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RFI vous parle de deux villes collées l'une à l'autre, traversées par une rivière (l'Oubangui) et séparées par une frontière. Ces villes sont Zongo, la Congolaise, située en face de la capitale centrafricaine, Bangui. Cette situation crée beaucoup de mouvement à travers le fleuve, notamment pour les scolaires… Créée en 1971, Zongo possède quelques établissements scolaires et universitaires, mais ne dispose pas de toutes les facultés et filières. De nombreux élèves et étudiants traversent donc chaque jour en pirogue pour étudier à Bangui. C'est un parcours du combattant, avec d'interminables allers-retours durant les neuf mois de l'année scolaire. Le soleil se lève sur un fond doré au bord de la rivière Oubangui. Les premières pirogues convergent déjà vers le quai. Une dizaine de personnes se bousculent pour monter dans l'une des embarcations. Sac au dos, Zacharie Bodiko, un étudiant congolais, traverse pour aller étudier dans une université à Bangui.« Nous nous réveillons tous les jours à 5 h pour nous organiser. Mais la frontière s'ouvre officiellement à 7 h 30. Parfois, nous leur demandons une autorisation spéciale pour traverser à 6 h ou 6 h 30 afin d'arriver à l'heure aux cours. En termes de transport, nous payons 5 000 francs CFA chaque jour pour un aller-retour ».À lire aussiCentrafrique: un programme pour offrir une seconde chance scolaire aux jeunes de Berberati [1/3]Traverser pour apprendre, malgré les obstaclesL'un des deux piroguiers met le moteur en marche et le canoë avance à son rythme… La rivière Oubangui, tel un immense tapis scintillant, s'étend devant eux. Cette étudiante navigue chaque jour sur les eaux froides de l'Oubangui pour rejoindre sa classe : « Je m'appelle Milka Soubaye Kamoya, Congolaise. Avec la pirogue à moteur, la traversée dure 5 à 7 minutes. C'est un exercice difficile. Il y a des jours où l'on manque d'argent pour aller en cours, et d'autres où ça va ».Le mauvais temps entraîne régulièrement le naufrage des pirogues dans cette zone. Cet instant de frayeur, Milka le vit depuis trois ans. « S'il pleut, c'est difficile de traverser. Parfois, il arrive qu'il pleuve alors que nous sommes censés avoir cours le matin. Nous sommes bloqués, car les pirogues ne peuvent pas traverser. Nous sommes alors obligés d'être absents. Et parfois, après les cours du soir, s'il pleut, il n'y a pas moyen de rentrer ».On rit, on murmure, mais la peur est bien présenteMalgré les risques, Zacharie est déterminé à terminer ses études. « On nous signale régulièrement des noyades dans la rivière, mais nous sommes obligés de braver la peur. Nous ne nous contentons pas de tous ces risques. Nous nous engageons à 100 % chaque jour. On est déterminés. S'il faut finir le master dans ces conditions, on le fera ».Une fois à la berge, les élèves se précipitent pour descendre, puis chacun utilise un autre moyen de transport pour rejoindre son école. Plusieurs étudiants ayant suivi ce parcours étudient ou travaillent aujourd'hui dans des organismes à Bangui ou en RDC.À lire aussiAfrique: les 16 pays les plus avancés sur l'accès à l'éducation
La France fait face à une pénurie de main d'œuvre dans un certain nombre de secteurs. Selon France Travail, l'établissement public en charge des questions de l'emploi dans le pays, les secteurs les plus en tension sont la restauration, l'agriculture, ainsi que ceux de la propreté et du soin à la personne. En 2024, six entreprises sur dix déclaraient anticiper des problèmes au recrutement. En France, 600 000 étrangers ont le statut de réfugiés et sont en droit de travailler légalement. Pourtant, ce public peine à trouver des emplois. Mado, de République démocratique du Congo (RDC), a obtenu son statut de réfugié il y a trois ans. Elle a fait une formation de commis de cuisine, secteur en tension. Pourtant, elle dit peiner à trouver un emploi. « C'est difficile. J'ai postulé en ligne, mais il n'y a pas de réponse », affirme Mado, qui explique avoir envoyé plusieurs dizaines de CV. « S'il y a une réponse, on me dit ''il n'y a pas de place Madame''. Je ne sais pas si c'est parce que suis Congolaise qu'ils ne veulent pas me donner de travail », désespère la quadragénaire, qui n'hésite pas à égrainer ses qualités : « Je suis motivée, je suis dynamique. Je respecte les temps. Je sais faire le travail de cuisine, préparation, je sais travailler à l'accueil… »À l'occasion d'un salon dédié à la recherche d'emploi pour les réfugiés, Mariam, jeune femme venue de Côte d'Ivoire, maman d'un enfant de cinq ans, sillonne les stands des hôteliers. « Jusqu'à présent, je n'ai pas encore eu de premier emploi, et là, je ne sais pas comment faire pour trouver », se désole-t-elle. À l'image de Mado, elle se questionne sur la raison de ces difficultés : « Je vais dans les ateliers, je vais dans les événements, toujours pas. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai un enfant qu'on ne me prend pas. Je ne sais pas. »Malgré un profil qui semble intéresser les employeurs, la question de l'expérience bloque le processus. « J'ai travaillé quand j'étais dans mon pays. Mais ici, je n'ai jamais travaillé, donc on me demande mon expérience. Je ne sais pas, je dis ce que j'ai fait dans mon pays et que je n'ai pas d'expérience en France, détaille Mariam. S'ils me demandent une expérience que je n'ai pas... Il faut me donner un boulot, comme ça, j'aurais de l'expérience ! »Lourdeurs administratives, et filtres discriminants ?Comme beaucoup, elle fait également face aux lourdeurs administratives. Elle a obtenu son statut de réfugié et dispose d'un récépissé faisant foi. Mais pas encore le document définitif, ce qui rend réticents certains employeurs. « C'est très long et France Travail n'arrête pas de me mettre la pression. Quand j'explique, eux, ils ne comprennent rien, mais ils veulent me mettre la pression », témoigne-t-elle.Des difficultés à trouver un emploi pour les personnes peu qualifiées, mais aussi chez celles ayant des diplômes supérieurs. Les équivalences de diplômes ne sont pas toujours reconnues. Mamadou est de Guinée, diplômé dans le milieu bancaire. « On peut postuler, mais souvent, il n'y a pas d'entretien derrière », fait-il savoir. Car en plus des problématiques de diplômes, celle de l'automatisation des processus de sélection pose également problème.« Le plus compliqué, c'est comment trouver un entretien, comment passer les filtres. Aujourd'hui, comme beaucoup de recrutements sont automatisés, si on n'envoie pas le bon format de CV, le système informatique refuse automatiquement, alors qu'on a tout à fait les qualifications », regrette-t-il. Une situation qui pousse un grand nombre de réfugiés à accepter un emploi sous leur niveau de qualification. Une étude de l'Institut français des relations internationales estime qu'il leur faut en moyenne dix ans pour retrouver un travail à la hauteur de leur diplôme. À lire aussiFrance: un salon de l'emploi pour les réfugiés
En RD Congo, la cité minière de Walikale est repassée sous le contrôle des forces armées congolaises. L'AFC/M23 s'était emparé de la cité de plus de 60 000 habitants il y a deux semaines après des combats. Le groupe armé, appuyé par le Rwanda, a annoncé finalement son retrait.
C'est une ode à la rumba congolaise, une odyssée chantante dansante mais c'est aussi l'histoire de deux frères en quête de leurs origines entre Paris, Bruxelles et Kinshasa. Opération Rumba est la dernière création de Dieudonné Nyangouna. On y croise un producteur de rumba congolo française ou de ndombolo afro-rock à la french, une cantatrice russe, un perroquet artiste, le roi Baudoin et même Muddy Waters, le bluesman américain. On y perçoit aussi des échos de l'histoire : la fin de la colonisation, l'indépendance. On s'y laisse enfin bercer par les tubes de la rumba congolaise, entre théâtre, danse concert et documentaire.Dieudonné Niangouna et Ornella Mamba sont les invités de Sur le pont des arts. Opération Rumba est à voir à la MC93 à Bobigny, en région parisienne, du 20 au 23 mars 2025. Au programme de l'émission :►Chronique Continent'ArtsOlivier Rogez nous parle de l'école de peinture populaire du Zaïre. Au début des années soixante-dix, le peintre Chéri Samba et un groupe de jeunes artistes proposent une peinture radicalement nouvelle. ►ReportageSolène Gardré nous emmène au théâtre pour Port-au-Prince et sa douce nuit mis en scène par Lucie Berelowitsch. Son autrice, Gaëlle Bien-Aimé, avait reçu le prix RFI Théâtre 2022. ► Playlist du jour- Papa Wemba - Pourquoi tu n'es pas là ?
C'est une ode à la rumba congolaise, une odyssée chantante dansante mais c'est aussi l'histoire de deux frères en quête de leurs origines entre Paris, Bruxelles et Kinshasa. Opération Rumba est la dernière création de Dieudonné Nyangouna. On y croise un producteur de rumba congolo française ou de ndombolo afro-rock à la french, une cantatrice russe, un perroquet artiste, le roi Baudoin et même Muddy Waters, le bluesman américain. On y perçoit aussi des échos de l'histoire : la fin de la colonisation, l'indépendance. On s'y laisse enfin bercer par les tubes de la rumba congolaise, entre théâtre, danse concert et documentaire.Dieudonné Niangouna et Ornella Mamba sont les invités de Sur le pont des arts. Opération Rumba est à voir à la MC93 à Bobigny, en région parisienne, du 20 au 23 mars 2025. Au programme de l'émission :►Chronique Continent'ArtsOlivier Rogez nous parle de l'école de peinture populaire du Zaïre. Au début des années soixante-dix, le peintre Chéri Samba et un groupe de jeunes artistes proposent une peinture radicalement nouvelle. ►ReportageSolène Gardré nous emmène au théâtre pour Port-au-Prince et sa douce nuit mis en scène par Lucie Berelowitsch. Son autrice, Gaëlle Bien-Aimé, avait reçu le prix RFI Théâtre 2022. ► Playlist du jour- Papa Wemba - Pourquoi tu n'es pas là ?
Des retrouvailles en musique. Un album pour se réconcilier et faire un bout de chemin ensemble. Fabregas le Métis Noir et Deplick Pomba sont deux vedettes de la rumba congolaise. Ils ont grandi ensemble à l'école de Werra Son et de son groupe mythique à Kinshasa et en RDC Wenge Musica Maison Mère. Deux vedettes qu'une stupide brouille de plusieurs années a séparées. (Rediffusion du 09/01/25) Aujourd'hui, ils enterrent la hache de guerre en se remettant à chanter ensemble… 12 titres dans cet album sur la couverture duquel ils posent en majesté, comme des empereurs de la rumba, son titre : Les inséparables.Fabregas le Metis Noir et Deplick Pomba sont les invités de Sur le pont des arts. L'album Les inséparables est à retrouver sur le label Wanted Record.Au programme de l'émission :Guillaume Cagniard, réalisateur de clips et artiste, s'est inspiré de la bagarre à l'aéroport d'Orly entre Booba et Kaaris pour son exposition. La bataille d'Orly, composée d'une dizaine d'œuvres, s'est tenue en décembre à la Galerie 78 à Paris.Café Polar: Catherine Fruchon-Toussaint s'intéresse à Shell Shock, meurtres au central Gutenberg, aux éditions Black Lab signé de Michaëla Watteaux. Un roman policier qui se déroule pendant les années folles à Paris en 1925 et qui met en scène une jeune journaliste qui enquête sur les conditions de travail des demoiselles du téléphone (qui, à l'époque, passaient les communications entre les appelants et les appelés) et qui va se retrouver au cœur d'une affaire de meurtre de l'une d'entre elles.
Des retrouvailles en musique. Un album pour se réconcilier et faire un bout de chemin ensemble. Fabregas le Métis Noir et Deplick Pomba sont deux vedettes de la rumba congolaise. Ils ont grandi ensemble à l'école de Werra Son et de son groupe mythique à Kinshasa et en RDC Wenge Musica Maison Mère. Deux vedettes qu'une stupide brouille de plusieurs années a séparées. (Rediffusion du 09/01/25) Aujourd'hui, ils enterrent la hache de guerre en se remettant à chanter ensemble… 12 titres dans cet album sur la couverture duquel ils posent en majesté, comme des empereurs de la rumba, son titre : Les inséparables.Fabregas le Metis Noir et Deplick Pomba sont les invités de Sur le pont des arts. L'album Les inséparables est à retrouver sur le label Wanted Record.Au programme de l'émission :Guillaume Cagniard, réalisateur de clips et artiste, s'est inspiré de la bagarre à l'aéroport d'Orly entre Booba et Kaaris pour son exposition. La bataille d'Orly, composée d'une dizaine d'œuvres, s'est tenue en décembre à la Galerie 78 à Paris.Café Polar: Catherine Fruchon-Toussaint s'intéresse à Shell Shock, meurtres au central Gutenberg, aux éditions Black Lab signé de Michaëla Watteaux. Un roman policier qui se déroule pendant les années folles à Paris en 1925 et qui met en scène une jeune journaliste qui enquête sur les conditions de travail des demoiselles du téléphone (qui, à l'époque, passaient les communications entre les appelants et les appelés) et qui va se retrouver au cœur d'une affaire de meurtre de l'une d'entre elles.
La chanteuse congolaise Tatiana Kruz présente son nouvel EP Piñata sorti le 6 décembre. Un projet conçu pour faire danser tout en racontant des histoires.La diva de la musique malienne Babani Koné à l'occasion de sa venue à Paris pour le concert de Sidiki Diabaté le 8 février à Paris la Défense Arena. Elle sera en concert samedi 15 février à l'hôtel Peninsula, à Paris. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Sensey' - BikiniYoussoupha - God blessTatiana Kruz - TournerTatiana Kruz - Toi et moiTatiana Kruz - Mon bébéBabani Koné - Sanou djalaBabani Koné - SoniBabani Koné - Na touma maseRetrouvez notre playlist sur Deezer.
La chanteuse congolaise Tatiana Kruz présente son nouvel EP Piñata sorti le 6 décembre. Un projet conçu pour faire danser tout en racontant des histoires.La diva de la musique malienne Babani Koné à l'occasion de sa venue à Paris pour le concert de Sidiki Diabaté le 8 février à Paris la Défense Arena. Elle sera en concert samedi 15 février à l'hôtel Peninsula, à Paris. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Sensey' - BikiniYoussoupha - God blessTatiana Kruz - TournerTatiana Kruz - Toi et moiTatiana Kruz - Mon bébéBabani Koné - Sanou djalaBabani Koné - SoniBabani Koné - Na touma maseRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Nous vous proposons une édition spéciale sur la situation à Goma, en République démocratique du Congo. Les combats y sont intenses entre les forces armées congolaises, et le M23 et les soldats rwandais. Les habitants sont reclus chez eux et ne peuvent quitter la ville. Côté rwandais, les militaires postés à Gisenyi, à la frontière, ont aussi répondu à des tirs d'armes et d'obus en provenance de RDC, au moins 5 civils sont morts. Vous entendrez l'analyse de Christophe Rigaud, journaliste.
La situation sécuritaire tendue en RDC a provoqué de nouveaux mouvements de population. Plus de 400 000 personnes ont fui les combats depuis début janvier, selon les Nations unies. Des civils aussi touchés par les affrontements : les blessés affluent dans les hôpitaux déjà saturés de la province, notamment à Goma et Bukavu. Dans l'Est, l'armée confirme la mort du gouverneur militaire du Nord Kivu, Peter Cirimwami. Sur le terrain, les affrontements se poursuivent entre l'armée congolaise et ses alliées au M23 et les troupes militaires rwandaises.
Programmation musicale consacrée aux nouveautés avec Fabregas le Métis Noir feat Deplick Pomba, Nono Manzanza, Tiakola, entre autres. Présentation Peggy Broche. En fin d'émission, la séquence gold met à l'honneur des chansons sorties avant la fin des années 2010. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Fabregas feat Deplick Pomba - MbembeNono Manzanza - Ça monte, ça descend Tiakola feat KLN - No limit Asake, Wizkid - MMSAdviser - I know Waïv - Voicer Delgres - Pou vou JP Manova - Coin des AmenEmma'a - Je m'y oppose Eloïsha Iza - Afro beauté Tabou Combo - Baissez bas Gemini All Stars de Ti Manno - Exploitation Colé Colé Band - Jennifer Shoogar Combo - Lèlène ChérieRetrouvez notre playlist sur Deezer. À lire aussiAvec Fabregas le Métis Noir et Deplick Pomba, la musique congolaise adoucit les mœurs
Programmation musicale consacrée aux nouveautés avec Fabregas le Métis Noir feat Deplick Pomba, Nono Manzanza, Tiakola, entre autres. Présentation Peggy Broche. En fin d'émission, la séquence gold met à l'honneur des chansons sorties avant la fin des années 2010. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Fabregas feat Deplick Pomba - MbembeNono Manzanza - Ça monte, ça descend Tiakola feat KLN - No limit Asake, Wizkid - MMSAdviser - I know Waïv - Voicer Delgres - Pou vou JP Manova - Coin des AmenEmma'a - Je m'y oppose Eloïsha Iza - Afro beauté Tabou Combo - Baissez bas Gemini All Stars de Ti Manno - Exploitation Colé Colé Band - Jennifer Shoogar Combo - Lèlène ChérieRetrouvez notre playlist sur Deezer. À lire aussiAvec Fabregas le Métis Noir et Deplick Pomba, la musique congolaise adoucit les mœurs
Spéciale consacrée à Prince Youlou Mabiala, l'un des musiciens les plus emblématiques d'Afrique. Originaire du Congo Brazzaville, membre emblématique du TP OK Jazz, il se spécialise dans la rumba. Retour sur son parcours et ses compositions, dans lesquelles la vie quotidienne et l'amour tiennent une place prédominante. Emission proposée par Prince Bafouolo. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Tout Puissant OK Jazz feat Vicky - Obi mi mbwe Youlou Mabiala - SaleyYoulou Mabiala - 1x2 = Mabé Youlou Mabiala - Mwana Bitendi Youlou Mabiala - Nsona Youlou Mabiala - Dona beijaYoulou Mabiala - LoufoulakariYoulou Mabiala - Mwana Luambo Youlou Mabiala - Point finalRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Spéciale consacrée à Prince Youlou Mabiala, l'un des musiciens les plus emblématiques d'Afrique. Originaire du Congo Brazzaville, membre emblématique du TP OK Jazz, il se spécialise dans la rumba. Retour sur son parcours et ses compositions, dans lesquelles la vie quotidienne et l'amour tiennent une place prédominante. Emission proposée par Prince Bafouolo. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Tout Puissant OK Jazz feat Vicky - Obi mi mbwe Youlou Mabiala - SaleyYoulou Mabiala - 1x2 = Mabé Youlou Mabiala - Mwana Bitendi Youlou Mabiala - Nsona Youlou Mabiala - Dona beijaYoulou Mabiala - LoufoulakariYoulou Mabiala - Mwana Luambo Youlou Mabiala - Point finalRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Des retrouvailles en musique. Un album pour se réconcilier et faire un bout de chemin ensemble. Fabregas le Métis Noir et Deplick Pomba sont deux vedettes de la rumba congolaise. Ils ont grandi ensemble à l'école de Werra Son et de son groupe mythique à Kinshasa et en RDC Wenge Musica Maison Mère. Deux vedettes qu'une stupide brouille de plusieurs années a séparées. Aujourd'hui, ils enterrent la hache de guerre en se remettant à chanter ensemble… 12 titres dans cet album sur la couverture duquel ils posent en majesté, comme des empereurs de la rumba, son titre : Les inséparables.Fabregas le Metis Noir et Deplick Pomba sont les invités de Sur le pont des arts. L'album Les inséparables est à retrouver sur le label Wanted Record.Au programme de l'émission :Guillaume Cagniard,réalisateur de clips et artiste s'est inspiré de la bagarre à l'aéroport d'Orly entre Booba et Kaaris pour son exposition. La bataille d'Orly, composée d'une dizaine d'œuvres, s'est tenue en décembre à la Galerie 78 à Paris.Café Polar: Catherine Fruchon-Toussaint s'intéresse à Shell Shock, meurtres au central Gutenberg aux éditions Black Lab signé de Michaëla Watteaux. Un roman policier qui se déroule pendant les années folles à Paris en 1925 et qui met en scène une jeune journaliste qui enquête sur les conditions de travail des demoiselles du téléphone (qui à l'époque passaient les communications entre les appelants et les appelés) et qui va se retrouver au cœur d'une affaire de meurtre de l'une d'entre elles.
Des retrouvailles en musique. Un album pour se réconcilier et faire un bout de chemin ensemble. Fabregas le Métis Noir et Deplick Pomba sont deux vedettes de la rumba congolaise. Ils ont grandi ensemble à l'école de Werra Son et de son groupe mythique à Kinshasa et en RDC Wenge Musica Maison Mère. Deux vedettes qu'une stupide brouille de plusieurs années a séparées. Aujourd'hui, ils enterrent la hache de guerre en se remettant à chanter ensemble… 12 titres dans cet album sur la couverture duquel ils posent en majesté, comme des empereurs de la rumba, son titre : Les inséparables.Fabregas le Metis Noir et Deplick Pomba sont les invités de Sur le pont des arts. L'album Les inséparables est à retrouver sur le label Wanted Record.Au programme de l'émission :Guillaume Cagniard,réalisateur de clips et artiste s'est inspiré de la bagarre à l'aéroport d'Orly entre Booba et Kaaris pour son exposition. La bataille d'Orly, composée d'une dizaine d'œuvres, s'est tenue en décembre à la Galerie 78 à Paris.Café Polar: Catherine Fruchon-Toussaint s'intéresse à Shell Shock, meurtres au central Gutenberg aux éditions Black Lab signé de Michaëla Watteaux. Un roman policier qui se déroule pendant les années folles à Paris en 1925 et qui met en scène une jeune journaliste qui enquête sur les conditions de travail des demoiselles du téléphone (qui à l'époque passaient les communications entre les appelants et les appelés) et qui va se retrouver au cœur d'une affaire de meurtre de l'une d'entre elles.
Nono Manzanza, spécialisé dans la rumba congolaise présente son dernier projet. Il est accompagné de Nikky, une organisatrice d'événements. Emission présentée par Peggy Broche. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Orchestra Baobab feat Idrissa Diop - Boulène Dème Salif Keita - Kanté ManfilaNono Manzanza - Ça monte, ça descend Franco et le TP OK Jazz - Mario Nono Manzanza - La guerre (ancien combattant)Nono Manzanza - Picolé avec modération Nono Manzanza - Absence Nono Manzanza - La Source Nono Manzanza - Eza Boulot Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Nono Manzanza, spécialisé dans la rumba congolaise présente son dernier projet. Il est accompagné de Nikky, une organisatrice d'événements. Emission présentée par Peggy Broche. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Orchestra Baobab feat Idrissa Diop - Boulène Dème Salif Keita - Kanté ManfilaNono Manzanza - Ça monte, ça descend Franco et le TP OK Jazz - Mario Nono Manzanza - La guerre (ancien combattant)Nono Manzanza - Picolé avec modération Nono Manzanza - Absence Nono Manzanza - La Source Nono Manzanza - Eza Boulot Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Nouveau portrait de Priorité Santé, 50 minutes pour retracer le parcours de la Pr Francine Ntoumi, chercheuse et parasitologue, spécialiste du paludisme.(Rediffusion) Après avoir étudié et travaillé en France, en Allemagne, au Gabon et en Tanzanie, cette scientifique a créé en 2008 à Brazzaville, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale, qu'elle préside. Francine Ntoumi animée par le goût de la découverte et de la transmission, comme de la valorisation de la place des femmes dans la recherche dans son pays, le Congo. Pr Francine Ntoumi, parasitologue, présidente et fondatrice de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale à Brazzaville.
Nouveau portrait de Priorité Santé, 50 minutes pour retracer le parcours de la Pr Francine Ntoumi, chercheuse et parasitologue, spécialiste du paludisme.(Rediffusion) Après avoir étudié et travaillé en France, en Allemagne, au Gabon et en Tanzanie, cette scientifique a créé en 2008 à Brazzaville, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale, qu'elle préside. Francine Ntoumi animée par le goût de la découverte et de la transmission, comme de la valorisation de la place des femmes dans la recherche dans son pays, le Congo. Pr Francine Ntoumi, parasitologue, présidente et fondatrice de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale à Brazzaville.
Après avoir étudié et travaillé en France, en Allemagne, au Gabon et en Tanzanie, Pr Francine Ntoumi, chercheuse et parasitologue, spécialiste du paludisme, a créé en 2008 à Brazzaville, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale, qu'elle préside. Francine Ntoumi animée par le goût de la découverte et de la transmission, comme de la valorisation de la place des femmes dans la recherche dans son pays, le Congo.(Rediffusion) Pr Francine Ntoumi, parasitologue, présidente et fondatrice de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale à Brazzaville« Pour moi, le plus important, c'était de faire comprendre qu'il est possible de faire une recherche de qualité au Congo. » Retrouvez l'émission dans son intégralité ici Le portrait de Pr Francine Ntoumi, fondatrice de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale
Many thanks to SRAA contributor Dan Greenall, who shares the following recording and notes:Broadcaster: La Voix de la Revolution Congolaise, BrazzavilleDate of recording: Circa 1973Frequency: 4.765 MHzReception location: Ancaster, Ontario, CanadaReceiver and antenna: Hallicrafters S-52 using a longwire antennaNotes: One of the more consistent Africans heard in the 60 metre band shortwave during the early 1970's from here in southern Ontario, Canada was La Voix de la Revolution Congolaise from Brazzaville, Republic of Congo on 4765 kHz. Best reception usually occurred at 0430 UTC sign on, or up to an hour before sign off at 2300 hours UTC. This recording is circa 1973, and you will hear part of the anthem followed by identification in French.
La femme est la ceinture qui tient le pantalon de l'homme, nous dit le proverbe africain. Pourtant, lorsqu'on vit au Nord-Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo, il semblerait que certains proverbes aient perdu leur chemin et leur bon sens. Il y a quelques mois, pou En sol majeur, je suis allée enregistrer in extremis avant son retour sur Goma. Justine Masika Bihamba, petit bout de bonne femme, aux robes fleuries. Cette fille du Nord-Kivu, qui a l'allure d'une sœur, le cœur d'une mère et la force du monde puisée dans la foi, n'est qu'un maillon indispensable d'une chaîne humaine héroïque. Cofondatrice de l'association la Synergie des femmes pour les victimes des violences sexuelles, elle sillonne inlassablement notre monde pour interpeller les instances internationales, et sensibiliser la France par exemple, au terrible champ de bataille congolais qui utilise le viol comme arme de guerre, depuis 30 ans d'interminables conflits. Interview sur le pouce (j'vous préviens) & et rediffusion autour de son ouvrage publié aux éditions de L'Aube, Femme debout face à la guerre.
La femme est la ceinture qui tient le pantalon de l'homme, nous dit le proverbe africain. Pourtant, lorsqu'on vit au Nord-Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo, il semblerait que certains proverbes aient perdu leur chemin et leur bon sens. Il y a quelques mois, pou En sol majeur, je suis allée enregistrer in extremis avant son retour sur Goma. Justine Masika Bihamba, petit bout de bonne femme, aux robes fleuries. Cette fille du Nord-Kivu, qui a l'allure d'une sœur, le cœur d'une mère et la force du monde puisée dans la foi, n'est qu'un maillon indispensable d'une chaîne humaine héroïque. Cofondatrice de l'association la Synergie des femmes pour les victimes des violences sexuelles, elle sillonne inlassablement notre monde pour interpeller les instances internationales, et sensibiliser la France par exemple, au terrible champ de bataille congolais qui utilise le viol comme arme de guerre, depuis 30 ans d'interminables conflits. Interview sur le pouce (j'vous préviens) & et rediffusion autour de son ouvrage publié aux éditions de L'Aube, Femme debout face à la guerre.
À quelques jours de l'élection présidentielle aux États-Unis, le thème migratoire est un enjeu majeur de la campagne, qui cristallise les attentes des électeurs. En 2023, 2,5 millions de personnes ont été arrêtées en franchissant la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Donald Trump promet de fermer la frontière et Kamala Harris s'engage à durcir les conditions d'entrée sur le territoire américain. Ces derniers mois, face à l'affluence record de personnes en migration poursuivant le rêve américain, les États-Unis ont mené une politique très restrictive, qui a abouti à une diminution de passages illégaux de la frontière. De notre correspondante à Mexico,Au Mexique, les propositions des candidats à la présidentielle étasunienne sont scrutées avec beaucoup d'attention, et d'inquiétude aussi, car le pays est le premier à subir les conséquences de la politique migratoire de son voisin du Nord. En effet, ces dernières années, sous pression américaine, le Mexique joue de plus en plus le rôle de seconde frontière, en empêchant les migrants de remonter vers le Nord et de « saturer » la frontière américaine. Résultat : les migrants restent coincés au Mexique, par exemple à Mexico, la capitale, qui n'était avant qu'un lieu de passage, et qui est devenue le lieu d'une attente interminable pour les migrants, dans des conditions difficiles. Dans le quartier populaire de La Merced, en plein cœur de la capitale, un camp informel fait de structures métalliques et de bâches colorées fait face à l'église de la Soledad. Il accueille plusieurs centaines de personnes migrantes. Jean vient d'arriver et s'apprête à s'y installer. « C'était difficile de manger, car il n'y a pas de travail [à Tapachula], c'est pour ça que je suis venu ici, à la capitale », explique cet Angolais arrivé tout juste de Tapachula, à la frontière Sud du Mexique, où il a passé huit mois. À ses côtés, Ursule Kimino explique qu'ils ont déjà essayé de passer la frontière. « On est tombés sur l'immigration, ils ont renvoyé les gens à Tabasco, à plusieurs reprises. Il y a encore tout le chemin à faire, on n'a plus d'argent, on n'a même plus de quoi manger… C'est dur », témoigne cette Congolaise de Brazzaville. Elle vit dans ce camp du quartier de La Merced depuis trois mois.Ursule Kimino ne veut plus bouger. Elle est épuisée par les obstacles qui freinent la progression des migrants vers le Nord. « C'est dangereux avec l'immigration et aussi de prendre les bus, il y a la mafia qui kidnappe les gens et qui demande des rançons à la famille. Donc, c'est difficile. Si l'immigration pouvait nous faciliter les choses, si on pouvait prendre les bus sans problème, on serait peut-être en sécurité ».À lire aussiAu Mexique, à Comachuen, la migration légale et les transferts d'argent font vivre la communautéDes rendez-vous attribués au hasardLa jeune femme attend de décrocher un rendez-vous pour faire une demande d'asile. Tout comme Dario, un vénézuélien de 34 ans qui a été séparé de sa femme et de sa fille et espère les retrouver à Chicago. « Ils m'ont expulsé et elles ont pu rester. Moi, j'ai passé 17 jours dans un centre de détention, puis ils m'ont renvoyé à Tapachula », se désole-t-il. À Mexico, Dario fait des petits boulots et attend, suspendu à son téléphone, à l'application de la migration américaine CBP One qui attribue des rendez-vous au hasard. « Ça fait sept mois que j'attends une audience. Il faut se connecter tous les jours. On ne sait rien, c'est le système qui décide », rapporte-t-il.À Mexico, le nombre d'espaces dans les refuges manquent. Les récentes politiques migratoires américaines font que les personnes attendent au Mexique beaucoup plus longtemps. « [Les personnes migrantes] commencent à avoir des crises d'anxiété, de stress, dénonce Karla Medina, responsable des opérations chez MSF Mexico, certains commencent à faire de la dépression à cause de cette situation d'incertitude, l'inquiétude qu'ils ressentent en attendant de savoir qui prendra le pouvoir aux États-Unis... Que va-t-il se passer pour chacun dans leur parcours migratoire ? »Dans un autre camp au Nord de la ville, Juan Manuel anime chaque semaine avec un groupe de bénévoles des jeux avec les enfants des familles en migration. « Le principal problème que je vois dans les camps, c'est la sécurité, alerte-t-il. Parce que l'État est absent, parce qu'il se décharge de toutes les responsabilités qu'il a envers [les personnes migrantes]. » Victime de violences, de discrimination, d'extorsions… selon MSF, les agressions envers les migrants dans la rue se sont multipliées ces derniers mois à Mexico.À écouter dans Grand reportageTapachula, entre gigantesque refuge et prison à ciel ouvert
Au pays du zouglou, la rumba occupe une place de choix. En Côte d'Ivoire, difficile d'échapper aux vedettes de la musique congolaise. À la radio ou sur scène, les chanteurs kinois, comme Koffi Olomidé ou JB Mpiana, font des passages remarqués à Abidjan, en attendant le concert de Noël de la superstar Fally Ipupa. Autre signe d'influence, une quinzaine de groupes écument les scènes. Notre correspondant à Abidjan, Benoît Almeras, s'est rendu au Seven Parade, club de Cocody, où l'une de ces soirées rumba s'est tenue. Pour aller plus loin :- Fally en concert à Abidjan- Amicale des amoureux de la Rumba en Côte d'Ivoire - Serge Beynaud «Tchayeh»- Apoutchou National feat Innoss'B « Envoyez-nouveau »
Nous taillons la route vers le Congo où nous attend Emmanuel Iloo, un black belge engagé au sein de la Croix Rouge retourné sur la terre de son père. Nous fêterons les 10 ans du festival Amani, avec Guillaume Bisimwa, son organisateur, l'artiste Adam La Nuit et René Georges, président d'Esperanzah! Emmanuel Iloo est belge d'origine Congolaise. Sur les traces de ses ancêtres, il s'est installé à Kinshasa début de cette année avec plusieurs casquettes : humanitaire, artistique et business. Il œuvre notamment au côté de la Croix Rouge pour acheminer du matériel dans l'est du pays, il promeut les talents congolais et il a lancé une affaire dans l'agriculture Guillaume Bisimwa est l'organisateur du festival musical Amani, qui signifie Paix en Swahili. Une belle initiative qu'il s'évertue à faire perdurer dans les conditions difficiles que connait la RDC. Cet élan positif pour la culture, les activités locales et la jeunesse, fête son dixième anniversaire et se tiendra du 14 au 17 novembre à Goma Le festival Amani est jumelé avec son cousin belge Esperanzah!, et pour l'occasion René Georges, son président, responsable des relations nord-sud, nous parlera des liens tissés depuis plus de sept ans entre l'équipe belge et celle du Congo, des collaborations logistiques, artistiques et des amitiés aussi Adam La Nuit, déjà passé par Esperanzah, se voit bien sur la scène du festival Amani. Sacré artiste de l'année au Golden Afro Awards, il a passé son enfance au Congo, berceau de sa passion pour la musique. Il nous livre ses trésors musicaux mixant les genres et les langues Chaque dimanche, évadez-vous grâce aux bonnes ondes d'Adrien Joveneau et de ses invités, tisseurs de liens entre les continents et les cultures, à 9 heures sur La Première ou à souhait sur Auvio.be et toutes les plateformes de téléchargements Congo - RDC - 03/11/24 Merci pour votre écoute Les Belges du bout du Monde, c'est également en direct tous les samedis de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes des Belges du bout du Monde sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/432 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Quel est le point commun entre les émotions, les addictions et les apprentissages ? Tous sont le fruit des interactions de nos neurones dans notre cerveau ! Cet organe, véritable centre de contrôle de l'organisme, fait l'objet de multiples recherches et publications, et cette « popularité » du cerveau, de son activité et des neurosciences donne lieu à des raccourcis, fausses informations, voire des contre-vérités. D'où l'importance de démêler le vrai du faux. Albert Moukheiber, docteur en neurosciences et psychologue clinicien. Auteur de l'ouvrage Neuromania, le vrai du faux sur notre cerveau, aux éditions Allary Pr Alain Maxime Mouanga, neurologue-psychiatre, chef du service de Psychiatrie au CHU de Brazzaville au Congo. Enseignant à la Faculté des Sciences de la Santé à l'Université Marien Ngouabi. Directeur médical de la Fondation Congolaise pour la Recherche médicale (FCRM) et Président de la Société Congolaise de Santé Mentale (SOCOSAM). Reportage de Louise Caledec sur l'imagerie cérébrale, au sein du service imagerie médicale de l'Hôpital de la Fondation Rothschild.Programmation musicale :► Omah Lay – Holy ghost► Songhoy Blues – Issa.
Quel est le point commun entre les émotions, les addictions et les apprentissages ? Tous sont le fruit des interactions de nos neurones dans notre cerveau ! Cet organe, véritable centre de contrôle de l'organisme, fait l'objet de multiples recherches et publications, et cette « popularité » du cerveau, de son activité et des neurosciences donne lieu à des raccourcis, fausses informations, voire des contre-vérités. D'où l'importance de démêler le vrai du faux. Albert Moukheiber, docteur en neurosciences et psychologue clinicien. Auteur de l'ouvrage Neuromania, le vrai du faux sur notre cerveau, aux éditions Allary Pr Alain Maxime Mouanga, neurologue-psychiatre, chef du service de Psychiatrie au CHU de Brazzaville au Congo. Enseignant à la Faculté des Sciences de la Santé à l'Université Marien Ngouabi. Directeur médical de la Fondation Congolaise pour la Recherche médicale (FCRM) et Président de la Société Congolaise de Santé Mentale (SOCOSAM). Reportage de Louise Caledec sur l'imagerie cérébrale, au sein du service imagerie médicale de l'Hôpital de la Fondation Rothschild.Programmation musicale :► Omah Lay – Holy ghost► Songhoy Blues – Issa.
Le XIXe sommet de la Francophonie, c'est vendredi à Villers-Cotterêts, près de Paris. Grosse affluence en perspective : une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement y sont attendus. Mais la francophonie, ce n'est pas qu'un rendez-vous biennal entre les grands de ce monde. C'est aussi un espace de rencontres entre jeunes talents. Grâce à la plateforme France Volontaires, la jeune Congolaise Triphène Tamba a fait neuf mois d'études en France il y a trois ans. En ligne de Brazzaville, où elle est étudiante en économie du développement durable, elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : La francophonie, ça représente quoi pour vous ?Triphène Tamba : Pour moi, la francophonie, c'est d'abord des femmes et des hommes qui partagent une langue commune : le français. Une langue mondiale qui n'est peut-être pas parlée plus que l'anglais, mais qui favorise la diversité culturelle.Alors, grâce à l'Université Senghor d'Alexandrie, vous avez été l'une des 30 volontaires de l'OIF qui ont participé l'an dernier aux Jeux de la Francophonie à Kinshasa. Est-ce que cette mission a été utile ?Très utile en fait. Par exemple sur l'égalité femmes-hommes, aujourd'hui, on parle de la question de genre, parfois, il y a des hommes qui infériorisent les femmes, mais il y a un dialogue qui peut se faire entre les femmes et les hommes pour essayer de trouver un terrain d'entente. Aussi, ça m'a permis de développer des compétences dans le leadership, le travail en équipe, l'autonomie, la capacité de gérer le stress surtout, parce que je suis une personne qui stresse parfois, mais ça, ça a été vraiment cadré grâce à nos différentes formations. Donc pour moi, vraiment, à la francophonie et à l'université Senghor, ils ont joué un grand rôle dans mon développement professionnel.Alors, il y a trois ans, dans le cadre de la saison Africa 2020, vous avez étudié pendant neuf mois à l'Ecole Supérieure d'Art et Design de Saint-Étienne, en France, à l'invitation de la plateforme France Volontaires et de l'Institut Français. Et je crois comprendre que vous avez appris beaucoup de choses pendant ces neuf mois, bien au-delà de l'art et du design ?Exactement. C'était super bien. En fait, j'ai été affecté à la Cité du Design. Moi, en tant que médiatrice culturelle, le but était d'essayer d'orienter le public, partager ma culture en fait avec les Français, faire tomber les clichés qui existent entre les Français et les Africains, donc ce que les Français pensent de l'Afrique et ce que les Africains pensent de la France.À Brazzaville, vous étudiez l'économie du développement durable à l'université Marien Ngouabi. Qu'est-ce que la Francophonie vous apporte dans cet apprentissage ?Alors, par exemple, aujourd'hui, on a un projet avec l'AFD (Agence Française de Développement) sur la question de l'eau. L'eau est indispensable à notre santé. Dans les objectifs du développement durable, il y a l'eau propre, l'assainissement et tout et tout. Et moi, en tant qu'étudiante en économie du développement, je participe à ce projet en tant que chargée de communication. Pour moi, la francophonie est au cœur du développement durable.La lutte pour protéger la forêt est un grand enjeu dans votre pays, le Congo. Est-ce que la francophonie est l'un de vos outils dans cette bataille pour l'environnement ?Oui, je l'affirme, parce que je veux prendre l'exemple de la CIAR. La CIAR, c'est la Conférence Internationale sur la Forestation et le Reboisement, qui a été organisée du 2 au 5 juillet 2024, ici à Brazzaville, où on a retrouvé des jeunes venus de partout et des experts de partout aussi. Donc, il y avait ceux du Gabon et il y avait d'autres qui s'exprimaient en anglais. Mais la langue qui dominait, c'était la langue française. Et on voit que la francophonie, c'est faire en sorte que les hommes et les femmes qui partagent la même langue, la langue française, soient regroupés. On a parlé sur les questions de la protection de la forêt. On a même insisté pour que chaque jeune puisse planter au moins un arbre. Et moi, je me dis que la francophonie a son rôle.Alors, vous vous êtes posé la question « qu'est-ce que les Africains pensent de la France ? ». Pour un certain nombre de jeunes Africains, la francophonie, c'est suspect parce que c'est à leurs yeux un instrument de la France, l'ancienne puissance coloniale. Qu'est-ce que vous en pensez ?Pour moi, c'est la francophonie. On ne peut pas essayer de noircir son image. Donc, nous, en tant que jeunes, si on voit que la francophonie n'est pas bonne, moi, je pense que c'est faux. Pour moi, tant que ça booste les carrières des jeunes, c'est déjà bien en fait. Il y a des formations que l'OIF organise par exemple sur Internet en lien avec l'Université Senghor et d'autres plateformes. Si on participe à ça, ça nous permet d'avoir des certificats qui vont booster nos carrières, ça nous permet aussi de développer des compétences.Donc pour vous, ce n'est pas un instrument post-colonial ?Non, pour moi, je ne pense pas ça. On va juste prendre le mauvais côté. Pour moi, il faut positiver la chose. On peut dire qu'on ne peut pas former le présent sans le passé. Mais aussi, si dans le passé il y a les côtés sombres, s'il y a le noir, on ne va pas ramener le noir parce qu'on veut qu'il y ait de la lumière. Donc la francophonie actuelle, elle apporte la lumière, elle permet aux jeunes de se réunir. Regardez-nous, on était 30 jeunes.Aux Jeux de la Francophonie à Kinshasa, c'est ça ?Exactement. Trente jeunes venus d'Afrique centrale. Il y avait onze Camerounais, un équato-guinéen. On s'est inséré là, les Gabonais et tout, on a formé un seul homme. On a travaillé, l'union fait la force. Je pense qu'actuellement, on doit positiver les choses, se dire : en tant que jeunes, qu'est-ce qu'on propose ? Parce que je pense que la francophonie encourage aussi des formations, permet aussi à des jeunes d'aller étudier ailleurs par des bourses. Pourquoi pas ? On voit que la francophonie arrive à financer même des femmes qui veulent aller de l'avant, qui ont des entreprises, à les booster aussi, c'est déjà bien en fait.
Quand on évoque « les routes des esclaves » en RDC, on pense principalement au réseau nord qui partait de Kinshasa vers l'Angola en passant par le Congo central et le port de Moanda. Pourtant, il y a un autre réseau, celui du sud est utilisé essentiellement fin XVIIIe et début XIXe siècle par les Arabes, dont Mohamed Ahmed, connu sous le nom de Tipo Tip. Ses captifs, qui provenaient de la région du Maniema et des environs de Kalemie au sud est de la RDC, étaient ensuite exposés pour la vente au village Kasenga, à plus de 30 km, avant d'être embarqués vers l'île de Zanzibar en Tanzanie. Aujourd'hui, le Musée national à Kalemie tente de faire resurgir cette partie de l'histoire congolaise oubliée. Les Routes des esclaves est un site perdu entre des collines à près de 500 mètres du rivage du lac Tanganyika au nord de Kalemie, en RDC. Pour l'atteindre, il faut passer par le village Kasenga construit sur du sable fin de la plage. Portace Sungura, âgé de 79 ans, a vécu dans cette bourgade toute sa vie et raconte : « Ici était le marché des esclaves. Ils venaient de partout, et puis ils étaient embarqués vers d'autres pays. C'était le commerce des blancs et nous Congolais, on était vendu comme de la marchandise. »Le lieu qui servait justement de marché des esclaves est à environ 400 mètres. Ici, 22 manguiers vieux de plus d'un siècle forment deux rangées. La bande de Tipo Tip utilisait ces arbres pour attacher les esclaves avant l'échange. Mais, cet espace chargé d'histoire ne porte aucune inscription, regrette Kaskile, notre guide : « Ces arbres ne sont plus au nombre complet. Il y a celui-là qui est à côté, des jeunes l'avaient abattu pour produire du charbon. Et ce cet autre manguier du milieu, on l'avait coupé et déterré, espérant y trouver de l'or, mais il n'y avait rien… Et tout ça, c'est parce qu'il n'y a pas de plaque qui identifie le lieu. »La rivière Rugo sépare le site du village. Robert Sulubika, un jeune d'une vingtaine d'années, assure la traversée en pirogue des quelques rares visiteurs. « Les marchands d'esclaves passaient par cette voie. À l'époque, il n'y avait pas d'eau. Ils les conduisaient vers cette plage du lac Tanganyika qui est juste à côté, ensuite, ils les embarquaient pour la Tanzanie », explique-t-il.La Tanzanie, où vivent aujourd'hui les descendants de Naebeka, le grand-père d'Hubert Mbangwanguma, âgé de 89 ans, que nous avons rencontré un peu plus loin du site. Naeba était fait esclave par le groupe de Tipo Tip alors que la traite était déjà abolie, se souvient même en chanson son petit-fils Hubert : « Mon grand-père a été capturé et il est parti. Mais, il avait réussi à s'en fuir, car à ce moment-là, les Belges faisaient pression sur les Arabes. Et mon grand-père s'est installé à Iragana (en Tanzanie) où il est enterré. »Le site La Route des esclaves, au nord de Kalemie, est à ce jour menacé par les inondations. Certains manguiers ont séché. Le Musée national, antenne de Kalemie quant à lui, mène une campagne de promotion de cet espace afin de mobiliser des ressources pour le protéger.À écouter aussiSociété arabo-musulmane et esclavage
Gaz Mawete, auteur, compositeur et danseur congolais est à Paris à l'occasion du concert qu'il a donné le 14 septembre 2024 à la Cigale. Son nouvel album éponyme composé de 10 chansons est sorti le 14 juin. Il est accompagné de ses invités, trois autres artistes congolais Chily, Ntaba 2 London et Mwinda Mannekin. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Gaz Mawete - EvènementChily - Je le connaisNtaba 2 London - NdombopianoMwinda Mannekin - AnnabelleGaz Mawete - PosaRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Gaz Mawete, auteur, compositeur et danseur congolais est à Paris à l'occasion du concert qu'il a donné le 14 septembre à la Cigale. Son nouvel album éponyme composé de 10 chansons est sorti le 14 juin.Il est accompagné de ses invités, trois autres artistes congolais Chily, Ntaba 2 London et Mwinda Mannekin. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Gaz Mawete - EvènementChily - Je le connaisNtaba 2 London - NdombopianoMwinda Mannekin - AnnabelleGaz Mawete - PosaRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Les Troubles Obsessionnels Compulsifs se traduisent par des obsessions (des pensées dérangeantes, répétitives et incontrôlables), entraînant une forte anxiété. Pour les atténuer, les personnes souffrant de TOC vont mettre en place des comportements répétitifs, des rituels qui les apaisent. Selon l'Inserm, ces TOC affecteraient 2% de la population française. Environ 65% des cas surviennent avant l'âge de 25 ans. Quelles sont les causes des TOC ? Quelle prise en charge existe ? Dr Aurélia Schneider, psychiatre spécialisée en Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC), attachée à l'Hôpital de Bicêtre, au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne Eric Wynckel, président de l'AFTOC, l'Association française de personnes souffrant de troubles obsessionnels et compulsifs Pr Alain Maxime Mouanga, neurologue-psychiatre, chef du Service de Psychiatrie au CHU de Brazzaville au Congo. Enseignant à la Faculté des Sciences de la Santé à l'Université Marien Ngouabi. Directeur médical de la Fondation Congolaise pour la Recherche médicale (FCRM) et président de la Société Congolaise de Santé mentale (SOCOSAM). Deuxième vice-président de la Société Africaine de Santé Mentale (SASM). Reportage de Raphaëlle Constant. Programmation musicale :► Wookiefoot – Happy to be here► João Selva – Menina me Encanta.(Rediffusion)
Les Troubles Obsessionnels Compulsifs se traduisent par des obsessions (des pensées dérangeantes, répétitives et incontrôlables), entraînant une forte anxiété. Pour les atténuer, les personnes souffrant de TOC vont mettre en place des comportements répétitifs, des rituels qui les apaisent. Selon l'Inserm, ces TOC affecteraient 2% de la population française. Environ 65% des cas surviennent avant l'âge de 25 ans. Quelles sont les causes des TOC ? Quelle prise en charge existe ? Dr Aurélia Schneider, psychiatre spécialisée en Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC), attachée à l'Hôpital de Bicêtre, au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne Eric Wynckel, président de l'AFTOC, l'Association française de personnes souffrant de troubles obsessionnels et compulsifs Pr Alain Maxime Mouanga, neurologue-psychiatre, chef du Service de Psychiatrie au CHU de Brazzaville au Congo. Enseignant à la Faculté des Sciences de la Santé à l'Université Marien Ngouabi. Directeur médical de la Fondation Congolaise pour la Recherche médicale (FCRM) et président de la Société Congolaise de Santé mentale (SOCOSAM). Deuxième vice-président de la Société Africaine de Santé Mentale (SASM). Reportage de Raphaëlle Constant. Programmation musicale :► Wookiefoot – Happy to be here► João Selva – Menina me Encanta.(Rediffusion)
Le lac Albert, qui sépare la République démocratique du Congo (RDC) et l'Ouganda, est l'un des plus riches en poissons. Mais la surexploitation menace le renouvellement des stocks. Les autorités congolaises ont pris des mesures pour sauvegarder la ressource, mais cela accroit la concurrence avec les pêcheurs de l'Ouganda voisin. Au village congolais de Kasenyi, la pêche n'est plus ce qu'elle était. De notre envoyée spéciale à Kasenyi,Une dizaine de pêcheurs hisse la pirogue jusqu'à la berge. La pêche est maigre ce matin de mai à Kasenyi. Nombreux sont les résidents qui se sont tournés vers l'import-export : « La pêche, c'est le principal travail ici. Mais notre pêche aujourd'hui ne donne pas », se plaint un manutentionnaire, qui évoque le manque de matériel adapté.Règles différentes en OugandaLa RDC a en effet interdit l'utilisation de certains filets à petites mailles pour lutter contre la surpêche et favoriser la reproduction des poissons. Des zones de frayère ont aussi été délimitées : régulièrement, les services congolais détruisent les matériaux hors normes et arrêtent les pêcheurs illégaux.À lire aussiRDC: le gouvernement veut développer l'industrie locale de la pêcheMais en face, côté ougandais, les règles sont différentes. « Les poissons viennent de l'Ouganda, explique Tina, vendeuse de poisson, car ici, au Congo, il y a beaucoup de patrouilles. Il y a des gens qui pêchent en Ouganda, d'autres qui achètent et qui nous ramènent le poisson ici. Nous, les vendeuses, nous achetons en gros. Puis, nous vendons au détail aux clients de Bunia, Mongwalu, Komanda, Mambassa, Béni, Oicha. Nous amenons les poissons de l'Ouganda jusqu'ici au Congo. »Pêcheurs congolais sans emploiRésultat, la concurrence est rude et les pêcheurs congolais se retrouvent souvent sans emploi. « Il y a une baisse de production, ça va créer du chômage, déplore Christophe Lonama, président provincial de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Ce n'est pas bon. Les années précédentes, on exploitait les poissons du lac Albert partout, il y avait des quantités suffisantes. Maintenant, il y a une diminution sensible des quantités de poissons et même une disparition de certaines espèces dans les lacs, suite au non-respect de zones de frayères et suite à l'usage de filets prohibés. »Le lac Albert est déjà considéré comme vulnérable par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en raison de la pollution liée à la présence humaine autour du lac. Le projet pétrolier de Total sur les rives du lac côté ougandais inquiète aussi les écologistes.À lire aussiRDC: la pêche temporairement interdite sur le lac Tanganyika
Le 19 juin est la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose. Première maladie génétique dans le monde, la drépanocytose touche plus 120 millions de personnes, dont près de 66% vivent en Afrique, selon l'OMS. Cette maladie, qui affecte l'hémoglobine des globules rouges, provoque chez les personnes atteintes de l'anémie, des crises douloureuses et un risque d'infections. Bien que les traitements actuels aient permis d'augmenter l'espérance et la qualité de vie des patients drépanocytaires, l'absence de programmes de dépistage, notamment en Afrique, ne permet pas de fournir de données précises sur la maladie. Par ailleurs, si certaines pathologies bénéficient sur le continent africain de traitements gratuits (tuberculose – VIH sida), les traitements de la drépanocytose l'hydroxyurée restent inaccessibles à de nombreux patients, tout comme les antalgiques (morphine), pour faire face aux douleurs intenses associées aux crises vaso-occlusives, y compris chez les enfants.Alors, comment mieux sensibiliser sur la maladie ? Quelle prévention mener pour permettre un diagnostic plus précoce ? Quels sont les leviers d'actions pour un meilleur accès aux soins ? Enfin, quelles sont les avancées de la recherche ? Dr Françoise Norol, hématologue pédiatre, ancienne-directrice de l'Unité de Thérapie Cellulaire et Génique à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière AP-HP à Paris et coordinateur du programme d'hémoglobinopathie pour MSF. Pr Léon TSHILOLO, directeur de l'Institut de Recherche Biomédicale, associé au CEFA-Monkole, particulièrement dédié à la recherche sur la drépanocytose, ancien Médecin Directeur du Centre Hospitalier Monkole, Membre correspondant de l'Académie de Médecine de France et membre de l'Académie Congolaise des Sciences (ACCOS). Pr Marianne de Montalembert, pédiatre, spécialiste de la drépanocytose, coresponsable du Centre de Référence de prise en charge des maladies de l'hémoglobine et du Globule rouge à l'hôpital Necker-Enfants malades à Paris. Directrice du ROFSED (Réseau Ouest-Francilien de Soins aux Enfants Drépanocytaires). Responsable du groupe de prise en charge des maladies de l'hémoglobine au niveau de l'European Hematology Association. Programmation musicale :► Jidenna – Bambi ► Rau ze – L'habitude
Le 19 juin est la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose. Première maladie génétique dans le monde, la drépanocytose touche plus 120 millions de personnes, dont près de 66% vivent en Afrique, selon l'OMS. Cette maladie, qui affecte l'hémoglobine des globules rouges, provoque chez les personnes atteintes de l'anémie, des crises douloureuses et un risque d'infections. Bien que les traitements actuels aient permis d'augmenter l'espérance et la qualité de vie des patients drépanocytaires, l'absence de programmes de dépistage, notamment en Afrique, ne permet pas de fournir de données précises sur la maladie. Par ailleurs, si certaines pathologies bénéficient sur le continent africain de traitements gratuits (tuberculose – VIH sida), les traitements de la drépanocytose l'hydroxyurée restent inaccessibles à de nombreux patients, tout comme les antalgiques (morphine), pour faire face aux douleurs intenses associées aux crises vaso-occlusives, y compris chez les enfants.Alors, comment mieux sensibiliser sur la maladie ? Quelle prévention mener pour permettre un diagnostic plus précoce ? Quels sont les leviers d'actions pour un meilleur accès aux soins ? Enfin, quelles sont les avancées de la recherche ? Dr Françoise Norol, hématologue pédiatre, ancienne-directrice de l'Unité de Thérapie Cellulaire et Génique à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière AP-HP à Paris et coordinateur du programme d'hémoglobinopathie pour MSF. Pr Léon TSHILOLO, directeur de l'Institut de Recherche Biomédicale, associé au CEFA-Monkole, particulièrement dédié à la recherche sur la drépanocytose, ancien Médecin Directeur du Centre Hospitalier Monkole, Membre correspondant de l'Académie de Médecine de France et membre de l'Académie Congolaise des Sciences (ACCOS). Pr Marianne de Montalembert, pédiatre, spécialiste de la drépanocytose, coresponsable du Centre de Référence de prise en charge des maladies de l'hémoglobine et du Globule rouge à l'hôpital Necker-Enfants malades à Paris. Directrice du ROFSED (Réseau Ouest-Francilien de Soins aux Enfants Drépanocytaires). Responsable du groupe de prise en charge des maladies de l'hémoglobine au niveau de l'European Hematology Association. Programmation musicale :► Jidenna – Bambi ► Rau ze – L'habitude
La femme est la ceinture qui tient le pantalon de l'homme, nous dit un proverbe africain. Peut-être. Mais lorsqu'on vit au Nord-Kivu, à l'Est de la République Démocratique du Congo, il semblerait que certains proverbes aient perdu leur chemin. Il y a quelques semaines, pour En Sol Majeur, je suis allée enregistrer in extremis avant son retour sur Goma Justine Masika Bihamba, un petit bout de bonne femme, petit bout de bois de Dieu, aurait peut-être dit Sembene Ousmane. Cette fille du Nord-Kivu, qui a l'allure d'une sœur, le cœur d'une mère et la force du monde puisée dans la foi, n'est qu'un maillon indispensable d'une chaîne humaine héroïque. Cofondatrice de l'association La Synergie des femmes pour les victimes des violences sexuelles, elle sillonne inlassablement le monde pour interpeller les instances internationales, et sensibiliser la France par exemple, à ce qui se joue autour du champ de bataille congolais qui utilise le viol comme arme de guerre, depuis 30 ans, d'interminables conflits. Interview sur le pouce autour de cet ouvrage qu'elle publie aux éditions de L'Aube, Femme debout face à la guerre.
Carina Brito et Laura Mbakop, membres de la Famille de Couleurs Tropicales font découvrir une chanson et posent des questions aux invités du jour.Invités : Le chanteur et musicien congolais Héritier Wata, dont le troisième album Chemin de le Gloire est disponible depuis le 15 mars. Et Ronsia Kukiel, humoriste et comédien congolais, spécialiste du stand-up. Le 30 avril, il se produira, aux côtés d'autres humoristes (Mobikisi, Vue de loin, Aida, Mimie la fille de ouf….) sur la scène du théâtre du gymnase Marie Bell, à Paris. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Héritier Wata -Chemin de la gloireSketch de Ronsia Kukiel "Les films d'horreur"Héritier Wata -Le baronLe choix de CarinaJennifer Dias et Djodje - Fica longi boSketch de Ronsia Kukiel "Inscription à l'Institut français"Héritier Wata - Makambu ya mondeLe choix de LauraFiokee - No wayRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Carina Brito et Laura Mbakop, membres de la Famille de Couleurs Tropicales font découvrir une chanson et posent des questions aux invités du jour. Invités : Le chanteur et musicien congolais Héritier Wata, dont le troisième album Chemin de la Gloire est disponible depuis le 15 mars 2024. Et Ronsia Kukiel, humoriste et comédien congolais, spécialiste du stand-up. Le 30 avril 2024, il se produira, aux côtés d'autres humoristes (Mobikisi, Vue de loin, Aida, Mimie la fille de ouf….) sur la scène du Théâtre du Gymnase Marie Bell, à Paris. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Héritier Wata - Chemin de la gloireSketch de Ronsia Kukiel "Les films d'horreur"Héritier Wata - Le baronLe choix de CarinaJennifer Dias et Djodje - Fica longi boSketch de Ronsia Kukiel "Inscription à l'Institut français"Héritier Wata - Makambu ya mondeLe choix de LauraFiokee - No wayRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Nouveau portrait de Priorité Santé, 50 minutes pour retracer le parcours de la Pr Francine Ntoumi, chercheuse et parasitologue, spécialiste du paludisme. Après avoir étudié et travaillé en France, en Allemagne, au Gabon et en Tanzanie, cette scientifique a créé en 2008 à Brazzaville, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale, qu'elle préside. Francine Ntoumi animée par le goût de la découverte et de la transmission, comme de la valorisation de la place des femmes dans la recherche dans son pays, le Congo. Pr Francine Ntoumi, parasitologue, présidente et fondatrice de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale à Brazzaville.
Nouveau portrait de Priorité Santé, 50 minutes pour retracer le parcours de la Pr Francine Ntoumi, chercheuse et parasitologue, spécialiste du paludisme. Après avoir étudié et travaillé en France, en Allemagne, au Gabon et en Tanzanie, cette scientifique a créé en 2008 à Brazzaville, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale, qu'elle préside. Francine Ntoumi animée par le goût de la découverte et de la transmission, comme de la valorisation de la place des femmes dans la recherche dans son pays, le Congo. Pr Francine Ntoumi, parasitologue, présidente et fondatrice de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale à Brazzaville.
En RDC, les combats (entre l'armée congolaise et le M23 que le Rwanda est accusé de soutenir) font rage depuis le début de ce mois de février autour de Saké, à une vingtaine de km seulement de Goma, provoquant un nouvel afflux de déplacés vers les sites déjà surpeuplés de la capitale du Nord Kivu. Un plan de réponse humanitaire pour 2024 a été lancé la semaine dernière. Les besoins de financement sont immenses : 2,6 milliards de dollars. Notre invité ce matin est Bruno Lemarquis, représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l'ONU en RDC et coordonnateur de l'action humanitaire. RFI : Bruno Lemarquis, comment qualifiez-vous la situation humanitaire dans l'Est de la RDC, notamment dans le Nord-Kivu ? Bruno Lemarquis : On peut la qualifier de dramatique. Il y a eu une aggravation de la situation sécuritaire en 2023, début 2024. Et forcément, ça entraîne une aggravation de la situation humanitaire qui est déjà, elle-même, une des plus graves, une des plus sérieuses au monde, une des plus complexes et elle est une des plus négligées au monde. Il y a un 1,2 million de personnes qui ont été déplacées au Nord-Kivu du fait de cette crise du M23, depuis la résurgence de ce mouvement en 2022.Un million de personnes. C'est 1,2 million avec une seule crise, juste avec cette crise. Au total, en RDC, il y a 6,7 millions de personnes qui sont déplacées internes. C'est absolument gigantesque et je vais vous donner d'autres chiffres, qui sont encore plus effrayants. Pour la province de l'Ituri, 40% de la population de la province de l'Ituri est déplacée interne. Et pour la province du Nord-Kivu, 28% de la population est déplacée interne. Donc ce sont des chiffres qui sont vraiment hors de proportion. On parle peu des violences sexuelles, combien de cas ont été signalés en 2023 ? Alors en 2023, les cas qui ont été rapportés, mais c'est certainement la pointe de l'iceberg, c'est 110.000 cas de violences sexuelles, violences basées sur le genre, notamment à l'Est et notamment dans les sites de déplacés autour de Goma. 500.000 personnes sont autour de la ville de Goma sur un espace géographique très réduit, dans des conditions de promiscuité vraiment très mauvaises. Il y a énormément de problèmes pour fournir l'aide humanitaire, il y a énormément de défis à ce niveau-là. Et donc dans ces sites-là, en particulier, il y a eu une augmentation exponentielle des cas de violences sexuelles.Face à tous ces drames, vous avez lancé la semaine dernière un appel à la mobilisation de 2,6 milliards de dollars. Pour faire quoi ? Pour sauver combien de personnes ? Il y a 25 millions de personnes, un peu moins d'un Congolais ou d'une Congolaise sur 4, qui sont en situation d'insécurité alimentaire. C'est le chiffre le plus grand au monde. Ensuite, il y a des personnes qui ont des vulnérabilités multiples et donc ce plan de réponse humanitaire vise à apporter une assistance d'urgence à 8,7 millions de personnes, ce qu'on appelle les personnes ciblées. Ça veut dire que la survie de presque 9 millions de personnes dépend aujourd'hui de cette aide humanitaire ? Voilà, tout à fait. Mais l'an dernier, votre appel de fonds n'a été financé qu'à hauteur de 40%, comment l'expliquez-vous ? La lassitude ? L'indifférence ? C'est une crise qui dure depuis trente ans avec les mêmes causes. Une des causes principales, c'est l'exploitation des ressources naturelles, c'est le manque de solutions politiques, etc. Donc oui, il y a une crise qui dure depuis 30 ans, c'est la crise humanitaire la plus prolongée au monde. Donc forcément, il y a un peu de lassitude. C'est un mélange de lassitude et aussi de la pression sur les ressources. Et ça s'explique notamment par la multiplication, la multiplicité, des crises dans le monde entier, notamment des crises qui ont beaucoup plus d'attention au niveau géopolitique, au niveau médiatique, au niveau politique, telles que la crise en Ukraine, la crise au Moyen-Orient. Donc il y a vraiment une pression sur les ressources. En RDC, on parle de montants considérables, donc le fait qu'on ait été financé à 40% en 2023, ça veut tout de même dire que près d'un milliard de dollars a été octroyé par les bailleurs de fonds et ils font énormément d'efforts ici. Mais il y a une grosse pression sur les ressources et les besoins sont bien trop élevés.Donc on fait constamment un plaidoyer pour augmenter ce taux de réponse. 40%, ça veut dire qu'on est obligés de faire des choix. C'est très difficile de faire ces choix – Où est-ce qu'on alloue les ressources ? À quelle province ? À quelle communauté ? Pour quelle crise ? – tellement il y a de besoins. Moi, je visite de manière assez régulière ces sites de déplacés. Les gens sont fatigués, fatigués, fatigués. Ils veulent la paix, ils veulent la sécurité, ils veulent rentrer chez eux, ils veulent travailler leur terre, les enfants veulent aller à l'école, les adolescents parlent beaucoup de formations professionnelles, ils veulent apprendre des métiers, ils veulent avoir une autre alternative que de rejoindre des groupes armés pour gagner leur vie. Et c'est dans ce contexte de montée des tensions que la Monusco va se désengager. Comment vivez-vous les récentes manifestations anti-occidentales ? Ces récentes manifestations n'ont pas visé que des chancelleries occidentales, elles ont visé au-delà et ont également touché les Nations unies. C'est un peu une exaspération de ce qui se passe à l'Est qui a entraîné ces mouvements. Le gouvernement a depuis pris des mesures assez fortes pour que la situation soit apaisée à Kinshasa.
durée : 00:05:05 - La BO du monde - A Kinshasa, musique et politique ont de tout temps été étroitement liés. Alors que la RDC vote cette semaine pour des élections législatives et présidentielles, les grands noms de la « rumba » sont à nouveau accusés de collusion avec le régime et pointés du doigt pour leur manque d'engagement.
Georges Buse Faley, ancien directeur de cabinet de l'ex-président Laurent-Désiré Kabila, est candidat à l'élection présidentielle du 20 décembre prochain, en République démocratique du Congo. À quelques jours des élections générales en RDC, RFI donne la parole aux candidats. Georges Buse Faley répond aux questions de Laurent Correau. RFI : Pourquoi êtes-vous candidat à la prochaine élection présidentielle ?Je suis candidat à l'élection présidentielle pour un but unique : être le défenseur de la majorité silencieuse congolaise qui est dans une totale détérioration de vie, sanitaire, alimentaire, sécurité physique. Il y a un besoin urgent à l'intérieur du pays de décourager le tribalisme. Mais je vous dis, la cause réelle du tribalisme, c'est la pauvreté. Parce que dans une société pauvre, les gens se replient sur leur famille et sur leur tribu. Avec le développement envisagé d'une économie forte et prospère, avec la collaboration de l'Europe et d'autres choses bien entendu, en changeant les mentalités dans la négociation, nous visons une répartition équitable des ressources dans le respect mutuel. Et là, je crois que nous allons sécuriser le Congo par rapport à ce qui se passe en Afrique de l'Ouest. Nous ne voulons pas de coup d'État, nous ne voulons pas un anti-européanisme qui n'a plus de place dans le monde moderne.Selon vous, quels devraient être les chantiers prioritaires du prochain président ?Restaurer la paix à l'Est de la RDC en attaquant la cause de ce qui se passe de ce côté-là de notre pays. Et cette cause, on sait que ce sont les multinationales qui font tout pour brouiller les cartes et piller les richesses du Congo, qui sèment la panique depuis plus de vingt ans en causant des millions de morts pour lesquels le monde civilisé n'a pas l'air de payer l'attention comme il le fait en Ukraine ou en Israël. La deuxième priorité, mettre fin immédiatement au coulage des recettes de l'État, l'argent qui sort par des voies irrégulières, afin de maximiser toutes les catégories de recettes financières publiques.Pour vous, la lutte contre la corruption est donc un dossier essentiel auquel doit s'attaquer le prochain président ?Le dossier central, inévitable, c'est celui-là : comment faire à très court terme pour mettre en place un audit qui ne va pas durer longtemps pour restructurer la Banque centrale, restructurer les douanes, restructurer les entreprises des économistes et les entreprises publiques qui sont des portefeuilles de l'État. De là, proviendra cet argent qui doit arriver à destination à la Caisse centrale. J'ai l'expérience à la Gécamines [Société générale des carrières et des mines] où j'ai travaillé pendant 22 ans. Nous avons restructuré la Gécamines à l'époque pour résoudre ce genre de problèmes. On peut restructurer ces grandes entités, très vite mettre en place des gens compétents. Très vite, trois mois après, les coulages sont stoppés.
Le 14 décembre 2021, c'est officiel, la rumba congolaise entre au patrimoine immatériel de l'UNESCO. C'est une victoire pour tous les artistes congolais d'hier et d'aujourd'hui. C'est l'occasion rêvée de vous offrir une émission spéciale consacrée à la rumba congolaise, et de toutes les époques. Et, puisque Fally Ipupa, l'un de ses représentants est né un 14 décembre, l'occasion est vraiment trop belle. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Fally Ipupa - Se yoMadilu System - Si je savais çaFranco - MarioJoseph Kabasselé et l'African Jazz - Kayi kayiFabregas le métis noir - LifoboMbilia Bel - PhénomènePatience Dabany - Chéri ton disque est rayéFerre Gola - BiberonYoulou Mabiala - JudokaFaya Tess - Songi songiPierrette Adams - KimiaInnoss'B - Top modelExtra Musica - Problème sur problèmeCéline Banza - Na mileliRetrouvez notre playlist sur Deezer.
« Le principal opposant au président Tshisekedi, c'est la population congolaise », affirme le candidat Moïse Katumbi sur RFI. À une semaine de l'élection présidentielle, ce poids lourd de l'opposition congolaise répond à ceux qui l'accusent d'avoir utilisé dans le passé un passeport zambien. Il réagit aussi au président de la CENI qui promet des élections transparentes. En ligne de Kinshasa, le leader du parti « Ensemble pour la République » répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Entretien avec Jessy B, rappeuse congolaise, désignée lauréate du Prix Découverte RFI 2023 par le jury et le public. Black M, président du jury de cette 42ème édition, a déclaré que la rappeuse a été choisie pour "le flow de ses textes, son discours, son charisme et son talent".Dans la deuxième partie, Mamane, humoriste, réalisateur, présente la 9ème édition du Prix RFI Talents du Rire, dont le/ lauréat(e) sera désignée le 18 décembre.Par téléphone, Djibril Wagué, commissaire général du Festival des Arts du Badiar, (FESTAB2) prévu à Koundara du 13 au 16 au Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Jessy B - BissoJessy B -Je m'en fousExpeka - Sac de sucreValérie Tribord feat Lyricson - SmileKékélé - Mbote ya pambaRetrouvez notre playlist sur Deezer.