Podcasts about Le Mali

  • 126PODCASTS
  • 356EPISODES
  • 18mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Nov 14, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about Le Mali

Show all podcasts related to le mali

Latest podcast episodes about Le Mali

Journal de l'Afrique
2 ans après la libération de la ville de Kidal, nouvelle menace djihadiste sur le Mali

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 14:41


Il y a deux ans, jour pour jour, l'armée malienne faisait une entrée triomphale, après près d'une décennie de contrôle par la rébellion touareg. Une victoire symbolique pour Bamako, rendue possible grâce au soutien du groupe Wagner. Mais aujourd'hui, le contexte sécuritaire s'est à nouveau dégradé : les groupes jihadistes gagnent du terrain, les tensions resurgissent dans le nord, et même l'armée malienne connaît des dissensions internes.

Une semaine dans le monde
Le Mali face au djihadisme, Al-Charaa à la Maison Blanche, B.Sansal libéré et hommages du 13-Nov.

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 45:18


Au Mali, la progression du JNIM et son blocus autour de Bamako font craindre une possible avancée vers le pouvoir. A Washington, cette semaine, le Président syrien par intérim, Al-Charaa poursuit son opération de réhabilitation diplomatique. En Algérie, Boualem Sansal est gracié. L'Allemagne a joué un rôle majeur dans ce dénouement. Enfin, en France, les commémorations du 13-Novembre ravivent l'émotion tandis que les autorités alertent sur une menace terroriste toujours élevée.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Crise du carburant au Mali : une guerre économique qui secoue toute la région

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 60:08


Le Mali traverse une crise énergétique exceptionnelle : files d'attente interminables devant les stations-service, coupures d'électricité, activités paralysées, conséquences d'un blocus imposé par les groupes jihadistes dans ce pays déjà parmi les plus pauvres du monde. Les invités d'Eco d'ici Eco d'ailleurs décrypte la stratégie de ceux qui ont lancé ce bras de fer économique avec le pouvoir malien dirigé par des militaires.

Éco d'ici éco d'ailleurs
Crise du carburant au Mali : une guerre économique qui secoue toute la région

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 60:08


Le Mali traverse une crise énergétique exceptionnelle : files d'attente interminables devant les stations-service, coupures d'électricité, activités paralysées, conséquences d'un blocus imposé par les groupes jihadistes dans ce pays déjà parmi les plus pauvres du monde. Les invités d'Eco d'ici Eco d'ailleurs décrypte la stratégie de ceux qui ont lancé ce bras de fer économique avec le pouvoir malien dirigé par des militaires.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 5h30 du 12/11/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 7:39


Dans cette édition :Le Mali et Bamako sont menacés par la progression des groupes djihadistes du JNIM, trois ans après le départ des troupes françaises de l'opération Barkhane.Une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat après l'explosion d'un colis piégé à Montluçon, blessant un employé d'une agence d'assurance.Le Parlement français débat de la suspension de la réforme des retraites, une mesure soutenue par une large majorité de députés.Un jeune de 16 ans est décédé à Tourcoing après avoir percuté un poteau en tentant d'échapper à un contrôle de police.Aux États-Unis, le Congrès devrait mettre fin à la paralysie budgétaire qui durait depuis plus de 40 jours.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 5h30 du 12/11/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 7:39


Dans cette édition :Le Mali et Bamako sont menacés par la progression des groupes djihadistes du JNIM, trois ans après le départ des troupes françaises de l'opération Barkhane.Une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat après l'explosion d'un colis piégé à Montluçon, blessant un employé d'une agence d'assurance.Le Parlement français débat de la suspension de la réforme des retraites, une mesure soutenue par une large majorité de députés.Un jeune de 16 ans est décédé à Tourcoing après avoir percuté un poteau en tentant d'échapper à un contrôle de police.Aux États-Unis, le Congrès devrait mettre fin à la paralysie budgétaire qui durait depuis plus de 40 jours.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le débat
Le Mali va-t-il résister au jihadisme ?

Le débat

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 42:06


Au Mali, le JNIM – un groupe affilié à Al-Qaïda au Sahel – vise massivement les convois d'essence qui approvisionnent les villes maliennes. De nombreux pays ont annoncé le retrait de leur personnel non essentiel du Mali. La France, elle, a recommandé à ses ressortissants de quitter temporairement le pays dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali asphyxié par le blocus jihadiste

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 4:21


Bloquer, détourner et parfois détruire les camions de carburants qui approvisionnent le Mali par la route : « c'est un blocus d'une redoutable efficacité qu'impose, depuis deux mois, le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, constate Jeune Afrique. Les axes majeurs reliant Bamako au reste du pays sont désormais très largement paralysés. Et la situation ne cesse de se dégrader, tant la stratégie amorcée par le groupe jihadiste depuis début septembre frappe, par un effet domino imparable, la quasi-totalité des secteurs. Si le transport et la logistique sont évidemment les premiers touchés, les conséquences se font désormais sentir sur l'énergie, l'agriculture, les mines et même l'éducation. "S'il n'y a pas de carburant, au Mali, cela signifie que tout s'arrête, puisqu'il n'y a pas d'alternative au transport routier", résume un responsable d'une société de logistique interrogé par le site panafricain. "Le vivrier, les personnes, les biens, le gaz… Absolument tout est transporté par voie routière. Donc à partir du moment où vous n'avez plus ni voie sécurisée, ni carburant, l'économie est à l'arrêt" ». Bamako pas sur le point de tomber… C'est dans ce contexte que la France, après les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Italie, a conseillé vendredi à ses ressortissants présents au Mali de quitter le pays. Pour autant, relève Afrik.com, « les jihadistes du JNIM ne semblent pas préparer une attaque militaire directe contre Bamako. Leur stratégie consisterait plutôt à asphyxier lentement la capitale par des blocus successifs. Les rançons versées en échange de la libération d'otages, entre 50 et 70 millions d'euros récemment, selon plusieurs sources, renforcent considérablement les moyens du groupe jihadiste. Cet afflux d'argent liquide permettrait au JNIM d'acquérir des armes lourdes, des véhicules, du carburant et des drones, mais aussi de financer sa propagande et de recruter plus efficacement ». En effet, renchérit le chercheur Boubacar Haidara sur le site The Conversation : « à ce stade, les jihadistes sont loin d'avoir les moyens de prendre la capitale. (…) On pourrait même penser que le JNIM lui-même a été surpris par l'ampleur inattendue des conséquences de ses actions autour de Bamako, lesquelles, en réalité, ne requièrent pas de moyens militaires particulièrement importants. (…) L'annonce alarmiste d'une éventuelle prise de contrôle du Mali par ce groupe, dans la perspective de gouverner le pays, estime encore Boubacar Haidara, revient à accorder une importance excessive aux conséquences, certes spectaculaires, d'une crise ponctuelle, plutôt qu'à une évaluation globale des actions du JNIM, et des capacités réelles que révèle sa force militaire observable ». Vers une extension de la crise ? En tout cas, attention, toute « l'Afrique de l'Ouest risque la paralysie économique », prévient un observateur cité par Le Point Afrique : « les pays voisins ne s'impliquent pas suffisamment, notamment pour sécuriser les axes routiers stratégiques – Abidjan-Bamako, Conakry-Bamako, Dakar-Bamako ou encore ceux venant de Mauritanie. Il faudrait mobiliser des forces armées pour protéger ces convois, car si rien n'est fait sur le volet purement économique, cette crise deviendra ouest-africaine. À force de laisser pourrir le Mali, prévient-il, c'est tout l'Ouest africain qui pourrait s'enfoncer dans le gouffre ». Résilience… La presse malienne pour sa part fait bloc… Sahel Tribune exalte le courage des chauffeurs routiers dont les représentants ont été récemment reçus par le Premier ministre Abdoulaye Maïga : « face aux défis sécuritaires et logistiques, ils ont exprimé leur détermination à poursuivre leur mission, malgré les risques et ont réaffirmé leur engagement total envers la nation. (…) Les chauffeurs et conducteurs routiers du Mali se dressent comme des acteurs clés de la résilience nationale ». Pour sa part, L'Essor affirme que « la distribution du carburant reprend progressivement dans les stations-service de Bamako. Les files d'attente se raccourcissent et les usagers retrouvent peu à peu leur sérénité ». Enfin, Aujourd'hui-Mali s'en prend aux puissances occidentales qui ont demandé à leurs ressortissants de quitter le pays : « La récente multiplication de ces messages diplomatiques alarmistes ne saurait être interprétée comme un simple geste de précaution humanitaire. Elle s'inscrit plutôt dans une logique de pression indirecte, affirme Aujourd'hui Mali, visant à affaiblir la crédibilité du gouvernement malien en amplifiant artificiellement le sentiment d'insécurité. Les ressortissants étrangers, pour la plupart, sont déjà recensés et informés par des circuits officiels précis ; ces alertes publiques et médiatisées n'ajoutent donc rien à la sécurité réelle, mais contribuent à nourrir une peur collective savamment entretenue ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali asphyxié par le blocus jihadiste

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 4:21


Bloquer, détourner et parfois détruire les camions de carburants qui approvisionnent le Mali par la route : « c'est un blocus d'une redoutable efficacité qu'impose, depuis deux mois, le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, constate Jeune Afrique. Les axes majeurs reliant Bamako au reste du pays sont désormais très largement paralysés. Et la situation ne cesse de se dégrader, tant la stratégie amorcée par le groupe jihadiste depuis début septembre frappe, par un effet domino imparable, la quasi-totalité des secteurs. Si le transport et la logistique sont évidemment les premiers touchés, les conséquences se font désormais sentir sur l'énergie, l'agriculture, les mines et même l'éducation. "S'il n'y a pas de carburant, au Mali, cela signifie que tout s'arrête, puisqu'il n'y a pas d'alternative au transport routier", résume un responsable d'une société de logistique interrogé par le site panafricain. "Le vivrier, les personnes, les biens, le gaz… Absolument tout est transporté par voie routière. Donc à partir du moment où vous n'avez plus ni voie sécurisée, ni carburant, l'économie est à l'arrêt" ». Bamako pas sur le point de tomber… C'est dans ce contexte que la France, après les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Italie, a conseillé vendredi à ses ressortissants présents au Mali de quitter le pays. Pour autant, relève Afrik.com, « les jihadistes du JNIM ne semblent pas préparer une attaque militaire directe contre Bamako. Leur stratégie consisterait plutôt à asphyxier lentement la capitale par des blocus successifs. Les rançons versées en échange de la libération d'otages, entre 50 et 70 millions d'euros récemment, selon plusieurs sources, renforcent considérablement les moyens du groupe jihadiste. Cet afflux d'argent liquide permettrait au JNIM d'acquérir des armes lourdes, des véhicules, du carburant et des drones, mais aussi de financer sa propagande et de recruter plus efficacement ». En effet, renchérit le chercheur Boubacar Haidara sur le site The Conversation : « à ce stade, les jihadistes sont loin d'avoir les moyens de prendre la capitale. (…) On pourrait même penser que le JNIM lui-même a été surpris par l'ampleur inattendue des conséquences de ses actions autour de Bamako, lesquelles, en réalité, ne requièrent pas de moyens militaires particulièrement importants. (…) L'annonce alarmiste d'une éventuelle prise de contrôle du Mali par ce groupe, dans la perspective de gouverner le pays, estime encore Boubacar Haidara, revient à accorder une importance excessive aux conséquences, certes spectaculaires, d'une crise ponctuelle, plutôt qu'à une évaluation globale des actions du JNIM, et des capacités réelles que révèle sa force militaire observable ». Vers une extension de la crise ? En tout cas, attention, toute « l'Afrique de l'Ouest risque la paralysie économique », prévient un observateur cité par Le Point Afrique : « les pays voisins ne s'impliquent pas suffisamment, notamment pour sécuriser les axes routiers stratégiques – Abidjan-Bamako, Conakry-Bamako, Dakar-Bamako ou encore ceux venant de Mauritanie. Il faudrait mobiliser des forces armées pour protéger ces convois, car si rien n'est fait sur le volet purement économique, cette crise deviendra ouest-africaine. À force de laisser pourrir le Mali, prévient-il, c'est tout l'Ouest africain qui pourrait s'enfoncer dans le gouffre ». Résilience… La presse malienne pour sa part fait bloc… Sahel Tribune exalte le courage des chauffeurs routiers dont les représentants ont été récemment reçus par le Premier ministre Abdoulaye Maïga : « face aux défis sécuritaires et logistiques, ils ont exprimé leur détermination à poursuivre leur mission, malgré les risques et ont réaffirmé leur engagement total envers la nation. (…) Les chauffeurs et conducteurs routiers du Mali se dressent comme des acteurs clés de la résilience nationale ». Pour sa part, L'Essor affirme que « la distribution du carburant reprend progressivement dans les stations-service de Bamako. Les files d'attente se raccourcissent et les usagers retrouvent peu à peu leur sérénité ». Enfin, Aujourd'hui-Mali s'en prend aux puissances occidentales qui ont demandé à leurs ressortissants de quitter le pays : « La récente multiplication de ces messages diplomatiques alarmistes ne saurait être interprétée comme un simple geste de précaution humanitaire. Elle s'inscrit plutôt dans une logique de pression indirecte, affirme Aujourd'hui Mali, visant à affaiblir la crédibilité du gouvernement malien en amplifiant artificiellement le sentiment d'insécurité. Les ressortissants étrangers, pour la plupart, sont déjà recensés et informés par des circuits officiels précis ; ces alertes publiques et médiatisées n'ajoutent donc rien à la sécurité réelle, mais contribuent à nourrir une peur collective savamment entretenue ».

L'info en intégrale - Europe 1
EXTRAIT - Paris invite ses ressortissants à quitter le Mali

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 1:06


Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
EXTRAIT - Paris invite ses ressortissants à quitter le Mali

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 1:06


Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: Elon Musk, «premier trillionnaire au monde»

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 4:04


Il est à la Une de nombreux journaux européens et américains, à commencer par le Washington Post. « Elon Musk décroche un contrat de 1 000 milliards de dollars qui le lie à Tesla pour une décennie », annonce le quotidien américain, qui ajoute : « Cet accord lui permet de devenir le premier trillionnaire au monde ». Un accord qu'Elon Musk a lui-même annoncé, raconte le Wall Street Journal, « entouré de robots humanoïdes dansant sur une scène baignée de lumière rose et bleue au siège social du constructeur de véhicules électriques à Austin au Texas. Musk a remercié la foule d'actionnaires qui ont soutenu son plan de rémunération à plus de 75% ». Le New York Times, de son côté, raconte que « même le pape Léon XIV s'est exprimé sur le sujet, dans une interview à Crux, un site d'information catholique, auquel il a déclaré que « la rémunération d'Elon Musk était symptomatique des inégalités croissantes entre les travailleurs et les plus riches ». En Europe aussi, Elon Musk fait la Une des journaux, du Times, en Angleterre, de die Welt en Allemagne, ou encore du Monde, le quotidien français qui parle d'un « tour de magie à mille milliards de dollars ».  Bamako menacée Courrier International se penche sur la situation au Mali. « Au Mali, Bamako se demande si elle va tomber aux mains des jihadistes », annonce Courrier International, expliquant « que la vie dans la capitale malienne devient intenable, avec l'explosion des prix du carburant, et sa quasi-pénurie ». « Si le groupe terroriste du Jnim n'est pas encore prêt à s'emparer de la ville » ajoute l'hebdomadaire, citant la presse internationale, « la junte militaire commence à faire preuve de fébrilité et la Russie n'est d'aucun soutien ». La chaîne qatarie al-Jazeera va encore plus loin, estimant que la capitale malienne « est désormais considérée comme encerclée ». Courrier international se réfère aussi au site panafricain Tama Media, qui détaille les causes de la pénurie d'essence : « Le Mali, dépourvu d'infrastructures de raffinage, importe presque la totalité de ses carburants fossiles. Ce déséquilibre structurel rend le pays, extrêmement vulnérable aux ruptures d'approvisionnement ».   Quant au site économique Bloomberg, il a interrogé le chercheur Lucas Webber, du Soufan Center, établi à New York, selon lequel, « plus les files d'attente aux stations-service seront longues, plus la frustration va grandir, plus le gouvernement va sembler faible. C'est une stratégie qui ne coûte pas grand-chose, mais qui peut avoir d'importantes conséquences ».  La mauvaise gestion du Louvre En France, le cambriolage du musée du Louvre, le 19 octobre dernier, continue de faire les gros titres. C'est en Une du Figaro, ce vendredi : « La gestion du Musée du Louvre gravement mise en accusation : finances dégradées, acquisitions surdimensionnées et sous-investissement pour l'entretien. Dans un rapport, la Cour des comptes accable l'institution parisienne ». « Le Louvre avait déjà un genou à terre après le cambriolage survenu il y a presque trois semaines, la publication hier du rapport de la Cour des comptes, achève de mettre le musée la tête sous l'eau ». Dans son éditorial, Yves Thréard, accuse : « La sécurité défaillante de l'établissement était connue de sa direction et de ses tutelles politiques depuis longtemps ». Mais, « comme souvent, les avertissements se sont ensuite perdus dans le labyrinthe de nos pesanteurs bureaucratiques ».  Le Parisien de son côté, s'intéresse à un certain « Doudou Cross Bitume », « voleur présumé de la galerie d'Appolon ». « Un délinquant de faible envergure dont le profil tranche avec les faits, et qui aurait agi sur commande ». Pourquoi l'appelle-t-on Doudou Cross Bitume ? Parce que selon le Parisien, « il a fait rêver des générations d'adolescents », avec les vidéos de ses exploits en moto-cross. L'enquête devra dire comment il en est venu à participer au casse du siècle.

Le Brief
EXTRAIT - Paris invite ses ressortissants à quitter le Mali

Le Brief

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 1:06


Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

COMBATTANTES
LE MALI EN HÉRITAGE avec Marine Fatou Colette Camara

COMBATTANTES

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 29:14


Enfant, Marine Fatou Colette Camara rêve de devenir une super star de catch.Mais il n'y a pas de cours de catch à Villeneuve-le-Roi.Alors, Marine tente sa chance à la boxe et deviendra la première femme malienne à participer aux Jeux Olympiques en boxe.C'était à Paris devant sa famille, ses amis, avec le soutiens des maliens et du public français.LE MALI EN HÉRITAGE.Le pays où dans lequel a grandi son père ;celui que Marine a longtemps voulu connaître et pour lequel elle se bat aujourd'hui sur le ring et en dehors.Lors de ses premières sorties internationales sous le drapeau malien,Marine n'avait pas encore rencontré physiquement le Mali.Alors je me demande s'il lui est arrivé, à elle aussi, de ne pas se sentir légitime à revendiquer les racines d'un pays que l'on ne connait pas. Aujourd'hui, Marine rêve de ramener au Mali sa première médaille olympique en boxe. D'ailleurs, Marine a toujours rêvé grand !Ce nouvel épisode de COMBATTANTES est une traversée dans le monde de Marine Fatou Colette Camara,la première femme boxeuse à avoir représenté le Mali et tellement d'autres choses encore !Bonne écoute !......................................................................................Avec la participation de :Marine Fatou Colette Camara : athlète Olympique, entrepreneure, consultante RFI, fondatrice de Sorority Boxing & On The Road Boxing | Objectif LA 2028Sekou Camara : le père de Marine, venu du Mali pour offrir à sa famille un soutien, un autre avenir.Merci au café du FER à CHEVAL à Orly d'avoir accueilli notre rencontre avec Sekou.Vous pouvez retrouver sur Instagram l'association fondée par Marine >> Sorority Boxing : https://www.instagram.com/p/DNd-FCKoAFi/Combattantes podcast : https://www.instagram.com/combattantes_podcast/Références :Musique : Amadou & Mariam Dimanche à BamakoExtrait : Rey Mysterio & Undertaker - NT1Extrait : cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali paralysé en raison du blocus imposé par les jihadistes

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 4:09


« Sous un soleil de plomb, les files d'attente s'étirent devant les stations-service, relate Mali Tribune. Des centaines de véhicules, moteurs éteints, attendent des heures, parfois des jours, dans l'espoir d'avoir un peu d'or noir. La crise du carburant, loin de s'essouffler, s'enracine dans le quotidien des Maliens, paralysant les moteurs et les métiers. Ces derniers jours, la situation a franchi un seuil critique, soupire le site d'information malien. Ce n'est plus une simple pénurie, mais une asphyxie. (…) Dans les ateliers, les chantiers, les imprimeries, les conséquences sont immédiates. Des milliers de Maliens se retrouvent en chômage technique. » Alors, « face à la colère grandissante, poursuit Mali Tribune, le gouvernement tente de rassurer. Par la voix du Premier ministre Abdoulaye Maïga, il promet une mobilisation de tous les moyens possibles. (…) Un plan d'action est en cours : sécurisation des convois, construction de nouveaux dépôts, coordination entre les acteurs du secteur. Mais sur le terrain, l'attente reste longue et la tension, palpable. » Le blocus des djihadistes La presse malienne ne s'étend pas sur les raisons de cette asphyxie : à savoir le blocus imposé par les jihadistes qui attaquent, confisquent et parfois détruisent les convois de carburant. En effet, précise Le Monde Afrique, « depuis septembre, le Groupe de soutien de l'islam et des musulmans [Jnim], qui contrôle déjà une bonne partie du pays, cherche à asphyxier la capitale et à s'enrichir, en s'attaquant aux camions-citernes de carburant venant du Sénégal et de la Côte d'Ivoire, par lesquels transite l'essentiel des biens importés par le Mali. La pénurie de carburant menace non seulement l'approvisionnement des 3 millions d'habitants de Bamako, mais aussi l'alimentation électrique. » « Face à cette catastrophe annoncée, la junte du colonel Assimi Goïta, au pouvoir depuis août 2020 et autoproclamé général en 2024, semble aux abois, pointe encore Le Monde Afrique. (…) Une immense impression de gâchis domine. Si les erreurs d'analyse, les maladresses et une certaine condescendance de la France expliquent l'échec de sa lutte contre les djihadistes et sa mise à l'écart, reconnait le journal, la responsabilité des militaires maliens (…) est désormais entière. Plus occupés à conserver leur pouvoir qu'à s'attaquer à l'insécurité et à la pauvreté, (…) Assimi Goïta et ses lieutenants risquent de précipiter la transformation du Mali, État vivant et ouvert, en une sorte d'Afghanistan africain, prévient Le Monde Afrique. Les conséquences en seraient incalculables pour toute la région sahélienne, pour ses voisins sénégalais et ivoiriens, mais d'abord pour les 25 millions d'habitants du Mali. » Un « calvaire collectif » Le site panafricain Afrik.com renchérit avec cette tribune signée par un certain Lambda le Malien. « Mon pays va mal, s'exclame-t-il : le rêve malien devenu calvaire, le cri d'un peuple trahi ! (…) Ce qui devait être une ère de renouveau, née de la volonté populaire et de la promesse du changement, s'est transformé en un calvaire collectif. Le rêve malien s'effrite jour après jour, étouffé par la déviation des objectifs initiaux et par une gouvernance enfermée dans une logique exclusivement militaire. La reconstruction du Mali ne viendra ni des armes seules, ni des discours de propagande, affirme encore l'auteur de cette tribune. Elle viendra d'un retour à une gouvernance claire, transparente et humaine. Il faut un dialogue national inclusif, la restauration du pluralisme politique, et surtout, une vision économique et sociale qui place le citoyen au centre des objectifs du gouvernement. » Un pays « en mutation » ? Enfin, la presse officielle à Bamako tient un tout autre discours. Pour Sahel Tribune, « le Mali s'avance aujourd'hui sur le chemin de la refondation concrète. L'État assume son destin, renforce son outil d'innovation, restructure son économie et fait de la sécurité nationale un levier de développement. Les fractures sociales et territoriales demeurent, certes, mais elles ne sont plus vécues comme des fatalités. Elles deviennent les lignes de force d'un pays en mutation, où la diversité se mue en richesse et la difficulté, en école de résilience. Un pays debout, conclut Sahel Tribune, fidèle à sa mémoire, porté par sa jeunesse et soutenu par son armée. »

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali paralysé en raison du blocus imposé par les jihadistes

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 4:09


« Sous un soleil de plomb, les files d'attente s'étirent devant les stations-service, relate Mali Tribune. Des centaines de véhicules, moteurs éteints, attendent des heures, parfois des jours, dans l'espoir d'avoir un peu d'or noir. La crise du carburant, loin de s'essouffler, s'enracine dans le quotidien des Maliens, paralysant les moteurs et les métiers. Ces derniers jours, la situation a franchi un seuil critique, soupire le site d'information malien. Ce n'est plus une simple pénurie, mais une asphyxie. (…) Dans les ateliers, les chantiers, les imprimeries, les conséquences sont immédiates. Des milliers de Maliens se retrouvent en chômage technique. » Alors, « face à la colère grandissante, poursuit Mali Tribune, le gouvernement tente de rassurer. Par la voix du Premier ministre Abdoulaye Maïga, il promet une mobilisation de tous les moyens possibles. (…) Un plan d'action est en cours : sécurisation des convois, construction de nouveaux dépôts, coordination entre les acteurs du secteur. Mais sur le terrain, l'attente reste longue et la tension, palpable. » Le blocus des djihadistes La presse malienne ne s'étend pas sur les raisons de cette asphyxie : à savoir le blocus imposé par les jihadistes qui attaquent, confisquent et parfois détruisent les convois de carburant. En effet, précise Le Monde Afrique, « depuis septembre, le Groupe de soutien de l'islam et des musulmans [Jnim], qui contrôle déjà une bonne partie du pays, cherche à asphyxier la capitale et à s'enrichir, en s'attaquant aux camions-citernes de carburant venant du Sénégal et de la Côte d'Ivoire, par lesquels transite l'essentiel des biens importés par le Mali. La pénurie de carburant menace non seulement l'approvisionnement des 3 millions d'habitants de Bamako, mais aussi l'alimentation électrique. » « Face à cette catastrophe annoncée, la junte du colonel Assimi Goïta, au pouvoir depuis août 2020 et autoproclamé général en 2024, semble aux abois, pointe encore Le Monde Afrique. (…) Une immense impression de gâchis domine. Si les erreurs d'analyse, les maladresses et une certaine condescendance de la France expliquent l'échec de sa lutte contre les djihadistes et sa mise à l'écart, reconnait le journal, la responsabilité des militaires maliens (…) est désormais entière. Plus occupés à conserver leur pouvoir qu'à s'attaquer à l'insécurité et à la pauvreté, (…) Assimi Goïta et ses lieutenants risquent de précipiter la transformation du Mali, État vivant et ouvert, en une sorte d'Afghanistan africain, prévient Le Monde Afrique. Les conséquences en seraient incalculables pour toute la région sahélienne, pour ses voisins sénégalais et ivoiriens, mais d'abord pour les 25 millions d'habitants du Mali. » Un « calvaire collectif » Le site panafricain Afrik.com renchérit avec cette tribune signée par un certain Lambda le Malien. « Mon pays va mal, s'exclame-t-il : le rêve malien devenu calvaire, le cri d'un peuple trahi ! (…) Ce qui devait être une ère de renouveau, née de la volonté populaire et de la promesse du changement, s'est transformé en un calvaire collectif. Le rêve malien s'effrite jour après jour, étouffé par la déviation des objectifs initiaux et par une gouvernance enfermée dans une logique exclusivement militaire. La reconstruction du Mali ne viendra ni des armes seules, ni des discours de propagande, affirme encore l'auteur de cette tribune. Elle viendra d'un retour à une gouvernance claire, transparente et humaine. Il faut un dialogue national inclusif, la restauration du pluralisme politique, et surtout, une vision économique et sociale qui place le citoyen au centre des objectifs du gouvernement. » Un pays « en mutation » ? Enfin, la presse officielle à Bamako tient un tout autre discours. Pour Sahel Tribune, « le Mali s'avance aujourd'hui sur le chemin de la refondation concrète. L'État assume son destin, renforce son outil d'innovation, restructure son économie et fait de la sécurité nationale un levier de développement. Les fractures sociales et territoriales demeurent, certes, mais elles ne sont plus vécues comme des fatalités. Elles deviennent les lignes de force d'un pays en mutation, où la diversité se mue en richesse et la difficulté, en école de résilience. Un pays debout, conclut Sahel Tribune, fidèle à sa mémoire, porté par sa jeunesse et soutenu par son armée. »

Entrepreneur State Of Mind Podcast
EP 138: "Moulaye n'aime pas le Mali" & "Kahi ne parle jamais du Congo" #Identité #AcoeurOuvert

Entrepreneur State Of Mind Podcast

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 87:53


Pour ceux qui souhaitent rejoindre la #TribuESOA c'est par ici : https://bit.ly/ESOATribeVoici ce que vous obtenez en rejoignant la tribu ESOA :✅ Echangez quotidiennement avec Kahi, Moulaye pour co-construire le podcast mais aussi sur vos difficultés, interrogations et l'actualité en toute simplicité !✅ Accès d'un an à la communauté privée ESOA (La tribe): un réseau exclusif de 200 membres dans 15 pays entrepreneurs et professionnels africains partout dans le monde pour développer votre réseau, échanger, et vous entraider.✅ Accès à tous nos Masterminds, Book Clubs, Meetups, et événements ESOA exclusifs et à tarifs réduits: participez à des sessions interactives avec Kahi, Moulaye, et des experts invités pour enrichir vos connaissances et votre réseau.✅ Le Template du Life Plan de Moulaye et Kahi: des outils concrets pour clarifier vos objectifs professionnels et personnels, adaptés à tous les profils.✅ Le Replay unique du Mastermind du 18 Décembre “Construire son plan de vie”Un contenu exclusif pour vous guider dans la création de votre plan de vie et de carrière.---------Le Podcast "#Entrepreneur State Of Africa" dit tout haut ce que les #entrepreneurs pensent tout bas, avec Kahi Lumumba (Co-Founder & CEO Totem Experience, Adicomdays) et Moulaye Tabouré (Co-Founder & CEO de ANKA (ex-Afrikrea) ). Dans cet épisode, Kahi et Moulaye se livrent sur le sujet de leur identité-----Ce podcast est produit par Totem Factory by Totem Experience que vous pouvez joindre pour tous vos besoins de production

Afrique Économie
Mali: le blocus économique des jihadistes paralyse le corridor Dakar-Bamako

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 2:23


L'axe Dakar–Bamako, par lequel transitent carburant, denrées et matériaux essentiels, est aujourd'hui la cible du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim). En multipliant les attaques contre les chauffeurs routiers, le groupe jihadiste cherche à étouffer le Mali et à fragiliser toute la sous-région. « Je viens à l'instant de faire la levée de corps de trois de nos camarades qui ont été tués. Alors, c'est pour vous dire comment est-ce que ça fait mal, comment est-ce que les conducteurs routiers souffrent », témoigne Daouda Bamba, secrétaire général de l'Union des chauffeurs routiers d'Afrique de l'Ouest. Depuis un mois, les attaques se multiplient contre les transporteurs : prises d'otages, violences, rackets… Malgré la peur, Daouda Bamba appelle à poursuivre les approvisionnements vers Bamako : « Les risques deviennent très grands dans la sous-région. Ces attaques visent à saper le moral des conducteurs. Nous devons rester résilients. Si nous baissons les bras, nos pays sont foutus économiquement. » Des escortes militaires ont permis, la semaine dernière, de ravitailler Bamako en carburant, offrant quelques heures de répit. La route nationale 1, reliant Dakar à Bamako via Kayes, reste pourtant dans la ligne de mire du Jnim. Ce corridor, par lequel transitent près de 30% des importations terrestres du Mali – carburant et céréales notamment –, est aujourd'hui au cœur de la bataille économique. Un blocus qui menace tout un équilibre régional « Le port du Mali, c'est Dakar », rappelle Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute, basé dans la capitale sénégalaise. « Le Mali est le premier partenaire économique du Sénégal. Ce corridor représente aussi 400 milliards de francs CFA de recettes pour le Sénégal », ajoute-t-il. Mais le blocus a déjà ralenti le trafic : les camions n'effectuent plus qu'une rotation par mois, contre deux ou trois auparavant. Les conséquences dépassent le simple manque de carburant. Près de 80% de l'or malien, principale ressource du pays, est extrait dans la région de Kayes, aujourd'hui fragilisée. « Cette situation pourrait entraîner la réduction, voire l'arrêt total de l'activité aurifère, qui représente 6,3% du PIB, 21% des recettes fiscales et 82% des exportations du Mali. Cela met en péril un des rares secteurs porteurs du Mali », alerte Bakary Sambe. Le Jnim cible également les sociétés étrangères : sept sites industriels ont été attaqués dans la région de Kayes entre juillet et août, selon un rapport du Timbuktu Institute. Une stratégie assumée d'asphyxie économique, qui fait peser une lourde menace sur la stabilité de toute la sous-région.

Radio foot internationale
Éliminatoires Mondial 2026 : dernière ligne droite pour l'Afrique

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 48:30


Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. au sommaire de l'émission ce mardi : - CAN : malgré les manifestations au Maroc, Patrice Motsepe, patron de le CAF, se dit « absolument confiant » quant à la tenue du tournoi dans le pays. ; - Florian Thauvin retrouve les Bleus. ; - Foot absurde et irresponsable ?   - CAN : malgré les manifestations au Maroc, Patrice Motsepe, patron de le CAF, se dit «absolument confiant» quant à la tenue du tournoi dans le pays. - Éliminatoires Mondial 2026 en Afrique, il reste 7 tickets directs à prendre pour l'Amérique. Groupe C : après le coup de théâtre qui a vu l'Afrique du Sud perdre 3 points sur tapis vert, alors qu'elle avait gagné le match, c'est le Bénin qui a pris la tête. Les Guépards ont cependant 2 déplacements compliqués à faire, au Rwanda puis au Nigeria. Les Bafana Bafana joueront en revanche 2 rencontres à domicile. - Groupe D, le Cameroun peut-il encore y croire ? Le leader (Cap Vert) n'a besoin que d'un succès pour décrocher son billet direct. - Dans la poule I, c'est plus indécis... Le Ghana est très bien placé pour la qualification directe, notamment grâce à sa différence de buts. Comoriens et Malgaches, qui s'affrontent demain, veulent encore y croire. Le Mali de Tom Sainfiet se fixe une place de meilleur 2è comme objectif. - Dans le groupe A, l'Égypte y est presque. Les Pharaons affrontent Djibouti en terre marocaine, un point leur suffit. - La bataille fait rage pour les deuxièmes places. Les quatre meilleurs des poules disputeront d'abord des barrages en novembre, la nation qui en sortira devra encore se frotter à un affrontement intercontinental pour obtenir sa place ! - Florian Thauvin retrouve les Bleus. L'ailier de 32 ans, champion du monde 2018, de retour plus de 6 ans après son dernier match. Après sa parenthèse mexicaine, un passage probant à l'Udinese, et un bon début de saison avec Lens pour son retour en L1. Il aura fallu un forfait, mais tout vient à point pour qui sait attendre ! - Foot absurde et irresponsable ? Après les supercoupes, les matches de championnat ! La Liga et la Serie A joueront une rencontre aux États-Unis et en Australie ! L'UEFA avait pourtant repoussé le sujet pour consulter les acteurs du foot, l'instance dit approuver « à contrecœur » la requête des fédérations. Une exception qui risque de se généraliser ? Pour débattre avec Annie Gasnier : Frank Simon, Olivier Pron et Nicolas Vilas. Technique/réalisation : Guillaume Buffet - Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires Mondial 2026 : dernière ligne droite pour l'Afrique

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 48:30


Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. au sommaire de l'émission ce mardi : - CAN : malgré les manifestations au Maroc, Patrice Motsepe, patron de le CAF, se dit « absolument confiant » quant à la tenue du tournoi dans le pays. ; - Florian Thauvin retrouve les Bleus. ; - Foot absurde et irresponsable ?   - CAN : malgré les manifestations au Maroc, Patrice Motsepe, patron de le CAF, se dit «absolument confiant» quant à la tenue du tournoi dans le pays. - Éliminatoires Mondial 2026 en Afrique, il reste 7 tickets directs à prendre pour l'Amérique. Groupe C : après le coup de théâtre qui a vu l'Afrique du Sud perdre 3 points sur tapis vert, alors qu'elle avait gagné le match, c'est le Bénin qui a pris la tête. Les Guépards ont cependant 2 déplacements compliqués à faire, au Rwanda puis au Nigeria. Les Bafana Bafana joueront en revanche 2 rencontres à domicile. - Groupe D, le Cameroun peut-il encore y croire ? Le leader (Cap Vert) n'a besoin que d'un succès pour décrocher son billet direct. - Dans la poule I, c'est plus indécis... Le Ghana est très bien placé pour la qualification directe, notamment grâce à sa différence de buts. Comoriens et Malgaches, qui s'affrontent demain, veulent encore y croire. Le Mali de Tom Sainfiet se fixe une place de meilleur 2è comme objectif. - Dans le groupe A, l'Égypte y est presque. Les Pharaons affrontent Djibouti en terre marocaine, un point leur suffit. - La bataille fait rage pour les deuxièmes places. Les quatre meilleurs des poules disputeront d'abord des barrages en novembre, la nation qui en sortira devra encore se frotter à un affrontement intercontinental pour obtenir sa place ! - Florian Thauvin retrouve les Bleus. L'ailier de 32 ans, champion du monde 2018, de retour plus de 6 ans après son dernier match. Après sa parenthèse mexicaine, un passage probant à l'Udinese, et un bon début de saison avec Lens pour son retour en L1. Il aura fallu un forfait, mais tout vient à point pour qui sait attendre ! - Foot absurde et irresponsable ? Après les supercoupes, les matches de championnat ! La Liga et la Serie A joueront une rencontre aux États-Unis et en Australie ! L'UEFA avait pourtant repoussé le sujet pour consulter les acteurs du foot, l'instance dit approuver « à contrecœur » la requête des fédérations. Une exception qui risque de se généraliser ? Pour débattre avec Annie Gasnier : Frank Simon, Olivier Pron et Nicolas Vilas. Technique/réalisation : Guillaume Buffet - Pierre Guérin.

Journal de l'Afrique
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger se retirent de la CPI

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 12:20


Sans surprise, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont annoncé lundi leur retrait de la Cour pénale internationale. Ces pays, gouvernés par des militaires, qualifient l'instance "d'instrument de répression néo-coloniale". Les trois États annoncent une décision à effet immédiat, mais dans les faits le retrait n'est effectif qu'un an après le dépôt du dossier devant l'ONU.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] CPI : vers un retrait des pays de l'AES

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 18, 2025 20:00


Accusée de ne poursuivre que des Africains, la Cour pénale internationale est dans le collimateur des trois pays de l'AES. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger s'apprêtent à claquer la porte de l'institution judiciaire pour créer une Cour pénale sahélienne.  Cette rupture avec la CPI est-elle justifiée ? Nous lançons le débat. 

Radio foot internationale
Éliminatoires Coupe du Monde en Afrique, enjeux de la 8è journée

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 48:28


Radio Foot internationale, 2 émissions en direct aujourd'hui, 16h10-21h10 T.U., au sommaire de la première : - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique ; - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? ; - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes.   - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique. - Poule F : Gabon/Côte d'Ivoire, les Panthères prêtes à bondir sur les champions d'Afrique. Une opposition aux allures de finale de groupe, alors que les Éléphants n'ont qu'un point d'avance sur leurs adversaires, qui ambitionnent de disputer le Mondial pour la 1ère fois. Préservés contre les Seychelles, les cadres Aubameyang et Allevinah de retour, Lemina est titulaire, et Bouanga espère être autant en réussite que mercredi dernier ! Les Ivoiriens sont invaincus dans ces éliminatoires, mais la finition des Orange reste perfectible. - Groupe I : les Aigles se loupent à Accra face aux Black Stars (1-0). Le Mali désormais 4ès, devancé par les Comores, et à 4 points de Madagascar. - L'Algérie loupe le coche face au Syli à Casablanca. Déception pour les Verts et interrogations. Petkovic critiqué par la presse. Les Fennecs restent en ballottage favorable pour la qualification directe. - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? La défense des Azzurri a souffert face à la vivacité des attaquants israéliens. 2 matches et 2 victoires pour Gattuso. Victoire 5-4, un entraineur soulagé plus que satisfait ? L'attaque répond présent (10 buts inscrits), une 2è place de synonyme de barrages pour l'instant. - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes. Après un succès convaincant face à l'Ukraine vendredi en Pologne, la France accueille l'Islande du Lillois Hakon Haraldsson. Match de la 2è journée d'éliminatoires du Mondial 2026. Les «Strákarni okkar» sont en tête du groupe D après leur large victoire sur l'Azerbaïdjan. Doué et Dembélé absents, « D.D. » doit revoir en partie son secteur offensif. Pour débattre avec Annie Gasnier : Frank Simon, Hervé Penot et Nabil Djellit. Technique/réalisation : Laurent Salerno. -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires Coupe du Monde en Afrique, enjeux de la 8è journée

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 48:28


Radio Foot internationale, 2 émissions en direct aujourd'hui, 16h10-21h10 T.U., au sommaire de la première : - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique ; - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? ; - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes.   - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique. - Poule F : Gabon/Côte d'Ivoire, les Panthères prêtes à bondir sur les champions d'Afrique. Une opposition aux allures de finale de groupe, alors que les Éléphants n'ont qu'un point d'avance sur leurs adversaires, qui ambitionnent de disputer le Mondial pour la 1ère fois. Préservés contre les Seychelles, les cadres Aubameyang et Allevinah de retour, Lemina est titulaire, et Bouanga espère être autant en réussite que mercredi dernier ! Les Ivoiriens sont invaincus dans ces éliminatoires, mais la finition des Orange reste perfectible. - Groupe I : les Aigles se loupent à Accra face aux Black Stars (1-0). Le Mali désormais 4ès, devancé par les Comores, et à 4 points de Madagascar. - L'Algérie loupe le coche face au Syli à Casablanca. Déception pour les Verts et interrogations. Petkovic critiqué par la presse. Les Fennecs restent en ballottage favorable pour la qualification directe. - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? La défense des Azzurri a souffert face à la vivacité des attaquants israéliens. 2 matches et 2 victoires pour Gattuso. Victoire 5-4, un entraineur soulagé plus que satisfait ? L'attaque répond présent (10 buts inscrits), une 2è place de synonyme de barrages pour l'instant. - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes. Après un succès convaincant face à l'Ukraine vendredi en Pologne, la France accueille l'Islande du Lillois Hakon Haraldsson. Match de la 2è journée d'éliminatoires du Mondial 2026. Les «Strákarni okkar» sont en tête du groupe D après leur large victoire sur l'Azerbaïdjan. Doué et Dembélé absents, « D.D. » doit revoir en partie son secteur offensif. Pour débattre avec Annie Gasnier : Frank Simon, Hervé Penot et Nabil Djellit. Technique/réalisation : Laurent Salerno. -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Revue de presse Afrique
À la Une: les lenteurs du processus de paix en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 4:00


C'est à la Une d'APAnews : « La deuxième réunion du Comité conjoint de suivi du traité de paix dans l'est de la RDC, signée le 27 juin dernier, s'est tenue mercredi à Washington ». Y participaient : la RDC, le Rwanda, les États-Unis, le Qatar, le Togo et l'Union africaine. Autant de participants qui ont reconnu « des lenteurs dans la mise en œuvre de certains volets de l'accord ». « Les discussions », poursuit l'Agence de Presse Africaine, « ont porté sur la violence récente dans l'est de la RDC et sur les mesures concrètes à prendre, pour assurer le respect des dispositions de l'accord ». Afrik.com, de son côté, cite le Département d'état américain, qui parle de « retards significatifs », alors que « des violences continuent d'ensanglanter l'est congolais, où les rebelles de l'AFC/M23 continuent de régner en maître dans les deux Kivu », précise le site d'information. « À ce stade », conclut Afrik.com, « l'Accord de Washington semble illustrer plus une dynamique diplomatique qu'une transformation concrète de la crise sécuritaire. Reste à savoir si la volonté politique des signataires pourra se traduire en actes tangibles dans les prochains mois, condition indispensable pour espérer une paix durable dans l'est congolais ». Matériel de fabrication russe Autre pays en proie à la violence : le Mali, où l'armée reçoit du nouveau matériel. « Le Mali se modernise » titre Bamada.net. « L'armée malienne reçoit du matériel militaire de pointe ». « Blindés, chars et camions ont été aperçus, provenant du port de Conakry. Ces matériels, de fabrication russe sont destinés à renforcer les capacités opérationnelles des FAMA (les forces armées maliennes) et à lutter efficacement contre toute menace pesant sur la paix et la stabilité du Mali », ajoute Bamada.net. Pas de chiffres sur ces livraisons d'armes, effectuées, précise l'Agence de Presse Africaine, « dans un contexte de multiplication des attaques jihadistes, notamment par engins explosifs improvisés, causant de lourdes pertes parmi les militaires et les civils ». Premier octobre Le Mali où, par ailleurs la rentrée scolaire se prépare. Rentrée fixée au premier octobre, « malgré les défis », remarque le Journal du Mali, qui s'inquiète : « Entre les pluies encore présentes, les milliers d'écoles fermées, et la suspension des subventions aux établissements catholiques, l'année scolaire s'annonce fragile ». D'autant que, rappelle le Journal du Mali, « la saison des pluies n'est pas encore terminée. Si les précipitations s'intensifient, la question d'un report (comme l'année dernière) pourrait à nouveau se poser, même si aucune décision officielle n'a encore été envisagée dans ce sens ». Pour le Journal du Mali, la situation de l'éducation reste préoccupante, « plus de 2 000 écoles sont fermées, fermetures liées à l'insécurité, aux catastrophes naturelles et aux faiblesses structurelles du système éducatif ». Gratitude Enfin, la tragédie du funiculaire de Lisbonne : un Marocain figure parmi les rescapés. Un Marocain qui a aidé une Française à s'extirper des débris du funiculaire, juste après la catastrophe. Afrik.com nous raconte la fin de la course folle du funiculaire, « la vitesse qui augmente, les freins qui ne répondent plus, le wagon qui sort de ses rails et fonce droit vers la façade d'un immeuble ». « Le Marocain », poursuit le site d'information, « légèrement blessé au bras a été projeté contre une barre métallique. Autour de lui, des corps, des sanglots, des appels à l'aide », et donc cette Française, « qui pendant quelques instants a perdu connaissance et qui est coincée sous un siège renversé, il va la dégager, aidé par un autre passager ». Le Marocain et la Française, précise Afrik.com, « ont accepté de témoigner anonymement dans un média local. Tous deux expriment une même gratitude : être en vie. »

Revue de presse Afrique
À la Une: les lenteurs du processus de paix en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 4:00


C'est à la Une d'APAnews : « La deuxième réunion du Comité conjoint de suivi du traité de paix dans l'est de la RDC, signée le 27 juin dernier, s'est tenue mercredi à Washington ». Y participaient : la RDC, le Rwanda, les États-Unis, le Qatar, le Togo et l'Union africaine. Autant de participants qui ont reconnu « des lenteurs dans la mise en œuvre de certains volets de l'accord ». « Les discussions », poursuit l'Agence de Presse Africaine, « ont porté sur la violence récente dans l'est de la RDC et sur les mesures concrètes à prendre, pour assurer le respect des dispositions de l'accord ». Afrik.com, de son côté, cite le Département d'état américain, qui parle de « retards significatifs », alors que « des violences continuent d'ensanglanter l'est congolais, où les rebelles de l'AFC/M23 continuent de régner en maître dans les deux Kivu », précise le site d'information. « À ce stade », conclut Afrik.com, « l'Accord de Washington semble illustrer plus une dynamique diplomatique qu'une transformation concrète de la crise sécuritaire. Reste à savoir si la volonté politique des signataires pourra se traduire en actes tangibles dans les prochains mois, condition indispensable pour espérer une paix durable dans l'est congolais ». Matériel de fabrication russe Autre pays en proie à la violence : le Mali, où l'armée reçoit du nouveau matériel. « Le Mali se modernise » titre Bamada.net. « L'armée malienne reçoit du matériel militaire de pointe ». « Blindés, chars et camions ont été aperçus, provenant du port de Conakry. Ces matériels, de fabrication russe sont destinés à renforcer les capacités opérationnelles des FAMA (les forces armées maliennes) et à lutter efficacement contre toute menace pesant sur la paix et la stabilité du Mali », ajoute Bamada.net. Pas de chiffres sur ces livraisons d'armes, effectuées, précise l'Agence de Presse Africaine, « dans un contexte de multiplication des attaques jihadistes, notamment par engins explosifs improvisés, causant de lourdes pertes parmi les militaires et les civils ». Premier octobre Le Mali où, par ailleurs la rentrée scolaire se prépare. Rentrée fixée au premier octobre, « malgré les défis », remarque le Journal du Mali, qui s'inquiète : « Entre les pluies encore présentes, les milliers d'écoles fermées, et la suspension des subventions aux établissements catholiques, l'année scolaire s'annonce fragile ». D'autant que, rappelle le Journal du Mali, « la saison des pluies n'est pas encore terminée. Si les précipitations s'intensifient, la question d'un report (comme l'année dernière) pourrait à nouveau se poser, même si aucune décision officielle n'a encore été envisagée dans ce sens ». Pour le Journal du Mali, la situation de l'éducation reste préoccupante, « plus de 2 000 écoles sont fermées, fermetures liées à l'insécurité, aux catastrophes naturelles et aux faiblesses structurelles du système éducatif ». Gratitude Enfin, la tragédie du funiculaire de Lisbonne : un Marocain figure parmi les rescapés. Un Marocain qui a aidé une Française à s'extirper des débris du funiculaire, juste après la catastrophe. Afrik.com nous raconte la fin de la course folle du funiculaire, « la vitesse qui augmente, les freins qui ne répondent plus, le wagon qui sort de ses rails et fonce droit vers la façade d'un immeuble ». « Le Marocain », poursuit le site d'information, « légèrement blessé au bras a été projeté contre une barre métallique. Autour de lui, des corps, des sanglots, des appels à l'aide », et donc cette Française, « qui pendant quelques instants a perdu connaissance et qui est coincée sous un siège renversé, il va la dégager, aidé par un autre passager ». Le Marocain et la Française, précise Afrik.com, « ont accepté de témoigner anonymement dans un média local. Tous deux expriment une même gratitude : être en vie. »

Journal des sports Afrique
Afrobasket : le Mali en demi, le Cameroun en rêve

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 3:09


Invité Afrique
Mali: cinq ans après le putsch, «on est arrivé à un point de non-retour» dans la limitation des libertés fondamentales

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 10:59


Il y a cinq ans au Mali, les militaires renversaient le président Ibrahim Boubacar Keïta. Ils mènent ensuite un second coup d'État pour renverser le président de transition Bah N'Daw qu'ils avaient installé au pouvoir, tout en occupant les postes clés. La lutte contre le jihadisme, la dissolution des partis politiques, le souverainisme comme moteur politique. Cinq après, quel est le bilan ? Oumar Berté est chercheur associé à l'Université de Rouen en politique et droit public. RFI :  La semaine dernière, la junte malienne a annoncé l'arrestation de plusieurs militaires au sein de l'armée, au moins 55 d'après les sources de RFI. Tous sont accusés d'avoir voulu « déstabiliser les institutions de la République ». Comment appréciez-vous ces événements alors que les militaires viennent de marquer leur cinquième année au pouvoir ? Oumar Berté : C'est la première fois que les autorités militaires au pouvoir au Mali enregistrent ce que l'on pourrait appeler un véritable coup d'État au sein de l'armée malienne. Ces arrestations interviennent dans un contexte assez particulier pour l'armée car elle enregistre en ce moment d'énormes attaques de groupes armés rebelles, mais aussi terroristes. On peut s'interroger si cette situation qui arrive dans ce contexte ne pourrait pas avoir une implication sur l'armée malienne, comme une désorganisation de la chaîne de commandement, voire un règlement de comptes au sein de l'armée, comme cela s'est passé en 2013. Parmi les suspects interpellés, il y a un citoyen français, un certain Yann Vézilier, que Bamako accuse d'être un espion, mais surtout d'être celui qui, selon le communiqué de la junte, « a mobilisé les généraux Abass Dembélé et Nema Sagara ». Paris, de son côté, dément ces accusations et le présente comme un simple membre de son ambassade au Mali. Là encore, que dire de ce nouveau bras de fer entre les deux pays ? Toutes les fois où il y a une situation concernant les autorités au pouvoir qui serait susceptible de les mettre en difficulté, elles cherchent toujours à y impliquer la France. Et à chaque fois, ça fait mouche, considérant que la France serait toujours derrière tout ce qui arrive au Mali pour déstabiliser les autorités au pouvoir. C'est un classique, en réalité.  À lire aussiMali : cinq ans après le putsch, le pays reste plongé dans l'incertitude Le principal argument des militaires pour justifier le putsch de 2020 était la lutte contre la menace jihadiste et les groupes armés, ainsi que la reconquête de l'ensemble du territoire malien. Aujourd'hui, quel bilan faites-vous de cette lutte et de cette reconquête ? Des efforts remarquables ont été faits, notamment dans la formation des militaires. Mais la situation sécuritaire du pays est particulièrement préoccupante aujourd'hui. Du nord au sud, le centre, l'ouest, toutes les parties du pays enregistrent des attaques des groupes armés. Au cœur même de Bamako, une attaque coordonnée d'une grande envergure a même détruit et mis hors d'usage l'avion présidentiel.  L'armée française, arrivée en 2013 au Mali, a été expulsée du pays au profit du groupe de mercenaires russe Wagner. Son principal fait d'armes, aux côtés des Forces maliennes, c'est sa victoire dans la ville de Kidal, reprise aux rebelles il y a bientôt deux ans. Mais suite à cela, les partenaires russes ont essuyé de nombreuses défaites jusqu'à annoncer leur départ en juin dernier. Que peut apporter de nouveau son remplaçant, toujours russe, Africa Corps ? Wagner n'a pas atteint les objectifs qui lui étaient assignés. Il y a aussi des questions financières à ne pas exclure. La Russie veut prendre directement le contrôle de cette question, d'autant plus qu'au-delà de la question des finances que l'État malien verse pour ce groupe mercenaire, il y a l'accaparement des sites miniers que Wagner engrangeait au profit de la société. Il va sans dire que c'est l'État russe qui va maintenant s'en approprier. Sur le plan de la conservation des acquis démocratiques, il y a objectivement un net recul. Les partis politiques sont dissous, les médias sont régulièrement sanctionnés. Selon vous, à quel moment situez-vous la bascule de la junte, si on peut le dire ainsi ? En réalité, le gouvernement de transition du Mali a basculé en 2021 lorsque Assimi Goïta a repris la tête du pays. On est arrivé aujourd'hui à un point de non-retour, c'est-à-dire que les autorités de transition sont complètement décomplexées dans la limitation des libertés fondamentales. Le Mali, avec ses deux voisins, le Burkina Faso et le Niger, ont décidé de quitter la CEDEAO pour former l'Alliance des États du Sahel (AES). Quels sont les bénéfices de cette alliance pour le Mali ? À l'exception de quelques rencontres, il n'y a en réalité aucune action concrète que l'Alliance des États du Sahel a pu mettre en place. Aujourd'hui, l'AES ne dispose d'aucun fonds pour financer quoi que ce soit. Au-delà de la solidarité entre les trois pays et de la facilitation de la coopération militaire dans la lutte contre le terrorisme, qui peine d'ailleurs à trouver les résultats escomptés, en réalité l'alliance des États du Sahel n'a pas vraiment mis en place d'actions concrètes. À lire aussiMali : cinq ans après le putsch, le pays reste plongé dans l'incertitude

Revue de presse Afrique
A la Une: Tiébilé Dramé s'en est allé…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 3:59


C'était l'une des grandes figures de la vie politique malienne. Tiébilé Dramé, ancien ministre des Affaires étrangères, est décédé hier à Paris. Il avait 70 ans. La presse malienne lui rend hommage ce matin. « Le Mali perd un soldat de la démocratie », s'exclame le site d'information Maliweb. « Ancien leader estudiantin, il fut l'un des artisans de la chute du régime de Moussa Traoré (en 1991). Journaliste et promoteur de médias, Tiébilé Dramé a occupé plusieurs postes ministériels, notamment celui de ministre des Affaires étrangères en 2019, sous la présidence d'Ibrahim Boubacar Keïta. Au-delà de ses fonctions gouvernementales, il s'est toujours illustré comme un ardent défenseur du dialogue politique et de la réconciliation nationale. Fondateur du Parti pour la renaissance nationale (le PARENA), il a constamment milité pour des élections transparentes et une alternance pacifique au Mali. Son engagement dans les négociations de paix, ainsi que ses prises de position critiques lors des différents coups d'État, ont renforcé son image d'homme intègre et courageux, même face à l'adversité. » À lire aussiMali: l'ancien ministre des Affaires étrangères Tiébilé Dramé est décédé Homme politique, homme de presse, homme de dialogue « Le Mali pleure la disparition de Tiébilé Dramé », renchérit Malijet. « La nouvelle a provoqué une grande émotion dans tout le pays. (…) Tiébilé Dramé a laissé sa marque sur le Mali grâce à son implication en politique et son rôle dans les médias. Après la transition démocratique de 1992, il a créé l'hebdomadaire Le Républicain. Ce journal est rapidement devenu un titre incontournable, participant activement à l'essor de la presse malienne. Aujourd'hui, Le Républicain est un des principaux journaux du pays, preuve de l'influence durable de son fondateur qui s'est toujours fait remarquer par sa capacité à dialoguer et son rôle de conciliateur dans de nombreuses situations de crise. » « Le Mali orphelin de son vieux lion politique », soupire Sahel Tribune qui le qualifie à la fois de « démocrate » et de « pragmatique » : « Tiébilé Dramé n'a jamais cessé de dénoncer les coups d'État, tout en négociant avec les pouvoirs en place lorsque l'intérêt national le commandait. Au fil des décennies, il est devenu un artisan des pourparlers de paix. En coulisses, il parlait à tout le monde, y compris à ceux qu'il critiquait publiquement. (…) Dans un pays où la politique se joue aussi dans l'ombre, il avait compris que la fermeté pouvait s'accommoder de compromis. (…) Avec sa disparition, pointe encore Sahel Tribune, le Mali perd l'un des derniers visages de la génération 91, celle qui a abattu une dictature à mains nues. Mais aussi un “intranquille“ qui refusait aussi bien la résignation que les certitudes faciles ». Période trouble… Tiébilé Dramé tire sa révérence alors que son pays, le Mali, traverse une période trouble : junte militaire au pouvoir, menace djihadiste toujours présente, partis politiques dissous, emprisonnement d'opposants, dont récemment l'ancien premier ministre Moussa Mara, et ces derniers jours ­- on en parlait hier dans cette même revue de presse -, une vague d'arrestations au sein de l'armée. Dernière info en date : la garde à vue hier de l'ancien Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga. « Début d'une enquête sensible à Bamako », s'exclame le site d'information Bamada. « Choguel Kokalla Maïga a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête portant sur des allégations d'atteinte aux biens publics. Cette décision intervient après une première audition effectuée vendredi dernier. Plusieurs de ses anciens collaborateurs ont également été placés en garde à vue. » « Choguel Kokalla Maïga, rappelle Ledjely en Guinée, a été un acteur clé de la transition malienne, défendant farouchement la junte devant les institutions internationales. Ce fut, à l'époque, une alliance quasi parfaite. Mais depuis son départ de la Primature, la lune de miel semble bel et bien terminée. » Enfin, on revient à Sahel Tribune qui résume ainsi la situation : « en quelques jours, la scène politique malienne a perdu un vétéran respecté, vu deux anciens Premiers ministres confrontés à la justice, et confirmé que l'heure est à la discipline et à la redevabilité. Les règles du jeu changent : désormais l'immunité politique ne protège plus contre les rigueurs de la loi ».

Journal des sports Afrique
Afrobasket : le Mali chute d'entrée

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 3:54


Revue de presse Afrique
A la Une: Tiébilé Dramé s'en est allé…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 3:59


C'était l'une des grandes figures de la vie politique malienne. Tiébilé Dramé, ancien ministre des Affaires étrangères, est décédé hier à Paris. Il avait 70 ans. La presse malienne lui rend hommage ce matin. « Le Mali perd un soldat de la démocratie », s'exclame le site d'information Maliweb. « Ancien leader estudiantin, il fut l'un des artisans de la chute du régime de Moussa Traoré (en 1991). Journaliste et promoteur de médias, Tiébilé Dramé a occupé plusieurs postes ministériels, notamment celui de ministre des Affaires étrangères en 2019, sous la présidence d'Ibrahim Boubacar Keïta. Au-delà de ses fonctions gouvernementales, il s'est toujours illustré comme un ardent défenseur du dialogue politique et de la réconciliation nationale. Fondateur du Parti pour la renaissance nationale (le PARENA), il a constamment milité pour des élections transparentes et une alternance pacifique au Mali. Son engagement dans les négociations de paix, ainsi que ses prises de position critiques lors des différents coups d'État, ont renforcé son image d'homme intègre et courageux, même face à l'adversité. » À lire aussiMali: l'ancien ministre des Affaires étrangères Tiébilé Dramé est décédé Homme politique, homme de presse, homme de dialogue « Le Mali pleure la disparition de Tiébilé Dramé », renchérit Malijet. « La nouvelle a provoqué une grande émotion dans tout le pays. (…) Tiébilé Dramé a laissé sa marque sur le Mali grâce à son implication en politique et son rôle dans les médias. Après la transition démocratique de 1992, il a créé l'hebdomadaire Le Républicain. Ce journal est rapidement devenu un titre incontournable, participant activement à l'essor de la presse malienne. Aujourd'hui, Le Républicain est un des principaux journaux du pays, preuve de l'influence durable de son fondateur qui s'est toujours fait remarquer par sa capacité à dialoguer et son rôle de conciliateur dans de nombreuses situations de crise. » « Le Mali orphelin de son vieux lion politique », soupire Sahel Tribune qui le qualifie à la fois de « démocrate » et de « pragmatique » : « Tiébilé Dramé n'a jamais cessé de dénoncer les coups d'État, tout en négociant avec les pouvoirs en place lorsque l'intérêt national le commandait. Au fil des décennies, il est devenu un artisan des pourparlers de paix. En coulisses, il parlait à tout le monde, y compris à ceux qu'il critiquait publiquement. (…) Dans un pays où la politique se joue aussi dans l'ombre, il avait compris que la fermeté pouvait s'accommoder de compromis. (…) Avec sa disparition, pointe encore Sahel Tribune, le Mali perd l'un des derniers visages de la génération 91, celle qui a abattu une dictature à mains nues. Mais aussi un “intranquille“ qui refusait aussi bien la résignation que les certitudes faciles ». Période trouble… Tiébilé Dramé tire sa révérence alors que son pays, le Mali, traverse une période trouble : junte militaire au pouvoir, menace djihadiste toujours présente, partis politiques dissous, emprisonnement d'opposants, dont récemment l'ancien premier ministre Moussa Mara, et ces derniers jours ­- on en parlait hier dans cette même revue de presse -, une vague d'arrestations au sein de l'armée. Dernière info en date : la garde à vue hier de l'ancien Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga. « Début d'une enquête sensible à Bamako », s'exclame le site d'information Bamada. « Choguel Kokalla Maïga a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête portant sur des allégations d'atteinte aux biens publics. Cette décision intervient après une première audition effectuée vendredi dernier. Plusieurs de ses anciens collaborateurs ont également été placés en garde à vue. » « Choguel Kokalla Maïga, rappelle Ledjely en Guinée, a été un acteur clé de la transition malienne, défendant farouchement la junte devant les institutions internationales. Ce fut, à l'époque, une alliance quasi parfaite. Mais depuis son départ de la Primature, la lune de miel semble bel et bien terminée. » Enfin, on revient à Sahel Tribune qui résume ainsi la situation : « en quelques jours, la scène politique malienne a perdu un vétéran respecté, vu deux anciens Premiers ministres confrontés à la justice, et confirmé que l'heure est à la discipline et à la redevabilité. Les règles du jeu changent : désormais l'immunité politique ne protège plus contre les rigueurs de la loi ».

Revue de presse Afrique
À la Une: les États-Unis main dans la main avec le Mali?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 3:47


Un « dialogue franc et direct » : voilà comment L'Essor, quotidien proche du gouvernement, qualifie la visite du secrétaire d'État américain pour l'Afrique de l'Ouest William Stevens, présent à Bamako mardi 22 juillet. Au menu des échanges : la sécurité bien sûr, avec « une nouvelle vision et posture », à la fois « constructive et pragmatique », pour lutter contre les groupes armés, salue encore L'Essor. Et Aujourd'hui au Faso détaille : « concrètement, les États-Unis sont prêts à tarir les sources de financement du terrorisme, en bloquant les filières, et les comptes de ceux qui alimentent ces pratiques criminelles ». Washington pourrait même, espère le titre burkinabè, « mettre son Big Brother au service du Mali, pour étoffer son renseignement et le rendre plus percutant ».  À lire aussiMali: les États-Unis réaffirment leur engagement dans les domaines sécuritaires et économiques Des menaces sécuritaires de plus en plus diverses  Le Mali fait face à une « guerre hybride », pointe Le Matin, qui implique une approche « multidimensionnelle » dont, estime le journal, « une meilleure coordination entre les forces armées, les services de renseignement, et la police » ainsi que l'utilisation de technologies de pointe, et la mise sur pied d'« unités spécialisées en cyberdéfense et en guerre informationnelle ». Parmi les nouvelles menaces, il y a aussi, pointe Le Monde Afrique, les drones, dont l'utilisation « prend une ampleur sans précédent » au Mali et au Burkina Faso. Une « récente expertise » qui, signale le quotidien, permet « d'armer des appareils à bas coût ». D'après l'enquête du journal, les groupes terroristes « utilise[nt] des drones commerciaux (…) vendus entre 300 et 500 euros sur Internet et dans les magasins à Bamako et Ouagadougou ». Des « drones civils, utilisés, par exemple, par des photographes ou par le grand public ». Et un chercheur interrogé par le journal poursuit : « on y attache des grenades artisanales, c'est-à-dire des explosifs improvisés. Pour les déclencher, il suffit d'utiliser un téléphone portable connecté » et d'activer le mécanisme. Et cette méthode relativement récente est déjà prisée des groupes terroristes : Le Monde explique ainsi que d'après un récent rapport, « plus de 30 attaques confirmées impliquant des drones » ont été recensées depuis septembre 2023, dont 24 rien qu'entre mars et juin 2025. Dans ce contexte, les propositions américaines sont « alléchantes », reconnaît Aujourd'hui au Faso, et ont reçu une « oreille attentive », notamment de la part du ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, « qui a ainsi parlé de partenariat gagnant-gagnant », pointe le quotidien.  À lire aussiMali: attaques jihadistes près de Bamako, Mahou et Tessit, frappes de drone de l'armée près de Kidal L'enjeu des intérêts américains  L'Essor le dit lui-même : cette relation relancée devrait permettre le « souci [du] respect et [de l']intérêt mutuel ». Washington oublie rarement de tirer son épingle du jeu, rappelle Aujourd'hui au Faso, selon qui « avec Trump, tout part et finit en business : les intérêts de la grande Amérique ne sont pas loin ». Or, depuis la perte de leur base au Niger, Washington a perdu ses yeux dans la région… d'où ces négociations « pour obtenir de nouveau un tel observatoire sécuritaire ».  Et puis, il y a le volet économique, surtout connaissant « le sous-sol très riche » du Mali. L'Essor en a d'ailleurs conscience, lui qui parle de « l'aubaine » que représenterait, pour les États-Unis, une telle collaboration. Mieux vaut donc rester sur ses gardes : « il faudra lire entre les lignes, ausculter, jauger, (…) ce que le Sahel gagne à travers toutes ces affaires, avant leur concrétisation », prévient Aujourd'hui au Faso. D'autant que les domaines concernés restent encore flous : l'Essor se contente de mentionner « une variété de secteurs » dont le journal espère qu'elle « impactera directement l'investissement et le développement au Mali », sans plus de précisions.  Alors Le Matin appelle, lui aussi, à la prudence : même si les accords économiques et le soutien sécuritaire promis par les États-Unis sont tentants, « une indépendance économique relative [est] nécessaire pour éviter les pressions extérieures » et « limiter la dépendance aux puissances étrangères ». 

Le débat africain
Attaques au Mali, accord de paix RDC-Rwanda, Ukraine… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 39:00


Au sommaire : Le Mali a subi cette semaine sept nouvelles attaques jihadistes simultanées dans des villes du sud et de l'ouest du pays. Une offensive qui fait craindre une expansion du JNIM, la branche sahélienne d'al-Qaïda, dans ces régions proches des frontières avec la Mauritanie et le Sénégal, mais également de la capitale Bamako. Le 27 juin 2025, était signé à Washington un accord de paix entre la République démocratique du Congo et son voisin rwandais. Cet accord de paix ouvre-t-il la voie à une nouvelle aire de stabilité, comme l'a déclaré le président congolais Félix Tshisekedi lors de son discours à la nation ? Enfin Donald Trump a annoncé l'interruption de la livraison du parapluie antimissile américain à l'Ukraine. Un coup dur pour l'Europe. Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Avec la participation de :  - Ousseynou Nar Gueye, directeur général du site d'information tract.sn et du mi-quinzomadaire numérique Tract Hebdo, vice-président de Rappels (Réseau des auteurs et producteurs de la presse en ligne du Sénégal) - Cécile Goudou, journaliste au service numérique du hub de RFI à Dakar - Elysée Odia, journaliste fondatrice du média en ligne Yabisonews.cd

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali reprend la main sur son or

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 4:07


La presse malienne est dithyrambique après la pose de la première pierre d'un complexe de transformation aurifère situé à Sénou, commune VI du district de Bamako. « Ce 16 juin 2025 restera gravé dans l'histoire du Mali, s'exclame L'Aube, comme un retour au passé glorieux de Kankou Moussa, demeuré jusqu'à aujourd'hui l'homme le plus riche du monde. Un record jamais égalé et toujours détenu par celui qui était jadis à la tête de l'Empire du Mali. » L'Aube fait donc allusion à Kankou Moussa, roi des rois de l'empire malien au XIVe siècle, considéré par certains comme l'homme le plus riche de tous les temps, avec une fortune évaluée à 400 milliards de dollars. Une fortune principalement constituée d'or. Retour au présent : désormais, poursuit L'Aube, « Bamako ne se contentera plus d'être un simple exportateur de matières premières. Dans un geste empreint de détermination et de conviction, le Général d'Armée Assimi Goïta a officiellement lancé les travaux de construction de la première raffinerie d'or de l'industrie minéralogique malienne. Cette raffinerie, conçue pour être la plus grande d'Afrique de l'Ouest avec une capacité de traitement de 200 tonnes d'or par an, est le fruit d'une stratégie nationale bien pensée, poursuit le quotidien malien, qui repose sur un partenariat stratégique avec la Fédération de Russie, à travers le groupe industriel Yadran. Le Mali détiendra une participation majoritaire de 62% du capital. Dans un contexte mondial où les ressources naturelles sont souvent synonymes de prédation, cette collaboration représente un acte d'indépendance économique significatif pour Bamako. » Offensive économique La symbolique est forte, renchérit Sahel Tribune. Pour un pays classé 3e producteur d'or en Afrique, mais longtemps confiné à l'exportation de minerai brut, cette raffinerie incarne un saut qualitatif vers la souveraineté économique. (…) Cette raffinerie s'inscrit dans la continuité des réformes initiées par le gouvernement de transition, pointe encore le quotidien malien. Depuis 2022, Bamako multiplie les initiatives : audit des contrats miniers, relèvement des parts de l'État, obligation pour les exploitants d'affiner l'or localement… une ligne claire s'impose, insiste Sahel Tribune : faire de l'or un levier de développement maîtrisé et redistributif. » Exit les compagnies occidentales ! Et pour ce faire, la junte malienne a opéré un grand coup de balai. « Progressivement, Bamako avance ses pions, relève L'Infodrome à Abidjan, pour reprendre le contrôle de ses ressources naturelles. » Avant-hier, « dans le bras de fer entre l'État malien et le groupe canadien Barrick, le tribunal de commerce de Bamako a ordonné la mise sous administration provisoire de la mine de Loulo-Gounkoto pour une durée de six mois. Cette décision, sollicitée par les autorités maliennes, vise à relancer les activités d'extraction sur ce site stratégique situé à l'ouest du pays, à l'arrêt depuis janvier. » « Les juges ont ainsi nommé Zoumana Makadji administrateur provisoire de la mine d'or, précise Jeune Afrique. Ancien ministre malien de la Santé et de l'Hygiène publique au Mali, Zoumana Makadji est un expert-comptable jouissant d'une bonne réputation à Bamako, présenté comme "intègre et doté d'une moralité". Avec cette décision, Barrick, jusque-là opérateur de Loulo-Gounkoto, n'a plus la main sur la gestion du site, d'un point de vue opérationnel comme financier. » Pression maximale C'est le dernier épisode en date d'un long bras-de-fer. Depuis son arrivée au pouvoir, la junte exerce une pression maximale pour tirer un meilleur profit des revenus de l'industrie minière. « Il y a deux ans, rappelait récemment Le Monde Afrique, le président Assimi Goïta avait introduit une réforme du code minier permettant à l'État de prendre jusqu'à 30 % des parts dans les nouveaux projets et réduisant les avantages fiscaux des entreprises étrangères. Le gouvernement malien exige que les contrats existants soient renégociés, quelles que soient les conventions passées avec les administrations précédentes. Une revendication exprimée sur fond de hausse continue des cours de l'or, dont le Mali est le troisième producteur africain et qui constitue 75 % de ses recettes d'exportation. »

Journal de l'Afrique
Wagner quitte le Mali dans un contexte de tensions sécuritaires

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 14:34


Depuis plusieurs mois, les groupes jihadistes multiplient leurs attaques au Sahel. Au Mali, la situation est critique. À Tombouctou, le camp militaire du centre-ville et l'aéroport ont été pris d'assaut par le JNIM. C'est dans ce contexte que le groupe paramilitaire Wagner a annoncé son retrait du pays, cédant sa place à un autre groupe russe : Africa Corps. Seidik Abba, journaliste, écrivain et président du centre international de réflexion et d'étude sur le Sahel revient sur cet épisode.

Revue de presse Afrique
À la Une: quel bilan pour Wagner au Mali?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 4:14


« Son remplacement était en cours depuis des mois. Il est désormais officiellement finalisé, pointe Le Monde Afrique. Vendredi dernier, le groupe russe Wagner a annoncé sur sa principale chaîne Telegram son "retour chez lui" après avoir "accompli" sa mission au Mali, où ses mercenaires étaient présents depuis décembre 2021. Ce départ ne signifie pas la fin de la présence russe dans le pays pour autant : elle est dorénavant incarnée par Africa Corps, le dispositif mis en place par le ministère de la Défense russe pour gérer ses intérêts en Afrique depuis la mort, en août 2023, de l'influent Evgueni Prigojine, fondateur de Wagner, qui avait osé défier le pouvoir de Vladimir Poutine deux mois plus tôt. »Mission accomplie…Alors « mission accomplie », claironne Wagner… « Ce succès affiché est pourtant très relatif, relève Le Monde Afrique. Trois ans et demi après l'arrivée au Mali des mercenaires russes – qui ont pu être jusqu'à 2 500 –, de larges pans du territoire restent sous contrôle des groupes djihadistes. Ces dernières semaines, le GSIM, affilié à al-Qaïda, est à l'offensive et a infligé d'importantes défaites à l'armée malienne, notamment à Boulikessi, dans le centre du pays, où il a revendiqué avoir tué au moins une centaine de militaires le 1er juin. S'il a remporté une victoire symbolique en reprenant Kidal, fief des rebelles touaregs, dans le nord du Mali, en novembre 2023, Wagner a aussi essuyé huit mois plus tard une de ses pires défaites dans la zone voisine de Tin Zaouatine, où au moins 84 de ses hommes ont été tués, selon les rebelles. Les "musiciens", ainsi que les hommes de Wagner se surnomment, se sont aussi illustrés par leurs nombreux massacres de civils, à commencer par celui de Moura, dans le centre du pays, où au moins 500 personnes ont été tuées fin mars 2022, d'après un bilan établi par les Nations unies. »Dans la presse malienne, le départ de Wagner n'est pas commenté. Les opérations menées par les mercenaires russes étaient passées sous silence la plupart du temps. La part belle revenant aux Fama, aux Forces armées maliennes, au fil des déclarations de l'état-major, reprises scrupuleusement par les médias locaux. Dernière information en date délivrée par l'armée malienne : le démantèlement par bombardement aérien de cinq bases terroristes dans l'ouest du pays ce week-end. Les détails de l'opération sont à lire dans Malijet.… ou échec ?A contrario, la presse algérienne commente largement ce départ de Wagner. Et pour elle, le bilan est largement négatif.Témoin ce commentaire de Mabrouk Kahi, professeur de sciences politiques et de relations internationales à l'université de Ouargla (sud algérien), dans les colonnes d'El Khabar et dont les propos sont repris dans Le Point Afrique : « Les conditions internes au Mali montrent que Wagner a échoué dans sa mission, affirme-t-il, subissant de lourdes défaites aux côtés de l'armée malienne face aux groupes armés touaregs et même terroristes. De nombreux éléments de Wagner ont été tués ou capturés, ce qui a gravement porté atteinte à la réputation du groupe. Les conditions naturelles n'étaient pas non plus favorables au groupe russe, dont les équipements sophistiqués sont difficiles à utiliser dans des régions désertiques hostiles. À cela s'ajoute le manque d'adaptation aux terrains locaux. Toutes ces raisons ont fait du retrait une nécessité, fruit d'un échec et de l'incapacité à atteindre les objectifs fixés. »Brutalité…Interrogé par le site algérien TSA, Akram Kharief, fondateur du site Menadefense, est sur la même ligne : certes, reconnait-il, « les mercenaires de Wagner ont fait ce que personne n'a pu faire avant, c'est-à-dire ramener le calme dans la région des trois frontières et prendre plusieurs villes du nord, y compris le bastion des Azawadiens, Kidal. Mais en réalité, ils ont agi avec tellement de brutalité que la majorité des Maliens du nord aujourd'hui ont basculé dans le camp séparatiste. De plus, la situation sécuritaire ne s'est pas améliorée, Bamako est encerclée par Katiba Macina, les attaques contre les bases des Fama au nord sont quotidiennes et Wagner a échoué par deux fois à prendre Tinzaouatène. Leur bilan est donc mince. Ils quittent le Mali sans victoire. »Scepticisme…Enfin, on revient au Monde Afrique qui constate qu'à Bamako, ce passage de témoin entre Wagner et Africa Corps « suscite le scepticisme de certains militaires, qui voyaient en Wagner un instrument plus efficace, plus flexible, et dont ils connaissaient les chefs et les rouages – en plus d'en tirer de probables gains financiers. "Le Mali perd au change, estime un officier malien sous couvert d'anonymat. Entre les hommes de Wagner et ceux d'Africa Corps, ce ne sera pas le même degré d'engagement ni d'intensité. Les premiers connaissaient bien notre terrain. Les seconds seront sous la tutelle, forcément plus lourde et bureaucratique, de l'armée russe". »

Revue de presse Afrique
A la Une: le Mali toujours sous la menace terroriste

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 3:53


L'offensive terroriste s'est intensifiée ces dernières semaines au Mali. Le 23 mai : attaque du camp militaire de Dioura. Bilan 41 soldats tués. Il y a deux jours à Boulkessi, dans le centre du pays, un autre camp militaire a été la cible d'une attaque terroriste. Selon un communiqué de l'état-major des armées, cité par le site Bamada, « les FAMa, les Forces armées maliennes ont vigoureusement réagi à cette attaque avant de se replier ».Et puis hier matin à Tombouctou, poursuit Bamada, « les forces armées maliennes ont déjoué une tentative d'infiltration des combattants terroristes. L'État-major précise que les terroristes ont été vite mis en déroute par la promptitude des soldats maliens. Le bilan provisoire est de treize assaillants neutralisés, de l'armement, mais aussi des moyens roulants et effets divers récupérés. La situation est sous contrôle et le ratissage est en cours dans toute la ville, rassure la hiérarchie militaire ».Un État « en pleine reconstruction »Alors, « Dioura, Boulkessi, Tombouctou : l'armée malienne sur tous les fronts », s'exclame Sahel Tribune, autre site d'information. « La récente offensive terroriste, loin d'annoncer la défaite, révèle au contraire la dure réalité d'un État en pleine reconstruction, claironne Sahel Tribune. Les FAMa, attaquées sur plusieurs fronts, opposent désormais une riposte mieux structurée, avec l'appui de partenaires stratégiques non-alignés. Dans ce contexte de tumulte, la Transition conduite par le président Assimi Goïta n'entend céder ni un pouce de souveraineté ni un millimètre de terrain. (…) Certes, reconnait Sahel Tribune, des lacunes persistent : retards de renforts, faiblesses de communication tactique, dépendance aux appuis aériens. Mais ces défis sont désormais intégrés dans un programme de réforme militaire globale. (…) Oui, des violations ont été signalées, reconnait encore le site malien. Oui, des bavures sont à documenter. Mais ne nous y trompons pas : le Mali ne mène pas une guerre sale, il mène une guerre juste dans un environnement tordu. Là où les FAMa interviennent, c'est souvent pour libérer des localités entières d'un joug terroriste qui pille, viole, tue et impose sa loi moyenâgeuse ».Le site Mali Actu le reconnait également,« malgré les succès des FAMa, la situation sécuritaire est préoccupante. Un grand nombre d'attaques ciblent les forces armées dans le nord et le centre du Mali. La mobilisation des troupes et le soutien de la population locale sont essentiels pour maintenir la sécurité. (…) La persistance de ces efforts sera essentielle pour instaurer la paix et la stabilité à long terme au Mali ».Insécurité croissante…Voilà pour les médias maliens qui s'appuient sur les communiqués de l'armée et sur la parole officielle. Autre point de vue, celui du site Afrik.com qui décrit une situation beaucoup plus sombre : « au Mali, le groupe djihadiste JNIM, affilié à Al-Qaïda, a intensifié ses attaques contre l'armée et les civils. À Boulkessi et Dioura, des casernes ont été prises, causant des dizaines de morts. Le groupe impose aussi des blocus meurtriers à Diafarabé et Nouh Bozo, provoquant famine et détresse humanitaire. L'armée malienne, jugée lente et désorganisée, peine à réagir, affirme encore Afrik.com. La population, abandonnée, subit de plein fouet l'insécurité croissante et la violence des groupes armés ».Un sommet extraordinaire ?Ledjely en Guinée, fait remarquer que le Niger et le Burkina Faso ont aussi subi récemment des attaques terroristes meurtrières. Et pour ce qui est du Mali : « que les autorités militaires aient réussi ou non à déjouer les assauts contre le camp militaire et l'aéroport de Tombouctou n'est pas l'essentiel. Le véritable problème, c'est que des assaillants aient eu l'audace de lancer de telles offensives. C'est le symptôme d'une menace qui demeure ».Au Mali, mais aussi au Niger et au Burkina, donc,« les pertes humaines, civiles et militaires, se comptent par dizaines chaque semaine. Et après chaque drame, on assiste à un jeu puéril de communiqués entre autorités et groupes armés, chaque camp s'acharnant à revendiquer la victoire ».Et Ledjely d'appeler à la tenue d'un sommet extraordinaire afin de mieux lutter contre le djihadisme dans la bande sahélienne. « Pendant que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se démènent comme ils peuvent, le reste du continent semble se croiser les bras, voire détourner le regard. Pourtant, ce danger-là est à la porte de chacun de nous ».

Tout un monde - La 1ere
Les entreprises doivent s'adapter aux nouvelles générations

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later May 22, 2025 20:34


(00:00:37) La Pologne déploie son parapluie électoral contre la déstabilisation en ligne (00:05:33) Les entreprises doivent s'adapter aux nouvelles générations: interview Elodie Gentina (00:13:44) Le Mali est-il en train de basculer dans la dictature ?

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali sans partis politiques

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 14, 2025 4:38


C'était déjà l'intitulé de la revue de presse du 29 avril dernier, au lendemain de l'annonce par la junte militaire de la suspension des partis politiques. Un intitulé qui se confirme puisque la mesure est désormais officielle…« Il y avait eu la suspension. Il y a désormais la dissolution, pointe Sahel Tribune. Le Mali, à l'instar du Burkina Faso et du Niger, enterre définitivement son multipartisme dans sa forme actuelle. L'annonce est tombée hier soir sur les antennes de la télévision nationale : le décret présidentiel abroge non seulement la loi du 18 août 2005 portant charte des partis politiques, mais interdit également toute activité à caractère politique menée par les structures dissoutes. (…) Le président de la transition, Assimi Goïta, scelle (ainsi), poursuit le site d'information malien, la fin d'une ère politique ouverte depuis le renouveau démocratique de 1991. Une décision historique qui, selon Bamako, répond à une exigence du peuple souverain et s'inscrit dans la dynamique de refondation nationale engagée depuis 2021 ».Et Sahel Tribune de s'interroger : « faut-il s'en étonner ? ». Non, répond en filigrane le site malien : « le sujet était sur la table depuis 5 ans. La classe politique malienne, jugée inefficace, corrompue et déconnectée des réalités du peuple, avait été désignée comme l'un des obstacles majeurs à la refondation du Mali ».Sahel Tribune qui prend clairement position : « les autorités de la transition ouvrent une nouvelle page. (…) Il s'agit d'une purge salutaire face à l'impasse d'un multipartisme qui, depuis des décennies, servait plus les ambitions personnelles que l'intérêt général ».Recul démocratique…Arc en ciel, autre publication malienne, apporte la contradiction…« Dissoudre les partis politiques, c'est porter atteinte à l'une des pierres angulaires de notre contrat social. C'est désavouer le peuple malien qui, en votant la Constitution, a exprimé son attachement à un État de droit et à une démocratie pluraliste. Certains justifient cette mesure par le besoin de refondation, de moralisation de la vie politique ou de paix sociale. Ces objectifs sont légitimes, pointe Arc en ciel, mais ils ne peuvent être atteints au prix d'un recul démocratique. On ne construit pas la paix en imposant le silence. On ne renforce pas la cohésion en muselant les voix discordantes ».« Le Mali se meurt, renchérit L'Alternance, car après plus de trois décennies de pratique démocratique, il est devenu un pays de non droit où règnent la terreur, la répression, les arrestations forcées, les enlèvements. (…) La démocratie a été totalement mise sous les boisseaux pour ne pas dire caporalisée. Les droits des citoyens sont bafoués pour ne laisser place qu'à l'arbitraire, à une justice sélective, bref, les libertés chèrement acquises sont mises entre parenthèses ».Un climat de peurEn effet, précise Afrik.com, « la tension ne retombe pas au Mali. Alors que les autorités de transition ont suspendu toutes les activités politiques, les cas d'enlèvements de figures de l'opposition se multiplient. Le dernier en date : Abdoul Karim Traoré, jeune responsable du parti Codem, introuvable depuis dimanche ». L'interdiction des partis, poursuit Afrik.com, « coïncide avec une vague de contestation populaire contre la prolongation indéfinie de la transition, la dégradation des conditions de vie, les coupures d'électricité et les taxes téléphoniques. (…) Dans ce contexte de peur, nombreux sont les militants qui préfèrent se cacher ou fuir la capitale. Certains opposants comparent désormais le climat actuel à celui de régimes totalitaires ».« Des bonds en arrière incessants… »Ledjely en Guinée hausse encore le ton : « on reprochait à feu Ibrahim Boubacar Keïta (le président renversé par les militaires) de mépriser la voix des Maliens, de nier la crise politique, de fermer les yeux sur une corruption généralisée. Ces reproches n'étaient pas infondés. Mais aujourd'hui, où en est-on ?, s'exclame le site guinéen. Que dire d'un pouvoir qui préfère les pseudo-concertations aux dispositions constitutionnelles ? Que penser d'un dirigeant (Assimi Goïta) prêt à exercer des mandats que le peuple ne lui a jamais accordés ? Ne sommes-nous pas face à la même confiscation de la volonté populaire ? N'est-ce pas le même déni, sous le pouvoir kaki ? Ce qui se passe actuellement au Mali, soupire Ledjely, n'est, hélas, qu'un nouvel épisode d'une tragédie qui continue de hanter le continent africain : des bonds en arrière incessants, des pseudo-héros toujours appelés à décevoir, des lendemains qui déchantent, aussitôt les espoirs exprimés. Le plus affligeant et comique à la fois, c'est que ceux d'aujourd'hui, imbus d'eux-mêmes et sans doute convaincus de leur exception, croient réinventer la roue. Que nenni ! ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali sans partis politiques…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 4:07


Le Mali est-il en train d'emboîter le pas au Niger et au Burkina Faso, où les partis politiques ont été dissous, sur ordre des généraux au pouvoir ? Hier, à Bamako, la phase nationale de la consultation des forces vives du pays sur la relecture de la Charte des partis politiques a été lancée. Les légitimités traditionnelles ou religieuses, notamment, ainsi que les Maliens établis à l'extérieur, sont invités à formuler des propositions pour réduire le nombre de partis politiques et encadrer leurs financements.Pour sa part, la classe politique malienne s'insurge. Elle dénonce depuis plusieurs semaines un complot, une mise en scène destinée à la faire disparaître. Et dans la presse malienne, le débat est vif…Prédateurs ?Pour certaines publications, à l'instar de L'Aube, oui, les partis n'apportent rien au pays, au contraire, ils l'ont ruiné…« Il est tout de même curieux, affirme le quotidien bamakois, de voir que ceux qui dénoncent aujourd'hui un supposé “complot“ contre les partis sont, pour la plupart, eux-mêmes impliqués dans des affaires de détournement de fonds publics, encore enfouies ou en cours de traitement. Ce sont ces mêmes figures qui, pendant plus de trois décennies, pointe L'Aube, ont bénéficié de milliards de francs CFA issus du Trésor public, officiellement destinés à la formation aux valeurs républicaines (…). Or, les voilà aujourd'hui à affirmer que les Forces vives de la Nation, ce même peuple qu'ils étaient censés éduquer, ne seraient pas “assez outillées“ pour discuter de la Charte des partis politiques. Quelle ironie !, s'exclame encore L'Aube. N'est-ce pas là un aveu d'échec de leur propre mission ? Ou bien, pire encore : ont-ils simplement détourné ces fonds à d'autres fins, sans jamais réellement former la population ? »Magouilleurs ?Sahel Tribune est sur la même ligne… « Pendant plus de 30 ans, les partis politiques ont été au faîte de la gouvernance des affaires publiques. Et le peuple attendait comme résultats des retombées positives telles que promises par les pères de l'instauration de la démocratie multipartite. Hélas, déception totale, s'exclame le site malien, sur fond de mensonges, de magouilles et de connivence contre l'État. (…) C'est sous le règne de ces partis politiques au pouvoir que l'on a vu naître une nouvelle oligarchie composée de fonctionnaires milliardaires et de nouveaux opérateurs économiques sortis du néant. Face à cette déception, n'était-il pas mieux que le peuple se prononce formellement sur l'avenir des partis politiques ? Et c'est ce que les autorités ont entrepris. »La démocratie mise en sourdine ?Non, rétorque le média malien Arc-en-ciel, repris sur le site Malijet : « Depuis leur arrivée au pouvoir, les dirigeants de la Transition avaient promis de remettre le pays sur les rails, en mettant l'accent sur la refondation de l'État. Toutefois, ces derniers mois, les signaux sont préoccupants, pointe Arc-en-ciel. La mise en sourdine du débat démocratique, les restrictions des libertés d'expression, et maintenant cette menace qui pèse sur l'existence même des partis politiques, trahissent une dérive autoritaire. La question n'est pas de nier les dysfonctionnements qui ont marqué la vie politique malienne ces dernières années. Oui, certains partis ont failli à leur mission de représentation, reconnait le média malien. Oui, le système mérite d'être repensé. Mais cela ne justifie en rien une dissolution brutale et unilatérale qui risquerait de plonger le pays dans une nouvelle crise, cette fois politique et institutionnelle. »Légitimer les coups d'État ?Pour Ledjely en Guinée, « personne n'est dupe. La désertification de l'espace politique malien : c'est bien l'objectif ultime qui sous-tend cette fameuse relecture de la charte des partis politiques. En cela, les propositions phares issues des concertations organisées au niveau régional sont suffisamment illustratives. Des propositions émanant de “forces vives“ dont la composition est à la seule discrétion des autorités et la légitimité plus que douteuse. (…) Pour les autorités maliennes et la frange des forces vives dont elles se prévalent, les partis politiques sont subitement le mal incarné, pointe encore Ledjely. De fait, ce discours nous a été servi pour légitimer tous les coups d'État que la région a enregistrés depuis bientôt cinq ans. Sauf qu'il passe de moins en moins, estime le site guinéen, vu qu'avec le recul, on sait que les militaires, eux non plus, ne sont pas la solution-miracle. »

RTL Matin
TOUT SAVOIR SUR - CULTURE - Matthieu Chedid, un voyage musical entre Paris et le Mali

RTL Matin

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 29:23


Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal RTL
TOUT SAVOIR SUR - CULTURE - Matthieu Chedid, un voyage musical entre Paris et le Mali

Le journal RTL

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 29:23


Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Laissez-vous Tenter
TOUT SAVOIR SUR - Matthieu Chedid, un voyage musical entre Paris et le Mali

Laissez-vous Tenter

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 29:23


Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Focus
CULTURE - Matthieu Chedid, un voyage musical entre Paris et le Mali

Focus

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 29:23


Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Soir
TOUT SAVOIR SUR - CULTURE - Matthieu Chedid, un voyage musical entre Paris et le Mali

RTL Soir

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 29:23


Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le débat africain
Algérie, droits de douane américains, Palestine…L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 38:59


Au sommaire : comment sortir de la crise ouverte entre Alger et les pays de l'AES ? Le Mali, le Niger et le Burkina Faso accusent l'Algérie d'avoir abattu un drone en territoire malien. Emmanuel Macron a annoncé que la France pourrait reconnaître un État palestinien en juin prochain. Que changerait cette éventuelle reconnaissance ? Enfin, comment expliquer l'étonnante volte-face douanière du président américain Donald Trump ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Hamid Arab, directeur de la publication du journal Le matin d'Algérie Madiambal Diagne, journaliste et fondateur du journal Le quotidien au Sénégal, président de l'Union internationale de la presse francophone

Revue de presse Afrique
À la Une en Algérie: apaisement avec la France après la visite du ministre français des Affaires étrangères

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 4:12


« D'Égal à Égal » titre le quotidien Algérien Cresus. Photo de la poignée de main entre Jean-Noël Barrot et Abdelmadjid Tebboune en Une. Le président algérien tout sourire après huit mois de tensions... La coopération entre les deux pays reprend dans tous les secteurs. Le journal Cresus raconte : « Il a fallu un coup de fil du Président Macron le jour de l'Aïd El Fitr (...) pour mettre fin à une brouille qui tendait à se prolonger. Pourtant, au-delà des tensions, une réalité demeure : les deux pays ont besoin l'un de l'autre ». Le titre reste néanmoins prudent. Accusant la France d'une diplomatie du double langage. Rappelant ses liens resserrés dernièrement avec le Maroc. Voisin et éternel rival de l'Algérie : « Emmanuel Macron joue les funambules. Pris en tenaille entre ses propres démons politiques – un pays en crise, une extrême droite qui guette, une présidence fragile (…) il tente de ménager la chèvre algérienne et le chou marocain. (...) Face à ce jeu trouble, une seule attitude s'impose : la vigilance inflexible. Ne rien concéder. Ne pas se laisser berner par les sourires de façade ».« L'Algérie n'a jamais décliné le dialogue » El Moudjahid titre « un pas vers l'apaisement ». Le journal -le plus vieux titre francophone du pays- retrace la chronologie des derniers mois de tensions. Et raconte : « L'audience accordée par le président algérien à M. Barrot démontre bien que l'Algérie n'a jamais décliné le dialogue ». Le titre proche du pouvoir explique la position du gouvernement algérien : « Ce que l'Algérie n'admet pas ce sont les leçons moralisatrices (...) de l'extrême droite (...) françaises qui cherche à faire des Algériens, à des fins purement populistes et électoralistes, les boucs émissaires de la crise politico-économique que vit la France ». Référence aux multiples déclarations du ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau. Partisan d'une ligne dure face à l'Algérie au sein du gouvernement français. Les États de l'AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie Le Mali, Le Burkina Faso et le Niger rappellent leurs ambassadeurs à Alger. Signe de protestation après qu'un drone malien ait été abattu à la frontière entre le Mali et l'Algérie. Zone où se cachent des cellules de groupes terroristes. Le gouvernement malien accuse directement Alger d'avoir abattu son drone. C'était il y a 7 jours. Protestation faite : pas de réponse du pouvoir Algérien. Alors le Mali a rappelé son ambassadeur, suivi du Burkina et du Niger : l'Alliances des États du Sahel.  « L'Algérie se retrouve isolée de son voisinage Sahélien » note le site d'information marocain Yabiladi. Maliactu.net rappelle que cette « attaque survient dans un contexte de tensions militaires croissantes dans la région ». Et renchérie : « l'attaque a non seulement détruit un bien stratégique mais a aussi compromis une opération de sécurité majeure. En effet, le drone malien aurait permis de neutraliser un groupe terroriste en préparation d'attaques contre des cibles de l'AES, aggravant ainsi la menace pesant sur la stabilité régionale ».Funérailles d'Amadou Bagayoko à Bamako Enfin toujours au Mali, les images des funérailles d'Amadou Bagayoko. Le chanteur du duo Amadou et Mariam. Le site Sahel Tribune publie les photos de la cérémonie. Plusieurs centaines de maliens venus rendre un dernier hommage à cette figure internationale de la musique Malienne. Sahel Tribune raconte le moment à Garantiguibougou au sud de Bamako. Mariam Doumbia l'autre moitié du duo, était présente décrit le site : « Inconsolable, elle est apparue bouleversée tout au long des obsèques. Son regard perdu et ses silences parlaient plus fort que les mots ». Sahel Tribune conclu : « Amadou Bagayoko s'en est allé, mais sa musique, elle, ne mourra jamais. Le Mali et le monde garderont de lui l'image d'un homme simple, sincère, et profondément attaché à son art ». 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] AES/CEDEAO : le divorce, et après ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le départ des pays de l'AES de la CEDEAO, les accusations visant la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni suite à l'extradition d'un responsable libyen et les défis qui attendent le nouveau président syrien par intérim, Ahmed al-Charaa. AES/CEDEAO : le divorce, et après ? Le Mali, le Niger et le Burkina Faso, rassemblés au sein de l'AES, ont définitivement quitté la CEDEAO. Ce départ risque-t-il de compromettre la libre circulation des personnes et des biens au sein des deux "espaces" ? Quelle sera la monnaie des trois Etats de l'AES ? Sur quoi porteront les discussions entre l'AES et la CEDEAO qui doivent s'ouvrir ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI  Italie : Giorgia Meloni accusée d'avoir permis l'extradition d'un responsable libyen recherché par la CPI Poursuivi par la CPI pour "crimes contre l'humanité", Osama Almasri Najim avait été arrêté en Italie le 19 janvier puis libéré deux jours plus tard. Pourquoi le parquet de Rome a-t-il ouvert une enquête sur rôle qu'aurait joué la cheffe du gouvernement italien dans le rapatriement à Tripoli du chef de la police judiciaire libyenne ? Pourquoi Osama Almasri Najim a-t-il été rapatrié alors que l'Italie est membre fondateur de la CPI ?Avec Anne Le Nir, correspondante de RFI à Rome Syrie : les défis qui attendent Ahmed al-Charaa L'ancien chef rebelle, tombeur de Bachar al-Assad, a été nommé président par intérim le temps de la transition. Que sait-on de son projet pour la Syrie? Ahmed al-Charaa a annoncé la dissolution de l'armée et des différents groupes qui l'ont aidé à prendre le pouvoir pour construire une nouvelle armée syrienne. Cela ne risque-t-il pas de provoquer des tensions ? Avec Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève 

Journal de l'Afrique
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali annoncent lancer une armée conjointe

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 14:26


Le Niger, le Burkina Faso et le Mali, pays du Sahel qui ont conclu un pacte de défense mutuelle connu sous le nom d'Alliance des États du Sahel, annoncent lancer une force conjointe de 5 000 soldats.  Le ministre nigérien de la Défense, Salifou Mody, affirme que la nouvelle force disposerait de ses propres moyens aériens, équipements et ressources en matière de renseignement, et qu'elle opérerait sur l'ensemble du territoire des trois pays.

Les matins
Afrique de l'Ouest : la CEDEAO acte un peu plus son divorce avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 6:32


durée : 00:06:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les états membres de la CEDEAO ont acté dimanche 15 décembre le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger, tout en leur laissant six mois supplémentaires à partir de janvier pour éventuellement faire marche arrière.