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C'était déjà l'intitulé de la revue de presse du 29 avril dernier, au lendemain de l'annonce par la junte militaire de la suspension des partis politiques. Un intitulé qui se confirme puisque la mesure est désormais officielle…« Il y avait eu la suspension. Il y a désormais la dissolution, pointe Sahel Tribune. Le Mali, à l'instar du Burkina Faso et du Niger, enterre définitivement son multipartisme dans sa forme actuelle. L'annonce est tombée hier soir sur les antennes de la télévision nationale : le décret présidentiel abroge non seulement la loi du 18 août 2005 portant charte des partis politiques, mais interdit également toute activité à caractère politique menée par les structures dissoutes. (…) Le président de la transition, Assimi Goïta, scelle (ainsi), poursuit le site d'information malien, la fin d'une ère politique ouverte depuis le renouveau démocratique de 1991. Une décision historique qui, selon Bamako, répond à une exigence du peuple souverain et s'inscrit dans la dynamique de refondation nationale engagée depuis 2021 ».Et Sahel Tribune de s'interroger : « faut-il s'en étonner ? ». Non, répond en filigrane le site malien : « le sujet était sur la table depuis 5 ans. La classe politique malienne, jugée inefficace, corrompue et déconnectée des réalités du peuple, avait été désignée comme l'un des obstacles majeurs à la refondation du Mali ».Sahel Tribune qui prend clairement position : « les autorités de la transition ouvrent une nouvelle page. (…) Il s'agit d'une purge salutaire face à l'impasse d'un multipartisme qui, depuis des décennies, servait plus les ambitions personnelles que l'intérêt général ».Recul démocratique…Arc en ciel, autre publication malienne, apporte la contradiction…« Dissoudre les partis politiques, c'est porter atteinte à l'une des pierres angulaires de notre contrat social. C'est désavouer le peuple malien qui, en votant la Constitution, a exprimé son attachement à un État de droit et à une démocratie pluraliste. Certains justifient cette mesure par le besoin de refondation, de moralisation de la vie politique ou de paix sociale. Ces objectifs sont légitimes, pointe Arc en ciel, mais ils ne peuvent être atteints au prix d'un recul démocratique. On ne construit pas la paix en imposant le silence. On ne renforce pas la cohésion en muselant les voix discordantes ».« Le Mali se meurt, renchérit L'Alternance, car après plus de trois décennies de pratique démocratique, il est devenu un pays de non droit où règnent la terreur, la répression, les arrestations forcées, les enlèvements. (…) La démocratie a été totalement mise sous les boisseaux pour ne pas dire caporalisée. Les droits des citoyens sont bafoués pour ne laisser place qu'à l'arbitraire, à une justice sélective, bref, les libertés chèrement acquises sont mises entre parenthèses ».Un climat de peurEn effet, précise Afrik.com, « la tension ne retombe pas au Mali. Alors que les autorités de transition ont suspendu toutes les activités politiques, les cas d'enlèvements de figures de l'opposition se multiplient. Le dernier en date : Abdoul Karim Traoré, jeune responsable du parti Codem, introuvable depuis dimanche ». L'interdiction des partis, poursuit Afrik.com, « coïncide avec une vague de contestation populaire contre la prolongation indéfinie de la transition, la dégradation des conditions de vie, les coupures d'électricité et les taxes téléphoniques. (…) Dans ce contexte de peur, nombreux sont les militants qui préfèrent se cacher ou fuir la capitale. Certains opposants comparent désormais le climat actuel à celui de régimes totalitaires ».« Des bonds en arrière incessants… »Ledjely en Guinée hausse encore le ton : « on reprochait à feu Ibrahim Boubacar Keïta (le président renversé par les militaires) de mépriser la voix des Maliens, de nier la crise politique, de fermer les yeux sur une corruption généralisée. Ces reproches n'étaient pas infondés. Mais aujourd'hui, où en est-on ?, s'exclame le site guinéen. Que dire d'un pouvoir qui préfère les pseudo-concertations aux dispositions constitutionnelles ? Que penser d'un dirigeant (Assimi Goïta) prêt à exercer des mandats que le peuple ne lui a jamais accordés ? Ne sommes-nous pas face à la même confiscation de la volonté populaire ? N'est-ce pas le même déni, sous le pouvoir kaki ? Ce qui se passe actuellement au Mali, soupire Ledjely, n'est, hélas, qu'un nouvel épisode d'une tragédie qui continue de hanter le continent africain : des bonds en arrière incessants, des pseudo-héros toujours appelés à décevoir, des lendemains qui déchantent, aussitôt les espoirs exprimés. Le plus affligeant et comique à la fois, c'est que ceux d'aujourd'hui, imbus d'eux-mêmes et sans doute convaincus de leur exception, croient réinventer la roue. Que nenni ! ».
C'était déjà l'intitulé de la revue de presse du 29 avril dernier, au lendemain de l'annonce par la junte militaire de la suspension des partis politiques. Un intitulé qui se confirme puisque la mesure est désormais officielle…« Il y avait eu la suspension. Il y a désormais la dissolution, pointe Sahel Tribune. Le Mali, à l'instar du Burkina Faso et du Niger, enterre définitivement son multipartisme dans sa forme actuelle. L'annonce est tombée hier soir sur les antennes de la télévision nationale : le décret présidentiel abroge non seulement la loi du 18 août 2005 portant charte des partis politiques, mais interdit également toute activité à caractère politique menée par les structures dissoutes. (…) Le président de la transition, Assimi Goïta, scelle (ainsi), poursuit le site d'information malien, la fin d'une ère politique ouverte depuis le renouveau démocratique de 1991. Une décision historique qui, selon Bamako, répond à une exigence du peuple souverain et s'inscrit dans la dynamique de refondation nationale engagée depuis 2021 ».Et Sahel Tribune de s'interroger : « faut-il s'en étonner ? ». Non, répond en filigrane le site malien : « le sujet était sur la table depuis 5 ans. La classe politique malienne, jugée inefficace, corrompue et déconnectée des réalités du peuple, avait été désignée comme l'un des obstacles majeurs à la refondation du Mali ».Sahel Tribune qui prend clairement position : « les autorités de la transition ouvrent une nouvelle page. (…) Il s'agit d'une purge salutaire face à l'impasse d'un multipartisme qui, depuis des décennies, servait plus les ambitions personnelles que l'intérêt général ».Recul démocratique…Arc en ciel, autre publication malienne, apporte la contradiction…« Dissoudre les partis politiques, c'est porter atteinte à l'une des pierres angulaires de notre contrat social. C'est désavouer le peuple malien qui, en votant la Constitution, a exprimé son attachement à un État de droit et à une démocratie pluraliste. Certains justifient cette mesure par le besoin de refondation, de moralisation de la vie politique ou de paix sociale. Ces objectifs sont légitimes, pointe Arc en ciel, mais ils ne peuvent être atteints au prix d'un recul démocratique. On ne construit pas la paix en imposant le silence. On ne renforce pas la cohésion en muselant les voix discordantes ».« Le Mali se meurt, renchérit L'Alternance, car après plus de trois décennies de pratique démocratique, il est devenu un pays de non droit où règnent la terreur, la répression, les arrestations forcées, les enlèvements. (…) La démocratie a été totalement mise sous les boisseaux pour ne pas dire caporalisée. Les droits des citoyens sont bafoués pour ne laisser place qu'à l'arbitraire, à une justice sélective, bref, les libertés chèrement acquises sont mises entre parenthèses ».Un climat de peurEn effet, précise Afrik.com, « la tension ne retombe pas au Mali. Alors que les autorités de transition ont suspendu toutes les activités politiques, les cas d'enlèvements de figures de l'opposition se multiplient. Le dernier en date : Abdoul Karim Traoré, jeune responsable du parti Codem, introuvable depuis dimanche ». L'interdiction des partis, poursuit Afrik.com, « coïncide avec une vague de contestation populaire contre la prolongation indéfinie de la transition, la dégradation des conditions de vie, les coupures d'électricité et les taxes téléphoniques. (…) Dans ce contexte de peur, nombreux sont les militants qui préfèrent se cacher ou fuir la capitale. Certains opposants comparent désormais le climat actuel à celui de régimes totalitaires ».« Des bonds en arrière incessants… »Ledjely en Guinée hausse encore le ton : « on reprochait à feu Ibrahim Boubacar Keïta (le président renversé par les militaires) de mépriser la voix des Maliens, de nier la crise politique, de fermer les yeux sur une corruption généralisée. Ces reproches n'étaient pas infondés. Mais aujourd'hui, où en est-on ?, s'exclame le site guinéen. Que dire d'un pouvoir qui préfère les pseudo-concertations aux dispositions constitutionnelles ? Que penser d'un dirigeant (Assimi Goïta) prêt à exercer des mandats que le peuple ne lui a jamais accordés ? Ne sommes-nous pas face à la même confiscation de la volonté populaire ? N'est-ce pas le même déni, sous le pouvoir kaki ? Ce qui se passe actuellement au Mali, soupire Ledjely, n'est, hélas, qu'un nouvel épisode d'une tragédie qui continue de hanter le continent africain : des bonds en arrière incessants, des pseudo-héros toujours appelés à décevoir, des lendemains qui déchantent, aussitôt les espoirs exprimés. Le plus affligeant et comique à la fois, c'est que ceux d'aujourd'hui, imbus d'eux-mêmes et sans doute convaincus de leur exception, croient réinventer la roue. Que nenni ! ».
Le Mali est-il en train d'emboîter le pas au Niger et au Burkina Faso, où les partis politiques ont été dissous, sur ordre des généraux au pouvoir ? Hier, à Bamako, la phase nationale de la consultation des forces vives du pays sur la relecture de la Charte des partis politiques a été lancée. Les légitimités traditionnelles ou religieuses, notamment, ainsi que les Maliens établis à l'extérieur, sont invités à formuler des propositions pour réduire le nombre de partis politiques et encadrer leurs financements.Pour sa part, la classe politique malienne s'insurge. Elle dénonce depuis plusieurs semaines un complot, une mise en scène destinée à la faire disparaître. Et dans la presse malienne, le débat est vif…Prédateurs ?Pour certaines publications, à l'instar de L'Aube, oui, les partis n'apportent rien au pays, au contraire, ils l'ont ruiné…« Il est tout de même curieux, affirme le quotidien bamakois, de voir que ceux qui dénoncent aujourd'hui un supposé “complot“ contre les partis sont, pour la plupart, eux-mêmes impliqués dans des affaires de détournement de fonds publics, encore enfouies ou en cours de traitement. Ce sont ces mêmes figures qui, pendant plus de trois décennies, pointe L'Aube, ont bénéficié de milliards de francs CFA issus du Trésor public, officiellement destinés à la formation aux valeurs républicaines (…). Or, les voilà aujourd'hui à affirmer que les Forces vives de la Nation, ce même peuple qu'ils étaient censés éduquer, ne seraient pas “assez outillées“ pour discuter de la Charte des partis politiques. Quelle ironie !, s'exclame encore L'Aube. N'est-ce pas là un aveu d'échec de leur propre mission ? Ou bien, pire encore : ont-ils simplement détourné ces fonds à d'autres fins, sans jamais réellement former la population ? »Magouilleurs ?Sahel Tribune est sur la même ligne… « Pendant plus de 30 ans, les partis politiques ont été au faîte de la gouvernance des affaires publiques. Et le peuple attendait comme résultats des retombées positives telles que promises par les pères de l'instauration de la démocratie multipartite. Hélas, déception totale, s'exclame le site malien, sur fond de mensonges, de magouilles et de connivence contre l'État. (…) C'est sous le règne de ces partis politiques au pouvoir que l'on a vu naître une nouvelle oligarchie composée de fonctionnaires milliardaires et de nouveaux opérateurs économiques sortis du néant. Face à cette déception, n'était-il pas mieux que le peuple se prononce formellement sur l'avenir des partis politiques ? Et c'est ce que les autorités ont entrepris. »La démocratie mise en sourdine ?Non, rétorque le média malien Arc-en-ciel, repris sur le site Malijet : « Depuis leur arrivée au pouvoir, les dirigeants de la Transition avaient promis de remettre le pays sur les rails, en mettant l'accent sur la refondation de l'État. Toutefois, ces derniers mois, les signaux sont préoccupants, pointe Arc-en-ciel. La mise en sourdine du débat démocratique, les restrictions des libertés d'expression, et maintenant cette menace qui pèse sur l'existence même des partis politiques, trahissent une dérive autoritaire. La question n'est pas de nier les dysfonctionnements qui ont marqué la vie politique malienne ces dernières années. Oui, certains partis ont failli à leur mission de représentation, reconnait le média malien. Oui, le système mérite d'être repensé. Mais cela ne justifie en rien une dissolution brutale et unilatérale qui risquerait de plonger le pays dans une nouvelle crise, cette fois politique et institutionnelle. »Légitimer les coups d'État ?Pour Ledjely en Guinée, « personne n'est dupe. La désertification de l'espace politique malien : c'est bien l'objectif ultime qui sous-tend cette fameuse relecture de la charte des partis politiques. En cela, les propositions phares issues des concertations organisées au niveau régional sont suffisamment illustratives. Des propositions émanant de “forces vives“ dont la composition est à la seule discrétion des autorités et la légitimité plus que douteuse. (…) Pour les autorités maliennes et la frange des forces vives dont elles se prévalent, les partis politiques sont subitement le mal incarné, pointe encore Ledjely. De fait, ce discours nous a été servi pour légitimer tous les coups d'État que la région a enregistrés depuis bientôt cinq ans. Sauf qu'il passe de moins en moins, estime le site guinéen, vu qu'avec le recul, on sait que les militaires, eux non plus, ne sont pas la solution-miracle. »
Le Mali est-il en train d'emboîter le pas au Niger et au Burkina Faso, où les partis politiques ont été dissous, sur ordre des généraux au pouvoir ? Hier, à Bamako, la phase nationale de la consultation des forces vives du pays sur la relecture de la Charte des partis politiques a été lancée. Les légitimités traditionnelles ou religieuses, notamment, ainsi que les Maliens établis à l'extérieur, sont invités à formuler des propositions pour réduire le nombre de partis politiques et encadrer leurs financements.Pour sa part, la classe politique malienne s'insurge. Elle dénonce depuis plusieurs semaines un complot, une mise en scène destinée à la faire disparaître. Et dans la presse malienne, le débat est vif…Prédateurs ?Pour certaines publications, à l'instar de L'Aube, oui, les partis n'apportent rien au pays, au contraire, ils l'ont ruiné…« Il est tout de même curieux, affirme le quotidien bamakois, de voir que ceux qui dénoncent aujourd'hui un supposé “complot“ contre les partis sont, pour la plupart, eux-mêmes impliqués dans des affaires de détournement de fonds publics, encore enfouies ou en cours de traitement. Ce sont ces mêmes figures qui, pendant plus de trois décennies, pointe L'Aube, ont bénéficié de milliards de francs CFA issus du Trésor public, officiellement destinés à la formation aux valeurs républicaines (…). Or, les voilà aujourd'hui à affirmer que les Forces vives de la Nation, ce même peuple qu'ils étaient censés éduquer, ne seraient pas “assez outillées“ pour discuter de la Charte des partis politiques. Quelle ironie !, s'exclame encore L'Aube. N'est-ce pas là un aveu d'échec de leur propre mission ? Ou bien, pire encore : ont-ils simplement détourné ces fonds à d'autres fins, sans jamais réellement former la population ? »Magouilleurs ?Sahel Tribune est sur la même ligne… « Pendant plus de 30 ans, les partis politiques ont été au faîte de la gouvernance des affaires publiques. Et le peuple attendait comme résultats des retombées positives telles que promises par les pères de l'instauration de la démocratie multipartite. Hélas, déception totale, s'exclame le site malien, sur fond de mensonges, de magouilles et de connivence contre l'État. (…) C'est sous le règne de ces partis politiques au pouvoir que l'on a vu naître une nouvelle oligarchie composée de fonctionnaires milliardaires et de nouveaux opérateurs économiques sortis du néant. Face à cette déception, n'était-il pas mieux que le peuple se prononce formellement sur l'avenir des partis politiques ? Et c'est ce que les autorités ont entrepris. »La démocratie mise en sourdine ?Non, rétorque le média malien Arc-en-ciel, repris sur le site Malijet : « Depuis leur arrivée au pouvoir, les dirigeants de la Transition avaient promis de remettre le pays sur les rails, en mettant l'accent sur la refondation de l'État. Toutefois, ces derniers mois, les signaux sont préoccupants, pointe Arc-en-ciel. La mise en sourdine du débat démocratique, les restrictions des libertés d'expression, et maintenant cette menace qui pèse sur l'existence même des partis politiques, trahissent une dérive autoritaire. La question n'est pas de nier les dysfonctionnements qui ont marqué la vie politique malienne ces dernières années. Oui, certains partis ont failli à leur mission de représentation, reconnait le média malien. Oui, le système mérite d'être repensé. Mais cela ne justifie en rien une dissolution brutale et unilatérale qui risquerait de plonger le pays dans une nouvelle crise, cette fois politique et institutionnelle. »Légitimer les coups d'État ?Pour Ledjely en Guinée, « personne n'est dupe. La désertification de l'espace politique malien : c'est bien l'objectif ultime qui sous-tend cette fameuse relecture de la charte des partis politiques. En cela, les propositions phares issues des concertations organisées au niveau régional sont suffisamment illustratives. Des propositions émanant de “forces vives“ dont la composition est à la seule discrétion des autorités et la légitimité plus que douteuse. (…) Pour les autorités maliennes et la frange des forces vives dont elles se prévalent, les partis politiques sont subitement le mal incarné, pointe encore Ledjely. De fait, ce discours nous a été servi pour légitimer tous les coups d'État que la région a enregistrés depuis bientôt cinq ans. Sauf qu'il passe de moins en moins, estime le site guinéen, vu qu'avec le recul, on sait que les militaires, eux non plus, ne sont pas la solution-miracle. »
Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bien sûr il y a les superstars, Billie Eilish, Taylor Swift, Ariana Grande ou Aya Nakamura, aux millions d'auditeurs sur les plateformes. Bien sûr, il y a des titres de Beyoncé ou d'Angèle qui sont devenus des hymnes féministes, mais c'est l'arbre qui cache la forêt. Car si les femmes ont pris, ces dernières années, de plus en plus de place dans l'industrie musicale, elles sont encore largement sous-représentées. Aux États-Unis, un rapport de l'Université de Caroline du Sud montre qu'elles représentent, 37 pour cent des artistes du Top 100, 19 pour cent des auteurs-compositeurs et seulement 6 pour cent des producteurs. Parmi les chefs d'orchestre, 7 pour cent de femmes seulement et en France, depuis la création des Victoires de la musique en 1985, 10 pour cent de femmes ont été récompensées dans la catégorie Meilleur Album. Alors il était temps pour elle d'écrire une histoire féministe de la musique... Chloé Thibaud, journaliste et autrice de Ni muses, ni groupies aux éditions Leduc, et Ami Yerewolo, rappeuse malienne et organisatrice du festival Le Mali a des rappeuses sont les invités de Sur le pont des arts. Au programme de l'émission :► Chronique Hit de la semaineAli Bilali de la rédaction en kiswahili de RFI nous fait découvrir l'artiste kenyan Nyamari Ongegu, connu sous le nom de scène Nyashinski, rappeur, chanteur et auteur-compositeur. Il est cofondateur du trio hip-hop du groupe Kleptomaniax. ► Playlist du jourAngelique Kidjo - Agolo Angèle - Balance ton quoi.
Bien sûr il y a les superstars, Billie Eilish, Taylor Swift, Ariana Grande ou Aya Nakamura, aux millions d'auditeurs sur les plateformes. Bien sûr, il y a des titres de Beyoncé ou d'Angèle qui sont devenus des hymnes féministes, mais c'est l'arbre qui cache la forêt. Car si les femmes ont pris, ces dernières années, de plus en plus de place dans l'industrie musicale, elles sont encore largement sous-représentées. Aux États-Unis, un rapport de l'Université de Caroline du Sud montre qu'elles représentent, 37 pour cent des artistes du Top 100, 19 pour cent des auteurs-compositeurs et seulement 6 pour cent des producteurs. Parmi les chefs d'orchestre, 7 pour cent de femmes seulement et en France, depuis la création des Victoires de la musique en 1985, 10 pour cent de femmes ont été récompensées dans la catégorie Meilleur Album. Alors il était temps pour elle d'écrire une histoire féministe de la musique... Chloé Thibaud, journaliste et autrice de Ni muses, ni groupies aux éditions Leduc, et Ami Yerewolo, rappeuse malienne et organisatrice du festival Le Mali a des rappeuses sont les invités de Sur le pont des arts. Au programme de l'émission :► Chronique Hit de la semaineAli Bilali de la rédaction en kiswahili de RFI nous fait découvrir l'artiste kenyan Nyamari Ongegu, connu sous le nom de scène Nyashinski, rappeur, chanteur et auteur-compositeur. Il est cofondateur du trio hip-hop du groupe Kleptomaniax. ► Playlist du jourAngelique Kidjo - Agolo Angèle - Balance ton quoi.
Au sommaire : comment sortir de la crise ouverte entre Alger et les pays de l'AES ? Le Mali, le Niger et le Burkina Faso accusent l'Algérie d'avoir abattu un drone en territoire malien. Emmanuel Macron a annoncé que la France pourrait reconnaître un État palestinien en juin prochain. Que changerait cette éventuelle reconnaissance ? Enfin, comment expliquer l'étonnante volte-face douanière du président américain Donald Trump ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Hamid Arab, directeur de la publication du journal Le matin d'Algérie Madiambal Diagne, journaliste et fondateur du journal Le quotidien au Sénégal, président de l'Union internationale de la presse francophone
« D'Égal à Égal » titre le quotidien Algérien Cresus. Photo de la poignée de main entre Jean-Noël Barrot et Abdelmadjid Tebboune en Une. Le président algérien tout sourire après huit mois de tensions... La coopération entre les deux pays reprend dans tous les secteurs. Le journal Cresus raconte : « Il a fallu un coup de fil du Président Macron le jour de l'Aïd El Fitr (...) pour mettre fin à une brouille qui tendait à se prolonger. Pourtant, au-delà des tensions, une réalité demeure : les deux pays ont besoin l'un de l'autre ». Le titre reste néanmoins prudent. Accusant la France d'une diplomatie du double langage. Rappelant ses liens resserrés dernièrement avec le Maroc. Voisin et éternel rival de l'Algérie : « Emmanuel Macron joue les funambules. Pris en tenaille entre ses propres démons politiques – un pays en crise, une extrême droite qui guette, une présidence fragile (…) il tente de ménager la chèvre algérienne et le chou marocain. (...) Face à ce jeu trouble, une seule attitude s'impose : la vigilance inflexible. Ne rien concéder. Ne pas se laisser berner par les sourires de façade ».« L'Algérie n'a jamais décliné le dialogue » El Moudjahid titre « un pas vers l'apaisement ». Le journal -le plus vieux titre francophone du pays- retrace la chronologie des derniers mois de tensions. Et raconte : « L'audience accordée par le président algérien à M. Barrot démontre bien que l'Algérie n'a jamais décliné le dialogue ». Le titre proche du pouvoir explique la position du gouvernement algérien : « Ce que l'Algérie n'admet pas ce sont les leçons moralisatrices (...) de l'extrême droite (...) françaises qui cherche à faire des Algériens, à des fins purement populistes et électoralistes, les boucs émissaires de la crise politico-économique que vit la France ». Référence aux multiples déclarations du ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau. Partisan d'une ligne dure face à l'Algérie au sein du gouvernement français. Les États de l'AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie Le Mali, Le Burkina Faso et le Niger rappellent leurs ambassadeurs à Alger. Signe de protestation après qu'un drone malien ait été abattu à la frontière entre le Mali et l'Algérie. Zone où se cachent des cellules de groupes terroristes. Le gouvernement malien accuse directement Alger d'avoir abattu son drone. C'était il y a 7 jours. Protestation faite : pas de réponse du pouvoir Algérien. Alors le Mali a rappelé son ambassadeur, suivi du Burkina et du Niger : l'Alliances des États du Sahel. « L'Algérie se retrouve isolée de son voisinage Sahélien » note le site d'information marocain Yabiladi. Maliactu.net rappelle que cette « attaque survient dans un contexte de tensions militaires croissantes dans la région ». Et renchérie : « l'attaque a non seulement détruit un bien stratégique mais a aussi compromis une opération de sécurité majeure. En effet, le drone malien aurait permis de neutraliser un groupe terroriste en préparation d'attaques contre des cibles de l'AES, aggravant ainsi la menace pesant sur la stabilité régionale ».Funérailles d'Amadou Bagayoko à Bamako Enfin toujours au Mali, les images des funérailles d'Amadou Bagayoko. Le chanteur du duo Amadou et Mariam. Le site Sahel Tribune publie les photos de la cérémonie. Plusieurs centaines de maliens venus rendre un dernier hommage à cette figure internationale de la musique Malienne. Sahel Tribune raconte le moment à Garantiguibougou au sud de Bamako. Mariam Doumbia l'autre moitié du duo, était présente décrit le site : « Inconsolable, elle est apparue bouleversée tout au long des obsèques. Son regard perdu et ses silences parlaient plus fort que les mots ». Sahel Tribune conclu : « Amadou Bagayoko s'en est allé, mais sa musique, elle, ne mourra jamais. Le Mali et le monde garderont de lui l'image d'un homme simple, sincère, et profondément attaché à son art ».
« D'Égal à Égal » titre le quotidien Algérien Cresus. Photo de la poignée de main entre Jean-Noël Barrot et Abdelmadjid Tebboune en Une. Le président algérien tout sourire après huit mois de tensions... La coopération entre les deux pays reprend dans tous les secteurs. Le journal Cresus raconte : « Il a fallu un coup de fil du Président Macron le jour de l'Aïd El Fitr (...) pour mettre fin à une brouille qui tendait à se prolonger. Pourtant, au-delà des tensions, une réalité demeure : les deux pays ont besoin l'un de l'autre ». Le titre reste néanmoins prudent. Accusant la France d'une diplomatie du double langage. Rappelant ses liens resserrés dernièrement avec le Maroc. Voisin et éternel rival de l'Algérie : « Emmanuel Macron joue les funambules. Pris en tenaille entre ses propres démons politiques – un pays en crise, une extrême droite qui guette, une présidence fragile (…) il tente de ménager la chèvre algérienne et le chou marocain. (...) Face à ce jeu trouble, une seule attitude s'impose : la vigilance inflexible. Ne rien concéder. Ne pas se laisser berner par les sourires de façade ».« L'Algérie n'a jamais décliné le dialogue » El Moudjahid titre « un pas vers l'apaisement ». Le journal -le plus vieux titre francophone du pays- retrace la chronologie des derniers mois de tensions. Et raconte : « L'audience accordée par le président algérien à M. Barrot démontre bien que l'Algérie n'a jamais décliné le dialogue ». Le titre proche du pouvoir explique la position du gouvernement algérien : « Ce que l'Algérie n'admet pas ce sont les leçons moralisatrices (...) de l'extrême droite (...) françaises qui cherche à faire des Algériens, à des fins purement populistes et électoralistes, les boucs émissaires de la crise politico-économique que vit la France ». Référence aux multiples déclarations du ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau. Partisan d'une ligne dure face à l'Algérie au sein du gouvernement français. Les États de l'AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie Le Mali, Le Burkina Faso et le Niger rappellent leurs ambassadeurs à Alger. Signe de protestation après qu'un drone malien ait été abattu à la frontière entre le Mali et l'Algérie. Zone où se cachent des cellules de groupes terroristes. Le gouvernement malien accuse directement Alger d'avoir abattu son drone. C'était il y a 7 jours. Protestation faite : pas de réponse du pouvoir Algérien. Alors le Mali a rappelé son ambassadeur, suivi du Burkina et du Niger : l'Alliances des États du Sahel. « L'Algérie se retrouve isolée de son voisinage Sahélien » note le site d'information marocain Yabiladi. Maliactu.net rappelle que cette « attaque survient dans un contexte de tensions militaires croissantes dans la région ». Et renchérie : « l'attaque a non seulement détruit un bien stratégique mais a aussi compromis une opération de sécurité majeure. En effet, le drone malien aurait permis de neutraliser un groupe terroriste en préparation d'attaques contre des cibles de l'AES, aggravant ainsi la menace pesant sur la stabilité régionale ».Funérailles d'Amadou Bagayoko à Bamako Enfin toujours au Mali, les images des funérailles d'Amadou Bagayoko. Le chanteur du duo Amadou et Mariam. Le site Sahel Tribune publie les photos de la cérémonie. Plusieurs centaines de maliens venus rendre un dernier hommage à cette figure internationale de la musique Malienne. Sahel Tribune raconte le moment à Garantiguibougou au sud de Bamako. Mariam Doumbia l'autre moitié du duo, était présente décrit le site : « Inconsolable, elle est apparue bouleversée tout au long des obsèques. Son regard perdu et ses silences parlaient plus fort que les mots ». Sahel Tribune conclu : « Amadou Bagayoko s'en est allé, mais sa musique, elle, ne mourra jamais. Le Mali et le monde garderont de lui l'image d'un homme simple, sincère, et profondément attaché à son art ».
« Amadou s'en est allé : l'Afrique perd l'un de ses cœurs qui chantaient », titre Sahel Tribune. « Musicien aveugle à la voix chaude et à la guitare habitée, il laisse derrière lui une œuvre majeure, symbole d'un Mali rayonnant, d'un amour éternel, et d'une Afrique qui chante, même dans l'obscurité ». Pour Mali Actu, il était « l'icône de la musique malienne », « moitié du duo légendaire Amadou et Mariam ». « Ce couple unique », ajoute Mali Actu, « a su fusionner les traditions musicales maliennes avec des influences modernes telles que le blues, la pop et le rock (…) Le Mali et le monde entier pleurent la disparition d'un génie musical, mais son héritage perdurera à travers sa musique... Que son âme repose en paix ». De son côté, le Journal du Mali retrace la vie d'Amadou, depuis sa naissance le 24 octobre 1954 à Bamako, jusqu'à son décès, hier. « Il était aveugle depuis l'âge de 16 ans, en raison d'une cataracte congénitale (…) c'est sa rencontre avec Mariam Doumbia, à l'Institut des jeunes Aveugles de Bamako, en 1975, qui a véritablement lancé une aventure artistique unique. En couple dans la vie comme sur scène, Amadou et Mariam sont devenus des ambassadeurs de la culture malienne ».Feux de détresseÀ la Une de la presse internationale également ce matin, une vidéo accablante pour l'armée israélienne. Détail macabre, cette vidéo a été « découverte dans le téléphone portable d'un ambulancier retrouvé avec 14 autres travailleurs humanitaires, dans une fosse commune à Gaza ». C'est le New York Times qui se l'est procurée. « Cette vidéo montre que les ambulances et le camion de pompiers à bord desquels les travailleurs se déplaçaient étaient clairement signalés et avaient leurs feux de détresses allumés, lorsqu'ils ont été frappés le 23 mars ». « Or », poursuit le New York Times, « un porte-parole de l'armée israélienne, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, a déclaré en début de semaine, que les forces israéliennes n'avaient pas "attaqué au hasard" une ambulance, mais que plusieurs véhicules "avançaient de manière suspecte", sans phare ni feux de détresse vers les troupes israéliennes, les incitant à tirer ».Inquiétude de l'ONU« La vidéo », précise le New York Times, montre que « le convoi humanitaire s'arrête, à l'approche d'un véhicule, une ambulance, qui a été attaquée un peu plus tôt et qui s'est déportée sur le bord de la route… Des secouristes, dont au moins deux portent leur uniforme, sortent d'un camion de pompiers et d'une ambulance marquée du Croissant Rouge », précise le New York Times. « Puis des coups de feu intenses retentissent. La caméra tremble puis la vidéo s'éteint... en arrière-plan, on entend les voix de travailleurs humanitaires, et de soldats affolés criant des ordres en hébreu ». Le Haut-Commissaire des Nations unies pour les Droits de l'Homme, Volker Türk, estime « que cet épisode soulève "de nouvelles inquiétudes, quant à la commission de crimes de guerre par l'armée israélienne" ». Terres raresÀ la Une également : la réplique de la Chine après l'instauration de nouveaux droits de douane par Donald Trump. « En réplique aux nouvelles taxes imposées par les États-Unis sur les produits chinois, Pékin annonce que des droits de douane de 34% vont s'appliquer à partir du 10 avril, sur toutes les importations de biens américains », nous explique le quotidien français La Croix. « Après l'offensive protectionniste de Donald Trump, la Chine contre-attaque », titre de son côté Libération. Et que dit-on en Chine ? Pour le quotidien anglophone mais très officiel China Daily, « d'importantes et immédiates mesures ont été prises ». Hausse de 34% des droits de douane donc, mais ce n'est pas tout. La Chine annonce aussi des « restrictions immédiates à l'exportation de terres rares », si chères à Donald Trump… Le China Daily cite aussi un chercheur chinois, Bai Ming, qui tient à donner de la hauteur aux décisions chinoises. « Ces mesures », dit-il, « ne visent pas seulement à protéger les intérêts de la Chine, mais aussi à préserver la stabilité du commerce mondial ». « Pékin panique », assure de son côté Donald Trump. La bataille ne fait que commencer.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le départ des pays de l'AES de la CEDEAO, les accusations visant la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni suite à l'extradition d'un responsable libyen et les défis qui attendent le nouveau président syrien par intérim, Ahmed al-Charaa. AES/CEDEAO : le divorce, et après ? Le Mali, le Niger et le Burkina Faso, rassemblés au sein de l'AES, ont définitivement quitté la CEDEAO. Ce départ risque-t-il de compromettre la libre circulation des personnes et des biens au sein des deux "espaces" ? Quelle sera la monnaie des trois Etats de l'AES ? Sur quoi porteront les discussions entre l'AES et la CEDEAO qui doivent s'ouvrir ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI Italie : Giorgia Meloni accusée d'avoir permis l'extradition d'un responsable libyen recherché par la CPI Poursuivi par la CPI pour "crimes contre l'humanité", Osama Almasri Najim avait été arrêté en Italie le 19 janvier puis libéré deux jours plus tard. Pourquoi le parquet de Rome a-t-il ouvert une enquête sur rôle qu'aurait joué la cheffe du gouvernement italien dans le rapatriement à Tripoli du chef de la police judiciaire libyenne ? Pourquoi Osama Almasri Najim a-t-il été rapatrié alors que l'Italie est membre fondateur de la CPI ?Avec Anne Le Nir, correspondante de RFI à Rome Syrie : les défis qui attendent Ahmed al-Charaa L'ancien chef rebelle, tombeur de Bachar al-Assad, a été nommé président par intérim le temps de la transition. Que sait-on de son projet pour la Syrie? Ahmed al-Charaa a annoncé la dissolution de l'armée et des différents groupes qui l'ont aidé à prendre le pouvoir pour construire une nouvelle armée syrienne. Cela ne risque-t-il pas de provoquer des tensions ? Avec Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali, pays du Sahel qui ont conclu un pacte de défense mutuelle connu sous le nom d'Alliance des États du Sahel, annoncent lancer une force conjointe de 5 000 soldats. Le ministre nigérien de la Défense, Salifou Mody, affirme que la nouvelle force disposerait de ses propres moyens aériens, équipements et ressources en matière de renseignement, et qu'elle opérerait sur l'ensemble du territoire des trois pays.
Au Mali, l'armée et ses supplétifs russes de Wagner ont fait une quinzaine de prisonniers lors d'une opération à la frontière mauritanienne, le 10 décembre 2024. Des Mauritaniens ont été arrêtés sur le sol malien, à Laghdaf, près de Fassala, avant d'être libérés. Ce nouvel incident dans une zone frontalière parfois disputée n'a pas tardé à être instrumentalisé. Dans un contexte déjà tendu entre les deux voisins, la désinformation attise encore davantage les tensions. Ce mardi 17 décembre, notre rédaction à Dakar nous alerte. Une vidéo publiée sur TikTok, affirme, à tort, que l'armée mauritanienne aurait réagi à ces arrestations en « bombardant un poste militaire malien à Laghdaf ». Selon cette infox, l'attaque aurait causé « la mort de 69 soldats maliens et mercenaires russes ». À l'image, on voit une explosion avec des flammes de plusieurs dizaines de mètres. Cette scène, impressionnante, a été filmée de nuit, par un témoin situé à une vingtaine de mètres de l'incendie. En réalité, ce récit a été fabriqué de toutes pièces. L'armée mauritanienne n'a pas attaqué le Mali. Il n'y a eu aucun bombardement, ni aucun mort. Il n'y a d'ailleurs pas de poste militaire malien dans la zone. Du côté des images aussi, il y a manipulation. La vidéo n'a pas été tournée à la frontière entre les deux voisins, mais dans la capitale, Bamako. La scène se passe dans le quartier Faladié, juste en face de l'école de la gendarmerie, bien loin de la Mauritanie.On sait que plusieurs camions citernes ont déjà pris feu à cet endroit, notamment le 30 octobre 2024. Cette vidéo est donc liée à un accident sans le secteur.Géolocalisation des imagesPour savoir ce que montre réellement cette vidéo, nous avons commencé par la géolocaliser. Pour ça, nous nous sommes appuyés sur plusieurs commentaires évoquant une scène possiblement filmée à Bamako, avant d'identifier les éléments visuels les plus marquants : un panneau publicitaire, une route bitumée de deux voies et des arbres visibles en arrière-plan.Sur des logiciels de cartographie satellite, comme Google Maps ou Yandex Maps, nous avons cherché ces éléments, sans succès. Nous avons donc fini par utiliser Mappilary, une plateforme collaborative qui permet à n'importe qui de prendre des photos d'une route, ou d'un centre-ville et de les rendre accessibles gratuitement au monde entier. Grâce à ça, nous avons pu arpenter les grands axes de la capitale. Au bout de quelques heures, nous avons fini par retrouver notre panneau et nos arbres, sur la RN7, après la Tour de l'Afrique. Désinformer pour attiser les tensionsÀ l'origine de cette infox, on retrouve un mystérieux compte TikTok suivi par plus de 250 000 personnes. Il publie presque quotidiennement des vidéos sorties de leur contexte, en affirmant, à tort, que la Mauritanie attaquerait ou envahirait le Mali. Des infox souvent virales puisque ses 31 vidéos cumulent plus de 25 millions de vues.Cette désinformation est particulièrement nocive au vu des relations déjà tendues entre les deux voisins. Les journalistes locaux sont quotidiennement confrontés à cette réalité. « La manipulation de l'information expose les populations à des risques, souligne Kissima Diagana, directeur du site InitiativeNews, présent lors du dernier webinaire du Timbuktu Institute. D'autant plus dans un pays comme la Mauritanie où il y a différentes communautés face à un pays en crise au Mali, également exposé à des tensions communautaires. C'est donc facile de créer des tensions entre les deux pays. »Ces tensions entre les deux voisins sont déjà largement palpables sur les réseaux sociaux.À lire aussiNon, cette vidéo ne montre pas la Mauritanie sur le point d'attaquer le Mali
Cela n'est pas encore officiel, cela le sera le 29 janvier mais la machine est lancée. Le site panafricain Afrik.com explique : « avant le sommet de la Cédéao de dimanche à Abuja, les régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger (réunis au sein de l'AES, l'alliance des États du Sahel) ont réaffirmé leur intention de quitter définitivement l'organisation, qualifiant leur départ d'“irréversible“. Ils ont justifié cette décision en estimant que l'organisation était utilisée comme un outil de la France ; une accusation qui reflète l'intensification des tensions entre ces pays et l'ancienne puissance coloniale. Malgré cette rupture, pointe Afrik.com, la Cédéao continue de saluer les efforts diplomatiques en cours pour tenter de maintenir les liens avec ces nations ». Et « selon les règles de l'organisation, les pays en question ne seront plus membres de la Cédéao après le 29 janvier prochain, mais l'option d'une réintégration reste ouverte » dans un délai de 6 mois.« Six mois de moratoire avant le divorce houleux », s'exclame le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. « La Cédéao donne donc un moratoire de six mois au Mali, au Burkina Faso et au Niger pour bien cogiter et se décider si l'AES poussera la porte toujours entrebâillée à Abuja, ou si elle la refermera définitivement derrière elle. (…) Si le 30 juin 2025, l'AES reste droit dans ses bottes, le divorce sera prononcé, pointe Aujourd'hui. Sauf si, entre temps, Faure du Togo et Bassirou Faye du Sénégal, réussissent à faire bouger les lignes. Ce dont il faut en douter, vu l'inflexibilité de Goïta, IB et Tiani ! »Nouvelle ère pour les États sahéliens ?Pour le site d'information Sahel Tribune au Mali, c'est acté… Et il s'agit là d'une « révolution » : « le retrait annoncé du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la Cédéao marque un tournant majeur pour la région sahélienne. (…) Cette décision reflète la volonté des dirigeants de ces pays de reprendre le contrôle de leur destinée, face à des institutions perçues comme déconnectées des réalités locales ». Il s'agit « d'une nouvelle ère pour les États sahéliens, portée par un leadership audacieux, tourné vers la souveraineté, la solidarité et l'autodétermination ».Sahel Tribune revient sur les raisons de ce retrait : « d'abord, les sanctions économiques et politiques imposées par la Cédéao lors des récentes transitions ont été perçues comme injustes et contre-productives, affectant davantage les populations que les régimes en place. Ces mesures ont renforcé l'idée que la Cédéao agit parfois sous des influences extérieures, au détriment des intérêts locaux. Ensuite, pointe encore Sahel Tribune, la Cédéao n'a pas su répondre aux défis sécuritaires majeurs de la région, notamment face à la montée du terrorisme et à l'instabilité chronique. En se retirant, les membres de l'AES entendent bâtir une architecture régionale qui répond mieux à leurs besoins spécifiques, en mettant en avant des solutions africaines aux problèmes africains ».La Cédéao en accusation…Le site d'information Mourya au Niger s'en prend vertement également à la Cédéao : « les questions de “bonne gouvernance, d'intégration économique régionale, de paix, de sécurité ou encore de lutte contre le terrorisme“ ont totalement perdu leur sens dans l'espace communautaire régional ouest-africain, dénonce Mourya, en raison du silence des chefs d'État, voire de leur mépris pour le sort des populations du Sahel en proie au terrorisme depuis plus d'une décennie, et ce sans le moindre soutien de la Cédéao et de ses dirigeants enclins à jouer le rôle de marionnettes aux côtés des anciennes métropoles françaises ou anglaises ».Enfin, pour Ledjely en Guinée, l'organisation ouest-africaine ne peut s'en prendre qu'à elle-même. « Les dirigeants de la Cédéao doivent commencer par un travail d'introspection. Cela les amènera à prendre conscience ou à admettre que l'organisation est en crise. Et que cette crise, ils en sont en grande partie responsables. Et pas seulement parce qu'ils ont tendance à jouer avec les textes pour se maintenir au pouvoir. Ce défaut est l'effet et non la cause. Le défaut de nos dirigeants d'aujourd'hui, pointe encore Ledjely, réside dans le fait d'avoir perdu de vue le sens de la marche historique de leur peuple. (…) Au-delà des réformes juridiques vendues comme des gadgets, les dirigeants de l'espace Cédéao doivent investir dans la reconstruction d'une organisation qui reflète les valeurs des sociétés qui composent l'espace qu'elle couvre. Ce qui implique en soi que chacun des dirigeants se remette en question ».
Cela n'est pas encore officiel, cela le sera le 29 janvier mais la machine est lancée. Le site panafricain Afrik.com explique : « avant le sommet de la Cédéao de dimanche à Abuja, les régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger (réunis au sein de l'AES, l'alliance des États du Sahel) ont réaffirmé leur intention de quitter définitivement l'organisation, qualifiant leur départ d'“irréversible“. Ils ont justifié cette décision en estimant que l'organisation était utilisée comme un outil de la France ; une accusation qui reflète l'intensification des tensions entre ces pays et l'ancienne puissance coloniale. Malgré cette rupture, pointe Afrik.com, la Cédéao continue de saluer les efforts diplomatiques en cours pour tenter de maintenir les liens avec ces nations ». Et « selon les règles de l'organisation, les pays en question ne seront plus membres de la Cédéao après le 29 janvier prochain, mais l'option d'une réintégration reste ouverte » dans un délai de 6 mois.« Six mois de moratoire avant le divorce houleux », s'exclame le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. « La Cédéao donne donc un moratoire de six mois au Mali, au Burkina Faso et au Niger pour bien cogiter et se décider si l'AES poussera la porte toujours entrebâillée à Abuja, ou si elle la refermera définitivement derrière elle. (…) Si le 30 juin 2025, l'AES reste droit dans ses bottes, le divorce sera prononcé, pointe Aujourd'hui. Sauf si, entre temps, Faure du Togo et Bassirou Faye du Sénégal, réussissent à faire bouger les lignes. Ce dont il faut en douter, vu l'inflexibilité de Goïta, IB et Tiani ! »Nouvelle ère pour les États sahéliens ?Pour le site d'information Sahel Tribune au Mali, c'est acté… Et il s'agit là d'une « révolution » : « le retrait annoncé du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la Cédéao marque un tournant majeur pour la région sahélienne. (…) Cette décision reflète la volonté des dirigeants de ces pays de reprendre le contrôle de leur destinée, face à des institutions perçues comme déconnectées des réalités locales ». Il s'agit « d'une nouvelle ère pour les États sahéliens, portée par un leadership audacieux, tourné vers la souveraineté, la solidarité et l'autodétermination ».Sahel Tribune revient sur les raisons de ce retrait : « d'abord, les sanctions économiques et politiques imposées par la Cédéao lors des récentes transitions ont été perçues comme injustes et contre-productives, affectant davantage les populations que les régimes en place. Ces mesures ont renforcé l'idée que la Cédéao agit parfois sous des influences extérieures, au détriment des intérêts locaux. Ensuite, pointe encore Sahel Tribune, la Cédéao n'a pas su répondre aux défis sécuritaires majeurs de la région, notamment face à la montée du terrorisme et à l'instabilité chronique. En se retirant, les membres de l'AES entendent bâtir une architecture régionale qui répond mieux à leurs besoins spécifiques, en mettant en avant des solutions africaines aux problèmes africains ».La Cédéao en accusation…Le site d'information Mourya au Niger s'en prend vertement également à la Cédéao : « les questions de “bonne gouvernance, d'intégration économique régionale, de paix, de sécurité ou encore de lutte contre le terrorisme“ ont totalement perdu leur sens dans l'espace communautaire régional ouest-africain, dénonce Mourya, en raison du silence des chefs d'État, voire de leur mépris pour le sort des populations du Sahel en proie au terrorisme depuis plus d'une décennie, et ce sans le moindre soutien de la Cédéao et de ses dirigeants enclins à jouer le rôle de marionnettes aux côtés des anciennes métropoles françaises ou anglaises ».Enfin, pour Ledjely en Guinée, l'organisation ouest-africaine ne peut s'en prendre qu'à elle-même. « Les dirigeants de la Cédéao doivent commencer par un travail d'introspection. Cela les amènera à prendre conscience ou à admettre que l'organisation est en crise. Et que cette crise, ils en sont en grande partie responsables. Et pas seulement parce qu'ils ont tendance à jouer avec les textes pour se maintenir au pouvoir. Ce défaut est l'effet et non la cause. Le défaut de nos dirigeants d'aujourd'hui, pointe encore Ledjely, réside dans le fait d'avoir perdu de vue le sens de la marche historique de leur peuple. (…) Au-delà des réformes juridiques vendues comme des gadgets, les dirigeants de l'espace Cédéao doivent investir dans la reconstruction d'une organisation qui reflète les valeurs des sociétés qui composent l'espace qu'elle couvre. Ce qui implique en soi que chacun des dirigeants se remette en question ».
durée : 00:06:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les états membres de la CEDEAO ont acté dimanche 15 décembre le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger, tout en leur laissant six mois supplémentaires à partir de janvier pour éventuellement faire marche arrière.
Le Mali, le Burkina Faso et le Mali ne seront plus membres de la Cédéao à partir du 29 janvier 2025. Les chefs d'États de la Cédéao ont pris acte de leur notification de départ lors de leur sommet ce dimanche au Nigéria. Une période de six mois de transition va s'ouvrir à partir du 29 janvier. À la fin de celle-ci, la sortie de ces 3 pays sera complète.
Radio Foot 16h10 T.U rediff 21h10 T.U. Au cœur des débats aujourd'hui : - Ligue des Nations, fin des matches de poule. ; - Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie. - Ligue des Nations, fin des matches de poule. Ligue A groupe 2, les Bleus font le boulot à San Siro. Méconnaissable face à Israël jeudi (14 novembre 2024), la bande à Deschamps a obtenu sa revanche du match aller perdu à domicile contre l'Italie, le 6 septembre 2024. Victoire et 1ère place au classement à la différence de buts. Un succès forgé sur une réussite totale sur coups de pied arrêtés. L'équipe de France est-elle meilleure lorsqu'elle est au pied du mur ? Ils connaitront vendredi leur adversaire pour les ¼ de finale de la compétition en mars prochain. Rabiot et Digne, 50 sélections chacun, buteurs de la soirée lombarde. La Squadra Azzurra a mal démarré, est vite revenue au score et a mieux terminé, mais doit se contenter de la 2è place. - Les satisfactions : Koné, Digne, Guendouzi, ont-ils profité de la « réoxygénation ? » voulue par le sélectionneur ? - 2024, année compliquée pour Deschamps, reste à régler les soucis de créativité. -- La Belgique défaite par Israël en Hongrie. 2è revers d'affilée pour les Diables Rouges qui s'étaient déjà inclinés face à l'Italie. Tedesco a dû faire face à de nombreuses absences, son 11 devra disputer un barrage pour se maintenir dans l'élite. Le coach italo-allemand peut-il se maintenir ?- Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie. Groupe F : le match nul du Ghana à Luanda ne suffit pas aux Black Stars qui ne verront pas le Maroc. - Les Comores de retour en phase finale, les Cœlacanthes ont remporté leur duel face à la Gambie à Berkane. - La Guinée jouera une « finale » contre la Tanzanie demain (19 novembre 2024) à Dar es Salaam. Le Syli National s'en est remis à son attaquant vedette Serhou Guirassy.Avec Hugo Moissonnier : Philippe Doucet, Naïm Moniolle et Patrick Juillard. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.
Radio Foot 16h10 T.U rediff 21h10 T.U. Au cœur des débats aujourd'hui : - Ligue des Nations, fin des matches de poule. ; - Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie. - Ligue des Nations, fin des matches de poule. Ligue A groupe 2, les Bleus font le boulot à San Siro. Méconnaissable face à Israël jeudi (14 novembre 2024), la bande à Deschamps a obtenu sa revanche du match aller perdu à domicile contre l'Italie, le 6 septembre 2024. Victoire et 1ère place au classement à la différence de buts. Un succès forgé sur une réussite totale sur coups de pied arrêtés. L'équipe de France est-elle meilleure lorsqu'elle est au pied du mur ? Ils connaitront vendredi leur adversaire pour les ¼ de finale de la compétition en mars prochain. Rabiot et Digne, 50 sélections chacun, buteurs de la soirée lombarde. La Squadra Azzurra a mal démarré, est vite revenue au score et a mieux terminé, mais doit se contenter de la 2è place. - Les satisfactions : Koné, Digne, Guendouzi, ont-ils profité de la « réoxygénation ? » voulue par le sélectionneur ? - 2024, année compliquée pour Deschamps, reste à régler les soucis de créativité. -- La Belgique défaite par Israël en Hongrie. 2è revers d'affilée pour les Diables Rouges qui s'étaient déjà inclinés face à l'Italie. Tedesco a dû faire face à de nombreuses absences, son 11 devra disputer un barrage pour se maintenir dans l'élite. Le coach italo-allemand peut-il se maintenir ?- Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie. Groupe F : le match nul du Ghana à Luanda ne suffit pas aux Black Stars qui ne verront pas le Maroc. - Les Comores de retour en phase finale, les Cœlacanthes ont remporté leur duel face à la Gambie à Berkane. - La Guinée jouera une « finale » contre la Tanzanie demain (19 novembre 2024) à Dar es Salaam. Le Syli National s'en est remis à son attaquant vedette Serhou Guirassy.Avec Hugo Moissonnier : Philippe Doucet, Naïm Moniolle et Patrick Juillard. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.
Journée spéciale sur RFI avec le chanteur de reggae ivoirien Tiken Jah Fakoly que vous retrouverez tout au long de la journée sur notre antenne. À l'occasion de son Acoustic Tour, Tiken Jah Fakoly est en concert ce mercredi soir à la salle Pleyel de Paris, concert que vous pourrez entendre en direct sur notre antenne. Cette figure majeure du reggae est réputée pour dénoncer les maux de l'Afrique et les travers de certains de ses dirigeants. Militant du panafricanisme, le natif d'Odienné qui vit au Mali revient à notre micro sur le dérèglement climatique qui touche le continent, la souveraineté africaine et la situation politique et sécuritaire au sein de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. Il répond aux questions de Frédéric Garat. RFI : Vous êtes de nationalité ivoirienne, mais il est de notoriété publique que vous vivez au Mali depuis presque 20 ans maintenant où vous avez trouvé refuge. Comment va le Mali de 2024 ? Tiken Jah Fakoly : Je pense que le Mali va « à la malienne » parce que chaque peuple mérite son dirigeant. Et donc, je pense que ce qui se passe au Mali aujourd'hui, c'est parce que cela convient aux Maliens. Ce que je peux vous dire, c'est que le Mali va à la malienne. Depuis 30 ans que vous prônez l'Union des pays africains, la scission de l'AES ( l'Alliance des États du Sahel), qui sort entre autres de la Cédéao, est-ce que c'est clairement une désunion ? Et ça va faire mal à qui ? Disons que, moi, j'ai salué la solidarité entre ces trois pays qui sont en guerre contre le terrorisme. Se mettre ensemble pour chercher les solutions, c'est une bonne idée. Voilà, mais moi je prône l'unité africaine, les États-Unis d'Afrique, donc 54 pays. Donc, moi, je ne fais pas la fête quand il y en a trois qui se mettent ensemble. C'est une belle solidarité, mais qui n'est pas sans conséquence puisque dans ces pays-là, il y a des gens qui sont considérés comme des bons patriotes, et puis d'autres qui sont considérés comme des ennemis de la nation parce qu'ils ne sont pas d'accord avec les idées de ceux qui sont en place. Et……il y a des voix dissonantes….Oui. C'est ce que je déplore dans cette situation. J'aurais voulu que tout le monde soit associé.Pour que tout le monde soit associé, encore faudrait-il qu'on écoute les autres, même si ce sont des voix dissonantes ou des voix qui ne font pas plaisir. Et on a l'impression qu'en ce moment, tout le monde n'a pas le droit à la parole.Je pense que, je parle de liberté d'expression avalée par la révolution. J'aurais voulu que tout le monde s'exprime. Parce que vous voyez, si une personne ne peut pas dire ce qu'elle pense, elle va l'avaler, elle va gronder à l'intérieur. Elle peut même aller jusqu'à composer avec l'ennemi, elle peut souhaiter tous les jours après ses prières que ce qui en marche ne fonctionne pas. Et donc voilà, c'est ce qui est déplorable dans la situation. Mais le fait que des Africains décident aujourd'hui de prendre leur destin en main, moi, c'est quelque chose que je salue.On connaît les principes de la démocratie. Vous avez chanté et vous continuez à chanter la Mangercratie. Est-ce que, en ce moment, on n'arrive pas à une sorte de résurgence de la « militarocratie » ? Écoutez, c'est ça qui est un peu déplorable, parce que je pense qu'après les combats pour la démocratie, le combat contre le multipartisme, etc, et qu'il y a eu des morts au Mali, des morts en Côte d'Ivoire... pour la démocratie. Même si elle n'est pas top, la démocratie, même si elle a des failles, mais je pense qu'on n'a pas encore mieux...Elle est perfectible…Voila ! Et je pense que le fait que le peuple s'exprime, pour moi, c'est ça qui est intéressant. Que ce soient des bonnes élections ou pas, mais le fait que les gens se mobilisent pour aller voter, pour avoir leur mot à dire, je pense que c'est ce qui est intéressant. Donc moi, ce que je peux dire, c'est qu'aujourd'hui, au lieu d'être là tout le temps sous tension ou sous pression des coups d'États, etc, je pense qu'il faut tout faire pour être légitime. Il faut organiser des élections, quitte à se présenter.Je pense qu'on ne peut pas dire : « Non, c'est des militaires, ils n'ont pas le droit ». Il y a des militaires qui ont été le père de la démocratie dans leur pays : Jerry Rawlings, c'est pour le Ghana, Mathieu Kérékou pour le Bénin. On pourrait même dire ATT [Amadou Toumani Touré] pour le Mali. Donc, c'est possible, mais je pense qu'au lieu de rester dans un truc où on est toujours soucieux de « est-ce qu'il va avoir un coup d'État encore ? Est-ce qu'on va nous laisser ? », je pense que le mieux, c'est de se légitimer et puis en passant par les élections. Comme ça le peuple…Mais quand ? Quand ces élections ? Les militaires, on a l'impression, jouent un peu la montre quand même.Bon, tout ça dépendra du peuple malien, du peuple burkinabè, du peuple du Niger. Je pense que c'est à eux de fixer les objectifs aux dirigeants. Pas en restant derrière les écrans, parce qu'aujourd'hui malheureusement la lutte se passe derrière les écrans maintenant. Il n'y a plus de pratique. T'es pas d'accord ? Tu prends [ton téléphone], tu dis « bon, c'est comme ça, c'est comme ça », il n'y a plus de « retrouvons-nous sur la place ». Et donc je pense que tout ça dépend des peuples de ces pays-là.Il y a un titre et un clip qui ont beaucoup fait parler d'eux ces derniers temps. C'est Actualités brûlantes qui est un titre du chanteur togolais Amen Jah Cissé. Chacun en prend un peu pour son grade... Le Togo, le Cameroun, le Tchad, la Côte d'Ivoire aussi. Qu'est-ce que vous reprochez, dans ce titre, à l'Alliance des Etats du Sahel (AES) ? Écoutez, il y a eu 26 secondes dans cette chanson consacrées à l'AES et qui ont fait un tollé. Voilà, je pense que les gars de l'AES pensaient que j'allais être le griot de l'AES, c'est-à-dire que j'allais chanter Assimi Goïta, capitaine Traoré et Tiani. Je pense que c'est à cela qu'ils s'attendaient. Mais moi, je suis Tiken Jah Fakoly, je fais du reggae, mon rôle, c'est de tenir compte un peu de tout le monde, d'être impartial. Donc, je ne pouvais pas...C'est le propre du reggae.Voilà ! Moi, je fais du reggae. Je fais du reggae et c'est ce que j'ai toujours fait. Donc, venir m'attaquer parce que j'ai dit que la liberté d'expression a été avalée par la révolution. Moi, j'ai été surpris de la réaction de mes fans, mais en même temps, on s'est... Une réaction violente, c'était quel genre de réaction ?Ouais, c'était assez violent quand même. Assez violent, on m'a traité de tout. On m'a dit que la France m'a payé. Et on m'a dit que...C'est-à-dire que vous avez le droit de critiquer Faure Gnassingbé pour sa révision de la Constitution ou un quatrième mandat éventuel pour Ouattara en Côte d'Ivoire, mais vous n'avez pas le droit de vous attaquer à l'AES, c'est ça ? Non, je n'ai pas le droit ! Je n'ai pas le droit de m'attaquer à l'AES. C'est parce que je pense que dans l'esprit du soutien de l'AES, c'était Tiken Jah, c'est notre voix, voilà ! Mais moi, je suis aussi la voix des sans-voix, c'est ça qu'ils ont oublié. C'est que moi, je n'ai jamais chanté pour un pouvoir en place.Donc, chaque critique voit midi à sa porte en ce qui vous concerne.Exactement.Mais le Burkina Faso, c'est quand même un pays où, en ce moment, on voit quelqu'un que vous devez bien connaître : Guy-Hervé Kam, qui est l'un des fondateurs du Balai citoyen, qui est actuellement en prison. On voit des journalistes qui sont arrêtés, on voit des syndicalistes qui sont obligés de fuir sinon on va les envoyer au front. Il y a même des vieux pères comme un ex-ministre des Affaires étrangères, Ablassé Ouédraogo, 70 ans, qu'on a envoyé à Kaya. Ça, vous en avez parlé avec Traoré ? Vous en pensez quoi, vous, qui suivez aussi l'actualité au Burkina Faso ?J'ai même fait une interview à la télé burkinabè pour parler de liberté d'expression quand j'étais en concert là-bas. Seulement, les manipulateurs n'étaient pas rentrés dans le jeu. Parce que ce qui s'est passé, c'est que quand Actualités Brulantes sort, alors, les gens, ils prennent la partie AES, ils balancent sur le net, et puis ils disent que je demandais 83 millions aux dirigeants de l'AES et comme ils ont refusé de me donner……vous avez critiqué…Que j'ai critiqué. Donc, je pense que, non, si on empêche les gens de s'exprimer, eh bien, ils vont rentrer dans le complot parce que, voilà, s'ils ne peuvent pas dire ce qu'ils pensent, ils vont l'avaler, mais ils vont l'exprimer autrement. Malheureusement, moi, c'est ce que je craignais. Bon, aujourd'hui, on a parlé d'union des trois pays, mais je le dis franchement, le Burkina n'a jamais été aussi divisé à ma connaissance. Le Mali n'a jamais été aussi divisé. Puisqu'il y a des « bons Burkinabè » aujourd'hui et des « mauvais Burkinabè ». Et les mauvais Burkinabè, ceux qui sont accusés d'être des mauvais Burkinabè aujourd'hui, vont se battre pour être des bons Burkinabè, parce que ça y va de leur survie, et puis leurs descendants, etc., il faut qu'ils soient Burkinabè. Donc, malheureusement, on parle d'unité, mais moi, je pense qu'on n'a jamais été, malheureusement, aussi divisé.Moi, je souhaite – comme je l'ai toujours fait –, durant toute ma carrière, je souhaite qu'on laisse les gens s'exprimer, que ceux qui soutiennent les militaires s'expriment, mais ceux qui ne sont pas d'accord avec les militaires aussi s'expriment. Et tout ce que je peux souhaiter, c'est que l'armée burkinabè, que je salue ici, l'armée malienne et nigérienne arrivent au bout de cette tâche qui n'est pas facile. Surtout que faire la révolution avec les terroristes aux fesses, ça ne doit pas être facile. Je pense que Thomas Sankara n'avait pas les terroristes aux fesses. Je veux dire, le terrorisme, c'est une gangrène, c'est des gars invisibles. C'est une guerre pas facile, même les pays les plus développés ont eu du mal à s'en remettre.Mais est-ce qu'on peut tout faire au nom de cette lutte contre le terrorisme ? On ne peut pas tout faire, il faut tenir compte des Droits de l'Homme. Il ne faut pas tuer n'importe comment. Enfin, je veux dire, il faut tenir compte de l'humanité quand même. Je pense que... Mais bon, malheureusement, toutes les guerres sont sales. Il y a eu des guerres, ici, en Europe, c'était très sale. Malheureusement, toutes les guerres sont sales. Malheureusement...Justement, à une heure où l'on parle beaucoup du conflit en Israël ou du conflit en Ukraine, où toute la communauté internationale semble focalisée par ces conflits-là, vous avez l'impression qu'on oublie un peu ce qui se passe au Sahel, par exemple ?Oui, nous, on a toujours été oubliés. Je pense que des pays comme le Congo-Kinshasa sont en guerre tout le temps, parce que c'est des pays riches. Donc, pour les manipuler, il faut créer des situations pour que pendant que ça se tue, ça s'entretue, on puisse piller les richesses. Je n'accuse pas directement, mais je dis qu'à chaque fois qu'il y a des problèmes en Afrique, c'est minimisé. Mais c'est à nous de nous faire respecter. Je pense qu'il faut se rapprocher, il faut être unis pour représenter un gros bloc, pour que quand il y a des problèmes, les gens en tiennent compte aussi.La perspective d'avoir l'Union africaine ou un pays africain au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, comme il en est question en ce moment, c'est une bonne chose d'après vous ? Ah oui ! Oui, il faut que l'Afrique ait une voix. Vous savez, nous sommes dans une chaîne mondiale, le monde ne peut pas fonctionner totalement sans l'apport de l'Afrique. Les matières premières de l'Afrique représentent beaucoup dans le fonctionnement du monde. Donc, si on apporte, il faut qu'on nous donne aussi la parole. Le fait de nous donner la parole, ça permettra de nous mettre au même niveau que les autres.Tiken Jah Fakoly, vous qui avez créé des écoles au Mali, en Guinée, en Côte d'Ivoire, la rentrée scolaire malienne, cette année, a été retardée à cause des intempéries et des inondations. À une heure où l'on a une COP29 à Bakou en Azerbaïdjan, est-ce que vous avez le sentiment que, une fois de plus, l'Afrique paye les pots cassés du dérèglement climatique ? Ah oui ! L'Afrique paye les pots cassés du dérèglement climatique alors qu'elle contribue moins au réchauffement climatique. Mais c'est la lutte commune qui va changer tout cela. Il faut qu'on se mette ensemble, faire un bloc, et puis dire « voilà, on ne peut plus accepter, on ne peut plus accepter que les choses se passent comme ça ». Il faut qu'on se mette ensemble pour représenter ce gros bloc avec une seule voix qui dira aux pays occidentaux : « C'est à vous d'arrêter vos usines et nous donner la possibilité de rattraper un peu ». Puis, je pense que dans cette affaire de climat, il y a une grande hypocrisie.Laquelle ?Personne ne veut s'attaquer à la Chine, alors que c'est l'un des plus gros pollueurs. Personne ne veut faire des reproches à l'Inde, parce qu'ils sont puissants. Et, malheureusement, tant qu'on ne dira pas les choses comme il faut, tant que chacun ne se rendra pas compte de sa responsabilité et ne changera pas de comportement, je pense que les choses iront toujours mal dans notre maison commune qui est la planète.Le fait qu'il y ait un climato-sceptique qui soit réélu à la présidence américaine ces jours-ci, Donald Trump, ça vous inquiète, vous, pour l'Afrique ?Au niveau du climat, ça m'inquiète. Je pense qu'il faut être fou pour ne pas voir ça, pour ne pas prendre des mesures. Mais bon, c'est la course à l'argent. L'argent, l'argent, l'argent, l'argent... Donc, je pense que c'est ce qui rend les gens fous. Moi, je pense qu'il est temps d'écouter la planète.L'un des autres arguments de campagne de Donald Trump, c'était la politique migratoire. On assiste aussi en Europe à un durcissement de cette politique, en France. Là aussi, c'est un motif d'inquiétude pour vous ? Un motif d'inquiétude pour tous mes compatriotes qui sont aux États-Unis. Je respecte, je veux qu'il y ait la liberté de mouvement, mais franchement, je ne fais pas partie des Africains qui veulent encourager les gens à partir. Je dis « tout le monde a le droit, mais notre place, c'est en Afrique ».Et vous respectez d'autres pays, d'accord, mais le respect, c'est une réciprocité aussi. Est-ce que vous ne pensez pas qu'il faudrait qu'il y ait peut-être une réciprocité aussi ? Mais bien sûr, bien sûr, c'est ce que j'ai dit dans mes chansons, comme quand je chante Ouvrez les frontières, ce n'est pas pour encourager, mais c'est pour défendre un droit. Parce que les Occidentaux, ils viennent en Afrique où ils veulent, quand ils veulent, faire ce qu'ils veulent, prendre ce qu'ils veulent et rester s'ils veulent. Donc, je pense qu'il serait important qu'on nous laisse aussi ce droit-là d'aller où on veut, quand on veut, faire ce qu'on veut.Mais pour que le message passe, est-ce qu'il ne faudrait pas faire, comme le Sénégal a fait une époque, du temps d'Abdoulaye Wade, où justement des visas avaient été imposés aux étrangers, notamment aux Européens qui voulaient vivre au Sénégal.Mais je pense que c'est ce qu'il faut faire. De toute façon, tôt ou tard, ça viendra. Je pense que nous, c'est nous qui allons demander un jour à ce que les choses soient limitées de notre côté. Parce que l'Afrique, c'est le continent - une fois qu'il y aura la stabilité totale dans les pays africains - l'Afrique sera le pays le plus sollicité. Et, je pense que, l'avenir nous le dira, je pense que c'est nous qui allons choisir quel Français va venir en Afrique ou bien quel Américain va venir. Je pense que c'est important qu'il y ait cette réciprocité, c'est ça qui va nous permettre de nous respecter les uns et les autres.À lire aussiTiken Jah Fakoly en live sur RFI
En Afrique de l'Ouest, le Mali, le Burkina Faso et le Niger célèbrent, ce lundi 16 septembre, le premier anniversaire de l'AES, l'Alliance des États du Sahel, ce regroupement anti-Cédéao qui avait, au début, des objectifs essentiellement militaires, et qui nourrit aujourd'hui de grandes ambitions politiques, économiques et monétaires. Mais est-ce que tous les ponts sont coupés avec la Cédéao ? Ce n'est pas si sûr ! L'économiste français Olivier Vallée a été conseiller technique au Sahel, notamment au Niger, où il a gardé de précieux contacts. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Le 18 août 2020, le président Ibrahim Boubacar Keïta est renversé par des militaires. Après une courte période de transition dirigée par des civils, les militaires ont pris le contrôle de tout le pouvoir en portant à la tête du pays le colonel Assimi Goïta. Quatre après, comment se porte le Mali ? C'est la problématique du débat sous l'Arbre à palabres cette semaine.
Afrik.com revient sur la situation au Tchad, « avec des dizaines de personnes ayant perdu la vie dans les inondations qui ont frappé la région du Tibesti » : « les pluies torrentielles, inhabituelles pour la région, ont rapidement saturé les sols, transformant les cours d'eau en torrents dévastateurs. Les infrastructures, souvent fragiles, n'ont pas résisté à la pression de l'eau ». Tchad Info rapporte qu'une « grosse pluie a causé des dégâts énormes dans plusieurs villages de la zone du sultanat sud, dans la sous-préfecture de Mao rurale, dans la nuit du vendredi 16 août » : « plusieurs familles sont déboussolées. Elles sont privées de toit et ne savent où mettre la tête ».Au Sénégal, à Touba, plusieurs quartiers sont inondés alors que la ville se prépare à accueillir une commémoration religieuse, le Grand Magal de Touba. La presse sénégalaise parle aussi des pluies qui ont touché Dakar samedi, et de la situation pour le moins difficile des habitants du quartier de Grand Yoff : des habitants « sous la hantise des inondations », titre Walf Quotidien. L'un d'entre eux a expliqué le danger que font courir « la mauvaise canalisation » et le « mauvais système d'évacuation » : « on s'est mobilisé pour construire une digue. L'année dernière, les eaux nous ont trouvé à l'intérieur des chambres à deux reprises ». Déjà, relève le journal, des eaux de ruissèlement rendent certaines routes presque impraticables, et des eaux usées nauséabondes s'échappent des fosses septiques.Senenews note de son côté que dans la capitale, après la pluie de samedi, le tracé du BRT, le Bus Rapid Transit, « un projet qui a coûté près de 400 milliards de francs CFA, est devenu complètement impraticable », ce qui « ravive le débat sur la gestion des inondations à Dakar et au Sénégal ». Le site d'information rappelle qu'en mai dernier, le Premier ministre Ousmane Sonko avait déclaré qu'un audit serait mis en place sur « les 717 milliards de FCFA investis par l'État dans la construction d'ouvrages de drainage, de stockage et de pompage des eaux pluviales, les réhabilitations des zones inondables et le relogement des sinistrés, sans résultats concluants ».Le Mali s'interroge sur « le plan de riposte du gouvernement face aux inondations »« Après l'insécurité, la vie chère, ce sont les inondations », écrit Maliweb, qui s'insurge : les dernières pluies ont causé 33 cas d'inondations dans neuf provinces du Mali et le district de Bamako, et fait huit morts et 91 blessés. Or « la météo avait mis en garde ». « Le gouvernement doit apprendre à anticiper sur les évènements au lieu de jouer les sapeurs-pompiers à chaque fois », s'exclame Maliweb.De son côté, la Tribune du Sahel, devant ces inondations qui en quelques semaines ont ravagé plusieurs pays, estime que « nous devons réapprendre à vivre avec l'eau », rappelant qu'« on raconte qu'il y a bien longtemps, (le Sahel) connaissait des saisons des pluies abondantes : les habitations étaient alors pensées pour résister aux crues, et les canaux étaient creusés pour diriger les excès d'eau vers les champs ».Le Mali, quatre ans après la chute du président Ibrahim Boubakar KeitaBamada.net revient sur les raisons de la chute d'IBK : grèves massives, crise sanitaire du Covid-19, accusations de mauvaise gouvernance, critiques d'un ancien président du Haut Conseil Islamique… Et parle de la transition actuelle comme d'un « une opportunité unique pour le Mali de se réinventer ». Mais cette transition est « loin d'être un chemin de roses : les autorités actuelles sont confrontées à des défis titanesques : la sécurité du territoire, la refondation de l'État et la réconciliation nationale ». « Même si les activités politiques sont de nouveau permises, tout part et revient au colonel Goïta, qui reste maître des horloges », noteAujourd8 au Burkina. « Quatre ans plus tard, le pays est toujours sous un régime militaire », confirme Afrik.com, qui estime que « la promesse de retour à un ordre démocratique s'éloigne de plus en plus », tout en précisant que « seul le temps révélera les véritables intentions des autorités en place ».Alain Delon dans la presse africaineL'acteur Alain Delon est mort ce dimanche, il avait 88 ans. Au-delà des passages obligés, que l'on retrouve en tête des articles d'Abidjan à Dakar en passant par Bamako : « un monstre sacré est mort », « un grand fauve est mort », « le cinéma français en deuil », dans Afrikipresse l'acteur franco ivoirien Sidiki Bakaba raconte combien Alain Delon a été une référence pour lui, « spécialement son exigence du métier ». Dans son éditorial, Aujourd8 estime que « vue d'Afrique, tous ceux qui sont nés entre 1960 et 1970, bref les ‘soixandisards' ont aimé le cinéma grâce aux films 'karaté' mais aussi du fait d'un acteur comme Alain Delon. Ses films mélanges de série B et de film d'actions, voire du tout genre a conquis cette génération d'Africains ».
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Signés en juin 2015 entre le gouvernement et les groupes indépendantistes du nord du Mali, les Accords d'Alger devaient rétablir la paix dans la région. Pourtant, les tensions se sont aggravées jusqu'à aboutir, en janvier 2024, à leur abrogation. - invités : Niagalé Bagayoko Docteure en science politique, spécialiste des politiques internationales de sécurité et de la réforme des systèmes de sécurité en Afrique de l'Ouest; Alain Antil Directeur du centre Afrique subsaharienne à l'IFRI, enseignant à l'Institut d'Etudes Politiques de Lille et à Paris I Sorbonne
Le Mali a rompu dimanche 4 août dernier ses relations diplomatiques avec l'Ukraine. Bamako accuse Kiev d'être impliqué dans les récents violents combats entre l'armée malienne aidé par Wagner les rebelles du CSP-DPA. Sous l'Arbre à palabres, avec ses invités, Eric Topona revient sur le rôle qu'aurait joué Kiev aux côtés des Touaregs.
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Signés en juin 2015 entre le gouvernement et les groupes indépendantistes du nord du Mali, les Accords d'Alger devaient rétablir la paix dans la région. Pourtant, les tensions se sont aggravées jusqu'à aboutir, en janvier 2024, à leur abrogation. - invités : Niagalé Bagayoko Docteure en science politique, diplômée de l'Institut d'Études Politiques (IEP) de Paris et spécialiste des politiques internationales de sécurité et de la réforme des systèmes de sécurité en Afrique de l'Ouest; Alain Antil Directeur du centre Afrique subsaharienne à l'IFRI, enseignant à l'Institut d'Etudes Politiques de Lille et à Paris I Sorbonne
Bamako a annoncé hier, dimanche 4 août 2024, rompre ses relations diplomatiques avec Kiev. Et pour cause, rappelle Wakat Séra : « L'ambassadeur ukrainien au Sénégal [Yoni Pyvovarov] aurait partagé une vidéo de soutien » aux frappes menées par les rebelles touaregs du Cadre stratégique permanent (CSP) contre l'armée malienne et ses supplétifs russes, à Tinzawatène, il y a quelques jours, qui auraient fait plusieurs dizaines de morts au sein des FAMa (Forces armées maliennes) et des mercenaires russes. Pour Aujourd'hui au Faso, les choses sont claires : « si [cette publication] n'est pas un aveu de caution aux terroristes, ça y ressemble ! ». Le Faso va même encore plus loin et estime que ce haut responsable a « ouvertement avoué et justifié cette implication ». En réalité, rien d'explicite, encore moins d'officiel, mais Jeune Afrique concède que « certains cadres du CSP reconnaissent désormais que des échanges ont bien lieu avec des officiels ukrainiens ».Quoi qu'il en soit, la prise de parole de Yoni Pyvovarov est « malencontreuse, inopportune, et jurant avec tous les codes diplomatiques », grimace Aujourd'hui, qui s'interroge : « Mais quelle mouche (…) a donc piqué le diplomate ukrainien ? ». Car l'ambassadeur a fâché non seulement le Mali, mais aussi les autorités burkinabè qui ont adressé « une condamnation sans ambages » ainsi qu'une « piqûre de rappel à ne pas ‘se tromper de combat' ».À lire aussiLe Mali rompt ses relations diplomatiques avec l'Ukraine à la suite d'une vidéoPrise de position mal vue aussi au SénégalLa presse sénégalaise garde le silence sur ce sujet ce matin mais… les autorités de Dakar ont convoqué l'ambassadeur pour, croit savoir Aujourd'hui au Faso, « lui signifier de ne pas transposer la guerre Russie-Ukraine au Sénégal ». Et, ajoute MaliJet, Dakar a « fermement condamné [la] publication ». Bref, soupire encore Aujourd'hui au Faso, il aura suffi de quelques mots pour provoquer une véritable « bronca sous-régionale ».Wakat Séra renchérit : si le diplomate « est dans son rôle de porter les intérêts de son pays », il semble avoir oublié « que son hôte sénégalais défend une position de ‘neutralité constructive' dans le conflit russo-ukrainien ». Dakar a, rappelons-le, refusé de signer une résolution onusienne condamnant la Russie, en 2022. Au lieu de donner un coup de pouce à sa diplomatie, l'ambassadeur risque donc bien d'avoir « tiré une balle » dans le pied de Volodymyr Zelensky au moment où son pays a pourtant « plus que jamais besoin de soutien dans cette guerre ».Au-delà des ricochets diplomatiques de cette affaire, l'épisode est un triste rappel, conclut Wakat Séra, que « la guerre entre la Russie et l'Ukraine se joue également en terre africaine ». Reste à savoir, attend le journal, « quelles seront les prochaines déflagrations de ce conflit sur le continent noir ».À lire aussiYoussou N'Dour: «les valeurs de l'olympisme, c'est la communion, la solidarité et la paix»Les journaux enthousiasmés par les Jeux olympiquesEt les titres algériens ont particulièrement le cœur à la fête ce matin du 5 aout 2024 ! Il faut dire que la gymnaste Kaylia Nemour a offert à Alger sa première médaille d'or hier, après une prestation très remarquée aux barres asymétriques… « C'est, s'extasie Tout sur l'Algérie, le premier sacre olympique pour le pays depuis (…) 2012 ». Kaylia Nemour est même, renchérit encore Le Matin d'Algérie, « la première gymnaste africaine à remporter l'or aux JO de gymnastique artistique, hommes et femmes confondus ».À seulement 17 ans, la jeune femme aligne déjà un palmarès impressionnant : « championne d'Afrique, vice-championne du monde, huit fois médaillée d'or dans les circuits de la coupe du monde », elle a aussi « donné son nom à un geste qu'elle est la première et la seule à réaliser » égrène TSA. En résumé, s'amuse Le Matin d'Algérie, « une gymnaste en or ».La France privée d'une chance de médailleLa gymnaste a démarré sa courte, mais déjà riche carrière, sous drapeau français. Mais après une opération des genoux, rappelle Jeune Afrique, la fédération française de gymnastique (FFG) « refuse que l'athlète reprenne la compétition », à rebours de « l'avis des médecins de la jeune athlète ». S'en est suivi « un bras de fer » avec les dirigeants de la FFG, à l'issue duquel la jeune fille a changé de nationalité sportive et s'est mise à concourir « sous les couleurs de l'Algérie, pays dont son père est originaire ». Et c'est ainsi que, se réjouit TSA, Kaylia Nemour « a fait retentir l'hymne national aux JO, de surcroit sur le sol français ». Et le journal de conclure, comme un pied de nez aux autorités sportives françaises : « L'Algérie a ouvert à la gymnaste les portes qu'on lui a fermées en France ».À lire aussiJO 2024: l'Algérienne Kaylia Nemour sacrée championne olympique aux barres asymétriques
Avec tout d'abord le Maroc qui a brillamment entamé le tournoi de football hier… Les Lions de l'Atlas ont battu l'Argentine 2 buts à 1. Un résultat « surprenant pour ceux qui prenaient de haut le Maroc, avant le coup d'envoi », pointe l'hebdomadaire Tel Quel sur son site internet : « Forte de sa Coupe du Monde et de ses deux Copa America remportées consécutivement par Lionel Messi et les siens, l'Argentine se voyait intouchable. Sauf qu'hier, l'équipe des moins de 23 ans de l'Albiceleste n'avait rien d'extraordinaire et les hommes de Tarik Sektioui l'ont vite compris. Sans le moindre complexe, ils ont dominé le match ».Un match interrompu en raison de l'intrusion de spectateurs sur le terrain. Un match entaché aussi, déplore Tel Quel, par le comportement sur les réseaux sociaux de certains supporters argentins qui ont affiché un « racisme décomplexé », en traitant les joueurs marocains de « macaques, d'immigrés ou encore d'Africains de la mer ».À lire aussiJO 2024 : le dispositif de sécurité est-il suffisant ?Une médaille pour le foot africain ?Quelles sont les chances du continent dans ce tournoi olympique de football ? Question posée par Le Point Afrique… « Sport roi sur le continent, l'Afrique peine pourtant à marquer son empreinte lors des Jeux olympiques. Les quatre représentants, Guinée, Mali, Égypte et Maroc, pourront-ils inverser la tendance ? Hormis les succès des Super Eagles en 1996 à Atlanta et des Lions Indomptables en 2000 à Sydney, le continent ne compte que trois médailles à son compteur, rappelle Le Point Afrique : le bronze pour le Ghana en 1992, l'argent et le bronze pour le Nigeria en 2008 puis 2016 ».Le Maroc, on l'a vu, a bien démarré le tournoi hier. Le Mali, lui, compte nombre de jeunes joueurs talentueux, relève Le Point Afrique : « Chez les moins de 17 ans, les Aiglons ont remporté deux Coupes d'Afrique en 2015 et 2017 et décroché des médailles d'argent et de bronze aux Coupes du monde 2015 et 2023. Une médaille de bronze fut glanée lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans en 2015 et une CAN en 2019 ».À lire aussiJO 2024-Football: les Maliens entre frustration et fierté après leur match nul face à IsraëlPour sa part, l'Égypte, sans Salah, certes, affiche aussi de grandes ambitions, avec une génération montante qui ne manque pas non plus de qualités.Et il faudra aussi compter avec la Guinée qui participe pour la première fois à ce tournoi olympique de football : « tombeur de l'Argentine en match amical, la Guinée sera dans un groupe relevé, comprenant la France, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande et n'aura absolument rien à perdre ».Le vif du sujet…Demain, vendredi 26 juillet 2024, aura lieu la cérémonie d'ouverture, ensuite, on entrera dans le vif du sujet. Et dans la presse du continent, on fait les comptes.Il y aura « 8 Burkinabè pour défendre les couleurs nationales », relève WakatSéra à Ouagadougou. Dans cinq disciplines, Taekwondo, cyclisme, judo, natation et athlétisme avec un certain Hugues Fabrice Zango, médaillé de bronze en 2020 aux JO de Tokyo.« Le Sénégal compte 11 athlètes dans les joutes olympiques », pointe pour sa part WalfQuotidien. « L'escrimeuse Ndèye Bineta Diongue sera la première athlète sénégalaise à lancer les hostilités. Elle effectuera son entrée en lice samedi pour le compte du premier tour de sa discipline. Après, ce sera au tour de la nageuse Oumy Diop de se jeter à l'eau pour le 100 m papillon ».À lire aussiJO 2024: la judokate Nadia Guimendego, très émue de représenter la CentrafriqueUne très belle chance de médaille pour le Botswana, remarque pour sa part le site Afrik.com… Avec « Letsile Tebogo, le jeune prodige botswanais du sprint qui vise carrément l'or, après des performances époustouflantes. À seulement 21 ans, Letsile Tebogo s'est déjà forgé une place dans l'histoire de l'athlétisme mondial. Il avait fait sensation lors des Championnats du monde d'athlétisme l'année dernière à Budapest en devenant le premier Africain à décrocher une médaille sur le 100 mètres. Avec un temps de 9 secondes et 88 centièmes, il avait terminé deuxième, juste derrière l'Américain Noah Lyles ».« Les juntes, casse-tête de la diplomatie française »Enfin, au niveau diplomatique, « la composition des délégations des pays du continent dirigés par des juntes militaires a fait l'objet d'arbitrages serrés entre le CIO et le Quai d'Orsay », relève le site Africa Intelligence qui titre : « Les juntes, casse-tête de la diplomatie française ».Exemple : le Niger… « Le Comité international olympique qui gère les invitations et les accréditations a biffé de la liste nigérienne plusieurs noms sur une soixantaine. Les relations polaires entre la France et le Niger ne seraient pas étrangères à ce tri. Ainsi, le nom du ministre des Sports du Niger, le colonel-major Abdourahamane Amadou a été rayé. Le Niger avait sollicité plusieurs laissez-passer et visa, ou encore des renouvellements de ces derniers. Las ! conséquences, aucun ministre ni officiel de haut niveau nigérien ne sera présent à ces JO de Paris ».À lire aussiLutte antiterroriste au Niger: «Ce type de guerre ne se gagne pas sans la population»
Malgré la main tendue de la CEDEAO, les militaires au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso ont franchi une nouvelle étape en créant une Confédération des États du Sahel. Le divorce avec l'organisation régionale est donc consommé. Comprenez-vous cette décision ? Quelles peuvent être les conséquences ? Nous lançons le débat.
Qui a promis l'énergie nucléaire à l'Afrique ? Un homme dont les ambitions semblent sans limite : un certain Vladimir Poutine. « Moscou s'active pour vendre au continent africain son rêve atomique. Au prix de décennies de dépendance pour ses États clients », titre L'Express, qui ajoute « c'est la promesse d'un avenir radieux pour un continent encore largement privé d'électricité ». En Égypte, la construction d'une centrale nucléaire a déjà commencé... Le coût : « 25 milliards de dollars, qui doivent être remboursés sur trente-cinq ans », une somme « qui sera financée à 85 % par un prêt d'État russe », précise L'Express, qui conclut : « En clair, Le Caire est pieds et poings liés à la Russie pour les trente-cinq prochaines années ». Qu'en est-il en Afrique de l'Ouest ? L'hebdomadaire prend l'exemple du Mali, où un accord a été signé fin 2023. Le Mali où les « Russes comptent se rémunérer en minerais », explique un expert. Alors qu'au Burkina Faso, un accord a été passé avec la Russie en octobre dernier, malgré « l'instabilité chronique du pays, dont 40 % du territoire échappe au contrôle de l'armée, sous la menace des groupes djihadistes », ajoute l'Express. Pourtant, la construction d'une centrale nucléaire nécessite une certaine stabilité. L'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, estime ainsi que « le lancement d'un programme d'énergie nucléaire est une entreprise majeure qui nécessite une planification minutieuse, impliquant dix à quinze ans de travaux préparatoires et un engagement pour une centaine d'années ».Et toujours l'ombre de Vladimir Poutine...Cette fois-ci, il s'agit de la guerre en Ukraine. Le Point publie un reportage de son envoyé spécial qui, nous dit-on, « était aux premières loges quand Vladimir Poutine a lancé ses troupes en direction de Kharkiv, ouvrant un nouveau front dans sa croisade contre l'Occident ». Ce reportage commence par une scène poignante. « Une babouchka », (une grand-mère) qui « attend de monter dans un véhicule pour être évacuée ». La vieille dame « a toutes ses affaires à ses pieds, dans des sacs en plastique soigneusement noués et des paquets entourés de ficelle », raconte Le Point. « Elle garde dans ses mains les deux cartons les plus précieux : des poussins dans le premier, des chatons dans le deuxième. Elle a décidé, bon gré mal gré d'abandonner sa maison, ses chiens et les porcelets, à cause des combats qui se rapprochent de son petit village... ». L'envoyé spécial de l'hebdomadaire raconte aussi la « tactique de la guerre brûlée », utilisée par les Russes. Un militaire ukrainien explique : « Nous avons intercepté des communications radio. Leur chef donnait l'ordre d'avancer sans ramasser ni les morts ni les blessés. Quand on repousse une vague d'assaillants, une autre suit, comme des zombies ». Un reportage qui se termine avec la photo d'une autre vieille dame, Liudmila 88 ans, évacuée elle aussi. Elle porte encore son tablier, s'appuie sur sa canne, soutenue par des secouristes. « Son mari, précise Le Point, a été tué dans leur maison par une frappe aérienne russe ».... La Russie en filigraneLa Tribune Dimanche donne la parole à Salomé Zourabichvili, la présidente de la Géorgie, qui lance un appel à Emmanuel Macron et aux Européens. « Qu'ils viennent ici, dit celle qui est en rupture avec un gouvernement en pleine dérive autoritaire ». « Depuis plus de quarante jours, rappelle La Tribune Dimanche, des milliers de Géorgiens manifestent dans la capitale Tbilissi et d'autres villes de l'ancienne république soviétique, contre la loi sur l'influence étrangère, adoptée le 14 mai. Jugée incompatible avec les valeurs européennes, cette loi risque de compromettre le processus d'intégration à l'Union européenne de ce petit pays du Caucase, de 3,7 millions d'habitants ». Salomé Zourabichvili, dont le rôle est essentiellement honorifique, en appelle donc à l'Europe et notamment à Emmanuel Macron qui, dit-elle, « m'a promis pratiquement depuis mon élection en 2018, qu'il viendrait »... Et elle ajoute : « Ce n'est pas seulement de la Géorgie dont il est question, il s'agit de sortir définitivement le Caucase des mentalités du joug soviétique et de l'influence russe ».RésilienceAujourd'hui en France Dimanche, publie un reportage sur les enfants blessés de Gaza. En Une du journal, la photo d'une petite fille souriante, sur une balançoire, souriante même si elle n'a plus qu'une jambe. C'est un reportage « exclusif », précise Aujourd'hui en France Dimanche. « Nous avons rencontré des familles palestiniennes évacuées et soignées depuis fin 2023 dans les hôpitaux de Doha, au Qatar ». La petite fille palestinienne a cinq ans, elle s'appelle Fatma. Elle a été blessée lorsque trois roquettes ont atteint l'immeuble où elle vivait avec sa famille. « Dès qu'elle rentre de l'école, elle joue dehors toute la journée », explique sa mère, qui admire : « les enfants sont si résilients ». Une autre mère palestinienne, endeuillée, explique « qu'elle pense malgré tout aux jeunes victimes du 7 octobre. Le peuple palestinien souffre depuis des années, dit-elle, Mais un enfant est un enfant. Israélien ou Palestinien, il ne devrait pas souffrir ».
« Des élections reportées aux calendes sahéliennes… », constate Jeune Afrique en préambule à une longue enquête sur la situation politique des deux pays sous la coupe des militaires.« Cette année 2024 devait être l'année des scrutins présidentiels au Mali et au Burkina Faso. Mais ni la junte d'Assimi Goïta ni celle d'Ibrahim Traoré ne semblent vouloir mettre un terme à leurs régimes de transition, pointe le site panafricain. Après quelques circonvolutions calendaires consécutives au premier coup d'État du colonel Assimi Goïta, la prolongation de la transition malienne avait été fixée “à 24 mois, à compter du 26 mars 2022“. Au Burkina Faso, quelques semaines après la prise de pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, la charte de transition adoptée le 14 octobre 2022 fixait la fin de la transition au 1er juillet 2024. » Au final, constate Jeune Afrique, « la date malienne a été dépassée. Quant aux autorités burkinabè, qui se trouvent à deux mois de l'échéance, elles ont expliqué qu'organiser des élections n'était pas “une priorité“. »Et voici leur argument : « le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, a (récemment) dénoncé les “campagnes électorales coûteuses et ruineuses“ et les “discours alambiqués et procédures incompréhensibles pour le plus grand nombre“, pointe le site panafricain. Il semble y préférer “la démocratie“ dans laquelle vivaient les “sociétés traditionnelles“. Sans urnes. La transition prolongée pourrait donc s'achever par une “élection“ sans suffrage universel. Le Mali, lui, relève enfin Jeune Afrique, a démontré par son référendum constitutionnel de juin 2023 qu'il accordait encore du crédit aux scrutins déployés sur toute l'étendue du territoire. Mais jusqu'à quel point ? »Le FMI à la rescousseA ce blocage politique s'ajoutent de grandes difficultés sociales et économiques… Avant-hier, relève Sahel Tribune, « le Fonds monétaire international a annoncé avoir conclu un accord crucial avec le Mali, en vue d'octroyer une facilité de crédit rapide de 120 millions de dollars, soit plus de 70 milliards de FCFA. » Objectif : « aider à combattre les effets dévastateurs de chocs économiques externes, affirme le site malien, notamment l'inflation due aux conflits internationaux et aux blocus maritimes. »Des dirigeants trop gourmands ?Le Mali manque de moyens financier mais, apparemment, ça n'est pas le cas des dirigeants maliens…« La loi organique qui fait jaser », s'exclame Malijet. En effet, explique le site malien, « adoptée à huis clos, à l'abri des regards indiscrets, cette loi qui fixe les avantages, indemnités et autres traitements des membres du Conseil national de transition, l'organe législatif de la transition, fait polémique. » En effet, cette loi ne serait « pas suffisamment explicite sur les montants des indemnités et pourrait ainsi laisser latitude au CNT de cocher des cases. » Bref, de s'attribuer ce qui bon lui semble…Résultat, pointe Malijet, « une irrésistible vague d'indignation s'est ainsi saisie d'une opinion qui ne semble pas s'accommoder de ce qu'elle considère comme une extravagance par ces temps de disette pour le trésor public, de crise économique qui plombe les différents secteurs de l'économie avec sa cohorte de fermetures massives d'entreprises. »Malijet cite également ces propos de l'ancien Premier ministre Moussa Mara : il juge « affligeant de constater que le CNT, dans un contexte de difficultés économiques, énergétiques, sécuritaires, etc., semble plus préoccupé par la rémunération de ses membres que par le contrôle de l'action du gouvernement. »Un 1er-Mai sous tensionSituation économique et sociale difficile également au Burkina Faso… Là aussi, des problèmes de vie chère… Le quotidien Le Pays à Ouaga, invoque une conjoncture mondiale défavorable mais aussi « la grave crise sécuritaire et humanitaire sans précédent que traverse le Burkina Faso », ainsi que la « détérioration des relations entre le Burkina Faso et certains pays de la CEDEAO avec des répercussions inévitables sur la circulation des biens et des marchandises. »Hier, « la manifestation du 1er-Mai n'a pas été autorisée par les tenants du pouvoir en raison, sans doute, du contexte national caractérisé par la crise sécuritaire, relève Le Pays. Mais au-delà de cette raison officielle, l'on sait que les rapports entre le gouvernement de la transition et certaines organisations syndicales sont très tendus. »En effet, dans les colonnes de WakatSéra, le secrétaire général de l'Union syndicale des Travailleurs du Burkina, Abdoulaye Ernest Ouédraogo affirme que « le dialogue est rompu avec l'autorité du moment » et parle même de « tyrannie ».
Vives tensions diplomatiques entre deux pays frontaliers, le Mali et la Mauritanie, après l'enlèvement d'au moins d'une dizaine de civils mauritaniens à la frontière des deux pays. Nouakchott dénonce des exactions répétées subies par ses ressortissants.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la stratégie diplomatique de l'Ukraine, sur les difficultés d'application Rwanda / Royaume-Uni et sur les mesures prises pour assurer la sécurité des Jeux olympiques. Côte d'Ivoire : l'Ukraine ouvre une ambassade à Abidjan L'Ukraine vient d'inaugurer son ambassade en Côte d'Ivoire, un jour après la RDC. Quel est l'objectif de Kiev ? Que peut retirer la Côte d'Ivoire de cette relation ? Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI en Côte d'Ivoire.Royaume-Uni – Rwanda : l'accord migratoire bientôt opérationnel ? Le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le président rwandais Paul Kagame ont renouvelé, depuis Londres, leur volonté de mettre en œuvre leur accord migratoire dès que possible. Les expulsions de migrants vont-elles pouvoir commencer rapidement ? La justice britannique pourrait-elle à nouveau s'y opposer ? Avec Caroline Renaux, journaliste au service Web, a écrit un article sur l'externalisation des demandes d'asile en Europe.Paris 2024 : quelles mesures de sécurité pour protéger les Jeux ? L'organisation État islamique a proféré des menaces à l'encontre des stades français accueillant les matchs de Ligue des Champions. Y a t-il un risque que cette menace plane également sur les Jeux Olympiques ? À 3 mois de l'événement, quelles mesures de sécurité sont mises en place par le ministère de l'Intérieur ? Avec Pierre Olivier, journaliste au service France de RFI. Mali : suspension de toutes les activités politiquesAbdoulaye Maiga, le porte-parole du gouvernement malien, a annoncé l'interdiction provisoire de toutes les activités politiques dans le pays. Comment la junte justifie-t-elle cette décision ? Comment réagissent les partis politiques d'opposition ? Avec Mohamed Amara, sociologue, enseignant-chercheur à l'Université Lyon 2, auteur de « Marchands d'angoisse - Le Mali tel qu'il est, tel qu'il pourrait être », éditions Grandvaux.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur les grâces présidentielles en Côte d'Ivoire et le retour de Toni Kroos en sélection allemande. Niger : pourquoi la Cédéao lève-t-elle les sanctions maintenant ? La Cédéao a décidé de lever les sanctions les plus lourdes imposées au Niger. Pourquoi l'organisation sous-régionale a-t-elle pris cette décision maintenant ? Le Mali et la Guinée sont également concernés par la levée de certaines sanctions. Comment expliquer que le Burkina Faso ne soit pas concerné ? Avec Serge Daniel correspondant régional pour le Sahel basé à Dakar. Cédéao : quelle sera la réaction des pays de l'AES après la levée des sanctions ? La Cédéao a levé les sanctions contre le Niger et le Mali. Cette annonce pourrait-elle remettre en cause la décision des pays de l'AES de quitter l'organisation ? Avec Serge Daniel correspondant régional pour le Sahel basé à Dakar. Côte d'Ivoire : pourquoi des grâces présidentielles maintenant ? En Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara a gracié 51 personnes condamnées durant les différentes crises qui ont secoué le pays. Pourquoi une telle mesure maintenant ? Avec Sylvain Nguessan, analyste politique, directeur de l'Institut de stratégie d'Abidjan, auteur de La sécurité économique de la Côte d'Ivoire face au terrorisme, aux éditions Zadié. Football : Toni Kroos renfile le maillot de la Mannschaft Le milieu de terrain Toni Kroos a annoncé son retour en sélection allemande pour l'Euro 2024. Comment expliquer cette décision du joueur qui avait mis fin à sa carrière internationale en 2021 ? Pourquoi son club, le Real Madrid, s'inquiète-t-il de ce retour en Allemagne ? Avec Cédric de Oliveira, journaliste au service des sports de RFI.
La presse sénégalaise se fait l'écho de ces « simulacres de bureaux de votes improvisés à Dakar » hier, dimanche, à l'initiative du collectif citoyen Aar Sunu Election, Préservons notre élection en français.Une journée de « deuil national et de vote miniature » résume Seneplus.Parce que « Si tout s'était passé comme prévu » rappelle Dakar Actu, « des millions de Sénégalais auraient fait la queue ce dimanche devant des écoles pour élire leur cinquième président. Mais rien ne s'est passé comme prévu et certains ont tenu à glisser un bulletin symbolique dans une urne factice ».Une façon, constate Seneplus de « marquer leur frustration de voir leur droit de vote confisqué ».Au Burkina Faso, Wakatsera rappelle le « phare de la démocratie » qu'est le Sénégal et se prend à rêver que les élections ont bien eu lieu hier : « À travers une élection ouverte, inclusive et démocratique, les sénégalais ont accompli leur devoir constitutionnel et attendent leur prochain président. Mais ce serait en attendant Godot, car cette élection ne connaîtra de gagnant que celui qui a pris forme dans la tête de chaque électeur. »Dakar Actu donne la parole à deux femmes, deux médecins qui ont tenu à se rendre dans un de ces bureaux de vote improvisés hier : elles votent depuis qu'elles ont l'âge de le faire. « Voter, et voter à la date convenue, cela a toujours été, dans notre culture conclue, l'une d'entre elle ».Mais la date reste à convenir donc… à travers le dialogue proposé par Macky Sall à partir d'aujourd'hui. Le quotidien précise ceux qui y sont conviés : « les candidats qualifiés et recalés et tous les acteurs politiques et sociaux ».Mais pour l'instant, c'est plutôt un dialogue de sourds ?Et le Monde Afrique résume plutôt bien le problème :« Le président appelle au dialogue, l'opposition à la tenue de l'élection ». L'appel de Macky Sall reste peu entendu euphémise le quotidien.Dakar Actu est plus précis : « Aar Sunu Election et 16 des 19 candidats homologués refusent de prendre part aux discussions ». Le quotidien qui constate aussi que « Les forces de sécurité ont empêché hier les 16 concurrents de se réunir sur un terrain où ils avaient donné rendez-vous à leurs supporteurs ».Le site en ligne raconte que certains se sont « rabattus vers le siège de l'un des principaux candidats, Khalifa Sall ». Sur place, ils « ont procédé à un vote fictif avec un bulletin noir RIP 25 février, pour Repose en paix 25 février ».Et on peut se poser la question de savoir si le dialogue proposé par Macky Sall n'est pas lui aussi mort-né.La presse sénégalaise égrène les noms des candidats ou partis qui refusent la main tendue du président sénégalais.Senego cite ce lundi matin le président de la Plateforme Politique Avenir : « Nous avons déchiré son invitation… Mais il persiste en disant qu'il recevra 19 candidats. Lesquels ? » se demande Cheikh Tidiane Dièye.Au Burkina Faso, Wakatsera constate en tout cas que « le Sénégal présente un nouveau cas d'école pour la CEDEAO qui vient de lever les sanctions contre les pays qui ont connu des putschs militaires dans la sous-région ».C'était lors d'un sommet extraordinaire à Abuja ce week-end…« Avec pour témoin oculaire, un certain Macky Sall engagé dans une aventure ambigüe » glisse WakatSéra au Burkina.Jeune Afrique constate d'ailleurs que « l'organisation sous-régionale est également mise à l'épreuve par la crise politique au Sénégal, mais le sujet n'a pas été mentionné samedi ».La presse nigérienne se veut très factuelle, relaye les décisions prises lors de ce sommet extraordinaire à Abuja, le soulagement des populations après l'annonce de la levée des sanctions.En Guinée en revanche,Ledjely parle « du chantage payant des pays de l'AES » (l'Alliance des États du Sahel)Pour le site en ligne, « Le Mali, le Burkina Faso et le Niger contraignent Bola Tinubu et les autres dirigeants de l'organisation à capituler ».« Quel contraste ! En juillet 2023, le président nigérian avait fait valoir une fermeté extrême contre les coups d'Etat militaires dans l'espace ouest-africain ».Et bien pour Le Pays : « le rétropédalage de ce week-end ne va pas absoudre la Cédéao pour autant, sans doute encore moins susciter le « retour au bercail » des trois dissidents qui doivent être en train de boire actuellement leur petit lait en multipliant les rebuffades, parce qu'« il n'y a rien en face » poursuit le quotidien burkinabé.De son côté, Aujourd'hui le Faso estime que « 50 % du différend avec l'AES est résolu, reste la question du modèle politique. » Question effleurée par Bola Tinubu cité par le quotidien et qui appelle à « Revoir l'approche de la Cédéao quant au retour de l'ordre constitutionnel chez quatre pays membres ».Pour Le Pays, deux questions se posent après le sommet extraordinaire de samedi : « les trois dirigeants de Bamako, Niamey et Ouagadougou oseront-ils franchir le Rubicon » et saisir la main tendue par la Cédéao. Le site en ligne se demande aussi si l'organisation ouest-africaine « pourra sauver ce qui reste de ses meubles…. »
durée : 00:11:11 - Le journal de 23h - Le Mali, le Niger et le Burkina Faso envisagent de créer une monnaie commune en délaissant le franc CFA. Ce serait une rupture avec 70 ans de politique monétaire liée à la France et à 5 autres pays d'Afrique de l'Ouest.
Maliweb revient sur ce qu'il appelle « les avantages et les inconvénients d'un divorce prévisible ». « Le Mali va-t-il se casser les dents ? » interroge le site d'information malien, qui énumère les avantages potentiels mis en avant par les trois pays dissidents, notamment « l'autonomie accrue en politique et dans le domaine économique ». Un juriste met aussi en avant que la décision du Mali, du Burkina et du Niger « offre un fondement pour ne pas s'inscrire dans un quelconque agenda de la Cédéao ». « La liberté est », dit-il, « pensée comme une source de droit ».Au registre des inconvénients, Maliweb note que cette décision politique implique « la perte d'accès au marché commun et aux avantages économiques ». Il faudra aussi prévoir « l'impact sur la libre circulation des citoyens et les opportunités d'emploi ». Maliweb cite un expert « ayant requis l'anonymat », selon lequel « on y perd plus qu'on y gagne. Ne serait-ce que pour améliorer un système, il faut y être. Quand on se met au ban d'une organisation, dit-il, on perd toute son influence pour faire évoluer les choses ».À lire aussiCédéao: le départ du Mali, du Niger et du Burkina intervient après des mois de tensionLe cas Bassirou Diomaye FayeDakar Matin titre : « l'administration pénitentiaire corse les conditions de détention du candidat Bassirou Diomaye Faye ». C'est précisément la Coalition Diomaye Président qui dénonce ce qu'elle appelle « un acharnement injustifié » contre son candidat, actuellement détenu. « Selon la coalition », poursuit Dakar Matin, « les autorités pénitentiaires ont pris des mesures draconiennes sans justification apparente. Ces mesures incluent la modification unilatérale des jours de visite, une interdiction de communications téléphoniques sous prétexte d'activités politiques, des perquisitions constantes dans la chambre du candidat, et des préoccupations quant à la sécurité alimentaire ». Walf titre, de son côté, « Veille de Campagne : L'administration pénitentiaire durcit les conditions de détention de Bassirou Diomaye ». « Ses partisans dénoncent un harcèlement continu ».CAN : la RDC contre la GuinéeAvant le quart de finale de la CAN, qui opposera aujourd'hui la Guinée à la RDC, le sélectionneur guinéen Kaba Diawara, « exprime sa confiance », nous dit l'Infodrome, qui reprend ses propos : « nous allons renvoyer la RD Congo à la maison parce que nous ne sommes pas encore prêts à faire nos valises ».Beau joueur, le site actualité.cd, en République Démocratique du Congo, reprend lui aussi les propos du sélectionneur guinéen, mais voit tout de même la RDC l'emporter. « Car en face se dressent des Léopards rougissants qui rentrent d'un succès de marque devant les Pharaons d'Égypte ». Enfin 7 sur 7. CD reprend les propos de l'entraîneur français de la RDC, Sébastien Desabre. Selon lui, la RDC « n'est pas favorite », mais « elle a encore une marge de progression, et va tout faire pour se qualifier ».À lire aussiCAN 2024: RDC-Guinée, des Léopards à l'ambition retrouvée contre un Syli national en mission
Ce mercredi au sommaire de Radio Foot en direct à 16h10TU (17h10 Paris) : - CAN : des Aigles et des Bafana Bafana en quarts ! Hier (30 janvier 2024), le Mali s'est défait du Burkina Faso et la l'Afrique du Sud a créé la sensation en sortant le Maroc ! Retour sur les deux derniers invités au club des huit ! - Huitièmes, quel bilan ?Les gros dans le trou, et un Éléphant miraculé ! Comment expliquer une telle faillite de nos favoris !- Et puis focus sur les coulisses de cette CAN -avec un agent (joueurs/entraîneurs) qui nous parlera d'un microcosme où le maître mot est « discrétion » lorsqu'il s'agit notamment d'évoquer la valse des sélectionneurs. .Pour en débattre autour Annie Gasnier, nos invités du jour : Roger Boli, légende du RC Lens ; Joseph-Antoine Bell, légende des Lions et Tarek Oueslati, agent (FIFA) de joueurs chez Overdose Sport — David Fintzel — Nicolas Benita.
Ce mercredi au sommaire de Radio Foot en direct à 16h10TU (17h10 Paris) : - CAN : des Aigles et des Bafana Bafana en quarts ! Hier (30 janvier 2024), le Mali s'est défait du Burkina Faso et la l'Afrique du Sud a créé la sensation en sortant le Maroc ! Retour sur les deux derniers invités au club des huit ! - Huitièmes, quel bilan ?Les gros dans le trou, et un Éléphant miraculé ! Comment expliquer une telle faillite de nos favoris !- Et puis focus sur les coulisses de cette CAN -avec un agent (joueurs/entraîneurs) qui nous parlera d'un microcosme où le maître mot est « discrétion » lorsqu'il s'agit notamment d'évoquer la valse des sélectionneurs. .Pour en débattre autour Annie Gasnier, nos invités du jour : Roger Boli, légende du RC Lens ; Joseph-Antoine Bell, légende des Lions et Tarek Oueslati, agent (FIFA) de joueurs chez Overdose Sport — David Fintzel — Nicolas Benita.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la suspension du financement de l'agence pour les réfugiés palestiniens et sur une méthode d'exécution textée aux États-Unis. Cédéao : quelles conséquences après le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso ? Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont annoncé leur retrait de la CEDEAO, la Communauté économiques des États d'Afrique de l'Ouest. Quelles en seront les conséquences sur la circulation des personnes et sur les échanges commerciaux ? Ces retraits signifient-ils le point de départ d'un développement plus important de l'Alliance des États du Sahel ? Avec Serge Daniel, envoyé spéciale permanent pour le Sahel.Guerre Israël/Hamas : la fin des financements de l'UNRWA Selon Israël, plusieurs employés de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens auraient participé à l'attaque du 7 octobre 2023 contre l'État hébreu. Quelles sont les preuves de leur implication ? Plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis, ont décidé de suspendre leur aide à l'agence de l'ONU, quelles peuvent être les conséquences sur les activités de l'UNRWA ? Avec Guilhem Delteil, journaliste au service international de RFI. États-Unis : une nouvelle méthode d'exécution critiquée par l'ONU En Alabama, Kenneth Smith, un détenu condamné à mort a été exécuté en inhalant de l'azote. L'ONU dénonce « une torture ». En quoi cette technique pose-t-elle problème ? La peine de mort est-elle en baisse dans le pays ? Avec Simon Grivet, historien des États-Unis, maître de conférences à l'Université de Lille, spécialiste de la peine de mort.