Chaque samedi, Jean-Marie Colombani et Alain Frachon commentent et décryptent deux temps forts de l'actualité politique française et internationale de la semaine.
C'est l'une des principales stratégies de Jean-Marie Colombani lors de sa prise de direction au Monde en 1994: mettre l'accent sur l'investigation. Hervé Gattegno a fait partie de ce service qui a dévoilé de nombreuses affaires. Il nous raconte les prémices de ce mouvement qui a chamboulé la vie politique française.Les enquêtes menées, entre autres, par Hervé Gattegno ne tardent à s'attirer les foudres du monde politique, et certaines sources refusent désormais de s'adresser aux journalistes du Monde. Les menaces de mort et autres intimidations font désormais partie intégrante de la vie de la rédaction du journal.Bienvenue dans cette deuxième saison de Mémoire d'un monde, le podcast sur l'histoire politique française de ces trente dernières années croisée avec celle du quotidien français de référence, Le Monde. Pour transmettre cette mémoire, Hélène Decommer tend le micro à Jean-Marie Colombani, ancien directeur du vénérable journal.Mémoire d'un monde est un podcast de Jean-Marie Colombani produit par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe Carron et Hélène DecommerProduction éditoriale: Christophe Carron, Hélène Decommer et Aurélie RodriguesConseillère éditoriale: Florence ColombaniMontage et réalisation: Aurélie RodriguesMusique: Victor BenhamouIllustration: Aurélie Rodrigues et Clémentine AmblardPhoto originale: Thomas Coex / AFP----------------Références / Archives INA:– «Affaire Elf», France 2, Journal de 20 heures, 01/04/1998. Journaliste: Olivier Carow– «Cassette Méry», France 2, Journal de 20 heures, 21/09/2000. Journalistes: Thierry Curtet et Olivier Carow
«Je crois qu'il est dans l'intérêt supérieur de mon parti et du pays que je me retire et me concentre uniquement sur l'accomplissement de mes devoirs de président pour le reste de mon mandat.» Vingt-quatre jours après le débat désastreux contre Donald Trump, Joe Biden a renoncé, dimanche 21 juillet, à porter la candidature démocrate à la Maison-Blanche dans une lettre adressée aux Américains et publiée sur X, avant d'offrir «son soutien total à Kamala Harris» et d'ajouter: «Démocrates −il est temps de s'unir et de battre Trump. C'est ce que nous allons faire.»Si la vice-présidente n'est pas officiellement désignée par le parti (il faudra attendre la convention démocrate organisée dès le 19 août à Chicago pour cela), elle a recueilli ces dernières heures les soutiens de nombreux poids lourds du parti, dont ceux de Gavin Newsom, gouverneur de Californie, Alexandria Ocasio-Cortez ou Bill et Hillary Clinton. Enfin, ActBlue, le groupe démocrate de collecte de fonds, a vu les dons affluer après l'annonce avec 46 millions de dollars en quelques heures, un record.Le monde devant soi est u podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
En mars 1993, une nouvelle cohabitation commence en France. François Mitterrand nomme Édouard Balladur Premier ministre après la défaite historique du Parti socialiste (PS) aux législatives. Mais les choses ne se déroulent pas comme prévu: le nouveau chef de gouvernement doit composer avec un président malade.Trois ans plus tard, en janvier 1996, François Mitterrand décède de la suite d'un cancer qu'il avait voulu cacher –tout comme l'existence de sa fille, Mazarine Pingeot. Ces deux histoires, beaucoup les connaissaient dans le milieu journalistique. Hervé Gattegno, alors journaliste d'investigation au Monde, s'interroge: toutes les vérités sont-elles bonnes à dire?Les années 1990 sont placées sous le signe du changement pour Le Monde, avec la refonte totale du journal et un mouvement de féminisation de la rédaction. Anne Chaussebourg et Claire Blandin, à l'époque journalistes au quotidien, en témoignent dans cet épisode.Bienvenue dans cette deuxième saison de Mémoire d'un monde, le podcast sur l'histoire politique française de ces trente dernières années croisée avec celle du quotidien français de référence, Le Monde. Pour transmettre cette mémoire, Hélène Decommer tend le micro à Jean-Marie Colombani, ancien directeur du vénérable journal.Mémoire d'un monde est un podcast de Jean-Marie Colombani produit par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe Carron et Hélène DecommerProduction éditoriale: Christophe Carron, Hélène Decommer et Aurélie RodriguesConseillère éditoriale: Florence ColombaniMontage et réalisation: Aurélie RodriguesMusique: Victor BenhamouIllustration: Aurélie Rodrigues et Clémentine AmblardPhoto originale: Thomas Coex / AFP----------------Références / Archives INA:– «Annonce mort de François Mitterrand», TF1, 13 heures, 8/01/1996. Présentateur: Jean-Pierre Pernaut.– «Cohabitation: discours de François Mitterrand et Edouard Balladur, nouveau Premier ministre», France 3, Le Soir, 29/03/1993. Présentatrice: Christine Ockrent.
Samedi 13 juillet, il est 18 heures passées à Butler, en Pennsylvanie, quand Donald Trump est victime d'une tentative d'assassinat. L'ex-président des États-Unis en a réchappé, mais un spectateur a été tué et deux autres ont été grièvement blessés. Le tireur, un jeune homme de 20 ans inscrit comme électeur républicain mais dont les intentions sont toujours floues à l'heure actuelle, a été immédiatement abattu par les forces de l'ordre.Si dans le monde entier, les chefs d'État et de gouvernement ont unanimement condamné l'attaque, sur les réseaux sociaux, les réactions furent plus contrastées, entre indignation, dérision et théories complotistes. Un signe, s'il en fallait un, de la violence du débat et d'un «climat politique devenu brûlant», pour reprendre les mots du président Joe Biden lors de son rapide discours, le 14 juillet.Vous avez évidemment toutes et tous vu les images de Donald Trump: celles où il s'abrite, mais surtout celle où il se relève, poing dressé. Ce n'est pas, semble-t-il, une tentative d'assassinat qui pourra arrêter le candidat: il sera ce lundi 15 juillet à Milwaukee pour l'ouverture de la convention républicaine, au cours de laquelle il sera investi.Cet événement va-t-il avoir un impact sur les électeurs? On parle parfois de la surprise d'octobre, qui survient quelques jours avant l'élection présidentielle et qui fait tout basculer. Est-ce que cette fois, la surprise d'octobre est une surprise de juillet?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Dans le premier épisode de cette saison 2 de Mémoire d'un monde, nous avions évoqué la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989. Nous sommes maintenant en 1990, et l'URSS s'effondre –résultat d'un long processus, dans lequel Mikhaïl Gorbatchev joue un grand rôle. Pendant cette période, Jean-Marie Colombani s'est rendu en URSS, en voyage de presse pour Le Monde. Il nous livre ses souvenirs de ce voyage à Saint-Pétersbourg (alors nommé Léningrad), marqué par un certain «triomphe de la grisaille».Les années 90 sont aussi celles de l'Union européenne, avec la signature du traité de Maastricht en 1991 puis sa ratification via un référendum en 1992, porté en France par la gauche et François Mitterrand. Après la chute de l'URSS, c'est un autre temps fort de la construction européenne.Bienvenue dans cette deuxième saison de Mémoire d'un monde, le podcast sur l'histoire politique française de ces trente dernières années croisée avec celle du quotidien français de référence, Le Monde. Pour transmettre cette mémoire, Hélène Decommer tend le micro à Jean-Marie Colombani, ancien directeur du vénérable journal.Mémoire d'un monde est un podcast de Jean-Marie Colombani produit par Slate Podcasts. Direction éditoriale: Christophe Carron et Hélène DecommerProduction éditoriale: Christophe Carron, Hélène Decommer et Aurélie RodriguesConseillère éditoriale: Florence ColombaniMontage et réalisation: Aurélie RodriguesMusique: Victor BenhamouIllustration: Aurélie Rodrigues et Clémentine AmblardPhoto originale: Thomas Coex / AFP----------------Références / Archives INA:– «Visite Mitterand RDA», France 2, Journal de 20 heures, 20/12/1989. Journaliste: Philippe Rochot.– «Signature du traité de Maastricht», France 3, Soir 3, 07/02/1992. Journaliste: Marc Autheman.
En 2019, Emmanuel Macron l'avait déclaré en mort cérébrale. Pourtant, à l'occasion du sommet célébrant ses 75 ans, l'OTAN semble en pleine forme, en meilleure forme en tout cas que Joe Biden.Réunis à Washington pendant trois jours, les dirigeants des pays de l'alliance ont largement évoqué la situation ukrainienne et le rapprochement entre Moscou et Pékin. Ainsi, 40 milliards de dollars d'aide militaire, au minimum, ont été promis à Kiev, et la Chine a été mise en garde: l'OTAN lui demande officiellement de cesser de soutenir la Russie dans le communiqué diffusé à l'issue du sommet. La Chine semble de plus en plus impliquée aux côtés du bloc russe, en témoignent les manœuvres qu'elle vient de mener avec Minsk en Biélorussie, à quelques kilomètres seulement des frontières polonaises et ukrainiennes.Mais ce qui semble avoir le plus retenu l'attention, ce sont les nouvelles gaffes du président américain Joe Biden, qui a confondu Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, et Donald Trump et Kamala Harris. De simples lapsus ou des symptômes d'un mal plus grave? Nul ne le sait vraiment, mais les appels au désistement se multiplient dans le camp démocrate.Cher auditrices et auditeurs du Monde devant soi, le podcast prend une pause estivale (sauf si l'actualité le demande). Nous nous retrouvons à la rentrée pour une nouvelle saison.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Au début des années 1990, Le Monde est en crise: le lectorat se désintéresse du quotidien pour se tourner vers d'autres moyens d'information. Il faut dans le même temps trouver un nouveau directeur. La journaliste Anne Chaussebourg, à l'époque présidente de la société des rédacteurs, nous raconte comment s'est passée la course à la direction du journal.Côté politique, la gauche parlementaire subit une très sévère défaite aux législatives de 1993. Cette débâcle du Parti socialiste est le point d'orgue d'une crise qui secoue le parti depuis trois ans et le congrès de Rennes. Entre un président malade à l'Elysée, et une vie politique agitée par les affaires, notamment celle qui touche le Premier ministre Pierre Bérégovoy, la gauche vit ses années noires.Bienvenue dans cette deuxième saison de Mémoire d'un monde, le podcast sur l'histoire politique française de ces trente dernières années croisée avec celle du quotidien français de référence, Le Monde. Pour transmettre cette mémoire, Hélène Decommer tend le micro à Jean-Marie Colombani, ancien directeur du vénérable journal.Mémoire d'un monde est un podcast de Jean-Marie Colombani produit par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe Carron et Hélène DecommerProduction éditoriale: Christophe Carron, Hélène Decommer et Aurélie RodriguesConseillère éditoriale: Florence ColombaniMontage et réalisation: Aurélie RodriguesMusique: Victor BenhamouIllustration: Aurélie Rodrigues et Clémentine AmblardPhoto originale: Thomas Coex / AFP----------------Références / Archives INA:– «Déclaration Fabius, soirée électorale: élections législatives 2e tour», TF1 Actu, 28/03/1993.– «Discours de François Mitterrand à Nevers», France 3, 04/05/1993. Journaliste: Anne de Coudenhove.– «Dernière journée de Pierre Bérégovoy à Nevers avant son suicide», France 2, le journal de 13 heures, 02/05/1993. Journaliste: Philippe Boisserie.– «Nevers / Les faits», France 2, le journal de 20 heures, 02/05/1993. Journaliste: Philippe Boisserie.– «Camembert résultats législatives», France 2, le journal de 20 heures, 29/03/1993. Journaliste: Paul Amar.
«C'est une belle victoire de la démocratie. Elle vous appartient, à toutes et tous.» Ces mots, ce sont ceux de la secrétaire nationale des Écologistes – Europe Écologie Les Verts (EELV), Marine Tondelier, au soir du second tour des législatives françaises. C'est une victoire, pourrions-nous ajouter, d'une politique de désistements efficace et des appels répétés à battre les candidats du Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen et Jordan Bardella. Le message, émis clairement par la gauche, plus confusément par le centre et la droite, a donc été entendu.Si la gauche a crié victoire toute la soirée, et si la France se réveille soulagée après avoir éloigné le spectre du RN à Matignon, elle ne doit pas oublier la très forte progression en sièges et en voix de l'extrême droite. Elle doit se rappeler également du défi que représente la majorité relative de la gauche au palais Bourbon.Car une question se pose désormais: qui va gouverner, et comment? L'enjeu est capital: le personnel politique républicain a trois ans pour apaiser la colère sur laquelle prospèrent les extrêmes, trois ans pour éviter la victoire des populistes à la prochaine présidentielle.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Au Bénin, comme dans trop d'endroits en Afrique subsaharienne, 1 écolière sur 10 ne se rend pas à l'école pendant son cycle menstruel, loupant ainsi près de 20% du temps scolaire par an. C'est pour cela que l'association Action Éducation a lancé, en 2019, un programme axé sur la sensibilisation et l'adaptation des infrastructures pour jeunes filles dans 170 écoles béninoises.Pour éduquer les écolières, les cercles de parole animés par des femmes de la communauté obtiennent de très bons résultats. Moins d'un an après la fin du programme, des milliers de jeunes filles sont de retour sur les bancs de l'école, malgré les nombreux défis auxquels elles font face.Dans ce neuvième épisode du Chemin des écolières, vous entendrez trois bénéficiaires, Bénédicte, Aimée et Pricilia; l'enseignante Delphine; Alice Hopko, membre du cercle de parole; Justin Akpo, chef du projet chez Action Éducation; Diane Richard, porte-parole de Plan international, une ONG mondialement reconnue pour son soutien à l'éducation dans le monde; et Khar Faye, une formatrice.Le Chemin des écolières est un podcast Slate Podcasts, dont une version écrite accompagnée de photographies réalisées par Robin Tutenges est disponible sur le site de Slate.fr.L'ensemble de ce projet a reçu le financement du Centre européen du journalisme, par l'intermédiaire de l'accélérateur de journalisme de solutions. Ce financement est soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale, écriture et présentation: Nina Pareja avec l'aide de Marius SortReportages, interviews et prise de son: Robin TutengesMontage et réalisation: Mona Delahais
La situation se tend des deux côtés de l'Atlantique. En France, l'extrême droite est sur le point de faire une percée historique à l'Assemblée nationale. Si les derniers sondages montrent que le Rassemblement national et ses alliés n'atteindront peut-être pas la majorité absolue, jamais la chambre basse n'aura vu autant de députés d'extrême droite dans ses travées. Une performance dont on peut craindre les conséquences sur la fin du second mandat d'Emmanuel Macron.Aux États-Unis, Donald Trump est poussé par des vents très favorables. Le 1er juillet, la Cour suprême a statué en faveur d'une immunité présidentielle qui lui donne l'avantage dans les procédures judiciaires lancées à son encontre, procédures qui n'iront pas à leur terme avant l'élection de novembre. Et son adversaire Joe Biden, lui, est en position délicate depuis le débat du 27 juin dernier. Son état de santé inquiète le camp démocrate et les médias américains doutent à haute voix de sa capacité à assurer un nouveau mandat de quatre ans. Malgré les appels au désistement et des sondages de plus en plus défavorables, le président en titre ne compte pas se retirer du jeu.En Europe, enfin, c'est un pays proche de Vladimir Poutine qui prend la présidence de l'Union pour six mois avec la Hongrie de Viktor Orbán. Ce dernier s'est empressé de se rendre à Kiev pour exhorter l'Ukraine à un cessez-le-feu et pourrait ensuite se rendre à Moscou. Les partisans de Poutine étendent leur emprise sur l'Occident, et pourraient se retrouver prochainement en situation de force.Reste une éclaircie dans ce marasme illibéral: la victoire écrasante, au Royaume Uni, des travaillistes lors des élections générales du 4 juillet.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Bienvenue dans cette deuxième saison de Mémoire d'un monde, le podcast sur l'histoire politique française de ces trente dernières années croisée avec celle du quotidien français de référence, Le Monde. Pour transmettre cette mémoire, Hélène Decommer tend le micro à Jean-Marie Colombani, ancien directeur du vénérable journal.Dans le dernier épisode de la saison précédente, nous en étions restés à l'affrontement Chirac-Mitterrand pour la présidentielle de 1988. Nous voilà désormais à l'orée des années 90, en 1989 exactement. Une année particulière pour la France, qui fête le bicentenaire de la Révolution fondatrice de notre République: une année charnière pour le monde, avec la chute du mur de Berlin, le 9 novembre –prélude à la fin de la Guerre froide et à la recomposition des équilibres géopolitiques mondiaux.Mémoire d'un monde est un podcast de Jean-Marie Colombani produit par Slate Podcasts. Direction éditoriale: Christophe Carron et Hélène DecommerProduction éditoriale: Christophe Carron, Hélène Decommer et Aurélie RodriguesConseillère éditoriale: Florence ColombaniMontage et réalisation: Aurélie RodriguesMusique: Victor BenhamouIllustration: Aurélie Rodrigues et Clémentine AmblardPhoto originale: Thomas Coex / AFP----------------Références / Archives INA:– «Le défilé “La Marseillaise” de Jean Paul Goude», A2, Le Journal de 13 heures, 15/07/1989. Journaliste: Jacques Violet.– «Cris de joie à Berlin Est», A2, Le Journal de 13 heures, 10/11/1989. Journaliste: Philippe Rochot. Présentateur: William Leymergie.– «Berlin: chute du mur et nuit de liberté», Soir 3, 10/11/1989. Journalistes: Hélène Risacher et Ambroise Perrin.
C'est un débat inédit qui a vu s'affronter Joe Biden et Donald Trump, jeudi 27 juin. Inédit par sa forme –micros coupés, pas de public, de prompteur ni de fiches–, et aussi parce qu'il a opposé un ancien président et un président en exercice, avant leur investiture respective et en s'affranchissant de la Commission des débats présidentiels.Ce dispositif, négocié en direct par CNN et les équipes des candidats, devait permettre un dialogue apaisé et peut-être donner un avantage au candidat démocrate. Mais le résultat est autre. L'invective a supplanté le débat d'idées, autant d'un côté que de l'autre, et ce que craignaient les Démocrates est arrivé: Joe Biden est apparu affaibli et désorienté, entre ses difficultés d'expression et les plans d'écoute où il semblait particulièrement perdu.Officiellement, le président en exercice était souffrant –un mal de gorge. Une explication qui ne convainc pas. Au sein du Parti démocrate, on se demande à l'issue du débat si Biden, au coude à coude avec Trump dans les sondages, doit vraiment être candidat à sa succession.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
C'est une alliance qui inquiète l'Occident: mercredi 19 juin, Vladimir Poutine et Kim Jong-un ont signé un accord de défense mutuelle. Pyongyang va fournir des armes et des bras à la Russie, en échange de quoi Moscou fournira nourriture, technologies et soutien diplomatique sur la scène internationale. Ajoutons que les deux pays s'engagent dans un «partenariat global qui prévoit entre autres une assistance mutuelle en cas d'agression contre une partie du traité».De plus en plus isolé sur la scène internationale, le président russe, qui souhaite limiter sa dépendance à une Chine qui ne le soutient sans doute pas autant qu'il le voudrait, se tourne donc vers un État paria, la Corée du Nord. Il adopte encore et toujours cette rhétorique antioccidentale, s'instituant en résistant face à l'impérialisme américain, vingt-quatre ans après la visite de Poutine au père de Kim Jong-Un, Kim Jong-il.On n'est pas vraiment surpris de cet accord; la Russie et la Corée du Nord coopèrent, et il a déjà été fait mention d'un soutien militaire, toutefois non officiel, de la seconde à la première.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
L'annonce a pris tout le monde de court. En réaction à la défaite de son camp aux élections européennes, et face au score du Rassemblement national, Emmanuel Macron a donc pris la décision de dissoudre l'Assemblée nationale, au risque d'installer l'extrême droite au gouvernement. Une sinistre première sous la Ve République.Depuis, la France assiste sidérée à l'implosion de son paysage politique, entre trahisons, exclusions et négociations. L'offre politique se recompose à vitesse grand V. Notons toutefois que la gauche s'organise autour d'une alliance allant du NPA trotskiste au MRC chevènementiste, organisée autour de LFI, du PS et des Verts.À droite, Les Républicains vivent un nouveau psychodrame, jetés contre leur gré dans une alliance avec le RN par leur président Eric Ciotti, président depuis exclu de son propre mouvement par le bureau politique. Soulignons aussi le marasme de Reconquête, l'autre parti d'extrême droite, divisé entre son président Eric Zemmour et sa vice-présidente Marion Maréchal –elle aussi finalement exclue.Les masques tombent, comme l'a rappelé Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse du mercredi 12 juin. Le président pompier pyromane, artisan du chaos en cours, y a appelé les Français à résoudre dans les urnes une crise qu'il a lui même initiée.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Au terme de ces élections européennes, l'heure est venue de faire le bilan dans ce dernier épisode d'Europa 2024. En France comme en Allemagne, les mêmes dynamiques ont agité le scrutin du 9 juin: victoire des conservateurs, léger recul des sociaux-démocrates, claque pour les libéraux et les écologistes, mais surtout progression de l'extrême droite. C'est donc une élection à analyser dans sa globalité, marquée par la sanction des partis au pouvoir.Pour en parler, Christophe Carron reçoit Olivier Costa, membre du Centre de recherches politiques de Sciences Po et spécialiste des institutions et politiques de l'Union européenne, ainsi que Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (IFRI).Europa 2024 est un podcast IFRI-Cerfa-Slate produit et réalisé par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale: Nina ParejaMontage: Johanna LalondeMusique: «Sunny Days» – Anno Domini BeatsIllustration: Aurélie Rodrigues
La France était au centre du monde occidental, ce 6 juin 2024, à l'occasion des célébrations du D-Day, le débarquement allié sur les côtes normandes. Vingt-cinq chefs d'État et de gouvernement étaient présents dont Joe Biden, Charles III, Olaf Scholz ou Justin Trudeau. Notons l'absence de la Russie, Vladimir Poutine n'ayant pas été invité: la France a plutôt choisi de convier le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Ce dernier prolongera son séjour à Paris pour faire le tour des institutions françaises et échanger avec Joe Biden et Emmanuel Macron. Le président français a d'ores et déjà annoncé le renforcement de la coopération avec Kiev lors d'une interview donnée dans les journaux télévisés français, avec la cession de Mirage 2000-5, la formation de pilotes et un possible envoi d'instructeurs français en Ukraine.Ces annonces devraient être prolongées par la signature de deux accords financiers. Paris réaffirme ainsi son soutien à Kiev, et on peut s'interroger sur l'arrestation de ce chercheur français, Laurent Vinatier, par la Russie.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
En 2019, le Pacte vert pour l'Europe était un enjeu central des élections européennes. Depuis, la guerre en Ukraine a remis en question nos politiques énergétiques en nous faisant prendre conscience de manière brutale de notre dépendance aux énergies fossiles russes et de notre retard en matière de développement des énergies renouvelables. Le conflit nous a aussi poussés à interroger l'abandon peut-être un peu trop rapide du nucléaire, supplanté en Allemagne par le recours massif au charbon pour produire de l'électricité.Que retenir de ce Pacte vert, mis en cause lors du mouvement des agriculteurs de l'hiver dernier, partout dans l'Union? Comment les partis écologistes défendent-ils la transition verte et ses coûts économiques et sociaux, face à des mouvements populistes qui instrumentalisent la protection de l'environnement et dénoncent une écologie dite punitive?On en parle avec la Dre Vanessa Jérome, sociologue et politiste, et Kévin Puisieux, directeur de la Fondation de l'écologie politique. Anna Deparnay-Grunenberg, eurodéputée écologiste franco-allemande, fait également une intervention.Pour couvrir la campagne en cours et décrypter les enjeux des élections européennes, ce rendez-vous démocratique si important et si souvent mal compris, nous nous retrouverons chaque semaine avec Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (IFRI).À la présentation, Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (IFRI), et Christophe Carron.Europa 2024 est un podcast IFRI-Cerfa-Slate produit et réalisé par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale: Nina ParejaMontage: Johanna LalondeMusique: «Sunny Days» – Anno Domini BeatsIllustration: Aurélie Rodrigues
Les partis d'extrême droite et populistes ont le vent en poupe dans toute l'Europe. Inflation, afflux migratoires liés aux conflits en cours, bouleversement du modèle économique dans de nombreux États de l'union: le contexte est propice à un sentiment d'insécurité quant au maintien des acquis sociaux, ouvrant la voie aux discours populistes, souvent axés sur la question de la migration. Pour en parler, la Dre Ronja Kempin, chercheuse à la Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP) à Berlin, ainsi que Martin Baloge, docteur en science politique, nous accompagnent dans cet épisode.Pour couvrir la campagne en cours et décrypter les enjeux des élections européennes, ce rendez-vous démocratique si important et si souvent mal compris, nous nous retrouverons chaque semaine avec Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (IFRI).ArticlesPodcastsEuropéennes 2024: Jordan Bardella et le RN perdront-ils le sourire d'ici au 9 juin?Européennes 2024: Jordan Bardella et le RN perdront-ils le sourire d'ici au 9 juin?À la présentation, Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (IFRI), et Christophe Carron.Europa 2024 est un podcast IFRI-Cerfa-Slate produit et réalisé par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale: Nina ParejaMontage: Johanna LalondeMusique: «Sunny Days» – Anno Domini BeatsIllustration: Aurélie Rodrigues
Jeudi 30 mai, Donald Trump a été jugé coupable de trente-quatre chefs d'accusation dans l'affaire Stormy Daniels –du nom de l'actrice X dont le silence a été acheté par le camp Trump lors de la précédente campagne présidentielle.Cette condamnation d'un ancien président est une première dans l'histoire des États-Unis. Pourtant, ce verdict ne mettra pas un terme à sa campagne… Mais pourra-t-il rebattre les cartes de la course à la présidence?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Jean-Marie ColombaniMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
[SPONSORISÉ] Raphaëlle Archambeaud, Directrice du développement durable pour le Groupe L'Occitane, partage la vision de cette entreprise familiale engagée. Considérant le développement durable comme un avantage compétitif, le Groupe croit en la capacité du monde agricole à apporter des solutions pour la planète et ses habitants. Les clés du succès de cette entreprise résident dans sa connexion au monde agricole et sa connaissance de la dépendance au vivant. Sa mission : inclure la régénération de la nature dans son nouveau modèle de développement en insufflant une influence positive sur les individus.
Plus petit groupe du Parlement européen avec seulement trente-sept eurodéputés, la gauche européenne milite pour ce qu'elle appelle une autre Europe et s'oppose à une Union qu'elle décrit dans ses discours comme antidémocratique et trop libérale. Alors, quel projet politique porte cette gauche de la gauche en France et en Allemagne, en vue des élections du 9 juin?On en parle dans Europa 2024 avec Patrick Moreau, chercheur au CNRS et au Centre franco-autrichien pour le rapprochement en Europe, auteur d'une étude publiée par la Fondapol sur la nouvelle alliance autour de la figure montante de la gauche allemande Sahra Wagenknecht, et Simon Braun, doctorant en sciences politiques à l'université de Bonn en Allemagne.À la présentation, Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (IFRI), et Christophe Carron.Europa 2024 est un podcast IFRI-Cerfa-Slate produit et réalisé par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale: Nina ParejaMontage: Johanna LalondeMusique: «Sunny Days» – Anno Domini BeatsIllustration: Aurélie Rodrigues
Au Sénégal, les règles des filles sont encore assez taboues et les avoir signifie trop souvent manquer l'école. Dans la ville sénégalaise de Tivaouane, plus de 45% des filles s'absentaient pendant leurs jours de menstruation, ratant jusqu'à 20% des cours de l'année scolaire.Une situation alarmante qu'un programme coconstruit par le ministère de l'Éducation nationale du Sénégal, celui de la Santé, ainsi que l'organisation ChildFund et son partenaire local (Fédération Kajoor Jankeen) est venu inverser. Grâce à la sensibilisation, à la construction de toilettes adaptées aux filles et à la mise en place d'un atelier de confection de serviettes hygiéniques, plusieurs écoles du pays luttent contre les tabous et la précarité menstruelle.Dans ce huitième épisode du Chemin des écolières, vous entendrez Seynabou Bâ et Khadija Sylla, deux écolières, Moussa Diallo, spécialiste éducation à ChildFund au bureau du Sénégal, Diane Richard, porte-parole de Plan international, une ONG mondialement reconnue pour son soutien à l'éducation dans le monde, et Khar Faye, une formatrice.Le Chemin des écolières est un podcast Slate Podcasts, dont une version écrite accompagnée de photographies réalisées par Robin Tutenges est disponible sur le site de Slate.fr.L'ensemble de ce projet a reçu le financement du Centre européen du journalisme, par l'intermédiaire de l'accélérateur de journalisme de solutions. Ce financement est soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale, écriture et présentation: Nina ParejaReportages, interviews et prise de son: Robin TutengesMontage et réalisation: Mona Delahais
Huit mois après l'attaque du 7 octobre, la pression d'Israël sur la bande de Gaza ne faiblit pas. Les frappes continuent sans relâche sur l'enclave et Tsahal a lancé une opération à Jénine, en Cisjordanie. Lundi 20 mai, le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan a réclamé des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois hauts dirigeants du Hamas, provoquant la colère de Jérusalem mais aussi celle de Washington.Ce mercredi 22 mai, trois États européens, l'Espagne, l'Irlande et la Norvège, ont annoncé reconnaître officiellement l'État de Palestine, portant à 146 le nombre de pays membres de l'ONU ayant effectué cette démarche. Et la France dans tout ça? Paris n'a pas suivi Madrid, Dublin et Oslo et soutient l'initiative de la CPI. Israël se retrouve ainsi de plus en plus isolé, et on peut se demander combien de temps l'allié américain sera à ses côtés tant ce soutien coute cher, sur le plan intérieur, à Joe Biden.Enfin, un autre événement a marqué l'actualité de la région: la mort du président iranien Ebrahim Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian dans un accident d'hélicoptère survenu dimanche. Une disparition accidentelle, mais qui va provoquer de nouvelles élections à Téhéran, le 28 juin.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
À l'heure où chaque traité de libre-échange est vécu comme une menace pour les citoyens, où les États-Unis de Joe Biden jouent la carte du protectionnisme et de la réindustrialisation, où se situe l'Europe? Elle reste dépendante du monde entier, en particulier la Chine. Comment alors rassurer celles et ceux qui craignent pour leur job, leur salaire et leur pouvoir d'achat? Comment calmer l'inquiétude des agriculteurs, qui ont manifesté dans toute l'Union européenne en février dernier et dénoncé la libéralisation de leur secteur? Comment maintenir la promesse libérale du libre-échange en temps de crise?Pour en parler, Marie Krpata, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'IFRI, et Mathieu Solal, journaliste indépendant, collaborateur de Slate, auteur de la newsletter Blocs.Pour couvrir la campagne en cours et décrypter les enjeux des élections européennes, ce rendez-vous démocratique si important et si souvent mal compris, nous nous retrouverons chaque semaine avec Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (IFRI).À la présentation, Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (IFRI), et Christophe Carron.Europa 2024 est un podcast IFRI-Cerfa-Slate produit et réalisé par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale: Nina ParejaMontage: Slate PodcastsMusique: «Sunny Days» – Anno Domini BeatsIllustration: Aurélie Rodrigues
L'est de l'Europe est sous pression. La Russie a ouvert avec succès un nouveau front dans l'est de l'Ukraine, à Kharkiv. Affaibli après deux ans de conflit, une aide américaine trop longtemps suspendue au vote du Congrès et une aide européenne qui tarde à se concrétiser, Kiev semble en grande difficulté. À Moscou, on cherche le soutien de l'allié chinois, Vladimir Poutine tentant de convaincre son «cher ami» Xi Jinping de l'aider, au risque de se mettre un peu plus en position de dépendance.En Géorgie, le peuple se révolte contre une loi contre l'influence étrangère votée le 14 mai, calquée sur celle en vigueur en Russie. Ils sont des dizaines de milliers à manifester dans la capitale Tbilissi. En Slovaquie, une tentative d'assassinat contre le Premier ministre prorusse Robert Fico, actuellement entre la vie et la mort, a créé la stupeur dans le pays et au-delà.Est-on à l'aube d'un vaste chamboulement géopolitique sur le Vieux Continent?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Dans ce troisième épisode d'Europa 2024, nous parlons de l'«Europe qui protège», de cette idée d'Europe sociale avec Étienne Dubslaff, maître de conférences en études germaniques et auteur de l'ouvrage Oser plus de social-démocratie (2019), et Benjamin Schreiber, chercheur de la fondation Friedrich-Ebert, fondation politique allemande proche du SPD, le Parti social-démocrate d'Allemagne.Pour couvrir la campagne en cours et décrypter les enjeux des élections européennes, ce rendez-vous démocratique si important et si souvent mal compris, nous nous retrouverons chaque semaine avec Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (IFRI).À la présentation, Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (IFRI), et Christophe Carron.Europa 2024 est un podcast IFRI-Cerfa-Slate produit et réalisé par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale: Nina ParejaMontage: Slate PodcastsMusique: «Sunny Days» – Anno Domini BeatsIllustration: Aurélie Rodrigues
Dans ce deuxième épisode d'Europa 2024, nous allons nous pencher sur un serpent de mer européen, un sujet sur lesquels les capitales n'ont jamais réussi à se mettre d'accord tant il touche aux questions de souveraineté, un sujet plus que jamais d'actualité depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie et qui fut un des points largement développés par Emmanuel Macron lors de son discours sur l'Europe à la Sorbonne le 25 avril: l'Europe de la défense.Christophe Carron et Jeanette Süß reçoivent Florence Ertel, directrice du Science Hub for Europe (SHE) et chercheuse, ainsi que Dimitri Mauchien, attaché de recherche à la fondation politique allemande Konrad Adenauer à Paris (proche de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne).Pour couvrir la campagne en cours et décrypter les enjeux des élections européennes, ce rendez-vous démocratique si important et si souvent mal compris, nous nous retrouverons chaque semaine avec Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (IFRI).À écouter aussiÀ la présentation, Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (IFRI), et Christophe Carron.Europa 2024 est un podcast IFRI-Cerfa-Slate produit et réalisé par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale: Nina ParejaMontage: Marius SortMusique: «Sunny Days» – Anno Domini BeatsIllustration: Aurélie Rodrigues
Les Américains ont «le droit de manifester mais pas celui de semer le chaos». Après deux semaines de mobilisation sur les campus, le président américain Joe Biden a pris la parole pour rappeler que «la dissidence est essentielle à la démocratie», mais qu'elle ne doit «jamais conduire au désordre», et pour assurer qu'il «n'y a pas de place pour le racisme en Amérique», qu'il s'agisse d'antisémitisme ou d'islamophobie.Un discours équilibré dans un pays qui assiste effaré à de violentes manifestations dans les facs américaines. On est loin des mots de Donald Trump qui, quelques heures avant la prise de parole présidentielle, avait décrit les manifestants comme des «tarés de la gauche radicale».Ces derniers jours, les forces de l'ordre sont intervenues pour déloger les contestataires, parfois dans le chaos, comme à UCLA, en Californie, ce jeudi 2 mai. Bilan: près de 2.000 interpellations, des breaking news sur les chaînes d'info en continu et un débat qui s'enflamme, les Républicains tentant de s'engouffrer dans la brèche pour mettre le sujet au menu de l'argumentaire antiwoke et attaquer le camp démocrate.Quel impact ce mouvement peut-il avoir sur la campagne pour l'élection présidentielle? Et sur les relations entre Washington et Tel Aviv?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Chers auditeurs et auditrices du podcast Le monde devant soi, une fois par semaine avant les élections européennes, Europa 2024 vous accompagne pour couvrir la campagne en cours et décrypter les enjeux de ces élections, ce rendez-vous démocratique si important et si souvent mal compris. Rendez-vous avec Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (Ifri), tous les mardi jusqu'au 9 juin. Dans ce premier épisode d'Europa 2024, Christophe Carron et Jeanette Süß reçoivent Laurence de Nervaux, directrice de Destin Commun, côté France, et UIrich Pfeil, professeur de civilisation allemande à l'université de Lorraine. Ensemble, ils se penchent sur le rapport des Allemands et des Français à l'Europe et au scrutin des européennes 2024.À la présentation, Jeanette Süß, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (Ifri), et Christophe Carron.Europa 2024 est un podcast Ifri-Cerfa-Slate produit et réalisé par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale: Nina ParejaMontage: Marius SortMusique: «Sunny Days» – Anno Domini BeatsIllustration: Aurélie Rodrigues
Kiev l'attendait depuis des mois: l'aide américaine de 61 milliards de dollars a enfin été votée par le Congrès américain. Bloquée par les élus républicains trumpistes depuis près d'un an et demi, cette loi a aussi débloqué 13 milliards pour Israël, 8 milliards d'aide à Taïwan contre la Chine, 9 milliards de soutien humanitaire à Gaza et un plan de contrôle de l'application chinoise TikTok. Elle a finalement pu bénéficier des voix républicaines grâce au revirement du speaker de la Chambre, le Républicain Mike Johnson qui, dit-il, «préfère envoyer des munitions à l'Ukraine qu'envoyer les garçons se battre».C'est un bol d'air pour Kiev, qui va ainsi recevoir des fonds pour former les troupes ukrainiennes, remplacer les stocks de l'armée américaine envoyés sur place et acheter directement des armes.Est-ce une défaite pour Trump, ou un changement de paradigme? Nous allons le voir, et nous évoquerons aussi l'ouverture de son procès à New York dans le cadre de l'affaire Stormy Daniels, du nom de cette actrice X dont le silence a été acheté par le camp Trump lors de la précédente campagne présidentielle.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Victor BenhamouPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Dans la nuit du 13 au 14 avril, l'Iran a lancé près de 300 drones et missiles contre Israël. Baptisée «Promesse honnête», l'attaque était une riposte aux frappes contre le consulat iranien de Damas, que Téhéran attribue à Tel-Aviv. Une attaque sans précédent par son ampleur et, surtout, par sa nature: celle d'un État souverain contre l'État hébreux.La quasi-totalité des tirs a été interceptée par la défense israélienne, une seule victime est à déplorer. Et si l'offensive iranienne a été immédiatement condamnée par les chancelleries occidentales, Moscou et Pékin ont gardé un silence poli, soutenant implicitement l'Iran.Israël n'a pour l'instant pas riposté à la riposte et beaucoup craignent l'embrasement d'une région déjà sous tension. Jusqu'ici, l'Iran attaquait Israël via les groupes terroristes soutenus par Téhéran. Là, c'est une attaque directe. L'Iran peut-il se lancer dans une guerre ouverte contre Israël?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Victor BenhamouPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
À deux mois des élections européennes de 2024, nous vous proposons d'écouter ou de réécouter cet épisode du 8 décembre sur le double langage du Rassemblement National. Bonne écoute.---------------------Dimanche 3 décembre, une partie de l'extrême droite européenne s'est retrouvée à Florence, en Italie, à l'invitation du patron de la Ligue Matteo Salvini.Français du RN, Allemands de l'AFD, Néerlandais du PVV, Belges du Vlaams Belang, Estoniens d'EKRE et autres, les membres du groupe ID, Identité et Démocratie, du parlement européen ont tenu un meeting commun en vue des prochaines élections en juin 2024. Sur scène furent dénoncés l'immigration massive, le grand remplacement, l'influence de George Soros, celle des technocrates européens francs-maçons: un discours classique de l'extrême droite, certes, mais bien loin des efforts de normalisation entrepris par la patronne du Rassemblement National Marine Le Pen.Absente de la réunion, elle a envoyé le président du parti, Jordan Bardella, qui fut à l'unisson de ses alliés les plus radicaux du Parlement Européen où coexistent deux groupes réunissant la droite de la droite: ID et CRE, pour Conservateurs et Réformistes Européens, abritant entre autre les élus du mouvement de Giorgia Meloni, Fratelli d'Italia, et ceux du parti ultra-conservateur polonais PIS.Ce meeting intervient quelques jours après la victoire de Wilders aux élections législatives néerlandaises, et alors qu'en France, c'est pour l'instant le parti de Marine Le Pen qui domine les sondages pour les européennes.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Moins d'un an après avoir remporté les élections générales turques, le parti du président Recep Tayyip Erdoğan vient d'essuyer une défaite historique lors des élections municipales du 31 mars. L'AKP a cédé un grand nombre de municipalités à un autre parti kémaliste nationaliste, laïque et social démocrate, le CHP, ou «parti républicain du peuple». Ce dernier a totalisé 37,7% des suffrages exprimés, contre 35,5% pour l'AKP. Ainsi, Istanbul reste aux mains de l'opposition, qui récupère aussi la capitale Ankara, Izmir, et d'autres ex-bastions de l'AKP.Ce désaveu cinglant a été reconnu par Erdoğan en personne. Un signe, peut-être, de la relative bonne santé de la démocratie turque, et un avertissement des électeurs à leur président, incapable d'enrayer la crise économique qui frappe le pays.Pour en parler aujourd'hui dans Le monde devant soi, Ariane Bonzon, journaliste indépendante et autrice, spécialiste de la Turquie, contributrice régulière de Slate.Sur le même sujetLe monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Victor BenhamouPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Dans la région du Kilimandjaro, en Tanzanie, l'une des plus pauvres et des moins développées du pays, il y a souvent une école pour cinq villages. Pour y aller, les jeunes filles parcourent parfois des dizaines de kilomètres. L'offre de transports est dérisoire, et se rendre à l'école –pourtant gratuite– est l'un des premiers freins à l'éducation des jeunes filles.En proposant depuis 2021 des vélos à plus de 6.000 écoliers –dont 80% de filles comme Jessica–, l'organisation Velafrica et son partenaire local ABC Impact ont réussi à enrayer un phénomène particulièrement présent dans les régions d'Arusha, de Dodoma et du Kilimandjaro: l'abandon scolaire des filles à cause de leur trajet pour l'école.Dans ce septième épisode du Chemin des écolières, vous entendrez Ayanna Albert, Chief Impact Officer chez ABC Impact, Jessica et Halima, deux écolières, et une directrice d'école.Le Chemin des écolières est un podcast Slate Podcasts, dont une version écrite accompagnée de photographies réalisées par Robin Tutenges est disponible sur le site de Slate.fr.L'ensemble de ce projet a reçu le financement du Centre européen du journalisme, par l'intermédiaire de l'accélérateur de journalisme de solutions. Ce financement est soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale, écriture et présentation: Nina ParejaReportages, interviews et prise de son: Robin TutengesMontage et réalisation: Mona Delahais
143 personnes sont mortes après l'attentat qui a frappé le Crocus City Hall, une salle de concert en banlieue de Moscou, le 22 mars dernier. Revendiqué par le groupe terroriste État islamique au Khorassan, il a d'abord été attribué aux services ukrainiens par la Russie, ce que Kiev a vivement démenti, avant que le président Vladimir Poutine ne l'impute officiellement à des «islamistes radicaux».Dans la nuit du 28 au 29 mars, dans un message célébrant les dix ans de la proclamation d'un califat sur un territoire à cheval sur la Syrie et l'Irak par le groupe État Islamique, un responsable de l'organisation a appelé les loups solitaires à cibler spécifiquement les chrétiens et les juifs, en particulier en Europe, aux États-Unis, à Jérusalem et en Palestine, et toujours pendant le ramadan.Et si Paris vient de relever son dispositif Vigipirate à son niveau maximal, le niveau «urgence attentat», la menace n'a jamais vraiment disparu. Le ministre de l'Intérieur français Gérald Darmanin l'a affirmé, «l'État islamique est l'auteur des huit derniers attentats déjoués en France. Nous déjouons beaucoup d'attentats, un tous les deux mois.»Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Benyamin Netanyahou l'a martelé ce mardi 19 mars devant la Knesset: une opération militaire à Rafah est nécessaire pour détruire le Hamas. La veille, le président américain Joe Biden avait mis en garde le Premier ministre israélien en manifestant sa «profonde inquiétude» lors d'une conversation téléphonique, la première depuis plus d'un mois entre les deux hommes.Car la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, abrite près d'un million et demi de civils palestiniens. L'opération israélienne, qui serait une «erreur» selon le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan, continue d'entraîner des tensions toujours plus vives entre Tel-Aviv et Washington.Le gouvernement américain a par ailleurs présenté un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU –rejeté par Moscou et Pékin– appelant à un «cessez-le-feu immédiat lié à la libération des otages». Une première car, jusqu'ici, les États-Unis avaient toujours mis leur veto aux résolutions appelant justement à des cessez-le-feu immédiats. En faisant cette annonce à un média saoudien, le secrétaire d'État américain Antony Blinken espère envoyer un «signal fort» au gouvernement israélien. Et un signal fort aussi, peut-être, à un électorat démocrate qui reproche à Joe Biden son soutien inconditionnel à Israël.ArticlesPodcastsLa guerre entre Israël et le Hamas ne s'arrêtera pas sans ces quatre conditionsLa guerre entre Israël et le Hamas ne s'arrêtera pas sans ces quatre conditionsLe monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
«Une guerre existentielle, pour la France, et pour l'Europe», une guerre que «la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner». Ce jeudi 14 mars, le président français Emmanuel Macron a précisé ses intentions quant à l'implication de Paris dans la guerre menée par Moscou en Ukraine. Celui qui en 2022 appelait à «ne pas humilier la Russie» semble avoir tourné casaque et l'assure: pour que la paix règne, il ne faut pas faiblir face à Vladimir Poutine.Quand, dans l'opposition, on accuse le président français de choisir une posture guerrière à des fins électoralistes en vue des européennes de juin prochain, celui-ci cite Churchill: «Aujourd'hui, il faut le nerf de la paix.» Il ajoute que la «sécurité de l'Europe» et celle des Français se joue «là-bas» et enfin, que la paix, ce n'est ni la capitulation ni l'amputation de l'Ukraine. Rien n'est à exclure, donc, pour protéger l'Ukraine –en tout cas pour l'exécutif.Car deux jours auparavant, un Parlement divisé se prononçait en faveur des accords bilatéraux de sécurité avec Kiev lors d'un vote non contraignant. 372 voix pour, 99 contre –La France insoumise, communistes et un écologiste– et 101 abstentions, dont la majorité furent le fait du Rassemblent national. Des lignes de fracture qui ne font que confirmer le clivage politique par rapport à Moscou, et les penchants pro-russes de l'extrême droite et de l'extrême gauche.Comment expliquer cette volte-face présidentielle? D'où vient cette indulgence d'une partie de la classe politique française à l'endroit de Vladimir Poutine? On en parle aujourd'hui avec Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI et autrice de l'essai La Fascination russe (Robert Laffont).Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
À Piplantri, petit village de l'État du Rajasthan, dans le nord-ouest de l'Inde, il existe une étonnante tradition. À chaque naissance de fille, 111 arbres sont plantés. En parallèle, de l'argent est versé sur un compte bancaire qui ne peut être débloqué qu'aux 18 ans de la nouvelle venue au monde et uniquement si ses parents ne l'ont pas mariée entre-temps.Il y a quelques années, naître puis grandir en étant une fille dans cet État, l'un des pires du pays pour les femmes et l'un de ceux au taux de fœticides féminins parmi les plus élevés au monde, était presque contre-nature. Les laisser aller à l'école n'était même pas envisagé. L'idée de l'ancien chef du village Shyam Sundar Paliwal de planter des arbres aux naissances des filles a révolutionné les choses.Dans ce sixième épisode du Chemin des écolières, vous entendrez Shyam Sundar Paliwal, Perm, la mère d'une bénéficiaire, Castelli, une enseignante, Kala Paliwal, la fille de Shyam, et Priya, une adolescente du village.Le Chemin des écolières est un podcast Slate Podcasts, dont une version écrite accompagnée de photographies réalisées par Robin Tutenges est disponible sur le site de Slate.fr.L'ensemble de ce projet a reçu le financement du Centre européen du journalisme, par l'intermédiaire de l'accélérateur de journalisme de solutions. Ce financement est soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale, écriture et présentation: Nina ParejaReportages, interviews et prise de son: Robin TutengesMontage et réalisation: Aurélie Rodrigues
C'est un discours sur l'État de l'union offensif, quasiment une allocution d'entrée en campagne, que Joe Biden a prononcé ce jeudi 7 mars devant le Congrès américain.Normalement prévu pour présenter le programme de l'année aux élus des deux camps politiques, il fut l'occasion pour Joe Biden de faire mentir celles et ceux qui s'inquiètent de sa capacité à enchaîner un second mandat, et de dresser le bilan de sa politique.Il faut dire que sur le plan économique, le bilan est bon, avec une inflation maîtrisée, un chômage bas et une augmentation des salaires réels. Mais un bon bilan ne suffit pas forcément à gagner une élection, surtout quand on se présente face à un Donald Trump aussi peu soucieux des faits que de la vérité.Ainsi, Joe Biden s'est montré particulièrement combatif à l'encore de Trump et de ses partisans, soulignant son attitude envers Vladimir Poutine, son âge, pas si éloigné du sien (77 ans pour Trump, 81 pour Biden), et les dangers qu'il fait peser sur la démocratie. L'actuel président l'a compris, il y a un espace à occuper dans le marché des idées. 2024 sera la campagne de la défense des libertés civiques et, surtout, du droit à l'avortement remis en cause par la Cour suprême, sans ignorer la question de l'immigration, ciment du camp républicain. Sur le plan international, Biden a réaffirmé son soutien à l'Ukraine tout en prenant ses distances avec le président français Emmanuel Macron, et a envoyé des signaux en faveur de Gaza.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
«Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre.» Tout, même envoyer des troupes occidentale sur le sol ukrainien? C'est ce que semblait dire le président français Emmanuel Macron durant une conférence internationale visant à renforcer le soutien occidental à l'Ukraine, à l'Élysée, ce lundi 26 février. Une piste confirmée le lendemain par Paris, qui avance vouloir établir «une ambiguïté stratégique» face à la Russie, sans toutefois qu'on ne comprenne bien la position de la France.Mais plus qu'une ambiguïté stratégique, c'est toute l'ambiguïté des alliés de l'Ukraine qui s'est révélée dans le camp occidental. D'un côté, États-Unis, Allemagne, Finlande ont manifesté leur opposition à une telle initiative, tout comme le groupe de Visegrád –Hongrie, Pologne, Tchéquie et Slovaquie–, quand les États baltes s'y sont montrés favorables.Ce jeudi 29 février, quand Emmanuel Macron assurait que «chacun des mots que je prononce sur cette matière est pesé, pensé et mesuré, ce sont des sujets suffisamment graves», Vladimir Poutine brandissait la menace du recours à l'arme nucléaire lors de son discours annuel à la nation: «Les conséquences de l'envoi en Ukraine des contingents militaires occidentaux seraient vraiment plus tragiques… Nous aussi avons des armes capables d'atteindre des cibles sur leur territoire. Tout ce qu'ils inventent en ce moment, en plus d'effrayer le monde entier, est une menace réelle de conflit avec utilisation de l'arme nucléaire et donc de destruction de la civilisation.»Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Dans la nuit du 23 au 24 février 2022, la Russie envahissait l'Ukraine. Après un discours de Vladimir Poutine justifiant son «opération spéciale» pour «démilitariser» Kiev, des colonnes de blindés se sont introduites dans l'est du pays, quand le reste du territoire se réveillait au son des frappes aériennes.Cela faisait des semaines que les services occidentaux regardaient avec une certaine inquiétude le Kremlin amasser des troupes à la frontière qui le sépare de son voisin. Mais peu osaient croire au retour de la guerre sur le sol européen, peu pensaient l'impensable possible.Si, huit ans auparavant, lors de l'annexion de la Crimée, en 2014, l'Occident semblait indifférent au sort de la péninsule ukrainienne, cette fois, la réaction des chancelleries fut immédiate. Et après les condamnations internationales vint le temps de la mobilisation des États-Unis, de l'Union européenne et du Royaume-Uni.Cette invasion, que Vladimir Poutine voulait éclair, est devenue une guerre d'usure: soutenu tant bien que mal par ses alliés, le pays résiste. Voilà près d'un an que la ligne de front ne bouge plus vraiment, une ligne qui ampute l'Ukraine de près de 20% de son territoire, à l'est et au sud.Combien de temps l'Ukraine pourra-t-elle encore résister à l'agression de son voisin? Tout dépend sans doute du support des pays occidentaux.Ce lundi 26 février, le président français Emmanuel Macron invite à Paris «plusieurs chefs d'État et de gouvernement ou leurs représentants ministériels, à l'occasion d'une réunion de soutien à Kiev». Une réunion qui, selon l'Élysée, «permettra d'étudier les moyens disponibles pour renforcer la coopération des partenaires en soutien à l'Ukraine».L'occasion pour l'Europe de se mettre d'accord afin de prendre le relais des États-Unis, dont le soutien capital pour Kiev devient de plus en plus incertain.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Peu avant son incarcération pour 19 ans de prison, l'opposant russe Alexeï Navalny, décédé le 16 février 2024, a été victime d'une tentative d'assassinat par empoisonnement : le 20 août 2020, dans l'avion qui le ramène à Moscou, Navalny se sent mal. Évacué à temps dans un hopital berlinois après avoir été placé dans le coma, il survit aux effets de l'agent neurotoxique de type novitchok qui lui a été administré. Si tous les regards se tournent vers Moscou, la Russie nie toute implication. Quand bien même le poison est une arme stratégique et diplomatique largement utilisé par le Kremlin, comme le montre la passionnante série documentaire Les poisons de Poutine.D'Alexeï Navalny à Vladimir Kara-Murza, d'Alexander Litvinenko à Sergueï Skripal, chaque empoisonnement éclaire les dessous d'une partie d'échecs et d'une volonté expansionniste, axe de la dérive qui a conduit à l'invasion de l'Ukraine.En 6 épisodes, la documentariste Jennifer Deschamps s'appuie sur le témoignage de victimes directes, de juges, d'enquêteurs, comme l'ex-directeur de la CIA Leon Panetta et de journalistes, pour retracer méthodiquement la mise en place d'un régime mafieux et autoritaire, qui mène de front répression intérieure et agression extérieure.Nous vous proposons d'écouter le premier épisode de la série, Les Poisons de Poutine, un podcast Docurama co-produit par Initial Studio et Little Big Story