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"C'est à chaque fois un étonnement de voir la façon dont les gens peuvent survivre à des situations qui semblent insurmontables dans des endroits de chaos. Tout le beau et l'essentiel qui peuvent ressortir, des rues de France au bout du monde. Ça me saisit toujours."Raechel est de nationalité française et britannique, d'origine écossaise et italienne. Elle vit depuis plus de 4 ans entre Porquerolles et les lieux de ses missions documentaires et humanitaires, la Pologne et l'Ukraine notamment dernièrement.Très jeune, elle ressent ce désir d'aider les autres et s'engage en tant que bénévole auprès de la Croix-Rouge pour soutenir les sans-abris. Raechel a été citoyenne bénévole dans le camp de réfugiés de Calais en 2016, où elle a participé à des ateliers pour femmes et enfants, des traductions et du soutien juridique. Membre d'Amnesty International, elle crée pour l'ONG des contenus et des outils de sensibilisation et d'éducation.Au début du conflit russo-ukrainien en 2022, elle a travaillé pour Bibliothèques sans Frontières en Pologne, développé et mis en œuvre un programme d'intervention d'urgence pour répondre aux besoins des femmes et des enfants arrivant d'Ukraine. Son parcours est éclectique. En plus de ses engagements au sein d'ONG, elle a travaillé en tant que productrice, programmatrice, et coordinatrice dans la production cinématographique et les événements culturels (conférences, expositions, livres)… En parallèle de son expérience de plus de 10 ans au sein de sociétés de production de films documentaires, elle a contribué en tant que chercheuse au livre « Raconter la guerre, une histoire des correspondants de guerre », parmi bien d'autres projets.Raechel découvre Porquerolles en 2020, l'année du confinement, à un moment difficile de sa vie. A l'invitation d'un proche, elle vient y passer quelques jours pour se ressourcer. Elle n'en est jamais vraiment repartie depuis. Avec Raechel on a parlé d'enfance, de grands-mères, du coût de la vie, de sans-abris, de documentaires, de Charlie Hebdo, de guerre, de réfugiés, de conflit ukrainien, d'Amnesty international, de Bibliothèques sans frontières, des femmes, d'amour, et de vie de bateau...Support the show Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
Sara Favriau est avant tout sculpteuse : une cabane, une pirogue, un arc, un arbre… sont des éléments qui font partie de son vocabulaire formel et conceptuel, et portent leur propre dramaturgie.L'artiste interroge à la fois l'œuvre et son écosystème ; sa circularité comme un arbre-pirogue qui traverse une mer, pour retrouver une forêt. Elle convoque des formes, des symboles et des procédés de nature populaire pour les transposer. Le bois est l'un de ses matériaux de prédilection, qu'il soit envisagé à une macro ou micro-échelle. Sara Favriau est diplômée des Beaux-Arts de Paris (atelier Penone) en 2007. Elle est représentée par la Galerie Maubert où elle présente actuellement l'exposition L'aveu musclé.Conversation avec Audrey IllouzLauréate du Prix des Amis du Palais de Tokyo 2015, Sara Favriau y présente en 2016 l'exposition La redite en somme, ne s'amuse pas de sa répétition singulière. En 2017, elle expose au Château de Chaumont, à Independent Brussels et effectue une résidence en partenariat avec le ministère de la Culture et le CNEAI. En 2018, elle participe à la première Biennale de Bangkok Beyond Bliss en tant qu'invitée d'honneur. En 2019, elle effectue la résidence French Los Angeles Exchange (FLAX) et participe à la première Biennale de Rabat. En 2020 commence une collaboration sur le temps long avec l'INRAe et des biologistes de l'Unité des Forêts Méditerranéenne. Elle est invitée à la Villa Noailles pour le Festival International de la Mode où elle expose une installation d'arbres sculptés issus d'une parcelle de forêt à côté de Marseille étudiée par l'INRAe . En 2021, un arbre-pirogue traverse la mer Méditerranée, depuis les salins des Pesquiers à Hyères, vers la Fondation Carmignac sur l'Ile de Porquerolles. En 2021/2022, elle effectue une résidence de la Royal Commission RCU and French Agency Afalula, opérée par Manifesto, à AlUla en Arabie Saoudite.Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques : FMAC (collection de la ville de Paris), FDAC Essonne, FRAC Normandie Caen, FRAC Centre, MAC VAL (installation pérenne), BAB (Bangkok Art Biennale).Amphithéâtre des LogesJeudi 6 février 2025Crédit photo : © Anaïs Veignant
(Premier épisode) Le 7 septembre 2023, Joël Levêque et son épouse Li Yao, respectivement 53 et 54 ans, partent faire une sortie en bateau en direction de l'île de Porquerolles, au large de la Côte d'Azur. Dans l'après-midi, un autre couple de plaisanciers se trouvant à proximité est alerté par les cris de Joël : Li est tombée à l'eau, et elle s'est noyée.Sa mort est constatée par un médecin légiste à son retour au rivage à 16h15. Joël Lévêque est rapidement soupçonné par les proches de la défunte d'avoir provoqué sa noyade. Li avait alerté sur sa peur de mourir en mer avec son mari. Au fil de leurs recherches, les enquêteurs réalisent que deux autres épouses de Joël ont elles aussi trouvé la mort dans des circonstances suspectes. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Clara Garnier-Amouroux, Clara Grouzis et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(Deuxième épisode) Le 7 septembre 2023, Joël Levêque et son épouse Li Yao, respectivement 53 et 54 ans, partent faire une sortie en bateau en direction de l'île de Porquerolles, au large de la Côte d'Azur. Dans l'après-midi, un autre couple de plaisanciers se trouvant à proximité est alerté par les cris de Joël : Li est tombée à l'eau, et elle s'est noyée.Sa mort est constatée par un médecin légiste à son retour au rivage à 16h15. Joël Lévêque est rapidement soupçonné par les proches de la défunte d'avoir provoqué sa noyade. Li avait alerté sur sa peur de mourir en mer avec son mari. Au fil de leurs recherches, les enquêteurs réalisent que deux autres épouses de Joël ont elles aussi trouvé la mort dans des circonstances suspectes. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Clara Garnier-Amouroux, Clara Grouzis et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Il y a un charme profond sur cette île et une sérénité du lieu. Ce qui l'emporte c'est la nature et ce qu'elle dégage, un magnétisme, une force qui est très prégnante. »Laurette est née en Tunisie au début des années 50 où elle est restée jusqu'à ses 8 ans avant de s'installer avec ses parents et ses 2 frères à Hyères où elle a fait toute votre scolarité. A 17 ans elle rencontre le futur père de son fils, levantin, qui lui fait découvrir l'île du Levant. Elle s'y rend pour la première fois en 1972 pour finalement ne plus jamais en repartir. Cela fait 50 ans que Laurette y réside une bonne partie de l'année. Après plus de 30 ans à la tête de la Pomme d'Adam, bar-restaurant historique de l'île, d'engagement dans la vie associative et de création artistique -Laurette a notamment réalisé cette sculpture tournée vers le large et qui accueille les visiteurs, intitulée La Maternité - elle continue de s'investir pour son île et de créer la vie douce et foisonnante qui lui ressemble.Avec Laurette on a parlé de la Pomme d'Adam, de peinture et de sculpture, de maternité, de naturisme, de ciel, de roche et de mer, d'électricité et de magnétisme.L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur https://fragileporquerolles.com/laurette-alario/Support the show Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
« Ce que je ressens ici c'est ce rapport à la poésie, à la douceur. C'est facile ici. Je pense que c'est quelque chose qui manque effroyablement dans notre monde. »Pascale est une enfant de l'île. D'origine allemande, ses grands-parents, adeptes du naturisme, achètent un terrain sur l'île du Levant dans les années 50. Sa mère et son père, hollandais, se rencontrent ici alors qu'ils sont en vacances et décident de s'y installer. Pascale grandit sur l'île où elle vit aujourd'hui à l'année. Elle y tient depuis 2016 une boutique de vêtements et de souvenirs.Avec Pascale on a parlé de lumière, de freie körper kultur, de nature, de poésie et de douceur.L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur https://fragileporquerolles.com/pascale-karels/Support the show Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
Hassan et Naïma sont tous les 2 originaires d'un petit village du Maroc, Sebaâ Aïyoun dans la région de Fès-Meknès, Sebaâ Aïyoun qui signifie sept sources en arabe. Naïma découvre Porquerolles en 1986 à l'âge de 11 ans, avec son frère Hamad et sa mère Fatima. Ils y rejoignent son père Habibi embauché 2 ans plus tôt par Sébastien Le Ber, propriétaire du Domaine de l'île, l'un des 2 grands domaines viticoles alors présents sur l'île avec le domaine de la Courtade. Après quelques années près d'Avignon à Châteaurenard, Hassan rejoint Porquerolles en 1994. Il est embauché au Domaine de l'île pendant 2 saisons à la taille des vignes. Ils se marient avec Naïma en 1996, et leur premier enfant Iliès voit le jour en 1998. A la suite de ses saisons au Domaine de l'île, Hassan travaille un temps dans la restauration à l'Oustaou, puis après un passage sur le continent où il exercera différentes activités, ils reviennent s'installer sur l'île en 2003. Hassan prend ses fonctions de tractoriste puis de contremaitre au Domaine de la Courtade tenu alors par Henri Vidal, jusqu'en 2015. Aujourd'hui Hassan travaille pour Veolia au ramassage des déchets sur l'île et ils ont monté avec Naïma leur micro entreprise de restauration spécialisée dans la cuisine orientale. Avec Hassan, Naïma et leurs enfants, on a parlé des domaines viticoles de l'île, de Jean Rochefort, Florence Arthaud, Henri Vidal et de nombreux porquerollais, de la sensibilisation au tri des déchets, du Maroc, de famille, de solidarité, de fraternité, de partage et de cuisine. Pour retrouver toutes les notes de l'épisode, rendez-vous ici.Support the show Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
durée : 00:06:12 - franceinfo junior - Après l'observation d'un requin blanc près de l'île de Porquerolles, les enfants s'interrogent ce jeudi sur les requins. Pour leur répondre : Nicolas Ziani, directeur scientifique du Groupe Phocéen d'Etude des Requins (GPER) à Marseille.
durée : 00:03:34 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - Une croisière de 4 ans pour fuir le mandat de Donald Trump ? Ca existe ! Retour en 2028 ! Et maritime toujours : un requin bmanc de 4 mètres a été aperçu au large de Porquerolles dans le Var.
durée : 00:03:34 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - Une croisière de 4 ans pour fuir le mandat de Donald Trump ? Ca existe ! Retour en 2028 ! Et maritime toujours : un requin bmanc de 4 mètres a été aperçu au large de Porquerolles dans le Var.
Un pêcheur amateur est tombé face à un grand requin blanc d'environ quatre mètres au large de Porquerolles. Il revient sur cette rencontre inattendue au micro de RTL.
Sylvette et Michelle sont sœurs. Leur famille vit sur l'île du Levant depuis 3 générations.Leurs grands-parents paternels se sont rencontrés au Levant dans les années 1920. Louis, leur grand-père est pêcheur, il navigue avec les ravitailleurs des phares et balises et rencontre Adrienne leur grand-mère, alors gouvernante dans une famille à Port-Cros.De leur union naissent 3 enfants, 2 filles et un garçon, leur père Jacques qui voit le jour en 1924 et rencontrera leur mère Denise après la guerre en 46 quand elle prendra ses fonctions en tant qu'institutrice sur l'île.Leur grand-frère Jean-Louis nait en 1948 et quelques mois plus tard leur mère part enseigner à Port-Cros où elle exercera jusqu'en 1956. Sylvette et Michèle voient le jour respectivement en 52 et 53, avec, explique Sylvette, « 1 pied sur les 2 îles », leur père continuant de résider au Levant où il construit l'Hôtel restaurant « la Reserve ».Aujourd'hui, Le Levant est devenu pour l'une et l'autre leur résidence secondaire puisque Sylvette vit à Hyeres et Michèle, sur une autre île, lointaine celle-ci, St Barthélemy.Avec Sylvette et Michèle, on a parlé d'identité et de souvenirs insulaires, d'esprit naturiste, de soleil, de tolérance et de liberté.Un épisode pour les amoureux des 3 îles...L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur https://fragileporquerolles.com/sylvette-michele-viale/ Dans cet épisode, Sylvette et Michèle font référence à 3 personnalités de Port-Cros et du Levant déjà interviewées dans le podcast dont je vous mets les liens ici si vous souhaitez poursuivre le récit de ces îles: Pierre Buffet, propriétaire du Manoir de Port-Cros: https://fragileporquerolles.com/pierre-buffet-port-cros/ Janine Seemuller, institutrice sur les îles du Levant et de Port-Cros: https://fragileporquerolles.com/janine-port-cros/Alain Pegliasco, marin et enfant du Levant: https://fragileporquerolles.com/port-cros-apegliasco/Support the show Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
Être une femme et avoir une île dans sa vie. C'est le thème de cette 4ème saison de Murmures en partenariat avec la Fondation Carmignac et le Parc national de Port-Cros. Je suis allée à la rencontre de femmes qui entretiennent un lien particulier avec leur île. Elles sont artiste, productrice, scénariste, gardiennes de la nature… Je leur ai demandé en quoi l'île travaille leur féminité, si l'île révèle, façonne les femmes qu'elles sont devenues ? Bernard Pesce les a photographiées. De cette collaboration sont nés des portraits sonores regroupés dans cette série intitulée Archipelles, un archipel visuel et sonore qui révèle l'île en elles.Les témoignages que vous allez entendre explorent des territoires intimes tels que l'amour, le rapport au corps, au vivant, au sacré, la sauvagerie, la création, la liberté, le désir, la sensualité A travers la parole de ces femmes, se pose une question qui nous concerne tous : en quoi les lieux nous constituent, comment les endroits où l'on a grandi, où l'on a fait notre vie, par hasard ou par nécessité, contribue à construire notre identité ?Découvrez cette semaine le témoignage de Mona.Mona est artiste. L'histoire dit qu'elle a été conçue sur l'île. Elle a grandi entre Hyères et Porquerolles. Avec Mona on a parlé de dessin, de personnages hybrides, d'autruches princesses, de Frida Kalho, de Chavela Vargas, de cartographie, de géographie intérieure, de tissage, de réseau, de fil, de pixel, de chaos organisé, de relations humaines, d'actualité, de porosité avec l'île, du rôle de l'artiste, de se penser artiste et humaine avant de se penser femme, d'infiniment petit et d'infiniment grand, de dialogue, de vêtement, de manteau de berger, de réalisme magique, d'histoires et de petits ducs. Références :Chavela VargasJérôme Bosch – peintre du 15ème siècleDessin de VoutchGhada Amer, artiste, peintre-brodeuse exposée à la Fondation Carmignac Le visuel du podcast est une création de Mona Cara et l'habillage sonore a été réalisé par Hubert Artigue. Support the Show. Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
Nu er een woordzoeker rondom Lies is gemaakt in de DenkSport en we hulp krijgen van een professional bij het oplossen van ons geheugenprobleem, zijn we definitief a force to be reckoned with geworden. Mooi.Waarom wil Aaf om de haverklap op vakantie? Waarom googelt ze gekke plaatsnamen zoals ‘Hydra' en ‘Porquerolles'?Waarom willen we altijd maar weg van hier? Is het de voorpret? Is het een onweerstaanbare drang naar het maken van nieuwe herinneringen?Is een tripje naar de Drenthe een ander soort van weg dan zes weken paardrijden door Mongolië? Ja én nee.Nederland heeft trouwens best ook wat te bieden: neem nou de orchidee. Een bloem met bijzonder veel rizz.GA! En ontdek welk thema bij jou past op https://museum.nl/nl/themas
Être une femme et avoir une île dans sa vie. C'est le thème de cette 4ème saison de Murmures en partenariat avec la Fondation Carmignac et le Parc national de Port-Cros. Je suis allée à la rencontre de femmes qui entretiennent un lien particulier avec leur île. Elles sont artiste, productrice, scénariste, gardiennes de la nature… Je leur ai demandé en quoi l'île travaille leur féminité, si l'île révèle, façonne les femmes qu'elles sont devenues ? Bernard Pesce les a photographiées. De cette collaboration sont nés des portraits sonores regroupés dans cette série intitulée Archipelles, un archipel visuel et sonore qui révèle l'île en elles.Les témoignages que vous allez entendre explorent des territoires intimes tels que l'amour, le rapport au corps, au vivant, au sacré, la sauvagerie, la création, la liberté, le désir, la sensualité A travers la parole de ces femmes, se pose une question qui nous concerne tous : en quoi les lieux nous constituent, comment les endroits où l'on a grandi, où l'on a fait notre vie, par hasard ou par nécessité, contribue à construire notre identité ?Découvrez cette semaine le témoignage de Julie. Julie est enseignante en arts visuels, artiste et praticienne en éco rituels. Porquerolles est entrée dans sa vie dans un moment de grande vulnérabilité. Avec Julie on a parlé de lignée paysanne, de lisière, de dessin, de questions transgénérationnelles, de douceur abrasive, de poème en mouvement, de réitération, d'amour sous les oliviers, de dialogue poétique, de trésors, d'ormeaux, de désir de vivre, de cycles féminins, de rituels, d'enfance, de maternité, de marche, de sorcière, de transmission, de cercles de femmes, de souveraineté, de pensée circulaire, de sanctuaire, d'étincelle, de fil de la merveille, de chambre à soi et d'île intérieure…Références et bibliographie :Clarissa Pinkola Estés - Femmes qui courent avec les loupsMona Chollet - Sorcières, la puissance invaincue des femmesChristiane Singer - Une vie sur le fil de la merveille Jeanne Benameur – Notre nom est une îleCamille Sfez – Psychologue, Cercles de femmes, autrice de Vulnérables et La puissance du fémininGabrielle Filteau-Chiba, autrice de la trilogie Encabanée, Sauvagines, BivouacEdouard Glissant – La théorie de l'archipel Le visuel du podcast est une création de Mona Cara et l'habillage sonore a été réalisé par Hubert Artigue. Découvrez le portrait sonore et toutes les notes de cet entretien ici Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
Chaque jour, Héloïse Goy dévoile les infos indispensables à connaître en matière de culture : les dernières actus musique, les sorties littéraires ou cinéma, les nouvelles pièces de théâtre et les séries à ne pas manquer... C'est ici !
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William Leymergie propose aux auditeurs une balade originale, hors des sentiers battus, à la découverte des différentes régions de France, de leurs sites les plus insolites, mais également de ceux possédant un savoir-faire unique, ajouté à cela des balades culturelles et culinaires inédites pour mettre à l'honneur la diversité du patrimoine français.
Retrouvez ce soir Tiphaine Samson en interview de Sophie Antkowiak, Samuel Thiebaut et Michel Benita. 23ème édition de Jazz à Porquerolles du 7 au 10 Juillet (il reste des places!) PLAYLIST Mama Rose - Archie Sheep Camino - Aldo Romano Ronnie Lynn Patterson - Dark Oceans Amou Caché - révolution Thomas de Pourquery - Rise Again
PLAYLIST Naissam Jalal - D'ailleurs nous sommes d'ici (Live @ Festival Jazz In Noyon 2022) Thomas de Pourquery - Rise Again Joce Mienniel - Two Tiny Black Eyes, Pt. 2 Majid Bekkas - African Blues Lada Obradovic - The Only Thing That Matters (feat. Raphael Rowe) Sandra NKake - Rising Up Ana Carla Maza - Te me Fuiste Gaspar Claus - Une foule Bienvenue dans ce dimanche soir au diapason de Porquerolles l'île au jazz qui tente de vous envoyer ses bonnes ondes… Nous sommes le dimanche 7 juillet 2024 et c'est un jour mémorable… car… s'ouvre la 23ème édition de Jazz à Porquerolles ! Dans l'espoir de vous y télé-transporter les équipes Radio-Active s'activent déjà en coulisse pour vous offrir une émission quotidienne en quasi-direct à partir de demain lundi 19h30 et ce pour 3 soirs de suite.. au programme des rencontres pleines de surprises, avec par exemple une singulière percussionniste croate (Lada Obradovic) ce mardi, et encore d'autres surprises. Mercredi le sacré personnage interviewé sera Thomas de P qui se présentera sur scène avec ses acolytes pour un concert debout et sûrement bien Groovy, précédé par une chanteuse Soul & Folk émouvante, Sandra nKaké - et on me dit qu'il reste des places! d'ailleurs restez à l'écoute de cette émission car il pourrait y avoir des places à gagner.. Jazz à Porquerolles débute ce soir avec un concert du saxophoniste Charles Lloyd, mais les 4 soirées exceptionnelles de ce festival nous offrent une telle pléiade d'artistes que toute la soirée suffirait à peine à tous les évoquer, c'est pourquoi nous vous avons préparé une sélection musicale à suivre dans l'heure que nous vous proposons de passer ensemble. En guise d'édito, nous souhaitions ouvrir l'émission avec ce morceau Live par Naissant Jallal, la vertigineuse flûtiste, compositrice prolifique, inspirée autant par la musique arabe qu'indienne, ici dans une formation en quintet avec 4 autres musiciens ayant des origines d'ici et d'ailleurs / aux 4 coins du monde, mais qui pourtant comme l'indique le titre de la chanson… « et d'ailleurs nous sommes d'ici » En vous souhaitant de passer un doux moment en notre compagnie… bonne écoute ! Retrouvez sur Spotify une magnifique playlist préparée par le festival: https://open.spotify.com/playlist/02z4TsLaOxFjDA8sbdn7Wc?si=ec3449d5ad104d80
« L'insularité nous remet dans l'atmosphère tribale qui fait que les rapports entre les gens sont différents de ce qu'ils sont dans un environnement où l'on est beaucoup plus nombreux (…) En dessous d'un certain nombre, le réflexe tribal disparaît et le réflexe individuel prend le dessus. »En cette période électorale, je vous partage une réflexion de Pierre Buffet sur l'exercice du pouvoir en territoire insulaire. Ce passage est extrait de son entretien enregistré en 2021. Il n'est pas question de prise de position politique dans cet extrait, c'est une réflexion personnelle sur la vie en commun sur les îles. Il est question entre autre de tribu, d'individus, de seuil limite, de différence entre Porquerolles et Port-Cros…Pour écouter l'intégralité de son témoignage, c'est ici Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
Du 17 au 23 juin, se tenait à Porquerolles le Championnat du monde de 12 mètres JI. Seize yachts majestueux concouraient dans la rade de Hyères pour le titre mondial. Porquerolle' Race, Porquerolle's cup, Classic, ou régate au Clair de Lune, si comme moi vous êtes perdus dans l'agenda des courses qui se tiennent à Porquerolles, c'est l'occasion d'un petit tour d'horizon rapide des régates organisées par le Yacht Club de Porquerolles avec Raphaël.Vous trouverez toutes les informations sur ces régates, le calendrier et l'esprit des courses sur le site du Yacht Club de Porquerolles dont je vous mets le lien ici: https://yachtclubporquerolles.fr/regates/#porquerolles-cup L'article complet et des vidéos des courses ici: https://fragileporquerolles.com/extrait-regates-porquerolles/Pour ceux qui veulent écouter l'intégralité du témoignage de Raphaël, c'est ici: https://fragileporquerolles.com/29-2/On se retrouve très vite avec une belle série en préparation pour cet été ! Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
Selon la légende, l'île de Porquerolles en Méditerranée, dans le sud de la France, s'est créée alors qu'une princesse fuyant un prédateur mâle s'est transformée en île. Quel meilleur endroit donc pour une exposition dédiée aux femmes ? Infinite Woman, qui peut se traduire par femme infinie ou indéfinissable, est le titre de la nouvelle exposition de la Fondation Carmignac nichée dans le parc national de l'île. Une exposition qui entend basculer les clichés et carcans dans lesquels sont enfermées les femmes à travers plus de quatre-vingts œuvres.Dès le début de l'exposition, le ton est donné. Deux œuvres se font face : La Vierge à la Grenade de Botticelli, figure de la femme asexuée portant son enfant, et une œuvre de Mary Beth Edelson qui reprend toutes les icônes féminines. Des figures païennes à des représentations contemporaines comme Michelle Obama ou Madonna. D'un côté une peinture conforme aux codes traditionnels patriarcaux, de l'autre une œuvre aux multiples féminités. « On va voulu sortir des oppositions binaires et entrer dans une forme de complexité, explique Charles Carmignac, directeur de la fondation. L'exposition est vraiment sur cette complexité infinie, Infinite Woman. Sur le caractère profondément indéfinissable des femmes. »Ainsi, au fil d'un parcours thématique, une soixantaine d'artistes nous font traverser des figures féminines au-delà du binôme vierge ou tentatrice, la femme est force créatrice, être sexuel en quête de plaisir. Ghada Amer, l'artiste égyptienne, cache des images érotiques de femme au cœur d'une forêt dans son œuvre de broderie.Broderie, céramique, art du tapis, autant de formes artistiques cantonnées à l'artisanat féminin et qui rivalisent ici avec la grande peinture. Celle-ci est toutefois très présente aussi. « L'œuvre marquante, pour moi, est celle de Michael Armitage, un artiste kényan, confesse Charles Carmignac. C'est une peinture extraordinaire dans laquelle on voit un événement qui s'est passé en 2014 à Nairobi, au Kenya. Une femme qui était vêtue de manière incorrecte selon certains hommes là-bas, et qui l'ont déshabillée, molestée sur la place publique. Une peinture extraordinaire. »Une œuvre où l'on voit une femme nue de dos entourée par des jambes d'hommes. Une peinture puissante à l'instar de toute l'exposition.
Pour ceux qui ont écouté le témoignage bouleversant de Jalil (toujours disponible ici, il faut l'écouter c'est vraiment un épisode dingue), vous l'avez entendu raconter cette anecdote incroyable dans laquelle il relate comment il a failli empêcher Bono (U2) de chanter et d'enflammer la place de Porquerolles! Découvrez comment ça s'est passé en écoutant cet épisode...Est-ce que certains d'entre vous ont vécu cette folle soirée? Jalil aimerait retrouver une photo de ce moment. Si parmi vous, quelqu'un a immortalisé cette soirée, n'hésitez pas à m'envoyer cette photo que je lui partagerai avec joie.Si vous avez vécu cette soirée légendaire, que vous en gardez un souvenir, une sensation, une impression, écrivez-moi pour me la raconter. Si vous avez vécu d'autres folles soirées insulaires aussi.Pour ceux qui souhaitent écouter Jalil raconter cette histoire, écoutez cet épisodeEnsuite je ne peux que vous encourager à écouter tout son témoignage qui est d'une force incroyable! Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
Auteur-compositeur et interprète, Vincent Delerm évoque avec Darren Tulett les 5 matchs qui ont marqué sa vie !Match 1 : le 23 juin, 1984 au stade Vélodrome de Marseille. Demi-finale de l'Euro 1984 : France-Portugal. Match 2 : le 20 mars 1991 de nouveau au stade Vélodrome. Quart de finale retour de Coupe d'Europe entre Marseille et l'AC Milan, double tenant du titre. L'OM avait fait 1-1 au San Siro (Gullit, Papin). Et l'OM va éliminer le grand Milan ! Match 3 : le 27 juin 2006 à Hanovre en Allemagne pour un huitième de finale de Coupe du Monde entre la France et l'Espagne. Un match où Zidane a refusé de prendre sa retraite ! Match 4 : le quart de finale du Mondial de 2018 entre la France et l'Argentine ! Pavaaaaaaard ! Match 5 : il s'agit d'un match que les auditeurs ne retrouveront pas dans les archives. Un match avec ses amis et sa famille sur une pelouse à Porquerolles, où il fêtait son mariage.
Cette jeune femme se prénomme Marie, il s'agit de l'arrière-grand-mère d'Eric. Issue de la grande bourgeoisie suisse, Marie a 20 ans lorsqu'elle découvre Porquerolles. Femme étonnamment libre et indépendante pour son époque, elle séjourne 1 mois sur l'île, dans un petit « hôtel » situé sous l'Escale, « Le Progrès », qui servait de refuge au pêcheur par mauvais temps. Eric raconte l'histoire de cette arrière-grand-mère « née 2 siècles trop tôt », et la façon dont Porquerolles s'inscrit dans son héritage familial, à travers une lignée de femmes qui l'ont profondément marqué. Il relate avec force détails plus d'un siècle d'histoire de l'île, où s'entremêlent l'Histoire avec un grand H et les récits familiaux et insulaires : la rencontre de ses parents en 1930 un jour de fête de la Sainte Anne, ses souvenirs de jeune garçon sur l'île, l'arrivée du Parc National en 1971, le choix qu'il fait en 1974 de quitter son poste de visiteur médical dans l'industrie pharmaceutique pour s'installer définitivement à Porquerolles avec sa femme et ses enfants, ses amitiés nombreuses, ses échanges avec le père Séraphin, Henri Vidal…Facteur, puis responsable de la station-service et d'un chantier naval sur l'île, Eric cumulera en plus de ses fonctions les expériences en bénévolat, à la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) et en tant que pompier volontaire et la présidence du CIL (Comité d'Intérêt Local). L'écouter remonter le fil de son incroyable mémoire et égrener ses souvenirs avec une précision d'orfèvre, c'est se retrouver projeté dans plus d'un siècle d'histoire de Porquerolles, et voir défiler les images d'une île à la fois immuable et en mouvement.A plus de 85 ans, Eric demeure un insatiable curieux, féru d'économie et de généalogie, inventeur à ses heures perdues. Un témoignage précieux et passionnant. L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.comPour m'aider à financer les frais de production du podcast et vous proposer plus sereinement de nouvelles rencontres insulaires, vous pouvez soutenir le podcast ici: https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1/Merci beaucoup à tout ceux qui ont déjà donné sur la page Tipeee de FRAGÎLE et un grand merci d'avance à ceux qui les rejoindront !
« Cette paix, elle vous enveloppe complètement. A Port-Cros, vous sentez que vous faites partie de la nature. Par contre ça se mérite. Si vous n'êtes pas bien avec vous-même, ce n'est pas à Port-Cros qu'il faut venir. »Jean-Claude est un enfant de l'île. Ses parents se sont rencontrés en 1928. Son père Marius travaille comme marin sur le paquebot le Lutetia qui assurait les liaisons entre la France et l'Amérique du Sud. En vacances, ils retrouvent son frère Joseph qui travaille à Port-Man comme maçon. Il est embauché au Manoir par Marceline Henry où il rencontre Georgette, sa future femme, qui travaille aussi pour le compte de la famille Henry. Mme Henry favorise leur mariage en leur garantissant à tous les deux une place au Manoir. Marius donne sa démission à la marine et c'est ainsi qu'ils s'installent à Port-Cros.Jean-Claude est le 2ème d'une fratrie de 3 enfants. Il a consacré sa vie à son métier et sa passion, la pêche. Avec Jean-Claude, on a parlé d'école, de pêche, d'éloignement, d'amour et d'eau fraîche.L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.comPour m'aider à financer les frais de production du podcast et vous proposer plus sereinement de nouvelles rencontres insulaires, vous pouvez soutenir le podcast ici: https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1/Merci beaucoup à tout ceux qui ont déjà donné sur la page Tipeee de FRAGÎLE et un grand merci d'avance à ceux qui les rejoindront !
"J'ai vu la mort chaque seconde devant mes yeux. Mais tout cela pour moi était indifférent. J'avais accepté de mourir. Mais je n'ai jamais eu envie de renoncer. Je me disais : le passé c'est le passé et demain pourquoi pas ? J'avais la force d'amour en moi. L'amour aide beaucoup pour avancer dans la vie. "Jalil est né et a grandi en Iran dans les années 60, 70. En 1977, 2 ans avant la révolution islamique, alors qu'il a à peine 17 ans, il arrive en France à Paris pour étudier et apprendre le français à la Sorbonne grâce à l'Alliance française. Il est seul, sa famille est restée en Iran. Au-delà de la culture européenne, française et italienne notamment, il va y découvrir l'amour, un amour qui sera absolument décisif dans sa vie. En octobre 1978, il apprend l'arrivée de l'Ayatollah Khomeini en France dans les Yvelines à Neauphle le Château après 14 années d'exil en Iraq et en Turquie. Il y restera 4 mois jusqu'au 1er février 1979 avant son retour en Iran où il proclame la victoire de la révolution islamique. Inquiet pour sa famille dont il n'a que des nouvelles partielles, Jalil rentre en Iran pour des vacances, sans les prévenir de son retour. Sa vie bascule…Les années qui suivent sont aussi bouleversantes et terrifiantes que tissées d'amour, d'élan de vie et d'espérance. Porquerolles arrive bien plus tard dans ta vie en 2009. Il vit aujourd'hui à Porquerolles et travaille au restaurant Le Porquerollais. Avec Jalil, on a parlé de famille, d'exil, de guerre, de terreur, de marche dans le désert, des femmes, d'amour qui sauve, de visa, de restauration, de poésie et de littérature, du vent et d'apaisement.
" J'ai vu la mort chaque seconde devant mes yeux. Mais tout cela pour moi était indifférent. J'avais accepté de mourir. Mais je n'ai jamais eu envie de renoncer. Je me disais : le passé c'est le passé et demain pourquoi pas ? J'avais la force d'amour en moi. L'amour aide beaucoup pour avancer dans la vie. "Jalil est né et a grandi en Iran dans les années 60, 70. En 1977, 2 ans avant la révolution islamique, alors qu'il a à peine 17 ans, il arrive en France à Paris pour étudier et apprendre le français à la Sorbonne grâce à l'Alliance française. Il est seul, sa famille est restée en Iran. Au-delà de la culture européenne, française et italienne notamment, il va y découvrir l'amour, un amour qui sera absolument décisif dans sa vie. En octobre 1978, il apprend l'arrivée de l'Ayatollah Khomeini en France dans les Yvelines à Neauphle le Château après 14 années d'exil en Iraq et en Turquie. Il y restera 4 mois jusqu'au 1er février 1979 avant son retour en Iran où il proclame la victoire de la révolution islamique. Inquiet pour sa famille dont il n'a que des nouvelles partielles, Jalil rentre en Iran pour des vacances, sans les prévenir de son retour. Sa vie bascule…Les années qui suivent sont aussi bouleversantes et terrifiantes que tissées d'amour, d'élan de vie et d'espérance. Porquerolles arrive bien plus tard dans ta vie en 2009. Il vit aujourd'hui à Porquerolles et travaille au restaurant Le Porquerollais. Avec Jalil, on a parlé de famille, d'exil, de guerre, de terreur, de marche dans le désert, des femmes, d'amour qui sauve, de visa, de restauration, de poésie et de littérature, du vent et d'apaisement.
Pour ouvrir cette nouvelle année, et fêter les 4 ans de Fragîle ce mois-ci, je vous propose un épisode un peu spécial, un retour aux origines du podcast avec le premier invité que j'ai rencontré en 2019, un épisode inédit que je n'avais pas encore diffusé jusqu'alors. Louis nous a quittés en janvier 2023 à l'âge de 97 ans. Surnommé affectueusement Loulou, il était le doyen de Porquerolles, ancien propriétaire du restaurant la Grillade, devenu la Calanque. Il a vécu près d'un siècle sur l'île ponctué d'épisodes parisiens et dans le sud de la France. Quand je l'ai rencontré en 2019, je ne savais pas encore à l'époque que j'allais réaliser ce podcast, je voulais juste échanger avec les habitants de Porquerolles, cette île qui me bouleversait et les entendre raconter leur île. Nous avons parlé des heures ensemble, beaucoup ri aussi, même si Louis se sentait déjà un peu diminué. De ces heures de discussions, il m'a fallu un peu de temps pour rassembler ce qui pourrait constituer un épisode retraçant les grandes étapes de sa vie porquerollaise. Avec une pensée toute particulière pour sa famille, en mémoire de Louis, de son regard pétillant et de sa voix chantante, et pour fêter les 4 ans de Fragîle, je suis heureuse de vous partager cet épisode. Avec Louis on a parlé d'odyssée, de l'île de Ponza, de pêche, d'Italie, de chaudronnerie, de liberté, de restaurant, de la période Fournier et du père Séraphin….Pour retrouver toutes les notes de l'épisode, rendez-vous ici.
Au large de Hyères, dans le sud de la France, ce confetti de 7 km2 est un bijou de nature sauvage et d'histoire(s). C'est là, dans cet ancien repaire de pirates, qu'est né le Parc National de Port-Cros, il y a 60 ans. Un nouvel épisode de notre série à la découverte des parcs nationaux français. Port-Cros est un écrin de verdure et de criques baignant dans les eaux turquoises de la Méditerranée, un repaire de dauphins, de baleines ou de gros mérou et le paradis de la posidonie, cette plante à fleurs indispensable à la vie marine en Méditerranée. Car depuis 1963, Port-Cros est devenu Parc National, le premier parc marin d'Europe : un statut qui l'a rendu pour ainsi dire intouchable, et qui s'est ensuite étendu, dans d'autres mesures, aux îles voisines de Porquerolles et du Levant, ainsi qu'à des zones côtières du continent, juste en face. Préservée de la spéculation immobilière et de la très forte empreinte humaine qui existe ailleurs sur les côtes méditerranéennes, cette île est un sanctuaire sans voitures ni grandes routes, mais un sanctuaire habité. Durant l'hiver, les Port-Crosiens se comptent sur les doigts d'une main, voire deux, mais ce sont bien ces quelques familles qui s'y maintiennent, qui ont fait l'histoire de l'île et le trésor qu'elle est encore aujourd'hui. Sur Port-Cros, les gardiens du trésor sont les agents du parc national. Ils assurent l'entretien des sentiers, la veille scientifique, la protection des lieux, en mer comme sur terre, mais aussi l'information et le guidage des visiteurs qui viennent randonner ici, pour la plupart à la journée.Entre mer et sentiers, voyage dans cette île unique avec les agents du parc et de rares habitants qui résistent, par amour de l'île, aux appels du continent. Un reportage de Vladimir Cagnolari initialement diffusé en juin 2023À lire- «L'esprit de l'île», de Pierre Buffet, éditions Claire Paulhan 2014- «Port-Cros en 1886, île de quarantaine», de Claire Paulhan, éditions Claire Paulhan 2021.Pour organiser votre voyage - Le site du Parc national de Port-Cros concentre de nombreuses informations utiles sur la biodiversité de l'île, son histoire et la réglementation en cours - Le site de Visit Var, office de tourisme du Var, renseigne notamment sur les rares hébergements sur place. Pensez à réserver en avance…- Depuis la ville d'Hyères, la compagnie de ferry TLV dessert Port-Cros tous les jours- Pour ceux qui viendraient en voilier, le Parc a mis en place, au large de Bagaud et Port-Cros, une zone de mouillages et d'équipements légers, afin de limiter l'impact des ancres marines sur les fonds marins. Réservation de votre bouée en ligne obligatoire.
Frank Cassenti nous a quittés. Fondateur de Jazz à Porquerolles, il a enchanté pour nous les nuits d'été porquerollaises et fait beaucoup pour la musique et la culture.Cet entretien a été enregistré le 10 mai 2020, veille du déconfinement, quelques jours après son annonce, « la tristesse dans l'âme », écrivait-il aux festivaliers, de l'annulation de la 19ème édition de ce festival de musique du monde devenu incontournable. Quelques jours aussi après l'annonce du gouvernement de son plan pour la Culture. Frank Cassenti ouvrait son texte d'annulation du festival par cette pensée du poète Hölderlin « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve »Avec Frank Cassenti , nous avons parlé de la crise sanitaire, des inégalités sociales, du rôle de l'artiste et de la Culture dans notre société, de sa nécessaire reconsidération par nos gouvernements, de Porquerolles, de films et de musique bien sûr, de son pouvoir pour changer le monde, de solidarité, de fraternité et d'humanité. L'article complet et toutes les musiques et films cités dans l'épisode sont à retrouver sur https://fragileporquerolles.com/28/
« Je suis un libertaire, j'ai besoin de liberté. J'aime que les gens ne se ressemblent pas tous. Avant il y avait des gens avec des histoires à dormir debout. Aujourd'hui, c'est l'uniformité, il n'y a plus de Caractères, de personnages à part.» L'invité que je reçois cette semaine est poète, enfant de l'île, et il raconte dans ses chansons l'île éphémère, le paradis perdu de son enfance. Sa famille est arrivée à Porquerolles à la fin du 19è siècle, de l'île de Ponza au large de Naples. Né André Goglia, tout le monde ici le connaît sous le nom de Dédé Mayou. C'est une personnalité de Porquerolles. Aîné d'une fratrie de 3 enfants, il a grandi et a passé toute sa vie à Porquerolles, exerçant en tant que pêcheur et bateau taxi. Il compose et interprète des chansons, accompagné de sa guitare dans la lignée des chanteurs à textes, Brel, Brassens Ferré ou Ferrat. Avec Dédé on a remonté 80 années de souvenirs insulaires, parlé de la guerre, du romantisme des bois, de personnages, de chansons, du fort de la Repentance et de liberté. Avec lui, célébrons l'éphémère et la poésie, écoutez l'île éternelle de son enfance.L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com
« Vivre au Levant m'a appris à oublier l'apparence, à ne plus voir un corps avec tel ou tel défaut. Ce n'est plus le même regard. C'est voir le corps et l'âme déjà ensemble. Quand on est sur le continent, il y a comme un rideau, on n'arrive plus vraiment à voir les gens. »Originaire de Haute Saône, Jean-Louis est né à Vesoul en 1947. Il est le 2ème d'une fratrie de 4 enfants. Il passe une partie de son enfance dans les Vosges puis en 1952, ses parents viennent s'installer à Hyères puis à Six-Fours en 54. Jean-Louis découvre l'île du Levant à 20 ans en 1967 où il choisit de faire son service militaire en tant qu'opérateur radar après un rapide passage à Porquerolles. Au Levant il rencontre sa femme et travaille un temps comme manœuvre en maçonnerie. Il quitte l'île quelques années, retourne à Vesoul puis à la Seyne-sur-Mer où il occupe des postes de mécaniciens dans une station-service et sur les chantiers. En 1983, il rachète l'entreprise de transport de marchandises et de personnes du Levant, fonction qu'il occupe jusqu'en 2006. Il partage son temps aujourd'hui entre le Levant et la Seyne-sur-Mer.Avec Jean-Louis, on a parlé de sa découverte du Levant et de ses souvenirs de la partie militaire, de la vie avant l'électricité sur l'île, de ses fonctions à la tête de l'entreprise de transport, du plaisir de se baigner nu et de son changement de regard à travers le naturisme. L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur https://fragileporquerolles.com/levant-jldroit/
« Ici le corps devient harmonieux parce qu'il n'est pas habillé. On ne se regarde plus, on ne voit plus nos défauts. On a la totalité du corps donc plus rien à découvrir, ça change le regard. »Originaire de Paris, Catherine découvre le Levant toute jeune en vacances à l'âge de 8 ans avec ses parents au début des années 60. En dehors de quelques interruptions dans son adolescence puis à l'arrivée rapprochée de ses 6 enfants, l'île a toujours fait partie de sa vie, comme le lieu de ses vacances, d'un ressourcement et d'un engagement qu'elle a su transmettre à ses enfants. Elle vit désormais à Rouen, avec un pied dans le var également où ils ont, avec son mari, une maison depuis 12 ans, et ont fait l'acquisition il y a 4 ans d'un terrain au Levant non constructible, où ils vivent « à la levantine ». Avec Catherine, on a parlé de corps harmonieux, de changement de regard, de réservoir d'énergie, de transmission et de résilience.L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur https://fragileporquerolles.com/catherine-masselin/
« Je ne vois pas comment à terme cette île ne pourrait pas redevenir, dans sa totalité, le paradis originel qu'elle a été, il y a un siècle. J'ai cette extraordinaire intuition que ça se fera ! même si j'ai totalement conscience que la partie militaire l'a énormément protégée »Directeur de la Villa Noailles depuis 2003, fondateur du prestigieux Festival international de la mode et de la photographie de Hyères, créateur du festival Design Parade, autodidacte, Jean-Pierre Blanc a révolutionné le rapport à la jeune création et a fait de Hyères un haut lieu de la mode française. Passionné de sport, engagé dans la défense des droits LGBTQI, il avance dans la vie avec un naturel et une énergie inaltérable et on sent chez lui, sans même vraiment bien le connaitre, un alignement, une énergie et une intuition capables d'emporter l'adhésion, et de révolutionner les codes. J'avais envie de l'entendre au micro de Fragîle pour parler non seulement de son parcours mais aussi pour évoquer son attachement pour cet endroit tout proche d'ici, son refuge en quelque sorte, l'île du Levant, qu'il a découverte en 1999 et qu'il fréquente assidument depuis.Avec Jean-Pierre, on a parlé de son enfance, de son parcours à la tête de la Villa Noailles, de Charles et de Marie-Laure de Noailles, de fleurs sauvages, de son attachement à l'île du Levant, d'identité, de naturisme, de mode, de sport, d'amour, de beauté, de joie, de partage, de sensations, de Porquerolles, de Port-Cros, de roi cigalier, on a ri et on a pleuré. Et il fallait bien 2 épisodes pour tout ça. Je vous propose donc de savourer ce témoignage en 2 parties. Ceci est la 2ème partie de notre échange. Je ne peux que vous inviter à écouter la première partie ici si ce n'est pas déjà fait. Jean-Pierre Blanc au micro de Fragîle :« Dans 10 ans, ce sera le centenaire d'Héliopolis. D'ici là il faut vraiment se poser cette question : que veut-on faire de cette utopie française unique au monde. Qu'a-t-on envie de léguer comme héritage aux futures générations ? »« Il faut arrêter cette idée que les habitants de l'île et les gens de souche seraient meilleurs. Les touristes amènent les futurs résidents. »« Sur la question du naturisme, il ne devrait pas y avoir l'ombre d'un poil qui dépasse, on devrait être être au cordeau ! » Le texte lu par Jean-Pierre à la fin de l'épisode est de Théo Varlet et extrait du recueil de poèmes « Aux îles bienheureuses ».
« Je ne me suis jamais senti artiste […] Je sais maintenant que c'est le plaisir du partage, de la découverte, de l'aide apportée aux artistes et au public qui m'animent »Directeur de la Villa Noailles depuis 2003, fondateur du prestigieux Festival international de la mode et de la photographie de Hyères, créateur du festival Design Parade, autodidacte, Jean-Pierre Blanc a révolutionné le rapport à la jeune création et a fait de Hyères un haut lieu de la mode française. Passionné de sport, engagé dans la défense des droits LGBTQI, il avance dans la vie avec un naturel et une énergie inaltérable et on sent chez lui, sans même vraiment bien le connaitre, un alignement et une intuition capables d'emporter l'adhésion, et de faire vaciller les codes. J'avais envie de l'entendre au micro de Fragîle pour parler non seulement de son parcours mais aussi pour évoquer son attachement pour cet endroit tout proche d'ici, son refuge en quelque sorte, l'île du Levant, qu'il a découverte en 1999 et qu'il fréquente assidument depuis.Avec Jean-Pierre, on a parlé de son enfance, de son parcours à la tête de la Villa Noailles qui fête ses 100 ans cette année, de Charles et de Marie-Laure de Noailles, de fleurs sauvages, de son attachement à l'île du Levant, d'identité, de naturisme, de mode, de sport, d'amour, de beauté, de joie, de partage, de sensations, de Porquerolles, de Port-Cros, de roi cigalier, on a ri et on a pleuré. Et il fallait bien 2 épisodes pour tout ça. Je vous propose donc de savourer ce témoignage en 2 parties. Voici la première. Jean-Pierre Blanc au micro de Fragîle : « Mon énergie vient du sport, de mon éducation, du plaisir que j'ai à vivre. Je suis un peu fou dans ma tête. Je serais capable de m'engager sur des sujets que personne ne pourrait comprendre. »« Le sport et l'art m'ont sauvé, je suis un rescapé de la vie. Je suis amoureux des réalités de la vie. » « Si je dois mener 2 combats pendant ma retraite, ce seront la défense des droits LGBT et du naturisme! »Pour plus d'information sur cet épisode, rendez vous ici
« Ce que Porquerolles doit transmettre, c'est cette formidable valeur du patrimoine historique bâti de l'île, et la façon dont les générations futures vont réussir à faire vivre cette histoire dans un cadre ancré dans le développement durable. »Le Fort du Petit Langoustier est l'un des derniers forts militaires en mer de Méditerranée, bâti par Richelieu en 1634. L'histoire proche d'Edith et Marc Frilet avec ce fort commence en 2003, quand ils décrochent à l'unanimité l'appel d'offre lancé par le Parc National de Port-Cros pour le restaurer. Ils en deviennent ainsi propriétaires pour 40 ans. La tâche est considérable car ils décident de réaliser une restauration 0 déchet respectueuse de l'environnement et de l'âme du lieu en conservant le maximum de matériaux d'origine. La restauration ne se fait pas sans obstacle administratif. Pendant les dix premières années, ils installent une base de vie à l'intérieur du fort pour commencer les premiers travaux mais ce n'est qu'en 2019 que les autorisations pour poursuivre la restauration leur sont accordées.Pour se lancer dans un projet d'une telle envergure, on se doute que le lieu a son importance et qu'il faut aussi être animé d'un certain goût de l'aventure. Attachés à cette île, ils s'y sont mariés il y a 48 ans. Avec Edith et Marc, on a parlé de leurs parcours et de leur lien avec Porquerolles, des étapes dans la restauration du Fort depuis 2003, de leur vision pour l'avenir de ce lieu, de développement durable, et de transmission. L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com
« Cette lumière quand j'ouvre le restaurant…On a la chance d'avoir une petite terrasse avec vue sur le port. J'ai l'impression que les bateaux rentrent dans le restaurant, il y a une lumière merveilleuse, différente chaque matin. C'est mon moment de plénitude »Originaire de Rognac, près de Marseille, où elle a grandi, Lise part étudier 4 ans à Paris. Son master 2 dans le domaine de la banque en poche, elle découvre Porquerolles avec ses parents en 2011, et sous le charme de l'île, ils décident de reprendre le restaurant l'Hippocampe qui deviendra l'Orangeraie.Avec sincérité, Lise raconte son installation sur l'île, les difficultés à son arrivée pour se loger, obtenir une place de parking, le soutien de sa famille et de quelques porquerollais, la solidarité insulaire.10 ans se sont écoulés depuis son arrivée à Porquerolles. Aujourd'hui, maman de 3 jeunes enfants, Lise est attentive au maintien d'une vie de village. « Si on n'a pas envie que Porquerolles devienne une station balnéaire qui ouvre en avril et ferme fin octobre, il faut que chacun y mette du sien. Ça passe par pleins de choses dont l'ouverture des établissements », précise-t-elle quand je lui demande si le maintien de l'ouverture de son restaurant l'hiver est important pour elle, quand la plupart ferme en basse saison. Investie dans l'association des parents d'élèves, Lise s'est engagée pour la pérennité de services essentiels, tels que la garderie menacée il y a quelques années de fermeture. Elle explique aussi comment, avec d'autres restaurateurs, ils ont mis en place une cantine solidaire pour pallier l'absence de cantine scolaire sur l'île, en proposant d'accueillir les enfants pour le déjeuner à tour de rôle dans leur restaurant. Sur la question de l'hyper fréquentation, Lise est lucide et en souligne les excès. Le tourisme est essentiel à la vie de l'île, et en tant que restauratrice, Lise le reconnait volontiers, mais, il ne doit pas se développer au détriment des questions environnementales, de la gestion de l'eau et des déchets, d'une réflexion sur les infrastructures d'accueil, ajoute-t-elle.Malgré un emploi du temps de jeune maman entrepreneure chargé, Lise sait encore apprécier les instants de calme que lui offre la vie à Porquerolles. Le matin quand elle traverse la place du village pour se rendre au restaurant, Porquerolles s'éveille, il est un peu plus de 6h, et avec elle, les habitués du petit matin, les commerçants, l'épicerie, la boulangerie, les loueurs de vélo… L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com
Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l'insularité et l'île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.Qu'elles soient « île-refuge », protectrice, source d'énergie créatrice pour les uns, ou « 'île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d'insulaires, d'artistes, d'auteurs, qui vous murmurent à l'oreille leur île intérieure. Certains d'entre eux sont à découvrir jusqu'à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.Cette semaine découvrez le témoignage de Sylvie Tanette, autrice entre autre du roman Maritimes qui se déroule sur une île et dont il est question dans ce témoignage.Avec Sylvie Tanette, on a parlé d'unité de la méditerranée, de végétation, d'éprouver les îles, des îles du Frioul, des îles croates, de la NRF, de Marcel Arlan, de partage en littérature, de son roman Maritimes qui se déroule sur une île.Découvrez le portrait sonore ici
Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l'insularité et l'île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.Qu'elles soient « île-refuge », protectrice, source d'énergie créatrice pour les uns, ou « 'île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d'insulaires, d'artistes, d'auteurs, qui vous murmurent à l'oreille leur île intérieure. Certains d'entre eux sont à découvrir jusqu'à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.Cette semaine découvrez le témoignage de Bernard Pesce, photographe.Bernard a grandi à Porquerolles. Sa famille est issue de la vague d'immigration italienne arrivée sur l'île après son achat par François-Joseph Fournier en 1912. Il est photographe spécialisé dans le portrait. Il a travaillé pour la presse, la publicité et le monde de la mode. Il se concentre aujourd'hui sur la photographie d'auteurs. Son livre les années douces dont on a parlé dans le podcast, retrace 40 années de photographies sur l'île, entre les années 70 et les années 2000. C'est un témoignage sensible et poétique de la vie sur l'île mêlant visages et paysages de l'île.Avec Bernard, on a parlé d'enfance, d'errance, de solitude, d'ennui, de photo, d'imaginaire, de liberté, du bruit du vent dans les arbres et du craquement des branches. Découvrez le portrait sonore ici
Les calanques de Marseille, l'île de Porquerolles dans le Var, les aiguilles de Bavella en Corse... Désormais en pleine saison, des quotas viennent réguler la fréquentation touristique de certains sites. Comment est-on passé d'un plaisir réservé aux élites de la société britannique au tourisme de masse puis au phénomène du surtourisme ? Réponses de Jean- Didier Urbain, anthropologue et auteur de "L'envie du monde" (éd. Bréal, 2011).
Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l'insularité et l'île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.Qu'elles soient « île-refuge », protectrice, source d'énergie créatrice pour les uns, ou « 'île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d'insulaires, d'artistes, d'auteurs, qui vous murmurent à l'oreille leur île intérieure. Certains d'entre eux sont à découvrir jusqu'à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.Cette semaine découvrez le témoignage de Lucille Dupré, autrice.Avec Lucille Dupré, on a parlé d'identité, de maternité, de post-partum, de vulnérabilité, de déséquilibre, d'aventures, de légendes, de chambre à soi, de sensations et de la théorie de l'archipel d'Edouard Glissant.Découvrez le portrait sonore ici
Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l'insularité et l'île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.Qu'elles soient « île-refuge », protectrice, source d'énergie créatrice pour les uns, ou « 'île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d'insulaires, d'artistes, d'auteurs, qui vous murmurent à l'oreille leur île intérieure. Certains d'entre eux sont à découvrir jusqu'à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.Cette semaine je reçois Charles Carmignac, directeur de la Fondation Carmignac, musicien et membre du groupe Moriarty « Cette île m'a complètement changé personnellement et spirituellement depuis quelques années. Pour le visiteur, les îles peuvent être le théâtre de métamorphoses et de renaissances possibles. »Cet épisode est extrait d'un entretien enregistré en 2020 dans lequel Charles explique ce que l'île de Porquerolles et l'insularité apportent à la création artistique et en quoi les œuvres nous déplacent, nous propulsent à l'intérieur de nous-même. Tout ce qui fonde, en somme, la genèse du sous titre du projet de la Fondation depuis son ouverture en 2018, l'île intérieure, titre donné à l'exposition de cette année. Il nous invite aussi à la découverte de son île intérieure. Découvrez le portrait sonore ici
durée : 00:04:12 - Le zoom de la rédaction - Porquerolles, cette île de Méditerranée, très fréquentée notamment l'été, se pose aussi des questions sur le changement climatique qui frappe l'île et sur sa transition écologique... Au générique, Raphaëla, André, Laurent, qu'on retrouve sur la terrasse de l'Escale, une brasserie face au port.
Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l'insularité et l'île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.Qu'elles soient « île-refuge », protectrice, source d'énergie créatrice pour les uns, ou « 'île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d'insulaires, d'artistes, d'auteurs, qui vous murmurent à l'oreille leur île intérieure. Certains d'entre eux sont à découvrir jusqu'à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.Cette semaine découvrez le témoignage de Maylis de Kerangal, autrice.Avec Maylis de Kerangal, on a parlé de la géographie de Port-Cros, des règles qui régissent la vie sur les îles, de l'ambiguïté des îles, de refuge, de lieu de relégation, de centralité, de l'île de Stromboli, d'odyssée et de littérature.Découvrez le portrait sonore ici
Au large de Hyères, dans le sud de la France, ce confetti de 7 km2 est un bijou de nature sauvage et d'histoire(s). C'est là, dans cet ancien repaire de pirates, qu'est né le Parc National de Port-Cros, il y a 60 ans. Un nouvel épisode de notre série à la découverte des parcs nationaux français. Port-Cros est un écrin de verdure et de criques baignant dans les eaux turquoises de la Méditerranée, un repaire de dauphins, de baleines ou de gros mérou et le paradis de la posidonie, cette plante à fleurs indispensable à la vie marine en Méditerranée. Car depuis 1963, Port-Cros est devenu Parc National, le premier parc marin d'Europe : un statut qui l'a rendu pour ainsi dire intouchable, et qui s'est ensuite étendu, dans d'autres mesures, aux îles voisines de Porquerolles et du Levant, ainsi qu'à des zones côtières du continent, juste en face. Préservée de la spéculation immobilière et de la très forte empreinte humaine qui existe ailleurs sur les côtes méditerranéennes, cette île est un sanctuaire sans voitures ni grandes routes, mais un sanctuaire habité. Durant l'hiver, les Port-Crosiens se comptent sur les doigts d'une main, voire deux, mais ce sont bien ces quelques familles qui s'y maintiennent, qui ont fait l'histoire de l'île et le trésor qu'elle est encore aujourd'hui. Sur Port-Cros, les gardiens du trésor sont les agents du parc national. Ils assurent l'entretien des sentiers, la veille scientifique, la protection des lieux, en mer comme sur terre, mais aussi l'information et le guidage des visiteurs qui viennent randonner ici, pour la plupart à la journée.Entre mer et sentiers, voyage dans cette île unique avec les agents du parc et de rares habitants qui résistent, par amour de l'île, aux appels du continent. Un reportage de Vladimir Cagnolari. À lire- «L'esprit de l'île», de Pierre Buffet, éditions Claire Paulhan 2014- «Port-Cros en 1886, île de quarantaine», de Claire Paulhan, éditions Claire Paulhan 2021.Pour organiser votre voyage - Le site du Parc national de Port-Cros concentre de nombreuses informations utiles sur la biodiversité de l'île, son histoire et la réglementation en cours - Le site de Visit Var, office de tourisme du Var, renseigne notamment sur les rares hébergements sur place. Pensez à réserver en avance…- Depuis la ville d'Hyères, la compagnie de ferry TLV dessert Port-Cros tous les jours- Pour ceux qui viendraient en voilier, le Parc a mis en place, au large de Bagaud et Port-Cros, une zone de mouillages et d'équipements légers, afin de limiter l'impact des ancres marines sur les fonds marins. Réservation de votre bouée en ligne obligatoire. Écouter nos autres voyages sonores dans les Parcs nationaux français- «Dans le Parc Amazonien de Guyane», une série en 3 épisodes - «Les calanques au coeur» par Inès Edel-Garcia- «Nuit noire dans les Cévennes» par Sarah Lefèvre.
C dans l'air, l'invité du 31 mai, avec Jean-François Rial, président de Voyageurs du monde et de l'Office du tourisme de Paris. Alors que les experts pensaient que les touristes s'étaient habitués à la distanciation sociale et fuiraient les rassemblements de foules, l'affluence record de certains sites pendant le week-end de l'Ascension a pris tout le monde de court. Des hordes de touristes qui s'entassent au Mont-Saint-Michel, dans les jardins du zoo de Beauval, ont contraint certaines villes à prendre des mesures pour éviter l'afflux de visiteurs. Ça s'appelle le surtourisme et pour Jean-François Rial, le président de Voyageurs du monde et de l'Office du tourisme de Paris, il est devenu "le pire ennemi du tourisme". De son côté, Christian Mantei, président d'Atout France, estime que “nous ne pouvons que nous nous féliciter du fort rebond du tourisme en France, le bras armé de l'État pour la promotion de la France à l'étranger. Mais il faut profiter de cette nouvelle énergie de croissance pour poursuivre la transformation vers un tourisme plus durable, en particulier dans la gestion des flux”. C'est par exemple ce qu'ont déjà mis en place certaines villes. La direction du Parc national de Port-Cros située au large de Hyères a décidé de limiter à 6000 le nombre de visiteurs autorisés à embarquer vers l'île de Porquerolles chaque jour. A Venise, les voyageurs à la journée devront s'acquitter d'une taxe pour visiter le centre historique. Au Machu Picchu, des restrictions ont été prises dès 2017 pour préserver le site avec la réservation d'un créneau horaire sur un site dédié. La question du surtourisme est aussi un enjeu environnemental. La présence touristique impacte durablement les ressources d'un territoire, d'autant plus avec le réchauffement climatique. L'été dernier, la sur fréquentation de certains lieux (comme la Côte d'Azur) a contribué à accentuer la pression sur les ressources en eau, frappées par des sécheresses historiques. Pour Guy Raffour, fondateur du cabinet Raffour interactif, spécialisé dans les études marketing dédiées au voyage, "recevoir des visiteurs a un coût" (...) "les visiteurs intègrent le fait que rien de ceci n'est gratuit. Et les locaux sont contents, ils leur réservent un meilleur accueil". Jean-François Rial, président de Voyageurs du monde et de l'Office du tourisme de Paris reviendra sur l'impact du surtourisme sur la qualité de vie des villes concernées et sur les défis environnementaux.
durée : 00:02:36 - La chronique environnement - par : Camille Crosnier - Après les Calanques à Marseille ou Porquerolles dans le Var, l'île de Bréhat en Bretagne envisage à sont tour d'instaurer une jauge cet été pour limiter les flux de visiteurs.