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On peut passer plus de deux décennies au coeur de la voile de haut niveau et n'avoir accordé qu'une poignée d'interviews : à 44 ans, Erwan Israël, marin recherché, est aussi, c'est peu de le dire, un homme de l'ombre. Formé à Brest puis à Hyères, il suit d'abord la filière olympique en laser, avant de bifurquer vers la course en équipage. Dès 2001, il découvre le Tour de France à la voile, qu'il remportera à plusieurs reprises avec l'équipe TPM–COYCH (2005, 2007), tout en développant ses compétences de tacticien et de navigateur.Entre 2006 et 2009, il s'essaye au Figaro, devient vice-champion du monde de match racing, navigue en Class America. En 2010, il intègre le Groupama Sailing Team et participe à la légendaire et victorieuse Volvo Ocean Race 2011–2012 à bord de Groupama 4, avec Franck Cammas. Il rejoint en suite Spindrift Racing. Navigateur à bord du plus grand trimaran de course du monde, Spindrift 2, il participe à plusieurs tentatives du Trophée Jules Verne et remporte notamment la Route de la Découverte (2013) et la Fastnet Race (2015). C'est aussi là qu'il bascule vers des fonctions de routage et de performance à terre.Depuis 2019, il évolue au sein du Gitana Team, dont il est devenu une pièce maîtresse, en tant que navigateur, routeur et responsable de la cellule performance. Il accompagne la victoire sur la Brest Atlantiques (2019) et la Transat Jacques Vabre (2021), puis devient co-skipper de Charles Caudrelier sur celle de 2023. Il éclate à l'écran dans son rôle de routeur, menant son skipper à la victoire dans la Route du Rhum (2022) et l'Arkea Ultim Challenge (2024). Ces derniers mois, il est accaparé par la conception de Gitana 18, dont la mise à l'eau est attendue en septembre. Des heures derrière l'écran, encore ; mais la promesse d'heures à voler prochainement...Diffusé le 13 Juin 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 216e épisode de Pos. Report reçoit deux marins qui, du 14 au 22 juin, disputeront le Tour de Bretagne à la voile entre Perros-Guirec et Quiberon, Alexis Loison (Groupe Réel) et Alexis Thomas (Wings of the Ocean).Nos deux invités commencent par évoquer cette épreuve qui fête cette année sa 15e édition, avec toujours le même format, à savoir qu'elle se court en double et par étapes. Alexis Loison, qui y a participé huit fois et l'a gagnée à deux reprises, avec Fred Duthil en 2029 puis Guillaume Pirouelle il y a deux ans, explique que la clé est la régularité, tandis qu'Alexis Thomas se souvient d'une première participation, en 2021, qui s'était terminée sur un caillou de l'Aber Wrac'h.Ils expliquent ensuite le choix de leurs co-skippers respectifs, Corentin Horeau pour le Normand, Malo Wessely pour le Rochelais, qui raconte au passage comment il est venu à la voile de compétition et au Figaro en particulier, sa famille étant très proche de celle des Levaillant père et fils (Jean-Baptiste et Arthur).Nous évoquons ensuite avec eux leur début de saison, marqué par une première victoire sur le circuit Figaro lors de la Solo Guy Cotten pour Alexis Thomas, qui l'explique notamment par un budget enfin à la hauteur de ses ambitions et l'arrivée de Romen Richard comme entraîneur du pôle de La Rochelle. Et même si la Transat Paprec s'est avérée frustrante (9e avec Pauline Courtois après avoir fait une partie de la course aux avant-postes), il estime avoir trouvé quelque chose en termes de vitesse, notamment au portant.Quant à Alexis Loison, il explique comment il “jongle” entre son travail à la voilerie Incidence et les navigations, notamment sur le nouveau JPK 1050 qu'il met actuellement au point. Nous enchaînons sur leur grand objectif de la saison, la Solitaire du Figaro, la 19e d'Alexis Loison, la 5e d'Alexis Thomas. Le premier présente le parcours et revient sur quelques souvenirs marquants, entre son unique victoire d'étape à Plymouth et la première du Figaro 3, en 2019.Diffusé le 10 Juin 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 215e épisode de Pos. Report est consacré à la classe Mini 6.50 avant le départ, le jeudi 5 juin de Douarnenez, du Trophée Marie-Agnès Péron, auquel participent, en catégorie proto, les deux invités, Benoît Marie (Nicomatic-Petit Bateau) et Basile Gautier (Nass&Wind/les EDG).L'un comme l'autre commencent par raconter comment ils sont venus à la classe Mini, un projet né après son entrée en alternance chez North Sails à l'âge de 16 ans pour Basile Gautier (23 ans aujourd'hui), également très jeune chez Benoît Marie, passionné de voile et de technique depuis longtemps, et qui est arrivé sur le circuit en 2012, avant de remporter un an plus tard la Mini Transat en proto.Quand Caroline Boule lui a parlé de relancer un projet sur un proto à foils signé Sam Manuard, ce dernier, passé depuis ses débuts au large par de nombreux supports (Ultim, Ocean Fifty, Moth…), a “repiqué” avec enthousiasme il y a trois ans. Il raconte l'apprentissage parfois compliqué du foil sur un bateau de 6,50 mètres, tandis que Basile Gautier explique de son côté pourquoi, après deux premières années sur le 802 (il n'a pas réussi à se qualifier pour la Mini Transat 2023), il a jeté son dévolu sur le 945, le fameux Tartine, lancé en 2018 par Axel Tréhin, puis équipé de foils en 2022 par Fabio Muzzolini, copropriétaire du plan Lombard.Après avoir détaillé les spécificités de leurs protos respectifs et comment ils financent leur projet, les deux skippers évoquent leurs ambitions pour la suite de la saison, avec en ligne de mire la Mini Transat. Et après ? Basile Gautier se verrait bien poursuivre en course au large, sans doute pas en Mini, Benoît Marie veut “voir le cap Horn”, que ce soit sur The Ocean Race, le Vendée Globe ou son rêve ultime, le Trophée Jules Verne.Diffusé le 03 Juin 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il a découvert la voile à l'adolescence, entre Toulouse et Gruissan, dans une famille baignée par l'aéronautique - loin des capitales de la régate. C'est aux côtés de son père Ortwin, pionnier d'Airbus, que Stephan Kandler fait ses premières armes, en croisière puis en course, avant de professionnaliser cette passion au sein de K Yachting. Très actif dans les années 1990 sur les circuits ILC 40, Mumm 30 ou Corel 45, il construit des programmes ambitieux en équipage, repère de futurs grands noms (Juan Kouyoumdjian, Guillaume Verdier) et attire les meilleurs navigateurs français des circuits inshore.En 2001, à 30 ans, il se lance dans l'aventure Coupe de l'America avec la création de K-Challenge. Six ans plus tard, son équipe représente la France à Valence sous le nom Areva Challenge, après avoir frôlé la banqueroute. Le défi français se classe sixième de la Louis Vuitton Cup et parvient à rivaliser avec des écuries bien mieux dotées. L'avenir s'annonce prometteur - Stephan Kandler assure avoir alors réuni un budget de 60 millions d'euros grâce à un mécène et un partenaire -, mais le conflit judiciaire entre Oracle et Alinghi gèle tout projet de suite et tout s'effondre.Il rebondit en TP52 avec All4One durant trois saisons, sans parvenir à revenir dans la Coupe et prend ce qu'il pense être sa retraite de la voile pour se tourner vers les vignes pendant près de huit ans. Kandler revient à la voile en 2021, motivé par l'évolution technologique des supports et l'essor de SailGP. Il s'associe à Bruno Dubois et relance K-Challenge, avec l'objectif de concourir à la 37e America's Cup à Barcelone. C'est le groupe Accor, via sa marque Orient Express, qui relance définitivement la machine fin 2022. En deux ans à peine, un AC75 est construit chez Multiplast, issu du design package des Kiwis et l'équipe s'aligne dans les délais.Sur le plan sportif, Quentin Delapierre et les siens créent la surprise en remportant la première régate officielle à Villanova en AC40. Mais le manque d'entraînement sur l'AC75 et l'inexpérience de ce type de support pénalisent la suite du parcours. Malgré une victoire symbolique contre Alinghi, le défi tricolore ne se qualifie pas pour les demi-finales. Une "déception" sportive, Kandler ne s'en cache pas.Aujourd'hui, K-Challenge poursuit l'aventure à travers sa présence en SailGP, où elle aligne le même équipage qu'en America's Cup. L'équipe s'est ancrée à Lorient, via des activités technologiques (hydrogène, software embarqué, simulateur) qui nourrissent à la fois la performance et des débouchés industriels.Alors que la 38e édition de la Coupe se profile à Naples en 2027, Stéphane Kandler affiche son ambition : capitaliser sur l'expérience de Barcelone pour construire une équipe encore plus compétitive. La France a (re)pris pied dans la Coupe. Il reste désormais à s'y imposer. Et Stephan Kandler en est sûr : jamais cela n'a été aussi possible.Diffusé le 30 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Secrétaire générale de la classe Figaro Beneteau, Eléonore Jeudi de Grissac a suivi un parcours pas toujours rectiligne, fait de rencontres et de métiers variés, mais jamais bien loin de la mer. Aux Antilles, où elle a vécu vingt ans, puis en Bretagne où le monde de la course au large lui a ouvert les bras.Généreuse et sincère, elle se décrit comme « facilitatrice», toujours aux petits soins pour les skippers de la classe, qu'ils soient bizuths ou présents sur le circuit depuis des années. A 56 ans, cette maman a le sentiment d'être bien où elle est et tient à rendre hommage à sa famille, pour l'amour et la bienveillance dont elle a fait preuve à son égard et lui a permis de se construire.Diffusé le 28 Mai 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 214e épisode de Pos. Report est consacré à la voile olympique et aux bateaux volants, avec une invitée unique, Camille Lecointre, avant le coup d'envoi du Grand Prix de l'École Navale à laquelle elle participe en ETF26.Cette dernière commence par revenir sur ses quatrièmes Jeux olympiques en 470, disputés l'été dernier à Marseille avec Jérémie Mion, une belle aventure humaine, mais une déception sportive qui l'a laissée sur sa faim, elle qui visait une nouvelle médaille olympique, après celles de bronze décrochées à Rio avec Hélène Defrance et à Tokyo avec Aloïse Retornaz.Même s'il “ne faut jamais dire jamais”, la page de l'olympisme est désormais tournée pour la navigatrice de 40 ans qui ne gardera que de bons souvenirs de ses presque vingt ans de 470, avec en point d'orgue la medal race des Jeux de Rio. Elle se verrait en revanche bien transmettre son expérience, elle qui se félicite de voir que la relève est assurée en 470 avec Matisse Pacaud et Lucie de Gennes, troisièmes du récent championnat d'Europe de Split.Camille Lecointre explique que comme elle n'avait rien prévu à l'avance, elle a eu une longue phase de réflexion sur son avenir après les Jeux, au point de songer à changer radicalement d'univers, avant de recevoir un coup de fil de Bruno Dubois qui lui a proposé de rejoindre l'équipe de France de SailGP pour la saison 5. Elle raconte la découverte de ce nouvel univers du foil et du F50 et son rôle de tacticienne remplaçante (pour l'instant) de Manon Audinet.Elle explique également comment elle s'est mise à l'ETF26 avec K-Challenge, l'objectif étant de former des femmes aux supports à foil dans la perspective de la prochaine édition de la Women's America's Cup, clairement un objectif pour la Normande. Qui sera donc à partir de mercredi en presqu'île de Crozon pour participer sur ce support au Grand Prix de l'École Navale, avec un équipage composé de Lou Mourniac, Enzo Ballanger et Manon Peyre.Diffusé le 27 Mai 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Concevoir un bateau de type Imoca avec du carbone, mais aussi du bois, du bambou, de l'ortie, du lin et du chanvre, c'est le défi que s'est lancé le skipper Marc Thiercelin. Ce navire promet de lier réplicabilité, recyclabilité et compétitivité. Il commencera à naviguer lors du prochain Vendée Globe.-----------------------------------------------------------------------SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsableSMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
Il fût longtemps un technicien de haut vol ; il occupe désormais une place centrale dans l'écosystème de la course au large. Président de l'Imoca depuis 2017, Antoine Mermod, 48 ans, élu par les coureurs, dirige la classe phare des monocoques de 60 pieds. Il a commencé par l'habitable à La Trinité-sur-Mer où la famille passe ses vacances, alors véritable Mecque de la voile dans les années 1990-2000. Étudiant en école d'ingénieur, il se forme au contact de Bruno Peyron, multiplie les coups de main et les expériences avant de plonger dans l'univers des Orma. Avec Karine Fauconnier chez Sergio Tacchini puis au sein du Gitana Team, il vit de l'intérieur l'âge d'or des trimarans de 60 pieds, à une époque où peu d'équipes disposent de bureaux d'études intégrés.Il a à peine 30 ans et déjà beaucoup d'expérience quand il vit son premier Vendée Globe avec Gitana 80 : il dissèque la jauge et découvre les émotions puissantes d'un tour du monde. Il renouvellera l'expérience en 2016-2017 en construisant No Way Back et en gérant le projet de Pieter Heerema. Entre-temps, il est directeur technique des 5 Imoca de la Fnob sur la Barcelona World Race, 2011 puis rejoint les frères Peyron pour participer à l'aventure Energy Team dans la Coupe de l'America.Il est élu président de l'Imoca au printemps 2017, à l'issue du premier Vendée Globe des foilers, lorsque partisans et opposants à la monotypie s'affrontent : l'ingénieur passionné par les protos se retrouve président d'une association de coureurs. Sous sa houlette, l'Imoca va se transformer en une véritable ligue professionnelle (une dizaine de collaborateurs, 1,7 million d'euros de budget), profitant de l'engouement pour le Vendée Globe 2020-2021 et du choix par The Ocean Race - sur sa proposition - de faire des Imoca le support de ses épreuves en équipage.Prochain objectif : faire en sorte que les coureurs, qui prennent tous les risques, vivent mieux de leur sport. Et continuer à vivre les émotions si uniques d'un tour du monde...Diffusé le 21 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 213e épisode de Pos. Report est consacré à la CIC Normandy Channel Race, dont la 16e édition s'élance le dimanche 25 mai de Caen-Ouistreham, avec trois invités qui seront sur la ligne de départ et ont tous la particularité d'être normands : Guillaume Pirouelle, qui fera équipe avec Cédric Chateau sur Sogestran-Seafrigo, Sophie Faguet, associée à Nicolas Jossier sur Défi Solidaire avec Ellye et l'Arche, et le tenant du titre, Fabien Delahaye, qui sera accompagné sur Legallais par Pierre Leboucher.Chacun revient d'abord sur des derniers mois bien occupés, entre la direction de course du Vendée Globe pour Fabien Delahaye, qui explique que cette expérience lui a permis de voir l'envers du décor d'une telle “machine” ; la Transat Paprec avec Jules Ducelier pour Sophie Faguet, qui revient sur leur abandon à mi-course à bord de Région Normandie ; le Trophée Jules Verne à bord de Sodebo Ultim 3 pour Guillaume Pirouelle, qui raconte une tentative interrompue au bout de 16 jours.Nos trois invités détaillent ensuite comment ils ont repris leur préparation en Class40 en vue de cette saison, une préparation minimale pour Sophie Faguet, puisque sa dernière navigation, avant le convoyage du bateau à Caen, remonte à… la CIC Normandy Channel Race 2024 en septembre dernier. Ils expliquent également à quel point, en tant que Normands, cette course a une importance particulière pour eux et leurs partenaires, et en exposent les particularités, Guillaume Pirouelle la comparant à une “grande étape de Solitaire du Figaro en double en Class40”.Ils finissent par expliquer quels sont leurs objectifs respectifs sur cette CIC Normandy Channel Race, avec des ambitions de victoire pour Fabien Delahaye (qui y participe pour la septième fois, quatre podiums, dont une victoire) et Guillaume Pirouelle (4e l'an dernier), l'envie de retrouver ses repères avec Nicolas Jossier pour Sophie Faguet, en vue du grand rendez-vous de la saison pour tous, la Transat Café L'Or (départ le 26 octobre du Havre).Diffusé le 20 Mai 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 32 ans, Sasha Lanièce a déjà un parcours très riche et engagé. Diplômée de l'École nationale des arts et métiers, docteur en physique, data scientist à l'Assemblée Nationale, mais une réalité qui, finalement, emporte tout : "J'étais plus heureuse en mer que derrière un bureau."Elle se lance en 2021 sur le circuit Mini 6.50, ce qui lui permet, en 2023, de disputer sa première Mini-Transat. Fin 2024, elle décide de créer la première écurie féminine de course au large en solitaire, baptisée Les Déferlantes Sailing Team, afin de faire bouger les lignes et montrer que les femmes ne doivent rien s'interdire.L'équipe est composée de Karen Menuet, sélectionnée pour prendre la succession de Sasha en Mini 6.50, tandis que cette dernière a lancé son projet Class 40, avec dans le viseur en fin d'année sa première Transat Café l'Or en double.Diffusé le 14 Mai 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 212e épisode de Pos. Report revient sur la Transat Paprec 2025 avec deux navigatrices qui ont terminé sur le podium, Charlotte Yven (Skipper Macif), victorieuse pour la deuxième fois consécutive, cette fois avec Hugo Dhallenne, et la “locale de l'étape”, Cindy Brin, qui vit à Saint-Barthélémy et a créé une grosse surprise en prenant la troisième place sur Cap St Barth avec Thomas André.Cette dernière commence par raconter les émotions de l'arrivée, confiant n'avoir pris conscience de l'effervescence autour d'elle qu'une fois la ligne franchie, tant elle était concentrée. Elle explique également comment elle a monté ce projet, challengée il y a deux ans à Concarneau par un élu de la collectivité de Saint-Barth, et aidée par Eric Péron.Charlotte Yven confie quant à elle qu'elle a encore du mal à réaliser qu'elle a remporté la Transat Paprec pour la deuxième fois, rejoignant ainsi le seul double vainqueur à ce jour, Armel Le Cléac'h, elle revient sur la manière dont elle a préparé la course avec Hugo Dhallenne, sélectionné en fin d'année dernière pour succéder à Loïs Berrehar au sein du dispositif Skipper Macif.Nous refaisons ensuite le match de la course, Cindy Brin racontant notamment l'émotion d'un parcours côtier bouclé en tête puis “la peur de sa vie” au passage de La Palma (Canaries), lorsque le Figaro 3, surtoilé, s'est couché plusieurs fois sur l'eau. Les deux navigatrices détaillent les derniers jours de course, avec un regroupement général à l'approche des Antilles dans une bulle sans vent qui a nécessité une certaine stabilité émotionnelle, ce qui, selon Cindy Brin, n'a pas été évident à gérer.Charlotte Yven raconte comment elle et Hugo Dhallenne sont finalement parvenus à creuser un petit écart à une demi-journée de l'arrivée pour finalement s'imposer dans quasiment le même temps que deux ans plus tôt (un quart d'heure d'écart !). Nous finissons par évoquer la suite du programme, avec la Solitaire du Figaro Paprec comme objectif prioritaire pour la skippeuse de Macif, l'envie de continuer en Figaro pour Cindy Brin, qui va toutefois reprendre dès mercredi son poste de monitrice de voile au Yacht-Club de Saint-Barth.Diffusé le 13 Mai 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 211e épisode de Pos. Report reçoit Paul Meilhat, skipper de l'Imoca Biotherm, à bord duquel il a pris fin janvier la cinquième place de la dixième édition du Vendée Globe.Il commence d'ailleurs par raconter comment il a vécu son après-Vendée Globe, entre vacances scolaires en famille et retour assez rapide au chantier pour préparer la saison 2025. Il revient ensuite sur la course, qu'il aura démarrée un peu en retrait, le temps d'apprivoiser ses nouveaux foils, installés peu avant le départ, et terminée en mode régate au sein d'un groupe de six-sept concurrents.Avec à l'arrivée une cinquième place qu'il considère comme une “réussite” au regard de l'ensemble d'un projet qui n'aura pas été de tout repos, entre enchaînement des courses, dont The Ocean Race 2023, contraintes budgétaires et pépins techniques.Nous évoquons ensuite avec lui la suite du programme, qui, cette année, va se concentrer pour Biotherm sur The Ocean Race Europe, avec des objectifs affichés de performance et un équipage dont le skipper nous dévoile la composition. Paul Meilhat travaille parallèlement sur le montage de son projet prioritaire pour la suite, la participation à la prochaine édition de The Ocean Race (en 2027), confiant avoir fait le choix de ne pas lancer de nouvelle construction, pour des raisons de coût, d'impact écologique et de temps de mise au point.Quid du Vendée Globe 2028 ? Le cinquième de la dernière édition n'a pour l'instant pas la réponse, mais confie que s'il doit y retourner, ce sera pour vivre une histoire différente.Diffusé le 6 Mai 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il disposait probablement du plus petit budget de cette édition du Vendée Globe : 900 000 € au total pour les trois saisons et la course, qu'il termine en 27e position, après un peu plus de 91 jours de mer. Pas question pour Sébastien Marsset, malgré ces bouts de ficelles, de renoncer à la régate : d'où le concept de "sobriété performante" revendiqué par le Nantais, né à Paris voilà un peu plus de 40 ans.Formé sur le tas, à l'école de l'habitable et du convoyage, d'abord, à l'Ecole nationale de voile où il passe son brevet d'Etat, ensuite, il se lance, après de nombreuses régates en équipage, dans le circuit mini : 4 saisons d'apprentissage, avant d'être recruté comme petite main chez Groupama, pour des coups de main techniques ponctuels. Toujours dispo, toujours candidat, il finit par être embarqué comme technicien et navigateur de moins de 30 ans remplaçant d pour la Volvo Ocean Race 2011-2012 remportée par l'équipe de Franck Cammas.Le solide gaillard, connu pour son impact physique et son engagement, change de dimension, le téléphone se met à sonner : l'équipe Spindrift l'appelle pour naviguer sur l'ex Maxi Trimaran Banque Populaire, puis c'est Alvimedica qui l'engage pour la Volvo 2014-2015 - où il court, cette fois, toutes les étapes sauf une - avant de retourner boucler un Trophée Jules Verne avec Spindrift, sans parler des circuits GC32 et match racing avec l'équipage de Yann Guichard.Il passe ensuite au solo en Claass40 mais doit abandonner le Rhum 2018, enchaîne avec la Solitaire l'année suivante avant d'être recruté par Romain Attanasio sur son projet Imoca. C'est là que son projet de Vendée Globe prend corps, un peu ralenti par le Covid l'année suivante. En 2021, il accomplit une nouvelle saison avec Romain Attanasio, sur l'ex-Malizia, goûtant au foiler, mais il est temps de voler de ses propres ailes en Imoca : en 2022, il achète l'ancien Delta Dore à Erik Nigon et se lance dans les qualifs du Vendée Globe, montant une petite équipe commando qui l'emmène au départ avec le plus vieux bateau de la flotte.Un Vendée Globe où il prend du plaisir, malgré une remontée de l'Atlantique difficile, et qui lui donne immédiatement envie de recommencer ! Mais pas à n'importe quel prix, lui qui sait les sacrifices que demande cette épreuve : pour 2028, Sébastien veut jouer avec les foilers, visant un bateau d'occasion de la génération 2020 et un budget largement redimensionné. Trois mois après son retour, il y travaille déjà - "le large me manque".Diffusé le 5 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Claire Fountaine, 71 ans, n'a jamais eu sa langue dans la poche malgré une certaine timidité. Figure incontournable du monde nautique, la championne du monde 470 en 1983 a vécu plusieurs vies, comme elle le dit elle-même. Elle a d'abord été athlète de haut niveau dans les années 1970, formant un duo mixte avec son mari Jean-François. "J'étais souvent la seule femme sur les parkings, mais j'aimais ça, aller battre les garçons sur l'eau."Elle a aussi été, dans le désordre, directrice de l'équipe de France de voile olympique pour les Jeux d'Athènes et de Pékin, vice-présidente de la Fédération française de voile, entraîneure au tout début du pôle sport-études de La Rochelle, sa ville d'adoption, et elle est aujourd'hui encore présidente du conseil d'administration de la société Fountaine-Pajot. Son credo ? Bien accompagner les jeunes avec respect et écoute.Diffusé le 30 avril 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 210e épisode de Pos. Report est consacré à la 56e édition de la Semaine olympique française qui vient de s'achever à Hyères, avec deux invités, Lauriane Nolot, qui a décroché la médaille de bronze en Formula Kite, et Tim Mourniac, sixième en Nacra 17 avec sa nouvelle équipière, Aloïse Retornaz.Avec eux, nous revenons d'abord sur les Jeux olympiques de Paris 2024, Lauriane Nolot explique que si elle a été dans un premier temps déçue de sa médaille d'argent en Formula Kite, elle a ensuite pris du recul pour mieux la savourer, tandis que Tim Mourniac garde beaucoup de positif de sa cinquième place en Nacra 17 avec Lou Berthomieu.Nos deux invités racontent ensuite leur après-Jeux, particulier pour Lauriane Nolot qui s'est cassé le pied droit quelques jours après la cérémonie de clôture en faisant du trampoline, ce qui l'a conduite à une longue rééducation. Tim Mourniac, fan de glisse, n'a de son côté jamais cessé d'être sur l'eau, tout en préparant son nouveau projet olympique. Il explique pourquoi il a choisi de repartir sur une nouvelle “PO” et le choix d'Aloïse Retornaz pour l'accompagner, il évoque également les priorités du duo au moment d'attaquer la préparation de leur saison 2025.La médaillée d'argent des JO revient également sur sa préparation, qui a réellement débuté en janvier et confie une légère appréhension au moment de reprendre la compétition sur la SOF, appréhension vite levée pour une troisième place finale qui répond largement à ses attentes. Même satisfaction pour Tim Mourniac qui estime que la sixième place de Hyères est un bon début avant les grandes échéances de la saison que seront pour lui, comme pour Lauriane Nolot en kite, les championnats d'Europe et les championnats du monde.Présenté par la Classe Imer
Rares sont les marins à avoir goûté à autant de supports, si jeune : à 35 ans, Sam Goodchild, qui vient de boucler le Vendée Globe à la 9e position après 76 jours de course, n'a que le mot "apprendre" à la bouche. Alors, depuis qu'à 15 ans il s'est mis en tête de boucler le tour du monde en solitaire, le jeune Anglais multiplie les expériences.Après une jeunesse vécue aux Antilles sur le bateau familial, il rentre en Angleterre en pension puis intègre le circuit habitable et goûte au match racing, toujours partant pour filer un coup de main pour bricoler. C'est comme ça qu'il rencontre Alex Thomson et Mike Golding et vit le Vendée Globe 2008 de l'intérieur, après des premières transatlantiques et transpacifiques. Il a à peine 18 ans et arrête ses études : il sera marin.Il entre à l'Artemis Offshore Academy, et se lance en Figaro, pour quatre saisons : un apprentissage rude mais précieux, d'autant que, déjà, à côté, il multiplie les piges en Class40, gagnant la Normandy Channel Race en 2012. Quelques mois plus tard, il tombe à la mer lors de la deuxième étape de la Global Ocean Race, récupéré après 40 minutes à l'eau par son équipier Conrad Colman.Pendant ces riches années, il navigue en VOR65, en MOD70, en Imoca, désormais reconnu par les marins français, qui apprécient sa polyvalence... et son français parfait ! Habitué aux projets des autres, il se lance en Class40 pour le Rhum 2018, soutentu par Netflix, mais il démâte quelques jours après le départ. L'année suivante, il fait la rencontre de Leyton, qui lui confie la barre du Figaro, puis celle de l'Ocean Fifty.Cette fois, il a son propre projet, deux saisons complètes - dont une 3e place sur la Transat Jacques Vabre - et un statut de favori au départ de la Route du Rhum 2022 ; malheureusement, il est gravement blessé par sa colonne de winch dès le départ et doit renoncer.La suite était déjà écrite : à peine remis, il prend la barre de l'ancien Imoca de Thomas Ruyant et intègre la structure du Nordiste pour préparer le Vendée Globe, enfin ! En deux saisons, il accumule les places de 3e et décroche un titre de champion du monde Imoca, participe à The Ocean Race avec Holcim PRB, démâte quelques semaines avant le départ mais prend le départ de son tour du monde en solo serein et heureux.Il avait deux objectifs : terminer classé et prendre du plaisir. Objectifs atteints, et maintenant ? Sam Goodchild reconnaît que se remettre en selle n'est pas forcément évident et que réaliser son rêve est un peu vertigineux. Mais, désormais, courir autour du monde n'est plus un rêve, c'est son métier, et il a bien l'intention de continuer à le pratiquer.Diffusé le 22 Avril 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 209e épisode de Pos. Report est consacré à deux marins de la classe Ultim, celle des multicoques volants : Tom Laperche et Anthony Marchand.Tandis que le skipper de SVR Lazartigue embarque Franck Cammas cette saison, le skipper d'Actual apprend à connaître l'ancien Gitana 17, acquis cet hiver par son partenaire. Alors que leur bateau est encore en chantier, les deux marins ont profité du week-end de Pâques pour régater dans le cadre du Spi Ouest-France à La Trinité-sur-Mer. Outre la convivialité, pas question de se laisser distancer par les « vieilles » connaissances : l'équipage de Tom Laperche, « made in SVR » devance le Team Banque Populaire de Loïs Berrehar en Open 7,50. Anthony Marchand se contente de la quatrième place en Mach 6,50.S'il leur faut attendre l'été pour la mise à l'eau de leur Ultim, le programme est intense : Anthony Marchand et son équipe démontent - puis remontent - les pièces du futur Actual Ultim 4. Le marin de Plérin raconte aussi l'acquisition du simulateur, jumeau numérique du bateau pour accélérer la prise en main. Le mât est attendu sous peu alors que les travaux « cosmétiques » sont engagés.Côté SVR-Lazartigue, Tom Laperche revient sur la frustration des 5 tentatives hivernales de Trophée Jules Verne et les enseignements tirés en matière de fiabilisation. De nouveaux appendices sont attendus. Il se confie aussi sur sa découverte du mode record… un challenge auquel Anthony Marchand se frotterait bien avec sa nouvelle machine.Après trois années passées aux côtés de François Gabart, ou Pascal Bidégorry, Tom Laperche raconte son tandem avec l'expérimenté Franck Cammas : le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2022 espère bien tirer profit de son expérience récente sur la Coupe de l'America en termes de développement et d'innovation.Les deux hommes se projettent enfin sur la Transat Café l'Or (départ le 26 octobre du Havre). Si Anthony Marchand reste mystérieux sur l'identité de son co-skipper, il concède qu'un profil navigateur / routeur a retenu toute son attention, au regard des règles désormais en vigueur (pas de routage depuis la terre). Après ses deuxièmes places en 2021 et 2023, Tom Laperche rêve quant à lui de victoire en 2025 avec des arrivées d'Ultim « dans le même quart d'heure en Martinique ! ».Présenté par la Classe Imer
Laurence Dacoury, vraie pionnière en la matière, a créé son agence Blanco Negro il y a 31 ans, accompagnant en communication et marketing, athlètes, fédérations et événements sportifs. Cette ancienne athlète, passionnée, "sans être fan", sait ainsi ce qu'exige le sport de haut niveau.C'est avec les Grands Prix Orma dans les années 1990 qu'elle découvre la voile, son un œil nouveau et presque candide est alors un atout pour médiatiser le circuit. Michel Desjoyeaux, qu'elle a accompagné sur son deuxième Vendée Globe victorieux, en 2008/2009, dit d'elle que c'est "une main de velours dans un gant de velours", Laurence ne déroge jamais à son credo : "Toujours apporter le meilleur à la personne avec laquelle je travaille".Cette professionnelle reconnue invoque souvent la chance qu'elle a eue dans son exceptionnel parcours et si elle commence désormais à réduire la voilure, elle confie n'être "absolument pas lassée et toujours aussi curieuse".Diffusé le 16 avril 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 208e épisode de Pos. Report est consacré à la Transat Paprec avec comme invités Mathilde Géron, co-skippeuse de Martin Le Pape à bord de Demain, et Davy Beaudart, skipper de Hellowork et accompagné sur cette transat par Julie Simon.Mathilde Géron commence par décrire son état d'esprit à cinq jours de prendre le départ de sa première transat en course, elle qui, la saison dernière, a navigué en Ocean Fifty, team manager du projet Inter Invest de Matthieu Perraut.Davy Beaudart revient de son côté sur son parcours, entre activité professionnelle à la tête du chantier Nauty'Mor d'Hennebont, qu'il a lancé il y a près de vingt ans, et course au large, notamment en Mini 6.50 et Imoca aux côtés de Louis Burton, avant de se mettre au Figaro en 2022 et d'y revenir cette année avec un sponsor, Hellowork.Il explique ensuite pourquoi il a choisi Julien Simon pour l'accompagner sur la Transat Paprec, Mathilde Géron racontant de son côté ses hésitations quand Martin Le Pape lui a proposé de disputer la course avec lui, puis ses débuts, “humides”, en Figaro, support sur lequel elle n'avait jamais navigué.Les deux marins détaillent leur préparation et analysent le plateau, avec, pour l'un comme pour l'autre, des objectifs de podium sur cette Transat Paprec. Ils finissent par se projeter sur la suite, Mathilde Géron confiant son besoin de faire une pause pour se consacrer à sa famille, tandis que Davy Beaudart embarquerait bien son partenaire sur la Solitaire du Figaro Paprec, voire sur la Route du Rhum en 2026.Présenté par la Classe Imer
Ce 207e épisode de Pos. Report reçoit Elodie Bonafous pour parler de son projet Imoca Horizon 29, un mois et demi après la mise à l'eau de son nouveau bateau, plan Verdier sistership de Macif Santé Prévoyance, vainqueur du Vendée Globe 2024 avec Charlie Dalin.Nous commençons par un retour en arrière, la navigatrice rappelant comment s'est lancé ce projet il y a un peu plus de deux ans avec Bertrand Quéguiner et les premières décisions prises, entre design du nouveau bateau, choix du chantier (MerConcept avec CDK), constitution d'une équipe et installation à Port-la-Forêt.Après avoir évoqué sa dernière saison en Figaro en 2024, elle revient ensuite sur la manière dont elle a suivi le Vendée Globe 2024 et les enseignements qu'elle en a tirés pour son propre projet, en observant les performances de Macif Santé Prévoyance et en s'appuyant sur les retours d'expérience techniques de MerConcept.La skippeuse de la baie de Morlaix raconte enfin ses premières navigations sur son Imoca, avec notamment une sortie offshore de 24 heures dans 20-25 noeuds de vent, avec celui qui sera son co-skipper cette saison, Yann Eliès, et se projette sur le programme de l'année, entre Course des Caps et Transat Café L'Or.Diffusé le 8 avril 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si on s'en tient aux grandes dates de sa carrière nautique, la trajectoire de Tanguy Le Turquais, 35 ans, est limpide : une enfance à bord d'un bateau amarré à Vannes, un brevet d'Etat voile et un capitaine 200 comme diplômes, cinq saisons en Mini 6.50, cinq saisons en Figaro, trois saisons en Imoca et un magnifique Vendée Globe 2024-2025 conclu en 84 jours, un petit 1/4 d'heure derrière Benjamin Ferré, premier bateau à dérives.Dans les faits, évidemment, ça a été un peu plus compliqué que ça !Issu d'un milieu modeste et pas très porté par les études, il travaille d'abord très jeune en école de voile, se spécialise en mécaniqie marine et entame une carrière de convoyeur qui lui forge son expérience sur le terrain. Sans le sou, il achète avec Clarisse Crémer, qu'il rencontre en croisière, un Pogo pour se lancer dans la Mini. Au bout de deux saisons de vaches maigres, avec deux bouts de ficelles et sans le sou, il finit 6e de la Mini 2013 et récidive en 2015 pour accrocher un podium, toujours en série. Bilan des années mini : deux titres de champion de France promotion.Les années Figaro constituent un passage obligatoire, à ses yeux, pour parfaire son apprentissage vers le Vendée Globe, un projet qui commence à germer dans un coin de sa tête. Mais il le dit lui-même, il n'y prend pas beaucoup de plaisir. C'est là, aussi, que germe en lui l'envie de "ne pas être qu'un simple panneau publicitaire". Il ne parvient pas à convaincre son sponsor Queguiner de le suivre en Imoca, alors il y va tout seul, en soutenant une cause, celle de Lazare, qui organise des colocations entre sans-abris et jeunes actifs.A l'automne 2021, il lance son projet en achetant l'ancien Imoca de Damien Seguin : là aussi, le chemain sera semé d'embûches, entre Transat Jacques Vabre finie in extremis et sprint retour, accusations de triche avec sa compagne Clarisse Crémer - ils ont été blanchis par la FF Voile - mais toujours en jouant dans le paquet de tête des bateaux à dérives.Son Vendée Globe sera à l'image de l'homme et du marin : une explosion d'émotions au début, puis à fond, jusqu'au dernier jour, pour finir juste derrière Benjamin Ferré, avec qui une relation unique s'est créée.Et maintenant ? Pas de Vendée Globe supplémentaire : pour lui, cette course ne se vit qu'une fois, et les émotions y ont été tellement fortes, qu'on ne peut les galvauder.Mais celui qui dit être devenu "entrepreneur malgré lui" a déjà repris son bâton de pélerin pour se lancer dans un nouveau projet, en Ocean Fifty cette fois. Et toujours sous les couleurs de Lazare, parce que naviguer aligné avec ses valeurs compte beaucoup pour Tangy Le TurquaisDiffusé le 4 Avril 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 28 ans, Alice Duvivier est ingénieure au bureau d'études de la prestigieuse écurie de course au large, le Gitana Team, depuis trois ans. Passionnée depuis son enfance par les bateaux - "Petite, j'en dessinais tout le temps sur mes cahiers" -, c'est pourtant dans le bâtiment éco-responsable qu'elle commence sa carrière d'ingénieure en génie civile. "L'éco-conception donnait du sens à mon métier."La fascination pour la mer et les bateaux finit par reprendre le dessus - "Le récit des marins, l'aventure humaine, c'est tout ce que j'aime" - et Alice complète ses brillantes études en devenant architecte navale. "Il y avait peu de femmes, mais on avait une passion commune et ça efface les barrières de genre", explique-t-elle. Elle frappe ensuite aux portes pour trouver un stage, faisant confiance à son intuition, et entre dans l'écurie aux flèches d'argent, dont elle n'est depuis plus repartie. Avec spontanéité et fraîcheur, elle revient sur un parcours déjà brillant.Diffusé le 2 avril 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 206e épisode de Pos. Report est consacré à la voile olympique au moment où se déroule le premier grand rendez-vous de l'année et de la nouvelle olympiade, le Trofeo Princesa Sofia (Semaine de Palma), avec deux invités tout juste intronisés par la Fédération française de voile, Loïc Billon, nouveau manager de l'équipe de France, et Franck Citeau, manager de la performance.Après s'être présentés et un rapide bilan de la précédente olympiade, terminée sur un bilan aux Jeux de Paris 2024 de deux médailles tricolores (argent pour Lauriane Nolot en kite, bronze pour Charline Picon et Sarah Steyaert en 49er FX), les deux techniciens expliquent pourquoi la FFVoile a choisi un duo pour succéder au directeur de l'équipe de France, Philippe Mourniac, et leurs prérogatives respectives.Nous évoquons ensuite la nouvelle olympiade, avec une équipe de France pour 2025 qui va être dévoilée très prochainement et sera réunie lors de la Semaine Olympique Française de Hyères (19-26 avril), avec, révèle Franck Citeau, des objectifs de performance élevés, puisqu'il faudra faire un top 6 cette année dans les championnats du monde de chaque olympique pour prétendre rester en équipe de France en 2026.Nous évoquons également le processus de qualification pour les Jeux de Los Angeles, qui se jouera en 2027 lors des championnats du monde “one-person” de Fortaleza et “two-person” de Gdynia, les nouveaux équipages français constitués après les JO de Paris, la préparation de cette saison 2025 et les grand objectifs de l'année.Diffusé le 1er avril 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pos. Report vous propose ce mardi la rediffusion de l'épisode #200, au cours duquel Benjamin Ferré et Tanguy Le Turquais ont refait le match de leur Vendée Globe, les deux marins ayant noué sur leur premier tour du monde une relation particulière.--Ce 200e épisode de Pos. Report reçoit deux marins qui auront été inséparables lors de la dixième édition du Vendée Globe, Benjamin Ferré (Monnoyeur-Duo for a Job), arrivé 16e (et premier bateau à dérives) le 3 février après un peu moins de 84 jours, et Tanguy Le Turquais (Lazare), qui a coupé la ligne 15 minutes et 50 secondes après son concurrent et ami.Les deux marins commencent par détailler leur première semaine de terrien, faite de célébrations, de retrouvailles avec la famille et les proches, de tournée parisienne médiatique (pour Benjamin Ferré) et… de nuits agitées, l'un comme l'autre confiant avoir toujours du mal à retrouver un sommeil normal. Ils commentent ensuite l'arrivée triomphale, dimanche 8 février, de Violette Dorange, se réjouissant de voir cette “jeune femme de son temps” recevoir un tel accueil, Benjamin Ferré raconte également ses retrouvailles très fortes avec Jean Le Cam, sans lequel son projet de Vendée Globe n'aurait sans doute pas vu le jour.Nous refaisons ensuite le match du tour du monde avec les deux skippers, entre descente de l'Atlantique en forme de mise en jambes, entrée dans le Grand Sud particulièrement violente pour Tanguy Le Turquais qui l'a joué chien fou dans le premier front, avec à la clé trois lattes cassées, bord d'anthologie de quasiment 24 heures côte à côte en fin d'Indien, et dégâts : le skipper de Lazare raconte comment il a mis quatre jours à réparer une casse structurelle dans le fond de coque, Benjamin Ferré son avarie de vérin de quille, solutionnée à distance par… Jean Le Cam.Ils terminent en évoquant le passage du cap Horn, le meilleur souvenir pour le skipper de Monnoyeur-Duo for a Job qui en reste émerveillé, et leur mano a mano lors de la remontée de l'Atlantique pour remporter le match des bateaux à dérives. Remettront-ils ça ? Pour Tanguy Le Turquais, c'est non, pour Benjamin Ferré, peut-être, mais pas en 2028.Rediffusé le 25 mars 2025Diffusé le 11 février 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il parle d'une voix calme et tranquille, mais sous chaque intonation percent les convictions et une passion pour son métier, qu'il Sur le papier un destin de cadre sup à La Défense l'attendait à la sortie de son école de commerce. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Et 10 ans plus tard, Benjamin Ferré s'est retrouvé au départ du Vendée Globe, bouclé en un peu moins de 85 jours, premier bateau à dérives.En retraçant son parcours, on comprend que la route initiale n'était pas aussi tracée que cela. Pas beaucoup de bateau pendant sa jeunesse, mais beaucoup de sport ; un tour du monde en stop pendant son année de césure - quand ses camarades de promo enchaînaient les stages - dont il revient changé ; une traversée de l'Atlantique au sextant avec des copains ; une expérience en start-up et très vite le goût de l'entrepreneuriat, puisqu'il crée sa boîte et multiplie les projets.Et puis, un jour à Paris, un dîner avec un concurrent de la Mini Transat, rencontré par hasard, va tout changer. Il se lance dans la préparation de l'édition 2019 en rachetant le bateau de Clarisse Crémer. Tout aurait pu s'arrêter en 2018 avec une double hernie discale, mais il surmonte l'obstacle, progresse à vitesse grand V pour finir par décrocher un podium en bateau de série.S'il se fait plus discret ensuite, c'est qu'il réfléchit avec beaucoup de méthode au Vendée Globe. En est-il capable ? Un dîner avec Jean Le Cam va faire tomber la dernière barrière et sceller entre les deux hommes une relation forte et durable. Après des mois de travail, il trouve de quoi acheter l'ancien Banque Populaire avec lequel Clarisse Crémer vient de terminer son premier Vendée Globe et signe avec Monnoyeur.La marche est haute, mais comme pour la Mini Transat, Benjamin Ferré va beaucoup travailler et beaucoup naviguer, enchaînant les courses et les performances pendant les 2 années de préparation. Résultat : un Vendée Globe marqué par une bataille homérique avec Tanguy Le Turquais, qu'il devance de 16 minutes pour la première place des "dériveurs".Et maintenant ? Priorité aux proches, la famille, les amis. Mais l'homme de projets, devenu marin, a beaucoup d'envies, et pas que dans la voile...Diffusé le 21 Mars 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 27 ans, Caroline Boule avance vite et bien. Diplômée en science des matériaux et de génie nucléaire à l'imperial College of London et elle a aussi planché sur une thèse en physique fondamentale à l'école polytechnique, la Franco-Polonaise a tracé sa route dans l'univers de la voile, animée par la technique, l'innovation et la compétition.Après avoir navigué en Moth International, elle s'est ainsi lancée en 2022 dans l'aventure de la classe Mini 6.50 avec celui qui, plus tard, est devenu son époux, Benoît Marie, et Sam Manuard, à qui a été confié le design d'un proto à foils, sur lequel elle a disputé sa première Mini Transat, en 2023.Après avoir essuyé quelques plâtres les premières années, la navigatrice estime que le pari est désormais réussi, entre résultats probants obtenus en 2024 et record des 24h en Mini, avec 322,7 milles lors de la SAS l'été dernier. Prochain défi pour Caroline Boule : le Class40 et la Transat Café L'Or qu'elle courra avec l'Espagnole Aina Bauza dans le cadre de l'opération Cap pour Elles.Diffusé le 19 mars 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 205e épisode de Pos. Report est consacré au circuit Figaro Beneteau à moins d'une semaine du coup d'envoi de la saison avec la Solo Guy Cotten, avec deux invités qui en prendront le départ, Martin Le Pape (Demain) et Quentin Vlamynck (Les Etoiles Filantes).L'un comme l'autre commencent par revenir sur leur saison 2024, la première sur le circuit pour Quentin Vlamynck, passé auparavant par les classes Mini 6.50 et Ocean Fifty, qui raconte sa découverte d'un support monotype sur lequel chaque petit détail compte et chaque erreur se paie cher au classement.Martin Le Pape explique de son côté pourquoi, après avoir couru en Class40 et tenté en vain de monter un projet Vendée Globe, il est revenu la saison dernière en Figaro, “une valeur refuge” pour celui qui a obtenu son meilleur résultat sur la Solitaire du Figaro Paprec en huit participations (6e) et espère bien monter sur le podium cette année.Les deux skippers détaillent ensuite la préparation d'une saison de Figaro, démarrée dès octobre dernier par Quentin Vlamynck du côté de La Rochelle, en janvier pour Martin Le Pape à Port-la-Forêt, ils évoquent ensuite leurs objectifs de l'année et leurs ambitions à plus long terme, communes, puisque l'un comme l'autre visent le Vendée Globe.Diffusé le 18 mars 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 204e épisode de Pos. Report est consacré à la classe Ocean Fifty avec deux skippers qui, en ce début d'année, cherchent à boucler leur budget pour pouvoir s'aligner cette saison au départ des Ocean Fifty Series en juin et en 2026 à celui de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, Christopher Pratt (Wind of Trust-Fondation pour l'enfance) et Laurent Bourguès (Mon Bonnet Rose).Nos deux invités, qui ont par ailleurs une grosse expérience de l'Imoca - le premier a notamment navigué avec Jérémie Beyou et Maxime Sorel, il était skipper remplaçant de Nicolas Lunven et Sébastien Simon sur le Vendée Globe, le second a été directeur technique de l'équipe TR Racing lors des campagnes 2016 et 2020 de la course autour du monde - commencent par revenir sur la dixième édition qui vient de s'achever. Christopher Pratt se montre impressionné par l'intensité de la régate pendant toute la durée de la course, tandis que Laurent Bourguès estime que les foilers ont cette fois passé avec succès le test du tour du monde, architectes et équipes ayant su tirer les leçons de l'édition précédente.Nous ouvrons ensuite la page Ocean Fifty, les deux skippers revenant sur l'année 2024, marquée notamment par la Route des Terre-Neuvas, un très bon souvenir pour Christopher Pratt, même s'il a terminé en baie de Saint-Brieuc avec un morceau d'étrave arraché, ce qui l'a empêché de finir la saison en Méditerranée. Ils évoquent ensuite leurs recherches respectives de partenaires pour repartir cette saison, Laurent Bourguès ayant notamment lancé il y a peu une tombola, avec un ticket d'entrée à 5 000 euros qu'il espère fructueuse d'ici le mois de juin et le coup d'envoi des Ocean Fifty Series.Diffusé le 11 mars 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En écho à l'arrivée de Fabrice Amedeo, dernier concurrent classé du Vendée Globe, nous plongeons ce vendredi dans les archives d'Into The Wind et l'épisode #9, enregistré le 6 septembre 2019 à Levallois avec l'ex-journaliste du Figaro..A cette époque, Fabrice Amedeo n'a couru "que" un Vendée Globe et s'apprête à prendre le départ de la Transat Jacques Vabre sur son foiler Newrest - Arts & Fenêtres, un an avant sa deuxième participation au tour du monde, soldée par un abandon à Cape Town. Un bateau qu'il va perdre lors de la Route du Rhum 2022.Le marin-journaliste va reconstruire ensuite son projet, avec un bateau à dérives, pour s'aligner sur son troisième départ de Vendée Globe et le boucler en 114 jours.-- Fabrice Amedeo détonne parmi les marins : domicilié à Paris et multipliant les aller-retours avec La Trinité-sur-Mer, le skipper de Newrest Arts & Fenêtres, 41 ans, n'est pas issu de la filière bretonne traditionnelle.Arrivé tardivement dans le monde de la course par les croisières parentales, ce diplômé de philo et de Sciences-Po a été journaliste au Figaro, auteur de 8 livres et 2 documentaires, avant de devenir coureur professionnel à plein temps.Passé par le Class40 avant de s'attaquer au Vendée Globe - qu'il termine en 11e position en 2017 - il compte également trois Route du Rhum et trois Transat Jacques Vabre dans les bottes. Au cours de cet épisode, il raconte la vie très organisée d'un marin père de 3 filles habitant en banlieue parisienne, sa détermination, ses doutes, son bonheur d'être en mer, son goût pour l'entrepreneuriat et ses projets : les deux prochaines éditions du Vendée Globe, une balade en Antarctique... Une parole directe, carrée, sans détours.Rediffusé le 07 mars 2025Diffusé le 06 septembre 2019Générique : In Closing – Days PastPost-production : Clovis Tisserand - Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 34 ans, Estelle Greck trace sa route, discrètement mais sûrement. Petite-fille de Terre-Neuvas - "J'en suis très fière" -, elle explique : "C'est mon grand-père qui qui m'a donné ce goût pour la mer, la compétition, c'est venu après."Après avoir passé son diplôme de capitaine 200 voile, elle décide de réaliser son rêve, la Mini Transat, qu'elle court en 2017. "Cette course a confirmé ma passion", commente celle qui enchaîne ensuite Transat Jacques Vabre en Class 40, circuit Figaro et Globe 40, course autour du monde en double au cours de laquelle elle passe son premier Cap Horn, "le moment le plus beau de ma jeune carrière".Après une année 2024 compliquée, pendant laquelle elle a beaucoup douté, le Tour Voile l'été dernier lui a redonné confiance. Le 20 avril, elle prendra le départ à Concarneau de sa septième transat, co-skippeuse de Victor Le Pape sur la Transat Paprec.Diffusé le 5 mars 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 203e épisode de Pos. Report reçoit Yves Le Blevec, directeur du Team Actual, qui, pendant une heure, prend le temps de parler de ses nombreuses casquettes. Après une analyse de la dixième édition du Vendée Globe, qu'il a suivie avec d'autant plus d'intérêt que pour la première fois, il a même fait la course en virtuel, le marin de La Trinité-sur-Mer explique pourquoi, 18 ans après avoir remporté la Mini Transat en proto, il a décidé, titillé par un skipper de la classe, de faire son retour cette année sur le circuit Mini 6.50.Il a en effet annoncé récemment sa participation début mai à la Pornichet Select sur un plan Magnen/Cabaret de série, course qu'il prépare d'ores et déjà avec le centre d'entraînement Orlabay. Il n'a pas l'intention pour autant, "même s'il ne faut jamais dire jamais", de tenter une quatrième Mini Transat, tant la course demande de l'investissement pour bien y figurer.Il évoque ensuite sa casquette de directeur de course, à la fois de la Plastimo Lorient Mini, passée il y a deux ans en format double mixte - un succès, puisque toutes les éditions affichent complet -, et, depuis l'année dernière, du Tour de Belle-Ile, une course qui lui est chère pour son côté pro-am.La dernière partie de l'épisode est consacrée au Team Actual, Yves Le Blevec racontant comment s'est conclue l'acquisition de l'ex Maxi Edmond de Rothschild de Charles Caudrelier, désormais baptisé Actual Ultim 4, permettant à son skipper Anthony Marchand d'avoir désormais les armes pour jouer la victoire sur les principales courses de la classe Ultim, Transat Café L'Or en 2025 et Route du Rhum-Destination Guadeloupe 2026 en premier lieu.Diffusé le 4 mars 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 202ème épisode de Pos. Report est consacré à la dixième édition du Vendée Globe et reçoit deux marins qui, en 91 jours de mer, ont franchi la ligne en 26e et 27e position : Louis Duc et Sébastien Marsset.Alors que le skipper de Fives Group / Lantana Environnement achève un repos en montagne, le skipper de Foussier partage son temps entre vie de famille et rendez-vous médiatiques… avant le convoyage retour de leur monocoque prévu cette semaine. Encore chamboulés par la liesse de leur arrivée le 9 février dernier aux Sables d'Olonne, ils reviennent sur leurs dernières heures de course. Louis Duc comprend alors la raison de ses 27 minutes d'avances sur Sébastien Marsset : si le Normand est ralenti par un problème de dérive et la perte de ses spis, le Nantais est gêné par des problèmes d'énergie qui lui feront économiser tout ce qui consomme à bord (il se privera même de l'usage de son téléphone). Parce que les deux skippers se sont rarement quittés au cours du Tour du Monde, ils racontent leur bord à bord à la limite de la zone des glaces et ce « Grand Sud » dans lequel ils sont sentis à leur aise. Ironie du sort, alors que Louis Duc a modifié sa trajectoire pour apercevoir un iceberg en plein jour, c'est Sébastien Marsset qui croise la route du géant de glace. Il raconte sa frayeur et ses manœuvres à l'approche de celui-ci. Plus que l'aventure, les deux skippers retiennent la compétition et le match livré à la barre de leur bateau sans foil de génération 2008 : ils revivent, encore un peu amers, ce moment de l'Atlantique Sud où ils ont vu leurs compagnons de route, Benjamin Ferré et Tanguy Le Turquais, prendre une semaine d'avance. Mais leur esprit est déjà tourné vers le Vendée Globe 2028, à bord d'un IMOCA à foils. Si Sébastien Marsset rêve de TOP 10, « alors moi ce sera TOP 9 ! » lui répond le Viking de Carteret. Diffusé le 25 février 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il parle d'une voix calme et tranquille, mais sous chaque intonation percent les convictions et une passion pour son métier, qu'il raconte pour autant avec beaucoup de recul. A 54 ans, Guillaume Verdier est une star de l'architecture navale.Ses bateaux ont tout gagné, ou presque. Le vainqueur du Vendée Globe, Macif Santé Prévoyance ? C'est lui. Le vainqueur de The Ocean Race, 11th Hour Racing ? C'est encore lui. Le vainqueur de la Route du Rhum et de l'Arkéa Ultim Challenge Brest, Maxi Edmond de Rothschild ? C'est toujours lui. Et la liste n'est pas exhaustive, puis ses plans ont franchi la ligne en tête en Mini, en Class40, en Multi50, etc. Sans parler, bien sûr, de la Coupe de l'America où il oeuvre pour Team New Zealand depuis 2010.On parle de "plans Verdier", mais lui ne vous parlera que de son équipe, une bande d'une quinzaine d'experts dans tous les métiers de l'architecture navale, avec qui il collabore depuis de nombreuses années et qu'il prend soin d'énumérer, angoissé à l'idée d'en oublier certains.C'est au fond de la rade de Brest, à Logonna-Daoulas, qu'il découvre la voile en camps de vacances ; s'il adore la nature, il ne se prendra jamais de passion pour la course côté pratique. Destiné aux grandes écoles d'ingénieurs, il bifurque après la prépa et entre à l'école d'archi de Southampton, avant de compléter son cursus à l'université voisine. Un détour par l'université de Copenhague et le voilà chez Finot-Conq en 1997, à l'époque où le cabinet de Jouy-en-Josas domine le Vendée Globe. Il y apprend le métier pendant 4 ans, travaillant sur une flopée d'Imoca, avant de devenir indépendant.Il travaille ensuite sur le projet d'Hydraplaneur d'Yves Parlier, où il rencontre une bonne partie de ceux qui l'entourent encore aujourd'hui : Benjamin Muyl, Hervé Penfornis et Romaric Neyhousser... Après un premier passage marquant sur la Coupe de l'America chez Areva Challenge pour l'édition 2007, puis il entame une frutueuse collaboration avec VPLP qui se lance alors dans les Imoca. Leur premier bébé, Safran, révolutionne le genre, premier d'une longue lignée.En 2010, il intègre l'une des plus belles équipes du monde : Team New Zealand, les All Blacks de la voile. Avec eux, il va d'abord perdre (en 2013) puis remporter la Coupe en 2017 et 2021, Une expérience profondément marquante. En parallèle il continue à concevoir énormément de bateaux : des Imoca, bien sûr (qu'il dessine désormais sans VPLP), mais aussi des Minis, des Class40 et des Ultims : après Gitana 17, qui marque son époque, sa prochaine grosse livraison est Gitana 18. Nul doute que cette nouvelle machine made in Verdier & Co. ne devrait laisser personne indifférent !Diffusé le 21 février 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A bientôt 50 ans, Fabienne Morin est une figure incontournable de la course au large. Il y a vingt ans, cette Briochine formée au marketing et à la communication sur les bancs du Celsa à Paris fonde l'agence Effets Mer avec Eric Coquerel, avant de la mener en solo depuis le départ de ce dernier vers d'autres horizons. "Au départ, le monde de la voile et de la course au large n'était pas vraiment le mien ni un rêve, mais c'est devenu une passion", confie-t-elle.Chargée de la communication et des relations presse pour de nombreux skippers et les plus grandes courses, Fabienne a croisé et côtoyé les plus grands, "dont certains sont devenus des amis très proches", et continue de s'enthousiasmer pour les nouveaux projets, aimant se diversifier dans des univers différents, car, explique-t-elle, "on se nourrit de tout".Diffusé le 19 février 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 201e épisode de Pos. Report, encore consacré à la dixième édition du Vendée Globe, reçoit celle qui, le 25 janvier dernier, a terminé huitième, après 76 jours de mer, à la barre de Teamwork-Team Snef, Justine Mettraux.Cette dernière, tout juste rentrée en Suisse, explique comment se sont passés les semaines après son arrivée aux Sables d'Olonne, entre quelques jours sur place, passage par Paris, puis retour du bateau à Lorient et débrief avec l'équipe technique.Nous revenons ensuite avec elle sur les grandes phases de son premier Vendée Globe, en particulier sa déchirure de code zéro au large du Brésil qui l'a empêchée de prendre le bon wagon. La Suissesse, forte de son expérience sur The Ocean Race en 2023, est cependant restée focalisée sur la bonne marche de son bateau pour, dans un océan Indien plutôt clément, peu à peu, recoller au groupe de chasse derrière les trois leaders.Elle raconte ensuite comment, avec Boris Herrmann, elle a réussi à creuser un écart définitif sur Sam Davies et Clarisse Crémer qui lui a permis de passer le cap Horn en neuvième position. Le “Vendée Globe plaisir” s'est alors arrêté là pour la skippeuse, qui a vécu une remontée de l'Atlantique particulièrement difficile, d'autant qu'elle était privée d'un aérien, ce qui l'a fortement handicapée, et de la “mule”, sa voile de tempête.Elle est tout de même parvenue à grappiller une place pour terminer huitième, franchissant la ligne “avec soulagement”, tant les derniers jours, avec deux tempêtes successives, auront fait planer la menace d'avaries sur son Imoca. A l'arrivée, elle confie sa satisfaction de terminer premier bateau de génération précédente et son espoir de remettre ça dans en 2028 pour viser plus haut.Diffusé le 18 février 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 200e épisode de Pos. Report reçoit deux marins qui auront été inséparables lors de la dixième édition du Vendée Globe, Benjamin Ferré (Monnoyeur-Duo for a Job), arrivé 16e (et premier bateau à dérives) le 3 février après un peu moins de 84 jours, et Tanguy Le Turquais (Lazare), qui a coupé la ligne 15 minutes et 50 secondes après son concurrent et ami.Les deux marins commencent par détailler leur première semaine de terrien, faite de célébrations, de retrouvailles avec la famille et les proches, de tournée parisienne médiatique (pour Benjamin Ferré) et… de nuits agitées, l'un comme l'autre confiant avoir toujours du mal à retrouver un sommeil normal. Ils commentent ensuite l'arrivée triomphale, dimanche 8 février, de Violette Dorange, se réjouissant de voir cette “jeune femme de son temps” recevoir un tel accueil, Benjamin Ferré raconte également ses retrouvailles très fortes avec Jean Le Cam, sans lequel son projet de Vendée Globe n'aurait sans doute pas vu le jour.Nous refaisons ensuite le match du tour du monde avec les deux skippers, entre descente de l'Atlantique en forme de mise en jambes, entrée dans le Grand Sud particulièrement violente pour Tanguy Le Turquais qui l'a joué chien fou dans le premier front, avec à la clé trois lattes cassées, bord d'anthologie de quasiment 24 heures côte à côte en fin d'Indien, et dégâts : le skipper de Lazare raconte comment il a mis quatre jours à réparer une casse structurelle dans le fond de coque, Benjamin Ferré son avarie de vérin de quille, solutionnée à distance par… Jean Le Cam.Ils terminent en évoquant le passage du cap Horn, le meilleur souvenir pour le skipper de Monnoyeur-Duo for a Job qui en reste émerveillé, et leur mano a mano lors de la remontée de l'Atlantique pour remporter le match des bateaux à dérives. Remettront-ils ça ? Pour Tanguy Le Turquais, c'est non, pour Benjamin Ferré, peut-être, mais pas en 2028.Diffusé le 11 février 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Peut-on, dans une même vie, boucler un Vendée Globe ET un mandat de parlementaire européen ? Oui, et une seule femme l'a fait, Catherine Chabaud.Sa passion au départ, est d'abord maritime et singulièrement, sous l'influence de son père, sous-marine. Mais bientôt les bateaux l'emmènent sur la mer et le virus de la régate la saisit : étudiante, au début des années 1980, puis jeune journaliste, elle multiplie les embarquements. Sans réseau, elle trouvera ses premiers convoyages via la bourse des équipiers de France Inter. Elle bouffe du mille, beaucoup, partout. Et elle est déjà une femme de projets.Avec la Mini Transat pour objectif, elle lance en 1990 la construction de son proto Berret dans le cadre d'une exposition à la Cité des sciences et de l'industrie de la Villette et trouve son premier sponsor, Whirlpool, qui va l'emmener loin. La Mini 1991 ne fait que confirmer sa passion et la saison suivante, elle enchaîne les podiums et les victoires sur le circuit 6.50 à la barre d'un plan Finot-Conq.Elle s'essaye ensuite au Figaro pour deux saisons puis, se lance en Imoca en 1996, sur l'ancien Fujicolor de Loïck Peyron, enchaînant transat anglaise puis Québec-Saint-Malo - elle est toujours journaliste, avec le Vendée Globe en ligne de mire assez lointaine... Mais quand elle apprend que le cigare rouge de VDH est à louer, fin septembre à La Rochelle, elle joue son va-tout : autre temps, autres mœurs, on peut, à l'époque, lancer un projet Vendée Globe 6 semaines avant le départ !Elle sera donc de la troisième édition mythique du Vendée Globe, celle des tempêtes, des naufrages (Dinelli, Bullimore, Dubois) et de la disparition de Gerry Roufs. Une course qu'elle termine en 6e position, après 140 jours de mer. Et il faut écouter son émotion intacte, presque 30 ans plus tard, pour mesurer les traces qu'a laissées cette épreuve chez ceux qui y ont participé...Catherine Chabaud, désormais pro, enchaîne le circuit classique : Rhum en 1998, puis Fastnet (1ère), Course de l'Europe (2e), Transat Jacques Vabre (2e) en 1999, avec un plan Lombard neuf, qui va devenir légendaire : le Pingouin. Elle s'aligne au départ de son deuxième Vendée Globe, qui sera moins fluide que le premier - elle en parle avec franchise et sincérité - et se termine dans le dur, par un démâtage au large de l'Espagne, à quelques jours de l'arrivée.Sac à terre en 2001, elle reprend son métier de journaliste et s'engage pour la préservation des océans, multipliant les actions et les projets : la plateforme Océan et Climat, le projet Voilier du Futur, la Fondation de la mer, l'appel « L'océan, bien commun de l'Humanité »... Elle est membre du Conseil économique social et environnemental (2010-2015) puis Déléguée à la mer et au littoral au ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer (2016-2017). Elle finit par céder aux sirènes du politique en 2019, en étant élue au Parlement européen jusqu'en 2024 - non sans avoir, au milieu de son mandat, participé à la Route du Rhum sur son cigare rouge !Et maintenant ? A 64 ans, elle fourmille toujours autant de projets... forcément !Diffusé le 7 février 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une soirée exceptionnelle pour ce douzième et dernier épisode de Pos. Report Live, enregistré en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, puisqu'un seul invité est venu au micro devant une salle comble : Yoann Richomme, 2e du Vendée Globe.Pendant 1h30, le skipper de Paprec Arkéa s'est livré à cœur ouvert, répondant avec précision et en longueur aux questions, celles posées par les audiences de Tip & Shaft comme celle du public et en particulier des nombreux enfants présents mercredi soir.Du retour à terre, pas évident physiquement comme mentalement, au bilan technique complet, en passant par le décryptage des phases clés de la course, Yoann Richomme a pris le temps de revenir avec plaisir sur son très beau Vendée Globe... et d'anticiper un peu la suite de la saison.Enregistré en public le 5 février 2025 de 18h30 à 19h30Diffusé le 6 février 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Figure bien connue de la course au large, et particulièrement des figaristes, Estelle Graveleau a été pendant douze ans été secrétaire générale, puis directrice, de la classe Figaro. Pourtant, bien que Vendéenne, le monde de la voile n'était pas le sien : "Je ne navigue pas, mais j'ai été très vite adoptée, les marins ont pris le temps de me familiariser avec leur milieu et son vocabulaire par exemple !"Au sein de la classe, Estelle a accompagné l'éclosion de nombreux jeunes skippers, géré des courses et des projets, pour ensuite créer le Team Vendée Formation, qu'elle a piloté pendant 10 ans et a notamment accueilli Benjamin Dutreux ou Charlotte Yven. "L'idée était de former à tous les métiers qui gravitaient autour de la course au large, skipper évidemment, mais aussi préparateur, jaugeur, team manager… et de susciter des vocations."Cette page tournée, la Vendéenne a monté en janvier 2024 sa propre structure, EG'Eau, avec la même envie de se mettre au service des acteurs de la course au large, qu'ils soient marins ou organisateurs.Diffusé le 5 février 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Préparer le Vendée Globe 2028 à 64 ans ? Rien qui n'inquiète vraiment Marc Thiercelin, qui rappelle en rigolant qu'il a "un an de moins que Jean Le Cam". D'autant que l'homme aux 5 tours du monde porte un projet d'Imoca en bois auquel il croit dur comme fer. Et au vu de son parcours, il n'y aurait rien d'étonnant à le voir s'aligner au départ.Enfant, il pratique l'optimist tout en se destinant, très tôt, à devenir luthier, ce qui l'amène à entrer à l'Ecole Boulle à 14 ans, avant de s'installer à La Rochelle, où il se lance dans le Laser puis dans une préparation olympique en 470. Il bifurque ensuite au milieu des années 1980 vers le Brésil où il est directeur artistique d'une agence de pub, puis rentre en France enseigner la voile.L'histoire aurait pu s'arrêter là : en avril 1990, à 30 ans, il passe à deux doigts de la mort, après avoir pris une bôme dans la tête ; réanimé de justesse, il en garde à vie une surdité de l'oreille droite. Verdict des médecins : "Vous allez vous en sortir, mais vous ne naviguerez plus jamais".C'est mal connaître l'animal. Car à partir de là, Marc Thiercelin, malgré son profil atypique, va cocher toutes les cases : la Mini Transat en 1991, la première de ses sept Solitaire du Figaro l'année suivante et, très vite, un projet de Vendée Globe pour lequel il lance un jeu de société Captain Marck et décroche des sponsors pour s'aligner au départ de l'édition dantesque de 1996-1997 qu'il termine 2e à la barre de Crédit Immobilier de France.Derrière, il enchaîne sur Around Alone 1998-199 vec un bateau neuf - construit en quatre mois ! - mis à l'eau quelques semaines avant le départ, puis sur un deuxième Vendée Globe en 2000-2001, terminé à la 4e place. Trois tours du monde en 4 ans et demi - sans compter Transat Jacques Vabre et auters - qui vont laisser des traces.Il prépare un nouveau Vendée Globe sur Pro Form, l'ancien plan Lombard de Catherine Chabaud, en 2004-2005, qu'il termine non classé après avoir abandonné en Nouvelle-Zélance, puis un quatrième, en 2008-2009, cette fois sous les couleurs de DCNS, où il démâte... au bout de deux jours de course.La suite, il la voit en multicoque, investit dans l'ex Oman Air, mais son sponsor ne suit pas. On est en 2012 et Marc Thiercelin, sans partenaire, est resté à quai depuis - il en parle sans fard, avec sincérité. Il fera beaucoup d'autres choses, mais à terre.Pourtant, il n'a jamais perdu espoir, multipliant les projets et les idées, sans succès. Jusqu'à cette révélation l'an dernier : un cinquième Vendée Globe, sur un Imoca en bois, un concept qui semble séduire. Un dernier, pour la route !Diffusé le 24 janvier 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet épisode de Pos. Report Live reçoit à la Cité de la Voile Eric Tabarly Maxime Sorel, skipper de V and B-Monbana-Mayenne, premier à abandonner sur le Vendée Globe à cause d'une blessure à la cheville, Erwan Tymen, ingénieur naval qui a travaillé sur la conception de Macif Santé Prévoyance, l'Imoca du vainqueur du Vendée Globe, Charlie Dalin, et le skipper et météorologue Pierre Le Roy. Avec également le coup de fil du large, en provenance de L'Occitane en Provence, à bord duquel Clarisse Crémer, 11e au classement, raconte une fin de Vendée Globe éprouvante.Avec eux, nous revenons sur les arrivées la semaine dernière des trois premiers aux Sables d'Olonne, Charlie Dalin, Yoann Richomme et Sébastien Simon, et nous évoquons la suite de la course, avec une belle bagarre pour la quatrième place dans des conditions particulièrement difficiles à l'approche du golfe de Gascogne et pas mal de dégâts au sein de la flotte.Enregistré en public le 20 janvier 2025 de 18h30 à 19h30Diffusé le 21 janvier 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce dixième épisode de Pos. Report Live, enregistré en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, nous recevons Armel Le Cléac'h, vainqueur du Vendée Globe 2016-2017, et qui vient de voir son record de 74 jours pulvérisé par Charlie Dalin. et Corentin Douguet, habitué des podiums en Figaro et en Class40 - Jeanne Grégoire, directrice du pôle France de Port-la-Forêt qui devait être des nôtres a été retenue par... le passage de Charlie Dalin au large des Glénan !Dans ce nouvel épisode, nos invités analysent la victoire annoncée de Charlie, sa grande maîtrise et les moments-clé de la course où il est parvenu à faire la différence. Armel Le Cléac'h partage aussi ses souvenirs de l'arrivée et le tourbillon qui va s'emparer de lui dans les prochaines heures.En vacation, Sébastien Simon, superbe 3e de la course, n'a pas caché son plaisir et son bonheur de performer sur ce Vendée Globe, lui que peu attendaient à pareille fête, promettant une belle fête à son arrivée !Enregistré en public le 13 janvier 2025 de 18h30 à 19h30Diffusé le 14 janvier 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Normalement, on évite d'évoquer l'âge des dames. Mais, voilà, Marie Tabarly a 40 ans, et on le souligne parce qu'à cet âge-là, si tout va bien, on est devenu soi-même - et c'est précisément le cas. De sa filiation particulière, la fille d'Eric en parle très simplement : le regard des autres, quelques facilités et beaucoup de devoirs. De la mer, des bateaux, des marins, du large et des chevaux, Marie en parle encore mieux.Sur le papier, un sillage d'héritière l'attendait ; dans les faits, elle a trace depuis toujours sa propre route. D'abord, au début des années 2000 dans le monde de la course, chez Banque Pop époque Orma puis à bord de Geronimo avec Olivier de Kersauson où elle s'éclate, avant une tentative avortée de devenir figariste. Puis, son autre passion prend le dessus, celle du cheval. Elle sera comportementaliste équine, après des études en France et aux Etats-Unis, au secours des relations entre chevaux et cavaliers.Mais la mer n'est jamais loin, et aux supports contemporains, elle préfère, à partir du début des années 2010, la voile classique et la bande de Mariska, avec qui elle écume avec succès le circuit des 15 M JI. Les bateaux de la famille ne sont pas oubliés et elle lance en 2017 Elemen'terre Project avec Pen Duick VI - qu'elle appelle tout simplement "le six". Après une petite pige en Imoca avec Louis Duc sur la Transat Jacques Vabre en 2021, les expéditions artistiques et environnementales se transforment en 2023 en une participation à l'Ocean Global Race, un tour du monde "à l'ancienne".Avec une quinzaine de marins amateurs recrutés sur Facebook, Pen Duick VI termine premier en temps réel et il faut écouter Marie Tabarly parler de sa bande pour comprendre le plaisir - et la dureté, aussi - de cette aventure, qu'elle a écrit et raconté sur scène au théâtre.La suite ? Elle a plein d'idées mais voudrait se poser un peu; Une chose est sûre : ce sera son cap à elle...Diffusé le 10 janvier 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tip & Shaft vous propose d'écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes d'Into The Wind les plus suivis de l'année 2024. Votre podcast revient dans son format habituel le vendredi 10 janvier. D'ici là, toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2025 ! -- Ils sont quelques marins espagnols à être recherchés pour leurs talents de navigateur ; mais dans le club fermé des coureurs au large ibères admis chez les Frenchies, Alex Pella est le premier d'entre eux. Sans doute parce qu'il parle un français parfait, hérité de sa famille maternelle ; aussi parce qu'il a l'enthousiasme contagieux ; et surtout parce qu'il excelle dans le métier, en solo, en double et en équipage...Barcelonais bercé par la mer en famille, il commence, à la vingtaine, par être préparateur de Figaro à la fin des années 1990 et découvre la Bretagne, pas encore le centre du monde de la course au large. : toute sa carrière il alternera entre séjour "là-haut", comme il dit, et préparation de ses projets sur les rives de la Méditerranée. "Maintenant, je suis mi-espagnol, mi-breton !" rigole-t-il.Il fait ses armes sur les Mini Transats (2003, 2005, 2007) se faisant rapidement remarquer, multipliant les embarquements sur tout ce qui navigue - une de ses marques de fabrique. Il ne met pas longtemps à passer en Class40 puis en Imoca, avec, notamment une 5e place sur la Barcelona World Race en 2011.Mais c'est sa victoire magistrale sur la Route du Rhum en Class40, en 2014, avec un projet 100% espagnol, qui le fait changer de catégorie. Francis Joyon, Sidney Gavignet, Lalou Roucayrol l'appellent - il est de l'équipage d'Idec qui tourne autour de la planète en à peine plus de 40 jours en 2017. Insatiable, il enchaîne ensuite avec - entre autres - Soldini sur Maserati, avec Le Blévec sur Actual, Pilliard sur UseItAgain...A 51 ans , l'équipier très recherché s'est trouvé un nouveau projet depuis l'an dernier : le sien. Il a racheté l'ex Club Med, catamaran de 33 mètres vainqueur de The Race en 2000. Objectif : boucler à l'hiver 2025 en 100 jours le trophée océanique Elcano, du nom du capitaine qui termina le voyage de Magellan, premier tour du monde à la voile recensé, contre les vents et les courants, voilà plus de 500 ans. "C'est dingue, c'est le tour du monde originel, et il est à l'envers ! Je me suis dit tout de suite que c'était pour moi."Rediffusé le 3 janvier 2025Diffusé le 19 janvier 2023Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tip & Shaft vous propose d'écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes d'Into The Wind les plus suivis de l'année 2024. Votre podcast revient dans son format habituel le vendredi 10 janvier. D'ici là, toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2025 !-- Chez Into The Wind, Charles Caudrelier n'est pas un invité comme les autres, pour la simple et bonne raison, qu'il a été le tout premier à venir passer du temps devant notre micro. C'était le 6 octobre 2018 et il était alors le récent et inoubliable vainqueur de la Volvo Ocean Race 2017-2018, skipper de Dongfeng Race Team. Il affichait alors déjà un solide palmarès et sa victoire dans la Volvo couronnait un parcours d'exception.Mais 6 ans plus tard, c'est un autre Charles Caudrelier que nous avons invité, avec de nouvelles histoires à nous raconter. Car entre temps, le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2004 a sacrément étoffé son CV : quelques semaines après ce premier enregistrement, il a en effet fait son entrée dans le Gitana Team en compagnie de Franck Cammas et... remporté depuis toutes les courses auxquelles il a participé - à l'exception de la Transat Jacques Vabre 2023 - à bord de l'Ultim Edmond de Rothschild.Le Fastnet, la Brest Atlantiques, la Transat Jacques Vabre 2021, et, bien sûr, la Route du Rhum Destination Guadeloupe en 2022 et puis, cette année, l'Arkéa Ultim Challenge l'ont vu franchir la ligne d'arrivé en tête. A 50 ans, il peut se targuer d'afficher désormais une carrière hors norme.Dans cet épisode en deux parties, Charles Caudrelier revient longuement sur ces 6 années intenses et incroyables au sein du Gitana Team.Un moment rare avec un marin d'exception.Rediffusé le 27 décembre 2024Diffusé le 17 mai 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il fait partie d'un club très sélect de la voile : celui des marins qui naviguent casqués avec un micro en flirtant régulièrement avec des vitesses de 50 nœuds. A 32 ans, Quentin Delapierre est un pilote, qui tient le volant du F50 français sur le circuit SailGP et a participé à la dernière Coupe de l'America en tant que skipper de l'AC75 d'Orient Express Racing Team.Un "top gun", donc. Et pourtant, quand le Vannetais raconte son parcours, il évoque d'abord le plaisir de naviguer avec les copains, une bande de potes pour beaucoup rencontrés à la Cataschool de Larmor-Baden - du fun, mais des résultats.Fils de planchiste de haut niveau, c'est par le Laser qu'il va entrer pour de bon dans le jeu de la régate, jusqu'à intégrer le pôle France de Brest, mais une blessure aux deux chevilles va mettre un terme à ses ambitions à la sangle de rappel. Il bifurque alors vers le J80 avec bonheur - champion d'Europe en 2014 - avant de se lancer en Diam 24 et de gagner le Tour Voile à deux reprises en 2016 et 2018.Entre-temps, il a été repéré par Thomas Coville qui va en faire son performeur ; le large l'attire, mais les ambitions olympiques de ses années Laser le titillent encore fortement. Alors quand son sponsor Lorina lui propose un projet en Multi50, il hésite. Il appelle sa mère, qui lui rappelle ses rêves de médailles - ce sera non.Quelques semaines plus tard le voilà lancé dans une campagne pour Tokyo 2020 avec Manon Audient en Nacra 17, une opération commando, où le duo, formé 18 mois plus tôt, chipe la sélection aux stars Riou-Besson, quadruples champions du monde. Les résultats (8e) ne sont pas à la hauteur des espérances du duo.Mais à peine le temps de souffler qu'à l'automne 2021 Bruno Dubois l'appelle pour remplacer Billy Besson à la barre du F50 français sur le circuit SailGP : jeté dans le grand bain, Delapierre ne coule pas et un an plus tard offre sa première victoire aux tricolores, désormais reconnus comme capables d'aller chercher le titre.C'est tout naturellement qu'il enchaîne avec sa première Coupe de l'America - un rêve de gosse. Une opération commando, là encore, dont il fait le debrief sans se défiler. Mais dont on sent bien que ce n'est pour lui que le début de l'histoire...Diffusé le 13 décembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il faut écouter un athlète olympique qui a pris 15 jours de vacances après les Jeux de Paris avant de reprendre l'entraînement pour comprendre ce que signifie réellement la passion, la vraie, la pure, celle qui vous fait vous lever la nuit pour "regarder des vidéos d'empannage de Peter Burling". Après trois participations aux JO, Jérémie Mion n'en a pas fini avec sa quête olympique : à peine sa 6e place en 470 avec Camille Lecointre digérée qu'il se relançait sur une nouvelle campagne pour LA 2028 en 49er avec Jean-Baptiste Bernaz !Sur le papier, un tel destin n'était pas vraiment écrit, car Jérémie Mion est né à Paris, élevé dans le Val d'Oise par des parents qui ne naviguaient pas... Mais c'est sur le lac de Cergy-Pontoise qu'il découvre la voile à 11 ans et se lance dans le jeu de la régate. Et ça va très vite très bien marcher, au point qu'il part au Havre pas encore majeur pour s'entraîner avant d'entrer au pôle France de Brest.Il a tout juste 20 ans quand il décroche les titres européens et mondiaux jeunes en 470 avec Sofian Bouvet, en 2009 et 2010. Trois ans plus tard, ils sont champions d'Europe, rebelote en 2016 avec, en plus, une médaille de bronze aux mondiaux avant une place de 7e aux Jeux de Rio. Il change de barreur et multiplie les perfs, : 2018, c'est l'or qu'il décroche avec Kévin Peponnet, puis un troisième titre européen en 2021, avant d'échouer à Tokyo, avec une 11e place aux JO.Ni une, ni deux, il tente l'aventure en Class40 sur la Transat Jacques Vabre 2021, 3 mois après les JO, sans avoir jamais passé une nuit en mer ! Bilan : une incroyable 3e place avec Cédric Chateau, l'un de ses premiers entraîneurs...Nouveau changement de barreur avec le passage au 470 mixte avec Camille Lecointre où, là aussi les résultats sont au rendez-vous : bronze aux Mondiaux de 2022 quelques semaines après avoir débuté l'entraînement, victoire dans le test event en 2023, victoire dans deux étapes de la Coupe du Monde en 2024, nouvelle médaille de bronze à l'Européen...Ils font clairement partie des favoris pour les Jeux de Paris, mais ne finissent que 6e, une déception. Le debrief est en cours, mais déjà Jérémie Mion est reparti en campagne. La passion, toujours...Diffusé le 29 novembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est l'histoire d'un marin très recherché, qui enchaîne embarquements et coups d'éclat, mais n'a pas vraiment suivi les voies d'accès traditionnelles à la voile de compétition. Né à Lyon dans une famille où personne ne pratique le bateau, c'est grâce à... son prof de judo qu'il découvre la voile en Méditerranée. C'est là qu'il va progressivement faire son trou et se spécialiser dans l'électronique et la navigation sur des bateaux de propriétaires, de plus en plus gros, tout en suivant des études en géologie à Lyon.En 2014, il embarque sur l'ex VOR 70 SFS avec Lionel Péan, qui sillonne en course toute la Grande Bleue. Deux ans et demi plus tard, début 2017, il tente sa chance et candidate chez Dongfeng : il participe à la campagne victorieuse de Charles Caudrelier et des siens dans la Volvo Ocean Race, en charge, dans l'équipe technique, de l'électronique.Cette fois c'est le grand bain, il a été repéré et est appelé par Spindrift, tandis que l'équipe Dongfeng l'encourage à assumer ses envies de Figaro, lui qui n'a jamais couru en solitaire. Il se jette à l'eau en 2019 et le bizuth explose sur la Solitaire avec une 6e place et même, du jamais vu, un titre de champion de France élite de course au large.Désormais installé à Lorient, son téléphone sonne de plus en plus souvent : tout en enchaînant les stand-by et les tentatives de Trophée Jules Verne avec Spindrift, il gagne le championnat d'Europe mixte de course au large avec Marie Riou, est recruté pour The Ocean Race Europe sur Corum, puis navigue à bord d'Holcim-PRB sur The Ocean Race, où il finit skipper après l'affaire Escoffier.Fin 2023, il doit participer à la Transat Jacques Vabre avec Nicolas Troussel, mais le sponsor finit par renoncer après un démâtage sur le Défi Azimut. En 2024, il découvre le Class40 avec Fabien Delahaye (1er et 2e sur la Normandy Channel Race et Québec Saint-Malo) et le duo Alberto Riva-Jean Marre (2e sur la Niji 40). Il intègre le team Gitana pour cet hiver, avant que le maxi-trimaran Edmond de Rothschild ne démâte à Gibraltar. Le téléphone sonne quelques jours plus tard et l'équipage de Sodebo le récupère pour le Trophée Jules Verne.Pour la saison prochaine, il n'a rien de prévu, pour le moment. Ça ne saurait durer...Diffusé le 15 novembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Yann Penfornis, une seule boîte pour la vieYann Penfornis, 58 ans, directeur général de Multiplast, est du genre carré et direct : quand il vous résume son parcours, il rappelle que sa trajectoire tient en 3 kilomètres, ceux qui séparent sa jeunesse vannetaise de ses bureaux au bord du golfe du Morbihan à la vue imprenable. Et quand il raconte sa vie, elle est d'abord rythmée par les mises à l'eau des bateaux qui sortent du chantier où il œuvre depuis plus de 32 ans.Petit dernier d'une famille de 7 enfants, avec un père marin au commerce sur les pétroliers, il découvre la voile comme tout le monde au bord de la mer ; mais lui plonge vite dedans et sait dès la seconde qu'il veut être architecte naval. Il part donc au fameux Southampton Institute qui a déjà vu passer, quelques années avant lui Vincent Lauriot Prévost, Marc Van Peteghem et Marc Lombard.Quand il sort de l'école, en 1989, il n'a qu'un objectif : être recruté chez Multiplast, créé en 1981 par Gilles Ollier et installé à Vannes en 1984, dont il peut admirer sur le parking les dernières productions comme Jet Services ou Elf Aquitaine.Après une première mission pour le défi français de Marc Pajot qui y fait construire son Class America, il entre chez Multiplast comme on entre en religion au printemps 1990 ; il y est depuis, nommé directeur général lorsque Gilles Ollier vend à Dominique Dubois, en 2009, puis resté aux commandes lorsque ce dernier a cédé à son tour l'entreprise à Damien Harlé et Jean-Denis Bargibant en 2022.En plus de trois décennies de présence, cet admirateur de Napoléon qui se reconnaît deux mentors - Gilles Ollier et Jean Maurel - a construit quelques-unes des plus belles machines de la voile de compétition. Parmi elles, Commodore Explorer, le vainqueur du premier Trophée Jules Verne (issu de Jet Services V), Club Med, Orange 2, Groupama 3 et 4, les MOD70, les VOR65, GItana XVII, la liste est longue...Des bateaux qui ont à peu près tout gagné, sauf deux courses : le Vendée Globe - et Yann Penfornis espère bien l'accrocher au palmarès de la boîte lors de cette édition - et la Coupe de l'America, pour laquelle Multiplast a construit 7 bateaux. Dans son bureau, la photo du pichet d'argent trône en bonne place...Diffusé le 1er novembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vendee Globe sailor Pip Hare returns to the show for a 3rd time only one month before the start of her second Vendee Globe. In 2020, Pip became only the 8th woman to ever complete the Vendee Globe, and on a shoestring, crowdfunded budget to boot. In the years since, Pip has parlayed that hard work and early success into a second campaign aboard a new, faster and foiling IMOCA 60. I caught up with Pip to talk about everything from her fitness routine to making an IMOCA 60 fly in this super fun and meandering episode. Don't miss our half-day workshop in Annapolis on Friday Oct. 11, 'Offshore Cruising Distilled: The Sh*t That Matters Most!'. ON THE WIND is presented by Forbes Yachts, the yacht sales professionals. Forbes Yachts sell the boats that allow you to effortlessly connect your passion for yachting to the sea, bringing your world one step closer to perfection. Visit forbesyachts.com to get in touch. -- ON THE WIND is also supported by SailTies, a free app that makes it easy to record all your sailing experience in one place. A digital record of all your voyages, certificates, crew, vessels and clubs. To find out more about SailTies, go to sailties.net