POPULARITY
Au-delà du cercle Arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire «haine» mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme «Laponie» ou «Lapons», des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des «porteurs de haillons». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996.Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille. Avec :- Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat- Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari- Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur- Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes- Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna- Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande - Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes- Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi. En savoir plus :- sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari- sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie- sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari- sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande - sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie- sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial- sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande- sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari.
Au-delà du cercle Arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire «haine» mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme «Laponie» ou «Lapons», des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des «porteurs de haillons». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996.Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille. Avec :- Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat- Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari- Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur- Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes- Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna- Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande - Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes- Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi. En savoir plus :- sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari- sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie- sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari- sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande - sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie- sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial- sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande- sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari.
Episode coup de coeur Quand Matti, qui vit en Laponie, se rend à l'école en hiver, il fait toujours nuit. Et il commence à en avoir assez que le soleil reste couché. La neige fait pourtant tout son possible pour éclairer son chemin, mais ça ne suffit pas. Alors cette dernière décide d'aller parler au soleil… Mes histoires sont écrites par Christine Pompéï. Anouck Merz me prête sa voix. Cet épisode a été réalisé par Jean-Philippe Zwahlen et produit par Anouck Merz.
En janvier 2025, certains ont eu la chance de les observer en France… Pour les autres, il va falloir prendre l'avion ! Si vous ne deviez investir qu'une fois, réserver un voyage pour aller voir des aurores boréales cette année est une bonne idée.Dans ce nouvel épisode de Questions Voyage, Claire Rodineau, journaliste au Figaro, vous explique pourquoi 2025 devrait être riche en aurores boréales et australes.Questions Voyage, la chronique à glisser dans vos bagages… pour que voyager reste une partie de plaisir.Vous avez une question ? Le Figaro vous répond ! Contactez-nous à l'adresse mail suivante : redactionvoyage@lefigaro.frVous pouvez retrouver Questions Voyage sur Figaro Radio, lefigaro.fr et toutes les plateformes d'écoute. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner et à donner votre avis !Montage et mixage : Louis ChabainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mars 1998. Québec, château Frontenac. Dans un froid glaçant, des milliers de personnes sont réunies pour accueillir un homme. Après 99 jours, 11h et 53 mn dans le Grand Nord, il arrive, accompagné de ses chiens de traîneau. Son nom : Nicolas Vanier. De la Laponie à la Sibérie, découvrez son Fabuleux Destin. Une vie comme les personnages de Jack London Il convainc alors deux coureurs des bois de l'emmener avec eux et leurs 20 chiens dans leur expédition. Ensemble, ils traversent la Laponie à pieds et la péninsule du Québec Labrador en traîneau. Nicolas s'intègre très vite à l'aventure et découvre les liens qui unissent les mushers à leurs chiens. Durant ce voyage, l'homme se sent comme un personnage des romans de Jack London, son auteur préféré. Une sensation qu'il compte ressentir tout au long de sa vie. C'est ainsi qu'il décide de consacrer ses prochaines années aux expéditions dans les pays d'en haut, comme il les appelle. Écoutez nos autres épisodes : L'expédition Franklin, le naufrage le plus mystérieux de l'histoire Production : Bababam Première diffusion : 9 juin 2020. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:02:53 - LGO Elsa compose son attelage - Elsa Borget est musheuse professionnelle, elle est venue de Laponie avec ses chiens pour briller dans la Grande Odyssée, elle nous raconte comment elle compose son attelage pour l'étape du jour.
Dans Place des Fêtes, aujourd'hui, c'est un duo qui a poussé la porte du studio : Scratch Massive sortira dans un peu moins d'un mois un nouvel album studio, Nox Anima avant leur live du 10 avril au Trianon. Après 6 ans d'aventures en solitaire, le lancement de leur label bORDEL Records, un séjour en Laponie pour l'une, quelques BO de films ou de défilé, Maud Geffray et Sébastien Chenut délivrent onze chansons entre électronique langoureuse et cold wave, et on se dit qu'entendre des nouveaux morceaux de Scratch Massive, ça nous avait manqué. Eh bien ça tombe bien, parce qu'aujourd'hui Maud et Sébastien de Scratch Massive sont les invités de Place des Fêtes
C'est la hotte pleine de spectales pour tous les âges… mais aussi d'invités que nous vous proposons cettesemaine pour notre émission de Noël ! Nous accueillons avec grand plaisir la légendaire Marie Paule Belle qui reviendra sur son retour au Théâtre de Passy pour ses 50 ans de carrière et évoquerons une autre icône de notre patrimoine culturel : Guignol, qui a enfin droit à son spéctacle en chair et en os… Vous saurez donc tout sur Guignol La grande aventure musicale, grâce à son metteur en scène Ned Grujic que nous recevrons également. Et notre invitée live sera une jeune fille espiègle qui en est déjà à son 3ème spectacle : Capucine, alias Stéphanie Pierron ! Dans « Les vacances de Capucine », tous les jours à la Comédie de Paris, elle vous emmène en chansons au travers des quatre saisons… De quoi ravir les filles et les garçons avant les cadeaux et les cotillons ! Nous vous proposons en effet, en guise de bonnets de Noël, de cous coiffer de Boney… M, avec leure version Disco du grand classique latino « Feliz Navidad » ! A écouter en Laponie, en Forêt Noire, en Jamaïque, à Haïti ou partout sur la planète…
Les traditions de Noël en Norvège !
Parlez quelques mots de norvégien lors de votre voyage + Ebook de mots et phrases Comment bien préparer son séjour en Norvège l'hiver ? Je vous parle de la luminosité, du climat, des vêtements, du déplacement en transports ou en voiture, des activités, de la période de Noël et je vous donne quelques conseils pour moins dépenser. Dans cet épisode je réponds aux questions que vous m'avez posées.Crème pour le visage Dc. Greve Les produits hydratant Vaseline Location de voiture moins cher : Rent a Wreck Vérifier si les routes sont ouvertes : Vegvesen ou Norwegian scenic routes Le podcast sur Noël Billets de train Le podcast sur Bergen
« Le chat domine tant sa relation avec la souris qu'il oublie ceci… ce n'est pas un jeu pour la souris ». La phrase se trouve dans « Monkey Meat », l'un des ouvrages précédents de notre invité, l'auteur de bande dessinée Juni BA. Et dans son nouveau récit, on découvre à nouveau son trait ultra-expressif, un trait hybride aussi qui tient à la fois du comics et du manga, avec un soupçon de BD franco-belge et de multiples références aux arts, et notamment aux arts plastiques d'aujourd'hui et d'hier. Des références, il y en a à foison dans ce nouvel album, un récit post-apocalyptique qui nous plonge –c'est le mot juste- dans un face-à-face entre deux générations confronté aux angoisses de fin du monde. Les personnages ont pour noms Nemo, Arona ou Conseil. Il y a aussi une foultitude de monstres sous-marins. On pense évidemment à Jules Verne et à « Vingt Mille Lieues sous les Mers », mais croyez-moi : avec les couleurs et la puissance du trait de ce jeune auteur franco-sénégalais, le récit prend un sacré coup de jeune, ou un sacré coup de vieux, c'est vous qui choisissez.Juni Ba est l'invité de VMDN. « Mobilis, ma vie avec le capitaine Nemo », traduit de l'anglais par Laurent Laget est disponible chez Bayard-Jeunesse, dans la collection Bande d'ados.À lire aussiCafé PolarCafé Polar avec Olivier Truc pour son roman Le premier renne (Métailié) qui poursuit ses enquêtes de la police des rennes en Laponie avec là encore une immersion dans la culture sami.
100% LIFESTYLE - Tous les jeudis : - De 19H à 20H sur RDL 103.5 FM en Centre Alsace - A l'écoute partout à cette heure sur le direct live sur www.rdl68.fr - En PODCAST sur SOUNDCLOUD chaque JEUDI à 21H Dans ce numéro, Anne-Claire & Yann vous proposent : - En route pour l'aventure (voyage/Yann): A la découverte du village finlandais du Père Noel - La minute soignante (santé & bien-être/Anne-Claire): Eviter d'avoir le hoquet - Chanson Story (histoire d'un tube/Yann): "Le chanteur", Daniel Balavoine, 1978 - La question des auditeurs: Régine demande pourquoi dit-on que le vendredi 13 porte chance ou malheur ? - Trucs & astuces (Anne-Claire): Les styles tendances Noel 2024 DISCLAIMER: L'Ecosse est une nation constitutive du Royaume-Uni et non un pays. MUSIQUES: "Je préférais comme on s'aimait avant", Dany Brillant, 2024 "Le chanteur", Daniel Balavoine, 1978 "Je voudrais tomber amoureux", Félix Radu, 2024 EXTRAITS: Les Looney Tunes "Somebody", Gotye, Kimbra, FISHER, Chris Lake, Sante Sansone, 2024 "Superstition", Stevie Wonder, 1972 "Don't Stop 'Til You Get Enough", Michael Jackson, 1979 "Noel Blanc", Elsa Esnoult, 2020 "Santa tell me", Ariana Grande, 2014 Important: Je ne touche aucun droits d'auteur sur ces chansons. Les droits reviennent intégralement aux auteurs/compositeurs/interprètes. Diffusion: Jeudi 19H - 20H en direct sur RDL (103.5 FM dans le Centre Alsace) ecouterradioenligne.com/rdl-colmar/ Une production RDL 103.5 FM Tous droits réservés
« Le chat domine tant sa relation avec la souris qu'il oublie ceci… ce n'est pas un jeu pour la souris ». La phrase se trouve dans « Monkey Meat », l'un des ouvrages précédents de notre invité, l'auteur de bande dessinée Juni BA. Et dans son nouveau récit, on découvre à nouveau son trait ultra-expressif, un trait hybride aussi qui tient à la fois du comics et du manga, avec un soupçon de BD franco-belge et de multiples références aux arts, et notamment aux arts plastiques d'aujourd'hui et d'hier. Des références, il y en a à foison dans ce nouvel album, un récit post-apocalyptique qui nous plonge –c'est le mot juste- dans un face-à-face entre deux générations confronté aux angoisses de fin du monde. Les personnages ont pour noms Nemo, Arona ou Conseil. Il y a aussi une foultitude de monstres sous-marins. On pense évidemment à Jules Verne et à « Vingt Mille Lieues sous les Mers », mais croyez-moi : avec les couleurs et la puissance du trait de ce jeune auteur franco-sénégalais, le récit prend un sacré coup de jeune, ou un sacré coup de vieux, c'est vous qui choisissez.Juni Ba est l'invité de VMDN. « Mobilis, ma vie avec le capitaine Nemo », traduit de l'anglais par Laurent Laget est disponible chez Bayard-Jeunesse, dans la collection Bande d'ados.À lire aussiCafé PolarCafé Polar avec Olivier Truc pour son roman Le premier renne (Métailié) qui poursuit ses enquêtes de la police des rennes en Laponie avec là encore une immersion dans la culture sami.
Dans cette aventure, avec Claire et Cindy, plongez dans l'univers incroyable qu'offre la Laponie. Ces deux amies d'enfance ont choisi de se challenger lors du laponie trophee, un raid féminin de 3 jours. Vous pourrez suivre l'ensemble de leurs épreuves sportives : course, ski de fond, ice-mad, course d'orientation. Vivez leur exploit sportif remplit de surprise, de doutes, de froid et surtout… de paysages incroyables dont la Laponie regorge. Vont-elles résister face aux obstacles physiques, mentaux et environnementaux que leur impose cette grande course ? À vos écouteurs !Durant l'épisode, Claire et Cindy nous évoquent l'association qu'elles ont choisi de soutenir, si vous souhaitez plus d'informations à ce sujet, voici le site : https://utopia56.org/Conseil Sport, c'est le podcast bien-être, santé et nutrition made by DECATHLON pour prendre soin de vous, garder la forme et bien manger. On y parle sport, connaissance de soi, épanouissement, voyage... L'objectif ? S'informer, s'évader, se trouver de nouvelles manières de s'épanouir et de performer par le sport et le mouvement.Chaque mercredi, Céciliane et Manon, sportives passionnées et journalistes chez Decathlon, vous proposent un nouvel épisode.Retrouvez : “La réponse” (des interviews d'experte·s du sport et de la santé sur des sujets ciblés et d'actualité), “Le déclic” (des interviews de personnalités et influenceur·ses sur un déclic sportif, un événement qui a transformé leur vie) et “L'aventure” (le récit immersif d'une aventure sportive extraordinaire).
Mercredi, découvrez l'expérience unique de deux amies passionnées de sport, Claire et Cindy. C'est au pays de Père Noël qu'elles ont choisi de se mettre à l'épreuve lors du Laponie Trophee.➡️ Épisode disponible en intégralité le mercredi 11 décembre.Conseil Sport, c'est le podcast bien-être, santé et nutrition made by DECATHLON pour prendre soin de vous, garder la forme et bien manger. On y parle sport, connaissance de soi, épanouissement, voyage... L'objectif ? S'informer, s'évader, se trouver de nouvelles manières de s'épanouir et de performer par le sport et le mouvement.Chaque mercredi, Céciliane et Manon, sportives passionnées et journalistes chez Decathlon, vous proposent un nouvel épisode.Retrouvez : “La réponse” (des interviews d'experte·s du sport et de la santé sur des sujets ciblés et d'actualité), “Le déclic” (des interviews de personnalités et influenceur·ses sur un déclic sportif, un événement qui a transformé leur vie) et “L'aventure” (le récit immersif d'une aventure sportive extraordinaire).
Joffrey Maluski a 31 ans et il est photographe, videaste et aventurier. C'est en 2017 que ce goût pour la découverte du monde a commencé. À l'époque c'est en Van qu'il effectue un road trip de deux ans, du Canada au Guatemala. Cette expérience va réorienter sa vie et de retour en France, il élabore un projet de Tour du Monde à vélo. La pandémie de COVID-19 va lui mettre des bâtons dans les roues et il mettra à profit cette période pour découvrir la France à vélo, roulant avec gourmandise, dans les Alpes et les Pyrénées, en mode bikepacking. Depuis, il ne cesse de pédaler, traversant les Hautes Terres d'Islande en été comme en hiver, atteignant le Cap Nord, et plus récemment, bravant la Nuit Polaire en Laponie. C'est en découvrant sa traversée hivernale de l'Islande que nous avons découvert Joffrey. Plus exactement c'est Colin, notre webmaster, qui a fait circuler à l'équipe le lien vers ses réseaux sociaux et son site. La baseline de notre site étant : "le vélo est une aventure", il était naturel que j'appelle Joffrey, pour savoir comment il est tombé dans le chaudron de l'aventure à vélo. Excusez la voix un peut enrouée de Joffrey, qui tenait un bon rhume lorsque je l'ai appelé.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, nous embarquons pour une aventure au cœur de la Scandinavie, entre le charme minimaliste du Danemark et les paysages variés de la Suède. Avec nos invitées @lesmilesdelora & @perrine_llc, nous explorons les incontournables de Copenhague ou encore Stockholm, les îles féériques de la mer Baltique, les forêts et la Laponie suédoise.Globetucker, un programme WANAMedias proposé par l'OdioO ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comment bien préparer son séjour en Norvège l'hiver ? Je vous parle de la luminosité, du climat, des vêtements, du déplacement en transports ou en voiture, des activités, de la période de Noël et je vous donne quelques conseils pour moins dépenser. Dans cet épisode je réponds aux questions que vous m'avez posées.Vérifier l'ensoleillement et les températures L'application météoIndices pour voir des aurores boréalesLe podcast sur les aurores boréales Les articles sur les aurores Les compagnies aériennes low cost : Flyr et Widerøe Les sèches chaussures Crème pour le visage Dc. Greve Les produits hydratant Vaseline Location de voiture moins cher : Rent a Wreck Vérifier si les routes sont ouvertes : Vegvesen ou Norwegian scenic routes Le podcast sur Noël Le podcast sur Bergen
Et nous terminons cette série par les 5 valeurs ou principes à garder en tête.Ils peuvent nous servir pour partir à l'aventure en voyage ou dans chacun de nos projets professionnels.
Dans ce 121ème épisode, Nicolas raconte la Guyane
Qui paiera pour réunir les mille milliards de dollars par an d'aide climatique aux pays en développement ? Les tractations sont tendues pour le sommet de la Cop en Azerbaïdjan. Les effets du dérèglement climatique sont pourtant bien là. Au Sud comme au grand Nord. Dans la région de l'Arctique, le réchauffement met en péril le mode de vie des Samis, le dernier peuple autochtone du continent. En Laponie, leurs élevages de rennes sont menacés. C'est le reportage d'Ottilia Ferey. Politique, année zéro en Bulgarie La corruption, le blocage politique, l'incapacité à créer une coalition... Voilà les trois maux qui minent la Bulgarie. Depuis 2021 et la démission du Premier ministre Boiko Borissov, on a compté sept élections... et autant de gouvernements par intérim. Le paysage politique n'a jamais été aussi fragmenté... Et la situation s'est encore un peu plus tendue avec les demandes en annulation du dernier scrutin législatif du 27 octobre 2024. C'est le reportage de Damian Vodenitcharov. La chronique de The Conversation Et on se penche sur les meilleurs articles européens du site The Conversation, avec Gregory Rayko, le responsable des pages internationales. Parmi les publications de cette semaine : un article sur les conséquences du retour imminent de Donald Trump à la Maison Blanche. Ce qui pourrait être une bonne nouvelle pour la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni. À lire dans The Conversation : - Giorgia Meloni sur la ligne de crête face aux États-Unis de Donald Trump-Espace Schengen : un avenir incertain- Belgique : vers une politique religio-communautaire ?Tous ces articles sont à retrouver sur le site de The conversation, le site gratuit qui publie les meilleurs articles universitaires en lien avec l'actualité et avec lequel nous sommes partenaires. Le web summit des femmes C'était le web summit la semaine dernière à Lisbonne. Une grande messe des nouvelles technologies qui a réuni 70 000 personnes... surtout des hommes d'ailleurs. Car les femmes ont bien du mal à s'imposer... d'où cette délégation féminine d'Ile-de-France qui entend faire entendre sa voix et qu'a rencontrée Marie-Line Darcy.
Qui paiera pour réunir les mille milliards de dollars par an d'aide climatique aux pays en développement ? Les tractations sont tendues pour le sommet de la Cop en Azerbaïdjan. Les effets du dérèglement climatique sont pourtant bien là. Au Sud comme au grand Nord. Dans la région de l'Arctique, le réchauffement met en péril le mode de vie des Samis, le dernier peuple autochtone du continent. En Laponie, leurs élevages de rennes sont menacés. C'est le reportage d'Ottilia Ferey. Politique, année zéro en Bulgarie La corruption, le blocage politique, l'incapacité à créer une coalition... Voilà les trois maux qui minent la Bulgarie. Depuis 2021 et la démission du Premier ministre Boiko Borissov, on a compté sept élections... et autant de gouvernements par intérim. Le paysage politique n'a jamais été aussi fragmenté... Et la situation s'est encore un peu plus tendue avec les demandes en annulation du dernier scrutin législatif du 27 octobre 2024. C'est le reportage de Damian Vodenitcharov. La chronique de The Conversation Et on se penche sur les meilleurs articles européens du site The Conversation, avec Gregory Rayko, le responsable des pages internationales. Parmi les publications de cette semaine : un article sur les conséquences du retour imminent de Donald Trump à la Maison Blanche. Ce qui pourrait être une bonne nouvelle pour la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni. À lire dans The Conversation : - Giorgia Meloni sur la ligne de crête face aux États-Unis de Donald Trump-Espace Schengen : un avenir incertain- Belgique : vers une politique religio-communautaire ?Tous ces articles sont à retrouver sur le site de The conversation, le site gratuit qui publie les meilleurs articles universitaires en lien avec l'actualité et avec lequel nous sommes partenaires. Le web summit des femmes C'était le web summit la semaine dernière à Lisbonne. Une grande messe des nouvelles technologies qui a réuni 70 000 personnes... surtout des hommes d'ailleurs. Car les femmes ont bien du mal à s'imposer... d'où cette délégation féminine d'Ile-de-France qui entend faire entendre sa voix et qu'a rencontrée Marie-Line Darcy.
Aux confins de l'Europe du Nord, dans la région arctique, le changement climatique met gravement en danger le mode de vie Sami, dernier peuple autochtone du continent. Leur présence sur les terres de Laponie remonte à des millénaires, mais aujourd'hui, leurs rennes, dont ils dépendent, sont grandement menacés. De notre correspondante à Stockholm,Les Samis ont plus de 300 mots pour décrire la neige qui, en ce mois de novembre, est fine, anormalement fine. Elle craque sous les pieds de Britta Unes qui va nourrir ses rennes. « Regarde là, tu vois le renne blessé ? L'hiver dernier, un lynx a tué cinq de mes rennes. Ces animaux sont toute ma vie. » À cette période de l'année, il ne devrait pas faire aussi chaud. Et cela inquiète beaucoup Britta. « Quand il fait si chaud dehors, la neige fond et devient compacte. Mais il va refaire froid et cela va former une épaisse couche de glace au sol. Les rennes n'arriveront pas à creuser pour atteindre leur nourriture. Du coup, on doit leur donner à manger pour qu'ils puissent survivre. Mais ce sont des animaux sauvages. Ils sont censés être en liberté. Il y a trois ans. On a dû les enfermer dès le mois de novembre et les nourrir tout l'hiver. Et cela coûte beaucoup d'argent. » Britta rentre se réchauffer près du feu. Dans son café fumant, elle tremble de la viande de renne séchée, une délicatesse samie, tout comme la crêpe de sang agrémentée de gras qui traîne sur le comptoir de la cuisine. Elle en découpe un morceau avant d'expliquer que le changement climatique impacte aussi grandement la migration des rennes. En décembre, ils sont censés traverser des lacs gelés pour atteindre la côte Est. Sauf que ces lacs gèlent de moins en moins, ou en tout cas de plus en plus tard. Cette année encore, Britta n'est pas certaine de pouvoir réaliser cette transhumance ancestrale.À lire aussiTerres rares en Laponie, les Samis face aux mines« Si les rennes disparaissent, ce sont toutes nos traditions qui disparaissent »« Les rennes vont là où ils trouvent à manger. Avec mes filles, on les emmène à un endroit à nous pour l'hiver. Mais des rennes d'un autre village Sami, débarquent et mangent tout sur notre terrain. Cela crée des conflits entre nous, car il n'y a pas assez de terre pour tout le monde. » Les Samis font face à de nombreux autres défis. Les terres sur lesquelles ils élèvent leurs rennes sont continuellement grignotées par l'industrie minière, l'implantation de parcs éoliens ou la déforestation. « Si on additionne tous les acteurs, ça fait beaucoup de terres qui nous sont enlevées, des terres où nos reines ne peuvent pas manger les pauvres, nos pâturages ne cessent de diminuer. Mais à l'époque, nos rennes pouvaient trouver à manger dans les forêts ancestrales. Mais de nos jours, il y a très peu de forêts, de lichens. Ce sont de jeunes forêts où rien ne pousse. Si les rennes disparaissent, ce sont toutes nos traditions qui disparaissent avec eux. Ils sont tout pour nous, ils nous donnent tant à manger, des vêtements, tout s'utilise. C'est difficile en ce moment, mais on a toujours dû se battre pour exister. »À voir aussiÉlections européennes : le regard des Samis, peuple autochtone de la zone arctique
Deep climate est une expédition réalisée de décembre 2022 jusqu'à la fin de l'année 2023 par le Human Adaptation Institute. Le but était de mieux comprendre comment le corps humain s'adapte aux températures intenses. Accompagné de Christian Clot, explorateur et organisateur du projet, les volontaires ont découvert la chaleur tropicale de Guyane, le froid glacial de Laponie ou encore la sécheresse du désert saoudien. Chaque jour, les volontaires marchaient des dizaines de kilomètres sans assistance ni moteur. L'activité cérébrale, le rythme cardiaque ou encore l'oxygénation ont été analysés. De la même manière, des tests sanguins et salivaires ont été réalisés. Au-delà de l'aspect physique, les participants ont rempli des questionnaires psychologiques afin d'évaluer leur sensation, leur perception et leur moral. Comment s'organise cette expédition ? A quoi va-t-elle servir ? Avons-nous des éléments permettant de savoir comment notre corps peut s'adapter au réchauffement climatique ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : 30 janvier 2023. À écouter aussi : Quelle est cette solution qui pourrait permettre d'éviter les pénuries d'eau à cause du réchauffement climatique ? Décisives : 24H pour des voitures zéro émission ! Qu'est-ce que le climato-rassurisme ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Je ne donne pas de formule magique mais des conseils et des informations.Code caché : -10% de réduction avec le code VOYAGE10 sur tous les niveaux de cours de norvégien en français !
La talentueuse comédienne Valérie Bonneton et le réalisateur Nicolas Vanier présentent leur nouveau film "C'est le monde à l'envers", une comédie d'anticipation qui sort mercredi en salle.Valérie Bonneton nous dévoile ses origines nordistes, son parcours atypique et son amour pour la nature, qui l'ont finalement menée vers le théâtre et le cinéma. Malgré une enfance sans télévision, elle découvre sa passion pour l'interprétation lors d'une sortie scolaire où elle voit pour la première fois le film Amadeus. Cette expérience marque un tournant dans sa vie et l'inspire à poursuivre une carrière artistique, malgré les doutes initiaux.De son côté, Nicolas Vanier partage son obsession pour le Grand Nord, nourrie depuis son enfance par ses lectures de Jack London et ses rêves d'aventures. Il nous raconte son premier voyage en Laponie à l'âge de 20 ans, une expérience qui l'a profondément marqué et qui transparaît dans son travail de réalisateur.À travers leurs parcours singuliers, Valérie et Nicolas nous invitent à explorer les thèmes de l'environnement, de la créativité et de la quête de soi. Leur rencontre est l'occasion de découvrir leurs inspirations, leurs passions et leur vision du cinéma.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Quelles sont les démarches à faire pour venir s'installer en Norvège ? Est-ce facile ?
Épisode "meltingpot" dans lequel j'aborde plusieurs petits thèmes.
French Days : -20% jusqu'au 30 septembre. Utilisez le code : FRENCHDAYS24
C'est pas évident de s'y retrouver dans les épisodes du podcast alors cette année j'ai décider de publier en rediffusion les épisodes concernant les saisons et les périodes de l'année. Bonne écoute !Quelles températures fait-t-il en Norvège l'automne ? Les routes touristiques norvégiennes Appli météo
Je n'ai pas fait ce qui été prévu cet été et je vous prépare plein de supers épisodes.
« L'été 2024 a été le plus chaud jamais enregistré, plaçant l'Afrique au cœur de la crise climatique avec des conséquences catastrophiques. » C'est ce que relève le site d'information Afrik.com. « Si le phénomène touche tous les continents, l'Afrique en paie un prix particulièrement lourd. Sécheresses, pénurie d'eau, et risques accrus de famines sont autant de conséquences que subit durement le continent africain, rendant l'urgence climatique plus palpable que jamais. De juin à août, le thermomètre a battu les records précédents établis en 2023, selon le service européen Copernicus, précise Afrik.com. Dans le monde entier, des régions comme la Laponie, l'Australie, le Canada ou encore les États-Unis ont été frappées par des canicules dévastatrices, des sécheresses et des incendies. Toutefois, c'est l'Afrique qui se trouve en première ligne face à ces bouleversements climatiques, avec des températures dépassant les 40°C dans certaines régions, mettant en péril des millions de vies. (…) Avec des précipitations réduites et des périodes de sécheresse prolongées, plusieurs pays africains sont confrontés à une pénurie d'eau sans précédent. Les zones agricoles, vitales pour la subsistance de millions de personnes, sont touchées de plein fouet, provoquant des perturbations majeures dans la production alimentaire. Selon Copernicus, cette situation alarmante n'est pas uniquement due à des phénomènes naturels comme El Niño, mais résulte également des actions humaines qui amplifient le réchauffement global. »De la sécheresse au déluge !Paradoxe : certains pays du continent ont connu un véritable déluge ces dernières semaines. Le changement climatique exacerbe les phénomènes météorologiques.Le pays le plus touché est le Tchad, pointe Le Monde Afrique. « Les pluies diluviennes et inondations qui ont affecté cet été le continent africain ont fait 341 morts et 1,5 million de sinistrés depuis le mois de juillet au Tchad, selon un bilan publié par le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires au Tchad. La semaine dernière, précise Le Monde Afrique, 14 élèves et leur professeur ont perdu la vie dans l'effondrement d'une école après des pluies torrentielles dans la province du Ouaddaï, dans l'est semi-aride du Tchad. Mi-août, au moins 54 personnes sont mortes dans des inondations qui ont affecté la province du Tibesti, dans l'extrême-nord désertique du Tchad. En temps normal, "les précipitations atteignent difficilement les 200 mm par an" dans cette région montagneuse, mais ce phénomène climatique survient "chaque cinq ou dix ans", selon Idriss Abdallah Hassan, directeur du réseau d'observation et prévisions météorologiques à l'Agence nationale de la météorologie. »Masses d'air en collisionAutre pays touché : le Maroc. C'est ce que constate Jeune Afrique. « Des pluies torrentielles, provoquant des inondations, ont fait au moins 11 morts et 9 disparus depuis le 6 septembre dans 17 régions et provinces du royaume, dont certaines sont habituellement semi-arides. (…) En Algérie, un front pluvieux de violence similaire a touché des zones désertiques dans le Sahara, selon des images publiées sur les réseaux sociaux. »Des images que l'on peut voir notamment sur le site algérien TSA. TSA qui précise que « ce phénomène, peu habituel, trouve son origine dans le déplacement vers le nord de la zone de convergence intertropicale, une bande d'orages et de basses pressions qui s'étend d'est en ouest à travers l'Afrique centrale, là où se rencontrent les alizés (les vents) des hémisphères nord et sud. Lorsque les masses d'air entrent en collision, l'air est poussé vers le haut, générant des cumulus et des orages. »L'une des régions les plus touchées est la région de Béchar, avec plus de 60 mm de pluie, constate Le Matin d'Algérie : « "On n'a pas vu de telles pluies s'abattre sur la région depuis octobre 2008", ont déclaré plusieurs citoyens de Béchar, estimant aussi que ces pluies sont "bénéfiques pour la région", confrontée à une sévère sécheresse depuis plusieurs années. »Revoir les politiques de l'eauEnfin, on revient au Maroc, avec le quotidien Le Matin qui a recueilli l'avis d'un météorologue, Mohamed Benabbou : d'après lui, « ces récentes pluies pourraient avoir un effet positif en réapprovisionnant les nappes phréatiques dans les oasis du Sud-Est. » Et il insiste aussi sur « la nécessité de mettre à jour la stratégie nationale de l'eau, afin d'optimiser l'utilisation des ressources en eau, dont une grande partie se perd en mer ou est absorbée par le désert, faute de barrages ou de retenues. »
HORS SÉRIE DE L'ÉTÉ - Famille & Voyages, le podcast x Parents VoyageursCet été, je m'associe à Florianne et Émilie du podcast Parents-voyageurs pour vous présenter une autre facette de quelques-uns de mes invités. Ici, vous le savez, les parents ouvrent leurs carnets de voyage et nous font découvrir une de leurs destinations préférées. Florianne et Émilie, quant à elles, les interrogent sur leurs parcours, leurs choix de vie et leurs expériences de voyages en famille.Chaque semaine, jusqu'à fin août, nous publierons donc deux interviews avec le même invité : une histoire de vie et un carnet de voyage.Retrouvez les podcasts Famille & Voyages et Parents-voyageurs sur votre plateforme d'écoutes préférée et sur nos blogs respectifs : familleetvoyages.com et parents-voyageurs.fr.------------Aujourd'hui, je vous propose ma conversation avec Céline.
C'est un projet un peu fou mais qui va sans doute nous permettre de survivre un temps au réchauffement climatique. Deep Climate est une expédition réalisée à partir de décembre 2022 jusqu'à la fin de l'année 2023 par le Human Adaptation Institute permettant de mieux comprendre comment le corps humain s'adapte aux températures intenses. Accompagnés de Christian Clot, explorateur et organisateur du projet, les volontaires découvrent la chaleur tropicale de Guyane, le froid glacial de Laponie ou encore la sécheresse du désert saoudien. Chaque jour, les volontaires marchent des dizaines de kilomètres sans assistance ni moteur. L'activité cérébrale, le rythme cardiaque ou encore l'oxygénation sont analysés. De la même manière, des tests sanguins et salivaires sont réalisés. Au-delà de l'aspect physique, les participants remplissent des questionnaires psychologiques afin d'évaluer leur sensation, leur perception et leur moral. Comment s'organise cette expédition ? À quoi va-t-elle servir ? Avons-nous des éléments permettant de savoir comment notre corps peut s'adapter au réchauffement climatique ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : 20 janvier 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que le chronoworking, qui vous rendrait plus efficace au travail ? Quelles sont les 3 techniques de manipulation les plus connues ? A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Profitez de votre famille, de vos amis, voyagez et si c'est votre rêve de partir vivre en Norvège ou ailleurs....lancez-vous !
Épisode bonus réservé aux contributeurs patreon.
Profitez de votre famille, de vos amis, voyagez et si c'est votre rêve de partir vivre en Norvège ou ailleurs....lancez-vous !
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, le tourisme de masse s'est imposé comme une industrie nocive pour les humains et l'environnement. À cette modalité du voyage, on pourrait opposer le Grand Tour, pratique élitiste des aristocrates européens, qui cherchent à enrichir leur culture gréco-latine en Italie. Or, cette dichotomie ne cache-t-elle pas une réalité plus riche ? Au micro de Storiavoce, Gilles Montègre propose de revaloriser le voyage comme un objet d'étude historique complexe avec une perspective transnationale. Femmes, érudits, domestiques, aventuriers ou diplomates : une foule hétéroclite parcourt le vieux continent à la poursuite d'objectifs variés. Passion de l'Antiquité, désir d'accumuler un savoir encyclopédique ou de découvrir les confins de la Laponie, comme le modèle politique d'un pays frontalier, le voyage est une expérience révélatrice des préoccupations de l‘Ancien Régime. Parfois synonyme d'émancipation, il permet de penser le lien entre le temps des Lumières et le siècle des Révolutions. L'invité : Agrégé d'histoire et maître de conférences HDR à l'université Grenoble Alpes, Gilles Montègre est un spécialiste du XVIIIe siècle, de l'histoire du voyage, de la diplomatie et des émotions. Il a publié Le Cardinal de Bernis. Le pouvoir de l'amitié (Tallandier, 2019). Il vient de publier Voyager en Europe au temps des Lumières. Les émotions de la liberté (Tallandier, 2024, 656 pages, 26.90 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Parlez quelques mots de norvégien lors de votre voyage + Ebook de mots et phrases À quoi s'attendre au printemps en Norvège ? quelles sont les températures ? l'ensoleillement. Quels vêtements emporter ? Est-ce qu'il y a encore beaucoup de neige ? Appli météo -------------------- Consultez le site www.uneblondeennorvege.com pour plus d'infos. --------------------- Soutenir le podcast : www.patreon.com/uneblondeennorvege --------------------- Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parlez quelques mots de norvégien lors de votre voyage + Ebook de mots et phrases Devenez affilié en 1 clic et gagnez de l'argent en vendant ma formation Apprendre le Norvègien avec des cours en français Cet épisode est réservé aux contributeurs patreon : Vous avez accès à tous ces épisodes à partir de 2€ par mois. -------------------- Consultez le site www.uneblondeennorvege.com pour plus d'infos. --------------------- Soutenir le podcast : www.patreon.com/uneblondeennorvege--------------------- Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Considérés comme l'un des derniers peuples autochtones d'Europe, les Samis vivent dans la zone arctique, sur un territoire qui s'étend de la Norvège à la Russie, en passant par la Suède et la Finlande, deux pays de l'Union européenne. Alors qu'ont lieu les élections européennes, les Samis espèrent être mieux pris en considération par les politiques européennes. De notre envoyée spéciale en Finlande, Depuis le petit aéroport d'Ivalo, le plus septentrional de l'Union européenne, il faut rouler plusieurs heures au milieu des pins et des bouleaux de la taïga caractéristique de la Laponie finlandaise, pour atteindre Hetta. En cette fin avril, le soleil ne se couche déjà plus vraiment mais le printemps a encore du mal à percer à travers l'épaisse couche blanche accumulée durant les longs mois d'hiver.C'est dans un hôtel de ce village étiré le long d'un immense lac gelé que le Conseil Sami s'est donné rendez-vous. À première vue, le choix de ce lieu pour une réunion de cette ONG qui regroupe des associations samies peut paraître incongru, la densité de population ne dépasse pas les deux habitants au kilomètre carré dans cette région du Grand Nord. Mais en se penchant sur une carte, on se rend compte que l'on se trouve tout près des frontières suédoise et norvégienne. Le territoire traditionnel de ce peuple autochtone couvre le nord de la Norvège, où ils sont le plus grand nombre, de la Suède, de la Finlande et de la Russie. Mais depuis la guerre en Ukraine, les Samis ont été contraints de couper les ponts avec leurs « frères et sœurs » qui vivent dans la péninsule de Kola. Quelques intonations de joik, le chant traditionnel sami, résonnent parfois, mais l'ambiance est sérieuse, les 15 membres du Conseil arborent tous une tenue traditionnelle samie impeccable, tunique colorée et chaussures à en peau de rennes à bout relevé. Le programme de ces trois jours est chargé : examen des demandes d'adhésion, visite en Norvège du mécanisme d'experts sur les droits des peuples autochtones de l'ONU, exploitation des fonds marins… Les sujets de préoccupations ne manquent pas pour les Samis. Et ces dernières années, le réchauffement climatique, quatre fois plus rapide dans la zone arctique, est venu s'ajouter à leur lutte perpétuelle pour une meilleure reconnaissance de leurs droits par leurs pays respectifs, notamment en matière de terre et de préservation de leur culture.« On se sent aux marges »Les élections européennes qui se profilent, elles, ne figurent pas à l'ordre du jour, confirme Aslat Holmberg, le président du Conseil. Parmi les Samis, seuls ceux vivant en Finlande et de Suède sont appelés à voter pour renouveler le Parlement européen, la Norvège ne fait pas partie de l'UE. « Pour être honnête, la première pensée qui me vient, c'est que c'est loin, concède le pêcheur originaire d'un village finlandais à la frontière norvégienne. Géographiquement parlant, on sait qu'on est dans l'Europe, mais parfois, on dit qu'on va en Europe pour dire qu'on va en Belgique ou en France. On se sent à la périphérie, aux marges des pays nordiques. »Si Aslat Holmberg se sent loin de Bruxelles, c'est aussi qu'il a conscience qu'il est difficile d'exister dans un si grand ensemble quand on n'est que quelques milliers : les Samis sont environ 100 000 au total, mais seulement 20 000 et 10 000 respectivement en Suède et en Finlande. Politiquement, aucun parti n'incarne les revendications samies et aucune statistique ne permet de dire quelles formations ont le plus les faveurs de cette population. « Mais bien sûr, on a conscience de l'impact de l'Europe sur notre vie ici, donc on souhaite un résultat qui garantisse une direction positive à l'égard des peuples indigènes et qui tienne compte des personnes transfrontalières ». A cet égard, il redoute la poussée de l'extrême droite : « Je ne pense pas que les droits des peuples autochtones figurent très haut dans leur liste de priorités. » 250 km au nord-ouest, le village d'Inari, « cœur de la culture samie » en Finlande, indiquent les brochures touristiques, abrite le Parlement Sami. Dans le majestueux bâtiment en bois, Pirita Näkkäläjärvi, l'actuelle présidente, a la mine fatiguée. Elle doit remettre son mandat en jeu fin juin après l'invalidation des élections par la Cour suprême administrative de Finlande. Les critères d'éligibilité pour participer aux élections parlementaires de cette minorité sont un sujet de discorde dans le pays et au sein même du peuple sami. « Une nouvelle fois, notre droit à l'autodétermination a été bafoué », se désole-t-elle. Pas de reconnaissance juridique à l'échelle de l'UEMais pas question de négliger pour autant les élections européennes. « C'est très important pour nous, assure-t-elle. On ne donne pas de consignes de vote, mais on communique sur les priorités qu'on veut porter : avoir d'abord une représentation du peuple sami dans le processus décisionnel au niveau européen, la deuxième chose, c'est que nous avons aussi besoin d'aide pour nous adapter au changement climatique. Et troisièmement, on voudrait s'assurer qu'on privilégie l'entrepreneuriat sami plutôt que de faire venir de grandes entreprises ici, dans le Nord. »Si en Finlande, comme en Suède et en Norvège, les Samis ont leur propre Parlement depuis les années 1990, c'est qu'ils ont fait l'objet d'une politique de reconnaissance. Leurs pouvoirs restent très limités et essentiellement consultatifs, mais ils permettent aux Samis d'avoir une voix pour s'exprimer sur les sujets qui les concernent.Au niveau européen en revanche, c'est une autre histoire. « Les Samis n'ont pas de reconnaissance juridique », souligne l'ethnologue Irène Bellier. Et pas de représentation au sein des institutions européennes. Dans ces conditions, difficile d'exister et de se faire entendre. « Par chance, cette année, on a pas mal d'alliés parmi les candidats finlandais, tempère la présidente du Parlement sami. Donc on espère que certains vont passer et qu'on aura de nouveaux canaux pour discuter. Mais le Parlement européen, c'est un truc gigantesque. Il y a aussi des jeux d'alliances. Donc c'est un peu compliqué. »À écouter aussiTerres rares en Laponie, les Samis face aux minesSi pour Niila Juan Valkeappa, ces élections sont très importantes, notamment sur le plan climatique, ce jeune activiste qui vit à Helsinki déplore le manque de connaissance des enjeux samis. « En général, en Finlande, il y a un manque de connaissance de nos problématiques, donc c'est encore pire au niveau européen. »Pirita Näkkäläjärvi résume l'équation européenne pour les Samis : « À la fois, c'est très éloigné et assez proche. Éloigné parce que Bruxelles est loin et que nous n'avons pas de représentation là-bas, mais à la fois proche parce qu'on sait que les décisions par l'UE, les directives nous impactent directement... Mais que nous n'avons pas beaucoup de possibilité d'avoir un impact sur les politiques qui sont prises là-bas. »Une transition verte au goût amerPourtant, l'enjeu est grand. Car certaines politiques européennes affectent directement leur mode de vie. À mille lieux des allées feutrées du Parlement européen, les éleveurs de rennes peuvent en témoigner. Les Samis ne sont plus que 20% à vivre de l'élevage, mais cette pratique demeure centrale dans leur culture. Forêts, minerais, espaces vierges… De tout temps, les terres où vivent les Samis ont suscité les convoitises des industriels, réduisant d'années en année le territoire des cervidés. Mais avec la « transition verte » lancée par l'Union européenne pour rendre son économie plus durable, la pression est exacerbée, et parée des beaux habits de l'écologie, elle légitime les velléités des États. Conseillère pour l'Association des éleveurs de rennes de Finlande, Sanna Hast confirme un « un boum des projets d'exploitation minière et de production d'énergie renouvelable en Laponie finlandaise ».« Pour nous, cela s'apparente plutôt à une transition toxique », lance Mika Kavakka, à la tête de la plus grande coopérative d'éleveurs du pays. Mika fait partie de ce qu'on appelle en FInlande les « Samis non reconnus », ceux qui n'ont pas le droit de vote au Parlement Sami. Mais il se définit comme Sami et élève ses rennes dans la tradition. Le troupeau passe la plupart de son temps dans les pâturages, en liberté. « Notre culture a plus de 2000 ans et prend racine dans ces terres. Cette façon de vivre, c'est toute notre vie », insiste le colosse, chapka sur la tête. Depuis des années, il se bat contre un projet minier à quelques kilomètres de là. Phosphate, fer… Jusqu'à présent, l'exploitation du gisement de Sokli n'avait pas abouti, freiné par les résistances et les recours en justice. Mais la menace est devenue plus concrète que jamais l'année dernière, lorsque Finnish Minerals Groups, l'entreprise publique propriétaire de Sokli, a annoncé que, selon son étude exploratoire, le gisement pourrait produire « au moins 10% de toutes les terres rares nécessaires annuellement à la production d'aimants permanents en Europe ». Des pièces nécessaires dans les véhicules électriques, les éoliennes ou encore les panneaux solaires. Une aubaine pour la Finlande qui ambitionne de se développer sur ces marchés d'avenir. « L'Europe vise à devenir un continent neutre en carbone d'ici 2050, et les terres rares sont essentielles à la mise en œuvre de la transition verte », commentait d'ailleurs un cadre de l'entreprise. Mais pour Mika et les autres, ce serait une catastrophe. L'éleveur désigne la route qui file jusqu'à Sokli. Pas un véhicule à l'horizon. « Cette route divise notre district en deux parties et coupe l'habitat naturel des rennes. Ils prévoient 300 camions par jour. C'est énorme, et les camions tueront nos rennes ! » s'insurge-t-il. Sans compter la pollution occasionnée par la mine qui contient aussi de l'uranium et qui se déverserait dans les eaux de la rivière. « Cela pourrait être une balle dans le cœur pour nous, éleveurs de rennes », conclut-il. Pour lui, l'Union européenne se fourvoie. « Mieux vaudrait recycler les minerais et consommer moins. C'est comme ça qu'on pourra sauver la planète, tance-t-il. Pas en prélevant tout ce qu'on peut de la terre, pas en abattant des forêts... » Même s'il se sent impuissant, Mika votera, mais il ne sait pas encore à qui il donnera sa voix. « Le problème, c'est que nos États ne nous consultent pas avant d'entrer dans la salle de négociation », explique Elle Merete Omma, membre du Conseil Sami, en prenant l'exemple du Règlement sur les matières critiques (CRMA). Ce document s'inscrit dans le cadre du Pacte Vert européen et prévoit de rendre l'UE moins dépendante de pays comme la Chine et la Russie pour son approvisionnement en matières stratégiques. « Au moment des négociations, on s'est rendu compte que nos États membres ont tout fait pour abaisser le niveau d'exigence vis-à-vis des populations locales et ont poussé pour réduire les délais d'obtention des permis et rogner sur les normes environnementales. »À écouter aussiLes élections européennes vues du Brésil, de Finlande et de BelgiqueMais sur certains dossiers, note Elle Merete Omma, l'UE peut s'avérer une alliée. L'année dernière, le règlement européen « zéro déforestation » est entré en vigueur. Désormais, les entreprises qui voudront exporter des produits issus des forêts devront démontrer que ces produits ne contribuent pas à la déforestation ou à la dégradation des forêts. « J'ai été agréablement surprise par la pression que la Commission a su mettre sur les États membres sur la question de la sylviculture, pointe-t-elle alors que la Suède et la Finlande, dont l'industrie forestière est un pilier de l'économie, ont multiplié les tentatives pour affaiblir cette loi. Elle a tenu bon pour donner la priorité à la biodiversité. » Des progrèsAlors comment mieux se faire entendre pour être mieux pris en compte dans les politiques européennes ? Ces dernières années, l'importance croissante de la région arctique au niveau stratégique, économique et environnemental, a donné un coup de projecteur sur les Samis. L'UE a vu l'importance de dialoguer avec ce peuple qui constitue sa porte d'entrée dans la région. D'un autre côté, les Samis ont compris l'intérêt d'une meilleure connaissance de leurs enjeux au niveau européen. Une prise de conscience mutuelle qui a donné lieu à diverses initiatives, comme l'organisation d'une Sami Week (Semaine samie) en 2022 à Bruxelles. Depuis 2019, Elle Merete Omma s'emploie à tisser un lien direct avec l'Union européenne avec la création de l'unité Sami-UE qu'elle dirige au sein du Conseil Sami. La première étape a été de tenter de combler ce fossé entre l'UE et les Samis, à travers le projet « Filling the EU-Sápmi knowledge gaps » (Combler les lacunes de connaissances entre l'UE et les Samis). « Nous travaillons pour tenter de sensibiliser, en particulier la Commission européenne, et nous avons réussi à obtenir un financement pour poursuivre ce travail, se réjouit Elle Merete Omma. Aujourd'hui, nous avons élaboré une stratégie européenne dans le cadre de laquelle la société civile samie a identifié des sujets qui constituent une préoccupation majeure pour le peuple sami et sur lesquels l'Union européenne peut avoir un impact. » Un lobbying qui commence à porter ses fruits, selon elle. L'année dernière, Bruxelles a accueilli son premier sommet Sami.Les programmes transfrontaliers comme Interreg Aurora, qui couvrent le nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande, et intègrent les Samis dès les premières étapes du processus avec un comité de sélection 100% Sami, offrent aussi une nouvelle source de financement pour des projets autour de la culture samie.Mais de l'avis de tous, il reste beaucoup à faire pour construire une relation équilibrée. « Nous sommes le seul peuple autochtone reconnu dans l'Union européenne. Mais ce qui est drôle, pointe Pirita Näkkäläjärvi, c'est que l'UE, qui a une politique très développée vis-à-vis des peuples indigènes en dehors de l'Europe, n'a pas de politique interne vis-à-vis de ses peuples autochtones. » À lire aussiFinlande-Russie: six mois après, les Finlandais se sont habitués à voir la frontière fermée
Depuis le 30 novembre dernier, la frontière terrestre entre la Finlande et la Russie est totalement fermée et le gouvernement ne donne plus aucune échéance. Au contraire, avec le retour du printemps, Helsinki, qui accuse Moscou de pousser des migrants vers sa frontière pour déstabiliser le pays, durcit encore les restrictions. RFI s'est rendu au poste-frontière de Raja-Jooseppi, en Laponie, le dernier à avoir fermé. De notre envoyée spéciale en Finlande,Au bout de la route qui serpente tranquillement vers l'est, au milieu des pins, un portail barre l'entrée du poste-frontière de Raja-Jooseppi. Les lieux semblent avoir été désertés, mais les 1 340 km de la plus longue frontière extérieure de l'Union européenne restent bien gardés : patrouilles en motoneige, en quad ou à pied, et vidéosurveillance. Depuis le début de la guerre de la Russie contre l'Ukraine et surtout l'entrée de la Finlande dans l'Otan, la tension est montée d'un cran entre les deux pays.Le 30 novembre 2023, ce point de passage, le plus au nord du pays, a été le dernier à fermer dans la foulée des autres. Finis les contrôles de passeports et le ballet des barrières automatiques. Avant les restrictions et la fermeture, des dizaines de personnes et véhicules transitaient par ici chaque jour. Désormais, à l'exception des quelques gardes-frontières, personne ne peut plus entrer ici, explique Vesa Arffman, le chef des gardes-frontières de Raja-Jooseppi.« Aucun mouvement »Le silence qui règne est presque parfait, alors que le printemps peine encore à percer dans ce décor capitonné de blanc. Depuis six mois, c'est le calme plat : « L'hiver est si rude par ici, on n'a noté aucun mouvement », note Vesa Arffman, bonnet sur la tête et arme réglementaire à la ceinture. Seuls quelques ours alléchés par les troupeaux de rennes finlandais se risquent à ignorer les panneaux jaunes signalant la zone frontalière. Au total, une trentaine d'entrées illégales ont été recensées depuis la fermeture de la frontière.Temporaire au départ, la fermeture de la frontière semble se pérenniser. Le 4 avril, le gouvernement a annoncé une nouvelle prolongation « jusqu'à nouvel ordre ». Selon la coalition au pouvoir (droite et extrême droite), la situation n'a pas changé. Helsinki accuse toujours Moscou de vouloir déstabiliser son pays en « instrumentalisant l'immigration » et en facilitant l'accès à la frontière à des migrants sans visa. Des allégations que la Russie dément.À lire aussiFinlande: la frontière avec la Russie demeure fermée «jusqu'à nouvel ordre»« Les Russes laissaient passer des migrants qui n'avaient pas de visa, explique le chef des gardes-frontières. Pourtant, jusque-là, on avait un accord : ils n'étaient censés laisser passer personne sans visa. Mais quelque chose a changé. Donc, oui, d'une certaine façon, on peut presque dire que les Russes poussaient les demandeurs d'asiles vers la frontière. »Mais pense-t-il que la Russie soit allée plus loin en aidant des migrants à aller jusqu'à la frontière ? « Les demandeurs d'asiles arrivaient à Raja-Jooseppi avec un vélo parce que c'est interdit de passer à pied. Mais la grande ville la plus proche, c'est Mourmansk, à 300 km ! », rappelle-t-il. « Donc, je ne peux pas imaginer qu'ils soient venus jusqu'ici à vélo, avec ce temps, par -20°C, et si peu de vêtements ! C'est inimaginable. »Syriens, Irakiens, Afghans… Le dernier jour d'ouverture du point de passage de Raja-Jooseppi, 56 migrants venus de pays tiers ont traversé la frontière ici, rapporte Vesa Arffman. « Nous étions le dernier poste-frontière ouvert, donc bien sûr, on a ressenti une certaine pression. » Au total, entre août et fin novembre 2023, plus de 1 300 personnes sans visa sont entrées en Finlande. Un nombre qui peut sembler modeste, mais qui reste inhabituel pour ce pays de moins de 6 millions d'habitants.Une façon de « bloquer l'asile »Avec le retour du printemps, la ministre finlandaise de l'Intérieur, Mari Rantanen, membre du parti d'extrême droite des Vrais Finlandais » disait craindre de voir « la pression s'accroître sur la Finlande » alors que des « centaines, voire des milliers de personnes [seraient] près de la frontière finlandaise du côté russe ». Les restrictions ont donc été étendues au trafic maritime pour éviter des entrées par le golfe de Finlande. « La loi autorise la fermeture de la frontière dans une situation de risque aigu pour une courte période. Mais au bout de six mois, on est en droit de se demander si six mois constituent une courte période », s'inquiète Jussi Laine, professeur à l'Université de l'Est de Finlande et spécialiste de la frontière russo-finlandaise. « De plus, la législation stipule qu'il doit y avoir une preuve concrète que le risque est “aigu” et que la fermeture de la frontière constitue un dernier recours. Pour l'heure, les risques sont surtout de l'ordre du potentiel », estime-t-il. Il ajoute : « Fermer la frontière ne résout pas le problème, mais c'est un moyen d'envoyer un message à la fois aux Finlandais et à la Russie. »Et Helsinki veut aller plus loin. Pour s'armer face à une éventuelle réouverture de la frontière, le gouvernement a présenté le 21 mai un projet de loi qui prévoit d'autoriser les refoulements de migrants. De nouveaux instruments légaux sont nécessaires, a déclaré le Premier ministre Petteri Orpo. Le texte prévoit en particulier que dans certaines zones frontalières, la Finlande pourrait refuser de réceptionner les demandes d'asile pendant une durée d'un mois maximum, afin d'endiguer l'arrivée de migrants sans papiers. Seuls certains groupes de demandeurs d'asile, tels que les mineurs ou les personnes handicapées, seraient alors autorisés à déposer leur dossier dans ces zones, et ce, à la discrétion des garde-frontières.À lire aussiLa Finlande prépare de nouvelles mesures contre l'arrivée de migrants, sur fond de tensions avec la RussieUn « migrant instrumentalisé » entré en Finlande « serait expulsé du pays sans délai », a en outre souligné le gouvernement. Pour ce cas spécifique, le gouvernement devra prendre une décision basée sur la « situation tout à fait exceptionnelle », à partir de « la connaissance ou de soupçons justifiés » sur le fait qu'un État étranger tente de menacer la souveraineté et la sécurité nationale de la Finlande, a-t-il ajouté. Cela nécessiterait également l'aval du président du pays.« Cette nouvelle loi, pour laquelle le gouvernement pousse, est en totale violation avec nos engagements internationaux, elle est en contradiction avec notre propre Constitution », s'insurge Jussi Laine. Pour lui, c'est une façon de « bloquer l'asile ». Pour être adoptée, la loi doit obtenir la majorité des votes (les cinq sixièmes) au Parlement finlandais.Une population qui se range du côté du gouvernementDans la ville la plus proche, Ivalo, à 50 km de là, les habitants semblent s'être habitués à voir la frontière fermée. Les quelques touristes russes de passage qui venaient un peu toute l'année ont disparu, ils ne viennent plus remplir leurs caddies dans les supermarchés de la ville. Les travailleurs qui faisaient la navette entre les deux pays ont dû trouver un autre boulot. « On utilisait aussi beaucoup de bois venant de Russie, et c'était primordial pour notre système de chauffage dans la commune d'Inari, la centrale étant alimentée par du bois venant de Russie chaque jour », précise Tommi Kasurinen, le maire de la municipalité. « Depuis que la frontière est fermée, ça a été compliqué de trouver une solution alternative. » Malgré tout, la population ici semble se ranger à l'avis du gouvernement et ne pas être si pressé de voir la frontière rouverte. « Comme beaucoup de gens ici à Ivalo, avec la guerre en Ukraine, on n'a pas envie de voir de Russes ici tant qu'ils n'auront pas arrêté d'attaquer l'Ukraine, estime Tina Friman, qui gère une agence de tourisme locale. Au début de la guerre, quand il y avait encore des Russes ici, certains collaient des autocollants « Ukraine » sur leur pare-brise au supermarché. » « De manière générale, on espère que la situation revienne à la normale. Mais on ne peut pas rouvrir la frontière si ce n'est pas le moment », souligne le maire d'Ivalo. « On doit être réaliste et on doit être préparés à toute éventualité. »
C'est un projet un peu fou mais qui va sans doute nous permettre de survivre un temps au réchauffement climatique. Deep Climate est une expédition réalisée à partir de décembre 2022 jusqu'à la fin de l'année 2023 par le Human Adaptation Institute permettant de mieux comprendre comment le corps humain s'adapte aux températures intenses. Accompagné de Christian Clot, explorateur et organisateur du projet, les volontaires découvrent la chaleur tropicale de Guyane, le froid glacial de Laponie ou encore la sécheresse du désert saoudien. Chaque jour, les volontaires marchent des dizaines de kilomètres sans assistance ni moteur. L'activité cérébrale, le rythme cardiaque ou encore l'oxygénation sont analysés. De la même manière, des tests sanguins et salivaires sont réalisés. Au-delà de l'aspect physique, les participants remplissent des questionnaires psychologiques afin d'évaluer leur sensation, leur perception et leur moral. Comment s'organise cette expédition ? A quoi va-t-elle servir ? Avons-nous des éléments permettant de savoir comment notre corps peut s'adapter au réchauffement climatique ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : 20 janvier 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que le syndrome du brown-out, qui se répand dans le monde du travail ? Comment reconnaître un brouteur, cet arnaqueur aux sentiments ? Comment éviter de binge-watcher une série ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Quelle a été l'inspiration de son créateur Richard Gadd ? Le film « Wolfboy », entre l'éloge de la différence et le conte initiatique ? Quelle approche du peuple Sami et de la Laponie propose le film suédois « Stöld » ? Les découvertes musicales : TV Girl - Lovers Rock Ride - Last Frontier Girl Ultra – Rimel Cigarettes After Sex - Dark Vacay. Merci pour votre écoute La semaine des 5 Heures, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 19h à 20h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de La semaine des 5 Heures avec les choix musicaux de Rudy dans leur intégralité sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/1451 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Un homme, très enthousiaste, prépare sa valise. Il part en Laponie, pour une bonne raison... Une blague racontée par Roselyne Bachelot. Tous les jours, retrouvez en podcast une blague racontée par une de vos Grosses Têtes préférées à l'antenne.
Tu veux que je te raconte l'histoire de l'hiver en Laponie? Alors attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et c'est parti!
GuiHome a emmené sa mère en Laponie pour rencontrer le Père Noël. Mais qu'elle ne fut pas sa surprise de se rendre compte que les rennes du Père Noël étaient en piteux états. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.