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Le bilan des inondations causées par des intempéries hivernales en Afrique du Sud s'élève désormais à 49 morts, d'après le gouvernement local. De fortes chutes de neige, des pluies torrentielles et des vents glaciaux ont touché plusieurs zones de la province du Cap-Oriental et l'ensemble du pays subit une météo hivernale extrême depuis la semaine dernière.
Depuis fin avril 2025, la République dominicaine a durci sa politique migratoire, avec plus de 20 000 expulsions de migrants haïtiens, dont de nombreuses femmes enceintes arrêtées dans les hôpitaux. Invité de RFI, le journaliste Miguel Sandoval, de Radio Funglode, évoque la crise migratoire entre les deux pays et esquisse de possibles solutions. Miguel Sandoval reconnaît que la pression migratoire s'est intensifiée à cause de la crise en Haïti. Il rappelle que le président dominicain Luis Abinader demande une intervention internationale, affirmant que son pays ne peut résoudre seul les problèmes haïtiens.Miguel Sandoval insiste sur la nécessité de respecter les droits humains, malgré le droit légitime d'un État à faire appliquer ses lois migratoires. Il admet qu'il y a eu des abus lors de certaines expulsions, et appelle à des sanctions contre les agents fautifs. Pour lui, les Haïtiens fuient une tragédie humanitaire et méritent un traitement digne. Il souligne aussi le défi pour la République dominicaine de protéger ses frontières tout en gérant sa croissance économique qui attire les migrants.Il rappelle également que les Haïtiens jouent un rôle essentiel dans l'économie dominicaine. Le durcissement de la politique migratoire a déjà provoqué des pénuries de main-d'œuvre. Selon lui, il est urgent de mettre en place un cadre clair de régularisation : les entreprises devraient identifier leurs besoins et travailler avec l'État pour encadrer l'emploi des migrants, en s'inspirant de bonnes pratiques internationales – sans reproduire les abus. Inondations dans le Bas-Artibonite en Haïti: les conséquences d'un conflit autour du barrage de PéligreRonen Paul nous emmène dans la commune Desdunes, dans le Bas-Artibonite. Depuis plus d'une semaine, plusieurs sections de la commune sont submergées alors qu'aucune pluie n'est tombée. L'origine se trouve bien plus au sud, dans le Centre : le barrage hydroélectrique de Péligre, à Mirebalais, est au cœur de la crise. Contrôlé par des gangs depuis fin avril, son arrêt forcé par des habitants a entraîné une coupure d'électricité à Port-au-Prince et un relâchement massif d'eau vers les zones en aval.À Desdunes, l'eau a surpris les habitants en pleine nuit. Des familles entières, comme celle d'Oncira Célestin ou de Benoît Danastor, ont dû fuir en urgence, sans explication. Si aucune perte humaine n'est à déplorer, les dégâts matériels sont énormes : plantations ravagées, bétail emporté, maisons endommagées. Face à l'inaction des autorités, la population tente seule de se relever, en creusant des brèches et canaux de fortune.Seul représentant local visible sur le terrain, Néhemy François dénonce l'obsolescence des infrastructures, comme un pont vieux de 70 ans qui aggrave la vulnérabilité de la zone. À l'urgence humanitaire, s'ajoute désormais une menace sanitaire : plusieurs cas de grattelle, une infection cutanée, sont apparus après un contact prolongé avec les eaux stagnantes. La population attend toujours une réponse des autorités. Une ville dans le Massachusetts sous le choc après l'arrestation d'un jeune migrant brésilienAux États-Unis, à Milford dans le Massachusetts, un jeune migrant brésilien a été interpellé par la police de l'immigration, puis place en détention. Cette arrestation a provoqué un choc, aussi bien pour sa famille que pour la communauté locale.« Je suis tombé des nues », confie Joao Gomes Pereira au journal Folha de São Paulo. Son fils Marcelo, 18 ans, a été interpellé le week-end dernier à Milford, alors qu'il se rendait à un entraînement de volley-ball. Joao Gomes Pereira raconte qu'il est arrivé aux États-Unis, il y a douze ans, avec sa femme et son fils, alors âgé de six ans. Ils étaient venus d'abord comme touristes, puis ils ont demandé des visas étudiants, mais ils sont restés même une fois ces visas expirés. Aujourd'hui, le père travaille dans une entreprise de nettoyage. Et il dit se sentir coupable d'avoir choisi de rester dans le pays sans papiers valides. En fait, c'est lui que les agents de l'immigration visaient ce jour-là.L'arrestation de son fils Marcelo a créé une onde de choc dans la ville, d'après Folha de São Paulo. Un rassemblement de soutien a eu lieu dimanche dernier. La gouverneure démocrate, Maura Healey, a demandé des explications aux services d'immigration. L'avocat de Marcelo réclame sa libération sous caution, comme l'indique la chaîne CBS sur son site.Pendant ce temps, des agents de l'immigration continuent d'encercler la maison familiale. Joao Gomes Pereira, la personne que les autorités recherchent, ne s'est toujours pas rendue. Ironie du sort, précise Folha de São Paulo : le père soutenait auparavant les discours de Donald Trump sur l'expulsion des immigrés criminels. Mais aujourd'hui, il réalise que la politique migratoire touche aussi des familles sans casier judiciaire. Le Nicaragua accueille des ressortissants expulsés par les États-Unis C'est à la Une de plusieurs journaux. Depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump en janvier 2025, les expulsions de migrants, notamment vers l'Amérique centrale, se sont intensifiées. D'après La Prensa, treize vols ont été affrétés vers le Nicaragua. Et le président Daniel Ortega ne s'en cache pas. Selon le site Confidencial, il a même déclaré que les portes resteraient ouvertes pour les expulsés venus des États-Unis. Mais il leur a aussi conseillé… de ne pas y retourner. Parce que, selon lui, « là-bas, c'est la terreur ; ici, au Nicaragua, c'est la patrie ».Un discours jugé hypocrite par Confidencial, qui souligne le double langage du régime Ortega. Le média rappelle que plus de 350 000 Nicaraguayens ont été forcés de quitter leur pays, fuyant les persécutions du régime. Des persécutions qui, selon El País, ne s'arrêtent pas aux frontières.« L'exil ne garantit pas la sécurité », écrit le journal espagnol. De nombreux réfugiés vivent dans une peur constante, se sachant surveillés, harcelés, voire attaqués. El País cite notamment le cas de Joao Maldonado, un opposant au régime, qui a survécu à plusieurs tentatives d'attentat au Costa Rica. Le journal évoque aussi l'assassinat de Luis Ortega en 2024 à Upala, toujours au Costa Rica — un acte attribué à des opérations menées par les services nicaraguayens. Journal de la 1èreEn Guyane, les corps de quatre victimes portés disparus après le naufrage d'une pirogue ont été retrouvés.
durée : 00:05:59 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Plus de 700 personnes sont mortes dans les inondations qui ont touché la ville commerçante de Mokwa dans le centre du Nigeria, où des milliers de personnes ont été déplacées. Les secouristes redoutent que le bilan ne s'alourdisse encore.
La principale coalition de partis d'opposition en Côte d'Ivoire, la CAP-CI, a tenu son grand meeting samedi, la Cap a de nouveau appelé à un "dialogue" avec les autorités pour permettre à plusieurs candidats exclus de participer à la présidentielle du 25 octobre. Quatre figures de la politique ivoirienne sont pour l'heure radiées de la liste électorale et écartées de la course la CAP a également invité le pouvoir en place à créer les conditions pour des échéances apaisées et inclusive
Les habitants de Taree touchés par les inondations ont déclaré à SBS News que les conséquences du déluge de la semaine dernière n'étaient rien de moins qu'« un désastre, tout simplement catastrophique ».
Les habitants de Taree touchés par les inondations ont déclaré à SBS News que les conséquences du déluge de la semaine dernière n'étaient rien de moins qu'« un désastre, tout simplement catastrophique ».
La police de Nouvelle-Galles du Sud a indiqué que le corps d'un homme de 63 ans avait été retrouvé hier mercredi après-midi près de Taree, sur la côte nord-ouest, dans une propriété de North Moto Road, à Moto.
En une journée, les rivières du Var ont grimper puis baisser de plusieurs mètres. Pourquoi une telle rapidité du niveau des cours d'eau ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La police de Nouvelle-Galles du Sud a indiqué que le corps d'un homme de 63 ans avait été retrouvé hier mercredi après-midi près de Taree, sur la côte nord-ouest, dans une propriété de North Moto Road, à Moto.
Sans surprise, le réchauffement planétaire aura des impacts de plus en plus marqués dans notre pays. Mais est il possible de quantifier, de cartographier ces risques ? C'est l'exercice auquel se sont soumis une série de chercheurs dans un rapport sur les perspectives en Wallonie. Dans un monde à +2 ºC par rapport à l'ère préindustrielle, la facture s'élèverait à près de deux milliards par an. Michel de Muelenaere est journaliste au pôle Planète, il nous explique.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
En une journée, les rivières du Var ont grimper puis baisser de plusieurs mètres. Pourquoi une telle rapidité du niveau des cours d'eau ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:35 - Le 13/14 - par : Jérôme CADET - Au lendemain de la brusque montée des eaux dont 3 personnes sont décédées hier, retour sur ce phénomène météo hors-norme et rare. Comment s'en protéger et quelles aménagements sont à envisager ?
durée : 00:13:35 - L'invité du 13/14 - par : Jérôme CADET - Avec Gil Bernardi maire du Lavandou, Alix Roumagnac fondateur de Predict Services et Patrice Maurin directeur du département risques naturels au CEREMA.
Sans surprise, le réchauffement planétaire aura des impacts de plus en plus marqués dans notre pays. Mais est il possible de quantifier, de cartographier ces risques ? C'est l'exercice auquel se sont soumis une série de chercheurs dans un rapport sur les perspectives en Wallonie. Dans un monde à +2 ºC par rapport à l'ère préindustrielle, la facture s'élèverait à près de deux milliards par an. Michel de Muelenaere est journaliste au pôle Planète, il nous explique.
durée : 00:03:27 - Les habitants de Craon attendent des mesures concrètes près d'un an après les inondations qui ont ravagées une partie de la ville. - En juin 2024, la ville de Craon (Mayenne) subissait d'énormes inondations. Certains habitants proches de l'Oudon ont vu leur maison noyée sous l'eau, sans rien pouvoir faire. Un an plus tard, où en sont-ils ? Une réunion d'information va avoir lieu pour faire le point.
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. Au programme aujourd'hui: 1. Avant la saison des crues, les bons réflexes en cas d'inondations 2. Le cuir végane, greenwashing ou vraie alternative? 3. Guichet: après l'école, je fais quoi?
Près de 2 milliards de personnes subissent déjà les conséquences du manque d'eau sur la planète. Les inondations et les précipitations extrêmes arrivent à un rythme quatre fois plus élevés par rapport aux années 1980. 75 % des catastrophes naturelles des trente dernières années sont liées à l'eau.Comment le cycle de l'eau est-il bousculé par le changement climatique ? Comment faire face aux inondations et aux sécheresses ? Comment économiser l'eau et l'utiliser de manière intelligente ?Charlène Descollonges est ingénieure hydrologue et autrice de plusieurs livres pédagogiques sur la question de l'eau, co-fondatrice de l'association “Pour une hydrologie régénérative. Le dernier : "Agir pour l'eau" (éditions Tana).« Chaleur humaine » est un podcast hebdomadaire de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. Ecoutez gratuitement chaque mardi un nouvel épisode, sur Lemonde.fr, Apple Podcast ou Spotify. Retrouvez ici tous les épisodes.Cet épisode a été produit par Cécile Cazenave et réalisé par Amandine Robillard. Musique originale : Amandine Robillard.Vous pouvez rejoindre le nouveau canal Instagram Chaleur humaine en cliquant ici.Chaleur humaine c'est aussi un livre qui reprend 18 épisodes du podcast en version texte, que vous pouvez retrouver dans votre librairie favorite.C'est toujours une infolettre hebdomadaire à laquelle vous pouvez vous inscrire gratuitement ici. Vous pouvez toujours m'écrire et poser vos questions à l'adresse chaleurhumaine@lemonde.frSi vous écoutez souvent Chaleur humaine, vous pouvez aussi répondre à cette courte enquête pour que l'on comprenne mieux ce qui vous intéresse !Nabil Wakim Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
En matière d'inondation, le risque zéro n'existe pas. C'est l'une des grandes leçons du tragique épisode Méditerranéen qui a frappé l'Ouest des Alpes-Maritimes le 3 octobre 2015
Inondations, pluies intenses et destruction de routes ou de maisons : c'est ce qui attend la Colombie jusqu'au mois de juin, d'après l'institut météorologique du pays. La saison des pluies, qui a débuté le mois dernier avec le phénomène de la Niña, a déjà causé de nombreux dégâts et a fait au moins deux morts dans la ville de Medellin, le 30 avril. Le maire de la ville a déclaré l'état d'urgence pour catastrophe naturelle et un appel aux dons a été lancé pour venir en aide aux sinistrés. De notre correspondante à Medellin,Le bruit de la pluie est devenu le quotidien des habitants de l'arrondissement San Antonio Desperado de Medellin. Chaque année, les précipitations sont de plus en plus fortes. En ce début de la saison hivernale, les conséquences sont déjà visibles. Alejandro Castagno est agriculteur de père en fils. Ce quadragénaire est natif de San Antonio Desperado et il a été témoin de plusieurs inondations, dont la dernière en date, au début du mois d'avril : « Les affluents de ruisseaux sont obstrués, bouchés à cause de l'abattage des arbres, donc de nombreux bassins se retrouvent avec des sortes de barrages qui bloquent l'eau. La matière végétale s'accumule et se déverse partout et inonde les maisons qui sont proches des ruisseaux. C'était le cas dans le district d'Astilleros. »Natalia Mesa, sa voisine, s'inquiète de la fissure qui traverse la route près de chez elle : « Regardez, quelqu'un a essayé de boucher le trou. Ici, on voit des débris et de la terre, mais comme les camions continuent de passer dessus, notamment les poids lourds, eh bien la fissure continue de se creuser. Le trou dans le sol est énorme, surtout qu'il se trouve sur une faille géologique. D'ailleurs, juste en face, avant, il y avait une très belle maison. La famille a dû être évacuée et la maison détruite. »Risque de précipitations supérieures à la normalePour prévenir ces phénomènes, les pompiers de Medellin sont en train de cartographier le secteur. À l'aide d'un drone, deux pompiers scannent la montagne pour détecter les éventuelles fissures ou mouvements de plaques tectoniques d'une des zones inondées, il y a quelques jours. « Dans ce type de cas, il est avant tout question de glissements de terrain. C'est parce que ce sous-sol est devenu une sorte de nappe phréatique. Il pleut tellement que le terrain ne parvient plus absorber l'eau. Du coup, l'eau commence à se déplacer vers le bas de la montagne, à travers ces chemins sur le côté. Le cours d'eau augmente, ça peut se transformer en un barrage et finir par déborder. Avec les débris et blocs de rochers, ça se transforme en coulées de boue », explique le capitaine Juan Guillermo Usma, sous-commandant du corps des pompiers de Medellin.Pour faire face à ces phénomènes climatiques dits du Niño et de la Niña, les autorités utilisent un système d'alerte, « le Siata ». « Nous avons une surveillance en temps réel via le satellite, mais même si cela aide, il est parfois difficile d'avoir des prévisions précises, notamment concernant la quantité de précipitations attendues, admet Carlos Quintero, directeur du département de gestion des risques et des catastrophes de Medellin. Le sujet des catastrophes naturelles est un sujet ambigu, complexe. Tout ce que nous pouvons établir, ce sont des scénarios de risque d'origine naturelle. »D'après l'Institut de météorologie colombien (Ideam), la saison de fortes pluies en Colombie s'étendra jusqu'à la fin juin. Dans son rapport, l'organisme prévoit des précipitations supérieures de 20 à 50% à la normale au cours de mai.
Inondations, pluies intenses et destruction de routes ou de maisons : c'est ce qui attend la Colombie jusqu'au mois de juin, d'après l'institut météorologique du pays. La saison des pluies, qui a débuté le mois dernier avec le phénomène de la Niña, a déjà causé de nombreux dégâts et a fait au moins deux morts dans la ville de Medellin, le 30 avril. Le maire de la ville a déclaré l'état d'urgence pour catastrophe naturelle et un appel aux dons a été lancé pour venir en aide aux sinistrés. De notre correspondante à Medellin,Le bruit de la pluie est devenu le quotidien des habitants de l'arrondissement San Antonio Desperado de Medellin. Chaque année, les précipitations sont de plus en plus fortes. En ce début de la saison hivernale, les conséquences sont déjà visibles. Alejandro Castagno est agriculteur de père en fils. Ce quadragénaire est natif de San Antonio Desperado et il a été témoin de plusieurs inondations, dont la dernière en date, au début du mois d'avril : « Les affluents de ruisseaux sont obstrués, bouchés à cause de l'abattage des arbres, donc de nombreux bassins se retrouvent avec des sortes de barrages qui bloquent l'eau. La matière végétale s'accumule et se déverse partout et inonde les maisons qui sont proches des ruisseaux. C'était le cas dans le district d'Astilleros. »Natalia Mesa, sa voisine, s'inquiète de la fissure qui traverse la route près de chez elle : « Regardez, quelqu'un a essayé de boucher le trou. Ici, on voit des débris et de la terre, mais comme les camions continuent de passer dessus, notamment les poids lourds, eh bien la fissure continue de se creuser. Le trou dans le sol est énorme, surtout qu'il se trouve sur une faille géologique. D'ailleurs, juste en face, avant, il y avait une très belle maison. La famille a dû être évacuée et la maison détruite. »Risque de précipitations supérieures à la normalePour prévenir ces phénomènes, les pompiers de Medellin sont en train de cartographier le secteur. À l'aide d'un drone, deux pompiers scannent la montagne pour détecter les éventuelles fissures ou mouvements de plaques tectoniques d'une des zones inondées, il y a quelques jours. « Dans ce type de cas, il est avant tout question de glissements de terrain. C'est parce que ce sous-sol est devenu une sorte de nappe phréatique. Il pleut tellement que le terrain ne parvient plus absorber l'eau. Du coup, l'eau commence à se déplacer vers le bas de la montagne, à travers ces chemins sur le côté. Le cours d'eau augmente, ça peut se transformer en un barrage et finir par déborder. Avec les débris et blocs de rochers, ça se transforme en coulées de boue », explique le capitaine Juan Guillermo Usma, sous-commandant du corps des pompiers de Medellin.Pour faire face à ces phénomènes climatiques dits du Niño et de la Niña, les autorités utilisent un système d'alerte, « le Siata ». « Nous avons une surveillance en temps réel via le satellite, mais même si cela aide, il est parfois difficile d'avoir des prévisions précises, notamment concernant la quantité de précipitations attendues, admet Carlos Quintero, directeur du département de gestion des risques et des catastrophes de Medellin. Le sujet des catastrophes naturelles est un sujet ambigu, complexe. Tout ce que nous pouvons établir, ce sont des scénarios de risque d'origine naturelle. »D'après l'Institut de météorologie colombien (Ideam), la saison de fortes pluies en Colombie s'étendra jusqu'à la fin juin. Dans son rapport, l'organisme prévoit des précipitations supérieures de 20 à 50% à la normale au cours de mai.
Un citoyen d’Ahuntsic-Cartierville dénonce les mesures temporaires et inefficaces mises en place pour prévenir les inondations. Malgré près de 100 000 $ de dommages en 2017 et des assurances qui refusent désormais de couvrir sa maison, aucune solution permanente n’a été retenue. En 2023, une portion de digue temporaire a glissé, mettant des vies en danger. Entrevue avec Joachim Le Garrec, citoyen directement touché par les inondations de 2017 et 2023. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Direction Accra, la capitale du Ghana. Alors que la saison des pluies approche, ce sont cinq millions d'habitants qui se mettent à craindre une montée incontrôlée des eaux. Les inondations peuvent causer des dégâts se chiffrant à plusieurs milliards de dollars. Face à ces débordements, dus notamment à un urbanisme inadapté et une mauvaise gestion des déchets, le gouvernement a mis en place des plans d'action, mais il n'est pas sûr que cela suffise. En cette fin de mois d'avril, la saison des pluies commence à se faire sentir au Ghana. Avec l'arrivée des premières averses, ce sont également de mauvais souvenirs qui émergent. « La situation devient très mauvaise ici quand il y a beaucoup de pluie, tout est plein de boue et de saleté ». Gilbert Opoku, 40 ans, vit depuis une dizaine d'années à Adabraka, l'une des quartiers de la capitale les plus exposés aux inondations. « Ce n'est pas une situation normale, les gens doivent quitter leur maison pour aller dans la rue, ils n'ont même plus de vêtements, ça ramène des moustiques et plein d'autres maladies… Le gouvernement ne fait pas assez pour nous aider », dit-il. Gilbert Opoku, comme l'ensemble des habitants d'Adabraka, gardent tous en tête les inondations de 2015, où plus d'une centaine de personnes ont perdu la vie.Pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise, le gouvernement ghanéen lance en 2020 le Projet de développement intégré et résilient du Grand Accra, ou Garid. Un chantier titanesque, financé par la Banque mondiale à hauteur de 350 millions de dollars…Kwadwo Ohene Sarfoh, coordinateur du projet, explique l'ampleur de la tâche. « Nous intervenons sur environ 13 ou 14 projets… Il s'agit de réorienter certains canaux, de doubler leur volume, d'augmenter leur débit et leur profondeur… L'un des points les plus importants est de s'assurer d'avoir un programme cohérent de dragage ».La gestion des déchets, un défi crucial mais complexeLe projet Garid prévoit également de s'attaquer à la gestion de déchets, essentielle pour éviter tout engorgement des canaux d'évacuation. Les travaux souffrent cependant d'importants retard. En cause, des habitations illégales qu'il faudrait détruire. Une situation délicate selon le coordinateur du projet. « Ces gens vivent à la marge car ils n'ont pas moyen de posséder une terre. Il y a donc un risque qu'ils reviennent. Il faut donc trouver des endroits alternatifs où ces personnes puissent aller ».Mais ce retard pris dans la lutte contre les inondations revêt également des causes plus politiques : c'est ce qu'a démontré Stephen Appiah Takyi, chercheur spécialisé dans la planification urbaine et environnementale. « Si vous voulez construire en zone humide, vous devez normalement obtenir une permission du parlement. Vous n'êtes pas non plus censé construire à moins de 30 m d'une zone humide… Tout cela n'est pas respecté. Nous avons donc de bonnes lois, qui répondent aux critères internationaux, mais la vérité est qu'elles ne sont pas appliquées, et c'est pour ça que nous nous retrouvons dans cette situation aujourd'hui ».La conséquence selon le chercheur de litiges de propriétés et d'institutions souffrant d'un grave manque de moyens. Autant de problèmes à résoudre pour que la capitale du Ghana cesse, un jour, de se faire submerger.À lire aussiGhana: des inondations font 27 000 déplacés dans le sud-est du pays
durée : 00:01:38 - L'info d'ici, ici Périgord
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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À Kinshasa, les dégâts matériels sont énormes et le bilan humain est lourd après les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale congolaise. Votre quartier est-il sous les eaux ? Comment s'organise la prise en charge des sinistrés ? Quelles leçons faudra-t-il tirer de ces importantes inondations ? RFI vous donne la parole.
Les images de chaos de Kinshasa sont à la Une de toute la presse congolaise ce matin. Des rues entières englouties sous une eau boueuse ocre. Des voitures emportées par des torrents et des maisons défigurés par le courant. 30 morts au moins. Un bilan toujours non définitif.Kinshasa « ville en apnée, noyée sous un ciel d'encre »décrit le journaliste Jérémie Asoko sur le Forum des As dans un reportage édifiant : « La vie s'est arrêtée net. Ce ne sont pas les klaxons ni les cris des enfants qui éveillent les rues, mais le clapotis menaçant de l'eau qui s'infiltre qui envahit, emporte tout sur son passage ».Le journal en ligne décrit la vie d'aujourd'hui, celle de ceux qui ont tout perdu, et qui s'organisent comme ils le peuvent. « Des jeunes du quartier, torse nu et pieds nus dans l'eau sale, secourent les plus vulnérables. Ils improvisent des radeaux, transportent des personnes âgées sur leurs épaules. Des femmes distribuent du pain, du thé chaud. Mais, cela ne suffit pas. L'ampleur du désastre dépasse les gestes de bonne volonté. Les appels à l'aide se multiplient, souvent sans réponse », dénonce le site d'information le Forum des As.« Papa, tu as laissé tes enfants dans la rue ! »Au-delà du désarroi c'est aussi la colère qui règne ce matin dans les médias congolais.« Papa, tu as laissé tes enfants dans la rue ! »titre MediaCongo.Net qui a suivi la visite du président de la RDC Felix Tshisekedi des rues délabrées de Kinshasa ce lundi. Le président est venu au chevet des sinistrés mais a subi les foudres des habitants selon le média en ligne : « Felix Tshisekedi a tenté de trouver des réponses devant une foule qui lui demandait où en étaient les divers projets de "travaux sur la voirie" dans la capitale ou les "problèmes de caniveaux" ». « À Kinshasa, les pluies et les inondations font régulièrement des victimes »,affirme MediaCongo « faute d'entretien et de réseau adéquat, les voies d'évacuation des eaux sont généralement bouchées par des immondices ».Tensions entre Algérie et MaliAutre titre en Afrique aujourd'hui : les tensions entre Algérie et Mali qui montent encore d'un cran. Tout cela a commencé par un drone malien abattu par l'armée algérienne. Alger affirme qu'il était entré dans son espace aérien, ce que réfute Bamako. Résultat : une crise diplomatique. Ce dimanche le Mali a rappelé son ambassadeur à Alger suivi par ses alliés du Burkina et du Niger. Et ce lundi en réponse, l'Algérie a fermé son espace aérien au Mali qui a répliqué en faisant de même. L'Algérie a également rappelé ses diplomates au Mali et au Niger.« L'implacable riposte d'Alger »Résultat ce matin : les journaux des deux pays défendent ardemment la position de leur gouvernement. « L'implacable riposte d'Alger » titre El Moudjahid qui ne mâche pas ses mots reprenant à son compte les éléments de langage du pouvoir Algérien : « Assimi Goïta, cherche vainement à faire de l'Algérie un bouc émissaire pour éviter de rendre des comptes au peuple malien sur sa gestion chaotique des affaires du pays depuis le coup d'État qu'il a perpétré en mai 2021. Ainsi, la junte n'a pas trouvé mieux que d'accuser l'Algérie d'"action hostile", parce qu'elle a su protéger ses frontières en repoussant la violation de son espace aérien par un drone d'attaque ».Côté malien le site MaliWeb dénonce « une énième provocation du régime Algérien ». Affirmant au passage qu'Alger n'a fourni aucune preuve de la présence du dit drone malien dans son ciel. En réalité les presses des deux pays donnent leurs versions des faits. Heure par heure, point GPS par point GPS, sans que personne ne puisse réellement vérifier.
En République démocratique du Congo, l'heure est au constat des dégâts à Kinshasa. De fortes pluies se sont abattues sur la capitale congolaise le week-end dernier, provoquant des inondations. Au moins 30 personnes ont trouvé la mort. Au moins 5 000 foyers sont sinistrés. Les autorités ont ouvert un centre d'urgence pour accueillir les familles dont les maisons sont inondées.
En RD Congo, des fortes pluies – survenues le vendredi 4 avril - ont provoqué d'importantes inondations dans la capitale congolaise… Une partie de Kinshasa se retrouve totalement paralysé… De nombreux dégâts matériels, un premier bilan provisoire fait état de 22 morts. Des dizaines de milliers de personnes sont impactées.
durée : 00:04:13 - Le Zoom de France Inter - La commune de Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher) prouve que l'urbanisme peut apporter des solutions face aux catastrophes naturelles. Elle a construit il y a une quinzaine d'années tout un quartier sur une friche industrielle en zone inondable pensé pour résister aux crues.
À l'automne 2023, le Nord a connu des inondations désastreuses. Plus d'un an après, les dégâts sont toujours présents, comme à Nabringhen où la route est inutilisable.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alerte concernant le cyclone Alfred pour les communautés côtières et insulaires entre le sud-est du Queensland et le nord-est de la Nouvelle-Galles du Sud. Appelez le service d'urgence de l'État (SES) au 132 500 pour obtenir de l'aide en cas de dégâts causés par le cyclone.
Pendant l'été 2024, le Tchad a subi les pires inondations de son histoire. Elles ont fait près de 600 victimes et affecté environ 2 millions de personnes. Des pluies diluviennes, exacerbées par le réchauffement climatique, ont fait déborder les fleuves Logone et Chari et ravagé des quartiers entiers de la capitale. Un peu plus de six mois après, comment vivent les milliers de sinistrés tchadiens ? Et comment s'adapter à un phénomène qui devrait se reproduire et s'amplifier dans les années à venir ? De notre envoyé spécial de retour de Ndjamena,Devant le calme et la beauté des lieux le long du fleuve Logone, difficile d'imaginer l'ampleur des inondations de 2024 au Tchad. « Tout le village a été inondé. Même nos champs ont été inondés. Même l'école a été inondée, se souvient Mathieu Njilbé, le délégué du quartier de Kabé. Avant, il y avait déjà eu des inondations, mais pas comme cette année. Il y en avait un peu, mais celles de 2024 nous ont dépassés. »90% du quartier ravagé par les eaux, les habitants ont fui, au Cameroun, de l'autre côté du fleuve, ou à l'intérieur des terres. Et sans ressources, il est impossible aux sinistrés de reconstruire leur maison. « Jusqu'à aujourd'hui, à l'heure où je vous parle, certains ne peuvent pas rentrer chez eux, car ils n'ont pas d'abri pour poser la tête », déplore Mékunda Gargoulai, qui vit dans un hangar improvisé avec ses 12 enfants. À lire aussiTchad: la crue du fleuve Chari atteint un niveau inédit, Ndjamena toujours sous les eaux« Nous sommes tellement nombreux que les abris construits ne nous contiennent pas »Pour reloger les milliers de sinistrés, des camps ont été construits, comme celui où vit Nojimbadoum Nanidoum, mère de six enfants et veuve. Sur ce site, ce sont pas moins de 34 000 personnes qui sont accueillies dans des conditions précaires. « Nous sommes arrivés ici le 25 octobre. Mais nous sommes tellement nombreux que les abris construits ne nous contiennent pas, alerte-t-elle. Certains sont obligés d'habiter des abris de fortune. La vie ici est vraiment dure. Chacun se bat pour essayer de nourrir sa famille. »Manque de nourriture, absence de maternité et d'école, une fois encore, femmes et enfants demeurent les principales victimes. Une question se pose alors : comment continuer à vivre au bord du fleuve ? « Où peut-on aller ? Nous, nous n'avons pas les moyens d'acheter un terrain ailleurs, explique Mathieu Njildé. Donc, on va vivre ici, pour toujours. » « On a peur, renchérit cette sinistrée. On a l'inquiétude que, pendant l'année 2025 ou 2026, les inondations soient plus élevées encore ».S'adapter au changement climatiquePour Robert de l'ONG Caidel, le centre d'appui aux initiatives de développement locales qui vient en aide aux sinistrés, une seule solution : « Avec ce changement climatique, finalement, ils sont obligés maintenant de changer et de s'adapter à ce climat. »Construire des maisons plus solides, adapter les cultures, les défis sont nombreux et les besoins énormes. Alors le président des sinistrés de Kabé lance un appel : « Quand la population souffre d'une telle manière, il faut faire comment ? C'est la population de l'État. Il faut que le gouvernement tchadien pense aussi à cette population. » À lire aussiAu Tchad, après les inondations, les tentatives de reconstruction
Certains pays africains perdent en moyenne 2 à 5% de leur Produit intérieur brut pour gérer les urgences climatiques. Ibrahima Cheikh Diong, directeur exécutif du fonds de réponse aux pertes et dommages, un mécanisme essentiel issu de la COP28 à Dubaï, destiné à soutenir financièrement les pays les plus vulnérables face aux impacts du changement climatique, est venu nous présenter les objectifs de ce fonds.
Quinze jours après les crues dévastatrices dans l'Ouest de la France, l'état de catastrophe naturelle a été reconnu pour 112 communes. À Saint-Nicolas-de-Redon, 340 habitants ont été évacués. Les dégâts touchent aussi les commerces : 37 établissements ont été impactés, dont le Leclerc, qui restera fermé plusieurs mois, laissant 280 salariés au chômage technique. La commune, déjà frappée par plusieurs crues en 30 ans, envisage de rehausser la digue nord, insuffisante face à l'intensité croissante des inondations. Ecoutez RTL Evènement avec Mathieu Lopinot du 13 février 2025.
Les habitants s'attendent à ce que les précipitations dans le nord du Queensland battent bientôt des records après 24 heures de fortes pluies.
C dans l'air l'invitée du 30 janvier avec Stéphanie Duraffourd, porte-parole d'assurland.com.L'eau continue à monter dans l'Ouest de la France, touchée par les dépressions Herminia dimanche, puis Ivo hier. Ce jeudi, l'Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et le Morbihan sont toujours en vigilance rouge aux crues. À Redon, en Ille-et-Vilaine, le pic de crue ne devrait pas être atteint aujourd'hui, et le record historique de 1936 devrait être dépassé. Depuis dimanche, 1.200 personnes ont dû être évacuées dans tout le département.En 2024, plusieurs villes, dont Paris, Meaux, ou encore Nantes, ont battu leur record de pluies. Des précipitations qui ont des conséquences directes sur les maisons, d'autant qu'elles s'alternent avec des périodes de sécheresse, qui causent des fissures dans les habitations. Quelles démarches devront faire les habitants touchés par les crues ? Dans combien de temps pourront-elles être indemnisées ? Avec l'enchainement des tempêtes, les polices d'assurance vont-elles beaucoup augmenter ? Dans certains cas, reconstruire n'est pas possible, et s'assurer non plus. Certaines personnes vont-elles devoir déménager ? Les maisons concernées pourraient-elles devenir invendables ?Stéphanie Duraffourd, porte-parole d'Assurland.com, est notre invitée. Elle reviendra avec nous sur l'épisode de crues en cours, et sur les conséquences à moyen et à long terme sur les habitations.
durée : 00:58:27 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - En France, les inondations vont continuer à augmenter avec le réchauffement climatique. Pour limiter les conséquences, l'Île-de-France, régulièrement affectée par des crues, cherche des solutions, en construisant de nouveaux barrages ou en transformant ses villes avec l'aide de la nature. - réalisation : Annie Brault
durée : 00:08:21 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Les inondations qui frappent l'ouest du pays, notamment les villes de Rennes et de Redon, sont particulièrement violentes. La fréquence croissante de ces épisodes impose de repenser l'habitat pour faire face aux risques hydro-climatiques. Mais comment ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Mathilde Gralepois Professeur d'Université en aménagement-urbanisme, Département d'Aménagement & Environnement, École Polytechnique, Université de Tours.
durée : 02:29:19 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère
Inondations, dégâts des eaux, cambriolages....Chaque Français, au cours de son existence, est confronté, en moyenne, à six sinistres dans son logement. Armelle Lévy vous donne des conseils pour vous aider à être bien indemnisé. Ecoutez Le conseil conso avec Armelle Levy du 30 janvier 2025.
Entre le 28 et le 30 octobre 2024, les intempéries ont fait 232 morts. Les stigmates du drame sont encore très présents dans les rues, sur les bâtiments, mais aussi dans les esprits. À Valence, (se) reconstruire Valence et ses environs se remettent lentement des inondations diluviennes qui ont frappé l'Espagne fin octobre 2024, et se sont étendues sur différentes régions pendant deux semaines. Les enfants, notamment, ont besoin de beaucoup d'attention pour surmonter leurs peurs, et pour certains leur traumatisme. Dans les villes de Paiporta et Sedavi, ils retrouvent le chemin de l'école dans des circonstances difficiles. Reportage, Elise Gazengel. MédiasLe virage de la campagne électorale en Allemagne ; la nouvelle IA chinoise Deepseek et la formation d'un gouvernement en Belgique… c'est la revue de presse de Franceline Beretti.Les médias européens vus par Franceline Beretti. Brexit, 5 ans déjàEt si c'était à refaire ? Le Royaume-Uni ne quitterait sans doute pas l'UE si l'on en croit ce sondage Yougov publié mercredi (29 janvier 2025) : 11% des personnes interrogées seulement estiment que le Brexit a été une réussite, et parmi les électeurs qui avaient voté oui au divorce, 20% sont pour un retour de leur pays dans l'UE. Au sein du secteur agricole où les partisans du Brexit étaient nombreux, le bilan, 5 ans plus tard, est mitigé. Le reportage de Marie Billon dans les Midlands, et les explications de Frédérique Lebel.
C dans l'air l'invitée du 28 janvier avec Gaël Musquet, spécialiste de la prévention des catastrophes naturellesSuite au passage dimanche de la tempête Herminia, 600 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, département placé en vigilance rouge pour crues par Météo-France. Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversée par deux rivières, l'Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans. La Loire atlantique et le Morbihan sont également placés en vigilance rouge, et quatre autres départements en vigilance orange, alors que la montée des eaux continue. Une autre dépression, baptisée Ivo, doit s'abattre demain sur la Bretagne et l'Ouest de la France, faisant craindre une agravation de la situation."C'est une situation tout à fait exceptionnelle qui manifestement, dépasse l'histoire connue, en tous les cas, en matière d'inondations sur le territoire", a déclaré François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l'Intérieur, en visite à Rennes. "La chance à ce stade, c'est qu'il n'y a pas de victimes physiques", a dit le ministre, non loin des flots déchaînés de la Vilaine. Ces crues compliquent toujours mardi les déplacements. Le trafic ferroviaire est perturbé "sur les lignes Rennes-Redon et Rennes-Saint-Malo dans les deux sens de circulation", indique sur X le réseau ferroviaire régional BreizhGo.Gaël Musquet, spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles, est notre invité. Il reviendra avec nous sur les crues en cours, qui n'ont pas encore atteint leur pic. Il nous parlera de la situation des habitants évacués, et du temps que cela pourrait prendre pour eux de regagner leur domicile. Il expliquera aussi pourquoi ces phénomènes de crues se multiplient, et les solutions qu'il faudrait mettre en place pour mieux les gérer.
Situé à la confluence de deux cours d'eau, la ville de Redon, en Ille-et-Vilaine, est habituée aux inondations. Dans les heures à venir, le record de 1936, 5,46 mètres, pourrait être dépassé. Si le pic de crue est encore attendu, les services météorologiques estiment que 200 litres d'eau par m² se sont abattus depuis début janvier sur la commune, soit l'équivalent de trois mois de pluie en seulement trois semaines. Pascal Duchêne, maire de Redon, est l'invité de RTL Soir. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 29 janvier 2025.
durée : 00:07:03 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1955, l'émission "Sachez voyager" proposait une série sur le rail. Ce jour-là, le journaliste racontait un voyage en train au milieu des inondations, une émission diffusée pour la première fois le 28 janvier 1955 sur la Chaîne Parisienne. - réalisation : Virginie Mourthé
Troisième et dernière partie de notre série de reportages auprès des communautés sud-soudanaises ayant fui les inondations dans le comté d'Ayod, au nord-est du pays. Elles ont trouvé refuge le long du canal de Jonglei depuis 2021, et vivent dans un certain isolement. Il n'y a pas de route praticable, les marchés ne sont pas approvisionnés, et les habitants ont perdu une grande partie de leurs troupeaux à cause de l'eau. Les conditions de vie sont très rudes, et le manque de services de base a un lourd impact sur la santé. Dans le village de Paguong, au nord-est du Soudan du Sud, où vivent plus de 10 000 réfugiés climatiques, il y a bien une clinique, mais elle manque de tout. Entourée d'eau stagnante et de boue, elle ne compte que deux petites structures en tôle ondulée. Quant aux patients, en majorité des femmes et des enfants, ils attendent leur consultation assis à même le sol, à l'ombre d'un arbre.Nyawech Wal Bipal, 80 ans, arrive à la clinique en s'aidant d'une canne. « Je me sens mal, confie-t-elle. Je ne sais pas de quoi je souffre. » Déplacée par les inondations depuis quatre ans, elle vit dans des conditions déplorables, non sans conséquences sur sa santé : « J'ai perdu ma maison dans les inondations. Maintenant, je vis sans moustiquaire ni bâche en plastique pour me protéger de la pluie. Avant, nous avions des vaches, mais elles sont mortes. Je souffre de la faim, je n'ai plus de lait à boire », se désole-t-elle.Lors d'un moment de panique, la cinquantaine de patients assis par terre sursautent et s'enfuient, car un serpent vient de passer parmi eux. Il y a eu plus de peur que de mal, puisque ce serpent-là n'était pas venimeux. Mais les serpents dangereux sont nombreux par ici, dans l'eau qui entoure le village, comme l'explique le docteur Juong Dok Tut :« Ici, nous nous approvisionnons en médicaments depuis Ayod, qui est très loin. La ville est à six heures de marche, dans l'eau. C'est très dangereux pour les gens qui y vont, car il y a des serpents. Nous avons eu quatre morsures potentiellement mortelles le mois dernier. Nous avons pu les traiter, mais maintenant, nous n'avons plus d'anti-venin. Nous avons alerté les autorités du comté, mais pour l'instant, nous n'avons pas de réponse. Nous ne savons que faire désormais en cas de morsure de serpent. »La santé maternelle est tout aussi préoccupante, malgré la présence d'une sage-femme à la clinique. Mary Nyalieth Wicnuor, une patiente de 38 ans, se rappelle ce qui est arrivé à l'une de ses voisines lors de l'accouchement de son premier enfant :« Elle avait de graves complications. Elle a passé une nuit et un jour ici sans arriver à accoucher. Elle a dû être transportée vers un autre centre de santé, à une heure de marche d'ici. Là-bas, elle a pu accoucher avec une aide médicale, mais le bébé est mort. Et depuis, elle souffre énormément, car elle n'arrive pas à avoir d'enfant. C'est le manque de services de santé qui a causé ça. »Un malheur aussi causé par le paludisme, qui fait des ravages ici à Paguong, la zone étant infestée de moustiques à cause de l'eau stagnante.À lire aussiSoudan du Sud: près d'1,5 million de personnes touchées par des inondations sans précédent
Le comté d'Ayod, dans l'État du Jonglei, est dévasté par les inondations depuis six ans. Plus de 70 000 habitants, déplacés par la montée des eaux du Nil, ont trouvé refuge le long du canal de Jonglei. Coupés du reste du comté par l'eau, ces déplacés sont aussi isolés à cause de la situation politique volatile au Soudan du Sud : ils vivent dans un bastion de l'opposition armée du vice-président Riek Machar, entré en guerre contre le président Salva Kiir en 2013. Un accord de paix a été signé en 2018, mais pour les habitants de ces zones, il reste lettre morte et la crise humanitaire s'aggrave. De notre envoyée spéciale à Paguong, dans l'État du Jonglei,Des nénuphars flottent dans l'eau stagnante le long de la digue qui entoure le village de Paguong, où plus de 10 000 réfugiés vivent. Gatluok Chuol Dong, un officiel local, se remémore comment la communauté a été déplacée à plusieurs reprises par la montée de l'eau : « Les inondations nous ont poussés vers l'est. Nous avons dû abandonner notre bétail et migrer jusqu'au canal. Mais ses berges ne peuvent pas accueillir un grand nombre de personnes, donc nous avons décidé de chercher un endroit où construire une digue pour mettre nos enfants et nos anciens à l'abri. C'est ainsi que nous avons construit cette digue. »Propriétaire d'une demi-douzaine de vaches qu'elle trait chaque matin, Nyakuom Deng Jioknyang, 35 ans, mère de trois enfants, confie que la nourriture manque : « Nous avions beaucoup de vaches avant les inondations, mais beaucoup sont mortes, celles-ci sont les seules qu'il nous reste. » Elle montre une poignée de végétaux de forme ronde, coupés en deux, dont l'intérieur est rempli de grains blancs : « Ces bulbes de nénuphars, c'est ce qui nous permet de survivre. Nous les ramassons dans l'eau, les faisons sécher, les transformons en farine pour les cuisiner et les manger sans aucune sauce, explique-t-elle. Le lait des vaches, nous ne le donnons qu'aux enfants, car il n'y en a pas assez pour nous, les adultes. »De l'aide alimentaire doit être livrée bientôt par avion, c'est pourquoi la communauté coupe des arbres pour créer une « zone de largage » dans la forêt inondée.À lire aussiSoudan du Sud: Pajiek, un village de réfugiés climatiques sur le canal de Jonglei [1/3]« S'il y avait vraiment la paix au Soudan du Sud, les gens ne souffriraient pas comme maintenant »Philip Kuon Roha, le chef de l'administration locale, supervise les travaux. Avant le début de la guerre civile en 2013, il était enseignant à Ayod, la capitale du comté, aujourd'hui contrôlée par le gouvernement. D'enseignant, il est devenu combattant aux côtés des forces de Riek Machar, en guerre contre l'armée gouvernementale jusqu'à l'accord de paix de 2018. Un accord qui n'a selon lui pas été mis en œuvre :« S'il y avait vraiment la paix au Soudan du Sud, les gens ne souffriraient pas comme maintenant. Avant la guerre, nous étions à Ayod, nous n'habitions pas dans ce coin reculé, tout le monde vivait ensemble et travaillait. Les gens faisaient de l'agriculture et élevaient leur bétail. Mais quand les combats ont éclaté, tout s'est effondré. J'en appelle à la communauté internationale pour que cet accord de paix soit enfin mis en œuvre et que nous reprenions une vie normale. »L'officiel espère qu'une réconciliation entre les communautés sera possible, afin que les habitants des bastions de l'opposition puissent circuler librement.À lire aussiGuerre au Soudan: le Soudan du Sud sous le choc après les exactions de l'armée à Wad Madani
durée : 00:15:05 - Journal de 12h30 - Le cyclone Dikeledi, rétrogradé en tempête tropicale, commence à produire ses effets sur l'archipel très endommagé par le passage du cyclone Chido il y a moins d'un mois.
durée : 00:05:46 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Il est urgent d'avoir un accès "sûr et sans entrave" à la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre, afin d'acheminer l'aide humanitaire, des bébés mourant de froid, réclame la Croix-Rouge internationale.
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end nous emmène en première partie en Espagne, à Valence qui a vécu des crues meurtrières, fin octobre dernier. Bilan: 230 morts et plusieurs personnes disparues. La population se solidarise pour le nettoyage des rues, des maisons... En deuxième partie, direction le Haut-Karabakh, après les trente ans d'affrontements entre Arméniens et Azerbaidjanais, l'heure est à la reconstruction, mais le retour des premières familles sur leurs terres a lieu alors que tout est encore en ruines. Inondations de Valence en Espagne : un torrent de désolation Il y a un peu plus d'un mois, des trombes d'eau s'abattent sur le sud-est de l'Espagne. En cause : une dynamique atmosphérique exacerbée par le changement climatique. Celui-ci rend deux fois risqué ce genre d'épisode et l'aggrave de 12% en intensité. L'eau a tout balayé le 29 octobre 2024, noyant dans la boue la périphérie de Valence... Valence, où il n'avait pourtant pas plu. Bilan : 230 personnes ont péri et il y a toujours des disparus. Un mois après, la vie n'est toujours pas revenue à la normale.Un Grand reportage de Pauline Gleize qui s'entretient avec Jacques Allix. Haut-Karabach : l'après-guerre entre reconstruction et propagande de l'AzerbaïdjanGrand reportage nous emmène aujourd'hui dans le Haut-Karabakh. Après trois décennies de conflit entre Arméniens et Azerbaïdjanais, la région a été entièrement récupérée par Bakou au terme d'un assaut militaire éclair, le 19 septembre 2023. En quelques jours, la région a été vidée de ses quelque 120 000 Arméniens. Depuis, le régime d'Ilham Aliyev mène de grands travaux. Objectif : faire revenir au plus vite les 700 000 déplacés internes de la première guerre des années 1990, alors que la majorité des terres sont encore recouvertes de ruines et de mines. RFI a eu un accès rare à la région. Face aux journalistes, la réinstallation des premières familles est soigneusement mise en scène.Un Grand reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix.