POPULARITY
Il y a deux mois, Goma, plus grande ville de l'est de la République démocratique du Congo, était prise par l'AFC/M23 soutenu par le Rwanda, après de violents affrontements qui s'étaient déroulés jusque dans le centre-ville de la capitale de la province du Nord-Kivu. Retour sur ces violences d'une grande ampleur (qui ont alors secoué la ville) et leurs conséquences jusqu'à ce jour, avec notre Grande invitée Afrique ce matin : Myriam Favier, cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge à Goma, est interrogée par Esdras Ndikumana. RFI : Vous êtes à Goma, une ville qui est passée sous contrôle de l'AFC/M23 depuis fin janvier. Est-ce que la situation humanitaire qui prévaut aujourd'hui est toujours aussi alarmante que lors de la prise de cette ville ?Myriam Favier : Fin janvier, à Goma et aux alentours, il y a eu une escalade de la violence, y compris en zone urbaine avec une utilisation d'artillerie en zone peuplée. Ça voulait dire, effectivement, beaucoup de blessés. Pas d'électricité pendant quasiment une semaine, donc pas d'eau car c'est directement lié. Des corps qui jonchaient le sol, tous les hôpitaux et les structures de santé en suroccupation. Donc, la situation humanitaire était terrible. Je pense que, aujourd'hui, la situation s'est stabilisée. Pour le CICR, ça veut dire que le point crucial en ce moment, c'est de répondre aux besoins essentiels des gens en réduisant les risques auxquels on fait face.Vous l'avez évoqué, ces affrontements ont fait de nombreuses victimes civiles. Combien en avez-vous recensé au CICR ? On a, avec la Croix-Rouge de la RDC, ramassé des corps, donné à ces corps une sépulture digne. C'étaient plus de 900 corps qui ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR. Bien sûr, il y a d'autres victimes. Les victimes sont également les blessés. Nos structures de santé CICR étaient à plus de 400 % de suroccupation à un moment. Il y a eu plus de 1 900 patients soignés depuis le mois de janvier, c'est trois fois plus que ce qu'on a pu avoir sur les années précédentes. Par exemple, en 2022, il y avait environ 600 blessés de guerre.Que disent donc ces chiffres par rapport à l'intensité des combats ? On voit que ces chiffres démontrent des affrontements qui ont été très intenses et évidemment des conséquences humanitaires importantes sur la population, sur les femmes, sur les enfants. Il y a des blessures par balles, des blessures par engins explosifs, énormément de traumas crâniens qui ont été mentionnés. Quand il s'agit d'engins explosifs, ça veut dire des amputations multiples, que ce soit sur des adultes ou des enfants. Des enfants dont l'éducation est certainement ensuite suspendue pour qu'ils puissent se soigner. Donc, le CICR a par exemple réouvert trois maisons d'écoute dans le but de soutenir la population civile par rapport à l'utilisation d'artillerie et du trauma que les gens ont vécu en ville et dans les alentours.Certaines ONG ont dénoncé, l'arrestation de plus d'une centaine de blessés ou de gardes malades dans des hôpitaux à Goma. Qu'est-ce qui s'est passé réellement ? Quelle est la situation de ces gens ? Est-ce que vous savez où ils sont ? Ce qu'on peut dire, c'est que les autorités sont en mesure de rentrer dans les structures hospitalières. Elles doivent simplement respecter le droit international humanitaire et donc ne pas rentrer armées et respecter, en fait, l'avis médical du personnel, c'est-à-dire ne pas entraver le parcours de soins des patients présents dans les hôpitaux.Après la destruction des camps de déplacés à Goma, où sont allés les centaines de milliers de déplacés qui s'y trouvaient et est-ce qu'ils ont encore accès à l'aide ?Il y a effectivement beaucoup de personnes qui ont quitté les camps des déplacés qui étaient à Goma pour aller dans leurs zones d'origine, leurs zones de retour, que ce soit le territoire de Rutshuru ou celui du Masisi par exemple. Et les équipes tentent de faire des évaluations afin de mieux comprendre la situation, les besoins et de pouvoir répondre à ces besoins. Pour la plupart en fait, les gens retrouvent des maisons qu'ils doivent rénover, voire reconstruire. Ce sont souvent des maisons en planches, ce qui veut dire que le bois a parfois été utilisé par les gens qui étaient restés pour se chauffer et ont servi de brancards dans des situations d'urgence pour évacuer les blessés. Donc ça, c'est un premier point. Ensuite, les affrontements ont été parfois tellement intenses que ça a détruit les lignes d'électricité, ça a détruit le réseau d'eau et c'est important pour nous, CICR, actuellement, de se focaliser là-dessus et d'essayer de remettre en place ces besoins essentiels. Là, ce qu'on est déjà en train de faire à Sake, par exemple, qui est une ville d'environ 100 000 habitants.
durée : 00:15:11 - Journal de 12h30 - En Birmanie, le bilan provisoire est de 1 700 morts et 3 400 blessés, deux jours après le séisme. Les hôpitaux sont totalement débordés et n'ont plus assez de produits médicaux. La Croix-Rouge lance un appel aux dons ce midi pour récolter 100 millions de dollars.
durée : 00:15:11 - Journal de 12h30 - En Birmanie, le bilan provisoire est de 1 700 morts et 3 400 blessés, deux jours après le séisme. Les hôpitaux sont totalement débordés et n'ont plus assez de produits médicaux. La Croix-Rouge lance un appel aux dons ce midi pour récolter 100 millions de dollars.
durée : 00:20:18 - Journal de 18h - L'armée israélienne a-t-elle transformé des Palestiniens en boucliers humains dans la bande de Gaza ? La Croix Rouge a recueilli plusieurs témoignages suffisamment crédibles pour que l'Etat hébreu décide d'enquêter sur ces accusations.
durée : 00:20:18 - Journal de 18h - L'armée israélienne a-t-elle transformé des Palestiniens en boucliers humains dans la bande de Gaza ? La Croix Rouge a recueilli plusieurs témoignages suffisamment crédibles pour que l'Etat hébreu décide d'enquêter sur ces accusations.
Il faut se rappeler les atrocités qui sévissent en Israël. Segment éditorial de Benoit Dutrizac.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Il faut se rappeler les atrocités qui sévissent en Israël | Victoire pour l’équipe Canada à la coupe des 4 nations hier soir. Mario Cecchini était là! | Un père est à bout de ressources pour contrer l’intimidation que subit son fils de 13 ans | Dans cet épisode intégral du 21 février, en entrevue : Mario Cecchini, commissaire de la Ligue de hockey junior des Maritimes du Québec. Francis Brassard, père de Loik, 13 ans intimidé à l’école Pierre-de-Lestage Une production QUB Février 2025 Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:01:49 - L'info d'ici, ici Périgord
Quelques jours après leur offensive sur la capitale du Nord-Kivu, les rebelles du M23 « renforcent leur emprise sur la ville à travers des patrouilles et des fouilles de domiciles », c'est ce que pointe le porte-parole des Nations unies, dont les propos sont repris par le site congolais Actualité CD. « Des actes de pillage et l'occupation de résidences privées par le groupe armé ont été signalés, ainsi que des tentatives de saisie de véhicules, y compris ceux appartenant à des organisations humanitaires – ce qui constitue une violation du droit humanitaire international », a-t-il poursuivi. Toujours selon les Nations unies, « la situation humanitaire dans la ville reste critique. Les morgues sont saturées et les établissements de santé dépassés par l'afflux de blessés, tandis que la population continue de dépendre de l'eau non traitée du lac Kivu, augmentant les risques de maladies. »D'après un dernier bilan fourni par OCHA, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, les combats ont fait au moins 3.000 morts.« Goma enterre ses morts dans l'anonymat, des centaines de corps mis en terre hier mardi », titre par ailleurs Actualité CD. C'est « la Croix-Rouge qui a procédé à ces inhumations, précise le site congolais. Contrairement aux cérémonies traditionnelles, ces enterrements se sont déroulés en l'absence des familles. Beaucoup de victimes sont en effet enterrées dans l'anonymat. Certaines dépouilles ont été conservées dans les morgues débordées de la ville, tandis que d'autres gisaient sur les routes depuis plusieurs jours, en plus exposées aux intempéries. La Croix-Rouge a dû accélérer le processus d'inhumation pour éviter une catastrophe sanitaire. »Les camps de déplacés se vident…L'envoyé spécial du Monde Afrique a pu se rendre aux abords de la ville. Il constate que « les populations, installées aux portes de Goma, quittent les camps où elles étaient venues se réfugier après le début de l'offensive rebelle lancée en 2021 », et ce sur ordre des rebelles du M23. Les déplacés doivent regagner leurs villages d'origine. Toutefois, « aucun accompagnement n'a été prévu par les nouvelles autorités, précise Le Monde Afrique. Les ONG et autres agences onusiennes, quant à elles, sont plongées comme tout le monde dans le flou d'un nouveau pouvoir encore évanescent. (…) Le Programme alimentaire mondial doit auparavant reconstituer ses stocks pillés aux trois quarts juste avant l'assaut final. »Avant-hier lundi, pointe encore Le Monde Afrique, « le M23 a unilatéralement annoncé un “cessez-le-feu“ prenant effet le lendemain “pour des raisons humanitaires“. Une déclaration qui laisse perplexe, commente le journal, tant les trêves annoncées ont été peu respectées depuis trois ans. »Arrogance d'un côté, aigreur de l'autre ?Sur le plan diplomatique, les présidents congolais et rwandais doivent se rencontrer ce week-end en Tanzanie lors d'un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est et de la Communauté de développement de l'Afrique australe.Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques à l'université de Kisangani, interrogé par le site Afrikarabia n'est guère optimiste… « Ces types de sommets sont organisés pour l'apparat, déclare-t-il. Les vraies décisions se prennent en dehors de ces forums, au téléphone ou quand les dirigeants se rencontrent en privé. Dans la situation actuelle, la blessure est encore trop fraîche pour que ce sommet puisse faire avancer les choses. Nous avons d'un côté, affirme encore Alphonse Maindo, l'arrogance des vainqueurs de Goma, et de l'autre, nous avons juste de l'aigreur et de la rancœur. Cela va demander un peu de temps et beaucoup de pressions internationales pour ramener les belligérants à la raison. »Un peu d'eau dans son vin…L'Observateur Paalga à Ouagadougou s'interroge : « la grande question est de savoir si le Rwandais Paul Kagamé et le Congolais Félix Tshisekedi effectueront le déplacement de Dar-es-Salaam, eux qui depuis bien longtemps maintenant ne parviennent plus à s'asseoir autour de la même table. Il faut pourtant qu'ils se parlent, s'exclame le quotidien burkinabé, même si leurs relations sont devenues tellement exécrables qu'on se demande ce qui pourrait bien en sortir. Kigali tient à ce que Kinshasa discute directement avec le M23, ce à quoi Tshisekedi ne veut pas se résoudre, arguant qu'il ne saurait justement parler à ceux qu'il considère comme des terroristes. Il faudra bien pourtant que de part et d'autre chacun des protagonistes mette un peu d'eau dans son vin, martèle encore L'Observateur Paalga, si on veut donner une chance à la paix. Pour le moment, on en est encore loin, même si les armes se sont tuent momentanément. »
Quelques jours après leur offensive sur la capitale du Nord-Kivu, les rebelles du M23 « renforcent leur emprise sur la ville à travers des patrouilles et des fouilles de domiciles », c'est ce que pointe le porte-parole des Nations unies, dont les propos sont repris par le site congolais Actualité CD. « Des actes de pillage et l'occupation de résidences privées par le groupe armé ont été signalés, ainsi que des tentatives de saisie de véhicules, y compris ceux appartenant à des organisations humanitaires – ce qui constitue une violation du droit humanitaire international », a-t-il poursuivi. Toujours selon les Nations unies, « la situation humanitaire dans la ville reste critique. Les morgues sont saturées et les établissements de santé dépassés par l'afflux de blessés, tandis que la population continue de dépendre de l'eau non traitée du lac Kivu, augmentant les risques de maladies. »D'après un dernier bilan fourni par OCHA, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, les combats ont fait au moins 3.000 morts.« Goma enterre ses morts dans l'anonymat, des centaines de corps mis en terre hier mardi », titre par ailleurs Actualité CD. C'est « la Croix-Rouge qui a procédé à ces inhumations, précise le site congolais. Contrairement aux cérémonies traditionnelles, ces enterrements se sont déroulés en l'absence des familles. Beaucoup de victimes sont en effet enterrées dans l'anonymat. Certaines dépouilles ont été conservées dans les morgues débordées de la ville, tandis que d'autres gisaient sur les routes depuis plusieurs jours, en plus exposées aux intempéries. La Croix-Rouge a dû accélérer le processus d'inhumation pour éviter une catastrophe sanitaire. »Les camps de déplacés se vident…L'envoyé spécial du Monde Afrique a pu se rendre aux abords de la ville. Il constate que « les populations, installées aux portes de Goma, quittent les camps où elles étaient venues se réfugier après le début de l'offensive rebelle lancée en 2021 », et ce sur ordre des rebelles du M23. Les déplacés doivent regagner leurs villages d'origine. Toutefois, « aucun accompagnement n'a été prévu par les nouvelles autorités, précise Le Monde Afrique. Les ONG et autres agences onusiennes, quant à elles, sont plongées comme tout le monde dans le flou d'un nouveau pouvoir encore évanescent. (…) Le Programme alimentaire mondial doit auparavant reconstituer ses stocks pillés aux trois quarts juste avant l'assaut final. »Avant-hier lundi, pointe encore Le Monde Afrique, « le M23 a unilatéralement annoncé un “cessez-le-feu“ prenant effet le lendemain “pour des raisons humanitaires“. Une déclaration qui laisse perplexe, commente le journal, tant les trêves annoncées ont été peu respectées depuis trois ans. »Arrogance d'un côté, aigreur de l'autre ?Sur le plan diplomatique, les présidents congolais et rwandais doivent se rencontrer ce week-end en Tanzanie lors d'un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est et de la Communauté de développement de l'Afrique australe.Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques à l'université de Kisangani, interrogé par le site Afrikarabia n'est guère optimiste… « Ces types de sommets sont organisés pour l'apparat, déclare-t-il. Les vraies décisions se prennent en dehors de ces forums, au téléphone ou quand les dirigeants se rencontrent en privé. Dans la situation actuelle, la blessure est encore trop fraîche pour que ce sommet puisse faire avancer les choses. Nous avons d'un côté, affirme encore Alphonse Maindo, l'arrogance des vainqueurs de Goma, et de l'autre, nous avons juste de l'aigreur et de la rancœur. Cela va demander un peu de temps et beaucoup de pressions internationales pour ramener les belligérants à la raison. »Un peu d'eau dans son vin…L'Observateur Paalga à Ouagadougou s'interroge : « la grande question est de savoir si le Rwandais Paul Kagamé et le Congolais Félix Tshisekedi effectueront le déplacement de Dar-es-Salaam, eux qui depuis bien longtemps maintenant ne parviennent plus à s'asseoir autour de la même table. Il faut pourtant qu'ils se parlent, s'exclame le quotidien burkinabé, même si leurs relations sont devenues tellement exécrables qu'on se demande ce qui pourrait bien en sortir. Kigali tient à ce que Kinshasa discute directement avec le M23, ce à quoi Tshisekedi ne veut pas se résoudre, arguant qu'il ne saurait justement parler à ceux qu'il considère comme des terroristes. Il faudra bien pourtant que de part et d'autre chacun des protagonistes mette un peu d'eau dans son vin, martèle encore L'Observateur Paalga, si on veut donner une chance à la paix. Pour le moment, on en est encore loin, même si les armes se sont tuent momentanément. »
durée : 00:03:43 - L'info d'ici de 07h30
Aujourd’hui dans Sortez!, nous avons reçu 3 étudiantes en 1er année en formations d’assistante de service social à l’institut de formations sanitaires et sociales La Croix-Rouge Compétences à Chambray-Lès-Tours. Elles sont venues nous présenter le métier d’assistante en service social dans tout ces aspects. Les missions d’un/une assistant/e social, les défis et les problématiques qui […] L'article Sortez! – Le métier d’assistant.e social.e avec des étudiantes à La Croix-Rouge Compétences est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
durée : 00:20:25 - 8h30 franceinfo - Le président de la Croix-Rouge française était l'invité du "8h30 franceinfo" le lundi 30 décembre.
durée : 00:20:23 - Tout savoir sur la Croix Rouge en Béarn et Bigorre
Après 13 ans de guerre, la Syrie a aujourd'hui besoin d'aide humanitaire d'urgence. La Croix-Rouge a annoncé avoir besoin de 139 millions d'euros pour venir en aide à cinq millions de personnes. Certaines zones du pays sont également en ruines. C'est le cas du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk. Cette banlieue de Damas a été le théâtre d'affrontements du régime avec des groupes rebelles puis avec le groupe État islamique, avant d'être entièrement rasé. De nos envoyés spéciaux à Yarmouk,Dans le camp de Yarmouk, pas un immeuble n'est intact. Sur un amoncellement de gravats, Hani Hassan dirige la reconstruction d'une maison. Il commente :« Sur cette rue, avant, il y avait des agences d'assurances automobiles ! C'était très civilisé, mais en 2011 avec la révolution, tout a changé ! Le camp a été coupé du reste du monde par le régime. Les gens avaient faim, certains sont morts. Quand les forces rebelles sont parties de Yarmouk, le régime a forcé tout le monde à partir pour dix jours. L'aviation russe a frappé chaque bâtiment. Il ne reste pas un seul immeuble intact. »Comme presque tous ses anciens voisins, Hani Hassan est descendant de Palestiniens qui ont fui ou ont été expulsés lors de la création de l'État d'Israël en 1948 :« Je suis né en Syrie, mais je suis palestinien. Je n'ai pas de passeport. Je ne peux pas voyager. Ma sœur est en Jordanie, je ne peux pas la voir. J'ai trois frères et sœurs à Gaza. Tout le monde déteste les Palestiniens. On nous a massacré en Jordanie, au Liban, ici ! Les peuples arabes disent s'intéresser à notre sort, mais c'est faux, personne ne veut de nous dans son pays. Je vous le dis, nous sommes l'épine dans le pied du monde entier. » À lire aussiSyrie: malgré l'urgence humanitaire les combats continuent au sud de Damas Un espoir de reconstruction pour un retour des populationsDans une rue étroite aux immeubles sans façade, une jeune femme pousse la porte en métal d'un rez-de-chaussée. Les étages supérieurs ne sont plus que des pans de murs entassés. Dans la petite pièce isolée du froid et de la lumière, c'est la grand-mère Safane qui commande :« Nous habitions déjà ici avant la guerre avec mes quatre enfants. Moi, j'habitais au rez-de-chaussée et mes enfants dans les étages. Mais tout ce qui est au-dessus de notre tête a été détruit. Je suis revenue il y a deux ans, ma maison avait été brulée. Regardez le plafond, les murs ! Alors, nous reconstruisons tout petit à petit. Mais je préfère être ici. Ma maison, c'est ma dignité. »La jeune fille qui nous a ouvert la porte s'est assise discrètement dans la pénombre. Elle confie : « J'aimerais être psychologue pour aider les enfants d'ici. Ils souffrent énormément. Quand je suis arrivée ici, j'avais très peur. J'étais seule dans ce quartier, il n'y avait personne dans les rues. Et puis, finalement, d'autres familles sont revenues avec des filles de mon âge. On va ensemble au collège et j'ai accepté la réalité : je vais vivre ici. » Avec la chute du régime, les habitants du camp de Yarmouk espèrent bientôt recevoir de l'aide financière afin de les aider à reconstruire et d'encourager leurs voisins à revenir.À lire aussiIsraël vise à nouveau la Syrie, l'ONU demande l'arrêt des «frappes israéliennes», contraires au droit international
Après 13 ans de guerre, la Syrie a aujourd'hui besoin d'aide humanitaire d'urgence. La Croix-Rouge a annoncé avoir besoin de 139 millions d'euros pour venir en aide à cinq millions de personnes. Certaines zones du pays sont également en ruines. C'est le cas du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk. Cette banlieue de Damas a été le théâtre d'affrontements du régime avec des groupes rebelles puis avec le groupe État islamique, avant d'être entièrement rasé. De nos envoyés spéciaux à Yarmouk,Dans le camp de Yarmouk, pas un immeuble n'est intact. Sur un amoncellement de gravats, Hani Hassan dirige la reconstruction d'une maison. Il commente :« Sur cette rue, avant, il y avait des agences d'assurances automobiles ! C'était très civilisé, mais en 2011 avec la révolution, tout a changé ! Le camp a été coupé du reste du monde par le régime. Les gens avaient faim, certains sont morts. Quand les forces rebelles sont parties de Yarmouk, le régime a forcé tout le monde à partir pour dix jours. L'aviation russe a frappé chaque bâtiment. Il ne reste pas un seul immeuble intact. »Comme presque tous ses anciens voisins, Hani Hassan est descendant de Palestiniens qui ont fui ou ont été expulsés lors de la création de l'État d'Israël en 1948 :« Je suis né en Syrie, mais je suis palestinien. Je n'ai pas de passeport. Je ne peux pas voyager. Ma sœur est en Jordanie, je ne peux pas la voir. J'ai trois frères et sœurs à Gaza. Tout le monde déteste les Palestiniens. On nous a massacré en Jordanie, au Liban, ici ! Les peuples arabes disent s'intéresser à notre sort, mais c'est faux, personne ne veut de nous dans son pays. Je vous le dis, nous sommes l'épine dans le pied du monde entier. » À lire aussiSyrie: malgré l'urgence humanitaire les combats continuent au sud de Damas Un espoir de reconstruction pour un retour des populationsDans une rue étroite aux immeubles sans façade, une jeune femme pousse la porte en métal d'un rez-de-chaussée. Les étages supérieurs ne sont plus que des pans de murs entassés. Dans la petite pièce isolée du froid et de la lumière, c'est la grand-mère Safane qui commande :« Nous habitions déjà ici avant la guerre avec mes quatre enfants. Moi, j'habitais au rez-de-chaussée et mes enfants dans les étages. Mais tout ce qui est au-dessus de notre tête a été détruit. Je suis revenue il y a deux ans, ma maison avait été brulée. Regardez le plafond, les murs ! Alors, nous reconstruisons tout petit à petit. Mais je préfère être ici. Ma maison, c'est ma dignité. »La jeune fille qui nous a ouvert la porte s'est assise discrètement dans la pénombre. Elle confie : « J'aimerais être psychologue pour aider les enfants d'ici. Ils souffrent énormément. Quand je suis arrivée ici, j'avais très peur. J'étais seule dans ce quartier, il n'y avait personne dans les rues. Et puis, finalement, d'autres familles sont revenues avec des filles de mon âge. On va ensemble au collège et j'ai accepté la réalité : je vais vivre ici. » Avec la chute du régime, les habitants du camp de Yarmouk espèrent bientôt recevoir de l'aide financière afin de les aider à reconstruire et d'encourager leurs voisins à revenir.À lire aussiIsraël vise à nouveau la Syrie, l'ONU demande l'arrêt des «frappes israéliennes», contraires au droit international
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Comment une étudiante en médecine originaire d'un petit village slovaque est-elle devenue une top modèle à renommée internationale ? Adriana Karembeu nous répond cette semaine dans le podcast PAUSE en nous partageant une belle leçon de résilience. Icône des années 90, elle a marqué toute une génération et a capté l'attention des plus grandes marques de mode du monde. Grande mannequin donc, mais aussi animatrice adorée des Français, et ambassadrice de @La Croix Rouge depuis 25 ans. Quel impact ont eu les violences vécues pendant son enfance sur son parcours ? Quels ont été les défis derrière une vie sous les projecteurs ?Comment s'est-elle réinventée après ses années de mannequinat ? Adriana partage avec nous les coulisses de sa carrière, des podiums à l'écran, et nous parle de sa jeunesse sous le joug communiste, de ses valeurs et de son rôle de maman.
Après le passage dévastateur du cyclone Chido sur l'île de Mayotte et l'archipel des Comores, de nombreuses campagnes de dons ont été lancées en urgence pour fournir des vivres, de l'eau et du matériel aux sinistrés. Florent Vallée, directeur de l'urgence et des opérations à la Croix Rouge, est l'invité pour tout comprendre dans RTL Soir. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 16 décembre 2024.
Le Musée international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge est au menu du Grand Conseil, ce jeudi soir. Les députés doivent se prononcer sur la subvention cantonale qui doit passer à près de 970'000 francs. Soit une hausse de 100'000 francs, pour financer la prochaine exposition permanente, en 2028. Une enveloppe sans lien avec la baisse annoncée de la subvention fédérale pour le Musée de la Croix Rouge, qui met en péril l'établissement. Pascal Hufschmid, le directeur général du Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge était invité de Béatrice Rul, à 7h30.Le Conseil fédéral ne souhaite plus vous verser les plus d'un million de subvention, pour 2027. Vous vous proposez de nationaliser le Musée. Quel écho avez-vous eu à cette proposition?" J'arrive toujours avec des idées et des solutions même si je ne suis ni politicien ni juriste. La perspective d'une fermeture de ce musée me semble tellement incompréhensible que je propose des idées. L'une d'entre elles c'était en effet de nationaliser le musée parce que notre collection est d'importance nationale. Ce n'est pas moi qui l'ai dit, c'est la protection des biens culturels! Par ailleurs nous accueillons près de 120 000 personnes par année dont 25 000 jeunes de toute la Suisse, de toutes les régions linguistiques à qui nous parlons des dilemmes et des principes humanitaires de ce que ça veut dire de faire de l'action humanitaire à Genève ou partout dans le monde. En ce sens on est parfaitement en phase avec l'engagement du Conseil fédéral pour une diffusion du droit international humanitaire en Suisse. Mon travail c'est d'essayer de sauver ce musée auquel je crois, auquel Genève croit et auquel la Suisse croit".
En cette année 2024, nous fêtons les 160 ans d'un monument de l'humanitaire : la Croix-Rouge. Vous la connaissez, mais savez-vous vraiment qui elle protège et pourquoi ses emblèmes sont aussi importants, en temps de guerre, de crise humanitaire, qu'en temps de paix ? Philippe Da Costa, président de la Croix Rouge française, revient sur 160 ans d'histoire. Ecoutez C'est ça la France avec Vincent Perrot du 19 octobre 2024.
M. Raphaël MUNOZ, Directeur territorial de l'urgence et du secourisme du Bas-Rhin
M. Paolo PINTO PORTELA, Président territorial Croix Rouge Française du Haut-Rhin
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.RÉSEAUX SOCIAUXISRAËL HEZBOLLAH : Ouest France, BFMTV, Le Monde COUVRE-FEU GUADELOUPE : Ouest France, Le Monde HAUSSE IVG : France bleu, BFMTVAFFAIRE EAUX EN BOUTEILLE : Le Monde, FranceinfoETATS UNIS MPOX : Le Monde, La Croix-Rouge, 20 MinutesTGV PARIS - BERLIN : Libération, Le Figaro
durée : 00:03:03 - Marion Chantreau - L'association assure un service de domiciliation postale, pour que les SDF puissent recevoir du courrier et entamer des démarches administratives. Avec 800 lettres distribuées par jour, le site de Toulouse est le plus grand de France.
Tout public Domiciliation, maraude, formation qux gestes des premiers secours, secourisme, français, langue étrangère. • Nous contacter 18, rue des Bosquets - 78130 Les Mureaux 09 62 05 57 34 // ul.lesmureaux@croix-rouge.fr www.croix-rouge.fr/unite-locale-des-mureaux Facebook : CRFMureaux Instagram : croixrouge_lmx
Suite de notre découverte de l'exposition "HUMANITY" signée du photographe suisse Henry Leutwyler avec e Musée International de La Croix Rouge et du Croissant Rouge et qui célèbre les 75 ans des Conventions de Genève. Jusqu'au 5 août 2024 au Quai Wilson, plus de 50 portraits d'objets humanitaires tirés des vastes collections du musée sont exposés, couvrant une période allant du 19e siècle à aujourd'hui. L'initiative vise à montrer la vulnérabilité et l'humanité derrière ces objets, tout en soutenant la scène artistique contemporaine. Rencontre avec Henry Leutwyler.
En cette période estivale, le Musée International de La Croix Rouge et du Croissant Rouge (MICR) à Genève célèbre les 75 ans des Conventions de Genève avec une exposition exceptionnelle intitulée "HUMANITY" signée du photographe suisse Henry Leutwyler. Jusqu'au 5 août 2024 au Quai Wilson, plus de 50 portraits d'objets humanitaires tirés des vastes collections du musée sont exposés, couvrant une période allant du 19e siècle à aujourd'hui. L'initiative vise à montrer la vulnérabilité et l'humanité derrière ces objets, tout en soutenant la scène artistique contemporaine. Reportage sur place avec Pascal Hufschmid, directeur général du MICR.
La Croix-Rouge française a lancé samedi dernier, à l'occasion de son 160ème anniversaire, sa 90ème quête nationale dans le but de récolter des dons pour poursuivre ses activités solidaires et assurer le bon fonctionnement de sa structure. Pour faire un don : https://www.croix-rouge.fr/ Et n'oubliez pas, le mercredi 29 mai à 20h, à l'occasion de la journée mondiale de la sclérose en plaques, participez à un show exceptionnel à Paris. Vos place à prix préférentiel par Vivre Fm à acheter ici: https://tinyurl.com/3pcu9scd. Vous serez ainsi acteur d'une bonne cause tout en passant un moment agréable !
Chaque week-end, à 8h13, Lénaïg Monier reçoit un invité au cœur de l'actualité. Aujourd'hui, Adriana Karembeu, ambassadrice de la Croix Rouge.
Chaque week-end, à 8h13, Lénaïg Monier reçoit un invité au cœur de l'actualité. Aujourd'hui, Adriana Karembeu, ambassadrice de la Croix Rouge.
durée : 00:58:58 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Nous recevons aujourd'hui Philipe Da Costa, Président de la Croix-Rouge française et Fabienne Berquier, Présidente territoriale du Pas-de-Calais, pour évoquer notamment la santé de la Croix-Rouge française et la prochaine collecte de dons qui aura lieu du 25 mai au 2 juin 2024.
durée : 00:51:04 - La croix rouge fête ses 160 ans et lance sa grande collecte nationale avec Didier Lebel de la croix rouge de la Manche
Bienvenue dans ce rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec Sandy Dauphin, journaliste environnement à France Inter. Elle nous parlera de La Croix-Rouge française qui a remis un rapport au gouvernement cette semaine sur la résilience face aux catastrophes naturelles. Les bénévoles sont de plus en plus mobilisés: inondations, canicules, feux de forêts..Simon Rozé responsable du service environnement de Rfi évoquera l'anomalie de température océanique mondiale toujours aussi inquiétante, sans qu'on ne s'explique encore trop la raison. Jeanne Richard, journaliste au service environnement de Rfi reviendra sur l'impact de la sidérurgie (mines et aciéries) d'ArcelorMittal dans les pays du Sud. En particulier en Afrique du Sud et Liberia (mais aussi au Mexique et au Brésil).Lucia Muzell journaliste au service Brésil de Rfi nous parlera de la forte réaction, au Congrès brésilien, de tout avancement de la politique environnementale brésilienneClub Auditeurs avec Sébastien Bonijol . Il mettra en lumière l'engagement environnemental des Clubs RFI de Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Conscients des défis environnementaux auxquels est confrontée leur ville, les membres de ce Club ont décidé de prendre les choses en main et de s'engager activement pour la protection de l'environnement. Les membres du Club RFI de Kinshasa ont récemment lancé une série d'actions concrètes pour contribuer à la préservation de leur environnement local : une campagne de reboisement et une campagne de ramassage des déchetsChronique ePOP de Caroline Filliette : avec Laurent Payet de la Réunion pour son film L'homme est capable (sur l'utilisation abusive des insecticides par l'homme qui provoque de nouveaux déséquilibres de l'environnement)
Chaque samedi, retrouvez une histoire pour tout apprendre d'un personnage, d'un objet iconique, d'un monument.. Certains ont changé le monde, et dans tous les cas ils sont tous entrés dans la légende. Dans cet épisode, Laurent Marsick raconte l'histoire d'Henry Dunant.
L'invité dans l'actu - Les stocks de sang fleurtent souvent avec la pénurie en Belgique. La Croix Rouge veille et régulièrement, invite la population à faire don de leur sang, de leur plasma et leurs plaquettes. Ce lundi, l'organisme lance un appel spécial aux groupes sanguins rares. Vous connaissez peut-être les groupes sanguins courants : A, B, O et AB ainsi que les facteurs Rh positif et négatif. Au-delà de ces groupes sanguins, vous serez surpris d'apprendre qu'il existe plus de 600 antigènes connus à ce jour et certaines combinaisons sont plus rares que d'autres. On vous explique cela a Merci pour votre écoute Matin Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 6h à 9h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Matin Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/60 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
En Israël, les familles d'otages attendent toujours la libération de leurs proches, retenus à Gaza par le Hamas. Fin novembre, pourtant, il y a eu la lueur d'espoir d'un accord de trêve. Certains ont été libérés, principalement des femmes et des enfants. Depuis, les combats ont repris, et avec eux, la mobilisation des familles. Des mères se battent sur tous les fronts : elles manifestent et rencontrent des responsables israéliens pour exiger le retour de leurs enfants. Les images sont violentes. La vidéo est tournée le 7 octobre. Omer, 21 ans, est enlevé par le Hamas. Niva Venkert, la mère d'Omer, a trouvé la vidéo sur les réseaux sociaux. En sous-vêtements, le jeune homme est allongé à l'arrière d'un pick-up, il est battu. La scène est dure. Niva Venkert a d'abord hésité à affronter la réalité. Et finalement, elle a choisi de ne pas détourner le regard.« Au début, pendant deux jours, je n'ai pas voulu du tout voir les vidéos, je refusais de les voir. Ensuite, au bout de deux jours, je me suis dit : "c'est mon fils, c'est ce qu'il a vécu, il faut aussi que je le voie". Donc j'ai regardé sans cesse. Je remettais le film et je le regardais afin de créer un lien, témoigne Niva. Je n'arrivais pas à respirer, je regardais mes poumons manquer d'air, mon cœur battait très fort. Petit à petit, j'ai réussi à surmonter et j'ai regardé chaque détail de chaque film. Je ne sais pas si vous avez vu, mais à un moment, dans un des films, on voit Omer qui redresse la tête. À travers ce regard, j'ai compris qu'il allait tout faire pour s'en sortir. Moi, je le crois et je lui fais confiance. »Omer était au festival de musique trans, près de Gaza, lorsqu'il a été enlevé.Faire pression sur le gouvernement israélien« La vérité, c'est qu'il n'y a pas de colère en moi. Par contre, ce que je ressens, c'est de la peur. Je ressens même une sorte de terreur. Omer est malade, Omer a la colique, et c'est une maladie qui peut causer des grandes souffrances, ça fait très mal et peut aussi mettre sa vie en danger. Omer, il faut le sauver deux fois. Il faut d'abord le sauver de la captivité du Hamas, mais il faut aussi le sauver de la maladie. Or, il ne reçoit pas de médicaments. La Croix-Rouge ne fait rien du tout, ou n'arrive pas à faire quoi que ce soit, et personne ne nous écoute, et c'est ça qui me met tellement en panique », déplore cette Israélienne. Depuis l'enlèvement d'Omer, Niva ne travaille plus. Avec son mari, ils se consacrent exclusivement à la libération de leur fils. Ils organisent des marches pour les otages, afin de faire pression sur les autorités israéliennes.« Il y a deux types d'humeur. Le matin et le soir, je suis plutôt en mode nostalgie, en mode prière, en mode réflexion. Je pense à lui et j'essaye de me relier toujours à lui. Pendant la journée, je suis comme une machine qui avance pour faire ce qu'il faut pour le faire revenir », explique Niva.À lire aussiPalestiniens pris au piège à Gaza: fuir à tout prix, «mais pour aller où?»
Chaque samedi, Lénaïg Monier reçoit un invité au cœur de l'actualité. Aujourd'hui Frédéric Joli, porte-parole du CICR en France.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 22 septembre 2023. Avec cette semaine : Nicolas Baverez, essayiste et avocat. Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef du mensuel Philosophie Magazine. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova. L'AGRESSION CONTRE LE HAUT-KARABAKH L'Azerbaïdjan a lancé le 19 septembre une opération militaire qualifiée par elle « d'antiterroriste » dans le Haut-Karabakh, territoire à majorité arménienne où la souveraineté de l'Azerbaïdjan est aujourd'hui reconnue et où les quelques 120.000 Arméniens qui y vivent jouissent d'une forme d'autonomie. Depuis la dislocation de l'Union soviétique, fin 1991, le Haut-Karabakh est un point de tension quasi constant Deux guerres meurtrières y ont déjà eu lieu, la première en 1988-1994 et la seconde en 2020, à l'issue de laquelle la Russie a déployé des forces chargées de garantir la libre circulation dans le corridor de Latchine, seul axe routier reliant le Haut-Karabakh à l'Arménie. Après une courte période d'accalmie, les tensions ont repris, Bakou menant une guerre d'usure à force de coupures de gaz, d'électricité, de tirs sur les paysans et de kidnappings. Fin 2022, les Azéris ont bloqué la circulation dans le corridor de Latchine. Ce blocus, renforcé en juillet, isole la population arménienne de l'enclave. Il a provoqué ces dernières semaines un début de famine. La Croix-Rouge n'est parvenue que le 18 septembre à faire passer une cargaison de vingt tonnes de farines et de produits médicaux. Les 2.000 soldats russes déployés dans l'enclave après le cessez-le-feu de 2020 et censés assurer la sécurité des Arméniens n'ont pas cherché à empêcher le blocus. Aucun pays ne reconnaît les autorités séparatistes arméniennes du Haut-Karabakh, pas même Erevan, qui les soutient. La première réaction publique du premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a été d'écarter fermement l'option d'une intervention militaire de la République d'Arménie. Il a réaffirmé l'absence de soldats de son pays dans le Haut-Karabakh. Ces déclarations ont provoqué la colère de milliers d'Arméniens, qui sont venus manifester mardi devant le siège du gouvernement, à Erevan, pour affirmer leur solidarité avec les Arméniens du Haut-Karabakh et réclamer la démission de M. Pachinian. Mercredi, après 24 heures sous les frappes, les autorités arméniennes du Haut-Karabakh ont annoncé leur intention de déposer les armes, selon les conditions imposées par l'Azerbaïdjan pour toute négociation de cessez-le-feu. Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a confirmé le désarmement des forces du Karabakh ainsi que l'ouverture de négociations en Azerbaïdjan. Les discussions porteront sur la réintégration de la région à population arménienne à l'Azerbaïdjan. L'opération militaire azerbaïdjanaise a fait au moins 200 morts et 400 blessés, d'après le dernier bilan des séparatistes arméniens, alors que 7.000 habitants auraient été évacués. *** LA FRANCE A-T-ELLE PERDU PIED EN AFRIQUE ? Les présidents de l'ex-pré-carré français en Afrique sont renversés les uns après les autres : le malien Ibrahim Boubacar Keita en août 2020, le guinéen Alpha Condé en septembre 2021, le burkinabé Roch Kaboré en janvier 2022, le nigérien Mohamed Bazoum au mois de juillet et fin août, le gabonais Ali Bongo. Dans la foulée de ces coups d'état, la France a dû évacuer ses militaires du Mali (août 2022), puis de Centrafrique (décembre 2022), du Burkina Faso (février 2023) et peut-être bientôt du Niger où elle déploie encore 1.500 militaires. Au Niger, le président français a choisi la fermeté : refus de reconnaître les autorités putschistes, exigence d'un retour au pouvoir du président Bazoum et rejet des injonctions de la junte, qui exige le départ de l'ambassadeur à Niamey et réclame le retrait des militaires français. Un mois après le coup d'État au Niger, la position de la France reste assez isolée. Joe Biden, qui veut sauver sa base militaire au Niger, ne voit pas d'inconvénients à dialoguer avec la junte. Les Allemands se désolidarisent de la position française au Niger, de même que les Italiens en Libye, tandis que les Espagnols reconnaissent le Sahara occidental pour se rapprocher du Maroc. Les pays d'Afrique de l'Ouest renâclent à intervenir militairement. La France est devenue indésirable dans ce qu'elle considérait jadis comme son « pré carré », décriée comme prédatrice économique par toute une génération et comme porteuse de valeurs honnies par des groupes islamistes orthodoxes et radicaux. Marquée du sceau colonial, la France vit d'autant plus mal son éviction de la région, qu'elle a le sentiment de s'être acquittée, à la demande des autorités locales, d'une tâche que les armées africaines ne parvenaient pas à remplir seules : la lutte antiterroriste contre le djihad. Le lent déclin de la présence française sur le continent se constate aussi sur le plan économique. La France n'est plus le premier fournisseur ni le premier investisseur du continent. Si, en valeur, les exportations françaises vers l'Afrique ont fortement augmenté, leur poids relatif a été toutefois divisé par deux, passant de 12 % de part de marché à 5 % entre 2000 et 2021. Pour Antoine Glaser, journaliste spécialiste de l'Afrique, et auteur de l'ouvrage « Le piège africain de Macron » « la France n'a pas vu l'Afrique se mondialiser, ni su solder sa présence post-coloniale, terreau du sentiment anti-français. Depuis la fin de l'opération Barkhane, le leadership français en Afrique est terminé. » Cependant, la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna souligne que l'Afrique n'est pas que le Sahel. Elle assure que nos relations se développent avec des États dans lesquels nous étions moins présents, comme le Kenya, l'Afrique du Sud ou l'Éthiopie.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Chaque samedi, Lénaïg Monier reçoit un invité au cœur de l'actualité. Aujourd'hui Florent Vallée, directeur délégué de l'urgence et des opérations de secours à la Croix-Rouge française.
C dans l'air du 9 septembre - Séisme au Maroc : le choc LES EXPERTS : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro - MERIEM AMELLAL - Journaliste à France 24 au "journal de l'Afrique" et "express Orient". - RONY BRAUMAN - Médecin, membre et ancien président de Médecins sans Frontières - BORIS WELIACHEW - Architecte et ingénieur, expert en risques majeurs Le jour s'est levé sur un pays sous le choc, après une nuit cauchemardesque. Un violent séisme de magnitude 6,8 sur l'échelle de Richter a frappé le Maroc ce vendredi 8 septembre, peu après 23 heures. Marrakech, Ouarzazate, Azilal, Chichaoua, Taroudant et la province d'al-Haouz, épicentre du tremblement de terre, ont été fortement touchées. Les dégâts sont immenses et les secours sont à pied d'œuvre pour rechercher des survivants prisonniers des décombres. Plus de 1000 morts ont déjà été découverts et le bilan s'alourdit heure par heure. Les autorités au Maroc ont demandé aux citoyens volontaires de donner leur sang pour venir en aide aux centaines de blessés. La secousse a causé l'effondrement de nombreux bâtiments dans la nuit, semant la panique parmi la population. Les images diffusées par les médias et les témoins sur les réseaux sociaux montrent l'importance des destructions dans plusieurs villes où de nombreux habitants ont passé la nuit dans les rues, de crainte de répliques. Le gouvernement a d'ailleurs appelé les habitants à rester à l'extérieur, en cas de répliques du séisme. Il s'agit du plus puissant séisme, jamais mesuré, à frapper le royaume à ce jour, plus puissant que le tremblement de terre de magnitude 5,8 qui avait dévasté Agadir en 1960 faisant plus de 12 000 morts. Plusieurs pays, dont la France, ont exprimé leur solidarité avec le Maroc et proposé de l'aide. "Nous sommes tous bouleversés après le terrible séisme au Maroc. La France se tient prête à aider aux premiers secours", a ainsi réagi ce matin Emmanuel Macron sur X (anciennement Twitter) durant son vol pour le G20 à New Delhi alors qu'en France l'émotion est immense et la solidarité s'organise. Le maire de Marseille, Benoit Payan, qui a qualifié Marrakech de "ville-sœur", a proposé l'appui des marins pompiers pour participer à l'effort de la communauté internationale. Celui de Montpellier, Michaël Delafosse, a annoncé qu'une "équipe des pompiers de l'Hérault se prépare à partir pour le Maroc". L'Occitanie, la Collectivité de Corse et la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur se sont engagées à fournir un million d'euros d'aide humanitaire en faveur des sinistrés du Maroc. La Croix Rouge lance également un appel à la solidarité, en coopération avec les équipes du Croissant-Rouge dont les équipes sont à pied d'œuvre. La Fondation de France a débloqué aujourd'hui 250 000 euros pour déployer rapidement des actions de première nécessité dans le pays (mise à l'abri, soutien psychologique…) et appelle à la générosité. Les associations de Français d'origine marocaine se mobilisent également depuis cette nuit. L'ambassade de France au Maroc a ouvert une cellule de crise, de même que le ministère des Affaires étrangères à Paris "pour répondre aux demandes de renseignement ou d'aide de nos compatriotes" : au Maroc : +212 537689900 ; en France : 0143175100. Alors que s'est-il passé cette nuit au Maroc ? Comment expliquer l'ampleur de ce tremblement de terre ? La zone est-elle sujette à ce type de secousses ? Comment les secours s'organisent-ils ? Et quelle est la situation en Turquie, sept mois après le très important tremblement de terre qui a frappé le pays ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Humour, blagues, parodie de chansons et actualité : l'actu du 6 sept. 2023 vue par Rémi Marceau
On commence avec cet appel à l'aide de la Croix rouge, après les Restos du cœur, l'association est elle aussi victime de l'inflation et demande une aide de 25 millions d'euros…
Ecoutez "Lis-moi une histoire Vraie" du 22 août 2023 avec Laurent Marsick. Découvrez l'histoire d'Henry Dunant, lue par Éléonore Merlin, journaliste à RTL. En partenariat avec Gallimard Jeunesse, Laurent Marsick vous propose chaque jour une histoire vraie pour les enfants à retrouver sur RTL et en podcast sur RTL.fr. Chaque histoire est lue par un ou une journaliste de la rédaction de RTL.
Vous aimeriez sensibiliser votre audience ou convaincre d'une cause qui vous tient à coeur ? Vous aimeriez que ce ne soit pas ennuyeux, ennuyant, mais captivant, divertissant, émouvant ? Le podcast pédagogique immersif pourrait vous intéresser. Dans cet épisode, je discute avec Louise de St Exupéry, Chargée de mission innovation à la Direction de la stratégie, de l'innovation, de la transformation et de l'impact sur les questions d'innovation territoriale de La Croix-Rouge française sur la création du podcast Dessine-moi un tiers-lieu, une série docu-pégogique en 6 épisodes consacrée à la création de tiers-lieux. On revient ensemble sur : L'intérêt de la création d'un podcast de sensibilisation et de formation quand on s'adresse à un public interne Les atouts du podcast qui ont mené à la décision de le rendre accessible à un public externe Le choix audacieux du format immersif pour atteindre un objectif pédagogique Et les résultats du podcast : notoriété interne, rayonnement externe, réutilisation, écoutes. Pour finir, Louise est la 1ère à répondre à mes questions sur : ce qui est le plus difficile, le plus surprenant et le plus gratifiant lorsque l'on crée un podcast et bien sûr, sur sa vision du pouvoir du podcast. Bonne écoute ! Mélanie - Le Pouvoir du Podcast est un podcast produit par Bonjour Podcast, studio de conseil et de création de podcasts. Bonjour Podcast produit vos podcasts experts et de vulgarisation de connaissances, et vous accompagne pour médiatiser vos podcasts. Le podcast est animé par Mélanie Hong, fondatrice du studio. Chaque semaine, le podcast vous accompagne dans la création et le développement de votre podcast professionnel, avec des conseils pratiques, ou un retour d'expérience de professionnel·les qui ont lancé leur podcast avec succès. Pour les entrepreneur·es et entreprises qui veulent communiquer en créant un contenu utile et humain. Crédits : Ecriture et animation : Mélanie Hong. Montage & mixage : Morgane Bouchiba. Visuel : Studio Maïss. Musique : Gumo. - Références citées dans l'épisode : Dessine-moi un tiers-lieu, podcast de La Croix-Rouge française, produit par Bonjour Podcast. Territoires solidaires, guide pratique d'innovation collective (La Croix-Rouge française) Podcasts cités : France Culture, Arte Radio (Vivons heureux avant la fin du monde) - Suivre les actualités du podcast et recevoir les ressources : Linkedin : Bonjour Podcast. Newsletter : s'abonner pour recevoir les bonus d'épisode. Plateformes d'écoute : s'abonner pour recevoir les notifications de nouvel épisode. Me contacter (suggestions, partenariats, projets) : Linkedin : Mélanie Hong. contact (at) bonjourpodcast.com.
Sylvie a réagi au témoignage de Solange. Après 27 ans de bénévolat à la Croix-Rouge, elle est toujours aussi heureuse d'y apporter son aide. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr