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Tout au long du mois de juillet, l'écrivain Joël Dicker vous ouvre les portes de sa bibliothèque idéale et vous présente huit de ses livres fétiches, huit lectures, huit écrivains qui l'ont marqué à jamais. Dans cet épisode, "La potion magique de Georges Bouillon", de Roald Dahl, chez Folio jeunesse.
L'Iris Blanc, le 40e album d'Astérix est sorti le 26 octobre en librairie. Écrite par FabCaro et dessinée par Didier Conrad, l'histoire raconte l'apparition d'une nouvelle école de pensée positive venue de Rome, qui commence à se propager dans les grandes villes de la Gaule. Astérix reste la bande dessinée française la plus vendue au monde : près de 400 millions d'exemplaires écoulés depuis 1959. Quelle est la potion magique d'un tel succès ? Plus de 60 ans après sa naissance, que reste-t-il de ses papas Goscinny et Uderzo ?
L'Iris Blanc, le 40e album d'Astérix sort ce jeudi 26 octobre en librairie. Écrite par FabCaro et dessinée par Didier Conrad, l'histoire raconte l'apparition d'une nouvelle école de pensée positive venue de Rome, qui commence à se propager dans les grandes villes de la Gaule. Astérix reste la bande dessinée française la plus vendue au monde : près de 400 millions d'exemplaires écoulés depuis 1959. Quelle est la potion magique d'un tel succès ? Plus de 60 ans après sa naissance, que reste-t-il de ses papas Goscinny et Uderzo ?
Personnellement, concernant l'Arsenic je connaissais l'adage qui dit qu'il s'agit d'une arme adroite pour faire passer l'arme à gauche, mais notre invité de ce soir, Gaël Fortin, nous a concocté un savant mélange de vulgarisation pour nous convaincre que cela peut également servir de traitement pour certaines leucémies. Et c'est un plaisir d'accueillir Gaël ce soir car il s'agit d'un de mes anciens étudiants, notamment d'un enseignement de Communication Scientifique. Nous sommes le Mercredi 17 Mai 2023, rangez donc vos vieilles dentelles et écoutez attentivement cette 400 nonante-unième émission de Podcast Science.Notes d'émission : https://www.podcastscience.fm/?p=17576Retrouvez nous sur PodcastScience.fm, Twitter, Facebook et Instagram.Soutenez nous sur Tipeee Soutenez nous sur Patreon Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Des tambours qui parlent, des chants de lumière, des danses de possédés, un panthéon d'esprits guérisseurs, des bpm bien dosés et des secrets d'initiés… Voilà quelques-uns des ingrédients qui composent La Potion de mes invités : le trio franco-sénégalais Guiss Guiss Bou Bess ! Avec Mara Seck au chant, Aba Diop aux percussions et le français Stéphane Costantini aux machines, le trio marie les polyrythmies mystiques du sabar à la transe des musiques électroniques. Un cocktail explosif qui n'a pas manqué de décoiffer le public des Transmusicales de Rennes par exemple à la sortie de Set Sela, en 2019, le premier EP du groupe. Quatre ans plus tard, Guiss Guiss Bou Bess dévoile aujourd'hui son nouvel et 2e opus, Jolof Bass Music.>> https://youtu.be/YiuO5f6yQQ8À cette occasion, Guiss Guiss Bou Bess revient sur la magie des tambours sabar, piliers de transe et de possession des cérémonies ndop. Dans cet épisode de La Potion, le trio initie aussi Jeanne Lacaille à la spiritualité, la philosophie et à la musique des adeptes du Baye Fall, confrérie soufie du Sénégal dont Mara Seck et Aba Diop font partie, une communauté à l'honneur le 3 mai dernier d'une soirée exceptionnelle organisée par le Collectif Souffle au Consulat à Paris.>> https://youtu.be/rAT7YGhm9x8Prochains concerts de Guiss Guiss Bou Bess : >> le 20 mai à Jette en Belgique, pour le festival Jam'in Jette>> le 24 mai à Nantes>> le 15 juin à Rennes Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, La Potion part à la rencontre de Thomas Perino, graveur d'art et maître-cartier qui signe Le Tarot Perino aux éditions Le Feu Sacré, réalisé selon un savoir-faire très ancien et inspiré par le célèbre Tarot Conver, un canon du tarot de Marseille.Devinez quoi ? Après le lancer d'os évoqué par le pianiste sud-africain Nduduzo Makhathini dans La Potion en décembre dernier, ou le Yi-King chinois que RBK Warrior nous confiait beaucoup aimer, aujourd'hui La Potion rebat les cartes des arts divinatoires pour découvrir le monde du tarot en compagnie de Thomas Perino.De son invention en Italie au Moyen-Âge à sa popularisation par le mouvement New Age aux Etats-Unis dans les années 70, le tarot divinatoire fascine et nourrit bien des fantasmes, dans les cercles d'initiés comme auprès du grand public. Un succès qui ne se dément pas, y compris en librairies, notamment grâce à des figures comme celle du réalisateur, psychanalyste et tarologue franco-chilien Alejandro Jodorowsky, dont les livres sur le tarot demeurent traduits dans le monde entier des best-sellers.Maître-cartier et graveur d'art, Thomas Perino signait récemment (aux éditions Le Feu Sacré) Le Tarot Perino, un jeu de tarot unique au monde réalisé en cinq ans selon un savoir-faire très ancien et inspiré par le célèbre Tarot Conver, un canon du tarot de Marseille. L'occasion de revenir sur l'histoire du tarot et de sa fabrication en Europe, mais aussi d'explorer d'autres traditions divinatoires telles que le Yi-King chinois. Et, bonus, Thomas Perino offre à Jeanne Lacaille un tirage de cartes... hautement prophétique bien sûr ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sur le sujet, Olivier Araste s'est toujours montré plus que discret mais pour La Potion, cet ambianceur-né accepte de se mettre à nu et de se dévoiler en magie au cours d'un entretien très intimiste au micro de Jeanne Lacaille. De ses premiers servis kabaré à sa relation hautement spirituelle avec le Vivant... Laissez-vous envoûter !La vie d'Olivier Araste, c'est une vie de maloya : ce blues ternaire hérité des anciens esclaves, hier encore réprimé, interdit, tabou ; aujourd'hui brandi fièrement comme le drapeau de la créolité réunionnaise et classé depuis 2009 au Patrimoine Culturel Immatériel de l'Humanité de l'UNESCO. Malgré un destin semé d'embûches, le maloya a traversé les âges grâce à des passeurs comme Firmin Viry, Granmoun Lélé, Lo Rwa Kaf ou encore, plus près de nous, Danyèl Waro qui a participé à la renaissance du maloya en le chantant haut et fier dans les meetings du Parti Communiste Réunionnais notamment. Frère de luttes donc, le maloya est aussi au cœur des croyances et de la spiritualité d'une partie des réunionnais.e.s : il s'agit d'un vecteur de connexion avec leurs ancêtres africain.e.s, honorés en musique et en transe dans des cérémonies appelées servis kabaré. Jusqu'au bout de la nuit, les ancêtres méritant.e.s sont appelé.e.s au rythme des chants, des danses et des roulèrs, ces gros tambours de terre qui pulsent comme les battements d'un cœur, celui du maloya et du peuple réunionnais. Sur le sujet, Olivier Araste s'est toujours montré plus que discret, lui l'ambianceur-né, ambassadeur de la joie maloya… Mais pour La Potion aujourd'hui, le musicien accepte de se dévoiler en magie.Prochains concerts avec Lindigo : Le 28 mai au Zénith de ParisLe 3 juin au Plan à Ris-Orangis https://youtu.be/A8uA_KW00w8 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Peintures, sculptures, chants et danses de cérémonie... En compagnie de la commissaire générale Margo Neale et des artistes aborigènes Tapaya Edwards et Anawari Inpiti Mitchell, La Potion lève le voile sur les œuvres hautement vibratoires de l'exposition et sur les grands piliers de la spiritualité aborigène. Esprits du désert, voyage initiatique dans les pas mythiques des Sept Sœurs, grottes sacrées et enjeux écologiques... Laissez-vous envoûter !Entièrement conçue par des coopératives d'artistes aborigènes et des leaders communautaires, l'exposition Songlines, chant des pistes du désert australien nous invite à traverser les trois grands déserts du centre et de l'ouest de l'Australie, un voyage initiatique sur la piste des Sept Sœurs, l'un des récits fondateurs de la cosmogonie aborigène. Bien plus qu'un simple conte, ce récit épique transmis oralement de génération en génération depuis plus de 60000 ans formule en réalité de nombreux enseignements fondamentaux d'ordre topographique, botanique, mythique, spirituel ou astronomique. En fait, l'histoire des Sept Sœurs est à elle toute seule une véritable université de l'identité, de la mémoire et de la culture aborigène. C'est donc ce “rêve de création” appelé Tjukurpa qui se déploie aujourd'hui au cœur de l'exposition Songlines, chant des pistes du désert australien, ses différents chapitres se déclinant sous la forme de peintures, sculptures, céramiques, chants, danses de cérémonie et autres installations immersives super mystiques. En compagnie de la commissaire générale Margo Neale et des artistes aborigènes Tapaya Edwards et Anawari Inpiti Mitchell, La Potion lève le voile sur les œuvres hautement vibratoires de l'exposition et sur les grands piliers de la spiritualité aborigène. Esprits du désert, voyage initiatique dans les pas mythiques des Sept Sœurs, grottes sacrées, cérémonies traditionnelles et enjeux écologiques... Laissez-vous envoûter ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cela ne vous aura pas échappé, ça y est : depuis l'équinoxe du 20 mars dernier, exit les doudounes, nous sommes entrés dans le printemps ! La saison des Béliers, Taureaux et Gémeaux, la saison du retour des oiseaux, de la sève, des bourgeons, des semis, des parfums dans les jardins, lilas, mimosas, amandiers, pivoines, rhododendrons, la saison des cafés en terrasse et des déjeuners sur l'herbe. Bref, le printemps c'est tout un poème et je vous laisse écrire le vôtre. Quoi qu'il en soit, l'équinoxe et le retour du printemps sont célébrés dans de nombreuses cultures à travers le monde, avec des fêtes ancestrales aux racines bien souvent païennes qui mettent l'accent sur la fertilité, la croissance, l'énergie, la lumière, la joie, la danse, la puissance du vivant. C'est le cas par exemple de Norouz dans le monde perse, Imbolc chez les Celtes, Miyako Odori au Japon ou encore des mexicains qui célèbrent l'équinoxe de printemps en s'offrant au soleil sur leurs sites mayas, de la pyramide de Kukulkán à Teotihuacán, ce lieu habité où, selon la légende, les hommes deviennent des dieux. Aujourd'hui, je vous propose donc de fêter l'équinoxe de printemps à notre façon : en musique et en bonne compagnie, avec les rituels, recettes et autres incantations de quelques ami.e.s de La Potion. Mélissa Laveaux, La Chica, Natalia Doco, Marie Coumes du quartet occitan La Mal Coiffée ou encore la chanteuse iranienne Hura Mirshekari. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Se brosser les dents chaque matin après le petit-déjeuner, poser un bon vinyle sur la platine tous les soirs en rentrant du travail, s'enduire les cheveux d'huile d'argan en sortant de la piscine en partant systématiquement des racines, s'habiller en blanc pour un mariage, en noir pour un enterrement, toujours chanter la même berceuse à son enfant pour qu'ielle s'endorme, retrouver ses amis toujours dans le même bar, appeler sa mémé tous les dimanches soirs, ne jamais manquer d'écouter La Potion le samedi à 12h ni même d'ouvrir ses fenêtres les nuits de pleine lune… Nos vies sont faites d'une collection de rituels. Gestes ou rendez-vous, collectifs ou intimes, sacrés, magiques ou profanes, les rituels nous relient, ils nous rassurent et cadrent nos existences, ou tout du moins certaines de nos pratiques. Jusqu'au 7 mai, c'est le thème qu'explore l'exposition Au-delà, Rituels pour un monde nouveau à la Fondation Lafayette Anticipations à Paris et c'est là que nous entraîne aujourd'hui La Potion. Peinture, sculpture, mode, musique et vidéo… L'exposition réunit une trentaine d'œuvres, ultra-contemporaines pour certaines, âgées de près de 3000 ans pour d'autres, et des artistes de toutes générations, d'Ana Mendieta à Hildegarde Von Bingen en passant par Kali Malone, Jeanne Vicerial, Bianca Bondi, Eva Hesse ou encore Romeo Castellucci. Un parcours conçu comme un voyage initiatique qui invite à la métamorphose, dont on ressort, c'est vrai, un peu transformé. Serpent, corbeau, poussière ou chaos, c'est selon. L'art peut-il (ré)enchanter le monde ? L'art est-il un rituel comme les autres ? Réponses avec la commissaire Agnes Gryczkowska, l'artiste Jeanne Vicerial et Rebecca Lamarche-Vadel, parmi les œuvres de la compositrice Kali Malone, la plasticienne sud-africaine Bianca Bondi, la guérisseuse-musicienne médiévale Hildegarde Von Bingen ou l'artiste afro-américain Matthew Angelo Harrison. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque année, le solstice marque le début de l'hiver. À l'ancienne, façon païenne, le solstice est célébré depuis des millénaires dans de nombreuses cultures : chez les Celtes, les Incas, en Inde, au Brésil, en Iran, à Cuba, en Arctique chez les Samis et même en France, où l'on trouve aujourd'hui encore des persistances des anciennes cérémonies de célébration du solstice d'hiver dans le Minervois en Occitanie par exemple avec le Navalet. Si chaque culture célèbre le solstice d'hiver à sa manière et selon ses rituels, toutes s'accordent à dire néanmoins que c'est le moment idéal pour cultiver notre lumière intérieure, à défaut de soleil extérieur, le temps de rêver l'obscur et d'habiter nos ombres comme l'écrit l'autrice, philosophe, activiste et sorcière éco-féministe américaine Starkawk. Car, dit-elle, des profondeurs jaillissent vie, fertilité et créativité. Le solstice, jour le plus court ou nuit la plus longue ? C'est une question de perspective, poétique et philosophique... Réponse dans La Potion ! Au programme : rituels musicaux ou psychomagiques, incantations et performances live avec La Chica, Natalia Doco, Abdullah Miniawy ou encore Mélissa Laveaux au micro de Jeanne Lacaille ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque année au mois de février, 40 jours après le solstice d'hiver, trois villages du Haut-Vallespir célèbrent la sortie d'hibernation de l'ours et le retour imminent du printemps avec une fête populaire aux airs de rituel collectif dont les origines ancestrales et païennes ont évidemment intrigué Jeanne Lacaille. Des fêtes accompagnées de musiques et de danses très codifiées, une galerie de personnages mi-totémiques mi-carnavalesques, des jeunes hommes qui se métamorphosent en ours et des rites de fertilité pour les jeunes femmes... L'ours serait-il encore le dieu des Pyrénées ? Réponse dans La Potion ! https://youtu.be/uk0gNlGMzegSelon l'historien Michel Pastoureau — auteur de L'Ours, histoire d'un roi déchu (ed. Points) — dans l'hémisphère nord, l'ours a longtemps été vénéré comme un dieu, ancêtre mythique et totem à la fois que les guerriers et les rois admiraient au point de chercher à s'investir de sa force par le biais de rituels sauvages avant de partir au combat, ou à l'imiter pour asseoir leur autorité. Les mythologies celtes ou grecques regorgent d'histoires liées à des cultes ursins, tel que le mythe d'Artémis, la déesse aux ours. Dans des dizaines de grottes européennes, les préhistoriens ont aussi trouvé des vestiges de rites en l'honneur de ce compagnon de cavernes, des cultes chamaniques selon certains, que pratiquent encore aujourd'hui les Aïnous du Japon, en Sibérie chez les Ostiaks et les Yakoutes, ou encore chez les Lapons de Scandinavie. Mais alors que s'est-il passé pour qu'en Europe Centrale, ce dieu des hommes et roi des animaux soit relégué au rang de bête de foire avant de devenir une peluche inoffensive ? L'Église médiévale est passée par là ! A partir des environs de l'an 1000, l'Église a déclaré une véritable guerre à l'ours à travers toute l'Europe, massacrant, humiliant et moquant le pauvre plantigrade pour le priver de son statut de dieu. Pour l'Église catholique, tous les moyens sont bons pour se débarrasser de ce rival animal dont le culte empêche la conversion des peuples païens à la religion du Christ. Globalement, cette opération fut un succès oui mais, pas dans ce coin des Pyrénées où, après avoir failli disparaître, les Fêtes de l'Ours attirent chaque année des milliers de personnes et sont désormais inscrites à l'UNESCO depuis novembre dernier ! L'ours serait-il encore le dieu des Pyrénées ? Pour en avoir le cœur net et en savoir plus, La Potion passe en mode enquête à St-Laurent-de-Cerdans dont la Fête de l'Ours, qui avait lieu le week-end dernier, est de loin la plus réputée pour son authenticité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Initié au mitan des années 70, au moment même où la musique gnaoua est enregistrée pour la première fois au Maroc sur cassettes audio, Majid Bekkas maîtrise son histoire, ses rites et les codes de ses nuits de transe sur le bout des doigts. Mais à 66 ans, le maître chanteur et joueur de guembri a toujours pris soin de donner de l'horizon aux traditions gnaoua en explorant leurs liens cousins avec le blues ou le jazz, jouant dès le milieu des années 80, avec Archie Shepp, Pharoah Sanders ou Randy Weston — autant d'improvisateurs en quête de transcendance qui n'ont jamais caché leur fascination pour la mystique gnaoua. Plus récemment, Majid Bekkas jetait un pont entre l'Afrique du Nord et l'Europe du Nord, en alignant l'ancestral sur l'ambient avec le Magic Spirit Quartet, enregistré avec trois musiciens scandinaves et publié en 2020 sur le label ACT Records.https://youtu.be/kjnn2aGKttU?list=OLAK5uy_mL3sTOGbKLJ9pRrIml4DGE_Yy3uGR4P_YEn attendant la prochaine et 26e édition du festival Jazz au Chellah à Rabat programmé par Majid Bekkas en personne, celui qu'on appelle “le magicien des rencontres” était de passage à Paris la semaine dernière, invité par le festival Sons d'Hiver à se produire sur la scène du Théâtre de la Cité Internationale pour un double concert. Après un début de soirée sur des bases plutôt traditionnelles avec un Majid Bekkas guembri en bandoulière, accompagné par quatre choristes et joueurs de qarqabous, indissociables des nuits de transe thérapeuthique des confréries gnaouas, s'en est suivi un 2e set fusion en compagnie du saxophoniste Emile Parisien, du batteur Hamid Drake et du balafoniste ivoirien Aly Keita. Laissez-vous envoûter par la magie du gnaoua dans La Potion cette semaine ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Face à "Joséphine, ange gardien" sur TF1 et "Un si grand soleil" sur France 2, c'est M6 qui se hisse en tête des audiences de ce lundi soir grâce à “Astérix : Le secret de la potion magique”.
Face à "Joséphine, ange gardien" sur TF1 et "Un si grand soleil" sur France 2, c'est M6 qui se hisse en tête des audiences de ce lundi soir grâce à “Astérix : Le secret de la potion magique”.
Cette semaine dans La Potion, Jeanne Lacaille s'invite dans l'univers de l'écrivain et cinéaste parisien Pacôme Thiellement, à l'occasion de la sortie de "Paris des Profondeurs" aux éditions Seuil. Un épisode à la découverte du Paris légendaire, païen et mythologique, au fil duquel nous croisons aussi David Bowie, une vision chamanique, des codex mystérieux et même... un dragon ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans La Potion, je vous propose donc d'étudier d'un peu plus près trois rites afro-descendants que nous n'avons pas encore explorés ensemble. L'umbanda pour commencer. Assez proche du candomblé, l'umbanda est une religion afro-brésilienne et donc afro-descendante. Il descend des croyances yorubas, et repose sur le culte des orishas comme le candomblé, le vaudou ou la santeria — les orishas dont le culte est fondé sur l'équilibre voire l'alliance des hommes et des esprits de la nature. L'umbanda est une pratique rituelle née dans les années 30 à Sao Paulo et Rio qui vénère à la fois l'Immaculée Conception et Iemanja, l'orisha des eaux salées. Et aujourd'hui, on estime que l'umbanda est pratiqué par environ 500 000 brésiliens et brésiliennes. Pour La Potion, le réalisateur Hadrien La Vapeur — à réécouter ici dans La Potion — revient sur sa découverte de l'umbanda. De colère, Angel Bat Dawid se nourrit pour écrire aujourd'hui le renouveau de la scène jazz de Chicago qui s'articule notamment autour du label International Anthem. En France, nous découvrions l'univers de cette improvisatrice bouillonnante en 2019 avec la sortie de son premier album, The Oracle, un oracle jazz spirituel, politique, collectif et psychédélique dont la ferveur évoque à la fois les transes de Sun Ra et la transcendance du gospel. Pas de hasard, puisque 7 générations de pasteurs ont précédé Angel Bat Dawid qui orchestre chacun de ses lives comme une cérémonie, expérimentale et incandescente, destinée, de son propre aveu, à déranger son public plus qu'à le soigner. De passage à Paris en septembre dernier pour un concert sur la scène du festival Jazz à la Villette, Angel Bat Dawid revient sur l'histoire des hush harbors, ces lieux de culte secrets où se rendaient les esclaves pour pratiquer leurs rites africains loin des regards et des fouets. Des lieux auxquels la compositrice, clarinettiste et multi-instrumentiste afro-américaine consacrait en 2021 une mixtape intitulée Hush Harbor Mixtape Vol.1 Doxology, dédiée à Saint Escrava Anastacia. Enfin, La Potion vous emmène au cœur de l'exposition Black Indians de la Nouvelle-Orléans, à découvrir jusqu'au 15 janvier 2023 au musée du Quai Branly à Paris. Les Black Indians sont des groupes d'Africains-Américains organisés en «tribes», des tribus hiérarchisées aux rites très codifiés, qui défilent chaque année au carnaval du Mardi gras de La Nouvelle-Orléans avec des costumes faits de plumes et de perles aux couleurs éblouissantes, inspirés des tenues de cérémonies des amérindiens. Cette tradition remonte à la deuxième moitié du 19e siècle, née de la résistance aux interdits ségrégationnistes, parallèlement au carnaval officiel de La Nouvelle-Orléans dominé par la communauté blanche — et dont les Africain.e.s-Américain.e.s étaient largement exclu.e.s. Portés par les percussions et les chants des Big Chiefs, ces défilés célèbrent donc la mémoire de deux peuples opprimés, amérindiens et descendants d'esclaves, dont les croyances et les rites ont beaucoup en commun. Pour en savoir plus, La Potion tend le micro à Victor Harris, Big Chief de la tribu de l'esprit de Fa Ya Ya et des Mandingo Warriors. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
LEURS CHAINES YOUTUBE : LE SOUFFLE DES MOTS : https://www.youtube.com/user/lesouffledesmots CHRISTIANE TRAN : https://www.youtube.com/c/ChristianeTran LIV : https://www.youtube.com/c/LivMoietco/videos Comment démarrer un projet à coté de ses études ou de son travail ? Comment se lancer sur les réseaux, quel matériel, comment s'organiser au quotidien, professionnaliser ou non ces vidéos, être régulier et faire preuve d'auto-discipline ? Aujourd'hui nous allons voir comment 3 créatrices de contenus niches qui cumulent à elles trois +d'1 million d'abonnés ont réussi à combiner leurs études et les réseaux jusqu'à quitter le monde de l'entreprise pour vivre de leur passion sous un modèle d'entreprenariat qui leur correspondait bien mieux. C'est un épisode que j'ai exceptionnellement divisé en 2 parties : une première où elles livrent tous leurs précieux conseils pour se lancer sur les réseaux au travers de leurs expérience et la seconde, qui sortira dimanche prochain, portera quant à elle sur tout ce qu'on ne vous dit pas à propos du travail d'influenceur avec ses bons et mauvais côtés. Alors n'oubliez pas de vous abonner au podcast pour ne pas rater la partie 2 de cette épisode et je vous laisse tout de suite, avec cet épisode inédit enregistré en pleine forêt, entre 4 copines influenceuses !
Au programme de ce nouvel épisode de La Potion : polyphonies chamaniques du peuple aborigène Bunun de Taïwan ; les chants quechua, masques rituels et autres petites flûtes trop cute du collectif Humazapas, et les danses mystiques du maître coréen Yi Chul-Jin. Depuis 25 ans, le Festival de l'Imaginaire s'attache à transmettre des « témoignages du génie des peuples » selon Chérif Khaznadar, créateur du festival et cofondateur de la Maison des Cultures du Monde en 1982. Musique, théâtre, danses, rituels, expositions et conférences : en bref, le Festival de l'Imaginaire joue le rôle de porte-voix des cultures du monde actuel. Dans cet épisode, La Potion rencontre d'abord un groupe de musiciens Bunun, un des seize peuples aborigènes reconnus par l'Etat de Taïwan. Les Bunun vivent dans les montagnes du sud-est de l'île et leurs rites s'articulent autour de la chasse et de la culture du millet. Une culture chamanique et animiste aujourd'hui menacée de disparition faute d'intérêt de la part des nouvelles générations.Jeanne Lacaille vous entraîne ensuite à la rencontre du collectif Humazapas, formé il y a une dizaine d'années sur les flancs du volcan Mama Cotacachi, dans le nord de l'Equateur. Le collectif Humazapas se compose de douze musicien.ne.s, chanteur.euse.s et danseur.euse.s qui ont tous.tes entre 20 et 30 ans. Un collectif jeune, passionné et très dynamique qui s'est donné une mission : sauvegarder, transmettre et garder bien vivantes les traditions musicales de son peuple, le peuple quechua d'Equateur. Dans leur village, ces artistes accompagnent la vie de leur communauté, les temps forts du cycle agricole et les rituels qui les accompagnent, les mariages, les veillées funéraires, et autres fêtes populaires. En bref, un rôle social et politique très important. Les chants et les danses du collectif Humazapas témoignent de la très belle relation que les quechuas entretiennent avec leur environnement, une relation éminemment spirituelle car pour eux, la musique fait le lien entre trois mondes : celui des humains, celui des esprits de la nature et celui des dieux.Enfin, La Potion rencontre le danseur coréen Yi Chul-jin, spécialiste des danses taepyeongmu ("danse de la grande paix"), salpuri ("danse pour chasser les mauvais esprits") et seungmu ("danse des moines"). Trois danses issues des traditions bouddhiques et chamaniques, aujourd'hui considérées comme les formes les plus abouties et les plus esthétiques du répertoire chorégraphique coréen. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cela ne vous aura pas échappé : nous sommes entrés dans l'automne et qui dit automne, dit équinoxe d'automne ! Vous avez sans doute déjà entendu parler des solstices, le solstice d'été et le solstice d'hiver, célébrant respectivement le jour le plus long de l'année, le 21 juin, et le jour le plus court, le 21 décembre. Et puis il y a les équinoxes. Un peu moins fêtés de nos jours car un peu moins documentés, les équinoxes se répondent en écho au printemps et à l'automne, deux périodes très courtes pendant lesquelles le Soleil, la Lune et la Terre sont parfaitement alignées, où le Soleil se retrouve pile poil dans l'alignement de l'Équateur et où de fait, le jour et la nuit font exactement la même durée, à l'équilibre, pour un moment suspendu où l'ombre et la lumière sont à parfaite égalité partout sur Terre pendant quelques heures. Cet automne, l'équinoxe a eu le vendredi 23 septembre et comme chaque année, il amène avec lui son lot de célébrations et de rituels, son lot de mythes aussi, de Perséphone et Déméter au culte de Mabon, le sabbat de la 2e récolte. Dans ce nouvel épisode de La Potion, je vous propose de fêter l'équinoxe d'automne à notre façon : en musique et en bonne compagnie, avec une selekta de saison augmentée par les éclairages, les rituels, recettes et autres incantations de quelques ami.e.s de La Potion. Mélissa Laveaux, Anne Paceo, Rodrigo Cuevas, Julián Herreros, Priscilla Telmon et même le Grand Druide de Bretagne en personne… Tous.tes ont accepté de se prêter au jeu de cette cérémonie magico-radiophonique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine dans La Potion, Jeanne Lacaille rencontre ce réalisateur passionné par les pratiques magiques traditionnelles du Congo. A l'occasion de la sortie de son nouveau documentaire, "Ordalies, le tribunal de l'invisible", diffusé le 21 septembre sur France 2, Hadrien La Vapeur nous initie notamment aux rituels de la confrérie Ngunza au Congo. Dans cet épisode, nous croisons aussi quelques génies de la nature, un mortier magico-meurtrier ; Achille, un sapeur congolais fou d'amour pour une sirène nommée Raïssa ou encore des juges d'instruction réconciliateurs de familles et médecins ésotériques. Pendant dix ans, Hadrien La Vapeur a travaillé aux côtés du cinéaste Philippe Garrel mais bientôt, l'assistant allait prendre son envol pour tourner ses propres films en super 8, option expérimentations. Fasciné par la transe, le monde des esprits et l'ayahuasca – dont il possède une grande bouteille dans un placard de son appartement – Hadrien La Vapeur a trouvé un complice, l'anthropologue Corto Vaclav. Le tandem met alors le cap sur Brazzaville pour filmer les pratiques magiques traditionnelles du Congo – celles-là même qui ont été diabolisées par les colonisateurs français ou belges – une (en)quête aux frontières de l'invisible qui a donné naissance à deux documentaires remarquables. “Kongo” en 2019, soutenu par de nombreux prix dont une sélection Acid au Festival de Cannes, puis “Ordalies, le tribunal de l'invisible”, un nouveau documentaire à découvrir le mercredi 21 septembre à minuit sur France 2.Il en est question dans ce nouvel épisode de La Potion. Hadrien La Vapeur nous raconte notamment comment lui et Corto Vaclav sont parvenus à filmer l'invisible. Par le son et le pouvoir de l'imagination, le réalisateur nous emmène aussi à la découverte des rituels de la confrérie Ngunza au Congo. En route, nous rencontrons quelques génies de la nature, un mortier magico-meurtrier ; Achille, un sapeur congolais fou d'amour pour une sirène nommée Raïssa ou encore des juges d'instruction réconciliateurs de familles et médecins ésotériques.Pour découvrir tous les films d'Hadrien La Vapeur et Corto Vaclav : www.expedition-invisible.org ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, La Potion met le cap sur l'Afrique du Sud en compagnie du quartet Urban Village qui, depuis Soweto, porte la voix de ses ancêtres zulu, xhosa ou sotho à la faveur d'une folk très habitée. En janvier 2021, Urban Village sortait Udondolo (sur le label NoFørmat), un premier album dont le titre fait référence au bâton des voyageurs ou des pèlerins, symbole de la transmission d'une sagesse ancestrale dont le groupe de Soweto se fait à son tour le passeur. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Cette semaine, La Potion vous envoûte en compagnie du compositeur réunionnais Labelle ! Un épisode dans les hautes sphères du maloya, à l'écoute des vibrations cosmiques de l'île intense. C'est en perpétuant le nom et la mémoire de ses ancêtres que Labelle, Jérémie Labelle, a choisi de se présenter au monde en tant qu'artiste. Avec une mère mayennaise et un père réunionnais, la porosité entre les mondes, l'entre-deux, les allers-retours sont au cœur de l'ADN du compositeur qui, après avoir grandi en Bretagne, s'envole pour la Réunion en 2011 pour amorcer une quête, une enquête identitaire et spirituelle qui lui inspire Ensemble, un premier album paru deux ans plus tard. Depuis ses débuts, technosphère et maloya sont au cœur des expérimentations de cet alchimiste du son qui a réussi à bâtir un univers original et qui déjoue, à tous les coups, la tentation d'une fusion cheap et folklorisante. En bref, Labelle ne revendique rien et s'autorise tout : distordre le maloya de ses racines dans un magma électro-archipélique dans l'excellent Univers-île en 2017, réinventer ce même blues ternaire emblématique de la créolité réunionnaise en le conjuguant au futur antérieur avec Post-Maloya dans la foulée, et l'emmener vers les marges au gré d'un brassage minimaliste férocement percussif dans Orchestre-Univers en 2018.Cette année, Labelle est de retour avec de nouvelles partitions aux multiples horizons. Début avril, le réunionnais dévoilait notamment l'album African Prayers, revisitant aux côtés du piano préparé du musicien marocain Amine Mesnaoui le rituel du lila, ces cérémonies de transe et de guérison pratiquées par les gnawas. Par ailleurs, et nous en parlerons, Labelle a récemment collaboré avec la pianiste virtuose Vanessa Wagner sur une création intitulée Ennéade, en référence aux neuf divinités de la mythologie égyptienne qui incarnent chacune un élément. Cela ne fait aucun doute, Labelle est clairement tombé dans La Potion à un moment donné, quand il était petit peut-être, reste à savoir comment, pourquoi, avec qui et de quelle manière il la boit aujourd'hui. Spoiler : dans cet épisode, il sera question de culte aux ancêtres, d'animisme, de bain cosmique, de transe et de musique bien sûr. Labelle sera avec nous dans un instant mais d'abord, je vous propose de l'écouter dans La Potion avec un extrait d'Éclat, un nouvel album paru en janvier 2022 sur le label InFiné pour lequel le compositeur a convié le quatuor Métavers à mêler ses cordes avec ses arrangements électroniques et un maloya de plus en plus moléculaire. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Cette semaine encore, un vent de magie souffle sur La Potion avec le Collectif Souffle qui réactive les notions de sacré, de rituel et de cérémonie au cœur des soirées qu'il organise au Consulat Voltaire à Paris, son QG. À l'Antiquité, les Grecs - les stoïciens surtout - aimaient parler du pneuma pour désigner ce principe philosophique de nature spirituelle considéré comme le cinquième élément, le souffle vital qui anime l'âme, un esprit magique, voire une divinité. Depuis 2012, le Collectif Souffle donne vie à des soirées, des cérémonies auxquelles sont invitées toutes les formes d'art et surtout la musique, live et bien souvent improvisée par des artistes aux horizons très variés, cependant tous et toutes reliées par une sensibilité exacerbée aux vibrations qui circulent entre les mondes visibles et invisibles. Et voilà comment, depuis dix ans, Souffle donne le tempo de son propre calendrier, païen sans aucun doute, célébrant tour à tour les équinoxes, les solstices, les pleines lunes ou encore la fête des morts pour la plus grande joie des vivants. À l'occasion d'une nouvelle soirée Souffle au Consulat Voltaire à Paris, avec la chanteuse marocaine OUM à l'affiche, La Potion vous emmène à la rencontre de ce collectif hors norme. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Cette semaine, La Potion vous entraîne au Japon, sur les traces des dernières chamanes de l'archipel en compagnie de la sociologue Muriel Jolivet. Muriel Jolivet vit à Tokyo, au Japon, depuis de longues années. Auteure d'une dizaine d'ouvrages sur la société nippone, la sociologue s'est lancée dans une enquête très approfondie sur les dernières chamanes du Japon, héritières de traditions ancestrales plus ou moins en voie de disparition. Pour cela, Muriel Jolivet a parcouru des centaines de kilomètres à la rencontre de ces chamanes qui ont la capacité de faire descendre sur elles l'esprit des morts, de les faire parler par leur bouche, de cultiver les liens entre les mondes visibles et invisibles. Des guérisseuses qui apaisent les âmes en déroute auxquelles des médecins ont parfois recours pour affiner leur diagnostic, des oracles que les hommes politiques n'hésitent pas à consulter avant une élection par exemple. Cette enquête de Muriel Jolivet donne lieu à un ouvrage passionnant et très bien documenté : Les Dernières Chamanes du Japon - Rencontre avec l'invisible au pays du Soleil Levant paru aux éditions Véga en 2021. D'un chapitre à l'autre, la sociologue dresse le portrait des itakos, les chamanes malvoyantes du Tohoku au nord, des noros d'Okinawa, ces chamanes animistes qui ont pour mission de protéger la région, l'environnement et les esprits du vivants, mais aussi des yutas, plus populaires et encore nombreuses, dont les plus jeunes d'entre elles se présentent plutôt comme des conseillères qui s'appuient sur la voyance. Muriel Jolivet a aussi rencontré la toute dernière chamane aïnoue d'Hokkaido, Rera Ashiri, qui a passé sa vie à lutter pour la restitution ou la protection des lieux de culte sacrés de ses ancêtres. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
D'invisible, il est 100% question dans La Potion cette semaine, à l'occasion du retour de “L'Ethnologie va vous surprendre” au Musée du Quai Branly Jacques Chirac les 9 & 10 avril à Paris, une cinquième édition dédiée à l'invisible. Durant ce long week-end de conférences, expositions, films et rencontres, le Musée du Quai Branly a fait la part belle aux revenants, esprits, zombies, démons et autres fantômes issus de tous les continents, de l'Afrique sub-saharienne à Haïti en passant par l'Extrême-Orient. Quels rapport les vivants entretiennent-ils avec les "non-morts" ? Comment se parlent-ils ? Comment interagissent-ils encore avec nous ? Se manifestent-ils pour nous guider ou pour nous corriger ? Comment les honorer et comment franchir la frontière bien souvent poreuse entre les mondes visibles et invisibles ? Autant de questions passionnantes auxquelles conservateurs, historiens de l'art, anthropologues, ethnologues, philosophes et autres chercheurs ont tâché de répondre, histoire de comprendre en quoi, pourquoi, les morts sont utiles aux vivants.Pour nous initier à la question, La Potion vous emmène à la rencontre d'un spécialiste de l'au-delà : Philippe Charlier, ancien médecin légiste aujourd'hui archéologue, anthropologue et, depuis 2018, directeur du département de la Recherche et de l'Enseignement au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac. Chercheur inclassable et soucieux de partager ses découvertes avec le plus grand nombre, notamment sur Twitter où il opère sous le pseudo Docteur Trop Tard, Philippe Charlier est par ailleurs l'auteur de très nombreux ouvrages consacrés à l'invisible et aux entités qui le peuplent, à l'image de sa dernière publication Autopsie des fantômes : une histoire du surnaturel (ed. Tallandier, 2021). A cela il faut ajouter une ligne supplémentaire au CV du quarantenaire : Sherlock Holmes des cimetières, puisque Philippe Charlier a souvent été missionné pour examiner les corps de saintes, de rois ou de leurs illustres maîtresses dans le cas de morts suspectes. Pour La Potion, Philippe Charlier nous accueille donc au Quai Branly à Paris et, qui sait, peut-être croiserons quelques fantômes célèbres ou anonymes dans les couloirs du musée. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Actrice, musicienne et circassienne, c'est mon invitée dans La Potion cette semaine. Au programme de cet épisode : animisme, réincarnation, fakirisme, magie des détails et hot-dog suédois. La foi peut-elle déplacer des montagnes ? Aucune idée. Vimala Pons les porte sur le sommet de son crâne, elle, les montagnes, des montagnes d'objets, tour de force et d'équilibre dont elle a fait une spécialité. Par exemple, dans Le Périmètre de Denver, son nouveau spectacle en solo, Vimala Pons s'en donne à cœur joie en portant sur sa tête un mur de briques, une Fiat Panda, une carrière, un escalier et 12 cartons empilés dont le poids plume ne rend pas le défi plus aisé. Sinon dans la vie, Vimala porte aussi dans ses bottes des montagnes de questions, dans ses poches un jeu de cartes divinatoire nommé Oblic Strategy inventé par Brian Eno pour injecter à la manière du Yi King de la magie dans la création, et un joli prénom d'origine indienne qui signifie "celle qui triomphe".En quête constante d'hybridation, au théâtre comme au cinéma, Vimala Pons est une métamorphe hors-pair qui varie à l'infini les identités, les récits, les corps, les accents ou les genres, à grand renfort d'accessoires, de techniques et d'imagination, pour opérer sous les yeux du public des transformations époustouflantes. Comme lorsqu'elle ouvre Le Périmètre de Denver en Angela Merkel sous 16 kilos de vêtements et un masque en latex particulièrement réaliste, dont elle finit par se débarrasser avec la fougue d'un Fantômas au terme d'un strip-tease avec l'accent allemand. Ce goût pour les glissements entre les terrains de jeux artistiques a toujours été là chez Vimala Pons qui a d'abord appris simultanément le tennis, le karaté et la guitare classique avant de se tourner vers les arts de la scène et de s'illustrer dans GRANDE, en duo avec son alter ego circassien Tsirihaka Harrivel. Ou sur grand écran dans des films d'Antonin Peretjatko, Christophe Honoré, Alain Resnais, Bruno Podalydès ou encore chez Bertrand Mandico. En 2020, Vimala s'est aussi essayée au livre audio avec La Mémoire de l'Homme Fente, quand plus récemment, avec un EP nommé Eusapia Klane, on la retrouve alliée sonique du collectif et label WarrioRecords, piloté par sa grande amie RBK Warrior. Prestidigitatrice du réel enchaînant les numéros de cirque comme les tours de magie à la scène comme à la vie, troublante, magnétique et facétieuse aussi… Vimala Pons est toujours là où on ne l'attend pas. Genre quoi ? Genre chez Ikéa. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Rituels animistes, transe gnawa ou ragas indiens : comme toujours, La Potion vous répare. Femme de lutte(s) et flûtiste de combat, en 2011, Naïssam Jalal réunit autour d'elle l'excellent quartet Rhythms of Resistance pour donner corps à sa révolte alors qu'éclate la révolution syrienne, réprimée dans le sang dès ses premières heures. Ensemble, ils publient le remarqué Osloob Hayati, puis Almot Wala Almazala en 2016, dont la fureur sensible traduit parfaitement le mot d'ordre : la mort plutôt que l'humiliation. Si Naïssam Jalal compose alors avec sa douleur, en 2018, elle se tourne vers un registre beaucoup plus spirituel, intime et transcendantal pour Quest Of The Invisible, un double-album composé d'espace, d'air, de silence et de transe : l'essence même des musiques méditatives, dénominateur commun en tous cas de nombreux répertoires de musiques sacrées qui tendent vers l'extase et une communion avec le divin. Nouveau mot d'ordre pour la flûtiste désormais en quête de paix et d'élévation ? Méditer, c'est résister. Alors, après la publication d'Om Al Aagayeb en 2019 – ode à l'âme égyptienne enregistrée au Caire mêlant musique classique, populaire et répertoire mystique –l'année suivante la compositrice retrouve son quintet Rhythms of Resistance et l'Orchestre National de Bretagne pour Un Autre Monde, cri d'alarme symphonique pour dire les catastrophes sociales et écologiques, mais aussi l'amour et l'empathie nécessaires à la construction d'une société plus juste. A l'occasion de la 31e édition du festival Sons d'Hiver dont Nova était cette année encore l'heureuse partenaire, Naïssam Jalal présentait son tout nouveau répertoire : Healing Rituals, des rituels de guérison chambristes, contemporains et animistes soutenus par son complice de longue date Claude Tchamitchian à la contrebasse, Clément Petit au violoncelle, Zaza Desiderio à la batterie et aux percussions, et bien sûr le souffle habité de la flûtiste. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Au programme : retraite spirituelle, méditation vipassana, rêves lucides, dialogue cosmique et musique sorcière. L'Alsacien le plus cosmique du grand Est est de retour avec « L'Importance du Vide », un nouvel et 2e album dont le titre évocateur semble avoir été choisi pour (ou par) La Potion. Ce disque, Jacques a pris le temps de le composer au Maroc où il s'est installé, près d'Agadir mais loin de tout. Victime de son succès suite à la sortie très remarquée de son premier EP en 2015, « Tout Est Magnifique », puis deux ans plus tard de « A Lot Of Jacques », premier album de techno bruitiste fabriqué lui-aussi avec des objets du quotidien - loquet de porte, scies à métaux, pompe à vélo, canard qui fait coin-coin, samplé en boucle jusqu'à l'accident sonique... Jacques a tourné non-stop autour du monde pendant 4 ans, jusqu'à s'en vider les batteries. Alors le musicien a eu besoin de se calmer, de se retrouver et de faire le point sur sa vie, loin du tumulte. Tant et si bien qu'on ne pensait pas le revoir de sitôt, puisqu'il avait laissé entendre - via quelques messages sur les réseaux sociaux - qu'il se retirait forever de la vie publique et de l'industrie musicale… Couic définitif. Et puis, peut-être parce que la tonsure ne fait pas nécessairement ni le bonze, ni le moine, ni le frère Jacques, le revoici finalement, 3 ans plus tard, sorti de sa retraite avec « L'Importance du Vide ». Sous des allures pop', « L'Importance du Vide » est un disque profondément spirituel, treize titres poétiques, souvent drôles et toujours métaphysiques. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Connaissez-vous Alexandre Astier le créateur de Kaamelott ? Aujourd'hui Vincent est venu nous parler de Astérix, une licence prolifique au cinéma (et pas que en animation !). Et histoire de bien commencer, on attaque avec le dernier, créé sur ordinateur ! Avec le défi de ne faire AUCUNE VANNE RELOU KAAMELOTT, on essaie de déterminer la question fatidique : dans la potion magique, y'a du FLAN ou y'a pas du FLAN ? Découvrez notre nouvelle boutique ! Vous pouvez nous rejoindre pour discuter au quotidien sur http://discord.fautlanimer.com, c'est gratuit et y a plein de gens cools dedans. Soutenez-nous sur Patreon ! Accès anticipés, épisodes e xclusifs, goodies et même la possibilité de prendre le contrôle d'un épisode... Toutes ces récompenses vous attendent ! Découvrez les autres productions du label Élabète : Rien que d'y penser, notre podcast, Disney, Disneyland Paris et parcs Secrets Disney, le site d'Alex dédié aux secrets de Disneyland Paris
À chaque nouveau cycle, cosmique ou calendaire, son rituel bien précis. Alors, pour entrer dans l'année 2022 dans les meilleures conditions possible, je vous propose aujourd'hui une petite séance de musicothérapie maison, un épisode sur-mesure 100% sonique fait de mélodies envoûtantes, de rythmes thérapeutiques et d'harmonies mystiques. Au programme : berceuse pygmée, prière vaudou, transe maloya, hip-hop cosmique, chant chamanique de Sibérie ou encore contemplation jazz... PLAYLISTMo Boma - Mobandi (Centrafrique - Anthologie de la musique des Pygmées Aka)Chouk Bwa Libète - LapriyèBob Marley - Positive VibrationIbeyi feat. Pa Salieu - Made Of GoldAlice Coltrane feat. Pharoah Sanders - Journey In SatchidanandaMos Def - Sun, Moon, StarsMichou - Maloya Ton TisaneBoogzbrown - TimbilaFloating Point & Pharoah Sanders - Movement 2Moondog interprété par Vanessa Wagner - Elf DanceSolange - Rise Joao Selva - Se VoceLa Chica - AguaIgnacio Maria Gomez - BelesiaOktjabrina Vladimirovna et Svetlana Naumova - Je chevauche mon rêne par-delà les montagnes (chant chamanique sibérien) Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Milo, Bertille et Crok-Crok ont rencontré Louna, la fille de la sorcière-qui-guérit-tout. Sa mère a été kidnappée par le géant, tout comme le magicien Organ. Chaque jour, vous découvrirez un nouvel épisode de l'histoire Milo et la bougie de Noël, écrite par Anne Ricou pour le numéro 670 du magazine Pomme d'Api. A retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site du magazine pommedapi.com. Ce podcast est préparé et animé par Bayard Jeunesse. Réalisation : Emmanuel Viau, Musique: E. Viau. Habillage sonore et mixage : Gabriel Fadavi. Création visuelle : France Rapp. Production : Hélène Devannes. Voix : Aude Loyer-Hascoet et Sylvie Un podcast de Bayard Jeunesse – Décembre 2021
Milo, Bertille et Crok-Crok ont rencontré Louna, la fille de la sorcière-qui-guérit-tout. Sa mère a été kidnappée par le géant, tout comme le magicien Organ. Chaque jour, vous découvrirez un nouvel épisode de l'histoire Milo et la bougie de Noël, écrite par Anne Ricou pour le numéro 670 du magazine Pomme d'Api. A retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site du magazine pommedapi.com. Ce podcast est préparé et animé par Bayard Jeunesse. Réalisation : Emmanuel Viau, Musique: E. Viau. Habillage sonore et mixage : Gabriel Fadavi. Création visuelle : France Rapp. Production : Hélène Devannes. Voix : Aude Loyer-Hascoet et Sylvie Un podcast de Bayard Jeunesse – Décembre 2021
Cette semaine La Potion vous emmène à La Réunion chez Danyèl Waro, voix emblématique du maloya réunionnais, qui m'a ouvert les portes de sa kaz en octobre dernier. Oté !Artisan éminemment politique du maloya, Danyèl Waro chante ce blues ternaire hérité des anciens esclaves de La Réunion dont il célèbre la créolité depuis 40 ans. Avec Danyèl Waro, on parle tout de même d'un Ti-Blanc des hauts qui a grandi au sein d'une famille de paysans le jour, militants communistes le reste du temps, une enfance rouge qui lui apprend le sens de l'engagement politique et de la rébellion. D'ailleurs, personne n'est vraiment surpris lorsqu'en janvier 76, Waro refuse de faire son service militaire. Une décision qui lui vaut alors deux ans de prison à Rennes : voilà comment ce garçon du déor découvre l'enfermement, la promiscuité mais aussi le plaisir de la plume puisque c'est en prison que Danyèl Waro écrit ses premières strophes, les premiers couplets de son destin maloya. A son retour à La Réunion, Waro continue de militer pour la langue créole, pour l'indépendance de l'île intense et c'est ainsi - avec puis sans le Parti Communiste Réunionnais - que le musicien emprunte le chemin balisé par des anciens comme l'illustre Firmin Viry et participe à réhabiliter le maloya (menace coco pour certains, honteux ou carrément diabolique pour d'autres en raison de ses racines africaines). Aujourd'hui, Danyèl Waro continue de s'activer pour défendre les choses qui lui tiennent à cœur, et notamment la Terre, dont il s'attache à prendre soin avec son association Kazkabar. Aucun doute possible : Waro l'insoumis est un être politique. Cependant, nombreux sont les titres de son répertoire qui laissent aussi entrevoir un Danyèl profondément spirituel. Bien sûr, le maloya nous met sur la voie puisque pour les Réunionnais, il est aussi un vecteur de communion avec leurs ancêtres, célébrés au cours de cérémonies rituelles appelées servis kabaré où chants et percussions dialoguent toute la nuit, lèvent les esprits et poussent à la transe. “Quand je chante”, m'a dit un jour Danyèl Waro, “je me transporte, je me tisane, je m'envoûte moi-même”. Alors pour La Potion, le musicien revient sur son chemin, son adn spirituel, son caractère animiste, sur les ingrédients du syncrétisme typiquement réunionnais, son initiation au versant mystique du maloya avec Gramoun Baba, mais aussi sur la portée hautement thérapeutique de la musique. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
La “Trans Maloya” résonne dans Néo Géo Nova. Retrouvailles avec le groupe réunionnais Trans Kabar qui fusionne énergie rock et inspiration des rites mystiques tel que le Servis Kabaré, une cérémonie où morts et vivants sont sur la même longueur d'ondes. En septembre, vous les avez écoutés dans La Potion présentée par Jeanne Lacaille, et cette fois-ci nous les avons retrouvés à La Réunion, l'occasion de discuter de leur nouvel album Mazine La Mor avec Jean-Didier Hoareau & Stéphane Hoareau. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Cette semaine, La Potion met le cap à l'Ouest. Au bout de la route, Lanvellec dans les Côtes d'Armor, où nous retrouvons le musicien breton Denez Prigent chez lui, un jour de tempête. Une poésie épique gorgée des mystères de la lande, un chant de granit et d'océan, incantatoire et sacré... À 55 ans, Denez Prigent est aujourd'hui l'un des artistes majeurs du paysage musical breton. Passeur de culture, de légendes et de traditions, Denez Prigent est loin d'être le défenseur d'un folklore figé, bien au contraire !Depuis ses débuts dans les fest-noz puis sur la scène des Transmusicales de Rennes en 1992 devant un public de rockeurs médusés, ce fils du Léon n'a jamais cessé de renouveler le répertoire traditionnel breton en le frottant notamment aux boucles hypnotiques de la musique électronique, au jazz ou encore aux harmonies du Moyen-Orient.Tordant le cou aux clichés régionalistes, ce prince de Bretagne en connaît toutes les traditions. Musicales d'abord, lui l'arrière-petit-fils d'un chanteur réputé pour la puissance de sa voix dans toute la région et c'est d'ailleurs avec les ancien.ne.s que Denez Prigent chantera ses toutes premières gwerz, ces chants de l'âme très anciens, dramatiques et mystiques, qu'on retrouve au cœur de la plupart de ses disques, dont le dernier en date Stur An Avel paru un peu plus tôt cette année sur le label breton Coop Breizh. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Bonjour à tous
La potion magique du Père Noël est une histoire issue de notre concours de création d'histoire, organisé avec Dream Act. Elle a été écrite par Gabriel, 7 ans et demi. Une histoire racontée par Céline Kallmann, réalisation Alexandre Ferreira, production Benjamin Muller. Musiques : Vlad Gluschenko - Time / Alexandre Ferreira. Retrouvez Encore une histoire sur Instagram, Facebook et Twitter.
Cette semaine, La Potion passe en mode best-of ! Alors que les feuilles mortes se ramassent à la pelle, retour sur quelques épisodes de saison, en l'occurrence des épisodes sélectionnés dans la 1ère saison de La Potion qui, l'année dernière, vous envoûtait tous les jours à 13H30 sur Nova… #embarras du choix. Nous irons d'abord à la rencontre de l'univers poétique de Laura Cahen, guérisseuse folk ou sorcière des éléments, ça dépend des jours. Au printemps dernier, Laura Cahen dévoilait Une Fille, un deuxième album en clair-obscur qui célèbre les femmes, les timides, les couillues, les amoureuses, les affranchies, les orageuses et les magiciennes aussi, pardi. Fin octobre, Radio Nova vous donnait à vivre l'île de La Réunion en posant ses micros à flanc de volcans, pour aller à la rencontre de celles et ceux qui font vibrer l'île intense à l'heure où de nombreux réunionnais.e.s étaient en train de préparer la fête des morts : via la Toussaint pour les catholiques, le Samblani pour les Tamouls ou encore avec les servis kabaré, cette cérémonie d'hommage aux ancêtres que pratiquent pas mal de musiciens de maloya. Dans La Potion aujourd'hui, je vous propose donc de nous immerger dans l'univers mutant de Boogzbrown, ce producteur réunionnais fer de lance du mouvement digital kabar qui avec d'autres modernise le maloya en version électronique 3.0. Son rêve ? Rendre hommage à ses ancêtres, à sa façon, avec un servis kabaré 100% digital ! Une boule de cristal, du miel, du mystère, et de la magie blanche option sororité... Voilà ce qui compose la potion de November Ultra, Nova pour les intimes. Mercredi prochain à 21H, la musicienne soft & tender sera l'invitée de Chambre Noire, l'émission de live de Radio Nova. Alors pour vous faire patienter, je me suis dis qu'on avait là l'occasion rêvée d'en apprendre un peu plus sur cette grande lectrice de tarot ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Cette semaine dans La Potion, une voix très importante. Celle de Davi Kopenawa, chamane Yanomami et grand défenseur des droits des peuples d'Amazonie brésilienne. Au programme : chants sacrés, esprits de la forêt, poudre hallucinogène et lutte contre Jair Bolsonaro. Quand Davi Kopenawa voit le jour en 1956, cela fait une dizaine d'années seulement que ses parents ont vu apparaître des Blancs sur leurs terres, au Nord de l'Amazonie. Et ces premières incursions ont bouleversé de manière indélébile la civilisation Yanomami. D'abord des épidémies de grippes, de rougeoles ou de tuberculoses qui déciment une partie de la population. L'évangélisation de l'Eglise catholique ensuite, qui menace les structures traditionnelles des peuples de la forêt. Puis les garimpeiros, 40000 orpailleurs illégaux qui envahissent le territoire avec la bénédiction de la dictature militaire. En sept ans, 20% de la population Yanomami est décimée. Après avoir perdu une grande partie sa famille, Davi Kopenawa a d'abord eu envie de devenir un Blanc, complètement fasciné par cette figure de l'étranger. Il apprend le portugais brésilien et commence à travailler comme interprète au sein de la Funai, l'agence gouvernementale des populations indigènes : là, il prend conscience de la grande richesse culturelle du peuple Yanomami, et de la menace que représentent les blancs pour leur survie et celle de l'Amazonie brésilienne. Il décide alors de suivre une vieille intuition qui l'habite en rêves depuis l'enfance : devenir chamane. Après avoir été initié dans les règles de l'art par son beau-père, sa grande sagesse spirituelle viendra renforcer son expérience du « monde blanc » et depuis, Davi Kopenawa parcourt la planète pour récolter des soutiens pour son combat. Celui de la photographe Claudia Andujar notamment, avec laquelle il obtient, en 1992, la démarcation officielle d'un territoire de 96 650 kilomètres carrés, qui allait devenir la Terra Indigena Yanomami, un des plus grands territoires sous contrôle autochtone au monde. Une lutte de tous les instants pour laquelle le chamane recevait en septembre dernier, le prix Nobel Alternatif en compagnie de Greta Thunberg. En 2010, Davi Kopenawa et l'anthropologue Bruce Albert publiaient La Chute du Ciel, un témoignage dense et tout à fait exceptionnel sur la culture du peuple yanomami, sa spiritualité aussi et sur la crise écologique mondiale vue depuis le cœur de l'Amazonie. La Chute du Ciel, soit le récit d'une catastrophe : la disparition du poumon du monde et de ses habitants, humains et non humains, ce moment où la forêt sera écrasée par le ciel parce que le dieu Omama et les esprits xapiri ne le soutiendront plus, épuisés d'avoir dû tant lutter contre la violence destructrice du monde blanc. Aujourd'hui la terre des Yanomami est toujours menacée, encore plus depuis l'élection de Jair Bolsonaro : la déforestation a presque doublé en un an, les assassinats d'activistes indiens augmentent et Jair Bolsonaro multiplie les attaques contre les peuples de la forêt. Mais le roi Kopenawa n'a pas dit son dernier mot, "kopenahua" d'ailleurs c'est la guêpe en Yanomami, “qui se défend lorsqu'on attaque sa maison”. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Cette semaine, La Potion met le cap sur l'Occitanie, ce vaste territoire qui couvre près d'un tiers de la France, des Pyrénées à la Méditerranée. Nous partons sur les traces de la spiritualité et de la mythologie occitane avec une merveilleuse créature à quatre têtes : La Mal Coiffée !Manu Théron et Sam Karpienia à Marseille, Miquèu Montanaro et son fils Balthazar à Correns en Provence, San Salvador en Corrèze, Denez Prigent et Brieg Guerveno en Bretagne, ou encore le trio toulousain Cocanha… Depuis quelques années, dans tous les styles de musique, on assiste à un retour vers les traditions musicales racines, endémiques, traditionnelles, ainsi que vers les langues régionales. C'est le cas en France mais aussi bien au-delà : au Pérou, la jeune Renata Flores fait du rap en quechua pour amplifier les luttes de son peuple quand à l'autre bout du globe, le producteur sud-africain Muzi nourrit ses beats électroniques de rythmes traditionnels pour donner corps à une zulu house plébiscitée par des mastodontes comme Stormzy et Diplo. Le phénomène est donc mondial et tend à s'amplifier. Mais de quoi est-ce donc le signe ? Beaucoup y voient un refus du tout-mondialisé de la part d'une nouvelle génération d'artistes en quête d'identité et de racines. Chez La Mal Coiffée, la démarche est éminemment politique : il s'agit là d'une reconquête poétique d'une pensée autochtone, d'une culture et d'une langue, l'occitan. Un bijou de langue minorisée par le grand capital, l'industrie et le progrès selon les membres de la Mal Coiffée : Myriam Boisserie, Marie Coumes, Laetitia Dutech, et Karine Berny. Au pied de la Montagne Noire, dans leurs petits villages du Minervois, là-bas entre Narbonne et Carcassonne, les quatre chanteuses collectent depuis 20 ans des contes, poèmes et chants populaires qu'elles revisitent ensuite sur les arrangements polyphoniques du compositeur-alchimiste Laurent Cavalié. En mai dernier sortait Rôgé (sur le label Sirventès), le 6e album de La Mal Coiffée au fil duquel les musiciennes subliment les textes de Claude Alranq, David Grosclaude, Auguste Foures ou encore Jean Boudou, des auteurs engagés dans la résistance à l'écrasement à la sape des cultures populaires. La majorité de ces chants sont féministes, militants et provocateurs, en bref, ils ont du caractère. D'ailleurs en live, La Mal Coiffée ébouriffe ! Ça groove, c'est rock et tellurique, ça transe quasi noise et par moments, on ne sait plus si on assiste à une grand-messe païenne super joyeuse ou à un pow-wow anticapitaliste à quatre voix. Peut-on alors parler d'une spiritualité occitane ? Et si oui, qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Réponse avec La Mal Coiffée dans La Potion. Au programme : danse avec les morts, mythes fondateurs de la cosmogonie occitane, rites païens et formules pour faire pousser les fleurs. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Tous les matins dans le "8-9", Jérôme de Warzée délivre, de sa plume finement acérée, son "Cactus" ! Une chronique piquante sur l'actualité du jour !
Cette semaine, une Potion consacrée aux rites musicaux issus de la mystique soufie avec la musicienne comorienne Nawal et Rana Gorgani, chorégraphe, anthropologue et ethnomusicologue iranienne, l'une des seules femmes derviches tourneuses à danser le samâ sur scène et en public. Parmi tous les penseurs et guides spirituels qui ont contribué à diffuser et transmettre la mystique soufie au fil des siècles, un des plus connus demeure sans doute le poète Rûmi, né à Balkh - dans l'actuel Afghanistan - en 1207 et mort à Konya en Turquie en 1273. Et c'est aussi Rûmi qui a porté le plus d'attention à la musique, à la danse et au son comme vecteurs d'élévation et de connexion divine indispensable dans la quête spirituelle soufie. Ainsi le fondateur de la confrérie mevlévi, les derviches tourneurs comme on les appelle ici, aimait-il à dire : “Plusieurs chemins mènent à Dieu. Moi j'ai choisi celui de la danse et de la musique. Dans les cadences de la musique est caché un secret : si je le révélais, il bouleverserait le monde." Loin de moi l'idée de bouleverser le monde, en revanche j'ai bien envie de m'intéresser aujourd'hui à quelques secrets d'initié.e.s propres aux rites musicaux soufis en compagnie de deux femmes, deux artistes qui chacune à leur manière, aiment et nourrissent ces traditions mystiques sur scène et ce, malgré les interdits. Oui, car les femmes soufies ne sont censées ni danser ni chanter hors de la sphère privée. Peut-on alors parler d'un soufisme au féminin voire féministe ? A quoi sert la transe des chants répétitifs du dhikr et du samâ, la danse des derviches tourneurs ? Eléments de réponse dans La Potion et bon Mawlid à tous.tes les soufi.e.s ! À l'occasion de la fête du Mawlid, qui célèbre la naissance du prophète Mahomet, laissez-vous envoûter par la beauté des musiques et des chants soufies au 360 Paris Music Factory, dans le 18e arrondissement, le lundi 18 octobre pour une soirée exceptionnelle organisée en partenariat avec le Festival de Fès de la Culture Soufie. Au programme : chants sacrés et autres rythmes syriens, berbères et arabo-andalous. Toutes les infos ici ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Cette semaine, La Potion part (littéralement) en transe avec Corine Sombrun !Ethno-musicienne, écrivaine et co-fondatrice du TranceScience research Institute, Corine Sombrun est devenue – un peu par la force des choses – une éminente spécialiste de la transe, et plus précisément de la transe cognitive auto-induite. Vingt ans après sa première transe, aujourd'hui Corine Sombrun explore, aux côtés de chercheurs et du Trance Science Research Institute, les vertus thérapeutiques de cette technique ancestrale qui repousse les limites de la conscience. La transe qui fait désormais grâce à elle sa grande rentrée académique avec la création d'un D.U. Étude des transes et des états de conscience modifiés à l'Université Paris 8 à Saint-Denis. C'est le son d'un tambour qui déclenche la première transe de Corine Sombrun, lors d'un reportage pour la BBC sur un rituel chamanique en Mongolie en 2001. Non sans mal, elle finit par accueillir cette expérience, s'en suit alors huit années d'initiation chamanique toujours, une expérience racontée dans le livre Mon Initiation chez Les Chamanes, une parisienne en Mongolie en 2003, puis par Fabienne Berthaud dans le film Un Monde plus Grand dans lequel Cécile de France incarne le personnage de Corine Sombrun.Voyage au cœur de la transe, c'est aussi le sous-titre de son nouveau livre, La Diagonale de La Joie, paru aux Éditions Albin Michel au printemps 2021. Ce voyage, Corine Sombrun n'aurait sans doute pas pu le poursuivre sans quelques rencontres décisives en cours de route : Pierre Etevenon d'abord, pionnier de l'étude des états modifiés de conscience, Harlyn Geronimo aussi, arrière-petit-fils du mythique chef apache et médecine man amérindien récemment emporté par la covid-19. Un temps moquée par les scientifiques, la pionnière Sombrun a fondé le Trance Science Research Institute et collabore aujourd'hui avec des neuropsychiatres pour utiliser la transe à des fins thérapeutiques et démontrer que chacun de nous peut entrer en transe, comme elle, par sa seule volonté. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Cette semaine dans La Potion, deux sœurs sorcières : l'écrivaine Isabelle Sorente, à l'occasion de la sortie de son nouveau roman, La Femme et L'Oiseau (ed. JC Lattès) et la musicienne Flèche Love avec nous dans La Potion pour un live onirique et mutant, quelques jours avant la sortie de Naga Part. 2, son nouvel EP. Isabelle Sorente, la métamorpheNée à Marseille en 1972, Isabelle Sorente s'est d'abord passionnée pour les mathématiques et la physique, univers à part entière qui allait la conduire à devenir major aux Mines de Paris, polytechnicienne et pilote à l'École Nationale de l'Aviation Civile. Experte dans l'art de la métamorphose, Isabelle Sorente s'est ensuite tournée vers le théâtre puis vers l'écriture en publiant “L” en 2001, son tout premier roman. Hasard ou pas, force est de constater que le thème de la transformation revient sans cesse, comme un leitmotiv magique, depuis son entrée en littérature, mais aussi celui de la difficulté de s'épanouir du point de vue spirituel dans notre société capitaliste entièrement tournée vers la performance de soi.Pourtant, il semble qu'Isabelle Sorente ait trouvé une méthode sur-mesure pour traverser la vie en magie même si pendant longtemps, dit-elle, la spiritualité lui faisait l'effet d'un vêtement trop grand. En 2018, l'écrivaine publiait notamment Le Complexe de La Sorcière, un roman-enquête passionnant qui croise deux dimensions. La première historique, sur les traces des chasses aux sorcières dont le trauma s'est transmis en imprégnant aussi profondément qu'inconsciemment la psyché de toutes les lignées de femmes européennes ; la seconde plus intime, où l'autrice se livre à fleur de peau sur son adolescence, en conversation avec une aïeule sorcière. Tous les romans d'Isabelle Sorente naissent d'une vision et c'est encore le cas du dernier en date, La Femme et l'Oiseau, paru début septembre aux éditions JC Lattès, un douzième roman magnétique que j'ai lu d'une traite... comme sous l'emprise d'un sortilège. La Femme et l'Oiseau, c'est l'histoire de Thomas, 91 ans, rescapé de la Seconde Guerre Mondiale, un Malgré-Nous enrôlé de force à 17 ans dans la Wehrmacht puis emprisonné dans le camp de Tambov, en Russie, un homme mystérieux qui communique avec les oiseaux et semble lire dans les pensées. Arrive ensuite Elizabeth, sa petite nièce, qui tente de survivre à son burn out et de quitter son uniforme de parfaite petite soldate et enfin Vina, l'arrière-petite-nièce, une ado HPI et violente qui finira par trouver le salut dans la forêt, la compagnie et les dons du vieil homme. Là encore, il est question de magie et de traumas transgénérationnels, de liens mystiques au vivant et de métamorphose… Autant d'indices semés à notre attention qui valaient bien une invitation dans La Potion.Flèche Love, sorcière berbère 2.0Flèche Love, une artiste très singulière, tatouée de la tête aux pieds. Fille d'immigrée algérienne, berbère, Amina pour les intimes est née et a grandi en Suisse, à Genève. Une double culture tantôt vécue comme une chance et tantôt comme une malédiction. En 2019, Flèche Love sortait Naga Part 1, un disque déroutant qui ira même jusqu'à interpeller Rachid Taha, qui l'invite à partager ce qui allait être son tout dernier duo.Le 15 octobre prochain Flèche Love sortira Naga Part 2, sept nouveaux titres qui font échos aux sept chakras et naviguent entre les mondes, mêlant dans son chaudron des sons électroniques un peu mutants à des cordes élégantes, des percussions tribales et à des chœurs profonds. En voici un avant-goût sur Nova avec Flèche Love, en live, dans La Potion, avant de la retrouver sur... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Cette semaine, une Potion bien tonique avec Pongo, grande prêtresse du néo-kuduro, avant de retrouver l'artiste italienne Mari Lanera, qui propose une relecture électronique et mutante de la tarentelle avec son projet Taranta Lanera en live dans La Potion.https://youtu.be/5duWNtire2oNée à Luanda en 1992, Pongo a quitté l'Angola à l'âge de 8 ans, ses parents fuyant l'une des guerres civiles les plus longues et les plus meurtrières de l'histoire du continent africain - 27 ans, 1 million de morts. Pongo et sa famille démarrent alors une nouvelle vie côté ghetto, en banlieue de Lisbonne et dès lors, la vie de la jeune femme se transforme en une lutte permanente, une lutte pour la liberté. La liberté d'exister face aux difficultés de l'exil, du racisme, de l'intégration et de la pauvreté, liberté face à un père qui paradoxalement lui donne les clés de la danse mais qui lui refuse aussi celle de l'émancipation. C'est lors d'un trajet en train après un accident qui a failli lui coûter la vie que notre Pongo, encore ado, découvre ce qui allait devenir son art et son arme à la fois : le kuduro, cette danse marginalisée qui servait d'exutoire à la souffrance des prisonniers angolais, cette musique qui permet à Pongo la flamboyante de régler ses comptes avec les esprits rétrogrades. Entre semba angolaise, breakdance et furie électronique, le kuduro n'est pas une musique spécialement mystique au départ et pourtant, flirtant avec la transe, électrifiée, presque possédée… c'est à se demander si Pongo n'est pas visitée par un ou deux esprits lorsqu'elle habite la scène !Pour La Potion, Pongo nous dit tout des bruxos, ces "mauvais esprits sorciers et envieux" qui oppressent les femmes (tiens donc) et dévoile l'intimité de sa dimension spirituelle, très riche notamment grâce à sa grand-mère maternelle qui était guérisseuse traditionnelle. La spécialité de l'artiste italienne Mari Lanera, c'est la tarentelle, une danse avant tout et une musique de transe originaire du sud de l'Italie et plus précisément du Golfe de Tarente. De tarentelle à tarentule, il n'y a qu'un tout petit pas à faire... Traditionnellement, la tarentelle sert à exorciser le mal provoqué par les morsures de tarentules en dansant jusqu'à la transe, en transpirant tellement que le "tarantolato" (celui qui a été mordu) finit par suer tout le venin de l'araignée. Malheureusement, cette danse thérapeutique s'est un peu perdue au fil des générations, comme de nombreuses traditions paysannes. Mais c'était sans compter une nouvelle génération d'artistes comme Mari Lanera qui, avec son projet Taranta Lanera se charge de renouveler depuis quelques années le répertoire et l'héritage mystique de la tarentelle, en les frottant aux sonorités hypnotiques des tablas indiennes ainsi qu'à la musique électronique, une autre forme de transe s'il en est. La tarantella fa scazziare la gente (la tarentelle fait trembler les gens) : paré.e.s pour un rite de purification ? Pour La Potion, Mari Lanera interprète en live un morceau de son premier album, Taranta Lanera, paru en 2019. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Cette semaine dans La Potion, feu sacré, talisman et rebetiko thérapeutique avec l'écrivaine et musicienne Clara Ysé, avant de retrouver la poésie enchanteresse du duo réunionnais Bonbon Vodou en deuxième partie d'émission. Dans Le Complexe de la Sorcière, la romancière Isabelle Sorente souligne la puissance magique de la visualisation en évoquant son arrière-grand-mère tunisienne, capable d'interpréter les rêves et donc quelque part, de soigner les gens grâce à l'analyse des images envoyées par leur inconscient depuis les replis de la nuit. Fille d'un peintre et d'une philosophe, Clara Dufourmantelle alias Clara Ysé sait bien, que l'image et le mot sont dotés d'une puissance de transformation extraordinaire, pour soi-même comme pour les autres, qu'elle leur donne corps dans des poèmes, des chansons et désormais un roman : Mise à Feu, le premier roman de Clara Ysé tout juste paru aux éditions Grasset. Mise à Feu, c'est avant tout un grand roman d'initiation qui flirte en finesse avec le merveilleux. Du vodou, à la Réunion ? Oui ! Même s'il se fait plutôt discret, en témoignent les petites vierges rouges qui surgissent ici et là, au détour d'une route de montagne. Ni Oriane Lacaille et ni son complice JereM ne pratiquent le vodou et pourtant, leur folk créole est bien née d'un syncrétisme entre leur deux univers : elle, fille du grand ségatier et accordéoniste réunionnais René Lacaille, ami du regretté Alain Péters, et lui, fils de deux psychanalystes aux racines tunisiennes. Comme au péage d'un entre-deux-mondes, Bonbon Vodouvient de sortir Cimetière Créole, un nouvel et deuxième album tout juste paru sur le label Heavenly Sweetness sur lequel on croise notamment la voix de Danyel Waro et les arrangements magnifiques de Piers Faccini. Pour La Potion, Bonbon Vodou interprète en live "Si Rogré", un chant de guérison conçu comme un dialogue avec une ancêtre esclave d'Oriane Lacaille. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Cette semaine, La Potion traverse l'Atlantique pour mettre le cap sur la Caraïbe, avec deux artistes totalement imprégné.e.s par la magie et les traditions spirituelles de l'archipel : le poète et musicien Anthony Joseph, né à Trinidad et désormais basé Londres, ainsi que la flûtiste guadeloupéenne Célia Wa en deuxième partie d'émission pour un live tout à fait astral.“La poésie est cette démarche qui par le mot, l'image, le mythe, l'amour et l'humour, m'installe au cœur vivant de moi-même et du monde. Le poète est cet être très vieux et très neuf, très complexe et très simple, qui, aux confins vécus du rêve et du réel, du jour et la nuit, entre absence et présence, cherche et reçoit dans le déclenchement soudain des cataclysmes intérieurs le mot de passe de la connivence et de la puissance.” La citation est d'Aimé Césaire, prononcée lors d'un congrès de philosophie à Port-Au-Prince en 1944. En quelques lignes, Césaire résume le mystère intrinsèque et indéfinissable de la poésie. La poésie, mot de passe de la connivence et de la puissance, deux mots qui en appellent un troisième à mon avis, la magie. Tout poète est un peu mage ou sorcier, Rimbaud disait “voyant” et chez Anthony Joseph, c'est le mot flamboyant, l'incantation et l'envoûtement d'un jazz créole qui font de lui un grand alchimiste des matières poétiques et musicales. Abordant le live comme une cérémonie et la scène comme un autel, Anthony Joseph fait de chacun de ses albums un acte de résistance, une arme à la fois politique et hautement spirituelle, à l'image de son nouvel et troisième album, “The Rich Are Only Defeated When Running For Their Lives”, paru au printemps dernier sur le label Heavenly Sweetness.À l'occasion d'un concert à Paris dans le cadre du festival Jazz à La Villette, je retrouve Anthony Joseph dans un temple de la littérature caribéenne et ultra-marine, la Librairie Calypso, dans le 11e arrondissement de Paris : le lieu idéal pour interroger sa relation spirituelle avec la poésie, les mots, le langage, et la portée magique du créole caribéen. En deuxième partie d'émission, Célia Wa quant à elle nous offre un live céleste inspiré des pulsations sacrées nyabinghi. En juin dernier, la chanteuse, percussionniste et flûtiste guadeloupéenne donnait vie à Wastral (Heavenly Sweetness), un EP conçu comme la carte d'un voyage stellaire, guidé par le sextant de sa poésie créole. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Nature(s) et potion(s) au programme. À l'occasion de la sortie prochaine de l'album "Second Nature", David Blot reçoit Joakim dans le Nova Club.Il nous présente son nouvel album concept où Joakim utilise du “feel recording” (des sons enregistrés dans la nature) et nous partage sa sélection musicale. Jeanne Lacaille (journaliste-animatrice de Nova lova et La Potion sur Radio Nova) est aussi l'invitée du Nova Club pour nous partager des nouveautés musicales et parler nature.La nature est-elle silencieuse ? Peut-on twerker sur des bruits d'insectes ? Réponse dans ce podcast du Nova Club … TRACKLIST :THE ROLLING STONES - TOO MUCH BLOOD LITTLE SIMZ - TWO WORLDS APART DREAMCASTMOE - SOUL BELONGS 2 U PARK HYE JIN - WATCHU DOIN LATERANZ - YOU COULD BE (FEAT. GEORGES RILEY)JOAKIM - PHILOMELA'S REVENGE JOAKIM - ELEPHANT LASER HOPPER IFE - FAKE BLOODADIA VICTORIA - MAGNOLIA BLUESANGEL BAT DAWID - WE ARE STARZZMAD PROFESSOR, MASSIVE ATTACK - BACKWARD SUCKING (HEAT MISER) FRANKIE STEW & HARVEY GUNN - CONGRATULATIONSNURSE WITH WOUND - ROCK'N ROLL STATIONFULL CIRCLE - OUT HEAROYOKI ONANAYO + STELAIR - SOUKÉ POU SIKIBIOSPHERE - MONJU-1LITTLE SIMZ - I LOVE YOU, I HATE YOUJOAKIM - WAVES AHEAD See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Parfois, on aimerait bien être invincible, pouvoir guérir de tout… et même en mettre une à ceux qui sont pas très gentils. Mais pour ça, il nous faudrait une bonne dose de potion magique. Et pas n'importe laquelle : celle d'Astérix et Obélix.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.