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Pos Report propose du 29 juillet au 19 août sa série estivale baptisée Un été à foils, l'occasion d'écouter ou de réécouter des épisodes de la saison écoulée avec des invités naviguant sur des supports à foils. Retour ce mardi sur l'épisode #209, enregistré le 22 avril dernier, avec comme invités les skippers des Ultim SVR Lazartigue et Actual Ultim : Tom Laperche et Anthony Marchand--Ce 209e épisode de Pos. Report est consacré à deux marins de la classe Ultim, celle des multicoques volants : Tom Laperche et Anthony Marchand.Tandis que le skipper de SVR Lazartigue embarque Franck Cammas cette saison, le skipper d'Actual apprend à connaître l'ancien Gitana 17, acquis cet hiver par son partenaire. Alors que leur bateau est encore en chantier, les deux marins ont profité du week-end de Pâques pour régater dans le cadre du Spi Ouest-France à La Trinité-sur-Mer. Outre la convivialité, pas question de se laisser distancer par les « vieilles » connaissances : l'équipage de Tom Laperche, « made in SVR » devance le Team Banque Populaire de Loïs Berrehar en Open 7,50. Anthony Marchand se contente de la quatrième place en Mach 6,50.S'il leur faut attendre l'été pour la mise à l'eau de leur Ultim, le programme est intense : Anthony Marchand et son équipe démontent - puis remontent - les pièces du futur Actual Ultim 4. Le marin de Plérin raconte aussi l'acquisition du simulateur, jumeau numérique du bateau pour accélérer la prise en main. Le mât est attendu sous peu alors que les travaux « cosmétiques » sont engagés.Côté SVR-Lazartigue, Tom Laperche revient sur la frustration des 5 tentatives hivernales de Trophée Jules Verne et les enseignements tirés en matière de fiabilisation. De nouveaux appendices sont attendus. Il se confie aussi sur sa découverte du mode record… un challenge auquel Anthony Marchand se frotterait bien avec sa nouvelle machine.Après trois années passées aux côtés de François Gabart, ou Pascal Bidégorry, Tom Laperche raconte son tandem avec l'expérimenté Franck Cammas : le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2022 espère bien tirer profit de son expérience récente sur la Coupe de l'America en termes de développement et d'innovation.Les deux hommes se projettent enfin sur la Transat Café l'Or (départ le 26 octobre du Havre). Si Anthony Marchand reste mystérieux sur l'identité de son co-skipper, il concède qu'un profil navigateur / routeur a retenu toute son attention, au regard des règles désormais en vigueur (pas de routage depuis la terre). Après ses deuxièmes places en 2021 et 2023, Tom Laperche rêve quant à lui de victoire en 2025 avec des arrivées d'Ultim « dans le même quart d'heure en Martinique ! ».Rediffusé le 29 juillet 2025Diffusé le 22 avril 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que je suis toujours à Beyrouth, ce nouvel épisode du Debrief Transat avec Bruno Guglielminetti est l'occasion d'explorer comment l'intelligence artificielle s'installe… même là où on ne l'attend pas. Au Liban, malgré un contexte politique et économique tendu, des initiatives locales voient le jour pour démocratiser l'IA, sensibiliser les jeunes pousses, et tenter de freiner la fuite des cerveaux. Une conférence baptisée AI and Lebanon témoigne de cette effervescence.On revient aussi sur l'explosion des usages de ChatGPT et des agents IA personnalisés. Je partage mes tests très concrets avec le nouvel AI Agent de ChatGPT, capable de passer des commandes sur Uber Eats ou d'analyser mon emploi du temps. Un aperçu du futur de l'assistance numérique.Nous parlons aussi de Grok, l'IA d'Elon Musk, qui se décline désormais en avatars destinés aux enfants — une initiative controversée qui pose des questions éthiques. Enfin, focus sur le AI Act européen qui entre en vigueur en août : une nouvelle phase de régulation qui pourrait marquer un tournant dans l'innovation en Europe.Enfin, nous évoquons les sommaires de nos podcasts hebdo respectifs.-----------
Ce 222e épisode de Pos. Report reçoit deux invités qui, samedi 26 juillet, prendront le départ de la Rolex Fastnet Race à bord de l'Ultim Banque Populaire XI, à savoir son skipper Armel Le Cléac'h et Sébastien Josse, co-skipper du bateau et nommé directeur sportif du Team Banque Populaire en mars.Nous commençons justement par évoquer avec nos invités ces changements à la tête du Team, provoqués par le départ du directeur, Ronan Lucas, la solution en interne, avec Erwan Steff et Sébastien Josse, s'étant imposée pour lui succéder. Ce dernier détaille en quoi consiste son rôle, avec notamment comme priorité la mise en place du nouveau projet Imoca. Armel Le Cléac'h raconte au passage comment Banque Populaire a décidé de revenir en Imoca et comment le choix de Loïs Berrehar a été fait.Nous ouvrons ensuite la page Ultim, le skipper de Banque Populaire XI explique les modifications effectuées l'hiver dernier sur le trimaran, en particulier l'arrivée de nouveaux foils destinés à faire décoller le bateau plus tôt, il se montre plutôt satisfait des résultats, même s'il attend confirmation en confrontation, d'où son impatience de s'élancer sur le Fastnet.Un Fastnet sur lequel le Team Banque Populaire alignera un équipage de sept marins, avec notamment quelques renforts de choix en les personnes de Sam Goodchild, Thierry Chabagny et Nicolas Lunven. Les deux marins racontent leurs souvenirs de Fastnet, notamment de la dernière édition, avec une sortie du Solent dans 25 nœuds de face qui aura nécessité une vingtaine de virements de bord !Ils évoquent également la concurrence qui les attend, sur cette course, mais également en vue de la Transat Café L'Or, le grand objectif de la saison d'un duo qui n'est autre que le tenant du titre. Armel Le Cléac'h conclut en se projetant sur l'année 2026, avec en ligne de mire une Route du Rhum qu'il rêve de remporter, sans doute suivie d'une tentative sur le Trophée Jules Verne.En partenariat avec The Sea CleanersDiffusé le 22 Juillet 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 221e épisode de Pos. Report revient sur l'édition 2025 de la course de Class40, Les Sables-Horta - dont la première étape a été courue en double, la seconde en solitaire - en recevant, au lendemain de l'arrivée de la deuxième étape, son vainqueur au classement général, Fabien Delahaye (Legallais), et son dauphin, l'Espagnol Pep Costa (VSF Sports).Ce dernier commence par raconter comment il a été “casté” pour ce projet de Class40 lancé par un nouveau partenaire, VSF, le choix ayant été fait de racheter l'ancien Alla Grande Pirelli d'Ambrogio Beccaria plutôt que de construire un bateau neuf pour gagner du temps d'apprentissage.L'Espagnol revient sur ses débuts difficiles en course, une collision avec Wasabii lors de la phase de pré-départ de la CIC Normandy Channel Race (courue avec Pablo Santurde), d'où une grosse envie de se rattraper sur Les Sables-Horta. Fabien Delahaye avait de son côté terminé troisième de l'épreuve normande avec Pierre Leboucher, un podium confirmant sa régularité aux avant-postes sur le circuit Class40.Nous entrons ensuite dans le vif du sujet des Sables-Horta, avec une première étape sans enjeux stratégiques majeurs, mais la nécessité d'aller vite et de bien se positionner au cap Finisterre, puis, à l'issue d'un long bord tribord amure, pour négocier l'arrivée aux Açores. La victoire est finalement revenue aux Italiens Luca Rosetti et Matteo Sericano, devant Pep Costa et Pablo Santurde, parvenus sur le fil à dépasser Fabien Delahaye et Pierre Leboucher, les écarts en temps étant très faibles à l'arrivée (13 minutes entre le premier et le troisième).Après une escale aux Açores de six jours qu'ils auront particulièrement appréciée, les deux marins refont le match de la seconde étape, bien plus compliquée stratégiquement, avec notamment le choix fait par Fabien Delahaye d'opter, seul contre tous, pour une trajectoire sud, tandis que Pep Costa explique pourquoi il a opté pour une route “médiane”. Le skipper de Legallais raconte ensuite le regroupement général à l'entrée du golfe de Gascogne et comment, à l'approche de l'arrivée, il a commencé par calculer les écarts pour s'assurer la victoire au général, devant Pep Costa, plus que satisfait de ce résultat pour sa première course en solitaire en Class40, et Guillaume Pirouelle.Les deux skippers finissent par évoquer la prochaine échéance, qui arrive très vite, la Rolex Fastnet Race, qu'ils disputeront en équipage de quatre.En partenariat avec The Sea CleanersDiffusé le 15 Juillet 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'intelligence artificielle Grok, intégrée à la plateforme X, fait scandale après avoir tenu des propos ouvertement antisémites. Comment une IA peut-elle produire un tel discours ? Que s'est-il passé exactement ? Qui est responsable de ces dérives ? (Extrait de L'Hebdo 12/07/25)Dans cet épisode du Debrief Transat, nous revenons sur l'affaire qui secoue les réseaux sociaux et les sphères politiques : les dérapages de Grok, l'IA développée par xAI, la société d'Elon Musk. À l'origine de la polémique, une utilisatrice ciblée par des propos haineux générés par Grok, suivie d'une série de cas similaires.Nous analysons :Ce qui distingue Grok des autres IA comme ChatGPT, notamment sa philosophie « anti-woke »Le rôle d'Elon Musk et de ses choix idéologiques dans la conception de cette IALa mécanique des hallucinations d'IA et les risques lorsqu'on réduit les filtres de modérationLa récupération politique de l'affaire, particulièrement en FranceL'évolution vers Grok 4 et les promesses de correctifsUn épisode coup de gueule contre la déraison et la confusion entre technologie, responsabilité et idéologie.-----------
CinéTransat revient cet été pour sa 16e édition à la Perle du Lac. The post CinéTransat à l'heure de l'Euro féminin first appeared on Radio Vostok.
Ce 220e épisode de Pos. Report reçoit Franck Cammas pour commenter son actualité chargée, entre Course des Caps sur l'Imoca Holcim PRB tout juste terminée à la troisième place, et navigations à partir de mercredi sur l'Ultim SVR Lazartigue.Il commence par raconter comment, sur une proposition de Sébastien Col, le team manager, il a intégré le team Holcim PRB en vue de The Ocean Race Europe, l'objectif prioritaire de la saison. La Course des Caps, qui n'était au départ pas au programme, s'est avérée riche d'enseignements pour l'équipage composé pour l'occasion, en plus de notre invité, de Nicolas Lunven, Alan Roberts, Annemieke Bes et Anne Beaugé (OBR).On refait ensuite le match de ce tour des îles britanniques avec Franck Cammas qui explique que dans certaines conditions, Holcim PRB a souffert de la comparaison en vitesse avec ses rivaux, Macif Santé Prévoyance (Sam Goodchild), Association Petits Princes-Quéguiner (Elodie Bonafous) et Vulnerable (Thomas Ruyant). Deuxième au Fastnet et quatrième au nord de l'Ecosse, Holcim PRB a finalement pris la troisième place au prix d'une grosse bataille de virements de bord avec Association Petits Princes-Quéguiner et après avoir déploré une casse au niveau du bout-dehors.On ouvre ensuite une page Ultim, Franck Cammas revenant sur son intégration au sein du team SVR Lazartigue, au point qu'il a récemment été nommé directeur de la performance, avec l'objectif d'accompagner Tom Laperche jusqu'à la Route du Rhum 2026 et d'optimiser le plan VPLP, notamment pour répondre au futur Gitana 18 quand ce dernier sera lancé l'automne prochain.On termine cet épisode en évoquant la recherche de partenaires de notre invité en vue du Vendée Globe 2028, qui l'a d'ores et déjà contraint à modifier ses échéances. Il estime aujourd'hui à 50/50 ses chances de trouver des sponsors pour l'accompagner et se donne jusqu'à la fin de l'année pour trouver.En partenariat avec The Sea CleanersDiffusé le 08 Juillet 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis près d’un an, Pierre Karl Péladeau veut acquérir Transat A.T. - la société mère de l’avionneur Air Transat. Il a fait plusieurs tentatives, offrant même d'acheter la société pour seulement un dollar. Or, la Cour supérieure du Québec a rejeté lundi la demande de M. Péladeau. Écoutez les explications du chroniqueur François Gagnon quant aux tensions entre les deux parties, à l’émission de Philippe Cantin.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Regard croisé sur deux actualités marquantes : le retard des entreprises françaises dans l'adoption de l'intelligence artificielle, et les 40 ans du premier appel mobile au Canada.France : un plan de plus pour l'IA Lancé par la secrétaire d'État au numérique Clara Chappaz, le plan "Oser l'IA" veut réveiller l'écosystème entrepreneurial français. À peine 10 % des entreprises auraient recours à l'IA aujourd'hui. Pourquoi un tel retard ? Manque de stratégie, méconnaissance des usages, confusion sur les coûts et bénéfices : les freins sont nombreux. Et alors que les grandes entreprises avancent, les TPE restent à la traîne. L'épisode revient sur ce paradoxe et l'enjeu de souveraineté économique que cela pose.Canada : 40 ans de téléphonie mobile Retour sur un moment historique : le 1er juillet 1985, un appel entre les maires de Toronto et Montréal marque la naissance du réseau cellulaire au Canada. À l'époque, il fallait une valise de 10 kg et 10 000 dollars pour passer un coup de fil. Aujourd'hui, 100 millions d'appels sont émis chaque jour. L'occasion de mesurer le chemin parcouru, entre anecdotes d'époque et réflexions sur la souveraineté technologique.Capteurs vocaux, IA responsable et Prime Day Bruno nous présente aussi Josephine Care, une solution québécoise de monitoring non intrusif par capteurs vocaux, dédiée aux personnes âgées. Côté IA, on évoque la nouvelle version du modèle Lucie (OpenLLM) entraîné de manière éthique. Et pour finir, focus sur les Prime Day d'Amazon, entre opportunités d'achat et incitation à la surconsommation.-----------
Ce 219e épisode de Pos. Report reçoit Alexia Barrier, qui, en fin d'année, s'attaquera au Trophée Jules Verne à la tête d'un équipage 100% féminin. Elle commence par revenir sur la naissance de The Famous Project, lancé après sa participation au Vendée Globe 2020. Un projet qui a réellement démarré lorsque, lors d'une conférence, le CIC a souhaité s'embarquer à ses côtés, rejoint ensuite par Idec, qui lui a “prêté” le trimaran Idec Sport, détenteur du Trophée Jules Verne depuis janvier 2017 en 40 jours 23 heures et 30 minutes.Elle raconte ensuite les premières navigations sur le MOD70 Limosa, utilisé comme plateforme d'entraînement, expliquant que passer d'un monocoque à un trimaran, c'est comme passer “de la motoGP à la F1”. Elle explique également comment elle s'est entourée, notamment de Dee Caffari, sa co-skippeuse, mais également des Britanniques Brian Thompson et Jonny Malbon, personnages centraux du projet, même s'ils ne feront pas partie de l'équipage du Jules Verne.Elle détaille les modifications apportées à Idec Sport au cours de l'hiver 2024-2024 et revient sur le coup d'arrêt subi par le projet suite au retrait d'un partenaire au printemps 2024, qui l'a conduit à se concentrer sur la recherche de nouveaux sponsors. Une quête qui a fini par aboutir récemment, avec la montée en gamme du CIC, désormais partenaire titre du projet, et l'arrivée notamment de Sopra Steria. Ce qui a permis à l'équipage d'enfin naviguer sur le plan VPLP mi-juin, Alexia Barrier terminant par donner les grandes lignes du programme jusqu'au départ autour du monde prévu en fin d'année.Diffusé le 1er Juillet 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, dans notre rendez-vous franco-québécois, nous revenons sur les tensions croissantes entre les grands acteurs de l'intelligence artificielle et les détenteurs de droits d'auteur : procès, accusations de "pillage" de contenus, et débats éthiques sur les méthodes d'entraînement des IA.BBC vs Perplexity La BBC accuse Perplexity d'utiliser ses contenus sans autorisation. Une procédure judiciaire pourrait suivre. Cette affaire illustre les crispations croissantes autour de l'utilisation non consentie de données journalistiques pour entraîner les IA. Une exigence de compensation financière est sur la table.Anthropic et le fair usePendant ce temps, Anthropic bénéficie d'un jugement partiellement favorable en Californie, invoquant le "fair use" pour justifier l'entraînement de ses IA sur des livres existants. Mais le tribunal s'inquiète de la provenance de ces ouvrages : il s'agirait en partie de livres piratés. Résultat : un second procès en vue.Le paradoxe de l'innovation par le piratage Faut-il condamner ou reconnaître les vertus "hackers" des débuts de l'IA ? Si la légalité est en question, l'impact de ces pratiques sur l'innovation est indéniable. Une discussion passionnée s'engage autour de la notion de connaissance universelle, des limites du droit, et des responsabilités des géants du secteur.Auto-entraînement et dérives des LLM Autre sujet d'inquiétude : les modèles de langage de nouvelle génération s'entraînent de plus en plus sur des données qu'ils ont eux-mêmes générées. Un cercle potentiellement vicieux qui menace la qualité des résultats produits par les IA, comme le montrent déjà certaines études sur les images.ChatGPT en plein boomL'usage de ChatGPT progresse rapidement en Europe, au point d'affecter la consommation de certains médias traditionnels. La possibilité de dialoguer avec l'IA pour accéder à l'information remet en question le modèle des radios d'info en continu. Faut-il repenser leur rôle ?Gander : un réseau social 100 % canadien Enfin, focus sur Gander, un nouveau réseau social canadien en phase de test. L'ambition : proposer une alternative souveraine aux plateformes américaines, avec un stockage des données 100 % local. Une démarche qui rejoint les enjeux de souveraineté numérique.-----------
Dans cet épisode hors normes, Sidney Gavignet revient sur une trajectoire aussi dense qu'introspective. Equipier réputé et engagé, il a sillonné les océans au plus haut niveau pendant plus de 25 ans : la Whitbread dès 1993 avec Tabarly, trois Volvo Ocean Race entre 2001 et 2009 (dont une victoire avec ABN Amro One), une Route du Rhum sur un MOD70 ou encore plusieurs Transats AG2R et Jacques Vabre. Formé dans la filière olympique, passé par le Figaro, Gavignet a aussi marqué les esprits comme le premier Français à intégrer durablement des équipes anglo-saxonnes.Mais derrière la performance, l'homme a peu à peu ouvert un autre chapitre. La disparition d'un équipier en 2015 et une succession d'accidents ont conduit Sidney à un virage personnel. Il quitte Oman Sail en 2017, entame un MBA et amorce une transformation intérieure nourrie de coaching, d'équitation, de yoga et de spiritualité. Une bascule marquée par une prise de recul sur la brutalité du sport de haut niveau, et un regard plus apaisé sur la vie, le leadership et la compétition.Aujourd'hui, Sidney Gavignet navigue toujours - mais autrement. À bord du Cigare Rouge, ketch de légende autrefois skippé par VDH et Catherine Chabaud, il accompagne des particuliers et des sportifs en mer dans des stages de croisière, de transmission ou de développement personnel. “Apprendre à se mouvoir dans l'incertitude avec les moyens du bord” : sa nouvelle définition du large devient un art de vivre.À travers cette parole rare, on découvre un homme de contraste. Bourreau de travail devenu guide bienveillant, barreur surentraîné reconverti en passeur, à 55 ans, Sidney Gavignet incarne une trajectoire singulière, marquée par l'intensité, le doute, l'introspection et une forme de résilience lucide.Diffusé le 27 Juin 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 218e épisode de Pos. Report est consacré à la classe Ocean Fifty avec deux navigatrices qui disputeront de mercredi à dimanche l'Act 2 des Ocean Fifty Series à Concarneau, Anne-Claire Le Berre, qui a succédé cette année à Francesca Clapcich à la barre de Upwind by MerConcept, et Audrey Ogereau, qui fait partie depuis 2023 de l'équipage de Koesio aux côtés d'Erwan Le Roux.L'une comme l'autre commencent justement par raconter comment elles sont arrivées en Ocean Fifty, la première après avoir postulé à la sélection organisée par MerConcept pour constituer en 2024 un équipage 100% féminin, la seconde dès 2022 lorsqu'Erwan Le Roux lui a proposé d'assurer des RP sur son trimaran en Méditerranée.Toutes les deux issues de la filière olympique - 470 pour Anne-Claire Le Berre, Nacra 17 pour Audrey Ogereau -, elles expliquent comment la course au large est peu à peu devenue un objectif, ce qui les a poussées à quitter un poste bien établi - directrice technique du team Initiatives Coeur et ingénieure d'affaires dans un cabinet de conseil en informatique - pour se lancer dans ce nouveau challenge.Elles racontent ensuite leur apprentissage de l'Ocean Fifty, mais également leurs autres expériences, en Class40 pour Anne-Claire Le Berre avec Amélie Grassi, en AC40 sur la première Women's America's Cup pour Audrey Ogereau. Cette dernière s'est aussi mise au Figaro cette année - elle a terminé 8e de la récente Transat Paprec avec Quentin Vlamynck et disputera la Fig'Armor en août -, histoire de se familiariser avec l'exercice du large en solitaire.Car si le principal objectif de leur saison 2025 sera la Transat Café L'Or, qu'elles disputeront avec Erwan Le Roux pour cette dernière, Elodie-Jane Mettraux pour la première, elles enchaîneront en 2026 avec la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, premières femmes à s'élancer en Ocean Fifty sur la transat entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre.Diffusé le 24 Juin 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode du Debrief Transat, cap sur trois sujets majeurs : l'évolution de l'interface Netflix, l'arrivée des chaînes TF1 dans l'application américaine de streaming, et la multiplication des projets de lunettes intelligentes.Netflix : une nouvelle interface qui dérange Netflix a récemment modifié son interface télé sur certains écrans. Une évolution qui a surpris – voire déstabilisé – de nombreux utilisateurs. Si la première couche reste familière, les informations secondaires sont réorganisées, parfois absentes, nécessitant une réadaptation. L'objectif : préparer le terrain pour de futures fonctionnalités. Un changement mineur ? Pas tant que ça. L'occasion de souligner l'importance capitale de l'UX dans le succès des plateformes de streaming.TF1 débarque sur Netflix : un partenariat stratégique Coup de théâtre dans le paysage audiovisuel français : TF1 signe un partenariat avec Netflix pour diffuser ses chaînes en direct sur la plateforme. Une décision stratégique habile pour le groupe TF1, qui gagne en visibilité dans l'univers du streaming, et une claque pour des initiatives locales comme Molotov ou feu Salto, laissées de côté. Ce mouvement relance le débat sur la souveraineté numérique et le pouvoir croissant des plateformes américaines.Lunettes connectées : déferlante en approcheMeta, en collaboration avec Oakley (groupe EssilorLuxottica), annonce l'arrivée de nouvelles lunettes connectées. Plus robustes, pensées pour le sport, elles s'inscrivent dans un mouvement plus large : la démocratisation des lunettes intelligentes sans réalité augmentée (pas d'affichage, mais micro, caméra et assistant vocal intégrés). En coulisses, Qualcomm est à la manœuvre avec ses puces spécialisées. Une véritable course à l'innovation est lancée, avec des dizaines de modèles en préparation chez les plus grandes marques de luxe.En bref cette semaine :New York veut obliger les entreprises à plus de transparence lorsqu'elles licencient à cause de l'IA.Au Québec, l'Union des artistes publie un manifeste contre les dérives de l'IA dans le monde du spectacle.Des initiatives éducatives émergent autour de l'IA, notamment une formation en cloud computing au Cégep et un programme pour sensibiliser les plus jeunes.En France, Xavier Niel inaugure Campus 42up, une extension de l'école d'informatique 42 tech.Interview attendue de Jean Paoli, co-inventeur du XML, sur la souveraineté des données et l'IA.-----------
Chaque jour, Laure Dautriche revient sur les grands moments et événements qui ont marqué notre radio. En 2025, Europe 1 célèbre ses 70 ans. 70 ans d'histoire, de rires, de partages et d'émotions.Pour marquer cet anniversaire, découvrez une collection inédite de podcasts : "70 ans d'Europe 1".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 217e épisode de Pos. Report reçoit Arnaud Boissières et Benjamin Dutreux, skippers de l'Imoca 4CAD – La Mie-Câline. Les deux marins s'alignent au départ de la Course des Caps le 29 juin prochain puis sur la Transat Café l'Or. S'ils partagent la barre de leur monocoque, celui-ci deviendra la propriété d'Arnaud Boissières d'ici la fin de l'année.Juste avant d'enfiler le ciré pour une troisième navigation sur ce bateau construit par Alex Thomson - pour le Vendée Globe 2016 - ils reviennent sur la relation qui les unit depuis près de 10 ans : Arnaud avait alors embarqué Benjamin pour la découverte d'un Imoca, les rôles s'inversent aujourd'hui. Les deux Sablais se confient sur la notion de partage plutôt que de transmission.Si Benjamin révèle à Arnaud tous les secrets de son futur ex-bateau, il sera heureux de compter sur l'expérience de son aîné pendant la Course des Caps : Arnaud Boissières avait déjà participé au Tour des îles britanniques dans le cadre de la Calais Round Britain Race en 2007. Damien Seguin sera aussi de la partie à leurs côtés pour cette course de 2 000 milles en équipage mixte. Axelle Pillain et Muriel Vandenbempt complètent l'équipage.L'épreuve marquera leur retour à la compétition après le Vendée Globe 2024 : Benjamin Dutreux y avait accroché le Top 10 tandis qu'Arnaud Boissières avait été contraint à l'abandon dans la remontée de l'Atlantique de son cinquième tour du monde. Suite à cette désillusion, l'Aquitain de naissance change ses habitudes et met en place une préparation physique et mentale calquée sur celle de son coéquipier.Alors que leurs chemins se sépareront en 2026, leur Graal reste le Vendée Globe 2028. Pour y jouer les premiers rôles, Benjamin Dutreux vise un Imoca génération 2024 ou plutôt la construction d'un nouveau monocoque. Il raconte ses démarches pour y parvenir, la recherche d'un deuxième partenaire titre et le besoin de « se mettre en danger » pour aller plus loin. Arnaud Boissières confesse qu'il pourrait s'agir de sa dernière campagne en tant que skipper. Avant de se voir, peut-être, dans un rôle « à la Alain Gautier ».Diffusé le 17 Juin 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce Debrief Transat exceptionnel, enregistré à Vivatech, on vous livre notre analyse de l'édition 2025 du salon européen de la tech : le Canada à l'honneur, l'intelligence artificielle en vedette, la souveraineté numérique face à une certaine "schizophrénie" française. Avec Bruno Guglielminetti.------Canada à l'honneur : une présence inédite avec 600 représentants et plus de 200 entreprises, dans un pavillon d'envergure jamais vue. Le Canada en profite pour resserrer ses liens avec la France et l'Europe dans un contexte géopolitique tendu.Souveraineté numérique : entre discours politiques et réalité du marché, le paradoxe européen. Malgré la volonté de créer un cloud souverain, les partenariats (comme celui entre Mistral et NVIDIA) montrent à quel point l'Europe dépend encore des technologies américaines.Les ambitions du monde arabe : forte présence des Émirats, de l'Arabie Saoudite et du Maghreb, avec des stratégies offensives pour recruter des talents européens et devenir des puissances de l'IA.L'innovation robotique : arrivée prochaine en France des robots humanoïdes chinois Unitree, adaptés au marché local par une startup française.Présence politique forte : Macron omniprésent, symbole d'une tech française encore très politisée, tandis que le Canada introduit un ministre dédié à l'IA.Diversité internationale : de la startup libanaise à la délégation africaine, Vivatech affirme son ouverture au monde et son rôle de carrefour de l'innovation.-----------
On peut passer plus de deux décennies au coeur de la voile de haut niveau et n'avoir accordé qu'une poignée d'interviews : à 44 ans, Erwan Israël, marin recherché, est aussi, c'est peu de le dire, un homme de l'ombre. Formé à Brest puis à Hyères, il suit d'abord la filière olympique en laser, avant de bifurquer vers la course en équipage. Dès 2001, il découvre le Tour de France à la voile, qu'il remportera à plusieurs reprises avec l'équipe TPM–COYCH (2005, 2007), tout en développant ses compétences de tacticien et de navigateur.Entre 2006 et 2009, il s'essaye au Figaro, devient vice-champion du monde de match racing, navigue en Class America. En 2010, il intègre le Groupama Sailing Team et participe à la légendaire et victorieuse Volvo Ocean Race 2011–2012 à bord de Groupama 4, avec Franck Cammas. Il rejoint en suite Spindrift Racing. Navigateur à bord du plus grand trimaran de course du monde, Spindrift 2, il participe à plusieurs tentatives du Trophée Jules Verne et remporte notamment la Route de la Découverte (2013) et la Fastnet Race (2015). C'est aussi là qu'il bascule vers des fonctions de routage et de performance à terre.Depuis 2019, il évolue au sein du Gitana Team, dont il est devenu une pièce maîtresse, en tant que navigateur, routeur et responsable de la cellule performance. Il accompagne la victoire sur la Brest Atlantiques (2019) et la Transat Jacques Vabre (2021), puis devient co-skipper de Charles Caudrelier sur celle de 2023. Il éclate à l'écran dans son rôle de routeur, menant son skipper à la victoire dans la Route du Rhum (2022) et l'Arkea Ultim Challenge (2024). Ces derniers mois, il est accaparé par la conception de Gitana 18, dont la mise à l'eau est attendue en septembre. Des heures derrière l'écran, encore ; mais la promesse d'heures à voler prochainement...Diffusé le 13 Juin 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 216e épisode de Pos. Report reçoit deux marins qui, du 14 au 22 juin, disputeront le Tour de Bretagne à la voile entre Perros-Guirec et Quiberon, Alexis Loison (Groupe Réel) et Alexis Thomas (Wings of the Ocean).Nos deux invités commencent par évoquer cette épreuve qui fête cette année sa 15e édition, avec toujours le même format, à savoir qu'elle se court en double et par étapes. Alexis Loison, qui y a participé huit fois et l'a gagnée à deux reprises, avec Fred Duthil en 2029 puis Guillaume Pirouelle il y a deux ans, explique que la clé est la régularité, tandis qu'Alexis Thomas se souvient d'une première participation, en 2021, qui s'était terminée sur un caillou de l'Aber Wrac'h.Ils expliquent ensuite le choix de leurs co-skippers respectifs, Corentin Horeau pour le Normand, Malo Wessely pour le Rochelais, qui raconte au passage comment il est venu à la voile de compétition et au Figaro en particulier, sa famille étant très proche de celle des Levaillant père et fils (Jean-Baptiste et Arthur).Nous évoquons ensuite avec eux leur début de saison, marqué par une première victoire sur le circuit Figaro lors de la Solo Guy Cotten pour Alexis Thomas, qui l'explique notamment par un budget enfin à la hauteur de ses ambitions et l'arrivée de Romen Richard comme entraîneur du pôle de La Rochelle. Et même si la Transat Paprec s'est avérée frustrante (9e avec Pauline Courtois après avoir fait une partie de la course aux avant-postes), il estime avoir trouvé quelque chose en termes de vitesse, notamment au portant.Quant à Alexis Loison, il explique comment il “jongle” entre son travail à la voilerie Incidence et les navigations, notamment sur le nouveau JPK 1050 qu'il met actuellement au point. Nous enchaînons sur leur grand objectif de la saison, la Solitaire du Figaro, la 19e d'Alexis Loison, la 5e d'Alexis Thomas. Le premier présente le parcours et revient sur quelques souvenirs marquants, entre son unique victoire d'étape à Plymouth et la première du Figaro 3, en 2019.Diffusé le 10 Juin 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine dans le Debrief Transat, focus sur deux sujets brûlants de part et d'autre de l'Atlantique : en France, le gouvernement tape du poing sur la table face aux géants du porno en ligne, tandis qu'au Canada, Yoshua Bengio concrétise sa vision d'une intelligence artificielle éthique avec le lancement officiel de son organisation LawZero.
durée : 00:59:53 - Toute une vie - par : Yves Aumont - Mai 1989, 2ème étape de la Transat en double Lorient-Saint-Bart, mer cahoteuse. Le maître est à la barre du multicoque Bottin-entreprise. Et chavire dans une rafale. Vol plané. Le bateau est perdu. Mais l'équipage bientôt récupéré est sauf. - réalisation : François Teste
Ce 215e épisode de Pos. Report est consacré à la classe Mini 6.50 avant le départ, le jeudi 5 juin de Douarnenez, du Trophée Marie-Agnès Péron, auquel participent, en catégorie proto, les deux invités, Benoît Marie (Nicomatic-Petit Bateau) et Basile Gautier (Nass&Wind/les EDG).L'un comme l'autre commencent par raconter comment ils sont venus à la classe Mini, un projet né après son entrée en alternance chez North Sails à l'âge de 16 ans pour Basile Gautier (23 ans aujourd'hui), également très jeune chez Benoît Marie, passionné de voile et de technique depuis longtemps, et qui est arrivé sur le circuit en 2012, avant de remporter un an plus tard la Mini Transat en proto.Quand Caroline Boule lui a parlé de relancer un projet sur un proto à foils signé Sam Manuard, ce dernier, passé depuis ses débuts au large par de nombreux supports (Ultim, Ocean Fifty, Moth…), a “repiqué” avec enthousiasme il y a trois ans. Il raconte l'apprentissage parfois compliqué du foil sur un bateau de 6,50 mètres, tandis que Basile Gautier explique de son côté pourquoi, après deux premières années sur le 802 (il n'a pas réussi à se qualifier pour la Mini Transat 2023), il a jeté son dévolu sur le 945, le fameux Tartine, lancé en 2018 par Axel Tréhin, puis équipé de foils en 2022 par Fabio Muzzolini, copropriétaire du plan Lombard.Après avoir détaillé les spécificités de leurs protos respectifs et comment ils financent leur projet, les deux skippers évoquent leurs ambitions pour la suite de la saison, avec en ligne de mire la Mini Transat. Et après ? Basile Gautier se verrait bien poursuivre en course au large, sans doute pas en Mini, Benoît Marie veut “voir le cap Horn”, que ce soit sur The Ocean Race, le Vendée Globe ou son rêve ultime, le Trophée Jules Verne.Diffusé le 03 Juin 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le mode vocal des intelligences artificielles s'impose comme la tendance du moment, une étrange histoire d'IA vengeresse, bientôt un système de paiement sur X et un raté embarrassant de l'IA au sommet de l'État français.
Il a découvert la voile à l'adolescence, entre Toulouse et Gruissan, dans une famille baignée par l'aéronautique - loin des capitales de la régate. C'est aux côtés de son père Ortwin, pionnier d'Airbus, que Stephan Kandler fait ses premières armes, en croisière puis en course, avant de professionnaliser cette passion au sein de K Yachting. Très actif dans les années 1990 sur les circuits ILC 40, Mumm 30 ou Corel 45, il construit des programmes ambitieux en équipage, repère de futurs grands noms (Juan Kouyoumdjian, Guillaume Verdier) et attire les meilleurs navigateurs français des circuits inshore.En 2001, à 30 ans, il se lance dans l'aventure Coupe de l'America avec la création de K-Challenge. Six ans plus tard, son équipe représente la France à Valence sous le nom Areva Challenge, après avoir frôlé la banqueroute. Le défi français se classe sixième de la Louis Vuitton Cup et parvient à rivaliser avec des écuries bien mieux dotées. L'avenir s'annonce prometteur - Stephan Kandler assure avoir alors réuni un budget de 60 millions d'euros grâce à un mécène et un partenaire -, mais le conflit judiciaire entre Oracle et Alinghi gèle tout projet de suite et tout s'effondre.Il rebondit en TP52 avec All4One durant trois saisons, sans parvenir à revenir dans la Coupe et prend ce qu'il pense être sa retraite de la voile pour se tourner vers les vignes pendant près de huit ans. Kandler revient à la voile en 2021, motivé par l'évolution technologique des supports et l'essor de SailGP. Il s'associe à Bruno Dubois et relance K-Challenge, avec l'objectif de concourir à la 37e America's Cup à Barcelone. C'est le groupe Accor, via sa marque Orient Express, qui relance définitivement la machine fin 2022. En deux ans à peine, un AC75 est construit chez Multiplast, issu du design package des Kiwis et l'équipe s'aligne dans les délais.Sur le plan sportif, Quentin Delapierre et les siens créent la surprise en remportant la première régate officielle à Villanova en AC40. Mais le manque d'entraînement sur l'AC75 et l'inexpérience de ce type de support pénalisent la suite du parcours. Malgré une victoire symbolique contre Alinghi, le défi tricolore ne se qualifie pas pour les demi-finales. Une "déception" sportive, Kandler ne s'en cache pas.Aujourd'hui, K-Challenge poursuit l'aventure à travers sa présence en SailGP, où elle aligne le même équipage qu'en America's Cup. L'équipe s'est ancrée à Lorient, via des activités technologiques (hydrogène, software embarqué, simulateur) qui nourrissent à la fois la performance et des débouchés industriels.Alors que la 38e édition de la Coupe se profile à Naples en 2027, Stéphane Kandler affiche son ambition : capitaliser sur l'expérience de Barcelone pour construire une équipe encore plus compétitive. La France a (re)pris pied dans la Coupe. Il reste désormais à s'y imposer. Et Stephan Kandler en est sûr : jamais cela n'a été aussi possible.Diffusé le 30 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 214e épisode de Pos. Report est consacré à la voile olympique et aux bateaux volants, avec une invitée unique, Camille Lecointre, avant le coup d'envoi du Grand Prix de l'École Navale à laquelle elle participe en ETF26.Cette dernière commence par revenir sur ses quatrièmes Jeux olympiques en 470, disputés l'été dernier à Marseille avec Jérémie Mion, une belle aventure humaine, mais une déception sportive qui l'a laissée sur sa faim, elle qui visait une nouvelle médaille olympique, après celles de bronze décrochées à Rio avec Hélène Defrance et à Tokyo avec Aloïse Retornaz.Même s'il “ne faut jamais dire jamais”, la page de l'olympisme est désormais tournée pour la navigatrice de 40 ans qui ne gardera que de bons souvenirs de ses presque vingt ans de 470, avec en point d'orgue la medal race des Jeux de Rio. Elle se verrait en revanche bien transmettre son expérience, elle qui se félicite de voir que la relève est assurée en 470 avec Matisse Pacaud et Lucie de Gennes, troisièmes du récent championnat d'Europe de Split.Camille Lecointre explique que comme elle n'avait rien prévu à l'avance, elle a eu une longue phase de réflexion sur son avenir après les Jeux, au point de songer à changer radicalement d'univers, avant de recevoir un coup de fil de Bruno Dubois qui lui a proposé de rejoindre l'équipe de France de SailGP pour la saison 5. Elle raconte la découverte de ce nouvel univers du foil et du F50 et son rôle de tacticienne remplaçante (pour l'instant) de Manon Audinet.Elle explique également comment elle s'est mise à l'ETF26 avec K-Challenge, l'objectif étant de former des femmes aux supports à foil dans la perspective de la prochaine édition de la Women's America's Cup, clairement un objectif pour la Normande. Qui sera donc à partir de mercredi en presqu'île de Crozon pour participer sur ce support au Grand Prix de l'École Navale, avec un équipage composé de Lou Mourniac, Enzo Ballanger et Manon Peyre.Diffusé le 27 Mai 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La keynote Google I/O 2025 a marqué un tournant décisif : Gemini est partout, Android quasiment absent, et l'intelligence artificielle prend le contrôle. ------ Cette semaine dans le Debrief Transat, on revient avec Bruno Guglielminetti sur les annonces majeures de Google, du moteur de recherche boosté à l'IA (AI Overviews) aux lunettes connectées nouvelle génération, en passant par des traductions en temps réel bluffantes sur Google Meet et de l'IA Veo 3 capable de générer des séquences vidéo et audio d'un réalisme époustouflant.Nous évoquons aussi les inquiétudes liées à la captation des contenus par l'IA, l'absence de certaines fonctionnalités en France pour des raisons réglementaires, et l'avenir du journalisme à l'heure des vidéos générées par IA à partir d'un simple prompt. Bien sûr, on s'intéresse aussi à l'étonnante alliance entre Sam Altman et Jony Ive en vue d'inventer un nouveau « iPhone sans écran ». Pourquoi cet objet mystère ?En deuxième partie d'émission, tour d'horizon des sujets traités cette semaine dans nos podcasts respectifs : IA dans l'éducation, design conversationnel, Facebook comme nouveau média, souveraineté numérique européenne, IA et santé… et arrivée d'OpenAI à Paris.-----------
Il fût longtemps un technicien de haut vol ; il occupe désormais une place centrale dans l'écosystème de la course au large. Président de l'Imoca depuis 2017, Antoine Mermod, 48 ans, élu par les coureurs, dirige la classe phare des monocoques de 60 pieds. Il a commencé par l'habitable à La Trinité-sur-Mer où la famille passe ses vacances, alors véritable Mecque de la voile dans les années 1990-2000. Étudiant en école d'ingénieur, il se forme au contact de Bruno Peyron, multiplie les coups de main et les expériences avant de plonger dans l'univers des Orma. Avec Karine Fauconnier chez Sergio Tacchini puis au sein du Gitana Team, il vit de l'intérieur l'âge d'or des trimarans de 60 pieds, à une époque où peu d'équipes disposent de bureaux d'études intégrés.Il a à peine 30 ans et déjà beaucoup d'expérience quand il vit son premier Vendée Globe avec Gitana 80 : il dissèque la jauge et découvre les émotions puissantes d'un tour du monde. Il renouvellera l'expérience en 2016-2017 en construisant No Way Back et en gérant le projet de Pieter Heerema. Entre-temps, il est directeur technique des 5 Imoca de la Fnob sur la Barcelona World Race, 2011 puis rejoint les frères Peyron pour participer à l'aventure Energy Team dans la Coupe de l'America.Il est élu président de l'Imoca au printemps 2017, à l'issue du premier Vendée Globe des foilers, lorsque partisans et opposants à la monotypie s'affrontent : l'ingénieur passionné par les protos se retrouve président d'une association de coureurs. Sous sa houlette, l'Imoca va se transformer en une véritable ligue professionnelle (une dizaine de collaborateurs, 1,7 million d'euros de budget), profitant de l'engouement pour le Vendée Globe 2020-2021 et du choix par The Ocean Race - sur sa proposition - de faire des Imoca le support de ses épreuves en équipage.Prochain objectif : faire en sorte que les coureurs, qui prennent tous les risques, vivent mieux de leur sport. Et continuer à vivre les émotions si uniques d'un tour du monde...Diffusé le 21 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 213e épisode de Pos. Report est consacré à la CIC Normandy Channel Race, dont la 16e édition s'élance le dimanche 25 mai de Caen-Ouistreham, avec trois invités qui seront sur la ligne de départ et ont tous la particularité d'être normands : Guillaume Pirouelle, qui fera équipe avec Cédric Chateau sur Sogestran-Seafrigo, Sophie Faguet, associée à Nicolas Jossier sur Défi Solidaire avec Ellye et l'Arche, et le tenant du titre, Fabien Delahaye, qui sera accompagné sur Legallais par Pierre Leboucher.Chacun revient d'abord sur des derniers mois bien occupés, entre la direction de course du Vendée Globe pour Fabien Delahaye, qui explique que cette expérience lui a permis de voir l'envers du décor d'une telle “machine” ; la Transat Paprec avec Jules Ducelier pour Sophie Faguet, qui revient sur leur abandon à mi-course à bord de Région Normandie ; le Trophée Jules Verne à bord de Sodebo Ultim 3 pour Guillaume Pirouelle, qui raconte une tentative interrompue au bout de 16 jours.Nos trois invités détaillent ensuite comment ils ont repris leur préparation en Class40 en vue de cette saison, une préparation minimale pour Sophie Faguet, puisque sa dernière navigation, avant le convoyage du bateau à Caen, remonte à… la CIC Normandy Channel Race 2024 en septembre dernier. Ils expliquent également à quel point, en tant que Normands, cette course a une importance particulière pour eux et leurs partenaires, et en exposent les particularités, Guillaume Pirouelle la comparant à une “grande étape de Solitaire du Figaro en double en Class40”.Ils finissent par expliquer quels sont leurs objectifs respectifs sur cette CIC Normandy Channel Race, avec des ambitions de victoire pour Fabien Delahaye (qui y participe pour la septième fois, quatre podiums, dont une victoire) et Guillaume Pirouelle (4e l'an dernier), l'envie de retrouver ses repères avec Nicolas Jossier pour Sophie Faguet, en vue du grand rendez-vous de la saison pour tous, la Transat Café L'Or (départ le 26 octobre du Havre).Diffusé le 20 Mai 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, Bruno Guglielminetti nous parle depuis Maranello, en Italie, où il s'intéresse à l'utilisation de l'intelligence artificielle dans les compétitions sportives, notamment la Formule 1. Grâce à AWS, Ferrari et d'autres écuries exploitent désormais des millions de données par seconde pour optimiser les performances en course… mais aussi pour améliorer la réalisation télévisuelle et même les commentaires en direct. Une plongée fascinante dans un futur où la production audiovisuelle sportive pourrait être totalement automatisée.De mon côté, je reviens sur l'offensive technologique de Huawei. Malgré les sanctions américaines, le géant chinois dévoile son propre système d'exploitation pour PC, Harmony OS Next, poursuivant sa stratégie d'indépendance face aux GAFAM. Une initiative qui pourrait rebattre les cartes dans certains marchés, notamment en Afrique.Et comme chaque semaine, d'autres sujets au programme :Un rectificatif à propos de l'accord entre Google et Apple ;Le boom de l'impression 3D métal dans l'industrie, avec EDF ;Un entretien exclusif avec un jeune ingénieur français chez Meta à New York ;L'arrivée du service d'autopartage lyonnais Léo à Montréal ;Une innovation québécoise : des feux de circulation intelligents grâce à l'IA. 00:00:08 Introduction à l'Italie 00:01:14 Intelligence Artificielle et Formule 1 00:08:03 Retour sur Google et Apple 00:13:42 Léo et l'Autopartage à Montréal 00:15:17 La Société des Lumières et l'IA 00:15:25 Désinformation et Vérification des Faits 00:18:37 Vie des Ingénieurs Français à New York-----------
Ce 212e épisode de Pos. Report revient sur la Transat Paprec 2025 avec deux navigatrices qui ont terminé sur le podium, Charlotte Yven (Skipper Macif), victorieuse pour la deuxième fois consécutive, cette fois avec Hugo Dhallenne, et la “locale de l'étape”, Cindy Brin, qui vit à Saint-Barthélémy et a créé une grosse surprise en prenant la troisième place sur Cap St Barth avec Thomas André.Cette dernière commence par raconter les émotions de l'arrivée, confiant n'avoir pris conscience de l'effervescence autour d'elle qu'une fois la ligne franchie, tant elle était concentrée. Elle explique également comment elle a monté ce projet, challengée il y a deux ans à Concarneau par un élu de la collectivité de Saint-Barth, et aidée par Eric Péron.Charlotte Yven confie quant à elle qu'elle a encore du mal à réaliser qu'elle a remporté la Transat Paprec pour la deuxième fois, rejoignant ainsi le seul double vainqueur à ce jour, Armel Le Cléac'h, elle revient sur la manière dont elle a préparé la course avec Hugo Dhallenne, sélectionné en fin d'année dernière pour succéder à Loïs Berrehar au sein du dispositif Skipper Macif.Nous refaisons ensuite le match de la course, Cindy Brin racontant notamment l'émotion d'un parcours côtier bouclé en tête puis “la peur de sa vie” au passage de La Palma (Canaries), lorsque le Figaro 3, surtoilé, s'est couché plusieurs fois sur l'eau. Les deux navigatrices détaillent les derniers jours de course, avec un regroupement général à l'approche des Antilles dans une bulle sans vent qui a nécessité une certaine stabilité émotionnelle, ce qui, selon Cindy Brin, n'a pas été évident à gérer.Charlotte Yven raconte comment elle et Hugo Dhallenne sont finalement parvenus à creuser un petit écart à une demi-journée de l'arrivée pour finalement s'imposer dans quasiment le même temps que deux ans plus tôt (un quart d'heure d'écart !). Nous finissons par évoquer la suite du programme, avec la Solitaire du Figaro Paprec comme objectif prioritaire pour la skippeuse de Macif, l'envie de continuer en Figaro pour Cindy Brin, qui va toutefois reprendre dès mercredi son poste de monitrice de voile au Yacht-Club de Saint-Barth.Diffusé le 13 Mai 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, la France et le Québec sont sur la même longueur d'onde : à la rentrée prochaine, les téléphones portables seront interdits dans les établissements scolaires. Une mesure radicale qui soulève un débat de société. De l'autre côté de l'Atlantique, une fronde s'organise, notamment sur TikTok, où des élèves québécois contestent cette interdiction. Bruno Guglielminetti nous raconte la mobilisation inédite des jeunes et les réactions contrastées des parents et enseignants.Autre sujet brûlant : l'intelligence artificielle pourrait bientôt bouleverser la recherche sur Safari, dans l'écosystème iPhone. Apple envisagerait d'intégrer Perplexity et d'autres moteurs IA pour concurrencer Google. Un mouvement stratégique lourd de conséquences pour l'équilibre du Web.Enfin, on parle jeux vidéo avec l'ouverture d'un nouveau studio montréalais dédié à l'adaptation de la série La Roue du Temps et les 25 ans du studio Gameloft à Montréal.
Ce 211e épisode de Pos. Report reçoit Paul Meilhat, skipper de l'Imoca Biotherm, à bord duquel il a pris fin janvier la cinquième place de la dixième édition du Vendée Globe.Il commence d'ailleurs par raconter comment il a vécu son après-Vendée Globe, entre vacances scolaires en famille et retour assez rapide au chantier pour préparer la saison 2025. Il revient ensuite sur la course, qu'il aura démarrée un peu en retrait, le temps d'apprivoiser ses nouveaux foils, installés peu avant le départ, et terminée en mode régate au sein d'un groupe de six-sept concurrents.Avec à l'arrivée une cinquième place qu'il considère comme une “réussite” au regard de l'ensemble d'un projet qui n'aura pas été de tout repos, entre enchaînement des courses, dont The Ocean Race 2023, contraintes budgétaires et pépins techniques.Nous évoquons ensuite avec lui la suite du programme, qui, cette année, va se concentrer pour Biotherm sur The Ocean Race Europe, avec des objectifs affichés de performance et un équipage dont le skipper nous dévoile la composition. Paul Meilhat travaille parallèlement sur le montage de son projet prioritaire pour la suite, la participation à la prochaine édition de The Ocean Race (en 2027), confiant avoir fait le choix de ne pas lancer de nouvelle construction, pour des raisons de coût, d'impact écologique et de temps de mise au point.Quid du Vendée Globe 2028 ? Le cinquième de la dernière édition n'a pour l'instant pas la réponse, mais confie que s'il doit y retourner, ce sera pour vivre une histoire différente.Diffusé le 6 Mai 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il disposait probablement du plus petit budget de cette édition du Vendée Globe : 900 000 € au total pour les trois saisons et la course, qu'il termine en 27e position, après un peu plus de 91 jours de mer. Pas question pour Sébastien Marsset, malgré ces bouts de ficelles, de renoncer à la régate : d'où le concept de "sobriété performante" revendiqué par le Nantais, né à Paris voilà un peu plus de 40 ans.Formé sur le tas, à l'école de l'habitable et du convoyage, d'abord, à l'Ecole nationale de voile où il passe son brevet d'Etat, ensuite, il se lance, après de nombreuses régates en équipage, dans le circuit mini : 4 saisons d'apprentissage, avant d'être recruté comme petite main chez Groupama, pour des coups de main techniques ponctuels. Toujours dispo, toujours candidat, il finit par être embarqué comme technicien et navigateur de moins de 30 ans remplaçant d pour la Volvo Ocean Race 2011-2012 remportée par l'équipe de Franck Cammas.Le solide gaillard, connu pour son impact physique et son engagement, change de dimension, le téléphone se met à sonner : l'équipe Spindrift l'appelle pour naviguer sur l'ex Maxi Trimaran Banque Populaire, puis c'est Alvimedica qui l'engage pour la Volvo 2014-2015 - où il court, cette fois, toutes les étapes sauf une - avant de retourner boucler un Trophée Jules Verne avec Spindrift, sans parler des circuits GC32 et match racing avec l'équipage de Yann Guichard.Il passe ensuite au solo en Claass40 mais doit abandonner le Rhum 2018, enchaîne avec la Solitaire l'année suivante avant d'être recruté par Romain Attanasio sur son projet Imoca. C'est là que son projet de Vendée Globe prend corps, un peu ralenti par le Covid l'année suivante. En 2021, il accomplit une nouvelle saison avec Romain Attanasio, sur l'ex-Malizia, goûtant au foiler, mais il est temps de voler de ses propres ailes en Imoca : en 2022, il achète l'ancien Delta Dore à Erik Nigon et se lance dans les qualifs du Vendée Globe, montant une petite équipe commando qui l'emmène au départ avec le plus vieux bateau de la flotte.Un Vendée Globe où il prend du plaisir, malgré une remontée de l'Atlantique difficile, et qui lui donne immédiatement envie de recommencer ! Mais pas à n'importe quel prix, lui qui sait les sacrifices que demande cette épreuve : pour 2028, Sébastien veut jouer avec les foilers, visant un bateau d'occasion de la génération 2020 et un budget largement redimensionné. Trois mois après son retour, il y travaille déjà - "le large me manque".Diffusé le 5 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'intelligence artificielle continue de rebattre les cartes dans la tech. Dans cet épisode, focus sur les annonces marquantes de la semaine et les stratégies des géants comme Meta, Microsoft et OpenAI.
Ce 210e épisode de Pos. Report est consacré à la 56e édition de la Semaine olympique française qui vient de s'achever à Hyères, avec deux invités, Lauriane Nolot, qui a décroché la médaille de bronze en Formula Kite, et Tim Mourniac, sixième en Nacra 17 avec sa nouvelle équipière, Aloïse Retornaz.Avec eux, nous revenons d'abord sur les Jeux olympiques de Paris 2024, Lauriane Nolot explique que si elle a été dans un premier temps déçue de sa médaille d'argent en Formula Kite, elle a ensuite pris du recul pour mieux la savourer, tandis que Tim Mourniac garde beaucoup de positif de sa cinquième place en Nacra 17 avec Lou Berthomieu.Nos deux invités racontent ensuite leur après-Jeux, particulier pour Lauriane Nolot qui s'est cassé le pied droit quelques jours après la cérémonie de clôture en faisant du trampoline, ce qui l'a conduite à une longue rééducation. Tim Mourniac, fan de glisse, n'a de son côté jamais cessé d'être sur l'eau, tout en préparant son nouveau projet olympique. Il explique pourquoi il a choisi de repartir sur une nouvelle “PO” et le choix d'Aloïse Retornaz pour l'accompagner, il évoque également les priorités du duo au moment d'attaquer la préparation de leur saison 2025.La médaillée d'argent des JO revient également sur sa préparation, qui a réellement débuté en janvier et confie une légère appréhension au moment de reprendre la compétition sur la SOF, appréhension vite levée pour une troisième place finale qui répond largement à ses attentes. Même satisfaction pour Tim Mourniac qui estime que la sixième place de Hyères est un bon début avant les grandes échéances de la saison que seront pour lui, comme pour Lauriane Nolot en kite, les championnats d'Europe et les championnats du monde.Présenté par la Classe Imer
Avec Bruno Guglielminetti, on parle cette semaine de la tech au Texas et des efforts d'Amazon pour tenter de rattraper Starlink dans la course à l'Internet par satellite. Houston, le nouveau visage du Texas technologiqueDepuis Houston, je vous emmène à la découverte d'une ville en pleine transformation. Loin des clichés du Far West, Houston veut désormais rivaliser avec Austin et San Francisco en devenant un nouveau pôle technologique majeur. Startups, data centers et écosystème biotech y prospèrent, portés par une énergie abondante, un immobilier accessible et une fiscalité avantageuse.L'ambition d'Amazon dans l'espace : projet Kuiper en difficultéNous faisons également le point sur le projet Kuiper d'Amazon, censé concurrencer Starlink avec une flotte de 1600 satellites. Face à des retards importants dans la production, Amazon peine à tenir ses promesses et pourrait même devoir solliciter SpaceX, son concurrent direct, pour lancer ses satellites.Souveraineté spatiale : Europe et Canada en mouvementEnfin, nous élargissons le débat à la souveraineté numérique dans l'espace. Tandis que l'Europe accuse un retard dans les constellations satellites en orbite basse, le Canada avance avec son projet TerreStar. Un enjeu stratégique majeur pour les années à venir.-----------
Rares sont les marins à avoir goûté à autant de supports, si jeune : à 35 ans, Sam Goodchild, qui vient de boucler le Vendée Globe à la 9e position après 76 jours de course, n'a que le mot "apprendre" à la bouche. Alors, depuis qu'à 15 ans il s'est mis en tête de boucler le tour du monde en solitaire, le jeune Anglais multiplie les expériences.Après une jeunesse vécue aux Antilles sur le bateau familial, il rentre en Angleterre en pension puis intègre le circuit habitable et goûte au match racing, toujours partant pour filer un coup de main pour bricoler. C'est comme ça qu'il rencontre Alex Thomson et Mike Golding et vit le Vendée Globe 2008 de l'intérieur, après des premières transatlantiques et transpacifiques. Il a à peine 18 ans et arrête ses études : il sera marin.Il entre à l'Artemis Offshore Academy, et se lance en Figaro, pour quatre saisons : un apprentissage rude mais précieux, d'autant que, déjà, à côté, il multiplie les piges en Class40, gagnant la Normandy Channel Race en 2012. Quelques mois plus tard, il tombe à la mer lors de la deuxième étape de la Global Ocean Race, récupéré après 40 minutes à l'eau par son équipier Conrad Colman.Pendant ces riches années, il navigue en VOR65, en MOD70, en Imoca, désormais reconnu par les marins français, qui apprécient sa polyvalence... et son français parfait ! Habitué aux projets des autres, il se lance en Class40 pour le Rhum 2018, soutentu par Netflix, mais il démâte quelques jours après le départ. L'année suivante, il fait la rencontre de Leyton, qui lui confie la barre du Figaro, puis celle de l'Ocean Fifty.Cette fois, il a son propre projet, deux saisons complètes - dont une 3e place sur la Transat Jacques Vabre - et un statut de favori au départ de la Route du Rhum 2022 ; malheureusement, il est gravement blessé par sa colonne de winch dès le départ et doit renoncer.La suite était déjà écrite : à peine remis, il prend la barre de l'ancien Imoca de Thomas Ruyant et intègre la structure du Nordiste pour préparer le Vendée Globe, enfin ! En deux saisons, il accumule les places de 3e et décroche un titre de champion du monde Imoca, participe à The Ocean Race avec Holcim PRB, démâte quelques semaines avant le départ mais prend le départ de son tour du monde en solo serein et heureux.Il avait deux objectifs : terminer classé et prendre du plaisir. Objectifs atteints, et maintenant ? Sam Goodchild reconnaît que se remettre en selle n'est pas forcément évident et que réaliser son rêve est un peu vertigineux. Mais, désormais, courir autour du monde n'est plus un rêve, c'est son métier, et il a bien l'intention de continuer à le pratiquer.Diffusé le 22 Avril 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 209e épisode de Pos. Report est consacré à deux marins de la classe Ultim, celle des multicoques volants : Tom Laperche et Anthony Marchand.Tandis que le skipper de SVR Lazartigue embarque Franck Cammas cette saison, le skipper d'Actual apprend à connaître l'ancien Gitana 17, acquis cet hiver par son partenaire. Alors que leur bateau est encore en chantier, les deux marins ont profité du week-end de Pâques pour régater dans le cadre du Spi Ouest-France à La Trinité-sur-Mer. Outre la convivialité, pas question de se laisser distancer par les « vieilles » connaissances : l'équipage de Tom Laperche, « made in SVR » devance le Team Banque Populaire de Loïs Berrehar en Open 7,50. Anthony Marchand se contente de la quatrième place en Mach 6,50.S'il leur faut attendre l'été pour la mise à l'eau de leur Ultim, le programme est intense : Anthony Marchand et son équipe démontent - puis remontent - les pièces du futur Actual Ultim 4. Le marin de Plérin raconte aussi l'acquisition du simulateur, jumeau numérique du bateau pour accélérer la prise en main. Le mât est attendu sous peu alors que les travaux « cosmétiques » sont engagés.Côté SVR-Lazartigue, Tom Laperche revient sur la frustration des 5 tentatives hivernales de Trophée Jules Verne et les enseignements tirés en matière de fiabilisation. De nouveaux appendices sont attendus. Il se confie aussi sur sa découverte du mode record… un challenge auquel Anthony Marchand se frotterait bien avec sa nouvelle machine.Après trois années passées aux côtés de François Gabart, ou Pascal Bidégorry, Tom Laperche raconte son tandem avec l'expérimenté Franck Cammas : le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2022 espère bien tirer profit de son expérience récente sur la Coupe de l'America en termes de développement et d'innovation.Les deux hommes se projettent enfin sur la Transat Café l'Or (départ le 26 octobre du Havre). Si Anthony Marchand reste mystérieux sur l'identité de son co-skipper, il concède qu'un profil navigateur / routeur a retenu toute son attention, au regard des règles désormais en vigueur (pas de routage depuis la terre). Après ses deuxièmes places en 2021 et 2023, Tom Laperche rêve quant à lui de victoire en 2025 avec des arrivées d'Ultim « dans le même quart d'heure en Martinique ! ».Présenté par la Classe Imer
Cette semaine, avec Bruno Guglielminetti, on se penche sur le cas de Google et Meta au centre d'une séquence judiciaire historique aux États-Unis et on fait le constat que l'IA devient une nécessité pour les médias. ⚖️ GAFAM : le retour du boomerang judiciaireLes entreprises Meta et Google font face, chacune de leur côté, à des accusations de pratiques monopolistiques : rachats controversés, abus de position dominante et hégémonie publicitaire. Ces affaires, très médiatisées, pourraient marquer un tournant dans la régulation du numérique aux États-Unis.
La victoire d'Eric Tabarly, en 1964, de la Transat anglaise en solitaire. Jusqu'au bout, le navigateur n'a aucune idée de sa position ! Son pilote auto est cassé et son réveil est en rade…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 208e épisode de Pos. Report est consacré à la Transat Paprec avec comme invités Mathilde Géron, co-skippeuse de Martin Le Pape à bord de Demain, et Davy Beaudart, skipper de Hellowork et accompagné sur cette transat par Julie Simon.Mathilde Géron commence par décrire son état d'esprit à cinq jours de prendre le départ de sa première transat en course, elle qui, la saison dernière, a navigué en Ocean Fifty, team manager du projet Inter Invest de Matthieu Perraut.Davy Beaudart revient de son côté sur son parcours, entre activité professionnelle à la tête du chantier Nauty'Mor d'Hennebont, qu'il a lancé il y a près de vingt ans, et course au large, notamment en Mini 6.50 et Imoca aux côtés de Louis Burton, avant de se mettre au Figaro en 2022 et d'y revenir cette année avec un sponsor, Hellowork.Il explique ensuite pourquoi il a choisi Julien Simon pour l'accompagner sur la Transat Paprec, Mathilde Géron racontant de son côté ses hésitations quand Martin Le Pape lui a proposé de disputer la course avec lui, puis ses débuts, “humides”, en Figaro, support sur lequel elle n'avait jamais navigué.Les deux marins détaillent leur préparation et analysent le plateau, avec, pour l'un comme pour l'autre, des objectifs de podium sur cette Transat Paprec. Ils finissent par se projeter sur la suite, Mathilde Géron confiant son besoin de faire une pause pour se consacrer à sa famille, tandis que Davy Beaudart embarquerait bien son partenaire sur la Solitaire du Figaro Paprec, voire sur la Route du Rhum en 2026.Présenté par la Classe Imer
L'intelligence artificielle continue de s'imposer comme le fil rouge de l'actualité tech des deux côtés de l'Atlantique. Cette semaine, on décrypte les annonces massives de Google lors de son événement à Las Vegas, où l'IA s'impose désormais au cœur de toutes ses activités, en particulier dans les services aux entreprises.Parmi les temps forts : le protocole "Agent-to-Agent" pour favoriser l'interopérabilité entre agents intelligents issus de différents écosystèmes (Salesforce, SAP, Gemini...), et la révélation que 25 % du code chez Google est désormais généré par IA. L'occasion d'un débat sur l'avenir du métier de développeur, entre simplification des tâches et évolution des compétences.En Europe, l'IA est aussi au centre des préoccupations avec des investissements massifs annoncés pour la construction de giga data centers. Objectif affiché : faire de l'Europe un "continent de l'IA", mais la réalité semble encore bien politique. Notamment avec la promesse... de simplifier l'AI Act fraîchement adopté.Enfin, clin d'œil futuriste avec le retour de Ballie, le robot domestique de Samsung, attendu cet été, et des robots humanoïdes en lice aux côtés des coureurs dans un semi-marathon à Pékin.
Ce 207e épisode de Pos. Report reçoit Elodie Bonafous pour parler de son projet Imoca Horizon 29, un mois et demi après la mise à l'eau de son nouveau bateau, plan Verdier sistership de Macif Santé Prévoyance, vainqueur du Vendée Globe 2024 avec Charlie Dalin.Nous commençons par un retour en arrière, la navigatrice rappelant comment s'est lancé ce projet il y a un peu plus de deux ans avec Bertrand Quéguiner et les premières décisions prises, entre design du nouveau bateau, choix du chantier (MerConcept avec CDK), constitution d'une équipe et installation à Port-la-Forêt.Après avoir évoqué sa dernière saison en Figaro en 2024, elle revient ensuite sur la manière dont elle a suivi le Vendée Globe 2024 et les enseignements qu'elle en a tirés pour son propre projet, en observant les performances de Macif Santé Prévoyance et en s'appuyant sur les retours d'expérience techniques de MerConcept.La skippeuse de la baie de Morlaix raconte enfin ses premières navigations sur son Imoca, avec notamment une sortie offshore de 24 heures dans 20-25 noeuds de vent, avec celui qui sera son co-skipper cette saison, Yann Eliès, et se projette sur le programme de l'année, entre Course des Caps et Transat Café L'Or.Diffusé le 8 avril 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De la création de Microsoft à l'ère Trump qui risque de bouleverser l'économie de la tech, nous revenons sur 50 ans d'histoire de l'informatique. Créée le 4 avril 1975 par Bill Gates et Paul Allen, Microsoft a forgé l'histoire de l'informatique personnelle. Entre héritage, erreurs stratégiques (comme l'échec de Windows Phone) et réinvention sous l'impulsion de Satya Nadella, Microsoft incarne une transformation réussie, jusqu'à devenir aujourd'hui un leader de l'intelligence artificielle avec son investissement précoce dans OpenAI.Dans la seconde partie de l'épisode, nous revenons sur la déclaration fracassante de Donald Trump à propos des droits de douane. Conséquences potentielles : une hausse du prix des produits, notamment Apple, en raison d'une remise en cause des chaînes d'approvisionnement en Asie du Sud-Est. Quelles conséquences aussi sur les prix des logiciels américains en Europe ?-----------
Si on s'en tient aux grandes dates de sa carrière nautique, la trajectoire de Tanguy Le Turquais, 35 ans, est limpide : une enfance à bord d'un bateau amarré à Vannes, un brevet d'Etat voile et un capitaine 200 comme diplômes, cinq saisons en Mini 6.50, cinq saisons en Figaro, trois saisons en Imoca et un magnifique Vendée Globe 2024-2025 conclu en 84 jours, un petit 1/4 d'heure derrière Benjamin Ferré, premier bateau à dérives.Dans les faits, évidemment, ça a été un peu plus compliqué que ça !Issu d'un milieu modeste et pas très porté par les études, il travaille d'abord très jeune en école de voile, se spécialise en mécaniqie marine et entame une carrière de convoyeur qui lui forge son expérience sur le terrain. Sans le sou, il achète avec Clarisse Crémer, qu'il rencontre en croisière, un Pogo pour se lancer dans la Mini. Au bout de deux saisons de vaches maigres, avec deux bouts de ficelles et sans le sou, il finit 6e de la Mini 2013 et récidive en 2015 pour accrocher un podium, toujours en série. Bilan des années mini : deux titres de champion de France promotion.Les années Figaro constituent un passage obligatoire, à ses yeux, pour parfaire son apprentissage vers le Vendée Globe, un projet qui commence à germer dans un coin de sa tête. Mais il le dit lui-même, il n'y prend pas beaucoup de plaisir. C'est là, aussi, que germe en lui l'envie de "ne pas être qu'un simple panneau publicitaire". Il ne parvient pas à convaincre son sponsor Queguiner de le suivre en Imoca, alors il y va tout seul, en soutenant une cause, celle de Lazare, qui organise des colocations entre sans-abris et jeunes actifs.A l'automne 2021, il lance son projet en achetant l'ancien Imoca de Damien Seguin : là aussi, le chemain sera semé d'embûches, entre Transat Jacques Vabre finie in extremis et sprint retour, accusations de triche avec sa compagne Clarisse Crémer - ils ont été blanchis par la FF Voile - mais toujours en jouant dans le paquet de tête des bateaux à dérives.Son Vendée Globe sera à l'image de l'homme et du marin : une explosion d'émotions au début, puis à fond, jusqu'au dernier jour, pour finir juste derrière Benjamin Ferré, avec qui une relation unique s'est créée.Et maintenant ? Pas de Vendée Globe supplémentaire : pour lui, cette course ne se vit qu'une fois, et les émotions y ont été tellement fortes, qu'on ne peut les galvauder.Mais celui qui dit être devenu "entrepreneur malgré lui" a déjà repris son bâton de pélerin pour se lancer dans un nouveau projet, en Ocean Fifty cette fois. Et toujours sous les couleurs de Lazare, parce que naviguer aligné avec ses valeurs compte beaucoup pour Tangy Le TurquaisDiffusé le 4 Avril 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 206e épisode de Pos. Report est consacré à la voile olympique au moment où se déroule le premier grand rendez-vous de l'année et de la nouvelle olympiade, le Trofeo Princesa Sofia (Semaine de Palma), avec deux invités tout juste intronisés par la Fédération française de voile, Loïc Billon, nouveau manager de l'équipe de France, et Franck Citeau, manager de la performance.Après s'être présentés et un rapide bilan de la précédente olympiade, terminée sur un bilan aux Jeux de Paris 2024 de deux médailles tricolores (argent pour Lauriane Nolot en kite, bronze pour Charline Picon et Sarah Steyaert en 49er FX), les deux techniciens expliquent pourquoi la FFVoile a choisi un duo pour succéder au directeur de l'équipe de France, Philippe Mourniac, et leurs prérogatives respectives.Nous évoquons ensuite la nouvelle olympiade, avec une équipe de France pour 2025 qui va être dévoilée très prochainement et sera réunie lors de la Semaine Olympique Française de Hyères (19-26 avril), avec, révèle Franck Citeau, des objectifs de performance élevés, puisqu'il faudra faire un top 6 cette année dans les championnats du monde de chaque olympique pour prétendre rester en équipe de France en 2026.Nous évoquons également le processus de qualification pour les Jeux de Los Angeles, qui se jouera en 2027 lors des championnats du monde “one-person” de Fortaleza et “two-person” de Gdynia, les nouveaux équipages français constitués après les JO de Paris, la préparation de cette saison 2025 et les grand objectifs de l'année.Diffusé le 1er avril 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode du Debrief Transat, je retrouve mon complice Bruno Guglielminetti pour discuter des dernières avancées en matière d'IA générative – et autant dire que la semaine a été particulièrement riche.On parle notamment de la génération et de la retouche d'images par intelligence artificielle, notamment chez Grok et OpenAI: aujourd'hui, quelques clics suffisent pour transformer une photo, effacer un élément, changer le décor… ou même se représenter dans un style manga façon Dragon Ball. Mais derrière cette prouesse technologique, se pose une vraie question de fond : sur quelles œuvres ces IA ont-elles été entraînées ? Et où s'arrête le droit d'auteur ?Bruno revient aussi sur une annonce qui risque de faire du bruit : Amazon lance deux nouvelles IA aux États-Unis, Interested AI et Health AI. L'objectif ? Accompagner les consommateurs dans leurs achats… y compris en matière de santé. Une évolution qui pourrait faire de l'IA notre futur médecin de premier recours.Enfin, nous évoquons le contenu de nos podcasts respectifs. Je vous emmène aussi au château de Versailles, ou plutôt… dans une partie disparue de ses jardins, recréée en réalité virtuelle ! Bruno, lui, parle de fast fashion et de retard des entreprises canadiennes dans l'adoption de l'IA. -----------
Il parle d'une voix calme et tranquille, mais sous chaque intonation percent les convictions et une passion pour son métier, qu'il Sur le papier un destin de cadre sup à La Défense l'attendait à la sortie de son école de commerce. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Et 10 ans plus tard, Benjamin Ferré s'est retrouvé au départ du Vendée Globe, bouclé en un peu moins de 85 jours, premier bateau à dérives.En retraçant son parcours, on comprend que la route initiale n'était pas aussi tracée que cela. Pas beaucoup de bateau pendant sa jeunesse, mais beaucoup de sport ; un tour du monde en stop pendant son année de césure - quand ses camarades de promo enchaînaient les stages - dont il revient changé ; une traversée de l'Atlantique au sextant avec des copains ; une expérience en start-up et très vite le goût de l'entrepreneuriat, puisqu'il crée sa boîte et multiplie les projets.Et puis, un jour à Paris, un dîner avec un concurrent de la Mini Transat, rencontré par hasard, va tout changer. Il se lance dans la préparation de l'édition 2019 en rachetant le bateau de Clarisse Crémer. Tout aurait pu s'arrêter en 2018 avec une double hernie discale, mais il surmonte l'obstacle, progresse à vitesse grand V pour finir par décrocher un podium en bateau de série.S'il se fait plus discret ensuite, c'est qu'il réfléchit avec beaucoup de méthode au Vendée Globe. En est-il capable ? Un dîner avec Jean Le Cam va faire tomber la dernière barrière et sceller entre les deux hommes une relation forte et durable. Après des mois de travail, il trouve de quoi acheter l'ancien Banque Populaire avec lequel Clarisse Crémer vient de terminer son premier Vendée Globe et signe avec Monnoyeur.La marche est haute, mais comme pour la Mini Transat, Benjamin Ferré va beaucoup travailler et beaucoup naviguer, enchaînant les courses et les performances pendant les 2 années de préparation. Résultat : un Vendée Globe marqué par une bataille homérique avec Tanguy Le Turquais, qu'il devance de 16 minutes pour la première place des "dériveurs".Et maintenant ? Priorité aux proches, la famille, les amis. Mais l'homme de projets, devenu marin, a beaucoup d'envies, et pas que dans la voile...Diffusé le 21 Mars 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En écho à l'arrivée de Fabrice Amedeo, dernier concurrent classé du Vendée Globe, nous plongeons ce vendredi dans les archives d'Into The Wind et l'épisode #9, enregistré le 6 septembre 2019 à Levallois avec l'ex-journaliste du Figaro..A cette époque, Fabrice Amedeo n'a couru "que" un Vendée Globe et s'apprête à prendre le départ de la Transat Jacques Vabre sur son foiler Newrest - Arts & Fenêtres, un an avant sa deuxième participation au tour du monde, soldée par un abandon à Cape Town. Un bateau qu'il va perdre lors de la Route du Rhum 2022.Le marin-journaliste va reconstruire ensuite son projet, avec un bateau à dérives, pour s'aligner sur son troisième départ de Vendée Globe et le boucler en 114 jours.-- Fabrice Amedeo détonne parmi les marins : domicilié à Paris et multipliant les aller-retours avec La Trinité-sur-Mer, le skipper de Newrest Arts & Fenêtres, 41 ans, n'est pas issu de la filière bretonne traditionnelle.Arrivé tardivement dans le monde de la course par les croisières parentales, ce diplômé de philo et de Sciences-Po a été journaliste au Figaro, auteur de 8 livres et 2 documentaires, avant de devenir coureur professionnel à plein temps.Passé par le Class40 avant de s'attaquer au Vendée Globe - qu'il termine en 11e position en 2017 - il compte également trois Route du Rhum et trois Transat Jacques Vabre dans les bottes. Au cours de cet épisode, il raconte la vie très organisée d'un marin père de 3 filles habitant en banlieue parisienne, sa détermination, ses doutes, son bonheur d'être en mer, son goût pour l'entrepreneuriat et ses projets : les deux prochaines éditions du Vendée Globe, une balade en Antarctique... Une parole directe, carrée, sans détours.Rediffusé le 07 mars 2025Diffusé le 06 septembre 2019Générique : In Closing – Days PastPost-production : Clovis Tisserand - Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il parle d'une voix calme et tranquille, mais sous chaque intonation percent les convictions et une passion pour son métier, qu'il raconte pour autant avec beaucoup de recul. A 54 ans, Guillaume Verdier est une star de l'architecture navale.Ses bateaux ont tout gagné, ou presque. Le vainqueur du Vendée Globe, Macif Santé Prévoyance ? C'est lui. Le vainqueur de The Ocean Race, 11th Hour Racing ? C'est encore lui. Le vainqueur de la Route du Rhum et de l'Arkéa Ultim Challenge Brest, Maxi Edmond de Rothschild ? C'est toujours lui. Et la liste n'est pas exhaustive, puis ses plans ont franchi la ligne en tête en Mini, en Class40, en Multi50, etc. Sans parler, bien sûr, de la Coupe de l'America où il oeuvre pour Team New Zealand depuis 2010.On parle de "plans Verdier", mais lui ne vous parlera que de son équipe, une bande d'une quinzaine d'experts dans tous les métiers de l'architecture navale, avec qui il collabore depuis de nombreuses années et qu'il prend soin d'énumérer, angoissé à l'idée d'en oublier certains.C'est au fond de la rade de Brest, à Logonna-Daoulas, qu'il découvre la voile en camps de vacances ; s'il adore la nature, il ne se prendra jamais de passion pour la course côté pratique. Destiné aux grandes écoles d'ingénieurs, il bifurque après la prépa et entre à l'école d'archi de Southampton, avant de compléter son cursus à l'université voisine. Un détour par l'université de Copenhague et le voilà chez Finot-Conq en 1997, à l'époque où le cabinet de Jouy-en-Josas domine le Vendée Globe. Il y apprend le métier pendant 4 ans, travaillant sur une flopée d'Imoca, avant de devenir indépendant.Il travaille ensuite sur le projet d'Hydraplaneur d'Yves Parlier, où il rencontre une bonne partie de ceux qui l'entourent encore aujourd'hui : Benjamin Muyl, Hervé Penfornis et Romaric Neyhousser... Après un premier passage marquant sur la Coupe de l'America chez Areva Challenge pour l'édition 2007, puis il entame une frutueuse collaboration avec VPLP qui se lance alors dans les Imoca. Leur premier bébé, Safran, révolutionne le genre, premier d'une longue lignée.En 2010, il intègre l'une des plus belles équipes du monde : Team New Zealand, les All Blacks de la voile. Avec eux, il va d'abord perdre (en 2013) puis remporter la Coupe en 2017 et 2021, Une expérience profondément marquante. En parallèle il continue à concevoir énormément de bateaux : des Imoca, bien sûr (qu'il dessine désormais sans VPLP), mais aussi des Minis, des Class40 et des Ultims : après Gitana 17, qui marque son époque, sa prochaine grosse livraison est Gitana 18. Nul doute que cette nouvelle machine made in Verdier & Co. ne devrait laisser personne indifférent !Diffusé le 21 février 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.