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Il fût longtemps un technicien de haut vol ; il occupe désormais une place centrale dans l'écosystème de la course au large. Président de l'Imoca depuis 2017, Antoine Mermod, 48 ans, élu par les coureurs, dirige la classe phare des monocoques de 60 pieds. Il a commencé par l'habitable à La Trinité-sur-Mer où la famille passe ses vacances, alors véritable Mecque de la voile dans les années 1990-2000. Étudiant en école d'ingénieur, il se forme au contact de Bruno Peyron, multiplie les coups de main et les expériences avant de plonger dans l'univers des Orma. Avec Karine Fauconnier chez Sergio Tacchini puis au sein du Gitana Team, il vit de l'intérieur l'âge d'or des trimarans de 60 pieds, à une époque où peu d'équipes disposent de bureaux d'études intégrés.Il a à peine 30 ans et déjà beaucoup d'expérience quand il vit son premier Vendée Globe avec Gitana 80 : il dissèque la jauge et découvre les émotions puissantes d'un tour du monde. Il renouvellera l'expérience en 2016-2017 en construisant No Way Back et en gérant le projet de Pieter Heerema. Entre-temps, il est directeur technique des 5 Imoca de la Fnob sur la Barcelona World Race, 2011 puis rejoint les frères Peyron pour participer à l'aventure Energy Team dans la Coupe de l'America.Il est élu président de l'Imoca au printemps 2017, à l'issue du premier Vendée Globe des foilers, lorsque partisans et opposants à la monotypie s'affrontent : l'ingénieur passionné par les protos se retrouve président d'une association de coureurs. Sous sa houlette, l'Imoca va se transformer en une véritable ligue professionnelle (une dizaine de collaborateurs, 1,7 million d'euros de budget), profitant de l'engouement pour le Vendée Globe 2020-2021 et du choix par The Ocean Race - sur sa proposition - de faire des Imoca le support de ses épreuves en équipage.Prochain objectif : faire en sorte que les coureurs, qui prennent tous les risques, vivent mieux de leur sport. Et continuer à vivre les émotions si uniques d'un tour du monde...Diffusé le 21 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il disposait probablement du plus petit budget de cette édition du Vendée Globe : 900 000 € au total pour les trois saisons et la course, qu'il termine en 27e position, après un peu plus de 91 jours de mer. Pas question pour Sébastien Marsset, malgré ces bouts de ficelles, de renoncer à la régate : d'où le concept de "sobriété performante" revendiqué par le Nantais, né à Paris voilà un peu plus de 40 ans.Formé sur le tas, à l'école de l'habitable et du convoyage, d'abord, à l'Ecole nationale de voile où il passe son brevet d'Etat, ensuite, il se lance, après de nombreuses régates en équipage, dans le circuit mini : 4 saisons d'apprentissage, avant d'être recruté comme petite main chez Groupama, pour des coups de main techniques ponctuels. Toujours dispo, toujours candidat, il finit par être embarqué comme technicien et navigateur de moins de 30 ans remplaçant d pour la Volvo Ocean Race 2011-2012 remportée par l'équipe de Franck Cammas.Le solide gaillard, connu pour son impact physique et son engagement, change de dimension, le téléphone se met à sonner : l'équipe Spindrift l'appelle pour naviguer sur l'ex Maxi Trimaran Banque Populaire, puis c'est Alvimedica qui l'engage pour la Volvo 2014-2015 - où il court, cette fois, toutes les étapes sauf une - avant de retourner boucler un Trophée Jules Verne avec Spindrift, sans parler des circuits GC32 et match racing avec l'équipage de Yann Guichard.Il passe ensuite au solo en Claass40 mais doit abandonner le Rhum 2018, enchaîne avec la Solitaire l'année suivante avant d'être recruté par Romain Attanasio sur son projet Imoca. C'est là que son projet de Vendée Globe prend corps, un peu ralenti par le Covid l'année suivante. En 2021, il accomplit une nouvelle saison avec Romain Attanasio, sur l'ex-Malizia, goûtant au foiler, mais il est temps de voler de ses propres ailes en Imoca : en 2022, il achète l'ancien Delta Dore à Erik Nigon et se lance dans les qualifs du Vendée Globe, montant une petite équipe commando qui l'emmène au départ avec le plus vieux bateau de la flotte.Un Vendée Globe où il prend du plaisir, malgré une remontée de l'Atlantique difficile, et qui lui donne immédiatement envie de recommencer ! Mais pas à n'importe quel prix, lui qui sait les sacrifices que demande cette épreuve : pour 2028, Sébastien veut jouer avec les foilers, visant un bateau d'occasion de la génération 2020 et un budget largement redimensionné. Trois mois après son retour, il y travaille déjà - "le large me manque".Diffusé le 5 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le dimanche 25 janvier 2025, à Kitzbühel, Clément Noël est devenu le slalomeur français le plus titré de l'histoire, avec une 14e victoire en Coupe du Monde. Il est aussi médaillé d'or Olympique à Pékin en 2022, titre qu'il remettra en jeu l'année prochaine lors des JO de 2026 en Italie.Dans cet échange, il raconte son évolution mentale au fil des saisons : du besoin de tout maîtriser à l'importance du lâcher-prise. Il partage ce que lui a apporté son travail avec une préparatrice mentale sur sa gestion de la concentration et de la pression.Il revient aussi sur les courses les plus marquantes de sa carrière : ses premiers podiums en coupe du monde en 2018, sa victoire aux Jeux Olympiques en 2022, sa victoire à Kitzbühel en 2025 qui fait de lui le slalomeur le plus titré de l'histoire du ski français, en passant par sa difficile saison après sa chute à Madonna di Campiglio en 2021.Bonne écoute !Ses bonnes pratiques en matière de santé mentale :Le lâcher-prise plutôt que l'hyper-contrôle : Lors d'une défaite sur la course mythique de Kitzbühel, Clément raconte qu'il avait beaucoup visualisé la course avant de partir, et notamment ses difficultés. À vouloir trop ben faire et tout contrôler, il est passé à côté de sa course. Cette contre-performance le pousse à changer d'approche. Aujourd'hui, il préfère lâcher prise et se répéter des phrases simples (“Ça va bien se passer”). L'équilibre plutôt que l'acharnement : Clément place beaucoup d'importance sur son entourage et sa vie en dehors de l'entraînement. Cette recherche d'équilibre l'oblige à travailler plus efficacement et plus intelligemment. Le calme plutôt que l'effervescence : alors que beaucoup de skieurs se font encourager par leur entraîneur avec des cris dans le portillon de départ, Clément lui a décidé d'adopter une autre méthode : il demande au contraire beaucoup de calme et même de solitude à son staff pour rester concentré et se sentir comme à l'entraînement. Dans cet épisode, vous entendrez :8:57 : L'impact de la préparation mentale sur ses performances10:35 : Les clés de sa relation avec son coach 17:07 : Sa remontada pour décrocher la médaille d'or aux Jeux Olympiques de Pékin, en 202221:20 : Sa frustration suite à sa chute sur le slalom de Madonna di Campiglio, en 202126:05 : Ses courses les plus mythiques27:28 : Comment il gère la pression de l'entourage et des médias 34:10 : Son “Pourquoi” À propos du podcast :On parle volontiers de “mental” dans le sport de haut niveau : mental de champion, victoire au mental, mental d'acier. Mais quelle place y a-t-il pour la santé mentale ?Dans les Secrets du Mental, nous partons à la rencontre d'athlètes de haut-niveau qui partagent avec nous les vives émotions de leur carrière, les moments heureux, mais aussi les mauvaises passes, les passages à vide... ces moments dont on ne parle généralement pas.Vous allez aussi découvrir comment ils prennent soin de leur mental au quotidien.
Rares sont les marins à avoir goûté à autant de supports, si jeune : à 35 ans, Sam Goodchild, qui vient de boucler le Vendée Globe à la 9e position après 76 jours de course, n'a que le mot "apprendre" à la bouche. Alors, depuis qu'à 15 ans il s'est mis en tête de boucler le tour du monde en solitaire, le jeune Anglais multiplie les expériences.Après une jeunesse vécue aux Antilles sur le bateau familial, il rentre en Angleterre en pension puis intègre le circuit habitable et goûte au match racing, toujours partant pour filer un coup de main pour bricoler. C'est comme ça qu'il rencontre Alex Thomson et Mike Golding et vit le Vendée Globe 2008 de l'intérieur, après des premières transatlantiques et transpacifiques. Il a à peine 18 ans et arrête ses études : il sera marin.Il entre à l'Artemis Offshore Academy, et se lance en Figaro, pour quatre saisons : un apprentissage rude mais précieux, d'autant que, déjà, à côté, il multiplie les piges en Class40, gagnant la Normandy Channel Race en 2012. Quelques mois plus tard, il tombe à la mer lors de la deuxième étape de la Global Ocean Race, récupéré après 40 minutes à l'eau par son équipier Conrad Colman.Pendant ces riches années, il navigue en VOR65, en MOD70, en Imoca, désormais reconnu par les marins français, qui apprécient sa polyvalence... et son français parfait ! Habitué aux projets des autres, il se lance en Class40 pour le Rhum 2018, soutentu par Netflix, mais il démâte quelques jours après le départ. L'année suivante, il fait la rencontre de Leyton, qui lui confie la barre du Figaro, puis celle de l'Ocean Fifty.Cette fois, il a son propre projet, deux saisons complètes - dont une 3e place sur la Transat Jacques Vabre - et un statut de favori au départ de la Route du Rhum 2022 ; malheureusement, il est gravement blessé par sa colonne de winch dès le départ et doit renoncer.La suite était déjà écrite : à peine remis, il prend la barre de l'ancien Imoca de Thomas Ruyant et intègre la structure du Nordiste pour préparer le Vendée Globe, enfin ! En deux saisons, il accumule les places de 3e et décroche un titre de champion du monde Imoca, participe à The Ocean Race avec Holcim PRB, démâte quelques semaines avant le départ mais prend le départ de son tour du monde en solo serein et heureux.Il avait deux objectifs : terminer classé et prendre du plaisir. Objectifs atteints, et maintenant ? Sam Goodchild reconnaît que se remettre en selle n'est pas forcément évident et que réaliser son rêve est un peu vertigineux. Mais, désormais, courir autour du monde n'est plus un rêve, c'est son métier, et il a bien l'intention de continuer à le pratiquer.Diffusé le 22 Avril 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si on s'en tient aux grandes dates de sa carrière nautique, la trajectoire de Tanguy Le Turquais, 35 ans, est limpide : une enfance à bord d'un bateau amarré à Vannes, un brevet d'Etat voile et un capitaine 200 comme diplômes, cinq saisons en Mini 6.50, cinq saisons en Figaro, trois saisons en Imoca et un magnifique Vendée Globe 2024-2025 conclu en 84 jours, un petit 1/4 d'heure derrière Benjamin Ferré, premier bateau à dérives.Dans les faits, évidemment, ça a été un peu plus compliqué que ça !Issu d'un milieu modeste et pas très porté par les études, il travaille d'abord très jeune en école de voile, se spécialise en mécaniqie marine et entame une carrière de convoyeur qui lui forge son expérience sur le terrain. Sans le sou, il achète avec Clarisse Crémer, qu'il rencontre en croisière, un Pogo pour se lancer dans la Mini. Au bout de deux saisons de vaches maigres, avec deux bouts de ficelles et sans le sou, il finit 6e de la Mini 2013 et récidive en 2015 pour accrocher un podium, toujours en série. Bilan des années mini : deux titres de champion de France promotion.Les années Figaro constituent un passage obligatoire, à ses yeux, pour parfaire son apprentissage vers le Vendée Globe, un projet qui commence à germer dans un coin de sa tête. Mais il le dit lui-même, il n'y prend pas beaucoup de plaisir. C'est là, aussi, que germe en lui l'envie de "ne pas être qu'un simple panneau publicitaire". Il ne parvient pas à convaincre son sponsor Queguiner de le suivre en Imoca, alors il y va tout seul, en soutenant une cause, celle de Lazare, qui organise des colocations entre sans-abris et jeunes actifs.A l'automne 2021, il lance son projet en achetant l'ancien Imoca de Damien Seguin : là aussi, le chemain sera semé d'embûches, entre Transat Jacques Vabre finie in extremis et sprint retour, accusations de triche avec sa compagne Clarisse Crémer - ils ont été blanchis par la FF Voile - mais toujours en jouant dans le paquet de tête des bateaux à dérives.Son Vendée Globe sera à l'image de l'homme et du marin : une explosion d'émotions au début, puis à fond, jusqu'au dernier jour, pour finir juste derrière Benjamin Ferré, avec qui une relation unique s'est créée.Et maintenant ? Pas de Vendée Globe supplémentaire : pour lui, cette course ne se vit qu'une fois, et les émotions y ont été tellement fortes, qu'on ne peut les galvauder.Mais celui qui dit être devenu "entrepreneur malgré lui" a déjà repris son bâton de pélerin pour se lancer dans un nouveau projet, en Ocean Fifty cette fois. Et toujours sous les couleurs de Lazare, parce que naviguer aligné avec ses valeurs compte beaucoup pour Tangy Le TurquaisDiffusé le 4 Avril 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il parle d'une voix calme et tranquille, mais sous chaque intonation percent les convictions et une passion pour son métier, qu'il Sur le papier un destin de cadre sup à La Défense l'attendait à la sortie de son école de commerce. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Et 10 ans plus tard, Benjamin Ferré s'est retrouvé au départ du Vendée Globe, bouclé en un peu moins de 85 jours, premier bateau à dérives.En retraçant son parcours, on comprend que la route initiale n'était pas aussi tracée que cela. Pas beaucoup de bateau pendant sa jeunesse, mais beaucoup de sport ; un tour du monde en stop pendant son année de césure - quand ses camarades de promo enchaînaient les stages - dont il revient changé ; une traversée de l'Atlantique au sextant avec des copains ; une expérience en start-up et très vite le goût de l'entrepreneuriat, puisqu'il crée sa boîte et multiplie les projets.Et puis, un jour à Paris, un dîner avec un concurrent de la Mini Transat, rencontré par hasard, va tout changer. Il se lance dans la préparation de l'édition 2019 en rachetant le bateau de Clarisse Crémer. Tout aurait pu s'arrêter en 2018 avec une double hernie discale, mais il surmonte l'obstacle, progresse à vitesse grand V pour finir par décrocher un podium en bateau de série.S'il se fait plus discret ensuite, c'est qu'il réfléchit avec beaucoup de méthode au Vendée Globe. En est-il capable ? Un dîner avec Jean Le Cam va faire tomber la dernière barrière et sceller entre les deux hommes une relation forte et durable. Après des mois de travail, il trouve de quoi acheter l'ancien Banque Populaire avec lequel Clarisse Crémer vient de terminer son premier Vendée Globe et signe avec Monnoyeur.La marche est haute, mais comme pour la Mini Transat, Benjamin Ferré va beaucoup travailler et beaucoup naviguer, enchaînant les courses et les performances pendant les 2 années de préparation. Résultat : un Vendée Globe marqué par une bataille homérique avec Tanguy Le Turquais, qu'il devance de 16 minutes pour la première place des "dériveurs".Et maintenant ? Priorité aux proches, la famille, les amis. Mais l'homme de projets, devenu marin, a beaucoup d'envies, et pas que dans la voile...Diffusé le 21 Mars 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, des affiches insultant la mère d'Adrien Rabiot, le Parti socialiste en colère contre François Bayrou sur les retraites, Jean-Luc Mélenchon qui ordonne à un journaliste de se taire et la foi d'un navigateur. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, des affiches insultant la mère d'Adrien Rabiot, le Parti socialiste en colère contre François Bayrou sur les retraites, Jean-Luc Mélenchon qui ordonne à un journaliste de se taire et la foi d'un navigateur. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1968, Donald Crowhurst, entrepreneur britannique en difficulté, décide de participer à la première course autour du monde en solitaire et sans escale, organisée par le Sunday Times. Sans réelle expérience de navigation, il fait construire un trimaran, le Teignmouth Electron, mais le projet est chaotique et son bateau mal préparé. Forcé de partir sous peine de ruine, il quitte l'Angleterre le 31 octobre dans des conditions désastreuses. Rapidement, il comprend qu'il ne pourra pas terminer la course et commence à falsifier ses positions pour faire croire à sa progression. Son mensonge prend une ampleur incontrôlable, et la presse le présente comme un favori. Pris au piège de sa supercherie, il sombre dans une profonde détresse psychologique. En juillet 1969, il disparaît en mer, laissant derrière lui un journal de bord délirant. Son bateau est retrouvé vide, dévoilant la fraude et le drame d'un homme dépassé par son ambition. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En écho à l'arrivée de Fabrice Amedeo, dernier concurrent classé du Vendée Globe, nous plongeons ce vendredi dans les archives d'Into The Wind et l'épisode #9, enregistré le 6 septembre 2019 à Levallois avec l'ex-journaliste du Figaro..A cette époque, Fabrice Amedeo n'a couru "que" un Vendée Globe et s'apprête à prendre le départ de la Transat Jacques Vabre sur son foiler Newrest - Arts & Fenêtres, un an avant sa deuxième participation au tour du monde, soldée par un abandon à Cape Town. Un bateau qu'il va perdre lors de la Route du Rhum 2022.Le marin-journaliste va reconstruire ensuite son projet, avec un bateau à dérives, pour s'aligner sur son troisième départ de Vendée Globe et le boucler en 114 jours.-- Fabrice Amedeo détonne parmi les marins : domicilié à Paris et multipliant les aller-retours avec La Trinité-sur-Mer, le skipper de Newrest Arts & Fenêtres, 41 ans, n'est pas issu de la filière bretonne traditionnelle.Arrivé tardivement dans le monde de la course par les croisières parentales, ce diplômé de philo et de Sciences-Po a été journaliste au Figaro, auteur de 8 livres et 2 documentaires, avant de devenir coureur professionnel à plein temps.Passé par le Class40 avant de s'attaquer au Vendée Globe - qu'il termine en 11e position en 2017 - il compte également trois Route du Rhum et trois Transat Jacques Vabre dans les bottes. Au cours de cet épisode, il raconte la vie très organisée d'un marin père de 3 filles habitant en banlieue parisienne, sa détermination, ses doutes, son bonheur d'être en mer, son goût pour l'entrepreneuriat et ses projets : les deux prochaines éditions du Vendée Globe, une balade en Antarctique... Une parole directe, carrée, sans détours.Rediffusé le 07 mars 2025Diffusé le 06 septembre 2019Générique : In Closing – Days PastPost-production : Clovis Tisserand - Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour l'épisode #295 je recevais Alain Mowat. On en débrief avec Abeba.**Recrutez les meilleurs développeurs grâce à Indeed !** "Trouver des développeurs compétents et passionnés, comme les auditeurs d'If This Then Dev, peut être un vrai défi. Avec Indeed, connectez-vous rapidement avec des candidats qualifiés qui sauront s'épanouir dans votre entreprise. Profitez dès maintenant d'un crédit de 100 euros pour sponsoriser votre offre d'emploi : go.indeed.com/IFTTD."🎙️ Soutenez le podcast If This Then Dev ! 🎙️ Chaque contribution aide à maintenir et améliorer nos épisodes. Cliquez ici pour nous soutenir sur Tipeee 🙏Archives | Site | Boutique | TikTok | Discord | Twitter | LinkedIn | Instagram | Youtube | Twitch | Job Board |
Il parle d'une voix calme et tranquille, mais sous chaque intonation percent les convictions et une passion pour son métier, qu'il raconte pour autant avec beaucoup de recul. A 54 ans, Guillaume Verdier est une star de l'architecture navale.Ses bateaux ont tout gagné, ou presque. Le vainqueur du Vendée Globe, Macif Santé Prévoyance ? C'est lui. Le vainqueur de The Ocean Race, 11th Hour Racing ? C'est encore lui. Le vainqueur de la Route du Rhum et de l'Arkéa Ultim Challenge Brest, Maxi Edmond de Rothschild ? C'est toujours lui. Et la liste n'est pas exhaustive, puis ses plans ont franchi la ligne en tête en Mini, en Class40, en Multi50, etc. Sans parler, bien sûr, de la Coupe de l'America où il oeuvre pour Team New Zealand depuis 2010.On parle de "plans Verdier", mais lui ne vous parlera que de son équipe, une bande d'une quinzaine d'experts dans tous les métiers de l'architecture navale, avec qui il collabore depuis de nombreuses années et qu'il prend soin d'énumérer, angoissé à l'idée d'en oublier certains.C'est au fond de la rade de Brest, à Logonna-Daoulas, qu'il découvre la voile en camps de vacances ; s'il adore la nature, il ne se prendra jamais de passion pour la course côté pratique. Destiné aux grandes écoles d'ingénieurs, il bifurque après la prépa et entre à l'école d'archi de Southampton, avant de compléter son cursus à l'université voisine. Un détour par l'université de Copenhague et le voilà chez Finot-Conq en 1997, à l'époque où le cabinet de Jouy-en-Josas domine le Vendée Globe. Il y apprend le métier pendant 4 ans, travaillant sur une flopée d'Imoca, avant de devenir indépendant.Il travaille ensuite sur le projet d'Hydraplaneur d'Yves Parlier, où il rencontre une bonne partie de ceux qui l'entourent encore aujourd'hui : Benjamin Muyl, Hervé Penfornis et Romaric Neyhousser... Après un premier passage marquant sur la Coupe de l'America chez Areva Challenge pour l'édition 2007, puis il entame une frutueuse collaboration avec VPLP qui se lance alors dans les Imoca. Leur premier bébé, Safran, révolutionne le genre, premier d'une longue lignée.En 2010, il intègre l'une des plus belles équipes du monde : Team New Zealand, les All Blacks de la voile. Avec eux, il va d'abord perdre (en 2013) puis remporter la Coupe en 2017 et 2021, Une expérience profondément marquante. En parallèle il continue à concevoir énormément de bateaux : des Imoca, bien sûr (qu'il dessine désormais sans VPLP), mais aussi des Minis, des Class40 et des Ultims : après Gitana 17, qui marque son époque, sa prochaine grosse livraison est Gitana 18. Nul doute que cette nouvelle machine made in Verdier & Co. ne devrait laisser personne indifférent !Diffusé le 21 février 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Peut-on, dans une même vie, boucler un Vendée Globe ET un mandat de parlementaire européen ? Oui, et une seule femme l'a fait, Catherine Chabaud.Sa passion au départ, est d'abord maritime et singulièrement, sous l'influence de son père, sous-marine. Mais bientôt les bateaux l'emmènent sur la mer et le virus de la régate la saisit : étudiante, au début des années 1980, puis jeune journaliste, elle multiplie les embarquements. Sans réseau, elle trouvera ses premiers convoyages via la bourse des équipiers de France Inter. Elle bouffe du mille, beaucoup, partout. Et elle est déjà une femme de projets.Avec la Mini Transat pour objectif, elle lance en 1990 la construction de son proto Berret dans le cadre d'une exposition à la Cité des sciences et de l'industrie de la Villette et trouve son premier sponsor, Whirlpool, qui va l'emmener loin. La Mini 1991 ne fait que confirmer sa passion et la saison suivante, elle enchaîne les podiums et les victoires sur le circuit 6.50 à la barre d'un plan Finot-Conq.Elle s'essaye ensuite au Figaro pour deux saisons puis, se lance en Imoca en 1996, sur l'ancien Fujicolor de Loïck Peyron, enchaînant transat anglaise puis Québec-Saint-Malo - elle est toujours journaliste, avec le Vendée Globe en ligne de mire assez lointaine... Mais quand elle apprend que le cigare rouge de VDH est à louer, fin septembre à La Rochelle, elle joue son va-tout : autre temps, autres mœurs, on peut, à l'époque, lancer un projet Vendée Globe 6 semaines avant le départ !Elle sera donc de la troisième édition mythique du Vendée Globe, celle des tempêtes, des naufrages (Dinelli, Bullimore, Dubois) et de la disparition de Gerry Roufs. Une course qu'elle termine en 6e position, après 140 jours de mer. Et il faut écouter son émotion intacte, presque 30 ans plus tard, pour mesurer les traces qu'a laissées cette épreuve chez ceux qui y ont participé...Catherine Chabaud, désormais pro, enchaîne le circuit classique : Rhum en 1998, puis Fastnet (1ère), Course de l'Europe (2e), Transat Jacques Vabre (2e) en 1999, avec un plan Lombard neuf, qui va devenir légendaire : le Pingouin. Elle s'aligne au départ de son deuxième Vendée Globe, qui sera moins fluide que le premier - elle en parle avec franchise et sincérité - et se termine dans le dur, par un démâtage au large de l'Espagne, à quelques jours de l'arrivée.Sac à terre en 2001, elle reprend son métier de journaliste et s'engage pour la préservation des océans, multipliant les actions et les projets : la plateforme Océan et Climat, le projet Voilier du Futur, la Fondation de la mer, l'appel « L'océan, bien commun de l'Humanité »... Elle est membre du Conseil économique social et environnemental (2010-2015) puis Déléguée à la mer et au littoral au ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer (2016-2017). Elle finit par céder aux sirènes du politique en 2019, en étant élue au Parlement européen jusqu'en 2024 - non sans avoir, au milieu de son mandat, participé à la Route du Rhum sur son cigare rouge !Et maintenant ? A 64 ans, elle fourmille toujours autant de projets... forcément !Diffusé le 7 février 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Andréa Brusque va vous parler d'un explorateur visionnaire qui a repoussé les limites de la navigation au début du XVIème siècle. Convaincu de pouvoir rejoindre l'Océan Pacifique en traversant le continent américain, il est parti, pendant près de 3 ans, pour une expédition aussi courageuse qu'insensée. Tout le monde savait, à son époque, que la terre était ronde. Mais lui l'a prouvé. Son nom : Fernand de Magellan. De ses premières virées à son voyage révolutionnaire, découvrez son Fabuleux Destin. À la découverte du monde 10 août 1519. Sur les eaux du Guadalquivir, le fleuve qui relie Séville à l'océan Atlantique, cinq petites caravelles sont prêtes à hisser les voiles. Depuis l'Antiquité, on sait que la terre est ronde. Ces trente dernières années, le commerce des épices a ouvert des routes vers les Indes, à l'Est. Quelques navires ont déjà accosté sur les côtes américaines, à l'Ouest. Mais personne n'a encore jamais entrepris de faire le tour du globe. Et c'est exactement l'objectif de ce nouveau voyage. Écoutez nos autres épisodes : L'expédition Franklin, le naufrage le plus mystérieux de l'histoire Un podcast Bababam Originals Ecriture : Elie Olivennes Voix : Andréa Brusque Production : Bababam (montage Gautam Shukla, Antoine Berry Roger) Première diffusion : 13 juin 2023. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Préparer le Vendée Globe 2028 à 64 ans ? Rien qui n'inquiète vraiment Marc Thiercelin, qui rappelle en rigolant qu'il a "un an de moins que Jean Le Cam". D'autant que l'homme aux 5 tours du monde porte un projet d'Imoca en bois auquel il croit dur comme fer. Et au vu de son parcours, il n'y aurait rien d'étonnant à le voir s'aligner au départ.Enfant, il pratique l'optimist tout en se destinant, très tôt, à devenir luthier, ce qui l'amène à entrer à l'Ecole Boulle à 14 ans, avant de s'installer à La Rochelle, où il se lance dans le Laser puis dans une préparation olympique en 470. Il bifurque ensuite au milieu des années 1980 vers le Brésil où il est directeur artistique d'une agence de pub, puis rentre en France enseigner la voile.L'histoire aurait pu s'arrêter là : en avril 1990, à 30 ans, il passe à deux doigts de la mort, après avoir pris une bôme dans la tête ; réanimé de justesse, il en garde à vie une surdité de l'oreille droite. Verdict des médecins : "Vous allez vous en sortir, mais vous ne naviguerez plus jamais".C'est mal connaître l'animal. Car à partir de là, Marc Thiercelin, malgré son profil atypique, va cocher toutes les cases : la Mini Transat en 1991, la première de ses sept Solitaire du Figaro l'année suivante et, très vite, un projet de Vendée Globe pour lequel il lance un jeu de société Captain Marck et décroche des sponsors pour s'aligner au départ de l'édition dantesque de 1996-1997 qu'il termine 2e à la barre de Crédit Immobilier de France.Derrière, il enchaîne sur Around Alone 1998-199 vec un bateau neuf - construit en quatre mois ! - mis à l'eau quelques semaines avant le départ, puis sur un deuxième Vendée Globe en 2000-2001, terminé à la 4e place. Trois tours du monde en 4 ans et demi - sans compter Transat Jacques Vabre et auters - qui vont laisser des traces.Il prépare un nouveau Vendée Globe sur Pro Form, l'ancien plan Lombard de Catherine Chabaud, en 2004-2005, qu'il termine non classé après avoir abandonné en Nouvelle-Zélance, puis un quatrième, en 2008-2009, cette fois sous les couleurs de DCNS, où il démâte... au bout de deux jours de course.La suite, il la voit en multicoque, investit dans l'ex Oman Air, mais son sponsor ne suit pas. On est en 2012 et Marc Thiercelin, sans partenaire, est resté à quai depuis - il en parle sans fard, avec sincérité. Il fera beaucoup d'autres choses, mais à terre.Pourtant, il n'a jamais perdu espoir, multipliant les projets et les idées, sans succès. Jusqu'à cette révélation l'an dernier : un cinquième Vendée Globe, sur un Imoca en bois, un concept qui semble séduire. Un dernier, pour la route !Diffusé le 24 janvier 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:07:38 - L'invité de 6h20 - Jérôme Val, journaliste au service des sports de France Inter et Alain Gautier, navigateur et vainqueur du Vendée Globe 1992-1993, donnent leur regard sur la course du vainqueur Charlie Dalin et de son poursuivant Yoann Richomme.
Normalement, on évite d'évoquer l'âge des dames. Mais, voilà, Marie Tabarly a 40 ans, et on le souligne parce qu'à cet âge-là, si tout va bien, on est devenu soi-même - et c'est précisément le cas. De sa filiation particulière, la fille d'Eric en parle très simplement : le regard des autres, quelques facilités et beaucoup de devoirs. De la mer, des bateaux, des marins, du large et des chevaux, Marie en parle encore mieux.Sur le papier, un sillage d'héritière l'attendait ; dans les faits, elle a trace depuis toujours sa propre route. D'abord, au début des années 2000 dans le monde de la course, chez Banque Pop époque Orma puis à bord de Geronimo avec Olivier de Kersauson où elle s'éclate, avant une tentative avortée de devenir figariste. Puis, son autre passion prend le dessus, celle du cheval. Elle sera comportementaliste équine, après des études en France et aux Etats-Unis, au secours des relations entre chevaux et cavaliers.Mais la mer n'est jamais loin, et aux supports contemporains, elle préfère, à partir du début des années 2010, la voile classique et la bande de Mariska, avec qui elle écume avec succès le circuit des 15 M JI. Les bateaux de la famille ne sont pas oubliés et elle lance en 2017 Elemen'terre Project avec Pen Duick VI - qu'elle appelle tout simplement "le six". Après une petite pige en Imoca avec Louis Duc sur la Transat Jacques Vabre en 2021, les expéditions artistiques et environnementales se transforment en 2023 en une participation à l'Ocean Global Race, un tour du monde "à l'ancienne".Avec une quinzaine de marins amateurs recrutés sur Facebook, Pen Duick VI termine premier en temps réel et il faut écouter Marie Tabarly parler de sa bande pour comprendre le plaisir - et la dureté, aussi - de cette aventure, qu'elle a écrit et raconté sur scène au théâtre.La suite ? Elle a plein d'idées mais voudrait se poser un peu; Une chose est sûre : ce sera son cap à elle...Diffusé le 10 janvier 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tip & Shaft vous propose d'écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes d'Into The Wind les plus suivis de l'année 2024. Votre podcast revient dans son format habituel le vendredi 10 janvier. D'ici là, toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2025 ! -- Ils sont quelques marins espagnols à être recherchés pour leurs talents de navigateur ; mais dans le club fermé des coureurs au large ibères admis chez les Frenchies, Alex Pella est le premier d'entre eux. Sans doute parce qu'il parle un français parfait, hérité de sa famille maternelle ; aussi parce qu'il a l'enthousiasme contagieux ; et surtout parce qu'il excelle dans le métier, en solo, en double et en équipage...Barcelonais bercé par la mer en famille, il commence, à la vingtaine, par être préparateur de Figaro à la fin des années 1990 et découvre la Bretagne, pas encore le centre du monde de la course au large. : toute sa carrière il alternera entre séjour "là-haut", comme il dit, et préparation de ses projets sur les rives de la Méditerranée. "Maintenant, je suis mi-espagnol, mi-breton !" rigole-t-il.Il fait ses armes sur les Mini Transats (2003, 2005, 2007) se faisant rapidement remarquer, multipliant les embarquements sur tout ce qui navigue - une de ses marques de fabrique. Il ne met pas longtemps à passer en Class40 puis en Imoca, avec, notamment une 5e place sur la Barcelona World Race en 2011.Mais c'est sa victoire magistrale sur la Route du Rhum en Class40, en 2014, avec un projet 100% espagnol, qui le fait changer de catégorie. Francis Joyon, Sidney Gavignet, Lalou Roucayrol l'appellent - il est de l'équipage d'Idec qui tourne autour de la planète en à peine plus de 40 jours en 2017. Insatiable, il enchaîne ensuite avec - entre autres - Soldini sur Maserati, avec Le Blévec sur Actual, Pilliard sur UseItAgain...A 51 ans , l'équipier très recherché s'est trouvé un nouveau projet depuis l'an dernier : le sien. Il a racheté l'ex Club Med, catamaran de 33 mètres vainqueur de The Race en 2000. Objectif : boucler à l'hiver 2025 en 100 jours le trophée océanique Elcano, du nom du capitaine qui termina le voyage de Magellan, premier tour du monde à la voile recensé, contre les vents et les courants, voilà plus de 500 ans. "C'est dingue, c'est le tour du monde originel, et il est à l'envers ! Je me suis dit tout de suite que c'était pour moi."Rediffusé le 3 janvier 2025Diffusé le 19 janvier 2023Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:08:29 - L'invité de 7h50 - par : Simon Le Baron - Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) devançait toujours Yoann Richomme (Paprec Arkéa) mardi au pointage de 19H00, les bateaux de tête devant retrouver du vent pour la nouvelle année.
durée : 00:08:29 - L'invité de 7h50 - par : Simon Le Baron - Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) devançait toujours Yoann Richomme (Paprec Arkéa) mardi au pointage de 19H00, les bateaux de tête devant retrouver du vent pour la nouvelle année.
Tip & Shaft vous propose d'écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes d'Into The Wind les plus suivis de l'année 2024. Votre podcast revient dans son format habituel le vendredi 10 janvier. D'ici là, toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2025 !-- Chez Into The Wind, Charles Caudrelier n'est pas un invité comme les autres, pour la simple et bonne raison, qu'il a été le tout premier à venir passer du temps devant notre micro. C'était le 6 octobre 2018 et il était alors le récent et inoubliable vainqueur de la Volvo Ocean Race 2017-2018, skipper de Dongfeng Race Team. Il affichait alors déjà un solide palmarès et sa victoire dans la Volvo couronnait un parcours d'exception.Mais 6 ans plus tard, c'est un autre Charles Caudrelier que nous avons invité, avec de nouvelles histoires à nous raconter. Car entre temps, le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2004 a sacrément étoffé son CV : quelques semaines après ce premier enregistrement, il a en effet fait son entrée dans le Gitana Team en compagnie de Franck Cammas et... remporté depuis toutes les courses auxquelles il a participé - à l'exception de la Transat Jacques Vabre 2023 - à bord de l'Ultim Edmond de Rothschild.Le Fastnet, la Brest Atlantiques, la Transat Jacques Vabre 2021, et, bien sûr, la Route du Rhum Destination Guadeloupe en 2022 et puis, cette année, l'Arkéa Ultim Challenge l'ont vu franchir la ligne d'arrivé en tête. A 50 ans, il peut se targuer d'afficher désormais une carrière hors norme.Dans cet épisode en deux parties, Charles Caudrelier revient longuement sur ces 6 années intenses et incroyables au sein du Gitana Team.Un moment rare avec un marin d'exception.Rediffusé le 27 décembre 2024Diffusé le 17 mai 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:53 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - On sait l'Europe très vigilante face à la position dominante des géants de la tech américains, mais la justice américaine n'a pas hésité à condamner en août son géant national. Pour l'instant, le montant de l'amende n'a pas été déterminé, mais la justice menace carrément Google de démantèlement.
Il fait partie d'un club très sélect de la voile : celui des marins qui naviguent casqués avec un micro en flirtant régulièrement avec des vitesses de 50 nœuds. A 32 ans, Quentin Delapierre est un pilote, qui tient le volant du F50 français sur le circuit SailGP et a participé à la dernière Coupe de l'America en tant que skipper de l'AC75 d'Orient Express Racing Team.Un "top gun", donc. Et pourtant, quand le Vannetais raconte son parcours, il évoque d'abord le plaisir de naviguer avec les copains, une bande de potes pour beaucoup rencontrés à la Cataschool de Larmor-Baden - du fun, mais des résultats.Fils de planchiste de haut niveau, c'est par le Laser qu'il va entrer pour de bon dans le jeu de la régate, jusqu'à intégrer le pôle France de Brest, mais une blessure aux deux chevilles va mettre un terme à ses ambitions à la sangle de rappel. Il bifurque alors vers le J80 avec bonheur - champion d'Europe en 2014 - avant de se lancer en Diam 24 et de gagner le Tour Voile à deux reprises en 2016 et 2018.Entre-temps, il a été repéré par Thomas Coville qui va en faire son performeur ; le large l'attire, mais les ambitions olympiques de ses années Laser le titillent encore fortement. Alors quand son sponsor Lorina lui propose un projet en Multi50, il hésite. Il appelle sa mère, qui lui rappelle ses rêves de médailles - ce sera non.Quelques semaines plus tard le voilà lancé dans une campagne pour Tokyo 2020 avec Manon Audient en Nacra 17, une opération commando, où le duo, formé 18 mois plus tôt, chipe la sélection aux stars Riou-Besson, quadruples champions du monde. Les résultats (8e) ne sont pas à la hauteur des espérances du duo.Mais à peine le temps de souffler qu'à l'automne 2021 Bruno Dubois l'appelle pour remplacer Billy Besson à la barre du F50 français sur le circuit SailGP : jeté dans le grand bain, Delapierre ne coule pas et un an plus tard offre sa première victoire aux tricolores, désormais reconnus comme capables d'aller chercher le titre.C'est tout naturellement qu'il enchaîne avec sa première Coupe de l'America - un rêve de gosse. Une opération commando, là encore, dont il fait le debrief sans se défiler. Mais dont on sent bien que ce n'est pour lui que le début de l'histoire...Diffusé le 13 décembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Eric Bellion, navigateur et participant au Vendée Globe, se distingue par son approche unique de la voile et son engagement social. L'épisode explore son parcours remarquable, notamment sa décision d'intégrer des personnes en situation de handicap dans ses équipages.La conversation aborde des thèmes essentiels : la gestion de la peur, la force de la vulnérabilité et la nature du courage. Eric partage son expérience intense du Vendée Globe et raconte comment son équipage atypique, incluant un navigateur non-voyant devenu barreur d'exception, a transformé les différences en atouts.À travers son témoignage authentique sur ses succès et échecs, Eric illustre comment la navigation devient une métaphore du dépassement de soi et de l'acceptation de la diversité. L'épisode offre un regard profond sur la mer comme espace de transformation personnelle et collective.10 questions que l'on traite: Qu'est-ce qui a éveillé ton amour pour la mer et t'a poussé à naviguer ?Comment as-tu appris à transformer ta peur en alliée ?Pourquoi as-tu choisi d'intégrer des personnes handicapées dans tes équipages ?Peux-tu nous parler des enseignements tirés de tes expériences au Vendée Globe ?Quelles erreurs as-tu commises en gérant des équipages diversifiés ?Comment la solitude en mer a-t-elle influencé ta vision du monde et des relations humaines ?Quels sont les défis spécifiques liés à la prise de décisions seul en mer ?Comment navigues-tu avec une personne aveugle à bord ?Que penses-tu de l'impact environnemental de ton sport et des solutions possibles ?Quelle est la leçon la plus importante que tu as tirée de tes aventures maritimes ?Le timelaps : 00:00 : Introduction de l'épisode et présentation d'Éric Bellion.01:36 : Lien entre amour de la mer et courage.03:17 : Les débuts d'Éric dans la navigation.07:09 : Diversité et inclusion dans ses projets maritimes.16:12 : La peur, une alliée incontournable.24:55 : Histoire d'Olivier, navigateur aveugle, et sa transformation.33:40 : Le défi de la solitude au Vendée Globe.46:24 : Réflexions sur le handicap et la peur dans notre société.53:42 : Perspectives sur le changement climatique et l'innovation en navigation.57:51 : Leçons tirées du Vendée Globe. Suggestion d'autres épisodes à écouter : #318 La puissance de la vulnérabilité en action avec Melvine Deba (https://audmns.com/NjHrEpV) #190 Pourquoi avons nous peur d'aimer? Avec Angelo Foley (https://audmns.com/hMuYFMX) #177 Vous ne devez pas faire confiance à vos peurs avec Albert Moukheiber (https://cutt.ly/pnQdFE4)
Pour cette quatrième édition de Pos. Report Live, enregistrée en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, nous recevons Alain Gautier, vainqueur du Vendée Globe 1992-1993 et team manager du projet MACSF, skippé par Isabelle Joschke ; Anthony Marchand, quatrième de l'Arkea Ultim Challenge et skipper d'Actual Ultim 3, qui a également participé à The Ocean Race à bord de Biotherm ; Anne-Claire Le Berre, membre du projet d'Ocean Fifty UpWind by MerConcept, habituée de nombreux supports (voile olympique, Mini, Figaro, Class40) et ex-directrice technique du team Imoca Initiatives Cœur.Au programme, on se penche sur ce Vendée Globe où "ça part par l'avant" depuis le début, avec des écarts qui commencent à être significatifs, en s'interrogeant sur le fait de savoir si une partie de la course n'est pas déjà jouée, on évoque les stratégies de la tête de course qui va devoir gérer une grosse dépression dans les tout prochains jours, on parle aussi rythme, record, trajectoire, bref on refait la course, sans oublier d'échanger avec Justine Mettraux, le skipper de Teamwork Team Snef, bien dans sa course, qui raconte la vie dans son petit groupe avec Boris Herrmann, Sam Davies et Clarisse Crémer, les conditions de mer difficiles dans le courant des Aiguilles et les journées bien remplies à bord d'un Imoca en course...Enregistré en public le 2 décembre 2024 de 18h30 à 19h30Diffusé le 3 décembre 2024Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il faut écouter un athlète olympique qui a pris 15 jours de vacances après les Jeux de Paris avant de reprendre l'entraînement pour comprendre ce que signifie réellement la passion, la vraie, la pure, celle qui vous fait vous lever la nuit pour "regarder des vidéos d'empannage de Peter Burling". Après trois participations aux JO, Jérémie Mion n'en a pas fini avec sa quête olympique : à peine sa 6e place en 470 avec Camille Lecointre digérée qu'il se relançait sur une nouvelle campagne pour LA 2028 en 49er avec Jean-Baptiste Bernaz !Sur le papier, un tel destin n'était pas vraiment écrit, car Jérémie Mion est né à Paris, élevé dans le Val d'Oise par des parents qui ne naviguaient pas... Mais c'est sur le lac de Cergy-Pontoise qu'il découvre la voile à 11 ans et se lance dans le jeu de la régate. Et ça va très vite très bien marcher, au point qu'il part au Havre pas encore majeur pour s'entraîner avant d'entrer au pôle France de Brest.Il a tout juste 20 ans quand il décroche les titres européens et mondiaux jeunes en 470 avec Sofian Bouvet, en 2009 et 2010. Trois ans plus tard, ils sont champions d'Europe, rebelote en 2016 avec, en plus, une médaille de bronze aux mondiaux avant une place de 7e aux Jeux de Rio. Il change de barreur et multiplie les perfs, : 2018, c'est l'or qu'il décroche avec Kévin Peponnet, puis un troisième titre européen en 2021, avant d'échouer à Tokyo, avec une 11e place aux JO.Ni une, ni deux, il tente l'aventure en Class40 sur la Transat Jacques Vabre 2021, 3 mois après les JO, sans avoir jamais passé une nuit en mer ! Bilan : une incroyable 3e place avec Cédric Chateau, l'un de ses premiers entraîneurs...Nouveau changement de barreur avec le passage au 470 mixte avec Camille Lecointre où, là aussi les résultats sont au rendez-vous : bronze aux Mondiaux de 2022 quelques semaines après avoir débuté l'entraînement, victoire dans le test event en 2023, victoire dans deux étapes de la Coupe du Monde en 2024, nouvelle médaille de bronze à l'Européen...Ils font clairement partie des favoris pour les Jeux de Paris, mais ne finissent que 6e, une déception. Le debrief est en cours, mais déjà Jérémie Mion est reparti en campagne. La passion, toujours...Diffusé le 29 novembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mardi 26 novembre, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Fanny Bouton, responsable du programme startup d'OVHCloud, Tristan Nitot, directeur associé Communs Numériques et Anthropocène chez OCTO Technology et Bruno Guglielminetti, journaliste et animateur de « Mon Carnet de l'actualité numérique ». Ils sont revenus sur OpenAI qui veut développer son propre navigateur web, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Pour cette troisième édition de Pos. Report Live, enregistrée en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, nous recevons Yann Eliès, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro et de la Transat Jacques Vabre, 5e du Vendée Globe 206-2017 et, last but not least, co-skipper et remplaçant de Yoann Richomme sur le projet Paprec Arkéa ; Christian Dumard, routeur et consultant météo officiel du Vendée Globe, à la tête de Weather Marine Intellignece ; Allyson Mousselon, team manageuse du Hublot Sailing Team d'Alan Roura.Au programme, comme toujours, l'analyse de la séquence météo en cours, avec la tête de flotte lancée pleine balle vers le cap Bonne Espérance, mais aussi l'explication du nouveau cadre réglementaire des échanges entre les skippers et les équipes et une vacation avec Nicolas Lunven... qui montre que les communications ne sont pas toujours aussi faciles qu'un simple coup de fil WhatsApp ! Et le simple bruit de fond des foils qui sifflent en dit long sur l'ambiance à bord d'Holcim PRB !Enregistré en public le 25 novembre 2024 de 18h30 à 19h30Diffusé le 26 novembre 2024Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rejoignez le Classement LEGEND dans le jeu VIRTUAL REGATTA avec le code LEGENDVR24, une sortie sur le bateau de Thomas Ruyant/Vulnérable à gagner ! https://click.virtualregatta.com/?li=5431Merci à Loïck Peyron d'être passé nous voir chez LEGEND ! Loïck Peyron est un navigateur français reconnu mondialement, il a fait 54 transatlantiques, 4 tours du monde, il a remporté la Route du Rhum et le Trophée Jules Verne. Il finit deuxième de son premier Vendée Globe tout en ayant sauvé le navigateur Philippe Poupon. Il vient nous raconter les anecdotes les plus marquantes de sa vie en mer (incendie sur son voilier, naufrages, et paysages incroyables).Retrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/7KZjZ-Z0uuQRetrouvez Loïck sur ses différents réseaux ⬇️Instagram ➡️ https://www.instagram.com/loickpeyron/Facebook ➡️ https://www.facebook.com/loickpeyronGuillaume Pley est habillé par GantLe pull gris ➡️ https://a.lefty.io/z6m0aPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour cette deuxième édition de Pos. Report Live, enregistrée en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, Eric Peron, finisher, en début d'année, de l'Arkea Ultim Challenge sur Adagio, Sophie Faguet, habituée du Figaro et du Class40, en préparation pour la Route du Rhum 2026, et Thomas Gavériaux, le CEO de TR Racing, l'écurie de Thomas Ruyant et Sam Goodchild, sont venus partager leurs regards sur la course.Au programme, une analyse pointue sur le positionnement des groupes de concurrents sur le plan d'eau, l'explication de cette zone de vents faibles qui a redistribué les cartes, et les choix à venir alors que se profile le Pot-au-noir...Et en prime un échange de 15 minutes avec un Romain Attanasio en pleine forme, profitant des conditions "idylliques" de navigation, qui n'a pas manqué de rappeler qu'il savait, fort de ses deux premiers Vendée Globe, que ça n'allait pas durer !Enregistré en public le 18 novembre 2024 de 18h30 à 19h30Diffusé le 19 novembre 2024Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est l'histoire d'un marin très recherché, qui enchaîne embarquements et coups d'éclat, mais n'a pas vraiment suivi les voies d'accès traditionnelles à la voile de compétition. Né à Lyon dans une famille où personne ne pratique le bateau, c'est grâce à... son prof de judo qu'il découvre la voile en Méditerranée. C'est là qu'il va progressivement faire son trou et se spécialiser dans l'électronique et la navigation sur des bateaux de propriétaires, de plus en plus gros, tout en suivant des études en géologie à Lyon.En 2014, il embarque sur l'ex VOR 70 SFS avec Lionel Péan, qui sillonne en course toute la Grande Bleue. Deux ans et demi plus tard, début 2017, il tente sa chance et candidate chez Dongfeng : il participe à la campagne victorieuse de Charles Caudrelier et des siens dans la Volvo Ocean Race, en charge, dans l'équipe technique, de l'électronique.Cette fois c'est le grand bain, il a été repéré et est appelé par Spindrift, tandis que l'équipe Dongfeng l'encourage à assumer ses envies de Figaro, lui qui n'a jamais couru en solitaire. Il se jette à l'eau en 2019 et le bizuth explose sur la Solitaire avec une 6e place et même, du jamais vu, un titre de champion de France élite de course au large.Désormais installé à Lorient, son téléphone sonne de plus en plus souvent : tout en enchaînant les stand-by et les tentatives de Trophée Jules Verne avec Spindrift, il gagne le championnat d'Europe mixte de course au large avec Marie Riou, est recruté pour The Ocean Race Europe sur Corum, puis navigue à bord d'Holcim-PRB sur The Ocean Race, où il finit skipper après l'affaire Escoffier.Fin 2023, il doit participer à la Transat Jacques Vabre avec Nicolas Troussel, mais le sponsor finit par renoncer après un démâtage sur le Défi Azimut. En 2024, il découvre le Class40 avec Fabien Delahaye (1er et 2e sur la Normandy Channel Race et Québec Saint-Malo) et le duo Alberto Riva-Jean Marre (2e sur la Niji 40). Il intègre le team Gitana pour cet hiver, avant que le maxi-trimaran Edmond de Rothschild ne démâte à Gibraltar. Le téléphone sonne quelques jours plus tard et l'équipage de Sodebo le récupère pour le Trophée Jules Verne.Pour la saison prochaine, il n'a rien de prévu, pour le moment. Ça ne saurait durer...Diffusé le 15 novembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette première édition de Pos. Report Live, enregistrée en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, nous recevons une brochette de figaristes : Elodie Bonafous, Gaston Morvan et Loïs Berrehar. Avec, en prime, une vacation avec un double vainqueur de la Solitaire, en la personne du skipper Paprec Arkéa, Yoann Richomme.Au programme un retour sur la séquence de départ des Sables d'Olonne et ses émotions, à terre comme en mer ; l'analyse des deux premières séquences stratégiques - traversée du golfe de Gascogne et passage du cap Finisterre -, et, bien sûr une projection vers les enjeux tactiques et stratégiques des prochains jours.Une heure passionnante en compagnie de la jeune garde de la course au large - qui se prépare pour le Vendée Globe 2028 - écoutant avec beaucoup d'attention le "taulier" Yoann Richomme, passé en tête de la course pendant la nuit !Enregistré en public le 12 novembre 2024 de 18h30 à 19h30Diffusé le 13 novembre 2024Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 187e épisode est une nouvelle fois consacré au Vendée Globe, cette fois sous le prisme des designers, puisque les trois invités sont des architectes ayant participé à la conception de certains Imoca au départ, à savoir Antoine Koch, qui, avec le cabinet Finot-Conq, a dessiné Vulnerable de Thomas Ruyant et Paprec Arkéa de Yoann Richomme, Antoine Lauriot Prévost, qui a travaillé au sein du cabinet VPLP Design à la conception de Malizia-Seaexplorer (Boris Herrmann), et Sam Manuard, qui a notamment dessiné Charal 2 pour Jérémie Beyou.Nos trois invités commencent par évoquer leur état d'esprit, à quelques jours du départ de la 10e édition, tous ayant hâte de voir comment “leurs” bateaux respectifs vont se comporter. Antoine Koch raconte ensuite comment, après avoir été surtout navigant, il s'est lancé pour cette campagne dans la conception de Vulnerable et Paprec Arkéa, avec le cabinet Finot-Conq où il avait fait son stage de fin d'études d'architecture navale au début des années 2000.Sam Manuard explique quant à lui comment il a été sollicité par l'équipe de Jérémie Beyou avant même le coup d'envoi du Vendée Globe 2020, le premier Imoca qu'il a dessiné, l'ex L'Occitane d'Armel Tripon, ayant à l'époque marqué les esprits. Antoine Lauriot Prévost explique de son côté que VPLP Design a été contacté par Boris Herrmann à son retour du tour du monde avec un cahier des charges très précis.Tous les trois détaillent ensuite, comment, à partir d'un constat partagé à l'issue du précédent Vendée Globe - difficulté des foilers à garder des vitesses moyennes constantes dans les mers du Sud -, ils ont sorti des carènes finalement assez différentes, avec plus ou moins de “rocker” (arrondi) destiné à faciliter le passage dans la mer, certaines étant plus typées que d'autres, comme Malizia-Seaexplorer, clairement dessinée pour les mers australes.Après avoir évoqué les enseignements tirés sur les deux dernières années et les évolutions apportées aux bateaux sur lesquels ils ont travaillé, les trois architectes finissent par expliquer ce que pourrait être à leurs yeux un Imoca de génération 2028, dossier sur lequel ils planchent tous actuellement.Diffusé le 5 novembre 2024Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Yann Penfornis, une seule boîte pour la vieYann Penfornis, 58 ans, directeur général de Multiplast, est du genre carré et direct : quand il vous résume son parcours, il rappelle que sa trajectoire tient en 3 kilomètres, ceux qui séparent sa jeunesse vannetaise de ses bureaux au bord du golfe du Morbihan à la vue imprenable. Et quand il raconte sa vie, elle est d'abord rythmée par les mises à l'eau des bateaux qui sortent du chantier où il œuvre depuis plus de 32 ans.Petit dernier d'une famille de 7 enfants, avec un père marin au commerce sur les pétroliers, il découvre la voile comme tout le monde au bord de la mer ; mais lui plonge vite dedans et sait dès la seconde qu'il veut être architecte naval. Il part donc au fameux Southampton Institute qui a déjà vu passer, quelques années avant lui Vincent Lauriot Prévost, Marc Van Peteghem et Marc Lombard.Quand il sort de l'école, en 1989, il n'a qu'un objectif : être recruté chez Multiplast, créé en 1981 par Gilles Ollier et installé à Vannes en 1984, dont il peut admirer sur le parking les dernières productions comme Jet Services ou Elf Aquitaine.Après une première mission pour le défi français de Marc Pajot qui y fait construire son Class America, il entre chez Multiplast comme on entre en religion au printemps 1990 ; il y est depuis, nommé directeur général lorsque Gilles Ollier vend à Dominique Dubois, en 2009, puis resté aux commandes lorsque ce dernier a cédé à son tour l'entreprise à Damien Harlé et Jean-Denis Bargibant en 2022.En plus de trois décennies de présence, cet admirateur de Napoléon qui se reconnaît deux mentors - Gilles Ollier et Jean Maurel - a construit quelques-unes des plus belles machines de la voile de compétition. Parmi elles, Commodore Explorer, le vainqueur du premier Trophée Jules Verne (issu de Jet Services V), Club Med, Orange 2, Groupama 3 et 4, les MOD70, les VOR65, GItana XVII, la liste est longue...Des bateaux qui ont à peu près tout gagné, sauf deux courses : le Vendée Globe - et Yann Penfornis espère bien l'accrocher au palmarès de la boîte lors de cette édition - et la Coupe de l'America, pour laquelle Multiplast a construit 7 bateaux. Dans son bureau, la photo du pichet d'argent trône en bonne place...Diffusé le 1er novembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 186e épisode de Pos. Report est de nouveau consacré à la dixième édition du Vendée Globe, cette fois sous le prisme des partenaires, puisque les deux invités sont Sébastien Petithuguenin, directeur général du groupe Paprec, co-partenaire titre avec Arkéa de Yoann Richomme, et Franck Vallée, président fondateur d'Initiatives, un des trois sponsors mécènes de Sam Davies.L'un comme l'autre commencent par revenir sur leur historique dans la voile et dans le Vendée Globe. Il a commencé pour Paprec en 2004 aux côtés de Jean-Pierre Dick, avec, avec d'entrée un modèle de co-partenariat titre - avec Virbac, puis Saint-Michel et maintenant Arkéa - “pour partager les coûts”, explique Sébastien Petithuguenin, en 2012 pour Initiatives avec Tanguy de Lamotte.Franck Vallée raconte comment s'est mis en place dès le début le dispositif autour de l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque qui permet de reverser un euro à celle-ci pour chaque nouveau follower sur les réseaux sociaux. Nos deux invités expliquent ensuite comment leurs partenariats respectifs ont évolué, avec des attentes de retombées particulières pour l'un comme l'autre - qui ne les mesurent d'ailleurs pas -, plus d'image dans une optique BtoB pour Paprec, liées à l'action de mécénat pour Initiatives.Ils détaillent également le fonctionnement des projets, celui de Paprec et Arkéa ayant évolué depuis le dernier Vendée Globe, puisque les deux partenaires ont décidé de créer une structure, Team Spirit Racing, dont ils sont copropriétaires pour accompagner Yoann Richomme, avec des objectifs ambitieux de résultats. Franck Vallée explique de son côté que si les partenaires de Sam Davies ont souhaité lui donner les moyens de ses ambitions, le résultat n'est pas la priorité absolue du projet.Nos deux invités finissent par évoquer l'avenir, partageant la conviction que le sponsoring voile doit s'inscrire dans le temps, d'où leur intention de poursuivre au-delà de ce Vendée Globe 2024.Diffusé le 29 octobre 2024Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"On a piégé plus de machines que de gens à qui on avait envoyé le fichier piégé" Le D.E.V. de la semaine est Alain Mowat, Head of Research and Development @ Orange Cyberdefense. Alain nous raconte comment il est entré dans le monde de la cyberdéfense via Insomni'hack (qui existe toujours avec Orange Cyberdefense), ainsi que son activité au sein d'Orange Cyberdefense. Il nous parle de RedTeam, et d'histoires croustillantes, mais surtout de navigateurs. Nous creusons avec lui les heures sombres des navigateurs et leurs multiples failles, en bonne partie aujourd'hui corrigées. Et cela permet de voir les attaques qui peuvent encore subsister dans nos environnements web. Un épisode indispensable à écouter si vous voulez en savoir plus sur les points de vigilance à avoir ! Liens évoqués pendant l'émission site en ligne pour pratiquer les vul W3Challs Root Me Hack The Box"This is how they tell me the world ends" **Lancez votre boutique en ligne avec Shopify** Vous cherchez à lancer un site e-commerce rapidement et sans tracas techniques ? Shopify est la solution SaaS idéale pour créer une boutique en ligne professionnelle en quelques clics. Plus besoin de partir de zéro ou de gérer des frameworks complexes ! Shopify s'occupe de tout, de l'hébergement aux mises à jour, tout en offrant une flexibilité totale pour adapter votre boutique à vos besoins.
Ce 185e épisode de Pos. Report reçoit deux marins qui prendront le départ, le 10 novembre, de leur troisième Vendée Globe, à savoir le tenant du titre, Yannick Bestaven, qui s'élancera sur Maître CoQ V, plan Verdier mis à l'eau en août 2022, et Romain Attanasio, 15e en 2016, 14e en 2020, qui sera quant à lui à bord de Fortinet Best-Western, plan VPLP Verdier mis à l'eau en août 2015.Les deux marins commencent par raconter leur arrivée aux Sables d'Olonne la semaine dernière, un moment toujours fort car il concrétise plusieurs années de travail, et particulièrement pour Romain Attanasio dans la mesure où il a été victime d'un démâtage en septembre lors du Défi Azimut. Ce dernier raconte la course contre la montre à laquelle il a été confronté avec son équipe, non seulement pour trouver un mât de remplacement, proposé par Maxime Sorel, mais surtout pour trouver le financement, de 480 000 euros.Nous effectuons ensuite un retour en arrière, nos deux invités expliquent comment, peu après le précédent Vendée Globe, ils ont décidé de repartir sur une troisième campagne, Romain Attanasio ayant racheté l'ancien Imoca de Boris Herrmann, Yannick Bestaven ayant fait le choix d'en construire un, mais dans des moules existants, en l'occurrence ceux de l'ex 11th Hour Racing Team. Ce dernier a choisi d'appliquer la même méthode, gagnante, que lors de son précédent Vendée Globe, à savoir peu faire évoluer le bateau, mais beaucoup naviguer pour le fiabiliser et bien le connaître.Ils reviennent ensuite sur leurs résultats au cours des trois années précédentes, évoquent leurs attentes sur cette édition 2024, et ils terminent par parler d'après-Vendée Globe : Yannick Bestaven souhaite se tourner vers le double et l'équipage, avec The Ocean Race en tête, avant de transmettre la barre à un marin qu'il aura formé pour l'édition 2028, Romain Attanasio se verrait bien repartir sur une quatrième campagne de suite, avec lui aussi pour ambition de proposer The Ocean Race à ses partenaires.Diffusé le 22 octobre 2024Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En cette veille de Vendée Globe, on a trouvé une denrée rare : un marin français... qui n'a pas envie de faire le tour du monde en solitaire ! Trop long, trop dur, trop seul... Car Gildas Mahé - c'est lui - est d'abord un animal social, un coureur qui aime l'échange, l'équipage, le double. Trois mois tout seul enfermé dans un Imoca ? Pas pour lui ! Pourtant, à près de 50 ans (il les aura l'année prochaine), le Brestois a coché toutes les cases au fil d'une longue carrière,.Un parcours commencé dans les années 1980 par la voile légère : 10 années à enfiler les titres d'abord en Optimist (champion de France, vice-champion du monde par équipe) puis en 420 (titres français et européens, vice-champion du monde), avec une bande de copains qu'on retrouvera pour beaucoup au plus haut niveau aujourd'hui. Il n'ira pas plus loin dans la filière olympique et se dirige alors vers l'habitable en parallèle de ses études en Staps.Il touche à tout : Mini, Figaro en équipage, IRC, Mumm 30 et l'incroyable école du Tour de France à la voile qui bat son plein, entraîne au Pôle Finistère course au large... En 2005, il est embarqué par Thierry Chabagny sur le Tour de Bretagne à la voile, qu'ils gagnent. C'est "la victoire qui change tout", avec l'arrivée d'un sponsor et sa première Solitaire du Figaro en 2006. Il s'installe dans le top 10 du circuit et n'en repartira plus, ou presque, alternant période faste avec un partenaire et période de disette où il régate avec trois bouts de ficelle.La recherche de sponsors n'est pas son truc - "c'est toujours eux qui m'ont trouvé plus que l'inverse" - mais il ne pose jamais sac à terre, ou presque : régatier de haut vol et technicien hors pair, on vient toujours le chercher. Depuis toujours, il vit au jour le jour, sans trop planifier la suite. Son secret : "Être toujours disponible !"En 2018, malgré tout, il est choisi par Breizh Cola et va courir, chose exceptionnelle, quatre saisons sous les mêmes couleurs, c'est là qu'il réalisera ses meilleures saisons avec des podiums sur l'AG2R, la Solitaire et le championnat de France. Depuis 2023, il est passé en Class40 avec Achille Nebout, et le duo de figaristes truste les victoires (Québec-Saint-Malo et MedMax cette année).Pour la saison prochaine, est-il "disponible" ? Et non, il enchaîne une troisième saison à bord d'Amarris ! Mais on dirait que ça lui va bien...Diffusé le 18 octobre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 184e épisode de Pos. Report est consacré au Match de la 37e Coupe de l'America entre Ineos Britannia et Emirates Team New Zealand, décrypté par nos deux invités, Christian Karcher, six participations à la Coupe, dont trois victoires (deux avec Alinghi, une avec BMW Oracle) et Thierry Douillard, coach d'Orient Express Racing Team sur cette campagne 2024.Nous commençons d'ailleurs par évoquer l'actualité du défi français avec ce dernier, qui raconte comment l'AC75 tricolore a continué à naviguer après son élimination à l'issue des deux round robin de la Coupe Louis Vuitton, donc à progresser. Nous revenons avec les deux invités sur la campagne française, qui s'est achevée à la fin du deuxième round robin, avant d'évoquer la victoire d'Ineos Britannia sur les Italiens de Luna Rossa Prada Pirelli en finale de la Coupe Louis Vuitton, Thierry Douillard estimant notamment que le remplacement de Giles Scott par Dylan Fletcher comme deuxième barreur a été décisif.Nous décryptons ensuite les quatre manches disputées de samedi à lundi, avec pour l'instant un net avantage 4-0 au defender néo-zélandais qui, selon nos deux invités, se montre supérieur dans les phases de transition, bien plus efficace dans les relances en sortie de manœuvres. Christian Karcher explique comment Ineos Britannia s'est vu infliger une pénalité lors du pré-départ de la manche 3, injuste à ses yeux, Thierry Douillard détaille la manche 4, la plus serrée jusqu'ici avec un bon départ anglais, même si encore conclue par une victoire néo-zélandaise.Nous finissons par nous projeter sur la suite et fin de ce Match qui, selon Thierry Douillard, devrait se disputer dans des conditions météo encore assez faibles, donc plutôt favorables aux Kiwis, la solution par les Britanniques passant, selon les deux spécialistes de la Coupe, par de l'agressivité au départ et des progrès dans les transitions.Diffusé le 15 octobre 2024Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parfois il faut atteindre un certain âge pour comprendre pourquoi un projet s'impose à vous. C'est ce qui est arrivé à Eric Peron, quand il a décidé de se lancer dans la préparation de l'Arkea Ultim Challenge : tout à coup, il a compris qu'il rêvait de tour du monde depuis son enfance et le départ du deuxième Vendée Globe.Ce n'était pas forcément écrit : fils de voileux installés en Finistère - sa mère a rencontré son père en portant réclamation contre lui en régate ! - il plonge d'abord dans la régate en optimist, en 420 et en 470, jusqu'à rentrer en équipe de France. Mais le rêve olympique est inatteignable, alors le jeune Péron se lance en Figaro au mitan des années 2000, avec une première Transat AG2R en 2004, à 23 ans, puis une première Solitaire en 2006. Il va devenir un habitué de la classe, intégrant le team Skipper Macif, et multipliant les places d'honneur, en particulier sur la transat en double.Le figariste change de dimension en intégrant l'équipage de Dongfeng sur la Volvo Ocean Race 2014-2015 : il adore, et la petite graine d'un tour du monde en solo commence à grandir. Il revient au Figaro, multiplie les embarquements en Imoca et en Class40 sur des Transat Jacques Vabre (2015, 2017, 2019, 2021). Il pense même pouvoir s'aligner au départ du Vendée Globe, avant que son sponsor, en faillite, ne le plante et le laisse avec des dettes...Eric Péron raconte bien les hauts et les bas de la vie de skipper-entrepreneur - un statut endossé par contrainte, mais qu'il a appris à apprécier, alors il se lance en Ocean Fifty sur le Rhum 2022, et décide de s'aligner au départ de l'Arkea Ultim Challenge : "Ce projet, c'est toute ma vie", explique-t-il tout simplement. Une préparation commando et un sponsor arrivé quelques semaines plus tôt vont lui permettre d'aller au bout de son rêve.Comme tous ceux qui ont participé à l'épreuve, bouclée en 66 jours, il en revient marqué, physiquement et psychologiquement, et le raconte avec beaucoup de franchise, d'une voix douce, en cherchant parfois ses mots pour trouver le ton juste.Rien qui ne l'empêche de vouloir repartir à nouveau, et en Ultime si possible...Diffusé le 4 octobre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment résumer en quelques lignes quatre décennies d'un duo d'amis devenus références de l'architecture navale ? Pas simple...Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot Prévost sont tous les deux parisiens d'origine, et naviguent en famille pendant les vacances dans les années 1960 et 1970, l'un en Méditerranée, l'autre en Bretagne. Ils se rencontrent à Southampton, à la fin des années 1970, où la formation en architecture navale n'est pas encore aussi réputée qu'aujourd'hui. Ils ne finiront pas leur cursus : ils rêvent déjà de simplicité, de légèreté, de multicoque, surtout - tout ce que n'offre pas encore l'école.S'ils prennent des chemins séparés pour leurs premiers jobs, Marc appelle Vincent quelques années plus tard pour dessiner un foiler de 50 pieds commandé par Vincent Lévy : Gérard Lambert sera le premier plan signé VPLP. On est en 1983, c'est le début d'une longue et prolifique carrière pour un sigle qui va entrer dans le langage commun de la voile.Van Pet' et Lauriot Prévost sont, au début, des spécialistes de la course (Poulain, Biscuits Cantreau), et sur trois coques. Mais très vite, ils se lancent dans la plaisance, sur deux coques, avec les Lagoon, qui seront construits à plusieurs milliers d'exemplaires. Ils gagnent la Route du Rhum avec Florence Arthaud et Pierre 1er en 1990, puis avec Laurent Bourgnon et Lionel Lemonchois, gagnent des Trophée Jules Verne, participent à l'Hydroptère, dessinent Groupama 3 et le maxi-trimaran Banque Populaire V, la liste est trop longue !La Coupe de l'America, en 2010 - ils sont embarqués dans le défi américain et conçoivent USA 17, le trimaran de 90 pieds à aile rigide qui va l'emporter - emmène VPLP dans un autre monde : après la course et la plaisance, Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot Prévost s'intéressent au transport maritime et aux bateaux de travail, en ayant très tôt l'intuition que l'expertise de la course pouvait servir dans le monde de la marine marchande. Un transfert de technologie illustré par le lancement en 2023 de Canopée, un roulier de 120 mètres de long, propulsé par des ailes rigides, conçu par le cabinet.Entre-temps, il y aura eu les Imoca avec Guillaume Verdier et des victoires dans toutes les courses dont le Vendée Globe, des Ultims, des Ocean Fifty, le Figaro 3...En 2021, les deux copains de Southampton mesurent ensemble qu'il est temps de passer progressivement la main à la nouvelle génération d'une agence qui emploie près d'une quarantaine de personnes.Pas de regrets, l'histoire est belle. Jamais d'engueulades ? "Si, comme dans un couple ! (...) Mais ce qu'on n'a jamais perdu, c'est la confiance l'un envers l'autre".Diffusé le 20 septembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Armel Tripon, 49 ans, a une qualité majeure pour un marin : avec lui, ce n'est jamais fini. Plusieurs fois, il aurait pu renoncer, mais cela ne lui est pas souvent arrivé. "Tant que le plaisir d'aller sur l'eau est là...", résume de ce ton calme et tranquille dont il semble ne jamais se départir.Nantais pur beurre mais pas voileux, il a la révélation de la mer à l'approche du bac, sur le Muscadet des copains. Pas très passionné par les études, il rentre à 20 ans aux Glénans, où il apprend tout : la navigation et le bricolage sur les bateaux. Il y fait une rencontre marquante : Erwan Le Roux, avec qui il s'intéresse progressivement aux Minis. Il tente sa chance sur la Mini 2001 en série, qu'il abandonne, et embraye sur 2003, qu'il remporte ! Il trouve un sponsor dans la foulée, se lance dans le grand bain du Figaro : de longues et dures années d'apprentissage, au goût parfois amer.Après sept saisons, il bascule en Class40 aux côtés de Fabrice Amedeo, où il retrouve le plaisir, et, surtout, travaille à un viel objectif : le Vendée Globe.Il monte le projet Imagine, sur l'ex Groupe Bel, décroche une incroyable quatrième place sur le Rhum 2014, mais se fait débarquer quelques jours plus tard ! Jamais mort, il rebondit ensuite en Multi50, attiré par son ami Erwan Le Roux, enchaîne les podiums avant de revenir en vainqueur sur le Rhum 2018 sur Chocolat RéautéEn même temps, il a relancé un projet Imoca avec L'Occitane, sur un bateau qui marque les esprits, le premier scow sur plan Maniard. La machine est démoniaque mais manque de préparation, il boucle son premier Vendée Globe en onzième position, loin du potentiel de son embarcation. Et, à peine arrivé, le bateau est vendu par le sponsor...Armel Tripon n'a qu'une idée : remonter un projet pour le Vendée Globe 2024. ce sera un plan VPLP, sistership de Malizia, construit avec du carbone déclassé par l'aéronautique et qui portera les couleurs de l'association Les P'tits Doudous. Le projet prend du retard, le bateau sera mis à l'eau début 2025 et l'objectif est désormais le Vendée Globe 2028.En attendant, il remonte avec son équipe de fidèle, un projet Ocean Fifty, sur l'ancien bateau de Lalou Roucayrol. Trois mois avant la Jacques Vabre 2021, il démâte, mais parvient à être au départ et à monter sur le podium ; puis il chavire en avril 2022, 6 mois avant la Route du Rhum, dont il prend là aussi le départ pour se classer 5e.Armel Tripon ? Jamais mort, on vous dit.Diffusé le 6 septembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous n'êtes pas un habitué des arcanes de la Coupe de l'America, leur nom ne vous dira rien. Et pourtant, Virginie et François Nivelleau sont des piliers de l'épreuve depuis près de 35 ans !Leur histoire débute à Marseille, où ils se rencontrent... le jour du bac, à 17 ans. Ils ne se quitteront plus : études de maths puis d'architecture navale, régates, premier bureau d'études, ils font tout ensemble. Ils se spécialisent dans les études en soufflerie sur les voiles et les gréements et collaborent avec Marc Pajot pour la coupe de 1992 à San Diego.Dès 1995, toujours avec l'équipe de Pajot, ils développent une technologie qui permet de mesurer la forme des voiles via une caméra installée en tête de mât, d'abord en différé puis en direct. Ils sont repérés par les Kiwis, qui viennent de remporter la Coupe et déménagent à Auckland. Ils gagneront avec la dream team all black (Brad Butterworth, Tom Schnackenberg, Russell Coutts...) leur première aiguière d'argent.Ils suivent Coutts chez Alinghi pour trois éditions, dont deux victorieuses (2003, 2007), et font évoluer leur expertise : pour l'édition 2010, ils s'installent à San Diego pour suivre le défi américain pour le compte d'Alinghi. S'ils sont effectivement des "espions", ce sont des espions capables d'interpréter les images qu'ils capturent et de fournir des synthèses précieuses pour le defender - ils iront jusqu'à redessiner des foils...Ils ne seront pas de l'édition 2013 à San Francisco, mais mèneront ce job de "recon", comme on dit désormais dans le jargon de la Coupe, lors des éditions 2017 et 2021, de nouveau pour Team New Zealand, avec deux nouvelles victoires à la clé.Pour l'édition 2024, ils passent chez Luna Rossa, mais le boulot a changé : c'est désormais l'organisation qui fournit des milliers d'images de chaque défi, que les analystes décortiquent ensuite.A 67 et 68 ans, après 9 participations et 5 victoires, la passion des Nivelleau pour la Coupe de l'America ne faiblit pas, et ils sont partants pour la prochaine !Diffusé le 23 août 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque vendredi du 26 juillet au 16 août Tip & Shaft vous propose sa traditionnelle série estivale Un Été de Coaches, en hommage à tous ceux et toutes celles qui passent des heures sur l'eau sur un semi-rigide et en salle de débriefing, avec la rediffusion de quatre épisodes d'Into The Wind. Vous pourrez ainsi (ré)écouter vendredi 26 juillet Christian Le Pape, puis Philippe Presti le 2 août, Tanguy Leglatin le 9 août et Jeanne Grégoire le 16 août.--C'est l'un des jobs les plus en vue du monde de la voile de compétition : la direction du Pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt, l'usine à champions où sont passés - entre autres - Michel Desjoyeaux, Franck Cammas et nombre de vainqueurs de la Solitaire du Figaro, de la Route du Rhum et du Vendée Globe. Une "institution", selon ses propres dires, dont la patronne est Jeanne Grégoire, 45 ans, qui a succédé en juin 2021 à Christian Le Pape, cofondateur du pôle, à sa tête durant trois décennies.Rien ne prédestinait, pourtant, la petite Jeanne, née à Paris, élevée dans l'Aisne, à se tourner vers la mer. Mais un stage aux Glénans, à 18 ans, chamboule sa prépa Sciences Po en cours - "une révélation". De stagiaire elle devient bénévole puis monitrice et enchaîne les diplômes (Brevet d'Etat, BPPV). Dans la foulée, son chemin croise celui de la Mini Transat en 1999 et elle se jette dans le grand bain, terminant 8e de l'édition 2001 - "une confirmation, j'étais à ma place".Quelques semaines plus tard, début 2002, la ministe est admise à Porlaf, comme on appelle déjà le Pôle Finistère course au large, et se lance dans le Figaro. Douze saisons denses s'annoncent - interrompues par la naissance de sa fille en 2009 -, qui vont transformer la voileuse en athlète de haut niveau : Jeanne Grégoire va enchaîner les podiums sur la Transat AG2R avec Gérald Véniard, décrochant également en 2008 une 5e place sur la Solitaire, ce qui reste, à ce jour, la meilleure performance pour une femme dans l'épreuve. Skipper du Figaro Banque Populaire de 2005 à 2012, elle rêvait de s'aligner sur le Vendée Globe, mais la banque de la voile lui préféra Armel Le Céac'h - "Je suis arrivée trop tôt", résume-t-elle sans amertume.Au mitan des années 2010, elle commence ses premières piges de coach, et y prend vite goût. Dès 2015, Christian Le Pape lui demande d'accompagner les figaristes de Porlaf : son regard, son expérience et sa légitimité font mouche. Elle s'impose dans le paysage du pôle, d'autant qu'elle a complété sa formation à l'Ecole nationale de voile, et c'est en 2019, au départ de la Transat Jacques Vabre, qu'un coureur pose franchement la question de l'avenir à Christian Le Pape, qui bute sur la recherche de son successeur. Dix-huit mois plus tard, le boss du pôle part en vacances avant de prendre sa retraite et de laisser officiellement les rênes du pôle à Jeanne Grégoire.Et alors, madame la directrice, ces premiers mois ? La réponse fuse, toute simple : "Je me régale !"Diffusé le 22 avril 2022Rediffusé le 16 août 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque vendredi du 26 juillet au 16 août Tip & Shaft vous propose sa traditionnelle série estivale Un Été de Coaches, en hommage à tous ceux et toutes celles qui passent des heures sur l'eau sur un semi-rigide et en salle de débriefing, avec la rediffusion de quatre épisodes d'Into The Wind. Vous pourrez ainsi (ré)écouter vendredi 26 juillet Christian Le Pape, puis Philippe Presti le 2 août, Tanguy Leglatin le 9 août et Jeanne Grégoire le 16 août.--[NB : nous avons eu un souci de micro au début de cet épisode, qui s'est résolu à la 19e minute]Il se définit comme un "professionnel de l'incompétence", qui "voit beaucoup de choses", mais n'est "expert en rien". Un drôle d'autoportrait pour celui qui est devenu, en presque deux décennies de pratique, un coach que nombre de coureurs, des débutants aux plus capés, s'arrachent. A 43 ans, le teint buriné été comme hiver, le Lorientais Tanguy Leglatin passe près de 250 jours par an sur l'eau à décortiquer le comportement des bateaux et des marins. Une observation attentive qu'il transforme en conseils lors de longs débriefings qu'absorbent ses ouailles qui s'en vont ensuite conquérir les podiums dans toutes les séries de la course au large.Rien ne le prédestinait à pareil destin. Un père photographe et une mère institutrice, moyennement portés sur la voile, un frère versé dans la planche à voile et un dériveur à retaper offert à son entrée en 6e dessinent l'essentiel du décor de ses débuts. C'est la rencontre avec Michel Beaudouin, président de la Société nautique de Larmor-Plage et passionné de Snipe - un vieux dériveur américain -, qui va le lancer dans le monde de la régate. Il enchaîne avec le First Class8 mené par une bande de copains lorientais, puis s'éloigne du bateau en suivant une licence de Staps - option... escalade ! - à Brest.Quelques remplacements comme prof de sport le convainquent que l'Education nationale n'est pas faite pour lui, mais une nouvelle rencontre avec Laurent Moisson, ex entraîneur au Centre Nautique de Lorient, et les difficultés pour s'entraîner sur son nouveau projet en Melges 24, l'embarquent dans la création d'An Oriant Sail (AOS), un centre d'entraînement privé qui accueille à partir de l'hiver 2004 ses premiers pensionnaires. A l'époque, Tanguy Leglatin passe l'essentiel de son temps à faire de la logistique et s'il va sur l'eau entraîner les clients... c'est qu'AOS ne trouve pas grand monde pour le faire !Il a 25 ans et la première promo d'AOS truste immédiatement tous les podiums du circuit Mini, Peter Laureyssens, l'un des tout premiers clients, remporte même la Mini Transat en bateaux de série. "Le coach", comme on l'appelle vite, va apprendre en même temps que les coureurs qui affluent à l'ancienne base des sous-marins, qui n'est pas encore le haut lieu de la course qu'elle est devenue. "J'appends d'eux autant que je leur apprends", résume-t-il joliment. En 2007, il prend son indépendance en devenant free-lance. Anne Liardet puis Sam Davies l'embarquent en Imoca, puis c'est au tour des figaristes et de Sébastien Josse, alors chez Gitana, de faire appel à ses services.Sa "carrière" est lancée : il accueille des coureurs comme Thomas Ruyant, Ian Lipinski, Justine Mettraux, Clarisse Crémer, Erwan Le Draoulec et bien d'autres selon un schéma bien rodé. Détectés en Mini 6.50, ils conservent le coach qui les a révélés quand ils attaquent Figaro, Class40 ou Imoca. Car depuis ses débuts, Tanguy Leglatin a toujours gardé la même ligne de conduite : travailler avec les pros, mais aussi continuer à entraîner les débutants et les faire grandir, en prenant en compte l'ensemble des paramètres d'un projet. Le secret d'un coach qui, désormais, ne cache plus son envie d'aller appliquer lui-même en course ce qu'il enseigne depuis près de vingt ans.Diffusé le 8 avril 2022Rediffusé le 9 août 2024Générique : In Closing – Days PastPost-prod : Julien Badoil/Studio Juno
Chaque vendredi du 26 juillet au 16 août Tip & Shaft vous propose sa traditionnelle série estivale Un Été de Coaches, en hommage à tous ceux et toutes celles qui passent des heures sur l'eau sur un semi-rigide et en salle de débriefing, avec la rediffusion de quatre épisodes d'Into The Wind. Vous pourrez ainsi (ré)écouter vendredi 26 juillet Christian Le Pape, puis Philippe Presti le 2 août, Tanguy Leglatin le 9 août et Jeanne Grégoire le 16 août.--Les mômes qui apprennent la voile sur le lac de Cazaux ne gagnent pas tous la Coupe de l'America. Mais on en compte au moins un, et il s'appelle Philippe Presti.A 56 ans, l'Arcachonnais est un coach très recherché par les teams qui se lancent dans la conquête de l'aiguière d'argent. Avant de devenir une référence, ce prof d'EPS a appris la voile à Bordeaux, avant de tomber dans la régate, presque par hasard.Lasériste à l'origine, il passe sur Finn et, trois ans plus tard, devient champion du monde en 1993, à 28 ans, puis champion d'Europe en 1995, avant de partir aux Jeux d'Atlanta en 1996 (14e) et d'enchaîner avec un nouveau titre mondial ! Il se lance ensuite dans le Soling (9e aux Jeux de Sydney) qui lui permet de découvrir le circuit mondial de match-racing, à l'époque antichambre de la Coupe de l'America.En 2003, il découvre la Coupe pour de bon, avec le défi français 6e Sens : c'est le début d'une longue histoire, toujours en cours, près de vingt ans plus tard. Luna Rossa (2007), BMW Oracle (2010), Oracle Team USA (2013 et 2017), Luna Rossa (2021), Philippe Presti participe comme coach aux cinq dernières éditions, en remportant deux, dont la mythique remontada face aux Kiwis à San Francisco en 2013.Enfin, depuis 2018, il cumule la Coupe avec le circuit SailGP, gagnant la première édition avec l'équipe australienne, avant d'être transféré dans l'équipe américaine à l'arrivée de Jimmy Spithill, avec qui il a collaboré lors de cinq des six éditions auxquelles il a participé.Une carrière - toujours en cours ! - incroyable, que Philippe Presti prend le temps de nous raconter avec chaleur et précision tout au long de cet épisode diffusé en deux parties.Diffusé le 3 septembre 2021Rediffusé le 2 août 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Clovis TisserandHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Chaque vendredi du 26 juillet au 16 août Tip & Shaft vous propose sa traditionnelle série estivale Un Été de Coaches, en hommage à tous ceux et toutes celles qui passent des heures sur l'eau sur un semi-rigide et en salle de débriefing, avec la rediffusion de quatre épisodes d'Into The Wind. Vous pourrez ainsi (ré)écouter vendredi 26 juillet Christian Le Pape, puis Philippe Presti le 2 août, Tanguy Leglatin le 9 août et Jeanne Grégoire le 16 août.--Christian Le Pape se serait bien vu comme nombre de ses copains de la baie de la Forêt dans les années 1980 - les Le Cam, Jourdain, Guillemot - devenir coureur à plein temps. Mais la vie de saltimbanque sans statut qui allait avec ne l'emballait pas trop et il a préféré devenir prof de gym.De ce choix cornélien de sa jeunesse, le Finistérien gardera une trace qui l'amènera, en 1990, a créer une structure qui va profondément transformer et organiser la voile de compétition en France : le Pôle Finistère Course Au Large de Port-La-Forêt.Trois décennies plus tard, Christian Le Pape, 61 ans, raconte dans cet épisode le cheminement qui amène des marins - qui, longtemps, ont préféré investir dans le matériel - vers l'entraînement et la professionnalisation de leur pratique.Trente années passées à survoler les podiums et à se construire un palmarès incroyable, d'abord en Figaro (la Solitaire n'a pas échappé depuis 2002 à un coureur du pôle) puis en Imoca (idem pour le Vendée Globe depuis 2000-2001), qui font de Portlaf', comme on dit, une référence en or massif de la course au large.L'ex prof d'EPS n'occulte pas les difficultés, les discussions, les dissensions sur la route du succès mais évoque aussi le chercheur de pépites qu'il est, ayant détecté tour à tour Franck Cammas, Armel Le Cléac'h, François Gabart, Sébastien Simon.Plus de 2 heures d'émission pour découvrir comment fonctionne, non pas la Star Ac' de la voile, comme on a pu parfois appeler le Pôle, mais plutôt le Harvard de la course au large !Diffusé le 7 novembre 2020Rediffusé le 26 juillet 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Clovis TisserandHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour la 100e d'Into The Wind, nous vous proposons un dispositif un peu spécial, avec une "interview" de Pierre-Yves Lautrou, par les auditeurs du podcast, via les questions posées sous forme de message vocal sur un groupe WhatsApp dédié.Le dispositif a très bien fonctionné, avec plus de 70 questions posées !On espère avoir été aussi complets que dans nos épisodes habituels
Pour la 100e d'Into The Wind, nous vous proposons un dispositif un peu spécial, avec une "interview" de Pierre-Yves Lautrou, par les auditeurs du podcast, via les questions posées sous forme de message vocal sur un groupe WhatsApp dédié.Le dispositif a très bien fonctionné, avec plus de 70 questions posées !On espère avoir été aussi complets que dans nos épisodes habituels