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C'est une histoire de ministe - une de plus. Mais un ministe devenu architecte naval, qui collabore avec les équipes les plus prestigieuses de la discipline, du team Imoca Charal jusqu'à Alinghi Red Bull Racing. Tout en ayant appris son métier sur le tas. Cette histoire, c'est celle de Sam Manuard, qui a fait de l'éclectisme une quasi-discipline. Elle commence par un atavisme familial, qui a vu son grand-père et son père construire des bateaux - dans son jardin, pour le second, qui emmène, à la fin des années 1970, sa famille naviguer vers l'Afrique puis le Brésil. Le jeune Sam vit la voile d'abord comme un mode de vie, mais une fois étudiant, c'est la Mini Transat qui l'attire, et en particulier les objets fascinants que sont les Minis 6.50. A la fin des années 1990, il se lance dans son premier dessin, en pur autodidacte, et le construit dans la foulée, pour s'aligner sur sa première Mini Transat en 2001 qu'il finit 4e. C'est le début d'une passion pour la classe et ces bateaux qui dure encore, 20 ans plus tard. Au cours de ces années Mini, il démâte à 60 milles de l'arrivée, en tête de l'édition 2003 de la transat, voit l'un de ses plans l'emporter en 2005 aux mains de Corentin Douguet, fait connaissance avec Kristian Hajnsek et Andraz Mihelin, duo slovène qui l'emmènera loin... Son premier dessin hors Mini 6.50 est le Mach45, puis il enchaîne avec la Class40, révolutionnant le genre en 2010, avec le lancement du premier Mach40 - on en est à la version 5. Il finit 4e de la Route du Rhum en 2010 en Class40, gagne la Transat Jacques Vabre en Multi50 avec Yves Le Blevec en 2011, nourrissant en permanence son travail d'architecte de ses navigations en course. En 2018, Armel Tripon lui commande son premier Imoca, L'Occitane. Là aussi, un bateau radical qui tape dans l'œil des spécialistes : quelques jours avant le départ du Vendée Globe 2020, c'est le team Charal qui vient le chercher pour le prochain Imoca de Jérémie Beyou. Curieux, touche-à-tout et passionné de tous les bateaux, Sam Manuard a dessiné des skiffs, des classes A, un Mini de série en lin... et collabore avec Beneteau via ses amis slovènes de la Mini 2005 : son First 36 est Bateau européen de l'année ! Jusqu'aux Suisses d'Alinghi Red Bull, qui l'ont recruté pour la prochaine Coupe de l'America. Quand on écoute Sam Manuard parler travail, ce sont les mots "plaisir", "rencontre", "apprendre", "génial" qui reviennent souvent. Deux heures de conversation qui passent très vite ! Diffusé le 17 mars 2023 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
Il n'est pas encore quadra et pourtant, il a des choses à raconter : à 37 ans, Sébastien Rogues suit, sur le papier, le cursus le plus classique qui soit. Voile olympique, puis Mini, Class40 et, ces dernières années, Ocean Fifty. Et pourtant, ce fils d'un hockeyeur sur gazon allé plusieurs fois aux Jeux oympiques, grandi au Pays basque, n'a pas un profil tout à fait classique. Ne serait-ce que parce qu'il assure "s'éclater" dans la gestion de projet. Il dit les choses avec beaucoup de franchise, sinon de lucidité : il rêve de voile olympique (420, Laser), mais n'a "jamais été bon en dériveur" ; il colle des posters de coureurs au large sur les murs de sa chambre, "mais il y a un monde étanche entre eux et moi" ; et quand, plus tard, il s'engagera en GC32, il avoue sans ambages aujourd'hui qu'il n'avait pas le niveau pour barrer. Et à la différence d'une grande majorité de marins, il ne rêve pas de Vendée Globe, mais de Jules Verne - "ma quête". Comme beaucoup, le véritable déclic lui vient de la rencontre avec le monde des ministes à La Rochelle : après ses études en bac pro commerce et une expérience comme vendeur en électroménager chez Carrefour, il achète un Pogo 2 d'occasion et débarque à Lorient. Sa première saison, en 2008, sera fondatrice : lors de la Sélect 6.50, il tombe à l'eau juste après avoir franchi la ligne d'arrivée, récupéré in extremis : "C'est un point de bascule de ma vie ; elle a changé ce jour-là". Il reprend la mer sans tarder et va passer quatre saisons (2008-2011) dans la Classe Mini, en série puis en proto, enchaînant podiums et victoires, sans parvenir à conclure sur la Mini-Transat. Il passe ensuite en Class40, et fait construire un Mach 40 avec lequel il va remporter toutes les courses en 2013 (en particulier la Transat Jacques Vabre) et 2014, mais doit renoncer au Rhum sur avarie. Il s'attaque ensuite au GC32 : trois saisons arides et difficiles pour lui qui n'avait jusqu'ici jamais fait de multicoque. Après la fin de son partenariat avec Engie en 2017 (qui l'accompagne depuis ses débuts), il tente de monter un projet innovant de Trophée Jules Verne, sans succès. Il rebondit en Multi50 à partir de 2019 avec Primonial, avec à la clé une nouvelle victoire dans la Transat Jacques Vabre en 2021 et un podium sur le Rhum 2022, avant de lancer la construction d'un Ocean Fifty, dont la mise à l'eau est prévue à la fin du printemps. Plus de deux heures de discussion, sous le signe de la franchise et de la sincérité. Diffusé le 3 mars 2023 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
Comment, lorsqu'on est belge, fils d'une coiffeuse et d'un footballeur pro, installés à Genval, au sud de Bruxelles, parvient-on à s'attaquer pour la seconde fois, à 60 ans passés, à la conquête de la Coupe de l'America ? La question résume en une poignée de mots plus de quatre décennies d'une vie trépidante passée à courir la planète et les compétitions de voile : celle de Bruno Dubois, actuel team manager de l'équipe française de SailGP et du défi Orient Express Team, annoncé le 2 février 2023... C'est sur le lac près de chez lui que le jeune Dubois fait ses premières armes et accroche tout de suite à la pratique. Dès 10 ans, il commence les premières régates ; mais au cœur des années 1970 où il grandit, bercées par le flower power, c'est le voyage qui l'attire : après une année de service passée à régater, il prend la route pour le Brésil puis les Antilles. A son retour, en 1983, il n'a plus qu'une idée en tête : participer à la Mini Transat. Il finit premier Muscadet et sait qu'il a trouvé sa voie. Il enchaîne avec Québec Saint-Malo, le Tour de France à la voile, la Course de l'Europe, et se retrouve - à 28 ans - skipper de Rucanor Sport pour la Whitbread 1989 : c'est là qu'il rencontre Peter Blake, Pierre Fehlmann, Grant Dalton... Il entre ensuite chez North Sails à Toronto, au Canada, d'où est originaire son épouse. Il entame au sein de la voilerie américaine une longue carrière d'un quart de siècle - d'abord à l'étranger puis en France -, qui va lui permettre de côtoyer et de naviguer avec l'élite de la course, en France comme à l'étranger, tant en course au large (Imoca, Ultimes, VOR65) qu'en régate (Americas' Cup), tout en développant fortement la marque en Europe. En 2014, il entame une nouvelle phase de son parcours en quittant North Sails et en devenant le team manager de Dongfeng Race Team dans la Volvo Ocean Race, avec Charles Caudrelier à la barre. Il n'a cessé d'enchaîner depuis : il prend les mêmes fonctions chez Groupama Team France avec Franck Cammas pour la Coupe de l'America en 2017, revient chez Dongfeng pour une victoire sur la Volvo en 2018, puis dans l'équipe chinoise de SailGP avant d'être transféré chez les Français en 2020. Et, début 2023, il revient à la Coupe, avec Stéphane Kandler, une vieille connaissance. Un épisode dense et original, où Bruno Dubois nous emmène dans les coulisses, et pas que sur l'eau ! Diffusé le 17 février 2023 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
Comment, lorsqu'on est belge, fils d'une coiffeuse et d'un footballeur pro, installés à Geneval, au sud de Bruxelles, parvient-on à s'attaquer pour la seconde fois, à 60 ans passés, à la conquête de la Coupe de l'America ? La question résume en une poignée de mots plus de quatre décennies d'une vie trépidante passée à courir la planète et les compétitions de voile : celle de Bruno Dubois, actuel team manager de l'équipe française de SailGP et du défi Orient Express Team, annoncé le 2 février 2023... C'est sur le lac près de chez lui que le jeune Dubois fait ses premières armes et accroche tout de suite à la pratique. Dès 10 ans, il commence les premières régates ; mais au cœur des années 1970 où il grandit, bercées par le flower power, c'est le voyage qui l'attire : après une année de service passée à régater, il prend la route pour le Brésil puis les Antilles. A son retour, en 1983, il n'a plus qu'une idée en tête : participer à la Mini Transat. Il finit premier Muscadet et sait qu'il a trouvé sa voie. Il enchaîne avec Québec Saint-Malo, le Tour de France à la voile, la Course de l'Europe, et se retrouve - à 28 ans - skipper de Rucanor Sport pour la Whitbread 1989 : c'est là qu'il rencontre Peter Blake, Pierre Fehlmann, Grant Dalton... A son retour, il entre chez North Sails à Toronto, au Canada, d'où est originaire son épouse. Il entame au sein de la voilerie américaine une longue carrière d'un quart de siècle - d'abord à l'étranger puis en France -, qui va lui permettre de côtoyer et de naviguer avec l'élite de la course, en France comme à l'étranger, tant en course au large (Imoca, Ultimes, VOR65) qu'en régate (Americas' Cup), tout en développant fortement la marque en Europe. En 2014, il entame une nouvelle phase de son parcours en quittant North Sails et en devenant le team manager de Dongfeng Race Team dans la Volvo Ocean Race, avec Charles Caudrelier à la barre. Il n'a cessé d'enchaîner depuis : il prend les mêmes fonctions chez Groupama Team France avec Franck Cammas pour la Coupe de l'America en 2017, revient chez Dongfeng pour une victoire sur la Volvo en 2018, puis dans l'équipe chinoise de SailGP avant d'être transféré chez les Français en 2020. Et, début 2023, il revient à la Coupe, avec Stéphane Kandler, une vieille connaissance. Un épisode dense et original, où Bruno Dubois nous emmène dans les coulisses, et pas que sur l'eau ! Diffusé le 10 février 2023 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
Sa première rencontre avec la mer, elle passe par le planning... en planche en voile. A 14 ans, sur la plage du camping du Golfe de Follonica où il passe ses vacances en famille, Giancarlo Pedote, 47 ans aujourd'hui, découvre l'adrénaline de la glisse mais n'envisage pas encore de prendre le large : "La voile, c'est pour les mecs qui n'ont pas le physique." Et il vit à Florence, dans un milieu modeste : son trop-plein d'énergie passe dans les sports de combat, jusqu'à son bac, où il devient moniteur de planche - enfin libre. Un matin, il doit remplacer au pied levé un collègue qui encadre des dériveurs : passé le fiasco de la première journée, il devient moniteur de voile, et navigue de plus en plus, tout en se lançant dans des études de philosophie. Bientôt ce sont les premiers convoyages, les premiers skippages et les premières régates qui lui permettent d'assouvir son goût du sport et de la compétition. Très vite, au début des années 2000, tout juste diplômé de la fac de philo, il devient équipier professionnel. Au même moment, il découvre la Transat Jacques Vabre et la Mini-Transat gagnée cette année-là par Yannick Bestaven. La Mini devient son objectif. Il lui faudra 7 années avant d'y parvenir, d'abord en série (en 2009) puis en proto (en 2013), sous les couleurs de Prysmian. C'est à ce moment-là qu'il s'installe à Lorient, où il vit encore aujourd'hui. Après sa brillante mais décevante 2e place sur la Mini 2013 en proto, Giancarlo enchaîne les victoires et les titres de Velista dell'Anno. Sa carrière s'accélère, il participe à la Route du Rhum 2014 en Class40, gagne la Transat Jacques Vabre avec Erwan Le Roux en Multi50, goûte à l'Imoca en 2017 et attaque son objectif suivant : le Vendée Globe. Il rachète l'ancien Virbac-Paprec en 2018 et va enchaîner les courses, toujours soutenu par Prysmian jusqu'au dernier Vendée Globe, où il décroche une splendide 8e place. A l'arrivée, il sait déjà qu'il va repartir, avec le même bateau, qu'il va faire évoluer chaque hiver d'ici 2024. Toujours avec la même méthode, faite d'une incroyable détermination, d'une passion sans faille et d'un engagement de tous les instants. A l'image de cet épisode de 2h, où le marin italien s'exprime avec franchise et recul, sans rien cacher des difficultés et des bonheurs que procurent les courses à la voile. Diffusé le 27 janvier 2023 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
On l'avait laissé, en mai 2019, à la fin de l'enregistrement de l'épisode 6 d'Into The Wind, sur une petite frustration : celle d'avoir balayé en une poignée de minutes un monument du sport français - la victoire de Groupama dans la Volvo Ocean Race 2011-2012 - et un autre sommet du sport auquel peu de coureurs au large se sont attaqués : la Coupe de l'America. Mais Franck Cammas - à l'époque fraîchement nommé coskipper du Gitana Team - était attendu pour une réunion et nous avions déjà largement dépassé l'horaire prévu... Un peu moins de trois ans plus tard, la carrière de l'Aixois a continué, toujours aussi riche : après trois saisons où il a tout gagné avec Charles Caudrelier à bord de l'Ultim Edmond de Rothschild, il a repris sa liberté, même s'il est de l'équipage en standby pour une tentative de Trophée Jules Verne. Deux dossiers d'envergure sont sur son bureau : sa collaboration avec le Charal Sailing Team pour la conception et le développement de Charal 2 de Jérémie Beyou, avec qui il participera à la prochaine Transat Jacques Vabre, et son implication dans le défi français pour la 37e Coupe de l'America mené par Stéphane Kandler et Bruno Dubois, qui, si elle n'est pas officielle, est corroborée par de nombreuses sources. Il n'en fallait pas moins pour qu'on lui propose de s'asseoir quelques heures en plein hiver pour creuser les sujets survolés trop vite lors de notre premier enregistrement et s'attarder sur sa nouvelle vie de "freelance" lui qui, pour la première fois depuis deux décennies, n'est plus au centre d'un projet. Et on n'a pas été déçu : 3 heures de discussion denses et détaillées, où l'on plonge avec lui dans les arcanes de la technique, de l'humain et de la gestion de projet au plus haut niveau. Passionnant ! Diffusé le 20 janvier 2023 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
On l'avait laissé, en mai 2019, à la fin de l'enregistrement de l'épisode 6 d'Into The Wind, sur une petite frustration : celle d'avoir balayé en une poignée de minutes un monument du sport français - la victoire de Groupama dans la Volvo Ocean Race 2011-2012 - et un autre sommet du sport auquel peu de coureurs au large se sont attaqués : la Coupe de l'America. Mais Franck Cammas - à l'époque fraîchement nommé coskipper du Gitana Team - était attendu pour une réunion et nous avions déjà largement dépassé l'horaire prévu... Un peu moins de trois ans plus tard, la carrière de l'Aixois a continué, toujours aussi riche : après trois saisons où il a tout gagné avec Charles Caudrelier à bord de l'Ultim Edmond de Rothschild, il a repris sa liberté, même s'il est de l'équipage en standby pour une tentative de Trophée Jules Verne. Deux dossiers d'envergure sont sur son bureau : sa collaboration avec le Charal Sailing Team pour la conception et le développement de Charal 2 de Jérémie Beyou, avec qui il participera à la prochaine Transat Jacques Vabre, et son implication dans le défi français pour la 37e Coupe de l'America mené par Stéphane Kandler et Bruno Dubois, qui, si elle n'est pas officielle, est corroborée par de nombreuses sources. Il n'en fallait pas moins pour qu'on lui propose de s'asseoir quelques heures en plein hiver pour creuser les sujets survolés trop vite lors de notre premier enregistrement et s'attarder sur sa nouvelle vie de "freelance" lui qui, pour la première fois depuis deux décennies, n'est plus au centre d'un projet. Et on n'a pas été déçu : 3 heures de discussion denses et détaillées, où l'on plonge avec lui dans les arcanes de la technique, de l'humain et de la gestion de projet au plus haut niveau. Passionnant ! Diffusé le 13 janvier 2023 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
Tip & Shaft vous propose d'écouter ou de ré-écouter le deuxième épisode d'Into The Wind le plus suivi de l'année 2022. Votre podcast revient dans son format habituel vendredi prochain, le 13 janvier. D'ici là, toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2023 ! C'est l'histoire d'une révélation. Celle qu'a connue, à même pas 18 ans, Bruno Troublé, dans les locaux du New York Yacht-Club, en plein Manhattan, en découvrant la Coupe de l'America qui y trônait alors dans une vitrine. Nous sommes en 1963, et le jeune Troublé, dernier rejeton d'une famille versaillaise, promis, comme les trois générations précédentes, à la robe d'avocat, tombe raide dingue de la Cup et se jure d'y participer. Fou de bateau depuis l'enfance, il délaisse rapidement le droit pour se consacrer à la régate qu'il a appris dans le fief familial d'Antibes et sur la Seine. Plutôt doué - vice-champion du monde junior de 505 -, il est sélectionné pour les Jeux de Mexico en 1968 qu'il termine 6e avec Bertrand Chéret en Flying Dutchman. Il candidate auprès de baron Bich - fondateur de Bic - qui monte le premier défi français pour la Coupe de l'America 1970, sans succès, retourne aux JO en 1976 (7e en Soling avec Patrick Haegli) et parvient finalement à embarquer pour la Coupe de 1980 sur France 3 qu'il mène en finale des challengers. Le baron est la "rencontre de sa vie". Une vie, qui va définitivement basculer du côté de la Coupe en 1983, où, toujours barreur du défi français, il parvient à convaincre Henry Racamier, le patron de Louis Vuitton, de financer les sélections des challengers de l'America's Cup. C'est le début d'un long compagnonage qui verra Bruno Troublé devenir au fil des années et des éditions un personnage incontournable et influent de la Coupe - seul français jamais intronisé au Hall of Fame du pichet en argent. Même lorsque Vuitton se retirer de la Coupe, en 2007. A 76 ans, il était encore consultant en Nouvelle Zélande sur la Prada Cup en 2021. Mais la vie de Bruno Troublé ne se résume pas au plus vieux trophée sportif du monde : à côté de cette grande passion, il continuera à régater, vendra des Dufour après avoir été journlaiste à Bateaux dans ses jeunes années, fera de la Windglider la planche des JO de Los Angelès - en s'appuyant sur... les Russes -, fondera une société d'évènementiel (Jour J), organisera le Tour de France à la voile, convertira Lindsay Owen Jones, le patron de L'Oréal, à la voile, s'impliquera dans la voile classique... Six décennies de passion vélique, passée au milieu d'une incroyable galerie de personnages, que cet épisode de 2h10 ne suffit pas à balayer. On attend avec impatience les mémoires de celui qui se surnomme lui-même le "Papy de la Coupe" !
En cette première semaine de 2023, TIP & SHAFT vous propose d'écouter ou de ré-écouter le 2e épisode de POS. REPORT le plus suivis en 2022. Votre podcast revient dans son format habituel la semaine prochaine, le 10 janvier. Toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2023. Ce 76e épisode de Pos. Report est consacré à la Vendée Arctique-Les Sables d'Olonne, dont le départ sera donné dimanche 12 juin à 17h depuis le port de départ et d'arrivée du Vendée Globe. Nos invités sont trois concurrents parmi les 25 inscrits à cette course en solitaire réservée aux Imoca : Thomas Ruyant, Romain Attanasio et Benjamin Ferré. Nous commençons cet épisode par l'évocation de la grande parade des skippers du Vendée Globe, qui s'est déroulée vendredi dernier : un moment sympa, avec "un monde fou", comme toujours aux Sables d'Olonne, et un moyen aussi de se retrouver entre coureurs du Vendée plus d'un an après l'arrivée, Benjamin Ferré, bizuth en Imoca, l'ayant suivi depuis... son balcon ! Place, ensuite à l'analyse de la première épreuve Imoca de la saison, la Guyader Bermudes 1000 Race : confirmation que les costauds, comme Jérémie Beyou, Thomas Ruyant - "déçu" de son abandon mais "dans le match" - et Charlie Dalin sont au rendez-vous de ce début de saison, Thomas Ruyant confiant que le skipper d'Apivia s'annonçait difficile à prendre dans les courses avec des phases de transition. Et confirmation, côté Benjamin Ferré, qui n'avait pas navigué en solo depuis sa dernière Mini Transat en 2019, qu'il prenait beaucoup de plaisir à découvrir l'Imoca, cornaqué par Jean Le Cam. Quant à Romain Attanasio, accaparé par des opérations de RP entre Angleterre et Portugal, il n'a pas couru mais a beaucoup navigué sur bateau pendant un mois. Nos invités évoquent ensuite le parcours très particulier de cette Vendée Arctique, avec cette route plein Nord ou presque, le tour de l'Islande, avec le Groënland à proximité. Tous s'accordent à dire que l'épreuve, longue de 3 500 milles, s'annonce plus dure que la Route du Rhum, censée être le point d'orgue de l'année - "la Vendée Artcique est le très gros morceau de la saison", selon Thomas Ruyant, Romain Attanasio rappelant que, contrairement aux habitudes, "les marins seront traversés par les systèmes météo". De quoi rendre prudent Benjamin Ferré - bien content de ne pas avoir de foils ! -, qui a pour objectif principal de terminer l'épreuve, de "naviguer à mon niveau" et de poursuivre son apprentissage en Imoca, ses deux aînés s'attendant à une course très physique, avec beaucoup de changements de voiles... Thomas Ruyant, depuis qu'il a gagné la Transat Jacques Vabre, vise désormais le podium et en particulier sa plus haute marche : "On ne va pas se mentir, je veux finir, mais devant". Romain, lui, garde en tête les milles à accumuler et la nécessité de ramener le bateau de contrées particulièrement peu hospitalières en cas de soucis. Quant à Benjamin Ferré, s'il est concerné lui aussi par la course aux milles, il cherche à ne pas trop y penser, participant à toutes les courses du circuit Imoca d'ici le départ du Vendée Globe. Nos trois invités concluent cet échange par un point sur l'évolution de leurs projets : un bateau neuf - plan Koch-Finot/Conq - mis à l'eau début 2023 pour Thomas Ruyant ; des évolutions en cours de réflexion côté Romain Attanasio, qui continue la prise en main de l'ex Malizia ; de la fiabilisation avant toute chose et pas de foils pour l'ex SMA de Benjamin Ferré. Première diffusion le 7 juin 2022 Rediffusé le 3 janvier 2023 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Julien Badoil/Studio Juno
Tip & Shaft vous propose d'écouter ou de ré-écouter l'épisode d'Into The Wind le plus suivi de l'année 2022. Votre podcast revient dans son format habituel le vendredi 13 janvier. D'ici là, toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2023 ! Quand on s'assoit face à lui après avoir installé les micros, on sait qu'on va en avoir pour son argent... et qu'il faut se caler confortablement. Car Thomas Coville, 53 ans, est un marin éclectique, doublé d'un formidable conteur. L'invité idéal, donc, pour fêter ce 50e épisode d'Into The Wind : un épisode exceptionnel en trois parties pour six heures d'interview - avec une pause déjeuner au milieu, rassurez-vous - mais nous n'avons pas vu le temps passer ! Thomas Coville, boulimique de la mer et des bateaux, a couru sur presque tous les supports et sur toutes les mers, en plus de trois décennies d'une carrière d'une rare intensité. A part la voile olympique, c'est bien simple, il a touché à tout. Le Tour de France à la voile ? Il les enchaîne en guise de formation dans les années 1980. Le multicoque ? Il apprend tout avec Laurent Bourgnon. La Coupe de l'America ? Il participe à l'édition 1995 au sein du team de Marc Pajot. En rentrant de San Diego, il réalise un enchaînement impeccable : Trophée Jules Verne avec Olivier de Kersauson (record), Mini Transat quelques mois plus tard (2e), puis Route de l'Or avec Yves Parlier (vainqueur) qui lui confie Aquitaine Innovations pour le Rhum 1998 après sa chute de parapente (vainqueur). C'est là qu'il est recruté par Sodebo pour remplacer Raphaël Dinelli sur l'Imoca vendéen : victoire dans la Transat Jacques Vabre 1999 et Vendée Globe dans la foulée (6e). S'en suivent plus de deux décennies de partenariat qui courent encore. Aux cinq saisons - difficiles - en Orma, succèdent dix années ou presque d'une quête personnelle, celle du Trophée Saint-Exupéry, le record du tour du monde en solitaire "overall", qu'il décroche à sa cinquième tentative, le jour de Noël 2016. Sans parler des "extras", qu'il pratique avec bonheur, des piges sur le Trophée Jules Verne - remporté une seconde fois avec Franck Cammas en 2010 - et sur la Volvo Ocean Race - plusieurs participations, dont une victoire, toujours avec Cammas en 2012. Bilan : 8 tours du monde, 10 passages du cap Horn, une vingtaine de transats... et la liste n'est pas close. Désormais pilote d'Ultime, Thomas Coville vise le Rhum 2022 puis le Tour du monde en solitaire en 2023. Insatiable.
En cette fin d'année TIP & SHAFT vous propose d'écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de POS. REPORT les plus suivis en 2022. Votre podcast revient dans son format habituel le 10 janvier, toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d'avance, une très bonne année 2023. Ce 56e épisode de Pos. Report reçoit trois invités dont l'objectif est de s'aligner pour la première fois au départ du Vendée Globe en 2024 : Violette Dorange, Tanguy Le Turquais et Louis Duc. Tous commencent par faire leur bilan de la saison 2021 : engagée sur le circuit Figaro Beneteau, Violette Dorange, parle de « mission accomplie », après sa 19e place sur sa deuxième Solitaire ; Tanguy Le Turquais, qui disputait sa cinquième saison en Figaro, se réjouit de son côté de sa deuxième place, avec Corentin Douguet, sur la Transat Concarneau-Saint-Barth, « la grande réussite de la saison », de son podium sur la Solo Guy Cotten, mais confie sa « déception » de sa 14e place sur la Solitaire en raison d'une étape manquée. Quant à Louis Duc, il raconte son « année de folie », au cours de laquelle il a réussi à remettre sur pied l'ancien Imoca de Clément Giraud (partiellement détruit dans un incendie avant la Jacques Vabre 2019) avant de s'élancer sur la Jacques Vabre avec Marie Tabarly et une 14e place à la clé. « C'était à la fois inimaginable au lancement du projet d'être au départ de la Jacques Vabre et d'y être compétitif », confie le Normand. Qui a cependant déchanté, puisque son Imoca, mené par une partie son équipe, a démâté lors du convoyage retour, obligeant le skipper à se démener pour faire en sorte qu'il soit ramené à bon port et à trouver un mât de rechange, denrée rare dans un marché sous tension. Nos invités détaillent ensuite leurs projets de Vendée Globe respectifs : Violette Dorange, qui a prévu de continuer en Figaro cette année, compte ensuite louer Hubert (ex Yes We Cam !) à Jean Le Cam, qui va l'accompagner sportivement et techniquement au sein d'un « petit collectif » également composé de Benjamin Ferré et d'Eric Bellion. Elle vise un budget annuel de 1,5 million d'euros et se dit « quasi sûre que le projet va partir. » Tanguy Le Turquais, qui a choisi de plaquer le circuit Figaro pour aller au bout de son rêve de Vendée Globe, raconte le montage financier qui lui a permis de racheter Groupe Apicil à Damien Seguin, « une super aubaine », mais aussi l'impression de « sauter de l'avion sans parachute » dans la mesure où il lui faut désormais trouver des partenaires, avec dans le viseur la Route du Rhum cette année. Cette problématique d'achat d'un bateau d'occasion a également été au centre des préoccupations de Louis Duc, d'autant qu'il a au départ fait l'acquisition d'une « épave » dont il a financé la reconstruction grâce à un financement participatif de 300 000 euros. Lui aussi vise le Rhum, pour lequel il s'est inscrit très tôt, comme Tanguy Le Turquais, les places étant limitées (25). Nous finissons justement par aborder ces questions de qualification et de course aux milles en vue du Vendée Globe, qui sont pour nos trois invités de vrais sujets de préoccupation. Première diffusion le 18 janvier 2022 Rediffusé le 27 décembre 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Julien Badoil
C'est l'histoire d'une passion unique : celle de la vitesse et des sensations qu'elle procure, sur deux ou trois coques - au moins. Fred Le Peutrec a consacré sa vie aux multis et uniquement à eux. Il n'y a guère qu'à ses débuts, sur la grande plage de Houat - paradis des vacances d'été du jeune Parisien qu'il est alors - qu'il fréquente un monocoque, un 485 qu'il découvre en autodidacte. Avec son bateau suivant, un Dart 18, il découvre le cata de sport et s'embarque dans une longue idylle, qui le mène au Tornado, puis en équipe de France et à trois campagnes olympiques, dont l'une aboutit aux JO d'Atlanta en 1996, qu'il termine 6e avec Franck Citeau. Qui dit fréquentation exclusive du multicoque ne veut pas pour autant dire voile légère uniquement. Très tôt, Fred Le Peutrec embarque au large, où sa finesse de barre fait merveille auprès de Bruno Peyron et de Jean Maurel, puis, à partir de 1996, avec Loïck Peyron. Il sera un pilier de Fujicolor II qui domine l'Orma, avant de se lancer dans un nouveau Graal, les tours du monde - toujours en multicoque, bien sûr. Vainqueur de The Race sur Club Med en 2001, il devient skipper de Bayer Cropscience à son retour, passe ensuite chez Gitana avant d'entrer chez Groupama où il participe à toute la mise au point du légendaire Groupama 3, qui décroche le Trophée Jules Verne en 2010. Il passe ensuite chez Banque Populaire où il accroche un nouveau trophée Jules Verne à sa boutonnière. Bloqué à terre dans l'attente d'une greffe de rein - qu'il vivra en 2017 -, il s'investit dans le circuit D35 sur le lac Léman, puis suit la construction des TF35 et du Multi50 Ciela Village, et n'oublie jamais de naviguer, avec le Maserati de Giovanni Solidini, en ce moment. Par amour de la vitesse, des bateaux et du voyage Diffusé le 23 décembre 2022 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
Ce 100e épisode de Pos. Report reçoit Charles Caudrelier, vainqueur de la 12e édition de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe à bord du Maxi Edmond de Rothschild, ainsi que le directeur général du Gitana Team, Cyril Dardashti, pour revenir sur la saison en Ultim et évoquer le Trophée Jules Verne à venir. Après avoir raconté comment ils ont vécu la finale de la Coupe du monde de football entre la France et l'Argentine, nos deux invités commencent par revenir sur la manière dont ils ont préparé et planifié cette saison 2022. Charles Caudrelier explique que sa “priorité était d'engranger de l'expérience en solo” car il était “le bizuth des favoris” sur la Route du Rhum. D'où le choix d'effectuer l'an dernier le retour de la Transat Jacques Vabre en “faux solo”. A côté de ça, il a “mis un gros coup de collier physique” pour répondre au défi de piloter un Ultim en solitaire, suivi une préparation mentale avec Gilles Monnier, tout en parlant de “rencontre décisive” avec l'apnéiste Arnaud Jerald, avec lequel il a travaillé “la concentration et la respiration”. Cyril Dardashti revient quant à lui sur le pari d'installer de nouveaux foils sur le Maxi Edmond de Rothschild l'été dernier - “on se devait d'élever le niveau de jeu” - ce qui aurait dû être fait plus en amont, mais l'équipe a mis du temps à trouver la bonne configuration, d'où plusieurs modifications sur ces appendices qui, finalement, ont donné satisfaction à Charles Caudrelier. Arrivé à Saint-Malo pour le départ de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe avec l'étiquette de favori, ce dernier explique qu'il a "étonnamment bien vécu” cette pression, qu'il a ressentie davantage à mi-course, quand il était sous la menace de François Gabart : “J'ai fait quelques bêtises à cause de ça”, confesse-t-il. Malgré ça, il y a eu la victoire au bout, “une délivrance”, que le skipper reconnaît avoir célébrée sans exubérance, notamment parce qu'il est arrivé de nuit - “J'avais l'impression que personne ne me voyait”. Cyril Dardashti évoque de son côté “un moment incroyable, la concrétisation de six ans de travail.” Interrogé sur son palmarès, un des plus beaux de la voile française, le skipper estime que s'il en est là, c'est parce qu'à un moment, “on m'a donné ma chance”, ajoutant : “Ce n'était pas ma quête absolue, mais aujourd'hui, il n'y a que la victoire qui m'intéresse, j'ai besoin de gagner sinon je souffre.” Il évoque ensuite l'Arkea Ultim Challenge-Brest dans un an (course autour du monde en Ultim en solitaire) - “On va être des pionniers, ça me plaît bien” -, expliquant que cette course va le "consoler" de n'avoir jamais fait le Vendée Globe, un de ses grands objectifs depuis toujours. Le directeur général du Gitana Team raconte ensuite pourquoi l'équipe a décidé de lancer la conception d'un nouvel Ultim: “Quand nous avons fait ce bateau (le Maxi Edmond de Rothschild), il y a des points de développement que nous n'avons pas poussés.” Nous finissons par le Trophée Jules Verne, Charles Caudrelier annonçant que l'équipe - en plus de lui, Franck Cammas, Erwan Israel, Morgan Lagravière, David Boileau, Yann Riou - sera en stand-by avant la fin de cette semaine, avant d'expliquer que les bonnes fenêtres sont difficiles à trouver car “il faut arriver à l'équateur en moins de six jours puis devant une dépression au large de l'Argentine, il faut beaucoup d'enchaînements favorables.” Et avoir un bateau fiable, puisque jusqu'ici, les trimarans volants n'ont jamais dépassé 17 jours sur ce record en équipage. Diffusé le 20 décembre 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
Ce 99e épisode de Pos. Report propose une rétrospective de quelques grands faits marquants de l'année 2022, commentés par trois journalistes spécialisés dans la voile de compétition, Jacques Guyader (Ouest-France), Stéfan L'Hermitte (L'Équipe) et Paul Gury (Voile Magazine). Nous commençons par revenir rapidement sur l'élection du Marin de l'Année, avec un titre pour Jean-Baptiste Bernaz que Stéfan L'Hermitte juge mérité car il estime qu'une victoire, en l'occurrence au championnat du monde d'ILCA 7 (Laser) pour le Varois, “se mesure à l'adversité”, très forte dans cette discipline olympique. Jacques Guyader trouve de son côté “que ça n'a pas de sens de mélanger des choux et des carottes” dans cette élection, à savoir marins olympiques et coureurs au large. Nous ouvrons ensuite une page Imoca, avec une domination sur la saison du trio Thomas Ruyant-Charlie Dalin-Jérémie Beyou, “les plus entraînés, les plus expérimentés, les plus talentueux et ceux qui ont les meilleurs bateaux”, selon Jacques Guyader. Paul Gury estime cependant que “le jeu va s'ouvrir” l'an prochain, avec notamment Maxime Sorel, “qui a fait une course extraordinaire” sur la Route du Rhum, ou Kevin Escoffier, tandis que la performance sur le Rhum de Justine Mettraux, 7e, est également soulignée. Nous fermons ce chapitre par la prochaine Ocean Race dont ce sera la première en Imoca, “un pari” que Jacques Guyader, malgré seulement 5 bateaux au départ, voit gagnant dans le temps, persuadé qu'ils seront le double lors de l'édition suivante. Place ensuite à la classe Ultim, marquée cette année par “l'affaire Gabart vs la classe", “une sorte de rupture de digue pour la voile qui était jusqu'ici à l'écart d'une certaine vision du monde”, pour Stéfan L'Hermitte, tandis que Jacques Guyader pense que les “prochaines semaines seront décisives” pour la résolution, ou non, du conflit. D'un point de vue sportif, Paul Gury note que “l'écart se réduit entre le Maxi Edmond de Rothschild et Banque Populaire et SVR Lazartigue”, ce qui promet dans la perspective de l'Arkea Ultim Challenge Brest, première course autour du monde en solitaire qui s'élancera dans un an. Nous enchaînons par le circuit Figaro avec la domination sans partage cette saison de Tom Laperche, vainqueur notamment de la Solitaire du Figaro, dont l'édition 2022 aura été “celle de la jeunesse” pour Paul Gury qui, comme nos autres invités, s'interroge sur le devenir d'une classe soumise à une forte concurrence, notamment de la part de la Class40 et de la classe Mini 6.50, “qui permettent de raconter des histoires”, selon Jacques Guyader. Nos invités commentent ensuite la saison de SailGP, circuit qui ne convainc ni Stéfan L'Hermitte, qui l'estime “à contre-temps” avec un côté business trop marqué, ni Jacques Guyader, même s'il reconnaît qu'il est de “très haut niveau avec le gratin mondial”. Nous finissons par évoquer la voile olympique et les chances de l'équipe de France de briller dans un an et demi lors des Jeux de Paris 2024. Diffusé le 13 décembre 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
Ce 98e épisode de Pos. Report reçoit celui qui a été élu vendredi 2 décembre Marin de l'Année 2022, Jean-Baptiste Bernaz, premier champion du monde français de l'histoire en Laser (ILCA 7, l'appellation officielle), en mai dernier au Mexique, et le directeur technique national de la Fédération française de voile, Guillaume Chiellino. Ce dernier, qui faisait partie du jury du Marin de l'Année, explique que les débats ont été intenses, avec un vote serré entre Jean-Baptiste Bernaz, pour “son titre historique”, derrière lequel il courait depuis des années (il avait été vice-champion du monde en 2016), et Charles Caudrelier, récent vainqueur de la Route du Rhum, “un exploit remarquable.” Finalement, à une voix près, le jury a désigné Jean-Baptiste Bernaz, “une vraie surprise” pour lui dans la mesure où il n'avait pas été prévenu avant, et une récompense dont il se dit très honoré, tant il a à coeur de “marquer son sport”. Le marin originaire de Sainte-Maxime revient ensuite sur son championnat du monde au Mexique, confiant : “C'était plus une victoire sur moi-même que sur les autres.” Avant de mettre en avant le travail réalisé en amont, mais également pendant la compétition, avec son nouveau coach, Nicolas Le Berre, “la tête froide” du duo qu'ils forment. Dans la foulée de son titre, il a été sacré champion du monde militaire match-racing à Brest, a remporté les Jeux Méditerranéens en ILCA 7 avant de signer une belle campagne estivale, de nouveau en match-racing, sur quatre épreuves américaines du World Match racing Tour, ce qui lui vaut d'être invité du 13 au 18 décembre pour la grande finale à Sydney. Guillaume Chiellino explique que la direction technique nationale et le directeur de l'équipe de France, Philippe Mourniac, encouragent les spécialistes de l'olympisme à s'ouvrir à d'autres supports, ce qui ne peut que les enrichir, à condition dans le même temps de “faire le volume nécessaire” dans leurs séries respectives. Il dresse par ailleurs le bilan de l'année olympique, qu'il juge “excellent” avec quatre médailles sur les championnats du monde, pour Jean-Baptiste Bernaz, Lauriane Nolot (argent, kite), Axel Mazella (bronze, kite) et le duo Camille Lecointre/Jérémie Mion (bronze, 470). Le DTN évoque la saison à venir avec une grande priorité, le test-event olympique de Marseille sur le plan d'eau des Jeux (9-16 juillet). “C'est capital de montrer qu'on est les meilleurs à un an des Jeux, il faut que notre équipe de France fasse peur.” Jean-Baptiste Bernaz explique qu'il a organisé sa préparation en fonction de ce rendez-vous, il s'installera ainsi à Marseille au retour de Sydney, “l'objectif est de se sentir à la maison”, confie-t-il. Guillaume Chiellino conclut en évoquant l'objectif de Paris 2024 : “Trois médailles comme à Rio et Tokyo, c'est déjà vraiment beau, si on peut améliorer un peu ce score, on va le faire, on travaille pour ça, l'objectif est aussi que l'on puisse jouer dans les dix disciplines.” Diffusé le 6 décembre 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
Cette semaine, Tip & Shaft vous propose d'écouter ou de réécouter le 40e épisode d'Into The Wind, enregistré en juillet 2021 avec Jean-Baptiste Bernaz. A l'époque, le patron du Laser français s'apprêtait à s'envoler pour les Jeux de Tokyo, avec beaucoup d'ambition. La 6e place qu'il y décroche ne l'a évidemment pas satisfait, et il a très vite décidé de repartir pour une cinquième olympiade. Preuve qu'à 35 ans, le Varois a toujours aussi faim, il est entré dans la légende en devenant le premier Français à remporter le titre mondial en mai au Mexique ! Un exploit unique qui fait de lui le Marin de l'année 2022 ! Ils ne sont pas nombreux, les athlètes français à participer à leurs quatrièmes Jeux Olympiques consécutifs : à 34 ans, Jean-Baptiste Bernaz fait partie de ce club fermé. Depuis près de 15 ans, le Varois règne sur le Laser français, leader indéboulonnable du support. Passé par l'optimist et, très tôt, accro au dériveur en solitaire le plus diffusé au monde, Jean-Baptiste Bernaz commence fort avec des titres mondiaux et européens en jeune. Avant de venir concurrencer rapidement les coureurs en place. A 21 ans, il est sélectionné pour les JO de Pékin, où il se classe 8e, très déçu. Mais il a compris que seuls les Jeux peuvent procurer des émotions aussi fortes – une vraie drogue. Son histoire olympique ne fait donc que commencer : sans concurrence en France, il enchaîne les PO pour Londres 2012 (10e) et Rio 2016, multipliant, en cours de route les titres nationaux en Laser et en match-racing. Pour cette olympiade brésilienne, il change d'entraîneur et monte en puissance : 6e au championnat du monde en 2014, vainqueur du test-event en 2015, il s'entraîne avec Robert Scheidt, la légende brésilienne, décrochant l'argent au Mondial 2016 puis une 5e place aux Jeux. “Frustré de fou“, il prend le temps de réfléchir, navigue sur d'autres supports, mais repart pour une nouvelle campagne avec une envie de revanche à Tokyo. Toujours au sommet – il gagne 6 manches sur 12 au Mondial de Melbourne en 2019 ! – il change d'entraîneur au milieu de la pandémie et se présente au Japon avec des ambitions dorées. Près de 2 heures d'entretien, pendant lesquelles Jean-Baptiste Bernaz raconte avec franchise les coulisses de la vie de coureur olympique, les joies, les doutes, et, surtout la détermination et l'engagement que réclame le plus haut niveau mondial. Diffusé le 16 juillet 2021 Rediffusé le 2 décembre 2022 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
Deux sujets au menu de ce 97e épisode de Pos. Report : la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, dont le palmarès de la 12e édition est désormais complet, et l'élection du Marin de l'Année 2022, dont le lauréat sera connu vendredi 2 décembre lors de la Soirée des champions organisée à l'Olympia par la Fédération française de voile. Pour en parler, un marin qui a été élu Marin de l'Année à trois reprises, Michel Desjoyeaux, par ailleurs vainqueur de la Route du Rhum en Orma en 2002, et le journaliste Didier Ravon (pour Voiles & Voiliers et Libération entre autres). Nous commençons donc par revenir sur la 12e édition de la Route du Rhum, Michel Desjoyeaux évoquant “un joli cru”, même s'il se montre un peu "chafouin" quant au report du départ. Didier Ravon parle de son côté d'une “belle Route du Rhum, difficile, avec des fronts à passer, beaucoup de suspense et de superbes vainqueurs.” Des vainqueurs que nous passons ensuite en revue. Didier Ravon se montre impressionné par Yoann Richomme, qui est un peu “le Mbappé de la voile”, victorieux pour la deuxième fois de suite en Class40, nos deux invités louent le côté “dur au mal” de Thomas Ruyant, qui s'est imposé en Imoca, Michel Desjoyeaux estime que Charles Caudrelier, vainqueur en Ultim, a navigué à son image, “très propre, jamais dans le paraître”, et qu'Erwan Le Roux a réussi à l'emporter en Ocean Fifty parce qu'il avait “le cuir un peu plus épais” que son dauphin Quentin Vlamynck, dont Didier Ravon tient à souligner la prestation. Nous évoquons ensuite l'élection du Marin de l'Année, titre que Michel Desjoyeaux a donc remporté à trois reprises, en 2001, 2007 et 2009, confiant sa surprise d'avoir été élu en 2009 - il pensait que la récompense irait à l'équipage de Banque Populaire V de Pascal Bidégorry pour son record de l'Atlantique -, au point de ne rien avoir préparé avant de monter sur scène. Nos deux invités commentent ensuite la liste des six nommés - Charles Caudrelier, Thomas Ruyant, Jean-Baptiste Bernaz, Marion Mortefon, Adrien Bosson, Pauline Courtois. Didier Ravon, qui a fait partie de tous les jurys depuis la première édition en 2001, estime qu'il manque peut-être “Tom Laperche, Yoann Richomme et Lauriane Nolot”, il fait ensuite part de sa préférence, différente de celle de Michel Desjoyeaux. Diffusé le 29 novembre 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
Ecoutez L'invité de RTL Soir avec Marion Calais et Julien Sellier du 25 novembre 2022
Ecoutez L'invité de RTL Soir avec Marion Calais et Julien Sellier du 25 novembre 2022
Ce 96e épisode de Pos. Report refait le match de la 12e édition de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe en Ocean Fifty avec les deux marins qui ont terminé aux deux premières places, Erwan Le Roux (Koesio) et Quentin Vlamynck (Arkema 4). Avec eux, nous revenons un peu plus de deux semaines en arrière, au moment où la direction de course annonce le report du départ, “une bonne décision” pour Erwan Le Roux qui, dès le mercredi précédant le départ, avait alerté la direction de course sur le sujet. Départ finalement donné le mercredi 9 novembre et marqué par l'abandon, avant même le passage de la ligne, de Sam Goodchild, pour qui Erwan Le Roux, sur le coup, a eu très peur, pensant même “sa vie menacée.” Quentin Vlamynck passe la bouée de Fréhel en tête puis “plonge dans le Four” avec Thibaut Vauchel-Camus, au contraire d'Erwan Le Roux qui reconnaît une petite erreur : “C'est un premier but marqué par les concurrents.” La suite ? Une descente en escalier dans le golfe de Gascogne, favorable à Arkema 4 - “ce n'est pas un secret de dire que dès qu'il y a un peu de vent au près, le bateau va vite”, explique son skipper -, avant deux passages de front, le second, plus violent, fatal à Thibaut Vauchel-Camus qui chavire alors qu'il venait de prendre la tête. “Thibaut a une trajectoire très engagée, on sent qu'il veut gagner, c'est dommage qu'il hypothèque ainsi ses chances, il aurait peut-être dû patienter”, commente Erwan Le Roux qui, de son côté, a préféré miser sur une trajectoire plus sud car moins ventée. Quentin Vlamynck reprend alors la tête, comptant un moment presque 80 milles d'avance sur ses poursuivants, Erwan Le Roux et Sébastien Rogues, ce qui fait dire au premier : “J'ai eu un peu peur qu'il s'en aille et qu'on ne soit plus dans le même système.” Commence alors une course poursuite au portant entre Arkema 4, à bord duquel Quentin Vlamynck explique qu'il n'avait jusqu'ici “jamais fait quatre jours de portant en solitaire”, et Koesio, dont Erwan Le Roux dit : “Je savais que le bateau avait des qualités dans ces conditions”. Ce dernier parvient peu à peu à grappiller son retard, au point de se dire persuadé à un moment de la victoire, évoquant chez lui “une stabilité mentale assez bluffante.” Juste avant l'arrivée en Guadeloupe, il s'empare des commandes, les perd un court instant sous le vent de l'île, il reconnaît au passage s'être fait peur, la veille de l'arrivée dans un grain à 37 noeuds lui ne lui laisse pas le temps de réduire la toile, et dans le dernier bord vers la ligne, où il est passé “pas loin de la correctionnelle.” Ce n'est qu'à 5 milles de la ligne qu'Erwan Le Roux comprend qu'il avait gagné, il a alors beaucoup pleuré, de joie, tout en se montrant “triste pour Quentin qui a navigué taille patron.” Ce dernier, qui raconte avoir manqué la ligne d'arrivée, ce qui l'a obligé à la repasser, n'a pas pleuré, mais confie “n'avoir jamais été aussi bien sur l'eau”, avant d'ajouter : “J'ai tout donné, il me manquait la carte de l'expérience qu'avait Erwan.” Diffusé le 22 novembre 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
Cette semaine, Tip & Shaft vous propose d'écouter ou de réécouter le tout premier épisode d'Into The Wind, enregistré en septembre 2018, dont l'invité était celui qui, quatre ans plus tard, s'est imposé mercredi en Ultim sur la Route du Rhum-Destination Guadeloupe en moins de 7 jours, Charles Caudrelier. Ce dernier, qui n'avait alors pas intégré le Gitana Team, sortait tout juste d'une victoire au bout du suspense sur la Volvo Ocean Race à la tête de l'équipage de Dongfeng Race Team. Depuis, son palmarès s'est étoffé, avec, entre autres, la Brest Atlantiques en 2019, le Fastnet et la Transat Jacques Vabre en 2021, la Finistère Atlantique et le Rhum cette année... Les marins français qui peuvent aligner deux victoires dans la Volvo Ocean Race sur leur CV ne sont pas légion ; ceux qui peuvent prétendre être montés sur le podium lors des trois dernières éditions encore moins ; et un seul d'entre eux peut se targuer d'ajouter une Solitaire du Figaro et plusieurs Transat Jacques Vabre à son palmarès : il s'appelle Charles Caudrelier. A 44 ans, le skipper de Dongfeng Race Team vient de consacrer une décennie à courir l'exigeante Volvo Ocean Race, couronnée par une incroyable victoire sur le fil en juin dernier à la barre du bateau chinois. Pour ce premier numéro d'Into The Wind, il revient longuement sur son parcours, depuis ses premiers bords en baie de la Forêt, jusqu'à l'option victorieuse au large des côtes du Danemark, cet été. Un entretien plein d'anecdotes et de révélations, où Charles Caudrelier, désormais star en Chine, ne fait pas mystère de son envie de retourner au solitaire. Diffusé le 18 septembre 2018 Rediffusé le 18 novembre 2022 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
durée : 00:04:09 - Chroniques littorales de José-Manuel Lamarque - par : Jose Manuel Lamarque - La victoire de Charles Caudrelier sur la Route du Rhum a été endeuillée au large de Pointe-à-Pitre par un accident qui a fait deux victimes...
Charles Caudrelier remporte la Route du Rhum avec le record de la traversée. Novak Djokovic rejoint les demi-finales du Masters. L'Équipe de France féminine de Handball attend la Norvège. L'arbitre de Ligue 1 Johan Hamel est décédé.
Ce 95e épisode de Pos. Report est une nouvelle fois consacré à la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, dont l'épilogue, pour les Ultims, est attendu tôt mercredi matin du côté de Pointe-à-Pitre. Nos deux invités sont Sébastien Josse, qui fait partie de l'équipe Banque Populaire aux côtés d'Armel Le Cléac'h, dont il était le skipper remplaçant sur cette 12e édition, et Yann Eliès, qui travaille au sein de la cellule de routage de l'Ocean Fifty Koesio d'Erwan Le Roux. Nous commençons par évoquer avec eux les conditions difficiles de cette 12e édition, “pas tout à fait classiques” d'une Route du Rhum, selon Yann Eliès, dans la mesure où “il n'y avait pas de route sud possible pour aller chercher les alizés”, ce qui a obligé toute la flotte à aller traverser plusieurs fronts, d'où une transat “éprouvante qui va laisser des traces.” “Ça ressemble à une transat anglaise”, ajoute Sébastien Josse qui estime que ces conditions mettent en avant le “côté courageux” des solitaires, tout en étant un vrai test pour les bateaux. Les deux marins racontent au passage comment on traverse de telles conditions en course, Sébastien Josse estimant que “ça se joue au mental.” Yann Eliès revient ensuite sur l'incendie survenue à bord de Nexans-Art & Fenêtres, l'Imoca de Fabrice Amedeo qui a perdu son bateau et a été secouru par un cargo. “Le feu à bord, c'est ce qu'il y a de pire, le carbone, ça crame en très peu de temps”, explique le triple vainqueur de la Solitaire du Figaro qui estime qu'il va falloir tirer les enseignements de cet incendie. “Ça glace le sang”, ajoute Sébastien Josse à l'évocation du récit fait de l'accident par Fabrice Amedeo. Nos deux invités commentent ensuite la course flotte par flotte : en Ultim, Yann Eliès retient que “les trois bateaux de devant ont super bien navigué” et que rien n'est encore joué, d'autant que le tour de la Guadeloupe, décisif il y a quatre ans, “est une épreuve en soi, peut-être plus difficile que la sortie de Manche.” Ce que confirme Sébastien Josse qui insiste sur la nécessité de l'aborder avec un minimum de fraîcheur. En Ocean Fifty, nos deux invités s'avouent impressionnés par Quentin Vlamynck, l'actuel leader, Yann Eliès regrettant au passage de “ne pas avoir plus poussé” Erwan Le Roux dont il assure le routage, avant de confier suivre “la bonne performance” d'Eric Péron qui a fait “un investissement lourd" au sud potentiellement payant. En Imoca, les deux marins saluent la maîtrise de Charlie Dalin, même si, selon eux, rien n'est encore joué, et évoquent leurs coups de coeur pour Paul Meilhat, sur un bateau tout juste mis à l'eau, et surtout Justine Mettraux. En Class40, Yann Eliès souligne “le formidable comeback de Yoann Richomme”, obligé en début de course de s'arrêter quatre heures pour avoir volé le départ, ce qui ne manque pas d'étonner nos deux invités. Enfin en catégorie Rhum, leur coup de coeur se nomme Gilles Buekenhout en tête devant les marins expérimentés que sont Roland Jourdain, Marc Guillemot ou Halvard Mabire. Nos deux invités finissent par parler de leur avenir, avec une saison 2023 qui s'annonce chargée pour eux. Diffusé le 15 novembre 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
durée : 00:07:54 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - La course au large – et celle-ci en particulier – invite souvent les artistes de la chanson à se passionner pour des sportifs hors du commun.
durée : 00:14:32 - Route du Rhum, COP27 et lutte contre le harcèlement scolaire - Le départ d'une course mythique en bateau, une grande réunion pour la planète et des conseils contre le harcèlement scolaire : c'est le programme de "Salut l'info !" cette semaine.
durée : 00:04:10 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - 243 réfugiés sont bloqués en mer depuis 19 jours sur le bateau de SOS Méditerrannée. La situation à bord est critique car aucun port européen n'accepte de laisser accoster l'Ocean Viking…
durée : 00:04:10 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - 243 réfugiés sont bloqués en mer depuis 19 jours sur le bateau de SOS Méditerrannée. La situation à bord est critique car aucun port européen n'accepte de laisser accoster l'Ocean Viking…
Ce 94e épisode de Pos. Report est une nouvelle fois consacré à la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, dont le départ a été reporté du dimanche 6 au mercredi 9 novembre à 14h15, un report que nous évoquons avec nos deux invités, Jacques Caraës, qui officiait en tant que directeur de course sur l'édition 2018, et Vincent Riou, qui s'occupe du routage cette année de Thibaut Vauchel-Camus, engagé en Ocean Fifty. Pour nos deux invités, la décision de report était la bonne, car “les conditions étaient vraiment complexes”, selon Vincent Riou, qui ajoute : “Un petit pourcentage de la flotte était capable de passer, mais la Route du Rhum n'est pas une course juste pour les meilleurs.” Jacques Caraës évoque de son côté “un cas d'école” pour un directeur de course, racontant comment est prise une telle décision de report, entre nécessité de préserver les marins et contraintes de l'organisation. “La pression de l'organisateur est toujours importante car un report a des conséquences assez importantes, notamment pour les sponsors, mais c'est le sport qui doit primer.” Il explique ensuite comment est fixée la date du deuxième départ, souvent au moins 48 heures plus tard, pour laisser passer la dépression, mais aussi parce qu'il faut du temps pour faire sortir tous les bateaux des bassins. Vincent Riou détaille quant à lui les conditions météo du départ de mercredi, avec du vent de face entre la ligne et la porte du cap Fréhel, ce qui promet pas mal de virements et une progression plutôt lente vers la marque de passage. Il voit ainsi les Ultims passer Fréhel en une heure, les Ocean Fifty en 90 minutes, les Class40 “pas avant 17h”. Jacques Caraës estime qu'entre les contre-bords et croisements, ce premier tronçon s'annonce “stressant” pour les marins. La suite du programme ? “Deux fronts à passer avant de glisser sous l'anticyclone des Açores et rejoindre les alizés”, selon Vincent Riou qui ne voit pas de route sud possible et pronostique une transat très rapide, puisqu'il estime que les Ultims pourraient mettre moins de 6 jours, les Ocean Fifty moins de 9 ! Nos deux invités font ensuite un état des lieux des forces en présence, des Ocean Fifty aux Ultims en passant par les Imoca et Class40, Vincent Riou ayant navigué cette année avec plusieurs marins au départ : Thibaut Vauchel-Camus en Ocean Fifty, Jean Galfione, Aurélien Ducroz et Martin Le Pape en Class40. Nous terminons en évoquant l'avenir : Jacques Caraës confie qu'il a pensé à disputer son premier Rhum cette année sur l'ancien Happy de Loïck Peyron, finalement pas disponible, il continuera en 2023 à diriger une flotte de classiques et devrait se positionner quand l'appel d'offres de la direction de course du Vendée Globe 2024 sera lancé. Vincent Riou, qui se verrait bien courir le Rhum en 2026, “pourquoi pas en Class40”, va quant à lui continuer à entraîner les Imoca au pôle Finistère de Port-la-Forêt, accompagner des projets, mais aussi disputer la Transat Jacques Vabre, sans préciser avec qui… Diffusé le 8 novembre 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
Les voiliers de la Route du Rhum auraient déjà dû partir de Saint-Malo depuis quelques jours, mais la météo a repoussé le départ. Pour éviter les embouteillages, Martin a donc très gentiment proposé de s'occuper de stocker les bateaux de course en attendant. Facile, il va tout installer sur le parking d'un supermarché.
Cet épisode retrace l'histoire d'un fils de chaudronnier amoureux de la mer.⛵️Erwan Le Roux détient un son actif époustouflant :Route du Rhum (2014)Tour de France (2008, 2009, 2014)3 Transat Jacques-Vabre (2009, 2013, 2015)Transat Québec-Saint-MaloSans objectif d'en faire une carrière, c'est pendant son service civil qu'il apprend la voile.Assez doué, tout s'accélère jusqu'à obtenir le palmarès qu'on lui connaît.Dans cet épisode, nous abordons ensemble différents sujets.Passant par la mécanique, les finances, la gestion de la fatigue, le régime alimentaire, mais aussi la charge mentale.Erwan nous livre son expérience, qu'il décrit comme l'essence de ses performances.Parlons de performance ! Son secret ? Se créer une bulle…Avant une course, il a une routine bien précise, faire du sport, s'isoler, et prévoir ce qui va se passer pendant la course.Son équilibre n'est pas seulement lié à la voile, mais également à sa famille.J'étais curieux de savoir comment il pouvait gérer ses relations pendant les courses.Pour éviter toute émotion, stress, perte de contrôle, Erwan ne communique que par écrit.Bon vent Erwan et n'oubliez pas de suivre sa course au départ de la route du Rhum le 9 novembre 2022.__Personnes cités__Armel TriponFrancis Joyon
Le grand débat sportif du week-end ! Tous les samedis et dimanches de 9h à 12h, « Les Grandes Gueules du Sport » donneront un avant-goût des week-ends sport sur RMC. Christophe Cessieux sera aux côtés des consultants Olivier Girault, David Douillet, Marie Martinod et Stephen Brun. Cette année, le capitaine de l'Équipe de France de basketball Nicolas Batum s'ajoute à la Dream Team Sport dans ce rendez-vous 100% sport, pour échanger et débattre sans tabou sur l'actualité sportive !
durée : 00:59:09 - Le 13/14 - par : Bruno DUVIC - 138 bateaux s'élanceront dimanche pour rejoindre Pointe-à-Pitre, et près de deux millions de visiteurs seront venus les admirer avant leur départ de Saint-Malo.
Faut-il vraiment présenter Jean Le Cam ? Faut-il tenter de résumer une carrière débutée en 1978... et toujours en cours, 44 ans plus tard ? Devenu une véritable rock star adulée du grand public sur le tard, le Roi Jean, qui a fini par admettre son surnom, est une légende, tout simplement. Quel marin peut se targuer d'avoir gagné trois fois la Solitaire, navigué sur Pen Duick VI avec Tabarly, avoir été sauvé par Vincent Riou puis sauvé Kevin Escoffier, et préparer une sixième participation consécutive au Vendée Globe ? A l'âge où le Français moyen profite de la retraite, lui envisage tranquillement d'aller virer une énième fois un cap Horn, dont il a fait son jardin, ou presque. De la course au large à la française, Le Cam a tout vécu - à l'exception de la Mini Transat. Après une première participation à la Solitaire du Figaro en 1978 - l'année où le regretté Mike Birch gagne la mythique première édition du Rhum -, puis une Whitbread sur Euromarché avec Tabarly, le jeune Finistérien est un pilier de la saga Jet Services, puis du circuit Formule 40, à la fin des années 1980. Quelques années plus tôt, il a créé CDK avec Gaétan Gouérou et Hubert Desjoyeaux, son ami d'enfance, qui a donné son nom au bateau avec lequel il a brillé lors du dernier Vendée Globe. Puis ce sont les années 1990 dédiées au Figaro, une décennie pendant laquelle il va bâtir les fondamentaux de sa légende : trois victoires dans la Solitaire, une autre dans la transat AG2R, en six saisons. Le Roi Jean règne sur le figarisme, il est temps de passer à l'Orma. Des trois saisons qu'il passe sur son multicoque de 60 pieds Bonduelle, Jean Le Cam dit tout simplement : "Ce sont des bateaux de fous". En basculant, en 2008 dans la classe Imoca, le Quimpérois va retrouver le plaisir et entamer une relation fusionnelle avec une course qu'il va faire sienne : le Vendée Globe. Cinq éditions où se mêlent podiums, chavirage, sauvetages, régate au couteau mais aussi répliques mythiques et fulgurances stylistiques. Pour son sixième tour, Le Cam part avec un projet neuf et innovant - un scow sans foils - et, changement important, un budget quasi bouclé deux ans avant le départ. Une nouveauté pour un marin qui continue, saisons après saisons, d'avoir la course dans la peau - tout simplement. Diffusé le 4 novembre 2022 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
durée : 00:07:03 - franceinfo junior - Avant le grand départ dimanche 6 novembre de la 12e édition, Thomas Coville est l'invité d'un franceinfo junior spécial "Route du Rhum".
Emission exceptionnelle ce soir dans Jour J. À quelques jours du départ de la Route du Rhum, Flavie Flament vous fait découvrir les coulisses de son convoyage en pleine nuit avec Armel Le Cléac'h à bord de son maxi trimaran ! Une expérience unique et forte en sensations ! "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité internationale, culturelle, économique et politique. Chaque jour sur RTL de 20h à 21h et en podcast, Flavie Flament reçoit un acteur de l'actualité et revient avec lui sur une date fondamentale de sa vie.
durée : 00:07:03 - franceinfo junior - Avant le grand départ dimanche 6 novembre de la 12e édition, Thomas Coville est l'invité d'un franceinfo junior spécial "Route du Rhum".
15 ans pour le « Super Moscato Show » et toujours pas une ride ! On ne change pas une équipe qui gagne : Vincent Moscato sera de nouveau épaulé par sa Dream Team composée de Pierre Dorian, Adrien Aigoin, Éric Di Meco, Maryse Ewanjé-Epée, Denis Charvet et Stephen Brun. Deux nouvelles arrivées feront leur entrée dans l'équipe. Marion Bartoli, la championne de Wimbledon 2013 et dernière française à avoir remporté un Grand Chelem, rejoindra la Dream team pour commenter, analyser et débattre sur l'actualité et les événements sportifs qui rythmeront cette année. Le pilote français Esteban Ocon interviendra également cette saison autour de chaque Grand Prix de Formule 1 !
15 ans pour le « Super Moscato Show » et toujours pas une ride ! On ne change pas une équipe qui gagne : Vincent Moscato sera de nouveau épaulé par sa Dream Team composée de Pierre Dorian, Adrien Aigoin, Éric Di Meco, Maryse Ewanjé-Epée, Denis Charvet et Stephen Brun. Deux nouvelles arrivées feront leur entrée dans l'équipe. Marion Bartoli, la championne de Wimbledon 2013 et dernière française à avoir remporté un Grand Chelem, rejoindra la Dream team pour commenter, analyser et débattre sur l'actualité et les événements sportifs qui rythmeront cette année. Le pilote français Esteban Ocon interviendra également cette saison autour de chaque Grand Prix de Formule 1 !
Ce 93e épisode de Pos. Report, consacré à la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, reçoit le directeur de course, Francis Le Goff, le vainqueur de l'édition 2010, Franck Cammas, qui collabore avec le Charal Sailing Team de Jérémie Beyou et fera partie de la cellule de routage du Maxi Edmond de Rothschild de Charles Caudrelier (avec Stan Honey et Erwan Israel), et Lalou Roucayrol, qui s'occupe avec sa structure Lalou Multi des projets Ocean Fifty de Quentin Vlamynck (Arkema) et Class40 de Keni Piperol (Captain Alternance). Nous commençons par parler de la récente disparition du vainqueur de la première édition, Mike Birch, “quelqu'un de très humble qui avait le plaisir d'être en mer, pas de se montrer”, selon Franck Cammas, celui qui a “tout rendu possible” pour Francis Le Goff. Ce dernier détaille ensuite son état d'esprit à cinq jours du départ de la 12e édition, “serein car entouré d'une très belle équipe”, mais aussi parce que les conditions météo du départ s'annoncent plus clémentes que prévu, même si, pour la flotte, elles vont rapidement devenir engagées, avec du près au programme des premiers jours. Ce que confirme Franck Cammas, qui évoque “du près musclé jusqu'aux Açores”, des conditions dans lesquelles les derniers Ultims vont “juste un peu moins vite qu'au portant'”, à savoir 28-30 nœuds ! De son côté, Lalou Roucayrol qui routera Quentin Vlamynck avec Alex Pella et Eric Mas, parle de “petite vigilance” concernant l'état de la mer à la pointe de la Bretagne, notamment pour les Ocean Fifty, et ajoute : “Pour les Class40, vu qu'ils n'ont pas de foils pour amortir et que les carènes sont très plates, ça va être l'enfer au près.” Les deux marins racontent au passage leurs souvenirs de départ de Rhum, notamment le bord entre la ligne et Fréhel, “un moment de fête, le seul où on voit tout le reste de la flotte” pour Franck Cammas, une sorte de “sas” pour Lalou Roucayrol entre vie de terrien et de marin. Nous passons ensuite en revue le plateau de ce Rhum 2022, Francis Le Goff estimant que “toutes les flottes sont homogènes”, avec une “bagarre incroyable” dans toutes les catégories. En Ultim, Franck Cammas explique que le Maxi Edmond de Rothschild, avec ses nouveaux foils, a encore gagné en performance, voyant en SVR Lazartigue (François Gabart) et Banque Populaire XI (Armel Le Cléac'h) ses principaux rivaux. En Ocean Fifty, Lalou Roucayrol estime que les conditions de près annoncées dans les premiers jours peuvent être favorables à Quentin Vlamynck, mais que Thibaut Vauchel-Camus, qui “connaît très bien son bateau et ses limites”, Sam Goodchild, Erwan Le Roux et Sébastien Rogues sont autant de candidats à la victoire. En Class40, Francis Le Goff pense que les anciens figaristes (Yoann Richomme, Corentin Douguet, Xavier Macaire…) auront sans doute un plus dans les conditions engagées du début de course. Enfin en Imoca, Franck Cammas présente dans le détail le nouveau Charal de Jérémie Beyou, “plus pensé pour le Vendée Globe, mais qui s'avère assez complet”, l'Aixois ajoutant : “On s'approche des performances incroyables d'Apivia.” Qui s'annonce comme le grand favori de cette 12e édition, ce que confirme Francis Le Goff qui loue “la rigueur” de Charlie Dalin. Diffusé le 1er novembre 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
Faut-il vraiment présenter Jean Le Cam ? Faut-il tenter de résumer une carrière débutée en 1978... et toujours en cours, 44 ans plus tard ? Devenu une véritable rock star adulée du grand public sur le tard, le Roi Jean, qui a fini par admettre son surnom, est une légende, tout simplement. Quel marin peut se targuer d'avoir gagné trois fois la Solitaire, navigué sur Pen Duick VI avec Tabarly, avoir été sauvé par Vincent Riou puis sauvé Kevin Escoffier, et préparer une sixième participation consécutive au Vendée Globe ? A l'âge où le Français moyen profite de la retraite, lui envisage tranquillement d'aller virer une énième fois un cap Horn, dont il a fait son jardin, ou presque. De la course au large à la française, Le Cam a tout vécu - à l'exception de la Mini Transat. Après une première participation à la Solitaire du Figaro en 1978 - l'année où le regretté Mike Birch gagne la mythique première édition du Rhum -, puis une Whitbread sur Euromarché avec Tabarly, le jeune Finistérien est un pilier de la saga Jet Services, puis du circuit Formule 40, à la fin des années 1980. Quelques années plus tôt, il a créé CDK avec Gaétan Gouérou et Hubert Desjoyeaux, son ami d'enfance, qui a donné son nom au bateau avec lequel il a brillé lors du dernier Vendée Globe. Puis ce sont les années 1990 dédiées au Figaro, une décennie pendant laquelle il va bâtir les fondamentaux de sa légende : trois victoires dans la Solitaire, une autre dans la transat AG2R, en six saisons. Le Roi Jean règne sur le figarisme, il est temps de passer à l'Orma. Des trois saisons qu'il passe sur son multicoque de 60 pieds Bonduelle, Jean Le Cam dit tout simplement : "Ce sont des bateaux de fous". En basculant, en 2008 dans la classe Imoca, le Quimpérois va retrouver le plaisir et entamer une relation fusionnelle avec une course qu'il va faire sienne : le Vendée Globe. Cinq éditions où se mêlent podiums, chavirage, sauvetages, régate au couteau mais aussi répliques mythiques et fulgurances stylistiques. Pour son sixième tour, Le Cam part avec un projet neuf et innovant - un scow sans foils - et, changement important, un budget quasi bouclé deux ans avant le départ. Une nouveauté pour un marin qui continue, saisons après saisons, d'avoir la course dans la peau - tout simplement. Diffusé le 28 octobre 2022 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
durée : 00:04:32 - Le zoom de la rédaction - La voile est depuis longtemps prise dans un drôle de paradoxe : l'image d'un sport vertueux mais en même temps polluant, avec la construction de bateaux en carbone. À l'heure de la sobriété, beaucoup réclament un changement radical de modèle.
Nouvel épisode avec un invité en la personne d'Omega, un amateur de bière, metalhead et... Banquier comme Zbi ! Podcast fleuve de presque 4 heures où l'on parle d'énormément de trucs, jugez plutôt. Au programme : Un dossier écologie et jeux vidéo Immortality (PC) par Eskarina Plein de dégustations de bières proposées par Oméga Un super blind test Le quiz de Zbi Les appels de Rodolphe 24, Kid Chameleon, Toadette et Monique Une preview de A Plague Tale : Requiem (XBSX) par Panda, Eska et Oméga Le VHS d'Eskarina Les chroniqueurs de l'émission de c'te fois-ci : Zbi, Kich, Panda, Céréales, Oméga et la meuf bien Eskarina. Retrouvez-nous sur à peu près tous les réseaux sociaux et si le coeur vous en dit vous pouvez nous jeter une pièce sur Patreon : https://www.patreon.com/gamerside
Joseph Bizard, directeur général OC Sport Pen Duick et organisateur de la route du Rhum, était l'invité de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce mardi 25 octobre. Ils sont revenus sur le modèle économique sur lequel repose la course aux larges sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
⭐ Gère tes émotions en match avec la masterclass Soyez P.R.O: https://bit.ly/masterclassoyezproTennis Legend est allé filmer son 1er colloque pour Soyez P.R.O Osez, la méthodologie de préparation mentale développée par Ronan Lafaix.
C'est l'histoire d'un fils de chaudronnier attiré par la mer dès son plus jeune âge, mais qui attendra le lycée pour goûter l'eau salée en régate. 30 ans plus tard, Erwan Le Roux affiche un palmarès impressionnant, avec, notamment, une Route du Rhum et trois Transat Jacques Vabre victorieuses en Multi50 au compteur. C'est par Les Glénans, à vingt ans, à l'île d'Arz, qu'il découvre la régate : un Brevet d'Etat plus tard, il est au cœur du bouillon de culture de la baie de Quiberon, traînant sur les pontons trinitains où il multiplie les embarquements, mais il comprend vite que la course, c'est son truc. A ses débuts, c'est le Figaro qui l'attire, puis le Mini 6.50 - il est préparateur d'Armel Tripon, qui court sa première Mini Transat en 2001, puis devient un spécialiste de l'Open 7.50. Technicien-navigateur, il est repéré par Marc Guillemot qui l'embauche à bord de La Trinitaine, il le suit chez Gitana, tout en se lançant dans le Mini, caressant l'espoir de se lancer sur la Mini Transat. Après une première Jacques Vabre en 2005 sur Gitana X, il passe deux ans plus tard en Class40 avec Damien Grimont et monte sur le podium de la transat en double, puis embarque avec Daniel Souben dans le projet Courrier Dunkerque sur le Tour de France à la voile : une collaboration fructueuse, qui le mènera trois fois sur la plus haute marche du podium du TFV. 2009 est une année charnière : Franck-Yves Escoffier et son sponsor lui proposent de construire le nouveau Crêpes Whaou 3 et de courir la Transat Jacques Vabre à bord, qu'il gagnera. C'est le début d'une passion - toujours vivace - pour les multicoques de 50 pieds. Un an plus tard, il est enfin à la tête de son propre projet, il récupère l'ancien Multi50 de Franck-Yves Escoffier en 2012, avec à la clé deux nouvelles victoires sur la Jacques Vabre, en 2013 et 2015, et une sur le Rhum en 2014 ! Président de la classe Multi50, il enchaîne les saisons jusqu'en 2018... tout en ayant des envies de tour du monde : "J'ai envie de voir le Horn". A l'arrivée de la Route du Rhum 2018, il ne fait pas mystère de ses envies de Vendée Globe. Il prend un peu de recul avec le Multi50 à la fin de son partenariat avec FenêtréA, accompagne Armel Le Cléac'h sur l'AG2R - qui n'aura pas lieu pour cause de Covid - puis Clarisse Crémer sur le Vendée Globe chez Banque Populaire... tout en se lançant dans un diplôme d'accompagnateur de performance ! Pendant ce temps, les Multi50 deviennent Ocean Fifty et se dotent d'un circuit dédié, le Pro Sailing Tour : toujours président de la classe, Erwan Le Roux replonge en 2021, avec un nouveau sponsor et un bateau neuf. Et s'aligne à 48 ans pour une nouvelle Route du Rhum. Toujours pas rassasié ! Diffusé le 21 octobre 2022 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
C'est l'histoire d'un fils de chaudronnier attiré par la mer dès son plus jeune âge, mais qui attendra le lycée pour goûter l'eau salée en régate. 30 ans plus tard, Erwan Le Roux affiche un palmarès impressionnant, avec, notamment, une Route du Rhum et trois Transat Jacques Vabre victorieuses en Multi50 au compteur. C'est par Les Glénans, à vingt ans, à l'île d'Arz, qu'il découvre la régate : un Brevet d'Etat plus tard, il est au cœur du bouillon de culture de la baie de Quiberon, traînant sur les pontons trinitains où il multiplie les embarquements, mais il comprend vite que la course, c'est son truc. A ses débuts, c'est le Figaro qui l'attire, puis le Mini 6.50 - il est préparateur d'Armel Tripon, qui court sa première Mini Transat en 2001, puis devient un spécialiste de l'Open 7.50. Technicien-navigateur, il est repéré par Marc Guillemot qui l'embauche à bord de La Trinitaine, il le suit chez Gitana, tout en se lançant dans le Mini, caressant l'espoir de se lancer sur la Mini Transat. Après une première Jacques Vabre en 2005 sur Gitana X, il passe deux ans plus tard en Class40 avec Damien Grimont et monte sur le podium de la transat en double, puis embarque avec Daniel Souben dans le projet Courrier Dunkerque sur le Tour de France à la voile : une collaboration fructueuse, qui le mènera trois fois sur la plus haute marche du podium du TFV. 2009 est une année charnière : Franck-Yves Escoffier et son sponsor lui proposent de construire le nouveau Crêpes Whaou 3 et de courir la Transat Jacques Vabre à bord, qu'il gagnera. C'est le début d'une passion - toujours vivace - pour les multicoques de 50 pieds. Un an plus tard, il est enfin à la tête de son propre projet, il récupère l'ancien Multi50 de Franck-Yves Escoffier en 2012, avec à la clé deux nouvelles victoires sur la Jacques Vabre, en 2013 et 2015, et une sur le Rhum en 2014 ! Président de la classe Multi50, il enchaîne les saisons jusqu'en 2018... tout en ayant des envies de tour du monde : "J'ai envie de voir le Horn". A l'arrivée de la Route du Rhum 2018, il ne fait pas mystère de ses envies de Vendée Globe. Il prend un peu de recul avec le Multi50 à la fin de son partenariat avec FenêtréA, accompagne Armel Le Cléac'h sur l'AG2R - qui n'aura pas lieu pour cause de Covid - puis Clarisse Crémer sur le Vendée Globe chez Banque Populaire... tout en se lançant dans un diplôme d'accompagnateur de performance ! Pendant ce temps, les Multi50 deviennent Ocean Fifty et se dotent d'un circuit dédié, le Pro Sailing Tour : toujours président de la classe, Erwan Le Roux replonge en 2021, avec un nouveau sponsor et un bateau neuf. Et s'aligne à 48 ans pour une nouvelle Route du Rhum. Toujours pas rassasié ! Diffusé le 14 octobre 2022 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
Fils d'un marin d'Etat membre de la musique des équipages de la flotte, il aurait dû devenir musicien, comme deux de ses frères et sœurs - il a pratiqué de longues années le trombone à coulisses. Mais la passion de la mer va l'emporter. Et Fred Duthil, bientôt 49 ans, continue à arpenter les plans d'eau en course... pour le plaisir et pour le travail. Comme beaucoup, il débute par l'Optimist et les croisières familiales et, très vite découvre la planche à voile. Ce sera le funboard, d'abord, qui vit son âge d'or dans les années 1980, puis la planche olympique : après quelques mois de pratique, il entre en équipe de France. Aujourd'hui encore, il a les yeux qui brillent quand il raconte les années passées à tenter de décrocher une sélection pour les Jeux olympiques - les potes, les voyages, la régate... Le graal se refusera à lui par deux fois pour les JO de 1996 puis 2000. A côté de la planche, il n'hésite pas à courir en habitable, sur le Tour de France à la voile, notamment. Dans un coin de sa tête, la Solitaire du Figaro le fait rêver. Mais il faut faire bouillir la marmite et l'ex planchiste devient expert en assurance. Paul Coirre, son patron, est un passionné de régate qui fait travailler nombre de voileux et les emmène naviguer sur son Open 7.50. L'ex planchou n'a pas abandonné ses rêves de large et teste le circuit Mini en 2001 et, emballé, se lance dans un projet Mini Transat. Comme beaucoup, il enchaîne semaines de boulot et week-ends en chantier ou en régate - avec succès. Ce sera sa signature : performer sans jamais être professionnel à temps plein. Après deux saisons en haut de l'affiche, sa Mini Transat s'arrête le lendemain du départ de la seconde étape, où il démâte. Retour au bureau, retour à zéro, déprime... Il ne faut pas longtemps, cependant pour rebondir : l'année suivante, il se lance enfin sur le circuit Figaro, dont il va devenir un taulier, avec 10 participations consécutives entre 2004 et 2010. Avec une trilogie - 2007-2008-2009 - au cours de laquelle il ne descendra pas du podium. Tout au long de ces années, il continue à travailler, gardant la fraîcheur et l'envie. Après avoir lâché le circuit Figaro, il est recruté en 2016 comme directeur commercial de Technique Voile et reprend la voilerie de La Trinité, il est devenu chef d'entreprise... Cette fois, il faut naviguer, mais pour le boulot ! Au menu, entre autres, deux Transats Jacques Vabre avec l'ami fidèle Thibaut Vauchel-Camus, une incroyable Solitaire 2020,finie en 2e position derrière Armel Le Cléac'h... et une treizième participation au Figaro cet été, où il remporte la première étape (il est reclassé 3e après un bris de plombage) et doit abandonner la dernière. Une fin qui lui laisse un petit goût amer ; alors, s'il a laissé entendre que, cette fois, c'était la dernière, la promesse ne semble pas très solide... Diffusé le 7 octobre 2022 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain