'hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l'adresse mail : podcast.cesm@gmail.com
Au début des années 1950, c'est pendant la guerre de Corée (1950-1953) que l'arme nucléaire a failli redevenir une arme de champ de bataille. Après l'offensive nord-coréenne de juin 1950, le débarquement d'Inchon permet aux forces de l'ONU, commandées par le général Douglas MacArthur, de reprendre l'avantage. Mais lorsque la Chine entre massivement dans la guerre à la fin de l'année, tout bascule : les troupes onusiennes reculent, Séoul est menacée, et l'état-major américain envisage des options jusque-là impensables.MacArthur propose alors de frapper les ponts et les bases chinoises en Mandchourie avec des bombes atomiques tactiques, afin de couper les lignes d'approvisionnement le long du fleuve Yalou. Il évoque même l'idée d'un « cordon sanitaire » radioactif, une zone contaminée rendant certains passages infranchissables pendant des mois. À Washington, le Conseil de sécurité nationale étudie sérieusement plusieurs scénarios d'emploi. Le Strategic Air Command met en alerte ses escadrons de bombardiers B-29, tandis que des composants de bombes sont discrètement transférés vers Guam et Okinawa. Des vols d'entraînement simulant des frappes nucléaires sont effectués — preuve que l'hypothèse n'était pas purement théorique.Mais à la Maison-Blanche, le président Harry Truman s'inquiète. Depuis 1949, l'Union soviétique possède elle aussi la bombe atomique. Employer l'arme en Corée risquerait de provoquer une riposte soviétique ou une escalade incontrôlable menant à une nouvelle guerre mondiale. Le Premier ministre britannique Clement Attlee, alarmé, se rend même à Washington en décembre 1950 pour dissuader les Américains de franchir la ligne rouge. Finalement, Truman tranche : il refuse l'usage du nucléaire et, face aux déclarations publiques de MacArthur en faveur d'un élargissement du conflit, le limoge le 11 avril 1951.Son successeur, le général Matthew Ridgway, parvient à stabiliser le front, et la guerre s'enlise dans une longue impasse. L'administration Eisenhower, en 1953, continuera d'agiter la menace nucléaire pour hâter les négociations, mais sans passer à l'acte. Le 27 juillet 1953, un armistice est signé à Panmunjom.Cet épisode reste un tournant majeur : pour la première fois, une puissance dotée de la bombe choisit l'autolimitation. Face au risque d'apocalypse, les États-Unis ont compris que le coût moral, politique et stratégique d'une frappe nucléaire dépassait de loin tout avantage militaire immédiat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le gouvernement Lecornu II a été dévoilé. Et avec l'esprit taquin qui vous caractérise, vous avez débusqué dans le casting deux profils qui se sont caractérisés dans leur “vie d'avant” par des positions diamétralement opposées à celles défendues par les précédents gouvernements macronistes. La politique oblige à être magnanime et à passer l'éponge. Tout au moins quand on a tout tenté et qu'on n'a plus vraiment le choix. Premier exemple, la nomination de Monique Barbut au ministère de la transition écologique. Monique Barbut, sans doute parfaite pour défendre la biodiversité, c'est l'ancienne patronne en France du WWF, l'ONG au panda. On peut être plus sceptique pour sa capacité à bien comprendre les enjeux de décarbonation. Que disait le WWF sous la présidence Barbut, entre 2021 et 2024 ? “ nous appelons le parlement européen à ne pas céder à la pression de la France et d'autres pays en acceptant de classer le gaz fossile et l'énergie nucléaire comme durables dans la taxonomie”. Qu'est-ce que ça veut dire ? Que Monique Barbut a endossé un discours antinucléaire qui considère que le gaz, émetteur de CO2 et le nucléaire zéro carbone, c'est kif kif. Et que donc, il ne faut pas favoriser son financement. Elle estime donc que le score carbone exemplaire car très bas de la France pour sa production électrique ne mérite pas d'être soutenu. L'inverse de la précédente ministre Agnès Pannier-Runacher qui défendait le nucléaire comme un pilier de la stratégie bas carbone de la France. Tout et son contraire. Bonjour les politiques publiques sans colonne vertébrale. Mais Monique Barbut ne devrait pas avoir l'énergie dans son domaine de compétence. C'est vrai, elle devrait être confiée à Bercy. Ouf de soulagement... Mais ça veut quand même dire qu'on est mal barré pour tout le reste, qui en découle. Cette ministre ne peut pas comprendre que l'électrification des usages grâce au nucléaire décarboné est le fer de lance de la transition énergétique. Et ça, c'est dans son portefeuille ! Message désastreux, celui de l'absence de conviction et de stratégie nationale. Il y en a un autre qui arrive sur un pied de nez, c'est Jean –Pierre Farandou, au ministère du travail et des solidarités. Tout fraîchement sorti du train de la SNCF. Là encore, la macronie n'est pas rancunière. Juste avant les JO, histoire d'amadouer le cheminot, Jean-Pierre Farandou avait négocié avec les syndicats ce qu'on avait appelé des “ accords de fin de carrière”. Un splendide tour de passe-passe. Il avait accordé aux cheminots recrutés après 2020, c'est à dire après la fin du statut spécial de la SNCF, des allègements du temps de travail en fin de carrière et des augmentations dans la dernière ligne droite, histoire de gonfler la retraite sans travailler plus. Une façon pour lui de “ corriger les effets néfastes” de la réforme des retraites – on peut dire de la vider de son sens à la SNCF Ca a bien marché, le climat social à la SNCF est très calme, depuis... Une paix sociale achetée pour 35 millions d'euros par an quand même, encore heureux que ça marche. Mais maintenant qu'on sait que c'est Jean-Pierre Farandou qui va gérer le dossier retraites pour le gouvernement, on peut se demander quel est le message ? Pour éviter les ennuis, autant céder sur tout ? Donnons une prime à celui qui dans son entreprise a miné la réforme de l'intérieur ? Heureusement qu'on n'y comprend déjà plus rien depuis un bon moment, Au moins, on n'est pas dépaysé par un soudain accès de cohérence ou de courage politique. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le gouvernement Lecornu II a été dévoilé. Et avec l'esprit taquin qui vous caractérise, vous avez débusqué dans le casting deux profils qui se sont caractérisés dans leur “vie d'avant” par des positions diamétralement opposées à celles défendues par les précédents gouvernements macronistes. La politique oblige à être magnanime et à passer l'éponge. Tout au moins quand on a tout tenté et qu'on n'a plus vraiment le choix. Premier exemple, la nomination de Monique Barbut au ministère de la transition écologique. Monique Barbut, sans doute parfaite pour défendre la biodiversité, c'est l'ancienne patronne en France du WWF, l'ONG au panda. On peut être plus sceptique pour sa capacité à bien comprendre les enjeux de décarbonation. Que disait le WWF sous la présidence Barbut, entre 2021 et 2024 ? “ nous appelons le parlement européen à ne pas céder à la pression de la France et d'autres pays en acceptant de classer le gaz fossile et l'énergie nucléaire comme durables dans la taxonomie”. Qu'est-ce que ça veut dire ? Que Monique Barbut a endossé un discours antinucléaire qui considère que le gaz, émetteur de CO2 et le nucléaire zéro carbone, c'est kif kif. Et que donc, il ne faut pas favoriser son financement. Elle estime donc que le score carbone exemplaire car très bas de la France pour sa production électrique ne mérite pas d'être soutenu. L'inverse de la précédente ministre Agnès Pannier-Runacher qui défendait le nucléaire comme un pilier de la stratégie bas carbone de la France. Tout et son contraire. Bonjour les politiques publiques sans colonne vertébrale. Mais Monique Barbut ne devrait pas avoir l'énergie dans son domaine de compétence. C'est vrai, elle devrait être confiée à Bercy. Ouf de soulagement... Mais ça veut quand même dire qu'on est mal barré pour tout le reste, qui en découle. Cette ministre ne peut pas comprendre que l'électrification des usages grâce au nucléaire décarboné est le fer de lance de la transition énergétique. Et ça, c'est dans son portefeuille ! Message désastreux, celui de l'absence de conviction et de stratégie nationale. Il y en a un autre qui arrive sur un pied de nez, c'est Jean –Pierre Farandou, au ministère du travail et des solidarités. Tout fraîchement sorti du train de la SNCF. Là encore, la macronie n'est pas rancunière. Juste avant les JO, histoire d'amadouer le cheminot, Jean-Pierre Farandou avait négocié avec les syndicats ce qu'on avait appelé des “ accords de fin de carrière”. Un splendide tour de passe-passe. Il avait accordé aux cheminots recrutés après 2020, c'est à dire après la fin du statut spécial de la SNCF, des allègements du temps de travail en fin de carrière et des augmentations dans la dernière ligne droite, histoire de gonfler la retraite sans travailler plus. Une façon pour lui de “ corriger les effets néfastes” de la réforme des retraites – on peut dire de la vider de son sens à la SNCF Ca a bien marché, le climat social à la SNCF est très calme, depuis... Une paix sociale achetée pour 35 millions d'euros par an quand même, encore heureux que ça marche. Mais maintenant qu'on sait que c'est Jean-Pierre Farandou qui va gérer le dossier retraites pour le gouvernement, on peut se demander quel est le message ? Pour éviter les ennuis, autant céder sur tout ? Donnons une prime à celui qui dans son entreprise a miné la réforme de l'intérieur ? Heureusement qu'on n'y comprend déjà plus rien depuis un bon moment, Au moins, on n'est pas dépaysé par un soudain accès de cohérence ou de courage politique. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après des études de droit en RDC et en Belgique, Blaise Ndala s'installe au Canada en 2007. Il travaille pour Avocats Sans Frontières Canada, puis il intègre le Bureau de l'Enquêteur correctionnel. Son précédent roman, «Dans le ventre du Congo», a reçu le prix Ahmadou Kourouma, le prix Ivoire et le prix Cheikh Hamidou Kane. Son nouveau livre «L'équation avant la nuit» révèle le rôle du Congo belge et de ses réserves d'uranium dans la course entre les Alliés et l'Allemagne nazie pour la fabrication de la bombe atomique. Lorsque Daniel Zinga accepte l'invitation de Beatriz Reimann pour une conférence à Washington, il s'attend à parler de littérature, du Congo au cœur de ses livres, et à nourrir le trouble que la professeure exerce sur lui. Mais rien ne se passe comme prévu. Beatriz a reçu un courrier anonyme : une vieille photo où posent côte à côte son père Walter Reimann, le prix Nobel de Physique Werner Heisenberg et Adolf Hitler. Que faisait son père avec ces hommes ? Pour Daniel et Beatriz, c'est le début d'une enquête entre Washington, Santiago, Montréal, Berlin et Lubumbashi qui explore cette page méconnue de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale : la course entre les Alliés et l'Allemagne nazie pour fabriquer la bombe atomique grâce à l'uranium du Congo belge. Un grand roman sur la trahison, le pardon, l'engagement, la place de ces peuples des «marges», dont le destin a forgé la grande Histoire. (Présentation des éditions J.-C. Lattès). Illustration musicale : Fela Kuti «Mister follow follow».
durée : 00:03:17 - Côté Belgique Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Et si la fusion nucléaire devenait enfin une réalité industrielle ? C'est la promesse de First Light Fusion, une société britannique qui pourrait bien être la première à rendre cette énergie propre et quasi illimitée commercialement viable. Son concept, baptisé FLARE — pour Fusion via Low-power Assembly and Rapid Excitation —, repose sur une idée simple mais révolutionnaire : séparer la compression et l'allumage du combustible.Cette méthode pourrait atteindre un gain énergétique de 1 000, soit 250 fois le record actuel détenu par le National Ignition Facility américain, qui plafonne à 4. Le gain énergétique, c'est le rapport entre l'énergie produite et celle injectée. Autrement dit, si FLARE tient ses promesses, la fusion pourrait enfin produire de l'électricité à un coût inférieur aux centrales actuelles, et avec une efficacité sans précédent. Concrètement, le procédé de First Light consiste à comprimer le combustible de manière contrôlée, avant de déclencher son allumage par une impulsion rapide et précise. Cette approche requiert beaucoup moins d'énergie que les systèmes de fusion classiques et divise les coûts d'expérimentation par vingt. Là où le NIF américain a coûté 5,3 milliards de dollars, une installation FLARE pourrait être construite pour 100 à 200 millions.Pour le PDG Mark Thomas, « un gain de 1 000 % nous place bien au-delà du seuil où la fusion devient économiquement transformatrice ». Un constat partagé par Jeremy Chittenden, physicien à l'Imperial College de Londres, qui salue une approche fondée sur des technologies « éprouvées et économiquement crédibles ». Si tout se déroule comme prévu, la démonstration commerciale de FLARE pourrait voir le jour d'ici le milieu des années 2030. À terme, une seule installation serait capable d'alimenter une ville comme Coventry — environ 345 000 habitants — ou de fournir l'électricité nécessaire aux centres de données d'IA, gourmands en énergie. Avec ce projet, le Royaume-Uni espère bien se placer à la pointe mondiale d'une course évaluée à 1 000 milliards de dollars par an d'ici 2050. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, et Emmanuel de Villiers, entrepreneur, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Un an après sa création, l'Etat d'Israël se dote d'un service de renseignements. Depuis plus de 75 ans, le Mossad mène des opérations spéciales en dehors de ses frontières. De l'arrestation d'Adolf Eichmann, ancien tortionnaire nazi retrouvé en Argentine en 1960, à l'explosion synchronisée de milliers de bippers au Liban en septembre 2024, le “gardien” d'Israël a su se forger une solide réputation. Mais l'agence et ses espions suscitent aussi beaucoup de fantasmes. Dans cette série, on vous emmène à la découverte de cet organe bien mystérieux, avec Yvonnick Denoël, historien, spécialiste du renseignement, auteur du livre Les guerres secrètes du Mossad (Nouveau Monde Editions). Episode 3 : les archives du nucléaire iranien et le show de 2018. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte Baris Montage et réalisation : Jules Krot Crédits : Le Monde, INA, Euronews Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les modèles de la semaine, les infos des puces du moment notamment avec le salon Hot Chips 2025 et surtout, un aperçu de ce que pourrait être l'avenir de vos montres : elles pourraient bien fonctionner à l'énergie nucléaire ! Modèles de la Semaine Hot Chips et autre Chips Participants
Nucléaire iranien : la Russie et la Chine volent au secours de Téhéran Trump lorgne sur le Groenland Le coup de théâtre de François Bayrou Retailleau contre Darmanin : le duel pour l'Élysée Laurent Vinatier, français et prisonnier politique en Russie
durée : 00:39:22 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans les années 1970, la France lance son programme de production d'électricité produite au nucléaire. C'est le début d'une histoire qui voit cette technologie devenir la première source d'électricité du pays. Mais cette histoire à un prix qui pèse sur les finances de l'État et des Français. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont déclenché le « snapback » contre contre l'Iran le 28 août. « Le snapback », c'est le nom de cet outil diplomatique qui ouvre la possibilité de rétablir des sanctions onusiennes. Celles-là mêmes qui avaient été levées par l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Pourquoi brandir cette menace maintenant ? Que va-t-il se passer ? Des négociations sont-elles encore possibles ? Quelles peuvent être les conséquences pour l'Iran ? Avec : Héloïse Fayet, chercheuse à l'Institut français des relations internationales (Ifri) et chercheuse associée à l'Institut français de géopolitique (IFG) spécialiste des questions nucléaires Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris, chercheur au centre Thucydide de l'Université Panthéon-Assas, auteur de La crise du détroit d'Ormuz de 2018 : une victoire iranienne sur les États-Unis (Harmattan) À lire aussiRafael Mariano Grossi, AIEA : « L'important pour nous c'est de recommencer notre travail d'inspection » en Iran
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur une lettre de Jair Bolsonaro demandant l'asile politique à l'Argentine, la peine de mort requise contre Joseph Kabila et le blocage des négociations entre Téhéran et Washington sur le nucléaire. Nigeria : des cybercriminels chinois renvoyés dans leur pays Les autorités nigérianes ont expulsé 51 étrangers, dont 50 ressortissants chinois, condamnés pour cyberterrorisme. De quoi sont-ils accusés exactement ? Pourquoi autant de ressortissants chinois sont impliqués dans cette affaire ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Brésil : Jair Bolsonaro envisageait de s'exiler en Argentine La police fédérale brésilienne affirme avoir retrouvé sur le téléphone de Jair Bolsonaro une demande d'asile politique adressée au gouvernement argentin de Javier Milei. L'Argentine pourrait-elle accueillir l'ancien président brésilien ? Une telle demande pourrait-elle compromettre les relations diplomatiques entre Brasilia et Buenos Aires ? Avec Adriana Moysés, journaliste au service en langue brésilienne. RDC : quelles sont les preuves contre Joseph Kabila ? La justice militaire congolaise a requis la peine de mort contre l'ancien président Joseph Kabila, jugé par contumace pour trahison et crimes de guerre. Comment expliquer une réquisition aussi lourde ? Sur quels faits la justice militaire s'appuie-t-elle ? Ce procès peut-il avoir un impact sur les négociations diplomatiques entre les rebelles de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda et le gouvernement congolais ? Avec Bob Kabamba, professeur de science politique à l'Université de Liège. Nucléaire : l'Iran balaie toute négociation avec les États-Unis Alors que l'Iran reprend les pourparlers sur son programme nucléaire avec les Européens, le guide suprême iranien Ali Khamenei a écarté toute perspective de négociation directe avec les États-Unis. Qu'est-ce qui bloque entre Téhéran et Washington ? L'Iran affirme également avoir fabriqué une nouvelle génération de missiles avancés. Que sait-on à leur sujet ? Avec Kévan Gafaïti, enseignant à sciences po Paris.
Ce mardi 26 août, les négociations sur le nucléaire iranien, qui reprennent aujourd'hui à Genève, ont été abordées par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe de la semaine, c'est l'ouverture dont a fait preuve Emmanuel Macron à propos de la dissuasion nucléaire française. Face aux positions de Donald Trump sur la guerre en Ukraine, son discours proche de la Russie, l'Europe repense sa défense, et la question de l'assurance-vie que représente les armes atomiques est un point important. Clément Daniez, journaliste au service Monde de L'Express, spécialiste des questions militaires, nous explique ce que signifient les déclarations du président de la RépubliqueRetrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Aude Villiers-Moriamé Ecriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules Krot Crédits : Le Monde, 20 minutesMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il y a cinq ans en Alsace, la centrale nucléaire de Fessenheim s'arrêtait définitivement de tourner. On parlait alors de la fin d'une époque… Jusqu'à ce que la guerre en Ukraine et la prise de conscience de l'urgence écologique rebattent les cartes. Entre la souveraineté énergétique, les ressources limitées et les enjeux d'influence, les défis autour du nucléaire sont de taille. Dans ce quatrième et dernier épisode, on s'intéresse à une innovation qui pourrait tout changer : la fusion nucléaire. Des explications de Sébastien Julian, chef du service climat de L'Express.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte Baris Ecriture et montage : Solène AlifatRéalisation : Jules Krot Crédits : INA, Europe 1, France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Retrouvez la boutique LEGEND ➡️: https://shop.legend-group.fr/Merci à Cédric d'être venu nous voir sur LEGEND. Cédric est oreille d'or pour la marine nationale, c'est lui qui écoute et qui analyse les bruits qui sont diffusés dans l'eau (sous-marins, animaux marins…). Il est dans la Marine nationale depuis 12 ans. Il est venu nous parler de son parcours, de la vie dans un sous-marin et la pression qu'il peut avoir quand il doit identifier la position d'un sous-marin ennemi.Retrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/FvLZNF5I3rgPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWVx Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il y a cinq ans en Alsace, la centrale nucléaire de Fessenheim s'arrêtait définitivement de tourner. On parlait alors de la fin d'une époque… Jusqu'à ce que la guerre en Ukraine et la prise de conscience de l'urgence climatique rebattent les cartes. Entre souveraineté énergétique, ressources limitées et enjeux d'influence, les défis autour du nucléaire sont de taille. Dans ce deuxième épisode, on revient sur l'arrêt du projet Astrid qui visait à rendre le nucléaire durable. Un récit de Sébastien Julian, rédacteur en chef adjoint du service climat de L'Express.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte Baris Ecriture et montage : Solène AlifatRéalisation : Jules Krot Crédits : INA, Europe 1, France 2, France 24, TV5 monde Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 14 août 2025 avec Ludovic Dupin, directeur de l'information de la Société française d'énergie nucléaire (Sfen)Gravelines, la plus grande centrale nucléaire d'Europe de l'Ouest, a été stoppée par un phénomène naturel inattendu. Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 août, quatre réacteurs se sont automatiquement mis à l'arrêt après la découverte d'un banc de méduses dans les filtres des stations de pompage qui aspirent l'eau de mer pour le refroidissement. EDF assure qu'aucun impact n'a été constaté sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou l'environnement. La centrale reprend progressivement son activité.En pleine canicule, plusieurs centrales doivent limiter leur production pour respecter la réglementation sur les rejets thermiques et faire face aux fortes chaleurs. Au Bugey, sur le Rhône, et à Golfech, sur la Garonne, où l'eau frôle les 28 °C, la production est réduite ou suspendue. EDF a prolongé l'arrêt d'un réacteur du Bugey alors que les températures approchaient les 40 °C dans le Sud-Est. Ces épisodes illustrent la vulnérabilité des centrales françaises face au réchauffement climatique, même si certaines installations situées dans des régions très chaudes, comme aux Émirats arabes unis ou à Phoenix, fonctionnent sans entrave.La consommation d'électricité baisse en été, mais le recours accru à la climatisation alourdit la demande et soulève des critiques sur son impact environnemental. En 2024, 67 % de l'électricité française provenait du nucléaire, contre 14 % pour l'hydroélectricité, 9 % pour l'éolien et 4 % pour le solaire, selon RTE. La filière reste l'objet de critiques, liées aux risques d'accident et à la gestion des déchets radioactifs. Selon un rapport de la Cour des comptes, 280 000 m³ de déchets faiblement radioactifs, qui le resteront plus de 100 000 ans, ne disposent toujours pas de solution de stockage en France. À cela s'ajoutent des problèmes d'exploitation : l'EPR de Flamanville est à l'arrêt depuis mi-juin 2025 en raison d'un défaut d'étanchéité sur une soupape.Invasion de méduses, canicule, eau trop chaude : jusqu'où le réchauffement climatique peut-il menacer les centrales françaises ?Ludovic Dupin, directeur de l'information de la Sfen, expliquera comment un banc de méduses a paralysé plusieurs réacteurs à Gravelines et pourquoi la canicule freine ou arrête plusieurs centrales chaque été.
C'est un projet un peu fou signé par la Nasa : l'agence spatiale américaine vient d'annoncer qu'elle envisageait d'installer un réacteur nucléaire sur la Lune d'ici 2030. Chantier hors norme qui fait partie intégrante du programme lunaire de la Nasa, avec l'idée d'installer durablement la présence humaine sur la Lune. Il s'agirait en fait dans un premier temps d'un petit réacteur qui permettrait de pallier le manque de soleil sur la Lune.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:27 - Géopolitique - par : Pierre Haski - 80 ans après Hiroshima, de l'Ukraine au Moyen-Orient, le paysage géopolitique est en ébullition. La course aux armements est relancée... ce qui fait craindre une montée aux extrêmes ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
PODCASTChaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
C dans l'air du 4 août 2025 : Trump-Poutine : la menace de la guerre nucléaireÉmission présentée par Salhia BrakhliaLES EXPERTS :- Richard WERLY - Correspondant France/Europe - Blick.fr- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace et ancien pilote de chasse - James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste - Le Monde
PODCASTChaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
durée : 00:33:51 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Invité de l'émission "Paradoxes" en août 1970, le général Pierre-Marois Gallois voit dans la dissuasion nucléaire la meilleure garantie de paix pour la France. Il explique comment l'arme nucléaire pèse sur les relations internationales depuis 1945. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 01:16:20 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - L'arme atomique, une nécessité ? C'est sur ce sujet que s'opposent l'ardent défenseur de la dissuasion nucléaire l'ancien ministre Michel Debré et la grande figure de l'opposition à l'arme nucléaire Jean Toulat dans l'émission "Dialogues" en 1975. - réalisation : Emily Vallat - invités : Michel Debré
durée : 01:01:40 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - C'est à un débat captivant que nous convie en 1988 "L'histoire en direct" sur l'histoire et les implications de la première bombe atomique française en 1960. Il soulève les questions de la compatibilité de l'arme nucléaire avec la démocratie, des dangers des essais et de la stratégie de dissuasion. - réalisation : Emily Vallat - invités : Thierry Garcin Producteur des "Enjeux internationaux" sur France Culture
durée : 01:00:11 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - C'est à la découverte de la base aérienne 200 située sur le Plateau d'Albion dans le Luberon que nous convie Alexandre Héraud dans l'émission "Changement de décor" en 1998. Ce site militaire, en cours de démantèlement, a abrité pendant 15 ans la base de lancement des missiles nucléaires. - réalisation : Emily Vallat - invités : Jean-Damien Pô
durée : 00:07:03 - Journal de 8 h - Deux sous-marins nucléaire déployés "par sécurité". Le président américain dit avoir répondu à des déclarations "idiotes" et "incendiaires" de l'ancien président russe, Dmitri Medvedev, selon un post sur le réseau social de Donald Trump.
durée : 00:28:23 - Les Pieds sur terre - par : Clément Baudet - La centrale de Tricastin, située dans la Drôme, fait partie des plus anciennes du parc nucléaire français. Elle suscite de nombreuses inquiétudes, à la fois parmi les écologistes, mais aussi au sein même d'EDF - au point que certains employés en viennent à passer devant la justice... - réalisation : Yaël Mandelbaum
durée : 00:29:03 - Les Pieds sur terre - par : Olivier Minot - A côté du village de Bure dans la Meuse, dans une des régions les plus désertiques de France, on prévoit d'enfouir nos pires déchets nucléaires. Sur place, les opposantes et opposants au projet Cigéo se relaient pour mener "la bataille du nucléaire". - réalisation : Philippe Baudouin, Emmanuel Geoffroy
durée : 00:58:35 - Les Grandes Traversées - par : Stéphane Bonnefoi - En 1968, les puissances nucléaires signent le Traité de non-prolifération, qui instaure deux classes de pays : ceux qui sont officiellement détenteurs de l'arme atomique (USA, URSS, Chine, Royaume-Uni et France), et tous les autres, qui ne pourront y avoir accès. Et pourtant... - réalisation : Anne Perez
Long-term financial growth can be supported by good debt, while bad debt typically carries high costs and offers limited financial benefits.Today's Stocks & Topics: FPI - Farmland Partners Inc. (NYS), DASH - DoorDash Inc. (NAS), OPRA - Opera Ltd. ADR (NAS), CASY - Casey's General Stores Inc. (NAS), questions from our YouTube channel viewers: CAL - Caleres Inc. (NYS), and NUCL vs URNG - ; plus Justin's market wrap, and Justin's talking points: 'Bank Performance'-- mega vs regional, and 'What Is Dutch Disease?'-- The U.S. exports dollars and takes on debt... (Justin explains)Our Sponsors:* Check out Avocado Green Mattress: https://avocadogreenmattress.com* Check out Ka'Chava and use my code INVEST for a great deal: https://www.kachava.com* Check out Mint Mobile: https://mintmobile.com/INVESTTALK* Check out Progressive: https://www.progressive.comAdvertising Inquiries: https://redcircle.com/brands