Podcasts about la guin

  • 56PODCASTS
  • 155EPISODES
  • 21mAVG DURATION
  • 1EPISODE EVERY OTHER WEEK
  • Apr 7, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about la guin

Latest podcast episodes about la guin

Grand reportage
Simandou: miracle ou mirage pour l'économie guinéenne?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 19:29


L'exploitation des immenses réserves de fer des monts du Simandou pourrait marquer un tournant décisif pour l'économie guinéenne. Estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, ces réserves font l'objet de discussions depuis trois décennies. Les autorités prévoient une entrée en production pour la fin de l'année 2025, présentant ce projet comme la vitrine de leur ambition économique. Face au manque de transparence, la population guinéenne, qui a connu les désillusions de l'exploitation de bauxite, oscille entre espoir et scepticisme. Sur le chantier du chemin de fer, la poussière et les boues envahissent les champs, rendant impossible toute culture. Mamoudou Youla, habitant du village de Sounganyia marche sur la terre craquelée qui a envahi sa rizière. « Tout ça, là, c'est le lieu de travail. Depuis que les sociétés minières sont arrivées il y a cinq ans, on ne travaille pas ici, rien, tout est gâté. », se lamente-t-il. Les dédommagements promis par les miniers ne suffisent pas à compenser les pertes subies par les agriculteurs. Mamaseta Camara, une autre habitante, exprime son désenchantement face aux promesses non tenues. « Quand les entreprises sont arrivées ici, j'étais contente, je me suis dit que c'était une opportunité pour nous. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. On subit de nombreux impacts. » Tout se fissure. Les murs des maisons, comme la confiance des habitants envers les sociétés.Il n'y aurait pas eu assez d'emploi pour les jeunes de Soungayah. La corruption autour du chantier est un autre sujet de préoccupation. « Quand vous allez sur le chantier pour du travail, il y a des intermédiaires qui vous demandent de l'argent. Environ 1 million et demi de francs guinéens », témoigne anonymement ce jeune homme. Il a le verbe haut et une profonde colère en lui. « À Conakry, on dit que nous sommes les boss. Qu'il y a un grand projet chez nous, le grand port de la Guinée, et donc qu'on est les rois, mais les gens ne savent pas ce qui se passe réellement ici. Pas d'emploi, pas d'eau, pas d'hôpital. J'en veux aux autorités guinéennes. Parce que depuis que le projet a commencé ici, personne ne s'est déplacé pour voir ce que nous traversons ici. Ils s'en foutent de nous ». Plus de 33 000 emplois ont déjà été créés sur le corridor, avançait Mamadi Doumbouya, le président de la transition, lors de ses derniers vœux à la nation.Des retombées XXL espérées pour l'économie guinéenneInitié en 1997, le projet Simandou a connu de nombreux rebondissements. D'abord attribués à Rio Tinto, les blocs 1 et 2 ont ensuite été confiés à BSGR, avant d'être réattribués à Winning Consortium Simandou en 2019, un partenariat sino-singapourien avec une participation guinéenne. Après le coup d'État en 2021, les travaux ont été interrompus par la junte. Puis, le géant de l'acier Baowu Steel a investi 6 milliards de dollars dans le projet, renforçant l'engagement de la Chine. Les espoirs sont énormes. Les autorités guinéennes misent sur des retombées économiques annuelles de 600 à 700 millions de dollars via des taxes et redevances. « Les ressources générées par les mines du projet Simandou et la transformation locale des minerais par la construction des raffineries nous ouvrent des perspectives heureuses d'avenir. », se réjouissait Mamadi Doumbouya. La construction d'une aciérie permettrait également de transformer une partie du fer sur place.« Nous osons espérer que cela soit la bonne cette fois, explique l'économiste Mohammed Camara. Pour un projet minier, l'important, c'est qu'est-ce qu'on en tire comme fiscalité, quels sont les impôts et taxes que ce projet va payer à l'État ? Il faut voir le projet sur du long terme et s'assurer de l'utilisation efficace des ressources. Le peu que l'on gagne, il faut l'investir où on peut impacter le plus. »Le « pont vers la prospérité » vanté par les autorités guinéennes n'est pas garanti. « Les autorités comptent beaucoup sur le Simandou parce que c'est un projet qui va doubler le produit intérieur brut du pays, mais attention, il ne faut pas croire que cela va régler tous les problèmes d'un seul coup », poursuit Mohammed Camara.Des contrats miniers toujours secretsD'autant qu'un doute subsiste sur les retombées économiques réelles. Les contrats signés entre l'État et les sociétés minières n'ont en effet pas été publiés. Ces trois conventions minières, ferroviaires et portuaires finalisées en 2023 ne sont connues que de quelques-uns dans le pays. « On se demande bien qui les a vues, c'est l'omerta la plus totale », témoigne un ancien proche du ministère des Mines.La publication des contrats est obligatoire selon le code minier guinéen. Or, ces conventions validées par la Cour suprême adoptées par le CNT – l'Assemblée nationale guinéenne – en février 2024 sont introuvables. Manque de transparence flagrant pour certains acteurs de la société civile. Incompréhension pour Oumar Totiya Barry de l'Observatoire des mines et métaux : « Officiellement, le Premier ministre parle de contrat stratégique, donc de secret d'État. Le ministre des Mines évoque le fait que le processus de négociation n'est pas terminé. Mais on sait quand même que ces documents sont passés au niveau du CNT et donc, que le processus est à son terme. On ne comprend pas pourquoi la Guinée ne rend pas encore public ces contrats. Cela aiderait aujourd'hui à améliorer le niveau de compréhension. »À lire aussiGuinée: de Sekou Touré à Mamadi Doumbouya, l'incroyable histoire du gisement de fer de SimandouMême du côté des sociétés minières, on peine à comprendre ce manque de transparence. Mais le gouvernement reste droit dans ses bottes sur cette question. « Quand on négocie avec quelqu'un, il y a toujours des clauses de confidentialité, explique le ministre du plan Ismaël Nabé. Nous sommes en train de discuter avec les partenaires industriels et on publiera au temps opportun. On renégocie parce que la Guinée était perdante. Nous sommes avec des partenaires et on doit avoir un commun accord, et respecter ce que l'on s'est dit. Si on est d'accord, ça sera publié. »Les éléments juridiques des conventions signées ont déjà été publiés dans un numéro spécial du Journal officiel qui n'a pas été rendu public, mais que RFI a pu se procurer. Certains y voient la preuve que tout est déjà négocié et que les autorités n'ont pas envie de dévoiler des contrats qui seraient défavorables à la Guinée. Un des négociateurs nous informe que la plupart des contrats de revente par lesquels les clients achètent le minerai produit ne sont pas encore signés. Le prix de revente du fer de Simandou – élément clé pour le calcul des recettes de l'État – ne serait pas fixé. Djiba Diakité, le président du comité stratégique de Simandou, a récemment expliqué dans une interview à Forbes Afrique que « si on mettait bout à bout tous les documents contractuels de Simandou... ça ferait 14 kilomètres ».Un train pour le minerai et pour les passagers ?La Guinée veut croire à la renaissance de son réseau ferroviaire grâce au gigantesque projet minier. Le gisement de fer, l'un des plus riches au monde, doit être relié au port de Moribayah par une ligne de chemin de fer de 650 kilomètres. Une infrastructure qui cristallise les espoirs de désenclavement de la Haute et Moyenne-Guinée. Pensée comme une double voie, cette ligne doit permettre non seulement l'acheminement du minerai vers la côte, mais aussi, à terme, le transport de marchandises et de passagers. « Le chemin de fer est multi-utilisateur. Une partie va servir aux miniers, une autre aux marchandises, mais aussi aux personnes. L'objectif est de développer plus de 2 000 km de voie ferrée dans le pays », déclare Ismaël Nabé, ministre du Plan à RFI.Cette ambition de désenclaver les régions agricoles, comme la zone de Kankan ou de N'zérékoré, suscite l'enthousiasme. Certains imaginent déjà des trains chargés d'ignames ou de bananes rejoindre plus facilement les marchés urbains. Mais sur le terrain, les observateurs sont plus prudents. « L'idée d'un train passager est séduisante, mais peu réaliste dans l'état actuel du tracé », estime Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire des mines et métaux. Selon lui, la ligne évite les grands centres urbains. « Il y a bien une quinzaine de gares prévues, mais elles sont souvent à des dizaines de kilomètres des villes. Madina Oula, par exemple, se trouve à plus de 80 km de Kindia. Pour Mamou, c'est le même problème avec la gare de Farenta. » En cause, une logique de tracé prioritairement industrielle. Le chemin de fer suit le chemin le plus court et le moins coûteux entre la mine et le port, au détriment d'une intégration fine au territoire. « Le mariage entre aménagement du territoire et conception du chemin de fer n'a pas suffisamment fonctionné », regrette Oumar Totiya Barry.À Kaloum, cœur battant de Conakry, certains commerçants restent sceptiques. Marqués par les promesses non tenues des précédents projets miniers, ils redoutent que Simandou ne soit qu'un mirage de plus. Dans les zones d'exploitation de la bauxite, comme à Boké, l'exploitation a certes rapporté des devises, mais elle a aussi laissé des séquelles : pollution de l'air, raréfaction de l'eau potable, routes dégradées. « Simandou, c'est du vent », tranche un commerçant, dénonçant une richesse qui ne profite toujours pas à la population. En attendant, Simandou creuse son sillon, porté par de grandes ambitions.

Afrique Économie
Guinée: comment ne pas reproduire, avec le fer de Simandou, les erreurs de la bauxite? [3/3]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 2:30


La Guinée, premier producteur mondial de bauxite, s'apprête à exploiter le fer grâce au gisement de Simandou, l'un des plus grands au monde, avec une production prévue à partir de fin 2025. Cependant, les inquiétudes persistent quant à la répétition des erreurs passées avec la bauxite, où l'exportation sans transformation locale a limité les revenus pour l'État. Cela suscite des interrogations sur les retombées réelles du projet Simandou pour l'économie et la population guinéenne. Dans l'arrière-boutique d'un commerçant de Conakry, les discussions sur le projet Simandou se font discrètes. Ce projet de mine de fer est central pour la junte au pouvoir, mais suscite des inquiétudes parmi la population locale. Un Guinéen d'une soixantaine d'années compare le scénario actuel à celui de l'extraction de la bauxite à Boké, dont l'essor s'est accéléré il y a une quinzaine d'années, sans améliorer significativement la vie des habitants.« Il y a presque une vingtaine de sociétés minières à Boké. Allez voir comment vit la population. Ils n'ont même pas d'eau propre, ni de maison solide, ni de route. Qu'est-ce que ça a rapporté ? Simandou, pour moi, c'est du vent » déclare ce commerçant, sceptique quant aux bénéfices réels du projet.Une aciérie annoncéeLes autorités guinéennes espèrent des rentrées fiscales annuelles entre 600 et 700 millions de dollars, mais les conventions minières restent secrètes, rendant difficile l'évaluation réelle des bénéfices. « Il faut avoir une capacité managériale très forte pour que ce projet ne souffre pas des mêmes maux que les projets miniers en cours de développement en Guinée, explique l'économiste Mohammed Camara. Il faut tirer les leçons des échecs des différentes conventions des mines, parce qu'on a compté sur ça depuis 60 ans, et voilà où nous en sommes aujourd'hui. On doit rectifier ça avec le Simandou pour qu'il tienne ses promesses. »La question de la transformation du minerai en Guinée est cruciale. Alors que la bauxite n'a toujours pas de raffinerie dans le nord du pays, le ministre du Plan, Ismaël Nabé, assure que le projet Simandou prévoit une aciérie pour transformer le fer localement : « Le premier pilier, c'est l'industrie et donc la transformation. Pas seulement les produits agricoles, mais sur les produits miniers. Ce sera le cas au niveau de la bauxite et au niveau du fer. La transformation industrielle, c'est l'objectif du chef de l'État. »Exportation massive vers la ChineAguibou Ly, directeur général d'IBS, une entreprise sous-traitante de Rio Tinto-Simfer, souligne que l'investissement dans la transformation locale est essentiel pour le projet : « Il a été clairement dit aux partenaires et aux différents investisseurs dans le secteur minier que l'investissement dans la transformation locale sera clé. C'est pourquoi, dans le projet Simandou, il y a pour la première fois une aciérie. Et aujourd'hui, le gouvernement pousse pour permettre aux sociétés dans le secteur de la bauxite d'aller vers la première étape de la chaîne de valeurs, qui est la production d'alumine. »Malgré ces ambitions, la majorité du fer de Simandou sera exportée vers la Chine, via l'entreprise Baowu Steel, qui a investi six milliards de dollars dans le projet. Cela soulève des questions sur les bénéfices réels pour la Guinée et les impacts environnementaux du projet. Les ONG ont déjà exprimé leurs inquiétudes quant à la déforestation et aux émissions de CO2 associées à l'exploitation minière.

Revue de presse Afrique
À la Une: la Guinée, disparitions et élections

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 4:09


D'un côté, un pouvoir militaire qui tente de se donner un vernis démocratique en annonçant des élections pour cette année…De l'autre, des journalistes et des acteurs de la société civile qui disparaissent…« Guinée : 8 mois déjà qu'ils ont disparu ! », s'exclame WakatSéra à Ouagadougou. « Que sont devenus Foniké Meneguè et Mamadou Billo Bah, ces deux cadres du Front national de défense de la Constitution ? Après leur enlèvement le 9 juillet dernier, sont-ils en prison ou déportés ailleurs ? Aux mains de qui se trouvent-ils ? (…) Que fait la justice (…) ? Autant d'interrogations qui taraudent les esprits en Guinée. Tous sont inquiets, le peuple guinéen dans son ensemble, et plus particulièrement les avocats des victimes, en passant par la société civile, et surtout, les épouses et les proches des disparus inscrits sur une liste qui, malheureusement, ne fait que s'allonger depuis la prise de pouvoir par la force du général Mamadi Doumbouya ».« Une vie derrière lui si jamais on lui arrachait la sienne… »L'écrivain guinéen Tierno Monénembo, farouche opposant à la junte militaire, laisse éclater sa colère dans les colonnes du site A Conakry Live : « de nombreux Guinéens se sont bousculés au baptême de la petite Kadiza Camara mardi dernier, au quartier Lambanyi de Conakry, les uns, la rage au poing, les autres, une prière à la bouche. Et pour cause, s'exclame-t-il, étouffant sous la misère et sous la répression, ne sachant plus à quel saint se vouer, ils perçoivent ce bébé comme un miracle, un messie, un pied-de-nez que le ciel adresse à la tyrannie de Mamadi Doumbouya. Kadiza Camara est la fille d'Habib Marouane Camara, précise l'écrivain guinéen, le dernier disparu de la série, celui du 3 décembre dernier et dont personne n'a revu la trace depuis. Bonté du sort, en tombant dans les mains de ses ravisseurs, le directeur du Révélateur, le journal le plus virulent contre le putschiste qui sévit à Conakry, savait qu'il plongeait dans les ténèbres mais qu'il disposait tout de même d'un superbe lot de consolation : son épouse se trouvait en état de famille avancé (ça se dit comme ça, en Guinée !). Il savait donc qu'il laisserait une vie derrière lui si jamais on lui arrachait la sienne, soupire Tierno Monénembo. Mort peut-être, mais dieu merci, père ! C'est à cela qu'il devait penser en occupant le énième maillon de la chaîne de cadavres et de kidnappés que Mamadi Doumbouya s'évertue à forger sous les yeux indifférents des grands prêtres de la démocratie et des droits de l'Homme ».Conakry conteste…Mercredi dernier, le premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, nommé en 2024 par les militaires au pouvoir, rejetait toute accusation concernant ces disparitions.Amadou Oury Bah « a assuré, pointe Le Monde Afrique, que « les enquêtes se poursuiv[aient]. Nous devons faire preuve de prudence et de sérénité dans les jugements hâtifs ». Dans le même temps, le Premier ministre guinéen a annoncé « le retour à l'ordre constitutionnel, avec l'organisation cette année du référendum [constitutionnel] et des élections présidentielles et législatives ».Et Le Monde Afrique de préciser que « des proches du chef de la junte poussent pour que Mamadi Doumbouya soit candidat à la présidentielle, même si ce dernier, à de multiples reprises, a affirmé qu'il ne se présenterait pas. La Charte de transition établie par la junte peu après le coup d'État impose qu'aucun membre de la junte du gouvernement et responsable des institutions républicaines ne se présente aux élections. Mais l'adoption d'une nouvelle Constitution pourrait faire sauter ce verrou ».Paris préoccupé…D'ailleurs, relève le site Guinée Matin, les membres fondateurs de la Coalition des Partis Politiques et Mouvements pour la Candidature de Mamadi Doumbouya, étaient réunis ce week-end.Objectif : « inciter le Président de la Transition à se présenter aux prochaines élections ».Pour sa part, pointe Guinée News, le principal parti d'opposition, l'UFDG, a décidé ce week-end, de maintenir son congrès prévu le mois prochain pour renouveler ses instances, et ce malgré la suspension judiciaire qui le frappe.Enfin, vendredi dernier, le ministère français des Affaires étrangères affirmait que « la France maintenait un dialogue exigeant avec la Guinée pour le retour rapide à l'ordre constitutionnel » tout en appelant à « des avancées concrètes ». Le Quai d'Orsay qui a aussi exprimé sa « préoccupation quant aux enlèvements et aux violences ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la Guinée, disparitions et élections

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 4:09


D'un côté, un pouvoir militaire qui tente de se donner un vernis démocratique en annonçant des élections pour cette année…De l'autre, des journalistes et des acteurs de la société civile qui disparaissent…« Guinée : 8 mois déjà qu'ils ont disparu ! », s'exclame WakatSéra à Ouagadougou. « Que sont devenus Foniké Meneguè et Mamadou Billo Bah, ces deux cadres du Front national de défense de la Constitution ? Après leur enlèvement le 9 juillet dernier, sont-ils en prison ou déportés ailleurs ? Aux mains de qui se trouvent-ils ? (…) Que fait la justice (…) ? Autant d'interrogations qui taraudent les esprits en Guinée. Tous sont inquiets, le peuple guinéen dans son ensemble, et plus particulièrement les avocats des victimes, en passant par la société civile, et surtout, les épouses et les proches des disparus inscrits sur une liste qui, malheureusement, ne fait que s'allonger depuis la prise de pouvoir par la force du général Mamadi Doumbouya ».« Une vie derrière lui si jamais on lui arrachait la sienne… »L'écrivain guinéen Tierno Monénembo, farouche opposant à la junte militaire, laisse éclater sa colère dans les colonnes du site A Conakry Live : « de nombreux Guinéens se sont bousculés au baptême de la petite Kadiza Camara mardi dernier, au quartier Lambanyi de Conakry, les uns, la rage au poing, les autres, une prière à la bouche. Et pour cause, s'exclame-t-il, étouffant sous la misère et sous la répression, ne sachant plus à quel saint se vouer, ils perçoivent ce bébé comme un miracle, un messie, un pied-de-nez que le ciel adresse à la tyrannie de Mamadi Doumbouya. Kadiza Camara est la fille d'Habib Marouane Camara, précise l'écrivain guinéen, le dernier disparu de la série, celui du 3 décembre dernier et dont personne n'a revu la trace depuis. Bonté du sort, en tombant dans les mains de ses ravisseurs, le directeur du Révélateur, le journal le plus virulent contre le putschiste qui sévit à Conakry, savait qu'il plongeait dans les ténèbres mais qu'il disposait tout de même d'un superbe lot de consolation : son épouse se trouvait en état de famille avancé (ça se dit comme ça, en Guinée !). Il savait donc qu'il laisserait une vie derrière lui si jamais on lui arrachait la sienne, soupire Tierno Monénembo. Mort peut-être, mais dieu merci, père ! C'est à cela qu'il devait penser en occupant le énième maillon de la chaîne de cadavres et de kidnappés que Mamadi Doumbouya s'évertue à forger sous les yeux indifférents des grands prêtres de la démocratie et des droits de l'Homme ».Conakry conteste…Mercredi dernier, le premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, nommé en 2024 par les militaires au pouvoir, rejetait toute accusation concernant ces disparitions.Amadou Oury Bah « a assuré, pointe Le Monde Afrique, que « les enquêtes se poursuiv[aient]. Nous devons faire preuve de prudence et de sérénité dans les jugements hâtifs ». Dans le même temps, le Premier ministre guinéen a annoncé « le retour à l'ordre constitutionnel, avec l'organisation cette année du référendum [constitutionnel] et des élections présidentielles et législatives ».Et Le Monde Afrique de préciser que « des proches du chef de la junte poussent pour que Mamadi Doumbouya soit candidat à la présidentielle, même si ce dernier, à de multiples reprises, a affirmé qu'il ne se présenterait pas. La Charte de transition établie par la junte peu après le coup d'État impose qu'aucun membre de la junte du gouvernement et responsable des institutions républicaines ne se présente aux élections. Mais l'adoption d'une nouvelle Constitution pourrait faire sauter ce verrou ».Paris préoccupé…D'ailleurs, relève le site Guinée Matin, les membres fondateurs de la Coalition des Partis Politiques et Mouvements pour la Candidature de Mamadi Doumbouya, étaient réunis ce week-end.Objectif : « inciter le Président de la Transition à se présenter aux prochaines élections ».Pour sa part, pointe Guinée News, le principal parti d'opposition, l'UFDG, a décidé ce week-end, de maintenir son congrès prévu le mois prochain pour renouveler ses instances, et ce malgré la suspension judiciaire qui le frappe.Enfin, vendredi dernier, le ministère français des Affaires étrangères affirmait que « la France maintenait un dialogue exigeant avec la Guinée pour le retour rapide à l'ordre constitutionnel » tout en appelant à « des avancées concrètes ». Le Quai d'Orsay qui a aussi exprimé sa « préoccupation quant aux enlèvements et aux violences ».

Radio AlterNantes FM
Focus Africa : Une histoire de la musique africaine (7)

Radio AlterNantes FM

Play Episode Listen Later Mar 8, 2025


Vu sur Focus Africa : Une histoire de la musique africaine (7) Une histoire de la musique africaine: La Guinée (2° partie) – La fin des années Sekou Touré. La musique une arme de propagande pour l‘indépendance du pays et l'éducation des populations Cet article provient de Radio AlterNantes FM

Afrique Économie
Avant la surconsommation du ramadan, la Guinée encadre certains prix alimentaires

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 2:15


Des prix plafonnés le temps du ramadan et du mois de carême sur les marchés guinéens. Viande, farine, riz... Une dizaine de produits seront subventionnés par l'État, et leurs prix seront ainsi encadrés pendant cette période où la consommation de denrées alimentaires augmentent dans le pays.  Sac de riz blanc à 290 000 francs guinéens, 50 kilos de farine à 350 000 francs, et carton de poulet entier à  210 000 francs. Dans les marchés de Conakry, les prix de certains produits vont baisser jusqu'à la fin du mois de juin, grâce à un effort financier de l'État, explique le directeur du Commerce intérieur et de la concurrence, Mohamed Traoré : « L'État perd jusqu'à 67 millions de dollars par an parce qu'il renonce à ses droits sur l'importation de ces denrées. Donc, nous voulons être sûrs que ces efforts de l'État se répercutent sur les prix pratiqués sur les marchés, pour que le client final puisse être soulagé. »Des tarifs peu respectés, des contrôles renforcésProblème : ces prix plafonnés ne sont pas toujours respectés par certains commerçants qui profitent de la baisse chez les grossistes sans la répercuter sur leurs étals, aux dépens des consommateurs. Les contrôles seront donc renforcés.« Il y a encore des personnes de mauvaise volonté, des personnes qui prennent ces produits subventionnés, les envoient soit en dehors de la Guinée, soit spéculent sur ces produits sur le marché intérieur, détaille le colonel Cheick Gadiri Condé directeur général par intérim des douanes. Nous allons partir en guerre contre ces personnes. Tous les services douaniers vont redoubler d'ardeur et de vigilance pour que ces produits-là atteignent les consommateurs du marché guinéen. »« Des prix discriminatoires »Un plafonnement qui n'est pas le même entre Conakry et le reste du pays, où les prix de ventes varient selon le transport. « Injuste » selon M'Bany Sidibé président de l'Union pour la défense des consommateurs de Guinée qui n'est pas satisfait du protocole d'accord : « Ce sont des prix discriminatoires. Il y a ceux du Grand Conakry et ceux de l'intérieur du pays. L'État devrait faire en sorte que les prix soient uniformes sur la totalité du territoire national. Si les consommateurs de Conakry sont désormais supérieurs aux consommateurs de l'intérieur, c'est très grave. »Pour éviter un trop grand décalage entre les différentes localités, l'association de consommateurs demande à l'État de retravailler sur les marges de distribution, et pas seulement sur celle des recettes douanières.

Radio AlterNantes FM
Focus Africa : Une histoire de la musique africaine (5)

Radio AlterNantes FM

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025


Vu sur Focus Africa : Une histoire de la musique africaine (5) Une histoire de la musique africaine :  La Guinée (1° partie) – De la fin des années 1960 à la fin des années 1970 la Guinée va durablement influencer la musique de tous les pays limitrophes, rayonnant dans toute l'Afrique de l'Ouest et bien au delà. Cet article provient de Radio AlterNantes FM

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Guinée : vers un glissement des élections ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 20:00


La Guinée se dirige-t-elle vers un nouveau report de la fin de la transition ? Ousmane Gaoual Diallo, le porte-parole du gouvernement, a laissé entendre que toutes les élections ne pourront pas se tenir cette année. Pourtant, dans son discours du Nouvel An, le général Mamadi Doumbouya avait annoncé un référendum et des élections générales en 2025. 

vers guin la guin mamadi doumbouya
Journal des sports Afrique
Football : la Guinée retrouve son championnat national

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 3:16


Trois mois après la date prévue, en raison de questions financières en suspens, le championnat guinéen démarre vraiment ce 9 janvier.

Revue de presse Afrique
À la Une: la Guinée sous tension…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 4:00


Manifestation avant-hier lundi à Conakry des forces vives de Guinée, condamnation hier à 2 ans de prison de l'opposant Aliou Bah : la situation socio-politique se crispe en Guinée.« Reconnu coupable d'offense au chef de l'Etat, Aliou Bah a donc été condamné à deux ans ferme hier par le tribunal de première instance de Kaloum, pointe le site AfricaGuinée. Mais la bataille est loin d'être terminée, s'exclame-t-il. Car les avocats du président du parti Mouvement Démocratique Libéral rejettent cette décision. Maître Pépé Antoine Lamah et ses confrères annoncent une procédure d'appel pour casser la sentence. “Au terme de ce procès de la honte, le tribunal de ce siège vient de nous jeter à la figure cette triste décision, dénoncent-ils. C'est une journée triste pour la liberté d'expression, c'est un coup dur pour la démocratie guinéenne, c'est une véritable régression dans le processus d'édification de l'État de droit. »Avant-hier, donc, rapporte le site AConakry Live, « une partie du grand Conakry, notamment l'axe Le Prince, a vibré au rythme de la manifestation des Forces vives de Guinée », avec comme mot d'ordre :  le départ de la junte et la mise en place d'une transition civile.« En dépit du caractère pacifique de la manifestation, les agents des Forces de Défense et de Sécurité ont trouvé le moyen de faire usage de leurs armes à feu, déplorent les organisateurs, tuant ainsi un jeune du nom de Mamadou Bailo Sidibé et blessant plusieurs autres par balles.Il y a eu aussi de nombreuses arrestations ciblées de responsables de l'UFDG et de centaines de jeunes gens, dont la plupart sont des mineurs. »Engagements non tenus…« Guinée : Mamadi Doumbouya face à une contestation grandissante », constate le site Sahel Tribune à Bamako. Depuis deux jours, précise-t-il, « la Guinée est plongée dans une spirale de contestations massives à l'appel des Forces vives de Guinée, cette coalition d'opposition regroupant partis politiques et organisations de la société civile. Il est reproché au général Doumbouya de ne pas respecter les engagements pris auprès de la CEDEAO pour une transition démocratique. La promesse initiale de restituer le pouvoir aux civils d'ici le 31 décembre dernier s'est heurtée à l'absence de calendrier électoral clair. Cette situation exacerbe les frustrations d'une population en quête de stabilité politique et économique, mais qui se retrouve confrontée à un régime perçu comme autoritaire. »Commentaire du site malien : « la crise guinéenne prouve que le pouvoir ne peut se maintenir indéfiniment sans ancrage populaire. L'avenir de la Guinée dépendra de la capacité de ses dirigeants à répondre aux aspirations d'un peuple fatigué des promesses non tenues, mais déterminé à façonner son destin. »Jean-Marie Le Pen : un « racisme décomplexé »A la Une également : la mort de Jean-Marie Le Pen vue d'Afrique…Avec des commentaires cinglants…« Le raciste s'en est allé », titre ainsi Le Pays au Burkina Faso. « Le Pen n'avait jamais caché son aversion pour les Noirs qu'il accusait d'être à l'origine de tous les malheurs de la France. (…) L'une de ses trouvailles pour réduire la démographie galopante en Afrique avait été d'encourager la propagation de l'épidémie d'Ebola : “Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois“, avait-il lancé, provoquant un tollé général. »« Le “Menhir breton“ du FN n'aimait pas les Africains ! », renchérit le quotidien Aujourd'hui.« Jean-Marie Le Pen, soixante ans d'un racisme décomplexé », insiste Jeune Afrique qui dresse un « florilège nauséabond » des propos racistes, antisémites ou homophobes du fondateur du Front national.« Autant d'outrances dont Jean-Marie Le Pen usait et abusait, pointe le site panafricain, pour exister médiatiquement, tout en donnant à voir le réel fondement idéologique du FN. Et qui ont ouvert la voie à une libération du discours raciste en France. »En tout cas, relève le site Afrik.com, « l'héritage de Jean-Marie Le Pen, aussi contesté et controversé soit-il, continue de marquer la France et l'Europe. Les tensions liées à l'immigration et à l'identité nationale continueront de nourrir les débats politiques. Et les idées qu'il a portées résonnent dans une large part du débat public, jusqu'en Afrique, où le nationalisme et le rejet de l'immigration prennent parfois des formes similaires. »

Revue de presse Afrique
À la Une: la Guinée sous tension…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 4:00


Manifestation avant-hier lundi à Conakry des forces vives de Guinée, condamnation hier à 2 ans de prison de l'opposant Aliou Bah : la situation socio-politique se crispe en Guinée.« Reconnu coupable d'offense au chef de l'Etat, Aliou Bah a donc été condamné à deux ans ferme hier par le tribunal de première instance de Kaloum, pointe le site AfricaGuinée. Mais la bataille est loin d'être terminée, s'exclame-t-il. Car les avocats du président du parti Mouvement Démocratique Libéral rejettent cette décision. Maître Pépé Antoine Lamah et ses confrères annoncent une procédure d'appel pour casser la sentence. “Au terme de ce procès de la honte, le tribunal de ce siège vient de nous jeter à la figure cette triste décision, dénoncent-ils. C'est une journée triste pour la liberté d'expression, c'est un coup dur pour la démocratie guinéenne, c'est une véritable régression dans le processus d'édification de l'État de droit. »Avant-hier, donc, rapporte le site AConakry Live, « une partie du grand Conakry, notamment l'axe Le Prince, a vibré au rythme de la manifestation des Forces vives de Guinée », avec comme mot d'ordre :  le départ de la junte et la mise en place d'une transition civile.« En dépit du caractère pacifique de la manifestation, les agents des Forces de Défense et de Sécurité ont trouvé le moyen de faire usage de leurs armes à feu, déplorent les organisateurs, tuant ainsi un jeune du nom de Mamadou Bailo Sidibé et blessant plusieurs autres par balles.Il y a eu aussi de nombreuses arrestations ciblées de responsables de l'UFDG et de centaines de jeunes gens, dont la plupart sont des mineurs. »Engagements non tenus…« Guinée : Mamadi Doumbouya face à une contestation grandissante », constate le site Sahel Tribune à Bamako. Depuis deux jours, précise-t-il, « la Guinée est plongée dans une spirale de contestations massives à l'appel des Forces vives de Guinée, cette coalition d'opposition regroupant partis politiques et organisations de la société civile. Il est reproché au général Doumbouya de ne pas respecter les engagements pris auprès de la CEDEAO pour une transition démocratique. La promesse initiale de restituer le pouvoir aux civils d'ici le 31 décembre dernier s'est heurtée à l'absence de calendrier électoral clair. Cette situation exacerbe les frustrations d'une population en quête de stabilité politique et économique, mais qui se retrouve confrontée à un régime perçu comme autoritaire. »Commentaire du site malien : « la crise guinéenne prouve que le pouvoir ne peut se maintenir indéfiniment sans ancrage populaire. L'avenir de la Guinée dépendra de la capacité de ses dirigeants à répondre aux aspirations d'un peuple fatigué des promesses non tenues, mais déterminé à façonner son destin. »Jean-Marie Le Pen : un « racisme décomplexé »A la Une également : la mort de Jean-Marie Le Pen vue d'Afrique…Avec des commentaires cinglants…« Le raciste s'en est allé », titre ainsi Le Pays au Burkina Faso. « Le Pen n'avait jamais caché son aversion pour les Noirs qu'il accusait d'être à l'origine de tous les malheurs de la France. (…) L'une de ses trouvailles pour réduire la démographie galopante en Afrique avait été d'encourager la propagation de l'épidémie d'Ebola : “Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois“, avait-il lancé, provoquant un tollé général. »« Le “Menhir breton“ du FN n'aimait pas les Africains ! », renchérit le quotidien Aujourd'hui.« Jean-Marie Le Pen, soixante ans d'un racisme décomplexé », insiste Jeune Afrique qui dresse un « florilège nauséabond » des propos racistes, antisémites ou homophobes du fondateur du Front national.« Autant d'outrances dont Jean-Marie Le Pen usait et abusait, pointe le site panafricain, pour exister médiatiquement, tout en donnant à voir le réel fondement idéologique du FN. Et qui ont ouvert la voie à une libération du discours raciste en France. »En tout cas, relève le site Afrik.com, « l'héritage de Jean-Marie Le Pen, aussi contesté et controversé soit-il, continue de marquer la France et l'Europe. Les tensions liées à l'immigration et à l'identité nationale continueront de nourrir les débats politiques. Et les idées qu'il a portées résonnent dans une large part du débat public, jusqu'en Afrique, où le nationalisme et le rejet de l'immigration prennent parfois des formes similaires. »

Journal des sports Afrique
CAF AWARDS : Serhou Guirassy soutenu par toute la Guinée

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Dec 13, 2024 3:41


Alors que les CAF Awards se tiendront lundi à Marrakech, les cinq finalistes au Ballon d'Or africain attendent le verdict. Parmi eux, Serhou Guirassy le Guinéen espère décrocher le titre de meilleur joueur africain de l'année, et la Guinée rêve avec lui.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : Choguel Maïga limogé après avoir critiqué la junte au pouvoir

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 22, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le limogeage du Premier ministre malien Choguel Maïga, l'élimination de la Guinée par la Tanzanie lors des qualifications pour la CAN 2025 et l'endommagement de câbles sous-marins en mer Baltique. Mali : le Premier ministre Choguel Maïga démis par la junte Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga a été démis de ses fonctions après avoir critiqué la junte au pouvoir. Quelle était sa stratégie sachant qu'il risquait d'être limogé ? Risque-t-il des sanctions judiciaires ? Abdoulaye Maïga a été nommé Premier ministre à sa place. Pourquoi le choix s'est-il porté sur lui ?   Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Guinée : le Syli national ne se qualifie pas pour la CAN 2025 La Guinée a perdu contre la Tanzanie et rate la qualification pour la CAN 2025. Pourquoi le nouveau sélectionneur Michel Dessuyer a-t-il échoué, après avoir remplacé Kaba Diawara en septembre dernier ? Y a-t-il un manque de cohésion entre le coach et ses joueurs ?  Avec Sofiane Amazian, journaliste au service des sports de RFI. Mer Baltique : la Russie accusée d'avoir saboté des câbles sous-marins Deux câbles sous-marins européens de télécommunications ont été endommagés en mer Baltique. Plusieurs pays dont la France ont rapidement pointé un sabotage opéré par le Kremlin. Quelles preuves avancent-ils ? Quels intérêts la Russie peut-elle avoir en menant ce type d'opération ? Avec Michael Delaunay, chercheur en Sciences politiques à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, spécialiste des câbles sous-marins dans les régions arctiques.Comme chaque vendredi, la chronique « Un œil sur les réseaux ». Jessica Taïeb revient sur un sujet d'actualité qui a fait réagir les internautes. Cette semaine, retour sur le divorce entre Choguel Maïga, l'ex-Premier ministre de transition au Mali et les militaires au pouvoir. Mais aussi sur la nomination d'Abdoulaye Maïga, nouveau chef du gouvernement malien. 

Radio foot internationale
Éliminatoires CAN 2025 : désillusion pour la Guinée, éliminée par la Tanzanie

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 48:30


Radio Foot 16h10-21h10 T.U avec au sommaire : - Éliminatoires CAN 2025, 21 qualifiés, il reste 3  tickets à prendre pour le Maroc. ; - Trophée des champions, Abidjan ne verra pas PSG/Monaco. ; - « R9 » bientôt à la tête de la confédération brésilienne ? - Éliminatoires CAN 2025, 21 qualifiés, il reste 3 tickets à prendre pour le Maroc. Groupe H, rendez-vous décisif pour la Guinée en Tanzanie, il manque encore un point aux joueurs de Michel Dussuyer ! Groupe D, ça passe pour les Guépards, (0-0) en Libye. Après le

Radio Foot Internationale
Éliminatoires CAN 2025 : désillusion pour la Guinée, éliminée par la Tanzanie

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 48:30


Radio Foot 16h10-21h10 T.U avec au sommaire : - Éliminatoires CAN 2025, 21 qualifiés, il reste 3  tickets à prendre pour le Maroc. ; - Trophée des champions, Abidjan ne verra pas PSG/Monaco. ; - « R9 » bientôt à la tête de la confédération brésilienne ? - Éliminatoires CAN 2025, 21 qualifiés, il reste 3 tickets à prendre pour le Maroc. Groupe H, rendez-vous décisif pour la Guinée en Tanzanie, il manque encore un point aux joueurs de Michel Dussuyer ! Groupe D, ça passe pour les Guépards, (0-0) en Libye. Après le

Radio foot internationale
Éliminatoires CAN 2025 : le Mali et les Comores qualifiés

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 48:30


Radio Foot 16h10 T.U rediff 21h10 T.U. Au cœur des débats aujourd'hui : - Ligue des Nations, fin des matches de poule. ; - Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie.  - Ligue des Nations, fin des matches de poule. Ligue A groupe 2, les Bleus font le boulot à San Siro. Méconnaissable face à Israël jeudi (14 novembre 2024), la bande à Deschamps a obtenu sa revanche du match aller perdu à domicile contre l'Italie, le 6 septembre 2024. Victoire et 1ère place au classement à la différence de buts. Un succès forgé sur une réussite totale sur coups de pied arrêtés. L'équipe de France est-elle meilleure lorsqu'elle est au pied du mur ? Ils connaitront vendredi leur adversaire pour les ¼ de finale de la compétition en mars prochain. Rabiot et Digne, 50 sélections chacun, buteurs de la soirée lombarde. La Squadra Azzurra a mal démarré, est vite revenue au score et a mieux terminé, mais doit se contenter de la 2è place. - Les satisfactions : Koné, Digne, Guendouzi, ont-ils profité de la « réoxygénation ? » voulue par le sélectionneur ? - 2024, année compliquée pour Deschamps, reste à régler les soucis de créativité. -- La Belgique défaite par Israël en Hongrie. 2è revers d'affilée pour les Diables Rouges qui s'étaient déjà inclinés face à l'Italie. Tedesco a dû faire face à de nombreuses absences, son 11 devra disputer un barrage pour se maintenir dans l'élite. Le coach italo-allemand peut-il se maintenir ?- Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie. Groupe F : le match nul du Ghana à Luanda ne suffit pas aux Black Stars qui ne verront pas le Maroc. - Les Comores de retour en phase finale, les Cœlacanthes ont remporté leur duel face à la Gambie à Berkane. - La Guinée jouera une « finale » contre la Tanzanie demain (19 novembre 2024) à Dar es Salaam. Le Syli National s'en est remis à son attaquant vedette Serhou Guirassy.Avec Hugo Moissonnier : Philippe Doucet, Naïm Moniolle et Patrick Juillard. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires CAN 2025 : le Mali et les Comores qualifiés

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 48:30


Radio Foot 16h10 T.U rediff 21h10 T.U. Au cœur des débats aujourd'hui : - Ligue des Nations, fin des matches de poule. ; - Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie.  - Ligue des Nations, fin des matches de poule. Ligue A groupe 2, les Bleus font le boulot à San Siro. Méconnaissable face à Israël jeudi (14 novembre 2024), la bande à Deschamps a obtenu sa revanche du match aller perdu à domicile contre l'Italie, le 6 septembre 2024. Victoire et 1ère place au classement à la différence de buts. Un succès forgé sur une réussite totale sur coups de pied arrêtés. L'équipe de France est-elle meilleure lorsqu'elle est au pied du mur ? Ils connaitront vendredi leur adversaire pour les ¼ de finale de la compétition en mars prochain. Rabiot et Digne, 50 sélections chacun, buteurs de la soirée lombarde. La Squadra Azzurra a mal démarré, est vite revenue au score et a mieux terminé, mais doit se contenter de la 2è place. - Les satisfactions : Koné, Digne, Guendouzi, ont-ils profité de la « réoxygénation ? » voulue par le sélectionneur ? - 2024, année compliquée pour Deschamps, reste à régler les soucis de créativité. -- La Belgique défaite par Israël en Hongrie. 2è revers d'affilée pour les Diables Rouges qui s'étaient déjà inclinés face à l'Italie. Tedesco a dû faire face à de nombreuses absences, son 11 devra disputer un barrage pour se maintenir dans l'élite. Le coach italo-allemand peut-il se maintenir ?- Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie. Groupe F : le match nul du Ghana à Luanda ne suffit pas aux Black Stars qui ne verront pas le Maroc. - Les Comores de retour en phase finale, les Cœlacanthes ont remporté leur duel face à la Gambie à Berkane. - La Guinée jouera une « finale » contre la Tanzanie demain (19 novembre 2024) à Dar es Salaam. Le Syli National s'en est remis à son attaquant vedette Serhou Guirassy.Avec Hugo Moissonnier : Philippe Doucet, Naïm Moniolle et Patrick Juillard. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.

Journal des sports Afrique
CAN 2025: Serhou Guirassy rapproche la Guinée de la qualification

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Nov 17, 2024 3:42


Auteur du but libérateur en fin de match, l'avant-centre Serhou Guirassy a offert une victoire importante à la Guinée face à la RD Congo (1-0) à Abidjan. Déjà qualifiés, les Léopards concèdent leur première défaite dans ces éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations.

Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 48:30


Au sommaire du Café des Sports du 15 novembre 2024 RFI / France 24 : - Ligue des Nations ; - Qualifications pour la CAN 2025 ; - Mondial 2026 : Zone Amérique du Sud ; - Les Cartons de la semaine. Ligue des Nations- La qualification terne des Bleus !- L'Italie va-t-elle malmener l'équipe de France ce dimanche (17 novembre 2024)?Qualifications pour la CAN 2025- Le tableau se remplit- La Guinée garde espoir ! Mondial 2026 : Zone Amérique du Sud- Messi et Vinícius : l'attitude Bad Boy Les Cartons de la semaine- Retour sur les temps forts de la semaine avec les vidéos envoyées par nos téléspectateurs. Pour en débattre autour d'Olivier Pron, nos consultants du jour Rémy Ngono, Xavier Barret et Yoro Mangara et Frédéric Suteau ( qui attend vos remarques en direct sur le faceboolive)– Chef d'édition David Fintzel – TCR audio et vidéo : Laurent Salerno, Souheil Khedir et Yann Bourdelas

Radio Foot Internationale
Le Café des Sports

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 48:30


Au sommaire du Café des Sports du 15 novembre 2024 RFI / France 24 : - Ligue des Nations ; - Qualifications pour la CAN 2025 ; - Mondial 2026 : Zone Amérique du Sud ; - Les Cartons de la semaine. Ligue des Nations- La qualification terne des Bleus !- L'Italie va-t-elle malmener l'équipe de France ce dimanche (17 novembre 2024)?Qualifications pour la CAN 2025- Le tableau se remplit- La Guinée garde espoir ! Mondial 2026 : Zone Amérique du Sud- Messi et Vinícius : l'attitude Bad Boy Les Cartons de la semaine- Retour sur les temps forts de la semaine avec les vidéos envoyées par nos téléspectateurs. Pour en débattre autour d'Olivier Pron, nos consultants du jour Rémy Ngono, Xavier Barret et Yoro Mangara et Frédéric Suteau ( qui attend vos remarques en direct sur le faceboolive)– Chef d'édition David Fintzel – TCR audio et vidéo : Laurent Salerno, Souheil Khedir et Yann Bourdelas

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Projet Simandou 2040 : la Guinée est amie avec tout le monde, affirme son ministre Ismaël Nabé

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 2, 2024 59:07


Ministre du Plan et de la Coopération internationale de la République de Guinée, Ismaël Nabé est notre Grand Invité de l'économie. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Quentin Velluet (Jeune Afrique), cet ingénieur télécom formé en Malaisie, entré au gouvernement au début de l'année 2024, défend une vision multilatéraliste de la politique économique de son pays dont la transition est dirigée par la junte militaire du Général Mamadi Doumbouya, président de la République. L'émission est à découvrir en vidéo en cliquant iciSon credo : conclure des contrats avec tous les partenaires possibles, qu'ils soient chinois, russes, américains ou européens. Au cœur du projet : le gigantesque gisement de fer Simandou (sud-est de la Guinée), promesse de revenus substantiels qui, selon le ministre, bénéficieront à l'ensemble de l'économie nationale. Simandou 2040, basé sur cinq piliers, se veut un programme de développement économique social et durable.Au cours de cet entretien enregistré dans les studios vidéo de RFI, Ismaël Nabé fait le tour des grandes thématiques du moment : financement de l'extraction minière, défi énergétique et climatique, transition politique en Guinée, relations avec le Sénégal et les pays de l'AES, réintégration dans la Cédéao et la francophonie, relations avec le FMI et la Banque mondiale, travaux de reconstruction après la catastrophe de décembre 2023 : l'explosion d'un dépôt de carburant à Conakry

Éco d'ici éco d'ailleurs
Projet Simandou 2040 : la Guinée est amie avec tout le monde, affirme son ministre Ismaël Nabé

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 2, 2024 59:07


Ministre du Plan et de la Coopération internationale de la République de Guinée, Ismaël Nabé est notre Grand Invité de l'économie. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Quentin Velluet (Jeune Afrique), cet ingénieur télécom formé en Malaisie, entré au gouvernement au début de l'année 2024, défend une vision multilatéraliste de la politique économique de son pays dont la transition est dirigée par la junte militaire du Général Mamadi Doumbouya, président de la République. Son crédo : conclure des contrats avec tous les partenaires possibles, qu'ils soient chinois, russes, américains ou européens. Au cœur du projet : le gigantesque gisement de fer Simandou (sud-est de la Guinée), promesse de revenus substantiels qui, selon le ministre, bénéficieront à l'ensemble de l'économie nationale. Simandou 2040, basé sur cinq piliers, se veut un programme de développement économique social et durable.Au cours de cet entretien enregistré dans les studios vidéo de RFI, Ismaël Nabé fait le tour des grandes thématiques du moment : financement de l'extraction minière, défi énergétique et climatique, transition politique en Guinée, relations avec le Sénégal et les pays de l'AES, réintégration dans la Cédéao et la francophonie, relations avec le FMI et la Banque mondiale, travaux de reconstruction après la catastrophe de décembre 2023 : l'explosion d'un dépôt de carburant à Conakry

Revue de presse Afrique
À la Une: pour une meilleure gouvernance en Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 24, 2024 4:15


« Les Africains sont de plus en plus exigeants vis-à-vis de leurs gouvernants : ce que révèle le dernier rapport de la fondation Mo Ibrahim », pointe Jeune Afrique. « Peu de progrès sur la gouvernance, une insécurité croissante et l'État de droit qui recule dans de nombreux pays. Le rapport dresse un portrait peu flatteur des avancées sur le continent au cours des dix dernières années. Pour près de la moitié des pays d'Afrique, le niveau de gouvernance globale est même à un niveau inférieur, en 2023, que celui qu'ils affichaient en 2014. (…) Comment expliquer une telle “stagnation“ du continent ? » Réponse de Jeune Afrique : « en premier lieu, par la détérioration des indicateurs liés à la sécurité et à l'État de droit (-1,6 point depuis 2014), qui tire vers le bas les chiffres globaux, alors que, dans de nombreux autres critères étudiés, des progrès notables ont été enregistrés », principalement « au niveau des infrastructures, de la parité femmes-hommes ainsi que dans le domaine de la santé. »Attentes supplémentaires…En fait, pointe le site panafricain, « les Africains se montrent de plus en plus critiques envers leurs gouvernants. C'est la grande surprise de ce rapport : il relève un décalage important entre ce que donnent à voir les données agrégées sur la situation réelle, et la perception qu'en ont les citoyens. “Les progrès réels effectivement réalisés ont suscité des attentes supplémentaires, et ainsi alimenté les déceptions“, analyse Nathalie Delapalme, directrice exécutive de la Fondation Mo Ibrahim. »Point positif, malgré tout, analyse encore Jeune Afrique, « en gagnant en qualité de vie, en voyant la liberté d'expression et de la presse progresser, même difficilement, les sociétés africaines ont ouvert une brèche, celle de l'exigence. Et Nathalie Delapalme de mettre en garde contre les discours populistes ou les promesses inatteignables : “les attentes déçues engendrent frustrations et colères, dit-elle, qui nourrissent instabilité et conflits“. »Bons et mauvais élèves…Alors au tableau d'honneur de ce rapport : « les Seychelles se distinguent en occupant la première place du classement, relève Afrik.com. Le pays a réalisé des avancées notables dans des domaines comme l'éducation, la santé et l'égalité hommes-femmes. Il devance ainsi l'île Maurice, qui était longtemps en tête. D'autres nations comme la Gambie, la Somalie et la Sierra Leone ont également enregistré des progrès significatifs. »A contrario, poursuit Afrik.com, ce rapport de la fondation Mo Ibrahim « souligne des régressions importantes dans des pays tels que les Comores, le Mali, la Tunisie, le Burkina Faso, ou encore la Guinée. Ces États sont confrontés à des défis majeurs, exacerbés par des coups d'État militaires et des conflits internes. Le Soudan, le Soudan du Sud et l'Éthiopie sont cités comme des exemples de pays où les conflits ont aggravé la situation au cours de la dernière décennie. »La Guinée : 42ème sur 54…Exemple donc : la Guinée… « La Guinée parmi les mauvais élèves », soupire le site d'information Guinée Matin. « 42ème sur 54. C'est le rang que nous occupons dans le rapport Mo Ibrahim », avec « une gouvernance marquée par une insécurité galopante, de multiples violations des droits de l'homme (enlèvements, tueries, restrictions des libertés et droits individuels et collectifs…), un recul de la démocratie, la corruption, des détournements de deniers publics, etc. (…) La Guinée, déplore encore Guinée Matin, fait partie des onze pays d'Afrique qui suivent (toujours d'après ce rapport) une “tendance inquiétante de détérioration” sur les dix dernières années. »Le fardeau de la detteEnfin on revient à Afrik.com qui pointe l'inquiétude de la fondation Mo Ibrahim « quant à la “camisole de force financière“ qui étouffe les pays africains. »En effet, précise le site, « le poids de la dette limite la capacité des gouvernements à investir dans les secteurs vitaux comme la santé, l'éducation et les infrastructures. Par ailleurs, la montée des régimes autoritaires, notamment en Afrique de l'Ouest et Centrale, compromet la stabilité politique. Elle rend les réformes plus difficiles à mettre en œuvre. »Toutefois, pointe encore Afrik.com, « malgré le tableau général sombre, Mo Ibrahim reste optimiste quant à l'avenir du continent, en grande partie grâce à la jeunesse africaine. Il estime que les jeunes sont mieux informés, plus entrepreneurs et déterminés à changer les choses. Ce dynamisme pourrait être la clé pour surmonter les obstacles actuels et redynamiser la gouvernance en Afrique. »

Radio foot internationale
Éliminatoires CAN 2025 4è journée : 4 nouveaux qualifiés !

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 48:30


Au sommaire de Radio Foot internationale ce mercredi à 16h10-21h10 T.U. : - Suite des éliminatoires CAN 2025. ; - La course pour le Mondial 2026 en Amérique du Sud  : Leo Messi en pleine forme ; - Ligue des Nations, l'Espagne souveraine ! - Suite des éliminatoires CAN 20258 qualifiés, 8 éliminés, des nations proches du but, d'autre au bord du précipice. La RDC n'a pas traîné, et les Léopards n'ont toujours pas pris de but ! Côté sénégalais, Sadio Mané a permis d'obtenir le billet sénégalais pour le Maroc à Lilongwe. Autre cador qui ne perd pas de temps, l'Égypte ! Des Pharaons avec une défense de fer, qui sortent vainqueurs de la double confrontation avec les Mourabitounes. Sans faute aussi pour l'Angola. - La Guinée de Michel Dussuyer s'est remise à l'endroit ! Serhou Guirassy redoutablement efficace face aux Antilopes Walya ! - Groupe F : les Black Stars pâlissent ! Les quadruples vainqueurs du tournoi, battus par le Soudan, désormais à 3 points des Crocodiles, mieux placé pour obtenir le 2è sésame. Le Ghana va-t-il rater le rendez-vous pour la 1ère fois depuis 20 ans ?- La course pour le Mondial 2026 en Amérique du Sud : Leo Messi en pleine formeTriplé et passes décisives pour une Pulga retrouvée et devant son public. L'Argentine a éparpillé la Bolivie 6-0 au Monumental ! - 112 buts pour le natif de Rosario, désormais à 21 buts derrière Cristiano Ronaldo avec le Portugal. - L'Uruguay piétine, encore un nul, cette fois-ci face à l'Équateur. Y a-t-il un souci avec Bielsa ? - Le Brésil souffle ! La Seleção au coude à coude avec la Celeste. 6 buts en 2 rencontres qui font du bien. Des Auriverdes enfin lancés ?- Ligue des Nations, l'Espagne souveraine !La Roja ira elle aussi en ¼. Les tenants du trophée et récents Champions d'Europe se débrouillent très bien sans Yamal, Rodri et Williams ! Capitaine Morata, souvent ciblé par les médias espagnols, a assuré et inscrit le but du break face à la Serbie. Score final 3-0. Un nouveau succès, qui arrêtera la « Selección ? »Avec Annie Gasnier aujourd'hui, Dominique Baillif, Frank Simon et Chérif Ghemmour. Technique/réalisation : Diego Tenorio. -- Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires CAN 2025 4è journée : 4 nouveaux qualifiés !

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 48:30


Au sommaire de Radio Foot internationale ce mercredi à 16h10-21h10 T.U. : - Suite des éliminatoires CAN 2025. ; - La course pour le Mondial 2026 en Amérique du Sud  : Leo Messi en pleine forme ; - Ligue des Nations, l'Espagne souveraine ! - Suite des éliminatoires CAN 20258 qualifiés, 8 éliminés, des nations proches du but, d'autre au bord du précipice. La RDC n'a pas traîné, et les Léopards n'ont toujours pas pris de but ! Côté sénégalais, Sadio Mané a permis d'obtenir le billet sénégalais pour le Maroc à Lilongwe. Autre cador qui ne perd pas de temps, l'Égypte ! Des Pharaons avec une défense de fer, qui sortent vainqueurs de la double confrontation avec les Mourabitounes. Sans faute aussi pour l'Angola. - La Guinée de Michel Dussuyer s'est remise à l'endroit ! Serhou Guirassy redoutablement efficace face aux Antilopes Walya ! - Groupe F : les Black Stars pâlissent ! Les quadruples vainqueurs du tournoi, battus par le Soudan, désormais à 3 points des Crocodiles, mieux placé pour obtenir le 2è sésame. Le Ghana va-t-il rater le rendez-vous pour la 1ère fois depuis 20 ans ?- La course pour le Mondial 2026 en Amérique du Sud : Leo Messi en pleine formeTriplé et passes décisives pour une Pulga retrouvée et devant son public. L'Argentine a éparpillé la Bolivie 6-0 au Monumental ! - 112 buts pour le natif de Rosario, désormais à 21 buts derrière Cristiano Ronaldo avec le Portugal. - L'Uruguay piétine, encore un nul, cette fois-ci face à l'Équateur. Y a-t-il un souci avec Bielsa ? - Le Brésil souffle ! La Seleção au coude à coude avec la Celeste. 6 buts en 2 rencontres qui font du bien. Des Auriverdes enfin lancés ?- Ligue des Nations, l'Espagne souveraine !La Roja ira elle aussi en ¼. Les tenants du trophée et récents Champions d'Europe se débrouillent très bien sans Yamal, Rodri et Williams ! Capitaine Morata, souvent ciblé par les médias espagnols, a assuré et inscrit le but du break face à la Serbie. Score final 3-0. Un nouveau succès, qui arrêtera la « Selección ? »Avec Annie Gasnier aujourd'hui, Dominique Baillif, Frank Simon et Chérif Ghemmour. Technique/réalisation : Diego Tenorio. -- Pierre Guérin.

Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 11, 2024 48:30


Au sommaire du Café des Sports ce vendredi à 16h10 TU et 21h10 TU RFI et France 24 : - Éliminatoires CAN 2025 ; - Ligue des Nations ; -  Adios Andrés Iniesta ; - Les cartons de la semaine. Éliminatoires CAN 2025 :- Les Léopards enchaînent- La Guinée en dangerLigue des Nations :- Les Bleus sérieux- Les Anglais au tapis- Haaland, le Roi Viking !Adios Andrés Iniesta :- Un magicien à la retraiteLes Cartons de la semaineDe nos auditeurs et des consultants.Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Rémy Ngono, Xavier Barret et Franck Simon — Chef d'édition : David Fintzel — TCR audio et vidéo : Laurent Salerno et Yann Bourdelas / Steven Helsly.

Radio Foot Internationale
Le Café des Sports

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Oct 11, 2024 48:30


Au sommaire du Café des Sports ce vendredi à 16h10 TU et 21h10 TU RFI et France 24 : - Éliminatoires CAN 2025 ; - Ligue des Nations ; -  Adios Andrés Iniesta ; - Les cartons de la semaine. Éliminatoires CAN 2025 :- Les Léopards enchaînent- La Guinée en dangerLigue des Nations :- Les Bleus sérieux- Les Anglais au tapis- Haaland, le Roi Viking !Adios Andrés Iniesta :- Un magicien à la retraiteLes Cartons de la semaineDe nos auditeurs et des consultants.Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Rémy Ngono, Xavier Barret et Franck Simon — Chef d'édition : David Fintzel — TCR audio et vidéo : Laurent Salerno et Yann Bourdelas / Steven Helsly.

Journal de l'Afrique
66ᵉ anniversaire de l'indépendance de la Guinée : Mamadi Doumbouya appelle au "patriotisme"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 2, 2024 14:17


Ce mercredi se tenait une grande parade militaire pour le 66e anniversaire de l'indépendance en Guinée. Les forces de sécurité ont défilé toute la matinée à Conakry. Le général Mamadi Doumbouya, l'homme fort du pays a pris la parole la veille de l'évènement et appelle au "patriotisme". Il n'a ni parlé de la transition, ni officialisé sa candidature pour la prochaine présidentielle dans le pays. La correspondance de Malick Diakité à Conakry.

Revue de presse Afrique
À la Une: bruits de bottes au Nord-Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 24, 2024 4:06


À l'occasion des célébrations du 64e anniversaire de l'indépendance du Mali, dimanche, le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta est sorti de son silence… Il s'est exprimé pour la première fois depuis les attaques du GSIM, mardi dernier, à l'École de la Gendarmerie et à l'aéroport Modibo-Keita, près de Bamako. D'après lui, « ces attaques mettent en lumière les actes désespérés des groupes armés qui avaient pour seul objectif de saper le moral des troupes et de briser l'élan de solidarité du peuple malien autour des Famas, les Forces armées maliennes. » Et le président de la Transition a aussi « assuré le peuple malien et celui de l'AES que ce fléau serait combattu avec la plus grande détermination pour la paix dans les 3 États ».Des propos largement repris ce matin par la presse bamakoise, notamment par le site Maliweb.Laver l'affront de TinzaouatineEt justement, l'heure est apparemment à la contre-attaque…D'après Le Monde Afrique, deux importants convois de l'armée malienne sont arrivés ces derniers jours à Kidal, dans le nord du Mali, en provenance de Gao. Au total, une centaine de véhicules, dont une vingtaine de blindés.« À bord de ces convois, des soldats maliens et des mercenaires russes du Groupe Wagner, précise Le Monde Afrique. Leur nombre, difficile à estimer, serait de quelques centaines ».Et le journal de s'interroger : « ont-ils été envoyés à Kidal dans le cadre de la célébration de la fête de l'indépendance, dimanche dernier, ou en vue d'opérations à venir ? Plusieurs sources, tant au sein de l'armée que parmi les rebelles du CSP, estiment que leur objectif pourrait être de prendre Tinzaouatine, à la frontière algérienne, et de laver l'affront qu'ils y avaient subi fin juillet. À l'époque, rappelle Le Monde Afrique, les Forces armées maliennes et leurs supplétifs russes étaient tombés dans des embuscades des rebelles du CSP, puis des djihadistes du GSIM, affilié à Al-Qaida. Le bilan avait été sanglant : au moins 47 soldats maliens et 84 mercenaires de Wagner tués, d'après un communiqué du CSP. (…)Pour le colonel Goïta et ses alliés russes, la nécessité de remporter une victoire éclatante est d'autant plus urgente qu'il faut laver une autre humiliation : le double attentat de Bamako, mardi dernier, qui a fait au moins 70 morts et 200 blessés dans les rangs des forces de défense et de sécurité – soit l'un des pires bilans de ces dernières années ».La Guinée : « nouvelle plaque-tournante de la Françafrique » ?À lire également, cette fois dans Le Point Afrique, cette tribune de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo…Une tribune intitulée « la Françafrique à l'épreuve du Palais-Bourbon ? » Tierno Monénembo revient sur la situation de son pays, la Guinée, dirigée d'une main de fer par le général Mamadi Doumbouya, et sur l'initiative de ce député français, Aurélien Saintoul, qui demande une commission d'enquête sur les liens entre Paris et Conakry.       « Pour la première fois, écrit l'écrivain guinéen, le Palais-Bourbon va, peut-être, jeter un œil sur ce qui se passe en Guinée. (…) Et pour cause, ce pays (…) est en passe de devenir la plaque tournante de la Françafrique. Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont jetés dans les bras de Poutine, (…) c'est en Guinée que celle-ci vient de réorienter ses réseaux dont on connaît, depuis Foccart, la redoutable efficacité en matière de coups tordus. Pour compenser la défection des Goïta, Tiani et autres Ibrahima Traoré, c'est sur le général Mamadi Doumbouya, l'homme fort de Conakry, que Macron a jeté son dévolu, sans même prendre la peine de revêtir le masque habituel de la démocratie et des droits de l'homme. Après avoir un moment boudé, pour la forme, le putschiste de Conakry, la France a très vite repris sa coopération, y compris, la coopération militaire. La junte guinéenne a pris cela comme la délivrance d'un blanc-seing ».Et, poursuit Tierno Monénembo, « la répression déjà sévère a pris une tournure qui rappelle les heures sombres de Sékou Touré (…). Curieusement, la France, “la patrie des droits de l'homme“, est restée de marbre devant ces atrocités, alors que l'ONU, les États-Unis, l'Allemagne, et la Grande-Bretagne les ont fermement condamnées. D'où la colère de notre député qui soupçonne un deal inavouable entre l'Élysée et le putschiste de Conakry ».Et l'écrivain guinéen de s'interroger : « sera-t-il entendu ? Les représentants du peuple de France se décideront-ils enfin à briser le tabou, à ouvrir à la démocratie les mornes alcôves de la Françafrique ? À nos yeux, rien n'est moins sûr (…). »

Invité Afrique
Vers une extradition de Claude Pivi en Guinée? «J'ai confiance en les autorités libériennes», répond le chef du CNT

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 19, 2024 10:09


Il était le fugitif le plus recherché de Guinée. Après plusieurs mois de cavale, le colonel Claude Pivi a été arrêté au Liberia. Selon une source, des négociations seraient déjà en cours entre les autorités guinéennes et libériennes concernant son éventuelle extradition, souhaitée par Conakry. Sur le sujet, le président du Conseil national de la transition, le médecin Dansa Kourouma se dit confiant au micro de Christophe Boisbouvier. Il s'exprime aussi sur le régime militaire du général Mamadi Doumbouya qui s'apprête à faire adopter une nouvelle Constitution par référendum, le fait qu'aucune date ne soit encore fixée pour ce scrutin et que personne ne sache si le général Doumbouya sera candidat ou non à la présidentielle qui suivra. RFI : On a appris hier l'arrestation du colonel Claude Pivi qui était en cavale depuis 10 mois, est-ce qu'il préparait un coup ?Dansa Kourouma : D'après les informations, la Guinée courait des risques sérieux d'insécurité le long de sa frontière avec le Liberia. Ces informations nous ont été rapportées par l'intermédiaire de nos amis qui vivent au Liberia.Qu'est-ce que va devenir le colonel Pivi, maintenant qu'il est prisonnier au Liberia ?C'est le mettre, tout simplement, à la disposition de la justice guinéenne, pour qu'il puisse purger sa peine.Mais êtes-vous certain que les autorités du Libéria vont accepter de l'extrader ?Le Libéria est un État de droit et j'ai confiance aux autorités libériennes.Dansa Kourouma, le Conseil national de la transition que vous présidez vient de présenter l'avant-projet de la future Constitution. Quelles sont les principales nouveautés ?La première innovation, c'est l'affirmation de l'identité guinéenne, notamment l'enseignement des langues nationales et la traduction des actes officiels de l'État dans les langues nationales, pour plus de compréhension de la loi. L'autre innovation qui est extrêmement importante, nous avons souscrit, cette fois-ci, à un Parlement bicaméral. La Guinée, depuis l'indépendance, a connu un Parlement monocaméral, une seule chambre.Une Assemblée nationale ?Une Assemblée nationale.  Aujourd'hui, l'avant-projet propose au peuple de Guinée, à sa demande d'ailleurs, un Sénat qui est composé de personnalités élues par les membres des conseils régionaux et les membres des conseils locaux. C'est à dire l'inclusion de la diversité ethnique dans la conduite de l'action politique. C'est pourquoi le Sénat devient le garant de la participation équitable des régions dans la conduite de l'action publique.Docteur Dansa Kourouma, dans la Charte de transition qui régit le pays depuis le coup d'État de septembre 2021, il est écrit, article 46, que le président de cette transition ne peut pas faire acte de candidature aux élections nationales qui marqueront la fin de la transition. Pourquoi cet article ne figure-t-il pas dans votre avant-projet ?La charte de la transition était un acte transitoire, la Constitution est une loi suprême ou une loi fondamentale qui va régir la vie politique, sociale, économique de la Guinée, les 30 années ou les 50 années à venir. Aucune constitution n'a mentionné des catégories de personnes qui ne peuvent faire acte de candidature à une élection. C'est pourquoi, pour respecter le caractère général, le caractère impersonnel et intemporel de la Constitution, nous n'avons pas voulu rentrer dans ces détails.Alors l'article 46 de la Charte de transition sur la non-candidature des militaires du CNRD, c'est un article intangible. Du coup, l'opposition dit que cet article n'est pas de nature à individualiser la Constitution et qu'il peut au contraire, s'il est introduit dans l'avant-projet, rendre effectif le respect des dispositions proclamées intangibles dans la Charte de transition ?Le caractère général, le caractère impersonnel… Une constitution est une norme juridique suprême. Nous ne pouvons pas inventer un précédent en matière d'écriture des normes constitutionnelles.Pour l'opposant Cellou Dalein Diallo, il ne fait plus aucun doute que le général Doumbouya va être candidat. Est-ce que, de fait, l'absence de cet article 46 de la Charte dans votre avant-projet, ça ne préfigure pas une candidature à venir du chef de la transition ?Jusqu' à preuve du contraire, nous n'avons vu aucun acte de la part du général par rapport à : pour ou contre sa candidature.En tout cas, rien ne s'oppose à ce qu'il soit candidat désormais ?En règle générale, une constitution n'établit pas une liste de personnes qui peuvent être candidates ou pas.À plusieurs reprises, les militaires du CNRD se sont engagés à ce que la transition prenne fin le 31 décembre prochain. Mais ce référendum constitutionnel aura-t-il lieu avant le 31 décembre ?En tout cas, toutes les conditions sont réunies pour que le référendum soit possible d'ici le 31 décembre.Le 9 juillet dernier, les deux grandes figures de la société civile et du FNDC, Messieurs Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah, ont été enlevées à Conakry par des militaires. Est-ce que vous avez de leurs nouvelles ?Je ne peux pas vous donner de nouvelles ou d'informations officielles sur eux, mais ce qui est important et ce que je peux dire avec certitude, c'est que les autorités judiciaires sont vent debout pour pouvoir trouver des indices sur ces deux compatriotes. Et le procureur général auprès du Parquet de Conakry a déjà fait un communiqué là-dessus et a instruit des officiers de police judiciaire à enquêter pour trouver les traces et les indices de nos deux compatriotes. Ils ne sont pas deux, il y a d'autres compatriotes qui sont dans la même situation.Leurs familles n'ont aucun accès à eux, personne ne peut les voir, personne ne sait où ils sont. Est ce qu'on n'est pas dans la plus grande illégalité ?Écoutez, nous souhaitons que nos deux compatriotes rentrent à la maison, sains et saufs. À lire aussiGuinée: le colonel Claude Pivi, condamné par contumace pour le massacre du 28-Septembre, a été arrêté au LiberiaÀ lire aussiLa Guinée dévoile son projet de Constitution limitant le pouvoir du président à deux mandats

Couleurs tropicales
L'Histoire de la Guinée et de ses artistes cultes

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Aug 7, 2024 48:30


Claudy Siar revient sur quelques épisodes marquants de l'Histoire de la Guinée. Nous serons au coeur de la vie politique et ce aux rythmes des musiques cultes de la Guinée d'hier. (Rediffusion) Retrouvez notre playlist sur Deezer. Le Bembeya Jazz - Doni doniLes Amazones de Guinée - Samba (live)Mory Kanté - Yéyé yékéKanté Manfila - Maïmouna DiabyBalla et ses balladins - PauletteSory Kandia Kouyaté - ConakryDjeli Moussa Diawara - YasimikaKamaldine - G'bilenKeletigui et ses tambourinis - BébéSekouba Bambino - Famou (dance remix)Baba Djan - Touba fama kéElie Kamano - La route est barrée

Couleurs tropicales
L'Histoire de la Guinée et de ses artistes cultes

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Aug 7, 2024 48:30


Claudy Siar revient sur quelques épisodes marquants de l'Histoire de la Guinée. Nous serons au coeur de la vie politique et ce aux rythmes des musiques cultes de la Guinée d'hier. (Rediffusion) Retrouvez notre playlist sur Deezer. Le Bembeya Jazz - Doni doniLes Amazones de Guinée - Samba (live)Mory Kanté - Yéyé yékéKanté Manfila - Maïmouna DiabyBalla et ses balladins - PauletteSory Kandia Kouyaté - ConakryDjeli Moussa Diawara - YasimikaKamaldine - G'bilenKeletigui et ses tambourinis - BébéSekouba Bambino - Famou (dance remix)Baba Djan - Touba fama kéElie Kamano - La route est barrée

Revue de presse Afrique
À la Une: les espoirs africains aux Jeux olympiques de Paris

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 26, 2024 3:21


Les JO de Paris ne font pas encore les gros titres dans la presse continentale. Il faudra sans doute attendre les premières médailles africaines pour susciter plus d'enthousiasme. Mais on parle tout de même des JO dans Sénéplus, par exemple. Le site d'info sénégalais titre sur « la montée d'adrénaline », « la fièvre monte crescendo à Paris (...) alors qu'une centaine de chefs d'État et de gouvernement devrait assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques sur les bords de la Seine ». « Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye sera aux côtés de son homologue français Emmanuel Macron et d'autres chefs d'État et de gouvernement lors de cette cérémonie », ajoute Sénéplus.Chance« Les Africains pourront-ils relever le pari de… Paris 2024 ? » s'interroge, un brin ironique, WakatSera, qui ne table pas sur les chefs d'État pour mettre de l'ambiance : « En dehors des formules diplomatiques et des paroles obséquieuses, qui seront de mise à l'ouverture des Jeux ce vendredi, tout se jouera sur le terrain de la compétition », nous dit le site d'information burkinabé, « les Africains, de plus en plus déterminés à jouer dans la cour des grands, joueront crânement leurs chances, sur tous les terrains ». Mais Wakatsera ne s'illusionne pas pour autant et s'interroge encore : « le sport, bien que faisant appel à un minimum de facteur chance, n'étant point le domaine des miracles, les Africains auront-ils réellement l'opportunité de briller de mille feux ? Rien n'est moins sûr pour les athlètes qui vivent et s'entraînent sur un continent noir, où, en dehors de pays comme le Maroc, l'Égypte, l'Afrique du Sud et l'Algérie, les infrastructures et les techniciens de qualité sont une espèce rare, voire inexistante ».À lire aussiJO 2024: «une moyenne de 50 médailles» attendue pour les athlètes africainsBalle au piedLes premiers résultats sont tombés, avant même la cérémonie d'ouverture. Avec en football, « la Guinée qui rate ses débuts aux jeux Olympiques », écrit Aminata. La Guinée battue 2 à 1 par la Nouvelle-Zélande, mercredi. « Un match que l'équipe guinéenne devait gagner pour faire le plein de confiance avant de défier les gros de sa poule, les États-Unis et la France ». « Mais c'est le contraire qui s'est produit pour les hommes de Kaba Diawara, fébriles défensivement et peu efficaces devant les buts adverses », regrette Aminata. PionnièreLa Guinée encore avec cet article d' Afrik.com sur l'archère Fatoumata Sylla, « une pionnière guinéenne aux JO ». « Avec son parcours exceptionnel, cette jeune femme de 23 ans a pour ambition non seulement de viser la cible avec précision, mais aussi d'inspirer une nouvelle génération de sportives dans son pays d'origine », nous explique Afrik.com qui retrace son parcours : « Fatoumata Sylla a commencé son aventure sportive au stade du 28-Septembre de Conakry. Abandonnant basket et handball, elle s'est concentrée sur le tir à l'arc, une discipline peu pratiquée en Guinée ». « Au-delà de la compétition », ajoute le site d'information africain. « Fatoumata Sylla espère que son parcours ouvrira des portes pour les jeunes filles de Conakry et de toute la Guinée. Elle veut leur montrer qu'avec du travail et de la détermination, elles peuvent atteindre des sommets insoupçonnés ».À lire aussiJO 2024: la Guinée, le Mali, l'Égypte et le Maroc rêvent d'or au foot► Retrouvez le programme complet (calendrier, résultats,...) sur rfi.fr

Revue de presse Afrique
À la Une: la répression meurtrière des manifestations au Kenya

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 4:00


« Devaient-ils mourir ? » s'interroge en Une, Nation qui publie 8 petites photos de manifestants tués mercredi. « La plupart d'entre eux étaient jeunes, âgés de 17 à 35 ans », précise le journal kenyan.« Sous la cendre couve toujours le feu », titre de son côté, l'Observateur Paalga qui se demande « ce que nous réserve cette journée de vendredi et les jours suivants », et rappelle que « le casus belli de ces journées insurrectionnelles est le projet de loi des finances prévoyant de nouvelles taxes touchant notamment les produits de première nécessité ». « Ce qui ne devait pas arriver est arrivé », poursuit le quotidien burkinabè : « les manifestants ont forcé les dispositifs sécuritaires pour envahir le Parlement et les forces de l'ordre ont tiré dans le tas. Le bilan de 22 morts et les centaines de blessés ont convaincu le gouvernement Ruto de retirer le contesté projet de loi budgétaire ». Mais « cela suffira-t-il à calmer la rue kényane ? », demande l'Observateur Paalga, qui précise « qu'hier jeudi, des jeunes sont descendus de nouveau dans la rue, notamment dans les quartiers réputés être des bastions de l'opposition dans la capitale. Mais ils étaient nettement moins nombreux ». Il faut dire que l'armée a montré ses muscles. Le journal The Standard souligne que « les Forces kényanes de défense ont fait une démonstration de puissance blindée sans précédent, à Nairobi ». Ce qui, note le journal kényan, « marque une rupture significative avec la tradition, puisque la police kényane a jusqu'à présent toujours géré les manifestations sans intervention militaire ».90 eurosDans la presse africaine également ce matin, le coût d'un visa pour venir en Europe. C'est Maliweb qui publie cet article réalisé avec des chiffres fourni notamment par l'Observateur de l'Union européenne, un site d'information à but non lucratif. Maliweb avance ainsi que les Africains ont « perdu en 2023, plus de 37 milliards de francs CFA dans des demandes de visa Schengen rejetées ». Chaque demande coûte en effet 90 euros, qui ne sont pas remboursés en cas de refus. Maliweb a fait le décompte pays par pays : « les ressortissants algériens ont perdu 13,3 millions d'euros. Viennent ensuite les Marocains et les Égyptiens. Le pays au plus grand taux de refus sont les Comores, avec 61% de demandes refusées. La Guinée-Bissau, le Ghana, le Mali, la Guinée et le Soudan figurent également dans le flop-10, ironise Maliweb ». « Tous ont reçu des réponses négatives dans une proportion dépassant les 40 % ». Et le site d'information insiste sur le cas du Mali, pour lequel la France a « suspendu la délivrance de ces visas ».  « De sources diplomatiques, confie Maliweb, la France serait aujourd'hui disposée à reprendre la délivrance des visas. C'est un manque à gagner pour les Français qui encaissent des sommes colossales pour un sésame qui n'est délivré qu'au compte-gouttes ». Hommage à Landry N'guemo« L'ancien international camerounais a rendu l'âme hier, des suites d'un accident de la circulation », annonce Le Journal du Cameroun, qui rappelle quel fut son parcours. « Avant de mettre fin à sa carrière en 2020, Landry N'guemo a défendu les couleurs nationales entre 2006 et 2014 ». « Décès tragique du footballer Landry N'guemo » titre de son côté Afrik.com : « le monde du football camerounais et international est en deuil », ajoute le site d'information qui précise : « À l'âge de 38 ans, N'guemo a perdu la vie dans un accident (...) impliquant un camion sur la route Yaoundé-Bafoussam ». « La nouvelle de la mort de Landry N'guemo a suscité une vague de tristesse et d'émotion dans le monde du football », poursuit Afrik.com. « De nombreux anciens coéquipiers, clubs et fans ont exprimé leurs condoléances sur les réseaux sociaux pour rendre hommage à un joueur qui a marqué les esprits par son talent et sa gentillesse ». 

Revue de presse Afrique
À la Une: la tournée africaine de Sergueï Lavrov

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 4, 2024 4:00


« Le ministre russe des Affaires étrangères a bouclé hier sa visite en Guinée, pointe le site Africa Guinée. Lors de son séjour éclair, poursuit-il, Sergueï Lavrov a eu deux entretiens avec le Président Mamadi Doumbouya et le chef de la diplomatie guinéenne, Morissanda Kouyaté. (…) Nous n'avons pas omis de discuter de la coopération militaire et technique et du renforcement de la capacité de défense de la Guinée, surtout compte tenu de la menace terroriste croissante », a indiqué Sergueï Lavrov avant de quitter la Guinée. « Conakry et Moscou, précise encore Africa Guinée, comptent étendre et enrichir leur partenariat vieux de "65 ans" sur la santé, la lutte antiterroriste, la défense, le renforcement de la présence de sociétés russes en Guinée. »Guinée : intérêts miniers…La Guinée était la « première étape de la sixième visite de Sergueï Lavrov sur le continent africain en l'espace de deux ans. » C'est ce que relève Le Monde Afrique : « en se posant, pour la première fois depuis 2013, sur le tarmac de l'aéroport Ahmed Sékou Touré – du nom du premier président du pays, fortement inspiré par le modèle socialiste –, le chef de la diplomatie russe n'est arrivé ni en pays conquis ni en terre hostile, pointe Le Monde Afrique. Comme la République du Congo et le Tchad, les deux prochaines étapes annoncées de son voyage, la Guinée affiche une position neutre vis-à-vis de la guerre en Ukraine, et se tient à l'écart de la lutte d'influence avec la France sur le continent. (…) La relation entre Moscou et Conakry repose aujourd'hui en premier lieu sur des intérêts miniers, remarque encore le journal. La bauxite extraite de Guinée représente 40 % de l'approvisionnement du géant russe Rusal, deuxième producteur mondial d'aluminium derrière la Chine. Pour conserver cet acquis, Moscou mène sur place une diplomatie des plus amicales avec les dirigeants successifs. En janvier 2019, son ambassadeur Alexandre Bredgazé, aujourd'hui à la tête de Rusal-Guinée, avait ouvertement encouragé le président de l'époque, Alpha Condé, à modifier la Constitution pour briguer un troisième mandat. »En effet, complète Aujourd'hui à Ouagadougou, « la Guinée n'est pas politiquement alignée sur le Burkina-Niger-Mali, même si elle est dirigée par un putschiste constitutionnalisé. Mais c'est un pays économiquement qui intéresse et qui pèse sur l'échiquier de la sous-région en termes de besoins en matières premières. C'est le cas de l'aluminium qu'exploite Rusal, présent sur trois sites et qui emploie 3 000 personnes. »Burkina Faso : « ici on ne jure que par Poutine… »Après le Congo-Brazzaville et le Tchad, Sergueï Lavrov est attendu au Burkina Faso. Là, le ministre russe des Affaires étrangères arrive en terrain conquis… « Ce sera pour exalter une coopération qui est au pinacle, s'exclame Aujourd'hui, d'ailleurs, dès l'aéroport, il se rendra compte, et tout au long du chemin qui mène à la présidence, de la floraison de drapeaux russes. La Russie a remplacé la France, et ici, on ne jure que par Poutine ! Normal, armes, drones, blés, soutien, la Russie est aux petits soins avec les nouvelles autorités (burkinabés). »Au Tchad, un tropisme moscovite ?Toutefois, « l'étape la plus importante de cette tournée sera sans nul doute celle du Tchad », relève L'Observateur Paalga. « Présenté comme le dernier bastion de la France dans le Sahel, le pays de François Tombalbaye (premier président du Tchad) nourrit les convoitises de l'Ours russe qui ne cesse de faire son trou dans l'ancienne basse-cour du Coq gaulois, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Il faut dire que l'actuel homme fort du Tchad, Mahamat Idriss Déby, ne cache pas son tropisme moscovite, contrairement à son géniteur de président, feu Idriss Déby Itno, dont le gouvernement avait condamné l'invasion russe en Ukraine. En janvier dernier, rappelle L'Observateur Paalga, Déby-fils avait effectué une visite officielle à Moscou où il avait été reçu avec tous les honneurs dus à un chef de l'État d'un "pays frère", selon Vladimir Poutine. Les deux hommes avaient évoqué des questions liées à la coopération agricole et minière, mais aussi à la situation sécuritaire de la sous-région. Le maître du Kremlin avait alors rassuré son hôte de son engagement à œuvrer à la stabilisation de la zone. »

Journal de l'Afrique
Centrafrique : la Guinée-Bissau s'oppose à l'extradition du président François Bozizé

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 9, 2024 15:42


François Bozizé ne sera pas extradé vers la Centrafrique par la Guinée-Bissau, où il vit en exil. C'est ce qu'affirme le président bissau-guinéen Umaru Sissoko Embalo, alors qu'un mandat d'arrêt international vient d'être émis par la Cour pénale spéciale à l'œuvre à Bangui pour faire la lumière sur les graves crimes commis depuis 2003 dans ce pays longtemps ravagé par la guerre civile et les rebellions.

Invité Afrique
Pedro Pires: la lutte armée en Guinée fut «un des facteurs de changement du régime au Portugal»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 25, 2024 8:45


C'était il y a cinquante ans, jour pour jour. Le 25 avril 1974, de jeunes capitaines se sont soulevés au Portugal, ont fait tomber la dictature et ont ouvert la voie à l'indépendance des dernières colonies africaines. Du coup, aujourd'hui, plusieurs chefs d'État africains sont à Lisbonne pour célébrer cet anniversaire avec les Portugais. Leur présence est d'autant plus justifiée que ce sont les indépendantistes africains de l'époque qui ont fait chuter le régime dictatorial et colonialiste de Lisbonne. Pedro Pires a été successivement un commandant militaire du PAIGC d'Amilcar Cabral, puis le président du Cap-Vert. RFI : Est-ce que la chute de la dictature portugaise aurait eu lieu sans le combat du PAIGC pour l'indépendance du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau ?Pedro Pires : Je crois que ce combat et la lutte dirigée par le PAIGC ont eu un rôle très important dans la création des conditions de la chute du régime installé au Portugal. Tenant compte qu'en 1973, nous avons eu des victoires militaires très importantes et, en même temps, nous avons eu des victoires politiques, diplomatiques très importantes. Le régime colonial au Portugal était dépassé, isolé. Le pays était en crise politique et militaire, les guerres coloniales ont eu un effet très pervers dans l'économie et, de mon point de vue, le pays n'était pas dans des conditions pour continuer la guerre. Il y avait des risques d'effondrement de l'armée coloniale. Mais on ne peut pas dire que les mouvements de libération étaient les seuls responsables de la chute du régime, car, en même temps, au Portugal, il y a eu des résistances contre la guerre coloniale, contre le régime. Mais, en effet, les luttes armées de libération nationale ont été le facteur le plus important pour la chute et le changement de régime au Portugal.C'est-à-dire que les jeunes Portugais ne voulaient plus faire un service militaire de quatre ans, au risque de mourir en Guinée-Bissau ?Pas seulement en Guinée-Bissau ! Ce qui s'est passé, c'est que la jeunesse portugaise n'était pas tellement engagée dans cette guerre. Il y avait des fuites des jeunes vers les autres pays d'Europe, il y avait des désertions importantes… Mais le facteur le plus important dans la chute du régime, c'était, en effet, la résistance et les combats des mouvements de libération et, particulièrement, du PAIGC. C'est vrai que, en Guinée, c'est là où le mouvement de libération dirigé par Amilcar Cabral a eu les plus grands succès qui ont provoqué les plus grandes déroutes pour l'armée portugaise. Donc, le PAIGC a eu un rôle très important pour le changement de régime au Portugal. Ce combat pour l'indépendance, monsieur le président, il débute dès les années 60. L'armée portugaise s'accroche au terrain et lance même un raid sur Conakry, la base arrière du PAIGC en novembre 1970. Cette opération Mar Verde, est-ce qu'elle a servi la cause du Portugal ou, au contraire, celle du Guinéen Sekou Touré et du Bissau-Guinéen Amilcar Cabral ?De mon point de vue, cette opération a démontré que le régime voulait trouver la solution à l'extérieur, avec cette invasion à Conakry, pour gagner la guerre qu'il avait déjà perdue à l'intérieur du pays. Ils voulaient essayer de trouver une victoire à l'extérieur quand la victoire à l'intérieur était impossible. C'est le signe du désespoir de l'armée portugaise, de la direction militaire et politique du Portugal. À la fin, le régime portugais était le perdant parce qu'il était plus isolé que jamais. Il y a eu une mobilisation internationale d'appuis, surtout africains, à la République de Guinée et au PAIGC.Le chef des opérations militaires du Portugal en Guinée-Bissau, c'était le général Spinola. C'était un homme intraitable sur le terrain, mais c'était en même temps un homme politique intelligent qui a publié, deux mois avant la Révolution portugaise, un livre prémonitoire sur la nécessité d'ouvrir un dialogue politique avec vous, les maquisards indépendantistes. Est-ce qu'à l'époque, vous l'aviez rencontré secrètement ?Non, le général Spinola, c'était un officier vedette qui se présentait comme victorieux, comme capable de vaincre le PAIGC, qui vendait son image politique, son image militaire… Qui, en effet, a changé la stratégie militaire en Guinée, qui a modernisé l'armée coloniale, c'est vrai, qui a fait une politique pour les populations, pour acheter les consciences des populations. Et qui avait essayé d'imiter ce que faisait le PAIGC. Donc, de mon point de vue, ce n'était pas un grand chef de guerre, mais il faisait sa promotion à l'intérieur du pays et à l'extérieur du pays. Et, en même temps, il a perdu la guerre en Guinée. Parce que nous, l'armée du PAIGC, nous avons eu des victoires très importantes sur l'armée portugaise à plusieurs reprises. Et il a lui-même reconnu dans une publication du 15 mai 1973 que l'armée portugaise n'était pas dans la condition d'affronter le PAIGC et que le PAIGC avait acquis des armes très puissantes, qui pouvaient mettre en cause la continuation de la guerre coloniale. En ce qui concerne l'aspect politique, la solution Spinola, c'était une espèce de fédération – ou quelque chose de pareil – mais qui ne prenait pas en compte ce que nous avions déjà fait. Parce que, nous-mêmes, nous avions déjà proclamé la République de Guinée-Bissau le 4 septembre 1973 ! Il a essayé de trouver une solution politique pour un cas perdu en présentant une solution néocoloniale. C'était peut-être très important pour la société portugaise, mais pour nous, cela n'avait aucune importance.Cinquante ans après les indépendances, le Cap-Vert est une vraie démocratie qui a connu plusieurs alternances, alors que la Guinée-Bissau est un pays très instable, qui a déjà connu quatre coups d'État meurtriers et 17 tentatives de putschs. Comment expliquez-vous que ces deux pays, qui étaient liés de façon aussi forte par le PAIGC d'Amilcar Cabral, connaissent aujourd'hui deux destins aussi différents ?Nous, au Cap-Vert, on a essayé de mettre sur pied les vraies institutions crédibles, solides d'un État de droit, c'est le point de départ, avec la participation des citoyens. La différence, peut-être, c'est celle-ci. On a essayé et on a mis sur pied un État de droit où les gens, chacun a la parole.Mais un mot, tout de même, sur la Guinée-Bissau, Monsieur le président. La Guinée-Bissau, c'est le seul pays d'Afrique de l'Ouest qui a conquis son indépendance par la lutte armée. Est-ce que ce n'est pas la raison, au fond, pour laquelle les militaires, à commencer par le général Ansoumane Mané il y a 25 ans, ont occupé et occupent toujours une telle place dans la politique de ce pays ?La lutte armée en Guinée, il faut le reconnaître, vous-même, vous avez dit que c'était un facteur du changement de régime au Portugal. C'est vrai. La lutte armée en Guinée était victorieuse et héroïque. La question qui se pose, c'est la gestion après tout cela. Les changements qu'il fallait faire… Peut-être, je dis bien « peut-être », les dirigeants n'étaient pas tellement préparés pour voir quel serait le chemin à suivre, quelles seraient les réformes politiques et sociales à faire. Mais, vraiment, du point de vue des pays où les indépendances ont été acquises par la lutte armée, les armées ont eu un rôle très important. Et le problème, je crois que cela se maintient, c'est le danger de la nature du régime. C'est-à-dire, passer d'un régime avec certaines caractéristiques militaires où les armées jouent un rôle ou pas, en ce qu'elles sont les gardiens de l'indépendance du pays. Mais changer cela de telle nature que, au lieu de l'armée qui commande, c'est le peuple qui commande, c'est très difficile. Regardez un peu partout !

La marche du monde
Petit Barry. Grand témoin de la Guinée de Sékou Touré (Ép.2)

La marche du monde

Play Episode Listen Later Mar 24, 2024 48:30


Mamadou Bowoï Barry, dit Petit Barry, est l'un des fondateurs de l'association des victimes du camp Boiro où il a lui-même été interné de 1971 à 1978. Un camp dont très peu de Guinéens sont sortis vivants. Pendant les sept ans de son incarcération, Petit Barry prend alors conscience de la face cachée de Sékou Touré, héros de son engagement pour l'indépendance et l'unité de l'Afrique. (Rediffusion) Diplômé de l'Institut des Hautes Études Internationales de Genève dont il revient dès 1964 pour se mettre au service de son pays et de la révolution culturelle, il dirige le Bureau de presse de la Présidence, la radio de la révolution et le journal Horoya. Au crépuscule de sa vie, Mamadou Bowoï Barry dit Petit Barry a décidé de parler.Au son de nos archives RFI et INA. Avec la participation des chercheures Elara Bertho et Céline Pauthier.► À lire : Mamadou B. Barry dit « Petit Barry » Camp Boiro. Sept ans sous le Mont Gangan. ► À voir et écouter : Mamadou Barry : «On a fait croire aux Guinéens que Sékou Touré est le héros » Elara Bertho, chargée de recherches au CNRS, à LAM (Les Afriques dans le Monde, UMR 5115, Sciences Po Bordeaux). Ses travaux portent sur les relations entre littérature et histoire en Afrique de l'Ouest. Elle a publié notamment Sorcières, tyrans, héros (Honoré Champion, 2019), Histoire locale de Djiguiba Camara. L'œuvre d'un historien guinéen à l'époque coloniale (Brill, 2020). Elle dirige la collection « Lettres du sud » chez Karthala, et participe à des comités de rédaction de revues (Multitudes ; Cahiers de Littérature Orale ; Études Littéraires Africaines). Fiche HAL :  Pour plus d'informations. Travaux sur Academia.   Céline Pauthier, maîtresse de conférences en Histoire contemporains. Département d'Histoire de l'Université de Nantes.Socialismes africains, Socialismes en Afrique, Paris, Éditions de la MSH. Elara Bertho, Jean-Luc Martineau, Céline Pauthier, Florent Piton (dir), Du héros à la communauté : le cheminement des identités en Afrique, XIXè-XXIè siècles, Cahiers Afriques N°30, CESSMA, Toulouse, Presses Universitaires du Midi.► Réécouter l'épisode 1En images (archives du journal Horoya « La liberté ». En images (Collection personnelle de Mamadou Bowoi Barry) 

La marche du monde
Petit Barry. Grand témoin de la Guinée de Sékou Touré (Ép.1)

La marche du monde

Play Episode Listen Later Mar 17, 2024 48:30


Étudiant brillant, il rêve de l'indépendance de la Guinée et de l'unité de l'Afrique. Il s'appelle Mamadou Bowoï Barry et son héros se nomme Sékou Touré. Mamadou s'engage dans la lutte anticoloniale au sein de la FEANF, la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France. Repéré par le pouvoir, il est placé à la direction de l'information, dirige la radio La voix de la révolution, puis devient un proche collaborateur du chef de l'État. Mais Petit Barry n'avait pas imaginé se retrouver un jour derrière les barreaux du Camp Boiro, victime de la vague de répression qui a touché des milliers de cadres guinéens en 1971. 7 ans d'incarcération. 7 ans de réflexion. Au crépuscule de sa vie, Mamadou Bowoï Barry dit Petit Barry a décidé de parler. (Rediffusion)Au son de nos archives RFI et INA. Avec la participation des chercheures Elara Bertho et Céline Pauthier.► À lire : Mamadou B. Barry dit « Petit Barry » Camp Boiro. Sept ans sous le Mont Gangan. ► À voir et écouter : Mamadou Barry : «On a fait croire aux Guinéens que Sékou Touré est le héros » Elara Bertho, chargée de recherches au CNRS, à LAM (Les Afriques dans le Monde, UMR 5115, Sciences Po Bordeaux). Ses travaux portent sur les relations entre littérature et histoire en Afrique de l'Ouest. Elle a publié notamment Sorcières, tyrans, héros (Honoré Champion, 2019), Histoire locale de Djiguiba Camara. L'œuvre d'un historien guinéen à l'époque coloniale (Brill, 2020). Elle dirige la collection « Lettres du sud » chez Karthala, et participe à des comités de rédaction de revues (Multitudes ; Cahiers de Littérature Orale ; Études Littéraires Africaines). Fiche HAL :  Pour plus d'informations. Travaux sur Academia.   Céline Pauthier, maîtresse de conférences en Histoire contemporains. Département d'Histoire de l'Université de Nantes.Socialismes africains, Socialismes en Afrique, Paris, Éditions de la MSH. Elara Bertho, Jean-Luc Martineau, Céline Pauthier, Florent Piton (dir), Du héros à la communauté : le cheminement des identités en Afrique, XIXè-XXIè siècles, Cahiers Afriques N°30, CESSMA, Toulouse, Presses Universitaires du Midi.En images (archives du journal Horoya « La liberté ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la libération d'Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye au Sénégal

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 15, 2024 4:19


Les deux opposants ont été libérés hier soir, 10 jours seulement avant l'élection présidentielle. Senego nous rappelle qu'Ousmane Sonko était incarcéré depuis le 31 juillet 2023 sous plusieurs chefs d'inculpation, incluant « appel à l'insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l'État ». Il avait dénoncé un complot visant à l'écarter de la course présidentielle. De son côté, Bassirou Diomaye Faye « avait été arrêté en avril 2023, inculpé pour des actes jugés de nature à compromettre la paix publique, outrage à magistrat et diffamation ». Senego publie également, comme de nombreux autres sites d'information, des images de la liesse populaire, dans la rue, liesse qui a suivi la libération des deux opposants. « Leur incarcération et la dissolution de leur parti ont été perçues par beaucoup comme un coup porté à la démocratie sénégalaise et à la pluralité des voix dans le paysage politique », explique de son côté Rewmi, pour qui « la libération de ces deux figures majeures de l'opposition pourrait rebattre les cartes de l'élection présidentielle, offrant un nouvel élan à la campagne de Bassirou Diomaye Faye ».Seneplus précise de son côté que ces deux libérations font suite à « la promulgation par Macky Sall d'une loi d'amnistie adoptée récemment par l'Assemblée nationale. Selon le texte, tous les faits "susceptibles de revêtir la qualification d'infraction criminelle ou correctionnelle commis entre le 1ᵉʳ février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu'à l'étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques" sont désormais amnistiés ».La situation politique au Sénégal également commentée au Burkina Faso par Wakatsera, pour qui « la campagne électorale, la vraie, a commencé hier soir ». Même si, « sauf tsunami, Ousmane Sonko, tout comme d'autres candidats dont celui du PDS, Karim Wade, ne pourra pas s'aligner dans la course au fauteuil présidentiel que Macky Sall doit libérer au plus tard le 2 avril ». « En attendant des jours meilleurs, l'opposant qui s'était mis déjà dans la peau du vainqueur de cette élection (...) devra se contenter de battre campagne pour son lieutenant Bassirou Diomaye Faye » conclut Wakatsera. Panne d'électricitéLa Guinée faisait face hier à « une gigantesque panne d'électricité, à Conakry et dans certaines villes du pays », précise Africa Guinée, qui poursuit : « Cette panne a plongé de nombreux quartiers dans le noir, provoquant des émeutes çà et là dans la capitale. Des jeunes ont érigé des barricades et brûlé des pneus sur les différents axes routiers ». Les problèmes d'alimentation en électricité durent en fait depuis plusieurs jours. Mardi, rappelle Ledjely, « deux jeunes ont été tués à Kindia », lors de manifestations contre les coupures d'électricité. Le Premier ministre Bah Oury « a lui-même établi le diagnostic de cette crise », poursuit Ledjely. « D'abord le niveau d'eau des barrages hydroélectriques, dont le niveau d'eau est particulièrement bas. Mais aussi l'explosion en décembre dernier du principal dépôt d'hydrocarbure de Kaloum.  Enfin, ajoute le Premier ministre, ces deux premiers facteurs réunis entrainent une troisième cause ». « Nos finances publiques subissent des pressions extrêmement importantes pour la satisfaction des besoins essentiels de la population ».Internet sur la toucheAutre panne, c'est celle qui affecte Internet. La Côte d'Ivoire est touchée, annonce l'Infodrome, qui publie un communiqué d'Orange, annonçant que « la rupture de câbles sous-marins assurant les liaisons internationales », est à l'origine de cette panne, « qui est également signalée au Libéria, au Burkina Faso, au Cameroun, au Gabon et dans bien d'autres pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre », précise l'Infodrome. Évidemment, cette panne n'est pas sans conséquence. Abidjan.net précise que « cette situation provoque un dysfonctionnement de plusieurs services de l'administration et un ralentissement des activités économiques, notamment celles des opérateurs économiques dont l'activité est liée à l'usage de l'Internet ».

Journal de l'Afrique
La Guinée ouvre une enquête après une manifestation meurtrière à Kindia

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 13, 2024 11:43


Que s'est-il passé à Kindia, ville située à 130 km de Conakry ? Mardi, une manifestation antidélestage a fait au moins deux morts et plusieurs blessés. Le nouveau premier ministre guinéen a demandé jeudi 14 mars l'ouverture d'une enquête face aux violences qui ont secoué cette ville.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Guinée dans l'attente d'un gouvernement

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 4, 2024 20:00


Le nouveau Premier ministre vient de prendre ses fonctions en Guinée. Bah Oury a reconnu dans son discours qu'il restait beaucoup à faire sur le calendrier de la transition, assurant vouloir travailler dans un « esprit de dialogue fraternel et constructif ». Il doit maintenant choisir son gouvernement. Qu'attendez-vous de la future équipe ? Pensez-vous que le nouveau Premier ministre pourra apaiser les tensions sociales ?  

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Guinée : qui pour gouverner le pays ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 21, 2024 20:00


La Guinée n'a plus de gouvernement depuis sa dissolution lundi (19 février 2024) par décret du président de la transition. Les ministres remerciés ont vu leurs comptes bancaires gelés et doivent restituer leurs documents de voyage. Que pensez-vous de ce coup de balai donné par le général Mamadi Doumbouya ? Qu'attendez-vous de la nouvelle équipe censée organiser dans 10 mois des élections. L'agenda de remise du pouvoir aux civils sera-t-il respecté ?  

Revue de presse Afrique
À la Une: la Guinée sans gouvernement

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2024 4:10


Le chef de l'État, le général Mamadi Doumbouya, a fait le ménage. Le gouvernement de transition a été dissous hier lundi. « Les secrétaires généraux des différents départements ministériels vont assurer la gestion des affaires courantes », pointe le site AfricaGuinée. Mais ça ne s'arrête pas là : « Les ministres sont sommés de restituer sans délai leurs véhicules de service et d'escorte. Et leurs comptes bancaires ont été gelés. » Commentaire d'Africa Guinée : « Le CNRD resserre l'étau autour des membres du gouvernement dissous. »Il faut dire que ces limogeages interviennent dans un contexte plutôt délicat pour l'exécutif. En effet, précise Guinée 7, « les difficultés s'enchainent en Guinée. Les citoyens déplorent le manque d'électricité, la restriction de l'accès à internet et aux médias privés. Sans compter le panier de la ménagère devenu insupportable. Et le peu d'avancées notables dans le cadre politique ».Crise multiformeEn fait, analyse Ledjely, autre site guinéen, « depuis de longs mois, le président de la Transition se plaignait déjà du peu d'efficacité du gouvernement. À plusieurs reprises, il a fait des remontrances aux ministres. Il s'y ajoute que depuis environ trois mois, il règne une crise multiforme dans le pays. De la restriction des réseaux sociaux au brouillage des ondes de certaines radios, en passant par la crise du carburant, la dégradation de la desserte en courant électrique et l'augmentation des denrées de première consommation, tout cela donnait au pays l'allure d'une cocotte-minute pouvant exploser à tout moment ».Et Ledjely de s'interroger : « Dans un tel contexte, le gouvernement passe-t-il pour le fusible qui devait sauter pour permettre au CNRD de souffler ? » Et « de cette dissolution, peut-on espérer un dégel du climat sociopolitique et une amélioration des rapports entre la junte et les acteurs les plus importants de l'échiquier politique ? »Pour WakatSéra au Burkina, « la transition en Guinée, qui demeure floue, sans contour et sans contenu, fait naître désormais beaucoup de questionnements. Ce qui n'est pas forcément bon signe pour le nouveau général de l'armée guinéenne, Mamadi Doumbouya ».Goma encercléeÀ la Une également : l'étau se resserre autour de Goma dans l'est de la RDC. Avec ce reportage à lire dans Le Monde Afrique. « Depuis que les insurgés ont repris les armes, fin 2021, jamais les combats n'ont été aussi intenses dans les environs de Goma, où plusieurs centaines de milliers de déplacés ont trouvé refuge, constate l'envoyée spéciale du journal. "À chaque fois que nous quittons un lieu pour un autre plus sûr, les rebelles finissent par nous rattraper", se désespère Esdras Dogo, un déplacé de Lac Vert qui erre depuis plus d'un an : "nous n'avons plus d'endroit où aller. Nous ne bougerons plus, quitte à mourir ici". »Sur le plan diplomatique, rien n'avance, constate encore Le Monde Afrique. « L'implication de Kigali a été une nouvelle fois pointée par les États-Unis, samedi, dans une déclaration du département d'État demandant au Rwanda de retirer ses soldats présents en RDC ainsi que ses missiles sol-air. »Hier, lundi, « des manifestants anti-Rwanda ont brûlé, dans les rues de Goma, des drapeaux de pays occidentaux, accusés de soutenir Kigali. À Kinshasa, la colère est aussi montée d'un cran. Le 12 février, plusieurs véhicules diplomatiques avaient été caillassés et des pneus calcinés devant le siège de la mission de l'ONU et les ambassades de France et des États-Unis. »Escalade ?« Jusqu'où iront les conséquences de l'offensive du M23 dans l'est de la RDC ? », s'interroge pour sa part Jeune Afrique. Car le ton monte de part et d'autre. « Félix Tshisekedi, réélu pour un second mandat à la tête du pays en décembre dernier, a récemment mis en garde Kigali, affirmant qu'à "la première escarmouche", il n'hésiterait pas à déclarer la guerre à son voisin. » Et « dimanche, c'était au tour du Rwanda de se montrer menaçant ». Kigali a accusé les autorités congolaises de vouloir « envahir le Rwanda » et a annoncé avoir mis en place des mesures « pour assurer une défense aérienne totale de son territoire ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le cimetière des Éléphants

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 23, 2024 3:30


Les espoirs des Éléphants d'aller loin dans cette Coupe d'Afrique des nations ont été quasiment enterrés hier lundi au stade Alassane Ouattara d'Ebimpé à Anyama avec cette lourde défaite face aux Équato-guinéens. Le score est sans appel : 4 à 0. Une défaite qui prend des allures de catastrophe nationale.« Éléphants, la débâcle !, lâche Fraternité Matin en première page. Les Éléphants humilient tout un peuple », s'emporte le quotidien abidjanais.« La grosse humiliation, renchérit L'Infodrome. Les Éléphants sont lourdement tombés. (…) Les espoirs de se qualifier pour les huitièmes de finale de la 34e édition de la CAN ont pratiquement été écrasés (…). Cette défaite est d'autant plus dévastatrice qu'elle survient alors que l'équipe ivoirienne avait un besoin crucial de victoire pour passer à la prochaine phase du tournoi. (…) L'histoire semble se répéter, soupire encore L'Infodrome. Comme en 1984, lorsque la Côte d'Ivoire a accueilli la CAN et a connu une sortie prématurée du tournoi. (…) La déception est donc palpable (…), poursuit le site d'information ivoirien. Et des questions se posent quant à la gestion du groupe par le sélectionneur Jean-Louis Gasset et quant à son incapacité à résoudre les problèmes tactiques posés par les adversaires des Éléphants. Si l'équipe est éliminée, il sera difficile pour lui de continuer à diriger les destinées des Éléphants. »Humiliation et colère« La lourde défaite des doubles champions d'Afrique a donné lieu à des manifestations de colère et des scènes de violence, note l'envoyé spécial du quotidien burkinabè Aujourd'hui. D'abord au Stade olympique Alassane Ouattara d'Ebimpé où Frank Kessié et ses camarades ont été pris à partie, violemment conspués par un public en détresse. Et ces violences se sont poursuivies dans plusieurs quartiers de la capitale où des bus ont été caillassés. Les forces de l'ordre ont par moments fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser des supporters en colère, dans certains quartiers d'Abidjan comme à Abobo. »Mince espoirAlors il reste une toute petite chance de qualification. Jeune Afrique a fait les comptes : « Les Éléphants terminent troisièmes du groupe A avec trois points et doivent désormais attendre demain mercredi pour savoir s'ils feront partie des quatre meilleurs troisièmes qualifiés pour les huitièmes de finale. Mais avec une différence de buts négative (-3), la mission semble délicate, relève le site panafricain. La Guinée équatoriale, elle, se qualifie, première de ce groupe, avec 7 points, juste devant le Nigeria, vainqueur de la Guinée-Bissau (1-0) et devancé à la différence de buts. »Échec sportif et politique« Une élimination à ce niveau de la compétition serait un échec aussi sportif que politique, pointe de son côté Le Monde Afrique. Le gouvernement ivoirien a misé sur cet évènement : 1,37 milliard d'euros ont été investis pour construire ou rénover six stades, bâtir des ponts, des routes, des hôtels, des "cités CAN". Nommé en octobre, à seulement trois mois du lancement de la compétition, le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, s'était vu confier la mission d'organiser "la plus belle CAN de l'histoire", selon le président Alassane Ouattara. Le bilan est amer, constate encore Le Monde Afrique. "On n'avait pas l'équipe qu'il fallait, déplore Amadou Koné, ministre des Transports et maire de Bouaké, une des villes hôtes de la CAN. Très peu de gens voyaient cette sélection prendre la coupe. Mais on a pensé qu'avec la ferveur populaire, elle aurait eu un soutien lui permettant de se transcender. [...] On aurait pu gagner 5-0, lâche un proche du président Alassane Ouattara. Mais c'est la vie… Découragement n'est pas ivoirien". »

Journal de l'Afrique
CAN 2024, la Guinée équatoriale bat 4 à 0 les Eléphants de Côte d'Ivoire

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jan 22, 2024 20:02


Le sélectionneur de la Côte d'Ivoire Jean-Louis Gasset a évoqué lundi un match "cauchemar" après la lourde défaite 4 à 0 de son équipe face à la Guinée équatoriale, qui risque de priver les Eléphants d'un 8e de finale de la Coupe d'Afrique des nations à domicile. 

Invité Afrique
Victor Osimhen: «Je voulais rencontrer Didier Drogba depuis que je suis enfant»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 21, 2024 4:14


Le footballeur nigérian Victor Osimhen, l'un des meilleurs attaquants du monde, qui a été sacré par la Confédération africaine de football joueur africain de l'année 2023, se trouve actuellement à la CAN dont il est l'une des grandes stars. C'est là que RFI a pu lui remettre enfin le prix Marc-Vivien Foé décerné au meilleur joueur africain de Ligue 1, qu'il avait gagné en 2020 à la fin d'une saison écourtée par le Covid. Il répond aux questions de Christophe Jousset.  RFI : Comment vous sentez-vous avec ce trophée, ce prix Marc-Vivien Foé entre les mains ?  Victor Osimhen : Ça fait du bien. Cela signifie beaucoup pour moi. Je me souviens d'avoir remporté ce prix, mais je n'avais pas pu recevoir le trophée. Je vous remercie d'être venus jusqu'ici pour me le remettre. Je veux adresser un merci tout particulier à mon ancien club, Lille, pour son soutien et son amour. Je pense aussi à mes anciens coéquipiers lillois qui m'ont aidé à obtenir cette récompense historique. Je suis heureux et cela me donne une grande motivation pour continuer à avancer dans ma carrière. Meilleur joueur de Ligue 1 en 2020 et trois ans plus tard, le trophée de la CAF de meilleur joueur africain, vos progrès ont été rapides. Vous vous attendiez à aller aussi vite ?  Oui, je pense que tout ce qui m'arrive est bon. Je pense que je l'ai mérité. J'ai vécu beaucoup d'échecs, beaucoup de déceptions. Beaucoup de gens m'ont laissé de côté, pensant que je ne pourrais jamais réaliser quelque chose de plus grand et devenir le footballeur africain de l'année. Mais pour moi, c'est du travail et de la cohérence, car je donne vraiment tout : de la sueur, du sang et des larmes, pour réaliser mes rêves. Et s'imposer, c'est un énorme défi pour moi. Je ne peux pas mentir.  Ce n'est que le début. C'est seulement une motivation pour continuer à avancer. Et je sais que j'ai vraiment tellement de choses à accomplir. C'est votre première véritable CAN avec le Nigeria – vous avez joué seulement 45 minutes en 2019 -, qu'est-ce que ça fait de jouer et de jouer les premiers rôles ? Ça fait du bien. En 2019, Odion Ighalo était l'attaquant titulaire et c'était important pour moi de pouvoir le regarder et acquérir une certaine expérience. Il me motive. C'est un grand frère pour moi. En 2019, quand j'ai eu ces 45 minutes, ce n'était pas vraiment les bonnes 45 minutes parce que j'étais assez nerveux. C'était la première fois que je jouais dans une compétition comme ça. Mais bien sûr, au fil du temps, j'ai grandi, je me suis amélioré. J'ai eu cette confiance et pour moi, venir ici maintenant en tant qu'attaquant numéro un, et représenter mon pays, c'est un grand honneur. Je suis prêt. Peu importe ce que les gens disent, je m'en fiche. Moi, je suis concentré, avec l'objectif d'aider l'équipe à remporter la CAN. Nous avons encore un long chemin à parcourir. Je suis vraiment prêt à tout donner.  Vous avez battu la Côte d'Ivoire jeudi à Abidjan, c'est le vrai départ du Nigeria dans cette compétition ? Oui, bien sûr, nous avons encore eu un match nul décevant contre la Guinée-équatoriale lors du premier match. On aurait mérité de gagner... Nous avons raté beaucoup d'occasions. Mais ensuite, nous avons battu le pays-hôte. Nous devons continuer. On a un grand respect pour l'équipe ivoirienne, car ils ont beaucoup de joueurs de qualité, capables de leur faire gagner les matches. Mais bien sûr, nous étions déterminés. Je pense que c'était l'un des meilleurs matchs que mes coéquipiers et moi avons jamais joué depuis que je suis arrivé chez les Super Eagles. On a pu voir la passion et la détermination qui étaient les nôtres. Je pense donc que nous méritons la victoire et que nous continuerons à partir de là.  Jeudi, vous avez croisé Didier Drogba au stade, vous lui avez dit Yako (un terme pour affirmer sa compassion en Côte d'Ivoire, dire que l'on est désolé, Ndlr)  ?  (Il rit) Je ne savais même pas qu'il était derrière moi. En fait, c'était avant le match, j'étais prêt à sortir pour l'échauffement et puis j'ai senti quelqu'un me taper dans le dos. Et quand je me suis retourné, j'ai vu que c'était lui. Pour moi, c'était un grand moment. C'était court, mais c'était vraiment un grand moment. C'est quelque chose que je chérirai pour le reste de ma vie, car je voulais rencontrer Didier Drogba depuis que je suis enfant. Et je ne peux pas mentir, j'avais la chair de poule. C'est une grande inspiration pour moi, une grande icône. Et ce qu'il a fait pour le football, l'espoir qu'il a donné aux enfants africains de devenir footballeurs professionnels est vraiment incroyable. C'est vraiment la plus grande légende d'Afrique ! Vous faisiez partie de ces enfants qui regardaient Drogba comme une idole ? Ouais, bien sûr, en grandissant, j'avais ce type qui me disait : j'ai joué avec Didier Drogba, puis il m'appelait chez lui et me montrait ses vidéos sur YouTube et tout ça. Et ça m'a inspiré parce que Drogba et moi, on joue un peu de la même manière, avec presque les mêmes qualités. Je regarde encore des vidéos sur YouTube pour analyser sa manière de jouer et rajouter quelque chose de lui dans mon jeu. Je pense qu'il m'a aidé à devenir le joueur que je suis. Je lui dois une partie de mon succès parce qu'il m'a inspiré et je ne dis pas ça à la légère, il m'inspire vraiment… Il vous reste à jouer contre la Guinée-Bissau au premier tour, c'est assez simple pour les Super Eagles ? La Guinée-Bissau n'a rien d'un adversaire facile, croyez-moi. On les a affrontés en éliminatoires de la CAN, ils sont venus à Abuja pour gagner, et ils l'ont fait. Quand on s'est déplacé chez eux, on a gagné sur un penalty et ils nous avaient posé des problèmes. Ils avaient raté beaucoup d'occasions. C'est une équipe qui ne doit pas être sous-estimée. Aucune équipe ne doit l'être. Regardez ce que fait la Guinée-équatoriale, ce que la Namibie a réussi. Quand vous affrontez ce genre d'équipes, il faut sortir le grand jeu, il faut être fort, et se battre pour gagner. Je pense que le match sera comme celui contre la Guinée-équatoriale ou la Côte d'Ivoire. On sait qu'ils peuvent nous faire mal si on les laisse jouer. Vous diriez que le Nigeria est là pour gagner la CAN maintenant ?  Bien sûr ! Comme toutes les autres nations. On est venus pour gagner depuis que le coach nous a présenté son plan. Il a considéré que la CAN devait être un objectif parce qu'on a la qualité nécessaire. On n'a joué que deux matches, il en reste cinq donc ça ne sera pas facile. La route sera longue, mais on est déterminés à gagner. Le Nigeria, ce n'est pas seulement des attaquants ?  Bien sûr que non ! On a plein de milieux créatifs, notre gardien aussi est très bon et on a une excellente équipe. Alors maintenant qu'on a de bonnes bases, qu'on a battu le pays organisateur, ce qui est une sacrée performance, je pense qu'on va continuer d'aller de l'avant. ► Liens :• CAN 2024• calendrier et résultats• les six groupes de la CAN

Radio foot internationale
CAN 2024 : le Cameroun fait match nul contre la Guinée

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jan 15, 2024 48:30


Revivez les matches CAN de la soirée avec l'équipe de Radio foot internationale, 2ème partie, à 21h10 TU (22h10 Paris).  Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants : Ibrahima Traoré, Rémy Ngono, Philippe Doucet. Préparation : David Fintzel. Technique/Réalisation : Laurent Salerno. ► À lire aussi Calendrier et résultats de la CAN 2024.

Radio Foot Internationale
CAN 2024 : le Cameroun fait match nul contre la Guinée

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Jan 15, 2024 48:30


Revivez les matches CAN de la soirée avec l'équipe de Radio foot internationale, 2ème partie, à 21h10 TU (22h10 Paris).  Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants : Ibrahima Traoré, Rémy Ngono, Philippe Doucet. Préparation : David Fintzel. Technique/Réalisation : Laurent Salerno. ► À lire aussi Calendrier et résultats de la CAN 2024.

Couleurs tropicales
L'Histoire de la Guinée et de ses artistes cultes

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Dec 28, 2023 48:30


Claudy Siar revient sur quelques épisodes marquants de l'Histoire de la Guinée. Nous serons au coeur de la vie politique et ce aux rythmes des musiques cultes de la Guinée d'hier. (Rediffusion) Retrouvez notre playlist sur Deezer. Le Bembeya Jazz - Doni doniLes Amazones de Guinée - Samba (live)Mory Kanté - Yéyé yékéKanté Manfila - Maïmouna DiabyBalla et ses balladins - PauletteSory Kandia Kouyaté - ConakryDjeli Moussa Diawara - YasimikaKamaldine - G'bilenKeletigui et ses tambourinis - BébéSekouba Bambino - Famou (dance remix)Baba Djan - Touba fama kéElie Kamano - La route est barrée