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Au-delà du cercle Arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitants environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire « haine » mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige. Oubliez le terme « Laponie » ou « Lapons », des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois les désignent comme des « porteurs de haillons ». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996. Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille, initialement diffusé en avril 2025. Avec : Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi. En savoir plus : sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari. Programmation musicale : Amoc & Ailu Valle, Suola ja nuaidi 2025 Ánnámáret, Heaikka Iŋger Ánná 2025
Au-delà du cercle Arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitants environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire « haine » mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige. Oubliez le terme « Laponie » ou « Lapons », des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois les désignent comme des « porteurs de haillons ». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996. Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille, initialement diffusé en avril 2025. Avec : Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi. En savoir plus : sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari. Programmation musicale : Amoc & Ailu Valle, Suola ja nuaidi 2025 Ánnámáret, Heaikka Iŋger Ánná 2025
durée : 00:03:54 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - En Mer de Chine, Pékin inaugure aujourd'hui une nouvelle « route de la soie » qui passe par l'Arctique. Révolution à venir dans le commerce mondial. Mais risquée en terme de pollution et de marée noire. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:54 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - En Mer de Chine, Pékin inaugure aujourd'hui une nouvelle « route de la soie » qui passe par l'Arctique. Révolution à venir dans le commerce mondial. Mais risquée en terme de pollution et de marée noire. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:54 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - En Mer de Chine, Pékin inaugure aujourd'hui une nouvelle « route de la soie » qui passe par l'Arctique. Révolution à venir dans le commerce mondial. Mais risquée en terme de pollution et de marée noire. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La fonte des glaces et le regain de tension à l'échelle internationale a engendré une accélération dans la course à la conquête du pôle nord. Écoutez l'édito de François Lenglet du 23 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La fonte des glaces et le regain de tension à l'échelle internationale a engendré une accélération dans la course à la conquête du pôle nord. Écoutez l'édito de François Lenglet du 23 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 23 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cabotage de fjords en fjords dans l'océan Arctique, autour de l'archipel norvégien situé tout au nord du monde. À bord d'un vieux bateau emblématique qui vient d'achever sa dernière saison dans les eaux glacées du Spitzberg. (Rediffusion) Pendant des décennies, le Nordstjernen ou « Étoile polaire » a promené son élégante silhouette dans l'archipel du Svalbard, un territoire émaillé d'îles et de fjords recouverts de glaciers. Construit en 1956 et désormais classé au patrimoine historique norvégien, ce bateau pouvant accueillir une centaine de passagers, a d'abord servi d'express-côtier le long du littoral enclavé de la Norvège, pour ensuite transporter chaque été, des voyageurs en croisière vers le Nord. Or, après une vaste entreprise de rénovation et du fait de son classement, ce vieux navire exploité par la compagnie Hurtigruten, ne correspond plus aux normes en vigueur qui permettent la navigation dans les eaux polaires, selon le Polar Code. Une retraite à l'issue de l'été 2024, qui suscite beaucoup d'émotion chez les guides, les touristes de passage ou les locaux qui l'ont toujours connu. L'occasion de dire adieu à cette «grande et vieille dame» qui a marqué les esprits dans l'archipel, d'aller chercher la banquise jusqu'au 80ème degré de latitude nord, de découvrir les joyaux de l'Arctique, mais aussi d'interroger ce type de voyage dans des terres malmenées par les bouleversements climatiques. Au Svalbard qui compte 3 000 habitants, plus de 130 000 touristes s'y rendent chaque année. Parmi eux, près de la moitié découvrent l'archipel en été et en bateau de croisière. Un voyage sonore d'Oriane Laromiguière initialement diffusé en novembre 2024. En savoir plus : - Sur les croisières au Svalbard par la Compagnie Hurtigruten - Sur le navire historique le Nordstjernen. En anglais - Sur le Svalbard, l'une des terres habitées les plus au nord du monde. À lire : - Un polar : «Personne ne meurt à Longyearbyen», de Morgan Audic, Albin Michel, 2023 - Une biographie : «La femme au renard bleu», de Robyn Mundy, Paulsen, 2024 - Un symbole : «L'ours polaire, vagabond des glaces», de Rémy Marion, Actes Sud, 2024. Diaporama
Cabotage de fjords en fjords dans l'océan Arctique, autour de l'archipel norvégien situé tout au nord du monde. À bord d'un vieux bateau emblématique qui vient d'achever sa dernière saison dans les eaux glacées du Spitzberg. (Rediffusion) Pendant des décennies, le Nordstjernen ou « Étoile polaire » a promené son élégante silhouette dans l'archipel du Svalbard, un territoire émaillé d'îles et de fjords recouverts de glaciers. Construit en 1956 et désormais classé au patrimoine historique norvégien, ce bateau pouvant accueillir une centaine de passagers, a d'abord servi d'express-côtier le long du littoral enclavé de la Norvège, pour ensuite transporter chaque été, des voyageurs en croisière vers le Nord. Or, après une vaste entreprise de rénovation et du fait de son classement, ce vieux navire exploité par la compagnie Hurtigruten, ne correspond plus aux normes en vigueur qui permettent la navigation dans les eaux polaires, selon le Polar Code. Une retraite à l'issue de l'été 2024, qui suscite beaucoup d'émotion chez les guides, les touristes de passage ou les locaux qui l'ont toujours connu. L'occasion de dire adieu à cette «grande et vieille dame» qui a marqué les esprits dans l'archipel, d'aller chercher la banquise jusqu'au 80ème degré de latitude nord, de découvrir les joyaux de l'Arctique, mais aussi d'interroger ce type de voyage dans des terres malmenées par les bouleversements climatiques. Au Svalbard qui compte 3 000 habitants, plus de 130 000 touristes s'y rendent chaque année. Parmi eux, près de la moitié découvrent l'archipel en été et en bateau de croisière. Un voyage sonore d'Oriane Laromiguière initialement diffusé en novembre 2024. En savoir plus : - Sur les croisières au Svalbard par la Compagnie Hurtigruten - Sur le navire historique le Nordstjernen. En anglais - Sur le Svalbard, l'une des terres habitées les plus au nord du monde. À lire : - Un polar : «Personne ne meurt à Longyearbyen», de Morgan Audic, Albin Michel, 2023 - Une biographie : «La femme au renard bleu», de Robyn Mundy, Paulsen, 2024 - Un symbole : «L'ours polaire, vagabond des glaces», de Rémy Marion, Actes Sud, 2024. Diaporama
Les cinq océans : Atlantique, Pacifique, Indien, Arctique et Austral, communiquent tous entre eux. Voilà pourquoi un jour, le biologiste Gilles Bœuf m'a dit d'arrêter de dire LES océans, il n'y en a qu'un finalement. Depuis, je dis donc «l'océan» pour parler de cette immense masse d'eau qui recouvre les 2/3 de notre planète et qui joue un rôle essentiel dans la régulation de sa température. (Rediffusion du 27 septembre 2025) C'est fascinant et nous allons tout vous expliquer dans un instant avec malheureusement une pointe d'inquiétude parce que pour résumer, c'est un peu comme si l'océan en avait marre de corriger nos erreurs. Car l'océan échange en permanence avec l'atmosphère. Il stocke et redistribue d'énormes quantités de chaleur autour du globe par l'intermédiaire des courants marins. Son rôle de régulateur commence sérieusement à être perturbé par le changement climatique. Nous vous emmènerons dans un instant aux Antilles, en Martinique, où la hausse du niveau de la mer des Caraïbes grignote ses côtes. C'est un reportage de Catherine Monnet du collectif Argos. Ce collectif de journalistes qui montre, en ce moment, à Paris à travers une exposition de photos sur les quais de la Seine, tout ce que l'homme risque de perdre et a déjà perdu à cause des conséquences du changement climatique sur l'océan. Reportage de Catherine Monnet réalisé à la Martinique sur les conséquences du réchauffement climatique sur les océans et les populations. Avec les éclairages de Françoise Gaill, biologiste, océanographe, conseillère scientifique au CNRS et vice-présidente de la plateforme internationale Océan et Climat qui regroupe plus de 70 instituts scientifiques et ONG. Jéromine Derigny, photographe, membre du Collectif Argos.
Les cinq océans : Atlantique, Pacifique, Indien, Arctique et Austral, communiquent tous entre eux. Voilà pourquoi un jour, le biologiste Gilles Bœuf m'a dit d'arrêter de dire LES océans, il n'y en a qu'un finalement. Depuis, je dis donc «l'océan» pour parler de cette immense masse d'eau qui recouvre les 2/3 de notre planète et qui joue un rôle essentiel dans la régulation de sa température. (Rediffusion du 27 septembre 2025) C'est fascinant et nous allons tout vous expliquer dans un instant avec malheureusement une pointe d'inquiétude parce que pour résumer, c'est un peu comme si l'océan en avait marre de corriger nos erreurs. Car l'océan échange en permanence avec l'atmosphère. Il stocke et redistribue d'énormes quantités de chaleur autour du globe par l'intermédiaire des courants marins. Son rôle de régulateur commence sérieusement à être perturbé par le changement climatique. Nous vous emmènerons dans un instant aux Antilles, en Martinique, où la hausse du niveau de la mer des Caraïbes grignote ses côtes. C'est un reportage de Catherine Monnet du collectif Argos. Ce collectif de journalistes qui montre, en ce moment, à Paris à travers une exposition de photos sur les quais de la Seine, tout ce que l'homme risque de perdre et a déjà perdu à cause des conséquences du changement climatique sur l'océan. Reportage de Catherine Monnet réalisé à la Martinique sur les conséquences du réchauffement climatique sur les océans et les populations. Avec les éclairages de Françoise Gaill, biologiste, océanographe, conseillère scientifique au CNRS et vice-présidente de la plateforme internationale Océan et Climat qui regroupe plus de 70 instituts scientifiques et ONG. Jéromine Derigny, photographe, membre du Collectif Argos.
Demain N'attend Pas fête ses 100 bougies ! Pas tout à fait ses 100 ans, mais déjà ses 100 épisodes. Toute une jeunesse
En nouvelle diffusion: 1. La Polynésie mobilisée contre la filariose Elle fait partie des maladies tropicales négligées, la filariose touche pourtant près de 50 millions de personnes à travers le monde. En Polynésie, lʹîle de Moorea fait actuellement lʹobjet dʹune campagne de lutte contre la filariose, intitulée "Moorea Pod". Laure Philiber en parle avec Laurence Rochat Stettler, infectiologue, Jérémie Bouchut, responsable de la campagne POD à Moorea, et Frédérique Roofthooft, cadre santé à lʹHôpital de Moorea. 2. Expédition scientifique en Arctique: analyser l'air et les fjords face au réchauffement global En Arctique, le changement climatique se manifeste avec une intensité accrue. Pour étudier ses impacts et comprendre le rôle de cette région dans le réchauffement global, deux équipes de scientifiques de lʹÉcole polytechnique de Lausanne (EPFL) se sont rendues sur le terrain. Avec Julia Schmale, professeure assistante en sciences atmosphériques à lʹEPFL. Un sujet de Lucia Sillig. 3. Atlas historique du ciel: comprendre lʹUnivers, une quête de toutes les sociétés humaines "LʹAtlas historique du ciel" (2024), publié aux Éditions Les Arènes, retrace 6'000 ans de découvertes: des premières observations à lʹœil nu aux télescopes sophistiqués dʹaujourdʹhui, de Ptolémée à Einstein, ou encore du soleil qui tourne autour de la Terre aux exoplanètes. Stéphane Délétroz reçoit ses deux auteurs, le géohistorien Christian Grataloup et lʹastrophysicien Pierre Léna.
Pour en savoir plus sur Les Baladeurs Éditions et ne rien manquer de la sortie de notre premier livre, rendez-vous sur lesbaladeurs.fr.Glaciologue passionnée, Heïdi Sevestre parcourt depuis des années les régions polaires à la rencontre des géants de glace. En 2019, elle partait en Colombie pour étudier le Conejeras, un glacier unique : tropical, fragile, menacé, et sacré pour les peuples autochtones qui le considèrent comme le cerveau du monde. Ce sanctuaire de glace est devenu pour Heïdi une obsession, un combat personnel pour le préserver avant qu'il ne soit trop tard.Abonnez-vous à notre newsletter pour ne louper aucun épisode ➡️
Travailler avec les animaux sauvages : rêve d'enfant ou réalité brutale ? Rencontre avec Jennifer, de vétérinaire au Zimbabwe à Guide d'expédition sur un bateau de croisière de lux en Arctique.Dans cet épisode, Jennifer partage son incroyable parcours d'expatriée et de vétérinaire engagée. De son adolescence marquée par un choc culturel en Arizona à son travail au Zimbabwe en Afrique pour la préservation des espèces, elle nous raconte ses désillusions, ses passions, et ses choix de vie atypiques. Racisme, identité, désert, faune sauvage, missions humanitaires, vie sur un bateau de croisière… Une conversation sincère et inspirante sur l'exploration du monde, de soi et du vivant. Un témoignage rare pour celles et ceux qui rêvent d'ailleurs, d'animaux sauvages et d'engagement sur le terrain.#afrique #guide #naturaliste #veterinaire
De Pierre et d'Os (Aire Libre- Dupuis) est une des BD qu'on retiendra de 2025. Jean-Paul Krassinsky a passé plus de trois ans sur l'adaptation du roman de Bérengère Cournut. 200 pages à l'aquarelle pour raconter la vie d'Uqsuralik, la jeune Inuit, dans un univers glacé où l'environnement et les hommes sont hostiles. Jean-Paul Krassinsky raconte ce travail inouï, et il revient aussi sur sa carrière déjà longue d'un quart de siècle. L'occasion de découvrir cet auteur discret, protéiforme, qui manie aussi bien la satire sociale et l'humour que le roman graphique au long cours. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:01 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La semaine dernière, le ministère des armées a présenté sa "stratégie arctique". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:01 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La semaine dernière, le ministère des armées a présenté sa "stratégie arctique". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le requin du Groenland peut atteindre 7m alors qu'il ne grandit que d'environ 1cm par an. Des chercheurs ont établi qu'un spécimen de 5m était âgé de... 392 ans.C'est le record absolu pour un vertébré, et cet âge est en théorie loin du record possible compte tenu de la taille maximale de 7m._______
Dans ce troisième épisode, Delphine Papin, docteure en géopolitique et ancienne responsable du service Infographie du Monde, éclaire la politique expansionniste de Donald Trump vers l'Arctique et nous fait comprendre pourquoi le président des Etats-Unis est si intéressé par le Groenland et le Canada.La « Nuit de la géopolitique » est un événement du Monde Ateliers organisé par Kévin Hurtaud, Estelle Lavielle, Joséfa Lopez, Yoanna Sultan-R'bibo, Camille Bailly Barthez, Lucie Adam, Xemartin Laborde et Frame Mates.Un épisode produit avec Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Bresson. Introduction : Adèle Ponticelli avec l'aide de Joséfa Lopez. Dans cet épisode : prise de parole du vice-président américain J. D. Vance, le 28 mars 2025 ; prise de parole du président américain, Donald Trump, le 6 mai 2025.A partir du mois de septembre, Delphine Papin donnera tous les mois des cours du soir pour « Comprendre le grand désordre mondial par les cartes ». Les inscriptions sont d'ores et déjà ouvertes. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Voici l’essentiel de l’épisode du mardi 2 juillet 2025 pour l’émission Le Midi: François Pelletier a écopé d’une peine de prison à vie pour le meurtre en pleine rue de la jeune Romane Bonnier en octobre 2021; P. Diddy coupable des «deux chefs les moins pénalement répréhensibles» - Henry Arnaud; Trump et Musk: «Deux gros égos comme ça, c'est sûr que ça allait mal se terminer» - Alain Roy; «La France est une bouilloire présentement, il fait extrêmement chaud» -Philippe Léger; Patrick Nadeau a réussi un voyage qui l’a mené du siège social de Hyundai Canada à Markham, en Ontario, jusqu’aux rives de l’océan Arctique à Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest... en véhicule électrique. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
durée : 00:05:03 - franceinfo junior - La Tara Polar Station doit obtenir ce mercredi son permis pour naviguer en eaux internationales : on en parle dans franceinfo junior avec Romain Troublé, directeur général de la fondation Tara Océan.
Au-delà du cercle Arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire «haine» mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme «Laponie» ou «Lapons», des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des «porteurs de haillons». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996.Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille. Avec :- Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat- Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari- Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur- Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes- Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna- Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande - Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes- Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi. En savoir plus :- sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari- sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie- sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari- sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande - sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie- sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial- sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande- sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari.
Août 2012. Deux aventuriers parcourent l'Océan Arctique à la seule force de leurs bras, embarqués sur de lourds kayaks chargés de vivres. Tout autour se dressent de majestueux géants de glace qui dérivent lentement vers le sud, au gré du courant est-Groenlandais.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Caroline Ithurbide analyse le rêve d'Aurélie, qui a rêvé de nager dans une eau sombre jusqu'en Arctique où elle a vu une chorégraphie sur la glace impliquant trois générations. L'analyse explore les symboles du rêve et leurs significations.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La banquise fond plus vite en Arctique qu'en Antarctique en raison de plusieurs facteurs climatiques, géographiques et océanographiques.1. Différences géographiques fondamentalesL'Arctique est un océan entouré de continents, tandis que l'Antarctique est un continent entouré d'océans. Cette configuration joue un rôle majeur dans la fonte de la glace. En Arctique, la banquise flotte sur l'océan, ce qui la rend plus vulnérable aux variations de température de l'eau. En Antarctique, une grande partie de la glace repose sur un continent, ce qui la protège davantage du réchauffement océanique direct.2. Réchauffement climatique plus marqué en ArctiqueL'Arctique subit un phénomène appelé amplification arctique. Cela signifie que la température y augmente environ deux à trois fois plus vite que la moyenne mondiale. Cette accélération est due à la diminution de la surface de la banquise, qui réfléchit normalement la lumière solaire. Lorsque la glace fond, elle est remplacée par de l'eau sombre qui absorbe davantage de chaleur, ce qui accélère encore la fonte.En Antarctique, ce phénomène est atténué par la présence d'un vaste plateau continental recouvert de glace, qui empêche une absorption rapide de chaleur par les océans environnants.3. Influence des courants marins et atmosphériquesLes courants océaniques réchauffent plus facilement l'Arctique. Le Gulf Stream, un courant chaud de l'Atlantique Nord, amène de l'eau tiède vers l'Arctique, contribuant à la fonte de la banquise. En revanche, l'Antarctique est entouré par le courant circumpolaire antarctique, un puissant courant marin qui agit comme un bouclier thermique en isolant le continent des eaux plus chaudes venues du nord.4. Pollution et effet des suiesLes particules de suie issues de la combustion des énergies fossiles s'accumulent davantage en Arctique, car elles sont transportées par les vents des continents peuplés de l'hémisphère Nord (Europe, Amérique du Nord, Asie). Ces particules se déposent sur la glace, réduisant son pouvoir réfléchissant et accélérant ainsi la fonte.ConclusionL'Arctique fond plus rapidement que l'Antarctique en raison de son exposition directe aux eaux plus chaudes, de l'amplification arctique et des influences des courants océaniques. En revanche, l'Antarctique, protégé par son isolement géographique et ses conditions climatiques extrêmes, résiste mieux au réchauffement global – bien que certains signes préoccupants de fonte commencent aussi à s'y manifester. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce mercredi 26 mars, le leadership affirmé de Poutine sur l'Arctique, malgré l'isolement géopolitique de la Russie, qui se tourne vers les pays asiatiques, a été abordé par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:58:05 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Les déclarations répétées de Donald Trump sur sa volonté de faire main basse sur le Groenland s'expliquent en partie par la richesse des sous-sols du territoire. Cela révèle les liens étroits entre les aspirations indépendantistes de l'île, propriété du Danemark, et sa souveraineté minière. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Pia Bailleul Chercheuse postdoctorale au CERI et chargée de recherche au fonds Latour; Marine Duc Enseignante chercheuse en géographie sociale et politique à l'université de Reims, membre du laboratoire d'analyse comparée des pouvoirs; Marie-Noëlle Rimaud Enseignante-chercheuse à Excelia et membre du CFR-AAN (Centre Français pour la Recherche en Arctique et Antarctique)
Le Groenland a rendez-vous avec sa population, le 11 mars 2025, dans le cadre d'élections générales anticipées afin de remanier le Parlement du pays, à un moment où les relations avec le Danemark, l'Europe et Washington se trouvent à un point critique. La nation inuite est sous haute surveillance depuis que le président américain Donald Trump a renouvelé ses revendications sur l'île arctique, refusant d'exclure le recours à la force militaire pour s'en emparer. Pays semi-autonome dépendant du Danemark politiquement et financièrement, le Groenland reçoit de Copenhague une subvention globale de 500 millions d'euros par an. La question de l'indépendance totale est un sujet de débat. Des sondages récents ont montré que si la grande majorité des Groenlandais sont favorables à l'indépendance, peu d'entre eux sont prêts à compromettre leur niveau de vie pour y parvenir. Quatre fois plus grande que la France, l'île arctique est un enjeu géopolitique pour les États-Unis. Et fait l'objet de convoitises également de la part de la Chine et de la Russie. Avec plus de deux millions de kilomètres carrés, situé au nord-est du Canada dont il est séparé par 26 kms de détroit de Davis, le Groenland et ses 56.000 habitants sont positionnés géographiquement en Amérique du Nord, mais font partie de la sphère économique et juridique de l'Europe en raison de leur appartenance au Danemark, État membre de l'Union européenne. Regard sur ce territoire trop méconnu des grandes nations européennes.Invités : Damien Degeorges, consultant basé à Reykjavik en Islande et docteur en Sciences Politiques, spécialiste du Groenland. Auteur de « Terres rares : enjeu géopolitique du XXIè siècle », Éd. L'Harmattan Florian Vidal, chercheur à l'Université de Tromso, l'Université de l'Arctique de Norvège Emmanuel Hache, adjoint scientifique et économiste-prospectiviste à IFP Énergies nouvelles, directeur de recherche à l'IRIS et chercheur associé à Economix.
La banquise fond plus vite en Arctique qu'en Antarctique en raison de plusieurs facteurs climatiques, géographiques et océanographiques.1. Différences géographiques fondamentalesL'Arctique est un océan entouré de continents, tandis que l'Antarctique est un continent entouré d'océans. Cette configuration joue un rôle majeur dans la fonte de la glace. En Arctique, la banquise flotte sur l'océan, ce qui la rend plus vulnérable aux variations de température de l'eau. En Antarctique, une grande partie de la glace repose sur un continent, ce qui la protège davantage du réchauffement océanique direct.2. Réchauffement climatique plus marqué en ArctiqueL'Arctique subit un phénomène appelé amplification arctique. Cela signifie que la température y augmente environ deux à trois fois plus vite que la moyenne mondiale. Cette accélération est due à la diminution de la surface de la banquise, qui réfléchit normalement la lumière solaire. Lorsque la glace fond, elle est remplacée par de l'eau sombre qui absorbe davantage de chaleur, ce qui accélère encore la fonte.En Antarctique, ce phénomène est atténué par la présence d'un vaste plateau continental recouvert de glace, qui empêche une absorption rapide de chaleur par les océans environnants.3. Influence des courants marins et atmosphériquesLes courants océaniques réchauffent plus facilement l'Arctique. Le Gulf Stream, un courant chaud de l'Atlantique Nord, amène de l'eau tiède vers l'Arctique, contribuant à la fonte de la banquise. En revanche, l'Antarctique est entouré par le courant circumpolaire antarctique, un puissant courant marin qui agit comme un bouclier thermique en isolant le continent des eaux plus chaudes venues du nord.4. Pollution et effet des suiesLes particules de suie issues de la combustion des énergies fossiles s'accumulent davantage en Arctique, car elles sont transportées par les vents des continents peuplés de l'hémisphère Nord (Europe, Amérique du Nord, Asie). Ces particules se déposent sur la glace, réduisant son pouvoir réfléchissant et accélérant ainsi la fonte.ConclusionL'Arctique fond plus rapidement que l'Antarctique en raison de son exposition directe aux eaux plus chaudes, de l'amplification arctique et des influences des courants océaniques. En revanche, l'Antarctique, protégé par son isolement géographique et ses conditions climatiques extrêmes, résiste mieux au réchauffement global – bien que certains signes préoccupants de fonte commencent aussi à s'y manifester. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
A l'occasion de la Journée mondiale pour sauver les Ours, le 21 février, BSG rediffuse 3 épisodes de Nomen et 6 épisodes spéciaux sur cet animal.Connaissez-vous les 8 espèces d'ours ? L'Ours brun (Ursus arctos) est présent dans une grande partie de l'hémisphère nord, en Eurasie et dans l'ouest des États-Unis, en Alaska et au Canada. avec une douzaine de sous-espèces (dont le Grizzly). Parmi les poids-lourds, l'Ours Kodiak.L'Ours noir (Ursus americanus) a presque disparu de la plupart des États-Unis et du Mexique. Il se maintient au Canada et en Alaska, où sa population est même en hausse. Il vit principalement dans les forêts tempérées et boréales,L'Ours polaire (Ursus maritimus) ou Ours blanc s'est séparé de l'Ours brun il y a 35 millions d'années. Il vit en Arctique, qui porte son nom (arktos = ours en grec). Sa fourrure est translucide et creuse, pleine d'air, ce qui constitue un excellent isolant. C'est l'un des plus gros ours (record : 800 kg) . Il mange surtout des phoques.Le Panda géant (Ailuropoda melanoleuca) est le seul herbivore strict de la famille. Il vit dans les forêts tempérées des montagnes de Chine, et se nourrit de bambou. L'Ours malais ou Ours des cocotiers (Helarctos malayanus), vit en Asie du Sud-Est. Ce sont les poids-plumes de la famille : moins de 50 kg. Leur fourrure est noire et rase, adaptée au climat chaud.L'Ours lippu, Ours à miel, ou Ours paresseux (Melursus ursinus) vit en Inde, au Sri Lanka et au Népal. Sa longue fourrure est noire et pelucheuse. Ses oreilles sont en forme de plumeau. Il a une tache blanche en forme de « V » sur la poitrine. Il est insectivore et frugivore.L'Ours à lunettes (Tremarctos ornatus), en photo sur la vignette, est endémique des Andes tropicales. Principale caractéristique : les taches blanches autour de ses yeux, d'où son nom.L'Ours noir d'Asie ou Ours à collier ou Ours du Tibet (Ursus thibetanus) vit de l'Iran à la Thaïlande. Ils ont une petite tache blanche en croissant sur la poitrine et donnent l'impression d'avoir une crinière._______
A l'occasion de la Journée mondiale pour sauver les Ours, le 21 février, BSG rediffuse 3 épisodes de Nomen et 6 épisodes spéciaux sur cet animal.Il ne faut pas vendre la peau de l'Ours avant de l'avoir... raconté.L'Ours est un des animaux les plus proches de l'Homme dans tous les sens du terme.La grotte du Bichon (Suisse), fut le théâtre d'un drame émouvant de la Préhistoire. On y a trouvé deux squelettes entrelacés d'un homme et d'une ourse, à la suite d'un accident de chasse.L'Humain et l'Ours vivant sur des territoires proches, les rencontres sont nombreuses, surtout autour des troupeaux. La chasse à l'Ours jusque vers 1950. Il a failli être exterminé. Les petits d'ourses tuées étaient dressés par des « montreurs d'ours » dans les foires et les fêtes.Sa réintroduction ne va pas sans problèmes... Aujourd'hui il y a moins de 100 ours en France, dans les Pyrénées.Chez les Indiens d'Amérique du Nord comme dans les Pyrénées, l'ours fut considéré comme l'ancêtre de l'homme ou encore comme un homme sauvage, parfois comme un dieu. L'ours ressemble à l'Homme, encore plus quand il se dresse...L'Église a diabolisé cet animal durant le Moyen Âge afin de combattre les cultes païens. De chasses à l'Ours en diabolisation, ce roi des animaux en Europe a cédé sa couronne au lion, animal chéri du christianisme.La Panda est un symbole mondial de choupinerie, trop kawai le gros nounours... Le Grizzly, une des 12 sous espèces d'Ours brun) porte quant à lui la terreur jusque dans son nom scientifique : Ursus arctos horribilis.Le Grizzly est commun au Nord des États-Unis (Alaska) et au Canada. Le nom grizzli est emprunté à l'anglo-américain “grizzly”, grisâtre (en anglais, grizzle est une perruque de cheveux gris). Un vieux mot anglais grisly, signifie par ailleurs “féroce”. Malgré son nom inquiétant, son poids (400 kg maximum) est assez faible comparé à celui de l'Ours kodiak (Ursus arctos middendorffi) qui peut dépasser la tonne. Le Grizzly peut courir à 66 km/h. Il est moins bon grimpeur que l'Ours noir, mais excellent nageur. Vif comme l'éclair, il chope les saumons, qui remontent pour frayer. Le Grizzly, omnivore, est non seulement un chasseur confirmé de grands animaux mais aussi un voleur de carcasses qui n'a peur de rien. Il n'hésite absolument pas à aller disputer aux loups leurs proies. Mais cette force de la nature, surnommée “frère des hommes” par les Amérindiens, sait aussi être subtil et cueillir des fleurs délicatement. Il connaît très bien les plantes et leurs vertus médicinales. Le Grizzly peut s'hybrider avec l'ours blanc. Le résultat de cette hybridation est appelé grolar ou pizzly (ours polaire se disant polar bear en anglais).Last but not least : la légende du Yéti trouve en partie son origine dans un crâne d'Ours bleu du Tibet, encore une sous-espèce d'Ours brun (Ursus arctos pruinosus)_______
A l'occasion de la Journée mondiale de l'Ours polaire, le 21 février, BSG rediffuse 3 épisodes spéciaux sur cet animal.L'Ours blanc (Ursus maritimus) est, avec l'ours kodiak, l'un des plus grands carnivores terrestres.L'Ours blanc possède une épaisse couche de graisse ainsi qu'une fourrure qui l'isolent du froid. La couleur blanche de son pelage lui assure un camouflage idéal sur la banquise et sa peau noire lui permet de mieux conserver sa chaleur corporelle.Ses poils sont non pigmentés, donc incolores, translucides et creux. Ce sont les jeux de lumières qui qui les fait apparaître blancs, tout comme la neige.L'Ours blanc est parfois considéré comme un mammifère marin semi-aquatique, dont la survie dépend essentiellement de la banquise et de la productivité marine. Il chasse aussi bien sur terre que dans l'eau.Deux espèces de phoques constituent l'essentiel de son régime :Le Phoque annelé (Phoca hispida), un petit pinnipède de 60 kg, est l'espèce la plus nombreuse en Arctique et du coup sa proie principale.Le Phoque barbu (Erignathus barbatus), peut lui dépasser les 400 kg. Lui c'est le jackpot pour l'Ours !Cette espèce vit uniquement sur la banquise autour du pôle Nord, au bord de l'océan Arctique. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) estime la population d'ours blancs à environ 26 000 individus. Elle considère l'espèce comme vulnérable (VU), principalement en raison du réchauffement climatique et du bouleversement de son habitat qui en résulte. L'Ours blanc souffre aussi de la chasse et de la pollution, ce qu'on dit moins.Animal charismatique, l'Ours blanc est une superstar mondiale, et pas seulement chez les Inuits qui le chasse encore. Le petit Knut du zoo de Berlin a ému le monde entier avec ses malheurs et la sculpture d'ours blanc réalisée par François Pompon est indissociable de Dijon.Le parc national Wapusk au Manitoba, au Canada, est connu pour être la capitale mondiale des ours polaires. La ville de Churchill est l'un des meilleurs endroits pour observer ces ours, dès leur arrivée en automne, alors qu'ils attendent que la baie d'Hudson gèle, afin de pouvoir y chasser le phoque._______
A l'occasion de la Journée mondiale de l'Ours polaire, le 27 février, BSG rediffuse 3 épisodes spéciaux sur cet animal.Dernier épisode de la série sur les Ours polaires (Ursus arctos), qui revient sur les menaces pesant sur cette espèce emblématique.______3 épisodes de Nomen racontent les Ours, côté culture : https://bit.ly/ours1_NMNhttps://bit.ly/ours2_NMNhttps://bit.ly/ours3_NMN_______
A l'occasion de la Journée mondiale de l'Ours polaire, le 27 février, BSG rediffuse 3 épisodes spéciaux sur cet animal.L'Ours est un des animaux les plus proches de l'Homme dans tous les sens du terme. Et encore plus l'Ours blanc, superstar mondiale.______3 épisodes de Nomen racontent les Ours, côté culture : https://bit.ly/ours1_NMNhttps://bit.ly/ours2_NMNhttps://bit.ly/ours3_NMN ______
Le Groenland continue de développer ses aéroports et se prépare à un afflux de voyageurs. Mais comment concilier le développement du tourisme avec un écosystème très sensible au réchauffement climatique ? Le Groenland face au défi du tourismeLes régions arctiques attirent de plus en plus de visiteurs, et le Groenland, une terre jusqu'ici très isolée, ne fait pas exception, il se prépare à vivre un « boom touristique » grâce à la construction de nouveaux aéroports capables d'accueillir des vols long courrier. C'est un vrai défi pour l'environnement : plus les voyageurs sont nombreux plus, il est difficile de préserver la nature qu'ils viennent découvrir. Mais c'est une très bonne nouvelle pour l'économie et pour le désenclavement de l'île. Reportage, Ottilia Ferey. La Chronique musique de Vincent Théval : Amizadi, un titre de l'album Port'ingles de Carmen Souza. Quelle transition écologique pour l'agriculture ? Avec près d'un million et demi de fruits récoltés chaque année, la France est le troisième producteur de pommes de l'Union européenne. Mais la pomme est l'un des fruits qui reçoivent le plus de traitements phytosanitaires, plus de 30 produits chimiques sont pulvérisés en moyenne sur les récoltes. Face aux risques pour l'environnement et la santé, l'objectif est de réduire de moitié leur usage d'ici 2030. Pour y parvenir, des chercheurs de l'INRAE développent de nouvelles méthodes. Reportage en Pays de Loire, Jeanne Richard. Entretien avec Pierre-Marie Aubert, directeur du programme Politiques agricoles et alimentaires à l'IDDRI (Institut du Développement durable et des Relations internationales) Vers un nouveau modèle agricole ; quelle transition pour la France et l'Europe ? (Odile Jacob). Au micro de Frédérique Lebel.
Le Groenland continue de développer ses aéroports et se prépare à un afflux de voyageurs. Mais comment concilier le développement du tourisme avec un écosystème très sensible au réchauffement climatique ? Le Groenland face au défi du tourismeLes régions arctiques attirent de plus en plus de visiteurs, et le Groenland, une terre jusqu'ici très isolée, ne fait pas exception, il se prépare à vivre un « boom touristique » grâce à la construction de nouveaux aéroports capables d'accueillir des vols long courrier. C'est un vrai défi pour l'environnement : plus les voyageurs sont nombreux plus, il est difficile de préserver la nature qu'ils viennent découvrir. Mais c'est une très bonne nouvelle pour l'économie et pour le désenclavement de l'île. Reportage, Ottilia Ferey. La Chronique musique de Vincent Théval : Amizadi, un titre de l'album Port'ingles de Carmen Souza. Quelle transition écologique pour l'agriculture ? Avec près d'un million et demi de fruits récoltés chaque année, la France est le troisième producteur de pommes de l'Union européenne. Mais la pomme est l'un des fruits qui reçoivent le plus de traitements phytosanitaires, plus de 30 produits chimiques sont pulvérisés en moyenne sur les récoltes. Face aux risques pour l'environnement et la santé, l'objectif est de réduire de moitié leur usage d'ici 2030. Pour y parvenir, des chercheurs de l'INRAE développent de nouvelles méthodes. Reportage en Pays de Loire, Jeanne Richard. Entretien avec Pierre-Marie Aubert, directeur du programme Politiques agricoles et alimentaires à l'IDDRI (Institut du Développement durable et des Relations internationales) Vers un nouveau modèle agricole ; quelle transition pour la France et l'Europe ? (Odile Jacob). Au micro de Frédérique Lebel.
Tout un Art ! est une série inédite à l'occasion de la Journée mondiale de la Baleine, le 19 février.Crainte par l'Occident qui l'a longtemps perçue comme un monstre, la baleine est vénérée dans d'autres cultures, chez les Maoris de Nouvelle-Zélande mais aussi chez les Inuits.Les Inuits vivent au Groenland, au nord du Canada et sur la côte nord-est de la Sibérie. Ils vénèrent la baleine; Dans leurs légendes, elle serait née des avant-bras de Sedna, la déesse de la mer. Chez les Inuits, on a plutôt intérêt à respecter Sedna ! A la moindre incartade, elle vous prive de toute nourriture en éloignant du rivage les créatures marines ! Et ensuite un seul moyen pour amadouer la déesse : le chaman doit descendre au fond de l'océan et … brosser les cheveux de Sedna dans lesquels se sont emmêlées des algues.Les Inuits sont un des rares peuples, avec les habitants des îles Féroé situées dans l'Océan Atlantique, au large de l'Europe du Nord, à encore chasser la baleine, au nom de leurs traditions culturelles. D'autres pays chassent encore la baleine pour les exploiter : le Japon, l'Islande, la Norvège. Mais la viande de baleine est de moins en moins au goût des consommateurs de tous les pays. Bientôt cette chasse s'arrêtera, faute d'être rentable au final.Les Inuits chassent la baleine pour se nourrir mais utilisent aussi ses os pour les sculpter et fabriquer des objets d'art. Saviez-vous d'ailleurs que le mot art n'existe pas en inuktitut, la langue des Inuits ? Et oui, quand on est un peuple semi-nomade, on ne s'embarrasse pas de poids mort décoratif.L'art inuit consiste donc d'abord à embellir les objets du quotidien : vêtements, outils… Ce n'est qu'au 17e siècle, quand les Inuits commencent à croiser des Occidentaux, que va se développer un art inuit à visée essentiellement commerciale.Aujourd'hui, l'art inuit tend à disparaître progressivement. Les jeunes Inuits ont d'autres morses à fouetter.______ La série "Tout un Art !" 12x10') raconte le Vivant dans la (pop) culture, l'Art et l'Histoire, au-delà des aspects biologiques et comportementaux. Et aussi de connecter deux mondes qui se nourrissent l'un l'autre.Il est temps que chacun.e se cultive, soigne et réenchante son lien avec nos colocataires non-humains et ressente le besoin de faire ce qu'il peut, ce qu'il doit.Après tout, chaque espèce n'est-elle pas aussi précieuse qu'une cathédrale Notre Dame, qu'une Joconde ? _______Sylvia Roustant est professeure, agrégée de lettres et créatrice du site Le secret derrière le tableau.Marc Mortelmans est créateur de podcasts, conférencier et auteur d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024) et de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024).contact@baleinesousgravillon.com.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans “La France bouge”, Elisabeth Assayag fait le tour de France des initiatives positives et novatrices. Travail, éducation, santé… Ils œuvrent aux quatre coins du pays pour faire bouger les lignes et casser les codes : qui sont ces citoyens, ces entreprises, ces collectivités qui s'engagent et inventent le monde de demain ? Des portraits et des témoignages inspirants.
Donald Trump a déclaré que la propriété et le contrôle américain du Groenland étaient essentiels à la sécurité nationale. L'île Arctique occupe en effet une position géopolitique unique. Le réchauffement climatique est en train d'ouvrir de nouvelles routes maritimes et la fonte des glaces dévoile petit à petit les trésors de son sous-sol, minerais critiques et terres rares. De notre correspondante à Nuuk,Quand on survole le Groenland en avion, on aperçoit des étendues de glace à l'infini. Et pour cause : une gigantesque calotte glaciaire recouvre 80% du territoire. Alors que peut bien vouloir Trump de cette immense terre gelée ? Qupanuk, inuite et ingénieure minière de l'île Arctique a son explication : « La raison pour laquelle il dit qu'il veut acheter le Groenland et que son fils visite le Groenland, c'est juste pour montrer qu'il est là, c'est juste une manière politique et tactique d'éloigner la Chine et la Russie du Groenland en déclarant "Je suis ici, c'est mon territoire" ». Donald Trump le sait bien, sous ces épaisses couches de neige et de glace repose un petit trésor géologique sur le point d'être révélé au grand jour, car au Groenland, la glace fond aujourd'hui six fois plus vite que dans les années 1980. « Nous avons beaucoup de minéraux, le Groenland est comme un paradis pour les géologues, nous avons des terres rares, nous avons de l'or, nous avons du fer, nous avons des diamants, des rubis, du titane, du zinc, du plomb… Sérieusement, nous avons de tout ».À écouter aussiImage carrée Reportage international Groenland: Trump, l'allié improbable des indépendantistesCe jour-là, une journée portes ouvertes se tient à l'Institut des ressources naturelles du Groenland. Les habitants viennent en famille pour découvrir et en apprendre davantage sur les ressources de leurs terres. Beaucoup veulent parler avec Majken Djurhuus Poulsen, première géologue groenlandaise. Devant elle, des dizaines de roches différentes sont exposées. Elle en pioche une multicolore. « Ça, c'est une terre rare par exemple. Elle vient d'un des plus gros gisements que nous possédons dans le sud du Groenland. C'est même l'un des plus grands au monde ». Ce minéral est indispensable à la transition écologique enclenchée par de nombreux pays dans le monde. Il est utilisé dans la fabrication de toutes sortes d'appareils électroniques de notre quotidien, notamment les fameuses voitures électriques d'Elon Musk.Le Groenland, terre gelée, devient une terre de conquêteAu centre de recherche sur l'Arctique, ce jour-là, on trouve aussi Pénélope Ruth How, glaciologue et climatologue. Devant elle, une carte du Groenland sur laquelle elle pointe la face nord-ouest du territoire. C'est cette zone précise qui intéresse également Donald Trump. Avec la fonte des glaces, ce passage au nord du Canada, infranchissable il y a quelques années, commence à devenir accessible durant la courte période de l'été, entre fin juillet et mi-septembre. « Ça ouvre beaucoup de possibilités, mais remet aussi en cause la sécurité dans l'Arctique ».La Russie et la Chine manifestent un intérêt croissant pour l'Arctique. Les deux pays y construisent des infrastructures et investissent dans des projets miniers. Contrôler ce nouveau passage maritime ainsi que le territoire tout entier serait donc un moyen pour les États-Unis de contrer ces deux grandes puissances. Un moyen aussi d'assurer ses arrières militaires et de protéger la base américaine de Thulé, cruciale pour la surveillance et haut lieu de sécurité, avec des systèmes de défense antimissile. À lire aussiDonald Trump veut-il sérieusement rattacher le Groenland aux États-Unis?
Lydie Lescarmontier est glaciologue, guide et photographe. Pendant 10 ans, Lydie a fait des allers-retours entre l'Australie et la base française Dumont d'Urville en Antarctique, pour étudier les déplacements du glacier Mertz.Ces 10 années furent loin d'être un long fleuve tranquille, ce furent d'abord des traversées houleuses dans les 40e rugissants, les 50e hurlants et les 60 déferlants. Ce furent des allers incertains et des retours hypothétiques entre des tempêtes et des pannes d'hélicoptère et de bateau, le célèbre Astrolabe, qui a été pris plus de 50 jours dans les glaces.Lydie raconte ces aventures dans son livre "La Voix des Pôles". Elle intercale, entre les chapitres du récit, des pépites de connaissances précieuses sur l'océan, les pôles, la glace et le climat.______Ces épisodes sur les pôles et les glaces sont complémentaires de ceux sur les icebergs, avec Olivier Rémaud:https://bit.ly/iceberg4_BSGhttps://bit.ly/iceberg3_BSGhttps://bit.ly/iceberg2_BSGhttps://bit.ly/iceberg1_BSG_______
Lydie Lescarmontier est glaciologue, et l'auteure de la "Voix de Pôles", sorti en février dernier. Après 10 ans de terrain et de recherche en Antarctique, elle travaille aujourd'hui dans une fondation de l'UNESCO, l'office pour l'éducation au climat.Elle partage ses connaissances sur le réchauffement climatique avec les profs des pays en voie de développement. Près de 10 ans d'Antarctique donc, mais depuis 6 ans, Lydie s'intéresse à son faux jumeau, l'Arctique, qui se réchaufferait 3 fois plus vite que le reste de la planète. La perspective d'un océan Arctique sans glace n'est pas à exclure."Faux jumeau" car nos deux pôles sont très différents. Ils sont certes glacés tous les deux, mais la ressemblance s'arrête là. Au nord, l'Arctique est un océan entouré de terres. Au sud, l'Antarctique est un continent entouré d'océan. Lydie nous explique les autres différences.______Ces épisodes sur les pôles et les glaces sont complémentaires de ceux sur les icebergs, avec Olivier Rémaud :https://bit.ly/iceberg4_BSGhttps://bit.ly/iceberg3_BSGhttps://bit.ly/iceberg2_BSGhttps://bit.ly/iceberg1_BSG_______
Ce jeudi 2 janvier 2025, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la loi d'amnistie au Sénégal, un mandat d'arrêt contre le président sud-coréen et la panne d'un câble sous-marin en mer Baltique. Guinée : pourquoi l'opposant Aliou Bah a-t-il été arrêté ? Ouvert mardi, le procès du président du MoDel (Mouvement Démocratique Libéral) a été reporté à ce jeudi 2 janvier 2025. L'opposant Aliou Bah est poursuivi pour « offense et diffamation envers le chef de l'État ». Quels sont les propos qui lui sont reprochés ?Avec Sidy Yansané, journaliste au service Afrique de RFI. Sénégal : vers l'abrogation de la loi d'amnistie ? Lors de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé la mise en place d'un projet pour revenir sur la loi d'amnistie de Macky Sall. Le texte couvre des faits de violence que le pays a connu entre 2021 et 2024. Pourquoi abroger ce texte alors qu'Ousmane Sonko et le président Bassirou Diomaye Faye en ont bénéficié ? En cas d'abrogation de la loi, l'ancien président pourrait-il être jugé ?Avec Gwendal Lavina, correspondant de RFI à Dakar. Corée du Sud : mandat d'arrêt contre le président Trois semaines après sa destitution, le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, est visé par un mandat d'arrêt pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale. Quelles sont les raisons avancées par la justice pour justifier cette décision ? Que risque le président déchu ?Avec Nicolas Rocca, journaliste au service international de RFI, ancien correspondant à Séoul. Mer Baltique : que sait-on de la panne d'un câble sous-marin ? Sept marins du pétrolier Eagle S, soupçonné de faire partie de la flotte fantôme russe, sont visés par une enquête finlandaise pour « sabotage aggravé » après la panne d'un câble sous-marin électrique en mer Baltique. Sur quelles preuves les autorités finlandaises s'appuient-elles pour soupçonner la Russie ? Quels seraient les intérêts de Moscou à saboter des câbles sous-marins électriques ? Avec Michael Delaunay, chercheur au laboratoire Cultures, Environnements, Arctique, Représentations, Climat de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
Artiste suédoise méconnue, peintre éprise des paysages islandais et des aurores boréales, Anna Boberg (1864-1935), épouse de l'architecte renommé Ferdinand Boberg, restera longtemps oubliée d'un public qui ignore tout de son oeuvre picturale autodidacte. A l'occasion de la parution du roman "Arctique Solaire", Cindya Izzarelli ressuscite cette artiste aventurière en compagnie de l'autrice Sophie Van der Linden.. Sujets traités : Anna Boberg, artiste, glaciers, polaire, peintre, boréales, Islande, aventurière, paysage Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
En nouvelle diffusion: 1. La Polynésie mobilisée contre la filariose Elle fait partie des maladies tropicales négligées, la filariose touche pourtant près de 50 millions de personnes à travers le monde. En Polynésie, lʹîle de Moorea fait actuellement lʹobjet dʹune campagne de lutte contre la filariose, intitulée "Moorea Pod". Laure Philiber en parle avec Laurence Rochat Stettler, infectiologue, Jérémie Bouchut, responsable de la campagne POD à Moorea, et Frédérique Roofthooft, cadre santé à lʹHôpital de Moorea. 2. Expédition scientifique en Arctique: analyser l'air et les fjords face au réchauffement global En Arctique, le changement climatique se manifeste avec une intensité accrue. Pour étudier ses impacts et comprendre le rôle de cette région dans le réchauffement global, deux équipes de scientifiques de lʹÉcole polytechnique de Lausanne (EPFL) se sont rendues sur le terrain. Avec Julia Schmale, professeure assistante en sciences atmosphériques à lʹEPFL. Un sujet de Lucia Sillig. 3. Atlas historique du ciel: comprendre lʹUnivers, une quête de toutes les sociétés humaines "LʹAtlas historique du ciel" (2024), publié aux Éditions Les Arènes, retrace 6'000 ans de découvertes: des premières observations à lʹœil nu aux télescopes sophistiqués dʹaujourdʹhui, de Ptolémée à Einstein, ou encore du soleil qui tourne autour de la Terre aux exoplanètes. Stéphane Délétroz reçoit ses deux auteurs, le géohistorien Christian Grataloup et lʹastrophysicien Pierre Léna.
Journal de brèves Atlas historique du ciel: comprendre lʹUnivers, une quête de toutes les sociétés humaines Expédition scientifique en Arctique: analyser l'air et les fjords face au réchauffement global
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène dans l'extrême nord norvégien, à Kirkenes, une ville frontalière avec la Russie, où les habitants vivent avec l'ombre du rideau de fer. En deuxième partie, nous partons sur les rives du lac Titicaca, plus haut lac navigable au monde, à cheval entre le Pérou et la Bolivie. Kirkenes, à l'ombre du rideau de fer dans l'Arctique norvégienNous sommes à Kirkenes, dans l'extrême nord norvégien, une ville frontalière avec la Russie. Depuis la guerre en Ukraine et la dégradation des relations entre l'Europe et la Russie, le quotidien est chamboulé. Dans cette petite ville de 3 500 habitants, on assiste en plein Arctique, au retour du rideau de fer, après 30 ans de cohabitation avec les Russes. La coopération transfrontalière était synonyme d'espoir et de prospérité dans la région, mais depuis février 2022, tout s'est arrêté ou presque.Un Grand reportage de Carlotta Morteo qui s'entretient avec Patrick Adam.Alerte sécheresse au lac TiticacaLe lac Titicaca, plus haut lac navigable au monde, à cheval entre le Pérou et la Bolivie, est en alerte sécheresse depuis quatre mois (mois de juillet 2023). Son niveau est historiquement bas, à cause du manque de pluies et de températures anormalement hautes. Une source d'inquiétude pour les habitants de la région de l'Altiplano. Grand reportage sur les rives du lac, côté péruvien.Un Grand reportage de Juliette Chaignon qui s'entretient avec Patrick Adam.
Nous sommes à Kirkenes, dans l'extrême nord norvégien, une ville frontalière avec la Russie. Depuis la guerre en Ukraine et la dégradation des relations entre l'Europe et la Russie, le quotidien est chamboulé. Dans cette petite ville de 3 500 habitants, on assiste en plein Arctique, au retour du rideau de fer, après 30 ans de cohabitation avec les Russes. La coopération transfrontalière était synonyme d'espoir et de prospérité dans la région, mais depuis février 2022, tout s'est arrêté ou presque. (Rediffusion) « Kirkenes, à l'ombre du rideau de fer dans l'Arctique norvégien », un Grand reportage de Carlotta Morteo.