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C dans l'air l'invitée du 23 mai 2025 avec Ella Cerfontaine, réalisatrice du documentaire "Qui a tué l'industrie française", qui sera diffusé dimanche à 21h05 sur France 5.En cinquante ans, la France s'est vidée de près de la moitié de ses usines et du tiers de son emploi industriel, passant de 29% de la population active dans l'industrice en 1973, à 13 % seulement en 2020. Une mutation profonde de la société, que le film retrace, à travers les choix politiques, les stratégies patronales et les mutations internationales. Une désindustrialisation qui n'est pas "tombée du ciel", et dont les responsables sont nombreux. "Qui a tué l'industrie française ?" mène l'enquête sur cette révolution de notre économie et de notre société. Mouvements sociaux, sensation de dévalorisation du travail ouvrier, régions sinistrées par les délocalisations...le retentissement a été grand, du choc pétrolier, aux années 80 et à l'émergence d'un chômage de masse.Construit comme une véritable investigation, ce documentaire remonte les pistes, interroge les témoins directs et confronte les suspects potentiels : les politiques libérales de l'ère Giscard, les virages économiques du mitterrandisme, les patrons , la mondialisation, les actionnaires en quête de rentabilité immédiate, les cabinets de conseil anglo-saxons... De Louis Gallois à Arnaud Montebourg, des ouvriers de Renault et GM&S à Pascal Lamy, le film donne la parole à ceux qui ont orchestré, subi ou analysé cette révolution "désindustrielle". À l'heure où la souveraineté industrielle revient au cœur des préoccupations, le documentaire d'Ella Cerfontaine aide à comprendre comment la France est devenue "un pays qui ne sait plus fabriquer ce qu'il consomme".
Our guest is one of France's most prominent commentators on European affairs and global trade issues. Pascal Lamy is coordinator of the Jacques Delors Institutes - named after the visionary of European integration whom Lamy worked with closely in the 1980s and 1990s. Lamy was EU trade commissioner in the early 2000s, and he served two terms as director-general of the World Trade Organization from 2005 to 2013. He is also vice-president of the Paris Peace Forum and has numerous books to his name about Europe, geopolitics, geoeconomics and global governance.
Cette semaine, nous accueillons Pascal Lamy, coordinateur des instituts Jacques Delors et ancien commissaire européen au Commerce. Il commente la guerre commerciale menée par les États-Unis et les défis à relever par l'UE dans ce contexte.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 11 avril 2025.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.L'ÉTAT DU COMMERCE INTERNATIONALDonald Trump a lancé le 2 avril une charge commerciale massive sous la forme d'une augmentation des droits de douane si lourde qu'elle sonne comme une déclaration de guerre commerciale contre des concurrents, mais aussi contre des alliés traditionnels de Washington. Le président américain a annoncé 46% de hausse pour le Vietnam, 34% pour la Chine, 24% pour le Japon, 20% pour l'Union européenne, mais aussi 50% pour le Lesotho, 47% pour Madagascar, 37% pour le Botswana et rien pour la Russie, la Corée du Nord, la Biélorussie … Tandis que l'Union européenne se préparait à négocier, Pékin a riposté vite et fort, les tarifs douaniers sur les importations américaines passantde 34% à 84%. Bloomberg décrivait alors l'escalade en cours entre la Chine et les Etats-Unis - qui représentent 40% de l'économie mondiale à eux deux - comme une « guerre nucléaire commerciale"».Coup de théâtre mercredi soir : Donald Trump a annoncé la suspension des droits de douane pour 90 jours, laissant cependant un taux minimum uniforme de 10%. Une pause qui ne s'applique pas à la Chine taxée à 125%, ennemie principale des Etats-Unis qui a osé répliquer à Washington. Donald Trump justifie la pause « par la volonté de plus de 75 pays de négocier. »Concrètement, durant cette période, qui a pris effet « immédiatement » après son annonce, l'ensemble des pays du globe sont désormais soumis à des droits de douane ajustés à 10%.Selon l'Insee, le commerce mondial devrait reculer de 4 points. En Europe, l'Allemagne ou l'Italie, dont 10% des exportations vont vers les États-Unis (respectivement 3,3 et 4,2% de leur PIB), devraient être plus touchées que la France et l'Espagne (moins de 7,5% de leurs exportations et moins de 2% du PIB). Mais, rappelle l'ancien commissaire européen au Commerce et ex-directeur général de l'Organisation mondiale du commerce - OMC, Pascal Lamy « les Etats-Unis représentent 13% des importations mondiales, donc 87% du commerce international n'a aucune raison de se laisser contaminer par cette folie »Visée depuis mi-mars par des droits de douane américains de 25% sur l'acier et l'aluminium, l'Union européenne, après que le président américain a fait machine arrière, a suspendu pour 90 jours les mesures de rétorsion approuvées par les États membre et qui prévoient une hausse de 25% sur l'acier et l'aluminium, les amandes, le jus d'orange, la volaille, le soja, le tabac et les yachts… Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau asalué un « début de retour à la raison économique », alors que la Bourse de New York s'est envolée à l'annonce de cette pause. Toutefois, l'incertitude et la confusion se répandent dans les cercles industriels et chez les distributeurs américains comme européens, tandis que les marchés ne savent plus à quel saint se vouer.LA TURQUIE À L'HEURE DES RÉGIMES AUTORITAIRESAu pouvoir depuis 22 ans, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a fait incarcérer le 23 mars, une des rares personnes qui étaient en mesure de le battre dans les urnes : le social-démocrate et atatürkiste revendiqué Ekrem Imamoglu, maire d'Istanbul depuis 2019, qui devait être, le même jour, désigné comme candidat à la prochaine présidentielle du Parti républicain du peuple. En l'attaquant avec l'arme la plus redoutable dont il dispose − la justice −, sous couvert de multiples accusations, dont celle de « corruption », et en réprimant les imposantes manifestations de protestation organisées dans tout le pays, l'homme fort de la Turquie achève ce qu'il a commencé il y a une bonne dizaine d'années : le détricotage systématique de l'État de droit et des contre-pouvoirs. Cette régression de la démocratie a été marquée dès 2013 par la répression des manifestations anti-Erdoğan du parc de Gezi à Taksim, suivie d'une dérive autoritaire. Puis, deux ans plus tard, par la fin brutale et sanglante des négociations de paix avec les Kurdes et l'incarcération d'élus et de figures politiques comme le populaire Selahattin Demirtaş. S'y sont ajoutées aussi les répercussions du coup d'Etat raté de 2016 et les purges gigantesques au sein des institutions publiques des membres de la confrérie du prédicateur Fethullah Gülen ; avec qui le président s'était pourtant allié pendant des décennies. Il y a eu ensuite l'adoption de lois liberticides, la destitution de maires et les arrestations de plus en plus nombreuses d'intellectuels, d'artistes, de journalistes de gauche ou proches de l'opposition libérale. De tout temps, le chef de l'État est apparu prêt à faire un pas de plus pour garder le pouvoir. Jamais, toutefois, il n'était allé aussi loin qu'aujourd'hui.Dans la foulée de l'arrestation du maire d'Istanbul, la livre turque a plongé à son niveau le plus bas face au billet vert et l'indice de la Bourse d'Istanbul a chuté de près de 7%, déclenchant une suspension temporaire. Le Quai d'Orsay a fait part de sa « profonde préoccupation » tandis que Berlin a dénoncé « un grave revers pour la démocratie ». L'autoritarisme croissant d'Erdoğan embarrasse particulièrement les Européens au moment où la Turquie, de par sa puissance militaire, se pose en alliée incontournable pour renforcer le pilier européen de l'OTAN, face au rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Située à la croisée de l'Europe, de l'Asie et du Moyen-Orient, et point de passage stratégique vers la mer Noire (via le détroit du Bosphore), elle se sait indispensable sur de nombreux dossiers : la guerre en Ukraine, où Ankara a su dès le début ménager à la fois Kyiv, en lui livrant des drones, et Moscou, en contournant les sanctions ; la Syrie de l'après-Bachar, où elle entend user de son influence auprès des nouvelles autorités. Sans oublier son industrie d'armement en plein boom, à laquelle s'intéressent déjà certaines capitales européennes pour contrer l'expansionnisme de Poutine. De quoi faire dire au secrétaire général de l'OTAN qu'il serait temps que Bruxelles et Ankara coopèrent plus étroitement sur la question sécuritaire.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 12 avril 2025 - Guerre commerciale : la France peut-elle sauver sa peau ?Les bourses mondiales ont décidement connu une folle semaine. Après l'annonce par les États-Unis de droits de douane supplémentaires sur des dizaine de pays, les bourses ont d'abord brutalement chuté. Les traders américains ont observé avec stupeur l'indice VIX, surnommé "l'indice de la peur", atteindre son troisième plus haut niveau depuis 2000. Mercredi, face à l'inquiétude des marchés financiers, Donald Trump a finalement suspendu pour 90 jours les droits de douane supplémentaires en gardant un plancher de 10% sur les importations américaines concernant 75 pays. La Chine n'a pas connu la même désescalade, au contraire. Washington a annoncé vendredi une taxe alourdie à 145% pour les produits importés de Chine, raison pour laquelle Pékin a répondu avec 125 % de droits douane sur les produits américains. Alors que les entreprises chinoises paniquent et se pressent de trouver de nouveaux marchés pour écouler leurs stocks, les investisseurs se demandent sur quoi peut déboucher un tel bras de fer.Pendant ce temps, les petits investisseurs français regardent avec inquiétude le cours de la bourse s'envoler puis dégringoler d'un jour sur l'autre. Par chance, "la part des actions dans l'épargne des Français tourne autour de 20 % tandis qu'elle situe à plus de 40 % pour les Américains", indique dans les colonnes du Monde Philippe Crevel, directeur général du Cercle de l'épargne. Face à la volatilité des marchés financiers, les Français sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l'or, plus que jamais valeur refuge en ces temps de crise internationale. Le mois dernier, l'once d'or (31 grammes) a franchi la barrière symbolique des 3 000 dollars, soit 13% de plus qu'en janvier, après une hausse spectaculaire de 23 % en 2024.Le commerce mondial peut-il s'arrêter à cause de la guerre commerciale menée par Donald Trump ? Ancien directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy n'y croit pas. D'abord, rappelle-t-il, les exportations américaines ne représentent que 13% du commerce mondial. "Vous avez 87% des importations mondiales qui continuent à siéger à l'OMC. Et là, il faut discuter, si possible, d'abord de ce qu'on fait ensemble contre les Américains, parce que si on le fait de manière concertée, coopérative, on sera beaucoup plus efficaces." Face aux derniers événements, l'Union européenne cherche la bonne distance : à la fois continuer son commerce avec le géant chinois, notamment indispensable pour la fourniture de matières premières stratégiques, mais veut éviter de voir ses marchés inondés par les stocks chinois non écoulés. "Nous sommes prêts à utiliser tous les outils de notre arsenal de défense commerciale pour protéger le marché unique, les producteurs et les consommateurs", a déclaré cette semaine le commissaire au commerce européen, Maros Sefcovic.Que retenir de la folle semaine des bourses mondiales ? Comment les décisions américaines peuvent-elles affecter les investissements des Français ? Et l'Europe doit-elle s'inquiéter des conséquences de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine ?Les experts :- Nicolas BARRÉ - Directeur de la rédaction - Politico- Richard WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.ch- Stéphanie VILLERS - Économiste, conseillère économique de PwC France- Anne DE GUIGNÉ - Journaliste au service économie - Le Figaro
Pascal Lamy, former Director-General of the World Trade Organization and European Commissioner for Trade, discusses the impact of US tariffs on global trade.
Pascal Lamy, ancien directeur général de l'OMC, ancien commissaire européen au commerce livre son analyse des nouveaux droits de douane américains et leur impact sur les marchés financiers Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Der Brandenburger Regierungschef Dietmar Woidke verteidigt seine Haltung zum Umgang mit Wladimir Putin.Im Gespräch mit Michael Bröcker sagt er: „Wenn Russland in die Reihe der zivilisierten Staaten zurückkehrt, muss es auch eine Chance auf normale Wirtschaftsbeziehungen geben.“Woidke appelliert an die Vertreter aller Parteien, den Ernst der Lage in Deutschland zu erkennen. Seine Sorge gilt der AfD:„Die große Herausforderung für die Bundesregierung ist, die Problemlösungskompetenz in den Augen der Menschen wiederzugewinnen.“Wie reagiert Europa – wie reagiert die Welt – auf den Handelskrieg, den Donald Trump eröffnet hat? Till Hoppe vom Europe.Table hat mit Pascal Lamy, dem ehemaligen Generaldirektor der WTO, gesprochen.Trump führt in den USA auch einen Feldzug gegen die Wissenschaft. Forscher und Universitäten geraten unter Druck, die Freiheit der Wissenschaft ist in Gefahr.Deutschland will bedrohten Wissenschaftlern einen sicheren Hafen bieten. Nicola Kurt vom Research.Table berichtet über ein mögliches „Meitner-Einstein-Programm“.Table.Briefings - For better informed decisions.Sie entscheiden besser, weil Sie besser informiert sind – das ist das Ziel von Table.Briefings. Wir verschaffen Ihnen mit jedem Professional Briefing, mit jeder Analyse und mit jedem Hintergrundstück einen Informationsvorsprung, am besten sogar einen Wettbewerbsvorteil. Table.Briefings bietet „Deep Journalism“, wir verbinden den Qualitätsanspruch von Leitmedien mit der Tiefenschärfe von Fachinformationen. Professional Briefings kostenlos kennenlernen: table.media/testen Audio-Werbung Table.Today: jan.puhlmann@table.media Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
L'ancien directeur de l'OMC réagit à l'actualité de ce vendredi 21 mars Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Send us a textIn this CGTN special - China Agenda – Juliet Mann and her guests consider the outcomes of this year's Two Sessions gatherings and what it all means for China, and the rest of the world.Further modernisation, innovation driven development and further opening up were all key themes at the gatherings, but what will this all look like in practice? Juliet is joined by Pascal Lamy, former Director General of the World Trade Organisation, Bert Hofman, Professor at the East Asian Institute of the National University Singapore and former China Director for the World Bank, Turing Prize winner and Emeritus Research Director at the VERIMAG Laboratory, Joseph Sifakis, Rebecca Fannin, entrepreneur and author of "Tech Titans of China" and Shaoshan Liu, Director of Embodied AI, Shenzhen Institute of Artificial Intelligence and Robotics for Society.
La guerre est-elle à nos portes ? C'est tout comme pour le Point qui, du moins, s'y prépare et publie en Une la photo d'un pilote de chasse, casqué, dans son cockpit. « France, Europe, Ukraine, Russie, l'état des forces » titre l'hebdomadaire qui consacre un long dossier à la question et se demande « quels sont les atouts et les faiblesses des armées française et européenne ? ». Côté français, il y a, semble-t-il, encore une vraie marge de progression. « Refaire le stock de munitions », ou encore « équiper tous les soldats ». « En cas de déclenchement des hostilités », estime le chercheur Léo Péria-Peigné, interrogé par le Point, « même si l'on passe une commande de munitions en urgence, cela prendra plusieurs mois, et nous avons peu de stock : l'armée française est l'une des moins munitionnées d'Europe ». L'hebdomadaire publie de petits croquis, (chars de combat, bombardiers lourds, sous-marin nucléaire) accompagnés de petits drapeaux, français, allemand ou italien, pour nous éclairer sur « les matériels de pointe » dont, nous dit-on, « l'Europe pourrait augmenter les cadences de production ». Bref, Le Point est en ordre de marche.Comment faire ?De son côté,L'Express estime que le réarmement est « le prix de notre sécurité ». Seulement voilà, le réarmement à un coût, non négligeable… Évoquant le réveil de l'Europe qui « sort enfin de sa léthargie », l'hebdomadaire constate que « les promesses sont clinquantes. Mais la réalité de l'argent mis sur la table est bien plus floue ». « Près de la moitié des 800 milliards (promis par l'Europe pour le réarmement) sont très hypothétiques. Ils viennent d'un calcul théorique sur ce que pourraient emprunter les pays, si les règles budgétaires européennes étaient assouplies ». Côté français, Emmanuel Macron a promis qu'il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts. « Comment faire ? » s'interroge l'Express, « Si l'effort devait être financé au niveau national », estime Jérôme Creel, économiste à l'Observatoire Français des Conjonctures économiques, « il faudrait forcément couper dans les dépenses d'ordre social, éducatif ou sanitaire ». « Au vu de l'âpreté des débats budgétaires du mois de janvier », constate l'hebdomadaire, « les discussions risquent d'être houleuses ».Chiffon rougeEn tout cas les Français ne sont pas forcément très enthousiastes à l'idée de faire des efforts. C'est ce que nous dit le Parisien-Dimanche, qui s'appuie sur un sondage Ipsos. « Tout dépend », nous explique le journal, « de quoi on parle ». Ainsi, 59 % des personnes interrogées sont « favorables ou pas opposées à l'idée de souscrire à un emprunt national. » « Mais dès lors que l'on parle d'accepter une baisse de 5 % des prestations sociales ou de s'engager dans la réserve militaire, l'acceptabilité diminue et descend « à 42 et 43 % ». « Sans surprise », poursuit le Parisien-Dimanche, « la palme du chiffon rouge revient à l'augmentation des impôts sur le revenu. Seuls 8% des sondés, sont totalement d'accord pour les augmenter de 5% ». Un sondage contrasté, donc, mais qui semble satisfaire Emmanuel Macron. Dans le même journal, le Parisien-Dimanche, le président « dit sa confiance dans le pays et sa force morale ». « Nos compatriotes sont lucides sur la menace » assure le chef de l'État.La fin d'une époqueCôté « guerre commerciale » à présent, le Nouvel Obs se tourne vers les Etats-Unis. « Guerre commerciale, le pari délirant de Trump », titre le Nouvel Obs, pour qui « le protectionnisme paranoïaque imposé par Donald Trump bouscule tout l'édifice du commerce international bâti au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ». Le Nouvel Obs qui a interrogé Pascal Lamy, ancien Commissaire européen et ancien président de l'OMC, l'Organisation mondiale du Commerce. « Notre problème actuel », dit-il, « est de comprendre la trajectoire économique prise par les États-Unis, car elle est difficile à cerner. La seule chose qui pourrait changer cette trajectoire chaotique, ce serait une réaction des marchés financiers, une chute des actions, car pour le moment, Donald Trump a un soutien important dans l'opinion américaine ». « Est-il en train de remettre en cause l'ouverture des frontières mondiales au commerce ? » demande le Nouvel Obs à Pascal Lamy, qui répond : « les États-Unis tentent de démolir le monde qu'ils ont conçu depuis 1947, parce qu'il est devenu à leurs yeux une contrainte pour leur souveraineté ».BlufféOn termine cette revue de presse avec un match entre un prix Goncourt et une intelligence artificielle. Il s'agit, nous dit le Nouvel Obs, du prix Goncourt 2020, Hervé Le Tellier, « écrivain oulipien rompus aux exercices littéraires les plus acrobatiques ». Face à lui, « une batterie d'ordis gavés à Tolstoï et à Shakespeare », « ChatGPT pour ne pas le nommer ». L'homme et la machine avaient chacun pour mission d'écrire « une fiction policière de 3 000 signes ». « Nous ne doutions pas une seconde que l'homme écraserait la machine », nous dit le Nouvel Obs qui, au final, « reconnaît sa stupeur et sa consternation », lorsqu'il « découvre que l'Intelligence Artificielle a fait au moins jeu égal avec Le Tellier ! » Hervé le Tellier lui-même se dit « bluffé » et parle d'un texte « oubliable » certes, mais « pas mal ». « À nous les écrivains, dit-il, d'écrire des textes qui ne seront pas oubliables ».
Nos invités du vendredi 14 mars 2025 : Pascal Lamy, ancien commissaire européen en charge du Commerce de 1999 à 2004 et président de l'OMC jusqu'en 2013. Affiche polémique de LFI: Paul Vannier député LFI-NFP de la 5e circonscription du Val-d'Oise.Avec également comme chaque soir L'édito de Patrick Cohen, La story de Mohamed Bouhafsi, Le 5 sur 5 de Lorrain Sénéchal.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
On en parle avec Pascal LAMY ancien commissaire européen en charge du Commerce de 1999 à 2004 et président de l'OMC jusqu'en 2013.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Tom Keogh, Managing Director of Keogh's Crisps, details his concerns about possible tariffs from the US and Pascal Lamy, Coordinator of the Jacques Delors Institutes in Paris, Brussel and Berlin and former head of the World Trade Organisation discusses what the possible fallout could be.
Another Senate confirmation hearing for one of Donald Trump's top team, this time its Jamieson Greer, the nominee for US Trade Representative. So all the talk was of tariffs. China has filed a World Trade Organisation (WTO) complaint against the US president's 10% tariffs on Chinese goods after a trade war between two global powers began this week. What does Pascal Lamy, former director general of WTO, have to say? We hear from Gene Seroka, the executive director of the Port of Los Angeles, the busiest container port in North America.And egg prices are soaring in the States. But why? That's what we asked a poultry farmer from South Carolina.Global business news, with live guests and contributions from Asia and the USA.
US President Donald Trump should realise that the EU is a big market and could retaliate in a tariff war, harming US exporters, Pascal Lamy told Euronews' Shona Murray in an exclusive interview Radio Schuman features today.The former European Commissioner for Trade and twice Director-General of the World Trade Organization (WTO), downplayed the importance of Trump's “show” on tariffs, which the American president uses as a “Swiss knife that will allow him to do anything he wants to do".Radio Schuman also reports on today's General Affairs Council meeting in Brussels and on those European regions where there are greater numbers of women working in the high-tech sector.Radio Schuman is hosted and produced by Maïa de la Baume, with journalist and production assistant Eleonora Vasques, audio editing by David Brodheim. Music by Alexandre Jas. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
L'invité de Stéphane Pedrazzi égraine les grands motifs d'inquiétude liés à l'entrée en fonction du nouveau président américain Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
The French businessman was Director-General of the WTO from 2005–2013, and European commissioner for trade for five years from 1999 – 2004. Ed Butler speaks to Pascal Lamy about the trading relationships between the US and China, and the US and the EU, what a second Trump presidency might mean for world trade. If you would like to get in touch with the show, please email: businessdaily@bbc.co.ukProducer: Amber Mehmood(Picture: Pascal Lamy, photo taken in Paris, November 2022. Credit: Getty Images)
Genève Internationale : Focus sur la COP29 et la Semaine des Droits Humains Dans ce numéro, nous explorons deux événements d'importance pour la Genève Internationale : la COP29 qui se tient actuellement à Bakou (Azerbaïdjan) et la Semaine des Droits Humains organisée à Genève. 1️⃣ La COP29 : Ce sommet international sur le climat, en cours jusqu'au 22 novembre, rassemble des acteurs mondiaux pour aborder les grands défis climatiques actuels. Parmi les thèmes phares, on retrouve la sortie des énergies fossiles, une décision cruciale adoptée lors de la COP28 à Dubaï, ainsi que l'adoption de nouveaux objectifs pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique. Ces mesures visent à renforcer le suivi des progrès réalisés depuis l'Accord de Paris de 2015. Dans notre analyse, nous nous concentrons sur un panel clé ayant pour thème principal : « AGENDA CARE POUR RÉDUIRE LES RISQUES DE DÉPASSEMENT CLIMATIQUE ». Cet événement, organisé à la Maison de la Paix, a vu l'intervention de Pascal Lamy, président de la Commission de dépassement climatique, vice-président du Forum de Paris sur la Paix et président de la branche européenne du groupe Brunswick. 2️⃣ Semaine des Droits Humains : Alors que Genève accueille cette semaine dédiée aux droits humains, nous vous proposons un entretien avec le professeur Karl Blanchet, directeur du Centre d'action humanitaire de l'Université de Genève. À la suite d'une conférence co-animée avec l'ambassadrice Patricia Danzi, directrice de la DDC (Direction du développement et de la coopération), il nous expose les choix stratégiques qui définiront l'avenir de la coopération internationale de la Suisse. Ensemble, ils ont exploré la manière dont la Suisse doit se positionner dans le paysage mondial en matière de coopération et d'action humanitaire.
I caught up with my guest today, Pascal Lamy, on the sidelines of the World Trade Organization's Public Forum. Pascal Lamy is a former Director-General of the WTO and the current Vice Chair of the Paris Peace Forum. He has a reputation as a big thinker, particularly on geopolitical matters. In our conversation, we discussed some of the contours of the deepening rivalry between China and the United States on trade issues. There is an emerging trend in the geopolitics of "decoupling," which is the idea that the world may be split into two trading blocs: one led by China and the other by the United States. I kick off by asking Pascal Lamy if he believes that decoupling is inevitable at this point. We then discuss the roots, causes, and impacts of trade rivalries between the US and China, as well as the role of the European Union and how the rest of the world — that is, countries outside the US, China, and Europe — can influence debates around international trade.
Si on lit distraitement la presse économique, on a l'impression que la Chine ne va pas très bien : sa croissance n'est pas au top de sa forme et la relance économique attendue par les experts après la levée de la politique "Zero Covid" ne vient pas. Bref, le moteur économique chinois est en cale sèche. Il tourne au ralenti, car les citoyens chinois consomment peu. Par conséquent, ces mêmes industriels chinois jouent à fond la carte de l'exportation et n'hésitent plus, voire pas, à pratiquer le dumping pour prendre des parts de marché à nos entreprises. L'Europe se défend comme elle peut, notamment en imposant des droits de douane plus élevés contre les produits chinois. Mais avez-vous observé une chose ? Alors que nous essayons de freiner les exportations chinoises de voitures électriques, les Chinois essaient en contrepartie de freiner nos exportations européennes de cognac, de lait et de fromage. Rien que ce constat sonne un petit peu comme une défaite. Il est loin, le temps où la Chine était associée à des produits bas de gamme ou de mauvaise qualité. Non seulement les Chinois continuent à nous vendre des t-shirts bas de gamme, mais ils fabriquent et vendent aussi des voitures électriques, des centrales nucléaires et des trains à grande vitesse. Mieux encore, pendant que nous organisons des colloques pour savoir si les réseaux sociaux abrutissent ou non nos enfants, eux, ont déjà décidé de limiter à très peu d'heures par semaine les moments où les jeunes Chinois pourront avoir accès aux réseaux sociaux. Les anciens Grecs traitaient de barbares tous ceux qui n'étaient pas grecs. Et je me demande si nous ne sommes pas devenus aujourd'hui les barbares des Chinois sans nous en rendre compte. Mots-clés : livre, auteur, Alain Peyrefitte, best-seller, taux de croissance, guerre commerciale, haute technologie, valeur ajoutée, produit agricole, Pascal Lamy, OMS, Organisation mondiale du commerce, airbus --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Après tout, ces produits agricoles ne sont pas des produits à haute valeur ajoutée technologique. Pascal Lamy, ancien commissaire européen et directeur général de l'Organisation mondiale du commerce, répétait régulièrement qu'il fallait accepter que la Chine nous inonde de T-shirts bon marché, car cela nous permettrait de leur vendre des avions Airbus. Quelle erreur ! Les Chinois ne se contentent plus aujourd'hui de fabriquer des tee-shirts, mais ils nous inondent de voitures électriques. L'Europe souhaite donc mettre en place des droits de douane sur ces voitures, car elle soupçonne que leur fabrication soit subventionnée de manière déloyale par le gouvernement chinois. Les Chinois ont rétorqué récemment en disant qu'ils allaient eux aussi mener une enquête anti-subvention sur les produits laitiers européens et en particulier les fromages européens. Ils ont bien compris que les produits laitiers sont des produits stratégiques pour l'Europe, notamment les fromages et que les agriculteurs européens sont très bien organisés et qu'ils savent aussi, quand il le faut, faire entendre leur voix et centres villes des villes européennes. Aujourd'hui les Chinois menacent donc de boycotter nos exportations de fromage, car nous avons peur de leurs voitures électriques. Mots-clés : bataille commerciale, Etats-Unis, produit laitier, roquefort, parmesan, lait en poudre, force, faiblesse, connaissance, victime collatérale, stock, stockage, impact, douane, crise agricole, évolution, fonctionnaire européen, exportation, export --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Pascal Lamy, a 77-year-old "globalist" Frenchman who has staked his decades-long career on the idea that more Europe is always better than less, has told FRANCE 24 he's hopeful that the solid gains by hard-right and Eurosceptic parties in the EU elections will spur Europe's 500 million citizens to build more bridges. Speaking to Douglas Herbert, Lamy also discussed the new political landscape in his native France, following President Emmanuel Macron's shock decision to call snap elections. He predicted that the most likely outcome is that France will have "an extreme-right government sometime in July".
Nous recevons cette semaine Pascal Lamy, ancien Commissaire européen pour le commerce et directeur général de l'Organisation mondiale du commerce de 2005 à 2013. Aujourd'hui président émérite de l'Institut Jacques Delors, Pascal Lamy commente depuis le siège de la Commission européenne ces élections pleines de surprise, et marquées en France par la dissolution inattendue de l'Assemblée Nationale.
SPECIAL EVENT Understanding the New Dynamics of Agrifood Trade, Perspectives by Pascal Lamy Co-hosted jointly by IFPRI and Peterson Institute for International Economics (PIIE) MAY 30, 2024 - 2:30 TO 4:00PM EDT Geopolitical tensions, as well as conflicts at the regional, national, and local levels, climate change and sustainability challenges, and the troubling rise in the number of malnourished people worldwide form part of the complex web of factors shaping agrifood dynamics, and in turn, trade policies and negotiations. Please join us for a lecture by IFPRI Board Chair Pascal Lamy, a foremost expert in international trade matters, who served as the European Union's Trade Commissioner and as the World Trade Organization's Director General. In examining past, present, and possible future dynamics of agrifood trade, Lamy will focus on evolving implications for developing countries and set forth potential approaches to aligning trade policies with the imperatives of sustainability, climate change adaptation and mitigation, food security, and poverty reduction. The lecture will be followed by comments from a panel of international trade experts and a Q&A session. Opening Remarks Johan Swinnen, Director General, IFPRI; Managing Director, Systems Transformation, CGIAR Marcus Noland, Director General, Peterson Institute for International Economics (PIIE) Keynote Speaker Pascal Lamy, Director General of the World Trade Organization (2005–2013); President emeritus, Jacques Delors Institute International Trade Expert Panel Mary Lovely, Anthony M. Solomon Senior Fellow, Peterson Institute for International Economics (PIIE) Mari Elka Pangestu, Distinguished Visiting Fellow, Peterson Institute for International Economics (PIIE) Joseph Glauber, Senior Research Fellow, IFPRI Anabel González, Nonresident Senior Fellow, Peterson Institute for International Economics (PIIE) Sherman Robinson, Research Fellow Emeritus, IFPRI Moderator Charlotte Hebebrand, Director of Communications and Public Affairs, IFPRI More about this Event: https://www.ifpri.org/event/understanding-new-dynamics-agri-food-trade-perspectives-pascal-lamy Subscribe IFPRI Insights newsletter and event announcements at www.ifpri.org/content/newsletter-subscription
On the 27th of January 1964, France became the first major Western nation to establish diplomatic relations with the People's Republic of China. At the time, it was referred to by some as a diplomatic nuclear explosion. But what have been the real results of that decision 60 years ago? And what might the future hold for Sino French ties? On this edition of The Agenda, Juliet Mann goes to Paris to speak to former French Prime Minister Jean-Pierre Raffarin, former Director-General of the World Trade Organisation and ex-EU trade commissioner Pascal Lamy, and the Yannick Lintz, President of the Musée Guimet - Europe's largest collection of Chinese art.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'Ecole alsacienne le 7 janvier 2024. Avec cette semaine : Nicolas Baverez, essayiste et avocat. Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique. Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. L'HÉRITAGE EUROPÉEN DE JACQUES DELORS À L'HEURE DE L'IMPÉRIALISME RUSSE Jacques Delors l'ancien président de la Commission européenne s'est éteint, le 27 décembre, à 98 ans. Entré en fonction à Bruxelles en janvier 1985, l'ancien ministre des Finances français prévient « L'Europe n'a d'autre choix qu'entre la survie et le déclin. Il occupera son bureau bruxellois durant dix années consécutives, et marquera la construction européenne de son empreinte, au point que la presse américaine le baptise le « tsar de Bruxelles ». Son impulsion est décisive dans l'adoption de l'Acte unique, qui donne naissance au marché unique européen. Dans ses Mémoires, Jacques Delors donne à ce marché une triple fonction : organiser « la compétition qui stimule, la coopération qui renforce et la solidarité qui unit. » Suivront le traité de Maastricht, la monnaie commune, la création des fonds de cohésion pour soutenir l'élargissement de l'Union à des entrants moins bien lotis économiquement que les membres fondateurs, ou encore le programme d'échanges universitaires Erasmus. Jacques Delors était devenu le partenaire de nombreux chefs d'État et de gouvernement engagés comme lui en faveur de la construction européenne : le Chancelier allemand Helmut Kohl, le Premier ministre belge Jean-Claude Dehaene, le chef du gouvernement espagnol Felipe Gonzalez et François Mitterrand. En 2015, il a été nommé « citoyen d'honneur de l'Europe » troisième personnalité à être ainsi distingué, après Jean Monnet en 1976 et Helmut Kohl en 1998. Si Jacques Delors quitte Bruxelles, en janvier 1995, avec la satisfaction d'avoir rempli sa mission, il s'en va aussi avec le regret de constater, comme bien d'autres mais en l'ayant vécu de l'intérieur, à quel point l'Europe reste un nain politique. Il reste donc un long chemin à parcourir. Il va s'y employer, dans la mesure de ses moyens, avec sa fondation, Notre Europe. En 2021, il finira par porter sur l'Union européenne un regard critique, dans son interview testamentaire au Point constatant qu'« À vingt-sept, on s'éloigne des projets qui étaient ceux de Jean Monnet ou Robert Schuman. Du moins, on les rend beaucoup plus difficiles. Rien que le fonctionnement d'une Commission européenne à vingt-sept, déjà... » Pascal Lamy, son ancien directeur de cabinet, confie que Jacques Delors avait conscience de la difficulté de la situation actuelle, dans laquelle un seul des 27 peut jouer contre les 26 autres, voire, comme l'a fait récemment Viktor Orban monnayer son vote sur l'adhésion de l'Ukraine. Au moment où Jacques Delors disparait, deux questions se posent : face aux régimes illibéraux « la compétition qui stimule, la coopération qui renforce et la solidarité qui unit » va-t-elle passer du marché aux marchandages ? Face à l'impérialisme russe l'Europe est-elle toujours un nain politique ? *** LE NAUFRAGE DU BREXIT Le 1er janvier 2021 la Grande Bretagne est sortie de l'Union européenne. Sept ans après le référendum qui a vu les partisans du divorce l'emporter, un sondage de l'institut Opinium publié par « The Guardian » note que les Britanniques ne sont désormais plus que 22 % à juger que la séparation a été une bonne chose pour le Royaume-Uni. L'institut a demandé à 2.000 électeurs de juger si la sortie de l'UE avait eu un effet positif ou négatif dans différents domaines. Résultat : les avis positifs ne l'emportent pour aucune question. Seul un sondé sur dix estime que la sortie de l'UE a amélioré sa situation financière personnelle ou optimisé les salaires, quand 63 % la rendent responsable d'une partie de l'inflation. « Une nette majorité de l'opinion publique estime désormais que le Brexit a été néfaste pour l'économie britannique, a fait monter les prix dans les magasins et a entravé les tentatives du gouvernement de contrôler l'immigration », résume le quotidien. En 2023, 29.437 migrants ont fait la traversée, contre 45.774 en 2022 qui avait été une année record, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur publiés le 1er janvier. Une autre enquête, menée auprès des entreprises, montre que les sociétés travaillant avec l'UE se plaignent des nouvelles règles douanières. Christopher Hayward, le président du conseil d'administration de la City of London Corporation, l'organisation qui gère le quartier financier de Londres, estime que « Le Brexit a été un long et douloureux divorce. La confiance a été anéantie. » Selon un sondage de la British Chambers of Commerce de décembre, 2023, 60 % des exportateurs vers l'UE estiment que les échanges commerciaux sont plus difficiles qu'il y a un an. Or, toutes les obligations liées au Brexit ne sont pas encore en place. Les contrôles sanitaires sur les importations n'entreront en vigueur que cette année. Pour le gouvernement de Rishi Sunak, 2024 s'ouvre dans l'appréhension d'une défaite électorale, sur fond de prédictions économiques moroses et d'un retournement d'opinion sur le Brexit Quelques sondages mesurent même un « Bregret », le regret du Brexit… Après quatorze ans au pouvoir, cinq premiers ministres, un Brexit et divers scandales, les tories sont devancés d'au moins quinze points par le Labour dans toutes les enquêtes d'opinion. Toutefois, contrairement aux précédentes le Brexit ne devrait pas s'imposer comme un thème central des élections législatives qui auront lieu cette année.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
The Sunday Times' tech correspondent Danny Fortson brings on Pascal Lamy, chairman of the Climate Overshoot Commission to talk about climate migration (7:30), the huge cost of adaptation (12:40), solar geoengineering (14:40), the attraction of a sticking plaster solution (21:25), termination shock (26:40), carbon takeback obligations (32:30), pollution removal (37:00), and how Britain fights into this fight (41:10) Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Talking Europe hosts Pascal Lamy, co-ordinator of the Jacques Delors institutes, and a distinguished former head of the World Trade Organization and former EU Trade Commissioner. We discuss great power competition in today's world; the EU's influence when it comes to global trade and regulation; the critical importance of Africa to Europe; and climate adaptation in the light of Lamy's role as a member of the Climate Overshoot Commission. On Brexit, an issue on which Lamy has been a prolific commentator, his advice to the British Labour party is: "keep the idea that you have divorced, for political reasons, but keep sleeping together with Europe, because that's the way to address the economic problem."
L'Europe fait sa rentrée sous le signe de l'économie et de la diplomatie, avec le G20 et l'Assemblée générale des Nations unies, sur des chapitres où elle voulait porter une voix et un modèle singulier. Mais les catastrophes climatiques de l'été ont ajouté des préoccupations environnementales à l'agenda. Les élections européennes de juin 2024 seront également un enjeu de taille pour les 27. Nous recevons Pascal Lamy, un Européen convaincu qui a porté plusieurs casquettes tout au long de sa carrière : commissaire européen au Commerce, directeur général de l'OMC, et aujourd'hui coordinateur des Instituts Jacques Delors. Il pose son diagnostic sur l'état de santé de l'Union.
The global energy transition is unfolding in an increasingly fragmented world. The rise of green industrial policies aimed at bolstering domestic clean energy industries is heightening trade tensions and threatening to fracture global markets. Meanwhile, power struggles are amping up on the world stage. Russia's invasion of Ukraine, and simmering tensions between China and the West, have underscored the complexities of the post-Cold War global order. All of this is happening against the backdrop of a rapidly escalating climate crisis that requires a concerted global effort to address. What do broad trends of deglobalization mean for the clean energy transition? What would a retreat from the norms of free trade mean for the pace of clean energy deployment? And how can policymakers reconcile domestic economic priorities with the urgency of the climate crisis? This week host Jason Bordoff talks with Pascal Lamy about the role of international trade in meeting climate goals. Pascal is the chair of the Climate Overshoot Commission, an organization created to address the consequences of current and past greenhouse gas emissions. Previously, he was president of the Paris Peace Forum, a French nonprofit that convenes leaders to pursue global cooperation and collective action. Prior to that, he served as the director-general of the World Trade Organization from 2005 to 2013. He has also served in a variety of roles at Crédit Lyonnais, the European Commission, and the French government.
Ce mardi 13 décembre, l'Union européenne a conclu un accord politique sur la mise en place d'une taxe carbone à ses frontières. Désormais, avec cette taxe, les industriels qui voudront faire entrer sur le sol européen des produits étrangers devront payer pour le carbone émis lors de leur production. Entretien avec Pierre Leturcq, directeur des études à l'Institut Europe Jacques Delors, enseignant à Sciences Po Paris, collaborateur scientifique à l'Université Libre de Bruxelles, co-auteur d'une série de rapports sur le verdissement de la politique commerciale de l'UE avec Pascal Lamy et Geneviève Pons et expert de la relation entre commerce international et climat.
Top personalities from the political and academic worlds, including Pascal Lamy, Peter Altmaier, John Denton and Merit Janow, were amongst the 17 speakers at a September 29 conference at HEC Paris on constitutionalism. Over three intense sessions, the policy-makers and professors of law explored reforms in governance of public goods.The HEC Paris conference went beyond constitutionalism to explore the failures of transnational governance, policy responses and current free market dynamics in the past decade. It set out to propose reforms in multilevel governance of public goods at worldwide, European and national levels. In this way, the organizers, HEC professor of EU Law and Economics Armin Steinbach and Emeritus professor at EUI Florence, Ulrich Petersmann, hope to develop academically innovative research and concrete policy proposals for policymakers. This, they believe, will encourage policymakers to implement new approaches to address the growing number of these governance and constitutional failures the world is currently experiencing. The results of the three sessions at HEC are to be published in the form of a book in 2023. Read more on Knowledge@HEC Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
On this episode of the podcast, AGI President Jeff Rathke and Peter Rashish, Director of the AGI Geoeconomics Program, discuss the challenges facing globalization and the evolving international trading system …
On this episode of the podcast, AICGS President Jeff Rathke and Peter Rashish, Director of the AICGS Geoeconomics Program, discuss the challenges facing globalization and the evolving international trading system …
In this week's CER podcast, we discussed Macron's re-election as French President. We strung together the audio from an event that we held just after the elections. Pascal Lamy of the Paris Peace Forum, journalist and broadcaster Christine Ockrent and the Atlantic Council's Ben Haddad joined us to consider France's domestic political landscape, Macron's victory, his vision for French and EU policy this time around, and what the potential stumbling blocks might be. Presented and produced by our media co-ordinator Rosie Giorgi. Index 01:46 - Figures from the first round of voting and what they show about French society 03:38 - Demographic comparison between the Maastricht referendum in 1992 vs. the second round of these elections 05:01 - The diminished influence of socialists and conservatives in France 06:46 - June's legislative elections 08:37 - Climate policy as a priority 09:29 - Trade and economic policy under Macron 10:55 - Europe as central to Macron's identity 13:19 - 'European sovereignty' vs. 'strategic autonomy' 15:13 - Energy security 18:00 - The French relationship with Central and Eastern European member-states 21:11 - The enlargement debate
Pascal Lamy, coordinateur des Instituts Jacques Delors de Paris, Bruxelles et Berlin, était l'invité de Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce lundi 9 mai. Ils sont revenus sur les divergences de stratégies économiques entre la France et l'Allemagne, notamment la relance, la défense et l'énergie, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce lundi 9 mai, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Julien Tchernia, cofondateur et président d'ekWateur, Matthieu Guesné, fondateur et PDG de Lhyfe, Cécile Ratcliffe, directrice générale de Citigroup France, et Pascal Lamy, coordinateur des Instituts Jacques Delors de Paris, Bruxelles et Berlin, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Face à la guerre russo-ukrainienne, l'Europe et la mondialisation sont aujourd'hui en crise. D'une part, cette guerre a certes mis en exergue une relative unité européenne dans la mise en place de sanction à l'égard de Moscou. Néanmoins, les volontés d'autonomie stratégique européenne semblent se dissiper face à la violence de la Russie et la défense européenne se tourne à nouveau vers l'OTAN. D'autre part, la mondialisation a, depuis plusieurs décennies, été confrontée à de nombreux défis tels que la guerre en Irak, la crise financière de 2008, les conséquences des mouvements migratoires ou plus récemment la crise du Covid-19, et connait un dérèglement depuis lors. Avec la guerre en Ukraine, la géopolitique semble reprendre le pas sur la géoéconomie. L'Europe et la mondialisation sont-elles en panne ? La guerre en Ukraine est-elle annonciatrice d'un arrêt de la mondialisation au profit d'un retour à la régionalisation ? Tant que Poutine restera au pouvoir, assistera-t-on à une coupure profonde et durable de l'Europe opposant la Russie au États membres de l'Union européenne ? Dans quelle mesure cette guerre repose-t-elle la question des futurs élargissements européens ? Autant d'enjeux que Pascal Boniface et Pascal Lamy, ancien directeur général de l'OMC et président de l'Institut Jacques Delors, abordent dans ce podcast. Pour aller plus loin :
Gideon talks to former World Trade Organization chief Pascal Lamy about the French election and what political trends in France tell us about nationalism and anti-globalist movements around the world.Clips: France 24Want to read more?‘She's radiant': what French voters like about Le Pen this timePatriots vs globalists replaces the left-right divideFrench election polls: the race for the presidencySubscribe to The Rachman Review wherever you get your podcasts - please listen, rate and subscribe.Presented by Gideon Rachman. Produced by Fiona Symon. Sound design by Jasiu SigsworthRead a transcript of this episode on FT.com See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:54:25 - Le Grand Face-à-face - par : Etienne BERTIN - Débat avec Pascal Lamy, président du Forum de Paris sur la paix, ancien directeur de l'Organisation mondiale du commerce et coordinateur des Instituts Jacques Delors de Paris, Bruxelles et Berlin. - invités : Pascal LAMY - Pascal Lamy : Ancien directeur général de l'OMC, président émérite de l'Institut Jacques Delors
durée : 00:54:25 - Le Grand Face-à-face - par : Etienne BERTIN - Débat avec Pascal Lamy, président du Forum de Paris sur la paix, ancien directeur de l'Organisation mondiale du commerce et coordinateur des Instituts Jacques Delors de Paris, Bruxelles et Berlin. - invités : Pascal LAMY - Pascal Lamy : Ancien directeur général de l'OMC, président émérite de l'Institut Jacques Delors
durée : 02:00:51 - Les Matins - par : Guillaume Erner - .
Charles Goddard, editorial director at Economist Impact speaks to Pascal Lamy, president of the Paris Peace Forum, and Naoko Ishii, director at the Centre for the Global Commons at University of Tokyo, about marine chemical pollution in a broader context. Is chemical pollution a key anthropogenic challenge on a par with climate change and biodiversity loss? Why do we need to include chemical pollution as a broad set of global environmental challenges? Are we already at a tipping point? Relevant content: Report | The Invisible Wave: Getting to zero chemical pollution in the oceanData story | Chemicals and our oceans: A gathering crisisVideo | The Invisible WaveBack to Blue is an initiative of Economist Impact and The Nippon Foundation. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Pascal Lamy, président du Forum de Paris sur la paix, ex-directeur général de l'Organisation mondiale du commerce, ex-commissaire européen. Alors que la guerre en Ukraine entre dans sa troisième semaine, les forces de Vladimir Poutine intensifient leurs bombardements et accentuent la pression sur les grandes métropoles ukrainiennes. Les victimes civiles se comptent par centaines et plus de deux millions de personnes ont quitté le pays pour fuir les combats. Dès le début de l'invasion, la communauté internationale a pris des sanctions d'ampleur contre la Russie, principalement économiques et financières. Le sommet européen, qui s'est tenu les 10 et 11 mars 2022 à Versailles, s'est concentré sur une réponse commune face à l'offensive de Vladimir Poutine mais aussi sur l'autonomie des 27 États membres vis-à-vis des matières premières russes. Premier exportateur mondial de blé, la Russie est aussi le deuxième producteur de pétrole et dispose de 20 % des réserves globales de gaz. Quelles seront les conséquences liées à ces mesures ? Quel prix à payer pour le consommateur ? Une autonomie commerciale et stratégique de l'Union européenne est-elle possible ? L'UE peut-elle aller plus loin dans son soutien à l'Ukraine, comme le demande le président Zelensky ? Pascal Lamy répond. Présentation : Antoine Genton (TV5MONDE), Marie Charrel (« Le Monde »).
As China marks the 20th anniversary of its WTO membership, the trade body has been undergoing paralyzing pains for almost two years. The United States has been blocking member appointments to the Appellate Body, which is considered the “crown jewel” of the international trading system. If Washington has no intention to change its behavior, does that mean the organization would become irrelevant forever? As a major trading nation, how can China help revive the organization? And how likely is it for the temporary MPIA, or multi-party interim appeal arbitration arrangement mechanism established by the EU, China and other members, to become a permanent solution? In this episode of our special series on the 20th anniversary of China's WTO accession, join host Tu Yun and Pascal Lamy, former director-general of the WTO, for a closer look at these issues.
As China marks the 20th anniversary of its WTO membership, the trade body has been undergoing paralyzing pains for almost two years. The United States has been blocking member appointments to the Appellate Body, which is considered the “crown jewel” of the international trading system. If Washington has no intention to change its behavior, does that mean the organization would become irrelevant forever? As a major trading nation, how can China help revive the organization? And how likely is it for the temporary MPIA, or multi-party interim appeal arbitration arrangement mechanism established by the EU, China and other members, to become a permanent solution? In this episode of our special series on the 20th anniversary of China's WTO accession, join host Tu Yun and Pascal Lamy, former director-general of the WTO, for a closer look at these issues.
In this episode, former WTO Director-General, Pascal Lamy in conversation with host Axel M. Addy, tells the audience how trade opening, regional economic integration and aid for trade are pathways to economic prosperity for long-lasting peace. After introducing the innovative approach being undertaken by the Paris Peace Forum to promote peace, he shares his views on the impact of the COVID-19 pandemic on fragility risk, as well as the role of regional economic integration in supporting peacebuilding efforts, particularly in the context of the African Continental Free Trade Area (AfCFTA). He also touches on the role of the WTO accession process in driving countries to institute domestic reforms which can be conducive to peace. Finally, he provides advice to Director General Ngozi Okonjo-Iweala on the most pressing issues facing the WTO today Guest: - Mr. Pascal Lamy, Former Director-General, World Trade Organization Host: - Mr. Axel M. Addy, Former Minister of Commerce and Chief Negotiator of Liberia's Accession to the WTO
Reconciling global trade and sustainability Moderator: Rem Korteweg, Senior Research Fellow, Clingendael Institute Panellists: Geneviève Pons, Director General of the Brussels office, Jacque Delors Institute Pascal Lamy, President Emeritus, Jacques Delors Institute This podcast episode was recorded on July 16 2020 The AIG Global Trade Series 2020 examines the ongoing challenges, opportunities and transformations that are reshaping the world's multilateral trading system. As politicians and business leaders focus on restoring the world economy after the sudden disruption caused by COVID-19, it seems that the concerns with climate change have taken a back seat. And yet, in the EU, there is real leadership being seen when it comes to using the green agenda to drive economic recovery. In this podcast, moderator Rem Korteweg of the Clingendael Institute is joined by Geneviève Pons, director general of the Brussels office of the Jacque Delors Institute and honorary Director of the European Commission; and Pascal Lamy, president emeritus of the Jacque Delors Institute and the former director general of the World Trade Organization and former EU trade commissioner. Listen as they discuss the link between the future of the global trade system, the effort to address climate change, and how COVID-19 has impacted it all. Can job creation, investment, redevelopment, fossil fuel transition and waste management be aligned with green agenda targets? Can trade liberalization be promoted while also preserving climate conditionalities and carbon border adjustments? Or, are the worlds of global trade and sustainability simply too far apart to ever reconcile? The Delors Institute published a report ‘Greener After' which focuses on the green recovery stimulus for Europe post COVID-19. Many of the topics covered in this podcast are developed in the report. The Greener After report can be found here - https://institutdelors.eu/publications/greener-after/. __________ The views and opinions expressed in this podcast series are those of the speakers and do not necessarily reflect the official policy or position of American International Group, Inc. or its subsidiaries or affiliates (“AIG”). Any content provided by our speakers are of their opinion and are not intended to malign any religion, ethnic group, club, organization, company, individual or anyone or anything. AIG makes no representations as to accuracy, completeness, correctness, or validity of any information provided during this podcast series and will not be liable for any errors, omissions, or delays in this information or any losses injuries, or damages arising from its use.
As negotiations between the UK and the EU hit choppy waters, the Briefing Room asks what does the EU want from Brexit and what would be its bottom line? David Aaronovitch is joined by expert guests including:Pascal Lamy, former EU Trade Commissioner and Director General of the World Trade OrganisationDaniela Schwarzer, Head of the German Council on Foreign RelationsJacek Rostowski, former Minister of Finance and Deputy Prime Minister of Poland