Podcasts about libanais

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Reportage International
Liban: les retraités aussi sont impactés par la crise

Reportage International

Play Episode Listen Later May 7, 2023 2:24


Au Liban, les retraités sont les plus impactés par la crise économique foudroyante que traverse le pays depuis quatre ans. Leurs pensions ont été englouties par l'effondrement du système bancaire. Des restrictions draconiennes ont été mises en place par les banques. Résultat : les plus âgés se retrouvent sans ressources. Alors que le Liban compte 11% de personnes de plus de 64 ans, ce sont des dizaines de milliers de retraités qui sont obligés de reprendre le travail malgré un âge avancé ou de dépendre de la charité. De notre correspondante à Beyrouth, Au Liban, les plus âgés sont les laissés-pour-compte de la crise. À Beyrouth, dans le quartier d'Achrafiyeh, Hekmat Skaff continue de tenir son épicerie malgré ses 80 ans. Comme 80% des Libanais, il ne cotisait pas à la retraite. Il avait donc économisé pour ses vieux jours. Mais son épargne est bloquée par sa banque : « On s'est fatigué pendant 60 ans jusqu'à aujourd'hui. Tout a été avalé par la banque. J'avais beaucoup d'argent à la banque, mais tout a disparu. J'aurais voulu voyager, découvrir le monde. » s'exaspère-t-il. À la place, Hekmat Skaff sera contraint de tenir son magasin jusqu'à la fin de sa vie. ► À lire aussi : Liban: la juge anticorruption libanaise Ghada Aoun démise de ses fonctions Tous les jeunes partent Ceux qui ne peuvent pas travailler dépendent de la charité, comme Bernadette Waked, 78 ans. Ancienne secrétaire de direction, la septuagénaire avait droit à une pension qui a perdu 95% de sa valeur à cause de la dévaluation : « J'avais un travail où j'allais tous les jours, j'avais un revenu. Aujourd'hui, je ne touche rien. J'ai trois ans de loyers impayés. Peut-être que je vais me retrouver à la rue. J'ai fait une dépression très forte. Et cette dépression a eu des conséquences sur ma santé. Nous sommes abandonnés, personne ne s'intéresse à nous à part les ONG. » Ce jour-là, elle reçoit la visite d'une équipe de l'association libanaise Amel, venue lui donner des repas chauds et vérifier son état de santé. Roy Melhem, médecin en gériatrie de l'association, raconte l'exode inéluctable que vit le pays depuis la crise : « Dans notre société, il n'y a pas plus d'emplois pour les jeunes. Tous les jeunes partent. Quand on va de maison en maison, on ne voit que des personnes âgées, seules. Bien sûr, leurs familles parlent avec eux, mais ils ne peuvent pas les voir, ni les emmener chez le médecin. On voit beaucoup de gens dans cette situation. Ils souffrent beaucoup et les cas augmentent de manière effrayante. » ► À lire aussi : Reportage au Liban: l'entreprenariat des femmes en temps de crise « L'État n'a aucune considération pour nous » Les retraités de la fonction publique ne font pas exception. Le général Georges Nader, a servi 35 ans dans l'armée de terre libanaise, en tant que général, il est maintenant à la retraite : « Avant la crise, mon salaire était de 4 500 dollars. Aujourd'hui, c'est 60 dollars. Mes enfants travaillent. Ce sont eux qui m'aident pour vivre. Imaginez, je suis général de brigade. » Depuis la crise, le sexagénaire est de toutes les manifestations pour demander une hausse des pensions des militaires. « L'État n'a aucune considération pour nous. Vous avez déjà vu des généraux manifester dans les rues ? Nulle part, sauf au Liban ! » D'après les Nations unies, 80% des retraités libanais ont besoin de l'aide de leur proche ou d'ONG pour survivre face à la crise. ► À lire aussi : Liban: nouvelle manifestation devant la Banque centrale à Beyrouth

Néo Géo
Le Mag d'Ici et d'Ailleurs : Entretien avec l'écrivain franco-libanais Sabyl Ghoussoub pour son roman “Beyrouth-sur-Seine”

Néo Géo

Play Episode Listen Later Mar 13, 2023 29:13


Sabyl Ghoussoub était cette année l'un des écrivains invités au festival Effractions, Festival des littératures contemporaines, à la BPI du Centre Pompidou. Après son passage dans l'émission en 2020, il était à nouveau l'invité de Bintou Simporé pour un Entretien dans le Mag d'Ici et d'Ailleurs de Néo Géo Nova autour de son roman “Beyrouth-sur-Seine” aux éditions Stock. Ce roman a obtenu le Prix Goncourt des lycéens 2022. Dans celui-ci le narrateur questionne ses parents sur leur pays d'origine, le Liban, sans savoir exactement ce qu'il cherche. Le récit mêle donc deux temporalités, celle de 1975 et celle d'aujourd'hui. C'est un livre qui aborde des thématiques comme celle de la quête identitaire, d'un pays en guerre, de l'immigration, mais qui parle surtout de légitimité et de sentiments. “Tout a commencé avec les photos. Il y a 6-7 ans, je vivais au Liban et je travaillais sur un projet de photos sur le village de ma mère. J'avais eu envie d'intégrer des photos d'archives aux photos contemporaines que je prenais. En farfouillant dans mes archives j'ai découvert les photos de mes parents dans les années 1980 à Paris, mais aussi les photos de la guerre, de Beyrouth détruite, d'eux qui se mettaient en scène dedans… Dès que j'ai découvert ces images j'ai réalisé qu'il y avait une part de la vie de mes parents que je connaissais pas.” Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Radio Maria France
Marie en Orient 2023-03-06 Notre Dame du Liban, protectrice des Libanais

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Mar 7, 2023 18:03


Avec Christine Salloum

Grand reportage
Avec les musulmans de Colombie

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 30, 2023 19:30


Le Grand reportage d'aujourd'hui nous emmène dans la ville de Maicao (Terre de maïs en langue indigène) dans le nord-est de la Colombie. La plus grande communauté de musulmans du pays andin y vit. Ce sont des descendants de Syriens, Libanais, Palestiniens et Turcs arrivés à la fin du XIXè siècle de l'Empire ottoman. Depuis, le nombre de musulmans dans le pays ne cesse de croître. Aujourd'hui, plusieurs villes disposent de mosquées ou de salles de prière. Alors que la majorité du pays est de confession chrétienne.  Notre correspondante en Colombie s'est rendue à Maicao, un vendredi saint, jour de grande affluence pour la prière à la mosquée. «Avec les musulmans de Colombie», un Grand reportage de Najet Benrabaa.  

Orient hebdo
Noël au Moyen-Orient: la situation des Chrétiens

Orient hebdo

Play Episode Listen Later Dec 25, 2022 19:30


Ils sont Irakiens, Égyptiens, Libanais, Palestiniens ou Syriens. Ils parlent arabe et parfois syriaque. Et ils fêtent la naissance du Christ, Jésus de Nazareth. Ce sont les chrétiens d'Orient, Pour en parler en ce jour de Noël, nous appelons Jean-Jacques Pérènnès à Jérusalem. Il est le directeur de l'École biblique et archéologique française.

Sur le fil
Au Liban en crise, le système D pour regarder la Coupe du monde

Sur le fil

Play Episode Listen Later Dec 2, 2022 6:39


Au Liban, l'équipe nationale n'est pas qualifiée pour la Coupe du monde au Qatar. Les Libanais aiment pourtant beaucoup le football et certains "ont besoin de ce divertissement" alors que le pays traverse une crise économique, sociale et politique sans précédent. Sauf que les matchs de foot ne sont pas retransmis gratuitement à la télévision. Alors comme pour beaucoup de choses dans la vie des Libanais, il faut s'adapter et trouver des solutions pour regarder ce mondial. Jonathan Sawaya, journaliste au bureau de Beyrouth nous raconte.  Vous pouvez aussi lire son reportage.   Réalisation : Antoine Boyer  Sur le terrain : Jonathan Sawaya et Kamal Mehanna.    Sur le fil est le podcast quotidien de l'AFP.  Vous avez des commentaires ? Des idées de sujets ? Envie de témoigner ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Nous aimons avoir de vos nouvelles.    Si vous aimez Sur le fil, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !          

Revue de presse internationale
À la Une: la baguette, symbole de la France, classée au patrimoine de l'Unesco

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Dec 1, 2022 4:58


Baguette. Forcément baguette. Cette « tranche de France » classée au patrimoine mondial de l'Unesco, lance le New York Times dans un long papier relatant les gloires et les misères de ce bout de pain, fierté nationale, « plus français [..] Peut-être que la Tour Eiffel ou la Seine », ajoute le journal américain.  Le président français, souligne le Washington Post, a même « fait une brève pause dans les mises à jour de sa visite d'État aux États-Unis pour rendre hommage à "250 grammes de magie et de perfection" qui résument un mode de vie », mais la baguette n'est plus forcément le gagne-pain des boulangers, comme le relève le New York Times. « Les boulangeries dans les zones rurales disparaissent, martelées par des forces économiques comme le lent évidement des villages français, et alors que la crise économique qui frappe l'Europe a poussé le prix de la baguette plus haut que jamais », raconte l'un des plus grands journaux des États-Unis. Certes, la baguette est « le pain le plus populaire », martèle encore le quotidien new-yorkais, « il s'en vend en France six milliards chaque année », mais « la baguette est menacée (...). La France perdant 400 boulangeries artisanales chaque année depuis les années 70 ». Alors si pour le Washington Post, cette« nouvelle a été accueillie avec enthousiasme dans les boulangeries », qui s'est probablement enflammé, le New York Times conclut lui avec un boulanger grognon et pessimiste. « Cette reconnaissance de l'Unesco n'est pas ce qui nous aidera à passer l'hiver », témoigne Pascale Giuseppi, derrière le comptoir de sa boulangerie près des Champs-Élysées. Période de deuil en Chine après le décès de Jiang Zemin « Même dans la mort, son timing était impeccable », attaque Politico. « Jiang Zemin, l'ancien président chinois propulsé au sommet du Parti communiste après le massacre de Tiananmen en 1989, est décédé mercredi à l'âge de 96 ans – juste au moment où une vague de protestations politiques balaie à nouveau le pays », souligne le site américain. Et comme en 1989, rappelle Politico, « le deuil de masse suscité par la mort soudaine de l'ancien chef du Parti Hu Yaobang a déclenché des manifestations, écrasées ensuite place Tiananmen (…). Aujourd'hui, comme alors, il est impossible pour le Parti communiste chinois d'interdire le deuil ou les activités commémoratives d'un ancien chef suprême », offrant là, abonde Politico, « des occasions incalculables d'exprimer leur désaccord et leur mécontentement face à l'état actuel de la politique chinoise ». « La mort de Jiang aurait difficilement pu arriver à un pire moment pour l'actuel dirigeant chinois », insiste de son côté le Guardian. Avec le recul, se dit le journal britannique, on ne peut pas faire plus diamétralement opposés que les règnes de ces deux hommes. « Jiang a sorti la Chine de son isolement, la Chine a connu la croissance. Grâce à lui, renseigne le South China Moring Post, Pékin a intégré l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce, et obtenu les Jeux olympiques d'été ». Alors que sous le président Xi Jinping,« la Chine s'est isolée avec les réglementations Covid et une politique étrangère agressive », note encore le Guardian. Richarlison, la nouvelle idole des Brésiliens Richarlison, salué comme« l'idole des Brésiliens » après l'ère Bolsonaro, clame le Guardian. Richarlison, c'est celui que l'on surnomme le pigeon, après son but fou, cette reprise de volée au Mondial face à la Serbie. Mais c'est « bien plus qu'un simple héros sportif », commente le journal britannique. « Les fans, les experts et les politiciens brésiliens se sont alignés pour saluer Richarlison comme un parangon de décence humaine, de compassion et de bon sens après quatre années exténuantes au cours desquelles le gouvernement d'extrême droite de Jair Bolsonaro a divisé la société ». Le journal britannique, énumérant les prises de positions passées inaperçues par chez nous d'un Richarlison sur le « racisme la pauvreté, la violence policière et sexiste, la destruction de l'environnement, de la forêt amazonienne, ou encore les droits LGBTQ », explique le Guardian. Iran/États-Unis au Mondial 2022, une rencontre sans conséquence À L'Orient le Jour, on est allé voir du côté des supporters du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Forcément avant-hier soir, dans ce bastion du mouvement politico-militaire libanais parrainé par Téhéran, tout le quartier était derrière la Team Melli « Les joueurs perses ont pu compter sur le soutien indéfectible d'une bonne partie de la banlieue sud », prévient d'emblée le reporter parti suivre la rencontre footballistique, mais à la teneur très politique dans le café Abou Assaf. Score final 1-0 pour la Team America. La banlieue sud de Beyrouth a-t-elle basculé dans le chaos, la violence comme Bruxelles au moment du Maroc Belgique ? Non, rien de tout cela : « Les Américains étaient plus solides, les Iraniens ne méritaient pas de gagner », dit Abbas. « Honnête », ajoute le journal de référence des Libanais francophones. Le foot sait parfois aussi calmer les esprits. Mais seulement pour 90 minutes.

Invité Afrique
George Philippe Ezalay: «Un attentat terroriste à Grand-Bassam était inimaginable»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 30, 2022 4:16


En Côte d'Ivoire, c'est aujourd'hui que doit s'ouvrir le procès de l'attentat terroriste de Grand-Bassam, perpétré le 13 mars 2016. Ce jour-là, trois hommes armés ont ouvert le feu sur la plage de cette station balnéaire, située à une cinquantaine de kilomètres d'Abidjan. Le bilan est lourd : dix-neuf personnes sont tuées (neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée) alors que trente-trois autres sont blessées. Georges Philippe Ezalay était à l'époque le maire de Grand-Bassam. Joint par RFI, il nous raconte cette journée d'horreur telle qu'il l'a vécue. RFI: D'abord, dans quelles circonstances avez-vous pris connaissance de cette attaque terroriste de Grand-Bassam ? Georges Philippe Ezalay: J'étais en fonction ce dimanche, on avait une personnalité importante avec une délégation qui était en visite en Côte d'Ivoire donc j'ai dû, en tant que maire, demander à quelques adjoints et conseillers que l'on se retrouve à la mairie pour recevoir cette délégation. On a donc présenté la ville avec tous ses atouts, tous les projets que nous mettions en place et on devait ensuite avoir un déjeuner à ma résidence qui n'est pas loin de la mairie. Donc on s'est rendu à mon domicile en attendant un autre groupe qui était allé faire un peu de tourisme, une belle journée, et puis on a entendu ces bruits d'armes... Au départ, on a cru que c'était juste un anniversaire, des feux d'artifice ou un braquage. Et après ça devenait sérieux. En tant que premier magistrat de la ville, je suis sorti, parce que je ne suis pas loin de là.  Je suis sorti avec les hommes de mon support qui étaient avec moi et on s'est rendu compte que tout le monde fuyait : "Monsieur le maire, ça tire partout, on est en train de tuer tout le monde sur la plage", c'était vraiment la panique. Et le temps de mettre mes hôtes en lieu sûr, il a fallu donc que j'aille aux informations, voir un peu ce qu'il se passait puis on s'est rendu compte que c'était sérieux.  Au moment où vous prenez conscience de la gravité des évènements, que vous dites-vous ? Vous savez, c'est tout qui passe dans ma tête, ce n'est pas possible, on est tellement loin de s'imaginer qu'il pourrait y avoir une attaque terroriste en Côte d'Ivoire et en plus à Grand-Bassam, c'était inimaginable ce qui s'est passé. Et tout de suite, il faut organiser ce qu'on peut organiser, il fallait aller à l'hôpital, voir un peu les blessés, il y avait des morts, c'était indescriptible. Tout a été très vite vous savez, c'était effroyable ce qui s'est passé, parce que tirer sur des personnes innocentes qui étaient venues pour vivre, pour prendre plaisir au bord de la mer, la plage, c'est ça Bassam. C'est du tourisme. Et puis voir la vie enlevée comme ça pour rien du tout... Après, il a fallu organiser tout le reste, on a eu une grande rencontre au stade avec des milliers de personnes, avec le gouvernement, le président de la République lui-même et son épouse sont venus délivrer des messages pour rassurer les populations. Et on a même eu l'occasion, c'était historique aussi, d'avoir un conseil des ministres exceptionnel qui a été organisé à Bassam. L'attentat a fait l'objet d'un point et à cette occasion, le gouvernement avait décidé de mettre un fonds à la disposition de tous les opérateurs économiques, parce que c'est clair que Bassam a été impacté pendant des jours, voire des mois, par cette situation. Justement, six ans après, vous diriez que la ville de Grand-Bassam porte encore les stigmates de cet attentat ? Ou la vie normale a repris son cours ? Je pense honnêtement que ce qui fait un des points forts de cette ville, c'est que c'est une ville qui est ouverte sur la vie, parce qu'il y a le soleil, les plages, l'eau, des contacts... Parce que vous savez, Bassam a été la première capitale de la Côte d'Ivoire, c'est une ville qui a des contacts donc dans les six mois les choses sont rentrées dans l'ordre. Et les Bassamois ont été résilients par rapport à cette question, c'est vrai qu'une fois par an il y a ce mémorial qu'on a érigé à la descente du pont de la victoire où on a indiqué les noms de toutes ces victimes, donc une fois par an, on vient pour se souvenir de ce qui s'est passé. Mais au-delà, je pense que la vie a repris le dessus sur cette barbarie, sur la mort qui a été semée ce jour-là.  Selon vous, que peut-on attendre du procès qui s'ouvre ce mercredi ? Il faut espérer que ceux qui ont été à la base de cette tragédie reconnaissent qu'ils ont fait du tort à des familles entières, ont brisé des vies, et que ça ne peut pas rester impuni.

NFT Business
Bitcoin, échappatoire à la tyrannie, argent de la liberté !

NFT Business

Play Episode Listen Later Nov 28, 2022 69:46


Nous avons reçu Alexandre Stachtchenko, Cofondateur Blockchain Partner, Directeur Blockchain et Cryptos chez KPMG France, Cofondateur & Board-Member de l'ADAN. Alexandre est à nos yeux un combattant en costume, habité par des convictions profondes, il milite. Non le Bitcoin n'est pas inutile, spéculatif, polluant, dangereux, … Il porte la parole pour que nous comprenions que son impact dépend d'où on se trouve sur terre. Les enjeux ne sont pas les mêmes de part et d'autre de l'hémisphère. Si on se trouve en Europe, bancarisé, avec des solutions de virements qui fonctionnent, avec une monnaie stable, alors Bitcoin, peut sembler peu compétitif face aux monnaies classiques dites FIAT. Pourtant, chacun y va, chacun un peu de son avis, c'est bien, ce n'est pas bien, j'y crois, je n'y crois pas… Alexandre rappelle que non, tout le monde n'a pas le luxe d'être bancarisé ! Si l'on pense à des pays comme le Mexique, la Colombie, le Costa Rica, ou encore la Turquie, la majorité des habitants sont loin d'y vivre comme un Français moyen. C'est majoritairement pour ces gens-là que Bitcoin prend toute sa puissance actuellement. On a tendance à l'oublier, mais l'écrasante majorité de la population mondiale n'a pas notre luxe ! Taux de bancarisation en France = 95% ≥ 15% au Niger. Les Libanais ou encore les Grecs, il y a quelques années, n'ont pas eu le loisir de revoir l'argent qu'ils avaient mis en banque. On vous vend la monnaie classique en vous disant qu'elle est stable alors que si l'on y regarde de plus près des monnaies de pays comme celle de la Turquie, du Liban, de l'Argentine, du Nigeria, du Brésil, du Venezuela, du Zimbabwe, ou encore de l'Iran, elles se sont toutes déprécier d'au moins 20% face au dollar en 2020 ! Et nous, on se pense à l'abri, pourtant l'inflation aujourd'hui est déjà à 10%. Les images de Libanais qui attaquent leur banque ça vous parait loin et pourtant… La stabilité n'est plus une norme ! Il est temps de se poser la question de savoir si l'on préfère préserver son capital dans un actif volatil, mais haussier, ou dans des actifs non-volatiles, mais baissiers (inflation). Donc avant de penser que le bitcoin est le diable incarné, pensez : À l'Ukrainien qui veut quitter son pays en temps de guerre Au Congolais qui souhaite recevoir des dons du monde entier à la suite d'une éruption volcanique Aux femmes afghanes qui souhaitent fuir le régime Taliban ou simplement vivre sur place avec un début de liberté financière À UNICEF qui souhaite s'assurer de l'utilisation de ses financements Les exemples de l'utilité de Bitcoin, il y en a plein ! La Human Rights Foundation qualifie d'ailleurs Bitcoin d'« échappatoire à la tyrannie », « argent de la liberté » et rappelle que plus de la moitié de la population mondiale vivait en 2021 sous un régime autoritaire. De l'argent « Sans-frontières », « résistant à la censure ». Ces avantages sont incompréhensibles pour nous et pourtant ils sauvent des vies et ont une utilité majeure. Alexandre parle, écoutez-le ! Bonne écoute.

Afrique Économie
RDC: Boom immobilier à Lubumbashi, quels débouchés pour les Congolais [2/3]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 28, 2022 2:16


À Lubumbashi, des villas de standing, des immeubles, des hôtels, des complexes commerciaux poussent comme des champignons aussi bien dans le centre commercial que dans le nord et l'ouest de la ville. Mais quels débouchés ce boom de la construction crée-t-il pour les jeunes travailleurs congolais ? De notre correspondante à Lubumbashi, Un projet de construction va de l'étude de ce projet jusqu'à sa mise en œuvre. Or, l'essentiel de ce processus échappe aux jeunes Congolais. À Lubumbashi, des sociétés de construction comme Safricas, Forrest, Edile Construction, ou des sociétés chinoises et indiennes se taillent la part du lion, ce que déplore Isidore Dibala, vice-président provincial de l'ordre national des architectes.  « Nous sommes surpris de voir que des projets tombent du ciel et on commence à les construire », s'étonne Isidore Dibala. « Il n'y a même pas de plaque qui indique quel bureau d'études a conçu le projet et quelle entreprise de construction l'exécute. Donc, les architectes ne sont pas associés à ce semblant de boom immobilier. »  Un avis que partage Franck Shimba, ingénieur en construction. Pour lui, le seul marché qui reste aux Congolais est celui des petites et moyennes habitations des privés. Pourtant, l'expertise ne manque pas, estime-t-il. « En tout cas, ce n'est pas facile d'avoir de gros marchés. Souvent ce sont des particuliers qui ont recours à nous. Voyez, dans notre ville, ce sont plus des Libanais, des Chinois qui ont ces marchés-là. Nous Congolais… On dirait qu'on ne nous fait pas trop confiance », pense Franck Shimba.  ► À lire aussi : RDC: à Lubumbashi, les prix de l'immobilier s'envolent Un secteur qui attire les jeunes Certains ont cependant su trouver des débouchés. Ils ont créé leurs propres agences immobilières, même si là aussi, la concurrence est rude. Patrick Bondo est directeur de l'agence PDM crée il y a 2 ans. « Oui, nous avons des marchés. Nous faisons nos preuves. D'ailleurs, la plupart de nos clients ne viennent que par recommandation, c'est que nous avons montré de quoi nous sommes capables », avance-t-il Malgré les difficultés, la filière du bâtiment attire les jeunes. Daniel Kimpinde est étudiant en Bac 2 Architecture à l'université de Lubumbashi. Crayon à la main, il conçoit le plan d'une guest house pour enseignants. Daniel croit en l'avenir de son métier. « En sachant que le secteur de l'immobilier attire du monde aujourd'hui, on se dit que si l'on terminait les études, on pourra concevoir des projets pour nos proches. Toutefois, on garde à l'esprit qu'on pourra un jour participer à de grands projets », explique l'étudiant. Les jeunes Congolais œuvrant dans le secteur de l'immobilier espèrent voir l'État promouvoir l'expertise locale.

Reportage international
Aux Émirats arabes unis, l'essor de la langue française

Reportage international

Play Episode Listen Later Nov 19, 2022 2:18


À l'occasion du sommet de la francophonie qui se tient les 19 et 20 novembre en Tunisie, cap sur les Émirats arabes unis. Ce pays de la péninsule Arabique est devenu membre associé de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) en 2018. La langue française y joue un rôle de plus en plus important, même si l'arabe reste sa langue officielle.  De notre correspondant à Abu Dhabi, En plein cœur de Dubaï, la voix de Dalida résonne dans les rayons de Culture&Co. Cette librairie francophone, la première dans la région, a ouvert ses portes en 2006. Son responsable, le Libano-Canadien Michel Choueiri, sert aujourd'hui une clientèle variée. Environ 300 000 locuteurs francophones vivent aux Émirats arabes unis. « Il y a une communauté assez importante qui est formée de Français, de Belges, de Suisses, de Canadiens, de Libanais, mais aussi de Syriens, d'Égyptiens francophones, explique le libraire. Des maghrébins, des africains... Et aussi des non-francophones qui mettent leurs enfants dans les écoles françaises. » Dans ce pays du Golfe, près de 90% de la population est étrangère. Parmi eux : Mehtap Teke. Cette auteure belgo-turque installée aux Émirats vient récupérer ce jour-là à la librairie des exemplaires de son tout premier roman qu'elle doit dédicacer. Selon elle, la culture francophone rayonne aux Émirats arabes unis : « Je pense notamment au Louvre à Abou Dhabi, mais également à la Sorbonne qui est implantée là-bas. À Dubaï, nous avons l'Alliance française qui organise de nombreuses activités culturelles, notamment des spectacles, des expositions, des concerts et qui invite de nombreux artistes de renom à venir rencontrer leur public. » Le français, une langue internationale ?  L'Alliance française est une organisation internationale à but non lucratif qui a pour mission de promouvoir la francophonie dans le monde. En plus de ces évènements culturels, l'Alliance propose aussi des cours de français. Kholood Al Sayyah est l'une des étudiantes. Cette avocate émirienne apprend le français depuis plusieurs années. « La langue française est riche, affirme-t-elle. C'est une langue internationale, parlée sur les cinq continents. La langue française permet d'apprendre une nouvelle culture et de nouvelles traditions et te permet aussi d'évoluer, de penser. Cette langue permet d'être en contact avec d'autres pays, c'est une langue importante. » Après la signature d'une convention entre la France et les Émirats arabes unis en 2018, le Français a été réintroduit dans les écoles publiques émiriennes.

Reportage International
Aux Émirats arabes unis, l'essor de la langue française

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 19, 2022 2:18


À l'occasion du sommet de la francophonie qui se tient les 19 et 20 novembre en Tunisie, cap sur les Émirats arabes unis. Ce pays de la péninsule Arabique est devenu membre associé de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) en 2018. La langue française y joue un rôle de plus en plus important, même si l'arabe reste sa langue officielle.  De notre correspondant à Abu Dhabi, En plein cœur de Dubaï, la voix de Dalida résonne dans les rayons de Culture&Co. Cette librairie francophone, la première dans la région, a ouvert ses portes en 2006. Son responsable, le Libano-Canadien Michel Choueiri, sert aujourd'hui une clientèle variée. Environ 300 000 locuteurs francophones vivent aux Émirats arabes unis. « Il y a une communauté assez importante qui est formée de Français, de Belges, de Suisses, de Canadiens, de Libanais, mais aussi de Syriens, d'Égyptiens francophones, explique le libraire. Des maghrébins, des africains... Et aussi des non-francophones qui mettent leurs enfants dans les écoles françaises. » Dans ce pays du Golfe, près de 90% de la population est étrangère. Parmi eux : Mehtap Teke. Cette auteure belgo-turque installée aux Émirats vient récupérer ce jour-là à la librairie des exemplaires de son tout premier roman qu'elle doit dédicacer. Selon elle, la culture francophone rayonne aux Émirats arabes unis : « Je pense notamment au Louvre à Abou Dhabi, mais également à la Sorbonne qui est implantée là-bas. À Dubaï, nous avons l'Alliance française qui organise de nombreuses activités culturelles, notamment des spectacles, des expositions, des concerts et qui invite de nombreux artistes de renom à venir rencontrer leur public. » Le français, une langue internationale ?  L'Alliance française est une organisation internationale à but non lucratif qui a pour mission de promouvoir la francophonie dans le monde. En plus de ces évènements culturels, l'Alliance propose aussi des cours de français. Kholood Al Sayyah est l'une des étudiantes. Cette avocate émirienne apprend le français depuis plusieurs années. « La langue française est riche, affirme-t-elle. C'est une langue internationale, parlée sur les cinq continents. La langue française permet d'apprendre une nouvelle culture et de nouvelles traditions et te permet aussi d'évoluer, de penser. Cette langue permet d'être en contact avec d'autres pays, c'est une langue importante. » Après la signature d'une convention entre la France et les Émirats arabes unis en 2018, le Français a été réintroduit dans les écoles publiques émiriennes.

Code source
Alan Geaam, chef étoilé franco-libanais, raconte son parcours mouvementé

Code source

Play Episode Listen Later Nov 9, 2022 21:13


Alan Geaam grandit dans le nord du Liban, à Tripoli, en pleine guerre civile. Enfant, il regarde à la télévision une émission culinaire présentée par le chef étoilé Joël Robuchon, et découvre avec émerveillement la cuisine française. Le 2 mars 1999, à 24 ans, il atterrit à l'aéroport d'Orly avec l'envie de réaliser son rêve, devenir chef cuisinier en France. Les premiers mois sont difficiles mais Alan s'accroche. En autodidacte, il apprend les rudiments de la cuisine française et il accumule de l'expérience dans plusieurs restaurants de la capitale. En 2007, il ouvre son premier restaurant et dix ans plus tard, le 5 février 2018, Alan décroche sa première étoile Michelin.Pour Code source, Alan Geaam raconte son histoire au micro de Raphaël Pueyo.Alan Geaam partage ses recettes et revient sur son parcours dans un livre intitulé “Mon Liban”, publié aux éditions Hachette.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Raphaël Pueyo, Clara Garnier-Amouroux et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network, Epidemic Sound - Identité graphique : Upian - Archives : INA, Guide Michelin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage international
Liban: l'énergie solaire à la rescousse des établissements scolaires

Reportage international

Play Episode Listen Later Oct 13, 2022 2:32


Au Liban, les pénuries d'électricité pèsent sur le quotidien des écoliers et des étudiants. À cause de la crise économique, le fournisseur national de courant, Électricité du Liban, n'est plus en mesure d'alimenter les foyers, les écoles et les infrastructures. Le seul recours : s'abonner à des groupes électrogènes fonctionnant au mazout. Pour rompre cette addiction aux énergies fossiles, les écoles libanaises se tournent de plus en plus vers le solaire. Reportage sur place de Sophie de Guignon. Pour sauver la rentrée, une centaine d'écoles libanaises ont fait le choix de l'énergie solaire, grâce au financement de 3,3 millions d'euros d'une ONG locale. Parmi les bénéficiaires, un établissement privé arménien de la banlieue Nord de Beyrouth. Sur le toit, une équipe d'ouvriers installe 70 panneaux solaires et cinq batteries. Cette initiative est une aubaine pour le père Leo Goriun Jenanian, responsable de l'institution : « Tous les matins, avant d'utiliser une classe ou de faire une activité, on se demandait combien ça allait nous coûter en électricité. On envisageait même de faire cours à la lumière de la bougie à la rentrée. » Un tiers du budget de l'école était dédié aux factures de groupes électrogènes l'an dernier. Désormais, les économies réalisées grâce aux panneaux photovoltaïques seront utilisées pour diminuer les frais d'inscription des élèves.   Énergie solaire: un rêve qui coûte cher Elia Yasmine dirige les travaux pour l'entreprise Ecosys, dont le carnet de commande ne désemplit pas : « La demande n'arrête pas d'augmenter. Je n'aurais jamais imaginé que ça atteigne ce niveau-là. Avant, l'énergie solaire, c'était vu comme un extra, un geste écologique, pour les gens écolos, explique la dirigeante. Aujourd'hui, malheureusement, c'est le rêve, l'objectif de n'importe qui d'avoir des panneaux photovoltaïques. »   Un rêve très cher. L'investissement coûte environ 8 000 euros par foyer. Une somme que seule une poignée de Libanais peuvent débourser en pleine crise économique. À la sortie de l'école, de plus en plus d'élèves étudient donc dans le noir. Car l'État ne fournit presque plus d'électricité et leurs parents n'ont pas les moyens de payer un générateur. Dans le quartier de Mar Michael à Beyrouth, la famille Kokejian attend la visite de Marina al Khawand, 21 ans. Elle dirige Medonations, une ONG spécialisée dans les dons de médicaments. Dans sa besace, la jeune femme apporte aussi des sac-à-dos munis de panneaux solaires pour Souren, 13 ans, et Katia, 10 ans. « Tu sais ce qu'on peut faire avec de l'énergie solaire et comment ça marche ? » demande-t-elle. « Grâce au soleil, répond Souren. Ça va être très utile quand je rentre de l'école. On n'a jamais d'électricité. Je pourrai charger mon téléphone pour faire mes recherches et mes devoirs. »  « On ne peut plus rêver aujourd'hui au Liban. Les étudiants vivent une des périodes les plus difficiles, regrette Marina al Khawand, ils n'ont même pas l'électricité pour allumer une lampe à la maison. »  Faute de réformes politiques, les énergies renouvelables sont une lueur d'espoir dans un pays plongé dans le noir depuis plus d'un an. ► À lire aussi : Le Liban au bord d'une grave crise constitutionnelle

Reportage International
Liban: l'énergie solaire à la rescousse des établissements scolaires

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 13, 2022 2:32


Au Liban, les pénuries d'électricité pèsent sur le quotidien des écoliers et des étudiants. À cause de la crise économique, le fournisseur national de courant, Électricité du Liban, n'est plus en mesure d'alimenter les foyers, les écoles et les infrastructures. Le seul recours : s'abonner à des groupes électrogènes fonctionnant au mazout. Pour rompre cette addiction aux énergies fossiles, les écoles libanaises se tournent de plus en plus vers le solaire. Reportage sur place de Sophie de Guignon. Pour sauver la rentrée, une centaine d'écoles libanaises ont fait le choix de l'énergie solaire, grâce au financement de 3,3 millions d'euros d'une ONG locale. Parmi les bénéficiaires, un établissement privé arménien de la banlieue Nord de Beyrouth. Sur le toit, une équipe d'ouvriers installe 70 panneaux solaires et cinq batteries. Cette initiative est une aubaine pour le père Leo Goriun Jenanian, responsable de l'institution : « Tous les matins, avant d'utiliser une classe ou de faire une activité, on se demandait combien ça allait nous coûter en électricité. On envisageait même de faire cours à la lumière de la bougie à la rentrée. » Un tiers du budget de l'école était dédié aux factures de groupes électrogènes l'an dernier. Désormais, les économies réalisées grâce aux panneaux photovoltaïques seront utilisées pour diminuer les frais d'inscription des élèves.   Énergie solaire: un rêve qui coûte cher Elia Yasmine dirige les travaux pour l'entreprise Ecosys, dont le carnet de commande ne désemplit pas : « La demande n'arrête pas d'augmenter. Je n'aurais jamais imaginé que ça atteigne ce niveau-là. Avant, l'énergie solaire, c'était vu comme un extra, un geste écologique, pour les gens écolos, explique la dirigeante. Aujourd'hui, malheureusement, c'est le rêve, l'objectif de n'importe qui d'avoir des panneaux photovoltaïques. »   Un rêve très cher. L'investissement coûte environ 8 000 euros par foyer. Une somme que seule une poignée de Libanais peuvent débourser en pleine crise économique. À la sortie de l'école, de plus en plus d'élèves étudient donc dans le noir. Car l'État ne fournit presque plus d'électricité et leurs parents n'ont pas les moyens de payer un générateur. Dans le quartier de Mar Michael à Beyrouth, la famille Kokejian attend la visite de Marina al Khawand, 21 ans. Elle dirige Medonations, une ONG spécialisée dans les dons de médicaments. Dans sa besace, la jeune femme apporte aussi des sac-à-dos munis de panneaux solaires pour Souren, 13 ans, et Katia, 10 ans. « Tu sais ce qu'on peut faire avec de l'énergie solaire et comment ça marche ? » demande-t-elle. « Grâce au soleil, répond Souren. Ça va être très utile quand je rentre de l'école. On n'a jamais d'électricité. Je pourrai charger mon téléphone pour faire mes recherches et mes devoirs. »  « On ne peut plus rêver aujourd'hui au Liban. Les étudiants vivent une des périodes les plus difficiles, regrette Marina al Khawand, ils n'ont même pas l'électricité pour allumer une lampe à la maison. »  Faute de réformes politiques, les énergies renouvelables sont une lueur d'espoir dans un pays plongé dans le noir depuis plus d'un an. ► À lire aussi : Le Liban au bord d'une grave crise constitutionnelle

Reportage international
La crise économique au Liban pousse de nombreux candidats à l'émigration clandestine

Reportage international

Play Episode Listen Later Oct 6, 2022 2:37


Il y a huit jours, une barque surchargée de migrants partie du Liban coulait en mer, au large de Tartous, en Syrie. Bilan dramatique : au moins cent morts avec à son bord des Libanais, des Syriens et des Palestiniens. Cette tragédie a braqué les projecteurs sur le nord du Liban où les départs clandestins vers l'Europe ont augmenté depuis 2020. La majorité des passagers sont Syriens rejoints par un nombre croissant de Libanais. En cause, l'effondrement, au Liban et en Syrie. Pêcheur du village d'Arida, Khaled Ali arrange ses filets près du fleuve Al-Kébir, qui se jette dans la Méditerranée ; sur l'autre rive, c'est la Syrie. Le nord du Liban est une région pauvre, isolée, avec une longue côte devenue un lieu de départs clandestins vers l'Europe. Un trafic que les pêcheurs voient grossir témoigne Khaled. « Avant, le trafic était faible, une barque par mois, maintenant, chaque jour il y a une ou deux barques. Ici à Arida, si on entre dix mètres en eau syrienne, le radar le détecte et on est intercepté. Les gens ne partent pas d'ici, mais de la côte voisine : Minié, Abdé, Cheikh Zennad. » Au bord du fleuve qui baigne Arida, Ahmed Nedawi, un autre pêcheur, montre les barques, à l'arrêt. Ce genre d'embarcations est devenu convoité par les trafiquants. « Des gens viennent sans cesse se renseigner pour acheter une barque. Mais c'est notre gagne-pain, on ne le vend pas. Avant, ça coûtait autour de 10 000 dollars. Aujourd'hui, c'est 25 000 ou 30 000. » Les pêcheurs d'Arida le jurent : le trafic ne part pas de chez eux. Mais dans d'autres villages, des hommes se sont mis à travailler, comme sentinelles. Au service de réseaux qui s'enrichissent. Khaled le pêcheur a perdu son cousin Ali, disparu dans le récent naufrage au large de Tartous. «C'est la crise qui alimente ces départs» « Mon cousin Ali voulait partir pour avoir un avenir et aider sa famille ici. C'est la crise qui alimente ces départs. Mais sans réseaux, il n'y aurait pas de traversées. Ces trafiquants persuadent les gens que d'autres sont arrivés en Europe sans encombre. Les gens vendent ce qu'ils ont, et ils partent. » Depuis le naufrage de Tartous, plusieurs villages du nord sont en deuil. À Qarqaf, où l'on vit de la terre, les habitants pleurent une mère, Salma, et ses quatre enfants. Seul le père des petits, Wissam Tellawi, a survécu, explique Abdel Rahman, l'oncle de Salma. « Wissam a cédé sa maison et ses terres au trafiquant et payé un peu d'argent pour voyager avec sa famille. Je ne connais pas personnellement ce trafiquant, mais il est d'un village voisin. Cela faisait un an que Wissam voulait voyager par la mer. Son beau-père le lui avait interdit. Nous ne savions pas qu'ils étaient partis. Nous, les proches de Salma, nous ne voulions pas qu'elle fasse ce voyage. » La maison, depuis, accueille des condoléances. Pour Abdel Rahman, pas de doute, c'est le désespoir causé par la crise au Liban qui a poussé la famille à partir. « Le plus jeune fils de Salma avait des problèmes d'élocution. Elle pensait qu'ici elle ne pourrait pas le soigner, mais qu'ailleurs ils se seraient peut-être occupés de lui, et que les enfants auraient reçu une bonne éducation. Ils visaient l'Italie, puis de là, d'aller en Allemagne. » Dans la région, les habitants sont persuadés que les départs clandestins vont se poursuivre, malgré le danger de la mer. ► À lire aussi: Naufrage au large du Liban: «Ici, quel futur avons nous, moi et mes enfants ?»

Reportage International
La crise économique au Liban pousse de nombreux candidats à l'émigration clandestine

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 6, 2022 2:37


Il y a huit jours, une barque surchargée de migrants partie du Liban coulait en mer, au large de Tartous, en Syrie. Bilan dramatique : au moins cent morts avec à son bord des Libanais, des Syriens et des Palestiniens. Cette tragédie a braqué les projecteurs sur le nord du Liban où les départs clandestins vers l'Europe ont augmenté depuis 2020. La majorité des passagers sont Syriens rejoints par un nombre croissant de Libanais. En cause, l'effondrement, au Liban et en Syrie. Pêcheur du village d'Arida, Khaled Ali arrange ses filets près du fleuve Al-Kébir, qui se jette dans la Méditerranée ; sur l'autre rive, c'est la Syrie. Le nord du Liban est une région pauvre, isolée, avec une longue côte devenue un lieu de départs clandestins vers l'Europe. Un trafic que les pêcheurs voient grossir témoigne Khaled. « Avant, le trafic était faible, une barque par mois, maintenant, chaque jour il y a une ou deux barques. Ici à Arida, si on entre dix mètres en eau syrienne, le radar le détecte et on est intercepté. Les gens ne partent pas d'ici, mais de la côte voisine : Minié, Abdé, Cheikh Zennad. » Au bord du fleuve qui baigne Arida, Ahmed Nedawi, un autre pêcheur, montre les barques, à l'arrêt. Ce genre d'embarcations est devenu convoité par les trafiquants. « Des gens viennent sans cesse se renseigner pour acheter une barque. Mais c'est notre gagne-pain, on ne le vend pas. Avant, ça coûtait autour de 10 000 dollars. Aujourd'hui, c'est 25 000 ou 30 000. » Les pêcheurs d'Arida le jurent : le trafic ne part pas de chez eux. Mais dans d'autres villages, des hommes se sont mis à travailler, comme sentinelles. Au service de réseaux qui s'enrichissent. Khaled le pêcheur a perdu son cousin Ali, disparu dans le récent naufrage au large de Tartous. «C'est la crise qui alimente ces départs» « Mon cousin Ali voulait partir pour avoir un avenir et aider sa famille ici. C'est la crise qui alimente ces départs. Mais sans réseaux, il n'y aurait pas de traversées. Ces trafiquants persuadent les gens que d'autres sont arrivés en Europe sans encombre. Les gens vendent ce qu'ils ont, et ils partent. » Depuis le naufrage de Tartous, plusieurs villages du nord sont en deuil. À Qarqaf, où l'on vit de la terre, les habitants pleurent une mère, Salma, et ses quatre enfants. Seul le père des petits, Wissam Tellawi, a survécu, explique Abdel Rahman, l'oncle de Salma. « Wissam a cédé sa maison et ses terres au trafiquant et payé un peu d'argent pour voyager avec sa famille. Je ne connais pas personnellement ce trafiquant, mais il est d'un village voisin. Cela faisait un an que Wissam voulait voyager par la mer. Son beau-père le lui avait interdit. Nous ne savions pas qu'ils étaient partis. Nous, les proches de Salma, nous ne voulions pas qu'elle fasse ce voyage. » La maison, depuis, accueille des condoléances. Pour Abdel Rahman, pas de doute, c'est le désespoir causé par la crise au Liban qui a poussé la famille à partir. « Le plus jeune fils de Salma avait des problèmes d'élocution. Elle pensait qu'ici elle ne pourrait pas le soigner, mais qu'ailleurs ils se seraient peut-être occupés de lui, et que les enfants auraient reçu une bonne éducation. Ils visaient l'Italie, puis de là, d'aller en Allemagne. » Dans la région, les habitants sont persuadés que les départs clandestins vont se poursuivre, malgré le danger de la mer. ► À lire aussi: Naufrage au large du Liban: «Ici, quel futur avons nous, moi et mes enfants ?»

Le Grand Témoin – Radio Notre Dame
Fouad Hassoun, entrepreneur libanais

Le Grand Témoin – Radio Notre Dame

Play Episode Listen Later Sep 28, 2022 23:23


Fouad HASSOUN, entrepreneur libanais, auteur de « J'ai pardonné » (Mame), & Marc FROMAGER, ex-directeur de l'AED, auteur de « Guerres, pétrole & radicalisme – Les Chrétiens d'Orient pris en étau » (Salvator) La scène se passe au Liban, à Beyrouth. On les appelle les braqueurs du désespoir. Une femme qui vivait bien veut récupérer ses économies à la banque qui, en faillite, lui refuse de lui verser quoi que ce soit. Elle va braquer la banque pour récupérer 14000 dollars sur les 20000 qui y étaient déposés. Elle voulait aider sa sœur qui était mourante. Au chapitre politique, le Parlement doit se réunir aujourd'hui pour élire nouveau président de la République, le mandat de Michel Aoun s'achevant fin octobre. Le Parlement libanais qui vient d'adopter un budget pour l'année 2022, l'une des principales conditions du Fonds monétaire international (FMI) pour débloquer une aide financière au pays plongé dans une crise socio-économique sans précédent. Cette situation nous invite-t-elle à baisser les bras ? Certainement pas. Le Liban reste porteur d'un message et c'est ce que veulent manifester Fouad Hassoun et Marc Fromager, porteurs du projet Phoenix – semeurs de paix.

Le Grand Témoin – Radio Notre Dame
Fouad Hassoun, entrepreneur libanais

Le Grand Témoin – Radio Notre Dame

Play Episode Listen Later Sep 28, 2022


Fouad HASSOUN, entrepreneur libanais, auteur de « J'ai pardonné » (Mame), & Marc FROMAGER, ex-directeur de l'AED, auteur de « Guerres, pétrole & radicalisme – Les Chrétiens d'Orient pris en étau » (Salvator) La scène se passe au Liban, à Beyrouth. On les appelle les braqueurs du désespoir. Une femme qui vivait bien veut récupérer … Continued

Néo Géo
Rencontre : plongez dans “Le Tumulte” du libanais Selim Nassib

Néo Géo

Play Episode Listen Later Sep 27, 2022 40:25


Suivre un personnage durant trois moments de sa vie à Beyrouth (Liban). C'est ce que propose le journaliste et écrivain Selim Nassib, avec le héros de son roman “Le Tumulte” (416 pages, sorti le 26 août aux éditions de l'Olivier). De son passage à l'âge adulte, à la naissance de ses convictions politiques en 1968, puis de sa couverture de la guerre civile libanaise (et de l'invasion du pays par l'armée israélienne en 1982) comme journaliste, Selim Nassib dépeint le ressenti d'une jeunesse libanaise, celle des années 1970 et 1980. Pour lui, écrire en s'inspirant de sa vie n'est pas une biographie. Car “le fait d'inventer un personnage de semi-fiction permet d'intégrer d'autres personnages réels comme de pure invention. De cette façon, créer des situations dans le prolongement de ce que j'ai vraiment vécu, qui n'ont rien à voir. Le tout fait ce livre. Tantôt, on sent que c'est vécu, tantôt on sent que cette frontière du réel tend à disparaître… ».Connu sous le nom d'“Oncle Selim” à Radio Nova (lors de ses collaborations dans Néo Géo), Selim Nassib est né en 1946 à Beyrouth. Installé en France depuis 1969, il est à de nombreuses reprises retourné au Liban pour couvrir la guerre civile comme journaliste pour plusieurs journaux dont Libération. Il publie son premier roman en 1991, L'hommes assis (Balland, 137 pages), anthologie de contes sur les relations entre juifs d'Israël et palestiniens. Suivrons les livres Le fou de Beyrouth, Oum et Un amant en Palestine et, récemment, L'Histoire de M (co-écrit avec la cinéaste Yolande Zauberman. “Le Tumulte” est son dernier roman, sorti cet été aux éditions de l'Olivier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Express Orient
Banques braquées par leurs clients : des Libanais désespérés veulent récupérer leur épargne

Express Orient

Play Episode Listen Later Sep 21, 2022 12:29


Au Liban, un visage a marqué l'actualité ces derniers jours : celui de Sali Hafez. La jeune femme a braqué sa banque pour récupérer ses propres économies, en vue de payer les soins de sa sœur atteinte d'un cancer. Les images de son braquage avec une arme factice ont fait le tour du monde. Dans le pays pourtant, ce n'était pas le premier. Reportage de notre correspondant Serge Berberi au Liban.

Info éco
Liban : la monnaie atteint un plus bas historique face au dollar

Info éco

Play Episode Listen Later Sep 20, 2022 4:50


La livre libanaise a atteint lundi un nouveau plus bas historique face au dollar américain sur le marché noir marché noir, à 39 000 livres libanaises pour un dollar. Une chute de plus de 95 % en 3 ans et qui a des conséquences dramatiques sur la vie des Libanais. Le pays fait face désormais à une inflation à trois chiffres et la pauvreté touche 80 % des Libanais.

Express Orient
Liban : les réfugiés syriens s'inquiètent de l'expulsion annoncée de 15 000 d'entre eux

Express Orient

Play Episode Listen Later Sep 14, 2022 12:30


Frappés depuis trois ans par la pire crise économique de leur Histoire, les Libanais acceptent de moins en moins la présence des réfugiés syriens. Depuis le début de la guerre en Syrie, ils sont plus de 800 000 à avoir trouvé refuge dans le pays, selon l'ONU. Aujourd'hui, Beyrouth dit préparer leur renvoi graduel dans leur pays d'origine. Un plan de retour contraint qui inquiète les organisations de défense des droits de l'Homme.

InterNational
Les Libanais fuient désormais par bateau

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 6, 2022 2:44


durée : 00:02:44 - La chronique d'Anthony Bellanger - La crise épouvantable qui secoue le pays depuis 2019 pousse de plus en plus de Libanais à prendre la mer pour rejoindre l'Europe.

Histoires du monde
Les Libanais fuient désormais par bateau

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Sep 6, 2022 2:44


durée : 00:02:44 - La chronique d'Anthony Bellanger - La crise épouvantable qui secoue le pays depuis 2019 pousse de plus en plus de Libanais à prendre la mer pour rejoindre l'Europe.

RTL Evenement
Liban : deux ans après l'explosion de Beyrouth, la population est toujours traumatisée

RTL Evenement

Play Episode Listen Later Aug 4, 2022 6:04


TÉMOIGNAGE - Il y a deux ans, la catastrophe avait fait plus de 200 morts et causé d'énormes dégâts dans la capitale où une crise économique et politique profonde affecte le quotidien des Libanais.

Invité de la mi-journée
Explosion du port de Beyrouth: «Certains Libanais craignent de ne jamais connaître la vérité»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Aug 4, 2022 6:31


Le 4 août 2020, 2 700 tonnes de nitrates d'ammonium entreposées dans un hangar du port de Beyrouth ont explosées détruisant une partie de la capitale, faisant 220 morts et plus de 6 500 blessés. Aujourd'hui, deux ans après ce drame, trois manifestations en mémoire des victimes et pour obtenir justice, convergeront le port. Entretien avec Karim Emile Bitar, directeur de l'Institut de sciences politiques de l'université Saint Joseph de Beyrouth, chercheur associé à l'IRIS.

Revue de presse française
À la Une: du mouvement dans le secteur de l'édition

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jul 30, 2022 4:16


Quand ça bouge dans l'édition, cela fait naturellement couler beaucoup d'encre. « Vivendi lâche Editis pour s'offrir Hachette », titre Le Monde. Le groupe de Vincent Bolloré « a fini par se rendre à l'évidence » : il ne pourrait pas détenir à la fois Lagardère Publishing (c'est-à-dire Hachette, Larousse, Livre de Poche et Hatier, entre autres) et Editis (qui comprend les maisons Plon et Bordas notamment). En d'autres termes, il ne pourrait pas détenir « les deux leaders de l'édition en France », explique Le Monde : « Jamais les autorités de la concurrence n'accepteraient une telle concentration, contre laquelle le reste du secteur était vent debout. » Vivendi vers Hachette, le joyau de Lagardère Publishing C'est donc Hachette, le joyau de Lagardère, qui a les faveurs de Vivendi. « C'était la décision logique », selon Le Monde, Lagardère Publishing est le troisième éditeur mondial de livres grand public et d'éducation, avec 2,6 milliards d'euros de chiffres d'affaires en 2021. Or, Hachette est sa marque principale. Alors, oui, « pour mettre la main sur Hachette, Bolloré tourne la page Editis », confirme Libération. Mais cette opération, affirme Libé, « ne rassure pas pour autant les professionnels du secteur et les salariés », ceux qui s'étaient opposés au projet de fusion Editis-Hachette tant voulu par Vincent Bolloré. Côté syndicat, pas de grand soulagement, « l'opération proposée pour le moment est nébuleuse », estime une cadre de la CFDT Livre et édition. Du Liban à l'Ouganda, des portraits à découvrir La Croix, pour sa part, nous emmène ce samedi au Liban. « Tenir dans le chaos ». Le quotidien catholique nous donne à voir la « vie d'une famille chrétienne à Beyrouth » : les Zoueïn, « une famille dans la tourmente ». « Le Covid, l'explosion dans le port de Beyrouth, la monnaie en chute libre, le prix de l'essence qui flambe, les médicaments introuvables, les denrées inabordables, les coupures d'électricité ou d'eau incessantes… Plus rien ne va », raconte La Croix. Reportage saisissant et important pour découvrir ou se rappeler l'ampleur de la crise qui touche le Liban et le quotidien des Libanais. Dans le genre portrait-courage, quelques pages plus loin, on peut également lire « Les nouveaux Mandela ». Une série de portraits qui présente des militants « se dressant pour défendre les droits humains », qui tentent « à leur échelle, de remettre le monde à l'endroit ». Aujourd'hui, on peut découvrir le portrait de Frank Mugisha, « défenseur ougandais des homosexuels ». Il refuse de s'exiler et il « risque quotidiennement sa vie pour porter la voix des homosexuels persécutés dans son pays, nous dit La Croix, ne demandant qu'une chose : le droit pour chacun, d'être soi ». Les premiers réservistes de la police nationale Il y a aussi ces Français qui s'engagent dans la réserve de la police nationale. « Ils sont épiciers, élagueurs, opticiens… » et « appelés à patrouiller en uniforme et en armes ». C'est à lire dans Le Figaro, qui nous emmène dans le « dojo improvisé au rez-de-chaussée du centre de formation de la police à Lognes, en Seine-et-Marne », où 65 stagiaires s'entraînent. « Cheveux poivre et sel pour certains, corps rebondis pour d'autres ». Ils ont entre 19 et 58 ans et « forment la toute première promotion de la nouvelle réserve opérationnelle de la police ». Comme eux, 6 891 citoyens se sont portés candidats, nous apprend Le Figaro. Formation sur leurs vacances, non rémunérées. Au total, les stagiaires vont tirer « 250 cartouches, autant qu'un élève en école des gardiens de la paix », mais tous ne veulent pas faire du terrain. À l'image de Jean-Charles, opticien dans le Val-d'Oise : « Je ne souhaite pas me retrouver sur la voie publique. À 56 ans, je n'ai plus trop envie de courir pour me prendre un frigo sur le coin du visage », dit-il. Reste à savoir maintenant comment ces « pionniers de la réserve seront accueillis dans les services, où pour l'heure, les interrogations se mêlent à la curiosité », rapporte Le Figaro. Mais le modèle a « déjà fait ses preuves en gendarmerie, qui affiche 28 000 réservistes opérationnels ». Un Français risque 116 ans de prison aux États-Unis Un jeune informaticien français de 21 ans, détenu au Maroc depuis deux mois, sur fond d'accusations de cybercriminalité risque très gros aux États-Unis. L'histoire est un peu folle, digne d'un polar, c'est Aujourd'hui en France qui nous la raconte. Le père témoigne dans le journal. Son fils, Sébastien Raoult, est accusé par le FBI d'avoir rançonné des entreprises sur le web. Il clame son innocence et son père le croit, nous dit Aujourd'hui en France. La famille a demandé l'extradition du jeune homme en France, car les actes auraient prétendument été commis sur le sol français. Une affaire judiciaire hors du commun...

Le Petit Journal Des Festivals
Les artistes libanais en résistance au Festival d'Avignon

Le Petit Journal Des Festivals

Play Episode Listen Later Jul 25, 2022 3:07


durée : 00:03:07 - Le petit journal de la culture - La 76e édition du Festival d'Avignon s'achève demain soir. Le 0ff se poursuit jusqu'au 30 juillet. Il y a encore beaucoup de spectacles à voir, dont deux pépites qui viennent du Liban, et qui dressent le portrait en creux de d'un pays miné par les crises.

Rencontre – Radio Notre Dame
Roger Khairallah, libanais, responsable des projets au Moyen-Orient de la Fondation Raoul Follereau

Rencontre – Radio Notre Dame

Play Episode Listen Later Jul 7, 2022 12:00


Invité Culture
La 76e édition du Festival d'Avignon, dernière édition pour Olivier Py

Invité Culture

Play Episode Listen Later Jul 6, 2022 3:35


La 76e édition du festival d'Avignon ouvre ce jeudi 7 juillet. Le Off, le plus grand marché du théâtre en Europe fort de ses 1 570 spectacles. Le In, avec une programmation d'une quarantaine de spectacles, s'ouvre dans la cour d'honneur du palais des Papes avec l'artiste russe Kirill Serebrennikov, le plus prisé du moment en France. Il adapte une nouvelle peu connue de Tchekov : Le moine noir. Olivier Py signe sa dernière édition avant de passer la main au metteur en scène portugais Tiago Rodrigues. RFI : C'est votre dernière édition comme directeur du festival d'Avignon, vous l'avez conçue dans cette optique ? Olivier Py : Ah non, pas du tout, au contraire. J'ai été complètement dans le déni, je n'ai pas du tout pensé que c'était le dernier. On l'a fait comme chaque année, avec le souci de faire découvrir des artistes, d'être soucieux de l'émergence, de la parité, de la diversité, d'une vision de l'international qui aille vers des lieux qu'on n'avait pas encore vu au festival. Non, c'est un festival comme les autres. Mais pas pour moi. Des artistes du Proche-Orient cette année Oui, cela disant, on avait fait un bon travail sur le monde arabe, le Moyen-Orient, le Proche-Orient en particulier, sur la Méditerranée aussi. Je pense que cela manquait au festival. Il était un petit peu nordique le festival autrefois. Et cette année, c'est vrai, des Palestiniens, des Libanais, des Libanaises, c'est important, c'est formidable. D'autant plus que ce sont des régions du monde dont on a souvent des mauvaises nouvelles. Donc en avoir des bonnes, c'est-à-dire avoir des spectacles, des élans poétiques, je crois que ça va aider à voir cette région-là d'un autre œil. Et vous-même, vous revenez à cette forme épique qu'on vous avait déjà connu avec La servante en 1995, une pièce qui vous a vraiment propulsé, Olivier Py, au festival d'Avignon ; elle durait 24 heures. Aujourd'hui, avec Ma jeunesse exaltée, un spectacle de 10 heures quand même, c'est une façon de boucler la boucle ? Oui, on peut dire ça puisque La servante en 1995 a été créée au gymnase Aubanel, où nous sommes. La première image, d'ailleurs, est très proche du décor de La servante, ensuite elle se transforme. J'aime les grandes épopées. Le grand format au théâtre a été une sorte de marque de fabrique. On espère emporter le public dans une épopée lyrique incroyable sous le signe d'arlequin, donc il y a beaucoup, beaucoup de comédies. Donc dix heures de verbes et de poésie, mais vous aimez aussi le cabaret, Olivier Py ? Miss Knife, votre personnage de travesti créé déjà il y a trente ans à l'heure où on n'en voyait pas beaucoup sur scène encore, revient en clôture du festival. Oui, avec l'orchestre d'Avignon, c'est une manière de faire un dernier salut. Et puis, j'invite sur ce plateau des copines, Angélique Kidjo, et puis les Dakh Daughters qui sont ukrainiennes, qui vivent à Kiev. On ne pouvait tout de même pas traverser ce festival sans avoir, même modestement, fait un salut à la tragédie ukrainienne. Ça m'a semblé important, alors je me suis dit faisons la fête tous ensemble. Les Ukrainiennes en fin de festival, l'artiste russe Kirill Serebrennikov en ouverture : Avignon, c'est la culture au-delà des conflits ? Ça serait merveilleux, pourquoi pas si c'était un signe de paix. Ce serait vraiment très beau, mais c'est vrai, ce n'était pas prémédité. Kirill et moi, nous avions pensé sa présence dans la cour il y a maintenant deux ans, à l'époque personne ne l'imaginait, en tout cas pas de cette ampleur. Et puis d'autre part, Kirill était encore sous le coup d'un procès ubuesque qui, en réalité, est un procès fait à un opposant du régime de Poutine, on n'était même pas certain qu'il puisse sortir de Russie pour pouvoir faire ce spectacle. Donc, c'était un autre contexte. Aujourd'hui, il a été très clair sur sa condamnation sans appel de l'attaque contre l'Ukraine et de la stratégie sanguinaire de Poutine. Ouverture du 76e festival d'Avignon, ce jeudi soir, à la cour d'honneur du palais des Papes avec Le moine noir de Tchekov, une petite nouvelle adaptée et mise en scène par Kirill Serebrennikov pour un grand spectacle j'espère. C'est ça, une petite nouvelle pour un grand spectacle.

Béarn Gourmand France Bleu Béarn
Le BEY : Un nouveau restaurant Libanais ouvre ses portes dans le centre de Pau !

Béarn Gourmand France Bleu Béarn

Play Episode Listen Later Jul 6, 2022 41:58


durée : 00:41:58 - Côté saveurs en Béarn Bigorre - Le Bey c'est d'abord l'histoire d'une rencontre , celle d'Angelina et Hervé au Liban , puis c'est une idée : faire partager la cuisine Libanaise et ses produits sains à Pau , c'est là que le chef cuisinier Rami intègre l'histoire. Le Bey ouvre dans quelques jours .

Quoi de neuf en Histoire ?
Episode 20, "Le Liban en guerre", Dima de Clerck

Quoi de neuf en Histoire ?

Play Episode Listen Later Jul 4, 2022 62:36


La Guerre du Liban (1975-1990) n'est pas seulement la guerre des Libanais. Les rivalités géopolitiques régionales et internationales ont fait du pays du Cèdre le lieu d'affrontement par procuration d'acteurs externes. Dima de Clerck et Stéphane Malsagne présentent une analyse transversale et non chronologique du conflit, abordant les multiples enjeux locaux et globaux, le rôle des combattants, la résilience des civils, le fonctionnement des institutions, l'ampleur de la tragédie. Henry Laurens disait: "Si vous avez compris quelque chose au Liban, c'est qu'on vous l'a mal expliqué" : ce livre n'est pas loin de le contredire. 

Express Orient
Liban : l'espoir d'une reprise économique avec le retour des touristes prévu cet été

Express Orient

Play Episode Listen Later Jun 15, 2022 11:56


Le Liban prévoit une fréquentation touristique exceptionnelle cet été. Après trois ans de crise, les Libanais attendent beaucoup de cette saison pour sortir la tête de l'eau. Pour évoquer la situation actuelle du pays, France 24 reçoit Diane Mazloum, écrivaine libanaise. Vivant à Paris, après avoir grandi à Rome, elle se demande ce qui la rend Libanaise dans un beau livre, "Le Musée National", tiré d'une expérience particulière : en décembre 2020, elle a pu passer la nuit au Musée National de Beyrouth.

Fais pas Chier_T'es Toxic ProMax
SYLVIA MENACE politiquement HASSAN HAYEK aka le libanais le plus intégré dans la Culture Sociale Africaine sans Complexe RESPECT X

Fais pas Chier_T'es Toxic ProMax

Play Episode Listen Later Jun 13, 2022 1:20


Will God answer your prayer if you don't end with, "In Jesus' name, Amen?" Learn what praying in the name of Jesus really means. I taught this week on the call of Abraham and the development of God's missionary call through the nation of Israel as they were responsible to communicate the truth of God to the cultures around them. They were given that great commission. The great commission didn't start in Matthew 28. It started with Abraham in Genesis 12 —the first three verses there —Abraham, chosen by God to raise up a nation who would then be God's priests to the world so that they would be a blessing to all of the nations. They had a unique role in the great monotheistic religion. The Jews were supposed to reflect morality to the world. Israel was to witness to the name of God. When they talked about the name of God and witnessing to God's name, that does not mean that they were to let everybody know what they called God, "Yahweh." Their goal wasn't to cover the countryside with evangelists who just let everybody know what the right word for God was. It meant something different. ☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆ https://linktr.ee/jacksonlibon --------------------------------------------------- #realtalk #face #instagram #SDF #SYNDICAT #DESPUTES #amour #take #couple #dance #dancers #vogue #voguedqnce #garden #tiktok #psychology #beyou #near #love #foryou #money #ForYouPizza #fyp #irobot #theend #pups #TikToker #couplegoals #famille #relation #doudou #youtube #twitter #tiktokers #love #reeĺs #shorts #instagood #follow #like #ouy #oyu #babyshark #lilnasx #girl #happybirthday #movie #nbayoungboy #deviance #autotrader #trading #khan #academy #carter #carguru #ancestry #accords #abc #news #bts #cbs #huru #bluebook #socialmedia #whatsapp #music #google #photography #memes #marketing #india #followforfollowback #likeforlikes #a #insta #fashion #k #trending #digitalmarketing #covid #o #snapchat #socialmediamarketing

On cuisine ensemble France Bleu Isère
Restaurant Libanais le Cèdre à Grenoble

On cuisine ensemble France Bleu Isère

Play Episode Listen Later Jun 7, 2022 22:16


durée : 00:22:16 - Circuit bleu - Côté saveurs - Ali Rteil vous invite à rencontrer la culture culinaire Libanaise

Forum - La 1ere
Le Hezbollah et ses alliés perdent la majorité au Parlement libanais

Forum - La 1ere

Play Episode Listen Later May 17, 2022 3:36


Interview d'Antoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes.

Décryptage
Le Liban peut-il sortir de la crise?

Décryptage

Play Episode Listen Later May 16, 2022 19:30


Le Liban attend les résultats définitifs des élections législatives qui ont eu lieu ce dimanche 15 mai 2022. Il s'agissait du premier scrutin depuis le soulèvement populaire massif d'octobre 2019, qui réclamait le départ d'une classe politique jugée corrompue et incompétente. Premières élections aussi depuis l'explosion massive au port de Beyrouth en août 2020 : elle avait fait 200 morts, et avait été largement imputée à la négligence des autorités. Frappés par une crise économique sans précédent, confrontés aux pénuries d'électricité, de carburant, de liquidités, les Libanais ont-ils saisi l'occasion de ce scrutin pour signifier une quelconque volonté de changement ? Ou le rendez-vous électoral de ce dimanche va-t-il consolider le système en place ? Les premiers résultats provisoires semblent indiquer que le Parlement sera fracturé en plusieurs camps. Dans ces conditions, que pourront faire les élus pour sortir le pays de l'abîme dans lequel il s'enfonce ? En auront-ils seulement la volonté ?  Décryptage avec :  - Aurélie Daher, enseignante-chercheuse à l'Université Paris-Dauphine et à Sciences Po Paris, spécialiste du Liban, auteure de l'ouvrage Le Hezbollah, Mobilisation et pouvoir (éditions PUF) - Joseph Bahout, directeur de l'Institut pour les Affaires publiques et internationales à l'Université américaine de Beyrouth.  

Les journaux de France Culture
Les Libanais appelés à renouveler leur parlement, dans un contexte de crise

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 15, 2022 9:55


durée : 00:09:55 - Journal de 9h - Les Libanais votent ce dimanche pour choisir leurs députés, alors que le pays traverse sa pire crise économique.

Histoires du monde
Beyrouth en vélo, est-ce vraiment rigolo ?

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Apr 28, 2022 3:17


durée : 00:03:17 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - Ecoeurés par les prix stratosphériques de l'essence et du gasoil, de plus en plus de Libanais choisissent... le vélo pour leurs trajets quotidiens. Récit.

InterNational
Beyrouth en vélo, est-ce vraiment rigolo ?

InterNational

Play Episode Listen Later Apr 28, 2022 3:17


durée : 00:03:17 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - Ecoeurés par les prix stratosphériques de l'essence et du gasoil, de plus en plus de Libanais choisissent... le vélo pour leurs trajets quotidiens. Récit.

Livre international
Pourquoi tant d'États arabes sont-ils à l'agonie?

Livre international

Play Episode Listen Later Apr 22, 2022 10:53


Le Liban, l'Irak, la Libye : Trois exemples qui illustrent l'état de déliquescence, voire de faillite dans lequel se trouvent plusieurs pays arabes, pour certains prisonniers d'un confessionnalisme récent ou plus ancien. Entretien avec Pierre-Jean Luizard, historien et directeur de recherche émérite au CNRS, auteur de Les racines du chaos. Alors que les Libanais se rendent aux urnes le 15 mai prochain, l'ampleur de la participation interroge déjà, car une rupture de confiance s'est installée entre la population et la classe politique. Les Irakiens, de leur côté, attendent toujours de connaître leur nouveau président, plus de six mois après la tenue des élections législatives. En Libye, la présidentielle est reportée sine die. Dans Les racines du chaos (éditions Tallandier), Pierre-Jean Luizard remonte le cours de l'histoire pour essayer de comprendre pourquoi des pays arabes tels que ces trois-là, mais aussi la Syrie ou le Yémen, sont à l'agonie. 

Les histoires de 28 Minutes
Beyrouth, ville fantôme / La bataille du pouvoir d'achat

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 12, 2022 45:23


L'émission 28 Minutes du 12/04/2022 Au programme de l'émission du 12 avril 2022 ⬇ Dans une Beyrouth fantomatique, l'horizon bouché de la jeunesse libanaise“Personne au Liban, ces dernières années, ne sait où va sa vie. […] On vit à la fois une absence de mémoire et une absence de futur.” Avec “Face à la mer”, le réalisateur et artiste libanais Ely Dagher nous emmène dans son pays abîmé et corrodé par la guerre civile et par les politiques qui s'en sont suivies. L'actrice et ingénieure franco-libanaise Manal Issa, vue dans “Memory Box”, y incarne Jana, de retour dans un Beyrouth à la fois familière et étrangère. Ely Dagher a pris le parti de filmer la capitale dans son aspect le plus contemporain, à la façon dont les Libanais en font actuellement l'expérience. Manal Issa et Ely Dagher sont les invités de 28 Minutes. Les deux finalistes de la présidentielle veulent baisser le coût de la vie / Macron - Le Pen : qui défendra le mieux le pouvoir d'achat ?Alors qu'a eu lieu dimanche 10 avril le premier tour de l'élection présidentielle, un sondage de l'institut OpinionWay indique que 60% des Français interrogés citent le pouvoir d'achat comme élément déterminant de leur choix dans le vote, en première position devant l'immigration, la santé, et l'écologie. Le question économique est donc au cœur des débats de l'entre-deux tours. Si la candidate RN, Marine Le Pen, en a fait le cœur de sa stratégie, en promettant des augmentations de 150 à 200 euros par mois pour les ménages, notamment grâce à des baisses d'impôts, le président actuel, Emmanuel Macron, n'a pas fait de ce thème le fondement de sa campagne, bien que cette dimension ne soit pas absente de son programme. Comment les finalistes de cette présidentielle convaincront les électeurs ? Qu'est-ce qui les réunit et qu'est-ce qui les oppose ? On en parle avec nos invités.Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et d'Alix Van Pée ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 12 avril 2022 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Reportage International
Des milliers de Libanais s'exilent à Chypre pour fuir un pays en faillite

Reportage International

Play Episode Listen Later Mar 22, 2022 2:32


Destination Chypre pour des milliers de Libanais alors qu'une crise économique et politique historique frappe leur pays depuis bientôt trois ans. Comme dans les années 80 où Chypre avait accueillis 100 000 Libanais fuyant la guerre civile, ces familles s'expatrient dans l'espoir d'une vie meilleure. Fini les coupures d'électricité, d'eau, les pénuries d'essences et de médicaments, devenues quotidiennes au pays du Cèdre. Situé à seulement une demi-heure de vol de Beyrouth, le plus petit pays de l'Union européenne est devenu une terre d'accueil pour de nombreuses familles aisées en quête de stabilité et pour offrir un avenir à leurs enfants.

Moyen Orientation
Khalil Gibran: inclassable écrivain libanais

Moyen Orientation

Play Episode Listen Later Feb 14, 2022 13:31


De Beyrouth à Boston en passant par Paris, Khalil Gibran a marqué la littérature arabe. Ce personnage intriguant est un des plus grands écrivains de son époque et pourtant, reste entouré d'une aura mystique. Dans cet épisode, nous essaierons de comprendre comment sa vie et son œuvre ont retenti dans le monde arabe et occidental. Quelle forme prend ses engagements, et quelle relation particulière entretient-il avec la spiritualité ?  Retrouvez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/moyen.orientation/ Et sur Twitter: https://twitter.com/moyenorientati1 Un podcast du label Podcut

Le Point J - RTS
Le Liban est-il au bord du gouffre?

Le Point J - RTS

Play Episode Listen Later Feb 7, 2022 12:40


80% des Libanais et des Libanaises vivent actuellement en dessous du seuil de pauvreté. Depuis deux ans, le pays traverse une crise profonde qui va en s'aggravant. Dans le Point J, l'analyse d'Emilie Sueur, co-rédactrice en cheffe du quotidien libanais L'Orient-Le Jour. Caroline Stevan Réalisation : Ludovic Labra Nous écrire : pointj@rts.ch

Sur le fil
Face à la crise, des Libanais fuient par la mer

Sur le fil

Play Episode Listen Later Jan 24, 2022 3:42


Le Liban est en plein naufrage économique. En deux ans, le pouvoir d'achat des Libanais s'est effondré alors que la livre libanaise a perdu plus de 95% de sa valeur. Quatre Libanais sur cinq vivent désormais en dessous du seuil de pauvreté, selon l'ONU. Certains Libanais n'ont d'autres choix que de prendre la mer, pour rejoindre clandestinement l'Union Européenne.  Sur le terrain : Hachem Osseiran et Dylan Collins. Récit : Camille Kauffmann. Sur le fil est le podcast quotidien de l'AFP. Envoyez-nous vos histoires et vos commentaires : podcast@afp.com. Abonnez-vous, laissez-nous des étoiles, des commentaires, et parlez de nous autour de vous !      

Sur le fil
Avec la crise, les Libanais délaissent la voiture

Sur le fil

Play Episode Listen Later Oct 26, 2021 3:37


Au Liban, avec la crise économique, le coût de la vie a grimpé, le prix des carburants s'est envolé. Et conséquence inattendue dans un pays où la voiture est reine, elle n'est plus au centre de la vie des Libanais qui se déplacent désormais à vélo, en bus privé ou en tuk-tuk.  Récit : Quentin Feral. Sur le terrain : Dylan Collins et Layal Abou Rahal. Ecrivez-nous vos histoires : podcast@afp.com. Abonnez-vous, laissez-nous des étoiles, des commentaires, et parlez de nous autour de vous !  

Sur le fil
Un an après l'explosion, Beyrouth toujours sous le choc + Bonus JO

Sur le fil

Play Episode Listen Later Aug 4, 2021 4:45


Le 4 août 2020, une explosion au port de Beyrouth fait 214 morts et plus de 6.500 blessés. Un an après, les séquelles psychologiques sont encore vives. Camille Kauffmann et nos équipes à Beyrouth ont recueilli le témoignage de Libanais très marqués par cette tragédie. Et après le reportage, Emmanuel Pionnier, le chef du service des sports de l'AFP revient dans son carnet de bord des Jeux Olympiques sur des courses à huis-clos à l'ambiance plutôt silencieuse. Sur le fil est le podcast quotidien de l'AFP. Ecrivez-nous vos histoires : podcast@afp.com. Et si vous aimez Sur le fil : abonnez-vous, laissez-nous des étoiles, des commentaires, et parlez de nous autour de vous !  

Your Table's Ready
Comptoir Libanais: In conversation with founder Tony Kitous

Your Table's Ready

Play Episode Listen Later Sep 26, 2020 39:13


Today we bring to you a special spotlight episode about Lebanon. I was in Beirut August 4th when the worlds 3rd biggest explosion happened - it killed more than 200 people, injured over 5,000 and 300,000 were made homeless. The collective loss is estimated between $10-15 billion. The devastation of the blast compounded with a failing government and a collapsed economy is what makes this horrible incident even more catastrophic. One of the ways I thought I could help is to bring you the story of how one of the most loved Lebanese restaurants in London came to be. I'm talking of course about Comptoir Libanais. When I contacted Tony Kitous, the founder, he was delighted to come on and chat with us. Kitous brought Lebanese food to the masses with Comptoir Libanais. His vision was to make Lebanese food as popular as the Italians made pizza. In this episode you'll learn of how an 18 year old moved to London from Algeria with nothing and worked the equivalent of 10 years in 4 to save enough money to open up his own restaurant. You'll hear about how he built his empire but also what changes he had to make to save the company when they hit trouble a few years back. Kitous has also written and released 4 cookbooks. In fact he has so kindly offered to donate 15 signed cookbooks to help raise money for Lebanon. If you are interested in buying a signed copy please email me carol.haidar@gmail.com or DM me on instagram -@yourtablesready. Support this show http://supporter.acast.com/your-tables-ready. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.