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Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:05:56 - L'invité de la rédaction, ici Drôme Ardèche - Cela fait 6 mois jour pour jour que les inondations ont durement frappé le nord Ardèche. Le 17 octobre 2024, de nombreux habitants de Limony devaient quitter leur logement, les pieds dans l'eau. Le temps a passé, mais tout n'est pas réglé avec les assurances.
À Kinshasa, les dégâts matériels sont énormes et le bilan humain est lourd après les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale congolaise. Votre quartier est-il sous les eaux ? Comment s'organise la prise en charge des sinistrés ? Quelles leçons faudra-t-il tirer de ces importantes inondations ? RFI vous donne la parole.
Les images de chaos de Kinshasa sont à la Une de toute la presse congolaise ce matin. Des rues entières englouties sous une eau boueuse ocre. Des voitures emportées par des torrents et des maisons défigurés par le courant. 30 morts au moins. Un bilan toujours non définitif.Kinshasa « ville en apnée, noyée sous un ciel d'encre »décrit le journaliste Jérémie Asoko sur le Forum des As dans un reportage édifiant : « La vie s'est arrêtée net. Ce ne sont pas les klaxons ni les cris des enfants qui éveillent les rues, mais le clapotis menaçant de l'eau qui s'infiltre qui envahit, emporte tout sur son passage ».Le journal en ligne décrit la vie d'aujourd'hui, celle de ceux qui ont tout perdu, et qui s'organisent comme ils le peuvent. « Des jeunes du quartier, torse nu et pieds nus dans l'eau sale, secourent les plus vulnérables. Ils improvisent des radeaux, transportent des personnes âgées sur leurs épaules. Des femmes distribuent du pain, du thé chaud. Mais, cela ne suffit pas. L'ampleur du désastre dépasse les gestes de bonne volonté. Les appels à l'aide se multiplient, souvent sans réponse », dénonce le site d'information le Forum des As.« Papa, tu as laissé tes enfants dans la rue ! »Au-delà du désarroi c'est aussi la colère qui règne ce matin dans les médias congolais.« Papa, tu as laissé tes enfants dans la rue ! »titre MediaCongo.Net qui a suivi la visite du président de la RDC Felix Tshisekedi des rues délabrées de Kinshasa ce lundi. Le président est venu au chevet des sinistrés mais a subi les foudres des habitants selon le média en ligne : « Felix Tshisekedi a tenté de trouver des réponses devant une foule qui lui demandait où en étaient les divers projets de "travaux sur la voirie" dans la capitale ou les "problèmes de caniveaux" ». « À Kinshasa, les pluies et les inondations font régulièrement des victimes »,affirme MediaCongo « faute d'entretien et de réseau adéquat, les voies d'évacuation des eaux sont généralement bouchées par des immondices ».Tensions entre Algérie et MaliAutre titre en Afrique aujourd'hui : les tensions entre Algérie et Mali qui montent encore d'un cran. Tout cela a commencé par un drone malien abattu par l'armée algérienne. Alger affirme qu'il était entré dans son espace aérien, ce que réfute Bamako. Résultat : une crise diplomatique. Ce dimanche le Mali a rappelé son ambassadeur à Alger suivi par ses alliés du Burkina et du Niger. Et ce lundi en réponse, l'Algérie a fermé son espace aérien au Mali qui a répliqué en faisant de même. L'Algérie a également rappelé ses diplomates au Mali et au Niger.« L'implacable riposte d'Alger »Résultat ce matin : les journaux des deux pays défendent ardemment la position de leur gouvernement. « L'implacable riposte d'Alger » titre El Moudjahid qui ne mâche pas ses mots reprenant à son compte les éléments de langage du pouvoir Algérien : « Assimi Goïta, cherche vainement à faire de l'Algérie un bouc émissaire pour éviter de rendre des comptes au peuple malien sur sa gestion chaotique des affaires du pays depuis le coup d'État qu'il a perpétré en mai 2021. Ainsi, la junte n'a pas trouvé mieux que d'accuser l'Algérie d'"action hostile", parce qu'elle a su protéger ses frontières en repoussant la violation de son espace aérien par un drone d'attaque ».Côté malien le site MaliWeb dénonce « une énième provocation du régime Algérien ». Affirmant au passage qu'Alger n'a fourni aucune preuve de la présence du dit drone malien dans son ciel. En réalité les presses des deux pays donnent leurs versions des faits. Heure par heure, point GPS par point GPS, sans que personne ne puisse réellement vérifier.
Les images de chaos de Kinshasa sont à la Une de toute la presse congolaise ce matin. Des rues entières englouties sous une eau boueuse ocre. Des voitures emportées par des torrents et des maisons défigurés par le courant. 30 morts au moins. Un bilan toujours non définitif.Kinshasa « ville en apnée, noyée sous un ciel d'encre »décrit le journaliste Jérémie Asoko sur le Forum des As dans un reportage édifiant : « La vie s'est arrêtée net. Ce ne sont pas les klaxons ni les cris des enfants qui éveillent les rues, mais le clapotis menaçant de l'eau qui s'infiltre qui envahit, emporte tout sur son passage ».Le journal en ligne décrit la vie d'aujourd'hui, celle de ceux qui ont tout perdu, et qui s'organisent comme ils le peuvent. « Des jeunes du quartier, torse nu et pieds nus dans l'eau sale, secourent les plus vulnérables. Ils improvisent des radeaux, transportent des personnes âgées sur leurs épaules. Des femmes distribuent du pain, du thé chaud. Mais, cela ne suffit pas. L'ampleur du désastre dépasse les gestes de bonne volonté. Les appels à l'aide se multiplient, souvent sans réponse », dénonce le site d'information le Forum des As.« Papa, tu as laissé tes enfants dans la rue ! »Au-delà du désarroi c'est aussi la colère qui règne ce matin dans les médias congolais.« Papa, tu as laissé tes enfants dans la rue ! »titre MediaCongo.Net qui a suivi la visite du président de la RDC Felix Tshisekedi des rues délabrées de Kinshasa ce lundi. Le président est venu au chevet des sinistrés mais a subi les foudres des habitants selon le média en ligne : « Felix Tshisekedi a tenté de trouver des réponses devant une foule qui lui demandait où en étaient les divers projets de "travaux sur la voirie" dans la capitale ou les "problèmes de caniveaux" ». « À Kinshasa, les pluies et les inondations font régulièrement des victimes »,affirme MediaCongo « faute d'entretien et de réseau adéquat, les voies d'évacuation des eaux sont généralement bouchées par des immondices ».Tensions entre Algérie et MaliAutre titre en Afrique aujourd'hui : les tensions entre Algérie et Mali qui montent encore d'un cran. Tout cela a commencé par un drone malien abattu par l'armée algérienne. Alger affirme qu'il était entré dans son espace aérien, ce que réfute Bamako. Résultat : une crise diplomatique. Ce dimanche le Mali a rappelé son ambassadeur à Alger suivi par ses alliés du Burkina et du Niger. Et ce lundi en réponse, l'Algérie a fermé son espace aérien au Mali qui a répliqué en faisant de même. L'Algérie a également rappelé ses diplomates au Mali et au Niger.« L'implacable riposte d'Alger »Résultat ce matin : les journaux des deux pays défendent ardemment la position de leur gouvernement. « L'implacable riposte d'Alger » titre El Moudjahid qui ne mâche pas ses mots reprenant à son compte les éléments de langage du pouvoir Algérien : « Assimi Goïta, cherche vainement à faire de l'Algérie un bouc émissaire pour éviter de rendre des comptes au peuple malien sur sa gestion chaotique des affaires du pays depuis le coup d'État qu'il a perpétré en mai 2021. Ainsi, la junte n'a pas trouvé mieux que d'accuser l'Algérie d'"action hostile", parce qu'elle a su protéger ses frontières en repoussant la violation de son espace aérien par un drone d'attaque ».Côté malien le site MaliWeb dénonce « une énième provocation du régime Algérien ». Affirmant au passage qu'Alger n'a fourni aucune preuve de la présence du dit drone malien dans son ciel. En réalité les presses des deux pays donnent leurs versions des faits. Heure par heure, point GPS par point GPS, sans que personne ne puisse réellement vérifier.
En République démocratique du Congo, l'heure est au constat des dégâts à Kinshasa. De fortes pluies se sont abattues sur la capitale congolaise le week-end dernier, provoquant des inondations. Au moins 30 personnes ont trouvé la mort. Au moins 5 000 foyers sont sinistrés. Les autorités ont ouvert un centre d'urgence pour accueillir les familles dont les maisons sont inondées.
En RD Congo, des fortes pluies – survenues le vendredi 4 avril - ont provoqué d'importantes inondations dans la capitale congolaise… Une partie de Kinshasa se retrouve totalement paralysé… De nombreux dégâts matériels, un premier bilan provisoire fait état de 22 morts. Des dizaines de milliers de personnes sont impactées.
L'équivalent d'un an de pluie en une semaine. C'est ce qu'ont enregistré certaines villes du Queensland, état du nord-est de l'Australie. Pas de dégâts humains mais un désastre pour les animaux nombreux dans cette immense zone d'élevage. Ecoutez La pluie et le beau temps avec Marina Giraudeau du 04 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'équivalent d'un an de pluie en une semaine. C'est ce qu'ont enregistré certaines villes du Queensland, état du nord-est de l'Australie. Pas de dégâts humains mais un désastre pour les animaux nombreux dans cette immense zone d'élevage. Ecoutez La pluie et le beau temps avec Marina Giraudeau du 04 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:06 - Reportage à Lézinnes, un an après les inondations - Un an après les importantes inondations qui ont touché l'Yonne en avril 2024, rencontre avec des habitants et le maire de Lézinnes, l'une des 33 communes victimes de la montée des eaux. Expertises et assurances sont passées par là, mais les traces du débordement de l'Armançon sont encore visibles.
En octobre 2024, le camping de Vendôme a été touché par une importante crue du Loir. L'établissement a été confronté à d'importants dégâts. Le témoignage des gérants Corinne et Patrick Bernaud, qui ont œuvre pour que le camping rouvre ce mardi 1e avril. Au micro de Noëlline Garon
En janvier, Saint-Nicolas-de-Redon était frappé par de violentes inondations. Les salariés du Leclerc du village ont travaillé dur pour permettre aux habitants de retrouver leurs habitudes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 30 mars 2013, une grave inondation à Port-Louis a tragiquement coûté la vie à 11 personnes, laissant le pays sous le choc. Cet événement reste un triste rappel des effets visibles du changement climatique, qui affecte de plus en plus notre environnement. Aujourd'hui, nous rendons hommage à ces 11 victimes, et leurs proches, tout en nous souvenant de l'importance de prendre des mesures face à ce phénomène mondial. Alan Wright, ancien technicien à la DWC, a perdu sa femme et son fils lors des inondations meurtrières du 30 mars 2013. Il déplore l'absence de mesures préventives et souffre encore de cette tragédie, n'ayant pas pu dire adieu à ses proches. Sunil Dowarkasing, ingénieur en environnement, souligne que Maurice figure parmi les pays ayant enregistré des décès liés au changement climatique. Il déplore l'inaction des autorités pour prévenir de telles situations à l'avenir. Un météorologue indique que la station météorologique se prépare à toute éventualité et précise qu'elle reçoit l'aide de pays étrangers pour mieux faire face au changement climatique. En mémoire de ces 11 victimes, nous renouvelons nos pensées et notre solidarité envers leurs familles. Ce tragique événement nous rappelle l'urgence d'agir face au changement climatique, pour protéger nos communautés et éviter de telles pertes à l'avenir.
durée : 00:05:28 - L'invité de la rédaction, ici Drôme Ardèche - Après l'épisode cévenol et les inondations dans la nuit de vendredi à samedi à l'hôpital d'Aubenas, les opérations non urgentes sont déprogrammées au moins jusqu'à la semaine prochaine. Son directeur, Julien Cestre, est notre invité.
durée : 00:04:13 - Le Zoom de France Inter - La commune de Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher) prouve que l'urbanisme peut apporter des solutions face aux catastrophes naturelles. Elle a construit il y a une quinzaine d'années tout un quartier sur une friche industrielle en zone inondable pensé pour résister aux crues.
En raison de la crue de la rivière Saint-François à Drummondville, tous les citoyens en zone inondable ont été forcés d’évacuer leur domicile lundi. Entrevue avec Stéphanie Lacoste, mairesse de Drummondville.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
À l'automne 2023, le Nord a connu des inondations désastreuses. Plus d'un an après, les dégâts sont toujours présents, comme à Nabringhen où la route est inutilisable.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Inondations: Marie-Pier Roy est sur le terrain. Le grand voyage: le chanteur des Frères à Ch’val a dévoilé sa dernière chanson vendredi. Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Cette fin de semaine il faisait 17 degrés à Montréal et 19 degrés en Beauce. Ça a fait fondre la neige en plus de la pluie qui est tombée. Les rivières commencent à sortir de leur lit et inondent les rives. C’est la municipalité de Beauceville qui est la plus touchée. Entrevue avec Hugo Martin, porte-parole pour la Sécurité civilePour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Alerte concernant le cyclone Alfred pour les communautés côtières et insulaires entre le sud-est du Queensland et le nord-est de la Nouvelle-Galles du Sud. Appelez le service d'urgence de l'État (SES) au 132 500 pour obtenir de l'aide en cas de dégâts causés par le cyclone.
Pendant l'été 2024, le Tchad a subi les pires inondations de son histoire. Elles ont fait près de 600 victimes et affecté environ 2 millions de personnes. Des pluies diluviennes, exacerbées par le réchauffement climatique, ont fait déborder les fleuves Logone et Chari et ravagé des quartiers entiers de la capitale. Un peu plus de six mois après, comment vivent les milliers de sinistrés tchadiens ? Et comment s'adapter à un phénomène qui devrait se reproduire et s'amplifier dans les années à venir ? De notre envoyé spécial de retour de Ndjamena,Devant le calme et la beauté des lieux le long du fleuve Logone, difficile d'imaginer l'ampleur des inondations de 2024 au Tchad. « Tout le village a été inondé. Même nos champs ont été inondés. Même l'école a été inondée, se souvient Mathieu Njilbé, le délégué du quartier de Kabé. Avant, il y avait déjà eu des inondations, mais pas comme cette année. Il y en avait un peu, mais celles de 2024 nous ont dépassés. »90% du quartier ravagé par les eaux, les habitants ont fui, au Cameroun, de l'autre côté du fleuve, ou à l'intérieur des terres. Et sans ressources, il est impossible aux sinistrés de reconstruire leur maison. « Jusqu'à aujourd'hui, à l'heure où je vous parle, certains ne peuvent pas rentrer chez eux, car ils n'ont pas d'abri pour poser la tête », déplore Mékunda Gargoulai, qui vit dans un hangar improvisé avec ses 12 enfants. À lire aussiTchad: la crue du fleuve Chari atteint un niveau inédit, Ndjamena toujours sous les eaux« Nous sommes tellement nombreux que les abris construits ne nous contiennent pas »Pour reloger les milliers de sinistrés, des camps ont été construits, comme celui où vit Nojimbadoum Nanidoum, mère de six enfants et veuve. Sur ce site, ce sont pas moins de 34 000 personnes qui sont accueillies dans des conditions précaires. « Nous sommes arrivés ici le 25 octobre. Mais nous sommes tellement nombreux que les abris construits ne nous contiennent pas, alerte-t-elle. Certains sont obligés d'habiter des abris de fortune. La vie ici est vraiment dure. Chacun se bat pour essayer de nourrir sa famille. »Manque de nourriture, absence de maternité et d'école, une fois encore, femmes et enfants demeurent les principales victimes. Une question se pose alors : comment continuer à vivre au bord du fleuve ? « Où peut-on aller ? Nous, nous n'avons pas les moyens d'acheter un terrain ailleurs, explique Mathieu Njildé. Donc, on va vivre ici, pour toujours. » « On a peur, renchérit cette sinistrée. On a l'inquiétude que, pendant l'année 2025 ou 2026, les inondations soient plus élevées encore ».S'adapter au changement climatiquePour Robert de l'ONG Caidel, le centre d'appui aux initiatives de développement locales qui vient en aide aux sinistrés, une seule solution : « Avec ce changement climatique, finalement, ils sont obligés maintenant de changer et de s'adapter à ce climat. »Construire des maisons plus solides, adapter les cultures, les défis sont nombreux et les besoins énormes. Alors le président des sinistrés de Kabé lance un appel : « Quand la population souffre d'une telle manière, il faut faire comment ? C'est la population de l'État. Il faut que le gouvernement tchadien pense aussi à cette population. » À lire aussiAu Tchad, après les inondations, les tentatives de reconstruction
Certains pays africains perdent en moyenne 2 à 5% de leur Produit intérieur brut pour gérer les urgences climatiques. Ibrahima Cheikh Diong, directeur exécutif du fonds de réponse aux pertes et dommages, un mécanisme essentiel issu de la COP28 à Dubaï, destiné à soutenir financièrement les pays les plus vulnérables face aux impacts du changement climatique, est venu nous présenter les objectifs de ce fonds.
Quinze jours après les crues dévastatrices dans l'Ouest de la France, l'état de catastrophe naturelle a été reconnu pour 112 communes. À Saint-Nicolas-de-Redon, 340 habitants ont été évacués. Les dégâts touchent aussi les commerces : 37 établissements ont été impactés, dont le Leclerc, qui restera fermé plusieurs mois, laissant 280 salariés au chômage technique. La commune, déjà frappée par plusieurs crues en 30 ans, envisage de rehausser la digue nord, insuffisante face à l'intensité croissante des inondations. Ecoutez RTL Evènement avec Mathieu Lopinot du 13 février 2025.
Les habitants s'attendent à ce que les précipitations dans le nord du Queensland battent bientôt des records après 24 heures de fortes pluies.
C dans l'air l'invitée du 30 janvier avec Stéphanie Duraffourd, porte-parole d'assurland.com.L'eau continue à monter dans l'Ouest de la France, touchée par les dépressions Herminia dimanche, puis Ivo hier. Ce jeudi, l'Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et le Morbihan sont toujours en vigilance rouge aux crues. À Redon, en Ille-et-Vilaine, le pic de crue ne devrait pas être atteint aujourd'hui, et le record historique de 1936 devrait être dépassé. Depuis dimanche, 1.200 personnes ont dû être évacuées dans tout le département.En 2024, plusieurs villes, dont Paris, Meaux, ou encore Nantes, ont battu leur record de pluies. Des précipitations qui ont des conséquences directes sur les maisons, d'autant qu'elles s'alternent avec des périodes de sécheresse, qui causent des fissures dans les habitations. Quelles démarches devront faire les habitants touchés par les crues ? Dans combien de temps pourront-elles être indemnisées ? Avec l'enchainement des tempêtes, les polices d'assurance vont-elles beaucoup augmenter ? Dans certains cas, reconstruire n'est pas possible, et s'assurer non plus. Certaines personnes vont-elles devoir déménager ? Les maisons concernées pourraient-elles devenir invendables ?Stéphanie Duraffourd, porte-parole d'Assurland.com, est notre invitée. Elle reviendra avec nous sur l'épisode de crues en cours, et sur les conséquences à moyen et à long terme sur les habitations.
durée : 00:58:27 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - En France, les inondations vont continuer à augmenter avec le réchauffement climatique. Pour limiter les conséquences, l'Île-de-France, régulièrement affectée par des crues, cherche des solutions, en construisant de nouveaux barrages ou en transformant ses villes avec l'aide de la nature. - réalisation : Annie Brault
durée : 02:29:19 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:08:21 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Les inondations qui frappent l'ouest du pays, notamment les villes de Rennes et de Redon, sont particulièrement violentes. La fréquence croissante de ces épisodes impose de repenser l'habitat pour faire face aux risques hydro-climatiques. Mais comment ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Mathilde Gralepois Professeur d'Université en aménagement-urbanisme, Département d'Aménagement & Environnement, École Polytechnique, Université de Tours.
Inondations, dégâts des eaux, cambriolages....Chaque Français, au cours de son existence, est confronté, en moyenne, à six sinistres dans son logement. Armelle Lévy vous donne des conseils pour vous aider à être bien indemnisé. Ecoutez Le conseil conso avec Armelle Levy du 30 janvier 2025.
Entre le 28 et le 30 octobre 2024, les intempéries ont fait 232 morts. Les stigmates du drame sont encore très présents dans les rues, sur les bâtiments, mais aussi dans les esprits. À Valence, (se) reconstruire Valence et ses environs se remettent lentement des inondations diluviennes qui ont frappé l'Espagne fin octobre 2024, et se sont étendues sur différentes régions pendant deux semaines. Les enfants, notamment, ont besoin de beaucoup d'attention pour surmonter leurs peurs, et pour certains leur traumatisme. Dans les villes de Paiporta et Sedavi, ils retrouvent le chemin de l'école dans des circonstances difficiles. Reportage, Elise Gazengel. MédiasLe virage de la campagne électorale en Allemagne ; la nouvelle IA chinoise Deepseek et la formation d'un gouvernement en Belgique… c'est la revue de presse de Franceline Beretti.Les médias européens vus par Franceline Beretti. Brexit, 5 ans déjàEt si c'était à refaire ? Le Royaume-Uni ne quitterait sans doute pas l'UE si l'on en croit ce sondage Yougov publié mercredi (29 janvier 2025) : 11% des personnes interrogées seulement estiment que le Brexit a été une réussite, et parmi les électeurs qui avaient voté oui au divorce, 20% sont pour un retour de leur pays dans l'UE. Au sein du secteur agricole où les partisans du Brexit étaient nombreux, le bilan, 5 ans plus tard, est mitigé. Le reportage de Marie Billon dans les Midlands, et les explications de Frédérique Lebel.
Entre le 28 et le 30 octobre 2024, les intempéries ont fait 232 morts. Les stigmates du drame sont encore très présents dans les rues, sur les bâtiments, mais aussi dans les esprits. À Valence, (se) reconstruire Valence et ses environs se remettent lentement des inondations diluviennes qui ont frappé l'Espagne fin octobre 2024, et se sont étendues sur différentes régions pendant deux semaines. Les enfants, notamment, ont besoin de beaucoup d'attention pour surmonter leurs peurs, et pour certains leur traumatisme. Dans les villes de Paiporta et Sedavi, ils retrouvent le chemin de l'école dans des circonstances difficiles. Reportage, Elise Gazengel. MédiasLe virage de la campagne électorale en Allemagne ; la nouvelle IA chinoise Deepseek et la formation d'un gouvernement en Belgique… c'est la revue de presse de Franceline Beretti.Les médias européens vus par Franceline Beretti. Brexit, 5 ans déjàEt si c'était à refaire ? Le Royaume-Uni ne quitterait sans doute pas l'UE si l'on en croit ce sondage Yougov publié mercredi (29 janvier 2025) : 11% des personnes interrogées seulement estiment que le Brexit a été une réussite, et parmi les électeurs qui avaient voté oui au divorce, 20% sont pour un retour de leur pays dans l'UE. Au sein du secteur agricole où les partisans du Brexit étaient nombreux, le bilan, 5 ans plus tard, est mitigé. Le reportage de Marie Billon dans les Midlands, et les explications de Frédérique Lebel.
C dans l'air l'invitée du 28 janvier avec Gaël Musquet, spécialiste de la prévention des catastrophes naturellesSuite au passage dimanche de la tempête Herminia, 600 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, département placé en vigilance rouge pour crues par Météo-France. Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversée par deux rivières, l'Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans. La Loire atlantique et le Morbihan sont également placés en vigilance rouge, et quatre autres départements en vigilance orange, alors que la montée des eaux continue. Une autre dépression, baptisée Ivo, doit s'abattre demain sur la Bretagne et l'Ouest de la France, faisant craindre une agravation de la situation."C'est une situation tout à fait exceptionnelle qui manifestement, dépasse l'histoire connue, en tous les cas, en matière d'inondations sur le territoire", a déclaré François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l'Intérieur, en visite à Rennes. "La chance à ce stade, c'est qu'il n'y a pas de victimes physiques", a dit le ministre, non loin des flots déchaînés de la Vilaine. Ces crues compliquent toujours mardi les déplacements. Le trafic ferroviaire est perturbé "sur les lignes Rennes-Redon et Rennes-Saint-Malo dans les deux sens de circulation", indique sur X le réseau ferroviaire régional BreizhGo.Gaël Musquet, spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles, est notre invité. Il reviendra avec nous sur les crues en cours, qui n'ont pas encore atteint leur pic. Il nous parlera de la situation des habitants évacués, et du temps que cela pourrait prendre pour eux de regagner leur domicile. Il expliquera aussi pourquoi ces phénomènes de crues se multiplient, et les solutions qu'il faudrait mettre en place pour mieux les gérer.
Situé à la confluence de deux cours d'eau, la ville de Redon, en Ille-et-Vilaine, est habituée aux inondations. Dans les heures à venir, le record de 1936, 5,46 mètres, pourrait être dépassé. Si le pic de crue est encore attendu, les services météorologiques estiment que 200 litres d'eau par m² se sont abattus depuis début janvier sur la commune, soit l'équivalent de trois mois de pluie en seulement trois semaines. Pascal Duchêne, maire de Redon, est l'invité de RTL Soir. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 29 janvier 2025.
durée : 00:07:03 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1955, l'émission "Sachez voyager" proposait une série sur le rail. Ce jour-là, le journaliste racontait un voyage en train au milieu des inondations, une émission diffusée pour la première fois le 28 janvier 1955 sur la Chaîne Parisienne. - réalisation : Virginie Mourthé
Troisième et dernière partie de notre série de reportages auprès des communautés sud-soudanaises ayant fui les inondations dans le comté d'Ayod, au nord-est du pays. Elles ont trouvé refuge le long du canal de Jonglei depuis 2021, et vivent dans un certain isolement. Il n'y a pas de route praticable, les marchés ne sont pas approvisionnés, et les habitants ont perdu une grande partie de leurs troupeaux à cause de l'eau. Les conditions de vie sont très rudes, et le manque de services de base a un lourd impact sur la santé. Dans le village de Paguong, au nord-est du Soudan du Sud, où vivent plus de 10 000 réfugiés climatiques, il y a bien une clinique, mais elle manque de tout. Entourée d'eau stagnante et de boue, elle ne compte que deux petites structures en tôle ondulée. Quant aux patients, en majorité des femmes et des enfants, ils attendent leur consultation assis à même le sol, à l'ombre d'un arbre.Nyawech Wal Bipal, 80 ans, arrive à la clinique en s'aidant d'une canne. « Je me sens mal, confie-t-elle. Je ne sais pas de quoi je souffre. » Déplacée par les inondations depuis quatre ans, elle vit dans des conditions déplorables, non sans conséquences sur sa santé : « J'ai perdu ma maison dans les inondations. Maintenant, je vis sans moustiquaire ni bâche en plastique pour me protéger de la pluie. Avant, nous avions des vaches, mais elles sont mortes. Je souffre de la faim, je n'ai plus de lait à boire », se désole-t-elle.Lors d'un moment de panique, la cinquantaine de patients assis par terre sursautent et s'enfuient, car un serpent vient de passer parmi eux. Il y a eu plus de peur que de mal, puisque ce serpent-là n'était pas venimeux. Mais les serpents dangereux sont nombreux par ici, dans l'eau qui entoure le village, comme l'explique le docteur Juong Dok Tut :« Ici, nous nous approvisionnons en médicaments depuis Ayod, qui est très loin. La ville est à six heures de marche, dans l'eau. C'est très dangereux pour les gens qui y vont, car il y a des serpents. Nous avons eu quatre morsures potentiellement mortelles le mois dernier. Nous avons pu les traiter, mais maintenant, nous n'avons plus d'anti-venin. Nous avons alerté les autorités du comté, mais pour l'instant, nous n'avons pas de réponse. Nous ne savons que faire désormais en cas de morsure de serpent. »La santé maternelle est tout aussi préoccupante, malgré la présence d'une sage-femme à la clinique. Mary Nyalieth Wicnuor, une patiente de 38 ans, se rappelle ce qui est arrivé à l'une de ses voisines lors de l'accouchement de son premier enfant :« Elle avait de graves complications. Elle a passé une nuit et un jour ici sans arriver à accoucher. Elle a dû être transportée vers un autre centre de santé, à une heure de marche d'ici. Là-bas, elle a pu accoucher avec une aide médicale, mais le bébé est mort. Et depuis, elle souffre énormément, car elle n'arrive pas à avoir d'enfant. C'est le manque de services de santé qui a causé ça. »Un malheur aussi causé par le paludisme, qui fait des ravages ici à Paguong, la zone étant infestée de moustiques à cause de l'eau stagnante.À lire aussiSoudan du Sud: près d'1,5 million de personnes touchées par des inondations sans précédent
Le comté d'Ayod, dans l'État du Jonglei, est dévasté par les inondations depuis six ans. Plus de 70 000 habitants, déplacés par la montée des eaux du Nil, ont trouvé refuge le long du canal de Jonglei. Coupés du reste du comté par l'eau, ces déplacés sont aussi isolés à cause de la situation politique volatile au Soudan du Sud : ils vivent dans un bastion de l'opposition armée du vice-président Riek Machar, entré en guerre contre le président Salva Kiir en 2013. Un accord de paix a été signé en 2018, mais pour les habitants de ces zones, il reste lettre morte et la crise humanitaire s'aggrave. De notre envoyée spéciale à Paguong, dans l'État du Jonglei,Des nénuphars flottent dans l'eau stagnante le long de la digue qui entoure le village de Paguong, où plus de 10 000 réfugiés vivent. Gatluok Chuol Dong, un officiel local, se remémore comment la communauté a été déplacée à plusieurs reprises par la montée de l'eau : « Les inondations nous ont poussés vers l'est. Nous avons dû abandonner notre bétail et migrer jusqu'au canal. Mais ses berges ne peuvent pas accueillir un grand nombre de personnes, donc nous avons décidé de chercher un endroit où construire une digue pour mettre nos enfants et nos anciens à l'abri. C'est ainsi que nous avons construit cette digue. »Propriétaire d'une demi-douzaine de vaches qu'elle trait chaque matin, Nyakuom Deng Jioknyang, 35 ans, mère de trois enfants, confie que la nourriture manque : « Nous avions beaucoup de vaches avant les inondations, mais beaucoup sont mortes, celles-ci sont les seules qu'il nous reste. » Elle montre une poignée de végétaux de forme ronde, coupés en deux, dont l'intérieur est rempli de grains blancs : « Ces bulbes de nénuphars, c'est ce qui nous permet de survivre. Nous les ramassons dans l'eau, les faisons sécher, les transformons en farine pour les cuisiner et les manger sans aucune sauce, explique-t-elle. Le lait des vaches, nous ne le donnons qu'aux enfants, car il n'y en a pas assez pour nous, les adultes. »De l'aide alimentaire doit être livrée bientôt par avion, c'est pourquoi la communauté coupe des arbres pour créer une « zone de largage » dans la forêt inondée.À lire aussiSoudan du Sud: Pajiek, un village de réfugiés climatiques sur le canal de Jonglei [1/3]« S'il y avait vraiment la paix au Soudan du Sud, les gens ne souffriraient pas comme maintenant »Philip Kuon Roha, le chef de l'administration locale, supervise les travaux. Avant le début de la guerre civile en 2013, il était enseignant à Ayod, la capitale du comté, aujourd'hui contrôlée par le gouvernement. D'enseignant, il est devenu combattant aux côtés des forces de Riek Machar, en guerre contre l'armée gouvernementale jusqu'à l'accord de paix de 2018. Un accord qui n'a selon lui pas été mis en œuvre :« S'il y avait vraiment la paix au Soudan du Sud, les gens ne souffriraient pas comme maintenant. Avant la guerre, nous étions à Ayod, nous n'habitions pas dans ce coin reculé, tout le monde vivait ensemble et travaillait. Les gens faisaient de l'agriculture et élevaient leur bétail. Mais quand les combats ont éclaté, tout s'est effondré. J'en appelle à la communauté internationale pour que cet accord de paix soit enfin mis en œuvre et que nous reprenions une vie normale. »L'officiel espère qu'une réconciliation entre les communautés sera possible, afin que les habitants des bastions de l'opposition puissent circuler librement.À lire aussiGuerre au Soudan: le Soudan du Sud sous le choc après les exactions de l'armée à Wad Madani
Dans un podcast inédit, Stanislas Vignon, rédacteur en chef de "Ça peut vous arriver", vous dévoile chaque jour certains des cas qui seront abordés par son équipe à l'antenne dans l'émission le lendemain. Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.
durée : 00:15:05 - Journal de 12h30 - Le cyclone Dikeledi, rétrogradé en tempête tropicale, commence à produire ses effets sur l'archipel très endommagé par le passage du cyclone Chido il y a moins d'un mois.
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durée : 00:05:46 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Il est urgent d'avoir un accès "sûr et sans entrave" à la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre, afin d'acheminer l'aide humanitaire, des bébés mourant de froid, réclame la Croix-Rouge internationale.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
durée : 00:04:02 - Une semaine dans leurs vies - Toute la semaine, nous vous proposons de réécouter certains épisode d'"une semaine dans leurs vies". Aujourd'hui, nous parlons des inondations dan le Pas-de-Calais avec Thibaut Cavaillès.
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end nous emmène en première partie en Espagne, à Valence qui a vécu des crues meurtrières, fin octobre dernier. Bilan: 230 morts et plusieurs personnes disparues. La population se solidarise pour le nettoyage des rues, des maisons... En deuxième partie, direction le Haut-Karabakh, après les trente ans d'affrontements entre Arméniens et Azerbaidjanais, l'heure est à la reconstruction, mais le retour des premières familles sur leurs terres a lieu alors que tout est encore en ruines. Inondations de Valence en Espagne : un torrent de désolation Il y a un peu plus d'un mois, des trombes d'eau s'abattent sur le sud-est de l'Espagne. En cause : une dynamique atmosphérique exacerbée par le changement climatique. Celui-ci rend deux fois risqué ce genre d'épisode et l'aggrave de 12% en intensité. L'eau a tout balayé le 29 octobre 2024, noyant dans la boue la périphérie de Valence... Valence, où il n'avait pourtant pas plu. Bilan : 230 personnes ont péri et il y a toujours des disparus. Un mois après, la vie n'est toujours pas revenue à la normale.Un Grand reportage de Pauline Gleize qui s'entretient avec Jacques Allix. Haut-Karabach : l'après-guerre entre reconstruction et propagande de l'AzerbaïdjanGrand reportage nous emmène aujourd'hui dans le Haut-Karabakh. Après trois décennies de conflit entre Arméniens et Azerbaïdjanais, la région a été entièrement récupérée par Bakou au terme d'un assaut militaire éclair, le 19 septembre 2023. En quelques jours, la région a été vidée de ses quelque 120 000 Arméniens. Depuis, le régime d'Ilham Aliyev mène de grands travaux. Objectif : faire revenir au plus vite les 700 000 déplacés internes de la première guerre des années 1990, alors que la majorité des terres sont encore recouvertes de ruines et de mines. RFI a eu un accès rare à la région. Face aux journalistes, la réinstallation des premières familles est soigneusement mise en scène.Un Grand reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix.
Il y a un peu plus d'un mois, des trombes d'eau s'abattent sur le sud-est de l'Espagne. En cause : une dynamique atmosphérique exacerbée par le changement climatique. Celui-ci rend deux fois risqué ce genre d'épisode et l'aggrave de 12% en intensité. L'eau a tout balayé le 29 octobre 2024, noyant dans la boue la périphérie de Valence... Valence, où il n'avait pourtant pas plu. Bilan : 230 personnes ont péri et il y a toujours des disparus. Un mois après, la vie n'est toujours pas revenue à la normale. «Inondations de Valence en Espagne : un torrent de boue et de désolation», un Grand reportage de Pauline Gleize avec Angelica Perez. Diaporama
Le couple royal d'Espagne assistera, le 9 décembre en la cathédrale de Valence, à « une messe funéraire en hommage aux victimes » des intempéries. Les 230 victimes sont presque toutes de la région de Valence. Et quatre personnes sont toujours portées disparues. Un mois après les inondations, la vie peine à reprendre un cours normal. Parmi les conséquences du torrent d'eau qui a dévasté des villes entières : l'enseignement aujourd'hui très perturbé. Althea et Sira sont heureuses d'avoir regagné les bancs de l'école après plusieurs semaines de coupures. Et malgré leur jeune âge, ce sont même les bancs de l'Université qu'elles expérimentent. Le cadre change, mais la reprise de l'école offre aux enfants un peu de « normalité ». L'enthousiasme reste teinté d'appréhension pour Ruth, une mère de famille. « Ils sont traumatisés. Ma fille, même si elle est contente de reprendre l'école, elle ne veut pas être séparée de la famille. Et, pour nous les parents, notre instinct protecteur ressort. Et, la séparation nous pèse. »Mais tous les élèves ne sont pas retournés en classe. Dans la cour du lycée Berenguer Dalmau de Catarroja, des engins sont en action. Carmen Ferrer, professeur de français, contemple les dégâts subis sur son lieu de travail, à l'avenir incertain.Si une solution a été trouvée à proximité pour un tiers des 1500 élèves, pour les autres, la proposition de déménagement, avec à la clef des cours l'après-midi plutôt que le matin, n'était pas compatible avec la réalité de l'établissement, explique Sylvie Garcia, enseignante en histoire-géographie. « Pour être transféré dans un autre établissement, il fallait minimum 20 bus pour transporter les 1000 élèves. Et puis, ce n'était pas viable. Si on leur faisait cours l'après-midi, qu'advenait-il de leurs activités extrascolaires ? Certains pratiquent le sport de haut niveau, d'autres sont musiciens et doivent aller au conservatoire. Il fallait qu'ils renoncent à une partie de leur vie. »À lire aussiEspagne: le président de la région de Valence s'excuse mais ne démissionne pas après les inondationsDes solutions inadaptées De plus, les conditions de retour de nuit inquiétaient parents et professeurs. Cette option a finalement été abandonnée et des préfabriqués seront installés un peu plus loin dans la ville. Mais, ils ne seront pas opérationnels avant mi-janvier.En attendant, les élèves ont partiellement repris les cours et à distance. Non sans quelques difficultés, en raison de connexions internet parfois défaillantes. Deux élèves vivant à côté saluent leur professeur. Lucia et Claudia confirment que l'enseignement à distance, ce n'est pas l'idéal. « On n'apprend pas tant que ça, car ce n'est pas très compréhensible. »Les professeurs doivent prendre en compte l'état émotionnel de leurs élèves. Le temps perdu ne pourra pas être entièrement rattrapé. Les professeurs devront adapter leurs programmes. Pour les élèves de dernière année des zones sinistrées, il est envisagé de retarder la date de passage des examens d'entrée à l'université.À lire aussiEspagne: la région de Valence, un mois après la crue, les séquelles et la colère
durée : 00:04:33 - Comme personne - Rien, dans son parcours d'ancienne mannequin reconvertie en thérapeute, ne l'avait préparée à ce basculement. Mais depuis les inondations du 29 octobre, qui ont fait plus de 230 morts près de Valence (Espagne), Vicen Fernandez se consacre à la recherche de fonds pour les sinistrés.
Le Journal en français facile du lundi 4 novembre 2024, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/B6JI.A
Le Journal en français facile du vendredi 1er novembre 2024, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/B5ph.A