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durée : 01:00:00 - Les Nuits de France Culture -
De très nombreux soldats russes sont morts ce mois-ci en Ukraine, dans des proportions inédites depuis la première semaine de guerre. Traduction : Russian soldiers are dying in greater numbers in Ukraine this month than at any time since the first week of the invasion. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Récemment, des enclos contenant des dauphins militaires ont été repérés près de la mer noire en Russie, rappelant vivement la Guerre froide d'où sont issus ces programmes utilisant les mammifères marins pour différentes interventions militaires. Pour quel type de mission peut-on entraîner un dauphin? Quelle est l'histoire de ces cétacés de guerre ? Avec Cybèle Olivier et Charles TrahanPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Affaire des 49 soldats ivoiriens : retour sur les révélations de RFI. Par David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Sénégal : vers un procès d'Ousmane Sonko. Par Charlotte Idrac, correspondant de RFI à Dakar. Football : la Juventus lourdement sanctionnée. Par Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Invité : Pierre Sautreuil, journaliste au service international de La Croix, spécialiste de la Russie et de l'espace post-soviétique. L'enquête : https://www.la-croix.com/Monde/cuisines-larmee-ukrainienne-On-livre-nourriture-livre-reconfort-2023-01-16-1201250865
durée : 00:04:03 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - La vidéo virale montrant des soldats jeter des cadavres sur un tas d'objets ménagers en feu dans le nord du Mozambique donne juste "un aperçu de ce qui se passe loin" des regards dans cette "guerre oubliée", dénonce aujourd'hui Amnesty
durée : 00:04:03 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - La vidéo virale montrant des soldats jeter des cadavres sur un tas d'objets ménagers en feu dans le nord du Mozambique donne juste "un aperçu de ce qui se passe loin" des regards dans cette "guerre oubliée", dénonce aujourd'hui Amnesty
Les 46 soldats ivoiriens libérés par les autorités maliennes ont été accueillis en héros ce week-end à Abidjan après plusieurs mois de détention. Les militaires étaient accusés par Bamako d'être des mercenaires, avant d'être condamnés puis graciés par le président malien Assimi Goïta. Les négociations menées par le président togolais ont porté leurs fruits, mais la pression de la Cédéao a également joué un rôle. Les familles des militaires ont confié leur émotion à Sadia Mandjo et Ange Nomenyo.
Les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali, depuis le mois de juillet 2022, sont rentrés à Abidjan. Après avoir été condamnés à 20 ans de prison notamment pour «tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'État», ils ont bénéficié d'une grâce du président malien de la transition, le colonel Goïta. Que vous inspire le dénouement de cette crise entre Bamako et Abidjan ? Que retiendrez-vous de cette affaire ? Que pensez-vous de la médiation du président togolais Faure Gnassingbé ? * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
On les appelait les Tirailleurs sénégalais, mais ces soldats venus combattre en Europe lors des deux guerres mondiales provenaient de tout l'empire colonial français en Afrique. Entre 1914 et 1918, on compte environ 200 000 tirailleurs qui se battent sous le drapeau français. 30 000 ont trouvé la mort, beaucoup sont revenus blessés ou invalides. Cette histoire, on ne la connaît pas, ou alors très mal : elle n'est pas vraiment enseignée à l'école. Et le cinéma l'a également très peu abordée. C'est dire si le film sorti cette semaine, mercredi en France et depuis hier en salles en Afrique de l'Ouest, notamment à Dakar, c'est dire donc si ce film est important, et méritait bien toute une émission spéciale. Ce film c'est donc « Tirailleurs » avec, en tête d'affiche : Omar Sy. La star internationale interprète Bakary Diallo incarne un éleveur peul, qui va s'enrôler dans l'armée française en 1914 pour rejoindre son fils (joué par Alassane Diong), incorporé de force. En studio, Mathieu Vadepied nous présente son deuxième long métrage, sur lequel il travaille depuis des années. Nous avons pu rencontrer Omar Sy lors de son passage parisien. Et un long reportage de Juliette Dubois nous fait entendre les réactions des spectatrices et spectateurs sénégalais venus assister à l'avant-première à Dakar le 20 décembre dernier.
Le chef de la junte malienne gracie les 49 soldats ivoiriens condamnés. Le 10 juillet, qualifiés de "mercenaires", ils avaient été arrêtés au Mali, puis inculpés mi-août de "tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat" et formellement écroués. Trois femmes ont été libérées par la suite. Les 46 autres ont été condamnés le 30 décembre à vingt ans de réclusion criminelle.
durée : 00:03:58 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Vladimir Poutine annonce une trêve de 36 heures en Ukraine. Il est tentant d'y voir un lien avec l'hécatombe de soldats russes il y a quelques jours dans l'Est de l'Ukraine. Mais ça n'a aucun rapport. Il est peu probable que la trêve dure et on aurait tort de se féliciter ces pertes massives.
durée : 00:03:58 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Vladimir Poutine annonce une trêve de 36 heures en Ukraine. Il est tentant d'y voir un lien avec l'hécatombe de soldats russes il y a quelques jours dans l'Est de l'Ukraine. Mais ça n'a aucun rapport. Il est peu probable que la trêve dure et on aurait tort de se féliciter ces pertes massives.
En Ukraine, la contre-offensive menée par Kiev se poursuit. Dans le Donbass, un bombardement ukrainien dans la nuit du Nouvel an à Makiïvka a causé des pertes importantes du côté des forces russes. Les Ukrainiens évoquent près de 400 soldats russes tués, quand Moscou évoque le nombre de 89 soldats. Selon le commandement militaire russe, c'est l'utilisation illégale de téléphones portables par les soldats qui aurait rendu possible ce bombardement. Il s'agit du plus lourd bilan en une seule attaque admis par le Kremlin.
durée : 00:07:57 - Que va faire Poutine en réponse à la frappe ukrainienne qui a tué de nombreux soldats russes ?
durée : 00:02:16 - Le vrai du faux - L'entreprise française dément, mais elle reconnaît que sa filiale en Russie approvisionne la Banque alimentaire locale, qui a déjà distribué des colis aux militaires mobilisés sur le front.
Maxime Switek fait le tour des images marquantes et des déclarations fortes de la journée et fait vivre l'info du soir, entouré de chroniqueurs, d'invités et d'éditorialistes.
Le groupe français a nié tout envoi volontairement destiné à l'armée russe et a rapidement dénoncé une mise en scène.
Maxime Switek fait le tour des images marquantes et des déclarations fortes de la journée et fait vivre l'info du soir, entouré de chroniqueurs, d'invités et d'éditorialistes.
Accusés d'être des mercenaires et détenus depuis juillet au Mali, 46 soldats ivoiriens sont toujours en prison. Les chefs d'État ouest-africains avaient pourtant sommé Bamako de les libérer avant le 1er janvier, sous peine de sanctions. Mais le Mali a choisi vendredi de les condamner à 20 ans de réclusion, accusant ces soldats d'avoir voyagé sous de fausses identités et avec des armes sans que les autorités n'aient été informées.
"BFM STORY" du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marshall. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
durée : 00:03:06 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - Les chaussures militaires russes utilisent du cuir indien depuis le début de la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales. Une aubaine pour New Delhi qui, en plus, achète le pétrole russe moins cher.
durée : 00:20:22 - Journal de 18h - L'armée russe communique rarement sur ses pertes. Ce lundi elle reconnaît pourtant la mort de 63 de ses soldats, dans la région de Donetsk, dans un bombardement ukrainien.
durée : 00:14:57 - Journal de 22h - Des dizaines, peut-être des centaines de soldats russes sont morts ce week-end dans une seule frappe ukrainienne près de Donetsk. Le bâtiment visé abritait des conscrits qui venaient d'être mobilisés. Les Ukrainiens ont utilisé des systèmes Himars de fabrication américaine. - invités : Stéphane Sirot Professeur d'histoire des idées politiques à l'Université de Cergy-Pontoise, spécialiste de l'histoire et de la sociologie des grèves, du syndicalisme et des relations sociales
Découvrez l'émission Calvi 3D animée par Yves Calvi du lundi au jeudi de 18h45 à 20 heures sur BFMTV.
durée : 00:20:22 - Journal de 18h - L'armée russe communique rarement sur ses pertes. Ce lundi elle reconnaît pourtant la mort de 63 de ses soldats, dans la région de Donetsk, dans un bombardement ukrainien.
durée : 00:14:57 - Journal de 22h - Des dizaines, peut-être des centaines de soldats russes sont morts ce week-end dans une seule frappe ukrainienne près de Donetsk. Le bâtiment visé abritait des conscrits qui venaient d'être mobilisés. Les Ukrainiens ont utilisé des systèmes Himars de fabrication américaine. - invités : Stéphane Sirot Professeur d'histoire des idées politiques à l'Université de Cergy-Pontoise, spécialiste de l'histoire et de la sociologie des grèves, du syndicalisme et des relations sociales
durée : 00:03:06 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - Les chaussures militaires russes utilisent du cuir indien depuis le début de la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales. Une aubaine pour New Delhi qui, en plus, achète le pétrole russe moins cher.
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : Côte d'Ivoire - Mali : où en sont les négociations pour la libération des soldats ivoiriens arrêtés au Mali ? Par Serge Daniel, correspondant régional de RFI. Maroc / Espagne : suite à la mort de 23 migrants à Melilla, comment comprendre que des migrants aient été condamnés par le Maroc ? Par Julia Dumont, journaliste à Infomigrants. Somalie : pourquoi 5 000 soldats somaliens ont été formés en Erythrée ? Par Sonia Le Gouriellec, maîtresse de conférences à l'Université Catholique de Lille et spécialiste de la Corne de l'Afrique. Ukraine : la livraison du système de défense Patriot peut-il changer le cours du conflit ? Par Xavier Tytelman, ancien aviateur militaire, consultant aéro-défense et rédac-chef digital d'Air & Cosmos. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Les footballeurs parlent aux footballeurs ! « Rothen s'enflamme », le rendez-vous des passionnés du ballon rond revient pour une deuxième saison ! Jérôme Rothen animera des débats enflammés avec sa Dream Team d'anciens joueurs composée d'Emmanuel Petit, Lionel Charbonnier, Éric Di Meco, Mathieu Bodmer, Mathieu Valbuena et Jean-Michel Larqué. Julien Cazarre sortira cette saison encore, des infos exclusives toujours avec son humour et sa plume acérée. En cette année de Coupe du Monde de football, Jérôme Rothen et Jean-Louis Tourre s'entourent d'un casting 5 étoiles avec le grand retour de Juninho (déjà présent lors de la Coupe du Monde au Brésil en 2014), et les arrivées de Patrice Evra, Steven Nzonzi, Mamadou Niang et Jérémy Ménez.
Victime de l'appétit des empires au XIXe siècle, dominé par le Japon au début du XXe siècle, la Corée a connu souffrances et blessures avant même sa partition. Quatre jours après Hiroshima, les troupes soviétiques pénètrent dans la péninsule et contribuent à la libération de la Corée. Les Etats-Unis bousculés fixent alors en toute hâte une ligne de démarcation opérationnelle au niveau du 38ème parallèle. Le 25 juin 1950, la guerre de Corée éclate. Aujourd'hui sur le plan juridique, la guerre de Corée n'est techniquement toujours pas terminée, les deux Corées n'ayant signé aucun traité de paix. Laurent Huguenin-Elie s'entretient avec Alain Delissen, historien, directeur d'études à l'EHESS et membre du Centre de recherches sur la Corée (CRC). Photo: un soldat de l'armée US (à gauche) accompagné de soldats de l'armée russe. Au dos de cette photo on peut lire: "38e parallèle, nord de Séoul, novembre 1945. Soldats russes gardant la frontière." Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la 25e armée soviétique était basée à Pyongyang (nord). Comme les forces américaines au sud, les troupes soviétiques sont restées en Corée pour reconstruire le pays. (© Don O'Brien/flickr)
La violence à laquelle sont confrontés les soldats de la Première Guerre mondiale est sans commune mesure avec celle que durent affronter les combattants des conflits précédents. En effet, c'est une guerre industrielle, qui permet un bombardement incessant des lignes ennemies. Cette pluie d'obus, ajoutée aux conditions de vie très difficiles dans les tranchées, où règnent l'humidité, la boue et les rats, n'a pas seulement causé des millions de morts. Elle a aussi traumatisé, de manière durable, des centaines de milliers de "poilus", qui reviennent hébétés du front. Dans cet enfer, les soldats cohabitent avec leurs camarades décédés, qu'ils ne peuvent enterrer, et sont hantés par la peur de la mort, qui, à tout instant, peut s'abattre sur eux. Pour la première fois, les troubles psychiques provoqués par la violence des combats sont pris en compte, du moins dans une certaine mesure. On parle alors d'"obusite" ou d'"hypnose des batailles". En France, on dénombre des centaines de milliers de soldats touchés par ces troubles. Ils seraient 120.000 au Royaume-Uni, jusqu'à 600.000 en Allemagne. Revivant sans cesse les scènes de combat, certains de ces soldats sont hagards, comme absents au monde. D'autres ont des hallucinations et vivent dans un état de peur permanent. Ces hommes sont parfois saisis de tremblements ou perdent la mémoire. Même s'ils ne souffrent d'aucune lésion physique, certains demeurent l'échine courbée, ne parvenant pas à se redresser. Les autorités militaires ne sont guère compréhensives à l'égard de ces hommes désemparés. Si certains sont internés dans des asiles, d'autres subissent des chocs électriques très douloureux. S'ils n'acceptent pas cette thérapie, ils sont tout bonnement traduits devant des conseils de guerre qui les condamnent souvent à être fusillés. En effet, ces soldats, accusés de simuler la folie, sont souvent considérés comme des "tire-au-flanc". La description des troubles ressentis par ces combattants de la guerre de 1914-1918 a néanmoins servi de base à la définition de ce que les psychiatres appellent aujourd'hui le stress post-traumatique. En ce sens, les souffrances qu'ils ont endurées ont ouvert la voie à la reconnaissance de ces troubles psychiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le soutien de certains militaires canadiens au convoi des camionneurs, l'hiver dernier, inquiétait le gouvernement Trudeau. Le Canada a réprimandé à plusieurs reprises l'ambassadeur chinois après avoir appris l'existence de prétendus postes de police clandestins au pays. Elton John va donner son dernier concert au Royaume-Uni le 25 juin prochain. | Nathalie Babin-Gagnon (journaliste-présentatrice)
«Mon fils n'est pas de la chair à canon, il a besoin d'aide», ce type de message est relayé depuis quelques semaines par des épouses, des mères de soldats russes mobilisés en Ukraine. Mauvais équipement, conditions de vie épouvantables, chaîne de commandement défaillante ou incompétente, les critiques pleuvent sur les réseaux sociaux au sujet du manque de préparation des troupes envoyées au front. Elles s'expriment aussi parfois dans la rue, et plus rarement devant les bases militaires. Les parentes de ces soldats ne remettent pas en cause frontalement l'offensive en Ukraine, mais les conditions dans lesquelles elle se déroule. Vendredi dernier (25 novembre 2022), le président russe a mis en scène une rencontre avec des femmes censées représenter les proches des soldats. Une opération de communication qui a peu de chance de mettre un terme à la colère des femmes. Décryptage se penche ce soir sur la mobilisation des mères et épouses de soldats russes. Avec notre invitée : Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférences à l'Université Paris Nanterre. Autrice de «Jamais frères ? Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique», éd. du Seuil.
En pleine guerre en Ukraine, ils disent leur peur, leur colère, leurs frustrations. Les soldats russes sont de plus en plus nombreux à s'exprimer sur les réseaux sociaux pour dénoncer face caméra, le manque de nourriture, d'équipement ou de préparation. Ils sont aujourd'hui relayés par des femmes, des mères de soldats. Récit d'une grogne qui ne remet pas en cause le principe de la guerre, signé Leo Vidal Giraud. La mémoire en questions La Russie qui est aussi l'objet d'une controverse mémorielle cette fois. En Bulgarie, sans doute un des pays où la classe politique est la plus pro-russe du continent, la fête nationale fait l'objet d'une bataille avec les ultras les plus proches de Moscou. Et il faut remonter au XIXème siècle lorsque la Russie tsariste libère la Bulgarie du joug ottoman pour bien comprendre les enjeux, Damian Vodenitcharov. Et le patrimoine, désormais objet de querelles politiques et historiques. La question des biens pillés dans les ex-colonies est un des sujets les plus urgents. La Belgique, longtemps en retard sur la question a entamé, à l'été 2021, un long processus de restitution des oeuvres d'art spoliées dans ses anciennes colonies d'Afrique centrale : la République Démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi… Et pour cela, Bruxelles a opté pour une approche assez unique. Laure Broulard. Et en Angleterre, la polémique enfle autour du National Trust Le plus grand organisme privé qui regroupe 500 résidences et manoirs historiques, mais aussi des parcs et des forêts. Le National Trust évolue et veut intégrer dans ses visites les questions sur le passé colonial, l'esclavagisme et les question de genre. Mais, ces changements ne plaisent pas à tout le monde et l'association Restore Trust veut les contester de l'intérieur..... À Londres, Marie Billon. L'oeil européen de Franceline Beretti Cette semaine, Franceline Beretti s'intéresse à cette surenchère populiste sur la question des migrants, on l'a vu à propos du navire Ocean Viking qui a finalement débarqué à Toulon, entraînant une crispation des relations entre la France et l'Italie. Les solutions les plus radicales ne parlent pas du réel.
Le 18 juin 1815, la sanglante bataille de Waterloo sonne le glas de l'Empire. Contraint à abdiquer une seconde fois, Napoléon sera exilé sur la lointaine île de Sainte-Hélène, où il trouvera la mort en 1821. La bataille entraîne un véritable carnage. Très variés, les chiffres donnés par les historiens vont de 5.000 à plus de 30.000 morts, sans compter les très nombreux blessés. Mais il est possible que ce bilan soit encore sous-évalué. La plupart de ces soldats ne vont pas recevoir de véritables sépultures. Pour des raisons sanitaires, une partie des dépouilles sont incinérées ou inhumées dans de vastes fosses communes. De nombreux cadavres sont donc enterrés de manière sommaire ou même laissés sur le champ de bataille. Et pourtant il est très rare de trouver des ossements ayant appartenu à des combattants de Waterloo. Dans ces conditions, on peut se demander ce que sont devenus ces restes humains. Une réponse assez macabre est donnée par certains historiens. D'après eux, il est probable que ces os aient été récupérés par des paysans. Certains, même, n'auraient pas hésité à déterrer les cadavres pour s'en emparer. Mais qu'auraient-ils bien pu faire de ces ossements ? Pour les historiens, la réponse ne fait guère de doute : ils les auraient revendus à l'industrie sucrière locale. Elle était très prospère depuis l'instauration du Blocus continental, en 1806, qui avait incité à remplacer la canne à sucre, importée des colonies françaises, par la betterave sucrière. Des os d'animaux, souvent de cheval, étaient en effet utilisés dans le processus de fabrication. Cuits dans des fours, ils étaient réduits en poudre et donnaient ce "noir animal" qui permettait de filtrer le sirop de sucre. Les ossements de chevaux auraient donc été remplacés, dans certains cas, par les os des soldats de Waterloo. Suspectant le trafic, les autorités locales avaient pourtant averti les paysans qu'ils risquaient gros à le poursuivre. Mais ces os étant payés à un bon prix, il semble que l'appât du gain l'emporta sur la peur du châtiment. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Après la Grande-Bretagne en début de semaine, la Côte d'Ivoire annonce le retrait progressif de ses militaires et policiers engagés au sein de la Minusma, la Mission de l'ONU au Mali. Au total, 850 éléments déployés depuis 2014. Officiellement, pointe le site d'information ivoirien Yeclo, « les autorités ivoiriennes n'ont pas expliqué les raisons de ce retrait. Toutefois, précise-t-il, les relations étaient tendues entre le Mali et la Côte d'Ivoire depuis l'arrestation des 49 militaires ivoiriens à Bamako le 10 juillet dernier, accusés d'être des mercenaires par les autorités maliennes. » Pour L'Infodrome, autre site d'information ivoirien, c'est clair : c'est bien l'affaire des soldats détenus au Mali qui a motivé la décision d'Abidjan. En effet, jusqu'à présent, les pourparlers entre les deux pays n'ont rien donné ou presque. « Plusieurs médiations ont eu lieu sous la houlette du Togo, rappelle L'Infodrome. Trois femmes soldats ont pu recouvrer la liberté et regagner Abidjan. (Ensuite) malheureusement, les négociations ont accouché d'une souris. Exaspérée, poursuit le site, la Côte d'Ivoire a (donc) décidé de mettre fin à sa participation aux missions de maintien de la paix au Mali. » Abidjan échaudé… En fait, croit savoir Jeune Afrique, « côté ivoirien, cela fait plusieurs mois que la réflexion sur un retrait de la Minusma a été amorcée. Sur la même ligne que ses partenaires européens, le gouvernement ivoirien était échaudé par la décision des autorités de transition maliennes de rompre avec la France et l'Union européenne pour se rapprocher de la Russie, en faisant notamment appel aux mercenaires de la société militaire privée Wagner. L'arrestation des 49 soldats ivoiriens à l'aéroport de Bamako, le 10 juillet, n'a évidemment pas arrangé les choses. À l'époque, précise encore JA, certains de ses proches – en particulier parmi les militaires – avaient même pressé Alassane Ouattara de retirer immédiatement ses troupes de la Minusma en mesure de rétorsion. Le président ivoirien n'y avait finalement pas cédé, et avait maintenu ses Casques bleus chez son voisin. Mais le maintien en détention des militaires n'a fait que tendre encore un peu plus les relations entre Abidjan et Bamako. » Une « plaie béante » « Le contingent ivoirien plie bagages », constate pour sa part Le Soft à Bamako. « La plaie entre Bamako et Abidjan devient de plus en plus béante, affirme le site malien. Alors que les deux capitales sont en pleine crise depuis l'éclatement de l'affaire des 49 militaires ivoiriens, le Gouvernement ivoirien annonce (donc) le retrait de ses troupes de la Minusma. » « Un retrait diversement apprécié à Bamako », relève Maliweb qui cite quelques réactions glanées sur les réseaux sociaux : « les troupes onusiennes du Mali partiront d'elles-mêmes, les unes après les autres » ; « très bien, quand tous les ennemis de la paix auront quitté le Mali, la paix régnera pour toujours » ; ou encore, a contrario : « le problème du Mali n'est pas les forces étrangères, c'est plutôt la mauvaise gouvernance. Que les gouvernants arrêtent de piller ! » Le début de la fin pour la Minusma ? Alors, « est-ce le chant du cygne pour la Minusma ? », s'interroge Le Pays au Burkina Faso. « Il est difficile de ne pas le croire avec l'annonce du retrait britannique et ivoirien. Quand on sait qu'après le départ de Barkhane, plusieurs autres nations comme la Suède, l'Allemagne, le Danemark et le Bénin avaient annoncé le départ de leurs troupes, on ne peut que se conforter dans l'idée de l'imminence de la fin de la présence des Casques bleus au pays d'Assimi Goïta. » Ces retraits ajouteront « à l'isolement diplomatique du Mali, estime encore Le Pays, avec de lourdes conséquences politiques, économiques et sociales. » L'Observateur Paalga est sur la même ligne : « on sait que la défense de la sécurité et de l'intégrité du Mali est l'affaire des Maliens eux-mêmes, mais en travaillant à faire le vide autour d'elles, les autorités maliennes compliquent un peu plus une situation qui n'est déjà pas bien reluisante. Surtout que malgré sa 'montée en puissance', si l'on croit la vulgate officielle de Koulouba, l'armée malienne n'est pas en mesure de combler le vide laissé par ses différents partenaires. »
durée : 00:06:32 - franceinfo junior - Avant le vote de la loi de programmation militaire, franceinfo junior s'est intéressée à l'armée française et son histoire. On en parle avec Jean-Dominique Merchet, journaliste à "L'Opinion", spécialiste des questions de défense.
Militaires maliens et groupes jihadistes se sont rendus coupables de nouvelles violations des droits de l'Homme au Mali, dont des massacres et exactions contre des civils, entre juillet et septembre, selon un document de l'ONU.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le ministre des armées Sébastien Lecornu a rendu visite, jeudi 3 novembre, aux troupes françaises déployées en Roumanie dans le cadre de l'opération Aigle. Derrière les belles images, des soldats déplorent une logistique défaillante et des conditions de vie indignes. Un article de Justine Brabant publié jeudi 3 novembre 2022, lu par Jeremy Zylberberg.
Kiev a mis en place début septembre un dispositif baptisé « je veux vivre » et destiné aux soldats russes. Il s'agit d'une ligne téléphonique d'urgence, accessible 24/24, couplé à une plateforme internet. Au bout du fil, des Ukrainiens chargés d'aiguiller les soldats russes actuellement au front et qui voudraient déserter. L'armée ukrainienne promet aux militaires de bien les traiter, dans le respect de la Convention de Genève sur les prisonniers, de leur donner trois repas par jour et des soins médicaux. Virginie Pironon. Limassol, la petite Moscou chypriote À Chypre, il existe une communauté d'expatriés russes relativement importante – estimée à environ 50 000 personnes – qui s'est renforcée depuis l'invasion de l'Ukraine en février, et plus encore ces dernières semaines, avec l'annonce par Vladimir Poutine d'une mobilisation partielle pour aller combattre sur le sol ukrainien. Symbole de cette présence russe à Chypre, la ville de Limassol – la deuxième du pays, où plus d'un habitant sur cinq est Russe – Au point qu'on la surnomme même « la petite Moscou » ou encore « Limassolgrad ». Joël Bronner. Réindustrialisation de l'Europe : à la recherche de main-d'œuvre qualifiée En Autriche, l'installation de l'usine Infineon, il y a un an, était saluée comme un exemple de cette réindustrialisation par le chancelier, Sebastian Kurz. L'Europe dispose d'un atout de poids pour attirer l'industrie : la main-d'œuvre qualifiée. Mais en trouvera-t-on encore suffisamment demain ? C'est un enjeu majeur pour l'économie et la société, comme vous allez l'entendre dans le reportage de Céline Béal en Autriche. En Turquie, certains métiers techniques ne suscitent plus de vocations... Des secteurs entiers comme le mobilier, la couture, la cordonnerie ou la réparation automobile ne trouvent personne à embaucher, malgré une demande parfois croissante. Le gouvernement tente de développer les lycées techniques, mais certaines filières tirent la sonnette d'alarme. À Istanbul, Anne Andlauer. L'Europe du Net de Clémence Pénard : la grande peur climatique
"Soldats, songez que du haut de ces pyramides, 40 siècles vous contemplent". C'est ce qu'aurait dit Napoléon Bonaparte à ses troupes en 1798 lors de la Campagne d'Égypte. Celle-ci fut suivie de missions scientifiques qui ont grandement contribué à la diffusion d'une véritable "égyptomanie" dans toute l'Europe. Philippe Collombert est égyptologue, professeur à l'Université de Genève, membre scientifique de l'Institut français d'archéologie orientale et directeur de la Mission archéologique Franco-Suisse de Saqqâra. Il est au micro de Laurent Huguenin-Elie. Illustration: détail d'une peinture de 1863 réalisée par Jean-Léon Gérome (1824 - 1904) représentant Napoléon Bonaparte et son état-major lors de la Campagne d'Egypte.
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : France-Mali : bras de fer à l'ONU et France-Mali : pourquoi Bamako n'a toujours pas présenté ses preuves ? Par David Baché, journaliste au service Afrique de RFI Guerre en Ukraine : des milliers de soldats russes arrivent en Biélorussie. Par Denis Strelkov, journaliste au service en langue russe de RFI. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des soldats ukrainiens utiliser des drones civils, initialement conçus pour des activités de loisirs, pour surveiller les activités des troupes russes, et même lancer des charges explosives sur leurs positions. Si leurs capacités militaires sont limitées, ces engins de guerre improvisés n'en restent pas moins des outils efficaces pour remonter le moral des troupes, explique un expert.
Des mariages groupés, c'est la nouvelle tendance en Russie... Mobilisation oblige, la loi a récemment changée en matière d'union.
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : Centrafrique : le départ annoncé des derniers militaires français. François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI. Mali : le sort des 46 soldats ivoiriens. David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Corée du Nord : pourquoi multiplie-t-elle ses tirs de missiles balistiques ? Par Louise Huet, journaliste au service web de RFI. Algérie : visite officielle d'Elisabeth Borne et d'une quinzaine de ministres français. Julien Chavanne, journaliste au service Politique de RFI. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
14-18 : des soldats belges dans l'armée du tsar Nous sommes le 6 avril 1915. Marcel Thiry, qui n'est pas encore l'écrivain et politicien célèbre qu'il deviendra, parvient à se faire engager dans l'armée belge. Son projet est de rejoindre Oscar, son frère aîné. Tous deux vont se retrouver au sein du Corps expéditionnaire belge des Autos-canons-mitrailleuses. Marcel Thiry croyait partir pour l'aventure, il va se retrouver au cœur d'un conflit dont il n'avait pas imaginé les pires aspects. En 1005 jours, lui et plus de trois-cents autres militaires belges vont faire le tour du monde. Passagers des navires anglais, américains et français, des trains russes, chinois et américains. De Brest à Bordeaux, en passant, notamment, par Saint-Pétersbourg, alors Petrograd, Kiev, Moscou, Vladivostok, San Francisco, New York ... Ils seront reçus par le Tsar Nicolas II, combattront aux côtés de Cosaques, sous commandement russe. Ils vont connaître l'emportement de la révolution et la guerre civile, puis traverseront la Sibérie enneigée, jusqu'au désert de Gobi ; passeront trois semaines dans la ville chinoise de Kharbin. Enfin, ils défileront, acclamés en héros, dans les rues de San Francisco et d'autres villes américaines, avant de regagner la France en juin 1918. A leur retour au foyer, peu vont raconter leur épopée, ils vont, en tous les cas, pour la plupart, taire les pires horreurs de la guerre. Mais les poèmes de Marcel Thiry, ses récits, publiés ou inédits, la correspondance échangée avec ses parents restés à Liège, évoquent cette expérience … radicale. Suivons-le … Invitée : Françoise Lempereur, titulaire des cours de patrimoine culturel immatériel Département Médias, culture et communication, Université de Liège et réalisatrice de « Soldats belges dans l'armée du Tsar »
C'est le terme officiel depuis 1811 quand Napoléon Ier a failli être feu l'empereur, c'est le cas de le dire, après avoir échappé à un incendie dans son palais de Saint-Cloud. Dans la foulée, il crée la première brigade de sapeurs-pompiers. Il ne savait pas encore que l'eau lui porterait malheur En 1611, la lutte contre les incendies connait une avancée significative avec l'invention de la pompe à bras, bien plus efficace que le bon vieux seau d'eau. À l'époque, on confie ces machines aux moines, c'est donc eux qui pompaient à cette époque, donc on finit par les appeler "pompiers". Tous les jours à 6h50 sur RTL, Florian Gazan révèle une histoire insolite et surprenante, liée à l'actualité.
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Une opération de soldats maliens accompagnés de "personnel militaire étranger" a fait au moins 50 morts civils en avril, sur un total de 96 civils tués au cours du deuxième trimestre lors d'opérations de l'armée, a annoncé mercredi la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Il s'agit d'une des plus graves incriminations du comportement des forces de sécurité maliennes au nom du combat contre les jihadistes.