POPULARITY
Insécurité, lutte contre le terrorisme, dissensions au sein de l'exécutif, accès aux mines... L'organisation The Sentry liste les domaines dans lesquels les mercenaires russes ont été contreproductifs dans leur intervention au Mali.
Au Mali, les suites de l'embuscade tendue vendredi dans le nord du Mali à un convoi de l'armée malienne et de l'Africa Corps (ex-Wagner) par les rebelles maliens du Front de Libération de l'Azawad (FLA). Chaque camp revendique une victoire.
durée : 00:04:49 - Récits d'enquête - par : Mattéo Caranta - Forbidden Stories, de France 24 du Monde et du média dissident russe IStories enquête sur le modèle de la disparition comme arme de guerre mené par la Russie en Ukraine, mais aussi sur d'autres terrains de guerre.
Présent au Sahel depuis 2021, le groupe Wagner se retire, cédant la place à Africa Corps. Comme son prédécesseur, il s'agit d'un groupe de mercenaires directement piloté par la Russie, chargé d'assurer une présence stratégique sous couvert de missions de sécurité. Ce remplacement illustre la continuité de l'influence russe dans la région, malgré le changement de façade. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis plusieurs mois, les groupes jihadistes multiplient leurs attaques au Sahel. Au Mali, la situation est critique. À Tombouctou, le camp militaire du centre-ville et l'aéroport ont été pris d'assaut par le JNIM. C'est dans ce contexte que le groupe paramilitaire Wagner a annoncé son retrait du pays, cédant sa place à un autre groupe russe : Africa Corps. Seidik Abba, journaliste, écrivain et président du centre international de réflexion et d'étude sur le Sahel revient sur cet épisode.
En RD Congo, la cité minière de Walikale est repassée sous le contrôle des forces armées congolaises. L'AFC/M23 s'était emparé de la cité de plus de 60 000 habitants il y a deux semaines après des combats. Le groupe armé, appuyé par le Rwanda, a annoncé finalement son retrait.
En Tunisie, près de dix millions de Tunisiens étaient appelés à voter ce dimanche pour la présidentielle. Kaïs Saïed président sortant, est donné vainqueur avec 89% des voix, selon un sondage à la sortie des urnes. Autre enjeu-clé de cette élection, le taux de participation, qui s'élève à 27,7% - beaucoup moins qu'en 2019, où il était de 45%.
À l'occasion des célébrations du 64e anniversaire de l'indépendance du Mali, dimanche, le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta est sorti de son silence… Il s'est exprimé pour la première fois depuis les attaques du GSIM, mardi dernier, à l'École de la Gendarmerie et à l'aéroport Modibo-Keita, près de Bamako. D'après lui, « ces attaques mettent en lumière les actes désespérés des groupes armés qui avaient pour seul objectif de saper le moral des troupes et de briser l'élan de solidarité du peuple malien autour des Famas, les Forces armées maliennes. » Et le président de la Transition a aussi « assuré le peuple malien et celui de l'AES que ce fléau serait combattu avec la plus grande détermination pour la paix dans les 3 États ».Des propos largement repris ce matin par la presse bamakoise, notamment par le site Maliweb.Laver l'affront de TinzaouatineEt justement, l'heure est apparemment à la contre-attaque…D'après Le Monde Afrique, deux importants convois de l'armée malienne sont arrivés ces derniers jours à Kidal, dans le nord du Mali, en provenance de Gao. Au total, une centaine de véhicules, dont une vingtaine de blindés.« À bord de ces convois, des soldats maliens et des mercenaires russes du Groupe Wagner, précise Le Monde Afrique. Leur nombre, difficile à estimer, serait de quelques centaines ».Et le journal de s'interroger : « ont-ils été envoyés à Kidal dans le cadre de la célébration de la fête de l'indépendance, dimanche dernier, ou en vue d'opérations à venir ? Plusieurs sources, tant au sein de l'armée que parmi les rebelles du CSP, estiment que leur objectif pourrait être de prendre Tinzaouatine, à la frontière algérienne, et de laver l'affront qu'ils y avaient subi fin juillet. À l'époque, rappelle Le Monde Afrique, les Forces armées maliennes et leurs supplétifs russes étaient tombés dans des embuscades des rebelles du CSP, puis des djihadistes du GSIM, affilié à Al-Qaida. Le bilan avait été sanglant : au moins 47 soldats maliens et 84 mercenaires de Wagner tués, d'après un communiqué du CSP. (…)Pour le colonel Goïta et ses alliés russes, la nécessité de remporter une victoire éclatante est d'autant plus urgente qu'il faut laver une autre humiliation : le double attentat de Bamako, mardi dernier, qui a fait au moins 70 morts et 200 blessés dans les rangs des forces de défense et de sécurité – soit l'un des pires bilans de ces dernières années ».La Guinée : « nouvelle plaque-tournante de la Françafrique » ?À lire également, cette fois dans Le Point Afrique, cette tribune de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo…Une tribune intitulée « la Françafrique à l'épreuve du Palais-Bourbon ? » Tierno Monénembo revient sur la situation de son pays, la Guinée, dirigée d'une main de fer par le général Mamadi Doumbouya, et sur l'initiative de ce député français, Aurélien Saintoul, qui demande une commission d'enquête sur les liens entre Paris et Conakry. « Pour la première fois, écrit l'écrivain guinéen, le Palais-Bourbon va, peut-être, jeter un œil sur ce qui se passe en Guinée. (…) Et pour cause, ce pays (…) est en passe de devenir la plaque tournante de la Françafrique. Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont jetés dans les bras de Poutine, (…) c'est en Guinée que celle-ci vient de réorienter ses réseaux dont on connaît, depuis Foccart, la redoutable efficacité en matière de coups tordus. Pour compenser la défection des Goïta, Tiani et autres Ibrahima Traoré, c'est sur le général Mamadi Doumbouya, l'homme fort de Conakry, que Macron a jeté son dévolu, sans même prendre la peine de revêtir le masque habituel de la démocratie et des droits de l'homme. Après avoir un moment boudé, pour la forme, le putschiste de Conakry, la France a très vite repris sa coopération, y compris, la coopération militaire. La junte guinéenne a pris cela comme la délivrance d'un blanc-seing ».Et, poursuit Tierno Monénembo, « la répression déjà sévère a pris une tournure qui rappelle les heures sombres de Sékou Touré (…). Curieusement, la France, “la patrie des droits de l'homme“, est restée de marbre devant ces atrocités, alors que l'ONU, les États-Unis, l'Allemagne, et la Grande-Bretagne les ont fermement condamnées. D'où la colère de notre député qui soupçonne un deal inavouable entre l'Élysée et le putschiste de Conakry ».Et l'écrivain guinéen de s'interroger : « sera-t-il entendu ? Les représentants du peuple de France se décideront-ils enfin à briser le tabou, à ouvrir à la démocratie les mornes alcôves de la Françafrique ? À nos yeux, rien n'est moins sûr (…). »
Il y a an un les militaires prenaient le pouvoir à Niamey au Niger. Des milliers de personnes ont célébré hier l'anniversaire de Coup d'Etat. Arrivés à pied ou à bord de bus mis à leur disposition, les participants se sont réunis au stade Seyni-Kountché. La "marche vers la souveraineté" est "inexorable", assure le général Tiani.
durée : 00:48:39 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, la Centrafrique et les prédateurs du groupe Wagner - réalisé par : Etienne BERTIN
durée : 02:29:01 - Les Matins - par : Guillaume Erner - .
durée : 00:48:39 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, la Centrafrique et les prédateurs du groupe Wagner - réalisé par : Etienne BERTIN
A la une de ce JTA, une énième tentative de coup d'état selon le gouvernement au Burkina Faso. Les autorités putchistes affirment avoir démanteler un réseau de déstabilisation du pays, nous décrypterons la situation avec Serge Daniel.
Poursuite des combats dans le nord du Mali avec une nouveauté cette semaine : c'est quasiment pour la première fois que ces combats entre l'armée malienne appuyés par les mercenaires du groupe Wagner et les mouvements armés ( CSP) se déroulent vers le nord-est dans une région en partie contrôlée par les ex-rebelles .
durée : 00:11:34 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Hier, Londres a annoncé la classification du groupe paramilitaire Wagner comme organisation terroriste. Cette décision intervient à peine plus de deux semaines après l'annonce de la mort de son chef Prigojine. - invités : Lou Osborn Enquêtrice, membre de "All Eyes on Wagner"
Ce soir, Jour J s'intéresse à la mort d'Evgueni Prigojine. Découvrez dès à présent un extrait de l'émission et rendez-vous ce soir à 20h sur RTL pour écouter la suite de ce nouveau numéro de "Jour J". "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité. Chaque jour, Flavie Flament explore les coulisses et les détails de l'info d'hier et d'aujourd'hui avec un témoin-expert. Une heure d'analyse et d'archives pour comprendre l'actualité avec recul et nuance.
Evgueni Prigojine, 62 ans, patron du Groupe Wagner, se trouvait à bord d'un avion privé qui s'est écrasé à environ 180 kilomètres au nord-ouest de Moscou. Il volait en direction de Saint-Pétersbourg. De quoi peut-on aujourd'hui être absolument certains ? Prigojine peut-il avoir été éliminé sur ordre de Vladimir Poutine ? Le Kremlin a-t-il du sang sur les mains ? "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité. Chaque jour, Flavie Flament explore les coulisses et les détails de l'info d'hier et d'aujourd'hui avec un témoin-expert. Une heure d'analyse et d'archives pour comprendre l'actualité avec recul et nuance.
durée : 00:08:59 - La Question du jour - par : Guillaume Erner - Evgueni Prigojine est très probablement mort mercredi 23 août au soir à bord de son avion qui s'est écrasé en Russie dans des conditions troubles. Avec la disparition de son chef et fondateur, que va devenir le groupe paramilitaire russe Wagner ? - invités : Benoît Vitkine Journaliste
durée : 00:15:07 - Journal de 12h30 - Au lendemain de la mort présumée d'Evgueni Prigojine (le patron du Groupe Wagner) dans un accident d'avion, beaucoup de questions subsistent entourant les circonstances et l'origine de ce crash.
En France, les influenceurs panafricains comptent de plus en plus d'adeptes sur les réseaux sociaux. Prônant une idéologie radicale anti-occidentale et souverainiste, certains d'entre eux revendiquent la paternité des changements de régime au Mali et au Burkina Faso. Un narratif proche de celui du Kremlin qui tente d'avancer ses pions sur le continent. France 24 dresse le portrait de deux influenceurs français qui semblent avoir pris fait et cause pour le président russe Vladimir Poutine.
Evguéni Prigojine serait en Russie et non pas en Biélorussie a affirmé Alexandre Loukachenko. Une perquisition a eu lieu à son domicile, dévoilée à la télévision russe. Sur le front ukrainien, un bombardement russe à Lviv dans l'ouest de l'Ukraine a fait 7 morts. Zelensky a rencontré Erdogan pour évoquer l'accord céréalier menacé par Moscou.
Le chef du Kremlin a-t-il repris la main? Est-il toujours maître à bord? Vladimir Poutine a affirmé, lors d'un sommet virtuel de l'Organisation de coopération de Shanghai le 4 juillet, que la Russie allait continuer de résister face aux sanctions et aux pressions extérieures. Sur le front ukrainien, le Kremlin a averti d'un possible "acte subversif" ukrainien aux "conséquences catastrophiques" à la centrale nucléaire de Zaporijjia. Volodymyr Zelensky évoque au contraire la préparation de Moscou à une "provocation" dans la centrale.
Après la rébellion avortée de Evgueni Prigojine, Vladimir Poutine tente de reprendre la main. Alors qu'Alexandre Loukachenko dit accueillir les troupes de Wagner et son chef en Biélorussie, le pouvoir en Russie se fissure-t-il ? Et que deviennent les différents généraux ?
Une frappe russe a détruit un restaurant dans la ville de Kramatorsk, seule grande agglomération de l'est de l'Ukraine encore contrôlée par Kiev. Elle a fait au moins 10 morts et 61 blessés. Selon la police ukrainienne, la Russie a tiré deux roquettes sol-air sur cette ville. Le Kremlin s'est défendu en affirmant ne frapper que des cibles militaires. Côté ukrainien, la contre-offensive continue avec la reprise de plusieurs villes dans le sud et du côté de Bakhmout.
Vladimir Poutine invite les soldats de Wagner à rejoindre l'armée russe, à partir pour la Biélorussie ou de rentrer chez eux.
durée : 00:41:55 - Un jour dans le monde - Après la tentative de rébellion du groupe Wagner en Russie, la présence en Afrique des mercenaires russes sera-t-elle remise en question ? Influent depuis des années dans de nombreux pays africains, les services sécuritaires de Wagner concurrencent désormais les opérations spéciales de l'ONU.
durée : 00:41:55 - Un jour dans le monde - Après la tentative de rébellion du groupe Wagner en Russie, la présence en Afrique des mercenaires russes sera-t-elle remise en question ? Influent depuis des années dans de nombreux pays africains, les services sécuritaires de Wagner concurrencent désormais les opérations spéciales de l'ONU.
Trois jours après la tentative de rébellion du chef de Wagner Evguéni Prigojine, le président russe Vladimir Poutine a pris la parole mardi à Moscou. Dans son discours, il a remercié l'armée et les services de sécurité d'avoir empêché une guerre civile ce week-end. Cette réunion s'est tenue en présence du ministre de la Défense Sergueï Choïgou mais en l'absence du chef d'état-major Valéri Guerassimov, les deux ennemis déclarés du chef de Wagner.
Tech, mode, sport, musique... Ils ont fondé un empire. Nous suivons leur actu. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pendant près de vingt-quatre heures, le monde a eu les yeux rivés sur la Russie. Des heures qui ont dû sembler durer une éternité pour le Kremlin, après qu'Evgueni Prigojine, le patron du Groupe Wagner, a lancé ses troupes contre Moscou après avoir pris le contrôle du quartier général des forces russes engagées en Ukraine à Rostov-sur-le-Don. Et au terme d'une négociation menée par Alexandre Loukachenko, le président biélorusse, et alors que les troupes de Wagner n'étaient qu'à 300 kilomètres de Moscou, Evgueni Prigojine a finalement fait volte face. Tentative de coup d'État avortée ou coup de pression réussi? Simple trahison ou stratégie pour peser contre ce pouvoir russe qu'il dénonce depuis quelques semaines? Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales. Références: –«Rébellion de Prigojine: la Russie au bord de l'effondrement politique», Phénix, Slate.fr, 25 juin 2023. Direction et production éditoriale: Christophe Carron Prise de son, montage et réalisation: Aurélie Rodrigues Présentation: Christophe Carron Musique: «True Messiah», DJ Freedem Si vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux. Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Le groupe paramilitaire Wagner va continuer d'opérer au Mali et en Centrafrique, a assuré lundi Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe. Il affirme en outre que la rébellion de cette organisation en Russie n'affectera pas la relation entre Moscou et ses alliés. Pour en parler, Thierry Vircoulon, chercheur associé Afrique à l'IFRI.
durée : 00:19:35 - Journal de 18h - Pour la première fois depuis l'échec de la rébellion armée du groupe Wagner, son chef prend la parole. Evgueni Prigojine assure qu'il ne voulait pas renverser le pouvoir, mais empêcher la destruction de Wagner, et protester contrer l'inefficacité du commandement militaire.
Ce lundi 26 juin, les forces du groupe paramilitaire Wagner, qui a mis un terme à leur rébellion, et sur la perception extérieure qu'on peut avoir de Moscou, ont été abordées par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Pauline Ducamp et Erwan Morice, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Au lendemain de la rébellion de Wagner, Evguéni Prigojine est sorti de son silence. Le chef du groupe paramilitaire russe affirme que l'objectif de son coup de force vers Moscou était d'empêcher la destruction de Wagner et non pas de renverser le pouvoir russe. De son côté, le président biélorusse a proposé des solutions pour permettre à Wagner de continuer d'opérer. Quel est l'impact de cette rébellion avortée sur le pouvoir de Vladimir Poutine et sur la guerre en Ukraine ?
durée : 00:19:35 - Journal de 18h - Pour la première fois depuis l'échec de la rébellion armée du groupe Wagner, son chef prend la parole. Evgueni Prigojine assure qu'il ne voulait pas renverser le pouvoir, mais empêcher la destruction de Wagner, et protester contrer l'inefficacité du commandement militaire.
Tous les samedis et dimanches soir, Pierre de Vilno reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 18h30 à 19h00.
durée : 00:14:40 - Journal de 12h30 - Le chef de la milice paramilitaire Wagner, Evgueni Prigojine, appelle à renverser le pouvoir militaire russe. En réaction, le chef du Kremlin l'accuse de "trahison".
Les Russes ont-ils repris Bakhmout, cette ville symbole de l'est de l'Ukraine? La réponse est oui, si l'on en croit Evgueni Prigojine, le chef du Groupe Wagner. Mais la réponse est aussi non, selon les déclarations du gouvernement ukrainien. Seule certitude: les troupes de Wagner partent et laissent la place à l'armée régulière russe. Le groupe paramilitaire a perdu près de 20.000 hommes sur le sol ukrainien, dont 10.000 étaient des prisonniers russes recrutés contre une remise en liberté, selon Prigojine. Evegueni Prigojine souffle le chaud et le froid au Kremlin, multipliant les critiques à l'endroit du ministre de la Défense Sergueï Choïgou, particulièrement après l'incursion de troupes russes pro-Ukraine et anti-Poutine dans l'oblast de Belgorod. Cette interminable guerre en Ukraine fragilise-t-elle Poutine? Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales. Direction et production éditoriale: Christophe Carron Prise de son, montage et réalisation: Aurélie Rodrigues Présentation: Christophe Carron Musique: «True Messiah», DJ Freedem Si vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux. Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Washington a sanctionné Ivan Maslov, dirigeant de Wagner au Mali. ll est accusé de chercher à se procurer des équipements militaires dans le pays en vue de les utiliser dans le conflit en Ukraine. Deux hauts gradés maliens sont aussi visés par les sanctions américaines après les événements de la ville de Moura, où plus de 500 civils auraient été tués l'an dernier selon un rapport de l'ONU.
Cette semaine en Turquie, Recep Tayyip Erdogan pourrait perdre la présidentielle face à son sérieux rival Kemal Kilicdaroglu. En Russie, Vladimir Poutine a célébré, le 9 mai, le jour de la Victoire. Au même moment à Kiev, Volodymyr Zelensky recevait Ursula von der Leyen pour la journée de l'Europe. Toujours en Ukraine, le chef du groupe Wagner accuse de nouveau l'armée russe de fuir le front de Bakhmout. Enfin, après 11 ans de rupture, l'Arabie Saoudite rétablit ses relations avec la Syrie.
Loin de la guerre d'Ukraine, la situation au Soudan remet sous les feux de la rampe les oppositions entre puissances. Des combats meurtriers mettent face à face, depuis plusieurs jours, deux clans militaires soudanais engagés dans une lutte pour le pouvoir. Les combats ont été déclenchés par les Forces de soutien rapide, une milice dirigée par le général Mohamed Hamdan Dogolo, plus connu sous le surnom de Hemetti. Hemetti est aussi lié à la société de mercenaires russes Wagner, avec laquelle il a des liens d'affaires. En face d'Hemetti, un autre général Abdel Fattah Al-Bourhane, le chef de l'armée régulière, d'abord installé au pouvoir lors de la mise à l'écart d'Omar Al-Bachir en 2019. Puis en 2021 avec le feu vert de l'Égypte de son ami le maréchal Al-Sissi. Le Général Al-Bourhane qui est, par ailleurs, soutenu par les États-Unis. Une situation d'opposition entre clans qui n'est pas sans rappeler entre autres situations ce que connaît la Libye. Le groupe WAGNER et l'Afrique. Regard avec nos invités : Thierry Vircoulon, coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique Centrale et Orientale de l'IFRI. Co-auteur d'un rapport intitulé « La Zone grise ? L'engagement militaire, mercenaire et criminel de la Russie en Afrique » du Global Initiative Against Transnational Organized Crime, février 2022. Mathieu Olivier, journaliste politique et d'investigation à Jeune Afrique. Auteur d'une enquête sur les affaires de Wagner en RCA et au Cameroun.
Fondé en 2014 par Evgueni Prigojine, le groupe Wagner commence son aventure africaine en décembre 2017 lorsque ses premiers hommes atterrissent à Bangui, en Centrafrique. En l'espace de quelques années seulement, le groupe russe s'est aussi implanté en Libye, au Soudan, à Madagascar et au Mali… Une expansion accompagnée d'accusations de violations des droits humains, de prédation économique et d'une redoutable offensive informationnelle au service de son narratif et de ses ambitions… « Quelle stratégie africaine pour le groupe Wagner ? », un Grand reportage de Franck Alexandre et François Mazet.
Alors que la situation semble figée dans l'est de l'Ukraine, le président ukrainien Volodymir Zelensky s'est rendu sur le front près de Kharkiv et Bakhmout, cette ville symbole qui résiste tant bien que mal aux assauts des forces russes et du Groupe Wagner. Sur le plan diplomatique, ce fut une semaine mouvementée avec la rencontre entre Vladimir Poutine et Xi Jinping à Moscou, le mandat d'arrêt contre le président russe lancé par la Cour pénale internationale et les déclarations du secrétaire d'État américain Antony Blinken. Ses déclarations ouvrent la porte à des négociations sur les nouvelles frontières ukrainiennes et donc, à la perte définitive de territoires pour Kiev. Du côté russe, le Groupe Wagner a du mal à prendre la ville de Bakhmout, et la tension semble monter entre son chef Evgueni Prigojine et le ministère de la Défense russe. Où en est la situation sur le terrain? Le Groupe Wagner est-il sur le point de se désengager? La rencontre entre les dirigeants russe et chinois marque-t-elle la fin de la neutralité bienveillante revendiquée jusqu'ici par la Chine? Et comment comprendre les propos d'Antony Blinken? Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales. Direction et production éditoriale: Christophe Carron Prise de son, montage et réalisation: Aurélie Rodrigues Présentation: Christophe Carron Musique: «True Messiah», DJ Freedem Si vous aimez Le monde devant so i , pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux. Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Le groupe paramilitaire Wagner cherche de nouveau à renforcer ses effectifs. Après avoir massivement enrôlé des détenus en échange de réductions de peine, le chef du groupe privé change de stratégie. Le 10 mars, il a rendu public l'ouverture de 58 centres de recrutement dans 42 villes de Russie, essentiellement des salles de sport qui ont pignon sur rue ou presque, comme dans ce club de boxe situé à une heure du centre de Moscou. De notre correspondante à Moscou, Au rez-de-chaussée, des bancs et des porte-manteaux. Y sont empilés en cette fin d'hiver, des écharpes, des bonnets, et des anoraks dont certains rose bonbon. Ce sont ceux des adolescents membres de ce club qui a aussi une section adulte. À l'étage, rieurs et curieux, garçons et filles attendent leur tour pour l'entrainement. On est ici bien loin des vidéos du patron du groupe Wagner haranguant des détenus dans une cour de prison, leur promettant, direct comme il l'est toujours, la mort ou l'amnistie après de bons et loyaux services dans ses troupes se battant en Ukraine. « Ce club fait des tests pour les volontaires qui veulent servir leur pays, dit Mikhaïl, colosse de deux mètres à la barbe bien taillée et aux larges épaules plantées devant un imposant ring coloré. On leur pose des questions, on vérifie le niveau d'entraînement physique, avec des pompes, des squats, de la course à pied, des exercices physiques élémentaires, personne n'a besoin de forcer. Vous le voyez d'ailleurs ici, c'est une salle de sport ordinaire, pour tout le monde. Un homme vient ici, et nous on vérifie juste s'il est en bonne santé et sans mauvaises habitudes comme la toxicomanie, l'alcoolisme, ou les activités criminelles. Vous savez, les gens ont tous des antécédents différents. Certains ont peut-être eu des membres cassés et vivent aujourd'hui avec des plaques de métal dans le corps. En somme, nous, nous vérifions qu'une personne est en bonne santé, qu'elle est saine à tout point de vue. » ► À lire aussi : Les soldats ukrainiens à l'école des drones « Il faut bien que quelques-uns le fassent » Pour tout cela, assure Mikhaïl, il lui faut entre 30 minutes et une heure d'entretien. À ses côtés Marat, qui se présente comme entraîneur de boxe. C'est tout ce qu'on saura de ces deux hommes qui on bien voulu accorder 20 minutes d'entretien à RFI au milieu de gants de boxe à l'allure presque flambant neuve. Le nom, l'adresse et le numéro de téléphone du club ont beau être publics depuis trois jours, les habitudes de silence du groupe paramilitaire ont la peau dure. Pas question non plus de faire la moindre photo, y compris du très reconnaissable drapeau Wagner disposé dans un coin de la salle. Et quand on demande pourquoi donner un coup de main à « l'orchestre » [surnom donné par ses membres à Wagner, NDLR], Mikhaïl se fait particulièrement laconique : « Il faut bien que quelques-uns le fassent. » Pourquoi avec Wagner ? : « Pourquoi pas ? » Marat est lui un peu plus bavard : « On leur assigne des tâches, et ils les accomplissent. Tout le monde le voit. Sur le terrain du conflit comme ailleurs dans le monde. » L'argument de l'efficacité, plus que celui des forces régulières russes dans ce que le Kremlin appelle toujours « l'opération spéciale en Ukraine », c'est celui qu'Evgueni Prigojine a toujours brandi. Directement sur sa chaîne personnelle Telegram ou via tout l'écosystème de médias affiliés qu'il a créé. Le conflit du fondateur de Wagner avec le ministère de la Défense est de plus en plus dur et visible mais Evgueni Prigojine a obtenu ce mardi 14 mars, le vote en troisième et dernière lecture d'une nouvelle loi qui n'attend plus que la signature du président Vladimir Poutine. Comme pour les soldats de l'armée régulière, tout ce qui est assimilé à une parole qui discrédite ses hommes sera punissable d'une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison. Combien d'hommes et en combien de temps Evgueni Prigojine espère-t-il enrôler sous sa bannière ? Le chef du groupe paramilitaire privé ne l'a pas précisé.
Le journal de l'Afrique consacre une édition spéciale au première anniversaire de la guerre en Ukraine et de ses conséquences sur le continent africain. Comment l'Afrique a t-elle géré ce conflit sur le plan diplomatique, économique, militaire ?
durée : 00:06:44 - Guerre en Ukraine : le groupe Wagner essaie-t-il de prendre le dessus sur l'armée russe ?
Les chefs de la diplomatie des trois pays d'Afrique de l'Ouest dirigés par des militaires issus de coups d'État - Mali, Guinée et Burkina Faso - se sont rencontrés, jeudi 9 février, à Ouagadougou. Ils ont appelé à la levée de leur suspension de la Cédéao et de l'Union africaine. Cette rencontre intervient après la visite au Mali du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a promis son aide "à la région sahélo-saharienne et même aux pays riverains du Golfe de Guinée".
C'est à Khartoum, au Soudan, que le chef de la diplomatie russe a terminé sa tournée africaine, après des escales au Mali et en Mauritanie. Sergueï Lavrov garantit aux pays du Sahel et du Golfe de Guinée le soutien de Moscou dans leur lutte contre le terrorisme. La Russie promet également d'intensifier son engagement sur le continent. Invité de cette édition, Adrien Poussou, ancien ministre centrafricain de la Communication, pense que l'Afrique n'a pas besoin de la Russie.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a promis, mardi 7 février, l'aide de Moscou aux pays du Sahel et du Golfe de Guinée face aux jihadistes. Il a également laissé présager une implication accrue en Afrique, confrontée selon lui aux "approches néocoloniales" des Occidentaux. La visite à Bamako est présentée par les deux parties comme une première "historique" de la part d'un chef de la diplomatie russe.
Ils viennent des régions de Ségou et de Mopti, dans le centre du Mali. Mais ils ont fui. Tout récemment. Plus de 620 000 Maliens sont actuellement déplacés internes ou réfugiés dans les pays voisins, selon les Nations unies. Après une période relativement stable, leur nombre a significativement augmenté au cours des derniers mois. Ces Maliens ont fui les persécutions jihadistes : celles du Jnim, notamment, lié à al-Qaïda. Ils ont également fui les exactions de l'armée malienne et de ses supplétifs russes, que Bamako continue de présenter comme de simples instructeurs, quand la plupart des pays africains, européens ou américains les désignent comme des mercenaires du Groupe Wagner. Ils ont fui, enfin, les violences des chasseurs traditionnels dozos, alliés des forces maliennes. Par mesure de sécurité, RFI a préservé l'anonymat de ces femmes et de ces hommes qui ont accepté de témoigner : leurs noms sont modifiés, certains détails éludés. «Mali: quand il ne reste que la fuite, récits de victimes». Réalisation: Ewa Piedel. Un Grand reportage de David Baché.