French sailor
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Laurence Dacoury, vraie pionnière en la matière, a créé son agence Blanco Negro il y a 31 ans, accompagnant en communication et marketing, athlètes, fédérations et événements sportifs. Cette ancienne athlète, passionnée, "sans être fan", sait ainsi ce qu'exige le sport de haut niveau.C'est avec les Grands Prix Orma dans les années 1990 qu'elle découvre la voile, son un œil nouveau et presque candide est alors un atout pour médiatiser le circuit. Michel Desjoyeaux, qu'elle a accompagné sur son deuxième Vendée Globe victorieux, en 2008/2009, dit d'elle que c'est "une main de velours dans un gant de velours", Laurence ne déroge jamais à son credo : "Toujours apporter le meilleur à la personne avec laquelle je travaille".Cette professionnelle reconnue invoque souvent la chance qu'elle a eue dans son exceptionnel parcours et si elle commence désormais à réduire la voilure, elle confie n'être "absolument pas lassée et toujours aussi curieuse".Diffusé le 16 avril 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 28 ans, Alice Duvivier est ingénieure au bureau d'études de la prestigieuse écurie de course au large, le Gitana Team, depuis trois ans. Passionnée depuis son enfance par les bateaux - "Petite, j'en dessinais tout le temps sur mes cahiers" -, c'est pourtant dans le bâtiment éco-responsable qu'elle commence sa carrière d'ingénieure en génie civile. "L'éco-conception donnait du sens à mon métier."La fascination pour la mer et les bateaux finit par reprendre le dessus - "Le récit des marins, l'aventure humaine, c'est tout ce que j'aime" - et Alice complète ses brillantes études en devenant architecte navale. "Il y avait peu de femmes, mais on avait une passion commune et ça efface les barrières de genre", explique-t-elle. Elle frappe ensuite aux portes pour trouver un stage, faisant confiance à son intuition, et entre dans l'écurie aux flèches d'argent, dont elle n'est depuis plus repartie. Avec spontanéité et fraîcheur, elle revient sur un parcours déjà brillant.Diffusé le 2 avril 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dix ans, dix morts, pas de procès : les familles des victimes de l'accident survenu lors du tournage de l'émission Dropped en Argentine le 9 mars 2015, qui avait notamment coûté la vie aux sportifs Florence Arthaud, Camille Muffat ou Alexis Vastine, espèrent une audience bientôt.
Dix ans, dix morts, pas de procès : les familles des victimes de l'accident survenu lors du tournage de l'émission Dropped en Argentine le 9 mars 2015, qui avait notamment coûté la vie aux sportifs Florence Arthaud, Camille Muffat ou Alexis Vastine, espèrent une audience bientôt.
durée : 00:58:43 - Toute une vie - par : Martin Quenehen - Embarquez aux côtés de la navigatrice Florence Arthaud, la "Petite fiancée de l'Atlantique", une femme solaire et impétueuse qui vivait "à 40 noeuds".
A 34 ans, Estelle Greck trace sa route, discrètement mais sûrement. Petite-fille de Terre-Neuvas - "J'en suis très fière" -, elle explique : "C'est mon grand-père qui qui m'a donné ce goût pour la mer, la compétition, c'est venu après."Après avoir passé son diplôme de capitaine 200 voile, elle décide de réaliser son rêve, la Mini Transat, qu'elle court en 2017. "Cette course a confirmé ma passion", commente celle qui enchaîne ensuite Transat Jacques Vabre en Class 40, circuit Figaro et Globe 40, course autour du monde en double au cours de laquelle elle passe son premier Cap Horn, "le moment le plus beau de ma jeune carrière".Après une année 2024 compliquée, pendant laquelle elle a beaucoup douté, le Tour Voile l'été dernier lui a redonné confiance. Le 20 avril, elle prendra le départ à Concarneau de sa septième transat, co-skippeuse de Victor Le Pape sur la Transat Paprec.Diffusé le 5 mars 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce devait être un exaltant divertissement télé...Un jeu d'aventures qui allait détrôner Koh Lanta. Des sportifs célèbres déposés les yeux bandés en pleine nature par un hélicoptère. Perdus au bout du monde. "Dropped", le nom de l'émission, n'a jamais vu le jour. A l'hiver 2015, en Argentine, dix personnes ont trouvé la mort dans l'accrochage de deux hélicoptères. Parmi les victimes connues, la navigatrice Florence Arthaud, la nageuse Camille Muffat ou encore le champion de boxe Alexis Vastine. Leurs familles ne vont jamais accepter la thèse de l'accident. Des voix vont s'élever pour dénoncer une organisation mal ficelée, des erreurs, une course au spectaculaire. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 17 février 2025.
Ce devait être un exaltant divertissement télé...Un jeu d'aventures qui allait détrôner Koh Lanta. Des sportifs célèbres déposés les yeux bandés en pleine nature par un hélicoptère. Perdus au bout du monde. "Dropped", le nom de l'émission, n'a jamais vu le jour. A l'hiver 2015, en Argentine, dix personnes ont trouvé la mort dans l'accrochage de deux hélicoptères. Parmi les victimes connues, la navigatrice Florence Arthaud, la nageuse Camille Muffat ou encore le champion de boxe Alexis Vastine. Leurs familles ne vont jamais accepter la thèse de l'accident. Des voix vont s'élever pour dénoncer une organisation mal ficelée, des erreurs, une course au spectaculaire. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 17 février 2025.
Ce devait être un exaltant divertissement télé...Un jeu d'aventures qui allait détrôner Koh Lanta. Des sportifs célèbres déposés les yeux bandés en pleine nature par un hélicoptère. Perdus au bout du monde. "Dropped", le nom de l'émission, n'a jamais vu le jour. A l'hiver 2015, en Argentine, dix personnes ont trouvé la mort dans l'accrochage de deux hélicoptères. Parmi les victimes connues, la navigatrice Florence Arthaud, la nageuse Camille Muffat ou encore le champion de boxe Alexis Vastine. Leurs familles ne vont jamais accepter la thèse de l'accident. Des voix vont s'élever pour dénoncer une organisation mal ficelée, des erreurs, une course au spectaculaire. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 17 février 2025.
Figure bien connue de la course au large, et particulièrement des figaristes, Estelle Graveleau a été pendant douze ans été secrétaire générale, puis directrice, de la classe Figaro. Pourtant, bien que Vendéenne, le monde de la voile n'était pas le sien : "Je ne navigue pas, mais j'ai été très vite adoptée, les marins ont pris le temps de me familiariser avec leur milieu et son vocabulaire par exemple !"Au sein de la classe, Estelle a accompagné l'éclosion de nombreux jeunes skippers, géré des courses et des projets, pour ensuite créer le Team Vendée Formation, qu'elle a piloté pendant 10 ans et a notamment accueilli Benjamin Dutreux ou Charlotte Yven. "L'idée était de former à tous les métiers qui gravitaient autour de la course au large, skipper évidemment, mais aussi préparateur, jaugeur, team manager… et de susciter des vocations."Cette page tournée, la Vendéenne a monté en janvier 2024 sa propre structure, EG'Eau, avec la même envie de se mettre au service des acteurs de la course au large, qu'ils soient marins ou organisateurs.Diffusé le 5 février 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En octobre dernier, à l'Assemblée Nationale, Laura Le Goff a reçu le prix de dirigeante sportive de l'année. Un mois plus tard, la dixième édition du Vendée Globe s'élançait, la troisième pour elle à la direction générale de la course. "Le jour du départ est un premier accomplissement, une fierté aussi, ça veut dire qu'on a bien travaillé", confie cette fille de militaire.Bosseuse et plutôt réservée, elle a pris ses fonctions il y a un peu plus de huit ans, six mois avant le départ du Vendée Globe 2016, sans rien connaître de la course au large. "Je voulais que ça marche, j'étais très concentrée sur l'objectif, je n'ai pas fait attention à ceux que ça a pu surprendre de me voir là et j'étais soutenue par l'équipe."Huit ans plus tard, elle est toujours à la tête de son équipe, au sein de laquelle le mot d'ordre est la bienveillance. Elle s'attache aussi à faire évoluer la course avec son temps, voyageant régulièrement pour développer son rayonnement à l'international. A 43 ans, son amour pour le Vendée Globe est intact, elle s'est même autorisée le 10 novembre dernier à, pour la première fois, descendre le mythique chenal des Sables d'Olonne.Diffusé le 22 janvier 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pendant plus de dix ans, dans les années 2000, Jeanne Grégoire a marqué l'histoire du circuit Figaro, d'abord parce qu'à l'époque, les femmes étaient rares sur les pontons, ensuite parce qu'elle a longtemps signé la meilleure performance féminine sur la Solitaire, 5e en 2008."J'étais très fière", reconnaît-celle qui se réjouit aujourd'hui de ne plus être la seule, rejointe depuis par Charlotte Yven, également 5e en 2024. "Je suis contente parce que Charlotte, en plus de finir 5e l'an dernier, a fait un podium d'étape, ce que je n'ai jamais réussi à faire."A 48 ans, Jeanne Grégoire est aujourd'hui la directrice du pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt, dont elle porte les valeurs et qu'elle fait avancer comme "une micro société", prenant à bras le corps les défis qui s'offrent à elle.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 8 janvier 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En cette fin d'année Tip & Shaft vous propose d'écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de Navigantes les plus suivis en 2024. Votre podcast revient dans son format habituel le 8 janvier, toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2025 !--Lou Mourniac fait partie d'une tribu soudée de régatiers bien connus en France : son père Jean-Christophe, dit “Kiki”, est un spécialiste reconnu du catamaran de sport, un temps associé en Tornado à son oncle Philippe, aujourd'hui directeur de l'équipe de France de voile olympique, tandis que son frère Tim est candidat à la sélection pour les JO de Paris 2024 en Nacra 17 et que son cousin Bruno a notamment remporté le Tour Voile en 2018 !Autant dire que la voile est une histoire d'ADN dans la famille Mourniac et que Lou avait peu de chance d'échapper à cette passion : à 18 ans, elle décroche ainsi le titre de championne du monde 2022 de Nacra 15 avec Clément Martineaux sur le lac de Garde. “Ça a été une consécration, la meilleure façon de mettre un terme à mon parcours en « jeune » et ça m'a appris à gagner”, confie-t-elle, avant d'ajouter, sourire en coin : “Je voulais aussi me faire un prénom dans cette famille.”Au printemps dernier, elle participe aux sélections pour intégrer l'équipe jeune du défi français Orient Express Racing Team pour la prochaine Youth America's Cup à Barcelone. “J'ai été retenue mais je n'étais que dans la « réserve », je crois que ça m'a donné la gnaque pour donner encore plus”. En novembre, elle remporte ainsi à Barcelone la 69F Youth Foiling Gold Cup, avec Enzo Balanger, Théo Revil et Gaultier Tallieu, face au gratin mondial. Une victoire marquante - “On était tous en osmose, c'était magique” - et décisive, puisque dans la foulée, elle est retenue pour faire partie des 6 membres de l'équipage jeune du défi tricolore, qui représentera la France à Barcelone en octobre 2024, seule femme sélectionnée dans ce groupe. “Ça ne me pose aucun problème, c'est très naturel, toute ma carrière, j'ai navigué en mixte”, commente-t-elle.D'ici l'automne 2024, la navigatrice de 20 ans va se plonger à fond dans ce rêve de Coupe et mettre un peu de côté ses études d'architecte à l'ENSA de Nantes, même si elle reconnaît que “ces deux piliers me soutiennent, les études et la compétition, les deux univers sont très complémentaires”.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Rediffusé le 1er janvier 2025Diffusé le 10 janvier 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En cette fin d'année Tip & Shaft vous propose d'écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de Navigantes les plus suivis en 2024. Votre podcast revient dans son format habituel le 8 janvier, toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d'avance, une très bonne année 2025 !--Sylvie Viant est une figure incontournable de la course au large en même temps qu'une pionnière. Elle a ainsi disputé la toute première Whitbread, course autour du monde en équipage par étapes, en 1973 à bord de la goélette Grand Louis menée par son père André, avec à bord son frère Jimmy et des marins comme Philippe Facque, Patrice Carpentier, Loïc Caradec… Elle a ensuite été la première femme directrice de course, ”un rôle qui n'existait pas avant”, aux manettes de grandes compétitions hauturières, comme la Transat anglaise ou la Transat Jacques Vabre, continuant alors à jongler entre navigations et deux enfants. Si elle a finalement passé la main de la Transat Jacques Vabre à Francis Le Goff, cette femme discrète et souriante n'est jamais bien loin des pontons, restant une référente dans le domaine de la direction de course. Tout un parcours sur lequel elle revient, à grand renfort d'anecdotes, dans cet épisode qu'on ne voit pas passer.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Rediffusé le 25 décembre 2024Diffusé le 20 mars 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hassan et Naïma sont tous les 2 originaires d'un petit village du Maroc, Sebaâ Aïyoun dans la région de Fès-Meknès, Sebaâ Aïyoun qui signifie sept sources en arabe. Naïma découvre Porquerolles en 1986 à l'âge de 11 ans, avec son frère Hamad et sa mère Fatima. Ils y rejoignent son père Habibi embauché 2 ans plus tôt par Sébastien Le Ber, propriétaire du Domaine de l'île, l'un des 2 grands domaines viticoles alors présents sur l'île avec le domaine de la Courtade. Après quelques années près d'Avignon à Châteaurenard, Hassan rejoint Porquerolles en 1994. Il est embauché au Domaine de l'île pendant 2 saisons à la taille des vignes. Ils se marient avec Naïma en 1996, et leur premier enfant Iliès voit le jour en 1998. A la suite de ses saisons au Domaine de l'île, Hassan travaille un temps dans la restauration à l'Oustaou, puis après un passage sur le continent où il exercera différentes activités, ils reviennent s'installer sur l'île en 2003. Hassan prend ses fonctions de tractoriste puis de contremaitre au Domaine de la Courtade tenu alors par Henri Vidal, jusqu'en 2015. Aujourd'hui Hassan travaille pour Veolia au ramassage des déchets sur l'île et ils ont monté avec Naïma leur micro entreprise de restauration spécialisée dans la cuisine orientale. Avec Hassan, Naïma et leurs enfants, on a parlé des domaines viticoles de l'île, de Jean Rochefort, Florence Arthaud, Henri Vidal et de nombreux porquerollais, de la sensibilisation au tri des déchets, du Maroc, de famille, de solidarité, de fraternité, de partage et de cuisine. Pour retrouver toutes les notes de l'épisode, rendez-vous ici.Support the show Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
A 27 ans, Lola Billy vient de remporter le challenge Océane, devenant ainsi la nouvelle skippeuse, à partir de janvier 2025, du Figaro Beneteau Région Bretagne–Crédit Mutuel de Bretagne Océane au côté de Victor Le Pape. Elle succède ainsi à Elodie Bonafous, Chloé Le Bars et Louise Acker, les précédentes lauréates de ce challenge destiné à ouvrir le circuit Figaro à des jeunes navigatrices.Originaire de l'Aber Wrac'h, Lola a hérité de ses parents, tous les deux sportifs de haut niveau, son appétit pour la compétition. "Ils n'étaient pas du tout dans la voile, mais en étant dans ce coin de la Bretagne, nous avons développé un goût pour tous les sports de plein air".Son parcours aurait pu la mener à une préparation olympique, "mais je n'étais pas une barreuse top gun", explique celle qui choisit alors de saisir toutes les opportunités pour naviguer beaucoup et sur tous les supports. Un éclectisme qui lui apporte énormément, et notamment une grande capacité d'adaptation.Lola en aura bien besoin pour s'attaquer à sa première saison en Figaro, un circuit réputé pour son exigence. "Je vais pouvoir mener mon projet pleinement, j'ai hâte, j'ai encore plein de choses à découvrir."Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 11 décembre 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Devenue la première française de l'histoire médaillée olympique en kite, nouvelle série des Jeux de Paris 2024, Lauriane Nolot a décroché l'argent à Marseille en août dernier, une semi-déception pour elle qui partait chercher l'or, forte de ses deux titres de championne du monde. "Ça a été beaucoup d'émotions, comme des montagnes russes, et à l'arrivée j'avais honte, peur d'avoir déçu tout le monde", confie-t-elle.Encore très émue à l'évocation de ce premier rendez-vous olympique, la Varoise n'a pas vraiment connu la descente difficile, voire le vide, que vivent certains après un tel sommet émotionnel, pour une raison finalement assez simple : elle s'est cassé un pied quelques jours plus tard. "Finalement, ces neuf semaines de rééducation m'ont permis d'être occupée, de sculpter mon corps et de nourrir une très grande envie de retourner naviguer", sourit-elle.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 27 novembre 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment vous dire la joie que j'ai de vous présenter aujourd'hui l'histoire mythique du Groupe BENETEAU racontée par Bruno Thivoyon son Directeur Général ? Le Groupe BENETEAU, c'est 140 ans d'histoire au service des hommes en mer. De bateaux mythiques, de courses mythiques, d'hommes et de femmes mythiques passionnés de mer et qui nous ont transmis leur passion. Le Groupe BENETEAU, c'est le First décliné à toutes les tailles et selon toutes les époques. C'est le Vendée Globe, la Solitaire du Figaro ou la Route du Rhum. C'est Tabarly, Kersauson, Michel Desjoyeaux, Florence Arthaud et tant d'autres. 'est l'amour de la mer et des océans. Le Groupe BENETEAU, c'est l'amour de la France qui conçoit, qui produit, qui exporte plus de 80% de son chiffre d'affaires. Le Groupe BENETEAU est numéro un mondial des bateaux de plaisance à voile monocoque et multicoque. C'est un peu la face de notre pays tournée vers la mer. C'est un peu vous, c'est un peu moi. Le Groupe BENETEAU est un trésor. Si cette nouvelle interview vous a plu, parlez-en autour de vous, notez 5 ⭐ le podcast (Spotify, Deezer, ApplePodcast...) et rédigez un avis.N'hésitez pas à m'écrire sur LinkedIn ➡️ LinkedIn/MartinVidelaine et à vous abonner à notre Newsletter hebdomadaire Toutes les Histoires d'Entreprises sont également disponibles sur histoiresentreprises.com et sur le site de bluebirds.partners, site de la communauté d'indépendants que j'anime et qui conseille ou remplace des dirigeants. Un podcast co-réalisé avec Agnès GuillardHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis plus de dix ans, Christine Courtois est la pierre angulaire de la mixité au sein de la Fédération française de voile, dont elle est même vice-présidente. "La mixité, c'est la vraie vie, c'est une richesse", confie-t-elle.La voile a toujours fait partie de celle qui est originaire de Brest. Mais c'est quand elle est devenue maman de trois filles, Pauline, Julia et Jeanne - toutes les trois ont fait de la voile de compétition, particulièrement la première, multiple championne du monde de match-racing -, que ce sport a pris plus de place. Au point de s'investir dans un club, puis au niveau départemental, avant d'être appelée par Jean-Pierre Champion, ancien président de la FFVoile, pour prendre en charge en 2013 le développement de la pratique féminine."Nous avons fait un premier plan 2013-2017, j'ai eu de grands moments de solitude quand j'allais le présenter dans les clubs (…) Aujourd'hui, ceux qui étaient réfractaires oeuvrent à nos côtés, c'est une victoire", sourit-elle. Interrogée sur les quotas, Christine Courtois estime qu'ils sont l'opportunité de mettre le pied à l'étrier aux femmes, tandis qu'elle voit dans les événements 100% féminins "une façon de leur permettre d'évoluer dans la bienveillance, de se former pour basculer ensuite dans des compétitions mixtes".Si elle se réjouit que les choses évoluent bien, elle reconnaît que ça prend du temps et exhorte les femmes à "oser !"Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 13 novembre 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après plusieurs années à la tête de grands groupes comme Homebox, Gîtes de France, Rent a Car ou Colisée France, Anne-Catherine PÉCHINOT vient de prendre la direction d'Easy Cash, le 1er réseau français d'achat-vente de produits d'occasion et reconditionnés. 135 magasins à travers toute la France et plus de 250 millions de CA.Dans cet épisode, Anne-Catherine nous parle de ses différentes fonctions, de sport, mais également d'une autre activité : Business Angel. Depuis plusieurs années, elle accompagne, en effet, des entrepreneurs dans le développement de leur entreprise. Comme par exemple Naboo, qui favorise des séjours de travail dans des résidences qui stimulent la productivité.Passionnée de trails et courses d'endurance, nous avons parlé ensemble de Kilian JORNET, de Florence ARTHAUD, Yannick NOAH, Yohann DINIZ, Martin FOURCADE et Tony ESTANGUET. Quand nous avons parlé management, les noms de Fabien GALTHIÉ et Claude ONESTA sont naturellement apparus.Enfin, en dehors des qualités d'organisation et de volonté qu'elle a mis en avant pour parler de son quotidien ou elle enchaine ses entrainements pour les 24 heures de Vallon Pont d'Arc et son rôle de DG, elle a parlé d'intuition et de résilience, qualités des sportifs qu'elle aimerait bien développer.Bonne écouteSite web : https://www.easycash.fr/Linkedin : Anne-Catherine PECHINOT Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liên hoan nhiếp ảnh quốc tế Arles (Les Rencontres de la photographie d'Arles ) tại thành phố Arles ở miền nam nước Pháp là một sự kiện vốn được mệnh danh là Liên hoan Cannes của nghệ thuật nhiếp ảnh. Tại Liên hoan Arles lần thứ 55 ( 01/07 - 29/09/2024 ), công chúng đã có dịp khám phá các tác phẩm của nghệ sĩ Pháp gốc Việt Hứa Như Xuân thực hiện với đồng nghiệp gốc Ấn Độ Vimala Pons trong khuôn khổ cuộc triển lãm mang tên "Thiên đường và Địa ngục ( Heaven and Hell "). Các tác phẩm của Như Xuân Hứa và Vimala Pons là sự kết hợp giữa nghệ thuật sân khấu, biểu diễn và nhiếp ảnh, trong đó họ đặt câu hỏi về đối tượng nữ trong nhiếp ảnh, thể hiện qua 9 biểu tượng, từ tài tử Mỹ Drew Barrymore đến tay đua thuyền người Pháp Florence Arthaud hay Mel C của nhóm nhạc nữ Spice Girls của Anh Quốc. Trả lời RFI tại Liên hoan nhiếp ảnh Arles, nghệ sĩ Hứa Như Xuân cho biết:“Tôi thực hiện dự án này với Vimala Pons cũng chính là vì cả hai chúng tôi khao khát đưa vào nghệ thuật khái niệm gánh nặng của cảm xúc. Đối với tôi, những người mang gánh nặng đó thường là những người mẹ. Tôi muốn nêu lên trải nghiệm của cá nhân với tư cách một phụ nữ Pháp gốc Việt, nhưng cũng qua đó tôn vinh những người phụ nữ trong gia đình tôi, nhất là vai trò của mẹ tôi trong việc xây dựng cuộc đời của tôi, trong việc hình thành hành trang nghệ thuật của tôi cho tới nay.Dự án với Vimala Pons chính là dựa trên những trải nghiệm của chính hai chúng tôi trong cương vị phụ nữ. Điều này không có nghĩa là chúng tôi loại trừ một giới tính nào, nhưng chỉ là thể hiện mong muốn thầm kín về những gì mà chúng tôi đã trải qua và tiếp tục tôn vinh những phụ nữ đã có sự hy sinh rất lớn, dù đó là những thần tượng có thật hay hư cấu.”Nhờ công trình nghệ thuật độc đáo đó mà Hứa Như Xuân và Vimala Pons đã nằm trong số những người được đề cử cho giải thưởng của tạp chí Pháp Madame Figaro 2024 dành cho các nữ nhiếp ảnh gia có tác phẩm được trưng bày ở Liên hoan nhiếp ảnh Arles ( Giải này sau đó được trao cho Tshepiso Mazibuko, nữ nhiếp ảnh gia người Nam Phi ).Những yếu tố nào đã thúc đẩy Hứa Như Xuân đi theo con đường nghệ thuật, con đường mà thường các bậc cha mẹ trong những gia đình người Việt ít khuyến khích? Cô thổ lộ: “Tôi nghĩ có lẽ do bản chất của tôi người luôn tranh đấu, có nhiều tham vọng. Khi có ai nói là tôi không thể làm được điều gì đó, thì phản ứng của tôi là phản ứng trước một sự bất công, mà sự bất công đầu tiên đối với tôi đó là sinh ra là con gái.Tôi biết rằng vì thương tôi hoặc vì muốn tôi có một cuộc sống an toàn, hồi còn nhỏ, gia đình tôi thường cấm tôi làm điều này, điều kia. Với tâm lý thích nổi loạn, tôi muốn chứng minh là tôi có khả năng làm những điều đó, chứ không bị hạn chế bởi giới tính của mình.Ngoài ra, cha tôi cũng là một nghệ sĩ, đến Pháp sau chiến tranh, nhưng đã không thể sống bằng nghệ thuật, nên có lẽ ông cũng sợ con mình sẽ giống vậy. Ông không ngăn cản tôi đi vào con đường nghệ thuật vì bản thân ông cũng muốn làm nghệ sĩ, nhưng ông vẫn có nỗi lo về tài chính, lo rằng vì ông đã không làm được, thì chắc tôi cũng sẽ không làm được.”Hiện đã trở lại Paris sau một thời gian sống ở Luân Đôn, Hứa Như Xuân là một tên tuổi quen thuộc trong ngành nhiếp ảnh thời trang, vì cô đã cộng tác với các thương hiệu hàng đầu như Dior, Maison Margiela, Kenzo et Gucci và là nhiếp ảnh gia thời trang cho các tạp chí nổi tiếng như Time Magazine, Vogue hay Dazed Beauty, đặc biệt chính cô đã chụp hình nhóm nhạc K-pop nổi tiếng BTS của Hàn Quốc cho bìa tạp chí Time. Vào năm ngoái, tạp chí Vogue đã xem Hứa Như Xuân là một trong năm nữ nghệ sĩ “đang làm một cuộc cách mạng trong nghệ thuật nhiếp ảnh”. Vogue nhìn thấy nơi Hứa Như Xuân “một phong cách độc đáo, một phong cách mà sau đó cô đã mở rộng thêm bằng cách thực hiện nhiều bức ảnh cá nhân hơn. Hứa Như Xuân đã thử nghiệm nhiều ngôn ngữ, trộn lẫn các kỹ thuật khác nhau, thử nghiệm các hình thức mới... Chủ đề chung của cô vẫn như cũ: sự biến đổi hiện thực dưới tác động của ký ức, thể hiện qua những hình ảnh mờ ảo một cách tinh tế, vì chúng đã bị thời gian làm tiêu tan. Cô cố gắng xây dựng lại những gì đã bị lãng quên: về cá nhân cô, gia đình cô, tổ tiên cô.” Vào năm 2022, Hứa Như Xuân cho ra mắt tập ảnh “Tropism”, được Liên hoan xuất bản nhiếp ảnh độc lập Rolling Papers vào năm đó mô tả là “một cuộc điều tra độc đáo vào trung tâm mê cung ký ức rộng lớn”. Thông qua một album gia đình được sáng tạo lại, Hứa Như Xuân “hiện thực hóa những biến động của những ký ức khiến chúng ta lãng quên chúng.” Trong bức thư-bài thơ viết kèm theo những bức ảnh trong “Tropism”, Hứa Như Xuân viết: “Nhớ lại chính là chấp nhận rằng một cái gì đó đã bị lãng quên, một cái gì đó đã bị mất và một cái gì đó đã được sở hữu cần phải được tìm lại”.Trong người nữ nghệ sĩ này luôn chất chứa nỗi khát khao tìm lại ký ức gia đình, như tâm sự của cô: “Nỗi khao khát không phải là nảy sinh từ trong nghệ thuật, mà là cái gì đó rất thầm kín, rất riêng tư. Tôi đã sống 10 năm ở Luân Đôn. Tôi đã rời khỏi Paris vì thấy rằng văn hóa Pháp không tạo những cơ hội để tôi khám phá những gì tôi muốn khám phá về mặt nghề nghiệp cũng như về mặt cá nhân.Khi đến Luân Đôn, tôi đã khám phá một xã hội hoàn toàn mang tính đa văn hóa, trong đó mọi người gắn bó với văn hóa của mình, biết mình từ đâu đến. Qua những cuộc gặp gỡ, chính bản thân tôi cũng tự đặt những câu hỏi cho riêng mình. Khi người ta hỏi tôi đến từ đâu, một cách vô thức, tôi trả lời mình là người Pháp, trong khi người ta chờ đợi một câu trả lời khác. Chỉ đến khi ông bà tôi qua đời và chúng tôi phải rời bỏ căn nhà gia đình, tôi muốn nhận thức được rằng sự mất mát đó sẽ dẫn đến những hậu quả, dẫn đến sự lãng quên. Từ đó tôi bắt đầu đặt những câu hỏi, tôi mới kết nối trở lại với câu chuyện của đình tôi. Trong 6 năm qua, trong công việc của tôi, cuộc tìm kiếm ký ức, nỗi mong muốn không lãng quên điều gì, chính là xuất phát từ sự qua đời của ông bà tôi, từ việc chúng tôi phải rời bỏ căn nhà gia đình, nơi lưu giữ 30 năm kỷ niệm gia đình. Bản thân tôi cũng là một người rất hoài niệm và cũng rất lãng mạn. Những điều đó có ảnh hưởng rất lớn đến các tác phẩm nghệ thuật của tôi, những yếu tố đó thường xuyên xuất hiện trong các bức ảnh của tôi, dù đó là các dự án cá nhân hay dự án được đặt hàng. Ngay cả trong các bức ảnh thời trang của tôi cũng chen lẫn vào đó một sự hoài niệm, nhưng một cách rất tinh tế.” Chính là qua nhiều chuyến trở về Việt Nam mà Hứa Như Xuân đã kết thúc cuộc hành trình tìm về ký ức: “Lần đầu tiên tôi trở về khi đã đến tuổi trưởng thành là vào năm 2016. Trước đó tôi đã về khi mới 10,13 tuổi, chưa ý thức được đất nước này là như thế nào, ngoài việc đây là nơi mà bố mẹ tôi lớn lên. Tôi nghĩ là chúng tôi đã sinh trưởng giống như nhiều người con cùng thế hệ của các gia đình cộng đồng người Việt, tức là chối bỏ văn hóa của mình và tự xem mình là người Pháp. Bản thân tôi đến năm 2016 mới thật sự bắt đầu cuộc hành trình mang lại rất nhiều điều cho tôi. Tôi nhớ rất rõ khi lần đầu tiên trở về Việt Nam, lúc cửa máy bay mở ra, tôi cảm nhận trở lại các mùi. Đến quầy kiểm tra hộ chiếu, khi lần đầu tiên nghe nhân viên đọc tên tôi đúng theo kiểu Việt Nam, tôi đã bị sốc vì cảm thấy như mình được kết nối trở lại, cảm thấy như đang ở nhà mình. Từ đó tôi quyết định trở về mỗi năm để tìm hiểu về lịch sử của đất nước, lịch sử của gia đình tôi cho đến nhiều năm sau khi tôi cảm thấy đã thấm nhuần đầy đủ gốc tích của mình để không còn cần quay trở lại nữa để tìm hiểu thêm. Lần cuối cùng tôi về Việt Nam là khi được mời tham gia các triển lãm.Nay tôi cảm thấy mình đã thành công tìm lại được nguồn gốc của mình mà tôi đã tìm kiếm vào đầu giai đoạn khủng hoảng bản sắc.”
Liên hoan nhiếp ảnh quốc tế Arles (Les Rencontres de la photographie d'Arles ) tại thành phố Arles ở miền nam nước Pháp là một sự kiện vốn được mệnh danh là Liên hoan Cannes của nghệ thuật nhiếp ảnh. Tại Liên hoan Arles lần thứ 55 vào đầu tháng 7/2024, công chúng đã có dịp khám phá các tác phẩm của nghệ sĩ Pháp gốc Việt Hứa Như Xuân thực hiện cùng với đồng nghiệp gốc Ấn Độ Vimala Pons trong khuôn khổ cuộc triển lãm mang tên "Thiên đường và Địa ngục ( Heaven and Hell "). Các tác phẩm của Như Xuân Hứa và Vimala Pons là sự kết hợp giữa nghệ thuật sân khấu, biểu diễn và nhiếp ảnh, trong đó họ đặt câu hỏi về đối tượng nữ trong nhiếp ảnh, thể hiện qua 9 biểu tượng, từ tài tử Mỹ Drew Barrymore đến tay đua thuyền người Pháp Florence Arthaud hay Mel C của nhóm nhạc nữ Spice Girls của Anh Quốc. Trả lời RFI tại Liên hoan nhiếp ảnh Arles, nghệ sĩ Hứa Như Xuân cho biết:“Tôi thực hiện dự án này với Vimala Pons cũng chính là vì cả hai chúng tôi khao khát đưa vào nghệ thuật khái niệm gánh nặng của cảm xúc. Đối với tôi, những người mang gánh nặng đó thường là những người mẹ. Tôi muốn nêu lên trải nghiệm của cá nhân với tư cách một phụ nữ Pháp gốc Việt, nhưng cũng qua đó tôn vinh những người phụ nữ trong gia đình tôi, nhất là vai trò của mẹ tôi trong việc xây dựng cuộc đời của tôi, trong việc hình thành hành trang nghệ thuật của tôi cho tới nay.Dự án với Vimala Pons chính là dựa trên những trải nghiệm của chính hai chúng tôi trong cương vị phụ nữ. Điều này không có nghĩa là chúng tôi loại trừ một giới tính nào, nhưng chỉ là thể hiện mong muốn thầm kín về những gì mà chúng tôi đã trải qua và tiếp tục tôn vinh những phụ nữ đã có sự hy sinh rất lớn, dù đó là những thần tượng có thật hay hư cấu.”Nhờ công trình nghệ thuật độc đáo đó mà Hứa Như Xuân và Vimala Pons đã nằm trong số những người được đề cử cho giải thưởng của tạp chí Pháp Madame Figaro 2024 dành cho các nữ nhiếp ảnh gia có tác phẩm được trưng bày ở Liên hoan nhiếp ảnh Arles ( Giải này sau đó được trao cho Tshepiso Mazibuko, nữ nhiếp ảnh gia người Nam Phi ).Những yếu tố nào đã thúc đẩy Hứa Như Xuân đi theo con đường nghệ thuật, con đường mà thường các bậc cha mẹ trong những gia đình người Việt ít khuyến khích? Cô thổ lộ:“Tôi nghĩ có lẽ do bản chất của tôi người luôn tranh đấu, có nhiều tham vọng. Khi có ai nói là tôi không thể làm được điều gì đó, thì phản ứng của tôi là phản ứng trước một sự bất công, mà sự bất công đầu tiên đối với tôi đó là sinh ra là con gái.Tôi biết rằng vì thương tôi hoặc vì muốn tôi có một cuộc sống an toàn, hồi còn nhỏ, gia đình tôi thường cấm tôi làm điều này, điều kia. Với tâm lý thích nổi loạn, tôi muốn chứng minh là tôi có khả năng làm những điều đó, chứ không bị hạn chế bởi giới tính của mình.Ngoài ra, cha tôi cũng là một nghệ sĩ, đến Pháp sau chiến tranh, nhưng đã không thể sống bằng nghệ thuật, nên có lẽ ông cũng sợ con mình sẽ giống vậy. Ông không ngăn cản tôi đi vào con đường nghệ thuật vì bản thân ông cũng muốn làm nghệ sĩ, nhưng ông vẫn có nỗi lo về tài chính, lo rằng vì ông đã không làm được, thì chắc tôi cũng sẽ không làm được.”Hiện đã trở lại Paris sau một thời gian sống ở Luân Đôn, Hứa Như Xuân là một tên tuổi quen thuộc trong ngành nhiếp ảnh thời trang, vì cô đã cộng tác với các thương hiệu hàng đầu như Dior, Maison Margiela, Kenzo et Gucci và là nhiếp ảnh gia thời trang cho các tạp chí nổi tiếng như Time Magazine, Vogue hay Dazed Beauty, đặc biệt chính cô đã chụp hình nhóm nhạc K-pop nổi tiếng BTS của Hàn Quốc cho bìa tạp chí Time. Vào năm ngoái, tạp chí Vogue đã xem Hứa Như Xuân là một trong năm nữ nghệ sĩ “đang làm một cuộc cách mạng trong nghệ thuật nhiếp ảnh”. Vogue nhìn thấy nơi Hứa Như Xuân “một phong cách độc đáo, một phong cách mà sau đó cô đã mở rộng thêm bằng cách thực hiện nhiều bức ảnh cá nhân hơn. Hứa Như Xuân đã thử nghiệm nhiều ngôn ngữ, trộn lẫn các kỹ thuật khác nhau, thử nghiệm các hình thức mới... Chủ đề chung của cô vẫn như cũ: sự biến đổi hiện thực dưới tác động của ký ức, thể hiện qua những hình ảnh mờ ảo một cách tinh tế, vì chúng đã bị thời gian làm tiêu tan. Cô cố gắng xây dựng lại những gì đã bị lãng quên: về cá nhân cô, gia đình cô, tổ tiên cô.” Vào năm 2022, Hứa Như Xuân cho ra mắt tập ảnh “Tropism”, được Liên hoan xuất bản nhiếp ảnh độc lập Rolling Papers vào năm đó mô tả là “một cuộc điều tra độc đáo vào trung tâm mê cung ký ức rộng lớn”. Thông qua một album gia đình được sáng tạo lại, Hứa Như Xuân “hiện thực hóa những biến động của những ký ức khiến chúng ta lãng quên chúng.” Trong bức thư-bài thơ viết kèm theo những bức ảnh trong “Tropism”, Hứa Như Xuân viết: “Nhớ lại chính là chấp nhận rằng một cái gì đó đã bị lãng quên, một cái gì đó đã bị mất và một cái gì đó đã được sở hữu cần phải được tìm lại”.Trong người nữ nghệ sĩ này luôn chất chứa nỗi khát khao tìm lại ký ức gia đình, như tâm sự của cô: “Nỗi khao khát không phải là nảy sinh từ trong nghệ thuật, mà là cái gì đó rất thầm kín, rất riêng tư. Tôi đã sống 10 năm ở Luân Đôn. Tôi đã rời khỏi Paris vì thấy rằng văn hóa Pháp không tạo những cơ hội để tôi khám phá những gì tôi muốn khám phá về mặt nghề nghiệp cũng như về mặt cá nhân.Khi đến Luân Đôn, tôi đã khám phá một xã hội hoàn toàn mang tính đa văn hóa, trong đó mọi người gắn bó với văn hóa của mình, biết mình từ đâu đến. Qua những cuộc gặp gỡ, chính bản thân tôi cũng tự đặt những câu hỏi cho riêng mình. Khi người ta hỏi tôi đến từ đâu, một cách vô thức, tôi trả lời mình là người Pháp, trong khi người ta chờ đợi một câu trả lời khác. Chỉ đến khi ông bà tôi qua đời và chúng tôi phải rời bỏ căn nhà gia đình, tôi muốn nhận thức được rằng sự mất mát đó sẽ dẫn đến những hậu quả, dẫn đến sự lãng quên. Từ đó tôi bắt đầu đặt những câu hỏi, tôi mới kết nối trở lại với câu chuyện của đình tôi. Trong 6 năm qua, trong công việc của tôi, cuộc tìm kiếm ký ức, nỗi mong muốn không lãng quên điều gì, chính là xuất phát từ sự qua đời của ông bà tôi, từ việc chúng tôi phải rời bỏ căn nhà gia đình, nơi lưu giữ 30 năm kỷ niệm gia đình. Bản thân tôi cũng là một người rất hoài niệm và cũng rất lãng mạn. Những điều đó có ảnh hưởng rất lớn đến các tác phẩm nghệ thuật của tôi, những yếu tố đó thường xuyên xuất hiện trong các bức ảnh của tôi, dù đó là các dự án cá nhân hay dự án được đặt hàng. Ngay cả trong các bức ảnh thời trang của tôi cũng chen lẫn vào đó một sự hoài niệm, nhưng một cách rất tinh tế.” Chính là qua nhiều chuyến trở về Việt Nam mà Hứa Như Xuân đã kết thúc cuộc hành trình tìm về ký ức: “Lần đầu tiên tôi trở về khi đã đến tuổi trưởng thành là vào năm 2016. Trước đó tôi đã về khi mới 10,13 tuổi, chưa ý thức được đất nước này là như thế nào, ngoài việc đây là nơi mà bố mẹ tôi lớn lên. Tôi nghĩ là chúng tôi đã sinh trưởng giống như nhiều người con cùng thế hệ của các gia đình cộng đồng người Việt, tức là chối bỏ văn hóa của mình và tự xem mình là người Pháp. Bản thân tôi đến năm 2016 mới thật sự bắt đầu cuộc hành trình mang lại rất nhiều điều cho tôi. Tôi nhớ rất rõ khi lần đầu tiên trở về Việt Nam, lúc cửa máy bay mở ra, tôi cảm nhận trở lại các mùi. Đến quầy kiểm tra hộ chiếu, khi lần đầu tiên nghe nhân viên đọc tên tôi đúng theo kiểu Việt Nam, tôi đã bị sốc vì cảm thấy như mình được kết nối trở lại, cảm thấy như đang ở nhà mình. Từ đó tôi quyết định trở về mỗi năm để tìm hiểu về lịch sử của đất nước, lịch sử của gia đình tôi cho đến nhiều năm sau khi tôi cảm thấy đã thấm nhuần đầy đủ gốc tích của mình để không còn cần quay trở lại nữa để tìm hiểu thêm. Lần cuối cùng tôi về Việt Nam là khi được mời tham gia các triển lãm.Nay tôi cảm thấy mình đã thành công tìm lại được nguồn gốc của mình mà tôi đã tìm kiếm vào đầu giai đoạn khủng hoảng bản sắc.”
Lara Granier a grandi entourée de la nature kényane, son pays natal, celui de sa maman. Son père, champion de France de planche à voile, lui a appris à tirer ses premiers bords sur un lac niché dans un volcan. A peine adolescente, elle débarque en France, pour suivre son rêve , elle intègre le pôle espoir, devient vice-championne du monde et d'Europe espoir de 470.En 2021, elle tombe "amoureuse" du 49erFX et se lance à fond sur ce support, reconnaissant qu'elle a "eu de la chance d'apprendre tout de suite avec des as de la discipline". Les Jeux de Paris 2024 sont dans sa tête. Parallèlement, elle envoie sa candidature pour le tout premier challenge Océane CMB, confiant : "J'y allais vraiment pour voir, je n'avais jamais passé une nuit en mer, jamais fait de large."Si elle n'est pas retenue, elle rencontre Amélie Riou, lalchimie se crée, le duo se lance dans la préparation des Jeux. Finalement, Charline Picon et Sarah Steyeart, futures médaillées de bronze, seront retenues : "Cette non-sélection a été un moment très très compliqué, beaucoup de sentiments se sont mêlés", explique Lara.Pas de quoi pour autant renoncer, à 29 ans, la jeune femme se connaît bien, elle sait aussi qu'elle est une "problem solver", qui cherche toujours à trouver des solutions, réfléchir, se poser les bonnes questions. Pour Navigantes, elle s'est livrée avec beaucoup de sincérité et de profondeur.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 2 octobre 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment résumer en quelques lignes quatre décennies d'un duo d'amis devenus références de l'architecture navale ? Pas simple...Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot Prévost sont tous les deux parisiens d'origine, et naviguent en famille pendant les vacances dans les années 1960 et 1970, l'un en Méditerranée, l'autre en Bretagne. Ils se rencontrent à Southampton, à la fin des années 1970, où la formation en architecture navale n'est pas encore aussi réputée qu'aujourd'hui. Ils ne finiront pas leur cursus : ils rêvent déjà de simplicité, de légèreté, de multicoque, surtout - tout ce que n'offre pas encore l'école.S'ils prennent des chemins séparés pour leurs premiers jobs, Marc appelle Vincent quelques années plus tard pour dessiner un foiler de 50 pieds commandé par Vincent Lévy : Gérard Lambert sera le premier plan signé VPLP. On est en 1983, c'est le début d'une longue et prolifique carrière pour un sigle qui va entrer dans le langage commun de la voile.Van Pet' et Lauriot Prévost sont, au début, des spécialistes de la course (Poulain, Biscuits Cantreau), et sur trois coques. Mais très vite, ils se lancent dans la plaisance, sur deux coques, avec les Lagoon, qui seront construits à plusieurs milliers d'exemplaires. Ils gagnent la Route du Rhum avec Florence Arthaud et Pierre 1er en 1990, puis avec Laurent Bourgnon et Lionel Lemonchois, gagnent des Trophée Jules Verne, participent à l'Hydroptère, dessinent Groupama 3 et le maxi-trimaran Banque Populaire V, la liste est trop longue !La Coupe de l'America, en 2010 - ils sont embarqués dans le défi américain et conçoivent USA 17, le trimaran de 90 pieds à aile rigide qui va l'emporter - emmène VPLP dans un autre monde : après la course et la plaisance, Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot Prévost s'intéressent au transport maritime et aux bateaux de travail, en ayant très tôt l'intuition que l'expertise de la course pouvait servir dans le monde de la marine marchande. Un transfert de technologie illustré par le lancement en 2023 de Canopée, un roulier de 120 mètres de long, propulsé par des ailes rigides, conçu par le cabinet.Entre-temps, il y aura eu les Imoca avec Guillaume Verdier et des victoires dans toutes les courses dont le Vendée Globe, des Ultims, des Ocean Fifty, le Figaro 3...En 2021, les deux copains de Southampton mesurent ensemble qu'il est temps de passer progressivement la main à la nouvelle génération d'une agence qui emploie près d'une quarantaine de personnes.Pas de regrets, l'histoire est belle. Jamais d'engueulades ? "Si, comme dans un couple ! (...) Mais ce qu'on n'a jamais perdu, c'est la confiance l'un envers l'autre".Diffusé le 20 septembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Charline Picon avait déjà écrit deux très belles pages de la voile olympique tricolore avec son titre à Rio et sa médaille d'argent à Tokyo en planche à voile RS:X. Début août, elle est définitivement entrée dans la légende en décrochant une troisième médaille à l'occasion des Jeux de Paris 2024, le bronze en 49er FX aux côtés de Sarah Steyeart.Il y a un peu plus de deux ans, la Rochelaise, consciente que son gabarit ne collait plus à la nouvelle planche olympique, l'iQFoil, s'est lancée dans le pari fou de se lancer dans une nouvelle préparation olympique sur ce skiff ultra volage, dont elle ne connaissait rien. Ce pari, elle l'a relevé, au terme d'une "PO" qui, de son aveu, "a été la plus difficile" de sa carrière.En montant sur le podium devant leurs enfants, les "mamas", comme elles se sont surnommées pendant toute la campagne, ont prouvé que "rien n'était impossible et qu'il fallait aller au bout de ses rêves", le credo de Charline. Cette dernière nous raconte ces deux dernières années, comment elle a vécu ses troisièmes Jeux, sa gestion au quotidien pour être à la fois dans sa bulle de sportive de haut et mamanNavigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 4 septembre 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque mercredi, du 24 juillet au 14 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Navigantes, le podcast des femmes en course et des femmes de la course. A l'approche de 37e édition de la Coupe de l'America, nous avons choisi 4 navigatrices impliquées dans le défi français Orient Express Racing Team. Dernière invitée : Aloïse Retornaz. Écoutez-la dans Navigantes #31, enregistré le 21 février 2024.-- Depuis quinze ans, Aloïse Retornaz navigue au plus haut niveau, avec en point d'orgue une médaille de bronze en 470 aux Jeux olympiques de Tokyo avec Camille Lecointre. "C'était beaucoup d'émotion. Le fait d'avoir partagé ensuite cette histoire avec mon entourage ou dans ldes écoles, c'était un cadeau. J'espère que ça a inspiré les petites filles", dit-elle.Poussée dès son plus jeune âge à la voile par un papa et deux sœurs férus de ce sport, elle s'est découvert une âme de compétitrice à 9 ans. Depuis, Aloïse n'a plus lâché, tout en poursuivant un cursus scolaire et universitaire, ce qui lui vaut d'être diplômée de l'école d'ingénieur des hautes technologies et du numérique de Rennes. Et lui permet de trouver un équilibre : "Quand on est en compétition aux quatre coins de la planète, on peut être vite coupé du monde réel".L'an dernier, elle a dû stopper sa préparation olympique pour les Jeux de Paris en 470 mixte, "un choix un peu contraint", commente celle qui fut élue marin de l'année 2019 avec Camille Lecointre. En parallèle, elle a initié un projet avec Paola Amar en vue de la première Women America's Cup de l'histoire, à l'automne 2024 à Barcelone, en démarchant des sponsors et en se rapprochant de Stephan Kandler, cofondateur du défi Orient express Racing Team.Ce qui lui vaut aujourd'hui de faire partie des neuf navigatrices sélectionnées pour représenter la France, à sa grande satisfaction : "Je crois que j'ai rêvé devant la Coupe de l'America avant les Jeux Olympiques", sourit-elle. A 30 ans, Aloïse Retornaz va accomplir ce rêve, consciente de vivre un moment charnière pour ce qui est de la mixité dans la société, et dans la voile en particulier.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 21 février 2024Rediffusé le 14 août 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque mercredi, du 24 juillet au 14 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Navigantes, le podcast des femmes en course et des femmes de la course. A l'approche de 37e édition de la Coupe de l'America, nous avons choisi 4 navigatrices impliquées dans le défi français Orient Express Racing Team. Troisième invitée : Lou Mourniac. Écoutez-la dans Navigantes #31, enregistré le 10 janvier 2024.-- Lou Mourniac fait partie d'une tribu soudée de régatiers bien connus en France : son père Jean-Christophe, dit “Kiki”, est un spécialiste reconnu du catamaran de sport, un temps associé en Tornado à son oncle Philippe, aujourd'hui directeur de l'équipe de France de voile olympique, tandis que son frère Tim est candidat à la sélection pour les JO de Paris 2024 en Nacra 17 et que son cousin Bruno a notamment remporté le Tour Voile en 2018 !Autant dire que la voile est une histoire d'ADN dans la famille Mourniac et que Lou avait peu de chance d'échapper à cette passion : à 18 ans, elle décroche ainsi le titre de championne du monde 2022 de Nacra 15 avec Clément Martineaux sur le lac de Garde. “Ça a été une consécration, la meilleure façon de mettre un terme à mon parcours en « jeune » et ça m'a appris à gagner”, confie-t-elle, avant d'ajouter, sourire en coin : “Je voulais aussi me faire un prénom dans cette famille.”Au printemps dernier, elle participe aux sélections pour intégrer l'équipe jeune du défi français Orient Express Racing Team pour la prochaine Youth America's Cup à Barcelone. “J'ai été retenue mais je n'étais que dans la « réserve », je crois que ça m'a donné la gnaque pour donner encore plus”. En novembre, elle remporte ainsi à Barcelone la 69F Youth Foiling Gold Cup, avec Enzo Balanger, Théo Revil et Gaultier Tallieu, face au gratin mondial. Une victoire marquante - “On était tous en osmose, c'était magique” - et décisive, puisque dans la foulée, elle est retenue pour faire partie des 6 membres de l'équipage jeune du défi tricolore, qui représentera la France à Barcelone en octobre 2024, seule femme sélectionnée dans ce groupe. “Ça ne me pose aucun problème, c'est très naturel, toute ma carrière, j'ai navigué en mixte”, commente-t-elle.D'ici l'automne 2024, la navigatrice de 20 ans va se plonger à fond dans ce rêve de Coupe et mettre un peu de côté ses études d'architecte à l'ENSA de Nantes, même si elle reconnaît que “ces deux piliers me soutiennent, les études et la compétition, les deux univers sont très complémentaires”.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 10 janvier 2024Rediffusé le 7 août 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque mercredi, du 24 juillet au 14 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Navigantes, le podcast des femmes en course et des femmes de la course. A l'approche de 37e édition de la Coupe de l'America, nous avons choisi 4 navigatrices impliquées dans le défi français Orient Express Racing Team. Deuxième invitée : Audrey Ogereau. Écoutez-la dans Navigantes #22, enregistré le 23 août 2023.-- Audrey Ogereau est la première invitée de la deuxième saison de Navigantes. Et ce qu'on note tout de suite chez elle, c'est sa philosophie puisée chez un dieu grec, Kairos, “un petit dieu avec de longs cheveux qui sont des opportunités qu'il faut attraper quand il passe”. Saisir sa chance quand elle se présente est devenu un leitmotiv pour celle qui a goûté très tôt à la navigation : “J'ai eu ma première licence à 2 ans parce que mes parents faisaient de la voile et des compétitions et ils m'emmenaient avec eux pour que je ne reste pas toute seule.” Plus tard, elle choisit le catamaran et le rôle de barreuse, empruntant la filière olympique avec notamment Manon Audinet puis Matthieu Vandame. Après les Jeux de Rio, elle fait une pause pour ses longues études d'ingénieure qu'elle prolonge avec un premier emploi : “C'était un défi, j'étais en talons et en tailleur toute la journée ou devant des ordinateurs”. L'appel de la mer est cependant trop fort et elle saisit l'opportunité de naviguer avec Oman Sail et de participer à la formation de jeunes omanaises à la culture et au mode de vie très différents. Nouvelle opportunité en 2022, celle de naviguer en Ocean Fifty après sa rencontre avec Erwan Le Roux. Une expérience qui se poursuit cette année, puisqu'en novembre, Audrey Ogereau sera au départ de la Transat Jacques Vabre sur Koesio aux côtés du triple vainqueur de la course. Parallèlement, elle a été retenue parmi les 9 présélectionnées du défi français Orient Express Racing Team pour la Women America's Cup 2024 et recrutée comme stratégiste remplaçante dans l'équipe tricolore de SailGP. Si elle regrette que la place des femmes dans la voile passe parfois par des quotas, elle se réjouit aussi de la tournure positive des choses en la matière. Pas sûr que le petit dieu Kairos ait encore beaucoup de cheveux, Audrey Ogereau a réussi à en attraper une jolie poignée…Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 23 août 2023Rediffusé le 31 juillet 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez Confidentiel avec Ophélie Meunier du 27 juillet 2024.
Chaque mercredi, du 24 juillet au 14 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Navigantes, le podcast des femmes en course et des femmes de la course. A l'approche de 37e édition de la Coupe de l'America, nous avons choisi 4 navigatrices impliquées dans le défi français Orient Express Racing Team. Première invitée : Pauline Courtois. Écoutez-la dans Navigantes #21, enregistré le 19 juillet 2023.-- A 34 ans, Pauline Courtois est la reine incontestée du match racing féminin. A la tête de son équipage de Match in Pink by Normandy Elite Team, elle vient en effet de rafler un troisième titre mondial d'affilée, une performance XXL sur un circuit qui a compris très tôt qu'il fallait faire de la place aux femmes : “En match racing, on a la chance d'avoir un circuit féminin, il y a aussi des épreuves mixtes, le Mondial jeunes par exemple, donc une vraie volonté de favoriser la mixité dans cette discipline”, commente-t-elle. Si elle domine la discipline, cette dernière n'est pour autant pas professionnelle : quand elle ne navigue pas, elle est professeure d'EPS dans un collège du Havre : “Je savais que la voile ferait partie de ma vie, mais je voulais quelque chose à côté et j'ai choisi d'être professeure d'EPS, j'ai un emploi du temps aménagé”, explique celle qui confie “aimer transmettre des valeurs comme le partage et l'esprit d'équipe” à ses élèves. Ses qualités de barreuse en un contre un, son aptitude à mener une équipe et un projet, et son palmarès ont permis à la Brestoise d'origine, devenue Normande d'adoption, d'être retenue dans la sélection du défi Orient Express Racing Team pour la première Women's America's Cup de l'histoire, à l'automne 2024 à Barcelone. Ce qui pourrait lui permettre de recroiser un certain Peter Burling, côtoyé en 2006 sur un Mondial jeunes en 420. “Tout était déjà très clair pour lui : le 420, le 470, les JO, la Coupe de l'America… Ça nous faisait marrer et ça s'est vérifié !” Pauline est aussi une femme qui aime relever des défis auxquels elle n'avait pas initialement pensé, comme la toute première Transat Paprec en double mixte, courue au printemps dernier avec Corentin Horeau. “Je n'envisageais pas du tout de faire de la course au large, mais Corentin m'a dit qu'on voyait toujours des bateaux à côté et que ça pouvait ressembler à du match race géant." L'essai a été concluant avec une troisième place à la clé, preuve une nouvelle fois que la trentenaire sait s'adapter, vite et bien.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 19 juillet 2023Rediffusé le 24 juillet 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Claire Renou fait partie de ses très rares femmes à travailler au sein de la direction de course des grandes épreuves de course au large. Originaire de La Rochelle, elle a fait son premier convoyage, à peine âgée de 3 mois, avec sa maman, navigatrice chevronnée, six participations à la Course de l'Aurore qui deviendra la Solitaire du Figaro.Si Claire a pas mal navigué, c'est de l'autre côté, dans l'organisation, qu'elle va peu à peu tracer sa route. Le Tour de France à la voile sera le point de départ, il y a 20 ans, Sylvie Viant sa mentor. Cette dernière, pionnière en matière de direction de course (écouter Navigantes #36), la prend sous son aile et lui met le pied à l'étrier. Discrète et bosseuse, elle fait ainsi partie de l'aventure Pen Duick : “J'ai rencontré Pierre Bojic, Jean Maurel et Mathieu Sarrot sur la Route du Rhum 2006, ils ont créé pour moi le poste de coordinatrice sportive des courses, qui n'existait pas, j'ai eu mon premier contrat !”Pierre angulaire entre l'organisation et les marins - “J'ai une relation très saine avec eux, ils connaissent mon travail et savent qu'ils peuvent compter sur moi” -, elle s'est lancée récemment à son compte, après avoir travaillé en tant qu'adjointe en direction de course des plus grandes épreuves (Solitaire du Figaro, Route du Rhum, Transat Jacques Vabre, Route du Rhum…).A 45 ans, elle continue à être passionnée par son métier, toujours fascinée par la mer et les marins, confiant : “J'adore les rencontres, les relations humaines et puis j'apprends tout le temps ; ça fait avancer.” A l'heure où nous enregistrons cet épisode, elle est en plein Tour Voile 2024, entre deux écluses, deux départs à lancer, deux arrivées à pointer…Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 10 juillet 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Françoise Le Courtois est l'une des deux femmes coachs de l'équipe de France de voile olympique. Elle entraîne les 49er depuis plusieurs années et accompagnera Erwan Fischer et Clément Péquin aux Jeux olympiques de Paris cet été. En mars dernier, le duo a été sacré champion du monde, une grande première pour la France dans cette série et “une émotion immense” pour la technicienne.Avant cela, et pendant plus de quinze ans, Françoise a aussi entraîné les équipes de France de planche à voile, son support de cœur, celui qu'elle a découvert, enfant, chez ses grands-parents dans le golfe du Morbihan. “La sensation de glisse et de liberté ont été une révélation.” A tel point qu'elle intégrera l'équipe de France pour la préparation des JO de Barcelone, en 1992.Elle a par la suite été coach de Julien Bontemps, médaillé d'argent aux Jeux de Pékin (2008), qu'elle a vu débarquer adolescent au pôle France de La Baule. Dans son métier, ce qui lui tient à cœur, c'est d'accompagner, de transmettre et de partager. Ce qu'elle fait depuis maintenant trente ans avec bienveillance. “Voir les athlètes heureux, aller au bout, c'est ça qui me rend heureuse ; les laisser trouver leur chemin et leur autonomie, c'est la clé.”Les Jeux de Paris seront son dernier grand rendez-vous, après lesquels elle prendra sa retraite, sans appréhension aucune. ”Ça ne me fait pas peur du tout, j'ai envie de découvrir plein de choses que je n'ai pas eu le temps de faire, c'est dans ma nature.”Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 26 juin 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 30 ans, Tiphaine Ragueneau vient d'être sélectionnée parmi les sept navigatrices du projet Upwind by MerConcept, filière créée par l'écurie de François Gabart pour favoriser l'inclusion et ouvrir la navigation en Ocean Fifty à des navigatrices. “Au début, j'y allais surtout pour glaner de l'expérience, je ne pensais pas être retenue”, commente-t-elle.Il faut dire que le parcours de cette Parisienne d'origine est plutôt atypique, puisque son “premier” métier à la sortie de ses études a été celui de vétérinaire. La mer est venue il y a dix ans, le surf d'abord, puis le bateau, qui s'est imposé à elle comme une évidence, l'équipage en particulier, pour “le partage que ça apporte”.Tout en continuant d'exercer son métier, dans les fermes et en clinique, à Rosporden, Tiphaine décide il y a quelques années de se lancer dans la course au large, s'inscrivant aux sélections ouvertes aux femmes, qui ”permettent de prendre confiance”, souligne-t-elle..L'entreprise n'est pas toujours facile quand on doit concilier deux activités - ”faire un césarienne sur une vache, être de garde et enchaîner le lendemain sur une navigation, ce n'est pas évident !” - mais elle s'est accrochée et a bien fait.En 2023, elle a ainsi décroché avec Pamela Lee la bourse Cap pour Elles, gagnant ainsi le droit de participer à la Transat Jacques Vabre en Class40, et au printemps 2024, elle a donc été retenue pour intégrer l'équipage 100% féminin d'Upwind by MerConcept. Ce qui va lui permettre d'ouvrir un nouveau chapitre, fait jusqu'ici d'audace, de courage et de beaucoup d'humilité.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 12 juin 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A bientôt 23 ans, Lou Berthomieu vient de se qualifier pour ses premiers Jeux Olympiques en Nacra 17 avec son barreur Tim Mourniac. “Cette annonce a rendu réel ce dont on rêvait”, confie-t-elle. Le duo s'est formé en 2021 sur un coup du sort : Noa Ancian, l'équipière de Tim Mourniac, se blesse avant le championnat du monde, Lou la remplace et le duo finit quatrième. “Ça a été un coup de foudre vélique”, raconte la jeune femme originaire de Nantes, qui a commencé à naviguer dans le golfe du Morbihan et a également passé pas mal de temps aux Antilles sur le bateau familial.Très tôt, Lou a souhaité faire de la compétition : “J'adorais ça, j'adorais décortiquer le plan d'eau.” Son leitmotiv ? Faire les choses sans peur et ne pas craindre d'avoir de l'ambition. En juillet dernier, à un an des Jeux, elle se blesse : rupture des ligaments croisés du genou. C'est le début d'une course contre la montre pour celle qui, en moins de six mois, parvient à revenir au plus haut niveau et décrocher son sésame olympique. “Je n'avais qu'un objectif, aller décrocher la médaille aux JO, et j'ai été très bien entourée.”Etudiante à Sciences Po Paris, la jeune femme savoure chaque instant de sa préparation olympique, “qui est avant tout une aventure humaine, j'ai tellement appris”. Elle voue par ailleurs une grande admiration pour Jérémie Beyou, louant son humilité et son travail. Ce dernier l'avait accueillie dans son équipe BeYou Racing en 2019, lui permettant de courir sur son Figaro 3 le Tour de Bretagne avec son préparateur, Guillaume Farsy. Elle aurait dû disputer avec Alan Roberts la Transat AG2R en 2020, finalement annulée, la voile olympique l'a ensuite rattrapée.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 15 mai 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ariane Imbert le confie elle-même : "Je suis hyperactive". Cette énergie, elle l'a notamment mise au service du kite. Notamment en montant seule, il y a seize ans, une école dédiée au support à Hyères, devenue depuis centre d'entrainement d'excellence. La Niçoise, une des pionnières de la discipline en France, a été deux fois vice-championne du monde master et cinq fois championne de France. "Je voulais être coach, mais ça passait aussi par faire de la compétition pour mieux comprendre mes athlètes", justifie celle qui a contribué aux excellents résultats ces dernières années des athlètes français, qui ont accumulé de nombreux titres internationaux."En France, on est précurseurs en kite et en foil", ajoute Arianne Imbert qui, depuis quatre ans, jongle entre la préparation olympique pour les Jeux de Paris 2024, son école et sa vie de famille, quitte à y laisser quelques larmes quand elle doit quitter ses enfants pour plusieurs semaines. Aujourd'hui, avec Bertrand Dumortier, elle forme un duo très complémentaire à la tête de l'équipe de France de Formula Kite, qui, pour la première fois sera, présente aux Jeux. L'objectif du staff ? Accompagner cet été Lauriane Nolot et Axel Mazella, les deux sélectionnés français, sur le podium olympique à Marseille.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 1er mai 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Laure Galley a intégré il y a deux ans la Sailing Academy de l'écurie DMG Mori, celle du skipper Kojiro Shiraishi en lice pour un deuxième Vendée Globe. L'équipe, qui a donc aussi vocation à promouvoir les jeunes talents, a porté la jeune rhétaise dans sa première Mini Transat en 2023 (4e de la première étape) ; ingénieure en mécanique et conception, elle amène aussi son savoir-faire technique au sein du team.Laure est tombée dans la marmite toute petite avec des parents régatiers, a tiré ses premiers bords avec son père - « Je ne voulais naviguer qu'avec lui, dit-elle, j'avais une confiance absolue ». Pourtant, devenir navigatrice professionnelle n'a jamais été un moteur, elle est d'ailleurs venue tard à la compétition : « J'ai commencé quand je suis allée en Angleterre et en Nouvelle-Zélande dans le cadre de mes études. »Elle reconnaît être « encore une des moins féroces sur l'eau » et se revendique « très cartésienne ». Son ascension est rapide, même si elle veut monter les marches une par une ; elle fait aujourd'hui partie de celles sur qui il faut compter.Si The Ocean Race est une course qui lui fait très envie, en août prochain elle prendra le départ de la Solitaire du Figaro à la barre du bateau acheté pour elle par DMG-Mori, son premier rêve. « Je vais avoir 30 ans début septembre, ce serait un joli cadeau de faire quelque chose de beau sur cette course. »Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 17 avril 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Partir en expédition sur un voilier avec 4 enfants, dont un bébé de 6 mois, sans avoir jamais navigué… C'est ce qui résume la vie de Géraldine Danon. Dans cet épisode, Géraldine nous raconte ses expéditions à bord de son voilier Fleur Australe avec son mari Philippe Poupon et leurs enfants. Elle se confie sur sa philosophie de vie et sur le fait qu'il faut toujours faire un pas vers le changement avant que le changement n'arrive. Elle nous parle de ce qui lui plaît tant dans cette vie en mer, de cette notion du temps qui, en pleine mer, s'écoule comme dans un sablier. On parle de ses enfants qui ont vécu pendant plus de 13 ans en mer, de Florence Arthaud, son amie de toujours, dont elle vient de relater la vie dans le film "Flo" actuellement au cinéma. Un film qui m'a fait rêver, rire et pleurer, qui m'a surtout prouvé qu'avec passion et détermination, il est possible d'aller très loin. Je suis une grande admiratrice de Géraldine Danon, donc je suis très fière et émue de pouvoir partager ce riche échange avec vous.Pour découvrir les coulisses du podcast :https://www.instagram.com/milkandmamma_/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet extrait Géraldine Danon se confie sur sa philosophie de vie et sur le fait qu'il faut toujours faire un pas vers le changement avant que le changement n'arrive.Retrouvez l'épisode complet dimanche soir.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sylvie Viant est une figure incontournable de la course au large en même temps qu'une pionnière. Elle a ainsi disputé la toute première Whitbread, course autour du monde en équipage par étapes, en 1973 à bord de la goélette Grand Louis menée par son père André, avec à bord son frère Jimmy et des marins comme Philippe Facque, Patrice Carpentier, Loïc Caradec… Elle a ensuite été la première femme directrice de course, ”un rôle qui n'existait pas avant”, aux manettes de grandes compétitions hauturières, comme la Transat anglaise ou la Transat Jacques Vabre, continuant alors à jongler entre navigations et deux enfants. Si elle a finalement passé la main de la Transat Jacques Vabre à Francis Le Goff, cette femme discrète et souriante n'est jamais bien loin des pontons, restant une référente dans le domaine de la direction de course. Tout un parcours sur lequel elle revient, à grand renfort d'anecdotes, dans cet épisode qu'on ne voit pas passer.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 20 mars 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girls
A bientôt 26 ans, Louise Cervera s'offre des premières : elle a en effet été la première athlète française sélectionnée en voile pour les Jeux olympiques de Paris 2024, en ILCA 6. Elle disputera par conséquent ses premiers JO, elle qui avait eu un avant-goût de ce que représentait cette compétition en étant partenaire d'entraînement de Marie Bolou lors des Jeux de Tokyo. « J'ai adoré cette expérience, je ne me suis jamais sentie dans l'ombre de Marie, elle m'a associée à tout, tout le temps. »Pour la première fois également, Louise Cervera est montée sur un podium européen, en l'occurrence la médaille de bronze des championnats d'Europe disputés à Athènes, quelques semaines après avoir mis le sésame olympique dans sa poche. Elle le dit, « ce n'est qu'une étape », et la spécialiste d'ILCA 6 (ex Laser Radial) n'a pas vraiment eu le temps de rester sur son petit nuage, concentrée sur l'objectif à venir, fin juillet sur le plan d'eau de Marseille.Licenciée au YC de Mandelieu, Louise connaît la Méditerranée par cœur, l'aime au plus profond d'elle-même, tout comme la voile et la compétition, au point de confier : « Plusieurs jours sans naviguer, c'est une torture. » Parallèlement, elle a tracé sa route en faisant un DUT de génie mécanique et productique, avant d'étudier à l'INSA de Lyon, l'objectif qu'elle s'était fixé. Elle mène de front deux projets exigeants et ça tombe bien, la lasériste n'aime pas quand c'est facile…Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 6 mars 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girls
Depuis quinze ans, Aloïse Retornaz navigue au plus haut niveau, avec en point d'orgue une médaille de bronze en 470 aux Jeux olympiques de Tokyo avec Camille Lecointre. "C'était beaucoup d'émotion. Le fait d'avoir partagé ensuite cette histoire avec mon entourage ou dans ldes écoles, c'était un cadeau. J'espère que ça a inspiré les petites filles", dit-elle.Poussée dès son plus jeune âge à la voile par un papa et deux sœurs férus de ce sport, elle s'est découvert une âme de compétitrice à 9 ans. Depuis, Aloïse n'a plus lâché, tout en poursuivant un cursus scolaire et universitaire, ce qui lui vaut d'être diplômée de l'école d'ingénieur des hautes technologies et du numérique de Rennes. Et lui permet de trouver un équilibre : "Quand on est en compétition aux quatre coins de la planète, on peut être vite coupé du monde réel".L'an dernier, elle a dû stopper sa préparation olympique pour les Jeux de Paris en 470 mixte, "un choix un peu contraint", commente celle qui fut élue marin de l'année 2019 avec Camille Lecointre. En parallèle, elle a initié un projet avec Paola Amar en vue de la première Women America's Cup de l'histoire, à l'automne 2024 à Barcelone, en démarchant des sponsors et en se rapprochant de Stephan Kandler, cofondateur du défi Orient express Racing Team.Ce qui lui vaut aujourd'hui de faire partie des neuf navigatrices sélectionnées pour représenter la France, à sa grande satisfaction : "Je crois que j'ai rêvé devant la Coupe de l'America avant les Jeux Olympiques", sourit-elle. A 30 ans, Aloïse Retornaz va accomplir ce rêve, consciente de vivre un moment charnière pour ce qui est de la mixité dans la société, et dans la voile en particulier.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 21 février 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girls
Tiphaine De Castro Champon a grandi dans l'hémisphère sud, voyageant dès son plus jeune âge avec ses parents expatriés, ce qui lui donne le sens de l'autre très tôt, qu'elle combine tout aussi tôt avec un amour sans borne pour la mer et la navigation.Après des études en commerce et marketing international en région parisienne, elle débute dans l'écurie de Roland Jourdain, alors skipper de Veolia Environnement. Pendant cinq ans, elle apprend au contact de « Bilou », sa fibre pour la préservation de la planète ne fait alors que grandir.Elle s'engage ensuite chez Mer agitée aux côtés de Michel Desjoyeaux, dont elle dit qu'il "lui a donné sa légitimité". La preuve : elle prend les rênes du projet Imoca Macif de François Gabart, chapeauté au départ par "le Professeur", puis celles du trimaran du même nom, à l'époque une des premières femmes à la tête d'un projet course au large de cette ampleur.Sa carrière prend ensuite un nouveau virage : elle retrouve Roland Jourdain et Kaïros, structure pour laquelle elle devient directrice adjointe au développement durable. L'avenir de la planète, la nécessité de tendre la main aux autres : ces convictions restent fortement ancrées chez cette femme de l'ombre, inspirante.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 24 janvier 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girls
Lou Mourniac fait partie d'une tribu soudée de régatiers bien connus en France : son père Jean-Christophe, dit “Kiki”, est un spécialiste reconnu du catamaran de sport, un temps associé en Tornado à son oncle Philippe, aujourd'hui directeur de l'équipe de France de voile olympique, tandis que son frère Tim est candidat à la sélection pour les JO de Paris 2024 en Nacra 17 et que son cousin Bruno a notamment remporté le Tour Voile en 2018 !Autant dire que la voile est une histoire d'ADN dans la famille Mourniac et que Lou avait peu de chance d'échapper à cette passion : à 18 ans, elle décroche ainsi le titre de championne du monde 2022 de Nacra 15 avec Clément Martineaux sur le lac de Garde. “Ça a été une consécration, la meilleure façon de mettre un terme à mon parcours en « jeune » et ça m'a appris à gagner”, confie-t-elle, avant d'ajouter, sourire en coin : “Je voulais aussi me faire un prénom dans cette famille.”Au printemps dernier, elle participe aux sélections pour intégrer l'équipe jeune du défi français Orient Express Racing Team pour la prochaine Youth America's Cup à Barcelone. “J'ai été retenue mais je n'étais que dans la « réserve », je crois que ça m'a donné la gnaque pour donner encore plus”. En novembre, elle remporte ainsi à Barcelone la 69F Youth Foiling Gold Cup, avec Enzo Balanger, Théo Revil et Gaultier Tallieu, face au gratin mondial. Une victoire marquante - “On était tous en osmose, c'était magique” - et décisive, puisque dans la foulée, elle est retenue pour faire partie des 6 membres de l'équipage jeune du défi tricolore, qui représentera la France à Barcelone en octobre 2024, seule femme sélectionnée dans ce groupe. “Ça ne me pose aucun problème, c'est très naturel, toute ma carrière, j'ai navigué en mixte”, commente-t-elle.D'ici l'automne 2024, la navigatrice de 20 ans va se plonger à fond dans ce rêve de Coupe et mettre un peu de côté ses études d'architecte à l'ENSA de Nantes, même si elle reconnaît que “ces deux piliers me soutiennent, les études et la compétition, les deux univers sont très complémentaires”.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 10 janvier 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girls
Le 9 mars 2015, dix personnes ont trouvé la mort dans un double accident d'hélicoptère en Argentine. Parmi eux, trois figures du sport français : Florence Arthaud, Camille Muffat et Alexis Vastine. La carrière du boxeur, jalonnée de frustrations olympiques, avait touché le public. Sa disparition l'a bouleversé. Il laisse une empreinte dont il n'aurait pas imaginé l'importance.Ecrit par Laurent VERGNERaconté par Florian BAYOUXMonté par Romain REDONProduit par BABABAMVous aimez Les Grands Récits ? Abonnez-vous sur Apple Podcasts et soyez alerté lors de la publication des nouveaux épisodes chaque semaine. Ecoutez d'autres épisodes des Grands Récits :L'odyssée ComaneciMikaela Shiffrin, triomphes et fêlures d'une reineSurvivant du Titanic et roi de l'US Open, le destin pas commun de Dick WilliamsDaniel Elena, le roi d'à côtéEverton - Liverpool, le faux derby de l'amitié Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Film critic Lisa Nesselson and presenter Eve Jackson talk about the week's film news, including Juliette Binoche starring in historical foodie movie "The Taste of Things", also known as "The Pot-au-Feu". They also discuss the biopic of adventurous skilled navigator Florence Arthaud, as well as "Goodbye Julia", the first ever Sudanese film to be presented at the Cannes Film Festival, plus John Malkovich speaking French in "Complètement cramé !".
Que raconte ce portrait d'un gastronome incarné par Benoît Magimel ? Avec quelle musicienne Duran Duran revisite-t-il un classique de Talking Heads ? Quels sont les atouts du biopic sur l'Abbé Pierre ? A quoi ressemble un morceau de Joe Jackson chanté par Seal et produit par Trevor Horn ? Pourquoi le biopic sur Florence Arthaud est-il problématique ? Quel bel hommage rend Dominique A à Daniel Darc ? Quel est le lauréat du Mercury Prize en Grande-Bretagne ? Toutes les réponses sont dans « La semaine des 5 heures » de ce lundi 6 novembre
En pleine vague de biopics français (Tapie sur Netflix, Flo, et bientôt L'abbé Pierre), voici Flo, film consacré à la grande navigatrice Florence Arthaud, tragiquement disparue en 2015.C'est la scénariste et réalisatrice Géraldine Danon qui met en scène ce long métrage ambitieux, qui avait été présenté au Cinéma de la plage à Cannes en mai dernier. Connue comme "la petite fiancée de l'Atlantique", Flo raconte l'incroyable destin d'une femme farouchement libre qui décide de rejeter son milieu bourgeois et la vie qui lui avait été tracée, pour vivre pleinement ses rêves.Nous avons rencontré l'actrice Stéphane Caillard qui prête ses traits avec grand talent à Florence Arthaud.N'hésitez pas à partager, noter, commenter l'émission et à vous abonner à AlloCiné Podcasts.Tous nos épisodes sont à retrouver sur les plateformes de podcast, dont Deezer, Spotify, Apple Podcasts, Acast...Crédits :Journaliste : Brigitte BaronnetMontage : Chanelle Morvan
Florence Arthaud, la "petite fiançée de l'Atlantique", a marqué le monde de la voile par ses exploits dans les années 1990. Première femme à avoir remporté la Route du Rhum en 1990. "Flo" a eu une vie d'aventures, tant sur terre que sur mer. Pourtant, rien ne présageait qu'elle devienne une telle icône de son sport. Elle aura échappé à la mort à plusieurs reprises, et n'en a souvent fait qu'à sa tête... En salles le 1er novembre, le film "Flo" retrace la vie de la navigatrice Florence Arthaud et revient notamment sur son idylle avec Olivier de Kersauson.
Florence Arthaud, la "petite fiançée de l'Atlantique", a marqué le monde de la voile par ses exploits dans les années 1990. Première femme à avoir remporté la Route du Rhum en 1990. "Flo" a eu une vie d'aventures, tant sur terre que sur mer. Pourtant, rien ne présageait qu'elle devienne une telle icône de son sport. Elle aura échappé à la mort à plusieurs reprises, et n'en a souvent fait qu'à sa tête... En salles le 1er novembre, le film "Flo" retrace la vie de la navigatrice Florence Arthaud et revient notamment sur son idylle avec Olivier de Kersauson.
Florence Arthaud, la "petite fiançée de l'Atlantique", a marqué le monde de la voile par ses exploits dans les années 1990. Première, et seule, femme à avoir remporté la Route du Rhum en 1990. "Flo" a eu une vie d'aventures, tant sur terre que sur mer. Pourtant, rien ne présageait qu'elle devienne une telle icône de son sport. Elle aura échappé à la mort à plusieurs reprises, et n'en a souvent fait qu'à sa tête... En salles le 1er novembre, le film "Flo" retrace la vie de la navigatrice Florence Arthaud et revient notamment sur son idylle avec Olivier de Kersauson.