Le CAPED est un collectif de recherche interuniversitaire financé par le Fonds de recherche du Québec – Société et Culture (FRQSC). Son objectif principal est de mieux comprendre le foisonnement des nouvelles formes d’actions politiques et leur articulation. Animation : Fella Hadj Kaddour.Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle E.J Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Collectif de Recherche Action Politique et Démocratie
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode des balado du CAPED,Je suis heureuse de vous retrouver pour un nouvel épisode de nos balados, je suis Aurore Gavenda, étudiante au programme de doctorat de sciences politiques de l'Université de Montréal et membre étudiante du CAPED et c'est moi qui animerais cet épisode avec vous aujourd'hui. Aujourd'hui, nous revenons sur un événement qui a agité le monde politique et médiatique lors de l'été 2024 : les campements en soutien à la lutte pour la Palestine. Du mois d'avril au mois de juillet 2024, Montréal a été le théâtre de plusieurs campements en soutien à la lutte pour la libération de la Palestine, notamment sur les campus de McGill et de l'UQAM mais aussi au Square Victoria. Pour présenter rapidement le contexte, un premier campement a été érigé à l'université de McGill le 27 avril 2024 par des groupes étudiants dont les revendications portaient sur la rupture des liens financiers et académiques de l'université avec le gouvernement d'Israël. Ce campement a atteint environ cent tentes et comprenait des installations telles qu'une bibliothèque, une tente médicale, des espaces communautaires et de prières ainsi qu'un magasin gratuit. Des actions collectives et éducatives y étaient organisées quotidiennement. Malgré les pressions conjointes de l'administration universitaire et des autorités politiques, le campement a perduré jusqu'au 10 juillet 2024. À l'UQAM, un campement similaire a été organisé le 12 mai, en réponse à la demande d'injonction déposée par l'université McGill contre son propre campement. Il visait lui aussi à dénoncer les liens des institutions académiques avec le gouvernement d'Israël. Pour nous parler de ces expériences nous accueillons aujourd'hui Safa Chebbi, René et Viva, qui ont été présent.es et actif.ves sur différents campements. Safa Chebbi est étudiante à l'UQAM et impliquée à SDHPP (Solidarité pour les Droits Humains des Palestiniennes et Palestiniens). René milite pour Désinvestir pour la Palestine, collectif de citoyen.nes, militant.es et groupes de la société civile engagé.es dans la lutte palestinienne. Viva est un militant de l'écothèque, collectif étudiant qui milite pour la justice climatique à travers l'art, l'éducation et l'action directe. Le retour sur leur vécu que nous allons effectuer aujourd'hui va nous permettre de discuter ensemble du phénomène du campement militant. Comment le simple fait d'occuper un espace, d'y installer sa tente et de quoi vivre, devient un acte politique radical, une stratégie et une manière de lutter ? Nous vous souhaitons une belle écoute.Animation : Aurore GavendaRéalisation, et post-production : Aurore Gavenda.Invité.es : Safa Chebbi, René, VivaVisuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
L'autonomie en mouvement, une enquête documentaire sur l'action communautaire autonome À travers les voix de celles et ceux qui font vivre le mouvement communautaire autonome, L'autonomie en mouvement raconte ces lieux où se dessinent d'autres façons de vivre ensemble. Chaque épisode explore différentes facettes des tensions qui traversent l'action communautaire autonome et interroge ce que le mouvement révèle de notre société et de notre conception du bien commun.épisode 1 : S'entraiderQu'est-ce que l'action communautaire autonome aujourd'hui ? Face aux crises - sociales, économiques, politiques et climatiques - les organismes communautaires autonomes ne se contentent pas d'offrir des services, ils interrogent également les causes structurelles des vulnérabilités vécues et luttent pour plus de justice sociale. Leur approche du soin est collective et politique. Elle s'inscrit à contre-courant des discours dominants qui prônent la responsabilisation individuelle.Dans les organismes communautaires autonomes, il est question de respecter la personne dans son intégrité et de l'accompagner à reprendre du pouvoir sur elle-même et sur la société. La démarche est participative, aux antipodes d'une conception de la prestation de services auprès d' “usager‧es”. Comment prendre soin autrement ? Et quelles sont les conditions d'exercice des pratiques de l'action communautaire autonome ? Cet épisode plonge au cœur de l'action communautaire autonome comme levier de transformation sociale et interroge les conditions de son exercice et de sa reconnaissance.Un balado co-produit par le CAPED et l'Esprit Libre.Il a été rendu possible grâce au soutien financier du programme Dialogue des Fonds de recherche du Québec.Écrit par Marie Lefebvre et Romain PaumierRéalisé et monté par Manon GiriConception sonore et mixage par Simon Coovi-SiroisPercussions par Béatrice RoyPrise de son par Andrew BeaudoinVoix générique par Clémence Roy-DarisseIllustration par Dorothée de Collasson - Do2coAvec les voix deMercédez Roberge, coordonnatrice de la TRPOCBRowan Mercille, vice présidence des relations de travail au STTICCaroline Toupin, coordonnatrice du RQ-ACACamille Trudel, co-coordonnatrice à la CDC Action GardienSylvain Lafrenière, coordonnateur du RODCDPierre Richard Thomas, coordonnateur de l'organisme LakayHind, militante salariée de l'OPDSMoussa, militante de l'OPDSLise, militante et présidente du CA de l'OPDSMarie-Christine, militante salariée de l'OPDSLes extraits utilisésL'Histoire du communautaire par RipostesJe soutiens le communautaire. Paroles aux groupes. Rassemblement 24 octobre par les Alter CitoyensMarche Engagez-vous pour le communautaire par la Télévision communautaire région AppalachesManifestation des groupes en défense collective des droits par Sergio de RosemontDes générations d'action communautaire autonome par les Comparses du Bas-Saint
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode des balados du CAPED.Je suis heureuse de vous retrouver pour un nouvel épisode de la saison hivernale de nos podcasts. Je suis Aurore Gavenda, étudiante au programme de doctorat de sciences politiques de l'université de Montréal et membre du CAPED et c'est moi qui vais reprendre les balados du CAPED. Je serais donc votre hôte pour l'épisode d'aujourd'hui et les épisodes à venir. Pour le premier épisode de cette saison nous souhaitons mettre en avant un travail mené par une membre du CAPED. Il s'agit de l'ouvrage “Transitions socio-écologique et milieu de vie : entre expérimentation, politisation et institutionnalisation” dirigé par Corinne Larrue, Patrice Melé et Sophie Van Neste, sortie aux Presses de l'Université de Montréal dans la collection du CAPED en septembre 2024. Pour nous parler de cet ouvrage nous avons le plaisir d'accueillir avec nous Sophie Van Neste, professeure chercheuse à l'INRS et membre du CAPED ainsi que Mathieu Couture membre de Demain Québec de la fondation Suzuki et Péguy Flore C. Pierre, bénévole et participante du programme Toutes à Vélo visant à apprendre et à faciliter l'usage du vélo pour les femmes immigrantes.Cet épisode est aussi l'occasion de s'engager dans une conversation sur les initiatives citoyennes. À quoi ressemblent elles sur le terrain ? Comment se mettent elles en place ? Quels sont leurs rapports aux pouvoirs publics ? Et enfin, quels espoirs génèrent-elles ?Nous vous souhaitons une belle écoute.Animation : Aurore Gavenda & Sophie Van Neste.Réalisation, et post-production : Aurore Gavenda.Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode des balados du Caped.Les longs hivers canadiens laissent place aux beaux jours et au retour des cyclistes aux abords des villes. Même si certains et certaines d'entre eux, pour les plus téméraires, ne les ont pas quittés malgré la neige et le froid, on peut observer une augmentation de la circulation des vélos sur les pistes cyclables montréalaises.Le déplacement en vélo est une alternative certes écologique, mais la pratique du vélo en ville constitue aussi un enjeu politique. En effet, dû au peu d'investissements publics dans l'aménagement des pistes cyclables dans certains quartiers, notamment les plus défavorisés, faire du vélo prend une tout autre forme en termes de sécurité, mais aussi plus globalement en termes de réinvestissement social dans ces quartiers.De plus, la pratique du vélo est politique car certaines catégories sociales, notamment les femmes, se font davantage frapper à vélo. Socialisées à prendre moins de place et à moins s'imposer dans la circulation, les femmes se retrouvent souvent dans les angles morts des automobilistes. Par ailleurs, les femmes issues de l'immigration, souvent peu socialisées à la pratique du vélo, apprennent sur le tard à pédaler et sont moins confiantes sur les routes, ce qui les met le plus souvent en danger. Ainsi, la cohabitation entre les automobilistes, les poids lourds et les cyclistes n'est pas prise au sérieux par les pouvoirs publics et ces derniers négligent la sécurité de certaines populations déjà aux marges de la société.Pourtant, que cela soit pour les femmes ou tout autre groupe marginalisé, la pratique du vélo est vue comme un outil d'empowerment ou d'agentivation. Cela permet d'investir la route, au-delà des frontières de marginalisation urbaines et sociales.Aujourd'hui, plusieurs groupes militent pour plus de sécurité, et pour discuter de tout cela, nous avons le plaisir d'accueillir Fatima Gabriela Salazar Gomez : Fatima est une réfugiée 100% papa à la huancaína, une mestiza à la Gloria Anzaldúa, une féministe décoloniale passionnée de participation et de mobilisation citoyenne, une Nord-Montréalaise beaucoup trop fière de son hood et de son monde. Lorsqu'elle ne milite pas dans son quartier, elle travaille à Hoodstock comme chargée de projet.Nous parlerons de ses engagements à Montréal Nord et des différents projets qu'elle mène pour défendre la mobilité active dans son quartier. Nous aborderons notamment l'interdépendance de toutes les luttes sociales dans les quartiers populaires en centrant l'engagement pour la mobilité active dans les revendications de justice sociale !Entretien avec Fatima Gabriela Salazar GomezOn vous souhaite une bonne écoute!Animation : Fella Hadj Kaddour. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour. Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Je suis heureuse de vous retrouver pour un nouvel épisode de la saison hivernale de nos podcast. Je suis Fella Hadj Kaddour, doctorante en science politique, membre du CAPED et je serai votre hôte pour l'épisode d'aujourd'hui. ***Lors de la rentrée scolaire de 2023, le ministre de l'éducation Bernard Drainville annonçait qu'il manquait 8558 enseignant·e·s dans le réseau de l'éducation québécois.À l'époque, la situation est telle que le ministre admet que la priorité n'est pas tant d'assurer la présence d'un enseignant dans chaque classe que de veiller à ce qu'il y ait au moins un adulte dans la pièce. Si possible avec un bac, précise-t-il…Plusieurs incitatifs sont mis en place pour recruter de nouveaux enseignants, qu'on peut par ailleurs questionner : hausse de salaire de 14%, 20 000$ pour les étudiants en éducation.... Le ministre lance également un appel aux personnes ayant un baccalauréat dans des disciplines telles que les mathématiques, la chimie, la géographie, le français ou l'histoire.Cette situation n'est pas exceptionnelle : chaque année, les enseignant·e·s alertent le gouvernement sur le manque de ressources dans le secteur de l'enseignement public. En 2020, dans un reportage réalisé par RAD, on remarque une grande détresse quant aux conditions de travail des enseignants, et le manque de soutien de la part du gouvernement. Un enseignant sur quatre quitte la profession au cours des sept premières années de sa carrière, et ce, même avant la COVID 19.Plusieurs problématiques sont posées par les enseignant·e·s : surcharge des classes, surcharge dans les tâches liées à l'enseignement, et enfin manque de personnel, de psychoéducateur·ice·s, de travailleur·euse·s sociaux·les et d'orthopédagogues… Un manque qui crée une pression supplémentaire sur les enseignant·e·s, obligé·e·s d'avoir toutes ces casquettes à la fois. En novembre 2024, un mouvement de grève a été enclenché dans tout le secteur public. C'est une mobilisation historique : on n'avait pas vu un tel mouvement au sein du front commun depuis 50 ans. De l'autre côté, la fédération autonome des enseignants, la FAE, entame une grève générale illimitée.Pour parler de tout cela, nous avons le plaisir d'accueillir : Rachel Sarrasin: enseignante au CÉGEP en science politique, membre du comité de négociation pour l'alliance sectorielle des professeurs de CÉGEP. Sarah Saci: Enseignante d'histoire au secondaire à Montréal depuis 4 ans. Animation : Fella Hadj Kaddour. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour. Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode des balados du CAPED.Les Balados du Caped vise à valoriser et à diffuser les travaux qui abordent tous les enjeux concernant les mouvements sociaux. Nous avons à cœur la résistance et l'organisation collective. C'est dans cette perspective que nous reconnaissons que ces balados sont enregistrés à l'Université de Montréal, laquelle est située sur des territoires non cédés de la nation Kanien'kehà:ka qu'on nomme Tio'tia:ke. Nous exprimons notre solidarité envers toutes les communautés autochtones qui luttent pour leur droit à l'autodétermination. En tant que collectif de recherche portant sur les mouvements sociaux, il était important pour nous d'aborder l'un des événements politiques les plus importants des derniers mois : le génocide en cours en Palestine occupée. L'épisode d'aujourd'hui s'inscrit dans la continuité de la conférence organisée par nos collègues de l'Observatoire des profilages intitulée : “Voix Palestiniennes, voix pour la Palestine: profilage et censure au Canada depuis 1960.” https://www.youtube.com/watch?v=XKgdPoxi82A Durant cette conférence, les panélistes Houda Asal et Dyala Hamzah reviennent sur l'histoire du militantisme pro-palestinien au Canada et sur les répressions subies par ces activistes depuis le début de la résistance, qui correspond au moment de la colonisation de la Palestine historique en 1948. D'autres sujets sont abordés, notamment la censure de plusieurs activités académiques et associatives portant sur la Palestine, pour des raisons dites sécuritaires, mais aussi le silence de nos institutions face au génocide en cours.Plusieurs collectifs, syndicats, associations étudiantes, et professeur·e·s inscrit·e·s depuis des décennies dans la lutte pro-palestinienne ont interpellé la communauté universitaire à prendre position, à agir en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et permanent et à soutenir la libération de la Palestine.C'est dans la continuité de ces appels que nous avons le plaisir d'accueillir des étudiantes engagées dans des collectifs qui militent en faveur de la libération de la Palestine. Avec nous : Liza Hammar, doctorante en études littéraires à l'UQAM, militante féministe décoloniale marxiste.Sonya Benyahmed, doctorante à l'Université de Montréal, militante féministe, pour la justice sociale et militante pro-palestinienne, et, plus largement, militante du mouvement étudiant. Elle est membre du Palestinian Youth Movement et du SDHPP UDEM (Solidarité pour les droits humains des Palestiniennes et des Palestiniens).Leila, étudiante/chercheure et militante antiraciste, décoloniale et anticapitaliste. Membre de SDHPP-UQAM et d'autres collectifs anticoloniaux à Montréal. Références: FIDH: “Décision historique de la CIJ: La FIDH salue la reconnaissance d'un risque plausible de génocide par l'État d'Israel”. http://tinyurl.com/4t5kk8vfArab, Yannis. Palestine pour une Paix-Juste, auto édition, 2017, 358 p.Pappé, Ilan. Nettoyage ethnique de la Palestine, Fayard, 2008, 394 p. Résolution votée par l'Assemblée générale de l'institut en études féministes de l'UQAM: http://tinyurl.com/2ekwer8uVoir aussi l'entretien avec Houda Asal dans les balados du CAPED.Animation : Fella Hadj Kaddour. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour. Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Pour le premier épisode de la saison d'automne, nous souhaitons mettre en avant un travail collectif mené par les professeur·e·s et les doctorant·e·s du CAPED. Il s'agit de l'ouvrage Le Québec en mouvements : continuité et renouvellement des pratiques militantes, dirigé par Pascale Dufour, Laurence Bherer et Geneviève Pagé. Publié aux Presses de l'Université de Montréal, le livre sort en librairie le 20 novembre. Ce livre fait suite à une première édition intitulée Québec en mouvements, parue en 2008 chez Lux Éditeur, sous la direction de Francis Dupuis-Déri. Une première édition qui visait, comme le fait la nouvelle parution, à remettre les mouvements sociaux au centre de la vie politique québécoise, à redessiner les contours des luttes sociales et à inscrire les acteurs progressistes au centre des dynamiques politiques. Quinze ans plus tard, qu'en est-il de ces mouvements sociaux ? Comment se sont-ils transformés ? Ce sont les questions que nous nous poserons tout au long de l'épisode.Pour en discuter, nous avons le plaisir d'accueillir deux des trois professeures du CAPED qui ont dirigé le livre : Laurence Bherer, professeure de science politique à l'Université de Montréal ainsi que Geneviève Pagé, professeure de science politique à l'UQAM.NB: Ce livre est le fruit de la collaboration entre plusieurs membres du CAPED dont celle de Michelle E.J Martineau, doctorante en science politique à l'université de Montréal, qui est à l'origine de la conception de la couverture du livre ainsi que tous les visuels de notre balado. Nous la remercions pour son travail et saluons son talent artistique. Pour suivre son travail : https://www.instagram.com/michelle_ejm/?igshid=YTQwZjQ0NmI0OA%3D%3D&fbclid=IwAR2YpV8iz0qQAuXumxxLfa8RPk8_r_Q6KyKznxBtFQgkI1ZiE0Cy-ug32_ENous vous souhaitons une très belle écoute. Animation : Fella Hadj Kaddour. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour. Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode des balados du CAPED. Nous sommes ravi·e·s de vous retrouver pour notre second épisode de la saison d'été.Nous avons le plaisir d'accueillir Sonia Alimi, doctorante en sociologie (avec concentration en études féministes) à l'UQAM. Sonia est également chargée de cours à l'Institut de Recherche et d'Études Féministe (IREF) et membre du CAPED.Dans le présent épisode, nous nous intéressons au projet de recherche de Sonia. Ce dernier vise à comprendre comment les héritières de l'immigration nord-africaine en France, en particulier celles engagées dans le féminisme, l'antiracisme et le décolonialisme, résistent aux systèmes d'oppression. Sonia s'intéresse plus particulièrement à la résistance à travers le corps et la mémoire. Elle mobilise ainsi une méthodologie très originale, qui inclut la photographie et la sociologie visuelle. L'objectif est de mieux appréhender les processus féministes de décolonisation déployés et incarnés par ces Françaises héritières de l'immigration.Bonne écoute !Animation : Fella Hadj Kaddour. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour. Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans un nouvel épisode de la saison d'été des balados du CAPED !En septembre 2022, une juge de l'Arizona, Kellie Johnson, a rétabli l'interdiction presque totale de l'avortement, réactivant une loi qui remontait au 19e siècle. Désormais, il ne sera plus possible pour une personne possédant un utérus de pratiquer une interruption volontaire de grossesse (IVG), même en cas de viol ou d'inceste. Comment expliquer la résurgence du mouvement contre l'avortement aux États-Unis et comment analyser ce recul en termes de droits à disposer de son corps ?Pour répondre à toutes ces questions, nous avons le plaisir d'accueillir Véronique Pronovost.*Dans cet épisode, Véronique, qui a conduit une ethnographie du mouvement anti-avortement aux États-Unis, revient également sur des aspects méthodologiques de sa recherche. Comment faire un terrain auprès de groupes dont on ne partage pas les idées politiques ? Elle offre plusieurs pistes de réflexions afin de mieux appréhender les recherches qui nous confrontent sur le plan éthique et politique.*Véronique Pronovost est doctorante en sociologie et en études féministes à l'UQAM. Elle s'intéresse à l'antiféminisme conservateur aux États-Unis et au Canada. Plus spécifiquement, ses recherches doctorales portent sur le mouvement contre l'avortement aux États-Unis. Elle est membre de divers groupes de recherche dont le Chantier sur l'antiféminisme du Réseau québécois en études féministes, la Chaire Raoul-Dandurand et le Collectif de recherche Action Politique et Démocratie. Véronique est membre du comité de coordination du comité de veille stratégique sur l'avortement piloté par la Fédération du Québec pour le planning des naissances et est impliquée auprès plusieurs groupes féministes du Québec. Finalement, elle a siégé au Conseil de l'Institut de recherches et d'études féministes de 2018 à 2022.Nous vous souhaitons une belle écoute.Animation : Fella Hadj Kaddour. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour. Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode des balados du CAPED.Le 8 mars 2023, nous avons appris le décès de Marion Leboucher dans un terrible accident. Marion était une chercheuse brillante, une professeure, une féministe, une militante et une cycliste engagée. Elle était doctorante en science politique, membre du CAPED. Marion est partie quelques semaines après le dépôt de sa thèse qu'elle s'apprêtait à soutenir.Aujourd'hui, Marion est docteure en science politique, un grade qui lui a été attribué à titre posthume pour souligner l'excellence de son travail de recherche. Elle laisse derrière elle toute une communauté scientifique, des collègues et des ami.e.s.Dans l'épisode d'aujourd'hui, nous voulions mettre en valeur la brillante recherche de Marion. Sa thèse porte sur les politiques de lutte contre les violences de genre, abordées à partir des cas de violence conjugale et du travail du sexe. Elle compare la France et le Québec. La thèse s'intitule « Les coûts de la protection contre les violences de genre. Autonomie et dépendances dans les groupes des tiers secteurs au Québec et en France ». Vous pouvez la lire ici : https://www.capedmontreal.com/_files/ugd/6e3a57_c2602183002d47b1988371a1b17f6576.pdfBonne écoute !Animation : Fella Hadj Kaddour.Invitée: Pascale Dufour. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle E.J. Martineau.Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.Chanson de fin: Les gens qui doutent- Anne Sylvestre. Animation : Fella Hadj Kaddour. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour. Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous,Nous sommes très heureux.ses de vous retrouver pour un nouvel épisode de la saison d'hiver de nos balados.Dans l'épisode d'aujourd'hui, nous abordons la question des changements climatiques, et l'immobilité des populations estimées comme étant à risque par les modèles climatiques.Pour cela nous avons le plaisir d'accueillir Sarah Munoz, doctorante en science politique à l'université de Montréal et membre du CAPED. Sarah nous parle de ses recherches, dans lesquelles elle questionne “le paradoxe de l'immobilité” de la population louisiannaise pourtant vulnérable aux changements climatiques. Ses recherches montrent que plusieurs acteurs (États, industrie pétrolière, groupes environnementaux) participent à ce qu'elle nomme la “construction institutionnelle de l'immobilité” qui façonne l'adaptation des populations vulnérabilisées dans le sud de la Louisiane.Nous vous souhaitons une très belle écoute.Animation : Fella Hadj Kaddour. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour. Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode des balados du CAPED !Dans cet épisode spécial, nous discutons avec les réalisateur/ices du film La Bataille de la Plaine, en tournée au Québec pour la promotion de leur documentaire.*La Bataille de la Plaine est un film français réalisé par Sandra Ach, Nicolas Burlaud et Thomas Hakenholz. Il raconte l'histoire d'une mobilisation dans le quartier de la Plaine à Marseille : un lieu populaire et bouillonnant qui fait face à un projet de requalification de la part de la municipalité. Le projet se heurte à une contestation citoyenne joyeuse, forte et enragée. C'est cette mobilisation que le documentaire retrace.Nous vous souhaitons une très belle écoute !*Dans le cadre de ses activités, le CAPED et le réseau Villes Régions Monde (VRM) organisent une projection du documentaire le 1er décembre 2022 (16h) à l'Institut National de la Recherche Scientifique (INRS). Plus d'infos ici pour la projection à l'INRS : https://www.facebook.com/events/690513692491252/?ref=newsfeed Pour suivre le travail des réalisateur.ice.s : www.primitivi.org Bande-annonce du film :https://labataille.primitivi.org/bande-annonce/Animation : Fella Hadj Kaddour. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour. Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous,Nous sommes très heureux.ses de vous retrouver pour un nouvel épisode de la saison d'automne de nos balados.Dans l'épisode d'aujourd'hui, nous nous intéressons à l'espace public urbain, et plus particulièrement à l'espace urbain montréalais. Comment occupe-t-on cet espace ? Est-il investi de la même façon et de manière égale entre des différents groupes de la société ? Quelles stratégies permettent de se réapproprier cet espace, quand on en a été historiquement exclu ? Pour répondre à ces questions, nous recevons deux invitées :Kelly Vu est candidate à la maîtrise en études urbaines à l'INRS et membre du CAPED. Son mémoire porte sur les pratiques socio-spatiales des jeunes racisé.e.s et plus particulièrement dans le quartier de Parc extension Sarah Maillé-Abxgi est candidate à la maîtrise en science politique à l'Université de Montréal, et également membre du CAPED. Son travail de mémoire vise à comprendre comment les marches exploratoires participent à l'inclusion et la (ré)appropriation des femmes dans l'espace public urbain.Nous vous souhaitons une très belle écoute.Animation : Fella Hadj Kaddour. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour. Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode des balados du CAPED.Après avoir collaboré avec l'Observatoire des profilages durant toute la saison estivale, nous reprenons la programmation habituelle des balados du CAPED. Nous sommes très heureux.ses de vous retrouver pour notre saison d'automne.Cet épisode s'intéresse au droit d'initiative en matière de consultation publique, qui existe à Montréal depuis 2010. Nous faisons le récit des débuts de la Mobilisation 6600*, un collectif de citoyens qui lutte contre un projet de transport logistique dans le quartier Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. Paule Dufour, Amélie Desnoyers, Luc Gallant et Cassandre Charbonneau-Jobin, tous.tes membres de Mobilisation 6600, nous parlent de leur mobilisation et du droit d'initiative auquel le collectif a recouru à ses débuts. Le balado débute avec une courte présentation de la procédure du droit d'initiative par Laurence Bherer, professeure en science politique à l'Université de Montréal et membre du CAPED. Nous vous souhaitons une très belle écoute.*Présentation de Mobilisation 6600 :“Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM est un regroupement citoyen qui milite pour la préservation des espaces verts, de la santé et de la qualité de vie dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve à Montréal.Depuis plus de 5 ans, nous nous mobilisons contre un important projet industrialo-portuaire qui menace l'environnement et la santé des habitant.e.s de notre quartier : le projet de plateforme intermodale que l'entreprise Ray-Mont Logistiques (RML) souhaite installer sur le site de l'Assomption Sud Longue-Pointe. Si ce projet se réalise, il s'agira de la plus grande plateforme de transbordement de marchandises en Amérique du Nord, et celle-ci sera située à une centaine de mètres des maisons, logements sociaux, CHSLD les plus proches, et à quelques mètres aussi des plus beaux boisés du quartier. L'immense terrain de 2,5 millions de pieds carrés dont RML est propriétaire sera asphalté pour accueillir 10 000 conteneurs, des convoyeurs, des grues et des ponts roulants en opération 24 heures par jour, 7 jours par semaine (...)”Pour en savoir plus : https://coalitionclimatmtl.org/fr/mobilisation-6600-parc-nature-mhm/Animation : Fella Hadj Kaddour. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour. Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouvel épisode des balados du CAPED en partenariat avec l'Observatoire des profilages.Le 16 mai 2022, L'Observatoire des profilages (ODP) publiait un rapport intitulé : "Surengagement policier et judiciaire dans la gestion de la pandémie : conséquences pour les personnes judiciarisées et le système pénal." Ce rapport analyse 31 845 constats d'infractions signifiés en vertu des mesures sanitaires entre le 22 mars 2020 et le 27 juin 2021.*Lien vers le rapport : https://www.observatoiredesprofilages.ca/wp-content/uploads/2022/05/Surengagement-policier-et-judiciaire-dans-la-gestion-de-la-pandemie.pdfNous poursuivons la discussion dans cette seconde partie des deux épisodes consacrés au rapport de l'ODP. Nous nous intéresserons particulièrement à la question de l'itinérance et aux conséquences des mesures coercitives sur un public vulnérable et déjà judiciarisé.Nos invités : Jacinthe Poisson, juriste et professionnelle de recherche au sein de l'Observatoire des profilages, auparavant intervenante à la Clinique Droits Devant. Elle a travaillé de près sur les questions de surjudiciarisation des personnes en situation d'itinérance.Annie Savage, directrice du RAPSIM, Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal.Bernard St-Jacques, directeur général de la Clinique Droits Devant.Bonne écoute !!*Parmi les organismes qui ont contribué à ce rapport, citons : le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes (RAPSIM), la Clinique Droit Devant, la Clinique Droit de cité, la Table des Organismes montréalais de lutte contre le VIH-Sida (TOMS), la Clinique juridique du Grand Montréal et la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida (COCQ-SIDA). Ces groupes ont plusieurs fois dénoncé les conséquences néfastes de la répression policière et judiciaire durant la pandémie de COVID-19.Animation : Fella Hadj Kaddour. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour. Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouvel épisode des balados du CAPED en partenariat avec l'Observatoire des Profilages.Le 16 mai 2022, L'Observatoire des Profilages (ODP)publiait un rapport intitulé: "Surengagement policier et judiciaire dans la gestion de la pandémie : conséquences pour les personnes judiciarisées et le système pénal." Ce rapport analyse 31 845 constats d'infractions signifiés en vertu des mesures sanitaires entre le 22 mars 2020 et le 27 juin 2021.*Dans cette première partie d'une série de deux épisodes consacrés au rapport de l'ODP, nos invités discutent de la répression policière et judiciaire dans la gestion de la pandémie et de la non-prise en compte des expériences passées en matière de gestion d'épidémies, telles que celle du VIH-SIDA. Ils soulignent également la non-prise en compte des critiques déjà effectuées, dans le passé, par les communautés concernées ainsi que l'opacité des prises de décisions en termes de santé publique et de mesures coercitives.Avec : Jacinthe Poisson, juriste et professionnelle de recherche au sein de l'Observatoire des profilages, membre du conseil d'administration de la Ligue des droits et libertés ; Laurent Trépanier Capistran, avocat – coordonnateur du Service VIH INFO-DROITS de la COCQ-SIDA (Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida); Olivier Gauvin, coordonnateur au sein de Table des Organismes montréalais de lutte contre le VIH-Sida TOMBonne écoute !!*Parmi les organismes qui ont contribué à ce rapport, citons : le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes (RAPSIM), la Clinique Droit Devant, la Clinique Droit de cité, la Table des Organismes montréalais de lutte contre le VIH-Sida (TOMS), la Clinique juridique du Grand Montréal et la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida (COCQ-SIDA). Ces groupes ont plusieurs fois dénoncé les conséquences néfastes de la répression policière et judiciaire durant la pandémie de COVID-19.Animation : Fella Hadj Kaddour.Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode des balados du CAPED en partenariat avec l'Observatoire des Profilages (ODP).Après plusieurs épisodes au cours desquels nous avons abordé la question du profilage, nous avons décidé de poursuivre la collaboration CAPED/ODP : nous souhaitons en effet diffuser à une plus large audience les rapports produits par l'Observatoire. Ainsi, durant tout le mois de septembre, trois épisodes traiteront de deux rapports publiés entre 2021 et 2022 sur le profilage à Repentigny et la répression policière en temps de pandémie.Le présent épisode porte sur un rapport intitulé “Inertie municipale face au profilage racial à Repentigny de 2017 à 2021", produit par Lakay Média, avec l'appui de l'ODP. À partir d'une trame historique, Lakay Média cherche à rendre compte de situations de profilage racial médiatisées, mais aussi des différentes actions individuelles et collectives entreprises par les communautés noires pour dénoncer ces inégalités de traitement. L'un des objectifs du rapport consiste à mettre en évidence des faits saillants au sujet du profilage racial, afin de confronter le déni et l'inertie des services de police et des instances municipales. Notre invité, Pierre Richard Thomas, président de Lakay Média, revient sur ce rapport tout au long de l'épisode.* Lakay Média est un organisme qui accompagne les victimes de profilage racial et travaille à la promotion du multiculturalisme. Au cours des 10 dernières années Lakay a organisé des festivals, des conférences, des débats électoraux ainsi que des émissions de télévision .Lien vers le rapport : lakaymedia.org/wp-content/upload…profilage-web.pdfBonne écoute !Animation : Fella Hadj Kaddour.Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode des balados du CAPED, réalisé en partenariat avec l'Observatoire des profilages.Nous avons le plaisir d'accueillir Houda Asal, historienne et sociologue, au sujet des mouvements en faveur de la cause palestinienne au Canada entre 1945 et 1980, et des enjeux de profilages que ces mouvements ont connus. Elle évoque tant les spécificités de ces mobilisations que l'hostilité à leur égard ou les dimensions raciales sous-jacentes, pour comprendre comment les militant.es arabes au Canada ont été perçu.es par l'État. Bonne écoute !Biographie : Houda Asal est titulaire d'un doctorat en socio-histoire, publié en 2016 sous le titre : « Se dire arabe au Canada. Un siècle d'histoire migratoire » (paru en anglais chez Fernwood en 2020). Elle a été post-doctorante à l'Université McGill à Montréal et associée au Centre Maurice Halbwachs à l'École Normale Supérieure à Paris. Ses travaux portent sur l'immigration, les mouvements sociaux, le racisme et l'islamophobie. Elle a publié plus d'une quinzaine d'articles et de chapitres d'ouvrage, et donné plusieurs conférences sur ces sujets face à divers publics. En tant que chercheuse à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec, elle a mené une étude d'envergure portant sur les actes haineux xénophobes et islamophobes dans la province (2019). Ses derniers articles portent sur l'islamophobie en France ("L'islamophobie en France : le déni d'un phénomène bien réel", dans Racismes de France, 2020 : "De l'islamophobie au séparatisme", Qalqalah, 2022 https://qalqalah.org/fr/essais/de-lislamophobie-au-separatisme), en plus de son chapitre dans l'ouvrage Profilages policiers, "La défense de la cause palestinienne sous surveillance"Animation : Fella Hadj Kaddour.Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode des balados du Caped en partenariat avec l'Observatoire des profilages.Nous avons le plaisir d'accueillir Romain Paumier, chercheur postdoctoral au département de science politique de l'Université de Montréal.Il est également membre du Collectif de recherche action politique et démocratie (CAPED), de l'Observatoire des profilages (ODP), et membre du bureau du GT18 « Devenir et Être sociologue » de l'Association internationale des sociologues de langue française (AISLF).Dans cet épisode, nous nous intéressons au travail de recherche mené par Romain Paumier dans le cadre de sa thèse, dans laquelle il a analysé les modes de construction et de production des organismes communautaires en réduction des méfaits aux usages de drogues.Tout au long de la discussion, nous abordons la manière dont les organismes communautaires naviguent et façonnent les contours de leur action, pour répondre au mieux aux réalités du terrain. Nous évoquons également toutes les contraintes juridiques, financières et morales qui entourent l'usage de drogue.Bonne écoute !Animation : Fella Hadj Kaddour.Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Nous sommes très heureux et heureuses de vous retrouver pour un nouvel épisode d'une série spéciale des balados du CAPED en partenariat avec l'Observatoire des profilages (ODP). La saison hivernale 2022 sera consacrée aux questions de profilages et aux mobilisations sociales autour de ces enjeux.Pour commencer cette série de balados, nous avons le plaisir d'accueillir Pascale Dufour, professeure en science politique et directrice du CAPED ainsi que Francis Dupuis-Déri, professeur en science politique et membre du CAPED, à l'occasion de la parution de leur ouvrage "Profilages policiers" (Presses de l'Université de Montréal, janvier 2022).Cet ouvrage présente les résultats de neuf enquêtes sur les pratiques de profilage policier au Québec, en France et en Argentine. Il met en lumière les dynamiques de croisement entre différents types de profilages (racial, social, politique et de genre, entre autres). Il se démarque en cela de l'habitude d'étudier le profilage à l'aune d'une seule caractéristique.Dans ce balado, nous mettons l'accent sur le fait que l'intérêt croissant porté aux violences policières apparaît surtout depuis que celles-ci sont visibles dans les centres urbains majoritairement blancs. On pense entre autres au Printemps érable québécois ou encore aux manifestations des Gilets Jaunes en France. Pourtant, plusieurs groupes, parmi lesquels des groupes racialisés, produisent depuis longtemps des études sur les comportements violents de la police. Au Québec, par exemple, on trouve la Coalition contre la Répression et les Abus Policiers (CRAP), ou encore Hoodstock, ainsi que des comités formés par les proches de victimes de violences policières comme Montréal Nord-republik, fondé après l'assassinat de Fredy Villanueva en 2008. Plus récemment, la coalition Defund the SPVM a été fondée, et regroupe plusieurs collectifs et associations : https://www.defundthespvm.com/main-page-L'ouvrage "Profilages policiers" contient des contributions de: HOUDA ASAL, CÉLINE BELLOT, MICHELLE D. BONNER, THIERRY CASSÉUS, PASCAL DOMINIQUE-LEGAULT, PASCALE DUFOUR, FRANCIS DUPUIS-DÉRI, MATTHIJS GARDENIER, JÉRÉMIE GAUTHIER, KHALIL HABRIH, ANAÏK PURENNE ET MARIE-ÈVE SYLVESTRE.Animation : Fella Hadj KaddourRéalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans un épisode des balados du CAPED. Nous sommes très heureux·ses de vous retrouver pour notre dernier épisode de la saison d'automne, animé par Laurence Bherer, professeure en science politique à l'Université de Montréal et membre du CAPED. Dans cet épisode, nous avons le plaisir d'accueillir Emanuelle Dufour, docteure en éducation par les arts, grade obtenu avec la mention exceptionnelle à l'université de Concordia. Depuis 2015, Emanuelle Dufour travaille comme illustratrice, bédéiste et consultante en création pour différents projets d'éducation par les arts. Son parcours s'est beaucoup articulé sur les questions liées à l'éducation et du dialogue interculturel. Elle est, entre autres, l'autrice de la BD “C'est le Québec qui est né dans mon pays. Carnet de rencontre d'Ani Kuni à Kiuna". C'est autour de cette oeuvre que nous voulions l'inviter, tant sur le contenu de la BD que sur sa démarche artistique et méthodologique. L'épisode porte sur l'utilisation de la mémoire graphique (la bande dessinée) dans la démarche de recherche. Nous reviendrons tout au long de l'épisode sur les réflexions méthodologiques basées sur l'art et la création qui permettent d'adopter des postures réflexives et conversationnelles notamment lorsque l'on aborde la question coloniale au Canada en tant qu'allochtone. Nous vous souhaitons une très belle écoute. Références: Thèse d'Emanuelle Dufour: https://spectrum.library.concordia.ca/id/eprint/988116/13/Dufour_PhD_S2021.pdfSmith, Linda Tuhiwai. 1999. Decolonizing Methodologies: Research and Indigenous People. Londres: Zeb Books LTD et University of Otago Press.Cram, Fiona. 2013. « Method or methodology, what's the difference? – Whānau Ora ». http://whanauoraresearch.co.nz/news/method-or-methodology-whats-the-differenceAnimation : Laurence Bherer. Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Pour cet épisode, nous avons le plaisir de recevoir Leslie Touré Kapo, docteur en études urbaines et post-doctorant au CAPED. Sa thèse porte sur la construction sociale de la race et son impact sur Les aventures ordinaires des jeunes Montréalais.e.s racialisé.e.s.Depuis le début des années 2000, la conversation publique et les travaux scientifiques sur le phénomène des gangs de rue ciblent les pratiques urbaines transgressives des jeunes Montréalais.e.s racialisé.e.s au Québec. À partir de l'automne 2014, la vague des attaques violentes au Canada et des départs en Syrie renforce cette forme de stigmatisation. Cependant, peu d'études s'appuient sur l'expérience quotidienne et ordinaire de ces jeunes pour mieux comprendre ces phénomènes préoccupants, tout en négligeant leur contribution à la production de la ville.Pour contrer ces approches surplombantes, Leslie Touré Kapo met en lumière les vécus des jeunes Montréalais.e.s racialisé.e.s non pas à partir des catégories discursives stigmatisantes et productrice de l'altérité, mais à partir de leur expérience de stigmatisation, de violence, de racisme et d'islamophobie.Dans cet épisode, nous reviendrons sur ces enjeux à partir des exemples tirés de sa recherche ethnographique menée entre l'automne 2015 et le printemps 2018 au cours de laquelle il a interrogé 28 jeunes Montréalais.e.s dans trois secteurs: le Collège Maisonneuve, la petite Bourgogne, et le quartier de Saint Michel. Nous discuterons par ailleurs du travail ethnographique par Leslie et de ses réflexions éthiques concernant ses recherches.Nous vous souhaitons une bonne écoute !!!Animation : Fella Hadj Kaddour.Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode des balados du CAPED!!Nous sommes très heureux.ses de vous retrouver pour ce premier épisode de la saison d'automne 2021. Ce balado marque une occasion très spéciale, car le 22 septembre est paru le livre "Que veulent les véganes? La cause animale, de Platon au mouvement antispéciste" aux éditions FIDES, co-écrit par Alexia Renard et Virginie Simoneau-Gilbert. Ce livre propose une approche philosophique, historique et sociologique des débats sur le traitement des animaux.Tout au long de l'épisode nous discutons des idées principales de l'ouvrage avec les deux autrices: Alexia Renard, doctorante en science politique et coordinatrice au CAPED, vient de finir d'écrire son projet de thèse qui porte sur l'engagement des jeunes de 12 à 17 ans dans les mouvements véganes et antispécistes au Québec et Virginie Simoneau-Gilbert, doctorante en philosophie à l'Université d'Oxford, dont les champs d'intérêts portent sur l'éthique animale, la psychologie morale, la philosophie politique et la philosophie du droit.Pour vous procurer l'ouvrage: www.leslibraires.ca/livres/que-veul…2762144567.htmlAnimation : Fella Hadj Kaddour.Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle E.J. Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans un nouvel épisode des Balados du CAPED.Nous sommes très heureux.ses de vous retrouver pour le deuxième épisode de la saison estivale de nos balados.Aujourd'hui, nous accueillons Sophie-Anne Morency, doctorante en sociologie a l'UQAM et membre du CAPED. Elle vient tout juste de finaliser son mémoire de maitrise en science politique.Sophie-Anne Morency travaille sur le backlash contre les critiques de la culture humoristique sexiste. Son mémoire de recherche vise à déterminer si certains humoristes réagissent selon la logique d'un backlash antiféministe lorsqu'ils sont visés par des critiques remettant en cause la normalisation de l'humour sexiste dans l'industrie humoristique québécoise. Pour ce faire, elle analyse les controverses opposant les personnes suivantes : Guillaume Wagner et Marie-Élaine Thibert (2012), Jean-François Mercier et Le Détesteur (2015) puis finalement, Guy Nantel et Alice Paquet (2017).La recherche menée par Sophie-Anne Morency permet de constater le caractère éminemment politique de l'humour et de son industrie. Les références citées dans le podcast:Hirschman, Albert O. (2003). Deux siècles de rhétorique réactionnaire. Paris: Fayard.Joubert, Lucie. (2002). L'humour du sexe, ou, Le rire des filles: essai. Montréal : Triptyque.Ahmed, Sara. (2012). Les rabat-joie féministes (et autres sujets obstinés). Cahiers du Genre, 53(2), 77‑98.Bemiller, Michelle L. et Rachel Zimmer Schneider. (2010). IT'S NOT JUST A JOKE. Sociological Spectrum, 30(4), 459‑479.Billig, M. (2005). Laughter and Ridicule: Towards a Social Critique of Humour. Londres : SAGE Publications Ltd.Descarries, Francine. (2005). L'antiféminisme « ordinaire ». Recherches féministes, 18(2), 137‑151.Dufort, J. (2018). Prendre l'humour au sérieux : une étude des controverses dans le stand-up états-unien de 1960 à 2017 (Thèse de doctorat), Université du Québec à Montréal.Flood, Michael, Molly Dragiewicz et Bob Pease. (2020). Resistance and backlash to gender equality. Australian Journal of Social Issues, Aust J Soc Issues, 1‑16.Greenbaum, Andrea. (1999). Stand-up comedy as rhetorical argument: An investigation of comic culture. Humor - International Journal of Humor Research, 12(1), 33‑46.Mansbridge, Jane et Shauna Shames. (2012). Vers une théorie du backlash : la résistance dynamique et le rôle fondamental du pouvoir. Recherches féministes, 25(1), 151‑162.Animation : Fella Hadj Kaddour.Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle E.J Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans un nouvel épisode des Balados du CAPED.Nous sommes très heureux.ses de vous retrouver pour le premier épisode de la saison estivale de nos balados.Vous avez sans doutes remarqués que nous avons changé les visuels des Balados. Ce travail créatif a été réalisé Par Michelle E.J Martineau, doctorante en science politique à l'université de Montréal. Nous avons profité de cette occasion et de notre collaboration pour l'inviter afin de discuter de ses recherches en cours. Michelle E.J Martineau s'intéresse aux enjeux de décolonisation et d'indépendance de la Guadeloupe. Ses recherches portent sur les enjeux nationalistes, les mouvements indépendantistes et plus particulièrement sur la question identitaire.Tout au long de l'épisode, nous aborderons les enjeux qui sous-tendent la mise en place de la lois sur la départementalisation de la Guadeloupe en 1946 ainsi que le rôle de cette dernière dans la perpétuation de la domination coloniale Française.Pour retrouvez le blog de Michelle Martineau et en savoir un peu plus sur la région caribéenne :https://identitescaraibes.orgSur le même sujet, vous pouvez aussi suivre le travail du NEG Magazine , Le Magazine des résistances intellectuelles, artistiques et postcoloniales des Antilles :https://negmagazine.artAnimation : Fella Hadj Kaddour.Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle E.J Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de notre balado !Dans l'épisode d'aujourd'hui, Fella Hadj Kaddour reçoit Francis Dupuis-Déri ainsi qu'Abir, Hiba et Cathy, toutes les trois membres des Béliers SolidairesNous reviendrons sur l'histoire de la mobilisation des écoliers au Québec, un objet souvent délaissé par la science politique, longtemps considéré comme une période pré-politique. De fait, les grèves et les mobilisations des élèves est un sujet peu abordé et analysé. Cependant, à l'automne 2020, des anciens et des élèves actuels de l'école secondaire Henri Bourassa, située à Montréal Nord, se sont mobilisé.e.s afin de dénoncer un enseignant aux propos racistes homophobes, misogynes. Ce groupe hétérogène constitué de plusieurs générations d'élèves se nomme les Béliers Solidaires. Trois des membres de ce groupe : Abir, Hiba et Cathy ont accepté notre invitation et ont généreusement partagé avec nous leurs expériences de mobilisation. Francis Dupuis-Déri s'intéresse quant à lui aux mobilisations des élèves et a publié plusieurs articles scientifiques mais aussi des articles de vulgarisation sur la question,Dans cet épisode, nous parlerons des mobilisations d'écolier.ère.s qui se sont levé.e.s face aux injustices et à la discrimination raciale, de racisme systémique et de la manière dont il se reproduit au sein de l'institution scolaire et les conséquences que cela peut avoir dans les répertoires de mobilisations.Nous vous souhaitons une bonne écoute!Pour visionner les témoignages des Béliers Solidaires: www.youtube.com/watch?v=J3DZtc-xC6sRéalisation, production et animation : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle E.J Martineau.
Dans cet épisode, nous recevons Eve-Laurence Hébert, doctorante en science politique l'Université de Montréal et membre du CAPED.En mobilisant une approche féministe matérialiste, poststructuraliste et queer, Eve-Laurence Hébert explique comment discriminations, ainsi que les violences sexistes et sexuelles sont des manifestations explicites de la reproduction de la domination patriarcale dans les espaces culturels et festifs. Dans sa recherche, elle s'inspire des travaux réalisés sur la scène punk féministe et notamment du mouvement Riot Girls. Elle compare la production ainsi que la diffusion des pratiques féministes anti-oppressives et inclusives au sein de deux scènes musicales montréalaises que sont la scène de musique électronique et la scène musicale grand public.On vous souhaite une excellente écoute!Titre des musiques diffusées :Chârogne - J'peux pas montrer mes seins- de l'album Mange Moi. charogne.bandcamp.com/track/jpeux-pa…er-mes-seins-2Debby Friday - Void. www.youtube.com/watch?v=j46fuf-lXCoAnimation: Fella Hadj Kaddour.Réalisation, et post-production : Fella Hadj Kaddour.Visuel : Michelle Martineau. Musique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa.
Dans cet épisode, nous accueillons la chercheuse Anne-Marie Veillette, dont les recherches portent sur les modes de résistances des femmes dans les favelas à Rio de Janeiro au Brésil. Anne-Marie Veillette partage avec nous ses lectures, ses expériences de recherche sur le terrain et ses réflexions actuelles. La première partie du balado porte sur l'androcentrisme et l'eurocentrisme de certaines catégories analytiques. Elle revient ensuite sur le concept de “féminisme populaire racialisé ”, qu'elle emploie dans son travail sur les résistances des femmes face aux violences policières dans les favelas. Nous vous souhaitons une excellente écoute.Les références citées dans ce balado (par ordre d'écoute):hooks, bell. 2003. "Choosing the Margin as a Space of Radical Openness." Dans The Feminist Standpoint Theory Reader. Sous la direction de Sandra Harding, 153-159. New York/London: Routledge.---. 2017 [1984]. De la marge au centre: théorie féministe. Paris: Éditions Cambourakis. Le passage de bell hooks cité : « À vivre comme nous le faisions – en périphérie, sur les bords, sur le fil – nous avons développé une manière particulière de voir la réalité. Nous la regardions à la fois de l'extérieur et de l'intérieur. Nous concentrions notre attention aussi bien sur le centre que sur la marge. Nous comprenions les deux. Cette façon de voir les choses nous rappelait l'existence d'un univers entier, d'un corps principal constitué à la fois d'une marge et d'un centre. Notre survie dépendait de notre conscience ostensible permanente de la séparation entre la marge et le centre, et notre conviction individuelle profonde que nous étions une part vitale et nécessaire de cet ensemble. (2017 [1984], 59) »Gilroy, Paul. 1993. The Black Atlantic: Modernity and Double-Consciousness. Londres/New York: Verso.Alvarez, Sonia E. 2014. "Enacting a Translocal Feminist Politics of Translation." Dans Translocalities/Translocalidades : Feminist Politics of Translation in the Latin/a Américas. Sous la direction de Sonia E. Alvarez, Claudia de Lima Costa, Verónica Feliu, Rebecca J. Hester, Norma Klahn et Thayer Millie, 1-18. Durham/Londres: Duke University Press.Boudreau, Julie‐Anne, Nathalie Boucher et Marilena Liguori. 2009. "Taking the Bus Daily and Demonstrating on Sunday: Reflections on the Formation of Political Subjectivity in an Urban World." City 13 (2-3): 336-346.Di Marco, Graciela 2017 “Social Movement Demands in Argentina and the Constitution of a ‘'Feminist People'',” pp. 122–140 in Sonia E. Alvarez, Jeffrey W. Rubin, Millie Thayer, Gianpaolo Baiocchi and Agustín Laó-Montes (eds.), Beyond Civil Society: Activism, Participation, and Protest in Latin America. Durham/London: Duke University Press. Co-animation : Zainab El-Guerrab et Fella Hadj Kaddour.Réalisation : Fella Hadj KaddourMusique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa
L'utilisation massive des médias sociaux peut être vue par les chercheur.e.s en sciences sociales comme une véritable mine d'or de données. Les médias sociaux donnent en effet accès à une grande quantité d'interactions sociales.Ces informations semblent accessibles, disponibles, en un mot, prêtes à être analysées.Mais est-ce vraiment le cas?Dans ce deuxième épisode de la saison, Laurence Bherer, professeure en science politique et membre du CAPED reçoit Elena Waldispuehl, étudiante au doctorat en science politique à l'Université de Montréal. Elena Waldispuehl complète une thèse qui porte sur la manière dont l'utilisation des médias sociaux redéfinit l'action collective et aux effets des cyberviolences sur les trajectoires d'engagement des militants et militantes.Voici la liste de ses contributions sur le sujet: · Loiseau, H et Waldispuehl, E. (dir) (2017). "Cyberespace et science politique : De la méthode au terrain, du virtuel au réel". Presses de l'université du Québec. · Waldispuehl, E. (2019). "Les pratiques de non-mixité des communautés féministes en ligne à l'ère des espaces semi-privés" . Recherches féministes Vol 32, N2, p. 149-166.· Waldispuehl, E. et Branthone, A. (2019). "La netnographie pour étudier une communauté masculiniste en ligne : contributions méthodologiques d'un e-terrain". Recherches qualitatives, Hors Série 24: 6-1. Nous vous souhaitons une très belle écoute. Pour aller plus loin:· Publications de Christine Hine : https://www.surrey.ac.uk/people/christine-hine· Publications de Danah Boyd : http://www.danah.org/papers/ · Millette, Mélanie, Millerand, Florence, Myles, David et Guillaume Lazko-Toth (éd.). 2020. Méthodes de recherche en contexte numérique. Une orientation qualitative. Presses de l'Université de Montréal (PUM).Animation: Prof. Laurence Bherer. Réalisation : Fella Hadj KaddourMusique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa
La crise sanitaire que nous vivons aujourd'hui a exacerbé les inégalités, les injustices, a montré (s'il fallait encore des preuves) des failles de nos systèmes et une nécessité de lutter pour plus de justice, d'égalité et de dignité. Ces luttes existaient déjà avant le début de la pandémie. Nous regarderons ce qui se passe en Algérie et en Tunisie, deux pays qui ont connu des bouleversements politiques ces dernières années. Nous en discutons avec nos deux invités, Islam Derradji, doctorant en science politique à l'Université de Montréal, dont le travail porte sur les luttes et les mouvements sociaux en Algérie ainsi que Moutaa Amin El Waer, doctorant en sociologie à l'Université de Montréal, qui travaille sur les mouvements étudiants en Tunisie.Quel sont les effets de la crise sanitaire sur les luttes en cours ? Comment des gouvernements en perte de légitimité parviennent à protéger leur population d'une pandémie ? Comment suivre des règles sanitaires dictées par les gouvernements lorsque ces derniers sont radicalement contestés ? La crise sanitaire a-t-elle été une occasion des gouvernements contestés d'asseoir leur pouvoir par la force répressive ?On vous souhaite une très bonne écoute!Réalisation et animation: Fella Hadj Kaddour
Dans ce balado, Anabelle Dias Félix et Priscyll Anctil Avoine, doctorantes en science politique et membres du CAPED, discutent avec Pascale Dufour, professeure au département de science politique de l'Université de Montréal et directrice du CAPED, de leurs terrains de recherches les ayant menées en Colombie, au Mexique et au Brésil, dans des contextes souvent difficiles.Réalisation : Fella Hadj KaddourMusique : Lucie Ganassa et Gilles Ganassa
Dans cet épisode, Fella Hadj Kaddour reçoit Priscyll Anctil Avoine, doctorante en science politique et en études féministes à l'Université du Québec à Montréal. Elles sont toutes les deux membres du CAPED. Elles reviendront sur les derniers mouvements de protestation en Colombie, en analysant les facteurs qui permettent d'expliquer ces soulèvements. À partir de ses recherches qui abordent le rôle des femmes dans le processus de paix au sein d'une des plus anciennes guérillas de Colombie, les Farc-ep, Priscyll Anctil Avoine montre la particularité des mouvements de protestation colombiens et de l'histoire de ses conflits armés.Réalisation : Fella Hadj KaddourMusique : Lucie Ganassa et Gilles Ganassa
Dans la deuxième partie de notre épisode sur les mouvements véganes, Francis Dupuis Déri, professeur en science politique et membre du CAPED, reçoit Carl Frayne, doctorant en histoire à l'Université de Cambridge. Ils discuteront des liens historiques entre les mouvements anarchistes en Europe, notamment en France, et le véganisme. Ils mettront en lumière, tout au long de l'épisode, les rapports affinitaires et philosophiques entre ces deux types d'engagement, tout en revenant sur l'apport des militant.e.s anarchistes bien connu.e.s dans la réflexion sur le véganisme, tel que Louise Michel ou Louis Rimbault. Nous apprendrons, par ailleurs, que ce dernier est l'inventeur de la basconnaise, une célèbre salade dont les origines proviennent du milieu anarchiste individualiste.Réalisation : Fella Hadj KaddourMusique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa
Dans la première partie de notre épisode sur le mouvement végane, Fella Hadj Kaddour, doctorante en science politique et membre du CAPED, discute avec Alexia Renard, doctorante en science politique et membre du CAPED de ses dernières recherches sur le mouvement végane au Québec. Elles abordent tout au long de leur discussion la dimension politique du véganisme, en soulignant la tension entre la portée individuelle et collective de cette pratique. Elles se posent finalement la question suivante : peut-on qualifier le véganisme au Québec de mouvement social ?Pour en savoir plus : Comment le véganisme est devenu un mouvement social, article d'Alexia Renard dans La Conversation Canada Article de Dalila Awada " Si la justice exclut les animaux elle demeure partielle" pour la revue Ballast :www.revue-ballast.fr/dalila-awada-s…ure-partielle/Réalisation : Fella Hadj KaddourMusique : Gilles Ganassa et Lucie Ganassa