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Au Mali, les suites de l'embuscade tendue vendredi dans le nord du Mali à un convoi de l'armée malienne et de l'Africa Corps (ex-Wagner) par les rebelles maliens du Front de Libération de l'Azawad (FLA). Chaque camp revendique une victoire.
durée : 00:04:49 - Récits d'enquête - par : Mattéo Caranta - Forbidden Stories, de France 24 du Monde et du média dissident russe IStories enquête sur le modèle de la disparition comme arme de guerre mené par la Russie en Ukraine, mais aussi sur d'autres terrains de guerre.
Depuis plusieurs mois, les groupes jihadistes multiplient leurs attaques au Sahel. Au Mali, la situation est critique. À Tombouctou, le camp militaire du centre-ville et l'aéroport ont été pris d'assaut par le JNIM. C'est dans ce contexte que le groupe paramilitaire Wagner a annoncé son retrait du pays, cédant sa place à un autre groupe russe : Africa Corps. Seidik Abba, journaliste, écrivain et président du centre international de réflexion et d'étude sur le Sahel revient sur cet épisode.
En RD Congo, la cité minière de Walikale est repassée sous le contrôle des forces armées congolaises. L'AFC/M23 s'était emparé de la cité de plus de 60 000 habitants il y a deux semaines après des combats. Le groupe armé, appuyé par le Rwanda, a annoncé finalement son retrait.
En Tunisie, près de dix millions de Tunisiens étaient appelés à voter ce dimanche pour la présidentielle. Kaïs Saïed président sortant, est donné vainqueur avec 89% des voix, selon un sondage à la sortie des urnes. Autre enjeu-clé de cette élection, le taux de participation, qui s'élève à 27,7% - beaucoup moins qu'en 2019, où il était de 45%.
À l'occasion des célébrations du 64e anniversaire de l'indépendance du Mali, dimanche, le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta est sorti de son silence… Il s'est exprimé pour la première fois depuis les attaques du GSIM, mardi dernier, à l'École de la Gendarmerie et à l'aéroport Modibo-Keita, près de Bamako. D'après lui, « ces attaques mettent en lumière les actes désespérés des groupes armés qui avaient pour seul objectif de saper le moral des troupes et de briser l'élan de solidarité du peuple malien autour des Famas, les Forces armées maliennes. » Et le président de la Transition a aussi « assuré le peuple malien et celui de l'AES que ce fléau serait combattu avec la plus grande détermination pour la paix dans les 3 États ».Des propos largement repris ce matin par la presse bamakoise, notamment par le site Maliweb.Laver l'affront de TinzaouatineEt justement, l'heure est apparemment à la contre-attaque…D'après Le Monde Afrique, deux importants convois de l'armée malienne sont arrivés ces derniers jours à Kidal, dans le nord du Mali, en provenance de Gao. Au total, une centaine de véhicules, dont une vingtaine de blindés.« À bord de ces convois, des soldats maliens et des mercenaires russes du Groupe Wagner, précise Le Monde Afrique. Leur nombre, difficile à estimer, serait de quelques centaines ».Et le journal de s'interroger : « ont-ils été envoyés à Kidal dans le cadre de la célébration de la fête de l'indépendance, dimanche dernier, ou en vue d'opérations à venir ? Plusieurs sources, tant au sein de l'armée que parmi les rebelles du CSP, estiment que leur objectif pourrait être de prendre Tinzaouatine, à la frontière algérienne, et de laver l'affront qu'ils y avaient subi fin juillet. À l'époque, rappelle Le Monde Afrique, les Forces armées maliennes et leurs supplétifs russes étaient tombés dans des embuscades des rebelles du CSP, puis des djihadistes du GSIM, affilié à Al-Qaida. Le bilan avait été sanglant : au moins 47 soldats maliens et 84 mercenaires de Wagner tués, d'après un communiqué du CSP. (…)Pour le colonel Goïta et ses alliés russes, la nécessité de remporter une victoire éclatante est d'autant plus urgente qu'il faut laver une autre humiliation : le double attentat de Bamako, mardi dernier, qui a fait au moins 70 morts et 200 blessés dans les rangs des forces de défense et de sécurité – soit l'un des pires bilans de ces dernières années ».La Guinée : « nouvelle plaque-tournante de la Françafrique » ?À lire également, cette fois dans Le Point Afrique, cette tribune de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo…Une tribune intitulée « la Françafrique à l'épreuve du Palais-Bourbon ? » Tierno Monénembo revient sur la situation de son pays, la Guinée, dirigée d'une main de fer par le général Mamadi Doumbouya, et sur l'initiative de ce député français, Aurélien Saintoul, qui demande une commission d'enquête sur les liens entre Paris et Conakry. « Pour la première fois, écrit l'écrivain guinéen, le Palais-Bourbon va, peut-être, jeter un œil sur ce qui se passe en Guinée. (…) Et pour cause, ce pays (…) est en passe de devenir la plaque tournante de la Françafrique. Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont jetés dans les bras de Poutine, (…) c'est en Guinée que celle-ci vient de réorienter ses réseaux dont on connaît, depuis Foccart, la redoutable efficacité en matière de coups tordus. Pour compenser la défection des Goïta, Tiani et autres Ibrahima Traoré, c'est sur le général Mamadi Doumbouya, l'homme fort de Conakry, que Macron a jeté son dévolu, sans même prendre la peine de revêtir le masque habituel de la démocratie et des droits de l'homme. Après avoir un moment boudé, pour la forme, le putschiste de Conakry, la France a très vite repris sa coopération, y compris, la coopération militaire. La junte guinéenne a pris cela comme la délivrance d'un blanc-seing ».Et, poursuit Tierno Monénembo, « la répression déjà sévère a pris une tournure qui rappelle les heures sombres de Sékou Touré (…). Curieusement, la France, “la patrie des droits de l'homme“, est restée de marbre devant ces atrocités, alors que l'ONU, les États-Unis, l'Allemagne, et la Grande-Bretagne les ont fermement condamnées. D'où la colère de notre député qui soupçonne un deal inavouable entre l'Élysée et le putschiste de Conakry ».Et l'écrivain guinéen de s'interroger : « sera-t-il entendu ? Les représentants du peuple de France se décideront-ils enfin à briser le tabou, à ouvrir à la démocratie les mornes alcôves de la Françafrique ? À nos yeux, rien n'est moins sûr (…). »
À l'occasion des célébrations du 64e anniversaire de l'indépendance du Mali, dimanche, le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta est sorti de son silence… Il s'est exprimé pour la première fois depuis les attaques du GSIM, mardi dernier, à l'École de la Gendarmerie et à l'aéroport Modibo-Keita, près de Bamako. D'après lui, « ces attaques mettent en lumière les actes désespérés des groupes armés qui avaient pour seul objectif de saper le moral des troupes et de briser l'élan de solidarité du peuple malien autour des Famas, les Forces armées maliennes. » Et le président de la Transition a aussi « assuré le peuple malien et celui de l'AES que ce fléau serait combattu avec la plus grande détermination pour la paix dans les 3 États ».Des propos largement repris ce matin par la presse bamakoise, notamment par le site Maliweb.Laver l'affront de TinzaouatineEt justement, l'heure est apparemment à la contre-attaque…D'après Le Monde Afrique, deux importants convois de l'armée malienne sont arrivés ces derniers jours à Kidal, dans le nord du Mali, en provenance de Gao. Au total, une centaine de véhicules, dont une vingtaine de blindés.« À bord de ces convois, des soldats maliens et des mercenaires russes du Groupe Wagner, précise Le Monde Afrique. Leur nombre, difficile à estimer, serait de quelques centaines ».Et le journal de s'interroger : « ont-ils été envoyés à Kidal dans le cadre de la célébration de la fête de l'indépendance, dimanche dernier, ou en vue d'opérations à venir ? Plusieurs sources, tant au sein de l'armée que parmi les rebelles du CSP, estiment que leur objectif pourrait être de prendre Tinzaouatine, à la frontière algérienne, et de laver l'affront qu'ils y avaient subi fin juillet. À l'époque, rappelle Le Monde Afrique, les Forces armées maliennes et leurs supplétifs russes étaient tombés dans des embuscades des rebelles du CSP, puis des djihadistes du GSIM, affilié à Al-Qaida. Le bilan avait été sanglant : au moins 47 soldats maliens et 84 mercenaires de Wagner tués, d'après un communiqué du CSP. (…)Pour le colonel Goïta et ses alliés russes, la nécessité de remporter une victoire éclatante est d'autant plus urgente qu'il faut laver une autre humiliation : le double attentat de Bamako, mardi dernier, qui a fait au moins 70 morts et 200 blessés dans les rangs des forces de défense et de sécurité – soit l'un des pires bilans de ces dernières années ».La Guinée : « nouvelle plaque-tournante de la Françafrique » ?À lire également, cette fois dans Le Point Afrique, cette tribune de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo…Une tribune intitulée « la Françafrique à l'épreuve du Palais-Bourbon ? » Tierno Monénembo revient sur la situation de son pays, la Guinée, dirigée d'une main de fer par le général Mamadi Doumbouya, et sur l'initiative de ce député français, Aurélien Saintoul, qui demande une commission d'enquête sur les liens entre Paris et Conakry. « Pour la première fois, écrit l'écrivain guinéen, le Palais-Bourbon va, peut-être, jeter un œil sur ce qui se passe en Guinée. (…) Et pour cause, ce pays (…) est en passe de devenir la plaque tournante de la Françafrique. Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont jetés dans les bras de Poutine, (…) c'est en Guinée que celle-ci vient de réorienter ses réseaux dont on connaît, depuis Foccart, la redoutable efficacité en matière de coups tordus. Pour compenser la défection des Goïta, Tiani et autres Ibrahima Traoré, c'est sur le général Mamadi Doumbouya, l'homme fort de Conakry, que Macron a jeté son dévolu, sans même prendre la peine de revêtir le masque habituel de la démocratie et des droits de l'homme. Après avoir un moment boudé, pour la forme, le putschiste de Conakry, la France a très vite repris sa coopération, y compris, la coopération militaire. La junte guinéenne a pris cela comme la délivrance d'un blanc-seing ».Et, poursuit Tierno Monénembo, « la répression déjà sévère a pris une tournure qui rappelle les heures sombres de Sékou Touré (…). Curieusement, la France, “la patrie des droits de l'homme“, est restée de marbre devant ces atrocités, alors que l'ONU, les États-Unis, l'Allemagne, et la Grande-Bretagne les ont fermement condamnées. D'où la colère de notre député qui soupçonne un deal inavouable entre l'Élysée et le putschiste de Conakry ».Et l'écrivain guinéen de s'interroger : « sera-t-il entendu ? Les représentants du peuple de France se décideront-ils enfin à briser le tabou, à ouvrir à la démocratie les mornes alcôves de la Françafrique ? À nos yeux, rien n'est moins sûr (…). »
Il y a an un les militaires prenaient le pouvoir à Niamey au Niger. Des milliers de personnes ont célébré hier l'anniversaire de Coup d'Etat. Arrivés à pied ou à bord de bus mis à leur disposition, les participants se sont réunis au stade Seyni-Kountché. La "marche vers la souveraineté" est "inexorable", assure le général Tiani.
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durée : 00:48:39 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, la Centrafrique et les prédateurs du groupe Wagner - réalisé par : Etienne BERTIN
durée : 02:29:01 - Les Matins - par : Guillaume Erner - .
durée : 00:48:39 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, la Centrafrique et les prédateurs du groupe Wagner - réalisé par : Etienne BERTIN
Des mercenaires étrangers sont présents en Libye et entretiennent le chaos politique pour profiter de ses ressources naturelles.
A la une de ce JTA, une énième tentative de coup d'état selon le gouvernement au Burkina Faso. Les autorités putchistes affirment avoir démanteler un réseau de déstabilisation du pays, nous décrypterons la situation avec Serge Daniel.
Que devient le groupe paramilitaire Wagner, et quid de ses activités en Afrique, après la mort de son fondateur Evgueni Viktorovitch Prigojine, dans un accident d'avion le 23 août 2023 à Koujenkino (Russie). Pour en parler, Lou Osborn, chercheuse, membre de l'organisation All Eyes On Wagner et co-autrice du livre Wagner, Enquête au cœur du système Prigojine (éditions du Faubourg) est, ce dimanche 24 décembre, l'invitée de la mi-journée de RFI.
Gros plan sur la situation du groupe paramilitaire Wagner, un peu plus de cinq mois après sa rébellion qui a fait trembler toute la Russie. All Eyes on Wagner, un groupe de recherche qui documente l'influence russe en Afrique, a publié lundi 4 décembre une étude sur le Burkina Faso qui relève que la présence russe dans le pays s'accélère. Le décryptage de Lou Osborn, membre du groupe et co-autrice de « Wagner, enquête au cœur du système Prigojine », éditions du Faubourg-Documents.
Poursuite des combats dans le nord du Mali avec une nouveauté cette semaine : c'est quasiment pour la première fois que ces combats entre l'armée malienne appuyés par les mercenaires du groupe Wagner et les mouvements armés ( CSP) se déroulent vers le nord-est dans une région en partie contrôlée par les ex-rebelles .
durée : 00:11:34 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Hier, Londres a annoncé la classification du groupe paramilitaire Wagner comme organisation terroriste. Cette décision intervient à peine plus de deux semaines après l'annonce de la mort de son chef Prigojine. - invités : Lou Osborn Enquêtrice, membre de "All Eyes on Wagner"
Ce soir, Jour J s'intéresse à la mort d'Evgueni Prigojine. Découvrez dès à présent un extrait de l'émission et rendez-vous ce soir à 20h sur RTL pour écouter la suite de ce nouveau numéro de "Jour J". "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité. Chaque jour, Flavie Flament explore les coulisses et les détails de l'info d'hier et d'aujourd'hui avec un témoin-expert. Une heure d'analyse et d'archives pour comprendre l'actualité avec recul et nuance.
Evgueni Prigojine, 62 ans, patron du Groupe Wagner, se trouvait à bord d'un avion privé qui s'est écrasé à environ 180 kilomètres au nord-ouest de Moscou. Il volait en direction de Saint-Pétersbourg. De quoi peut-on aujourd'hui être absolument certains ? Prigojine peut-il avoir été éliminé sur ordre de Vladimir Poutine ? Le Kremlin a-t-il du sang sur les mains ? "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité. Chaque jour, Flavie Flament explore les coulisses et les détails de l'info d'hier et d'aujourd'hui avec un témoin-expert. Une heure d'analyse et d'archives pour comprendre l'actualité avec recul et nuance.
durée : 00:08:59 - La Question du jour - par : Guillaume Erner - Evgueni Prigojine est très probablement mort mercredi 23 août au soir à bord de son avion qui s'est écrasé en Russie dans des conditions troubles. Avec la disparition de son chef et fondateur, que va devenir le groupe paramilitaire russe Wagner ? - invités : Benoît Vitkine Journaliste
durée : 00:15:07 - Journal de 12h30 - Au lendemain de la mort présumée d'Evgueni Prigojine (le patron du Groupe Wagner) dans un accident d'avion, beaucoup de questions subsistent entourant les circonstances et l'origine de ce crash.
durée : 00:15:07 - Journal de 12h30 - Au lendemain de la mort présumée d'Evgueni Prigojine (le patron du Groupe Wagner) dans un accident d'avion, beaucoup de questions subsistent entourant les circonstances et l'origine de ce crash.
En France, les influenceurs panafricains comptent de plus en plus d'adeptes sur les réseaux sociaux. Prônant une idéologie radicale anti-occidentale et souverainiste, certains d'entre eux revendiquent la paternité des changements de régime au Mali et au Burkina Faso. Un narratif proche de celui du Kremlin qui tente d'avancer ses pions sur le continent. France 24 dresse le portrait de deux influenceurs français qui semblent avoir pris fait et cause pour le président russe Vladimir Poutine.
durée : 00:02:34 - Un monde d'avance - Un quotidien de Hong Kong avance que la milice dirigée par Evgueni Prigojine aurait agi à la demande de l'ambassade de Chine.
Evguéni Prigojine serait en Russie et non pas en Biélorussie a affirmé Alexandre Loukachenko. Une perquisition a eu lieu à son domicile, dévoilée à la télévision russe. Sur le front ukrainien, un bombardement russe à Lviv dans l'ouest de l'Ukraine a fait 7 morts. Zelensky a rencontré Erdogan pour évoquer l'accord céréalier menacé par Moscou.
Le chef du Kremlin a-t-il repris la main? Est-il toujours maître à bord? Vladimir Poutine a affirmé, lors d'un sommet virtuel de l'Organisation de coopération de Shanghai le 4 juillet, que la Russie allait continuer de résister face aux sanctions et aux pressions extérieures. Sur le front ukrainien, le Kremlin a averti d'un possible "acte subversif" ukrainien aux "conséquences catastrophiques" à la centrale nucléaire de Zaporijjia. Volodymyr Zelensky évoque au contraire la préparation de Moscou à une "provocation" dans la centrale.
Après la rébellion avortée de Evgueni Prigojine, Vladimir Poutine tente de reprendre la main. Alors qu'Alexandre Loukachenko dit accueillir les troupes de Wagner et son chef en Biélorussie, le pouvoir en Russie se fissure-t-il ? Et que deviennent les différents généraux ?
À la suite de la mutinerie du groupe Wagner contre le régime de Vladimir Poutine, les interrogations et les spéculations politiques vont bon train parmi les 27 États membres de l'Union européenne. Quelles conséquences géopolitiques cela aura-t-il sur la guerre ? Quels efforts de défense doivent déployer les Européens en conséquences ? Nous en parlons avec le chef des ambassadeurs européens, Stefano Sannino, secrétaire général du Service européen pour l'action extérieure (SEAE).
Evguéni Prigojine, patron du groupe Wagner, a amassé une colossale fortune. Ses activités ne se limitaient pas au domaine paramilitaire. Commençant par la restauration rapide, il avait monté un empire économique, une nébuleuse de 400 entreprises de sécurité privé, de communication ou de conseil, d'immobilier mais aussi surtout d'exploitation de mines d'or, de diamant ou de champs de pétrole. Un empire sur lequel le pouvoir de Vladimir Poutine tenterait de reprendre la main.
À la une de la presse, ce jeudi 29 juin, les réactions à la mort, mardi, à Nanterre, en banlieue parisienne, de Nahel, 17 ans, abattu à bout portant lors d'un contrôle de police. L'onde de choc du coup de force de Wagner en Russie, où Vladimir Poutine semble vouloir reprendre la main et le contrôle de l'entreprise d'Evgueni Prigojine. Et l'opinion du président brésilien Lula sur la gastronomie française et italienne.
Une frappe russe a détruit un restaurant dans la ville de Kramatorsk, seule grande agglomération de l'est de l'Ukraine encore contrôlée par Kiev. Elle a fait au moins 10 morts et 61 blessés. Selon la police ukrainienne, la Russie a tiré deux roquettes sol-air sur cette ville. Le Kremlin s'est défendu en affirmant ne frapper que des cibles militaires. Côté ukrainien, la contre-offensive continue avec la reprise de plusieurs villes dans le sud et du côté de Bakhmout.
À la une de la presse, ce mercredi 28 juin, les nombreuses questions posées par le coup de force du groupe Wagner en Russie – à commencer par les complicités dont pourrait avoir bénéficié son patron, Evguéni Prigojine. La levée de boucliers, en France, après la nomination du journaliste d'extrême-droite Geoffroy Lejeune à la tête du JDD. La déferlante de touristes attendue en Europe cet été. Et le rajeunissement de tous les Sud-Coréens.
Vladimir Poutine invite les soldats de Wagner à rejoindre l'armée russe, à partir pour la Biélorussie ou de rentrer chez eux.
durée : 00:41:55 - Un jour dans le monde - Après la tentative de rébellion du groupe Wagner en Russie, la présence en Afrique des mercenaires russes sera-t-elle remise en question ? Influent depuis des années dans de nombreux pays africains, les services sécuritaires de Wagner concurrencent désormais les opérations spéciales de l'ONU.
durée : 00:41:55 - Un jour dans le monde - Après la tentative de rébellion du groupe Wagner en Russie, la présence en Afrique des mercenaires russes sera-t-elle remise en question ? Influent depuis des années dans de nombreux pays africains, les services sécuritaires de Wagner concurrencent désormais les opérations spéciales de l'ONU.
Trois jours après la tentative de rébellion du chef de Wagner Evguéni Prigojine, le président russe Vladimir Poutine a pris la parole mardi à Moscou. Dans son discours, il a remercié l'armée et les services de sécurité d'avoir empêché une guerre civile ce week-end. Cette réunion s'est tenue en présence du ministre de la Défense Sergueï Choïgou mais en l'absence du chef d'état-major Valéri Guerassimov, les deux ennemis déclarés du chef de Wagner.
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À la une de la presse, ce mardi 27 juin, les réactions au bras de fer entre le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine et Vladimir Poutine. Les questions autour de la naturalisation française du patron de Telegram, par le biais d'une procédure "exceptionnelle et très politique". Une nouvelle déclaration polémique d'Emmanuel Macron sur la facilité supposée de trouver un emploi en France. Et le licenciement de la "pire salariée" d'Italie.
Pendant près de vingt-quatre heures, le monde a eu les yeux rivés sur la Russie. Des heures qui ont dû sembler durer une éternité pour le Kremlin, après qu'Evgueni Prigojine, le patron du Groupe Wagner, a lancé ses troupes contre Moscou après avoir pris le contrôle du quartier général des forces russes engagées en Ukraine à Rostov-sur-le-Don. Et au terme d'une négociation menée par Alexandre Loukachenko, le président biélorusse, et alors que les troupes de Wagner n'étaient qu'à 300 kilomètres de Moscou, Evgueni Prigojine a finalement fait volte face. Tentative de coup d'État avortée ou coup de pression réussi? Simple trahison ou stratégie pour peser contre ce pouvoir russe qu'il dénonce depuis quelques semaines? Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales. Références: –«Rébellion de Prigojine: la Russie au bord de l'effondrement politique», Phénix, Slate.fr, 25 juin 2023. Direction et production éditoriale: Christophe Carron Prise de son, montage et réalisation: Aurélie Rodrigues Présentation: Christophe Carron Musique: «True Messiah», DJ Freedem Si vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux. Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Le groupe paramilitaire Wagner va continuer d'opérer au Mali et en Centrafrique, a assuré lundi Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe. Il affirme en outre que la rébellion de cette organisation en Russie n'affectera pas la relation entre Moscou et ses alliés. Pour en parler, Thierry Vircoulon, chercheur associé Afrique à l'IFRI.
durée : 00:19:35 - Journal de 18h - Pour la première fois depuis l'échec de la rébellion armée du groupe Wagner, son chef prend la parole. Evgueni Prigojine assure qu'il ne voulait pas renverser le pouvoir, mais empêcher la destruction de Wagner, et protester contrer l'inefficacité du commandement militaire.
Ce lundi 26 juin, les forces du groupe paramilitaire Wagner, qui a mis un terme à leur rébellion, et sur la perception extérieure qu'on peut avoir de Moscou, ont été abordées par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Pauline Ducamp et Erwan Morice, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Au lendemain de la rébellion de Wagner, Evguéni Prigojine est sorti de son silence. Le chef du groupe paramilitaire russe affirme que l'objectif de son coup de force vers Moscou était d'empêcher la destruction de Wagner et non pas de renverser le pouvoir russe. De son côté, le président biélorusse a proposé des solutions pour permettre à Wagner de continuer d'opérer. Quel est l'impact de cette rébellion avortée sur le pouvoir de Vladimir Poutine et sur la guerre en Ukraine ?
durée : 00:19:35 - Journal de 18h - Pour la première fois depuis l'échec de la rébellion armée du groupe Wagner, son chef prend la parole. Evgueni Prigojine assure qu'il ne voulait pas renverser le pouvoir, mais empêcher la destruction de Wagner, et protester contrer l'inefficacité du commandement militaire.
Jean-Louis Bourlanges, député Modem et président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la rébellion avortée du groupe Wagner contre le Kremlin et de la situation en Russie.
Montréal se remet doucement à respirer. Coup d'éclat raté du Groupe Wagner. Fin de semaine de la Saint-Jean : triste bilan pour les décès sur les routes du Québec. SQ : Claude Doiron accusé d'agression sexuelle. La sécheresse force l'Uruguay à boire de l'eau salée. Rome : un homme vandalise le Colisée. Une mère est sauvée du cancer du poumon. Tout savoir en 24 minutes avec André-Sylvain Latour, journaliste et chef de la rédaction chez QUB Radio.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
À la une de la presse, ce lundi 26 juin, les réactions à la démonstration de force du groupe Wagner en Russie, où les troupes d'Evgueni Prigojine ont finalement fait demi-tour, samedi, après avoir avancé vers Moscou, pendant quelques heures. La hausse spectaculaire de la consommation de drogue à travers le monde depuis 2011. La canicule maritime qui touche particulièrement l'Atlantique Nord. Et le chien le plus laid du monde.
La confusion actuelle n’est pas seulement conjoncturelle. Elle est civilisationnelle. Quel est le statut de la Russie par rapport à l’Europe et à l’occident en général.
Chaque jour, Arnaud Demanche vous dévoile trois histoires insolites de l'actualité, dans Apolline Matin, sur RMC. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.
Tous les samedis et dimanches soir, Pierre de Vilno reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 18h30 à 19h00.
durée : 00:14:40 - Journal de 12h30 - Le chef de la milice paramilitaire Wagner, Evgueni Prigojine, appelle à renverser le pouvoir militaire russe. En réaction, le chef du Kremlin l'accuse de "trahison".
durée : 00:17:36 - Et maintenant ? L'Invité(e) des matins du samedi - par : Quentin Lafay - Alors que le groupe Wagner d'Evgueni Prigojine s'est retourné contre le pouvoir de Moscou, analyse de la situation et du profil de cette milice. - invités : Dominique Trinquand Consultant, ancien chef de mission militaire auprès de l'ONU; Elsa Vidal Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI ; Sylvain Tronchet Journaliste, correspondant de Radio France à Moscou
durée : 00:14:40 - Journal de 12h30 - Le chef de la milice paramilitaire Wagner, Evgueni Prigojine, appelle à renverser le pouvoir militaire russe. En réaction, le chef du Kremlin l'accuse de "trahison".
Au programme : Invités : Pierre Haski, chroniqueur géopolitique à France Inter et Benoît Bringer, réalisateur • Poutine face à la rébellion du groupe Wagner • Titan : la colère de Barack Obama • Titan : après la compassion, les critiques Jean-Michel Aphatie - Étonnant, non ? • Une semaine dans le monde Invité : Gavin's Clemente-Ruiz, secrétaire général du Routard • Grandes vacances : les tendances et les bons plans • L'été menacé par le surtourisme • Faut-il un « droit aux vacances pour tous » ? Invité : Éric Brocardi, porte-parole des sapeurs-pompiers de France • Pompiers : les héros du quotidien • Journée national des sapeurs-papiers • Explosion à Paris : les pompiers sur le front • Feux de forêt : les pompiers face à l'été de tous les dangers
Le point sur la situation en Ukraine. Le torchon brûle encore entre Wagner et les Russes. David Johnston et l'ingérence chinoise. Chronique de Normand Lester, blogueur au Journal de Montréal, Journal de QuébecPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Les Russes ont-ils repris Bakhmout, cette ville symbole de l'est de l'Ukraine? La réponse est oui, si l'on en croit Evgueni Prigojine, le chef du Groupe Wagner. Mais la réponse est aussi non, selon les déclarations du gouvernement ukrainien. Seule certitude: les troupes de Wagner partent et laissent la place à l'armée régulière russe. Le groupe paramilitaire a perdu près de 20.000 hommes sur le sol ukrainien, dont 10.000 étaient des prisonniers russes recrutés contre une remise en liberté, selon Prigojine. Evegueni Prigojine souffle le chaud et le froid au Kremlin, multipliant les critiques à l'endroit du ministre de la Défense Sergueï Choïgou, particulièrement après l'incursion de troupes russes pro-Ukraine et anti-Poutine dans l'oblast de Belgorod. Cette interminable guerre en Ukraine fragilise-t-elle Poutine? Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales. Direction et production éditoriale: Christophe Carron Prise de son, montage et réalisation: Aurélie Rodrigues Présentation: Christophe Carron Musique: «True Messiah», DJ Freedem Si vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux. Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Washington a sanctionné Ivan Maslov, dirigeant de Wagner au Mali. ll est accusé de chercher à se procurer des équipements militaires dans le pays en vue de les utiliser dans le conflit en Ukraine. Deux hauts gradés maliens sont aussi visés par les sanctions américaines après les événements de la ville de Moura, où plus de 500 civils auraient été tués l'an dernier selon un rapport de l'ONU.
Qui est Evgueni Prigojine ? Cet homme, à la tête du groupe de mercenaires Wagner, a pris une importance considérable en Russie, notamment depuis l'invasion de l'Ukraine. Dans ce podcast, Emmanuel Grynzspan, journaliste au « Monde » spécialiste de la Russie, raconte l'ascension du « cuisinier de Poutine ».Un épisode d'Adèle Ponticelli, initialement publié le 3 avril 2023. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Morgane Tual. Dans cet épisode : extraits d'une déclaration de Vladimir Poutine le 21 octobre 2021 (AFP) au forum de Sotchi (Russie), du discours d'Evgueni Prigojine au centre pénitentiaire d'Iochkar-Ola (Russie) le 14 septembre 2022 et d'un message audio diffusé sur les réseaux sociaux le 20 février 2023.
Cette semaine en Turquie, Recep Tayyip Erdogan pourrait perdre la présidentielle face à son sérieux rival Kemal Kilicdaroglu. En Russie, Vladimir Poutine a célébré, le 9 mai, le jour de la Victoire. Au même moment à Kiev, Volodymyr Zelensky recevait Ursula von der Leyen pour la journée de l'Europe. Toujours en Ukraine, le chef du groupe Wagner accuse de nouveau l'armée russe de fuir le front de Bakhmout. Enfin, après 11 ans de rupture, l'Arabie Saoudite rétablit ses relations avec la Syrie.
Joe Biden annonce sa candidature pour un deuxième mandat. Groupe Wagner. Chronique de Normand Lester, blogueur au Journal de Montréal et au Journal de Québec.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Loin de la guerre d'Ukraine, la situation au Soudan remet sous les feux de la rampe les oppositions entre puissances. Des combats meurtriers mettent face à face, depuis plusieurs jours, deux clans militaires soudanais engagés dans une lutte pour le pouvoir. Les combats ont été déclenchés par les Forces de soutien rapide, une milice dirigée par le général Mohamed Hamdan Dogolo, plus connu sous le surnom de Hemetti. Hemetti est aussi lié à la société de mercenaires russes Wagner, avec laquelle il a des liens d'affaires. En face d'Hemetti, un autre général Abdel Fattah Al-Bourhane, le chef de l'armée régulière, d'abord installé au pouvoir lors de la mise à l'écart d'Omar Al-Bachir en 2019. Puis en 2021 avec le feu vert de l'Égypte de son ami le maréchal Al-Sissi. Le Général Al-Bourhane qui est, par ailleurs, soutenu par les États-Unis. Une situation d'opposition entre clans qui n'est pas sans rappeler entre autres situations ce que connaît la Libye. Le groupe WAGNER et l'Afrique. Regard avec nos invités : Thierry Vircoulon, coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique Centrale et Orientale de l'IFRI. Co-auteur d'un rapport intitulé « La Zone grise ? L'engagement militaire, mercenaire et criminel de la Russie en Afrique » du Global Initiative Against Transnational Organized Crime, février 2022. Mathieu Olivier, journaliste politique et d'investigation à Jeune Afrique. Auteur d'une enquête sur les affaires de Wagner en RCA et au Cameroun.
Fondé en 2014 par Evgueni Prigojine, le groupe Wagner commence son aventure africaine en décembre 2017 lorsque ses premiers hommes atterrissent à Bangui, en Centrafrique. En l'espace de quelques années seulement, le groupe russe s'est aussi implanté en Libye, au Soudan, à Madagascar et au Mali… Une expansion accompagnée d'accusations de violations des droits humains, de prédation économique et d'une redoutable offensive informationnelle au service de son narratif et de ses ambitions… « Quelle stratégie africaine pour le groupe Wagner ? », un Grand reportage de Franck Alexandre et François Mazet.
Première partie d'un entretien avec Yao Agbetse, l'expert indépendant des Nations unies sur la situation des droits de l'Homme en République centrafricaine.
Qui est Evgueni Prigojine ? Cet homme, à la tête du groupe de mercenaires Wagner, a pris une importance considérable en Russie, notamment depuis l'invasion de l'Ukraine. Dans ce podcast, Emmanuel Grynzspan, journaliste au « Monde » spécialiste de la Russie, raconte l'ascension du « cuisinier de Poutine ».Un épisode d'Adèle Ponticelli. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Morgane Tual. Dans cet épisode : extraits d'une déclaration de Vladimir Poutine le 21 octobre 2021 (AFP) au forum de Sotchi (Russie), du discours d'Evgueni Prigojine au centre pénitentiaire d'Iochkar-Ola (Russie) le 14 septembre 2022 et d'un message audio diffusé sur les réseaux sociaux le 20 février 2023.
Alors que la situation semble figée dans l'est de l'Ukraine, le président ukrainien Volodymir Zelensky s'est rendu sur le front près de Kharkiv et Bakhmout, cette ville symbole qui résiste tant bien que mal aux assauts des forces russes et du Groupe Wagner. Sur le plan diplomatique, ce fut une semaine mouvementée avec la rencontre entre Vladimir Poutine et Xi Jinping à Moscou, le mandat d'arrêt contre le président russe lancé par la Cour pénale internationale et les déclarations du secrétaire d'État américain Antony Blinken. Ses déclarations ouvrent la porte à des négociations sur les nouvelles frontières ukrainiennes et donc, à la perte définitive de territoires pour Kiev. Du côté russe, le Groupe Wagner a du mal à prendre la ville de Bakhmout, et la tension semble monter entre son chef Evgueni Prigojine et le ministère de la Défense russe. Où en est la situation sur le terrain? Le Groupe Wagner est-il sur le point de se désengager? La rencontre entre les dirigeants russe et chinois marque-t-elle la fin de la neutralité bienveillante revendiquée jusqu'ici par la Chine? Et comment comprendre les propos d'Antony Blinken? Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales. Direction et production éditoriale: Christophe Carron Prise de son, montage et réalisation: Aurélie Rodrigues Présentation: Christophe Carron Musique: «True Messiah», DJ Freedem Si vous aimez Le monde devant so i , pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux. Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Le groupe paramilitaire Wagner cherche de nouveau à renforcer ses effectifs. Après avoir massivement enrôlé des détenus en échange de réductions de peine, le chef du groupe privé change de stratégie. Le 10 mars, il a rendu public l'ouverture de 58 centres de recrutement dans 42 villes de Russie, essentiellement des salles de sport qui ont pignon sur rue ou presque, comme dans ce club de boxe situé à une heure du centre de Moscou. De notre correspondante à Moscou, Au rez-de-chaussée, des bancs et des porte-manteaux. Y sont empilés en cette fin d'hiver, des écharpes, des bonnets, et des anoraks dont certains rose bonbon. Ce sont ceux des adolescents membres de ce club qui a aussi une section adulte. À l'étage, rieurs et curieux, garçons et filles attendent leur tour pour l'entrainement. On est ici bien loin des vidéos du patron du groupe Wagner haranguant des détenus dans une cour de prison, leur promettant, direct comme il l'est toujours, la mort ou l'amnistie après de bons et loyaux services dans ses troupes se battant en Ukraine. « Ce club fait des tests pour les volontaires qui veulent servir leur pays, dit Mikhaïl, colosse de deux mètres à la barbe bien taillée et aux larges épaules plantées devant un imposant ring coloré. On leur pose des questions, on vérifie le niveau d'entraînement physique, avec des pompes, des squats, de la course à pied, des exercices physiques élémentaires, personne n'a besoin de forcer. Vous le voyez d'ailleurs ici, c'est une salle de sport ordinaire, pour tout le monde. Un homme vient ici, et nous on vérifie juste s'il est en bonne santé et sans mauvaises habitudes comme la toxicomanie, l'alcoolisme, ou les activités criminelles. Vous savez, les gens ont tous des antécédents différents. Certains ont peut-être eu des membres cassés et vivent aujourd'hui avec des plaques de métal dans le corps. En somme, nous, nous vérifions qu'une personne est en bonne santé, qu'elle est saine à tout point de vue. » ► À lire aussi : Les soldats ukrainiens à l'école des drones « Il faut bien que quelques-uns le fassent » Pour tout cela, assure Mikhaïl, il lui faut entre 30 minutes et une heure d'entretien. À ses côtés Marat, qui se présente comme entraîneur de boxe. C'est tout ce qu'on saura de ces deux hommes qui on bien voulu accorder 20 minutes d'entretien à RFI au milieu de gants de boxe à l'allure presque flambant neuve. Le nom, l'adresse et le numéro de téléphone du club ont beau être publics depuis trois jours, les habitudes de silence du groupe paramilitaire ont la peau dure. Pas question non plus de faire la moindre photo, y compris du très reconnaissable drapeau Wagner disposé dans un coin de la salle. Et quand on demande pourquoi donner un coup de main à « l'orchestre » [surnom donné par ses membres à Wagner, NDLR], Mikhaïl se fait particulièrement laconique : « Il faut bien que quelques-uns le fassent. » Pourquoi avec Wagner ? : « Pourquoi pas ? » Marat est lui un peu plus bavard : « On leur assigne des tâches, et ils les accomplissent. Tout le monde le voit. Sur le terrain du conflit comme ailleurs dans le monde. » L'argument de l'efficacité, plus que celui des forces régulières russes dans ce que le Kremlin appelle toujours « l'opération spéciale en Ukraine », c'est celui qu'Evgueni Prigojine a toujours brandi. Directement sur sa chaîne personnelle Telegram ou via tout l'écosystème de médias affiliés qu'il a créé. Le conflit du fondateur de Wagner avec le ministère de la Défense est de plus en plus dur et visible mais Evgueni Prigojine a obtenu ce mardi 14 mars, le vote en troisième et dernière lecture d'une nouvelle loi qui n'attend plus que la signature du président Vladimir Poutine. Comme pour les soldats de l'armée régulière, tout ce qui est assimilé à une parole qui discrédite ses hommes sera punissable d'une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison. Combien d'hommes et en combien de temps Evgueni Prigojine espère-t-il enrôler sous sa bannière ? Le chef du groupe paramilitaire privé ne l'a pas précisé.
Interview avec un membre du collectif All Eyes on Wagner sur les agissements du groupe paramilitaire russe.
Le journal de l'Afrique consacre une édition spéciale au première anniversaire de la guerre en Ukraine et de ses conséquences sur le continent africain. Comment l'Afrique a t-elle géré ce conflit sur le plan diplomatique, économique, militaire ?
durée : 00:06:44 - Guerre en Ukraine : le groupe Wagner essaie-t-il de prendre le dessus sur l'armée russe ?
C'est à Khartoum, au Soudan, que le chef de la diplomatie russe a terminé sa tournée africaine, après des escales au Mali et en Mauritanie. Sergueï Lavrov garantit aux pays du Sahel et du Golfe de Guinée le soutien de Moscou dans leur lutte contre le terrorisme. La Russie promet également d'intensifier son engagement sur le continent. Invité de cette édition, Adrien Poussou, ancien ministre centrafricain de la Communication, pense que l'Afrique n'a pas besoin de la Russie.
Les chefs de la diplomatie des trois pays d'Afrique de l'Ouest dirigés par des militaires issus de coups d'État - Mali, Guinée et Burkina Faso - se sont rencontrés, jeudi 9 février, à Ouagadougou. Ils ont appelé à la levée de leur suspension de la Cédéao et de l'Union africaine. Cette rencontre intervient après la visite au Mali du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a promis son aide "à la région sahélo-saharienne et même aux pays riverains du Golfe de Guinée".
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a promis, mardi 7 février, l'aide de Moscou aux pays du Sahel et du Golfe de Guinée face aux jihadistes. Il a également laissé présager une implication accrue en Afrique, confrontée selon lui aux "approches néocoloniales" des Occidentaux. La visite à Bamako est présentée par les deux parties comme une première "historique" de la part d'un chef de la diplomatie russe.
Ce soir, Jour J reçoit le journaliste Paul Gogo qui nous dévoile les coulisses de l'armée secrète de Poutine : le groupe Wagner. Découvrez dès à présent un extrait de l'émission et rendez-vous ce soir à 20h sur RTL pour écouter la suite de ce nouveau numéro de "Jour J". "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité internationale, culturelle, économique et politique. Chaque jour sur RTL de 20h à 21h et en podcast, Flavie Flament reçoit un acteur de l'actualité et revient avec lui sur une date fondamentale de sa vie.
On entend de plus en plus souvent évoquer le groupe Wagner, en Ukraine notamment. Mais que sait-on de ces mercenaires de l'ombre, pilotés depuis la Russie ? Alexandra Jousset leur a consacrés un documentaire et partage ses connaissances dans le Point J. Attention, cet épisode contient des témoignages évoquant des tortures et pouvant heurter certaines sensibilités. Caroline Stevan Réalisation : David Chapuis
durée : 00:20:20 - Journal de 18h - Des combats extrêmement violents sont toujours en cours à Soledar. Hier, le groupe de mercenaires Wagner avait revendiqué le contrôle de cette petite ville de l'Est de l'Ukraine.
Le sommet États-Unis – Afrique s'est tenu à Washington la semaine dernière. Cinquante délégations africaines s'y sont rendues. Le Niger, que les Américains considèrent comme un pays clé dans leur engagement au Sahel, était présent. Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou, est l'invité de RFI. Quel regard le pays porte-t-il sur les propos du président du Ghana concernant une éventuelle présence du groupe de mercenaires russes Wagner au Burkina Faso ? Quelle coopération avec les États-Unis en matière de sécurité ? RFI : Le président américain a annoncé 55 milliards de dollars de financement pour l'Afrique. Il va plaider pour un siège de l'Afrique au G20. Ce sont les deux grosses annonces du sommet États-Unis – Afrique. Est-ce que c'est assez ? Hassoumi Massaoudou : Le premier bilan, c'est d'abord que ce sommet se tienne, parce que c'est le retour des États-Unis. Il n'y a pas si longtemps, les États-Unis avaient mis une cloche sur l'Afrique. Et aujourd'hui, nous apprécions le fait que l'administration Biden s'intéresse à l'Afrique, mette l'Afrique à son agenda, et s'engage à ce niveau-là. Je trouve cela très appréciable et nous sommes très satisfaits. Après les engagements des États-Unis, attendez-vous du concret, comme le font d'autres pays – la Chine par exemple – en Afrique ? Je suis très confiant dans la suite à donner à cet engagement vu la personnalité qui a été désignée, il s'agit de M. Johnnie Carson, le sous-secrétaire Afrique au temps de l'administration Obama. Sa silhouette hantait les sommets de l'Union africaine. Je pense que ce choix est déjà un manifeste pour nous amener à croire que cet engagement sera suivi de faits. Qu'allez-vous dire à vos autres partenaires, la Chine, la Russie, la Turquie par exemple après ce sommet ? La Chine, c'est un partenaire économique pour nous. La Turquie aussi. La Russie, pas vraiment. La Russie n'est pas très présente en Afrique au plan économique. Sa présence, malheureusement ces derniers temps [se fait] de manière quasi-criminelle avec une société de mercenaires. Je ne mets pas d'intervention dans notre région, de la Chine au même plan que celle de la Russie. Par contre, avec les États-Unis, nous partageons des valeurs communes. Nous apprécions davantage l'engagement des États-Unis en Afrique. ►À lire aussi : Sept choses à savoir sur les relations Afrique/États-Unis: une mise en perspective Ce faisant, qu'allez-vous dire à la Chine ? Elle est la bienvenue, nous avons de bons rapports avec la Chine. Nous considérons que la présence de la Chine au Niger est bénéfique. Par exemple, l'exploitation du pétrole par la Chine au Niger est positive, parce qu'il n'y avait personne. Par conséquent, nous sommes tout à fait à l'aise dans notre relation avec la Chine et nous accueillons très, très bien cet engagement américain, qui chez nous est déjà un fait. Aujourd'hui, le niveau d'engagement américain sur le plan sécuritaire est très élevé. Son niveau d'engagement sur le plan de l'aide publique au développement est le plus élevé, il n'a rien à voir avec l'engagement de la Chine. Les noms de la Chine, de la Russie, n'ont pas été vraiment prononcés par le président Biden pendant ce sommet. Mais on sent que c'est aussi un sommet pour reprendre du terrain en Afrique. Est-ce que, à un moment donné, les Américains demandent aux Africains un engagement ? Je n'ai pas senti de demande d'engagement autre de la part des États-Unis. Mais nous sommes engagés sur des valeurs avec les États-Unis. Et nous assumons de manière sereine et à l'aise ce choix d'amitié avec les États-Unis, la France et les pays occidentaux. Évidemment, ces valeurs, nous les partageons avec ceux-ci, pas avec ceux-là. Néanmoins, nous accueillons les investissements, d'où qu'ils viennent notamment de la Chine et de la Turquie. Le président du Ghana a évoqué la société Wagner dans un entretien avec Antony Blinken, le secrétaire d'État américain. Nana Akufo-Addo a dit que les hommes de Wagner peuvent maintenant s'implanter au Burkina, et qu'une mine, située juste à la frontière avec le Ghana, peut être exploitée par Wagner. Vous confirmez cette information ? Je ne peux pas confirmer, certainement qu'il a plus d'informations que moi. En ce qui me concerne, je ne l'ai pas encore, mais je pense que c'est une information vraisemblable. Vous partagez une frontière avec le Burkina. Le fait qu'il puisse y avoir prochainement des éléments de Wagner à votre frontière, vous inquiète-t-il ? Évidemment, que ça nous inquiète parce que nous n'acceptons pas des mercenaires dans notre espace. Nous l'avons déjà dit à plusieurs reprises, c'est condamné par la loi internationale. Et deuxièmement, nous voyons bien le rôle négatif que cela joue, donc nous considérons que c'est une menace pour la démocratie et pour les institutions de la région. Le capitaine Ibrahim Traoré est allé en déplacement à l'étranger mais il ne s'est pas rendu au Niger. Pourtant, vous êtes des pays très proches. Pour vous, il montre clairement les choix de ses nouvelles alliances et vous n'en faites pas partie ? Pour le moment, sa trajectoire n'est pas celle que nous souhaitons. C'est pour ça que j'appelle les autorités burkinabè à se ressaisir, à venir dans cet espace-là, conformément aux engagements qu'ils ont pris avec la Cedeao et à avoir des relations sereines avec leurs voisins. C'est notre souhait, c'est notre appel. Mais vous avez des relations avec le Burkina, vous avez des échanges ? Là, non. On avait commencé à avoir une coopération militaire avec l'armée burkinabè, avant le coup d'État, mais jusqu'ici, nous sommes dans une situation d'attente. Les relations sont revenues à un niveau zéro. Mais le Burkina occupe encore une place plus centrale que le Mali. Si le Burkina s'effondre et malheureusement les signes sont là annonciateurs, c'est carrément le golfe de Guinée qui est menacé. Donc, par conséquent, c'est une situation très sérieuse à prendre avec beaucoup d'inquiétude. Il faut que la Cedeao considère que le Burkina est une préoccupation majeure numéro un, aujourd'hui, pour notre espace. ► À lire aussi : Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré officiellement investi président de la transition Revenons sur l'engagement américain au Niger, qu'y font les forces américaines ? Elles font beaucoup de choses. Premièrement, il y a la base aérienne d'Agadez. Une base de drones qui renseigne sur tout ce qu'il se passe dans cet espace ; deuxièmement, sur le plan militaire, ce sont les premiers formés, les bataillons des forces spéciales ; troisièmement, les États-Unis nous équipent de manière considérable : en forces blindées, en matériel de communication, en avions, qui nous permettent de projeter des forces d'un point à un autre. Donc, les États-Unis sont pour nous un allié important dans la lutte contre le terrorisme à travers ses formes multiples de soutien. Les drones à Agadez, font-ils uniquement du renseignement ? Pour le moment, ils ne font que du renseignement, oui. Ce ne sont pas encore des drones tueurs. Nous, nous avons acheté des drones de combat avec la Turquie que nous allons utiliser. Mais pour le moment, la fonction essentielle, c'est du renseignement et nous en sommes extrêmement satisfaits. La France est engagée aussi, elle est basée au Niger. Est-ce que les contours de cette nouvelle force française au Niger, sont maintenant définis et clairs ? C'est clair. La France, non seulement fait la même chose que les autres, en formant nos forces, en nous équipant aussi, mais là, c'est le seul pays avec lequel nous avons également un partenariat de combat. Les forces françaises basées au Niger combattent aux côtés des forces nigériennes, sous commandement nigérien, les jihadistes. Ça se passe sous un format qui est un peu différent du format de Barkhane, avec des grandes unités et ça se passe bien. Au niveau des effectifs, cela donne quoi ? Les effectifs, ce n'est pas très important en réalité. Ce qui est important, c'est la nature du partenariat et les résultats. Les effectifs sont élastiques en fonction de nos besoins. Mais ils ont augmenté ? Avant, il n'y avait pas de partenariat de combat. Les forces françaises combattaient au Mali. On avait à la base aérienne de Niamey des forces aériennes de soutien. Maintenant, on a des forces combattantes au Niger, ce qui marque une différence par rapport à la situation d'avant. Du reste, nous avons posé la question à l'Assemblée nationale, il y a eu un vote. Donc par conséquent, nous le faisons en accord avec le peuple nigérien et ce qui nous importe, c'est le résultat. Il y a pourtant des demandes, dans la société civile, de manifestations – qui sont souvent refusées d'ailleurs – contre la présence des forces françaises au Niger. Le peuple nigérien n'est pas unanimement favorable à cette présence. Ils sont tout à fait marginaux. Pourquoi parfois est-ce que nous interdisons ces manifestations ? La première fois qu'on les a laissé manifester - d'abord, ils n'étaient pas nombreux – mais on n'a vu que des drapeaux russes. Nous n'acceptons pas que chez nous, voyant ce qu'il se passe ailleurs, que quelques groupuscules donnent l'impression à l'opinion internationale que le peuple nigérien appelle la Russie à venir. Soyons sérieux. Donc, nous n'accepterons pas ça. Ceux qui s'y opposent disent aussi qu'ils sont nombreux… Ils sont nombreux, mais ils n'osent pas dire qu'ils sont majoritaires. Mais je ne pense pas que nous allons les laisser défiler avec des drapeaux russes pour donner l'impression qu'il y a une revendication de ce genre-là par rapport à une organisation criminelle de mercenaires de Wagner. Ça, nous n'accepterons pas ça. Un dernier mot sur l'affaire de Tamou. La société civile a parlé de dizaines de morts, dont des civils. Où en est l'enquête de votre côté ? L'enquête, certainement qu'elle est en cours. Je ne suis pas très près de cette question, mais je pense que les juridictions continuent l'enquête. Vous n'avez pas d'autres éléments sur ce qu'il s'est passé à Tamou ? Non non, je n'en ai pas d'autres, non. Mais une enquête étant ouverte, j'attends les résultats de l'enquête.
Ils viennent des régions de Ségou et de Mopti, dans le centre du Mali. Mais ils ont fui. Tout récemment. Plus de 620 000 Maliens sont actuellement déplacés internes ou réfugiés dans les pays voisins, selon les Nations unies. Après une période relativement stable, leur nombre a significativement augmenté au cours des derniers mois. Ces Maliens ont fui les persécutions jihadistes : celles du Jnim, notamment, lié à al-Qaïda. Ils ont également fui les exactions de l'armée malienne et de ses supplétifs russes, que Bamako continue de présenter comme de simples instructeurs, quand la plupart des pays africains, européens ou américains les désignent comme des mercenaires du Groupe Wagner. Ils ont fui, enfin, les violences des chasseurs traditionnels dozos, alliés des forces maliennes. Par mesure de sécurité, RFI a préservé l'anonymat de ces femmes et de ces hommes qui ont accepté de témoigner : leurs noms sont modifiés, certains détails éludés. «Mali: quand il ne reste que la fuite, récits de victimes». Réalisation: Ewa Piedel. Un Grand reportage de David Baché.
Selon un rapport de l'INSERM, l'arrivée de des mercenaires de Wagner au Mali voilà un an montrait le réengagement de Moscou en Afrique. Le groupe paramilitaire fait également l'actualité cette semaine avec un rapport du groupe All Eyes on Wagner qui dénonce les exactions commises par ses mercenaires au Mali : au moins 23 cas d'assassinats et de violation des droits des droits humains. Et le Parlement Européen vient de voter un texte qualifiant la Russie d'État "promoteur du terrorisme".
durée : 00:15:51 - Journal de 8 h - Un témoignage rare dans cette édition, celui d'un vétéran du groupe Wagner (société de mercenaires russes qui a combattu en Syrie, en Libye, en Centrafrique ou au Mali et qui est aujourd'hui en Ukraine, pour le compte de l'Etat russe).
durée : 00:15:51 - Journal de 8 h - C'est un témoignage rare que nous vous proposons : celui d'un vétéran du groupe Wagner, la société de mercenaires russes qui a combattu en Syrie, en Libye, en Centrafrique ou au Mali et qui est aujourd'hui en Ukraine, pour le compte de l'État russe. Il estime que l'armée russe ne peut pas gagner.
Alors que Moscou a engagé ses troupes en Ukraine, c'est une autre guerre, plus souterraine, que mènent en Afrique les Russes, opposés notamment à la France. Avec quelles méthodes et pour y faire quoi ? Le regard de notre grand témoin, Antoine Glaser, journaliste et écrivain, spécialiste de l'Afrique.
Au menu, ce lundi 3 octobre, l'arrivée en tête de l'ex-président de gauche Lula au premier tour de la présidentielle brésilienne, devant le chef d'État d'extrême droite sortant Jair Bolsonaro. Aucun des candidats n'ayant obtenu plus de 50 % des voix, les deux adversaires s‘affronteront lors d'un second le 30 octobre. Les réactions au second coup d'État en moins d'un an au Burkina Faso. La rentrée parlementaire aujourd'hui en France. Et une carte postale tardive.
Il y a deux jours, une étonnante nouvelle a été postée sur le site de restauration “Concorde”. Son patron, Evguéni Prigojin, y affirme qu'il a créé le groupe Wagner. “J'ai nettoyé moi-même les vieilles armes, rangé les gilets par balles, trouvé des spécialistes pour m'aider dans cette entreprise”. C'est ce jour-là, le 1er mai 2014, qu'est né un groupe de patriotes, plus tardivement appelé “bataillon Wagner”... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Evguéni Prigojine, un homme d'affaires proche du Kremlin a reconnu lundi avoir fondé en 2014 le groupe paramilitaire Wagner, soupçonné de diverses exactions au Mali, en Syrie ou encore en Libye. Récemment, il est apparu dans une vidéo où on le voit recruter des prisonniers russes pour rejoindre les rangs de Wagner en Ukraine.
Evguéni Prigojine, un homme d'affaires proche du Kremlin a reconnu lundi avoir fondé en 2014 le groupe paramilitaire Wagner, soupçonné de diverses exactions au Mali, en Syrie ou encore en Libye. Récemment, il est apparu dans une vidéo où on le voit recruter des prisonniers russes pour rejoindre les rangs de Wagner en Ukraine.
INVITÉ RTL - Marat Gabidullin, ancien mercenaire du groupe paramilitaire russe "Wagner" estime que l'invasion russe en Ukraine est un "cauchemar" issu de longues années de "propagande" du Kremlin.
Au programme : L'Édito de Patrick - Quand les présidents se construisent une majorité Invité·es : Saveria Rojek, journaliste et éditorialiste politique France Info, et Guillaume Tabard, rédacteur en chef et éditorialiste politique “Le Figaro” • Emmanuel Macron, un chef en campagne • Législatives : E. Macron, DRH de la majorité • Matignon : Emmanuel Macron fait durer le supplice • Emmanuel Macron, l'autre hyper-président • Dans les coulisses de la victoire d'Emmanuel Macron La Story - Antoine Alléno, un destin fauché par un chauffard Invité·es : Marat Gabidullin, ancien commandant de Wagner, et Veronika Dorman, cheffe adjointe du service étranger à “Libération” L'actu d'Émilie - L'ombre du groupe Wagner sur les massacres en Ukraine • Un ex-commandant de la société militaire russe Wagner témoigne • Groupe Wagner, les basses œuvres des mercenaires de Poutine Le 5/5 : • Elizabeth II zappe le discours du trône • Des frais de succession prélevés après la mort d'un enfant • En Afghanistan, les talibans imposent à nouveau la burqa • Suspicion de fraude dans le football amateur
durée : 00:10:40 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - Marat Gabidullin, ancien mercenaire de la compagnie Wagner, auteur de Moi, Marat, ex-commandant de l'armée Wagner (Michel Lafon), et Veronika Dorman, journaliste à Libération, sont les invités de 7h50. - invités : Marat Gabidullin, Veronika Dorman - Marat Gabidullin : ancien mercenaire de la compagnie Wagner, Véronika Dorman : journaliste à Libération
Qu'est-ce que le groupe Wagner ? Fin février 2022, le journal britannique The Times a révélé que le groupe paramilitaire russe Wagner a tenté d'assassiner le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 400 mercenaires étaient présents à Kiev depuis le mois de janvier 2022, rapatriés d'Afrique avec l'objectif d'assassiner le chef d'État et de prendre le contrôle du pouvoir. Zelensky l'a lui-même affirmé dans un discours prononcé le 25 février 2022, au lendemain de l'invasion russe. Mais depuis quand ce groupe existe-t-il ? Quelle est l'idéologie du groupe Wagner ? Est-il connu à l'extérieur de la Russie ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Pauline Weiss. A écouter aussi : Qu'est-ce que la crise ukrainienne ? Qu'est-ce que le réseau swift ? Qui est Volodymyr Zelensky ? Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Qui sont les mercenaires russes du Groupe Wagner ? Quel est leur lien avec Moscou ? Et qui est Evgueni Prigojine, leur chef officieux ? Dans ce podcast, les journalistes du « Monde » Benoît Vitkine et Cyril Bensimon brossent le portrait du Groupe Wagner et répondent aux multiples questions qu'il suscite, notamment au sujet de sa présence au Mali.Un épisode produit par Adèle Ponticelli, réalisé par Amandine Robillard et présenté par Morgane Tual.
En retrait depuis la chute de l'ancienne URSS, la Russie a entamé depuis quelques années un retour en force sur le continent africain. Un retour marqué par la signature d'accords de coopération militaire, par la vente d'armes de guerre mais aussi par la présence controversée du groupe paramilitaire Wagner.
Mali: 200 mercenaires du groupe Wagner à Ségou dans le nord-est du pays☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆https://linktr.ee/jacksonlibon---------------------------------------------------#face #instagram #amour #couple #garden #tiktok #thebeyou #Theendisnear. #foryou #ForYouPizza #fyp #irobot #theend #pups #TikToker #couplegoals #famille #relation #doudou #youtube #twitter #tiktokers #love #reeĺs #shorts #instagood #follow #like #ouy #oyu #babyshark #lilnasx #girl #happybirthday #movie #nbayoungboy #deviance #autotrader #trading #khan #academy #carter #carguru #ancestry #accords #abc #news #bts #cbs #huru #bluebook #socialmedia #whatsapp #music #google #photography #memes #marketing #india #followforfollowback #likeforlikes #a #insta #fashion #k #trending #digitalmarketing #covid #o #snapchat #socialmediamarketing #bhfyp
Revue d'article : Le groupe Wagner : un nouvel allié de choix pour les États africains ? de Keïsha Ndiaye Mbalé Pour continuer la conversation vous pouvez nous retrouver sur tous nos réseaux sociaux et via le hashtag #Lemaquis. TT : @NdiayeMbale Amicalement vôtre ! --- Send in a voice message: https://anchor.fm/amecas/message
durée : 00:40:18 - Un jour dans le monde - par : Marie Claude PINSON, Fabienne Sintes - Lundi 13 décembre, l'UE a sanctionné la très controversée société paramilitaire russe Wagner. Implantés dans certains pays d'Afrique, les mercenaires russes sont accusés par l'UE de se livrer à des « actions de déstabilisation » et des exactions. - réalisé par : Tristan Gratalon
durée : 00:40:18 - Un jour dans le monde - par : Marie Claude PINSON, Fabienne Sintes - Lundi 13 décembre, l'UE a sanctionné la très controversée société paramilitaire russe Wagner. Implantés dans certains pays d'Afrique, les mercenaires russes sont accusés par l'UE de se livrer à des « actions de déstabilisation » et des exactions. - réalisé par : Tristan Gratalon
Retour sur le regain de tension entre la Russie et le camp occidental, qu'il s'agisse de la situation à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, ou des mouvements de troupes russes près de l'Ukraine - sans parler des allégations occidentales contre Moscou accusant la Russie de mener des « guerres hybrides » dans certains pays d'Afrique. Que cherche vraiment le maître du Kremlin ? Eh bien la réponse peut sembler simple, même si ses modalités le sont moins. Depuis son accession au pouvoir il y a 21 ans, Vladimir Poutine n'a qu'une obsession : effacer l'effondrement de son pays dans les années 1990 après la fin de l'URSS, et lui redonner les attributs d'une superpuissance, comme précisément du temps de l'Union soviétique. Très tôt, en 2000, il explique à Bill Clinton, alors président américain : « Avec vos alliés, vous dominez les deux Amériques, l'Afrique et l'Asie. Vous pourriez nous laisser l'Europe ! » Le message ne sera pas entendu bien sûr et au fil des ans, Vladimir Poutine met en place une stratégie de défiance vis-à-vis de l'Union européenne et des États-Unis : il veut protéger son glacis autour de la Russie et supporte donc très mal les velléités expansionnistes de l'Otan en Europe de l'Est. Il veut aussi récupérer des États russophones comme l'Ukraine - d'où son double coup de poker en 2014 avec l'annexion de la Crimée puis le soutien apporté aux indépendantistes du Donbass dans la partie Est de l'Ukraine. Des « guerres hybrides » contre l'Occident Parallèlement, il lance contre l'Occident ce qu'on appelle maintenant des « guerres hybrides » - il ne s'agit plus de conflit classique entre deux armées, mais d'offensives déguisées, soit sur Internet pour fragiliser le processus politique, notamment électoral, des démocraties, soit sur des terrains d'opération en dépêchant sur place des troupes anonymes - ce fut le cas en Crimée, ou des mercenaires comme le désormais célèbre « Groupe Wagner », en Libye, ou en Centrafrique. Ce qui permet à Moscou de démentir toute participation à des manœuvres de déstabilisation, en les menant néanmoins. Il y a enfin plus récemment l'utilisation d'alliés fidèles - par choix ou nécessité - pour nuire là encore aux intérêts occidentaux : la crise actuelle à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne en est une illustration éclatante. C'est l'allié Loukachenko qui est à la manœuvre, sans doute soutenu par le grand frère russe - mais là encore, aucune preuve que Vladimir Poutine soit en quelque sorte le donneur d'ordre. Moscou peut démentir les accusations et se paie même le luxe de se poser en médiateur pour faire baisser la tension entre Minsk et Bruxelles. Poutine est donc devenu un orfèvre dans cette politique d'opportunité - on saisit toutes les occasions de faire du tort au camp adverse. Mais en restant prudent : en fait, on teste la réaction de l'adversaire, et on adapte la stratégie en fonction. S'il réagit trop peu ou trop tard, on pousse l'avantage - ce qui s'est passé pour la Crimée. S'il reste ferme, comme sur la crise frontalière Biélorussie / Pologne, on recule, ou on négocie. Donc, ce que cherche Vladimir Poutine, c'est à redonner par tous les moyens le lustre d'antan à son pays. Il sait aussi qu'il doit faire beaucoup de bruit pour exister face au binôme qui, de plus en plus, domine la scène internationale, celui formé par les États-Unis et la Chine.
À la Une de la presse, ce mercredi 20 octobre, l'annonce, par la Corée du Nord, d'un nouveau lancement de missile balistique. Des révélations sur un test orbital réalisé par la Chine. L'influence grandissante de la milice russe Wagner. Un Noël menacé par les pénuries. Et des parents chinois bientôt sanctionnés pour le mauvais comportement de leurs enfants.