Cambodian film director
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Comment l'adolescent Rithy Panh survit à l'extermination des Cambodgiens par les Khmers rouges, d'après son récit, L'Elimination. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La cuisine a le pouvoir singulier d'incarner ce qui n'est plus, les lieux, les moments, les histoires, les êtres aimés. Les goûts et les parfums abolissent le temps et l'espace, ils transportent et résonnent. La cuisine est un arbre contre lequel s'appuyer quand les silences ont pris toute la place et qu'il faut bien une béquille, un goût, un geste, doublé d'une grande et ample respiration pour raconter et transmettre. L'évocation de la cueillette des liserons d'eau, d'une bouillie de riz, du parfum du galanga camphré, de la feuille de kaffir, des buissons de citronnelle juste là, à portée de main, dans le jardin à Phnom Penh, les parfums des cuisines des voisins de notre quartier, la petite louche de maman, la rondelle crantée pour gratter l'intérieur des noix de coco, les graines de papaye. Bopha avait 11 ans quand elle fuit le Cambodge avec sa famille, ses parents et quatre de ses frères et sœurs, à l'arrivée des Khmers rouges, le 17 avril 1975. Elle était la plus petite, « préservée par sa famille », raconte-t-elle, mais de l'exode, elle se souvient de la peur, de la longue marche, de la mort, de la survie, de sa mère s'acharnant à trouver de quoi nourrir ses enfants, de la cuisine de sa mère. D'origine vietnamienne, née au Cambodge, c'est d'abord de l'autre côté de la frontière, à Sadec, le village maternel, que la famille s'est réfugiée avant d'arriver en France, trois années plus tard. Le lien de Bopha à la France, toujours là, y compris dans l'enfance ; son père travaillait à l'ambassade à Phnom Penh, et c'est en poste au ministère des Affaires étrangères à Paris qu'il a terminé sa vie professionnelle. Bopha Deshaye raconte la vie là-bas, le chemin, sa vie ici. Au-delà du delta du Mékong, une histoire de vie au parfum doux amer du citron kaffir.► Instagram Bopha DeshayeCette émission est dédiée aux enfants de Bopha, à ses frères et sœurs, à sa famille de sang, à celle de cœur, à ceux qui ne sont plus, à la transmission, à la mémoire.Mon enfant, notre enfance est restée dans la maison de Phnom Penh, les photos dans les boites rondes, les souvenirs, je n'ai rien de tangible. Ce qu'il me reste, c'est tout ce que j'ai en mémoire.Pour aller plus loin Niam baï, par la cuisine, la voix des absents, le goût de la transmission Malika Nguon est cuisinière, franco-khmer, autrice de Cuisine et fermentation aux éditions Ulmer, sœur et nièce de cœur. ► Instagram RFI au Cambodge Films et livres de Rithy Panh : le documentaire L'image manquante , adaptation du récit L'élimination, le livre La paix avec les morts, ainsi que les films Les gens de la rizière et S21. Le village flottant de Long Xuyên au Vietnam et la ville Sadec sur le Mekong Le projet Fragments KH50 : « Au gré de l'histoire du Cambodge, la population s'est fragmentée pour fuir la guerre civile puis le régime de Pol Pot entre avril 1975 et janvier 1979. Seuls des bribes de vie restent, conséquence d'un exil forcé et de la disparition d'environ deux millions de parents, grands-parents, enfants, oncles, tantes, cousins, nièces et neveux. Muet de douleur, la transmission auprès de la deuxième génération et les suivantes ne se fait pas ou filtre peu. Fragments KH50 a donc pour objectif de rassembler et récolter les fragments d'histoires personnelles pour reconstituer une mémoire collective. » Charles Calvino est cuisinier et photographe, son compte est une plongée au Cambodge, dans la culture et les goûts khmers. ► InstagramÀ lire aussiIl y a 50 ans, la chute de Phnom Penh et l'ascension des Khmers rougesProgrammation musicale « If Nothing is Real » de Piers Faccini et Balaké Sissoko« You've Got a Friend » de Pou Vannary issue de l'album Don't think I've Forgotten : Cambodia's Lost Rock and Roll
La cuisine a le pouvoir singulier d'incarner ce qui n'est plus, les lieux, les moments, les histoires, les êtres aimés. Les goûts et les parfums abolissent le temps et l'espace, ils transportent et résonnent. La cuisine est un arbre contre lequel s'appuyer quand les silences ont pris toute la place et qu'il faut bien une béquille, un goût, un geste, doublé d'une grande et ample respiration pour raconter et transmettre. L'évocation de la cueillette des liserons d'eau, d'une bouillie de riz, du parfum du galanga camphré, de la feuille de kaffir, des buissons de citronnelle juste là, à portée de main, dans le jardin à Phnom Penh, les parfums des cuisines des voisins de notre quartier, la petite louche de maman, la rondelle crantée pour gratter l'intérieur des noix de coco, les graines de papaye. Bopha avait 11 ans quand elle fuit le Cambodge avec sa famille, ses parents et quatre de ses frères et sœurs, à l'arrivée des Khmers rouges, le 17 avril 1975. Elle était la plus petite, « préservée par sa famille », raconte-t-elle, mais de l'exode, elle se souvient de la peur, de la longue marche, de la mort, de la survie, de sa mère s'acharnant à trouver de quoi nourrir ses enfants, de la cuisine de sa mère. D'origine vietnamienne, née au Cambodge, c'est d'abord de l'autre côté de la frontière, à Sadec, le village maternel, que la famille s'est réfugiée avant d'arriver en France, trois années plus tard. Le lien de Bopha à la France, toujours là, y compris dans l'enfance ; son père travaillait à l'ambassade à Phnom Penh, et c'est en poste au ministère des Affaires étrangères à Paris qu'il a terminé sa vie professionnelle. Bopha Deshaye raconte la vie là-bas, le chemin, sa vie ici. Au-delà du delta du Mékong, une histoire de vie au parfum doux amer du citron kaffir.► Instagram Bopha DeshayeCette émission est dédiée aux enfants de Bopha, à ses frères et sœurs, à sa famille de sang, à celle de cœur, à ceux qui ne sont plus, à la transmission, à la mémoire.Mon enfant, notre enfance est restée dans la maison de Phnom Penh, les photos dans les boites rondes, les souvenirs, je n'ai rien de tangible. Ce qu'il me reste, c'est tout ce que j'ai en mémoire.Pour aller plus loin Niam baï, par la cuisine, la voix des absents, le goût de la transmission Malika Nguon est cuisinière, franco-khmer, autrice de Cuisine et fermentation aux éditions Ulmer, sœur et nièce de cœur. ► Instagram RFI au Cambodge Films et livres de Rithy Panh : le documentaire L'image manquante , adaptation du récit L'élimination, le livre La paix avec les morts, ainsi que les films Les gens de la rizière et S21. Le village flottant de Long Xuyên au Vietnam et la ville Sadec sur le Mekong Le projet Fragments KH50 : « Au gré de l'histoire du Cambodge, la population s'est fragmentée pour fuir la guerre civile puis le régime de Pol Pot entre avril 1975 et janvier 1979. Seuls des bribes de vie restent, conséquence d'un exil forcé et de la disparition d'environ deux millions de parents, grands-parents, enfants, oncles, tantes, cousins, nièces et neveux. Muet de douleur, la transmission auprès de la deuxième génération et les suivantes ne se fait pas ou filtre peu. Fragments KH50 a donc pour objectif de rassembler et récolter les fragments d'histoires personnelles pour reconstituer une mémoire collective. » Charles Calvino est cuisinier et photographe, son compte est une plongée au Cambodge, dans la culture et les goûts khmers. ► InstagramÀ lire aussiIl y a 50 ans, la chute de Phnom Penh et l'ascension des Khmers rougesProgrammation musicale « If Nothing is Real » de Piers Faccini et Balaké Sissoko« You've Got a Friend » de Pou Vannary issue de l'album Don't think I've Forgotten : Cambodia's Lost Rock and Roll
De 1975 à 1979, les Khmers rouges ont exterminé deux millions de femmes, d'hommes et d'enfants. Mais 50 ans après, qui s'en souvient ? Prétextant un futur bombardement américain, les Khmers rouges ordonnent d'évacuer Phnom Penh lorsqu'ils entrent dans la capitale du Cambodge le 17 Avril 1975. En réalité, la ville est vidée, et sa population déportée vers les campagnes devenues camps de travail et de rééducation. C'est le début du génocide cambodgien dans le nouveau Kampuchéa Démocratique où les mots de la langue khmère sont revus et corrigés. Kamtech ne signifie plus seulement tuer, mais détruire ou réduire en poussière sans laisser de trace.Alors comment faire pour se souvenir du passé et apaiser les morts ? Avec le témoignage du cinéaste Rithy Panh dont les films sont projetés dans le cycle « Qui se souvient du génocide cambodgien ? » au Forum des images à Paris.« Qui se souvient du génocide cambodgien ? » : la bande annonce.Et la participation de :- Soko Phay, professeure en Histoire et théorie de l'art à l'Université Paris 8, dont le livre, Cambodge, l'art devant l'extrême est à paraître aux éditions Naïma.Au Cambodge, environ deux millions de personnes – soit près du quart de la population – ont péri entre 1975 et 1979, à la suite de déportations, de meurtres de masse et de famines. Face au génocide perpétré par les Khmers rouges, l'art est un défi que les artistes doivent surmonter. Rithy Panh, Vann Nath, Séra, Svay Sareth ou encore, dans la seconde génération, Davy Chou, Vandy Rattana, Guillaume Suon, Jenny Teng n'ont eu de cesse de faire œuvre de mémoire, pour s'élever contre le déni et l'effacement des morts sans sépulture.Cinquante ans après le début des massacres dans son pays, Soko Phay revisite les relations entre le témoignage et la fiction et montre comment les œuvres mémorielles donnent à penser les séquelles profondes au sein de la société cambodgienne. La création, par ses ressources symboliques, permet de dévoiler ce qui a été dérobé au regard, tout en assurant le travail de transmission des événements non-inscrits dans l'histoire officielle.- Jean-Baptiste Phou, écrivain, metteur en scène, auteur du livre « 80 mots du Cambodge », à L'asiathèque. 80 mots qui sont autant d'histoires qui racontent le Cambodge et qui, en plus des racines des mots et de leur résonance dans le coeur des femmes et des hommes qui les utilisent, évoquent le lien particulier qu'entretient l'auteur avec le Cambodge, ses habitants et leur langue. La famille de Jean-Baptiste Phou est d'origine chinoise de l'ethnie Teochew, et a émigré au Cambodge. Les attaches chinoises de la mère restent fortes et Jean-Baptiste, qui a choisi de pratiquer la danse khmère et de s'installer au Cambodge, s'attache à approfondir les traditions du pays auquel il a décidé d'appartenir et en même temps nous fait part des difficultés qu'il rencontre pour comprendre le mode de vie et les réactions des gens et pour s'acclimater et s'insérer. Les mots sont souvent choisis en référence à son histoire personnelle. - Anne-Laure Porée, journaliste, anthropologue, pour son livre « La langue de l'Angkar, leçons khmères rouges d'anéantissement », aux éditions La Découverte. Comment bien torturer pour réussir un interrogatoire en bon révolutionnaire ? Comment présenter un dossier d'aveux qui satisfasse les dirigeants ? Voilà ce qu'enseigne Duch, le chef khmer rouge du centre de mise à mort S-21, aux interrogateurs qu'il forme de 1975 à 1978 à Phnom Penh. Ses leçons, qui dictent comment penser et agir au service du Parti communiste du Kampuchéa, ont été consignées avec soin dans un cahier noir à petits carreaux d'une cinquantaine de pages.Anne-Laure Porée décrypte ce document capital, plongeant le lecteur dans le quotidien des génocidaires cambodgiens. Elle identifie trois mots d'ordre au service de l'anéantissement : cultiver – la volonté révolutionnaire, l'esprit guerrier et la chasse aux « ennemis » –, trier – les « ennemis » à travers diverses méthodes, de la rédaction d'une biographie sommaire à la torture physique, en passant par la réécriture de l'histoire – et purifier – les révolutionnaires comme le corps social.Ces notions reflètent la politique meurtrière orchestrée par le régime de Pol Pot, au pouvoir à partir du 17 avril 1975, qui, en moins de quatre ans, a conduit un quart de la population cambodgienne à la mort. En prenant les Khmers rouges au(x) mot(s), La Langue de l'Angkar rend plus sensibles la logique organisatrice et les singularités d'un régime longtemps resté en marge des études sur les génocides.« En partenariat avec RFI, le numéro hors-série Historia retrace toute l'histoire du Cambodge, des rois bâtisseurs d'Angkor au régime de terreur de Pol Pot, en passant par le protectorat français et la déclaration d'indépendance.Pour en savoir plus : Cambodge : de la grandeur d'Angkor à la terreur khmère rouge ».
En juin dernier, Rithy Panh sortait en salles Rendez-vous avec Pol Pot, une fiction adaptée des mémoires de la journaliste Elizabeth Becker. Comment ce film est-il venu compléter l'œuvre documentaire que le réalisateur cambodgien avait déjà consacrée au génocide khmer rouge ? Pourquoi avoir choisi le point de vue d'une grande reporter, et qu'est-ce que […]
In 1994, a young Swiss-French rising star named Irène Jacob and a legendary Polish auteur, Krzysztof Kieślowski, travelled to Locarno to present “Three Colors: Red” on the Piazza Grande, in front of an audience of thousands of jubilant spectators. 30 years later, Jacob, now herself an established legend of international arthouse and commercial filmmaking, returned to Locarno to present the film while being honored with the Festival's prestigious Leopard Club Award (2024). We took the chance to sit down with Irène Jacob on Locarno Meets to reflect on the legacy of this monumental work and her remarkable and risk-taking career in the years since. In 2024 alone, Jacob has created indelible new films with Amos Gitai and Rithy Panh, each of which premiered to rave reviews at the Berlin and Venice film festivals. No matter the assignment, Irène Jacob continues to forge her own path – a deeply original one – within and through the landscape of international cinema.
Par Rafael Wolf et Stéphane Gobbo Joker, folie à 2 de Todd Philipps Quand vient lʹautomne de François Ozon Drone de Simon Buisson Wolfs de Jon Watts En conseils : Will et Harper documentaire de Josh Greenbaum Rendez-vous avec Pol Pot de Rithy Panh.
“Il y a 35 ans, peu de personnes de la communauté Khmère allaient regarder mes films. Aujourd'hui ça a beaucoup changé.” Pour ce 46ème épisode, Linda rencontre Rithy Panh. Rithy Panh est auteur et réalisateur de films documentaires et de fiction. Il dédie la plupart de ses films à son pays d'origine, le Cambodge : S21, la machine de mort khmère rouge (2003) ; L'image manquante, qui gagna en Sélection officielle le Prix du Certain Regard en 2013 et fut le premier film cambodgien à être nommé aux Oscar comme meilleur film étranger. Ses derniers films, Exil (2016) et Les tombeaux sans nom (2018), évoquent encore les conséquences du génocide cambodgien. Et son dernier film sorti en 2024, Rendez-vous avec Pol Pot. Le film est sorti il y a quelques jours en France. Qu'est ce que vous avez ressenti quand vous avez vu les salles remplies en avant première ? « Sans cette guerre, je ne serais jamais devenu cinéaste. Je témoigne pour rendre aux morts ce que les Khmers rouges leur ont volé. Je suis un passeur de mémoire en dette vis-à-vis de ceux qui ont disparu.» Comment avez vous eu l'idée de devenir cinéaste pour transmettre votre histoire ? Banh mi, c'est le média qui parle d'Asie et de cultures asiatiques, en quoi vous êtes liés autant par la culture française et cambodgienne ? Vous fuyez le Cambodge en 79 pour rejoindre la Thaïlande et devenez réfugié de guerre en 80 en France. Comment se sont passés vos premiers mois en France ? Vous êtes retournés vivre au Cambodge. Vous êtes le co-fondateur du Centre Bophana, la Cinémathèque du Cambodge à Phnom Penh. Comment est ce que la nouvelle génération cambodgienne se réapproprie l'art et la culture et se forme aux métiers de cinéaste ? “La plus belle chose au Cambodge n'est pas le pays, mais le peuple cambodgien.” C'est une de vos citations. Quels sont les conseils de vie donneriez-vous aux jeunes cambodgiens et à la diaspora cambodgienne ? Un épisode exceptionnel pour l'équipe Banh Mi de rencontrer le premier réalisateur cambodgien reconnu en France et dans le monde entier pour ses œuvres cinématographiques et le travail de mémoire sur la guerre du Cambodge. Rithy nous apporte résilience, sagesse, et espoir pour la jeunesse du Cambodge et les diasporas cambodgiennes. Pose toi avec nous et écoute ce qu'on t'a préparé. Pour la version filmée, RDV sur la chaîne Youtube Banh Mi Media Très bonne écoute et n'hésites pas à t'abonner et m'écrire sur la page insta @banhmi.media / Pour donner de la force au podcast, mettez-lui des étoiles et commentaires sur vos plateformes de podcast préférées. Rithy Panh
durée : 00:47:16 - Le Masque et la Plume - par : Rebecca Manzoni - Faut-il foncer au cinéma pour aller voir "La petite vadrouille" de Bruno Podalydès, "C'est pas moi" de Leos Carax, "Love lies bleeding" de Rose Glass, "Paradis Paris" de Marjane Satrapi et "Rendez-vous avec Pol Pot" de Rithy Panh ? - invités : Jean-Marc Lalanne, Xavier Leherpeur, Florence COLOMBANI, Murielle Joudet - Jean-Marc Lalanne : Critique de cinéma et rédacteur en chef du magazine Les Inrocks, Xavier Leherpeur : Chroniqueur et critique de cinéma (7e Obsession), Florence Colombani : Journaliste et critique cinéma (Le Point), Murielle Joudet : Critique de cinéma - réalisé par : Audrey RIPOULL
durée : 00:58:19 - Plan large - par : Antoine Guillot - Aujourd'hui nous recevons les cinéastes Rithy Panh, pour "Rendez-vous avec Pol Pot", et Bruno Podalydès, pour "La petite vadrouille", et aussi Sophie-Catherine Gallet. - invités : Rithy Panh Réalisateur; Bruno Podalydès Scénariste, réalisateur; Sophie-Catherine Gallet Collaboratrice à France Culture, critique de cinéma à Revus et corrigés, cinéaste
Peut-on regarder le mal en face ? Sonder, à défaut de comprendre, la folie meurtrière d'une idéologie radicale qui conduit à un génocide ? Que peut-on voir ? Que choisit-on aussi de ne pas voir ? Depuis trente ans, Rithy Panh réalise un nécessaire travail de mémoire sur la folie meurtrière qui a conduit à 2 millions de morts au Cambodge entre 1975 et 1979. Pol Pot et ses Khmers rouges ont mené un véritable génocide au nom de la pureté d'une idéologie radicale. Après, notamment, les documentaires très remarqués S21, la machine de mort khmère rouge, en 2003, et Duch, le maître des forges de l'enfer en 2011, Rith Panh passe par la fiction, bien évidemment nourrie de faits réels avec Rendez-vous avec Pol Pot en salle en France, après avoir été projeté lors du dernier festival de Cannes.Inspiré d'un récit de la reporter de guerre américaine Elisabeth Becker, Rendez-vous avec Pol Pot montre trois Français (incarnés par Grégoire Colin, Irène Jacob et Cyril Gueï) invités à venir voir par eux-mêmes la révolution en œuvre au Kampuchéa Démocratique. Nous sommes en 1978. Le régime de Pol Pot est sans doute l'un des plus fermés au monde, en tout cas aux regards occidentaux. C'est dire si ces trois journalistes pensent pouvoir décrocher le scoop, l'interview avec Pol Pot.Entre mise en scène, manipulation, propagande et danger, qui saura voir qu'un génocide est en cours ? À l'affiche de notre cinéma également ce samedi (8 juin 2024), un film queer, Arde Lima, qui fait polémique au Pérou et que nous présente notre correspondante Juliette Chaignon et le Yaoundé Film Lab qui vient de débuter au Cameroun.
durée : 00:58:19 - Plan large - par : Antoine Guillot - Aujourd'hui nous recevons les cinéastes Rithy Panh, pour "Rendez-vous avec Pol Pot", et Bruno Podalydès, pour "La petite vadrouille", et aussi Sophie-Catherine Gallet. - invités : Rithy Panh Réalisateur; Bruno Podalydès Scénariste, réalisateur; Sophie-Catherine Gallet Collaboratrice à France Culture, critique de cinéma à Revus et corrigés, cinéaste
durée : 00:03:02 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Dans son dernier film, le cinéaste d'origine cambodgienne Rithy Panh décortique la manipulation, par le régime des Khmers rouges, des opinions étrangères. Une leçon universelle et tout à fait actuelle sur la distance à tenir vis-à-vis des idéologies et de leurs illusions.
durée : 00:03:02 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Dans son dernier film, le cinéaste d'origine cambodgienne Rithy Panh décortique la manipulation, par le régime des Khmers rouges, des opinions étrangères. Une leçon universelle et tout à fait actuelle sur la distance à tenir vis-à-vis des idéologies et de leurs illusions.
She's best known on the small screen as Kate Sharma after her star turn in the second season of the hit series "Bridgerton". Eve Jackson sat down with Simone Ashley at the Cannes Film Festival to talk about her upcoming movie, embracing fashion and the fabulous costumes she gets to wear in "Bridgerton". We also look into some of the would-be blockbusters that have failed to set Hollywood alight this summer, while a new documentary on an all-woman softball team in Mexico is quietly helping change cultural norms in their home state. Plus, Cambodian filmmaker Rithy Panh tells FRANCE 24 more about his latest feature, revisiting a crucial moment in the demise of Pol Pot's regime.
durée : 00:10:04 - L'invité de 7h50 du week-end - par : Ali Baddou, Marion L'hour - Rithy Panh, réalisateur, producteur, scénariste, monteur et écrivain franco-cambodgien est l'invité du 7h50 pour son film "Rendez-vous avec Pol Pot" en salles le 5 juin. Depuis 30 ans, il raconte la folie meurtrière du régime Khmers Rouge dans les années 70.
Während die Filmkritiken und Podcasts zu den Filmen nur so reinfließen, gibt es auch auf dem diesjährigen Filmfestival von Cannes viel Prominenz zu sehen. Natürlich sind viele Regisseurinnen und Regisseure, Drehbuchautorinnen und Autoren sowie Stars vor Ort. Unsere Autorin Lida hat nicht nur viele Filme geschaut, sondern auch ihren Fragenkatalog ausgepackt. Dieses mal mit Regisseur Rithy Panh der dieses Jahr mit seinem Film Rendez-vous avec Pol Pot vor Ort ist. Wir wünschen viel Spaß dabei.
durée : 00:59:18 - Affaires culturelles - par : Arnaud Laporte - Deuxième émission d'une semaine consacrée au Festival de Cannes. Ce soir, David Cronenberg pour son film "Les Linceuls", suivi de Laetitia Dosch et son premier long-métrage "Le Procès du chien", avant de terminer avec Rithy Panh qui signe son retour à la fiction avec "Rendez-vous avec Pol Pot". - invités : David Cronenberg Réalisateur, romancier; Laetitia Dosch Comédienne; Rithy Panh Réalisateur
Nous pouvons améliorer les images du monde, et comme ça, nous pouvons améliorer le monde. C'est ce que dit le réalisateur Wim Wenders. Qu'en pense notre invité Nara Keo-Kosal, né au Cambodge d'une mère vietnamienne et d'un père cambodgien, devenu directeur de la photographie, actuellement co-directeur artistique du festival Si loin, si proche, premières rencontres cinématographiques du Cambodge, Laos et Vietnam, à la Ferme du Buisson du 24 au 28 janvier ? Nara Keo-Kosal traversé par le cinéma de Tavernier, le travail mémoriel de Rithy Panh et l'esthétique d'un Ozu, fait partie de ces rencontres cinématographiques en signant Au pays des sentinelles éternelles : du cinéma qui lui permet de se rapprocher de son pays si éloigné...Les choix musicaux de Nara Keo-KosalThanh Lan Bang bangGeorges Ka Saïgon.
Nous pouvons améliorer les images du monde, et comme ça, nous pouvons améliorer le monde. C'est ce que dit le réalisateur Wim Wenders. Qu'en pense notre invité Nara Keo-Kosal, né au Cambodge d'une mère vietnamienne et d'un père cambodgien, devenu directeur de la photographie, actuellement co-directeur artistique du festival Si loin, si proche, premières rencontres cinématographiques du Cambodge, Laos et Vietnam, à la Ferme du Buisson du 24 au 28 janvier ? Nara Keo-Kosal traversé par le cinéma de Tavernier, le travail mémoriel de Rithy Panh et l'esthétique d'un Ozu, fait partie de ces rencontres cinématographiques en signant Au pays des sentinelles éternelles : du cinéma qui lui permet de se rapprocher de son pays si éloigné...Les choix musicaux de Nara Keo-KosalThanh Lan Bang bangGeorges Ka Saïgon.
Quand les mots manquent, que le cœur se serre, quand les anciens ne sont plus là pour transmettre et raconter, il y a la cuisine. Elle saura toujours, même à votre insu, donner de la voix au silence. Le parfum doux du riz, les haricots cornille au lait de coco, le poivre de Kampot, « Tu en veux ? Tu as assez mangé ? Tu vas bien alors ? » Le père de Malika Nguon ne parlait pas du Cambodge, son pays, de ses parents, de sa famille disparue pendant le génocide Khmers rouges, mais en cuisine, par bribes, par gestes, il racontait, partageait, aimait. Avec Malika Nguon, cuisinière, Franco-Cambodgienne, auteur notamment de « Cuisine et fermentation », de Malika Nguon, aux éditions Ulmer.Pour la suivre. « Nous ne parlions pas du Cambodge. Ce n'est pas une génération qui avait envie de parler, de transmettre ses origines, donc c'était par bribes, il fallait les attraper, c'était précieux. Pour papa, se relier à son pays, cela commençait par manger cambodgien. À la cuisine, c'est mon père, c'est lui le riz, le piment, les épices, c'est lui le gingembre, toutes ces saveurs, ces textures un peu bizarres que j'ai du mal à nommer aujourd'hui, parce que justement il n'en parlait pas, mais ça faisait partie de notre quotidien, ça faisait partie d'une évidence. »Pour aller plus loin- Banh Mi le podcast par Linda Nguon pour écouter l'entretien avec le réalisateur Denis Do en intégralité- Funan, un film de Denis Do- L'image manquante, de Rithy Panh, L'élimination, La paix avec les morts, ainsi que les films les gens de la rizière, S21- Retour au Cambodge, de Claire Ly, éditions de l'Atelier- Recettes du Cambodge, de Kirita Gallois – Hachette Cuisine- Easy Cambodge, de Diana Chao – Mango.Programmation musicale- Touch me not, de Dengue Fever- Dreams, de Fleetwood Mac.
Quand les mots manquent, que le cœur se serre, quand les anciens ne sont plus là pour transmettre et raconter, il y a la cuisine. Elle saura toujours, même à votre insu, donner de la voix au silence. Le parfum doux du riz, les haricots cornille au lait de coco, le poivre de Kampot, « Tu en veux ? Tu as assez mangé ? Tu vas bien alors ? » Le père de Malika Nguon ne parlait pas du Cambodge, son pays, de ses parents, de sa famille disparue pendant le génocide Khmers rouges, mais en cuisine, par bribes, par gestes, il racontait, partageait, aimait. Avec Malika Nguon, cuisinière, Franco-Cambodgienne, auteur notamment de « Cuisine et fermentation », de Malika Nguon, aux éditions Ulmer.Pour la suivre. « Nous ne parlions pas du Cambodge. Ce n'est pas une génération qui avait envie de parler, de transmettre ses origines, donc c'était par bribes, il fallait les attraper, c'était précieux. Pour papa, se relier à son pays, cela commençait par manger cambodgien. À la cuisine, c'est mon père, c'est lui le riz, le piment, les épices, c'est lui le gingembre, toutes ces saveurs, ces textures un peu bizarres que j'ai du mal à nommer aujourd'hui, parce que justement il n'en parlait pas, mais ça faisait partie de notre quotidien, ça faisait partie d'une évidence. »Pour aller plus loin- Banh Mi le podcast par Linda Nguon pour écouter l'entretien avec le réalisateur Denis Do en intégralité- Funan, un film de Denis Do- L'image manquante, de Rithy Panh, L'élimination, La paix avec les morts, ainsi que les films les gens de la rizière, S21- Retour au Cambodge, de Claire Ly, éditions de l'Atelier- Recettes du Cambodge, de Kirita Gallois – Hachette Cuisine- Easy Cambodge, de Diana Chao – Mango.Programmation musicale- Touch me not, de Dengue Fever- Dreams, de Fleetwood Mac.
Đất đai thuộc về ai ? (Đoàn Hồng Lê, 2009), Ở phường Thành Công có làng Thành Công (Phan Thị Vàng Anh, 2004), Trăng trên lò gạch (Lê Thu Minh, 2020), khán giả Pháp tại hội trường Thư viện đại học các ngôn ngữ và văn minh BULAC lần lượt sống chung với những lo toan, bất bình của nông dân ở một xã tỉnh Quảng Nam phải bán đất để xây đại dự án du lịch xa hoa, chuyện cái loa phường hỏng ở Hà Nội hay số phận của lò gạch cuối cùng ở Mang Thít, đồng bằng sông Cửu Long. Ba tác phẩm điện ảnh phản ánh cuộc sống của người dân ở ba miền Việt Nam được giới thiệu trong chương trình “Khi phim tài liệu kể chuyện một đất nước” trong khuôn khổ Liên hoan Điện ảnh hiện thực Quốc tế tại Paris (Cinéma du réel). Tất cả các nhà làm phim có điểm chung là đều theo học hoặc được hướng dẫn bởi Ateliers Varan Vietnam (Xưởng làm phim Varan). RFI Tiếng Việt đã gặp gỡ, phỏng vấn ba thành viên của hội, bà Sylvie Gadmer, nhà dựng phim đồng sáng lập Ateliers Varan Vietnam, đạo diễn Trần Phương Thảo hiện hướng dẫn và sản xuất phim của các nhà làm phim trẻ của hội Varan Vietnam và nhà làm phim, đạo diễn Đoàn Hồng Lê.RFI : Câu hỏi đầu tiên xin dành cho nhà làm phim Sylvie Gadmer. Bà là nhà đồng sáng lập Ateliers Varan Vietnam, tại sao Việt Nam nằm trong mạng lưới ? Bà Sylvie Gadmer : Ateliers Varan là một trường điện ảnh tài liệu, có trụ sở ở Paris, chủ yếu dựa vào thực hành. Trường không hề giống những trường khác vì không có giáo viên, không có lớp học hay giáo án. Sinh viên bắt đầu ngày học đầu tiên với máy quay trên tay và một cây gậy để thu âm trực tiếp. Còn tại sao lại là Việt Nam ? Bởi vì tôi mang dòng máu Việt. Trong một chuyến công tác Cam Bốt năm 1995, tôi may mắn biết đến Ateliers Varan qua một xưởng làm phim do Rithy Panh và Leonardo di Costanzo phụ trách. Lúc đó, Cam Bốt đang chuyển mình, tôi không đi sâu vào chi tiết, nhưng đó là thời điểm mấu chốt, một bước ngoặt trong lịch sử của Cam Bốt. Trong những năm 1990, Việt Nam cũng như nhiều nước khác bắt đầu mở cửa. Cộng đồng người Việt ở Paris thấy là tình hình biến chuyển. Cá nhân tôi đến Việt Nam năm 1993 để gặp gia đình. Tôi thấy mọi thứ chuyển mình, cởi mở, thêm vào đó là mong muốn được bày tỏ, được khám phá. Trong Ateliers Varan, ý tưởng phát triển một xưởng làm phim ở Việt Nam từng bước được hình thành. Dự án mất rất nhiều năm vì một xưởng làm phim không giống như làm một bộ phim, vì cần đến kinh phí, dụng cụ, thiết bị quay phim để sau đó còn để lại cho các sinh viên Việt Nam giúp họ có thể tiếp tục sau khóa học đầu tiên. Công việc này mất vài năm. Và đến năm 2004, nhờ sự hỗ trợ của cộng đồng người Việt ở Paris, chúng tôi nắm bắt tình hình. Tiếp theo là nhờ Xưởng Phim tài liệu Trung ương ở Hà Nội nơi chúng tôi đã gặp các giám đốc, những con người nhiệt huyết muốn tiếp cận loại hình điện ảnh này ở Việt Nam lúc bấy giờ.RFI : Khóa học đầu tiên được tổ chức vào năm 2004 và liên tục cho đến nay. Học viên, sinh viên được tuyển chọn, đào tạo hoặc hướng dẫn như thế nào ? Bà Sylvie Gadmer : Ý tưởng của điện ảnh thực tế là thu thập một ký ức được trải nghiệm, tiếp nhận những câu chuyện có thật, bắt đầu từ những câu chuyện cá nhân. Điện ảnh thực tế là cố gắng truyền tải, là điện ảnh dựa trên mối quan hệ giữa nhân vật được quay và người quay phim. Vì thế, con người càng chìm đắm trong chủ đề của họ thì càng có được sự gắn kết trong phim và càng làm chủ đề được lan tỏa hơn. Đối tác Việt Nam đầu tiên mà chúng tôi làm việc chung là Xưởng phim tài liệu và Khoa học Trung ương ở Hà Nội nên dĩ nhiên phần lớn thực tập sinh là từ xưởng này. Nhưng không chỉ có thế, bởi vì nhìn từ quan điểm đào tạo, điều quan trọng là có được một nhóm đa dạng được nuôi nấng từ nội bộ, cho nên còn có một nhà văn, một nghệ sĩ tạo hình. Tôi không nhớ chính xác vì cách đây cũng đã gần 20 năm. Nhưng dù sao, điều quan trọng là có những con người đến từ những chân trời khác nhau, dù là đa số đến từ xưởng phim tài liệu.RFI : Ateliers Varan nhấn mạnh đến điện ảnh hiện thực và âm thanh trực tiếp. Thể loại này khác với phim tài liệu như thế nào ?Bà Sylvie Gadmer : Thực ra không có sự khác biệt. Âm thanh trực tiếp chính là âm thanh mà chúng ta nghe thấy vào lúc này. Có nghĩa là chị để cho tôi nói, trong trường hợp này, tôi là người được ghi hình. Chị nghe thấy tôi, nhìn thấy tôi và giọng của tôi được thu vào camera đang ghi hình tôi.Ở Việt Nam, trong những năm 2000 thì không hẳn như vậy. Lúc đó, các phim tài liệu thường chủ yếu có lời bình, có nghĩa lời bình đi trước rồi đến hình ảnh. Văn bản phải được gửi đến một ủy ban xem xét trước đã, sau đó người ta chiếu hình ảnh để minh họa tài liệu đó. Lợi ích của âm thanh trực tiếp là trả lại tiếng nói cho người đang được quay. Phim tài liệu thường sử dụng cách làm này vì là đi tìm gặp người khác. Nhưng cũng có nhiều phim tài liệu sáng tạo hoạt động theo kiểu khác, thường mang tính nghệ thuật và mỗi đạo diễn có ngôn từ riêng của họ. RFI : Khóa học đầu tiên tại Việt Nam của Ateliers Varan được tổ chức vào năm 2004. Từ đó, có thể thấy cứ khoảng hai hoặc vài năm mới tổ chức một khóa. Thời gian và vấn đề tài chính có phải lý do chính không ? Bà Sylvie Gadmer : Và cần cả năng lượng nữa, bởi vì làm một bộ phim tốn rất nhiều thời gian trong cuộc sống và công việc. Dĩ nhiên có nhiều người sản xuất mỗi năm một bộ phim tài liệu, nhưng chuyện đó khá hiếm bởi vì cần phải có thời gian để tìm tư liệu, lên ý tưởng cho bộ phim, suy nghĩ về nó, quay phim, dựng phim tài liệu. Toàn bộ quá trình đó thường mất 3-4 năm.Tổ chức mỗi năm một khóa học cũng không thực sự có ý nghĩa bởi vì ý tưởng của chúng tôi không phải là cứ nối hết khóa học này sáng khóa học khác một cách máy móc mà phải có mong muốn, bởi vì Ateliers Varan đáp ứng một nguyện vọng chứ không thể áp đặt một khóa học như vậy được. Cần phải có thời gian chuẩn bị, lựa chọn thực tập sinh và thời gian để các nhà đào tạo lấy lại sức vì Ateliers Varan có phương châm làm việc, có từ thời giảng viên rất tận tâm André Van In, là đồng hành với các thực tập sinh sau cả khi hoàn thành khóa học, giúp họ làm thế nào triển khai bài học mà họ học được và đồng hành với mong muốn của các nhà làm phim trẻ trong dự án tương lai của họ. Do đó cũng cần có thời gian.RFI : Đạo diễn Đoàn Hồng Lê, chị có rất nhiều bộ phim được chú ý, gần đây nhất là bộ phim tài liệu xúc động Người mẹ. Chị từng theo học và hiện tham gia giảng dạy tại Ateliers Varan Vietnam. Kinh nghiệm ở Ateliers Varan làm thay đổi như nào cách làm phim và làm việc của chị như thế nào ? Đạo diễn Đoàn Hồng Lê : Chỉ có thể nói ngắn gọn là tôi đã học cách để nhìn con người như họ vốn là. Tức là một con người luôn có trắng có đen, có tốt có xấu, và khi đến với một nhân vật, mình không tôn vinh họ mà cũng không phán xét họ mà mình chấp nhận họ với hai mặt bình thường như là con người vốn là. Đó là điểm thứ nhất.Điểm thứ hai là học cách chấp nhận hiện thực cuộc sống cũng như nó vốn là. Tức là kể về hiện thực cuộc sống như đang diễn ra chứ không phải là mình thúc đẩy theo như cách trước đây mà các nhà làm phim của truyền hình thường hay làm. RFI : Đạo diễn Trần Phương Thảo nổi tiếng với bộ phim tài liệu Đi tìm Phong. Hiện tại, chị là quản lý Ateliers Varan Vietnam. Dường như những năm gần đây, Ateliers Varan Vietnam tập trung vào một chủ đề cụ thể, mỗi chủ đề được lựa chọn như thế nào ? Đạo diễn Trần Phương Thảo : Không có một chủ đề nào cố định cả, tại vì Ateliers Varan Vietnam có hai thể loại phim : phim của Trại sáng tác và phim trong khuôn khổ dự án cá nhân của một đạo diễn và chúng tôi sản xuất. Đây là hai thể loại khác nhau. Thường thì phim của Trại sáng tác, như trong Trại sáng tác đầu tiên, chủ đề hoàn toàn tự do tại vì học làm đạo diễn, đó là chia sẻ cái nhìn của mình, suy ngẫm của mình về xã hội, về con người. Cho nên, chủ đề đầu tiên bao giờ cũng là tự do. Việc sản xuất phim tài liệu trên thế giới nói chung càng ngày càng khó khăn, cho nên khi chúng tôi có một cơ hội nào đấy hoặc nhận được một lời mời nào đấy thì tất nhiên sẽ nhận lời. Khi có lời mời của nhóm Varan Paris và của bộ Ngoại Giao Pháp trong một chương trình liên quan đến sự thay đổi của đồng bằng sông Cửu Long thì tất nhiên các đạo diễn thành viên của nhóm rất muốn thực hiện. Rõ ràng Mêkong là một vùng sinh thái phong phú nhất nhì thế giới và cũng là vùng chịu nhiều ảnh hưởng nhất bởi biến đổi khí hậu trên thế giới. Rõ ràng mình là một nhà làm phim tài liệu kể chuyện về sự thay đổi của đời sống xã hội tại đất nước mình thì với một cơ hội như thế, chúng tôi nhận lời. Các chủ đề vẫn là do học viên tự do lựa chọn, còn chủ đề lớn chỉ là khuôn khổ thôi, thành thử ra không có thông điệp gì cả.RFI Tiếng Việt xin chân thành cảm ơn ba nhà làm phim, đạo diễn của Ateliers Varan Vietnam Sylvie Gadmer, Trần Phương Thảo và Đoàn Hồng Lê.
Đất đai thuộc về ai ? (Đoàn Hồng Lê, 2009), Ở phường Thành Công có làng Thành Công (Phan Thị Vàng Anh, 2004), Trăng trên lò gạch (Lê Thu Minh, 2020), khán giả Pháp tại hội trường Thư viện đại học các ngôn ngữ và văn minh BULAC lần lượt sống chung với những lo toan, bất bình của nông dân ở một xã tỉnh Quảng Nam phải bán đất để xây đại dự án du lịch xa hoa, chuyện cái loa phường hỏng ở Hà Nội hay số phận của lò gạch cuối cùng ở Mang Thít, đồng bằng sông Cửu Long. Ba tác phẩm điện ảnh phản ánh cuộc sống của người dân ở ba miền Việt Nam được giới thiệu trong chương trình “Khi phim tài liệu kể chuyện một đất nước” trong khuôn khổ Liên hoan Điện ảnh hiện thực Quốc tế tại Paris (Cinéma du réel). Tất cả các nhà làm phim có điểm chung là đều theo học hoặc được hướng dẫn bởi Ateliers Varan Vietnam (Xưởng làm phim Varan). RFI Tiếng Việt đã gặp gỡ, phỏng vấn ba thành viên của hội, bà Sylvie Gadmer, nhà dựng phim đồng sáng lập Ateliers Varan Vietnam, đạo diễn Trần Phương Thảo hiện hướng dẫn và sản xuất phim của các nhà làm phim trẻ của hội Varan Vietnam và nhà làm phim, đạo diễn Đoàn Hồng Lê.RFI : Câu hỏi đầu tiên xin dành cho nhà làm phim Sylvie Gadmer. Bà là nhà đồng sáng lập Ateliers Varan Vietnam, tại sao Việt Nam nằm trong mạng lưới ? Bà Sylvie Gadmer : Ateliers Varan là một trường điện ảnh tài liệu, có trụ sở ở Paris, chủ yếu dựa vào thực hành. Trường không hề giống những trường khác vì không có giáo viên, không có lớp học hay giáo án. Sinh viên bắt đầu ngày học đầu tiên với máy quay trên tay và một cây gậy để thu âm trực tiếp. Còn tại sao lại là Việt Nam ? Bởi vì tôi mang dòng máu Việt. Trong một chuyến công tác Cam Bốt năm 1995, tôi may mắn biết đến Ateliers Varan qua một xưởng làm phim do Rithy Panh và Leonardo di Costanzo phụ trách. Lúc đó, Cam Bốt đang chuyển mình, tôi không đi sâu vào chi tiết, nhưng đó là thời điểm mấu chốt, một bước ngoặt trong lịch sử của Cam Bốt. Trong những năm 1990, Việt Nam cũng như nhiều nước khác bắt đầu mở cửa. Cộng đồng người Việt ở Paris thấy là tình hình biến chuyển. Cá nhân tôi đến Việt Nam năm 1993 để gặp gia đình. Tôi thấy mọi thứ chuyển mình, cởi mở, thêm vào đó là mong muốn được bày tỏ, được khám phá. Trong Ateliers Varan, ý tưởng phát triển một xưởng làm phim ở Việt Nam từng bước được hình thành. Dự án mất rất nhiều năm vì một xưởng làm phim không giống như làm một bộ phim, vì cần đến kinh phí, dụng cụ, thiết bị quay phim để sau đó còn để lại cho các sinh viên Việt Nam giúp họ có thể tiếp tục sau khóa học đầu tiên. Công việc này mất vài năm. Và đến năm 2004, nhờ sự hỗ trợ của cộng đồng người Việt ở Paris, chúng tôi nắm bắt tình hình. Tiếp theo là nhờ Xưởng Phim tài liệu Trung ương ở Hà Nội nơi chúng tôi đã gặp các giám đốc, những con người nhiệt huyết muốn tiếp cận loại hình điện ảnh này ở Việt Nam lúc bấy giờ.RFI : Khóa học đầu tiên được tổ chức vào năm 2004 và liên tục cho đến nay. Học viên, sinh viên được tuyển chọn, đào tạo hoặc hướng dẫn như thế nào ? Bà Sylvie Gadmer : Ý tưởng của điện ảnh thực tế là thu thập một ký ức được trải nghiệm, tiếp nhận những câu chuyện có thật, bắt đầu từ những câu chuyện cá nhân. Điện ảnh thực tế là cố gắng truyền tải, là điện ảnh dựa trên mối quan hệ giữa nhân vật được quay và người quay phim. Vì thế, con người càng chìm đắm trong chủ đề của họ thì càng có được sự gắn kết trong phim và càng làm chủ đề được lan tỏa hơn. Đối tác Việt Nam đầu tiên mà chúng tôi làm việc chung là Xưởng phim tài liệu và Khoa học Trung ương ở Hà Nội nên dĩ nhiên phần lớn thực tập sinh là từ xưởng này. Nhưng không chỉ có thế, bởi vì nhìn từ quan điểm đào tạo, điều quan trọng là có được một nhóm đa dạng được nuôi nấng từ nội bộ, cho nên còn có một nhà văn, một nghệ sĩ tạo hình. Tôi không nhớ chính xác vì cách đây cũng đã gần 20 năm. Nhưng dù sao, điều quan trọng là có những con người đến từ những chân trời khác nhau, dù là đa số đến từ xưởng phim tài liệu.RFI : Ateliers Varan nhấn mạnh đến điện ảnh hiện thực và âm thanh trực tiếp. Thể loại này khác với phim tài liệu như thế nào ?Bà Sylvie Gadmer : Thực ra không có sự khác biệt. Âm thanh trực tiếp chính là âm thanh mà chúng ta nghe thấy vào lúc này. Có nghĩa là chị để cho tôi nói, trong trường hợp này, tôi là người được ghi hình. Chị nghe thấy tôi, nhìn thấy tôi và giọng của tôi được thu vào camera đang ghi hình tôi.Ở Việt Nam, trong những năm 2000 thì không hẳn như vậy. Lúc đó, các phim tài liệu thường chủ yếu có lời bình, có nghĩa lời bình đi trước rồi đến hình ảnh. Văn bản phải được gửi đến một ủy ban xem xét trước đã, sau đó người ta chiếu hình ảnh để minh họa tài liệu đó. Lợi ích của âm thanh trực tiếp là trả lại tiếng nói cho người đang được quay. Phim tài liệu thường sử dụng cách làm này vì là đi tìm gặp người khác. Nhưng cũng có nhiều phim tài liệu sáng tạo hoạt động theo kiểu khác, thường mang tính nghệ thuật và mỗi đạo diễn có ngôn từ riêng của họ. RFI : Khóa học đầu tiên tại Việt Nam của Ateliers Varan được tổ chức vào năm 2004. Từ đó, có thể thấy cứ khoảng hai hoặc vài năm mới tổ chức một khóa. Thời gian và vấn đề tài chính có phải lý do chính không ? Bà Sylvie Gadmer : Và cần cả năng lượng nữa, bởi vì làm một bộ phim tốn rất nhiều thời gian trong cuộc sống và công việc. Dĩ nhiên có nhiều người sản xuất mỗi năm một bộ phim tài liệu, nhưng chuyện đó khá hiếm bởi vì cần phải có thời gian để tìm tư liệu, lên ý tưởng cho bộ phim, suy nghĩ về nó, quay phim, dựng phim tài liệu. Toàn bộ quá trình đó thường mất 3-4 năm.Tổ chức mỗi năm một khóa học cũng không thực sự có ý nghĩa bởi vì ý tưởng của chúng tôi không phải là cứ nối hết khóa học này sáng khóa học khác một cách máy móc mà phải có mong muốn, bởi vì Ateliers Varan đáp ứng một nguyện vọng chứ không thể áp đặt một khóa học như vậy được. Cần phải có thời gian chuẩn bị, lựa chọn thực tập sinh và thời gian để các nhà đào tạo lấy lại sức vì Ateliers Varan có phương châm làm việc, có từ thời giảng viên rất tận tâm André Van In, là đồng hành với các thực tập sinh sau cả khi hoàn thành khóa học, giúp họ làm thế nào triển khai bài học mà họ học được và đồng hành với mong muốn của các nhà làm phim trẻ trong dự án tương lai của họ. Do đó cũng cần có thời gian.RFI : Đạo diễn Đoàn Hồng Lê, chị có rất nhiều bộ phim được chú ý, gần đây nhất là bộ phim tài liệu xúc động Người mẹ. Chị từng theo học và hiện tham gia giảng dạy tại Ateliers Varan Vietnam. Kinh nghiệm ở Ateliers Varan làm thay đổi như nào cách làm phim và làm việc của chị như thế nào ? Đạo diễn Đoàn Hồng Lê : Chỉ có thể nói ngắn gọn là tôi đã học cách để nhìn con người như họ vốn là. Tức là một con người luôn có trắng có đen, có tốt có xấu, và khi đến với một nhân vật, mình không tôn vinh họ mà cũng không phán xét họ mà mình chấp nhận họ với hai mặt bình thường như là con người vốn là. Đó là điểm thứ nhất.Điểm thứ hai là học cách chấp nhận hiện thực cuộc sống cũng như nó vốn là. Tức là kể về hiện thực cuộc sống như đang diễn ra chứ không phải là mình thúc đẩy theo như cách trước đây mà các nhà làm phim của truyền hình thường hay làm. RFI : Đạo diễn Trần Phương Thảo nổi tiếng với bộ phim tài liệu Đi tìm Phong. Hiện tại, chị là quản lý Ateliers Varan Vietnam. Dường như những năm gần đây, Ateliers Varan Vietnam tập trung vào một chủ đề cụ thể, mỗi chủ đề được lựa chọn như thế nào ? Đạo diễn Trần Phương Thảo : Không có một chủ đề nào cố định cả, tại vì Ateliers Varan Vietnam có hai thể loại phim : phim của Trại sáng tác và phim trong khuôn khổ dự án cá nhân của một đạo diễn và chúng tôi sản xuất. Đây là hai thể loại khác nhau. Thường thì phim của Trại sáng tác, như trong Trại sáng tác đầu tiên, chủ đề hoàn toàn tự do tại vì học làm đạo diễn, đó là chia sẻ cái nhìn của mình, suy ngẫm của mình về xã hội, về con người. Cho nên, chủ đề đầu tiên bao giờ cũng là tự do. Việc sản xuất phim tài liệu trên thế giới nói chung càng ngày càng khó khăn, cho nên khi chúng tôi có một cơ hội nào đấy hoặc nhận được một lời mời nào đấy thì tất nhiên sẽ nhận lời. Khi có lời mời của nhóm Varan Paris và của bộ Ngoại Giao Pháp trong một chương trình liên quan đến sự thay đổi của đồng bằng sông Cửu Long thì tất nhiên các đạo diễn thành viên của nhóm rất muốn thực hiện. Rõ ràng Mêkong là một vùng sinh thái phong phú nhất nhì thế giới và cũng là vùng chịu nhiều ảnh hưởng nhất bởi biến đổi khí hậu trên thế giới. Rõ ràng mình là một nhà làm phim tài liệu kể chuyện về sự thay đổi của đời sống xã hội tại đất nước mình thì với một cơ hội như thế, chúng tôi nhận lời. Các chủ đề vẫn là do học viên tự do lựa chọn, còn chủ đề lớn chỉ là khuôn khổ thôi, thành thử ra không có thông điệp gì cả.RFI Tiếng Việt xin chân thành cảm ơn ba nhà làm phim, đạo diễn của Ateliers Varan Vietnam Sylvie Gadmer, Trần Phương Thảo và Đoàn Hồng Lê.
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12 de mayo | Nueva YorkArreglado, pues. Bienvenido a La Wikly.Leer esta newsletter te llevará 6 minutos y 30 segundos.🎞 Abre la CroisettePor Emilio DoménechLo importante: el Festival de Cannes tiene previsto abrir sus puertas la semana que viene en un año en el que la industria del cine sigue sufriendo transformaciones trascendentales.Una cosa está clara: el nivel de la competición recuerda a los mejores días de la Croisette.Contexto: con la pandemia, la industria del cine sufrió un varapalo tremendo. Cannes tuvo que suspender su cita anual y miles de cines a lo largo del globo vieron peligrar la ventana de distribución que durante décadas ha definido el statu quo.Ese statu quo previo a la proliferación del streaming refiere a que una película no aparece en alquiler o en streaming hasta tres meses después de su estreno en salas.Explícamelo: Cannes vuelve con la misión de demostrar que el gran cine de autor sigue generando expectación y ovaciones, y que la llegada de estrellas a la alfombra roja de la Croisette mantiene su glamour.Solo bajo esa premisa puede subsistir el otro aparato de la industria que se desarrolla durante el Festival de Cannes: el Marché du Film [en español, el Mercado de Cine de Cannes].Imagínatelo como una feria de películas en la que exhibidores y distribuidores de todo el mundo pueden comprar películas independientes para llevar a sus países de origen —o a todo el mundo, si es que tienen mucho dinero.No es el mejor año para el Marché. Este año, dos películas de presupuesto alto que se vendieron en Cannes en años previos se han estrellado en taquilla. Ninguna rodó un solo fotograma antes de la cita en la que lograron atraer a compradores:The 355, la película de espías que Jessica Chastain se desvivió por sacar adelante con un elenco en el que también estaban Diane Kruger, Marion Cotillard y Penélope Cruz. Recaudó poco más de 27 millones de dólares en todo el mundo pese a tener un presupuesto superior a los 40.Moonfall, la nueva superproducción de desastres dirigida por Roland Emmerich (El día de mañana). Recaudó unos 44 millones de dólares pese a que se estima que costó más de 140.Medios como The Hollywood Reporter creen que ese historial peliagudo redirigirá el foco a películas menos ambiciosas a nivel presupuestario.El éxito taquillero de títulos aclamados (y baratos) como Drive My Car y La peor persona del mundo determinarán la estrategia de muchos compradores.¿Y ahora? La atención estará puesta en lo que hagan los compradores estadounidenses. Algunos sellos tienen más experiencia que otros en comprar buenas películas —o en catapultarlas después a la temporada de premios.Eso último no siempre es una labor fácil con títulos que se estrenan en Cannes porque hay mucho tiempo entre Cannes y los meses del otoño en la que se vende el pescado —aunque siempre hay excepciones como Drive My Car.Este año, la atención principal estará puesta en los autores anglosajones como James Gray (Armageddon Time), David Cronenberg (Crimes of the Future), Kelly Reichardt (Showing Up), George Miller (Three Thousand Years of Longing) o Baz Luhrmann (Elvis).También cabrá estar pendientes de lo que pueden dar de sí ganadores de la Palma de Oro como Hirokazu Kore-eda (Japan) y Ruben Östlund (Triangle of Sadness), o aspirantes a todo como Park Chan-Wook (Decision to Leave).Pero ojito con las posibles joyas de las que ya se habla entre bastidores, incluidas varias mujeres que debutan en largometraje como Charlotte Wells (Aftersun), Riley Keough y Gina Gammell (War Pony), o Lola Quivoron (Rodeo).Y también pendientes de documentales como Moonage Daydream de Brett Morgen (Cobain: Montage of Heck), sobre David Bowie, y The Natural History of Destruction del ucraniano Sergei Loznitsa, sobre los bombardeos aliados en Alemania durante la Segunda Guerra Mundial.Como curiosidad número uno: Keough es la nieta de Elvis Presley, músico cuyo biopic se estrena en Cannes de la mano de Luhrmann.Y como curiosidad número dos: TikTok patrocina el Festival de Cannes este año y organizan un concurso de cortometrajes cuyo jurado lo encabezará el cineasta camboyano Rithy Panh.He sido un estudioso del cine de Panh y esto de TikTok me parece una cosa fascinante. Explora su filmografía y me entenderás.Más información en IndieWire.⚖️ Un paso atrásLo importante: la Corte de Apelaciones del Noveno Circuito de los Estados Unidos, con sede en San Francisco, declaró este miércoles como inconstitucional la prohibición de California de vender armas semiautomáticas a adultos menores de 21 años."Estados Unidos no existiría sin el heroísmo de los adultos jóvenes que lucharon y murieron en nuestro Ejército Revolucionario", escribió el juez Ryan Nelson.Explícamelo: los límites de edad más estrictos para rifles y escopetas se aprobaron en 2018 después de que algunos de los peores tiroteos masivos del país fueran cometidos por adultos jóvenes que usaban rifles.Incluido el tiroteo masivo ocurrido ese año en Parkland, Florida, durante San Valentín, cuando un joven de 19 años asesinó a 17 estudiantes y personal de la escuela secundaria Marjory Stoneman Douglas.Sin embargo, en un fallo de 2 a 1, el panel de la Corte dijo que la ley viola el derecho a portar armas garantizado en la Segunda Enmienda de la Constitución estadounidense.¿Y ahora? La Coalición de Políticas de Armas de Fuego, que presentó el caso, dice que el fallo les hace ser más optimistas para la anulación de otras prohibiciones de armas de fuego basadas en la edad.Más información en NBC.🇸🇻 Prisión por abortarLo importante: un juez condenó a 30 años de prisión por homicidio agravado a una mujer en El Salvador por sufrir un aborto involuntario.La abogada de la víctima sostuvo que el juez que dictaminó la sentencia actuó con parcialidad y privilegió una versión de los hechos cargada de estigmas y estereotipos de género.Explícamelo: en octubre de 2019, 'Esme' sufrió una emergencia obstétrica y su bebé falleció. La mujer de 28 años buscó asistencia en un hospital público, pero en lugar de recibir ayuda, fue denunciada y detenida.En El Salvador, país donde el aborto está prohibido en cualquier tipo de circunstancias, es habitual que las mujeres que sufren complicaciones en su embarazo sean acusadas de haberse practicado un aborto y procesadas bajo el cargo de homicidio agravado.Según datos de la Agrupación Ciudadana por la Despenalización del Aborto, en las últimas dos décadas, alrededor de 181 mujeres que experimentaron emergencias obstétricas "fueron procesadas por aborto u homicidio agravado en El Salvador".¿Y ahora? Agrupación Ciudadana ya manifestó en un comunicado que apelará la decisión del juez y su presidenta, Morena Herrera, denunció la decisión de la justicia argumentando que “con esa sentencia, se marca un retroceso".Más información en France 24.🌍 Monitor globalBREAKING🇫🇮 Los líderes de Finlandia urgen solicitar entrar en la OTAN “sin demora”The New York Times (en inglés, 2 minutos)🇱🇰 Sri Lanka da pleno poderes al ejército para reprimir manifestacionesTeleSUR (en español; 3 minutos)🪙 Las fortunas de los milmillonarios de criptomonedas son destruidas en cuestión de semanasBloomberg (en inglés; 4 minutos)👾 En el DiscordUn retazo de Maricopa LandMuchos maricopers estarán esta noche en Discord comentando la segunda semifinal de Eurovisión. Lo harán en el canal específico que tenemos para ello y que encontrarán en la sección de Actualidad.En otro orden de cosas, volveré a hacer stream este jueves en Newtral a partir de las 20:00 hora peninsular de España para hablar sobre la última hora en Ucrania y las novedades sobre las leyes ultraconservadoras que están arrasando Estados Unidos.Y sobre mí, en una semana voy a terminar viendo cuatro musicales de Broadway. He visto ‘MJ’, ‘Aladdin’, ‘Mr. Saturday Night’ y mañana toca ‘Company’, sin duda el que más me apetece porque me conozco de memoria varias de las canciones. Bueno, y porque es de Stephen ‘puto amo’ Sondheim. QEPD.Comparte esta newsletter con amigos y familiares para que la lean de forma gratuita. ¡Y así nos ayudas a que nos conozca más gente!Feliz jueves, This is a public episode. If you’d like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit www.lawikly.com/subscribe
Ausgehend von neuen Filmen von Claire Denis bis Rithy Panh fragen wir uns, wie viel Fleisch tatsächlich am Berlinale-Wettbewerb dran ist. Und folgen Bertrand Bonellos Coma in die Dunkelheit des Jugendzimmers.
Với mùa đầu tiên, liên hoan phim Đông Dương đầu tiên Si Loin Si Proche (Tuy Xa Mà Gần) ra mắt khán giả với những bộ phim đến từ các nghệ sỹ của 3 nước Việt Nam, Lào, Cam Bốt, đưa người xem vào một hành trình điện ảnh dọc theo dòng sông Mê Kông, tại liên hoan phim được tổ chức bên cạnh dòng sông Marne. Liên hoan phim mong muốn quảng bá sự sáng tạo điện ảnh từ 3 nước, đặc biệt là từ thế hệ làm phim trẻ. Trong sảnh rạp chiếu phim của trung tâm văn hoá La ferme du buisson*, dòng người qua lại tấp nập cứ mỗi khi một bộ phim nào đó kết thúc và một bộ phim khác tiếp nối. Mọi người xếp hàng chờ tới lượt kiểm tra chứng nhận tiêm chủng để vào phòng chiếu phim. Một cô vui vẻ khoe vé, nói với nhân viên kiểm tra : “Đây là lần thứ tư tôi đến xem rồi đấy!”. Ngay sau đó là ông Thivinh, đã rời khỏi Lào, định cư tại Pháp từ 45 năm nay. Đây là lần đầu tiên ông xem một bộ phim bằng tiếng Lào trong một rạp chiếu phim ở Pháp. Khi nghe tin có liên hoan chiếu những bộ phim được sản xuất tại quê hương của mình, ông không bỏ lỡ cơ hội này. Ông xúc động nói : Tôi rất vui mừng bởi vì tôi đã xem một bộ phim mà diễn viên nói tiếng Lào, đã lâu lắm rồi tôi không được xem những bộ phim như vậy. Nằm ở vùng ngoại ô Paris của Pháp, tại Noisiel, bên cạnh dòng sông Marne, trung tâm văn hoá La ferme du buisson lần đầu tiên đăng cai tổ chức liên hoan phim Si Loin Si Proche, tạm dịch là Tuy Xa Mà Gần, sự kiện nhằm tôn vinh tài năng và sự sáng tạo của những nghệ sỹ đến từ 3 nước Việt Nam, Lào, Cam Bốt. Trong vòng 4 ngày (từ ngày 27 đến 30 tháng Giêng năm 2022), liên hoan giới thiệu hàng chục bộ phim ngắn, phim điện ảnh, phim tài liệu, đa số đều chưa được ra mắt tại Pháp. Một số đạo diễn của các bộ phim trình chiếu cũng có mặt. Bên lề sự kiện, còn có các hoạt động như triển lãm về con người ở sông Mê Kông của nhiếp ảnh gia Lam Duc Hien, các hoạt động giải trí như múa lân, trình diễn Việt Võ Đạo, các lớp dạy nấu ăn những món châu Á v.v... Sông Mê Kông hòa vào dòng chảy của sông Marne, tạo thành cuộc gặp gỡ giữa 3 nền điện ảnh, làm nên “ngã ba văn hoá Đông Dương”, tuy xa mà gần Điều kiện làm phim khó khăn tạo lên ngôn ngữ điện ảnh riêng Ý tưởng tổ chức liên hoan phim Đông Dương xuất phát từ một chuyến hợp tác với đoàn làm phim tại Lào của đạo diễn kiêm nhiếp ảnh gia Nara Keo-Kosal cách nay vài năm. Với tư cách là giám đốc nghệ thuật của liên hoan phim, ông Nara Keo-Kosal thường xuyên làm việc tại Cam Bốt, Lào và Việt Nam, và có cái nhìn tổng thể về thực trạng sáng tạo điện ảnh ở những quốc gia này. Ông giải thích thêm : “Trong quá trình làm phim, tôi bắt đầu hiểu được các điều kiện mà đoàn làm phim phải tuân theo. Họ bị kiểm duyệt hoàn toàn. Các đạo diễn bắt buộc phải nộp kịch bản cho Ủy ban Điện ảnh Lào xem trước. Ủy ban sẽ đưa ra quyết định có được phép sản xuất hay không. Lúc đó, đoàn làm phim của chúng tôi đã nhận được đồng thuận, nhưng Ủy ban Điện ảnh đã cử người đến, có mặt tại tất cả các buổi quay phim. Người này đến để giám sát chúng tôi. Sau vụ việc này, tôi thấy rằng những đạo diễn trẻ Lào, họ vẫn thể hiện được những điều mà họ muốn nói qua phim của họ, bằng cách đi đường vòng. Và cũng chính bởi vậy mà họ đã thành công sáng tạo ra một loại ngôn ngữ khác, vượt qua hàng rào kiểm duyệt. Việc kết nối điện ảnh của 3 nước với nhau, là vì cả 3 đều chia sẻ một trang sử chung với Pháp.” Trang sử chung này cũng được chia sẻ với khu vực Seine et Marne mà trung tâm văn hoá La ferme du buisson đặt trụ sở. Sau khi Chiến tranh Việt Nam chấm dứt, phía đông Paris là một trong những địa điểm tiếp nhận di dân từ Đông Dương. Cộng đồng di dân dần lớn mạnh tại những thành phố như Torcy, Noisiel, Lognes, Noisy-Le-Grand, kéo theo đó là các hoạt động văn hoá nghệ thuật thể thao phục vụ cộng đồng này. Ý tưởng của ông Nara, nhằm quảng bá, tạo chỗ đứng, đặc biệt là cho những đạo diễn trẻ mới nổi của điện ảnh 3 nước Đông Dương, ngay lập tức đã thuyết phục được giám đốc trung tâm văn hoá La ferme du buisson ông Dominique Toulat, tham gia đồng tổ chức liên hoan phim. "Cộng đồng người đến từ 3 nước Lào Việt Nam, Cam Bốt tại đây là cộng đồng Đông Dương lớn nhất ở Pháp. Họ thường xuyên đến sinh hoạt tại trung tâm văn hoá. Và chúng tôi rất quan tâm đến nghệ thuật và sáng tạo của 3 nước này. Chúng tôi cũng hiểu rằng rất nhiều phim không được trình chiếu ở rạp tại Pháp. Chúng ta có thể xem những phim được sản xuất từ 3 nước này ở các liên hoan phim nhưng rất khó để có thể đưa vào rạp của Pháp. Chính vì vậy, chúng tôi mong muốn tạo đối thoại giữa những bộ phim. Chúng tôi đặt cược vào những khán giả, những người có mối liên hệ nào đó, có thể là cá nhân hay gia đình với 3 nước này, và cả vào những người không có liên hệ gì nhưng họ muốn đến tham gia vào một cuộc gặp gỡ với điện ảnh, đến để khám phá phim. Họ có thể yêu thích cũng như chán ghét một số bộ phim. Họ cũng có thể thấy hào hứng với một số phim nhưng lại thấy tức giận với một số khác. Theo tôi, đó chính là nguyên lý hoạt động của một liên hoan phim, chính là việc tạo đối thoại giữa các bộ phim. Chúng tôi đặt tên cho liên hoan phim là “Tuy xa mà gần”, giống như cuộc đối thoại giữa ở đây và ở đó, giữa hiện tại và một thời điểm nào khác, mà thực ra nơi đó không xa đến thế." Giữa những phim thành công và phim “cấm chiếu” Về tiêu chí chọn lựa phim được chiếu tại liên hoan, ban tổ chức cho biết cố gắng tạo cân bằng về số lượng của các phim giữa ba quốc gia. Tuy nhiên điều này không dễ dàng gì, bởi mỗi một quốc gia mang một màu sắc điện ảnh của riêng mình. Thêm vào đó, điện ảnh Việt Nam lâu đời hơn, có nhiều phim được sản xuất, nên có nhiều lựa chọn hơn so với hai quốc gia còn lại. Liên hoan phim Tuy Xa Mà Gần giới thiệu những cái tên quen thuộc như Trần Anh Hùng, Lâm Lê, hay những đạo diễn mới nổi như Trịnh Đinh Lê Minh hay Trần Thanh Huy. Điện ảnh Lào ra đời muộn hơn và chủ yếu xoay quanh hai thể loại : phim kinh dị với bộ phim nổi bật do Mattie Do làm tiên phong và điện ảnh “làn sóng mới” qua tác phẩm của Anysay Keola bằng việc phân định ranh giới với các bộ phim hành động cũ, nhất là các tác phẩm mang tính tuyên truyền. Đối với điện ảnh Cam Bốt, người ta biết đến các bộ phim do đạo diễn kỳ cựu Rithy Panh thực hiện, kể về những nỗi đau chiến tranh, chấn thương tâm lý, những tội ác mà chế độ Khmer Đỏ gây ra, như bộ phim "The missing picture, Irradiate". Rithy Panh là người mang lại cho điện ảnh Cam Bốt đề cử giải Oscar đầu tiên. Gần đây, điện ảnh nước này xuất hiện thêm một loại hình mới tập trung vào những vấn đề mà thế hệ trẻ Cam Bốt đang phải đối mặt, với tác phẩm Diamond Island do đạo diễn trẻ Davy Chou thực hiện. Ban tổ chức mong muốn đưa ra một cái nhìn toàn cảnh cho mỗi nền điện ảnh. Đồng tổ chức liên hoan phim Đông Dương Tuy xa mà gần, ông Dominique Toulat giải thích : “Chúng tôi giới thiệu những bộ phim đã gặt hái nhiều thành công tại nước sở tại và những bộ phim với sự đa dạng về thể loại cũng như đạo diễn. Ví dụ như phim “Thưa Mẹ con Đi”, bộ phim này đã làm cháy vé nhiều rạp chiếu phim ở Việt Nam nhưng lại không chiếu ở Pháp. Hay bộ phim Vị của đạo diễn Lê Bảo bị cấm chiếu ở Việt Nam. Hai thái cực như vậy ảnh hưởng đến lựa chọn của chúng tôi. Có thể nói đó là những lựa chọn cá nhân, nhưng nhìn chung những chủ đề mà chúng tôi lựa chọn từ cả 3 quốc gia thường nói về những mối quan hệ như : Quan hệ của các nước đối với Trung Quốc, quan hệ giữa đời sống thành thị và nông thôn, hay về giới trẻ. Chúng tôi rất quan tâm đến những chủ đề liên quan đến thế hệ trẻ tại các nước này.” “Không phải để hối tiếc quá khứ thuộc địa của Pháp” Tại liên hoan, một số khán giả ngần ngại đề cập đến từ Đông Dương (hay Indochine bằng tiếng Pháp) mà thay bằng phim Đông Nam Á. Vì theo họ, Đông Dương mang một nghĩa tiêu cực vì ám chỉ đến việc Pháp đã gộp 3 nước riêng biệt thành một khối dưới thời thuộc địa. Việc hội tụ điện ảnh của 3 nước Đông Dương cũ, tại một liên hoan phim diễn ra tại Pháp, ông Dominique Toulat nhấn mạnh rằng : đây không phải là một liên hoan phim “để hối tiếc quá khứ thuộc địa của Pháp” mà đúng hơn là để nói đến những mối liên hệ của hiện tại, những mối liên hệ này có thể thúc đẩy sự sáng tạo nghệ thuật qua các bộ phim. Cũng về vấn đề này, một khán giả tham dự liên hoan phim cùng gia đình chia sẻ : “Tôi thấy một liên hoan phim dành riêng cho các nghệ sỹ từ 3 nước Đông Dương thật tuyệt vời. Bởi cho đến nay, tại các rạp chiếu phim lớn, người ta thường chỉ quan tâm đến những bộ phim từ Hàn Quốc, Trung Quốc, Nhật Bản. Nhưng chúng ta lại không có nhiều chỗ đứng trong những rạp chiếu phim như vậy, thế nên tôi thấy việc hội tụ các nước cùng với nhau sẽ tạo ra chỗ đứng vững vàng hơn cho các nước Đông Nam Á.” Trước mỗi buổi chiếu phim, Nara hoặc Dominique cùng với một số đạo diễn có mặt tại liên hoan giới thiệu về bộ phim sắp chiếu. Do tình hình dịch bệnh nên nhiều đạo diễn vắng mặt. Đạo diễn Lê Lâm, được biết đến là một trong những đạo diễn người Việt đầu tiên được liên hoan phim Cannes lựa chọn qua bộ phim Long Vân Khánh Hội. Đến với liên hoan Tuy Xa Mà Gần, ông Lê Lâm thay mặt các đạo diễn của những bộ phim Việt Nam được trình chiếu tại liên hoan, giới thiệu bối cảnh xã hội của từng bộ phim. Trước khi chiếu, tôi giới thiệu cho khán giả hiểu hết các vấn đề phim Việt Nam, trả lời những câu hỏi vì sao… Chẳng hạn như tôi lấy câu chuyện của phim Song Lang, nếu khán giả không biết đến câu chuyện cổ tích Mỵ Châu - Trọng Thuỷ, thì họ không thể hiểu hết những thâm thuý về câu chuyển kể trong phim Song Lang. Tối nay tôi giới thiệu về phim "Vị" nữa, nhất là bộ phim này có một vấn đề: Đó là bị cấm chiếu ở Việt Nam. Đôi lời về bộ phim "Vị", là bộ phim đầu tay của đạo diễn trẻ Lê Bảo. Bộ phim đã tạo nhiều “sóng gió” trong công luận thời gian vừa qua. Phim "Vị" được công chiếu lần đầu tại liên hoan phim Berlin lần thứ 71 vào đầu năm 2021 và giành giải “Special Jury Award” ở hạng mục “Encounters” - ý tưởng mới lạ. Bộ phim cũng giành được giải ở hạng mục “Điện ảnh trẻ' tại giải thưởng Asia Pacific Screen Awards (APSA), giải thưởng điện ảnh thường niên tại Úc và chiếu tại một số quốc gia khác. "Vị" kể về một người đàn ông Nigeria, rời quê hương đến thành phố Hồ Chí Minh lập nghiệp, làm cầu thủ bóng đá nhưng sau đó bị chấn thương và phải rời đội bóng. Người này sau đó chuyển qua làm thợ cắt tóc và sống cùng với 4 người phụ nữ Việt Nam khác. Vào tháng 7/2021, Cục Điện ảnh Việt Nam đã ra quyết định cấm chiếu tại Việt Nam do có quá nhiều hình ảnh khoả thân, bị coi là “vi phạm thuần phong mỹ tục”. Bộ phim sau đó đã chuyển quyền sở hữu và quyền tác giả sang một đơn vị sản xuất có trụ sở ở Singapore. Quay trở lại với liên hoan phim Đông Dương, giám đốc nghệ thuật, Nara Keo-Kosal cho biết không muốn thiết lập một hệ thống giải thưởng như các liên hoan phim thường làm, vì với ban tổ chức, Tuy Xa Mà Gần giống như một cuộc “giao lưu điện ảnh” của các nghệ sỹ đến từ Đông Dương. Tại mùa đầu tiên, ban tổ chức trước mắt không muốn tạo ra một sự cạnh tranh nào cả, nhưng rất có thể sẽ tính đến việc trao giải vào các mùa tiếp theo. Sau bốn ngày công chiếu, Liên hoan phim Tuy Xa Mà Gần đã thu hút được gần 2.000 khán giả, có thể nói đây là một thành công bước đầu, mở ra các mùa tiếp theo, mà ban tổ chức cho biết đã lên lịch cho liên hoan vào cuối tháng Giêng năm 2023, trước dịp Tết Nguyên Đán. * La ferme du buisson (allée de la Ferme - 77186 Noisiel) là trung tâm văn hóa nghệ thuật với khu phức hợp gồm phòng biểu diễn, rạp chiếu phim và trung tâm nghệ thuật đương đại, là một địa cỉ cho những người yêu nghệ thuật muốn hoạt động và truyền bá nghệ thuật - một nơi giao lưu giữa công chúng và những người làm trogn nghề sáng tạo nghệ thuật.
On se retrouve avec un nouvel épisode de Pop Corn, et on commence avec une question d'actualité sur la modification de la chronologie des médias. On continue ensuite avec les films au programme : - NOS AMES D'ENFANT, un film en noir et blanc de Mike Mills suivant Joaquin Phoenix en journaliste radio interviewant des enfants qui s'occupe de son neveu, une relation émouvante se liant ainsi entre les deux personnages. - LES PROMESSES, thriller social dans lequel Thomas Kruithof nous emmène suivre une Isabelle Huppert maire d'une ville du 93 et son assistant joué par Reda Kateb se battant contre l'insalubrité dans une cité. - IRRADIES, documentaire de Rithy Panh nous montrant toute l'atrocité dont l'Homme est capable. Enfin, on finit avec les coups de coeur et coups de gueule de nos chroniqueurs. Présentation : Claire Chroniqueurs : Pauline, Arthur, Enora, Victoire, Paul et Juliette
In this episode I chatted with Leslie Barnes and Joseph Mai, two scholars of film, about their new anthology The Cinema of Rithy Panh: Everything Has a Soul out with Rutgers University Press, 2021. As a child Rithy Panh survived the Khmer Rouge regime yet lost his immediate family during those awful years. He was fortunate enough to emigrate to France where he studied film and became a prolific director. Rithy Panh is now the most important film maker in Cambodia and in the Khmer diaspora. Committed to mentoring a new generation of Cambodian storytellers, he helped found the Bophana Audiovisual Resource Center which trains young Khmer film makers. The essays in The Cinema of Rithy Panh: Everything Has a Soul cover his diverse offerings but focus on the memory of the disaster of the Khmer Rouge years, as well as the 1976-1975 civil war and the Vietnamese occupation of the 1980s. Rithy Panh also engages the history of French colonialism and the explores social difficulties of workers caught in neo-liberal development projects. Leslie Barnes is a Senior Lecturer in French Studies in the School of Literature, Languages and Linguistics at Australian National University. Dr. Barnes has written Vietnam and the Colonial Condition of French Literature (University of Nebraska Press, 2014). Joseph Mai is an Associate Professor of French at Clemson University. Dr. Mai has published Robert Gay dig e on Guédiguian (Manchester University Press, 2017) and Jean-Pierre and Luc Dardenne (University of Illinois Press, 2010). Michael G. Vann is a professor of world history at California State University, Sacramento. A specialist in imperialism and the Cold War in Southeast Asia, he is the author of The Great Hanoi Rat Hunt: Empires, Disease, and Modernity in French Colonial Vietnam (Oxford University Press, 2018). When he's not reading or talking about new books with smart people, Mike can be found surfing in Santa Cruz, California. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network
In this episode I chatted with Leslie Barnes and Joseph Mai, two scholars of film, about their new anthology The Cinema of Rithy Panh: Everything Has a Soul out with Rutgers University Press, 2021. As a child Rithy Panh survived the Khmer Rouge regime yet lost his immediate family during those awful years. He was fortunate enough to emigrate to France where he studied film and became a prolific director. Rithy Panh is now the most important film maker in Cambodia and in the Khmer diaspora. Committed to mentoring a new generation of Cambodian storytellers, he helped found the Bophana Audiovisual Resource Center which trains young Khmer film makers. The essays in The Cinema of Rithy Panh: Everything Has a Soul cover his diverse offerings but focus on the memory of the disaster of the Khmer Rouge years, as well as the 1976-1975 civil war and the Vietnamese occupation of the 1980s. Rithy Panh also engages the history of French colonialism and the explores social difficulties of workers caught in neo-liberal development projects. Leslie Barnes is a Senior Lecturer in French Studies in the School of Literature, Languages and Linguistics at Australian National University. Dr. Barnes has written Vietnam and the Colonial Condition of French Literature (University of Nebraska Press, 2014). Joseph Mai is an Associate Professor of French at Clemson University. Dr. Mai has published Robert Gay dig e on Guédiguian (Manchester University Press, 2017) and Jean-Pierre and Luc Dardenne (University of Illinois Press, 2010). Michael G. Vann is a professor of world history at California State University, Sacramento. A specialist in imperialism and the Cold War in Southeast Asia, he is the author of The Great Hanoi Rat Hunt: Empires, Disease, and Modernity in French Colonial Vietnam (Oxford University Press, 2018). When he's not reading or talking about new books with smart people, Mike can be found surfing in Santa Cruz, California. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/film
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Magazine cultural radiofónico dirigido por Roser Ribas con la compañía de Paco Atero. Emisión desde los estudios de Bellvei Ràdio con la producción de David Canto. Contenido del programa dedicado a los JEMERES ROJOS: • ACTUALIDAD CULTURAL: 05:03 - [ARTE] Camboya condena la publicación de un artista por reeditar fotografías de las víctimas de los jemeres rojos. - [PATRIMONIO] Un parque de atracciones amenaza al templo Angkor Wat. • CINE Y SERIES EN STREAMING: 09:53 - [PELÍCULA] SE LO LLEVARON. RECUERDOS DE UNA NIÑA DE CAMBOYA (2017, Netflix). Dirección: Angelina Jolie. - [DOCUMENTAL] Exile (2016, Filmin). Dirección: Rithy Panh. • PERSONAJES DE LA SEMANA: 23:10 Sidney Schanberg y Dith Pran, cuya historia real inspiró la película 'Los gritos del silencio', dirigida por Roland Joffé. • DEMOCRACIAS Y DICTADURAS EN EL MUNDO: 31:14 • RECOMENDACIONES LITERARIAS: 44:24 'El infierno de los jemeres rojos', de Denise Affonço (Libros del Asteroide) y 'Labios de piedra', Nancy Huston (Galaxia Gutenberg). • PÍLDORA CULTURAL: 51:40 'Perdedor público'. A cargo de Diego Manzanares. • DESPEDIDA: 55:05 - Avance del próximo programa: yoga y meditación. Suscribíos a nuestro canal para recibir de la manera más cómoda todos nuestros podcasts. ¡Ahora también nos puedes ver en el canal de Youtube de Negra y Mortal! Nos podéis escuchar en Ivoox, Apple Podcast, Spotify, Podimo y en nuestra sección de Podcast en negraymortal.com Os invitamos a dejar vuestros comentarios tanto en nuestras cuentas en RRSS como enviando un correo electrónico a: cultura2@negraymortal.com ¡Gracias por vuestras escuchas!
Au sein de la photographie contemporaine, l’artiste Laurence Leblanc a tracé un chemin tout à fait singulier, éloigné des choses attendues ou des cases habituelles, et à l’écart des contingences du marché de l’art. Son œuvre plastique, un dialogue constant entre photographie, vidéo et son, fait confiance à son instinct. Surtout, elle est fidèle à la manière dont son histoire s’est construite, sur le socle d’une « liberté guidée » acquise dans ses jeunes années au sein d’un atelier de l’école Martenot. Avec Yannick Le Guillanton, nous faisons un tour d’horizon des différents moments de son parcours professionnel commencé aux côtés de Jacques Higelin puis de Peter Gabriel qu’elle a suivi lors de sa tournée mondiale « Secret World » au début des années 1990. Photographe de l’émotion, elle n’a eu de cesse de chercher à nous montrer ce qui se cache « sous l’apparente surface des choses et des êtres ». Avec Laurence Leblanc, la photographie est cet art de rendre visible l’invisible, d’immortaliser un monde avant qu’il ne disparaisse ou de rendre hommage à ceux qui ont survécu ou qui vivent au-delà de la mort, qu’il s’agisse des âmes errantes des victimes du génocide perpétré par les Khmers rouges qu’elle a cherché à faire surgir en faisant le portrait des figurines en argile de « L’Image manquante » du cinéaste Rithy Panh ou qu’il s’agisse des enfants qu’elle a saisis dans les rues cambodgiennes en produisant des images où le flou magnifie à merveille le mouvement pour la vie, coûte que coûte.
Die erste Doku heute erzählt vom Schmerz und der Trauer, die durch Krieg und den Einsatz von Massenvernichtungswaffen ausgelöst werden -„Irradiés" von Rithy Panh. Dazu unsere Wettbewerbs-Kritik. In „Wagenknecht“ steht die Linken-Politikerin Sarah Wagenknecht zwar im Mittelpunkt, eigentlich geht es der Dokumentarfilm-Regisseurin Sandra Kaudelka aber noch um etwas anderes. Und unser Berlinale-Splitter ist heute zum Abschluss unserer Berlinale-Reihe schon eine kleine Retrospektive.
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Matt Schlee from Cineccentric.com joins FBF to kick-off his "Around the World in 80 Films" essay series with a discussion about Cambodian film. We focus on the contemporary filmmaker Rithy Panh and his movies RICE PEOPLE, S21, and THE MISSING PICTURE (the latter of which is available streaming on Netflix). On this episode we also discuss my Facets DVD experience with SATANTANGO, my obsession with Telluride Film Festival, and the time my friends yelled at me after someone shit in the woods during a Weerasethakul film. (Mike and Stephanie, I am so glad I went to your wedding instead of a stupid film festival. Love you guys!) Intro & History of Cambodian Cinema: 0:00 - 26:00 Rice People: 26:00-38:00 S21: 38:00-54:00 Missing Picture: 54:00-1:08:00 Outro & Upcoming Episodes: 1:08:00 - End
Duration: 35 mins At SeaShorts 2018, which took place from 1 – 5 August 2018 in George Town, Penang, we caught up with Cambodian film director, screenwriter and producer Rithy Panh, and Park Sungho, programmer for S-Express Cambodia (a selection... The post Podcast 45: On Southeast Asian Film with Rithy Panh and Park Sungho appeared first on ArtsEquator.
In which Jeff and KC welcome activist, advocate, artist, and entrepreneur Silong Chhun to the studio; Silong slowly grows to accept being an artist; he throws a comedy show; he went to Green River Community College, does radio at KGRG; Silong does the raps; drops some wisdom; Jeff has a tough week; KC has a parcel stolen; KC talks about why she wants to be a counselor; KC talks about her plans for the future; Silong arrives in America; Silong talks about why his company has the name Red Scarf Revolution; wants to build a bridge for the kids coming after; kids need to know about their history; he was raised by both parents; the king sided with the Khmer Rouge to fight the Communists; we discuss First They Killed My Father; his dad was a Lon Nul soldier in hiding; Silong's mom and dad found each other in the camp; Khmer Krom faced racism from other Cambodians; Silong didn't join a gang because he couldn't fight (and he would cry); both Silong and KC's dads picked plants in the mountains; "You gotta let me fail!": KC's autobiography; "Tacoma’s a great place to be an artist"; his dad went to Cambodia and made a movie; Silong has a great idea for a restaurant; "it's like opening up a wound thats never gonna heal"; Silong still remembers lining up his first kickflip; he's naive about how stuff's supposed to work so he just does it; Silong's trying to put together a Netflix screening here in Tacoma; Silong's doin fancy things; flying out to do a keynote speech in Chicago at the Cambodian Heritage and Genocide Museum - cambodianmuseum.org; KC wants to be a keynote speaker someday; KC loves the new Writing Process theme song (courtesy of Sean of the Movie Babies podcast); and more! Plugs: November 12th - For the Record at Parlor Live 7:30 Sunday Taylor, Rivers, and McLain November 18th - Dockyard Derby Dames bout, Pierce College Steillacoom, WA Podcasts: Audible - Just Mercy, Brian Stevenson; Missing Microbes Mental Illness Happy Hour Citizen Tacoma Movie Babies Shoutouts: Narin Vann, Jason Anspach (author of the Galaxy's Edge series), Loung Ung, Rithy Panh Check out Silong's website: redscarfrevolution.com Get involved in the show! Find us on Facebook: Everything is Awesome Podcast With Jeff and KC Join our Facebook group, Friends of Everything is Awesome! on Twitter: @EIAPodcast or by email: everythingisawesomepodcast@gmail.com
BANGSOKOL - A requiem For Cambodia: From a time of colossal horror springs a work of immense compassion. - BANGSOKOL - A requiem For Cambodia: D'une époque d'horreur colossale jaillit un travail d'immense compassion.
In Cambodia's first Oscar-nominated film, director Rithy Panh uses clay animated figures, archival footage and voice-over narration to tell a deeply personal story. Starting with a photograph taken between 1975 and 1979 by the Khmer Rouge when they ruled over Cambodia, Panh uses the image as a source of contemplation, meditation and as a verbal and visual record of genocide. The only surviving records of the Cambodian genocide are the propaganda images and films that the Khmer Rouge created, compelling Panh to recreate the 'missing picture' between the state sanctioned lies. In the process creating a powerful document on the potency of the moving image and the brave act of bearing witness. Please join us for a a post-screening Q&A with the film’s director Rithy Panh and hosted by Philippa Hawker.
Following a screening of his Cannes-winning film The Missing Picture, Rithy Panh discussed his approach to the representation of suffering under the Khmer Rouge regime. Co-presented with Visible Evidence, with the support of the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada, the Consulate General of France in Toronto, the Asian Institute at the University of Toronto, the Dr. David Chu Program in Asia Pacific Studies and the Centre for Southeast Asian Studies, this Higher Learning event was held on August 20, 2015 at TIFF Bell Lightbox and was hosted by Deirdre Boyle, Associate Professor in the School of Media Studies at The New School in New York. To learn more about our upcoming events at TIFF Bell Lightbox and to access the Higher Learning Digital Resource Hub, including bibliographies, filmographies, and additional resources associated with this event, visit http://www.tiff.net/higherlearning
Listen in on another once in a lifetime interviews. Conducted in the prison S-21 where Chum Mey was held prisoner in the 70’s listen as he talks about his story, justice and why he feels he was one of seven people to survive the Khmer Rouge Killing machine.Chum Mey is one of only twelve known survivorsof the Khmer Rouge imprisonment in the S-21 Tuol Sleng camp, where more than 16,000 Cambodians were sent for execution. He is currently one of two surviving members still alive. He survived two months of torture and fear in a Khmer Rouge death camp, sustained by thoughts of his pregnant wife and unborn child. His life was only spared because of his high level of competence in machine repairing for Pol Pot’s soldiers.Marched at gunpoint into the provinces by his fleeing Khmer Rouge jailers following the Vietnamese invasion, he had a chance encounter with his wife and the young son who was born a few weeks after he was sent to the infamous Tuol Sleng prison in early 1977.“First they shot my wife, who was marching in front with the other women,” he said. “She screamed to me, ‘Please run, they are killing me now’. I heard my son crying and then they fired again, killing him. When I sleep, I still see their faces, and every day I still think of them”.In 2003 he appeared in the Rithy Panh documentary S-21: The Khmer Rouge Killing Machine along with Cambodian artist Vann Nath where they were reunited and revisited the former prison, now known as the Tuol Sleng Genocide Museum in Phnom Penh. They meet their former captors – guards, interrogators, a doctor and a photographer – many of whom were barely teenagers during the Khmer Rouge era from 1975 to 1979. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
The Missing Picture - (2013) Rithy Panh uses clay figures, archival footage, and his narration to recreate the atrocities Cambodia's Khmer Rouge committed between 1975 and 1979.
The Missing Picture - (2013) Rithy Panh uses clay figures, archival footage, and his narration to recreate the atrocities Cambodia's Khmer Rouge committed between 1975 and 1979.
Fler och fler dokumentärfilmare tar till nya grepp för att fånga publiken. Genom att använda animationer, dokumentära röster eller iscensättningar, förnyar de genren. Kino får besök av två dokumentärmakare som prövat nya formgrepp: Emma Thorsander i abortfilmen Embryo och Carl Javér i filmen om världens första hippiekollektiv - Freak Out. I bioaktuella ”Jag och mina två mammor” blandar regissören Jung Henin tecknade partier med filmat material när han beskriver sina erfarenheter som adoptivbarn från Sydkorea. Clio Barnards ”The Arbor”, Ari Folmans ”Waltz with Bashir” och Joshua Oppenheimers ”The Act of Killing” är andra exempel på dokumentärer som närmat sig sina ämnen på ett nytt sätt. Men är det farligt att röra sig bort från den traditionella dokumentären? Finns det en risk att trovärdigheten minskar när det vi ser inte är på ”riktigt”? Gränsen mellan verklighet och fantasi är som sagt inte alltid så skarp. Kinos reporter Johanna Langhorst har träffade regissörerna bakom "To the Wolf" som handlar om två utfattiga herdefamiljer i Grekland. En film som de kallar en fiktionaliserad dokumentär, där scener som ser ut att vara gjorda i en enda tagning, i själva verket är filmade med flera års mellanrum. I programmet hör vi också regissören Rithy Panh berätta om hur han återskapade Kambodjas blodiga historia med hjälp av lerfigurer i filmen ”The Missing Picture”. Lisa Bergström mötte Rithy Panh i Cannes. Dessutom en klassiker om Werner Herzogs film "Grizzly Man" från 2005 om Timothy Treadwell som vände civilisationen ryggen för att leva tillsammans med grizzlybjörnar i Alaska. Även det en form av dokumentär byggd på Treadwells efterlämnade filmsekvenser. Programledare: Saman Bakhtiari Producent: Nina Asarnoj
1-Crisi ucraina: Putin mantiene la pressione su Kiev mentre tratta con l'occidente. Aggiornamenti, interviste e analisi..2-Francia: la destra di Sarkozy senza pace. ..L'attuale segretario dell'ump Copé accusato di aver ..truffato il proprio partito. ..3-”dare in affidamento i bimbi di genitori islamisti”...La proposta shock del sindaco di Londra Boris Johnson...4-Primavere arabe: l'instabilità politica minaccia i beni culturali. Reportage dal cairo...5-l'eliminazione, il libro dove il male è raccontato da un sopravissuto del genocidio cambogiano. L'autore Rithy Panh è il regista dell'” immagine mancante”. ..6-Fiction: true detective, la serie tv con Mattew McConaughey...
1-Crisi ucraina: Putin mantiene la pressione su Kiev mentre tratta con l'occidente. Aggiornamenti, interviste e analisi..2-Francia: la destra di Sarkozy senza pace. ..L'attuale segretario dell'ump Copé accusato di aver ..truffato il proprio partito. ..3-”dare in affidamento i bimbi di genitori islamisti”...La proposta shock del sindaco di Londra Boris Johnson...4-Primavere arabe: l'instabilità politica minaccia i beni culturali. Reportage dal cairo...5-l'eliminazione, il libro dove il male è raccontato da un sopravissuto del genocidio cambogiano. L'autore Rithy Panh è il regista dell'” immagine mancante”. ..6-Fiction: true detective, la serie tv con Mattew McConaughey...
1-Crisi ucraina: Putin mantiene la pressione su Kiev mentre tratta con l'occidente. Aggiornamenti, interviste e analisi..2-Francia: la destra di Sarkozy senza pace. ..L'attuale segretario dell'ump Copé accusato di aver ..truffato il proprio partito. ..3-”dare in affidamento i bimbi di genitori islamisti”...La proposta shock del sindaco di Londra Boris Johnson...4-Primavere arabe: l'instabilità politica minaccia i beni culturali. Reportage dal cairo...5-l'eliminazione, il libro dove il male è raccontato da un sopravissuto del genocidio cambogiano. L'autore Rithy Panh è il regista dell'” immagine mancante”. ..6-Fiction: true detective, la serie tv con Mattew McConaughey...
durée : 01:29:57 - Les Grandes Traversées - Documentaire. Partons au Cambodge sur les traces du "Barrage contre le Pacifique", avec Vincent David, Luc Mogenet et Rithy Panh, puis écoutons une conversation autour de "Hiroshima mon amour" avec Marguerite Duras, Alain Resnais et Emmanuelle Riva.
durée : 00:57:59 - Les Grandes Traversées - Débat. Histoire, mémoire et justice, un triangle débattu par le cinéaste Rithy Panh et le peintre Sera, "passeurs de mémoire" ; l'historien Jacques Semelin, spécialiste des génocides et l'avocat en droit international Jean-Marie Biju Duval.
durée : 01:30:01 - Les Grandes Traversées - Documentaire. Vivre l'après Khmers Rouges et le génocide, 30 ans après la fin du régime de Pol Pot : mémoire, réconciliation et violence toujours actuelle, avec Vann Nath, l'un des sept rescapés du centre de torture Khmer Rouge S21, Rithy Panh.
Un film de Julie Bertuccelli César de la meilleure première œuvre 2004 Grand prix de la semaine de la critique Festival de Cannes 2003 Grand Prix du meilleur scénario 2001 À travers l’histoire d’un mensonge d’amour se dessine le portait délicat de trois femmes de trois générations dans la Géorgie d’aujourd’hui. LE FILM En Géorgie trois femmes de trois générations vivent seules dans un petit appartement à Tbilissi. La grand-mère, Eka, vieille dame délicieuse, francophile et légèrement nostalgique de l’époque stalinienne, où l’électricité était plus fiable, Marina, sa fille et sœur d’Otar, diplômée, gagne modestement et tristement la vie de la famille. Enfin, Ada, la petite-fille, interprète du russe au français, rêverait d’être à Paris, elle aussi… Otar, l’homme de la famille, le fils, le frère et l’oncle, médecin, a quitté le pays pour aller travailler en France et tenter d’obtenir une vie meilleure. Il téléphone de temps à autre et écrit en racontant Montmartre, Saint-Germain-des-Prés… Eka, revit et se transfigure à chaque missive, à chaque appel. Un jour, Marina et Ada apprennent qu’Otar est mort, tombé de l’échafaudage où il travaillait. Epouvantées, anéanties, elles se refusent à en parler à la grand-mère et décident de lui faire croire qu’il est toujours vivant. Ada écrit donc des lettres qu’elle invente en imitant l’écriture de son oncle, tandis qu’elle et sa mère se serrent la ceinture pour faire croire que rien n’a changé. Finalement la grand-mère n’y tenant plus, décide de partir pour Paris avec ses fille et petite-fille et de revoir Otar. Une comédie douce et amère, un film poignant où le dit et le non-dit créent une trame délicate, intense, subtile. Trois personnalités de femmes sublimes ; un peu comme la même femme à trois âges de la vie… Un « film-peinture de la vie en Géorgie » en plein chaos post soviétique aussi, filmé par une jeune réalisatrice, Julie Bertuccelli, au talent prometteur… à découvrir !!! LA REALISATRICE Julie BERTUCCELLI, documentaliste, a été assistante de Krzysztof Kieslowski, Bertrand Tavernier, Emmanuel Finkiel, Rithy Panh, Otar Iosselliani grâce auquel elle a découvert la Géorgie. Depuis qu’Otar est parti est son premier long métrage de fiction. « J’ai travaillé pendant six mois en Géorgie avec Iosseliani et je suis tombée amoureuse de ce pays, au carrefour de l’Europe et de l’Asie, au confluent des cultures et des civilisations. Les gens y sont chaleureux, attachants, truculents. Les Géorgiens sont des poètes, des peintres, des danseurs. Pour ce film, je suis partie d’une histoire authentique racontée par une amie géorgienne. Elle avait le mérite d’être à la fois romanesque et vraie. Avec Bernard Renucci, mon co-scénariste, nous nous sommes très vite éloignés de la réalité. Ce qui nous intéressait, c’était avant tout d’explorer les relations entre les trois femmes obligées d’habiter ensemble. En Géorgie, il n’y a pas de maison de retraite. Les vieux habitent donc avec les enfants et les petits enfants. Nous avons voulu aussi montrer comment elles ont vécu le passage entre le communisme et le capitalisme sauvage d’aujourd’hui. Quels sont à présent leurs désirs, leurs espoirs, leur devenir ? » LES COMEDIENNES Les trois comédiennes donnent aux personnages une authenticité et une sensibilité merveilleuses. Elles sont mises en valeur par la douceur des couleurs et l’atmosphère de tendre rêverie donnée par la caméra ; elles dégagent une grande harmonie et révèlent la profondeur subtile de ces trois femmes unies par le destin et si différentes. Dinara Droukarova, joue ADA, la petite fille, Nino Khomassouridze, MARINA, la mère et Esther Gorintin, EKA, la grand-mère. Cette dernière, âgée de 90 ans, avait déjà fait forte impression dans le film Voyages d’Emmanuel Finkiel. LE DVD VIDEO Compléments 10 scènes coupées (25 minutes) commentée par la réalisatrice Tbilissi impressions : montage photos Making of (40 minutes) : la préparation du film, le premier jour de tournage, les puces, le parc d’attractions Caractéristiques techniques Zone 2, pal, DVD 9, 16 compatible 4/3, son dolby digital 5.1 et stéréo, 98 minutes, couleur, film en VOST.