POPULARITY
Il a grandi à La Rochelle, bercé par les week-ends familiaux à bord d'un Gin Fizz et les héros des transats des années 1980. Très vite, Philippe Guigné attrape le virus : la régate, l'esprit de compétition et l'envie d'entreprendre. Dans les années 1990, en école de commerce, il découvre le haut niveau sur le Tour de France à la Voile, d'abord aux côtés de Laurent Cordelle, puis avec Bertrand Pacé et Chris Dickson – deux figures tutélaires dont il dira qu'elles l'ont « formé à la rigueur et à la gagne ». Six tours, une victoire, et déjà l'envie de construire plus grand : organiser, monter des projets.Au début des années 2000, le marin devient entrepreneur. Passionné par le jeu vidéo et Internet naissant, il crée Many Players, avant d'imaginer presque par hasard un jeu pour la Route du Rhum 2006 : Virtual Regatta est né. Le concept – une course en ligne jouée en temps réel avec les mêmes conditions que sur l'eau – devient un phénomène. Le Vendée Globe 2008 explose les compteurs avec 340 000 joueurs. Le monde découvre qu'on peut « naviguer » depuis son bureau.Mais derrière le succès, des tempêtes : procès absurdes, serveurs qui plantent à cinq minutes du départ du Vendée 2016, nuits blanches et sueurs froides. « Je jouais ma peau », raconte-t-il, encore ému. À force de résilience, Virtual Regatta s'impose : jeu officiel du Vendée Globe, partenaire de la Volvo Ocean Race, puis de World Sailing. En 2018, la discipline du « e-sailing » devient sport reconnu, jusqu'à être intégrée aux Olympic Virtual Series du CIO – apothéose d'un parcours unique dans la voile et le numérique.En 2021, après un Vendée Globe historique qui réunit un million de navugateurs en ligne, Philippe Guigné revend Virtual Regatta au groupe 52 Entertainment, leader mondial du bridge en ligne. Il tourne la page, sans nostalgie.Aujourd'hui, à 55 ans, il navigue plus que jamais, régate en J70, investit dans des start-ups maritimes et savoure le luxe qu'il s'était promis, plus jeune : du temps. « La voile, dit-il, c'était mon métier, mais avant tout, ça reste ma passion. »Diffusé le 31 octobre 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Die ersten Tage der Transat Café L'Or hatten es in sich: drei Überkopf gegangene Ocean 50 Trimarane, Joan Richomme ballert gegen eine Tonne und bei Colman gab die Technik bei 50 Knoten Wind auf. Die Class 40 wettern in La Coruna einen Sturm ab. Das und mehr in dieser Episode.
Ce 231e épisode de Pos. Report reçoit Pierre Le Roy, candidat au Vendée Globe 2028 et météorologue, Antoine Gautier, directeur technique de l'Ultim SVR-Lazartigue et Sébastien Rogues, manager des équipes Ocean Fifty Inter Invest et Wewise, pour analyser le début de de la Transat Café l'Or Le Havre Normandie.C'est justement par cette classe Ocean Fifty que s'ouvre la discussion, Sébastien Rogues raconte les opérations de sauvetage d'Inter Invest après le chavirage de Matthieu Perraut et Jean-Baptiste Gellée lors de la première nuit, il évoque le chantier à venir. Les échanges se poursuivent sur les solutions pour une meilleure stabilité des Ocean Fifty, Antoine Gautier évoque notamment comment la classe Ultim a oeuvré dans ce sens. Pierre Le Roy décrypte quant à lui les options météo qui s'offrent aux marins dansune course dominée jusque-là par Pierre Quiroga et Gaston Morvan.Nos invités évoquent ensuite la transat en Ultim, Antoine Gautier raconte comment l'absence de routage change la donne… pour l'équipe à terre, plutôt que pour les marins ! Nous passons ensuite à l'Imoca, avec une course dominée par cinq bateaux, nos invités saluent la prestation d'Élodie Bonafous et Yann Eliès, Antoine Gautier revient sur la progression de la trentenaire et sa façon de s'affirmer aux côtés de ses aînés. Pierre Le Roy pose son regard sur la flotte, lui qui se verrait bien participer au Vendée Globe 2028 sur un bateau de génération 2020.Nos trois invités terminent par la Class40, avec une course qui se déroulera en deux étapes et une escale à La Corogne pour raisons de sécurité. Alors que les premiers sont attendus mercredi en Espagne, Sébastien Rogues, Pierre Le Roy et Antoine Gautier confient leur intérêt pour les innovations développées sur ces monocoques de 12 mètres ces dernières années et leur rapport coût/vitesse.Diffusé le 28 Octobre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 5e et dernier épisode de Pos. Café, l'édition hors série de Pos. Report consacrée à la Transat Café L'Or et présentée par The SeaCleaners, est consacrée à la classe Imoca et à une équipe en particulier, Paprec Arkea, les trois invités étant le directeur général du groupe Paprec, Sébastien Petithuguenin, Romain Ménard, directeur de Team Spirit Racing, la structure qui gère le projet, et Corentin Horeau, co-skipper de Yoann Richomme sur la transat.Sébastien Petithuguenin commence par évoquer l'importance de la Transat Café L'Or pour Paprec qui l'a gagnée plusieurs fois avec Jean-Pierre Dick, il raconte notamment les circonstances de l'arrivée, de ce dernier, avec Loïck Peyron, en 2005. Avec Romain Ménard, ils reviennent aussi sur la dernière édition, marquée par la deuxième place du duo Yoann Richomme/Yann Eliès derrière Thomas Ruyant et Morgan Lagravière, il expliquent ensuite le choix de Corentin Horeau comme co-skipper de Paprec Arkéa pour la 17e édition.Ce dernier évoque son intégration dans l'équipe, sa découverte d'un bateau dont il prendra les commandes en 2026 sous les couleurs de la MACSF, Sébastien Petithuguenin soulignant au passage l'importance de la notion de transmission pour Paprec. Le skipper détaille les conditions météo du départ, avec une descente de la Manche qui s'annonce bien copieuse, puis se projette sur l'année 2026, avec la Route du Rhum en ligne de mire.Romain Ménard et Sébastien Petithuguenin finissent cet épisode en parlant du futur Imoca Paprec, attendu en 2027, ce qui va permettre à Yoann Richomme de courir la Solitaire du Figaro Paprec en 2026.Diffusé le 25 Octobre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Théo LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 4e épisode de Pos. Café, l'édition hors série de Pos. Report consacrée à la Transat Café L'Or et présentée par The SeaCleaners, est consacrée à la classe Ultim avec trois des huit marins qui s'élanceront dimanche à 14h du Havre, Franck Cammas, quadruple vainqueur de l'épreuve et co-skipper de Tom Laperche sur SVR-Lazartigue, Anthony Marchand, skipper d'Actual Ultim 4, et Benjamin Schwartz, qui fait équipe avec Thomas Coville sur Sodebo Ultim 3.Franck Cammas commence par évoquer son meilleur souvenir de victoire sur la transat, “forcément la première”, en 2001 sur l'Orma Groupama 1 avec Stève Ravussin, Anthony Marchand raconte quant à lui comment il est passé cette année d'Actual Ultim 3 à Actual Ultim 4, l'ex Maxi Edmond de Rothschild, tandis que Benjamin Schwartz évoque son état d'esprit avant de se lancer sur sa première Transat Café L'Or.Nos trois invités échangent ensuite sur l'interdiction du routage extérieur, décidée pour la première fois en Ultim sur cette édition, raison qui a notamment conduit Anthony Marchand à choisir Julien Villion comme co-skipper. Benjamin Schwartz raconte comment il a intégré l'équipe Sodebo Voile fin 2024 et ce qu'il pense avoir apporté avec son regard extérieur, même chose pour Franck Cammas avec le team SVR Lazartigue.Nous finissons par parler des conditions météo des premiers jours de course et des ambitions des uns et des autres sur cette 17e Transat Café L'Or.Diffusé le 24 Octobre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Théo LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 3e épisode de Pos. Café, l'édition hors série de Pos. Report consacrée à la Transat Café L'Or et présentée par The SeaCleaners, reçoit deux anciens lauréats de la transat en double (et du Vendée Globe), Michel Desjoyeaux, vainqueur en 2007 en Imoca aux côtés d'Emmanuel Le Borgne, et Vincent Riou, qui s'était imposé lui aussi en Imoca, en 2013 avec Jean Le Cam et en 2015 avec Sébastien Col. A leurs côtés, large, Théo Masse, 21 ans, jeune navigateur et ambassadeur de The SeaCleaners, qui ambitionne de se lancer prochainement sur le circuit Figaro.Après avoir évoqué son cursus, il écoute Vincent Riou raconter les circonstances de la première de ses dix participations à la Transat Café L'Or, lors de l'édition inaugurale, courue en solitaire, en 1993, puis Michel Desjoyeaux se souvenir de sa première, en 1999, marquée par un chavirage en Manche sur l'Orma Brocéliande avec Alain Gautier et la disparition de Paul Vatine.L'un comme l'autre reviennent également sur leurs victoires respectives sur la transat en double, avant d'expliquer le chemin qui les a menés à s'aligner cette année en Class40, aux côtés d'Alexandre Le Gallais sur TrimControl pour Michel Desjoyeaux, de Yann Doffin sur Pierreval-Fondation Good Planet pour Vincent Riou. Ils détaillent ensuite les spécificités architecturales de leurs Class40 respectifs, Michel Desjoyeaux revenant sur les raisons qui l'ont poussé, avec son co-skipper, à lancer cette année l'Agité 40, conçu par CT Mer Forte.Autant de sujets qui passionnent Théo Masse, actuellement étudiant ingénieur à l'Université de Technologie de Compiègne. Pour finir, les deux vainqueurs du Vendée Globe évoquent leurs ambitions sur cette Transat Café L'Or et, pour Vincent Riou, son objectif de courir la Route du Rhum-Destination Guadeloupe en 2026.Présenté par The Sea CleanersDiffusé le 23 Octobre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Théo LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 2e épisode de Pos. Café, l'édition hors série de Pos. Report consacrée à la Transat Café L'Or et présentée par The SeaCleaners, reçoit Vanessa Boulaire, directrice de la Class40, et Antoine Mermod, président de la classe Imoca.Tous les deux commencent par évoquer la place que tient la transat en double pour leurs classes respectives, avec 42 duos en lice sur cette édition pour la Class40, 18 pour l'Imoca, ce qui, pour une année post Vendée Globe, est dans les standards habituels, selon Antoine Mermod, d'autant plus que des teams ont fait le choix cette année de s'aligner sur The Ocean Race Europe.Ce dernier rappelle que dix bateaux sont en construction en vue du Vendée Globe, preuve que si le contexte économique est difficile, la classe reste attractive, ce qui est également le cas de la Class40 qui,de son côté, est “drivée” par la Route du Rhum-Destination Guadeloupe.Vanessa Boulaire explique au passage que le cheval de bataille de la classe est actuellement d'obtenir plus que les 40 places qui lui ont été attribuées pour l'édition 2026 de la transat en solitaire. Nous évoquons ensuite les particularités et les points communs de chaque classe, les leçons tirées de l'édition 2023 de la Transat Café L'Or et les forces en présence cette année, avant de se projeter sur le programme de l'année 2026.Présenté par The Sea CleanersDiffusé le 22 Octobre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du mardi 21 au samedi 25 octobre, Pos. Report pose ses valises au Havre et passe en format quotidien pour une édition hors-série consacrée à la Transat Café L'Or, baptisée Pos. Café. Ce premier épisode reçoit deux invités qui sont au cœur du réacteur de l'organisation de la transat en double, son codirecteur, Gildas Gautier, et le directeur de course, Francis Le Goff.Gildas Gautier commence par rappeler l'ADN de la Transat Café L'Or, à savoir le format double, une destination café et des engagements RSE forts, il évoque également le changement de nom cette année de la transat, passée de Jacques Vabre à Café L'Or.Francis Le Goff parle ensuite du plateau de 74 marins, stable par rapport à l'édition précédente pour toutes les classes, en dehors de l'Imoca, ce qui est normal en année post-Vendée Globe, tandis que le codirecteur de la transat s'estime satisfait d'une participation record de 18 femmes, rappelant au passage le dispositif Cap pour Elles lancé il y a quatre ans par l'organisation.Nous revenons ensuite avec le directeur de course sur l'édition 2023, dont le départ avait donné lieu à plusieurs reports et quelques polémiques, racontés notamment dans le film Le Monstre, diffusé lors du Sailorz Film Festival 2024, il explique les leçons qui en ont été tirées, avant d'évoquer la météo attendue dimanche 26 octobre pour le départ de la 17e édition, “virile mais correcte”.Nous poursuivons en commentant avec nos deux invités le lancement de l'association OCEAN, qui regroupe les organisateurs de la Transat Café L'Or, de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe et du Vendée Globe, et le projet, en cours de structuration, de pôle de course au large au Havre, en partenariat avec la Martinique. Le mot de la fin est pour Gildas Gautier qui évoque l'appel à candidatures lancé par l'organisation pour l'accueil des prochaines éditions de la Transat Café L'Or.Présenté par The Sea CleanersDiffusé le 21 Octobre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Navigateur, journaliste, auteur, humanitaire, convoyeur, à 61 ans, Sébastien Destremau a toujours vécu à contre-courant. Né à Toulon dans une sacrée famille, formé en autodidacte très tôt sur les plans d'eau méditerranéens, il s'est d'abord illustré en habitable, glanant de nombreux titres, avant de tenter une PO en Flying Dutchman puis de parrticiper à plusieurs campagnes de la Coupe de l'America - son rêve de gamin. Il y découvre la rigueur et la folie de ce monde à part, entre haute technologie et ego surdimensionnés.Après avoir longtemps raconté les autres – notamment comme commentateur pour la télévision et pour sa propre émission Destop News – il décide, à plus de 40 ans, de repasser de l'autre côté du miroir, après une véritable révélation la veille du départ du Vendée Globe 2012. Quatre ans plus tard, il prend le départ de son premier tour du monde en solo à bord d'un bateau d'occasion, presque seul contre tous. Sa course, marquée par une panne de pilote automatique dès les premiers jours et une lente descente vers les mers du Sud, devient une odyssée. Il boucle le tour du monde en 124 jours, dernier mais héros malgré lui, symbole d'une aventure hors norme assumée, loin de l'esprit de performance des premiers. Il raconte son odyssée et son parcours dans un livre à succès Seul au monde, qui deviendra une pièce de théâtre, une BD, des conférences...En 2020, il repart, cette fois sur Merci, son bateau fétiche, avec l'envie de boucler une deuxième fois la boucle. Mais la mer en décide autrement : avarie majeure dans l'océan Indien, abandon, puis rapatriement, en convoyage avec sa fille depuis l'Australie. Le marin évoque aujourd'hui cette expérience comme une renaissance contrariée plutôt qu'un échec. “Le Vendée Globe, dit-il, ne pardonne pas, mais il apprend à se connaître.”Entre ces deux tours du monde, Destremau explore beaucoup d'autres horizons - sa marque de fabrique - avec, toujours dans un coin de la tête, le Vendée Globe, dont il regrette l'évolution, trop professionnel à son goût. Dans Into The Wind, il revient sans détour sur ses contradictions, sa quête de sens et son besoin viscéral de liberté. Un récit franc, parfois rugueux, mais toujours sincère.Diffusé le 17 octobre 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 35 ans, Axelle Pillain va disputer sa première Transat Café L'Or, en tandem avec l'Espagnole Aina Bauza. Les deux jeunes femmes sont les lauréates de la 3e saison du projet Cap pour Elles, porté par l'organisation, qui leur permet de bénéficier d'une bourse et d'un accompagnement personnalisé pour courir la transat en double en Class40.Ce ne sera pas la première traversée de l'Atlantique pour Axelle Pillain, qui, en 2019, a couru la Mini Transat, année charnière pour la docteure en imagerie cérébrale qui décide alors d'arrêter la recherche et la fac de médecine pour assouvir son envie profonde : la voile. "Je suis tenace, ce qui me pousse, c'est apprendre", confie-t-elle.Depuis, celle qui est devenue ingénieure électronique pour plusieurs équipes de course au large, a profité des opportunités pour participer à la dernière édition de The Ocean Race sur l'Imoca Malizia, traverser l'Atlantique une nouvelle fois à bord de l'Ocean Fifty Solidaires en Peloton de Thibaut Vauchel-Camus sur la Route des Terre-Neuvas à l'été 2024, avant, donc, d'intégrer le programme Cap pour Elles, avec l'ambition de continuer à apprendre, encore et toujours.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par SailorzDiffusé le 15 Octobre 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 230e épisode de Pos. Report, consacré à la Transat Café L'Or, reçoit deux marins qui en prendront le départ le 26 octobre en Ocean Fifty, Thibaut Vauchel-Camus, tenant du titre, qui fera équipe cette année avec Damien Seguin sur Solidaires en Peloton, et Baptiste Hulin, skipper de Viabilis Océans, qui sera associé à Thomas Rouxel.Thibaut Vauchel-Camus commence par se féliciter du plateau record de dix bateaux au départ du Havre, une participation qui récompense selon lui les orientations prises depuis plusieurs années par la classe Ocean Fifty, entre mix de courses au large et Grands Prix, limitation des budgets, numerus clausus et plateforme idéale pour faire des RP.Baptiste Hulin raconte de son côté son parcours et comment, seulement trois ans après avoir intégré la structure malouine BE Racing, il est devenu en 2024 skipper de Viabilis Océans, en remplacement de Pierre Quiroga, une opportunité qu'il se voyait mal refuser.Les deux marins évoquent ensuite les forces et faiblesses de leurs bateaux respectifs et les modifications effectuées l'hiver dernier - certaines forcées pour Thibaut Vauchel-Camus qui a chaviré et démâté il y a un an au retour de Méditerranée -, ils expliquent également leur choix de co-skipper pour cette Transat Café L'Or, dont, après quelques mois de “vie commune”, ils se montrent très satisfaits.Ils parlent du changement majeur décidé cette année sur la Transat Café L'Or, à savoir l'interdiction du routage extérieur, destinée à donner plus de valeur au sens marin, mais coûteuse en énergie puisque, selon Thibaut Vauchel-Camus, le temps supplémentaire passé sur l'ordinateur de bord se fait au détriment du repos.Ils finissent par évoquer les forces en présence sur la transat, avec l'arrivée cette saison sur le circuit de projets ambitieux, et se projettent sur le grand rendez-vous de l'année 2026, la Route du Rhum-Destination Guadeloupe.Diffusé le 14 Octobre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 229e épisode de Pos. Report, consacré à la Transat Café L'Or, reçoit Achille Nebout, skipper du Class40 Amarris, qui, avec Gildas Mahé, fera partie des prétendants au podium de l'édition 2025 qui s'élancera le 26 octobre du Havre à destination de Fort-de-France (Martinique).Il commence par évoquer les caractéristiques de son Lift V2, plan Lombard Yacht Design mis à l'eau en 2022 pour Yoann Richomme (qui gagnera la Route du Rhum à son bord la même année), un bateau réputé très performant au près et au reaching, qu'il a depuis fait évoluer, notamment en déplaçant un ballast et en travaillant sur le jeu de voiles, et particulièrement les spis, de façon à moins enfourner.Si le skipper d'Amarris est d'accord pour dire que les différents plans (Lombard, Raison, Manuard, Guelfi…) ont tous leurs points forts et faibles, il estime que finalement, ce sont surtout les marins qui font la différence à l'échelle d'une transat. Il revient ensuite sur sa saison, perturbée par un démâtage en début de CIC Normandy Channel Race, qui l'a contraint à s'adapter techniquement, avec la construction d'un mât neuf, et sportivement, lui et Gildas Mahé ayant basculé sur un Pogo RC mis à disposition par le chantier Structures, ce qui leur a notamment permis de disputer le Fastnet, avec à la clé une 3e place en IRC overall !Le Méditerranéen installé à Lorient explique ce que lui apporte son co-skipper, avec lequel il collabore depuis le début du projet Class40, et revient sur leur Transat Jacques Vabre 2023 (devenu Café L'Or cette année), terminée à la deuxième place, malgré une blessure à bord de Gildas Mahé. Il évoque pour finir le plateau, très relevé, de l'édition 2025 (42 duos au départ) et son avenir, avec d'ores et déjà une priorité pour 2026 : la Route du Rhum, pour ce qui sera sa première participation.Diffusé le 7 Octobre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aus IMOCA-Spezial wird "Regatta-Spezial". Ab sofort kommen wir alle 14 Tage mit unserem neuen Podcast Format. Den Aufschlag machen wir mit einer Nachbesprechung des SailGP in Cádiz, über die Globe40 mit Lennart Burke und Melwin Fink sowie News aus Lorient zu den IMOCAs.
Tout nouveau team manager du projet Macif, Thierry Douillard raconte dans Into The Wind comment il a basculé d'une vie de marin et de coach à un rôle de chef d'orchestre. Succédant à Jean-Luc Nélias à la tête d'une équipe qui a beaucoup gagné avec Charlie Dalin, il découvre un poste où se mêlent technicité, management et relation partenaires. Une fonction à la fois sportive et stratégique, au cœur de MerConcept, la structure qui gère plusieurs projets, dont ceux de Massif, SVR-Lazartigue ou UpWind.Navigateur d'expérience, Douillard revient sur un parcours nourri d'équipages plus que de solitaire, entre Tour de France à la voile, match racing et grandes campagnes internationales. Champion du monde de match racing en 2006 aux côtés de Peter Gilmour, il a longtemps évolué dans le cercle fermé des spécialistes, avant de s'engager dans deux campagnes de Coupe de l'America, à Auckland et à Valence, au sein des défis français.Il raconte aussi son long compagnonnage avec Thomas Coville et Sodebo, au sein de la cellule météo, où il participe à toutes les tentatives de record autour du monde, jusqu'au succès de 2016 en 49 jours. Une expérience marquante, où se mêlent pression technique, décisions lourdes de conséquences et une relation d'amitié indéfectible avec le skipper. De Spindrift aux Extreme Sailing Series en passant par Oman Sail, son itinéraire s'est construit au fil de collaborations multiples, toujours au plus haut niveau.Avec SailGP, Thierry Douillard franchit une nouvelle étape en devenant coach de l'équipe de France en 2020. Au contact direct de Quentin Delapierre et de ses équipiers, il plonge dans l'univers ultra-technologique des F50, où la data et l'analyse en temps réel redéfinissent le rôle de l'entraîneur. Une école d'exigence et de précision, proche de la Formule 1, qui le marque autant humainement que professionnellement.Aujourd'hui, à 50 ans passés, il continue de se réinventer en plongeant dans une nouvelle classe - l'Imoca -, apportant à la fois son regard de marin, son expérience internationale et une culture de la gagne acquise sur tous les circuits.Diffusé le 3 octobre 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 23 ans, Manon Peyre vient de vivre une grande aventure dont elle ressort avec "tout plein de rêves", ajoutant : "Une occasion comme ça, ne se présente jamais ! Enfin si, une fois dans la vie !"La championne du monde junior 2023 de 49erFX a en effet eu l'opportunité de disputer The Ocean Race Europe à bord d'Allagrande Mapei, l'Imoca désormais skippé par Ambrogio Beccaria (ex Vulnerable de Thomas Ruyant, qui était également à bord), "un condensé de vie", commente-t-elle, retenant par-dessus tout les rencontres, le partage et les émotions vécues pendant plus d'un mois.La licenciée au club de La Pelle de Marseille n'a que peu de temps pour digérer ce tour de l'Europe, puisqu'elle attaque dans quelques jours à Cagliari les championnats du monde de 49erFX aux côtés de sa nouvelle équipière, Maïwenn Deffontaines, et avec d'ores et déjà un objectif en tête pour les prochaines années : la qualification pour les JO de Los Angeles.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par SailorzDiffusé le 1er Octobre 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 228e épisode de Pos. Report refait le match de la 56e édition de la Solitaire du Figaro Paprec en compagnie des trois marins qui ont terminé sur les trois premières marches du podium, dans l'ordre Alexis Loison (Groupe Réel), Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) et Arno Biston (Article.1).Tous les trois commencent d'ailleurs par commenter ce résultat, avec forcément beaucoup de satisfaction pour le vainqueur, qui disputait sa 19e Solitaire, sa dauphine, qui obtient le meilleur classement d'une navigatrice dans l'histoire de la course, et le troisième, pas forcément attendu sur le podium dans la foulée d'un début de saison difficile, même si, comme il le confie, il avait des arguments à faire valoir, lui qui avait terminé premier bizuth (et 11e au général) en 2024.Nous entrons ensuite dans le vif du sujet de cette 56e édition, chacun revenant dans le détail des trois étapes, avec d'entrée un bon résultat à Roscoff (victoire d'Alexis Loison, deuxième place pour Charlotte Yven, cinquième pour Arno Biston) qui les a mis dans une bonne dynamique. La deuxième s'est jouée en plusieurs temps, avec un passage de dorsale au milieu du golfe de Gascogne qui a vu Skipper Macif 2023 prendre les commandes, avant “un nouveau départ” au cap Finisterre, comme le raconte Arno Biston. Synonyme de regroupement général, il a notamment permis à Alexis Loison, qui a compté à un moment 11 milles de retard sur Charlotte Yven, de remonter pour finir deuxième à Vigo derrière le bizuth Hugo Cardon et devant cette dernière.Sur le podium au général à l'issue de cette deuxième étape, nos trois invités racontent dans quel état d'esprit ils étaient avant de quitter l'Espagne, entre volonté de ne pas se laisser perturber ces considérations de classement, mais forcément un oeil à garder sur leurs concurrents principaux.Au final, tous ont conservé leurs positions respectives pour décrocher un résultat marquant, Alexis Loison donnant au passage quelques clés de sa réussite sur cette édition. Et tous comptent bien revenir sur la Solitaire, dès l'an prochain pour Arno Biston, “dans deux ou trois ans” pour Alexis Loison qui vise une 20e participation, mais avant cela la Route du Rhum 2026 en Class40, tandis que Charlotte Yven veut prendre le temps de la réflexion, elle qui dispute sa dernière saison au sein du dispositif Skipper Macif.Diffusé le 30 Septembre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
In dieser Episode spricht Timm Kruse mit Cornelius Eich, dem Sustainability Manager von Malizia, unter anderem über das Ocean Race Kiel, bei dem das Team den vierten Platz belegte. Dabei geht es vor allem um das Thema Nachhaltigkeit, Klimaschutz und der Einsatz für die Meere. Cornelius Eich, der zuvor in der Politik tätig war, berichtet von seinen Erlebnissen während der Etappenstopps, wissenschaftlichen Expeditionen und den zukünftigen Plänen bis 2030. Ein weiteres Thema ist die Materialwahl beim Bootsbau, besonders die Herausforderungen mit carbonbasierten Materialien und der Suche nach umweltfreundlicheren Alternativen. Außerdem erklärt Cornelius Eich, wie das Team Klimadaten des zweiten Schiffes „Malizia Explorer“ sammelt, um die Ozeane besser zu verstehen und die Klimaforschung zu unterstützen. Das Gespräch zeigt, wie Sport, Wissenschaft und Gesellschaft zusammenarbeiten können, um die Meere zu schützen. Wenn ihr noch nicht genug von Segelthemen habt, dann schaut unbedingt auf www.yacht.de! Außerdem halten wir euch bei [Instagram](https://www.instagram.com/yacht_magazin?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw%3D%3D), [Facebook](https://www.facebook.com/YACHT.Magazin.Online), [TikTok](https://www.tiktok.com/@yacht_magazin) und [YACHT tv](https://www.youtube.com/user/DKYACHTtv) immer auf dem Laufenden!
Ce 227e épisode de Pos. Report reçoit une invitée unique, Amélie Grassi, pour une heure d'échange sur son année 2025 chargée, puisque la navigatrice de 31 ans passe d'un projet à l'autre, entre Ultim, Imoca et Class40.Elle commence par évoquer son hiver dernier passé, avec l'équipe SVR Lazartigue, à enchaîner les départs et retours au port sur le Trophée Jules Verne, projet qui, s'il n'a pu être mené à bien, a permis à l'équipage d'enchaîner environ 40 jours de navigation et de beaucoup progresser sur l'Ultim qui sera mené sur la prochaine Transat Café L'Or par Tom Laperche et Franck Cammas. Un Ultim qui n'a désormais plus beaucoup de secrets pour Amélie Grassi, au point qu'elle confie se sentir aujourd'hui en capacité de mener un tel bateau en double ou en solo.Nous ouvrons ensuite la page Imoca, notre invitée raconte comment, après une première expérience en 2023 sur trois étapes de The Ocean Race, elle a été rappelée à son retour du Vendée Globe par Paul Meilhat dans un rôle de co-skippeuse du projet en vue de The Ocean Race Europe. Ce qui lui a permis d'étoffer encore son panel de compétences puis de disputer l'intégralité du tour de l'Europe, avec la victoire et un quasi grand chelem à la clé. Elle détaille les ingrédients de ce succès, entre projet arrivé à maturité, ambiance au sein de l'équipe et sorte d'état de grâce qui a connu son apothéose lors d'une ultime victoire marquante samedi dernier au Monténégro.Amélie Grassi raconte ensuite comment Paul Meilhat lui a proposé de poursuivre l'aventure avec lui et le bateau, avec dans le viseur The Ocean Race en 2027 en équipage et le Vendée Globe 2028 pour elle, ce qui passe, bien évidemment, par la quête de sponsors, puisque le partenariat avec Biotherm arrive à échéance. Nous terminons avec la Globe40, la navigatrice explique pourquoi elle a accepté d'accompagner Ian Lipinski et Antoine Carpentier sur cette course certes moins relevée d'un point de vue sportif, mais qui va lui permettre de découvrir les mers du Sud et de nouvelles destinations.Diffusé le 23 Septembre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Die Karawane zieht weiter. Die IMOCAS verholen nun von Montenegro zurück nach Lorient, wo sie sich auf die "Transat Café L'Or" vorbereiten. Dort segeln spannende neue Teams und neue Gesichter. Und auch alte Bekannte sind am Start: Malizia wird nun umgestaltet und zu "11th hour". Wie es nun weiter geht und was in den Teams los ist.
Vous ne trouverez pas de page Wikipedia pour Hervé Le Quilliec. Il est plutôt du genre homme de l'ombre, spécialiste des opérations à terre, des logistiques impossibles quand un bateau démâte à l'autre bout du monde ou des villages de course montés dans les temps, loin à l'étranger. Avec trois décennies d'expérience dans ce monde jusqu'ici très anglo-saxon, il est l'un des meilleurs experts du sujet... et a beaucoup de bonnes histores à raconter.Né à Vannes, élevé en Guadeloupe puis formé à l'école hôtelière de Bordeaux, il découvre la régate à La Rochelle. Il trouve sa voie aux côtés de Lionel Péan à Saint-Malo, avant de passer près de dix ans comme navigant au sein d'une des plus belles équipes de course des années 1990 : le Corum Sailing Team.La trentaine venue, il rentre dans le rang et pose sac à terre : une famille, un master dans une école de commerce et un job au siège du Club Med à Paris. Mais il est rattrapé par le destin chez son employeur qui se lance dans The Race avec Grant Dalton, dont il va coordonner le projet victorieux.Il suit le skipper kiwi et vit sa première Volvo Ocean Race avec l'équipe Amer Sports. Cette course autour du monde deviendra son fil rouge, de Brasil 1 en 2005-2006 à Ericsson Racing Team en 2008-2009, puis avec Groupama Sailing Team sur la victoire de Franck Cammas en 2011-2012. Au total, il compte huit participations, toujours dans des fonctions d' "operations manager", un job stratégique sur ces évènements itinérants sur cinq continents.Hervé Le Quilliec goûte aussi à la Coupe de l'America toujours chez Groupama Team France aux Bermudes et Luna Rossa en Nouvelle-Zélande, mettant aussi son expertise au service de projets comme Energy Observer Art Explora, le catamaran-musée imaginé par Frédéric Jousset, qu'il accompagne dans ses escales méditerranéennes. Partout, le même savoir-faire : trouver les sites, organiser les flux, sécuriser les opérations.A 62 ans, il vient de boucler The Ocean Race Europe et prépare activement son neuvième tour du monde, avec The Ocean Race 2027. Une épreuve devenue, au fil de sa longue carrière, un "style de vie".Diffusé le 19 septembre 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 31 ans, Thaïs Le Cam va prendre le départ, le dimanche 21 septembre aux Sables d'Olonne, de sa deuxième Mini Transat consécutive en proto, elle qui avait terminé 9e en 2023.Fille de Jean Le Cam, celle qui a fait du bateau toute sa vie a préféré couper avec la compétition à l'adolescence, "j'en avais marre de n'être que la fille de", explique-t-elle. Elle suit alors des études dans le management sportif et l'événementiel international et se découvre une passion pour le sport automobile, qui l'amènera notamment à travailler pour la FIA.Et puis en 2021, après 15 jours au large, seule, l'envie enfouie, mais jamais totalement éteinte, de devenir skippeuse lui fait franchir le pas. Elle fonde l'écurie Frérots Sailing avec Julien Letissier et Valentin Noël et se lance dans l'aventure de la classe Mini 6.50, tout en gardant une activité dans l'événementiel. Quatre ans plus tard, au moment de repartir à l'assaut de l'Atlantique en solitaire, Thaïs Le Cam se sent parfaitement à sa place.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 17 Septembre 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 226e épisode de Pos. Report est consacré à la classe Imoca au moment où s'ouvre à Lorient La base la 15e édition du Défi Azimut Lorient Agglomération auquel nos deux invités du jour participent - c'est d'ailleurs leur première course de la saison -, Armel Tripon (Les P'tits Doudous) et Nicolas d'Estais (Café Joyeux).Ce dernier commence par revenir sur le parcours qui l'a conduit à se lancer en Imoca, guidé par l'objectif depuis des années de courir un jour le Vendée Globe. Pour être présent au départ de la prochaine édition, il a réuni un pool de partenaires - certains l'accompagnaient déjà en Class40 - et racheté l'ancien Monnoyeur-For a Job de Benjamin Ferré, le tout pour un budget annuel qu'il estime à 1,5-2 millions d'euros par an, “tout compris”, précise-t-il.Armel Tripon revient quant à lui sur la genèse de son projet Les P'tits Doudous, né après le Vendée Globe 2020 qu'il a terminé à la 11e place, avec la volonté affichée de construire un Imoca moins impactant, ce qu'il a réussi à faire, avec l'aide de VPLP, grâce à l'emploi, à hauteur de 65% sur l'ensemble du bateau, de carbone déclassé de l'aéronautique. Il raconte comment il a dû surmonter un certain nombre d'embûches, notamment budgétaires, pour mener à bien ce projet qui se concrétise sur le Défi Azimut, première course de son 60 pieds.Les deux marins évoquent ensuite les causes respectives qu'ils soutiennent, puis leurs premières navigations cet été, avec des sensations peu à peu retrouvées pour Armel Tripon qui n'avait plus navigué en Imoca depuis son Vendée Globe 2020, et la découverte d'une nouvelle échelle pour Nicolas d'Estais.Ils poursuivent en expliquant leurs choix respectifs de co-skippers pour les 48 heures du Défi Azimut puis la Transat Café L'Or - Tanguy Leglatin pour le premier, le Suisse Simon Koster pour le second -, leurs attentes sur ces deux épreuves et leur programme à venir, d'ici le départ pour Le Havre puis lors des saisons suivantes.Diffusé le 16 Septembre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 225e épisode de Pos. Report est consacré au circuit SailGP avant le Grand Prix de France, qui se dispute les vendredi 12 et samedi 13 septembre à Saint-Tropez, nos deux invités étant le skipper et l'entraîneur de l'équipe de France, Quentin Delapierre et Philippe Mourniac.Le premier commence par raconter en quoi la semaine précédant le Grand Prix de France est particulière, entre déplacement à Monza avec une équipe de Canal+ pour le Grand Prix de F1 d'Italie et passage par Paris. Philippe Mourniac explique de son côté comment, après avoir dirigé l'équipe de France de voile olympique, il a accepté de relever un nouveau challenge auprès de France SailGP Team, il évoque sa découverte du circuit et ses spécificités, et notamment la possibilité d'échanger en direct avec le skipper du F50 pendant les régates.Ce dernier revient sur le bilan qu'il a fait de la saison 4 de SailGP, nous revenons ensuite avec nos deux invités sur la saison en cours. Philippe Mourniac détaille la feuille de route fixée en début de saison qui, si elle a été perturbée par des éléments extérieurs - problème d'aile à Auckland, casse à Portsmouth -, a finalement abouti à la victoire à Sassnitz (Allemagne) en août, la troisième de l'histoire de l'équipe de France. Quentin Delapierre raconte en détail le spectaculaire “planter” lors d'une régate d'entraînement, au cours duquel il a été projeté en avant, puis la victoire en finale.Nous finissons par nous projeter sur le Grand Prix de Saint-Tropez et la fin de la saison, avant d'évoquer la future Coupe de l'America, Quentin Delapierre ne cachant pas ses attentes de voir le défi français recruter des experts dans plusieurs domaines clés pour lui permettre de performer à Naples en 2027.Diffusé le 9 Septembre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De l'achat de son mini 6.50 à l'arrivée de son deuxième Vendée Globe fin janvier 2025, il s'est écoulé... à peine une décennie.Quel parcours que celui de Clarisse Crémer : marqué par des succès sportifs (victoires et podiums sur le circuit Mini, double finisheuse du Vendée Globe) mais aussi des épreuves personnelles et médiatiques qui l'ont profondément transformée. À 35 ans, elle parle avec beaucoup de sincérité de sa vie de navigatrice, de femme et de mère, entre passion de la mer et quête d'équilibre.Ses débuts sont atypiques : issue d'une famille parisienne aisée, passée par HEC, cofondatrice d'une start-up, elle découvre la course au large presque par hasard, dans le sillage de son compagnon Tanguy Le Turquais, avant de s'y engouffrer avec une énergie impressionnante. Mini-Transat, Figaro, puis le Vendée Globe : en dix ans, sa trajectoire fulgurante l'amène au plus haut niveau d'un sport où la légitimité se construit souvent dès l'enfance.Clarisse revient ensuite sur son premier tour du monde en solitaire, bouclé en 2021 à la 12ᵉ place, sous les couleurs de Banque Populaire. Un immense défi, vécu avec des doutes et un sentiment d'imposture, mais aussi comme une révélation intime : la compétition, dit-elle, n'efface jamais sa relation « presque spirituelle » avec la mer. C'est ce mélange de fragilité et de combativité qui la pousse à vouloir repartir, malgré les obstacles.Elle aborde sans détour les épisodes plus sombres, les "affaires" qui la touchent : la rupture avec son ancien sponsor au moment de sa grossesse, les polémiques qui s'ensuivent, puis les accusations de triche un an plus tard, dont elle sera blanchie avec Tanguy Le Turquais. Autant de tempêtes médiatiques qui ont failli la faire renoncer, mais qu'elle décrit comme autant d'occasions d'apprendre à s'affirmer, à dire non et à tracer sa voie.Enfin, elle raconte son second Vendée Globe à bord de L'Occitane, vécu cette fois avec une forme de sérénité. Malgré les avaries et la fatigue, elle savoure le simple fait d'être seule en mer, dans une vie réduite à l'essentiel. À l'arrivée, confie-t-elle, c'est la première fois qu'elle s'est sentie vraiment fière d'elle.Une fierté forgée par l'expérience, les coups encaissés, et le choix assumé de continuer à naviguer, coûte que coûte.Diffusé le 5 septembre 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la famille Mettraux, je demande la grande soeur ! A 41 ans, la talentueuse Elodie-Jane est en effet l'aînée d'une fratrie suisse dédiée à la voile. Si elle a commencé un peu tard la compétition, le bateau a toujours été une évidence pour la navigatrice qui explique, à propos de sa soeur Justine et de ses frères : "Il y avait un peu de saine concurrence entre nous."Elodie-Jane a vite rattrapé son retard en matière de compétition, avec notamment deux participations à la Volvo Ocean Race à son actif (2014-15 avec Team SCA et 2018-19 avec Turn The Tide on Plastic) et un parcours impressionnant en multicoques. Cette année, elle a été nommée co-skippeuse d'Anne-Claire Le Berre sur l'Ocean 50 Upwind by Merconcept, "un projet qui fait sens" dit celle qui disputera fin octobre la Transat Café L'Or.Maman d'une petite fille, la navigatrice suisse n'hésite pas à s'engager en faveur de la parité et la mixité dans la voile, confiant : "On doit se faire respecter et avoir plus d'opportunités d'apprendre pour engranger de l'expérience."Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 3 Septembre 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 224e épisode de Pos. Report reçoit trois invités qui prendront le dimanche 7 septembre le départ de la 56e édition de la Solitaire du Figaro Paprec, à savoir le tenant du titre Tom Dolan (Kingspan), Chloé Le Bars (Endobreizh) et Romain Bouillard (Décrochons la lune).Tous commencent par raconter comment la Solitaire du Figaro est entrée en dans leur vie et devenue un objectif, Tom Dolan se souvenant notamment l'avoir découverte sur YouTube. Ils expliquent ensuite comment cet objectif est peu à peu devenu réalité au gré de leurs parcours respectifs, avec une entrée en Figaro plus tardive pour Romain Bouillard qui a quitté un job à Paris il y a trois ans pour se lancer.Ils évoquent leurs premiers pas sur le circuit et leurs souvenirs de leur première Solitaire, puis détaillent comment ils ont préparé la 56e édition, avec un budget très restreint pour Chloé Le Bars, qui, faute de partenaires, court cette saison avec seulement 20 000 euros. Ils finissent par parler de leurs objectifs respectifs à quelques jours du départ et de leurs aspirations à plus long terme, le Vendée Globe pour Romain Bouillard et Tom Dolan, rester en Figaro pour Chloé Le Bars, très attachée à ce circuit.Diffusé le 2 Septembre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 223e épisode de Pos. Report, consacré à The Ocean Race Europe, dont le départ de la troisième étape est donné ce mardi 26 août de Carthagène, reçoit l'actuel leader au classement général, Paul Meilhat, vainqueur des deux premières étapes sur Biotherm, le skipper de Paprec Arkéa Yoann Richomme, deuxième au général, et Nicolas Lunven, membre de l'équipage de Holcim-PRB mené par la Néerlandaise Rosalin Kuiper.Déjà présents en 2021 sur la première édition, mais en VOR65, Yoann Richomme et Nicolas Lunven, qui l'avaient emporté sous les couleurs portugaises de The Mirpuri Foundation, racontent comment la course a beaucoup grandi depuis, avec un décorum et une scénographie proches de The Ocean Race, mais également un gros engouement populaire.Nous refaisons ensuite le match des deux premières étapes, Nicolas Lunven revenant sur la collision au départ de Kiel entre Allagrande Mapei et Holcim-PRB qui a conduit les deux équipes à renoncer à disputer cette étape, menée quasiment de bout en bout par Biotherm. Son skipper Paul Meilhat explique comment il a réussi à faire la différence et à quel point il a savouré cette victoire, sa première à la barre de son plan Verdier. Yoann Richomme raconte quant à lui comment il s'est fait souffler la deuxième place en fin de parcours par Malizia.Place ensuite à la deuxième étape, composée de deux tronçons, le premier jusqu'au port commercial de Porto, le second à destination de Carthagène. Les trois marins détaillent les différentes parties de ce double parcours qui aura été riche en rebondissements, mais s'est à chaque fois terminé par la victoire de Biotherm, parvenu notamment au sud de l'Espagne à mieux sortir d'une bulle anticyclonique dans laquelle s'est englué Paprec Arkéa, alors leader.Nous finissons par évoquer la situation au classement général et la troisième étape vers Nice, à laquelle Yoann Richomme, très sollicité depuis la remise à l'eau de son plan Finot-Koch au printemps, a préféré renoncer pour se reposer un peu, remplacé par Yann Eliès.Diffusé le 26 Août 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À 41 ans, Louis Duc a bouclé le dernier Vendée Globe au terme d'une aventure marquée par la ténacité. De cette expérience fondatrice, le skipper normand confie sans détour la difficulté de s'en remettre, l'amnésie étrange des premières semaines après l'arrivée, et ce besoin irrépressible d'y retourner : « J'ai vécu un truc extraordinaire… mais pas fini ».La carrière de Louis Duc ne ressemble à aucune autre. Né à Cherbourg, élevé à Carteret, il découvre la mer dans un doris de récréation et construit ses rêves dans les pages des magazines. L'école, très peu pour lui : il arrête à 17 ans pour apprendre le composite chez JMV à Cherbourg, puis chez Foncia aux côtés d'Alain Gautier. Il multiplie ensuite les embarquements, achète un mini en épave, le retape, prend le départ de la MiniTransat en 2005, démâte en mer, regrée, arrive à Dakar et revient… embarqué par la Marine nationale ! L'histoire est rocambolesque, mais fonde un style : celui d'un artisan, déterminé et passionné.Ce goût pour les aventures hors-normes le conduit ensuite en Class40, où il monte avec trois associés un projet basé en Normandie avec un bateau d'occasion pendant 3 saisons. Ensemble, ils construisent ensuite en 2017 un bateau neuf et innovant signé Marc Lombard - le premier Lift - , et Louis Duc se retrouve pour la première fois à la tête d'un projet financé et compétitif. Malgré des hauts et des bas – abandon sur la Route du Rhum 2018, 5e place avec Aurélien Ducroz lors de la Transat Jacques Vabre 2019 –, "P'tit Louis", comme on l'appelle, est devenu grand. Malheureusement, lors du convoyage retour, dans un coup de vent proche des Açores, lui et son équipier sont doivent abandonner le bateau...Une épreuve marquante, mais Louis Duc est tenace et se lance ensuite dans son premier Vendée Globe, sur un bateau reconstruit à partir d'une coque incendiée. Louis boucle l'épreuve, malgré les avaries de voile et les moyens limités. Il en tire un mélange de fierté – "je l'ai fini" – et aussi de frustration – "je pouvais faire mieux". Depuis, il prépare la suite, avec l'envie de passer sur un foiler, mais sans illusion sur la difficulté à financer un projet à 4 ou 5 millions d'euros.Le Vendée Globe 2028 en ligne de mire, Louis Duc incarne une autre voie : celle d'un marin d'artisanat et de convictions, enraciné en Normandie, attaché au collectif, et toujours avide d'apprendre. Un skipper "normal", comme il aime à le dire, mais dont le parcours, lui, ne l'est décidément pas.Diffusé le 22 août 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 52 ans, Carolijn Brouwer est une figure emblématique de la course au large et de la voile légère. Actuellement membre de l'équipage Holcim-PRB engagé dans The Ocean Race Europe, elle compte en effet à son actif trois participations à la Volvo Ocean Race (désormais The Ocean Race), dont une victoire avec Dongfeng Race Team en 2018 aux côtés de Charles Caudrelier, un moment "inoubliable". La Belgo-Néerlandaise, qui, auparavant, a disputé trois fois les Jeux Olympiques sur trois supports et pour deux pays différents et a été élue deux fois Marin féminine de l'année par World Sailing, à vingt ans d'intervalle (1998 et 2018), raconte que c'est sa participation à la Volvo 2014-2015 avec l'équipe 100% féminine de Team SCA qui lui a "ouvert beaucoup de portes" et permis aujourd'hui d'être une navigatrice aussi expérimentée que convoitée lorsqu'il s'agit de monter des équipages de large. Une belle récompense pour celle qui a grandi au Brésil et tiré ses premiers bords dans la baie de Rio, et parle six langues, dont le français, parfaitement. La preuve dans ce premier épisode de la saison 4 de Navigantes.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 20 Août 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pos Report propose du 29 juillet au 19 août sa série estivale baptisée Un été à foils, l'occasion d'écouter ou de réécouter des épisodes de la saison écoulée avec des invités naviguant sur des supports à foils. Retour ce mardi sur l'épisode #220, enregistré le 8 juillet dernier, avec comme invité Franck Cammas.--Ce 220e épisode de Pos. Report reçoit Franck Cammas pour commenter son actualité chargée, entre Course des Caps sur l'Imoca Holcim PRB tout juste terminée à la troisième place, et navigations à partir de mercredi sur l'Ultim SVR Lazartigue.Il commence par raconter comment, sur une proposition de Sébastien Col, le team manager, il a intégré le team Holcim PRB en vue de The Ocean Race Europe, l'objectif prioritaire de la saison. La Course des Caps, qui n'était au départ pas au programme, s'est avérée riche d'enseignements pour l'équipage composé pour l'occasion, en plus de notre invité, de Nicolas Lunven, Alan Roberts, Annemieke Bes et Anne Beaugé (OBR).On refait ensuite le match de ce tour des îles britanniques avec Franck Cammas qui explique que dans certaines conditions, Holcim PRB a souffert de la comparaison en vitesse avec ses rivaux, Macif Santé Prévoyance (Sam Goodchild), Association Petits Princes-Quéguiner (Elodie Bonafous) et Vulnerable (Thomas Ruyant). Deuxième au Fastnet et quatrième au nord de l'Ecosse, Holcim PRB a finalement pris la troisième place au prix d'une grosse bataille de virements de bord avec Association Petits Princes-Quéguiner et après avoir déploré une casse au niveau du bout-dehors.On ouvre ensuite une page Ultim, Franck Cammas revenant sur son intégration au sein du team SVR Lazartigue, au point qu'il a récemment été nommé directeur de la performance, avec l'objectif d'accompagner Tom Laperche jusqu'à la Route du Rhum 2026 et d'optimiser le plan VPLP, notamment pour répondre au futur Gitana 18 quand ce dernier sera lancé l'automne prochain.On termine cet épisode en évoquant la recherche de partenaires de notre invité en vue du Vendée Globe 2028, qui l'a d'ores et déjà contraint à modifier ses échéances. Il estime aujourd'hui à 50/50 ses chances de trouver des sponsors pour l'accompagner et se donne jusqu'à la fin de l'année pour trouver.Rediffusé le 19 août 2025Diffusé le 08 Juillet 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque vendredi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été post Vendée Globe, l'occasion d'écouter ou de réécouter les récits de skippers ayant participé à la 10e édition. Quatrième et dernier invité, Sébastien Marsset, arrivé en 27e position. Écoutez-le dans ce 117e épisode d'Into The Wind, enregistré le 5 mai 2025, peu de temps après le retour de son Vendée Globe.--Il disposait probablement du plus petit budget de cette édition du Vendée Globe : 900 000 € au total pour les trois saisons et la course, qu'il termine en 27e position, après un peu plus de 91 jours de mer. Pas question pour Sébastien Marsset, malgré ces bouts de ficelles, de renoncer à la régate : d'où le concept de "sobriété performante" revendiqué par le Nantais, né à Paris voilà un peu plus de 40 ans.Formé sur le tas, à l'école de l'habitable et du convoyage, d'abord, à l'Ecole nationale de voile où il passe son brevet d'Etat, ensuite, il se lance, après de nombreuses régates en équipage, dans le circuit mini : 4 saisons d'apprentissage, avant d'être recruté comme petite main chez Groupama, pour des coups de main techniques ponctuels. Toujours dispo, toujours candidat, il finit par être embarqué comme technicien et navigateur de moins de 30 ans remplaçant d pour la Volvo Ocean Race 2011-2012 remportée par l'équipe de Franck Cammas.Le solide gaillard, connu pour son impact physique et son engagement, change de dimension, le téléphone se met à sonner : l'équipe Spindrift l'appelle pour naviguer sur l'ex Maxi Trimaran Banque Populaire, puis c'est Alvimedica qui l'engage pour la Volvo 2014-2015 - où il court, cette fois, toutes les étapes sauf une - avant de retourner boucler un Trophée Jules Verne avec Spindrift, sans parler des circuits GC32 et match racing avec l'équipage de Yann Guichard.Il passe ensuite au solo en Claass40 mais doit abandonner le Rhum 2018, enchaîne avec la Solitaire l'année suivante avant d'être recruté par Romain Attanasio sur son projet Imoca. C'est là que son projet de Vendée Globe prend corps, un peu ralenti par le Covid l'année suivante. En 2021, il accomplit une nouvelle saison avec Romain Attanasio, sur l'ex-Malizia, goûtant au foiler, mais il est temps de voler de ses propres ailes en Imoca : en 2022, il achète l'ancien Delta Dore à Erik Nigon et se lance dans les qualifs du Vendée Globe, montant une petite équipe commando qui l'emmène au départ avec le plus vieux bateau de la flotte.Un Vendée Globe où il prend du plaisir, malgré une remontée de l'Atlantique difficile, et qui lui donne immédiatement envie de recommencer ! Mais pas à n'importe quel prix, lui qui sait les sacrifices que demande cette épreuve : pour 2028, Sébastien veut jouer avec les foilers, visant un bateau d'occasion de la génération 2020 et un budget largement redimensionné. Trois mois après son retour, il y travaille déjà - "le large me manque".Rediffusé le 15 août 2025Diffusé le 5 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque mercredi, du 23 juillet au 13 août, Navigantes vous propose sa série estivale baptisée Un été Figaro. L'occasion d'écouter ou de réécouter quatre épisodes dont les invitées sont des actrices du circuit Figaro Beneteau, dont le grand rendez-vous de la saison, la Solitaire du Figaro Paprec, s'élancera début septembre. Quatrième et dernière invitée : Julie Royer-Coutts. Écoutez-la dans Navigantes #65, enregistré le 11 juin 2025.--Julie Royer-Coutts occupe depuis un an le poste de directrice générale d'OC Sport Pen Duick, un groupe auquel elle est très attachée puisqu'elle y a débuté professionnellement, au moment de sa création.Originaire de Troyes, c'est lors de ses études de commerce international à La Rochelle qu'elle a fait ses gammes en marketing et communication, travaillant sur le projet étudiant de son école pour le Tour de France à la voile.Depuis elle a beaucoup oeuvré à l'étranger, souvent guidée par deux mentors, la regrettée Isabel Genis et Mark Turner. Après la voile, elle a notamment découvert le cyclisme en prenant la direction de la Haute Route, confiant : "L'opérationnel c'est vraiment mon truc, j'ai besoin d'être sur le terrain."Après cette expérience internationale et variée, elle a donc fait son retour à la voile, gérant aujourd'hui les six grandes courses au portefeuille d'OC Sport Pen Duick, dont la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. "Tous les jours, je mesure la chance que nous avons de faire ce métier", explique-t-elle.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Rediffusé le 13 août 2025Diffusé le 11 Juin 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pos Report propose du 29 juillet au 19 août sa série estivale baptisée Un été à foils, l'occasion d'écouter ou de réécouter des épisodes de la saison écoulée avec des invités naviguant sur des supports à foils. Retour ce mardi sur l'épisode #214, enregistré le 27 mai dernier, avec comme invitée Camille Lecointre.--Ce 214e épisode de Pos. Report est consacré à la voile olympique et aux bateaux volants, avec une invitée unique, Camille Lecointre, avant le coup d'envoi du Grand Prix de l'École Navale à laquelle elle participe en ETF26.Cette dernière commence par revenir sur ses quatrièmes Jeux olympiques en 470, disputés l'été dernier à Marseille avec Jérémie Mion, une belle aventure humaine, mais une déception sportive qui l'a laissée sur sa faim, elle qui visait une nouvelle médaille olympique, après celles de bronze décrochées à Rio avec Hélène Defrance et à Tokyo avec Aloïse Retornaz.Même s'il “ne faut jamais dire jamais”, la page de l'olympisme est désormais tournée pour la navigatrice de 40 ans qui ne gardera que de bons souvenirs de ses presque vingt ans de 470, avec en point d'orgue la medal race des Jeux de Rio. Elle se verrait en revanche bien transmettre son expérience, elle qui se félicite de voir que la relève est assurée en 470 avec Matisse Pacaud et Lucie de Gennes, troisièmes du récent championnat d'Europe de Split.Camille Lecointre explique que comme elle n'avait rien prévu à l'avance, elle a eu une longue phase de réflexion sur son avenir après les Jeux, au point de songer à changer radicalement d'univers, avant de recevoir un coup de fil de Bruno Dubois qui lui a proposé de rejoindre l'équipe de France de SailGP pour la saison 5. Elle raconte la découverte de ce nouvel univers du foil et du F50 et son rôle de tacticienne remplaçante (pour l'instant) de Manon Audinet.Elle explique également comment elle s'est mise à l'ETF26 avec K-Challenge, l'objectif étant de former des femmes aux supports à foil dans la perspective de la prochaine édition de la Women's America's Cup, clairement un objectif pour la Normande. Qui sera donc à partir de mercredi en presqu'île de Crozon pour participer sur ce support au Grand Prix de l'École Navale, avec un équipage composé de Lou Mourniac, Enzo Ballanger et Manon Peyre.Rediffusé le 12 août 2025Diffusé le 27 Mai 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque vendredi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été post Vendée Globe, l'occasion d'écouter ou de réécouter les récits de skippers ayant participé à la 10e édition. Troisième invité, Sam Goodchild, arrivé en 9e position. Écoutez-le dans ce 116e épisode d'Into The Wind, enregistré le 22 avril 2025, peu de temps après le retour de son Vendée Globe.--Rares sont les marins à avoir goûté à autant de supports, si jeune : à 35 ans, Sam Goodchild, qui vient de boucler le Vendée Globe à la 9e position après 76 jours de course, n'a que le mot "apprendre" à la bouche. Alors, depuis qu'à 15 ans il s'est mis en tête de boucler le tour du monde en solitaire, le jeune Anglais multiplie les expériences.Après une jeunesse vécue aux Antilles sur le bateau familial, il rentre en Angleterre en pension puis intègre le circuit habitable et goûte au match racing, toujours partant pour filer un coup de main pour bricoler. C'est comme ça qu'il rencontre Alex Thomson et Mike Golding et vit le Vendée Globe 2008 de l'intérieur, après des premières transatlantiques et transpacifiques. Il a à peine 18 ans et arrête ses études : il sera marin.Il entre à l'Artemis Offshore Academy, et se lance en Figaro, pour quatre saisons : un apprentissage rude mais précieux, d'autant que, déjà, à côté, il multiplie les piges en Class40, gagnant la Normandy Channel Race en 2012. Quelques mois plus tard, il tombe à la mer lors de la deuxième étape de la Global Ocean Race, récupéré après 40 minutes à l'eau par son équipier Conrad Colman.Pendant ces riches années, il navigue en VOR65, en MOD70, en Imoca, désormais reconnu par les marins français, qui apprécient sa polyvalence... et son français parfait ! Habitué aux projets des autres, il se lance en Class40 pour le Rhum 2018, soutentu par Netflix, mais il démâte quelques jours après le départ. L'année suivante, il fait la rencontre de Leyton, qui lui confie la barre du Figaro, puis celle de l'Ocean Fifty.Cette fois, il a son propre projet, deux saisons complètes - dont une 3e place sur la Transat Jacques Vabre - et un statut de favori au départ de la Route du Rhum 2022 ; malheureusement, il est gravement blessé par sa colonne de winch dès le départ et doit renoncer.La suite était déjà écrite : à peine remis, il prend la barre de l'ancien Imoca de Thomas Ruyant et intègre la structure du Nordiste pour préparer le Vendée Globe, enfin ! En deux saisons, il accumule les places de 3e et décroche un titre de champion du monde Imoca, participe à The Ocean Race avec Holcim PRB, démâte quelques semaines avant le départ mais prend le départ de son tour du monde en solo serein et heureux.Il avait deux objectifs : terminer classé et prendre du plaisir. Objectifs atteints, et maintenant ? Sam Goodchild reconnaît que se remettre en selle n'est pas forcément évident et que réaliser son rêve est un peu vertigineux. Mais, désormais, courir autour du monde n'est plus un rêve, c'est son métier, et il a bien l'intention de continuer à le pratiquer.Rediffusé le 8 août 2025Diffusé le 22 Avril 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque mercredi, du 23 juillet au 13 août, Navigantes vous propose sa série estivale baptisée Un été Figaro. L'occasion d'écouter ou de réécouter quatre épisodes dont les invitées sont des actrices du circuit Figaro Beneteau, dont le grand rendez-vous de la saison, la Solitaire du Figaro Paprec, s'élancera début septembre. Troisième invitée : Eléonore de Grissac. Écoutez-la dans Navigantes #64, enregistré le 24 mai 2025.--Secrétaire générale de la classe Figaro Beneteau, Eléonore Jeudi de Grissac a suivi un parcours pas toujours rectiligne, fait de rencontres et de métiers variés, mais jamais bien loin de la mer. Aux Antilles, où elle a vécu vingt ans, puis en Bretagne où le monde de la course au large lui a ouvert les bras.Généreuse et sincère, elle se décrit comme « facilitatrice», toujours aux petits soins pour les skippers de la classe, qu'ils soient bizuths ou présents sur le circuit depuis des années. A 56 ans, cette maman a le sentiment d'être bien où elle est et tient à rendre hommage à sa famille, pour l'amour et la bienveillance dont elle a fait preuve à son égard et lui a permis de se construire.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Rediffusé le 6 août 2025Diffusé le 28 Mai 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pos Report propose du 29 juillet au 19 août sa série estivale baptisée Un été à foils, l'occasion d'écouter ou de réécouter des épisodes de la saison écoulée avec des invités naviguant sur des supports à foils. Retour ce mardi sur l'épisode #210, enregistré le 29 avril dernier, avec comme invités Lauriane Nolot et Tim Mourniac.--Ce 210e épisode de Pos. Report est consacré à la 56e édition de la Semaine olympique française qui vient de s'achever à Hyères, avec deux invités, Lauriane Nolot, qui a décroché la médaille de bronze en Formula Kite, et Tim Mourniac, sixième en Nacra 17 avec sa nouvelle équipière, Aloïse Retornaz.Avec eux, nous revenons d'abord sur les Jeux olympiques de Paris 2024, Lauriane Nolot explique que si elle a été dans un premier temps déçue de sa médaille d'argent en Formula Kite, elle a ensuite pris du recul pour mieux la savourer, tandis que Tim Mourniac garde beaucoup de positif de sa cinquième place en Nacra 17 avec Lou Berthomieu.Nos deux invités racontent ensuite leur après-Jeux, particulier pour Lauriane Nolot qui s'est cassé le pied droit quelques jours après la cérémonie de clôture en faisant du trampoline, ce qui l'a conduite à une longue rééducation. Tim Mourniac, fan de glisse, n'a de son côté jamais cessé d'être sur l'eau, tout en préparant son nouveau projet olympique. Il explique pourquoi il a choisi de repartir sur une nouvelle “PO” et le choix d'Aloïse Retornaz pour l'accompagner, il évoque également les priorités du duo au moment d'attaquer la préparation de leur saison 2025.La médaillée d'argent des JO revient également sur sa préparation, qui a réellement débuté en janvier et confie une légère appréhension au moment de reprendre la compétition sur la SOF, appréhension vite levée pour une troisième place finale qui répond largement à ses attentes. Même satisfaction pour Tim Mourniac qui estime que la sixième place de Hyères est un bon début avant les grandes échéances de la saison que seront pour lui, comme pour Lauriane Nolot en kite, les championnats d'Europe et les championnats du monde.Rediffusé le 5 août 2025Diffusé le 29 avril 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque vendredi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été post Vendée Globe, l'occasion d'écouter ou de réécouter les récits de skippers ayant participé à la 10e édition. Deuxième invité, Tanguy Le Turquais, arrivé en 17e position. Écoutez-le dans ce 115e épisode d'Into The Wind, enregistré le 4 avril 2025, peu de temps après le retour de son Vendée Globe.-- Si on s'en tient aux grandes dates de sa carrière nautique, la trajectoire de Tanguy Le Turquais, 35 ans, est limpide : une enfance à bord d'un bateau amarré à Vannes, un brevet d'Etat voile et un capitaine 200 comme diplômes, cinq saisons en Mini 6.50, cinq saisons en Figaro, trois saisons en Imoca et un magnifique Vendée Globe 2024-2025 conclu en 84 jours, un petit 1/4 d'heure derrière Benjamin Ferré, premier bateau à dérives.Dans les faits, évidemment, ça a été un peu plus compliqué que ça !Issu d'un milieu modeste et pas très porté par les études, il travaille d'abord très jeune en école de voile, se spécialise en mécaniqie marine et entame une carrière de convoyeur qui lui forge son expérience sur le terrain. Sans le sou, il achète avec Clarisse Crémer, qu'il rencontre en croisière, un Pogo pour se lancer dans la Mini. Au bout de deux saisons de vaches maigres, avec deux bouts de ficelles et sans le sou, il finit 6e de la Mini 2013 et récidive en 2015 pour accrocher un podium, toujours en série. Bilan des années mini : deux titres de champion de France promotion.Les années Figaro constituent un passage obligatoire, à ses yeux, pour parfaire son apprentissage vers le Vendée Globe, un projet qui commence à germer dans un coin de sa tête. Mais il le dit lui-même, il n'y prend pas beaucoup de plaisir. C'est là, aussi, que germe en lui l'envie de "ne pas être qu'un simple panneau publicitaire". Il ne parvient pas à convaincre son sponsor Queguiner de le suivre en Imoca, alors il y va tout seul, en soutenant une cause, celle de Lazare, qui organise des colocations entre sans-abris et jeunes actifs.A l'automne 2021, il lance son projet en achetant l'ancien Imoca de Damien Seguin : là aussi, le chemain sera semé d'embûches, entre Transat Jacques Vabre finie in extremis et sprint retour, accusations de triche avec sa compagne Clarisse Crémer - ils ont été blanchis par la FF Voile - mais toujours en jouant dans le paquet de tête des bateaux à dérives.Son Vendée Globe sera à l'image de l'homme et du marin : une explosion d'émotions au début, puis à fond, jusqu'au dernier jour, pour finir juste derrière Benjamin Ferré, avec qui une relation unique s'est créée.Et maintenant ? Pas de Vendée Globe supplémentaire : pour lui, cette course ne se vit qu'une fois, et les émotions y ont été tellement fortes, qu'on ne peut les galvauder.Mais celui qui dit être devenu "entrepreneur malgré lui" a déjà repris son bâton de pélerin pour se lancer dans un nouveau projet, en Ocean Fifty cette fois. Et toujours sous les couleurs de Lazare, parce que naviguer aligné avec ses valeurs compte beaucoup pour Tangy Le TurquaisRediffusé le 1er août 2025Diffusé le 4 Avril 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque mercredi, du 23 juillet au 13 août, Navigantes vous propose sa série estivale baptisée Un été Figaro. L'occasion d'écouter ou de réécouter quatre épisodes dont les invitées sont des actrices du circuit Figaro Beneteau, dont le grand rendez-vous de la saison, la Solitaire du Figaro Paprec, s'élancera début septembre. Deuxième invitée : Jeanne Grégoire. Écoutez-la dans Navigantes #54, enregistré le 8 janvier 2025.--Pendant plus de dix ans, dans les années 2000, Jeanne Grégoire a marqué l'histoire du circuit Figaro, d'abord parce qu'à l'époque, les femmes étaient rares sur les pontons, ensuite parce qu'elle a longtemps signé la meilleure performance féminine sur la Solitaire, 5e en 2008."J'étais très fière", reconnaît-celle qui se réjouit aujourd'hui de ne plus être la seule, rejointe depuis par Charlotte Yven, également 5e en 2024. "Je suis contente parce que Charlotte, en plus de finir 5e l'an dernier, a fait un podium d'étape, ce que je n'ai jamais réussi à faire."A 48 ans, Jeanne Grégoire est aujourd'hui la directrice du pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt, dont elle porte les valeurs et qu'elle fait avancer comme "une micro société", prenant à bras le corps les défis qui s'offrent à elle.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Rediffusé le 30 juillet 2025 Diffusé le 8 janvier 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pos Report propose du 29 juillet au 19 août sa série estivale baptisée Un été à foils, l'occasion d'écouter ou de réécouter des épisodes de la saison écoulée avec des invités naviguant sur des supports à foils. Retour ce mardi sur l'épisode #209, enregistré le 22 avril dernier, avec comme invités les skippers des Ultim SVR Lazartigue et Actual Ultim : Tom Laperche et Anthony Marchand--Ce 209e épisode de Pos. Report est consacré à deux marins de la classe Ultim, celle des multicoques volants : Tom Laperche et Anthony Marchand.Tandis que le skipper de SVR Lazartigue embarque Franck Cammas cette saison, le skipper d'Actual apprend à connaître l'ancien Gitana 17, acquis cet hiver par son partenaire. Alors que leur bateau est encore en chantier, les deux marins ont profité du week-end de Pâques pour régater dans le cadre du Spi Ouest-France à La Trinité-sur-Mer. Outre la convivialité, pas question de se laisser distancer par les « vieilles » connaissances : l'équipage de Tom Laperche, « made in SVR » devance le Team Banque Populaire de Loïs Berrehar en Open 7,50. Anthony Marchand se contente de la quatrième place en Mach 6,50.S'il leur faut attendre l'été pour la mise à l'eau de leur Ultim, le programme est intense : Anthony Marchand et son équipe démontent - puis remontent - les pièces du futur Actual Ultim 4. Le marin de Plérin raconte aussi l'acquisition du simulateur, jumeau numérique du bateau pour accélérer la prise en main. Le mât est attendu sous peu alors que les travaux « cosmétiques » sont engagés.Côté SVR-Lazartigue, Tom Laperche revient sur la frustration des 5 tentatives hivernales de Trophée Jules Verne et les enseignements tirés en matière de fiabilisation. De nouveaux appendices sont attendus. Il se confie aussi sur sa découverte du mode record… un challenge auquel Anthony Marchand se frotterait bien avec sa nouvelle machine.Après trois années passées aux côtés de François Gabart, ou Pascal Bidégorry, Tom Laperche raconte son tandem avec l'expérimenté Franck Cammas : le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2022 espère bien tirer profit de son expérience récente sur la Coupe de l'America en termes de développement et d'innovation.Les deux hommes se projettent enfin sur la Transat Café l'Or (départ le 26 octobre du Havre). Si Anthony Marchand reste mystérieux sur l'identité de son co-skipper, il concède qu'un profil navigateur / routeur a retenu toute son attention, au regard des règles désormais en vigueur (pas de routage depuis la terre). Après ses deuxièmes places en 2021 et 2023, Tom Laperche rêve quant à lui de victoire en 2025 avec des arrivées d'Ultim « dans le même quart d'heure en Martinique ! ».Rediffusé le 29 juillet 2025Diffusé le 22 avril 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque vendredi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été post Vendée Globe, l'occasion d'écouter ou de réécouter les récits de skippers ayant participé à la 10e édition. Premier invité, Benjamin Ferré, arrivé en 16e position. Écoutez-le dans ce 114e épisode d'Into The Wind, enregistré le 21 mars 2025, peu de temps après le retour de son Vendée Globe.--Il parle d'une voix calme et tranquille, mais sous chaque intonation percent les convictions et une passion pour son métier, qu'il Sur le papier un destin de cadre sup à La Défense l'attendait à la sortie de son école de commerce. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Et 10 ans plus tard, Benjamin Ferré s'est retrouvé au départ du Vendée Globe, bouclé en un peu moins de 85 jours, premier bateau à dérives.En retraçant son parcours, on comprend que la route initiale n'était pas aussi tracée que cela. Pas beaucoup de bateau pendant sa jeunesse, mais beaucoup de sport ; un tour du monde en stop pendant son année de césure - quand ses camarades de promo enchaînaient les stages - dont il revient changé ; une traversée de l'Atlantique au sextant avec des copains ; une expérience en start-up et très vite le goût de l'entrepreneuriat, puisqu'il crée sa boîte et multiplie les projets.Et puis, un jour à Paris, un dîner avec un concurrent de la Mini Transat, rencontré par hasard, va tout changer. Il se lance dans la préparation de l'édition 2019 en rachetant le bateau de Clarisse Crémer. Tout aurait pu s'arrêter en 2018 avec une double hernie discale, mais il surmonte l'obstacle, progresse à vitesse grand V pour finir par décrocher un podium en bateau de série.S'il se fait plus discret ensuite, c'est qu'il réfléchit avec beaucoup de méthode au Vendée Globe. En est-il capable ? Un dîner avec Jean Le Cam va faire tomber la dernière barrière et sceller entre les deux hommes une relation forte et durable. Après des mois de travail, il trouve de quoi acheter l'ancien Banque Populaire avec lequel Clarisse Crémer vient de terminer son premier Vendée Globe et signe avec Monnoyeur.La marche est haute, mais comme pour la Mini Transat, Benjamin Ferré va beaucoup travailler et beaucoup naviguer, enchaînant les courses et les performances pendant les 2 années de préparation. Résultat : un Vendée Globe marqué par une bataille homérique avec Tanguy Le Turquais, qu'il devance de 16 minutes pour la première place des "dériveurs".Et maintenant ? Priorité aux proches, la famille, les amis. Mais l'homme de projets, devenu marin, a beaucoup d'envies, et pas que dans la voile...Rediffusé le 25 juillet 2025Diffusé le 21 Mars 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque mercredi, du 23 juillet au 13 août, Navigantes vous propose sa série estivale baptisée Un été Figaro. L'occasion d'écouter ou de réécouter quatre épisodes dont les invitées sont des actrices du circuit Figaro Beneteau, dont le grand rendez-vous de la saison, la Solitaire du Figaro Paprec, s'élancera début septembre. Première invitée : Lola Billy. Écoutez-la dans Navigantes #53, enregistré le 11 décembre 2024.--A 27 ans, Lola Billy vient de remporter le challenge Océane, devenant ainsi la nouvelle skippeuse, à partir de janvier 2025, du Figaro Beneteau Région Bretagne–Crédit Mutuel de Bretagne Océane au côté de Victor Le Pape. Elle succède ainsi à Elodie Bonafous, Chloé Le Bars et Louise Acker, les précédentes lauréates de ce challenge destiné à ouvrir le circuit Figaro à des jeunes navigatrices.Originaire de l'Aber Wrac'h, Lola a hérité de ses parents, tous les deux sportifs de haut niveau, son appétit pour la compétition. "Ils n'étaient pas du tout dans la voile, mais en étant dans ce coin de la Bretagne, nous avons développé un goût pour tous les sports de plein air".Son parcours aurait pu la mener à une préparation olympique, "mais je n'étais pas une barreuse top gun", explique celle qui choisit alors de saisir toutes les opportunités pour naviguer beaucoup et sur tous les supports. Un éclectisme qui lui apporte énormément, et notamment une grande capacité d'adaptation.Lola en aura bien besoin pour s'attaquer à sa première saison en Figaro, un circuit réputé pour son exigence. "Je vais pouvoir mener mon projet pleinement, j'ai hâte, j'ai encore plein de choses à découvrir."Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Rediffusé le 23 juillet 2025Diffusé le 11 décembre 2024Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 222e épisode de Pos. Report reçoit deux invités qui, samedi 26 juillet, prendront le départ de la Rolex Fastnet Race à bord de l'Ultim Banque Populaire XI, à savoir son skipper Armel Le Cléac'h et Sébastien Josse, co-skipper du bateau et nommé directeur sportif du Team Banque Populaire en mars.Nous commençons justement par évoquer avec nos invités ces changements à la tête du Team, provoqués par le départ du directeur, Ronan Lucas, la solution en interne, avec Erwan Steff et Sébastien Josse, s'étant imposée pour lui succéder. Ce dernier détaille en quoi consiste son rôle, avec notamment comme priorité la mise en place du nouveau projet Imoca. Armel Le Cléac'h raconte au passage comment Banque Populaire a décidé de revenir en Imoca et comment le choix de Loïs Berrehar a été fait.Nous ouvrons ensuite la page Ultim, le skipper de Banque Populaire XI explique les modifications effectuées l'hiver dernier sur le trimaran, en particulier l'arrivée de nouveaux foils destinés à faire décoller le bateau plus tôt, il se montre plutôt satisfait des résultats, même s'il attend confirmation en confrontation, d'où son impatience de s'élancer sur le Fastnet.Un Fastnet sur lequel le Team Banque Populaire alignera un équipage de sept marins, avec notamment quelques renforts de choix en les personnes de Sam Goodchild, Thierry Chabagny et Nicolas Lunven. Les deux marins racontent leurs souvenirs de Fastnet, notamment de la dernière édition, avec une sortie du Solent dans 25 nœuds de face qui aura nécessité une vingtaine de virements de bord !Ils évoquent également la concurrence qui les attend, sur cette course, mais également en vue de la Transat Café L'Or, le grand objectif de la saison d'un duo qui n'est autre que le tenant du titre. Armel Le Cléac'h conclut en se projetant sur l'année 2026, avec en ligne de mire une Route du Rhum qu'il rêve de remporter, sans doute suivie d'une tentative sur le Trophée Jules Verne.En partenariat avec The Sea CleanersDiffusé le 22 Juillet 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 221e épisode de Pos. Report revient sur l'édition 2025 de la course de Class40, Les Sables-Horta - dont la première étape a été courue en double, la seconde en solitaire - en recevant, au lendemain de l'arrivée de la deuxième étape, son vainqueur au classement général, Fabien Delahaye (Legallais), et son dauphin, l'Espagnol Pep Costa (VSF Sports).Ce dernier commence par raconter comment il a été “casté” pour ce projet de Class40 lancé par un nouveau partenaire, VSF, le choix ayant été fait de racheter l'ancien Alla Grande Pirelli d'Ambrogio Beccaria plutôt que de construire un bateau neuf pour gagner du temps d'apprentissage.L'Espagnol revient sur ses débuts difficiles en course, une collision avec Wasabii lors de la phase de pré-départ de la CIC Normandy Channel Race (courue avec Pablo Santurde), d'où une grosse envie de se rattraper sur Les Sables-Horta. Fabien Delahaye avait de son côté terminé troisième de l'épreuve normande avec Pierre Leboucher, un podium confirmant sa régularité aux avant-postes sur le circuit Class40.Nous entrons ensuite dans le vif du sujet des Sables-Horta, avec une première étape sans enjeux stratégiques majeurs, mais la nécessité d'aller vite et de bien se positionner au cap Finisterre, puis, à l'issue d'un long bord tribord amure, pour négocier l'arrivée aux Açores. La victoire est finalement revenue aux Italiens Luca Rosetti et Matteo Sericano, devant Pep Costa et Pablo Santurde, parvenus sur le fil à dépasser Fabien Delahaye et Pierre Leboucher, les écarts en temps étant très faibles à l'arrivée (13 minutes entre le premier et le troisième).Après une escale aux Açores de six jours qu'ils auront particulièrement appréciée, les deux marins refont le match de la seconde étape, bien plus compliquée stratégiquement, avec notamment le choix fait par Fabien Delahaye d'opter, seul contre tous, pour une trajectoire sud, tandis que Pep Costa explique pourquoi il a opté pour une route “médiane”. Le skipper de Legallais raconte ensuite le regroupement général à l'entrée du golfe de Gascogne et comment, à l'approche de l'arrivée, il a commencé par calculer les écarts pour s'assurer la victoire au général, devant Pep Costa, plus que satisfait de ce résultat pour sa première course en solitaire en Class40, et Guillaume Pirouelle.Les deux skippers finissent par évoquer la prochaine échéance, qui arrive très vite, la Rolex Fastnet Race, qu'ils disputeront en équipage de quatre.En partenariat avec The Sea CleanersDiffusé le 15 Juillet 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sur le papier, c'est le parcours idéal ; dans les faits, des trajectoires comme les siennes sont rares, et il le rappelle : "Voile olympique et course au large sont deux disciplines différentes". Pierre Leboucher a longtemps été un pur produit du 470, qu'il a pratiqué pendant plus de dix ans avec Vincent Garos. Ensemble, ils remportent plusieurs titres de champion de France, des étapes de Coupe du monde, des médailles européennes et mondiales, et décrochent leur sélection pour les Jeux olympiques de Londres en 2012. Ils y terminent à la 7e place, frustrés de ne pas avoir concrétisé leur potentiel, mais fiers du chemin accompli.En 2016, Pierre Leboucher change de cap. Ingénieur au bureau d'études d'AG+ Spars, il plaque tout et fait "all in" pour se consacrer à la course au large et entame une nouvelle vie de figariste, d'abord sur ses fonds propres, puis sous les couleurs de Guyot Environnement pendant quatre saisons. Dans cette discipline exigeante, il se forge une solide réputation, jusqu'à remporter une étape de la Solitaire du Figaro en 2021 et signer plusieurs tops 10 au général.Depuis, le Nantais explore tous les supports : Figaro, Class40, Ocean Fifty, Ultim. Équipier aussi discret qu'efficace, il enchaîne les embarquements, avec Fabien Delahaye sur le circuit Class40 cette année, mais aussi avec Thomas Coville sur Sodebo Ultim 3, avec qui il a tenté le Trophée Jules Verne à l'hiver 2024-2025.Dans cet épisode, il raconte sans détour la vie d'un marin embarqué sur les projets des autres, souvent dans l'incertitude, toujours avec l'envie de progresser. Il partage aussi son envie de retrouver un projet personnel, pour la Route du Rhum 2026, voire pour le Vendée Globe 2028 - lui qui serait le premier ancien olympien français à prendre le départ du tour du monde en solitaire.Diffusé le 11 juillet 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 220e épisode de Pos. Report reçoit Franck Cammas pour commenter son actualité chargée, entre Course des Caps sur l'Imoca Holcim PRB tout juste terminée à la troisième place, et navigations à partir de mercredi sur l'Ultim SVR Lazartigue.Il commence par raconter comment, sur une proposition de Sébastien Col, le team manager, il a intégré le team Holcim PRB en vue de The Ocean Race Europe, l'objectif prioritaire de la saison. La Course des Caps, qui n'était au départ pas au programme, s'est avérée riche d'enseignements pour l'équipage composé pour l'occasion, en plus de notre invité, de Nicolas Lunven, Alan Roberts, Annemieke Bes et Anne Beaugé (OBR).On refait ensuite le match de ce tour des îles britanniques avec Franck Cammas qui explique que dans certaines conditions, Holcim PRB a souffert de la comparaison en vitesse avec ses rivaux, Macif Santé Prévoyance (Sam Goodchild), Association Petits Princes-Quéguiner (Elodie Bonafous) et Vulnerable (Thomas Ruyant). Deuxième au Fastnet et quatrième au nord de l'Ecosse, Holcim PRB a finalement pris la troisième place au prix d'une grosse bataille de virements de bord avec Association Petits Princes-Quéguiner et après avoir déploré une casse au niveau du bout-dehors.On ouvre ensuite une page Ultim, Franck Cammas revenant sur son intégration au sein du team SVR Lazartigue, au point qu'il a récemment été nommé directeur de la performance, avec l'objectif d'accompagner Tom Laperche jusqu'à la Route du Rhum 2026 et d'optimiser le plan VPLP, notamment pour répondre au futur Gitana 18 quand ce dernier sera lancé l'automne prochain.On termine cet épisode en évoquant la recherche de partenaires de notre invité en vue du Vendée Globe 2028, qui l'a d'ores et déjà contraint à modifier ses échéances. Il estime aujourd'hui à 50/50 ses chances de trouver des sponsors pour l'accompagner et se donne jusqu'à la fin de l'année pour trouver.En partenariat avec The Sea CleanersDiffusé le 08 Juillet 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 219e épisode de Pos. Report reçoit Alexia Barrier, qui, en fin d'année, s'attaquera au Trophée Jules Verne à la tête d'un équipage 100% féminin. Elle commence par revenir sur la naissance de The Famous Project, lancé après sa participation au Vendée Globe 2020. Un projet qui a réellement démarré lorsque, lors d'une conférence, le CIC a souhaité s'embarquer à ses côtés, rejoint ensuite par Idec, qui lui a “prêté” le trimaran Idec Sport, détenteur du Trophée Jules Verne depuis janvier 2017 en 40 jours 23 heures et 30 minutes.Elle raconte ensuite les premières navigations sur le MOD70 Limosa, utilisé comme plateforme d'entraînement, expliquant que passer d'un monocoque à un trimaran, c'est comme passer “de la motoGP à la F1”. Elle explique également comment elle s'est entourée, notamment de Dee Caffari, sa co-skippeuse, mais également des Britanniques Brian Thompson et Jonny Malbon, personnages centraux du projet, même s'ils ne feront pas partie de l'équipage du Jules Verne.Elle détaille les modifications apportées à Idec Sport au cours de l'hiver 2024-2024 et revient sur le coup d'arrêt subi par le projet suite au retrait d'un partenaire au printemps 2024, qui l'a conduit à se concentrer sur la recherche de nouveaux sponsors. Une quête qui a fini par aboutir récemment, avec la montée en gamme du CIC, désormais partenaire titre du projet, et l'arrivée notamment de Sopra Steria. Ce qui a permis à l'équipage d'enfin naviguer sur le plan VPLP mi-juin, Alexia Barrier terminant par donner les grandes lignes du programme jusqu'au départ autour du monde prévu en fin d'année.Diffusé le 1er Juillet 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode hors normes, Sidney Gavignet revient sur une trajectoire aussi dense qu'introspective. Equipier réputé et engagé, il a sillonné les océans au plus haut niveau pendant plus de 25 ans : la Whitbread dès 1993 avec Tabarly, trois Volvo Ocean Race entre 2001 et 2009 (dont une victoire avec ABN Amro One), une Route du Rhum sur un MOD70 ou encore plusieurs Transats AG2R et Jacques Vabre. Formé dans la filière olympique, passé par le Figaro, Gavignet a aussi marqué les esprits comme le premier Français à intégrer durablement des équipes anglo-saxonnes.Mais derrière la performance, l'homme a peu à peu ouvert un autre chapitre. La disparition d'un équipier en 2015 et une succession d'accidents ont conduit Sidney à un virage personnel. Il quitte Oman Sail en 2017, entame un MBA et amorce une transformation intérieure nourrie de coaching, d'équitation, de yoga et de spiritualité. Une bascule marquée par une prise de recul sur la brutalité du sport de haut niveau, et un regard plus apaisé sur la vie, le leadership et la compétition.Aujourd'hui, Sidney Gavignet navigue toujours - mais autrement. À bord du Cigare Rouge, ketch de légende autrefois skippé par VDH et Catherine Chabaud, il accompagne des particuliers et des sportifs en mer dans des stages de croisière, de transmission ou de développement personnel. “Apprendre à se mouvoir dans l'incertitude avec les moyens du bord” : sa nouvelle définition du large devient un art de vivre.À travers cette parole rare, on découvre un homme de contraste. Bourreau de travail devenu guide bienveillant, barreur surentraîné reconverti en passeur, à 55 ans, Sidney Gavignet incarne une trajectoire singulière, marquée par l'intensité, le doute, l'introspection et une forme de résilience lucide.Diffusé le 27 Juin 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On peut passer plus de deux décennies au coeur de la voile de haut niveau et n'avoir accordé qu'une poignée d'interviews : à 44 ans, Erwan Israël, marin recherché, est aussi, c'est peu de le dire, un homme de l'ombre. Formé à Brest puis à Hyères, il suit d'abord la filière olympique en laser, avant de bifurquer vers la course en équipage. Dès 2001, il découvre le Tour de France à la voile, qu'il remportera à plusieurs reprises avec l'équipe TPM–COYCH (2005, 2007), tout en développant ses compétences de tacticien et de navigateur.Entre 2006 et 2009, il s'essaye au Figaro, devient vice-champion du monde de match racing, navigue en Class America. En 2010, il intègre le Groupama Sailing Team et participe à la légendaire et victorieuse Volvo Ocean Race 2011–2012 à bord de Groupama 4, avec Franck Cammas. Il rejoint en suite Spindrift Racing. Navigateur à bord du plus grand trimaran de course du monde, Spindrift 2, il participe à plusieurs tentatives du Trophée Jules Verne et remporte notamment la Route de la Découverte (2013) et la Fastnet Race (2015). C'est aussi là qu'il bascule vers des fonctions de routage et de performance à terre.Depuis 2019, il évolue au sein du Gitana Team, dont il est devenu une pièce maîtresse, en tant que navigateur, routeur et responsable de la cellule performance. Il accompagne la victoire sur la Brest Atlantiques (2019) et la Transat Jacques Vabre (2021), puis devient co-skipper de Charles Caudrelier sur celle de 2023. Il éclate à l'écran dans son rôle de routeur, menant son skipper à la victoire dans la Route du Rhum (2022) et l'Arkea Ultim Challenge (2024). Ces derniers mois, il est accaparé par la conception de Gitana 18, dont la mise à l'eau est attendue en septembre. Des heures derrière l'écran, encore ; mais la promesse d'heures à voler prochainement...Diffusé le 13 Juin 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il a découvert la voile à l'adolescence, entre Toulouse et Gruissan, dans une famille baignée par l'aéronautique - loin des capitales de la régate. C'est aux côtés de son père Ortwin, pionnier d'Airbus, que Stephan Kandler fait ses premières armes, en croisière puis en course, avant de professionnaliser cette passion au sein de K Yachting. Très actif dans les années 1990 sur les circuits ILC 40, Mumm 30 ou Corel 45, il construit des programmes ambitieux en équipage, repère de futurs grands noms (Juan Kouyoumdjian, Guillaume Verdier) et attire les meilleurs navigateurs français des circuits inshore.En 2001, à 30 ans, il se lance dans l'aventure Coupe de l'America avec la création de K-Challenge. Six ans plus tard, son équipe représente la France à Valence sous le nom Areva Challenge, après avoir frôlé la banqueroute. Le défi français se classe sixième de la Louis Vuitton Cup et parvient à rivaliser avec des écuries bien mieux dotées. L'avenir s'annonce prometteur - Stephan Kandler assure avoir alors réuni un budget de 60 millions d'euros grâce à un mécène et un partenaire -, mais le conflit judiciaire entre Oracle et Alinghi gèle tout projet de suite et tout s'effondre.Il rebondit en TP52 avec All4One durant trois saisons, sans parvenir à revenir dans la Coupe et prend ce qu'il pense être sa retraite de la voile pour se tourner vers les vignes pendant près de huit ans. Kandler revient à la voile en 2021, motivé par l'évolution technologique des supports et l'essor de SailGP. Il s'associe à Bruno Dubois et relance K-Challenge, avec l'objectif de concourir à la 37e America's Cup à Barcelone. C'est le groupe Accor, via sa marque Orient Express, qui relance définitivement la machine fin 2022. En deux ans à peine, un AC75 est construit chez Multiplast, issu du design package des Kiwis et l'équipe s'aligne dans les délais.Sur le plan sportif, Quentin Delapierre et les siens créent la surprise en remportant la première régate officielle à Villanova en AC40. Mais le manque d'entraînement sur l'AC75 et l'inexpérience de ce type de support pénalisent la suite du parcours. Malgré une victoire symbolique contre Alinghi, le défi tricolore ne se qualifie pas pour les demi-finales. Une "déception" sportive, Kandler ne s'en cache pas.Aujourd'hui, K-Challenge poursuit l'aventure à travers sa présence en SailGP, où elle aligne le même équipage qu'en America's Cup. L'équipe s'est ancrée à Lorient, via des activités technologiques (hydrogène, software embarqué, simulateur) qui nourrissent à la fois la performance et des débouchés industriels.Alors que la 38e édition de la Coupe se profile à Naples en 2027, Stéphane Kandler affiche son ambition : capitaliser sur l'expérience de Barcelone pour construire une équipe encore plus compétitive. La France a (re)pris pied dans la Coupe. Il reste désormais à s'y imposer. Et Stephan Kandler en est sûr : jamais cela n'a été aussi possible.Diffusé le 30 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il fût longtemps un technicien de haut vol ; il occupe désormais une place centrale dans l'écosystème de la course au large. Président de l'Imoca depuis 2017, Antoine Mermod, 48 ans, élu par les coureurs, dirige la classe phare des monocoques de 60 pieds. Il a commencé par l'habitable à La Trinité-sur-Mer où la famille passe ses vacances, alors véritable Mecque de la voile dans les années 1990-2000. Étudiant en école d'ingénieur, il se forme au contact de Bruno Peyron, multiplie les coups de main et les expériences avant de plonger dans l'univers des Orma. Avec Karine Fauconnier chez Sergio Tacchini puis au sein du Gitana Team, il vit de l'intérieur l'âge d'or des trimarans de 60 pieds, à une époque où peu d'équipes disposent de bureaux d'études intégrés.Il a à peine 30 ans et déjà beaucoup d'expérience quand il vit son premier Vendée Globe avec Gitana 80 : il dissèque la jauge et découvre les émotions puissantes d'un tour du monde. Il renouvellera l'expérience en 2016-2017 en construisant No Way Back et en gérant le projet de Pieter Heerema. Entre-temps, il est directeur technique des 5 Imoca de la Fnob sur la Barcelona World Race, 2011 puis rejoint les frères Peyron pour participer à l'aventure Energy Team dans la Coupe de l'America.Il est élu président de l'Imoca au printemps 2017, à l'issue du premier Vendée Globe des foilers, lorsque partisans et opposants à la monotypie s'affrontent : l'ingénieur passionné par les protos se retrouve président d'une association de coureurs. Sous sa houlette, l'Imoca va se transformer en une véritable ligue professionnelle (une dizaine de collaborateurs, 1,7 million d'euros de budget), profitant de l'engouement pour le Vendée Globe 2020-2021 et du choix par The Ocean Race - sur sa proposition - de faire des Imoca le support de ses épreuves en équipage.Prochain objectif : faire en sorte que les coureurs, qui prennent tous les risques, vivent mieux de leur sport. Et continuer à vivre les émotions si uniques d'un tour du monde...Diffusé le 21 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.