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En RD Congo, le Sénat a voté, à la majorité, la levée des immunités parlementaires de Joseph Kabila, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires. L'ancien président est accusé de trahison et de complicité avec l'AFC/M23..Ce vote des sénateurs a donné lieu à de nombreuses réactions..
Au Gabon près de 40 milles personnes annoncées au 1er meeting de Brice Clotaire Oligui Nguema. Le Président de la transition est le favori du scrutin sur le papier. Mais face au président de la transition , 7 autres candidats visent le fauteuil présidentiel et son principal adversaire s'appelle Alain Claude Billie BY NZE, le dernier premier ministre d'Ali Bongo Ondimba, se présente à ce scrutin, en homme de rupture avec le système déchu.
En Guinée, les autorités ont annoncé ce vendredi la dissolution d'une vingtaine de partis politiques parmi lesquels le parti de l'ancien président Alpha condé. Plusieurs autres ont aussi été suspendus. Une décision qui fait suite à une évaluation des partis politiques engagée par le pouvoir militaire. En octobre dernier, une cinquantaine avait déjà été suspendus.
Des policiers congolais sont arrivés depuis Bukavu au port de Goma dimanche. Deux villes sous le contrôle des rebelles du M23. Ils ont été "enrôlés" par le mouvement soutenu par Kigali et vont recevoir une "formation idéologique" avant de retourner travailler sur le terrain. À Goma, l'insécurité est toujours présente. Plusieurs jeunes hommes ont été retrouvés morts dans un quartier de l'ouest du centre-ville.
En Guinée, l'année 2025 sera une "année électorale cruciale" pour le pays, selon le général Mamadi Doumbouya. L'une des annonces phares de ce discours de nouvel an est celle de la reprise des activités politiques dans le pays avec, au programme, des élections présidentielles et législatives, ainsi qu'un référendum pour l'adoption d'une nouvelle Constitution.
Au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko a fait face ce vendredi aux députés dans le cadre de sa déclaration de politique générale. Un rendez-vous était très attendu, depuis sa nomination il y a presque neuf mois. Plusieurs annonces ont été faites par le premier ministre face a une opposition parlementaire critique.
A la Une de la presse, ce mardi 3 décembre, la décision du RN et de LFI de censurer le gouvernement de Michel Barnier, dont les jours à Matignon semblent comptés. La colère de la presse africaine après la mort, dimanche, d'au moins 56 personnes, en marge d'un match de foot en Guinée. Et la décision de Joe Biden de gracier son propre fils avant son départ de la Maison Blanche.
Guinea Conakry celebrated its 66th anniversary of independence on Wednesday with a huge military parade under the supervision of military junta leader Mamady Doumbouya. But in parts of the opposition's strongholds on the outskirts of the capital, angry youths opposed to celebration and set up roadblocks with garbage on the streets resulting in a scuffle with security forces. Reporter Karim Kamara has more from Conakry
As Guinea's draft constitution awaits a referendum date, it is already generating public debate because of a clause calling for general amnesty for members of the military junta. There is also a movement by some Guineans to petition junta leader Mamady Doumbouya to run for president. Faya Millimono, leader of the opposition Liberal Bloc Party, tells VOA's James Butty, a general amnesty would be like a blank check to commit crimes without accountability.
Guinea's capital, Conakry, was said to be quiet on Tuesday following Monday's sit-down strike to pressure the military junta to honor its promise of returning the country to democratic rule by the end of the year. Meanwhile, Reuters reported Monday that Guinea's National Transition Council had published online the country's draft constitution. Reporter Karim Kamara in Conakry tells me there are concerns the new constitution leaves room for junta leader Mamady Doumbouya
« Tous unis contre la censure en Guinée : un média de moins, c'est une liberté de moins » : ce bandeau barre la Une de plusieurs sites d'information guinéens depuis ces dernières semaines, Ledjely ou encore Guinée 7. En effet, depuis l'arrivée des militaires au pouvoir, la presse guinéenne est muselée…« La presse guinéenne agonise », s'exclamait il y a quelques semaines le site Guinée 114. « La presse guinéenne depuis quelques mois se retrouve dans la ligne de mire des autorités. (…) Depuis la fin du règne du Général Lansana Conté, aucun pouvoir n'avait infligé aux médias guinéens une telle hostilité. Le régime du Général Mamadi Doumbouya exerce un pouvoir coercitif pour faire taire toutes les voix dissonantes. Procédant ainsi au brouillage des ondes des stations radios en bande FM, le retrait des chaînes de télévisions privées du bouquet Canal plus et le blocage du réseau internet sur l'ensemble du territoire national. »Faire taire les voix discordantes ?Un constat partagé et complété par le quotidien Le Pays au Burkina voisin dans sa dernière édition : « la junte guinéenne semble être dans une logique de faire taire toutes les voix discordantes dans le pays. Et les hommes de médias sont l'une de ses premières et principales victimes. A preuve, pendant que des télés et radios ont vu leurs ondes brouillées, d'autres médias ont tout simplement été suspendus. Et ce n'est pas tout. Car, l'accès à internet connaît aussi des restrictions. »Résultat, pointe encore Le Pays : « cette situation a poussé des organes de presse à mettre la clé sous le paillasson, en mettant ainsi leur personnel au chômage technique. Ils sont aujourd'hui estimés à près de 500 journalistes guinéens au chômage, selon le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée. Désemparés et inquiets face à un pouvoir qui n'a cure de la liberté de la presse, les médias ont décidé de solliciter une audience auprès du président Mamady Doumbouya. Le chef de la junte prêtera-t-il une oreille attentive à la presse ? Pas si sûr », répond le quotidien burkinabé. « Tout porte à croire que Doumbouya a choisi de clochardiser ou d'affamer les journalistes de sorte à ce que ces derniers se retrouvent dans une situation de misère où ils seront plus préoccupés à rechercher leur pitance quotidienne qu'à fouiner dans les affaires de la République. »L'affaire du site InquisiteurDernière affaire en date : celle du site Inquisiteur, suspendu pour six mois ainsi que son patron, Babila Keita. C'était il y a moins d'une semaine. Les faits sont rapportés par Guinée Matin : « la Haute Autorité de la Communication s'illustre encore dans ce qu'elle sait faire le mieux. L'instance régulatrice des médias en Guinée a sanctionné le site d'informations Inquisiteur et son administrateur général. La Haute Autorité estime qu'il n'a pas recoupé les informations contenues dans un article dénonçant des faits de corruption imputés à l'ancien ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Alphonse Charles Wright, et qu'il n'a pas apporté les preuves de ses accusations. »Au cœur de cette affaire, pointe le site Mosaïque Guinée, « Babila Keïta a levé un coin de voile sur ce qu'il a nommé un “parfum de corruption autour de la rénovation de la maison centrale de Conakry“. » Dans son article, le directeur du site Inquisiteur s'interrogeait sur la légalité des nombreux contrats et appels d'offres pour un montant de plus de 50 milliards de francs guinéens et avait annoncé que son enquête allait « s'étendre à l'ensemble des départements ministériels, sur les différents marchés publics passés en violation des règles de procédure et dont la nature dégage une forte sensation de corruption et de détournement de deniers publics. »Résultat, donc, six mois de suspension pour le site et son directeur… L'organisation internationale Reporters sans frontières, RSF, a dénoncé « cette décision » de l'institution de régulation des médias. Elle estime que la Haute autorité de la communication « est censée garantir le libre exercice du journalisme et non le bâillonner. »
« Tous unis contre la censure en Guinée : un média de moins, c'est une liberté de moins » : ce bandeau barre la Une de plusieurs sites d'information guinéens depuis ces dernières semaines, Ledjely ou encore Guinée 7. En effet, depuis l'arrivée des militaires au pouvoir, la presse guinéenne est muselée…« La presse guinéenne agonise », s'exclamait il y a quelques semaines le site Guinée 114. « La presse guinéenne depuis quelques mois se retrouve dans la ligne de mire des autorités. (…) Depuis la fin du règne du Général Lansana Conté, aucun pouvoir n'avait infligé aux médias guinéens une telle hostilité. Le régime du Général Mamadi Doumbouya exerce un pouvoir coercitif pour faire taire toutes les voix dissonantes. Procédant ainsi au brouillage des ondes des stations radios en bande FM, le retrait des chaînes de télévisions privées du bouquet Canal plus et le blocage du réseau internet sur l'ensemble du territoire national. »Faire taire les voix discordantes ?Un constat partagé et complété par le quotidien Le Pays au Burkina voisin dans sa dernière édition : « la junte guinéenne semble être dans une logique de faire taire toutes les voix discordantes dans le pays. Et les hommes de médias sont l'une de ses premières et principales victimes. A preuve, pendant que des télés et radios ont vu leurs ondes brouillées, d'autres médias ont tout simplement été suspendus. Et ce n'est pas tout. Car, l'accès à internet connaît aussi des restrictions. »Résultat, pointe encore Le Pays : « cette situation a poussé des organes de presse à mettre la clé sous le paillasson, en mettant ainsi leur personnel au chômage technique. Ils sont aujourd'hui estimés à près de 500 journalistes guinéens au chômage, selon le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée. Désemparés et inquiets face à un pouvoir qui n'a cure de la liberté de la presse, les médias ont décidé de solliciter une audience auprès du président Mamady Doumbouya. Le chef de la junte prêtera-t-il une oreille attentive à la presse ? Pas si sûr », répond le quotidien burkinabé. « Tout porte à croire que Doumbouya a choisi de clochardiser ou d'affamer les journalistes de sorte à ce que ces derniers se retrouvent dans une situation de misère où ils seront plus préoccupés à rechercher leur pitance quotidienne qu'à fouiner dans les affaires de la République. »L'affaire du site InquisiteurDernière affaire en date : celle du site Inquisiteur, suspendu pour six mois ainsi que son patron, Babila Keita. C'était il y a moins d'une semaine. Les faits sont rapportés par Guinée Matin : « la Haute Autorité de la Communication s'illustre encore dans ce qu'elle sait faire le mieux. L'instance régulatrice des médias en Guinée a sanctionné le site d'informations Inquisiteur et son administrateur général. La Haute Autorité estime qu'il n'a pas recoupé les informations contenues dans un article dénonçant des faits de corruption imputés à l'ancien ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Alphonse Charles Wright, et qu'il n'a pas apporté les preuves de ses accusations. »Au cœur de cette affaire, pointe le site Mosaïque Guinée, « Babila Keïta a levé un coin de voile sur ce qu'il a nommé un “parfum de corruption autour de la rénovation de la maison centrale de Conakry“. » Dans son article, le directeur du site Inquisiteur s'interrogeait sur la légalité des nombreux contrats et appels d'offres pour un montant de plus de 50 milliards de francs guinéens et avait annoncé que son enquête allait « s'étendre à l'ensemble des départements ministériels, sur les différents marchés publics passés en violation des règles de procédure et dont la nature dégage une forte sensation de corruption et de détournement de deniers publics. »Résultat, donc, six mois de suspension pour le site et son directeur… L'organisation internationale Reporters sans frontières, RSF, a dénoncé « cette décision » de l'institution de régulation des médias. Elle estime que la Haute autorité de la communication « est censée garantir le libre exercice du journalisme et non le bâillonner. »
Au Soudan, le procureur général a émis des mandats d'arrêt contre 16 civils… des leaders politiques, tels que l'ancien premier ministre Abdallah Hamdok, mais aussi des journalistes et meneurs de la société civile. Ils auraient « incité à la guerre » et commis des « crimes contre l'humanité ».
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la dissolution des conseils communaux en Guinée, sur les contradictions entre les leaders du RN et sur la nouvelle Constitution au Togo. Guinée : les conseils communaux remplacés par des délégations spéciales Le général Mamady Doumbouya a dissout tous les conseils communaux du pays pour les remplacer par des délégations spéciales. Comment vont-être choisies ces délégations ? Les élections communales doivent être organisées dans un délai de 6 mois. Le calendrier sera-t-il respecté ? Avec Sidy Yansané, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : l'ex-président Kabila accusé de soutenir le M23 Le secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya, a accusé l'ex-président Joseph Kabila de soutenir les rebelles du M23 de l'est de la RDC. Cette accusation a-t-elle un lien avec la participation à un meeting de l'AFC de trois cadres de son parti ? Comment a réagi le PPRD, le parti de l'ancien président ? Avec Trésor Kibangula, analyste politique au Think Tank Ebuteli. Politique française : des divergences de vue entre Bardella et Le Pen ? À deux mois des élections européennes, les opinions contradictoires des deux leaders apparaissent au grand jour. Comment expliquer ces désaccords ? Cela pourrait-il diviser le parti à l'approche du scrutin ? Avec Pierrick Bonno, journaliste au service politique de RFI. Togo : marche arrière du président sur la nouvelle Constitution ?Après l'adoption de la nouvelle Constitution, et face aux critiques de l'opposition et de la société civile, Faure Gnassingbé a demandé à l'Assemblée nationale que le texte fasse l'objet d'un nouvel examen. Est-ce un rétropédalage du président ? Comment est accueillie cette décision par l'opposition et la société civile ? Avec Paul Amegakpo, président de l'Institut Tamberma pour la gouvernance.
En Guinée, le nouveau Premier ministre Bah Oury choisit RFI pour accorder sa première interview et il annonce que le référendum constitutionnel doit se tenir avant la fin de l'année. Est-ce à dire que la transition militaire ne va pas s'arrêter en décembre prochain, comme l'avait pourtant promis le général Doumbouya, et que les civils ne reviendront pas au pouvoir avant 2025 au plus tôt ? En ligne de Conakry, le Premier ministre s'exprime aussi sur les pénuries de carburant et d'électricité. RFI : Vous dites que vous venez à la primature pour décrisper la situation, l'une des causes de la grave crise d'il y a deux semaines, ce sont les coupures de chaînes de radios et de télévisions indépendantes, ce sont aussi les restrictions sur internet, « halte à la censure » disent les Forces vives de Guinée, est-ce toutes ces coupures vont cesser ?Bah Oury : La semaine dernière, j'ai déjà rencontré, à ma demande, les professionnels des médias, et nous avons eu à échanger sur la question. Dans les prochains jours, nous allons travailler à ce que la situation redevienne normale. En ce qui concerne la question de la restriction d'internet, la restriction a été levée.Et quand vous dites que vous avez dit aux patrons des médias que la situation allait redevenir normale, c'est du point de vue des chaînes de radios et de télévisions qui sont actuellement coupées ou brouillées ?Peut-être que je n'ai pas dit exactement que ça redeviendra normal, mais j'ai pris en compte leurs doléances et leurs préoccupations, et je vais en discuter avec le président de la République, le général Doumbouya, pour avoir son point de vue. Et je pense que l'état d'esprit qui doit prévaloir à l'heure actuelle, c'est un état d'esprit de décrispation, et comme les médias, notamment les responsables, vont mettre en place un organe d'auto-régulation interne, je pense qu'ils ont pris bonne note de la nécessité de moraliser et de discipliner une nouvelle génération de journalistes qui sont beaucoup plus dans la culture des réseaux sociaux que dans la culture d'un professionnalisme avéré, en ce qui concerne le métier du journalisme.Depuis l'explosion du principal dépôt de carburant de Conakry, c'était le 17 décembre dernier, il y a pénurie de carburant, il y a encore plus de délestage d'électricité qu'avant, qu'est-ce que vous comptez faire pour remédier à tout cela ?Cette situation, vraiment, a été une catastrophe nationale, avec bien entendu les pertes en vies humaines. Il faut faire face notamment aux besoins de la population affectée, pour retrouver, avant la saison des pluies, des logements décents et puis assurer l'approvisionnement en carburant du pays. J'espère que, dans les prochains mois, on pourra parvenir à assurer une desserte tout à fait régulière en attendant la construction d'un nouveau dépôt. En ce qui concerne la question de l'électricité, on se bat actuellement avec les équipes concernées pour trouver des solutions, quitte à débourser des montants qu'on aurait pu utiliser dans le secteur des investissements pour avoir la capacité de produire plus d'électricité, d'où la nécessité de faire appel à un bateau qui abrite des groupes thermiques pour assurer une capacité de production supplémentaire.Donc il y a dans le port de Conakry un bateau qui fait centrale thermique en quelque sorte, c'est ça ?Oui, c'est bien ça. Mais le bateau n'est pas encore là, et nous sommes en train de voir avec toutes les structures concernées pour activer l'arrivée de ce bateau et pour avoir une capacité supplémentaire de production d'électricité.Depuis l'arrivée au pouvoir des militaires du CNRD il y a deux ans et demi, le dialogue est très difficile avec les trois grandes formations politiques du pays, le RPG d'Alpha Condé, l'UFDG de Cellou Dalein Diallo, et l'UFR de Sidya Touré… Que comptez-vous faire pour convaincre ces grands partis de parler avec le pouvoir et avec vous ?Vous savez, chaque chose en son temps. Dans la première phase, il y avait eu des crispations qui sont nées de manière presque spontanée. Après deux ans et demi maintenant, le temps a permis de ramener la raison au niveau de la plupart des acteurs. Et suite à ma nomination, j'ai reçu les encouragements et les félicitations des acteurs que vous venez de citer, donc nous allons renforcer cette dynamique de décrispation, et nous allons travailler à ce que tout le monde puisse se retrouver autour de la table pour que la Guinée puisse revenir à un ordre constitutionnel normal et par la suite baliser le chemin pour une gouvernance vertueuse, équilibrée, consensuelle, pour en finir avec plusieurs décennies d'errance et de soubresauts qui affectaient la paix sociale et la stabilité du pays.Et est-ce que vous avez parlé récemment avec votre ancien camarade de parti, Cellou Dalein Diallo ?72 heures après ma nomination, lui-même a pris l'initiative de m'appeler pour me féliciter et m'encourager.Et que lui avez-vous répondu ?Je lui ai répondu que je le remercie, et qu'il est temps que nous tous, nous travaillions pour assurer un retour à un ordre constitutionnel.Il vous a évidemment demandé si vous étiez favorable à son retour d'exil, qu'en pensez-vous ?Non, nous n'avons pas évoqué cette question.Quand vous avez accepté de venir à la primature, vous avez nécessairement demandé aux miliaires du CNRD et au général Mamady Doumbouya combien de temps allait encore durer la transition. Qu'est-ce qu'ils vous ont répondu ?Je pense que la durée de la transition dépend de ce qui va être fait sur le terrain. Nous avons besoin de finaliser la mise en place du recensement administratif à vocation d'état civil, et de ce fichier d'état civil, il y aura l'extraction pour avoir le fichier électoral. A partir de l'établissement du fichier électoral, le referendum a été déjà indiqué comme étant un objectif majeur par le président du CNRD, le général Mamady Doumbouya. Donc d'ici la fin de l'année, il faut nécessairement que le referendum constitutionnel puisse être tenu. A partir de ce moment-là, les autres processus électoraux vont être déclinés.Ce qui vous laisse espérer une fin de la transition l'année prochaine, en 2025 ?J'espère que nous tiendrons le cap, et ce qui est en train d'être fait va dans cette direction.S'il y a un referendum avant la fin de l'année, peut-on espérer un retour à l'ordre constitutionnel normal d'ici un an ?Je ne peux pas me prononcer puisqu'il y a beaucoup de contingences. Dans un contexte où nous accusons une fragilité sur le plan économique, sur le plan financier, nous devons travailler à une stabilisation, à une décrispation politique pour avoir la possibilité d'examiner et de faire les étapes des chronogrammes dans une relative sérénité, donc l'objectif c'est de finir cela. Et je pense que 2025 est une bonne période pour couronner l'ensemble du processus, et toujours avec l'aide de dieu, parce que, par exemple, l'explosion du dépôt de carburant a été vraiment un coup très dur et qui impacte l'ensemble des activités de l'Etat aujourd'hui.À lire aussiEn Guinée, Amadou Oury Bah nommé Premier ministre par la Transition
Guinea's military government has named a new prime minister a week after junta leader Mamady Doumbouya abruptly dissolved the government. According to Reuters, the new prime minister is Mamadou Oury Bah. His appointment comes as Guineans have this week been protesting economic hardships and ineffective government policies. Daouda Mohamed Camara, editor-in-chief at Espace FM, tells VOA's James Butty, new Prime Minister Oury Bah is not new to the Guinean political scene
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur une coalition d'opposition au Mali, sur les relations diplomatiques entre Israël et le Brésil. Mali : une nouvelle coalition d'opposition voit le jour Une nouvelle coalition d'opposition, « Synergie d'action pour le Mali », a vu le jour. Quels sont les objectifs de ce nouveau mouvement ? L'imam Dicko soutient-il cette démarche alors que certains de ses partisans y sont présents ? D'autres partis politiques pourraient-ils se joindre à cette coalition ? Avec Serge Daniel, correspondant régional pour le Sahel. Brésil : le président Lula accuse Israël de génocide Lors du 37è sommet de l'Union Africaine, à Addis Abeba, le président brésilien Lula a accusé Israël de génocide dans la bande de Gaza. Pourquoi le président brésilien a-t-il exprimé une position aussi ferme ? Une rupture des relations diplomatiques entre les deux pays est-elle envisageable ? Avec Lúcia Muzëll, journaliste à la rédaction en langue brésilienne, de retour du sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba. France : fermeture de la tour Eiffel pour cause de grèveLa tour Eiffel est fermée. Les employés font grève en raison du mauvais état du monument. La mairie de Paris pourrait-elle répondre aux revendications des grévistes ? Pourrait-elle être rénovée à temps pour les Jeux Olympiques ? Avec Pierre Olivier, journaliste au service France. Guinée : le chef de la junte dissout le gouvernement Le porte-parole de la junte a annoncé la dissolution du gouvernement. Pourquoi a-t-il été dissout ? Est-ce lié à la passe d'armes entre le Premier ministre et le ministre de la Justice ? Avec Kabinet Fofana, directeur de l'Association guinéenne de Science politique.
Fighting in eastern DRC takes its toll on children +++ South Africa deploys 2900 troops to eastern DRC +++ Nigerians ditching the depriciating naira for foreign currency +++ Guinea's labour unions plan to protest over rising cost of living
durée : 00:03:08 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Une décision prise "face à cette épreuve douloureuse, qui affecte tout le pays" a dit le colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte au pouvoir en Guinée. La catastrophe a fait plus de 200 blessés et la capitale est à l'arrêt, entre les dégâts de l'explosion et la pénurie d'essence.
durée : 00:03:08 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Une décision prise "face à cette épreuve douloureuse, qui affecte tout le pays" a dit le colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte au pouvoir en Guinée. La catastrophe a fait plus de 200 blessés et la capitale est à l'arrêt, entre les dégâts de l'explosion et la pénurie d'essence.
durée : 00:03:08 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Une décision prise "face à cette épreuve douloureuse, qui affecte tout le pays" a dit le colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte au pouvoir en Guinée. La catastrophe a fait plus de 200 blessés et la capitale est à l'arrêt, entre les dégâts de l'explosion et la pénurie d'essence.
Ondiro Oganga reports on President Mamady Doumbouya telling the UNGA that he's Pro-African. He isn't prioritizing any country that isn't about mutual benefits. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/africandiasporanews/message Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/africandiasporanews/support
La colère est toujours là en République démocratique du Congo, neuf jours après la violente répression de la manifestation contre la Monusco à Goma. Une cinquantaine de personnes ont été tuées. Six militaires, dont deux officiers supérieurs, sont devant la justice. Un contexte particulièrement propice à la désinformation, à l'image d'un audio du président français généré par l'intelligence artificielle, devenu viral sur WhatsApp. Emmanuel Macron aurait-il réagi à la répression meurtrière d'une manifestation à Goma le 30 août 2023, dans une interview accordée à France 24 ? C'est ce que prétend, à tort, une vidéo apparue sur les réseaux sociaux en début de semaine. On y entend une voix, présentée comme celle du président français, par-dessus les images de soldats congolais en train d'empiler des cadavres dans un camion. Un montage relativement court, une minute et trente-et-une secondes, dans lequel cette voix s'attaque à Kabila, puis à Félix Tshisekedi et à son parti, l'UDPS : « J'estime que nous devons aussi avoir le courage d'être contre le président Tshisekedi, au regard des multiples dérives inacceptables qui se succèdent jour après jour, des répressions démesurées et choquantes contre son propre peuple. »Un audio généré par l'intelligence artificielleEn réalité, Emmanuel Macron n'a jamais tenu ces propos, ni sur France 24, comme essaye de le faire croire le logo apposé sur la vidéo, ni ailleurs. Cette voix a été générée par une intelligence artificielle. C'est ce que l'on appelle un deep voice, une version sonore du deep fake. Pour se rendre compte de cette manipulation, il suffit de comparer la voix de cette vidéo, à la voix originale d'Emmanuel Macron. Voici l'extrait d'une véritable interview du chef de l'État sur notre antenne le 23 juin 2023.Voici cette fois la voix artificielle présentée, à tort, comme celle d'Emmanuel Macron.Avec cette comparaison, on remarque que l'intonation, le grain de voix et le rythme ne correspondent pas à la voix d'Emmanuel Macron. Nous avons passé cet audio au crible d'un outil de détection de deep voice. Le résultat confirme les soupçons. Bien que relativement bas de gamme, ce montage a beaucoup circulé sur TikTok et les groupes WhatsApp locaux, comme nous l'a confirmé notamment notre correspondant sur place, Patient Ligodi.Manipulation en contexte électoralL'objectif de cette manipulation est de s'attaquer au régime de Félix Tshisekedi, dans un moment politiquement sensible, à quelques mois seulement de l'élection présidentielle prévue le 20 décembre 2023. C'est aussi un moyen d'alimenter le sentiment anti-gouvernement français, en présentant cet audio comme une nouvelle ingérence de la France dans les affaires politiques d'un pays africain. Les nombreux commentaires qui accompagnent cette infox sur les réseaux montrent que cela fonctionne.Un procédé à la mode Ce n'est pas la première fois qu'un montage de la voix d'Emmanuel Macron circule sur les réseaux sociaux. Le dernier en date remonte au mois d'août 2023 et concernait la Guinée. Cette fois, on croyait entendre Emmanuel Macron en train d'échanger avec le colonel Mamady Doumbouya, à propos d'un prétendu plan pour inculper son principal opposant politique. Après vérification, cet enregistrement était un faux. En juin, un internaute affirmait révéler une conversation secrète d'Emmanuel Macron évoquant sa stratégie pour déstabiliser le Mali. Là encore, il s'agissait d'un montage, épinglé par nos confrères de France 24.
En Guinée, ce 5 septembre marque les deux ans du putsch des militaires conduit par Mamadi Doumbouya qui ont renversé le président Alpha Condé. Le dialogue paraît plus que jamais rompu entre les putschistes et l'opposition. Elle estime que les conditions ne sont pas réunies pour un dialogue franc. Le colonel Doumbouya s'est engagé auprès de la Cédéao à rendre le pouvoir aux civils fin 2024 mais le consensus sur l'organisation et le dispositif censés mener au scrutin semble difficile à trouver.
Au Niger, la junte menace de poursuivre le président déchu Mohamed Bazoum pour "haute trahison". "C'est ubuesque", répond le ministre nigérien des Affaires étrangères, Hassoumi Massoudou, sur France 24.
Les journalistes, correspondants et experts de RFI répondent également à vos questions sur la progression de l'État islamique dans le nord-est du Mali, sur un plan contre l'immigration clandestine à Mayotte et sur les conséquences de l'affaire Sadio Mané. Guinée : polémique autour des obsèques de l'ex-première dame Les obsèques de Djénè Kaba Condé, décédée à Paris le 8 avril 2023, ont suscité des tensions entre l'ancien président Alpha Condé et son successeur Mamady Doumbouya. Comment expliquer ce bras de fer ? Qui était censé rapatrier le corps ? Avec Matthias Raynal, correspondant de RFI à Conakry. Football : les conséquences de l'affaire Sadio Mané Pour avoir frappé au visage son coéquipier Leroy Sané après la défaite du Bayern Munich contre Manchester City en quart de finale de la Ligue des champions, Sadio Mané a été suspendu pour un match. Cette mauvaise ambiance au sein de l'équipe peut-elle avoir des conséquences sur leurs performances pour le match retour ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI. Mali : montée en puissance de l'État islamique au Grand Sahara En prenant la localité de Tidermène et en isolant Ménaka, l'EIGS renforce son implantation dans le nord-est du Mali. Comment expliquer cette avancée en seulement un an ? Peut-on craindre la prise de Ménaka par l'EIGS dans les jours à venir ? Avec Wassim Nasr, journaliste à France 24, spécialiste des mouvements jihadistes. Mayotte : un plan secret contre l'immigration clandestine L'État français envisagerait une importante opération policière à Mayotte pour lutter contre l'immigration illégale. Quels sont les objectifs de ce plan ? Pourquoi les autorités comoriennes sont-elles opposées à cette opération ? Avec Pierre Olivier, journaliste au service France de RFI.
À la suite de mesures du gouvernement tunisien visant les migrants clandestins, une cinquantaine d'Ivoiriens ont été pris en charge en urgence par leur ambassade en Tunisie. Ils se sont retrouvés à la rue, chassés de leurs logements. Depuis plusieurs jours, des familles guinéennes campaient, elles, aux abords de l'ambassade de Guinée. Grâce à un vol affrété par les autorités guinéennes, 49 adultes et enfants ont atterri à Conakry où ils ont été accueillis par le président Mamady Doumbouya.
Une entreprise clandestine israélienne, spécialisée dans la manipulation électorale notamment par les réseaux sociaux, a été recrutée pour influencer des dizaines d'élections dans le monde, particulièrement en Afrique, selon le collectif de journalistes d'investigation "Forbidden Stories". Le journal de l'Afrique reçoit son fondateur, Laurent Richard.
Lorsqu'il était au pouvoir en Guinée, le capitaine Dadis Camara nous avait habitué à ces interventions médiatiques tonitruantes et souvent improvisées, où il pouvait annoncer pêle-mêle des décisions gouvernementales et des destitutions de dignitaires du régime. Hier, face à ses juges, dans le cadre du procès du massacre du 28-Septembre, l'ex-homme fort de la Guinée a tenté de rééditer sa méthode. « Moussa Dadis Camara a pris tout son temps, relate Africa Guinée. Sa déposition, empreinte de digressions, a duré pendant environ sept heures d'horloge. Devant le juge, l'accusé a parlé jusqu'à perdre sa voix. » Alors, relate le site d'information Guinée 7, le capitaine a « développé une ribambelle d'hypothèses pour accuser [l'ancien président] Alpha Condé, [le général] Sékouba Konaté et Toumba Diakité [son ex-aide de camp] d'être les véritables acteurs des évènements du 28 septembre. Pour soutenir ses suppositions, Dadis a livré des cours magistraux, un peu tordus le plus souvent, commente le site, en histoire, littérature, droit, etc. Avant de fixer les règles du jeu au tribunal. Il veut qu'on lui pose des questions sur la 'complicité' (des supposés acteurs du massacre). Pas plus. » Quelles preuves ? « Sont-elles fondées ou non (ces accusations de Dadis) ? », s'interroge Ledjely, autre site guinéen. « En détient-il les preuves ? Seule la suite du procès des massacres du stade du 28 septembre aidera à répondre à ces questions. Sans détour, l'ancien président du CNDD s'est présenté devant le tribunal en victime d'un complot qui aurait pu coûter la vie à d'autres acteurs d'envergure : "Alpha Condé, Sékouba Konaté et Toumba Diakité avaient orchestré un complot, a-t-il dénoncé, pour tuer (les opposants) Cellou Dalein, Sydia Touré, Jean-Marie Doré […], c'est après cela, qu'ils ont envoyé Toumba pour tirer sur moi". » Suite à ces accusations, l'audience a été suspendue. Pris au piège ? Pour WakatSéra au Burkina Faso, Dadis aura bien du mal à s'en tirer… « Visiblement, le "Dadis show" a fait son temps de divertissement et d'humiliation d'hommes d'affaires et d'hommes politique et n'a plus aucune chance de prospérer ! De toute évidence, le capitaine, qui voulait se faire passer pour Thomas Sankara, le héros de la révolution burkinabè, lorsqu'il a confisqué le pouvoir par les armes et a tenté en vain de se faire une virginité par les urnes, le capitaine s'est senti pris dans un piège dont il lui sera difficile, voire impossible de se dépêtrer. Il a beau, dans une sorte de transe, accuser les anciens présidents Alpha Condé et le général Sékouba Konaté d'avoir fomenté un complot contre sa personne, ses arguties porteront difficilement fruit. Bien vite, Dadis a perdu la sérénité qui était sienne au moment où il rentrait de son si long exil "ouagalais". Il a visiblement été lâché par les siens et sa cause semble déjà entendue. » Leçon ? En tout cas, commente Le Pays, toujours au Burkina Faso, « dans l'attente d'une hypothétique vérité, on peut déjà saluer la forte teneur pédagogique de ce procès. En voyant l'ex-chef de la junte tremblotant, tous les princes régnants devraient savoir en tirer leçon. Car, on est toujours rattrapé par ses propres turpitudes. Et cela vaut particulièrement pour l'actuel chef de la junte militaire au pouvoir, Mamady Doumbouya, pointe le quotidien burkinabé, qui semble avoir fait de la traque des opposants et de la prédation des libertés individuelles et collectives, un mode de gouvernance. » En attendant France-Maroc… À la Une également demain soir, le choc France-Maroc en demi-finale du Mondial… Parmi l'avalanche d'avant-papiers dans la presse du continent, cette analyse de l'équipe marocaine à lire dans WalfQuotidien à Dakar : « les quatre points cardinaux d'une qualification méritée », titre le journal. À savoir : un grand gardien, Yassine Bounou ; un quatuor de défenseurs à toute épreuve ; un milieu de terrain infatigable, Sofyan Amrabat ; et le trident en attaque Ziyech-En Nesyri-Boufal. Reste à savoir si les Lions de l'Atlas empêcheront les coqs de chanter.
Lorsqu'il était au pouvoir en Guinée, le capitaine Dadis Camara nous avait habitué à ces interventions médiatiques tonitruantes et souvent improvisées, où il pouvait annoncer pêle-mêle des décisions gouvernementales et des destitutions de dignitaires du régime. Hier, face à ses juges, dans le cadre du procès du massacre du 28-Septembre, l'ex-homme fort de la Guinée a tenté de rééditer sa méthode. « Moussa Dadis Camara a pris tout son temps, relate Africa Guinée. Sa déposition, empreinte de digressions, a duré pendant environ sept heures d'horloge. Devant le juge, l'accusé a parlé jusqu'à perdre sa voix. » Alors, relate le site d'information Guinée 7, le capitaine a « développé une ribambelle d'hypothèses pour accuser [l'ancien président] Alpha Condé, [le général] Sékouba Konaté et Toumba Diakité [son ex-aide de camp] d'être les véritables acteurs des évènements du 28 septembre. Pour soutenir ses suppositions, Dadis a livré des cours magistraux, un peu tordus le plus souvent, commente le site, en histoire, littérature, droit, etc. Avant de fixer les règles du jeu au tribunal. Il veut qu'on lui pose des questions sur la 'complicité' (des supposés acteurs du massacre). Pas plus. » Quelles preuves ? « Sont-elles fondées ou non (ces accusations de Dadis) ? », s'interroge Ledjely, autre site guinéen. « En détient-il les preuves ? Seule la suite du procès des massacres du stade du 28 septembre aidera à répondre à ces questions. Sans détour, l'ancien président du CNDD s'est présenté devant le tribunal en victime d'un complot qui aurait pu coûter la vie à d'autres acteurs d'envergure : "Alpha Condé, Sékouba Konaté et Toumba Diakité avaient orchestré un complot, a-t-il dénoncé, pour tuer (les opposants) Cellou Dalein, Sydia Touré, Jean-Marie Doré […], c'est après cela, qu'ils ont envoyé Toumba pour tirer sur moi". » Suite à ces accusations, l'audience a été suspendue. Pris au piège ? Pour WakatSéra au Burkina Faso, Dadis aura bien du mal à s'en tirer… « Visiblement, le "Dadis show" a fait son temps de divertissement et d'humiliation d'hommes d'affaires et d'hommes politique et n'a plus aucune chance de prospérer ! De toute évidence, le capitaine, qui voulait se faire passer pour Thomas Sankara, le héros de la révolution burkinabè, lorsqu'il a confisqué le pouvoir par les armes et a tenté en vain de se faire une virginité par les urnes, le capitaine s'est senti pris dans un piège dont il lui sera difficile, voire impossible de se dépêtrer. Il a beau, dans une sorte de transe, accuser les anciens présidents Alpha Condé et le général Sékouba Konaté d'avoir fomenté un complot contre sa personne, ses arguties porteront difficilement fruit. Bien vite, Dadis a perdu la sérénité qui était sienne au moment où il rentrait de son si long exil "ouagalais". Il a visiblement été lâché par les siens et sa cause semble déjà entendue. » Leçon ? En tout cas, commente Le Pays, toujours au Burkina Faso, « dans l'attente d'une hypothétique vérité, on peut déjà saluer la forte teneur pédagogique de ce procès. En voyant l'ex-chef de la junte tremblotant, tous les princes régnants devraient savoir en tirer leçon. Car, on est toujours rattrapé par ses propres turpitudes. Et cela vaut particulièrement pour l'actuel chef de la junte militaire au pouvoir, Mamady Doumbouya, pointe le quotidien burkinabé, qui semble avoir fait de la traque des opposants et de la prédation des libertés individuelles et collectives, un mode de gouvernance. » En attendant France-Maroc… À la Une également demain soir, le choc France-Maroc en demi-finale du Mondial… Parmi l'avalanche d'avant-papiers dans la presse du continent, cette analyse de l'équipe marocaine à lire dans WalfQuotidien à Dakar : « les quatre points cardinaux d'une qualification méritée », titre le journal. À savoir : un grand gardien, Yassine Bounou ; un quatuor de défenseurs à toute épreuve ; un milieu de terrain infatigable, Sofyan Amrabat ; et le trident en attaque Ziyech-En Nesyri-Boufal. Reste à savoir si les Lions de l'Atlas empêcheront les coqs de chanter.
En Guinée, les trois médiatrices du dialogue politique nommé le 30 septembre dernier et rejeté par les principaux partis politiques et une grande partie de la société civile ont entamé ce vendredi, une tournée aux sièges des partis politiques.
« Deux procès qui se tiennent à plus de 6 000 kilomètres l'un de l'autre, relève le site d'information guinéen Ledjely. Le premier a commencé hier lundi 26 septembre à La Haye, au Pays-Bas, siège de la CPI ; le second, à Conakry, en Guinée, démarre demain, mercredi 28 septembre. Dans les deux cas, il est question d'horreurs et de sévices insoutenables que des humains, forts et se croyant invincibles et invulnérables sur le moment, ont impitoyablement infligés à d'autres humains, en raison de leurs opinions ou du fait de leur opposition légitime à la conduite des affaires dans leurs pays respectifs, la Centrafrique et la Guinée. (…) Et c'est en cela, estime Ledjely, que les jugements de Mahamat Saïd Abdel Kani, l'ex-commandant de la Seleka, d'une part et du massacre du stade du 28-Septembre, de l'autre, sont aussi un avertissement pour tous ceux qui se laissent encore enivrer par le pouvoir et ses privilèges éphémères. » Sept chefs d'accusation « Accusé notamment d'avoir torturé des personnes détenues lors de troubles civils en 2013 en République centrafricaine, rappelle Le Monde Afrique, Saïd Abdel Kani fait face à sept chefs d'accusation de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis entre avril et août 2013 à Bangui contre des détenus soupçonnés de soutenir l'ancien président François Bozizé. » Lundi, l'ex-commandant rebelle a plaidé non coupable lors de l'ouverture de son procès à La Haye. En tout cas, pointe Le Pays au Burkina, « au-delà de la Centrafrique, le procès du "colonel" Saïd sonne comme un soulagement pour les victimes et un avertissement pour tous les seigneurs de guerre et les puissants du moment. Sous l'ivresse du pouvoir ou des armes, on se laisse parfois tenter par l'esprit de suffisance qui conduit à des abus de toutes sortes, au totalitarisme et au mépris de l'autre et de la vie humaine. » ► À lire aussi : Devant la CPI, l'ex-commandant de la Seleka Mahamat Saïd Abdel Kani plaide non coupable Treize ans après les faits L'autre procès à présent qui s'ouvre demain : celui du massacre du stade du 28-Septembre à Conakry : c'était il y a 13 ans... « L'ancien président Moussa Dadis Camara est arrivé dans la capitale guinéenne dimanche en provenance de Ouagadougou, où il vit en exil depuis plusieurs années, note le quotidien Aujourd'hui au Burkina. Il doit comparaître demain donc, aux côtés de dix autres accusés, pour répondre des exactions commises le 28 septembre 2009 lors d'un rassemblement de l'opposition dans un stade de Conakry, brutalement réprimé. 156 personnes avaient été exécutées, des milliers d'autres blessées et des centaines de femmes violées. » Simulacre de jugement ? Alors attention, prévient WakatSéra, « s'il faut saluer la tenue de ce procès, il faut tout de même craindre un simulacre de jugement, car on ignore les garanties qu'aurait pu recevoir le bouillant capitaine pour revenir au bercail. Surtout que la junte militaire actuellement au pouvoir peut difficilement se présenter blanche comme neige dans cette horreur du stade du 28-Septembre. N'est-ce pas cette même armée, s'exclame WakatSéra, et plus précisément les "bérets rouges" du colonel Mamady Doumbouya, le putschiste, actuellement homme fort de Conakry, qui répondaient, à cette époque, aux ordres du sulfureux capitaine guinéen (…) ? À moins que le désormais ex-exilé serve de mouton de sacrifice ou que son procès soit, tout au moins, utilisé par le contesté chef de la junte militaire pour faire diversion et éloigner le peuple d'un sujet crucial, comme sa transition qui constitue la véritable préoccupation de l'heure pour les Guinéens ! » ► À lire aussi : Procès du 28-Septembre: l'ancien dirigeant Dadis Camara est rentré en Guinée Un procès équitable ? Alors s'interroge Jeune Afrique, « ce procès, organisé par des militaires pour juger des militaires, et ce en un temps record après des années d'attente, sera-t-il équitable ? Pour Mamadi Doumbouya, qui avait promis de placer la justice au cœur de sa transition, le gain politique n'est pas négligeable. Il peut en effet se targuer d'avoir rendu possible un procès sans cesse repoussé par son prédécesseur. Mais son pays vient de se voir imposer des sanctions "progressives" par la Cédéao, peut-il tout mener de front ? (…) Et surtout, s'interroge encore Jeune Afrique, Doumbouya peut-il prendre le risque de fâcher les partisans de Dadis, encore présents dans l'armée et nombreux en Guinée forestière, sa région d'origine ? »
« Deux procès qui se tiennent à plus de 6 000 kilomètres l'un de l'autre, relève le site d'information guinéen Ledjely. Le premier a commencé hier lundi 26 septembre à La Haye, au Pays-Bas, siège de la CPI ; le second, à Conakry, en Guinée, démarre demain, mercredi 28 septembre. Dans les deux cas, il est question d'horreurs et de sévices insoutenables que des humains, forts et se croyant invincibles et invulnérables sur le moment, ont impitoyablement infligés à d'autres humains, en raison de leurs opinions ou du fait de leur opposition légitime à la conduite des affaires dans leurs pays respectifs, la Centrafrique et la Guinée. (…) Et c'est en cela, estime Ledjely, que les jugements de Mahamat Saïd Abdel Kani, l'ex-commandant de la Seleka, d'une part et du massacre du stade du 28-Septembre, de l'autre, sont aussi un avertissement pour tous ceux qui se laissent encore enivrer par le pouvoir et ses privilèges éphémères. » Sept chefs d'accusation « Accusé notamment d'avoir torturé des personnes détenues lors de troubles civils en 2013 en République centrafricaine, rappelle Le Monde Afrique, Saïd Abdel Kani fait face à sept chefs d'accusation de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis entre avril et août 2013 à Bangui contre des détenus soupçonnés de soutenir l'ancien président François Bozizé. » Lundi, l'ex-commandant rebelle a plaidé non coupable lors de l'ouverture de son procès à La Haye. En tout cas, pointe Le Pays au Burkina, « au-delà de la Centrafrique, le procès du "colonel" Saïd sonne comme un soulagement pour les victimes et un avertissement pour tous les seigneurs de guerre et les puissants du moment. Sous l'ivresse du pouvoir ou des armes, on se laisse parfois tenter par l'esprit de suffisance qui conduit à des abus de toutes sortes, au totalitarisme et au mépris de l'autre et de la vie humaine. » ► À lire aussi : Devant la CPI, l'ex-commandant de la Seleka Mahamat Saïd Abdel Kani plaide non coupable Treize ans après les faits L'autre procès à présent qui s'ouvre demain : celui du massacre du stade du 28-Septembre à Conakry : c'était il y a 13 ans... « L'ancien président Moussa Dadis Camara est arrivé dans la capitale guinéenne dimanche en provenance de Ouagadougou, où il vit en exil depuis plusieurs années, note le quotidien Aujourd'hui au Burkina. Il doit comparaître demain donc, aux côtés de dix autres accusés, pour répondre des exactions commises le 28 septembre 2009 lors d'un rassemblement de l'opposition dans un stade de Conakry, brutalement réprimé. 156 personnes avaient été exécutées, des milliers d'autres blessées et des centaines de femmes violées. » Simulacre de jugement ? Alors attention, prévient WakatSéra, « s'il faut saluer la tenue de ce procès, il faut tout de même craindre un simulacre de jugement, car on ignore les garanties qu'aurait pu recevoir le bouillant capitaine pour revenir au bercail. Surtout que la junte militaire actuellement au pouvoir peut difficilement se présenter blanche comme neige dans cette horreur du stade du 28-Septembre. N'est-ce pas cette même armée, s'exclame WakatSéra, et plus précisément les "bérets rouges" du colonel Mamady Doumbouya, le putschiste, actuellement homme fort de Conakry, qui répondaient, à cette époque, aux ordres du sulfureux capitaine guinéen (…) ? À moins que le désormais ex-exilé serve de mouton de sacrifice ou que son procès soit, tout au moins, utilisé par le contesté chef de la junte militaire pour faire diversion et éloigner le peuple d'un sujet crucial, comme sa transition qui constitue la véritable préoccupation de l'heure pour les Guinéens ! » ► À lire aussi : Procès du 28-Septembre: l'ancien dirigeant Dadis Camara est rentré en Guinée Un procès équitable ? Alors s'interroge Jeune Afrique, « ce procès, organisé par des militaires pour juger des militaires, et ce en un temps record après des années d'attente, sera-t-il équitable ? Pour Mamadi Doumbouya, qui avait promis de placer la justice au cœur de sa transition, le gain politique n'est pas négligeable. Il peut en effet se targuer d'avoir rendu possible un procès sans cesse repoussé par son prédécesseur. Mais son pays vient de se voir imposer des sanctions "progressives" par la Cédéao, peut-il tout mener de front ? (…) Et surtout, s'interroge encore Jeune Afrique, Doumbouya peut-il prendre le risque de fâcher les partisans de Dadis, encore présents dans l'armée et nombreux en Guinée forestière, sa région d'origine ? »
Le président de la transition en Guinée est accusé par des familles de victimes et le Front national pour la défense de la constitution de "complicité d'homicides et de torture". Réaction des avocats chargés de l'affaire.
Le scrutin était organisé le 31 juillet. Pas de résultat globaux officiels pour le moment, mais des premières tendances. Et déjà le pouvoir revendique « une victoire sans appel », dans 30 départements sur 46 tandis que les deux principaux blocs de l'opposition Yewwi Askan wi et Wallu Sénégal semblent gagner du terrain. « Beno revendique la victoire, Yewwi crie au hold-up ». « Ça sent le roussi », titre Walf quotidien qui présage un peu plus loin : « ça sent la cohabitation ». Seneweb n'hésite pas à parler de « bérézina » de « débâcle (…) cuisante » pour la coalition au pouvoir. Précisant, « si à Dakar, Touba, Ziguinchor la victoire de l'opposition était entendue, grande a été la surprise de voir l'inter-coalition Yewwi-Wallu renverser littéralement la tendance dans des départements comme Louga avec des scores sans appel ». « Au finish, le pouvoir perd une bonne partie de son grenier électoral », conclut l'article. Le quotidien burkinabè Aujourd'hui au Faso va encore plus loin. Il évoque une « fessée électorale » de Yewwi-Walu administrée à Benno Bokk Yakaar. Une analyse qui pourrait encore être démentie dans les heures à venir, on attend encore les résultats définitifs. « En réalité, si le scrutin est législatif, l'enjeu, lui, était national puisqu'il se tient à moins de deux ans de la prochaine présidentielle et c'est une occasion pour toutes les formations politiques de jauger leurs forces à quelques 19 mois de l'échéance », rappelle L'Observateur. Mais l'enjeu, même à plus court terme, est de taille autour de l'hémicycle pour WakatSera qui rappelle dans son édito : « Ce n'est pas un secret, le pouvoir compte mettre toutes ses forces dans la bataille électorale pour garder la main sur cette institution, centre névralgique, s'il en est, de la démocratie. » « On espère que Macky Sall, même s'il évite une cohabitation explosive au sortir de ce scrutin législatif, ne tentera pas d'enfourcher le même cheval que ses deux voisins du Sud, Alassane Ouattara et Alpha Condé, et qu'il connait très bien et répète à l'envi la citation apocryphe selon laquelle "ceux qui peuvent vous faire croire aux absurdités, peuvent vous faire commettre des énormités" », peut-on lire dans cet autre article du Pays. Violences en Guinée Le journal burkinabè WakatSéra compare justement les situations dans la zone, « si les législatives de tous les dangers se sont déroulées sans incident majeur, selon le président de la Commission électorale nationale autonome, en Guinée voisine, plus rien ne va. [...] La junte militaire au pouvoir en Guinée se livre à un musellement en bonne et due forme du peuple. [...] Sénégal et Guinée, deux voisins, deux trajectoires si contraires ! Et c'est l'Afrique de l'Ouest qui rit et pleure en même temps ! » Les 28 et 29 juillet, de violentes manifestations à Conakry ont fait au moins cinq morts, selon les organisateurs. Un seul selon les autorités et trois selon l'OGDH. Les différentes coalitions parlent de répression. Le Pays voit dans le colonel Mamady Doumbouya, « un tyran hors pair, au point qu'il n'hésite pas à réprimer dans le sang, les manifestations de rue pacifiques. Présenté au départ comme un libérateur pour ne pas dire un sauveur, Doumbouya s'est révélé pire qu'Alpha Condé qu'il a renversé en septembre 2021, et qu'il n'a de cesse de vouer aux gémonies. [...] Le colonel Doumbouya gagnerait à changer son fusil d'épaule, en initiant un dialogue constructif, fécond et inclusif avec les forces vives à l'effet de discuter des questions qui préoccupent la Guinée », préconise-t-il. « À lui de savoir raison garder, pour ne pas anéantir les derniers espoirs placés en son pouvoir, pour sortir la Guinée de l'ornière », conseille pour sa part Guinée News dans son édito. Manifestations dans l'est de la RDC « Les manifestations contre la Monusco ont dégénéré la semaine dernière. » 7 sur 7 CD reprend une déclaration de la Monusco qui revient sur les tout derniers heurts, le 31 juillet « des militaires de la Brigade d'Intervention de la force Monusco de retour de congés, ont ouvert le feu au poste frontalier pour des raisons inexpliquées et forcé le passage. » C'était à Kasindi. Trois personnes sont mortes. Dans un communiqué de presse rendu public et transmis à POLITICO.CD, le 31 juillet au soir, le gouvernement de la République démocratique du Congo condamne ces violences et assure que « des dispositions requises sont en cours pour assurer la prise en charge matérielle et judiciaire consécutive à ce drame ».
Avec tout d'abord cette affaire qui empoisonne les relations entre le Mali et la Côte d'Ivoire : celle de ces 49 militaires ivoiriens arrêtés il y a 10 jours à l'aéroport de Bamako et accusés par les autorités maliennes d'être des mercenaires. Abidjan rétorque que ses hommes étaient en mission dans le cadre d'opérations de soutien logistique à la mission des Nations-Unies au Mali. Qui a tort qui a raison ? Avant-hier, la junte malienne a appelé à une médiation du Togo, en la personne de son président Faure Gnassingbé. « Les pistes vers le dénouement de cette affaire se précisent. La facilitation pour aplanir les positions pourrait venir du Togo », pointe L'Essor à Bamako. Pour le site d'information ivoirien Le Point Sur, « visiblement, le Mali veut passer à autre chose. Mais joue tactiquement pour ne pas sortir perdant sur toute la ligne. Que veut-il gagner dans la médiation togolaise avant de consentir à libérer les militaires ivoiriens ? (…) Selon certains observateurs, c'est surtout le soutien politique de la Côte d'Ivoire que le Mali veut obtenir. Notamment pour les prochaines élections. » Une dent contre la Côte d'Ivoire ? « Faure (sera-t-il) assez fort pour calmer le jeu ? », s'interroge pour sa part WakatSéra au Burkina Faso. WakatSéra qui explique l'affaire par le fait que « les putschistes maliens au pouvoir, c'est un secret de polichinelle, gardent une dent visiblement bien longue contre la Côte d'Ivoire à qui ils reprochent d'avoir mené une ligne dure dans la décision de la CEDEAO de sanctionner durement leur pays. (…) C'est à ce jeu de 'je t'aime moi non plus' entre voisins, pourtant liés par la géographie et l'histoire, mais surtout par un présent fait de commerce intense entre les deux peuples, que Faure Gnassingbé tentera de mettre fin. » La Minusma persona non grata ? En tout cas, pour Jeune Afrique, « en toile de fond de cette crise, se cache les tensions qui opposent ces derniers mois la Minusma et la junte malienne. 'Même s'il y a eu une erreur administrative, un tel couac n'aurait pas dû provoquer un tel incident diplomatique', observe un spécialiste des questions de sécurités à Bamako. » En outre, poursuit Jeune Afrique, « selon un gradé malien, le prolongement du mandat de la Minusma à l'ONU – le 30 juin dernier – n'aurait pas été apprécié par les autorités de transition et cette affaire pourrait être un moyen 'de montrer les muscles'. Même constat à Paris. Selon un haut responsable français, il ne fait pas de doute que les Maliens exploitent l'affaire pour régler leurs comptes : 'la junte détricote une à une les différentes briques qui structuraient la coopération internationale au Mali, affirme cette source française. Après la force militaire européenne Takuba et l'opération française Barkhane, ils s'attaquent maintenant à la Minusma pour continuer leur tête à tête avec Wagner à l'abri des regards extérieurs'. » Guinée : du pain sur la planche pour Boni Yayi La crise guinéenne à présent : autre tension, autre médiation… « Le médiateur Boni Yayi enfin à Conakry », s'exclame le site d'information guinéen Aminata. « L'ancien président Béninois doit désormais être un pont entre les autorités de la transition guinéenne et la CEDEAO. Boni Yayi a donc atterri hier dans le pays de Doumbouya, où il va entamer ses travaux ce mercredi avec la junte. » Objectif : « trouver un consensus autour d'un calendrier 'acceptable' de la transition entamée depuis le 5 septembre dernier, date à laquelle le président Alpha Condé a été renversé. » « Un séjour qui est loin d'être une villégiature », commente Le Pays à Ouagadougou. En effet, « la CEDEAO propose 24 mois de transition en lieu et place des 36 mois entérinés par la junte. Bien plus que du tact, il faudra de l'entregent à Boni Yayi, pour faire infléchir le colonel Mamady Doumbouya et compagnie. » Reste que « si les putschistes maliens et burkinabé ont accepté de revoir à la baisse la durée de leur transition, il n'y a pas de raison que les Guinéens n'en fassent pas autant, estime Le Pays, si tant est que le tombeur d'Alpha Condé ne soit pas venu balayer le palais Sékoutoureya pour mieux s'y installer. Si telle est son intention, Doumbouya gagnerait à se raviser le plus rapidement possible au risque de sortir de l'histoire par la petite porte, à l'instar de son prédécesseur Moussa Dadis Camara qui, tout miraculé qu'il est, a aujourd'hui maille à partir avec la Justice de son pays, rattrapé qu'il est par ses propres turpitudes. »
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin: Mali: Faure Gnassingbé se pose en faciliteur dans la crise malienne. Par David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Législatives 2022: l'union de la gauche scellée. Par Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Guinée: pourquoi Mamady Doumbouya a-t-il annoncé une transition si longue ? Par Kabinet Fofana, analyste politique, directeur de l'association guinéenne de Science politique. Iles Salomon: inquiétude des États-Unis après un accord avec la Chine. Par Jean-Pierre Cabestan, directeur de recherches au CNRS, auteur de La politique internationale de la Chine, 2022. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
En Guinée, huit mois après le coup d'État, le colonel Mamady Doumbouya s'est prononcé en faveur d'une transition de 39 mois avant le retour des civils au pouvoir. Ce délai vous semble-t-il raisonnable ? Quelle sera la réaction de la Cédéao qui réclame une durée plus courte ? Nous lançons le débat. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Macron's re-election and what it portends to French-Africa relations+++Guinea risk more ECOWAS sanctions over transition delays+++Special Criminal Court in CAR restarts hearing on war crimes+++ Malawi's government accused of rationing Bactrim, essential HIV/Aids therapy drug+++ DW's Africa Link Monday sports wrap
En Guinée, les "Assises nationales" ont été lancées ce mardi à Conakry par le président de la transition, le colonel Mamady Doumbouya. La rencontre a été boycottée par plusieurs leaders politiques et de la société civile du pays. Les explications avec Malick Diakité, notre correspondant à Conakry.
Six mois après le coup d'Etat contre l'ex-président de Guinée, Alpha Condé, le climat est pour le moins tendu entre la junte au pouvoir et le FNDC, coalition de partis politiques et de la société civile ayant mené la lutte contre le gouvernement déchu. Fin de grâce pour le colonel Mamady Doumbouya ? Sa lutte contre la corruption agite une partie de l'opinion nationale.
À son arrivée au pouvoir, le 5 septembre 2021, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya fait rêver les Guinéens. Quatre mois plus tard, les rangs des déçus grossissent. Faut-il désespérer des transitions militaires censées rectifier les dérives de la classe politique ? On en parle avec l'écrivain guinéen Tierno Monénembo. Présentation : Denise Époté. www.tv5monde.com/etsi
Nigeria's 2021 in Review+++ Coup that defined Guinea's 2021 +++ What's your New Year's resolutions +++ Mistakes you're probably making when Sexting+++ Somalia's gender quota impasse
Quatre mois après le coup d'État en Guinée, le Premier ministre Mohamed Béavogui vient de faire valider sa feuille de route auprès du colonel Mamady Doumbouya, président guinéen de transition. Il y aborde notamment la gouvernance du pays ou la situation financière mais ne précise pas la durée de la transition, sans donner de date pour la prochaine élection présidentielle. Malick Diakité, correspondant de France 24 en Guinée, a recueilli les réactions de plusieurs acteurs politiques.
Two explosions rock Uganda's capital, Kampala, killing at least six people+++Guinea's junta leader Mamady Doumbouya says the fate of ousted president Alpha Conde lies with the justice ministry+++Ghana turns to electric cars and bikes
durée : 00:58:20 - Cultures Monde - par : Florian Delorme - Début septembre, le colonel Mamady Doumbouya prenait la tête de la Guinée moins d'un an après la réélection d'Alpha Condé. Si le putsch a été accueilli avec un certain enthousiasme par la société civile et l'opposition, les incertitudes sur la durée de la transition sont source d'inquiétude. - invités : Dominique Bangoura Enseignante-chercheuse en science politique à l'Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan et directrice de la collection "Afrique : politiques publiques, sécurité, défense" aux éditions L'Harmattan; Gilles Yabi économiste et politiste, fondateur et directeur de WATHI, think tank citoyen, participatif et multidisciplinaire sur les dynamiques ouest-africaines et ancien journaliste à Jeune Afrique; Richard Banégas Professeur de science politique à Sciences Po et chercheur au CERI
Rwanda education sector in shock after 60,000 students fail+++Ethiopian offensive in two northern regions intensifies+++Guinea's military ruler, Col. Mamady Doumbouya, force some 42 military generals to early retirement+++Nigeria approves electronic transfer of election results+++Elderly fend off sexual predators through learning Karate
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Les putschistes font l'objet de toutes les condamnations de la Communauté internationale, ils sont menacés de sanctions mais il est clair qu'ils ne remettront pas Alpha Condé dans son fauteuil présidentiel. Le coup d'État semble consommé en Guinée avec des militaires qui, pour la énième fois, ont renversé un président. Les Guinéens, dans un besoin de retrouver de la sérénité, se demandent déjà quelle sera la suite. Comment le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya et ses frères d'armes envisagent-ils cette transition politique et pour combien de temps ? Avec nos invités : Fatou Souare Hann, directrice exécutive de l'ONG WafricaGuinée, défenseure des droits humains et consultante genre et développement Bob Barry, journaliste au service Francophone de la radio allemande Deutsche Welle Oumar Sylla alias Foniké Mengué, chargé de la Mobilisation et des Antennes du FNDC (Front national pour la défense de la Constitution) Souleymane Keïta, député, membre du Bureau exécutif du RPG – Arc-en-ciel (Rassemblement du Peuple de Guinée).
Le chef de la junte guinéenne Mamady Doumbouya a prêté serment, vendredi 2 octobre, pour une période de transition à la durée et au contenu toujours inconnus. Il s'est de nouveau engagé au respect par la Guinée de tous ses "engagements nationaux et internationaux".
Opositor ruandês acusa Paul Kagame de estar a usar militares ruandeses em Moçambique como “mercenários”. Há risco de degradação dos ativos congelados ou recuperados pelo Estado angolano, alertam ativistas. Na Guiné-Conacri: Os militares no poder, tentam tranquilizar os investidores e ficarem no país depois do golpe do Estado.
Le chef de la junte en Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, a dévoilé, mardi 28 septembre, les quatre organes avec lesquels il compte conduire la transition vers la restauration d'un pouvoir civil élu, sans en fixer la durée. La transition sera menée par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), instauré après le putsch, le président de la transition, un gouvernement dirigé par un Premier ministre civil, et le Conseil national de la transition (CNT), un organe législatif.
« Par une ordonnance lue cette nuit à la télévision nationale, la junte dirigée par le colonel Mamady Doumbouya a proclamé la Charte de transition qui fera office de loi fondamentale jusqu'à l'adoption d'une nouvelle Constitution. Cette charte, précise le site GuinéeNews, confirme le colonel Mamady Doumbouya comme Président de la transition et prévoit un gouvernement dirigé par un Premier ministre civil et un Conseil national de transition qui fera office de parlement jusqu'à la mise en place d'une nouvelle Assemblée nationale. Ce Conseil de transition sera composé de 81 membres issus des forces vives de la nation (partis politiques, société civile, diaspora, organisations socioprofessionnelles, organisations religieuses…). Ni les membres du gouvernement, ni les membres du Conseil national de la transition, précise encore GuinéeNews, ne pourront se présenter aux élections qui mettront fin à la transition. » Refonder l'État Premier commentaire, celui du site guinéen Ledjely : « enfin, on en sait un peu plus sur la façon dont la Transition devrait être organisée en Guinée. Celle-ci ne se bornera pas qu'à la mission classique de l'organisation d'élections devant permettre le retour à une situation normale, avec des autorités légitimes et légales. Elle se fixe aussi pour objectif, pointe Ledjely, la refondation de l'Etat par le biais de l'établissement d'institutions fortes, crédibles et légitimes. Elle s'évertuera aussi à renforcer la cohésion nationale et l'indépendance de la justice. Réservant une large place aux libertés fondamentales et aux droits humains, la Charte proclame qu' "aucune situation d'exception ou d'urgence ne doit justifier les violations des droits humains". » Sur le plan exécutif, poursuit Ledjely, « la présidence de la Transition étant assumée par le chef de la junte, colonel Mamady Doumbouya, il sera secondé par un premier ministre qui, lui, sera une personnalité civile, "reconnue pour ses convictions, ses compétences avérées et sa probité morale". (…) Quant au Conseil national de la Transition, l'organe législatif de circonstance, avec ses 81 membres, il aura vocation à refléter toutes les diversités du pays. Sa mission principale sera de doter la Guinée d'une nouvelle constitution. (…) » Quelle durée ? « Finalement, pointe encore Ledjely, seule la question de la durée de la transition n'a pas encore été tranchée. La CEDEAO exigeant un délai ne devant pas excéder six mois, le CNRD voudrait manifestement s'entourer de toute la légitimité requise avant de faire sa contre-proposition. Ainsi, à l'article 77 de la charte publiée hier soir, on peut lire : "la durée de la Transition sera fixée de commun accord entre les Forces vives de la Nation et le CNRD". » Le bras-de-fer Bamako-Paris À la Une également, la réaction de la ministre française des Armées après les propos du premier ministre malien Choguel Maïga qui a accusé le week-end dernier la France d'« abandon en plein vol ». Des « accusations « inacceptables » et « indécentes », qui reviennent à « s'essuyer les pieds sur le sang des soldats français », affirme Florence Parly. Des propos relayés notamment par Le Monde Afrique. Le Cameroun « en déliquescence » Enfin à lire dans le quotidien français Libération cette double page sur le Cameroun. Avec cette longue interview de l'opposant Maurice Kamto. « Tout le pays est en déliquescence, affirme-t-il. Tous les voyants sont au rouge. Sur le front sanitaire par exemple, le pays ne s'est pas relevé du "Covidgate" : le FMI avait accordé un moratoire de trois ans sur le remboursement de la dette, afin que cet argent serve à lutter contre la pandémie. Mais l'argent s'est volatilisé, comme l'a confirmé la Cour des comptes. (…) Des sommes folles sont officiellement affectées à des infrastructures qui ne voient jamais le jour. » Quant à la France, affirme Maurice Kamto, « elle semble trop souvent s'en tenir au credo d'une prétendue "stabilité" et veut surtout préserver les entreprises françaises sur place. En ce qui me concerne, depuis les élections de 2018, malgré mes demandes répétées, je n'ai jamais été reçu par le Quai d'Orsay. » Commentaire de Libération : « un an après la violente répression d'une manifestation pacifique de l'opposition, le Cameroun semble dans une impasse politique totale. Son implosion n'a jamais paru aussi proche, sous le règne d'un président octogénaire qui passe plus de temps à Genève que dans son propre pays. »
The military coup earlier this month in the West African state of Guinea has been a huge story for BBC reporter Alhassan Sillah, based in the capital Conakry. He tells us about the main players - coup leader Colonel Mamady Doumbouya, and the man he ousted, President Alpha Condé. The swimming camels of Kutch The Kharai are a rare breed of camel found in the Indian state of Gujarat. They swim up to three kilometres in shallow seas to reach the mangroves where they graze. But as salt companies block tidal water, the mangroves are dying, and there's less grazing. BBC Gujarati's Prashant Gupta met the herdsmen and their swimming camels. Cairo's belly dancing school Egypt is known for belly dancing, but recently this art has been dominated by belly dancers from Eastern Europe and Latin America. Reem Fattelbab of BBC Arabic has visited a belly dancing school in Cairo to find out why more Egyptian women don't follow this tradition. Ukraine's toxic mines BBC Ukrainian recently reported from the frontline in the Donbas region about the impact the conflict is having on the environment. During the Soviet era, Donbas was a mining hub, but now many old mines are flooding, leading to contamination of local water supplies. Reporter Zhanna Bezpiatchuk went down one of the mines to see for herself. Capybaras and class war in Argentina The exclusive Nordelta gated community north of Buenos Aires were recently invaded by capybaras, the world's largest rodent. Gardens were tunneled, plants eaten, but with half of Argentinians living in poverty, many were siding with the animals, as BBC Mundo contributor Macarena Gagliardi reports. Image: Special forces commander Mamady Doumbouya in September 2021 Credit: Reuters/Saliou Samb
Il y a dix jours, un séisme politique frappait la Guinée. Alpha Condé, le premier président élu démocratiquement dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, était renversé par un putsch après onze ans de règne. Un coup d'Etat dirigé par Mamady Doumbouya contre l'ancien opposant historique devenu président puis despote. Ce dimanche 5 septembre, des scènes de liesse ont éclaté dans les rue de Conakry, symbole de l'impopularité d'Alpha Condé. Après une hausse des taxes sur de nombreux produits comme l'essence, dans un contexte de crise sanitaire et de déstabilisation globale de la région, le pays est tombé aux mains de l'armée. Cette dernière, regroupée dans une junte militaire dénommée le comité national du rassemblement et du développement, s'est dit ouverte à l'organisation de concertations avec les autres acteurs politiques guinéens. Des concertations qui ont débuté ce mardi 14 septembre. Alors quel avenir sera réservé à la population guinéenne ? Pour en parler nous recevons Thomas Dietrich, journaliste collaborateur régulier du Média TV, et fin connaisseur de la région. ▶ Soutenez notre projet de contre-matinale en faisant un don ici ▶ Soutenez Le Média :
Viiendal septembril leidis Guineas aset coup d'etat. Võimult tõugati üle 40 aasta Guinea demokratiseerimise nimel töötanud ning võimule saades demokraatia täielikult hävitanud Alpha Conde. Hetkel on Guinea de facto liider Alpha endine erivägede juht Mamady Doumbouya. Kes hakkab Guinea üle valitsema? Mida arvab järjekordsest riigipöördest rahvas ja rahvusvaheline ühiskond? Kuidas Alpha Conde sellesse olukorda üldse sattus? Ülevaate sündmustest annavad Ringjoone Aafrika eksperdid Paula Kägu ja Solveig Joanna Niitra, keda pommitas küsimustega saatejuht Renee Stamberg. Saate tõi teieni Carl Philip Laantee Reintamm.
ECOWAS leaders meet over Guinea coup++France kills Islamic State leader in Sahel++South Africa's opposition goes to court over former President Jacob Zuma's parole
On Sept. 5, the Guinean military rolled into the Guinean presidential palace, overthrew the government, and arrested President Alpha Condé, who had been in power since 2010. The country is now under the military rule of Col. Mamady Doumbouya. The colonel has promised to hand over power to civilians soon. Will he, or is this … Continue reading Episode 73: Guinea pig Alpha Condé finally overthrown
Les militaires qui ont pris le pouvoir en Guinée ont ouvert, mardi 14 septembre, quatre jours de consultations tous azimuts pour définir le contenu d'une transition censée ramener les civils à la tête du pays, à une date encore inconnue. Les participants sont ressortis des premières séances sans précision sur l'architecture de cette transition, mais le chef de la junte, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, leur a dit qu'il venait avant tout pour les "écouter".
Des concertations politiques doivent débuter en Guinée, mardi 14 septembre, à l'initiative de la junte, en vue de la formation d'un gouvernement de transition. Leaders politiques, patrons des sociétés minières ou encore société civile vont être reçus par les dirigeants militaires. Ces rencontres vont être très suivies par les Guinéens qui attendent d'en savoir plus sur les contours de cette transition promise par le chef putschiste, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya.
In this segment of By Any Means necessary, Sean and Jacquie are joined by Kambale Musvuli, activist, writer, & analyst with the Center for Research on the Congo-Kinshasa to discuss the role of imperialist powers in the coup in Guinea, Col. Mamady Doumbouya's history with imperialist powers and President Alpha Conde, and the economic and political interests of neocolonialist powers in Guinea.
In this episode of By Any Means Necessary, hosts Sean Blackmon and Jacquie Luqman are joined by Dr. Bill Honigman, California State Coordinator and Co-Coordinator of the Healthcare as a Human Right Issue Organizing Team for Progressive Democrats of America to discuss the California recall election of Governor Gavin Newsom, the danger for working and poor people that this recall election poses, and some of the disgusting statements made and positions held by conservative frontrunner Larry Elder.In the second segment, Sean and Jacquie are joined by Kambale Musvuli, activist, writer, & analyst with the Center for Research on the Congo-Kinshasa to discuss the role of imperialist powers in the coup in Guinea, Col. Mamady Doumbouya's history with imperialist powers and President Alpha Conde, and the economic and political interests of neocolonialist powers in Guinea. In the third segment, Sean and Jacquie are joined by Tanda Blubear, an organizer with Women with Bows to discuss resistance to the Line 3 pipeline in Minnesota, the environmental impact posed by the pipeline and tar sands, the frequent and continuous violation of indigenous treaty rights in Minnesota and in the United States, and how the struggle against Line 3 and for indigenous sovereignty presents the need for solidarity across movements.Later in the show, Sean and Jacquie are joined by Esther Iverem,, artist, author and independent journalist, host and producer of On The Ground: Voices of Resistance from the Nation's Capital on Pacifica Radio to discuss how the end of additional unemployment benefits exposes capitalism's subsistence on exploitation, erasure of history and the desecration of historic Black cemeteries in the Washington, DC area, and the mythologies that uphold belief in the capitalist system.
Mali, Tchad et maintenant Guinée : pourquoi cette succession de coups d'état sur le continent ? Que traduit ce retour en force des militaires ? Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya a promis un gouvernement d'union nationale et les caciques de l'ancien régime semblent lui avoir fait allégeance. Que vous inspire cette transition ? Faites-vous confiance aux militaires pour remettre la Guinée sur les rails ? * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
UNICEF alerta para consequências do terrorismo em Cabo Delgado nas crianças deslocadas, muitas delas sem documentos de identificação. Pesca ilegal de arrasto preocupa pescadores na província angolana do Namibe. Ainda neste jornal, traçamos um retrato do novo "homem forte" da Guiné-Conacri após golpe de estado no país.
6 de septiembre | AlcoyHola, maricoper. Las voces conservadoras están siendo silenciadas. Bienvenido al maricoffee, una columna y dos titulares de actualidad para empezar bien informado la semana —con podcast narrado.Si te gusta el formato, puedes recibir entregas similares los martes, miércoles y jueves con una suscripción premium con la que apoyarás el proyecto periodístico independiente de La Wikly:Leer esta newsletter te llevará 5 minutos y 6 segundos.Una cacatúa con clase. Bienvenido a La Wikly.🐘 Texas aceleraPor Anita PereyraLa legislatura de Texas, de mayoría republicana, aprobó la semana pasada un proyecto de ley que castigaría a las empresas de redes sociales por presunta censura política. El gobernador republicano Greg Abbott tiene pendiente convertirla en ley próximamente.Ninguna de las votaciones contó con apoyo del bloque demócrata, que se ha manifestado en contra de la iniciativa.Bryan Hughes, senador estatal republicano y principal patrocinador de la ley en el Senado, argumenta que las plataformas de redes sociales deben recibir el mismo tratamiento que las compañías telefónicas y operadoras de cable en lo que respecta a la Primera Enmienda.Es decir, que del mismo modo que una empresa de telefonía no puede negar el servicio a un cliente basándose en criterios de religión o política, las empresas de redes sociales tampoco pueden censurar a sus usuarios por tales motivos.El proyecto de ley define "censurar" como "cualquier acción tomada para editar, alterar, bloquear, prohibir, eliminar, remover, desmontar, desmonetizar, desimpulsar, regular, restringir, inhibir la publicación o reproducción de, o denegar el acceso igualitario o visibilidad de la expresión, para suspender el derecho a publicar, eliminar o publicar un apéndice a cualquier contenido o material publicado por un usuario, o para discriminar de otro modo la expresión ".Pero no incluye penalizar a las empresas por eliminar material “ofensivamente violento” o por razones de prevención de explotación sexual de niños. Tampoco bloquear actividad delictiva o amenazas de violencia.En las cláusulas de la ley se incluye requerir a las plataformas de redes sociales de más de 50 millones de usuarios como Twitter, Instagram y Youtube que produzcan informes regulares de contenido eliminado y divulguen sus procedimientos de regulación de contenido.La iniciativa cuenta con el apoyo del gobernador, que en el pasado apoyó legislaciones similares y criticó a las empresas de redes sociales por lo que consideró la censura indebida de los conservadores."Los sitios de redes sociales se han convertido en nuestras plazas públicas modernas donde la información debería poder fluir libremente, pero las empresas de redes sociales ahora actúan como jueces y jurados para determinar qué puntos de vista son válidos", dijo Abbott.El resentimiento de muchos republicanos para con las empresas de redes sociales se relaciona con el baneo efectuado contra el expresidente Donald Trump por, según argumentaron, “el riesgo de una mayor incitación a la violencia”.Sin embargo, los talibanes, como ha podido apreciarse en estas últimas semanas incluso después de derrocar al gobierno democrático de Afganistán mediante el uso de la fuerza, todavía pueden utilizar libremente plataformas como Twitter.Por otra parte, este proyecto de ley no es la única iniciativa legislativa polémica en Texas. La mayoría republicana también ha estado muy ocupada aprobando:La polémica ley de restricción a la interrupción voluntaria del embarazo de la que hablé con Emilio en la edición del viernes.La iniciativa de reforma electoral que plantea ampliar las restricciones a la hora de votar y que, a pesar de los contratiempos impuestos por los demócratas, sigue de camino al despacho de Abbott.Más información en The Verge.💸 Adiós, ayudas federalesSiete millones de personas en EE.UU. perderán todas sus prestaciones al desempleo a partir de esta semana porque tres programas federales llegan a su fin después de año y medio de apoyo a la población sin trabajo con motivo de la pandemia.Es lo que varios expertos llaman, según The Washington Post, “uno de los mayores y más abruptos finales de ayuda gubernamental en la historia”.El fin de las prestaciones coincide con un momento crítico en EE.UU. conforme la variante delta causa estragos en multitud de regiones del país, especialmente en el Sur y el Medio Oeste.Hace un par de semanas, el Tribunal Supremo también sentenció que la moratoria federal de los desahucios debía terminar, con lo que millones de personas podrían dejar de poder pagar sus alquileres en las próximas semanas.La teoría de muchos conservadores antiprestaciones es que el fin de las ayudas reactivará un mercado laboral que no se está recuperando todo lo rápido que querría la Casa Blanca, aunque algunos estados ya han visto que esa no parece ser la solución.Más información en The Washington Post.🇬🇳 Golpe de estadoUna facción del ejército guineano liderada por fuerzas especiales tomó el poder de la nación africana este domingo poco después de suspender la Constitución y retener al presidente Alpha Condé.La foto que encabeza estos párrafos dio la vuelta al mundo el domingo como nuevo retrato cinematográfico de una nación sumida en una peligrosa crisis política.Cientos de personas celebraron el golpe en las calles de Conakry, la capital, después de unos años controvertidos en los que Condé acaparó más poder ayudándose de reformas constitucionales que le habrían permitido liderar el país hasta 2032.El aumento de los impuestos y la subida del precio de la gasolina en el último año, además del poco crecimiento económico de las clases bajas pese a la riqueza mineral de Guinea, habían ayudado a alimentar el descontento con Condé.Mamady Doumbouya, líder de las fuerzas especiales guineanas, criticó a las élites por maltratar al pueblo y anunció un periodo de transición de 18 meses. El golpe de estado se suma a los que han sufrido recientemente otros países africanos como Mali y Chad.Más información en The Wall Street Journal.En otro orden de cosas, esta noche estaré en stream haciendo un repaso de los titulares internacionales de la última semana en una nueva edición de Lunes por el mundo.Puedes seguir el directo en nuestro Twitch a partir de las 22:00 hora peninsular de España.Si quieres apoyar este proyecto, y de paso tener acceso a nuestra comunidad de Discord, los eventos exclusivos que organizamos allí y recibir contenido exclusivo tres veces a la semana, puedes apuntarte a La Wikly Premium aquí:Feliz semana, This is a public episode. Get access to private episodes at www.lawikly.com/subscribe
Au lendemain du coup d'État en Guinée, l'armée est dans la rue et la situation plutôt calme, hormis quelques échauffourées. Des scènes de joie ont éclaté dans plusieurs quartiers proches de l'opposition. Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya a promis, lundi 6 septembre, l'installation d'un "gouvernement d'union nationale" chargé de conduire une "transition" politique. Les journalistes de France 24 analysent la nouvelle donne politique dans cette édition spéciale consacrée à la Guinée.
Alors que des tirs nourris ont retenti ce dimanche matin dans le centre de Conakry, des putschistes ont revendiqué, hier après-midi, l'arrestation du président Alpha Condé. Dans un message diffusé à la radio et à la télévision nationale, le colonel Mamady Doumbouya, a également annoncé la dissolution des institutions, la suspension de la Constitution ainsi que la création d'un Comité national pour le redressement et le développement. Que vous inspirent ces évènements ? Vos témoignages. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
A Guinean military officer broadcast a statement Sunday announcing that Guinea's Constitution has been dissolved in an apparent coup. "We will no longer entrust politics to a man. We will entrust it to the people. We come only for that; it is the duty of a soldier, to save the country," Guinean army officer Mamady Doumbouya says in the video. In the video, Doumbouya -- wearing a special forces uniform -- says that they have arrested President Alpha Conde, suspended the constitution, the government and all other institutions. He also announced the closing of land and air borders. The video has been widely circulated and reported by local media.To learn more about how CNN protects listener privacy, visit cnn.com/privacy