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Au-delà du cercle arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire « haine » mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme « Laponie » ou « Lapons », des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des « porteurs de haillons ». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996.Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille.À écouter aussiEn Finlande, les gardien.ne.s du Sápmi #1Avec : Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil SámiEn savoir plus : sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à InariProgrammation musicale : Mari Boine, Béaïvi Nieïda 1998 Hildá Länsmann & Lávre, Jodi 2021
Au-delà du cercle arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire « haine » mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme « Laponie » ou « Lapons », des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des « porteurs de haillons ». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996.Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille.À écouter aussiEn Finlande, les gardien.ne.s du Sápmi #1Avec : Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil SámiEn savoir plus : sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à InariProgrammation musicale : Mari Boine, Béaïvi Nieïda 1998 Hildá Länsmann & Lávre, Jodi 2021
Au-delà du cercle Arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire «haine» mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme «Laponie» ou «Lapons», des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des «porteurs de haillons». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996.Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille. Avec :- Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat- Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari- Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur- Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes- Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna- Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande - Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes- Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi. En savoir plus :- sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari- sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie- sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari- sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande - sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie- sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial- sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande- sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari.
Au-delà du cercle Arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire «haine» mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme «Laponie» ou «Lapons», des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des «porteurs de haillons». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996.Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille. Avec :- Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat- Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari- Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur- Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes- Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna- Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande - Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes- Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi. En savoir plus :- sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari- sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie- sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari- sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande - sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie- sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial- sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande- sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari.
En Bretagne, le festival NoBorder : des micro-territoires au Tout-Monde. Jeanne Lacaille vous propose d'aller prendre l'air dans le Finistère à la découverte du festival No Border, dédié aux musiques populaires du monde.La 14è édition de No Border a eu lieu du 5 au 15 décembre 2024 à Brest et hors-les-murs avec, comme toujours, un goût prononcé pour l'altérité, les hybridations, les danses, la transe. Cette année, le festival breton proposait un focus, au-delà des frontières, sur «la puissance qui émane des localités et de leurs écosystèmes naturels, poétiques et sensibles». Une boussole pour explorer la programmation du festival No Border qui s'est attaché à célébrer les points de rencontre, les ponts qui relient entre eux les micro-territoires mis à l'honneur de l'édito 2024. Avec : Christine Salem, Crabe Marteau, Diwan Diwan, Aedes, Dj Mouledous, Polyphème, Alexis Degrenier, Yann Gourdon, Tangui Le Cras aka CRAZE.After movie 2024 Instagram Festival No BorderSite Festival No Border.
En Bretagne, le festival NoBorder : des micro-territoires au Tout-Monde. Jeanne Lacaille vous propose d'aller prendre l'air dans le Finistère à la découverte du festival No Border, dédié aux musiques populaires du monde.La 14è édition de No Border a eu lieu du 5 au 15 décembre 2024 à Brest et hors-les-murs avec, comme toujours, un goût prononcé pour l'altérité, les hybridations, les danses, la transe. Cette année, le festival breton proposait un focus, au-delà des frontières, sur «la puissance qui émane des localités et de leurs écosystèmes naturels, poétiques et sensibles». Une boussole pour explorer la programmation du festival No Border qui s'est attaché à célébrer les points de rencontre, les ponts qui relient entre eux les micro-territoires mis à l'honneur de l'édito 2024. Avec : Christine Salem, Crabe Marteau, Diwan Diwan, Aedes, Dj Mouledous, Polyphème, Alexis Degrenier, Yann Gourdon, Tangui Le Cras aka CRAZE.After movie 2024 Instagram Festival No BorderSite Festival No Border.
Une vingtaine d'artistes venue du monde entier font l'expérience d'une retraite artistique au Monastère de Ségriès. Reportage Jeanne Lacaille. Fin septembre, une vingtaine d'artistes venus du monde entier ont fait l'expérience de la retraite artistique pendant une semaine dans un ancien monastère cistercien : le Monastère de Ségriès, entre lavande, oliviers et Verdon. Un rassemblement œcuménique où toutes et tous se sont abandonnés avec joie à cette résidence de création collective, intense et exigeante qui donne lieu depuis quatre ans à La Symphonie de Ségriès, une soirée de concerts hors-norme qui pendant 8h entraîne le public, d'un mouvement à l'autre, au fil d'une partition très libre, des jardins à la chapelle du monastère, en passant par son cloître et sa forêt. Certain.e.s sont connu.e.s, d'autres pas, mais toutes et tous ont un jour croisé la route du Souffle Collectif qui interroge la dimension rituelle de la musique live depuis 2013. Celle également du vidéaste Vincent Moon qui, après avoir filmé les stars du rock indé pour la Blogothèque, s'est tourné, pour la collection Petites Planètes, vers l'exploration des cultures chamaniques, des traditions musicales liées à la terre et des cérémonies de transe. Et ce sont donc eux – en complicité avec l'agence Powa et l'équipe du Monastère de Ségriès — qui ont invité ces artistes à expérimenter, entre nature et culture, profane et sacré. Tout ça, sous l'influence d'une super lune, d'une éclipse solaire et de l'équinoxe d'automne, alors autant vous dire que s'orchestre là une aventure vraiment cosmique, où le processus de création compte autant – voire plus — que le résultat final. Avec : Vincent Moon, Raul Refree (Catalogne), Walid Ben Selim (Maroc), Fransy Gonzalez (Galice), Arthur Larrue (France), Marc Vilajuana (Catalogne), Fanny Perrier-Rochas (France), Neda Caneiro (Suisse/Tessin), Mehdi Chaïb (France), Zoé Perret (France), Li-Chin Li (Taïwan), Tomi Lebrero (Argentine), Yann Hunziker (Suisse), Anja Jacobsen (Danemark), Zora Snake (Cameroun), Abdallah Abozekry (Égypte), Ross Daly (Crète)… Un reportage de Jeanne Lacaille. Bonus : Les Portraits sonoresRoss Daly : Maître des lyres crétoises, spécialiste des musiques modales, l'irlandais Ross Daly vit en Crète où il dirige, depuis 1982, l'école de musique Labyrinth Musical Workshops dans le petit village d'Houdetsi. Li-Chin Li : Basée à Taïwan, la trentenaire est l'une des rares musiciennes de sa génération à composer pour l'orgue à bouche sheng, un instrument plurimillénaire originaire de Chine. Jazz, musiques improvisées, techno... Li-Chin Li repousse les limites de son instrument, entre répertoire traditionnel et approche expérimentale. Marc Vilajuana : Expert ès-chants grégoriens, façon traditionnelle ou électronique avec le projet Gregotechno, le sémillant Marc Vilajuana navigue entre la Catalogne, Toulouse et la Galice où il étudie également les danses & chants de la région. Fanny Perrier-Rochas : D'abord bergère dans les Hautes-Alpes, Fanny Perrier-Rochas se consacre aujourd'hui aux chants sacrés d'Orient (byzantin, grec ancien, araméen) après s'être formée auprès de Sœur Marie Keyrouz, quand elle n'enregistre pas la B.O du jeu vidéo Assassins Creed Odyssee ! Prochaines dates ciné-live-transe de Vincent Moon (Petites Planètes) : 22 mars 2025 au Jeu de Paume à Paris. Site Petites Planètes - YouTube Ségriès édition 2023 par Vincent Moon. Prochaines dates du Collectif Souffle : le 20 décembre 2024 pour le solstice d'hiver au Consulat à Paris. Instagram - SiteSite du Monastère de Ségriès.
Une vingtaine d'artistes venue du monde entier font l'expérience d'une retraite artistique au Monastère de Ségriès. Reportage Jeanne Lacaille. Fin septembre, une vingtaine d'artistes venus du monde entier ont fait l'expérience de la retraite artistique pendant une semaine dans un ancien monastère cistercien : le Monastère de Ségriès, entre lavande, oliviers et Verdon. Un rassemblement œcuménique où toutes et tous se sont abandonnés avec joie à cette résidence de création collective, intense et exigeante qui donne lieu depuis quatre ans à La Symphonie de Ségriès, une soirée de concerts hors-norme qui pendant 8h entraîne le public, d'un mouvement à l'autre, au fil d'une partition très libre, des jardins à la chapelle du monastère, en passant par son cloître et sa forêt. Certain.e.s sont connu.e.s, d'autres pas, mais toutes et tous ont un jour croisé la route du Souffle Collectif qui interroge la dimension rituelle de la musique live depuis 2013. Celle également du vidéaste Vincent Moon qui, après avoir filmé les stars du rock indé pour la Blogothèque, s'est tourné, pour la collection Petites Planètes, vers l'exploration des cultures chamaniques, des traditions musicales liées à la terre et des cérémonies de transe. Et ce sont donc eux – en complicité avec l'agence Powa et l'équipe du Monastère de Ségriès — qui ont invité ces artistes à expérimenter, entre nature et culture, profane et sacré. Tout ça, sous l'influence d'une super lune, d'une éclipse solaire et de l'équinoxe d'automne, alors autant vous dire que s'orchestre là une aventure vraiment cosmique, où le processus de création compte autant – voire plus — que le résultat final. Avec : Vincent Moon, Raul Refree (Catalogne), Walid Ben Selim (Maroc), Fransy Gonzalez (Galice), Arthur Larrue (France), Marc Vilajuana (Catalogne), Fanny Perrier-Rochas (France), Neda Caneiro (Suisse/Tessin), Mehdi Chaïb (France), Zoé Perret (France), Li-Chin Li (Taïwan), Tomi Lebrero (Argentine), Yann Hunziker (Suisse), Anja Jacobsen (Danemark), Zora Snake (Cameroun), Abdallah Abozekry (Égypte), Ross Daly (Crète)… Un reportage de Jeanne Lacaille. Bonus : Les Portraits sonoresRoss Daly : Maître des lyres crétoises, spécialiste des musiques modales, l'irlandais Ross Daly vit en Crète où il dirige, depuis 1982, l'école de musique Labyrinth Musical Workshops dans le petit village d'Houdetsi. Li-Chin Li : Basée à Taïwan, la trentenaire est l'une des rares musiciennes de sa génération à composer pour l'orgue à bouche sheng, un instrument plurimillénaire originaire de Chine. Jazz, musiques improvisées, techno... Li-Chin Li repousse les limites de son instrument, entre répertoire traditionnel et approche expérimentale. Marc Vilajuana : Expert ès-chants grégoriens, façon traditionnelle ou électronique avec le projet Gregotechno, le sémillant Marc Vilajuana navigue entre la Catalogne, Toulouse et la Galice où il étudie également les danses & chants de la région. Fanny Perrier-Rochas : D'abord bergère dans les Hautes-Alpes, Fanny Perrier-Rochas se consacre aujourd'hui aux chants sacrés d'Orient (byzantin, grec ancien, araméen) après s'être formée auprès de Sœur Marie Keyrouz, quand elle n'enregistre pas la B.O du jeu vidéo Assassins Creed Odyssee ! Prochaines dates ciné-live-transe de Vincent Moon (Petites Planètes) : 22 mars 2025 au Jeu de Paume à Paris. Site Petites Planètes - YouTube Ségriès édition 2023 par Vincent Moon. Prochaines dates du Collectif Souffle : le 20 décembre 2024 pour le solstice d'hiver au Consulat à Paris. Instagram - SiteSite du Monastère de Ségriès.
Et Emmanuel Plane nous parle de son livre : "J'ai promené le chien de Guy-Man", bourré d'anecdotes !
Une exploration des expressions contemporaines du taarab à Zanzibar avec Brain Boy, Siti Amina et l'équipe de la Dhow Countries Music Academy. Un reportage de Jeanne Lacaille en marge du Festival Sauti Za Busara (@sautizabusara). (Rediffusion) Formé dans le creuset du métissage zanzibari au XIXè siècle, mêlant influences africaines, arabes et indiennes, le taarab est LA musique traditionnelle de l'archipel, sa bande-son par excellence. À l'image de Zanzibar, syncrétique et composite par essence, quelles sont les nouvelles mutations du taarab ? Que dit-il de Zanzibar aujourd'hui et quelle est sa fonction ? Quelles sont ses perspectives d'avenir dans un contexte local de sur-tourisme ? Intimement lié à l'histoire politique de l'île, le taarab a-t-il encore un rôle à jouer sur l'échiquier local ? Que reste-t-il de l'héritage des pionnières ? Après Siti Binti Saad et Bi Kidude, le taarab est-il toujours un vecteur d'émancipation pour les femmes ? Nos invités :>> Lauréat d'un Zanzibar Youth Award en 2022 pour son EP The Return of Zenzi Flavor, Brain Boy est une jeune pousse du Zenji Flavor, mouvement hip-hop né dans les années 90 à Zanzibar qui sample abondamment taarab & kidumbaki dans un geste créatif et identitaire. Son rêve ? Un Grammy Award pour le taarab ! Nous retrouvons le jeune artiste côté studio chez Stone Town Records, en marge de son ultime répétition avant son concert sur la scène du festival Sauti Za Busara.>> Fondée en 2001 à Stone Town, la Dhow Countries Music Academy est à la fois une ONG et la seule école de musique de Zanzibar. Sa mission ? Préserver, transmettre et promouvoir les musiques traditionnelles de l'archipel, taarab en tête, à l'heure où toute la jeunesse tanzanienne n'a que deux mots à la bouche : singeli et afrobeats. Malgré ses quelques mécènes et sa trentaine d'élèves — qui pour certain.e.s viennent de loin pour étudier le taarab — l'avenir de la DCMA est menacé par le manque de soutien du gouvernement. Celui du taarab aussi ? Point sur la situation avec Halda sa directrice, le professeur Tryphon et deux jeunes élèves, Frank et Thureiya. >> Comme Siti Binti Saad et Bi Kidude avant elle, Siti Amina a déserté mariage et violences conjugales pour se consacrer à la musique. Frondeuse et féministe, elle est aujourd'hui la chanteuse du groupe Siti & The Band qui a bien décollé depuis sa formation à la Dhow Countries Music Academy avec un taarab aux fondations traditionnelles enrichi d'éclats jazz, de grooves funk ou reggae, et de feats audacieux. Après son triomphe sur la scène du festival Sauti Za Busara, elle nous donne rendez-vous à Hifadhi Zanzibar Majestic Theatre, l'un des derniers lieux de musique live et de culture à Stone Town, l'un des rares bâtiments historiques de la ville à ne pas encore avoir été transformé en hôtel par les promoteurs de la surmise en tourisme de l'archipel. Ce reportage pose les questions suivantes :Quelles sont les nouvelles mutations du taarab ?Que disent-elles de la société zanzibari ?Quelle est la fonction du taarab aujourd'hui ?Quelles sont les perspectives d'avenir dans un contexte de surtourisme ?Que reste-t-il de l'héritage des pionnières Siti Binti Saad et Bi Kidude ?Après elles, le taarab est-il toujours un vecteur d'émancipation pour les femmes ?À lire sur PAMBi Kidude sur PAM.
Une exploration des expressions contemporaines du taarab à Zanzibar avec Brain Boy, Siti Amina et l'équipe de la Dhow Countries Music Academy. Un reportage de Jeanne Lacaille en marge du Festival Sauti Za Busara (@sautizabusara). (Rediffusion) Formé dans le creuset du métissage zanzibari au XIXè siècle, mêlant influences africaines, arabes et indiennes, le taarab est LA musique traditionnelle de l'archipel, sa bande-son par excellence. À l'image de Zanzibar, syncrétique et composite par essence, quelles sont les nouvelles mutations du taarab ? Que dit-il de Zanzibar aujourd'hui et quelle est sa fonction ? Quelles sont ses perspectives d'avenir dans un contexte local de sur-tourisme ? Intimement lié à l'histoire politique de l'île, le taarab a-t-il encore un rôle à jouer sur l'échiquier local ? Que reste-t-il de l'héritage des pionnières ? Après Siti Binti Saad et Bi Kidude, le taarab est-il toujours un vecteur d'émancipation pour les femmes ? Nos invités :>> Lauréat d'un Zanzibar Youth Award en 2022 pour son EP The Return of Zenzi Flavor, Brain Boy est une jeune pousse du Zenji Flavor, mouvement hip-hop né dans les années 90 à Zanzibar qui sample abondamment taarab & kidumbaki dans un geste créatif et identitaire. Son rêve ? Un Grammy Award pour le taarab ! Nous retrouvons le jeune artiste côté studio chez Stone Town Records, en marge de son ultime répétition avant son concert sur la scène du festival Sauti Za Busara.>> Fondée en 2001 à Stone Town, la Dhow Countries Music Academy est à la fois une ONG et la seule école de musique de Zanzibar. Sa mission ? Préserver, transmettre et promouvoir les musiques traditionnelles de l'archipel, taarab en tête, à l'heure où toute la jeunesse tanzanienne n'a que deux mots à la bouche : singeli et afrobeats. Malgré ses quelques mécènes et sa trentaine d'élèves — qui pour certain.e.s viennent de loin pour étudier le taarab — l'avenir de la DCMA est menacé par le manque de soutien du gouvernement. Celui du taarab aussi ? Point sur la situation avec Halda sa directrice, le professeur Tryphon et deux jeunes élèves, Frank et Thureiya. >> Comme Siti Binti Saad et Bi Kidude avant elle, Siti Amina a déserté mariage et violences conjugales pour se consacrer à la musique. Frondeuse et féministe, elle est aujourd'hui la chanteuse du groupe Siti & The Band qui a bien décollé depuis sa formation à la Dhow Countries Music Academy avec un taarab aux fondations traditionnelles enrichi d'éclats jazz, de grooves funk ou reggae, et de feats audacieux. Après son triomphe sur la scène du festival Sauti Za Busara, elle nous donne rendez-vous à Hifadhi Zanzibar Majestic Theatre, l'un des derniers lieux de musique live et de culture à Stone Town, l'un des rares bâtiments historiques de la ville à ne pas encore avoir été transformé en hôtel par les promoteurs de la surmise en tourisme de l'archipel. Ce reportage pose les questions suivantes :Quelles sont les nouvelles mutations du taarab ?Que disent-elles de la société zanzibari ?Quelle est la fonction du taarab aujourd'hui ?Quelles sont les perspectives d'avenir dans un contexte de surtourisme ?Que reste-t-il de l'héritage des pionnières Siti Binti Saad et Bi Kidude ?Après elles, le taarab est-il toujours un vecteur d'émancipation pour les femmes ?À lire sur PAMBi Kidude sur PAM.
Reportage à Sète de Jeanne Lacaille pour les 70 ans de carrière de René Lacaille. Le 26 septembre 2024, l'accordéoniste réunionnais René Lacaille fêtera ses 70 ans de carrière au Théâtre Molière à Sète. Sète, où le musicien s'est installé depuis trois ans avec son épouse et une bonne partie de leur petite tribu, notamment sa fille Oriane, du groupe Bonbon Vodou.René Lacaille voit le jour en 1946 à St-Leu à La Réunion dans une famille de musiciens qui jouent du séga, du quadrille créole, des valses et des polkas dans les bals poussière, les fêtes de campagnes et les mariages. Dès son plus jeune âge, René embrasse la musique et l'accordéon comme instrument de prédilection. Après son service militaire en métropole, René apprend le solfège avec son grand frère et s'immerge dans le joyeux bouillon de Mai-68 à Paris. De retour au péi, René goûte au séga-jazz avec Luc Donat puis forme, en 1976, le groupe culte Caméléon avec Alain Peters, Bernard Brancard, Hervé Imare, Joël Gontier et Loy Ehrlich ; ensemble ils électrisent maloya et séga à la sauce psychédélique.Retour dans l'hexagone, René Lacaille met ses talents de multi-instrumentiste au service d'artistes comme George Moustaki, Manu Dibango ou Jacques Higelin. La musique, c'est meilleur à plusieurs pour René qui, en 2002, s'associe au bluesman américain Bob Brozman pour l'album Dig Dig, mais aussi, en bon passeur, avec ses enfants, sa marmaille, Marco et Oriane, pour le disque Gatir en 2005. Chez les Lacaille, on l'a dit, la musique est une affaire de famille, de famille artistique aussi : de Lo'Jo aux Ogres de Barback, en passant par Danyel Waro & Vincent Ségal (pour l'album Kordéon Caméléon, un disque pour lequel René a reçu en 2009 le prix de l'Académie Charles Cros).Notre reporter Jeanne Lacaille a passé quelques jours chez René Lacaille, à table, sur la plage, en studio, avec toute la famille. Ses amis en profitent pour lui souhaiter un très bel anniversaire. Et nous aussi !Site René Lacaille - Facebook - Instagram - Deezer - YouTube► Concert anniversaire le 26 septembre 2024 au Théâtre Molière de SètePour aller plus loin :Site de sa fille Oriane Lacaille Site de Bonbon Vodou, sa fille Oriane Lacaille et son gendre Jeremy BoucrisRéunion La 1ère
Reportage à Sète de Jeanne Lacaille pour les 70 ans de carrière de René Lacaille. Le 26 septembre 2024, l'accordéoniste réunionnais René Lacaille fêtera ses 70 ans de carrière au Théâtre Molière à Sète. Sète, où le musicien s'est installé depuis trois ans avec son épouse et une bonne partie de leur petite tribu, notamment sa fille Oriane, du groupe Bonbon Vodou.René Lacaille voit le jour en 1946 à St-Leu à La Réunion dans une famille de musiciens qui jouent du séga, du quadrille créole, des valses et des polkas dans les bals poussière, les fêtes de campagnes et les mariages. Dès son plus jeune âge, René embrasse la musique et l'accordéon comme instrument de prédilection. Après son service militaire en métropole, René apprend le solfège avec son grand frère et s'immerge dans le joyeux bouillon de Mai-68 à Paris. De retour au péi, René goûte au séga-jazz avec Luc Donat puis forme, en 1976, le groupe culte Caméléon avec Alain Peters, Bernard Brancard, Hervé Imare, Joël Gontier et Loy Ehrlich ; ensemble ils électrisent maloya et séga à la sauce psychédélique.Retour dans l'hexagone, René Lacaille met ses talents de multi-instrumentiste au service d'artistes comme George Moustaki, Manu Dibango ou Jacques Higelin. La musique, c'est meilleur à plusieurs pour René qui, en 2002, s'associe au bluesman américain Bob Brozman pour l'album Dig Dig, mais aussi, en bon passeur, avec ses enfants, sa marmaille, Marco et Oriane, pour le disque Gatir en 2005. Chez les Lacaille, on l'a dit, la musique est une affaire de famille, de famille artistique aussi : de Lo'Jo aux Ogres de Barback, en passant par Danyel Waro & Vincent Ségal (pour l'album Kordéon Caméléon, un disque pour lequel René a reçu en 2009 le prix de l'Académie Charles Cros).Notre reporter Jeanne Lacaille a passé quelques jours chez René Lacaille, à table, sur la plage, en studio, avec toute la famille. Ses amis en profitent pour lui souhaiter un très bel anniversaire. Et nous aussi !Site René Lacaille - Facebook - Instagram - Deezer - YouTube► Concert anniversaire le 26 septembre 2024 au Théâtre Molière de SètePour aller plus loin :Site de sa fille Oriane Lacaille Site de Bonbon Vodou, sa fille Oriane Lacaille et son gendre Jeremy BoucrisRéunion La 1ère
Voyage immobile depuis les Vosges avec l'audio-naturaliste et artiste sonore Marc Namblard qui dévoile les trésors de sa sonothèque. «J'ai assez vite cherché le sens de ma vie au contact de la nature, qui m'a tôt semblé être la seule véritable palpitation du monde.»Quelques mots de l'audio-naturaliste et artiste sonore Marc Namblard qui, depuis trente ans, promène ses micros au cœur du monde sauvage en quête de sons et de rencontres élémentaires. De ses forêts vosgiennes à celles de l'Amazonie, de l'Alaska aux Cévennes, Marc Namblard nous entraîne dans un voyage aux confins du sensible… Tendez l'oreille ! Un reportage de Jeanne Lacaille. En savoir plus : Le site web de Marc Namblard L'Esprit des Lieux, un film sur Marc Namblard, de Stéphane Manchematin et Serge Steyer.
Voyage immobile depuis les Vosges avec l'audio-naturaliste et artiste sonore Marc Namblard qui dévoile les trésors de sa sonothèque. «J'ai assez vite cherché le sens de ma vie au contact de la nature, qui m'a tôt semblé être la seule véritable palpitation du monde.»Quelques mots de l'audio-naturaliste et artiste sonore Marc Namblard qui, depuis trente ans, promène ses micros au cœur du monde sauvage en quête de sons et de rencontres élémentaires. De ses forêts vosgiennes à celles de l'Amazonie, de l'Alaska aux Cévennes, Marc Namblard nous entraîne dans un voyage aux confins du sensible… Tendez l'oreille ! Un reportage de Jeanne Lacaille. En savoir plus : Le site web de Marc Namblard L'Esprit des Lieux, un film sur Marc Namblard, de Stéphane Manchematin et Serge Steyer.
Transhumance sonore en Soule, la plus sauvage des sept provinces du Pays basque. En quête d'un chant qui célèbre le sauvage et que seuls quelques bergers continuent de faire résonner dans les montagnes. Dans les hauteurs des Pyrénées Atlantiques, sur le côté français du Pays Basque, la province de la Soule ou Xiberoa est connue pour abriter un chant aussi fascinant que confidentiel : le basa ahaide. Ce chant ancestral, sans paroles, s'est transmis oralement et il traduit l'émotion du berger-chanteur face à la splendeur, la grandeur des éléments en altitude, quand il se retrouve seul, là-haut dans sa cabane ou cayolar après avoir transhumé à pied avec ses bêtes. Ce chant célèbre alors ces retrouvailles mais aussi une relation intime entre l'homme et son environnement, vivant, avec lequel il fait corps. Traditionnellement, il se dit que le basa ahaide se chante seul, en extérieur ; car la montagne, avec son écho puissant, chante le reste. Intriguée par ces chants du sauvage, Jeanne Lacaille est partie à la rencontre de bergers et de bergères qui continuent de partir avec des troupeaux en estive à la belle saison ; mais aussi des artistes souletins qui entretiennent, partagent ce répertoire du basa ahaide. Dans une terre de forêts, de gorges vertigineuses et de montagnes, où la vivacité de la culture pastorale fait la fierté de ses 13 000 habitant.e.s qui ne manquent jamais de célébrer en chansons leur langue, leur identité et leurs montagnes.Un voyage sonore de Jeanne Lacaille.En savoir plus : - Sur La Soule, l'une des provinces les plus sauvages du Pays basque- Sur Julen Achiary, artiste de basa ahaide et membre du quartet Haratago- Sur le festival Errobiko Festibala qui se tient à Itxassou du 18 au 21 juillet 2024.
Transhumance sonore en Soule, la plus sauvage des sept provinces du Pays basque. En quête d'un chant qui célèbre le sauvage et que seuls quelques bergers continuent de faire résonner dans les montagnes. Dans les hauteurs des Pyrénées Atlantiques, sur le côté français du Pays Basque, la province de la Soule ou Xiberoa est connue pour abriter un chant aussi fascinant que confidentiel : le basa ahaide. Ce chant ancestral, sans paroles, s'est transmis oralement et il traduit l'émotion du berger-chanteur face à la splendeur, la grandeur des éléments en altitude, quand il se retrouve seul, là-haut dans sa cabane ou cayolar après avoir transhumé à pied avec ses bêtes. Ce chant célèbre alors ces retrouvailles mais aussi une relation intime entre l'homme et son environnement, vivant, avec lequel il fait corps. Traditionnellement, il se dit que le basa ahaide se chante seul, en extérieur ; car la montagne, avec son écho puissant, chante le reste. Intriguée par ces chants du sauvage, Jeanne Lacaille est partie à la rencontre de bergers et de bergères qui continuent de partir avec des troupeaux en estive à la belle saison ; mais aussi des artistes souletins qui entretiennent, partagent ce répertoire du basa ahaide. Dans une terre de forêts, de gorges vertigineuses et de montagnes, où la vivacité de la culture pastorale fait la fierté de ses 13 000 habitant.e.s qui ne manquent jamais de célébrer en chansons leur langue, leur identité et leurs montagnes.Un voyage sonore de Jeanne Lacaille.En savoir plus : - Sur La Soule, l'une des provinces les plus sauvages du Pays basque- Sur Julen Achiary, artiste de basa ahaide et membre du quartet Haratago- Sur le festival Errobiko Festibala qui se tient à Itxassou du 18 au 21 juillet 2024.
Une exploration des expressions contemporaines du taarab à Zanzibar avec Brain Boy, Siti Amina et l'équipe de la Dhow Countries Music Academy. Un reportage de Jeanne Lacaille en marge du Festival Sauti Za Busara (@sautizabusara). (Rediffusion) Formé dans le creuset du métissage zanzibari au XIXè siècle, mêlant influences africaines, arabes et indiennes, le taarab est LA musique traditionnelle de l'archipel, sa bande-son par excellence. À l'image de Zanzibar, syncrétique et composite par essence, quelles sont les nouvelles mutations du taarab ? Que dit-il de Zanzibar aujourd'hui et quelle est sa fonction ? Quelles sont ses perspectives d'avenir dans un contexte local de sur-tourisme ? Intimement lié à l'histoire politique de l'île, le taarab a-t-il encore un rôle à jouer sur l'échiquier local ? Que reste-t-il de l'héritage des pionnières ? Après Siti Binti Saad et Bi Kidude, le taarab est-il toujours un vecteur d'émancipation pour les femmes ?Nos invités :>> Lauréat d'un Zanzibar Youth Award en 2022 pour son EP The Return of Zenzi Flavor, Brain Boy est une jeune pousse du Zenji Flavor, mouvement hip-hop né dans les années 90 à Zanzibar qui sample abondamment taarab & kidumbaki dans un geste créatif et identitaire. Son rêve ? Un Grammy Award pour le taarab ! Nous retrouvons le jeune artiste côté studio chez Stone Town Records, en marge de son ultime répétition avant son concert sur la scène du festival Sauti Za Busara.>> Fondée en 2001 à Stone Town, la Dhow Countries Music Academy est à la fois une ONG et la seule école de musique de Zanzibar. Sa mission ? Préserver, transmettre et promouvoir les musiques traditionnelles de l'archipel, taarab en tête, à l'heure où toute la jeunesse tanzanienne n'a que deux mots à la bouche : singeli et afrobeats. Malgré ses quelques mécènes et sa trentaine d'élèves — qui pour certain.e.s viennent de loin pour étudier le taarab — l'avenir de la DCMA est menacé par le manque de soutien du gouvernement. Celui du taarab aussi ? Point sur la situation avec Halda sa directrice, le professeur Tryphon et deux jeunes élèves, Frank et Thureiya.>> Comme Siti Binti Saad et Bi Kidude avant elle, Siti Amina a déserté mariage et violences conjugales pour se consacrer à la musique. Frondeuse et féministe, elle est aujourd'hui la chanteuse du groupe Siti & The Band qui a bien décollé depuis sa formation à la Dhow Countries Music Academy avec un taarab aux fondations traditionnelles enrichi d'éclats jazz, de grooves funk ou reggae, et de feats audacieux. Après son triomphe sur la scène du festival Sauti Za Busara, elle nous donne rendez-vous à Hifadhi Zanzibar Majestic Theatre, l'un des derniers lieux de musique live et de culture à Stone Town, l'un des rares bâtiments historiques de la ville à ne pas encore avoir été transformé en hôtel par les promoteurs de la surmise en tourisme de l'archipel.Ce reportage pose les questions suivantes :Quelles sont les nouvelles mutations du taarab ?Que disent-elles de la société zanzibari ?Quelle est la fonction du taarab aujourd'hui ?Quelles sont les perspectives d'avenir dans un contexte de surtourisme ?Que reste-t-il de l'héritage des pionnières Siti Binti Saad et Bi Kidude ?Après elles, le taarab est-il toujours un vecteur d'émancipation pour les femmes ?À lire sur PAMBi Kidude sur PAM.
Une exploration des expressions contemporaines du taarab à Zanzibar avec Brain Boy, Siti Amina et l'équipe de la Dhow Countries Music Academy. Un reportage de Jeanne Lacaille en marge du Festival Sauti Za Busara (@sautizabusara). (Rediffusion) Formé dans le creuset du métissage zanzibari au XIXè siècle, mêlant influences africaines, arabes et indiennes, le taarab est LA musique traditionnelle de l'archipel, sa bande-son par excellence. À l'image de Zanzibar, syncrétique et composite par essence, quelles sont les nouvelles mutations du taarab ? Que dit-il de Zanzibar aujourd'hui et quelle est sa fonction ? Quelles sont ses perspectives d'avenir dans un contexte local de sur-tourisme ? Intimement lié à l'histoire politique de l'île, le taarab a-t-il encore un rôle à jouer sur l'échiquier local ? Que reste-t-il de l'héritage des pionnières ? Après Siti Binti Saad et Bi Kidude, le taarab est-il toujours un vecteur d'émancipation pour les femmes ?Nos invités :>> Lauréat d'un Zanzibar Youth Award en 2022 pour son EP The Return of Zenzi Flavor, Brain Boy est une jeune pousse du Zenji Flavor, mouvement hip-hop né dans les années 90 à Zanzibar qui sample abondamment taarab & kidumbaki dans un geste créatif et identitaire. Son rêve ? Un Grammy Award pour le taarab ! Nous retrouvons le jeune artiste côté studio chez Stone Town Records, en marge de son ultime répétition avant son concert sur la scène du festival Sauti Za Busara.>> Fondée en 2001 à Stone Town, la Dhow Countries Music Academy est à la fois une ONG et la seule école de musique de Zanzibar. Sa mission ? Préserver, transmettre et promouvoir les musiques traditionnelles de l'archipel, taarab en tête, à l'heure où toute la jeunesse tanzanienne n'a que deux mots à la bouche : singeli et afrobeats. Malgré ses quelques mécènes et sa trentaine d'élèves — qui pour certain.e.s viennent de loin pour étudier le taarab — l'avenir de la DCMA est menacé par le manque de soutien du gouvernement. Celui du taarab aussi ? Point sur la situation avec Halda sa directrice, le professeur Tryphon et deux jeunes élèves, Frank et Thureiya.>> Comme Siti Binti Saad et Bi Kidude avant elle, Siti Amina a déserté mariage et violences conjugales pour se consacrer à la musique. Frondeuse et féministe, elle est aujourd'hui la chanteuse du groupe Siti & The Band qui a bien décollé depuis sa formation à la Dhow Countries Music Academy avec un taarab aux fondations traditionnelles enrichi d'éclats jazz, de grooves funk ou reggae, et de feats audacieux. Après son triomphe sur la scène du festival Sauti Za Busara, elle nous donne rendez-vous à Hifadhi Zanzibar Majestic Theatre, l'un des derniers lieux de musique live et de culture à Stone Town, l'un des rares bâtiments historiques de la ville à ne pas encore avoir été transformé en hôtel par les promoteurs de la surmise en tourisme de l'archipel.Ce reportage pose les questions suivantes :Quelles sont les nouvelles mutations du taarab ?Que disent-elles de la société zanzibari ?Quelle est la fonction du taarab aujourd'hui ?Quelles sont les perspectives d'avenir dans un contexte de surtourisme ?Que reste-t-il de l'héritage des pionnières Siti Binti Saad et Bi Kidude ?Après elles, le taarab est-il toujours un vecteur d'émancipation pour les femmes ?À lire sur PAMBi Kidude sur PAM.
Une exploration des expressions contemporaines du taarab à Zanzibar avec Brain Boy, Siti Amina et l'équipe de la Dhow Countries Music Academy. Un reportage de Jeanne Lacaille en marge du Festival Sauti Za Busara (@sautizabusara). Formé dans le creuset du métissage zanzibari au XIXè siècle, mêlant influences africaines, arabes et indiennes, le taarab est LA musique traditionnelle de l'archipel, sa bande-son par excellence. À l'image de Zanzibar, syncrétique et composite par essence, quelles sont les nouvelles mutations du taarab ? Que dit-il de Zanzibar aujourd'hui et quelle est sa fonction ? Quelles sont ses perspectives d'avenir dans un contexte local de sur-tourisme ? Intimement lié à l'histoire politique de l'île, le taarab a-t-il encore un rôle à jouer sur l'échiquier local ? Que reste-t-il de l'héritage des pionnières ? Après Siti Binti Saad et Bi Kidude, le taarab est-il toujours un vecteur d'émancipation pour les femmes ?Nos invités :>> Lauréat d'un Zanzibar Youth Award en 2022 pour son EP The Return of Zenzi Flavor, Brain Boy est une jeune pousse du Zenji Flavor, mouvement hip-hop né dans les années 90 à Zanzibar qui sample abondamment taarab & kidumbaki dans un geste créatif et identitaire. Son rêve ? Un Grammy Award pour le taarab ! Nous retrouvons le jeune artiste côté studio chez Stone Town Records, en marge de son ultime répétition avant son concert sur la scène du festival Sauti Za Busara.>> Fondée en 2001 à Stone Town, la Dhow Countries Music Academy est à la fois une ONG et la seule école de musique de Zanzibar. Sa mission ? Préserver, transmettre et promouvoir les musiques traditionnelles de l'archipel, taarab en tête, à l'heure où toute la jeunesse tanzanienne n'a que deux mots à la bouche : singeli et afrobeats. Malgré ses quelques mécènes et sa trentaine d'élèves — qui pour certain.e.s viennent de loin pour étudier le taarab — l'avenir de la DCMA est menacé par le manque de soutien du gouvernement. Celui du taarab aussi ? Point sur la situation avec Halda sa directrice, le professeur Tryphon et deux jeunes élèves, Frank et Thureiya.>> Comme Siti Binti Saad et Bi Kidude avant elle, Siti Amina a déserté mariage et violences conjugales pour se consacrer à la musique. Frondeuse et féministe, elle est aujourd'hui la chanteuse du groupe Siti & The Band qui a bien décollé depuis sa formation à la Dhow Countries Music Academy avec un taarab aux fondations traditionnelles enrichi d'éclats jazz, de grooves funk ou reggae, et de feats audacieux. Après son triomphe sur la scène du festival Sauti Za Busara, elle nous donne rendez-vous à Hifadhi Zanzibar Majestic Theatre, l'un des derniers lieux de musique live et de culture à Stone Town, l'un des rares bâtiments historiques de la ville à ne pas encore avoir été transformé en hôtel par les promoteurs de la surmise en tourisme de l'archipel.Ce reportage pose les questions suivantes :Quelles sont les nouvelles mutations du taarab ?Que disent-elles de la société zanzibari ?Quelle est la fonction du taarab aujourd'hui ?Quelles sont les perspectives d'avenir dans un contexte de surtourisme ?Que reste-t-il de l'héritage des pionnières Siti Binti Saad et Bi Kidude ?Après elles, le taarab est-il toujours un vecteur d'émancipation pour les femmes ?À lire sur PAMBi Kidude sur PAM.
Une exploration des expressions contemporaines du taarab à Zanzibar avec Brain Boy, Siti Amina et l'équipe de la Dhow Countries Music Academy. Un reportage de Jeanne Lacaille en marge du Festival Sauti Za Busara (@sautizabusara). Formé dans le creuset du métissage zanzibari au XIXè siècle, mêlant influences africaines, arabes et indiennes, le taarab est LA musique traditionnelle de l'archipel, sa bande-son par excellence. À l'image de Zanzibar, syncrétique et composite par essence, quelles sont les nouvelles mutations du taarab ? Que dit-il de Zanzibar aujourd'hui et quelle est sa fonction ? Quelles sont ses perspectives d'avenir dans un contexte local de sur-tourisme ? Intimement lié à l'histoire politique de l'île, le taarab a-t-il encore un rôle à jouer sur l'échiquier local ? Que reste-t-il de l'héritage des pionnières ? Après Siti Binti Saad et Bi Kidude, le taarab est-il toujours un vecteur d'émancipation pour les femmes ?Nos invités :>> Lauréat d'un Zanzibar Youth Award en 2022 pour son EP The Return of Zenzi Flavor, Brain Boy est une jeune pousse du Zenji Flavor, mouvement hip-hop né dans les années 90 à Zanzibar qui sample abondamment taarab & kidumbaki dans un geste créatif et identitaire. Son rêve ? Un Grammy Award pour le taarab ! Nous retrouvons le jeune artiste côté studio chez Stone Town Records, en marge de son ultime répétition avant son concert sur la scène du festival Sauti Za Busara.>> Fondée en 2001 à Stone Town, la Dhow Countries Music Academy est à la fois une ONG et la seule école de musique de Zanzibar. Sa mission ? Préserver, transmettre et promouvoir les musiques traditionnelles de l'archipel, taarab en tête, à l'heure où toute la jeunesse tanzanienne n'a que deux mots à la bouche : singeli et afrobeats. Malgré ses quelques mécènes et sa trentaine d'élèves — qui pour certain.e.s viennent de loin pour étudier le taarab — l'avenir de la DCMA est menacé par le manque de soutien du gouvernement. Celui du taarab aussi ? Point sur la situation avec Halda sa directrice, le professeur Tryphon et deux jeunes élèves, Frank et Thureiya.>> Comme Siti Binti Saad et Bi Kidude avant elle, Siti Amina a déserté mariage et violences conjugales pour se consacrer à la musique. Frondeuse et féministe, elle est aujourd'hui la chanteuse du groupe Siti & The Band qui a bien décollé depuis sa formation à la Dhow Countries Music Academy avec un taarab aux fondations traditionnelles enrichi d'éclats jazz, de grooves funk ou reggae, et de feats audacieux. Après son triomphe sur la scène du festival Sauti Za Busara, elle nous donne rendez-vous à Hifadhi Zanzibar Majestic Theatre, l'un des derniers lieux de musique live et de culture à Stone Town, l'un des rares bâtiments historiques de la ville à ne pas encore avoir été transformé en hôtel par les promoteurs de la surmise en tourisme de l'archipel.Ce reportage pose les questions suivantes :Quelles sont les nouvelles mutations du taarab ?Que disent-elles de la société zanzibari ?Quelle est la fonction du taarab aujourd'hui ?Quelles sont les perspectives d'avenir dans un contexte de surtourisme ?Que reste-t-il de l'héritage des pionnières Siti Binti Saad et Bi Kidude ?Après elles, le taarab est-il toujours un vecteur d'émancipation pour les femmes ?À lire sur PAMBi Kidude sur PAM.
Journée Bob Marley sur Nova ! TRACKLIST Grace Jones - Pull Up To The Bumper Control Alt Supp - RIP SP808 Lil Yatchy - A Cold Sunday BADBADNOTGOOD - Take What's Given Newcleus - Automan Bob Marley & The Wailers - Judge Not Bob Marley & The Wailers - Small Axe Bob Marley & The Wailers - Baby We'v Got A Date (Rock It Baby) version original Bob Marley & The Wailers - Baby We'v Got A Date (Rock It Baby) version Island Records Bob Marley & The Wailers - Bend Down Low Bob Marley & The Wailers - Could You Be Loved Bob Marley & The Wailers - Selassie is the Chapel Bob Marley & The Wailers - Positive Vibration Bob Marley & The Wailers - Natty Dread ... et un mix fraichement préparé par Judah Roger, spécial Bob Marley & family
Bonsoir à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle et dernière session de la Chambre noire de Nova. Une Chambre noire particulière donc qui a pris de la hauteur avec vue sur le Sacré Cœur et la ville de Saint-Ouen, puisque nous sommes sur le toit de la maison Nova en direct de la rue Maurice Grimaud dans le 18ᵉ et en public s'il vous plait. Maurice Grimaud qui, pour la petite histoire, était le préfet de Paris pendant mai 68 qui avait fermement demandé aux forces de l'ordre de ne pas abuser de leurs pouvoirs. Dommage que certains encore aujourd'hui n'aient pas plus écouté Maurice Grimaud…Être sur le toit du monde ou pas loin, il en fallait pas moins pour recevoir nos invités, des amis de longue date de Nova. Des légendes vivantes, le terme n'est vraiment pas galvaudé. Des monuments du reggae bien en chair et en os qui ont connu des hauts et des bas dans leur vie et carrière.Lors de leur reconstitution de ligue dissoute et disparate il y a environ 20 ans, ces chanteurs et auteurs classiques ont remis à jour leur mission. Capturer la musique dans son état le plus pur et quoi de mieux que le « Back Yard » comprenez l'arrière court d'une maison dans les Blues Montains de Jamaïque pour trouver l'inspiration et nous narrer les racines musicales spirituelles et politiques du Reggae.Derrière ces riddims et ces hymnes entraînants, dénoncer les injustices de ce monde et on en connaît de nombreuses qui nous touchent en ce moment que ce soit sur la mer méditerranée ou dans la ville de Nanterre. Donner un message d'éveil, d'inspiration pour nous toutes et tous afin de nous élever.Leur dernier album, Family Affair – probablement leur meilleur – est un exemple parfait de spiritualité et de musique qui prend toute son ampleur en live, en vivant et en public, à l'antenne, sur une radio. Car elle est aussi là notre mission sur Nova, de partager, de s'ouvrir sur le monde, d'aller plus loin que ce que nos ordis et nos studios nous propose. De donner à cette antenne une singularité, qu'elle soit plus originale que les autres, qu'elle ne base pas uniquement sur des chiffres, des panels, des algorithmes.Une ligne de conduite souvent imitée, mais jamais égalé au point d'être très souvent nommé en référence. Alors, merci pour cette dernière Chambre noire sur le toit de nova d'avoir été nos références : INNA DE YARD.Merci à celles et ceux qui ont bossé avec moi de près ou de loin sur cette mission.Juste Bruyat, Nabil Chafa, tristan Guerin, Alex eck, Malo Williams, Melvin Schlemer, Lucie Aussel, Smael Bouaci, Jeanne Lacaille, Sophie Marchant, Bastien Stisi, Seb Carriau, Selim Benzeguia, Charles Nagy, Sacha Boune, Augustin Dumontet, Viviane Anioh, Math de Capele, Chloé Azodanloo, Nonna Gomila, Malo Lefur, Agathe Frattacci, Rose Sfintescu, Guillaume Duvivier, Théo Brousse, Armel Hemme, David Blot, Théo Maurice Sebald, Esteli Hernandez Ortiz, Ruddy Aboab, Isadora Dartial, Hadja Tabi, Scaro et Pearo.Ma chevalière Bintou Simpore mon frérot Judah Roger et notre directrice dictatrice du fun Mélanie Mallet gardienne d'un phare qu'on lui a confié il y a 17 ans dont trois ans au sommet. Un phare, une étoile, une supernova qui ne s'éteindra j'en suis certain jamais !Alors comme dit l'autre : laisse-les dire…Et amour sur nous toutes et tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Parmi les vieux arbres, les pâquerettes et les 2500 oeuvres de ce musée de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), Jeanne Lacaille et Reza Pounewatchy ont installé leur plateau radio pour des interviews entre les concerts, avec les talentueux artistes invités à jouer à l'occasion de cette soirée spéciale. Après une présentation des collections du musée par Joana Idieder, la responsable de la communication du lieu, c'est Sheldon qui a ouvert le bal sur la scène de l'open air Nova au MAC VAL. Co-fondateur et rappeur emblématique de la 75e session, Sheldon a présenté son nouvel EP « Îlot » sorti en avril devant un public transi, qui comme de vrais fans qui se respectent, connaissaient déjà tous les morceaux par coeur.Le duo explosif Uzi Freyja lui a emboité le pas. Composé de Stuntman5 aux productions et Kelly Rose au micro, qui crache un flow venimeux, revendicatif et galvanisant, cette créature rap-hardcore-punk-féministe a transformé tout le monde en « bad bitches ». Miel de Montagne (alias du talentueux Milan Kanche), sa robe à fleur et sa pop fraîche, colorée et groovy ont clôturé avec douceur cette belle soirée. Entendu pendant longtemps sur Nova avec son morceau "Trop Vite" et vu il y a un an dans la Chambre Noire, le musicien a prouvé que lorsque l'ordi fait des siennes en plein concert, rien de mieux qu'une bonne jam session pour mettre tout le monde d'accord ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tout plaquer pour vivre dans une cabane en bois dans les forêts sauvages du Haut-Kamouraska, entrer en lutte pour protéger l'environnement avec le soutien des esprits du Vivant et de la sagesse autochtone... La romancière québécoise Gabrielle Filteau-Chiba l'a fait, et elle raconte tout à Jeanne Lacaille au cours d'une rencontre ultra-sensible parmi les vieux arbres du Jardin du Luxembourg avant de rallier le festival Etonnants Voyageurs à Saint-Malo !Femme-renard aux yeux verts du grand nord, Gabrielle Filteau-Chiba menait une vie plutôt standard à Montréal jusqu'au jour… Où s'impose à elle la nécessité de tout plaquer pour partir vivre dans une cabane en bois au cœur d'une forêt sauvage dans la région du Haut-Kamouraska. Là où naissent les Appalaches et les bélugas, Gabrielle Filteau-Chiba vit au bord d'une rivière, sans eau, sans électricité et sans réseau, en compagnie des ours, des coyotes, des grands pins et des aurores boréales. Et c'est au cœur de ce pays “où les chiens quand on les détache deviennent des loups” selon les mots du québécois Louis Hamelin dans son roman La Constellation du Lynx ; c'est là, dans la solitude chérie de sa petite coquille de noix, tout contre le poêle à bois, que Gabrielle Filteau-Chiba commence à écrire. Un journal intime d'abord, qui devient bien vite une trilogie romanesque : “Encabanée” en 2018, “Sauvagines” l'année suivante et “Bivouac” enfin, en 2021, publiés aux éditions Le Mot et le Reste et aux éditions Stock. Largement autobiographique, ce triptyque saveur sève est un cri du cœur pour la protection du Vivant, un plaidoyer poétique et hautement spirituel composé autour du personnage d'Anouk, qui comme l'autrice, quitte tout pour s'ensauvager avant de prendre part à la lutte collective contre un projet d'oléoduc qui menace sa forêt ; Raphaëlle, une agente de protection de la faune aux prises avec un violeur- braconnier ; et Riopelle, un militant radical qui fait chavirer les cœurs. Ensemble et avec les esprits de la forêt, ielles vont changer le cours des choses et aujourd'hui Gabrielle Filteau-Chiba achète des forêts pour les protéger avec ses droits d'autrice. Classe ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Des tambours qui parlent, des chants de lumière, des danses de possédés, un panthéon d'esprits guérisseurs, des bpm bien dosés et des secrets d'initiés… Voilà quelques-uns des ingrédients qui composent La Potion de mes invités : le trio franco-sénégalais Guiss Guiss Bou Bess ! Avec Mara Seck au chant, Aba Diop aux percussions et le français Stéphane Costantini aux machines, le trio marie les polyrythmies mystiques du sabar à la transe des musiques électroniques. Un cocktail explosif qui n'a pas manqué de décoiffer le public des Transmusicales de Rennes par exemple à la sortie de Set Sela, en 2019, le premier EP du groupe. Quatre ans plus tard, Guiss Guiss Bou Bess dévoile aujourd'hui son nouvel et 2e opus, Jolof Bass Music.>> https://youtu.be/YiuO5f6yQQ8À cette occasion, Guiss Guiss Bou Bess revient sur la magie des tambours sabar, piliers de transe et de possession des cérémonies ndop. Dans cet épisode de La Potion, le trio initie aussi Jeanne Lacaille à la spiritualité, la philosophie et à la musique des adeptes du Baye Fall, confrérie soufie du Sénégal dont Mara Seck et Aba Diop font partie, une communauté à l'honneur le 3 mai dernier d'une soirée exceptionnelle organisée par le Collectif Souffle au Consulat à Paris.>> https://youtu.be/rAT7YGhm9x8Prochains concerts de Guiss Guiss Bou Bess : >> le 20 mai à Jette en Belgique, pour le festival Jam'in Jette>> le 24 mai à Nantes>> le 15 juin à Rennes Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Le fest-noz a ceci de magique qu'il vous met une société en mouvement en la faisant danser et ça, c'est tout à fait extraordinaire” selon le regretté Yann-Fanch Kemener, chanteur breton, ethnomusicologue, collecteur de chants populaires du Centre-Bretagne et grand amateur de fest-noz. Le fest-noz au départ, c'est un rituel paysan, une manière d'accompagner le travail de la terre ou de casser la fatigue à la fin d'une journée d'arrachage de pommes de terre. Depuis 2012, le fest-noz est inscrit au Patrimoine Culturel Immatériel de l'Unesco et l'on en compte des centaines organisés chaque année en Bretagne mais au début du 20e siècle, à cause des guerres et de l'industrialisation de l'agriculture, cette fête de nuit traditionnelle et populaire a failli bien disparaître. Mais c'était sans compter sur le chanteur visionnaire Loeiz Ropars dans les années 50, les expérimentations d'Alan Stivell dans les années 70, le groupe rock Ar Re Yaouank dans les années 90 et toute une nouvelle génération d'artistes qui composent au présent la bande-son du fest-noz. C'est le cas de Fleuves, un trio brestois qui, depuis 2012, offre une cure de jouvence aux fest-noz à rebours de tout folklore en croisant le trad' avec les modulations électroniques d'un Fender Rhodes. Ses membres l'affirment : "en fest-noz, il n'y a qu'un pas entre la danse, la transe et la jouissance."Alors peut-on voir dans le fest-noz breton un rite païen contemporain ? Racines paysannes, danses collectives, musiques répétitives, phénomènes de transe et vecteur de cohésion sociale… En compagnie de Fleuves et de passionné.e.s qui vivent au présent cette belle cérémonie, Jeanne Lacaille lève le voile sur la magie du fest-noz... Entrez dans la ronde ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, La Potion part à la rencontre de Thomas Perino, graveur d'art et maître-cartier qui signe Le Tarot Perino aux éditions Le Feu Sacré, réalisé selon un savoir-faire très ancien et inspiré par le célèbre Tarot Conver, un canon du tarot de Marseille.Devinez quoi ? Après le lancer d'os évoqué par le pianiste sud-africain Nduduzo Makhathini dans La Potion en décembre dernier, ou le Yi-King chinois que RBK Warrior nous confiait beaucoup aimer, aujourd'hui La Potion rebat les cartes des arts divinatoires pour découvrir le monde du tarot en compagnie de Thomas Perino.De son invention en Italie au Moyen-Âge à sa popularisation par le mouvement New Age aux Etats-Unis dans les années 70, le tarot divinatoire fascine et nourrit bien des fantasmes, dans les cercles d'initiés comme auprès du grand public. Un succès qui ne se dément pas, y compris en librairies, notamment grâce à des figures comme celle du réalisateur, psychanalyste et tarologue franco-chilien Alejandro Jodorowsky, dont les livres sur le tarot demeurent traduits dans le monde entier des best-sellers.Maître-cartier et graveur d'art, Thomas Perino signait récemment (aux éditions Le Feu Sacré) Le Tarot Perino, un jeu de tarot unique au monde réalisé en cinq ans selon un savoir-faire très ancien et inspiré par le célèbre Tarot Conver, un canon du tarot de Marseille. L'occasion de revenir sur l'histoire du tarot et de sa fabrication en Europe, mais aussi d'explorer d'autres traditions divinatoires telles que le Yi-King chinois. Et, bonus, Thomas Perino offre à Jeanne Lacaille un tirage de cartes... hautement prophétique bien sûr ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sur le sujet, Olivier Araste s'est toujours montré plus que discret mais pour La Potion, cet ambianceur-né accepte de se mettre à nu et de se dévoiler en magie au cours d'un entretien très intimiste au micro de Jeanne Lacaille. De ses premiers servis kabaré à sa relation hautement spirituelle avec le Vivant... Laissez-vous envoûter !La vie d'Olivier Araste, c'est une vie de maloya : ce blues ternaire hérité des anciens esclaves, hier encore réprimé, interdit, tabou ; aujourd'hui brandi fièrement comme le drapeau de la créolité réunionnaise et classé depuis 2009 au Patrimoine Culturel Immatériel de l'Humanité de l'UNESCO. Malgré un destin semé d'embûches, le maloya a traversé les âges grâce à des passeurs comme Firmin Viry, Granmoun Lélé, Lo Rwa Kaf ou encore, plus près de nous, Danyèl Waro qui a participé à la renaissance du maloya en le chantant haut et fier dans les meetings du Parti Communiste Réunionnais notamment. Frère de luttes donc, le maloya est aussi au cœur des croyances et de la spiritualité d'une partie des réunionnais.e.s : il s'agit d'un vecteur de connexion avec leurs ancêtres africain.e.s, honorés en musique et en transe dans des cérémonies appelées servis kabaré. Jusqu'au bout de la nuit, les ancêtres méritant.e.s sont appelé.e.s au rythme des chants, des danses et des roulèrs, ces gros tambours de terre qui pulsent comme les battements d'un cœur, celui du maloya et du peuple réunionnais. Sur le sujet, Olivier Araste s'est toujours montré plus que discret, lui l'ambianceur-né, ambassadeur de la joie maloya… Mais pour La Potion aujourd'hui, le musicien accepte de se dévoiler en magie.Prochains concerts avec Lindigo : Le 28 mai au Zénith de ParisLe 3 juin au Plan à Ris-Orangis https://youtu.be/A8uA_KW00w8 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bonsoir à toutes et bonsoir à tous, ici Jeanne Lacaille à votre dark room service, soyez les bienvenus dans La Chambre Noire de Radio NovaÀ un moment de sa vie, chante-t-il, notre invité voulait être jazzman comme Coltrane footballeur, rocker, pour faire hurler les stades ou les amplificateurs mais finalement l'odyssée de Johan Papaconstantino s'écrit plutôt aux couleurs de la Méditerranée la Grande Bleue, comme ses yeux, qui l'a vu naître et lui a tant donné : une maman corse, un papa grec, un héritage sonique élastique, le goût de la contemplation, du bon vivre et de l'horizon c'est un peu de tout ça qui aujourd'hui se déploie dans ses chansons, en kaléidoscope, du Grec kalos, « beau », eidos « image » et skopein « regarder »et d'ailleurs, vous ne serez pas surpris si je vous dis que le musicien passe à l'aise du micro aux pinceaux Peindre la vie dans les détails, ses petits riens, ses grands toutses clair obscur, la teuf, l'amour et les yoyos de l'âme c'est le crédo de Johan Papaconstantino depuis ses débuts solo en 2019, avec Contre-Jour un premier EP qui nous a tout de suite conquis et nous a permis de nous réviser notre rebetiko cette musique des bas-fonds et des marges de la Grèce des années 20 qui 100 ans plus tard, chez notre invité, s'offre une nouvelle vie option bouzouki oui, mais aussi autotune, pop, trap, r'n'b voire reggaeton Ce mélange, ça vous étonne ? Nous pas tellement quand on sait qu'au panthéon de ses inspirations figurent Grigóris Bithikótsis, Vangelis Perpiniadis, mais aussi Django Reinhardt, David Gilmour, Alvin Lee, ASAP Rocky, Gucci Mane et peut-être même Christophe, dont il multipliait les fameux “Mots Bleus” par des millions de streams… Aujourd'hui nous retrouvons Johan Papaconstantino avec Premier Degré, premier album tarpin bien qui confirme tout le talent du garçon et que nous avons eu le bonheur de découvrir en live ce soir dans la Chambre Noire de Nova dont, j'ouvre la porte sans plus tarder… Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque année, le solstice marque le début de l'hiver. À l'ancienne, façon païenne, le solstice est célébré depuis des millénaires dans de nombreuses cultures : chez les Celtes, les Incas, en Inde, au Brésil, en Iran, à Cuba, en Arctique chez les Samis et même en France, où l'on trouve aujourd'hui encore des persistances des anciennes cérémonies de célébration du solstice d'hiver dans le Minervois en Occitanie par exemple avec le Navalet. Si chaque culture célèbre le solstice d'hiver à sa manière et selon ses rituels, toutes s'accordent à dire néanmoins que c'est le moment idéal pour cultiver notre lumière intérieure, à défaut de soleil extérieur, le temps de rêver l'obscur et d'habiter nos ombres comme l'écrit l'autrice, philosophe, activiste et sorcière éco-féministe américaine Starkawk. Car, dit-elle, des profondeurs jaillissent vie, fertilité et créativité. Le solstice, jour le plus court ou nuit la plus longue ? C'est une question de perspective, poétique et philosophique... Réponse dans La Potion ! Au programme : rituels musicaux ou psychomagiques, incantations et performances live avec La Chica, Natalia Doco, Abdullah Miniawy ou encore Mélissa Laveaux au micro de Jeanne Lacaille ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque année au mois de février, 40 jours après le solstice d'hiver, trois villages du Haut-Vallespir célèbrent la sortie d'hibernation de l'ours et le retour imminent du printemps avec une fête populaire aux airs de rituel collectif dont les origines ancestrales et païennes ont évidemment intrigué Jeanne Lacaille. Des fêtes accompagnées de musiques et de danses très codifiées, une galerie de personnages mi-totémiques mi-carnavalesques, des jeunes hommes qui se métamorphosent en ours et des rites de fertilité pour les jeunes femmes... L'ours serait-il encore le dieu des Pyrénées ? Réponse dans La Potion ! https://youtu.be/uk0gNlGMzegSelon l'historien Michel Pastoureau — auteur de L'Ours, histoire d'un roi déchu (ed. Points) — dans l'hémisphère nord, l'ours a longtemps été vénéré comme un dieu, ancêtre mythique et totem à la fois que les guerriers et les rois admiraient au point de chercher à s'investir de sa force par le biais de rituels sauvages avant de partir au combat, ou à l'imiter pour asseoir leur autorité. Les mythologies celtes ou grecques regorgent d'histoires liées à des cultes ursins, tel que le mythe d'Artémis, la déesse aux ours. Dans des dizaines de grottes européennes, les préhistoriens ont aussi trouvé des vestiges de rites en l'honneur de ce compagnon de cavernes, des cultes chamaniques selon certains, que pratiquent encore aujourd'hui les Aïnous du Japon, en Sibérie chez les Ostiaks et les Yakoutes, ou encore chez les Lapons de Scandinavie. Mais alors que s'est-il passé pour qu'en Europe Centrale, ce dieu des hommes et roi des animaux soit relégué au rang de bête de foire avant de devenir une peluche inoffensive ? L'Église médiévale est passée par là ! A partir des environs de l'an 1000, l'Église a déclaré une véritable guerre à l'ours à travers toute l'Europe, massacrant, humiliant et moquant le pauvre plantigrade pour le priver de son statut de dieu. Pour l'Église catholique, tous les moyens sont bons pour se débarrasser de ce rival animal dont le culte empêche la conversion des peuples païens à la religion du Christ. Globalement, cette opération fut un succès oui mais, pas dans ce coin des Pyrénées où, après avoir failli disparaître, les Fêtes de l'Ours attirent chaque année des milliers de personnes et sont désormais inscrites à l'UNESCO depuis novembre dernier ! L'ours serait-il encore le dieu des Pyrénées ? Pour en avoir le cœur net et en savoir plus, La Potion passe en mode enquête à St-Laurent-de-Cerdans dont la Fête de l'Ours, qui avait lieu le week-end dernier, est de loin la plus réputée pour son authenticité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
https://youtu.be/_tp2HFY7klk Depuis leurs débuts et la sortie de leur premier album en 2015, les deux sœurs Diaz nourrissent leur musique de la mystique afro-cubaine léguée par leur père, l'immense et regretté percussionniste Miguel Anga Diaz, un héritage précieux cultivé par leur mère avec de nombreux allers-retours à Cuba. Après Ash en 2017, les jumelles Ibeyi sortaient Spell 31 au printemps dernier, un troisième opus lancé comme un pont au-dessus de l'Atlantique Noire. Toujours aussi habité par les esprits de la santeria cubaine, le disque s'inspire également du Livre des Morts des Anciens Égyptiens, une sorte de mode d'emploi de l'au-delà pour accompagner les antiques défunts du delta du Nil dans leur dernier voyage. Avant de retrouver le duo en live le 28 janvier au Transbordeur à Villeurbanne, le 2 février à Rouen et le 3 février à l'Olympia à Paris, Ibeyi se dévoile donc en magie au micro de Jeanne Lacaille. Filles de Xangô et de Yemaya, Naomi et Lisa-Kainde Diaz reviennent dans cet épisode sur leur initiation à la santería cubaine et son influence majeure dans leur rapport à la musique. De là, nous filons sur le continent africain au cœur d'une cérémonie vaudou au Bénin, avant de rallier l'Egypte pour nous plonger dans le Livre des Morts des Anciens Egyptiens qui a inspiré à Ibeyi le répertoire de Spell 31, dernier opus en date du duo. En chemin, au carrefour des mondes visibles et invisibles, nous lançons quelques sorts et convoquons les esprits de figures tutélaires pour Naomi et Lisa-Kaindé, de leur père Miguel Anga Diaz à Rémy Kolpa Kopoul. https://youtu.be/A_tJgRfrvKU Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Vent d'AilleursUn Vent d'Ailleurs souffle depuis la Guadeloupe où Jeanne Lacaille réside, en pleine saison des pluies. Elle est partie à la recherche de l'âme du gwoka, musique composée de tambours ka, mais aussi de chants et de danses, une culture qui accompagne les guadeloupéens tout le long de leur vie au cours de diverses cérémonies. Pour cela, elle a pu rencontrer le percussionniste Sonny Troupé et le grand chanteur René Geoffroy, et assister à un “kout tambour” par le collectif Fos é Tradisyon, rassemblement populaire dédié aux morts et aux défunts. La Guadeloupe se prépare à accueillir l'arrivée, aux alentours du 15, de la Route du Rhum, course transatlantique en solitaire. A cette occasion, le mouvement culturel Voukoum donnera un concert en rappelant ce que fut un autre route du rhum par le passé ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Vent d'AilleursUn Vent d'Ailleurs souffle depuis la Guadeloupe où Jeanne Lacaille réside, en pleine saison des pluies. Elle est partie à la recherche de l'âme du gwoka, musique composée de tambours ka, mais aussi de chants et de danses, une culture qui accompagne les guadeloupéens tout le long de leur vie au cours de diverses cérémonies. Pour cela, elle a pu rencontrer le percussionniste Sonny Troupé et le grand chanteur René Geoffroy, et assister à un “kout tambour” par le collectif Fos é Tradisyon, rassemblement populaire dédié aux morts et aux défunts. La Guadeloupe se prépare à accueillir l'arrivée, aux alentours du 15, de la Route du Rhum, course transatlantique en solitaire. A cette occasion, le mouvement culturel Voukoum donnera un concert en rappelant ce que fut un autre route du rhum par le passé ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine dans La Potion, Jeanne Lacaille s'invite dans l'univers de l'écrivain et cinéaste parisien Pacôme Thiellement, à l'occasion de la sortie de "Paris des Profondeurs" aux éditions Seuil. Un épisode à la découverte du Paris légendaire, païen et mythologique, au fil duquel nous croisons aussi David Bowie, une vision chamanique, des codex mystérieux et même... un dragon ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au programme de ce nouvel épisode de La Potion : polyphonies chamaniques du peuple aborigène Bunun de Taïwan ; les chants quechua, masques rituels et autres petites flûtes trop cute du collectif Humazapas, et les danses mystiques du maître coréen Yi Chul-Jin. Depuis 25 ans, le Festival de l'Imaginaire s'attache à transmettre des « témoignages du génie des peuples » selon Chérif Khaznadar, créateur du festival et cofondateur de la Maison des Cultures du Monde en 1982. Musique, théâtre, danses, rituels, expositions et conférences : en bref, le Festival de l'Imaginaire joue le rôle de porte-voix des cultures du monde actuel. Dans cet épisode, La Potion rencontre d'abord un groupe de musiciens Bunun, un des seize peuples aborigènes reconnus par l'Etat de Taïwan. Les Bunun vivent dans les montagnes du sud-est de l'île et leurs rites s'articulent autour de la chasse et de la culture du millet. Une culture chamanique et animiste aujourd'hui menacée de disparition faute d'intérêt de la part des nouvelles générations.Jeanne Lacaille vous entraîne ensuite à la rencontre du collectif Humazapas, formé il y a une dizaine d'années sur les flancs du volcan Mama Cotacachi, dans le nord de l'Equateur. Le collectif Humazapas se compose de douze musicien.ne.s, chanteur.euse.s et danseur.euse.s qui ont tous.tes entre 20 et 30 ans. Un collectif jeune, passionné et très dynamique qui s'est donné une mission : sauvegarder, transmettre et garder bien vivantes les traditions musicales de son peuple, le peuple quechua d'Equateur. Dans leur village, ces artistes accompagnent la vie de leur communauté, les temps forts du cycle agricole et les rituels qui les accompagnent, les mariages, les veillées funéraires, et autres fêtes populaires. En bref, un rôle social et politique très important. Les chants et les danses du collectif Humazapas témoignent de la très belle relation que les quechuas entretiennent avec leur environnement, une relation éminemment spirituelle car pour eux, la musique fait le lien entre trois mondes : celui des humains, celui des esprits de la nature et celui des dieux.Enfin, La Potion rencontre le danseur coréen Yi Chul-jin, spécialiste des danses taepyeongmu ("danse de la grande paix"), salpuri ("danse pour chasser les mauvais esprits") et seungmu ("danse des moines"). Trois danses issues des traditions bouddhiques et chamaniques, aujourd'hui considérées comme les formes les plus abouties et les plus esthétiques du répertoire chorégraphique coréen. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine dans La Potion, Jeanne Lacaille rencontre ce réalisateur passionné par les pratiques magiques traditionnelles du Congo. A l'occasion de la sortie de son nouveau documentaire, "Ordalies, le tribunal de l'invisible", diffusé le 21 septembre sur France 2, Hadrien La Vapeur nous initie notamment aux rituels de la confrérie Ngunza au Congo. Dans cet épisode, nous croisons aussi quelques génies de la nature, un mortier magico-meurtrier ; Achille, un sapeur congolais fou d'amour pour une sirène nommée Raïssa ou encore des juges d'instruction réconciliateurs de familles et médecins ésotériques. Pendant dix ans, Hadrien La Vapeur a travaillé aux côtés du cinéaste Philippe Garrel mais bientôt, l'assistant allait prendre son envol pour tourner ses propres films en super 8, option expérimentations. Fasciné par la transe, le monde des esprits et l'ayahuasca – dont il possède une grande bouteille dans un placard de son appartement – Hadrien La Vapeur a trouvé un complice, l'anthropologue Corto Vaclav. Le tandem met alors le cap sur Brazzaville pour filmer les pratiques magiques traditionnelles du Congo – celles-là même qui ont été diabolisées par les colonisateurs français ou belges – une (en)quête aux frontières de l'invisible qui a donné naissance à deux documentaires remarquables. “Kongo” en 2019, soutenu par de nombreux prix dont une sélection Acid au Festival de Cannes, puis “Ordalies, le tribunal de l'invisible”, un nouveau documentaire à découvrir le mercredi 21 septembre à minuit sur France 2.Il en est question dans ce nouvel épisode de La Potion. Hadrien La Vapeur nous raconte notamment comment lui et Corto Vaclav sont parvenus à filmer l'invisible. Par le son et le pouvoir de l'imagination, le réalisateur nous emmène aussi à la découverte des rituels de la confrérie Ngunza au Congo. En route, nous rencontrons quelques génies de la nature, un mortier magico-meurtrier ; Achille, un sapeur congolais fou d'amour pour une sirène nommée Raïssa ou encore des juges d'instruction réconciliateurs de familles et médecins ésotériques.Pour découvrir tous les films d'Hadrien La Vapeur et Corto Vaclav : www.expedition-invisible.org ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le Nova Club, on écoute les albums de l'été et ceux qui font faire la rentrée avec nos invités Jeanne Lacaille, Romain BDO & Franck Vergeade, rédacteur en chef musique des Inrocks. Au programme : Rosalía, Central Cee, une exclu de Santigold et bien d'autres...Tracklist : Rosalía - DespecháEliza Rose feat. Interplanetary Criminal - B.O.T.A. (Baddest Of Them All)Florentino feat. BAMBII & KD One - ConstrictorLarry June feat. 2 Chainz - Still Boomin'The Salsoul Orchestra feat. Loleatta Holloway - Runaway (Original Album Version) Central Cee - DojaVieux Farka Touré & Khruangbin - SavanneBuilt to Spill - Fool's GoldPinkPantheress & Sam Gellaitry - Picture in my mindBonnie Banane - ALASampa the Great - Never ForgetDJ Python & Ela Minus - Pájaros en VeranoJudah Warsky & Gilbert Cohen - L'Appel du pied Aidan Noell feat. Nancy Wang - Sharevari Shygirl - Coochie (a bedtime story)Luizga & iZEM feat. Txana Tuin Hunikuin & Oreia - TxaismoR3D, Shabjdeed, Daboor, Ramadan & Al Nather - Ramadan Panda Bear & Sonic Boom - Living In the AfterSantigold - My HorrorsSam Prekop & John McEntire - A Ghost At Noon Notre politique de confidentialité GDPR a été mise à jour le 8 août 2022. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alliée intime des révolutions moléculaires ou porte-voix des luttes à l'échelle planétaire, responsabilité du geste littéraire ou pur plaisir esthétique… À l'heure du logos tout-puissant et du commentaire permanent, quelles relations Emel Mathlouthi, Laura Cahen et Nina Goern (de Cats On Trees) entretiennent-elles avec la langue, les mots et leur travail poétique ? Quelle fonction leur prêtent-elles ?Des conversations animées par Jeanne Lacaille, enregistrées au Metronum à Toulouse dans le cadre du Festival Rio Loco. Podcasts réalisés par Melvin Schlemer. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Zone à défendre ou némésis, lieu d'auto-censure, vecteur d'émancipation fem' & queer, argument marketing, corps de son ou corps de lutte… Quelles relations les musiciennes Flavia Coelho, Lucie Antunes, Léonie Pernet et Nidia entretiennent-elles avec leur corps ? Comment le mettent-elles en jeu dans l'espace performatif et à quelles fins ? La Voix des Femmes, le forum qui donne la parole aux artistes féminines, des conversations animées par Jeanne Lacaille, enregistrées au Metronum à Toulouse dans le cadre du Festival Rio Loco. Podcasts réalisés par Melvin Schlemer. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Le road trip de Radio Nova en Irlande : Best Of Entre musique traditionnelle, rock, soul et hip hop la musique irlandaise n'a pas fini de vous surprendre. Pendant une semaine l'équipe de Radio Nova est allé tendre ses micros entre Dublin, Galway et Belfast. Le road trip de Radio Nova en Irlande : Premier arrêt, Dublin Et si la musique traditionnelle irlandaise occupe une place centrale dans la verte Érin, les flûtes et bodrhàn sont loin d'épuiser la diversité du paysage musical de l'île. La preuve en image et en musique avec le rappeur Glenn Denim et son compositeur Loop Heavy, que Jeanne Lacaille a rencontré dans leur boutique dédiée au streetwear à Dublin.Mais ce séjour à Dublin aura aussi été l'occasion de découvrir l'acoustique impeccable des mythiques studios de Windmill Lane, l'ambiance chaleureuse de Temple Lane et le rock survolté de Kerbodg lors de leur passage au Whelan's. Et bien d'autres choses qu'on vous propose de découvrir dans le premier podcast de notre road trip musical.Le road trip de Radio Nova en Irlande : Deuxième arrêt, Belfast Pour ce deuxième arrêt, laissez-vous guider par les voix de Winnie Ama, Yenkee ou par les rimes affutées de Big Don, rappeur et figure du hip-hop local. Et la réputation hospitalière des Irlandais n'est pas une légende. Big Don nous a accueillis chez lui le temps de l'interview, dans son appartement situé sur les hauteurs de la ville, avec une vue imprenable sur Belfast. Capitale de l'Irlande du Nord et berceau du Titanic, Belfast est une ville charmante en pleine effervescence et qui regorge d'artistes talentueux. La vie musicale de la ville est loin de se limiter à la scène traditionnelle et nous avons été à la rencontre de nombreux jeunes artistes qui donnent à voir et à entendre toute la diversité et la créativité des artistes de la ville. Et ce n'est donc pas un mais deux podcasts que l'on vous propose de découvrir ! Et nous avons fini notre séjour à Belfast sur un air de punk et de guitare saturées avec les Dea Matrona, trio punk et féministe que nous avons rencontré avant leur concert au Limelight, une salle mythique de la ville ! Le road trip de Radio Nova en Irlande : Troisième arrêt, GalwayOn peut difficilement résister au charme de Galway, porte d'entrée de la côte ouest de l'Irlande et du Connemara. Une ville à taille humaine, authentique, vibrante et festive, dans laquelle la musique est omniprésente. Mais les véritables stars de Galway sont les "buskers", ces musiciens de rue qui se produisent tout au long de Shop Street, où nous avons rencontré Steven et Lena. Deux jeunes buskers qui ont improvisé une session live rien que pour nous. Et c'est Lena qui nous donnera rendez-vous plus tard dans la soirée, dans un pub incontournable de Galway : The crane. Un de ces endroits magiques, authentiques et intimistes, dans lequel nous avons eu la chance d'assister à une session live de la célèbre flûtiste Steph Geremia. Une véritable icône de la musique traditionnelle irlandaise, qui ne joue que rarement dans ce genre d'événement. Le trèfle irlandais a dû nous porter chance. On espère que vous aurez voyagé autant que nous tout au long de ces podcasts et pour entendre la scène Irlandaise de vos propres oreilles rendez-vous juste ici. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Entre musique traditionnelle, rock, soul et hip hop, la musique irlandaise témoigne d'une diversité sans failles. Alors, embarquez avec nous à la découverte des différentes facettes de l'Irlande musicale et des artistes qui la font vivre. Pour ce premier podcast, Jeanne Lacaille est allée tendre son micro dans les pubs et les rues animées de Dublin.Bien que Dublin soit la capitale du pays, elle reste une ville chaleureuse et animée, à l'image de ses pubs. Bordée de montagnes et traversée par la rivière Liffey, Dublin est une ville portuaire, ouverte sur la mer d'Irlande et sur l'horizon.Et si la musique traditionnelle irlandaise occupe une place centrale dans la verte Érin, les flûtes et bodrhàn sont loin d'épuiser la diversité du paysage musical de l'île. La preuve en image et en musique avec le rappeur Glenn Denim et son compositeur Loop Heavy, que Jeanne Lacaille a rencontré dans leur boutique dédiée au streetwear.Mais ce séjour à Dublin aura aussi été l'occasion de découvrir l'acoustique impeccable des mythiques studios de Windmill Lane, l'ambiance chaleureuse de Temple Lane et le rock survolté de Kerbodg lors de leur passage au Whelan's. Une soirée durant laquelle le niveau sonore des enceintes nous aura probablement fait perdre quelques décibels à chaque oreille, mais le spectacle valait le coût ! Tout un programme que l'on vous propose de découvrir dans ce premier épisode d'une série de quatre podcasts dédiés à la musique irlandaise. Et pour le prochain arrêt, c'est à Belfast que nous poserons nos valises. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
L'Équateur, le Panama, le Costa Rica et la Colombie se sont alliés pour créer et protéger un couloir de circulation marine : une bonne nouvelle pour l'écologie, et surtout pour les poissons. Jeanne Lacaille nous y emmène dans Ailleurs dans le monde. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Le 20 mai, c'est la journée mondiale des abeilles ! On a donc décidé de s'intéresser à une initiative en faveur de la préservation de cette espèce essentielle touchée par une mortalité inquiétante. Ça se passe en Israël où une start-up a conçu des conteneurs capables d'accueillir jusqu'à 25 ruches, entièrement contrôlés par ordinateur et gérés par des robots. Tout leur environnement est ainsi contrôlé pour leur offrir les meilleures conditions de vie et soigner les abeilles en cas de problèmes. Une innovation qui pourrait réduire dans l'avenir l'impact de l'activité humaine sur leurs vies.Jeanne Lacaille nous en parle dans Ailleurs dans le monde. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Cette loi pénalise principalement les personnes amenées à occuper l'espace publique. Autrement dit, les sans abri, les vendeurs ambulants et les travailleuses du sexe qui sont souvent victimes d'arrestations injustifiées. Avec derrière des forces de l'ordre qui, sur la base du texte, en profite pour réclamer des pots de vins et des faveurs sexuelles...Jeanne Lacaille nous en parle dans Ailleurs dans le monde. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Des membres de peuples indigènes ont décidé de monter un campement dans le parc national de Bogotá pour réclamer l'aide du gouvernement. Des femmes, des hommes et des enfants qui dénoncent une situation que vit l'ensemble de ces peuples. C'est-à-dire des terres livrées à des groupes armés, le déplacement forcé ou encore le manque d'eau et de nourriture...Jeanne Lacaille nous explique ça en détail dans Ailleurs dans le monde. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Au Brésil, les peuples autochtones luttent pour préserver leur environnement…et ils peuvent compter sur un soutien de taille… Un certain Lula !Jeanne Lacaille vous dit tout dans Ailleurs dans le monde. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Direction Istanbul, où le rappeur russe Oxxxymiron a réuni plusieurs centaines d'opposants russes exilés à Istanbul, ainsi que des Ukrainiens, pour un concert retransmis en ligne et suivi par 40 000 spectateurs… Qui est ce rappeur ? Portait avec Jeanne Lacaille. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Cette nouvelle zone protégée couvre 75 000 hectares et protégera 368 glaciers touchés par le réchauffement climatique. Les détails avec Jeanne Lacaille dans "Ailleurs dans le monde". Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.