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Ce soir, on revient sur les 50 ans du génocide des Khmers Rouges au Cambodge. Et on sera accompagnés d'Anne-Yvonne Guillou, anthropologue au Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative de l'Université Paris-Nanterre, directrice de recherche au CNRS et autrice de Puissance des lieux, présence des morts. Sur les traces du génocide khmer rouge au Cambodge, paru chez Société d'ethnologie de Nanterre. En deuxième partie d'émission, le zoom ; où Hugo reçoit Christina Rosmini, qui vient nous parler de son nouvel album Inti. Juste avant on écoutera le flash-info de Fabien puis la chronique de Léa qui anticipe la fête des mères. Et Delilah, qui en plus de réaliser cette émission au moment où je vous parle, a aussi la lourde tache de conclure cette heure passée avec les meilleures blagues de son répertoire ! Présentation : Simon Marry / Interview : Bahia Bricaud / Zoom : Hugo Traversié / Chroniques : Léa Tissier & Delilah Escherich / Réalisation : Delilah Escherich / Coordination : Maïwenn Filiol
Il y a cinquante ans, entre 1975 et 1979, le Cambodge sombrait dans l'un des épisodes les plus tragiques du XXe siècle : le génocide perpétré par les combattants communistes cambodgiens, les Khmers rouges, sous la direction de Pol Pot, soutenus par leurs alliés vietnamiens, et pas seulement eux. En moins de quatre ans que dura cette révolution maoïste devenue totalitaire, génocidaire et ultranationaliste, près de deux millions de personnes – un quart de la population – ont péri, victimes d'exécutions, de famine, de travaux forcés ou de purges idéologiques. Le 17 avril, c'est la date choisie par le président chinois Xi pour fouler le sol cambodgien dans le cadre de sa toute récente tournée en Asie du Sud-Est. Le 17 avril marquant le jour anniversaire de l'entrée des Khmers rouges dans Phnom Penh et le début de leur campagne agraire de terreur appuyée par le Parti communiste chinois.L'étape cambodgienne du président chinois a été l'occasion de la signature de 37 accords, couvrant des domaines tels que les infrastructures, la santé et la finance. La coopération militaire a par ailleurs été renforcée, notamment avec l'expansion des infrastructures de la base navale de Ream, suscitant des interrogations quant à une éventuelle utilisation militaire chinoise. Plus grand partenaire commercial du Cambodge, la Chine est le premier investisseur étranger dans le pays et détient plus du tiers de la dette extérieure cambodgienne, soit 11 milliards de dollars. Phnom Penh compte aussi parmi les soutiens les plus fiables de Pékin en Asie.Pays très dépendant de l'aide étrangère, le Cambodge a vécu comme un très rude choc la fermeture par Donald Trump des programmes de l'USAID sans compter l'impact des barrières douanières. Les États-Unis étant le plus grand marché pour les exportations cambodgiennes. Regard sur les défis de ce petit État de 17 millions d'habitants pris en tenaille entre ses deux grands voisins vietnamien et thaïlandais, surplombé par le géant chinois.Invités : Marie-Sybille de Vienne, professeure émérite à l'Inalco, membre de l'Académie des sciences d'Outre-Mer, directrice de la revue Péninsule. Anne-Yvonne Guillou, anthropologue, directrice de recherche au CNRS, en poste au Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative à l'Université Paris Nanterre. Auteure de Puissance des lieux, présence des morts. Sur les traces du génocide khmer rouge au Cambodge, éd. Société d'ethnologie. Co-rédactrice en chef de la revue Mousson. Raul-Marc Jennar, docteur en science politique et en études khmères de l'Inalco, conseiller diplomatique du ministre cambodgien des Affaires étrangères, auteur de La Politique étrangère du Cambodge, éditions Yu Feng.À lire aussiIl y a 50 ans, la chute de Phnom Penh et l'ascension des Khmers rouges
durée : 00:58:52 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Le 17 avril 1975, au Cambodge, les membres du Parti communiste du Kampuchéa, dits "Khmers rouges", instaurent le Kampuchéa démocratique. Ils mettent en œuvre une politique autoritaire d'une extrême violence. Entre 1975 et 1979, près d'un Cambodgien sur quatre meurt des violences génocidaires. - réalisation : Thomas Beau - invités : Anne Yvonne Guillou anthropologue, directrice de recherche au CNRS; Anne-Laure Porée docteure en anthropologie, chercheuse à l'EHESS
De 1975 à 1979, les Khmers rouges ont exterminé deux millions de femmes, d'hommes et d'enfants. Mais 50 ans après, qui s'en souvient ? Prétextant un futur bombardement américain, les Khmers rouges ordonnent d'évacuer Phnom Penh lorsqu'ils entrent dans la capitale du Cambodge le 17 Avril 1975. En réalité, la ville est vidée, et sa population déportée vers les campagnes devenues camps de travail et de rééducation. C'est le début du génocide cambodgien dans le nouveau Kampuchéa Démocratique où les mots de la langue khmère sont revus et corrigés. Kamtech ne signifie plus seulement tuer, mais détruire ou réduire en poussière sans laisser de trace.Alors comment faire pour se souvenir du passé et apaiser les morts ? Avec le témoignage du cinéaste Rithy Panh dont les films sont projetés dans le cycle « Qui se souvient du génocide cambodgien ? » au Forum des images à Paris.« Qui se souvient du génocide cambodgien ? » : la bande annonce.Et la participation de :- Soko Phay, professeure en Histoire et théorie de l'art à l'Université Paris 8, dont le livre, Cambodge, l'art devant l'extrême est à paraître aux éditions Naïma.Au Cambodge, environ deux millions de personnes – soit près du quart de la population – ont péri entre 1975 et 1979, à la suite de déportations, de meurtres de masse et de famines. Face au génocide perpétré par les Khmers rouges, l'art est un défi que les artistes doivent surmonter. Rithy Panh, Vann Nath, Séra, Svay Sareth ou encore, dans la seconde génération, Davy Chou, Vandy Rattana, Guillaume Suon, Jenny Teng n'ont eu de cesse de faire œuvre de mémoire, pour s'élever contre le déni et l'effacement des morts sans sépulture.Cinquante ans après le début des massacres dans son pays, Soko Phay revisite les relations entre le témoignage et la fiction et montre comment les œuvres mémorielles donnent à penser les séquelles profondes au sein de la société cambodgienne. La création, par ses ressources symboliques, permet de dévoiler ce qui a été dérobé au regard, tout en assurant le travail de transmission des événements non-inscrits dans l'histoire officielle.- Jean-Baptiste Phou, écrivain, metteur en scène, auteur du livre « 80 mots du Cambodge », à L'asiathèque. 80 mots qui sont autant d'histoires qui racontent le Cambodge et qui, en plus des racines des mots et de leur résonance dans le coeur des femmes et des hommes qui les utilisent, évoquent le lien particulier qu'entretient l'auteur avec le Cambodge, ses habitants et leur langue. La famille de Jean-Baptiste Phou est d'origine chinoise de l'ethnie Teochew, et a émigré au Cambodge. Les attaches chinoises de la mère restent fortes et Jean-Baptiste, qui a choisi de pratiquer la danse khmère et de s'installer au Cambodge, s'attache à approfondir les traditions du pays auquel il a décidé d'appartenir et en même temps nous fait part des difficultés qu'il rencontre pour comprendre le mode de vie et les réactions des gens et pour s'acclimater et s'insérer. Les mots sont souvent choisis en référence à son histoire personnelle. - Anne-Laure Porée, journaliste, anthropologue, pour son livre « La langue de l'Angkar, leçons khmères rouges d'anéantissement », aux éditions La Découverte. Comment bien torturer pour réussir un interrogatoire en bon révolutionnaire ? Comment présenter un dossier d'aveux qui satisfasse les dirigeants ? Voilà ce qu'enseigne Duch, le chef khmer rouge du centre de mise à mort S-21, aux interrogateurs qu'il forme de 1975 à 1978 à Phnom Penh. Ses leçons, qui dictent comment penser et agir au service du Parti communiste du Kampuchéa, ont été consignées avec soin dans un cahier noir à petits carreaux d'une cinquantaine de pages.Anne-Laure Porée décrypte ce document capital, plongeant le lecteur dans le quotidien des génocidaires cambodgiens. Elle identifie trois mots d'ordre au service de l'anéantissement : cultiver – la volonté révolutionnaire, l'esprit guerrier et la chasse aux « ennemis » –, trier – les « ennemis » à travers diverses méthodes, de la rédaction d'une biographie sommaire à la torture physique, en passant par la réécriture de l'histoire – et purifier – les révolutionnaires comme le corps social.Ces notions reflètent la politique meurtrière orchestrée par le régime de Pol Pot, au pouvoir à partir du 17 avril 1975, qui, en moins de quatre ans, a conduit un quart de la population cambodgienne à la mort. En prenant les Khmers rouges au(x) mot(s), La Langue de l'Angkar rend plus sensibles la logique organisatrice et les singularités d'un régime longtemps resté en marge des études sur les génocides.« En partenariat avec RFI, le numéro hors-série Historia retrace toute l'histoire du Cambodge, des rois bâtisseurs d'Angkor au régime de terreur de Pol Pot, en passant par le protectorat français et la déclaration d'indépendance.Pour en savoir plus : Cambodge : de la grandeur d'Angkor à la terreur khmère rouge ».
durée : 02:29:58 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - [] - réalisation : Félicie Faugère - invités : Anne Yvonne Guillou Anthropologue française; Nicolas Werth Directeur de recherche émérite au CNRS et président de la branche française de Memorial International; Florence Thibaut Professeure de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital Cochin à Paris, spécialiste des questions de pédophilie.
durée : 00:07:03 - franceinfo junior - Le 17 avril 1975, les Khmers rouges prenaient la capitale du Cambodge. Les enfants de franceinfo junior, scolarisés à Phnom Penh, parlent de ce sujet avec Séra, auteur illustrateur franco-cambodgien, qui a raconté cette histoire en bande dessinée.
durée : 00:13:05 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Il y a cinquante ans, Phnom Penh, la capitale du Cambodge, était prise par les Khmers rouges. Un régime totalitaire et génocidaire se met alors en place, faisant 1,7 million de morts, victimes de torture, de travail forcé ou encore de famine. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Anne Yvonne Guillou Anthropologue française
Dans cet épisode, Eugénie Bastié revient sur les événements tragiques du 17 avril 1975, lorsque les Khmers rouges ont pris le contrôle de Phnom Penh, la capitale du Cambodge. Elle analyse comment l'intelligentsia de gauche française a célébré cette prise de pouvoir, sans se rendre compte des horreurs qui allaient suivre sous le régime communiste des Khmers rouges. Eugénie Bastié souligne la capacité des intellectuels à s'aveugler au nom des causes révolutionnaires, refusant de reconnaître les bains de sang produits par leurs idéaux. Elle montre également que cette leçon n'a pas suffi, puisque la révolution iranienne de 1979 a suscité à nouveau l'enthousiasme de ces mêmes intellectuels.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 17 avril 1975, après 5 ans de guerre civile, les Khmers rouges prennent Phnom Penh. La capitale est vidée, ses habitants forcés de travailler dans les campagnes. Le Cambodge devient le Kampuchéa démocratique. En moins de 4 ans, le régime fait 1,8 million de victimes par exécutions, torture, maladies et famine. Anne-Laure Porée, anthropologue et auteure de "La Langue de l'Angkar" aux éditions La Découverte, explique l'idéologie de ces nouveaux maîtres, forgée depuis la fin des années 1940. Les témoignages de Proeu Un Mao et Su Chenda Chanmongkon apportent un éclairage supplémentaire sur cette période sombre de l'histoire cambodgienne.
La libération de Phnom Penh le 7 janvier 1979 marque la fin du régime khmer rouge, après 4 ans de terreur et 1,8 million de morts. Les combats se poursuivent alors que des centaines de milliers de Cambodgiens fuient vers des camps en Thaïlande, où se cachent aussi des soldats khmers rouges. Su Chenda, 14 ans, ancienne enfant soldat, rejoint sa famille et prend le chemin de l'exil jusqu'en Suisse. Anne-Laure Porée, anthropologue et autrice de "La langue de l'Angkar", analyse cette période, enrichie par les témoignages de Proeu Un Mao et Su Chenda Chanmongkon, offrant un éclairage personnel sur cet exode massif.
Les accords de Genève du 20-21 juillet 1954 mettent fin à la première guerre d'Indochine. Le Vietnam est divisé en deux : au Nord, un État communiste dirigé par Ho Chi Minh ; au Sud, le régime de Bao Dai, puis une république soutenue par les États-Unis. L'indépendance du Cambodge, acquise en 1953, est officiellement reconnue. Norodom Sihanouk, roi devenu premier ministre, domine la scène politique pendant 25 ans, naviguant entre alliances et mésalliances dans le contexte de la guerre froide. Le Cambodge aspire à devenir la "Suisse de l'Asie", mais peine à réaliser sa neutralité. Laurence Monnais, professeure d'histoire à l'Université de Lausanne et spécialiste de l'histoire coloniale française, analyse cette période complexe.
Pour ce numéro de "Parlez-moi d'Histoire", Guillaume Perrault reçoit l'historien Jean-Louis Margolin, co-auteur du "Livre noir du communisme" (Robert Laffont), ainsi que le journaliste et historien Thierry Wolton, auteur de "Une histoire mondiale du communisme" (Grasset).Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Zohra Bitan, Charles Consigny et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
L'invitée : Anne-Laure Porée, journaliste et anthropologue Le livre : La langue de l'Angkar. Leçons khmères rouges d'anéantissement, Paris, La découverte, 2025. La discussion : Le contexte et la prise du pouvoir par les khmers rouges (1:00) S-21, épicentre de la violence du régime (7:00) Le « cahier noir », manuel de Duch et de ses tortionnaires (16:00) Les « ennemis » … Continue reading "371. La violence des Khmers rouges, avec Anne-Laure Porée"
durée : 02:29:33 - Les Matins - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Daphné Leblond - invités : Jeanne Brun Historienne de l'art, directrice adjointe du Musée national d'art moderne du Centre Pompidou, commissaire générale de l'exposition Apocalypse. Hier et Demain, jusqu'au 9 juin à la BnF; Abel Quentin Romancier, auteur de "Sœur" (Editions de l'Observatoire, 2019), et de "Le Voyant d'Etampes" (Editions de l'Observatoire, 2021).; Tarik Yildiz Sociologue; Anne-Laure Porée Anthropologue, post-doctorante à l'EHESS.; François Angelier Producteur de l'émission "Mauvais Genres" sur France Culture, spécialiste de littérature populaire
Aujourd'hui Charles Consigny, Bruno Poncet et notre auditrice Aurélie débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
L'histoire exceptionnelle de Pin Yathay. Ce Cambodgien voit entrer les Khmers rouges à Phnom Penh en avril 1975. Il subit alors la folie de ce régime sanguinaire et brutal qui emporte la totalité de sa famille. Il est le seul survivant.
L'histoire exceptionnelle de Pin Yathay. Ce Cambodgien voit entrer les Khmers rouges à Phnom Penh en avril 1975. Il subit alors la folie de ce régime sanguinaire et brutal qui emporte la totalité de sa famille. Il est le seul survivant.
L'histoire exceptionnelle de Pin Yathay. Ce Cambodgien voit entrer les Khmers rouges à Phnom Penh en avril 1975. Il subit alors la folie de ce régime sanguinaire et brutal qui emporte la totalité de sa famille. Il est le seul survivant.
L'histoire exceptionnelle de Pin Yathay. Ce Cambodgien voit entrer les Khmers rouges à Phnom Penh en avril 1975. Il subit alors la folie de ce régime sanguinaire et brutal qui emporte la totalité de sa famille. Il est le seul survivant.
Dans les épisodes précédents, nous avons beaucoup parlé d'entrepreneurs à mission qui réinventent leur filière et de fondateurs d'ONG qui effectuent un travail particulièrement admirable
Le meilleur de l'histoire en moins d'une minute.
Le 2ème épisode de l'histoire de Pin Yathay, rescapé du régime des Khmers rouges. Après avoir perdu sa femme et ses enfants, Pin Yathay réussit miraculeusement à franchir la frontière Thaïlandaise. Il est enfin libre.
Le 2ème épisode de l'histoire de Pin Yathay, rescapé du régime des Khmers rouges. Après avoir perdu sa femme et ses enfants, Pin Yathay réussit miraculeusement à franchir la frontière Thaïlandaise. Il est enfin libre.
L'histoire exceptionnelle de Pin Yathay. Ce Cambodgien voit entrer les Khmers rouges à Phnom Penh en avril 1975. Il subit alors la folie de ce régime sanguinaire et brutal qui emporte la totalité de sa famille. Il est le seul survivant.
L'histoire exceptionnelle de Pin Yathay. Ce Cambodgien voit entrer les Khmers rouges à Phnom Penh en avril 1975. Il subit alors la folie de ce régime sanguinaire et brutal qui emporte la totalité de sa famille. Il est le seul survivant.
Le meilleur de l'histoire en moins d'une minute.
Un extrait du Hondelatte raconte de demain.
Un extrait du Hondelatte raconte de demain.
durée : 00:13:10 - Superfail - par : Guillaume Erner - Les chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC) devaient juger les anciens responsables du régime khmer rouge au Cambodge. Mais après 15 ans d'activité, le bilan est extrêmement maigre : seulement cinq anciens responsables ont été jugés. - invités : Jean Reynaud Avocat au barreau de Bordeaux
Cette semaine, à l'émission, Bruno Dequen rencontre Neary Adeline Hay, cinéaste franco-cambodgienne qui était présente au Canada récemment pour présenter son second long métrage documentaire Eskape. La discussion porte sur Angkar et Eskape, les deux oeuvres que la cinéaste a réalisées sur ses parents dans un geste intime et politique qui utilise le cinéma pour interroger la mémoire et la réalité actuelle des familles qui ont fui le Cambodge à la suite de la chute du régime des Khmers rouges.
Bâtonnier de Paris, Pierre-olivier Sur, Droit Pénal des affaires Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
En 1977, François Ponchaud publie le livre "Cambodge année zéro". Cette année zéro, c'est 1975, celle de la prise de la capitale Phnom Penh par les Khmers Rouges, qui a marqué le début de la dictature communiste extrême qui a voulu faire table rase du passé en détruisant systématiquement toutes les productions culturelles existantes. Trois ans et deux millions et demi de morts plus tard, le Cambodge retrouve doucement la mémoire d'un passé qui a bien failli être aboli. Les disques cachés sont déterrés, réécoutés, rejoués, et toute une scène rock et pop renaît aux oreilles d'un peuple profondément meurtri: les chansons d'amour, les riffs de guitares et le chant khmer échappent à l'oubli. Invitée : Anne-Sophie de Sutter, historienne et conseillère en musique du monde au Point Culture. Une séquence réalisée par Roxanne Brunet
Cette été, nous rediffusons les Fréquence Asie les plus marquantes de l'année écoulée. Et beaucoup ne risquent pas d'oublier le mercredi 2 septembre 2020, quand fut annoncée la mort du Cambodgien Duch. Pendant la dictature des Khmers rouges, jusqu'à la fin des années 1970, il avait été le directeur du camp S-21, où 15 000 personnes ont été torturées puis exécutées. De son vrai nom Kaing Guek Eav, Duch fut d'abord professeur de mathématiques puis révolutionnaire, condamné à perpétuité en 2012 par un tribunal cambodgien parrainé par l'ONU. C'est le seul responsable khmer rouge à avoir jamais plaidé coupable.
How does the Communist Party of Kampuchea form? How does Saloth Sar become a married man and teacher? What are the consequences of Sihanouk's neutral foreign policy? Time Period Covered 1955-1960 As peace broke out over Cambodia in the wake of the First Indochina War, the fledgling communist movement had to learn to survive in a newly independent country under the rule of Prince Norodom Sihanouk. Numbers dwindling and unable to openly resist the government, the ‘revolutionary organisation', as they began calling themselves, found an avenue for recruits in the schools of Phnom Penh. The man who would become Pol Pot became a teacher. Meanwhile, in an attempt to navigate a neutral path for Cambodia in the Cold War era, Sihanouk opens relations with China as well as the United States. This agenda will have consequences, as the CIA begins trying to undermine his government and even seek his removal. The resulting “Bangkok Plot”, a series of conspiracies against him, will be explained. The Khmer Rouge, as Sihanouk had begun calling the communists in his country, will also meet to discuss a new kind of organisation - the Communist Party of Kampuchea. Saloth Sar, Nuon Chea and Ieng Sary will all find themselves in high-ranking positions as the seeds of their revolution are sewn. Sources Philip Short Pol Pot: History of a Nightmare David Chandler The Tragedy of Cambodian History, Brother Number One Ben Kiernan How Pol Pot Came to Power Milton Osbourne Sihanouk Elizabeth Becker When the War was Over Norodom Sihanouk My War with the CIA Peter Froberg Idling Song for an Approaching Storm Craig Etcheson Overview of Hierarchy of Democratic Kampuchea Show Content https://www.shadowsofutopia.com/dramatis-personae.html
Ken Khun fut professeur de littérature avant l'arrivée des communistes Khmers à Phnom Penh en avril 1975. Comme l'ensemble des intellectuels cambodgiens il est contraint d'aller travailler dans les rizières. Il va vivre l'enfer de l'esclavage communiste. C'est en 1980 qu'il parvient à fuir vers la France, où il sera accueillit en réfugié politique. Il est l'auteur du livre "De la dictature des Khmers rouges à l'occupation vietnamienne."
Le 17 avril 1975, Phnom Penh, capitale du Cambodge, est envahie par de longues cohortes d'adolescents maigres et hagards, tout de noir vêtus et lourdement armés. Il s'agit de l'armée des communistes cambodgiens. Surnommés quelques années plus tôt « Khmers rouges » par le roi Norodom Sihanouk, ils ont vaincu les partisans pro-américains du général et Premier ministre Lon Nol au terme d'une guerre civile de cinq ans. Le soir même, l'« Angkar » (l'Organisation) - le Parti communiste du Kampuchea (nouveau nom du pays) - décide de vider la ville de tous ses habitants. C'est le début d'une orgie de massacres qui va se solder par la mort violente de 1.500.000 à 2.200.000 personnes en 44 mois, jusqu'à la chute du régime, le 7 janvier 1979. En d'autres termes, 20% à 30% des 7.500.000 Cambodgiens auront été victimes de la folie meurtrière des Khmers rouges. Cette dictature a été saluée avec enthousiasme pour toute l'intelligentsia de gauche, le Journal Libération en tête. dans les années 80, des millions de cambodgiens ont réussi à s'enfuir pour rejoindre des pays comme la France. C'est cette histoire que nous raconte Julia Ponrouche, historienne, et auteur d'une thèse de doctorat sur "La présence cambodgienne en France depuis le protectorat (1863-1953) jusqu'à aujourd'hui".
Journal d’un soldat de la paix, Cambodge 1992. En librairie le 6 mai 2021 et sur https://www.lesbelleslettres.com/livre/4461-un-casque-bleu-chez-les-khmers-rouges. Pour sa première mission extérieure, le capitaine Guillaume Ancel, 27 ans, débarque en mai 1992 au Cambodge, pays ravagé par vingt années de guerre.
Cet épisode sera consacré au film D'abord, ils ont tué mon père, réalisé par Angelina Jolie en 2017 qui revient sur l'histoire de l'activiste cambodgienne Loung Ung ayant survécu aux atrocités du régime des Khmers rouges. "De 1975 à 1979, par l'exécution, la famine, la maladie et le travail forcé, les Khmers rouges ont tué environ deux millions de Cambodgiens, soit près du quart de la population du pays. Bien que ces événements constituent ma propre expérience, mon histoire reflète celle de millions de Cambodgiens." - Loung Ung Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à lui laisser un commentaire et une note sur Apple Podcasts, à le partager et à venir en discuter avec moi sur mon Instagram Les Belles Fréquences. Extraits audio disponibles dans le podcast : - Bande annonce officielle - D'abord, ils ont tué mon père (VF)- Ciné Séries -Une survivante des Khmers rouges se souvient de son calvaire - AFP (2014) - Archive INA - 1979 : la fin du régime des Khmers rouges - Cambodge : le génocide khmer rouge reconnu pour la première fois par le tribunal international - France 24 Ecrit, réalisé, monté et mixé par moi même, Alice KRIEF, ingénieur du son, Les Belles Fréquences
L'éditeur Vincent Henry évoque la bande dessinée de Matteo Mastragostino et Paolo Castaldi: "Vann Nath, le peintre des Khmers Rouges", paru aux éditions La Boîte à Bulles.
Mercredi 2 septembre, le Cambodgien Duch est mort. Jusqu'à la fin des années 1970, pendant la dictature des Khmers rouges, il était le directeur du camp S-21, où 15 000 personnes ont été torturées puis exécutées. Kaing Guek Eav, alias Duch, professeur de mathématique devenu révolutionnaire, avait été condamné à perpétuité en 2012 par un tribunal cambodgien parrainé par l’ONU. Il était resté le seul responsable khmer rouge à avoir jamais plaidé coupable.
Le 2ème épisode de l’histoire de Pin Yathay, rescapé du régime des Khmers rouges. Après avoir perdu sa femme et ses enfants, Pin Yathay réussit miraculeusement à franchir la frontière Thaïlandaise. Il est enfin libre.
Le 2ème épisode de l’histoire de Pin Yathay, rescapé du régime des Khmers rouges. Après avoir perdu sa femme et ses enfants, Pin Yathay réussit miraculeusement à franchir la frontière Thaïlandaise. Il est enfin libre.
L’histoire exceptionnelle de Pin Yathay racontée en deux épisodes. Ce Cambodgien voit entrer les Khmers rouges à Phnom Penh en avril 1975. Il subit alors la folie de ce régime sanguinaire et brutal qui emporte la totalité de sa famille. Il est le seul survivant.
L’histoire exceptionnelle de Pin Yathay racontée en deux épisodes. Ce Cambodgien voit entrer les Khmers rouges à Phnom Penh en avril 1975. Il subit alors la folie de ce régime sanguinaire et brutal qui emporte la totalité de sa famille. Il est le seul survivant.
Située sur le golfe de Thaïlande, au Cambodge, la ville de Kampot, au passé colonial préservé, est renommée pour son poivre. Abandonnée sous le régime des Khmers Rouges, cette culture traditionnelle a retrouvé, sous l'égide de l'Union européenne, toute sa dynamique et obéit à des contraintes précises... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Un voyage dans le passée et la mémoire des morts cambodgiens , tués sous le régime des Khmers Rouges. Les rites et les traditions qui restent. The post Rithy Pahn – Les Tombeaux Sans Noms #Venezia75 appeared first on Fred French Channel » FRED French Podcast. Rithy Pahn – Les Tombeaux Sans Noms #Venezia75 was first posted on August 31, 2018 at 7:39 pm.©2015 "Fred French Channel". Use of this feed is for personal non-commercial use only. If you are not reading this article in your feed reader, then the site is guilty of copyright infringement. Please contact me at radio@fred.fm
Pour ce premier épisode de MAGMA, Clémence Hacquart tend son micro à Soko Phay. Née dans le Cambodge des années 70, Soko passe les premières années de sa vie dans un pays massacré par le régime communiste radical des Khmers Rouges. Connu comme l’un des pires massacres du XXe siècle, le bilan du génocide cambodgien s’élève à près de deux millions de morts. Au moment des premières déportations, la famille Phay parvient à obtenir le statut de réfugié politique et démarre une nouvelle vie en France. Dans cet épisode, Soko évoque le souvenir de ce pays détruit, elle raconte son exil et son intégration. Tiraillée entre le devoir de mémoire imposé par un père strict et ses envies de jeune femme parisienne, Soko passe son adolescence à chercher ce qui la définit. Aujourd’hui maître de conférences en théorie des arts à l’Université Paris 8, c’est dans la recherche et la connaissance que Soko Phay est parvenue à s’accomplir et à trouver du sens dans ce qu’elle a vécu. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Récréation sonore présente le documentaire Jaikon – Cinéphiles et cinéastes au Cambodge de Naïde Lancieux. "Entre 1960 et 1975, date de la prise du pouvoir par les Khmers Rouges, l'industrie cinématographique cambodgienne a produit près de 400 films projetés dans plus de trente cinémas à Phnom Penh. Les Khmers Rouges ont détruit cette industrie florissante, ainsi que toute la richesse culturelle du pays. La plupart de ces films ont disparu ; de certains, il ne reste que les chansons. Des années 1990 jusqu'à aujourd'hui, c'est toute une industrie cinématographique qu'il a fallu reconstruire." Naïde est allée au Cambodge. Pendant six semaines elle a rencontré des réalisateurs, de techniciens et de spectateurs à Phom Penh. Le documentaire fait le bilan de la situation actuelle du cinéma cambodgien. Équipe technique documentaire : Émission préparée et réalisée par Marcela Lopez Romero.
Récréation sonore présente le documentaire Jaikon – Cinéphiles et cinéastes au Cambodge de Naïde Lancieux. "Entre 1960 et 1975, date de la prise du pouvoir par les Khmers Rouges, l’industrie cinématographique cambodgienne a produit près de 400 films projetés dans plus de trente cinémas à Phnom Penh. Les Khmers Rouges ont détruit cette industrie florissante, ainsi que toute la richesse culturelle du pays. La plupart de ces films ont disparu ; de certains, il ne reste que les chansons.Des années 1990 jusqu’à aujourd’hui, c’est toute une industrie cinématographique qu’il a fallu reconstruire."Naïde est allée au Cambodge. Pendant six semaines elle a rencontré des réalisateurs, de techniciens et de spectateurs à Phom Penh. Le documentaire fait le bilan de la situation actuelle du cinéma cambodgien. Équipe technique documentaire :Réalisation : Naïde LancieauxGenre : DocumentaireDate de sortie : Aout 2015Durée : 55 MinutesProduction : Fondation Zellidja et le collectif RadiophoniesAvec : Kulikar Sotho, Touch Yinmony, Sithen Sum, Samnang Eng, Pok Borak, Sopheap Chea, Darung Mony Kann, Chhay Bora, Ramon Stoppelenburg, Chenda Kun, Nicolaus Mesterharm, Sokyou Chea, Kavich Neang, So Chandara, Rithea Phichith, Loy Te et Jean-Baptiste Haehl.Doublage : Maxime (Flynn) Candelier, Lilia S., Megan T., Ambroise Vincent, Gwenaël Boterf, Khelian, Alexis Mantovani, François TJP, Okepi, Romain Reulen, Théo Weyland et Vincent Guillou. (Version anglaise : François JTP, Maxime Flynn Candelier et Ambroise Vincent)Musique originale : Zoé Lancieaux (Mademoiselle Z)Remerciement à Chhoum Virak, Davy Chou, aux sociétés Sastra Films et SHOOT Productions, aux Flicks Community Moviehouse, et à la Fondation Zellidja. Émission préparée et réalisée par Marcela Lopez Romero.
durée : 00:53:00 - Les Grandes Traversées - Archives. Les archives du Cambodge, souvent là-bas, parfois en France, de 1966, année du voyage de De Gaulle à Phnom Penh (et le discours d'accueil du prince Norodom Sihanouk) au 17 avril 1975, date de la prise du pouvoir par les Khmers Rouges.
durée : 01:30:00 - Les Grandes Traversées - Documentaire. Quelle est la pertinence d'un procès des Khmers Rouges dans ce pays imprégné par le bouddhisme ? Quels sont leurs crimes et comment faut-il les qualifier : de génocide ou de crimes contre l'humanité ? Va-t-on pouvoir les juger ?
durée : 01:30:01 - Les Grandes Traversées - Documentaire. Vivre l'après Khmers Rouges et le génocide, 30 ans après la fin du régime de Pol Pot : mémoire, réconciliation et violence toujours actuelle, avec Vann Nath, l'un des sept rescapés du centre de torture Khmer Rouge S21, Rithy Panh.
durée : 01:30:01 - Les Grandes Traversées - Documentaire. Quelle était la réalité de la vie quotidienne sous les Khmers Rouges ? Nous sommes allés chercher les réponses au Cambodge, au travers des témoignages des survivants, de grands témoins de l'époque et de plusieurs spécialistes.