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durée : 00:04:21 - Le Zoom de France Inter - Près de trois semaines après la mort d'Aboubakar Cissé, jeune Malien assassiné dans la mosquée du Gard qu'il fréquentait, le choc dans la communauté musulmane du pays reste vif, dans un climat que beaucoup décrivent comme délétère. Entre colère et surtout inquiétude. Reportage à Bordeaux.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur les tensions sino-japonaises et le meurtre d'un jeune Malien dans une mosquée en France. Afrique du Sud : des victimes de l'apartheid attendent toujours justice Face à la pression de victimes de l'apartheid, le président Cyril Ramaphosa a ordonné la création d'une commission chargée de vérifier si les gouvernements qui se sont succédé ces 30 dernières années ont bloqué les poursuites contre des suspects accusés de crimes commis avant 1994. Comment une telle enquête sera-t-elle menée plus trois décennies après la fin de l'apartheid ? Qu'attendent les familles des victimes ?Avec Claire Bargelès, correspondante de RFI à Johannesburg. Japon/Chine : tensions dans les airs sur fond de différend territorial Les tensions se sont ravivées entre le Japon et la Chine autour des cinq ilots dénommés Senkaju par les Japonais et Diaoyu par les Chinois. Les deux pays s'accusent mutuellement d'intrusion dans leur espace aérien, au-dessus de ces îles. Pourquoi cet archipel est-il source de conflit ? Quelles peuvent être les conséquences de la dégradation brutale des relations ?Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. France : que sait-on du meurtrier d'Aboubacar Cissé ? Plus de 10 jours après l'assassinat islamophobe d'Aboubacar Cissé, malien de 22 ans, tué de 57 coups de couteau alors qu'il priait dans une mosquée dans le sud de la France, que sait-on du profil et des motivations du meurtrier présumé ? Pourquoi le Parquet national antiterroriste ne s'est toujours pas saisi de l'affaire comme le réclame la famille de la victime ?Avec Haoues Seniguer, maître de conférences HDR en science politique à Sciences Po Lyon, chercheur au laboratoire Triangle.
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la polémique soulevée par la Gauche contre le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, dans l'affaire du meurtre dans une mosquée à La Grand-Combe dans le Gard, d'un jeune Malien de 21 ans.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la polémique soulevée par la Gauche contre le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, dans l'affaire du meurtre dans une mosquée à La Grand-Combe dans le Gard, d'un jeune Malien de 21 ans.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les soirs, à 19 heures, retrouvez les dernières informations de la rédaction.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Aboubakar Cissé, ce jeune Malien musulman tué à la mosquée de la Grand-Combe. Pour Ruth Elkrief, ceux qui pensent vraiment à Aboubakar sont sa famille, ses proches et les habitants de la Grand-Combe, qui ont sincèrement et modestement défilé dans le silence pour lui rendre hommage. "On ne choisit pas ses morts et on condamne tous ensemble toutes les haines religieuses", ajoute-t-elle. Des années après la suppression de la taxe d'habitation, il est question de rétablir une forme de taxe modeste qui remplacerait peu à peu cette taxe d'habitation disparue. François Lenglet affirme que, comme d'habitude, cette idée fiscale d'Emmanuel Macron n'a été ni réfléchie dans sa définition, ni travaillée dans sa mise en œuvre, ni financée. L'incendie continue, une immense et étrange explosion sur le principal port commercial de l'Iran, mais qui abritait sans doute un autre type de marchandises. Évidemment, tous les regards se tournent vers Israël. D'après Isabelle Lasserre, les Israéliens soupçonnent Donald Trump de s'être résigné à signer un accord au rabais avec l'Iran. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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« Yamore », « Madan », « Kabe », quelques-uns des tubes qui ont fait de lui « la Voix d'or de l'Afrique ». La star malienne Salif Keita publie ce 11 avril 2025 un nouvel album, So Kono. So Kono, est une œuvre intime, profonde et épurée, enregistré pour la première fois en acoustique par le célèbre l'artiste malien Salif Keita, après plus de 50 ans de carrière. Le poète et auteur militant mandingue de 75 ans, revient sur la genèse de son nouveau projet Zen, né en 2023 lors du festival Kyotophonie, au Japon.RFI Musique : Que signifie So Kono, le titre de votre nouvel album ?Salif Keïta : « Soko No », ça veut dire que l'enregistrement a été fait dans une chambre d'hôtel, comme si j'étais à la maison. Comme si je jouais pour moi.C'est donc un disque très personnel… Personnel, très intime.De quoi parlent ces chansons ? Ces chansons parlent surtout et d'abord d'amour. Ça parle aussi du passé. Ça parle aussi des personnes qui ont perdu des amis très intimes, des enfants. Et ça parle des mécènes. Parce que, quand même, en Afrique, quand tu fais de la musique, tu as besoin d'un mécène qui te supporte. Et ça parle de la société en général.Vous avez traversé différentes époques musicales avec du succès et vous avez toujours su évoluer en cassant les conventions. Pour cet album, pourquoi revenir aujourd'hui à un style plus dépouillé, voix-guitare ? Parce que d'abord, c'était le producteur qui voulait un disque acoustique. J'ai dit : « Moi, je n'ai jamais voulu faire un disque acoustique parce que je ne suis pas un bon guitariste. Mais je m'accompagne quand je fais des compositions. » Il a dit : « Oui, mais c'est bien de montrer aux gens comment tu composes et d'une façon intime ». J'ai dit : « Pourquoi pas ». Quand on était au Japon, il a dit : « On peut le faire dans une chambre d'hôtel et comme tu composes… » Alors Soko No, c'est une œuvre presque privée. Quelle part de vous-même se retrouve dans cet album ? L'intimité. Parce que je chantais pour moi seul, vraiment. C'est comme si je chantais dans ma chambre d'hôtel, chez moi au Mali, comme si je cherchais à composer des morceaux.Et le Mali, justement, dans tout ça ? Votre pays traverse encore des moments difficiles et vous avez souvent été une voix forte au niveau des sujets de société et politique. C'est encore le cas ? Je suis patriote, je participe au travail pour le pays. Je suis là pour le pays. Ma voix, c'est pour le pays.À quel niveau ?Je suis dans l'art. Je cherche à tout prix à ce qu'on n'oublie pas les traditions dans la musique. Pour qu'on n'oublie surtout pas les anciens instruments traditionnels qui sont en voie de disparition.Donc, vous êtes toujours dans la transmission… Toujours dans la culture.Comment voyez-vous, justement, l'avenir de votre pays musicalement ? Je suis très critique sur la façon dont la musique évolue. J'aimerais que les musiciens fassent de la musique d'une façon très originale. Mais au niveau des textes, ce sont des artistes. Les rappeurs sont les griots actuels qui parlent des problèmes du pays. J'apprécie vraiment certaines paroles.Vous avez aussi vivement critiqué la France en 2019 … Je suis un Malien qui a déjà vécu en France et j'ai beaucoup d'amis français et même mes enfants sont des Français. Donc, je ne peux pas être autre chose que quelqu'un qui a traversé des moments difficiles en France et quelqu'un qui a été adopté par les Français. Mais je n'aime pas parler de la politique parce que quand on parle de la politique africaine, on est mal compris. Parce que les Français et la politique française, ce n'est pas pareil. Parce qu'il faut comprendre ce que la politique française fait en Afrique. Mais les personnes, les Français, sont les amis des Maliens. On ne peut pas être contre la France. Nous nous aimons la France. Mais la politique française est tout autre chose que les Français ne comprennent pas.Je fais référence à votre vidéo postée sur les réseaux sociaux où vous accusez la France de financer les terroristes au Mali. Est-ce que votre opinion a changé ? Jusqu'à présent en tout cas, nous recevons tous les jours des attaques. On ne sait pas d'où ça vient. Moi, je ne suis pas politicien. Comme je l'ai dit, je ne fais pas partie de la politique. Je ne suis pas un enquêteur. Je ne fais pas partie des enquêtes pour savoir qui est qui, qui fait quoi. Mais on aimerait bien être aidés par toutes les puissances qui voient que le Mali est assailli par des djihadistes dont on ne sait pas d'où ils viennent.En tant que musicien engagé, ressentez-vous une pression pour aborder des sujets, notamment politiques ou sociaux, dans vos chansons ? Non. Je suis engagé et je resterai engagé.Vous êtes libre ? Oui.Vous laissez donc la musique faire son travail ? Oui, je fais la musique et en fonction de ce que je comprends, et de ce que j'ai à dire.Votre musique aujourd'hui est portée par le Japon. Pourquoi ? J'ai beaucoup aimé la culture japonaise. Elle est très originale. Ça m'a vraiment donné cette fierté de lutter pour l'originalité. J'ai beaucoup aimé le Japon.Vous méditez ?Je médite. C'est vrai. J'aime bien. Tout le monde médite, non ? Je suis musulman.Donc spiritualité ? Je vis de spiritualité.Après tant d'années de carrière et d'influence musicale, qu'est-ce qui vous pousse encore à créer à 75 ans et à sortir de nouveaux disques ? Il faut dire que je n'ai jamais fait un disque comme ça. J'ai fait un disque acoustique en France, en Europe et je voulais seulement montrer aux gens une autre facette plus épurée de mes compositions.Salif Keita sera en concert le 21 mai au Trianon à Paris avant sa tournée européenne.À lire aussiAu Cap-Vert, Salif Keita veut plus de musique et moins de politique
« Yamore », « Madan », « Kabe », quelques-uns des tubes qui ont fait de lui « la Voix d'or de l'Afrique ». La star malienne Salif Keita publie ce 11 avril 2025 un nouvel album, So Kono. So Kono, est une œuvre intime, profonde et épurée, enregistré pour la première fois en acoustique par le célèbre l'artiste malien Salif Keita, après plus de 50 ans de carrière. Le poète et auteur militant mandingue de 75 ans, revient sur la genèse de son nouveau projet Zen, né en 2023 lors du festival Kyotophonie, au Japon.RFI Musique : Que signifie So Kono, le titre de votre nouvel album ?Salif Keïta : « Soko No », ça veut dire que l'enregistrement a été fait dans une chambre d'hôtel, comme si j'étais à la maison. Comme si je jouais pour moi.C'est donc un disque très personnel… Personnel, très intime.De quoi parlent ces chansons ? Ces chansons parlent surtout et d'abord d'amour. Ça parle aussi du passé. Ça parle aussi des personnes qui ont perdu des amis très intimes, des enfants. Et ça parle des mécènes. Parce que, quand même, en Afrique, quand tu fais de la musique, tu as besoin d'un mécène qui te supporte. Et ça parle de la société en général.Vous avez traversé différentes époques musicales avec du succès et vous avez toujours su évoluer en cassant les conventions. Pour cet album, pourquoi revenir aujourd'hui à un style plus dépouillé, voix-guitare ? Parce que d'abord, c'était le producteur qui voulait un disque acoustique. J'ai dit : « Moi, je n'ai jamais voulu faire un disque acoustique parce que je ne suis pas un bon guitariste. Mais je m'accompagne quand je fais des compositions. » Il a dit : « Oui, mais c'est bien de montrer aux gens comment tu composes et d'une façon intime ». J'ai dit : « Pourquoi pas ». Quand on était au Japon, il a dit : « On peut le faire dans une chambre d'hôtel et comme tu composes… » Alors Soko No, c'est une œuvre presque privée. Quelle part de vous-même se retrouve dans cet album ? L'intimité. Parce que je chantais pour moi seul, vraiment. C'est comme si je chantais dans ma chambre d'hôtel, chez moi au Mali, comme si je cherchais à composer des morceaux.Et le Mali, justement, dans tout ça ? Votre pays traverse encore des moments difficiles et vous avez souvent été une voix forte au niveau des sujets de société et politique. C'est encore le cas ? Je suis patriote, je participe au travail pour le pays. Je suis là pour le pays. Ma voix, c'est pour le pays.À quel niveau ?Je suis dans l'art. Je cherche à tout prix à ce qu'on n'oublie pas les traditions dans la musique. Pour qu'on n'oublie surtout pas les anciens instruments traditionnels qui sont en voie de disparition.Donc, vous êtes toujours dans la transmission… Toujours dans la culture.Comment voyez-vous, justement, l'avenir de votre pays musicalement ? Je suis très critique sur la façon dont la musique évolue. J'aimerais que les musiciens fassent de la musique d'une façon très originale. Mais au niveau des textes, ce sont des artistes. Les rappeurs sont les griots actuels qui parlent des problèmes du pays. J'apprécie vraiment certaines paroles.Vous avez aussi vivement critiqué la France en 2019 … Je suis un Malien qui a déjà vécu en France et j'ai beaucoup d'amis français et même mes enfants sont des Français. Donc, je ne peux pas être autre chose que quelqu'un qui a traversé des moments difficiles en France et quelqu'un qui a été adopté par les Français. Mais je n'aime pas parler de la politique parce que quand on parle de la politique africaine, on est mal compris. Parce que les Français et la politique française, ce n'est pas pareil. Parce qu'il faut comprendre ce que la politique française fait en Afrique. Mais les personnes, les Français, sont les amis des Maliens. On ne peut pas être contre la France. Nous nous aimons la France. Mais la politique française est tout autre chose que les Français ne comprennent pas.Je fais référence à votre vidéo postée sur les réseaux sociaux où vous accusez la France de financer les terroristes au Mali. Est-ce que votre opinion a changé ? Jusqu'à présent en tout cas, nous recevons tous les jours des attaques. On ne sait pas d'où ça vient. Moi, je ne suis pas politicien. Comme je l'ai dit, je ne fais pas partie de la politique. Je ne suis pas un enquêteur. Je ne fais pas partie des enquêtes pour savoir qui est qui, qui fait quoi. Mais on aimerait bien être aidés par toutes les puissances qui voient que le Mali est assailli par des djihadistes dont on ne sait pas d'où ils viennent.En tant que musicien engagé, ressentez-vous une pression pour aborder des sujets, notamment politiques ou sociaux, dans vos chansons ? Non. Je suis engagé et je resterai engagé.Vous êtes libre ? Oui.Vous laissez donc la musique faire son travail ? Oui, je fais la musique et en fonction de ce que je comprends, et de ce que j'ai à dire.Votre musique aujourd'hui est portée par le Japon. Pourquoi ? J'ai beaucoup aimé la culture japonaise. Elle est très originale. Ça m'a vraiment donné cette fierté de lutter pour l'originalité. J'ai beaucoup aimé le Japon.Vous méditez ?Je médite. C'est vrai. J'aime bien. Tout le monde médite, non ? Je suis musulman.Donc spiritualité ? Je vis de spiritualité.Après tant d'années de carrière et d'influence musicale, qu'est-ce qui vous pousse encore à créer à 75 ans et à sortir de nouveaux disques ? Il faut dire que je n'ai jamais fait un disque comme ça. J'ai fait un disque acoustique en France, en Europe et je voulais seulement montrer aux gens une autre facette plus épurée de mes compositions.Salif Keita sera en concert le 21 mai au Trianon à Paris avant sa tournée européenne.À lire aussiAu Cap-Vert, Salif Keita veut plus de musique et moins de politique
Hamadoun Dicko a été détenu pendant trois mois au secret, en dehors de toute procédure légale, par les services maliens de renseignements - du 16 décembre 2023 au 11 mars 2024. Un an après, en exclusivité pour RFI, cet actuel président de la Jeunesse Pulaaku International et ancien président des associations communautaires peules de défense des droits humains, raconte ses trois mois de calvaire : enlèvement, détention, interrogatoires. Un témoignage inédit, car les personnes libérées ont pour consigne de se taire, et plus que jamais nécessaire, compte tenu de la multiplication actuelle des enlèvements extrajudiciaires par les services maliens. Invité d'Afrique matin, Hamadoun Dicko, désormais en exil hors du Mali, répond aux questions de David Baché. RFI : Lorsque la Sécurité d'État vous a enlevé, vous vous apprêtiez à lancer une nouvelle association internationale de jeunes de la communauté peule. C'est pour cela que vous avez été détenu pendant trois mois ? Hamadoun Dicko : Effectivement, j'étais en train d'organiser le premier congrès de la Jeunesse Pulaaku International et j'ai été enlevé à la veille même du congrès. Pendant les interrogatoires, on m'a demandé pourquoi je voulais organiser ce congrès, si c'était pour déstabiliser la Transition. Je faisais beaucoup de dénonciations des exactions commises par les forces armées et de sécurité contre les civils peuls, il y avait cela aussi. Ils m'accusaient aussi d'être en complicité avec certains groupes armés terroristes.Est-ce que vous pouvez nous raconter, pour commencer, les circonstances de votre enlèvement ?J'ai d'abord été convoqué le 14 décembre 2023 à la direction de l'ANSE [Agence nationale de la Sécurité d'État, NDLR], où ils m'ont intimidé et demandé de surseoir à la conférence de presse. Puis à la veille du congrès [deux jours plus tard, le 16 décembre, NDLR], aux environs de minuit, je rentrais chez moi, et plusieurs véhicules, quatre, m'ont intercepté. L'un des véhicules m'a bloqué la route. Les hommes étaient nombreux, en civil. Il y en a un qui est venu vers moi, il m'a fait rentrer dans sa voiture, il a démarré, et il a demandé à celui qui était à côté de moi de me mettre la cagoule.Pendant ces trois mois de détention, quelles étaient vos conditions, votre rythme de vie ?Ils m'ont gardé dans une chambre annexe d'une maison. C'était une maison habitée, avec une famille. J'avais un matelas, deux couvertures. On était plusieurs parce qu'il y avait trois chambres annexes, et il y avait un autre [prisonnier, NDLR] dans une autre chambre, mais je ne l'ai jamais vu. J'étais très mal nourri. Je ne pouvais pas sortir de ma chambre. Je ne suis jamais sorti, à part les deux fois où ils ont voulu m'interroger. Le reste du temps, j'étais dans ma chambre, seul. Quand ils rentraient, je devais mettre une cagoule. Je ne voyais personne, je n'ai jamais vu une seule personne quand j'étais là-bas. J'étais seul, séquestré, isolé. Pendant trois mois, j'avais même le rêve de voir juste le soleil ou le ciel.D'autres prisonniers de la Sécurité d'État, une fois libérés, ont raconté à des proches ou à leurs avocats, avoir subi des tortures : coups, décharges électriques, simulations de noyade. Heureusement, cela n'a pas été votre cas ?Heureusement, moi, je n'ai pas été torturé, je n'ai pas été frappé. Seulement, j'étais affamé et isolé, séquestré loin de ma famille. C'était psychologique et cela me fatiguait parce que je ne voyais pas un être humain. J'avais juste envie de voir une personne, en face de moi.À lire aussiMali : après un an passé en détention, l'universitaire Étienne Fakaba Sissoko a été libéréComment se passaient les séances d'interrogatoires ? Quand ils venaient pour m'amener dans le salon d'interrogatoire, ils étaient trois. Quand ils tapaient à la porte, je devais mettre la cagoule, donc je ne pouvais plus les voir. Ils m'ont sorti de ma cellule, ils m'ont emmené dans un petit salon où ils m'ont fait assoir sur une chaise. Ils sont sortis et ils m'ont laissé avec leur chef qui devait m'interroger.Et sur quoi est-ce que vous avez été interrogé ?Ils m'ont demandé pourquoi je voulais organiser ce congrès, pourquoi j'étais avec Hamadoun Kouffa…Le chef de la Katiba Macina du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim), lié à Al-Qaïda…Oui, exactement. Ils m'ont demandé pourquoi je le représentais à Bamako. J'ai été très surpris, j'ai demandé comment je pouvais être le représentant de Kouffa et être à Bamako, cela ne corrobore pas.Donc la Sécurité d'Etat vous accusait d'être un complice des groupes jihadistes ?Exactement, ils m'accusaient d'être leur complice, et en même temps d'être avec les puissances occidentales, telles que la France. Surtout, j'étais en contact avec Radio France Internationale (RFI).Donc vous avez aussi été interrogé sur vos liens avec des journalistes de RFI ? Bien sûr, ils m'ont demandé si j'étais en contact avec David Baché, exactement. Heureusement, je n'étais pas en contact avec David Baché.Pas encore…Ils m'ont demandé pourquoi je dénonçais les exactions commises par Wagner. Moi, j'ai dit : « je suis Malien, contre l'impunité, c'est pourquoi j'ai dénoncé. »Et comment est-ce qu'il réagissait à vos réponses ?Quand je répondais, il reconnaissait que vraiment, j'avais raison ! Parce que quand il a voulu dire que j'étais avec des puissances comme la France, je lui ai fait savoir que quand il y a eu la bavure française à Bounti, je l'avais dénoncée.À lire aussiMali: trois ans après le massacre de Moura, pas de justice pour les victimesBounti, lorsqu'une frappe de la force française Barkhane s'est abattue sur un mariage de civils, en 2021.Oui, exactement. Donc quand je lui ai fait savoir cela, il a dit « oui, c'est vrai. » Je lui ai dit « alors, si j'étais avec la France, je pense que je n'aurais pas dénoncé cette frappe. » Il a reconnu cela aussi.On parle généralement des « geôles secrètes de la Sécurité d'État », puisque ces lieux de détention ne sont pas connus. Est-ce que vous, vous avez une idée de l'endroit où vous avez passé ces trois mois ?Oui. J'étais dans un domaine d'un haut gradé de l'armée malienne. Il revenait souvent le weekend. Il était là, il causait avec ses amis…Donc vous l'avez vu, entendu ?J'entendais. J'entendais des voix et je comprenais aussi.Hamadoun Dicko, au bout de trois mois, vous avez finalement été relâché par la Sécurité d'État. Pourquoi, comment ?J'ai décidé de ne plus manger. Parce que j'étais fatigué, je ne savais pas pourquoi j'étais là, je savais que je n'avais commis aucun crime. J'ai décidé de ne plus manger. Quand ils ont constaté cela, ils sont venus pour me dire : « Hamadoun, si tu ne manges pas, on va te présenter à un juge, tu seras à la Maison centrale d'arrêt de Bamako, là-bas ce n'est pas facile. » J'ai dit : « je préfère être là-bas parce qu'au moins, je vais prendre un avocat et mes parents sauront où je suis. » Donc, ils ont compris que cela ne m'empêcherait pas de continuer la grève de la faim. (…)Le 11, c'était le premier jour du Ramadan, ils ont toqué à la porte et m'ont demandé de prendre mes affaires. Mais je n'avais pas d'affaires, je n'avais que mon boubou ! Ils m'ont sorti, ils m'ont emmené jusqu'au quartier de Bougie Ba, à Bamako, et ils m'ont dit qu'ils allaient me libérer, mais avec des conditions. Les conditions, c'était de collaborer, de ne pas dénoncer, de travailler avec eux.Ils vous ont proposé de travailler pour la Sécurité d'État ?Je n'ai pas accepté, c'est pourquoi je suis là. J'ai décidé de partir [hors du Mali, NDLR] parce que je ne pouvais pas rester, ma vie était en danger.Aujourd'hui, pourquoi tenez-vous à témoigner de ce qui vous est arrivé ?Parce qu'on voit que les enlèvements continuent de plus belle. On ne doit pas enlever des gens en plein jour et les séquestrer ! Ce n'est pas normal, c'est inadmissible, on doit empêcher cela. Donc j'ai décidé de partir et de parler, on ne peut pas rester muet. Il faut que cela cesse, on ne peut pas continuer comme cela dans un pays de droits. S'ils te reprochent quelque chose, il y a la justice.Et vous, est-ce que vous avez porté plainte, devant la justice ?Je n'ai pas porté plainte parce qu'il n'y a pas de justice au Mali en ce moment. La Justice est dictée. Donc, je ne peux pas porter plainte au Mali, tout en sachant que cela ne réussira pas. Je vais attendre. Le moment venu, peut-être que je le ferai.Un dernier mot, peut-être, sur la situation actuelle au Mali ou dans l'Alliance des États du Sahel (AES), qui inclut aussi le Burkina et le Niger ?Malheureusement, aujourd'hui, dans les États du Sahel, nous constatons une épuration ethnique, si vous me permettez le mot. Certaines communautés sont ciblées. Quand tu es peul, surtout au Mali et au Burkina, on t'exécute du simple fait d'être de la communauté peule.Les régimes en place au Mali et au Burkina démentent…Mais nous le constatons quand même, les faits sont têtus ! Nous avons vu des VDP [Volontaires pour la défense de la partie, milices civiles locales supplétives de l'armée burkinabè, NDLR] et cette force armée et de sécurité burkinabè qui se filmaient et mettaient tout sur les réseaux sociaux. Ils disaient dans leur langue mooré que les peuls ne les dirigeraient jamais.C'est le mot « peul » qui sort dans leur bouche, cela veut dire que ce sont les peuls qui sont systématiquement ciblés. Les autorités sont responsables de ce qui se passe au Sahel. Les autorités démentent, mais montrent le contraire sur le terrain, malheureusement. À lire aussiMali: l'association Tabital Pulaaku alerte sur les attaques contre des villages peuls près de Ségou
Au programme des nouveautés et découvertes : Bebi Philipp, Ferre Gola, Tatiana Kruz et Busta Rhymes, entre autres. Dans la séquence gold, USA for Africa, James Ingram, NST Cphie's et Patrick St-Eloi sont à l'honneur. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Bebi Philipp - Tatou "Animation dj Matador"Ferre Gola feat Rayvanny - MobondoTatiana Kruz - TournerBusta Rhymes feat YG Marley - Treasure and goldYemi Alade feat Konshens, Femi One - Baddie (Remix)Jay Brixxx feat Pompis - Baddie riderToma Sidibé - Tous mélangésUSA for Africa - We are the worldJames Ingram - Yah-mo be thereNST Cophie's - Z à ZPatrick St-Eloi - Douvan JouKoffi Olomidé et JR 33 - Eputsha hippodromeSidiki Diabaté - Rumba mandingueTheodora feat Jeez Suave - Kongolese sous BBLRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Au programme des nouveautés et découvertes : Bebi Philipp, Ferre Gola, Tatiana Kruz et Busta Rhymes, entre autres. Dans la séquence gold, USA for Africa, James Ingram, NST Cphie's et Patrick St-Eloi sont à l'honneur. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Bebi Philipp - Tatou "Animation dj Matador"Ferre Gola feat Rayvanny - MobondoTatiana Kruz - TournerBusta Rhymes feat YG Marley - Treasure and goldYemi Alade feat Konshens, Femi One - Baddie (Remix)Jay Brixxx feat Pompis - Baddie riderToma Sidibé - Tous mélangésUSA for Africa - We are the worldJames Ingram - Yah-mo be thereNST Cophie's - Z à ZPatrick St-Eloi - Douvan JouKoffi Olomidé et JR 33 - Eputsha hippodromeSidiki Diabaté - Rumba mandingueTheodora feat Jeez Suave - Kongolese sous BBLRetrouvez notre playlist sur Deezer.
La 19e journée de Ligue 1 s'ouvre aujourd'hui avec un duel de seconde partie de classement. Auxerre reçoit le barragiste Saint-Etienne. 11e au classement, les Auxerrois vont tenter de se relancer. Ils n'ont plus gagné depuis fin novembre et n'ont pas été aidés par leur buteur malien Lassine Sinayoko, en manque de réussite avec seulement 2 buts inscrits depuis le début de la saison. Mais il tient à raviver sa flamme pour un club qui lui est cher et où il a prolongé jusqu'en 2026.
« La Vie des Signes », c'est le nom de la première exposition individuelle à Abidjan de l'artiste malien Abdoulaye Konaté, pionnier de l'art contemporain ouest-africain. Il a choisi la toute jeune galerie Farah Fakhri, au Plateau, pour y exposer ses vastes œuvres textiles aux motifs abstraits. De notre correspondante à Abidjan, La série est composée de sept toiles monumentales de plusieurs mètres de haut, faites de bandes de tissu cousues et assemblées pour former des dégradés et des motifs complexes. Les tons bleus, noirs, rouges ou verts, sont inspirés de la nature et de la tradition, de la mer et du minéral.Exposer Abdoulaye Konaté, c'est un rêve de longue date qui se réalise, pour la galeriste Farah Fakhri. « Mon mari savait que j'adorais Abdoulaye Konaté et pour mes 40 ans, il m'a offert une œuvre d'Abdoulaye Konaté, raconte-t-elle dans son bureau qui surplombe la galerie. Et c'est comme ça qu'on a été amenés à le rencontrer. Je lui ai fait part de ma passion pour son travail, parce que j'ai beaucoup d'admiration pour lui. Et lors d'une de ces rencontres, j'ai exprimé notre souhait de monter une exposition pour présenter son travail, parce que ses œuvres textiles murales n'avaient jamais été vues lors d'une exposition individuelle en Côte d'Ivoire. Et ensemble, nous avons travaillé sur cette exposition, qui a pris quelques mois, avec beaucoup de recherches qui ont été faites par Abdoulaye Konaté sur le textile ivoirien. »« Un travail de synthèse de l'ensemble du travail qui se fait en Côte d'Ivoire dans le domaine du textile ancien »À 72 ans, l'artiste confirmé propose une œuvre aboutie, recherchée dans les moindres détails. Abdoulaye Konaté a collaboré avec une équipe d'une dizaine d'assistants, mais la création de chaque pièce a demandé deux à neuf mois de travail. En plus de ses recherches documentaires sur l'artisanat textile de Côte d'Ivoire, il indique s'être nourri d'influences ouest-africaines. « Nous avons évité de citer des groupes ethniques, c'était plutôt un travail de synthèse de l'ensemble du travail qui se fait en Côte d'Ivoire dans le domaine du textile ancien, explique le doyen, qui dit vouloir encourager les jeunes artistes à pousser la recherche sur le fonds culturel ouest-africain. Je cherche essentiellement comment ces artisans ou ces “artistes” développent leur création au niveau des motifs, et comment ils arrivent à [les] réaliser sur le textile, sur le métier à tisser. J'essaie de créer moi-même de nouveaux motifs, en m'inspirant de ces anciens. » Le tissu employé est du bazin, une étoffe brillante utilisée dans toute l'Afrique de l'Ouest pour les fêtes et les mariages.À lire aussiNEWSLETTER RFI CULTURE : Ne manquez pas les meilleurs reportages et idées d'une actualité culturelle internationale qui n'oublie pas l'Afrique.« Le travail se fait d'abord au niveau de la teinture, localement, détaille Abdoulaye Konaté. Beaucoup d'ateliers de teinture existent à Bamako. Et puis je me suis inspiré de la tenue des musiciens sénoufos, Kôrêdugaw, au Mali, pour développer cette technique de travail. Les motifs sont travaillés au sol. Après l'étape du sol, qui est un travail à la main, avec l'aiguille, on passe à une étape au niveau de la machine à coudre. Et la dernière partie revient encore au sol pour fixer certains éléments. »Le vernissage, le 5 décembre, était suivi le lendemain d'une discussion publique avec Henri N'Koumo, directeur en charge des arts plastiques et visuels au ministère de la Culture.« Au plan plastique, au plan graphique, c'est tout un travail remarquable parce que derrière les couleurs, il y a du dessin, il y a toute une construction qui épouse autant l'abstraction géométrique que, par moments, des séquences d'abstraction lyrique, souligne Henri N'Koumo. En tout cas, c'est un travail important que nous saluons, et nous sommes très heureux de sa présence ici en Côte d'Ivoire, parce que ce travail-là sera donné en partage aux jeunes générations, et surtout aux étudiants. »La série sera exposée pendant deux mois à la galerie Farah Fakhri, jusqu'au 8 février 2025.À lire aussiExposition: «L'âme des signes», alphabet de songes d'Abdoulaye Konaté
Du Mali à la France, il est resté le gardien des moutons et des chèvres. Rencontre avec Yaya Touré, le berger du parc des Chanteraines à Villeneuve-la-Garenne. Nous sommes en Seine-Saint-Denis, près de Paris, dans un îlot de verdure au milieu des barres d'immeubles.
Cidson Alguewi, artiste, musicien et chanteur tchadien est de passage en France à l'occasion de plusieurs concerts. Le 9 novembre, il a sorti sa nouvelle chanson Arkab Chari.Et Adji One Centhiago, nouvelle voix du rap malien de passage en Europe pour une série de concerts.Et par téléphone, Steffy K, fondatrice du média Black Connexion. Elle présente le Mindset show qui aura lieu à Paris le 16 novembre 2024. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Slaï feat Emma'a - FlammeJay Brixxx X Pompis - Batty riderCidson Alguewi - Arkab Chari Cidson Alguewi - ChalaniMPR feat Khonee - Bo supporter N'gaAdji One Centhiago - DangereuxAdji One Centhiago - Numéro unoSuspect 95 feat Roseline Layo -ExplicationsRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Cidson Alguewi, artiste, musicien et chanteur tchadien est de passage en France à l'occasion de plusieurs concerts. Le 9 novembre, il a sorti sa nouvelle chanson Arkab Chari. Et Adji One Centhiago, nouvelle voix du rap malien de passage en Europe pour une série de concerts. Et par téléphone, Steffy K, fondatrice du média Black Connexion. Elle présente le Mindset show qui aura lieu à Paris le 16 novembre 2024. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Slaï feat Emma'a - FlammeJay Brixxx X Pompis - Batty riderCidson Alguewi - Arkab Chari Cidson Alguewi - ChalaniMPR feat Khonee - Bo supporter N'gaAdji One Centhiago - DangereuxAdji One Centhiago - Numéro unoSuspect 95 feat Roseline Layo - ExplicationsRetrouvez notre playlist sur Deezer.
En France, l'Aide sociale à l'enfance du département du Nord est à nouveau pointée du doigt. À côté de Dunkerque, une soixantaine de mineurs étrangers ont été placés sans accompagnement dans un hôtel désaffecté. Sans école, sans formation, sans activités ludiques pour occuper leur journée, ces jeunes exilés sont livrés à eux-mêmes depuis plusieurs mois alors que cet hébergement devait n'être que provisoire. La Ligue des droits de l'homme a saisi la Défenseure des droits pour leur venir en aide. De l'extérieur, cet ancien hôtel Formule 1, près de Dunkerque, n'a pas beaucoup changé. Certes, l'enseigne qui surplombait la façade a été démontée et les clients n'y viennent plus. Mais les chambres de ce bâtiment en crépi jaune pâle qu'on aperçoit au bord de la route sont toujours occupées.Sur le rebord des fenêtres, des baskets et des vêtements d'adolescents sèchent au soleil. 60 à 80 jeunes mineurs non accompagnés y sont hébergés, selon l'antenne locale de la Ligue des droits de l'homme (LDH). Sabine Donnaint, sa présidente, est allée sur place au mois de mai. « Le premier contact que j'ai eu, c'est deux jeunes, un Afghan et un Malien, qui étaient là depuis quatre mois déjà, donc sans avoir réalisé les tests pour pouvoir aller à l'école, et eux, c'est ce qu'ils voulaient : aller à l'école, pouvoir avoir une formation. On leur disait que ce n'était pas possible parce qu'ils ne savaient pas s'ils allaient rester sur le dunkerquois ou être envoyés aux quatre coins de la France. »L'un des jeunes témoigne via un message WhatsApp envoyé à RFI : « Je ne vais pas à l'école, je ne fais rien... Même la nourriture, c'est un problème, les habits, on ne m'en donne pas, on n'est pas bien vêtus, même les chaussures, on ne nous en donne pas… On souffre ici. »En France, lorsqu'un jeune exilé est évalué mineur, c'est l'Aide sociale à l'enfance qui prend le relais. Elle est pilotée par les départements et se charge de trouver un logement et de l'inscrire à l'école ou en formation. Mais dans cet ancien hôtel, aucun de ces dispositifs n'a été mis en œuvre. « À chaque fois, ils nous disent qu'ils ne peuvent rien faire tant qu'on n'a pas encore été transférés, qu'on ne peut pas partir à l'école et qu'on ne peut pas s'occuper de nous, témoigne le même jeune, toujours via WhatsApp. Quand on se réveille le matin, on va prendre notre petit-déjeuner à 8 h, dès qu'on a fini de manger, on rentre dans notre chambre, on va se coucher. Nous sommes deux dans la chambre, on ne fait rien ici, on vit très mal ici. »À lire aussiFrance: l'errance des mineurs isolés étrangers cherchant à faire reconnaitre leur minoritéDes jeunes qui redoutent de recevoir une OQTF pour leur 18ᵉ anniversaireL'association Coallia, qui est conventionnée pour accompagner ces mineurs, n'a que partiellement répondu aux questions de RFI. Selon elle, il est « difficile de mobiliser les établissements scolaires » puisque les jeunes ne sont censés rester sur ces dispositifs que pour cinq jours maximum. Pourtant, ceux que nous avons contactés sont là depuis au moins quatre mois et ont loupé la rentrée scolaire. Coallia assure également que « l'équipe encadrante propose des activités aux jeunes », sans préciser lesquelles. Interrogé à ce sujet cette semaine, un autre adolescent dément : « Il y a des cours de français à la Médiathèque, ils ont commencé ça hier », mais rien d'autre. L'association reconnait que les activités sont « délicates à mettre en place, car la convention actuelle est reconduite par période de trois mois », ce qui poserait des problèmes de gestion des effectifs. Pas de réponse sur le nombre de personnels encadrants présents dans l'établissement, mais les mineurs qui y vivent disent ne pas pouvoir compter le nombre d'éducateurs qui se succèdent au quotidien, embauchés pour des contrats très court, parfois à la journée. À lire aussiComment accélérer la scolarisation des mineurs non accompagnés en France ?« Pour ces mineurs, il y a un enjeu qui est totalement déterminant, affirme Bernard Champagne, co-président de la Ligue des droits de l'homme à Dunkerque, très préoccupé par cette situation. Quand ils vont avoir 18 ans, l'obtention de leur titre de séjour est aussi tributaire du parcours scolaire éducatif dans lequel ils sont. S'ils n'y sont pas, il y a une argumentation ouverte par la préfecture en disant qu'ils ne sont pas dans un processus d'intégration et d'insertion et donc, qu'ils n'auront pas de titre de séjour. » Il ironise : « En revanche, avec délicatesse, on leur offre une OQTF. »Et c'est cette OQTF, cette obligation de quitter le territoire, que redoutent certains de ces jeunes, coincés à l'hôtel, alors que leur 18ᵉ anniversaire approche à grands pas.Dans ce département, les travailleurs sociaux estiment que 1 000 enfants sont en attente d'un placement convenable. La Défenseure des droits enquête d'ailleurs sur les dysfonctionnements de l'Aide sociale à l'enfance du Nord, depuis 2022.► Rendez-vous sur notre site Infomigrants pour suivre l'actualité et découvrir des reportages sur les questions de migrations en Europe.
Chrystèle Mollon Le duo malien sort un best of pour célébrer un demi-siècle de carrière. Sun, 13 Oct 2024 07:35:00 +0200 00:07:54 107.7,chanson, chanteur, nouveauté https://radio.vinci-autoroutes.com/article/la-vie-est-belle-pour-amadou-mariam--13192
durée : 00:14:58 - 100% Sport par France Bleu Mayenne - L'attaquant du Stade Lavallois, Kevin Zohi est arrivé de Sochaux en juin dernier. Le Malien de 27 ans est à la recherche de son premier but sous les couleurs lavalloises.
Extrait : « … Sur leur premier album, Music in exile, sorti en 2015, ils offrent un mélange irrésistible de grooves maliens et de gros blues rock à l'américaine, tout spécialement le morceau du jour, Soubour, hymne à la résistance et à l'optimisme, où les guitares hérétiques et infidèles résonnent comme un grand éclat de rire et invitent à une danse effrénée … »Pour commenter les épisodes, tu peux le faire sur ton appli de podcasts habituelle, c'est toujours bon pour l'audience. Mais également sur le site web dédié, il y a une section Le Bar, ouverte 24/24, pour causer du podcast ou de musique en général, je t'y attends avec impatience. Enfin, si tu souhaites me soumettre une chanson, c'est aussi sur le site web que ça se passe. Pour soutenir Good Morning Music et Gros Naze :1. Abonne-toi2. Laisse-moi un avis et 5 étoiles sur Apple Podcasts, ou Spotify et Podcast Addict3. Partage ton épisode préféré à 3 personnes autour de toi. Ou 3.000 si tu connais plein de monde. Good Morning Music Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Raconté par Camille Louvel Malgré la menace jihadiste, le manager et régisseur Camille Louvel remonte le fleuve Niger pour accompagner le flamboyant guitariste touareg Koudédé jusqu'au Sahara, à la dernière édition du Festival Au Désert, avec Bono de U2 et Tinariwen. Backstage, dans l'ombre des starsIls sont régisseurs de concerts, bookeuses, manageurs ou directrices de production… Ils racontent leur métier à travers des histoires improbables dans les studios d'enregistrement, sur les tournages de clips, et les coulisses des plus grands concerts.Backstage, saison 2, un podcast de David Commeillas sur ARTE Radio. Enregistrements : septembre 2023 - Réalisation : Charlie Marcelet - Illustration : Thomas Gozzo - Extraits de : Victor Démé « Djon'maya » (Chapa Blues Rec.) / Baba Commandant « Djanfa » (Sublime Fréquences) / Koudede « Yala » et « Dounia » (Sublime Frequencies) - Production : ARTE Radio
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la création d'un commandement militaire pour l'Afrique, sur le match France - Portugal et sur un mandat d'arrêt contre Bachar el-Assad. France : l'expulsion d'un Malien suscite de vives réactions Arrivé en France lorsqu'il avait 5 ans, Moussa Sacko, 25 ans, a été renvoyé à Bamako. Pour quelles raisons a-t-il été expulsé ? Avec Amélie Beaucour, Journaliste au service France de RFI.Défense : La France crée un commandement pour l'Afrique Alors que la France prévoit de réduire le nombre de ses soldats déployés sur le continent, pourquoi créer ce commandement militaire ? Quels changements apportera cette innovation ? Avec Franck Alexandre journaliste spécialisé des questions défense de RFI.Euro 2024 : la France va-t-elle enfin marquer ? La France affronte le Portugal en quarts de finale, après une victoire sans but marqué par les Bleus contre la Belgique. Les Bleus ont-ils leur chance face au Portugal ? Avec Antoine Grognet, envoyé spécial en Allemagne de RFI pour l'Euro 2024.France : le mandat d'arrêt visant Bachar el-Assad est de nouveau bloquéLe Parquet général de Paris conteste le mandat d'arrêt visant le président syrien pourtant validé la semaine dernière par la Cour d'appel de Paris. Pourquoi cette décision est-elle contestée ? Avec Laura Martel, journaliste au service France de RFI.
De toutes les matières, c'est le tissu qu'Aboudaye Konaté préfère depuis plus de trois décennies. Malien né à Diré, l'artiste de 71 ans est célèbre pour ses œuvres monumentales en textile qu'il tisse comme des peintures à l'huile. La star africaine de l'art contemporain dévoile L'âme des signes à la galerie Templon à Bruxelles. Il s'agit de huit œuvres majestueuses inédites, brodées à la main, habitées de symboles glanés au fil de ses voyages en Afrique et au Maghreb. Puisant son inspiration dans les cultures ancestrales, il imagine un alphabet de formes géométriques énigmatiques et de signes chromatiques mystiques où la sagesse des anciens rencontre sa création moderne. L'ensemble hypnotique et puissant, capable de changer notre regard sur le monde actuel, traduit la pensée universelle et le dialogue des civilisations du maitre de Bamako.
De toutes les matières, c'est le tissu qu'Aboudaye Konaté préfère depuis plus de trois décennies. Malien né à Diré, l'artiste de 71 ans est célèbre pour ses œuvres monumentales en textile qu'il tisse comme des peintures à l'huile. La star africaine de l'art contemporain dévoile L'âme des signes à la galerie Templon à Bruxelles. Il s'agit de huit œuvres majestueuses inédites, brodées à la main, habitées de symboles glanés au fil de ses voyages en Afrique et au Maghreb. Puisant son inspiration dans les cultures ancestrales, il imagine un alphabet de formes géométriques énigmatiques et de signes chromatiques mystiques où la sagesse des anciens rencontre sa création moderne. L'ensemble hypnotique et puissant, capable de changer notre regard sur le monde actuel, traduit la pensée universelle et le dialogue des civilisations du maitre de Bamako.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la loi anti-LGBT au Ghana et sur le départ de Kyllian Mbappé du Paris Saint-Germain. Mali : vers une prolongation du régime de transition ? Les participants au dialogue inter-Malien ont recommandé la prolongation du régime de transition pour une durée de 2 ou 5 ans. Quels arguments avancent-ils ? Comment l'opposition a-t-elle réagi à cette proposition ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Ghana : la loi anti-LGBT remet-elle en cause un prêt de la banque mondiale ? Examinée par la Cour Suprême ghanéenne, la loi anti-LGBT pourrait entrainer, si elle était promulguée, la suspension d'un prêt de la Banque mondiale. Pourquoi l'institution financière applique-t-elle ces principes ? A quelles conséquences économiques s'expose le pays si le prêt n'est fourni ? Avec Dominique Baillard journaliste au service économie de RFI, présentatrice de la chronique « Aujourd'hui l'économie ». Football : qui pour remplacer Mbappé au PSG ? Kyllian Mbappé a joué son dernier match au Parc des Princes avec le Paris Saint-Germain. Comment expliquer les moins bonnes performances du joueur cette saison ? Qui pourrait remplacer Mbappé au sein de l'effectif parisien ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la stratégie diplomatique de l'Ukraine, sur les difficultés d'application Rwanda / Royaume-Uni et sur les mesures prises pour assurer la sécurité des Jeux olympiques. Côte d'Ivoire : l'Ukraine ouvre une ambassade à Abidjan L'Ukraine vient d'inaugurer son ambassade en Côte d'Ivoire, un jour après la RDC. Quel est l'objectif de Kiev ? Que peut retirer la Côte d'Ivoire de cette relation ? Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI en Côte d'Ivoire.Royaume-Uni – Rwanda : l'accord migratoire bientôt opérationnel ? Le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le président rwandais Paul Kagame ont renouvelé, depuis Londres, leur volonté de mettre en œuvre leur accord migratoire dès que possible. Les expulsions de migrants vont-elles pouvoir commencer rapidement ? La justice britannique pourrait-elle à nouveau s'y opposer ? Avec Caroline Renaux, journaliste au service Web, a écrit un article sur l'externalisation des demandes d'asile en Europe.Paris 2024 : quelles mesures de sécurité pour protéger les Jeux ? L'organisation État islamique a proféré des menaces à l'encontre des stades français accueillant les matchs de Ligue des Champions. Y a t-il un risque que cette menace plane également sur les Jeux Olympiques ? À 3 mois de l'événement, quelles mesures de sécurité sont mises en place par le ministère de l'Intérieur ? Avec Pierre Olivier, journaliste au service France de RFI. Mali : suspension de toutes les activités politiquesAbdoulaye Maiga, le porte-parole du gouvernement malien, a annoncé l'interdiction provisoire de toutes les activités politiques dans le pays. Comment la junte justifie-t-elle cette décision ? Comment réagissent les partis politiques d'opposition ? Avec Mohamed Amara, sociologue, enseignant-chercheur à l'Université Lyon 2, auteur de « Marchands d'angoisse - Le Mali tel qu'il est, tel qu'il pourrait être », éditions Grandvaux.
Les têtes d'affiche de Denise Epoté de TV5 Monde, comme chaque dimanche sur RFI, aujourd'hui avec Nicolas Brousse : sur la manchette, le Camerounais Achille Mbembe, lauréat du prix Holberg 2024. Et, Ibrahima Diawara, qui s'emploie à transformer le transport urbain au Mali. À écouter aussiIdées - Achille Mbembe, professeur d'Histoire et de Sciences politiques, auteur de «La communauté terrestre»
La suite des quarts de finale de cette Coupe d'Afrique des Nations avec un duel de pays limitrophes : le Mali face à la Côte d'Ivoire. Les Éléphants ont une nouvelle vie dans leur édition de la CAN. De quasi-condamnés à bourreau du tenant du titre, les Ivoiriens emmenés par Emerse Fae peuvent ils se faire surprendre par la jeunesse malienne cet après-midi ? Quelle importance ont les cadres de cette équipe (Gradel - Seri - Aurier) ? En face, le Mali est en forme, reste sur 12 matches sans défaite et espère enfin passer un cap pour atteindre cette demi-finale de CAN que le pays attend depuis plus de 10 ans. L'exploit est-il possible ? Le Mali a-t-il les ressources mentales pour y arriver ? Ne manquez pas les coups à tenter avec le match du soir entre le Cap-Vert et l'Afrique du Sud.
À l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 à suivre sur les antennes de beIN SPORTS, notre consultant Brahim Thiam s'est prêté au jeu des 5 matchs de sa vie en compagnie de Darren Tulett. Ancien international malien (17 sélections, 4ᵉ de la CAN 2004), cet ancien défenseur central a bien connu les terrains de Ligue 1 et Ligue 2 pour avoir évolué notamment à Istres, Caen et Reims.Pour cet épisode, Brahim Thiam a choisi d'évoquer ces cinq rencontres : Match 1 : En poussins, obligé de jouer gardien de but suite au forfait du titulaire, il marque un csc lorsqu'il tire fort un 6 mètres et que le vent le renvoi dans son propre but ! Plus jamais il ne jouera gardien de but ! Match 2 : France - Brésil lors de la Coupe du Monde 1986, qu'il regarde avec son pote Vincent Candela sur un grand écran du côté de Montpellier, où les deux adolescents jouent chez les jeunes du club. Match 3 : 1990, à Bayeux, Montpellier joue contre le FC Metz pour être champion de France des jeunes. Victoire 5-1, avec un Brahim qui a un trou dans la cuisse après un jeu à table avec Candela qui est allé trop loin ! Match 4 : 1998, Malaga-Eibar. Brahim marque le premier but de la saison pour Malaga devant un stade en fusion et devant sa petite fille, née un mois plus tôt. Match 5 : Son dernier match chez les pros, à 36 ans et demi. Pour Reims contre Hyères. Il joue avant-centre ! Chaque mardi, dans "Les matchs de ma vie", Darren Tulett reçoit un.e invité.e passionné.e de football qui choisit les cinq matchs de football qui ont le plus marqué sa vie en tant que joueur/joueuse, entraîneur/entraîneuse ou simple spectateur/spectatrice. À travers la conversation qui s'en suit, l'invité.e raconte son amour pour ce sport et ouvre aussi des chapitres de sa vie. Passionné de football depuis toujours, François Hollande partagera donc ses meilleurs souvenirs liés à ce sport dans cette discussion avec Darren TULETT. Retrouvez l'ensemble des épisodes "Les matchs de ma vie" sur toutes les plateformes d'écoute. Parmi les personnalités déjà entendues dans ce programme : François HOLLANDE, Marcel DESAILLY, Franck HAISE, Robert PIRES, Nathalie IANNETTA ou encore Luis FERNANDEZ. Les invités des prochains épisodes : Anthony Knockaert, Djibril Cissé, Mathieu Bodmer, Demba Ba, Souleymane Diawara, Thomas Ngijol, Grégoire Ludig & Marie Portolano ou encore Paul de St Sernin.
A Bamako, on se l'arrache pour animer mariages et autres baptêmes. A Paris, c'est au sein du groupe Debademba que son chant de griot, ample et puissant, a d'emblée forcé le respect. A 40 ans, cet artiste ivoiro-malien est désormais bien décidé à briller en solo. Portrait. Mohamed Diaby est né en Côte d'Ivoire d'un père malien et d'une mère ivoirienne, la griotte Koumba Kouyaté. Elevé dans la tradition des djélis, Mohamed Diaby est révélé au grand public en 2007 grâce l'émission « Case Sanga », le tremplin télévisuel malien pour la découverte des jeunes talents, et son tube « Zouloukalanani ».En France, c'est au sein du groupe Debademba, formé avec le guitariste Abdoulaye Traore, qu'on le découvre. Et d'emblée, sa maîtrise vocale force le respect : son chant de griot, ample et puissant, entre dans la lignée des grandes voix ténor de la musique mandingue. Et, surtout, Mohamed Diaby a la rare capacité d'adapter cette voix de soliste à tous les styles.Vous allez comprendre pourquoi sous peu, on se connaît un peu tous les deux, c'est mon « petit ». Mais c'est la 1ère fois que je l'interviewe. Et c'est le festival nomade et francilien dédié aux musiques d'Afrique, Africolor, qui m'en donne la possibilité. Car Mohamed Diaby a accepté d'y remplacer, au pied levé, la chanteuse malienne Nawaha Doumbia.Pour l'heure, en cet après-midi glacée de décembre, c'est à son hôtel, à Montreuil, que nous avons rdv.Et pour dessiner les contours de son portrait, j'ai choisi de revenir avec lui sur les artistes, tels Oumou Sangaré ou Soum Bill, qui l'ont façonné… Titres diffusés :Extraits de l'album Le message d'Afrique (Keyzit – 2017) : « Mali Kalan » ; « Djougouya » ; « Mama Koumba »Extraits de l'EP Djangou Gallo (2014) : « Zouloukalanani » »Extrait de l'album « Debademba » par Debademba : « Sidebemonebo » ; « Agnakamina » ; « Loundotemena » Et aussi des extraits de : « Papa » de Boddhi Satva avec Mohamed Diaby; « Betehi » de Koumba Kouyaté; « Human Nature » de Michael Jackson; « Souaressi » de Sory Kandia Kouyaté; « Souareba » de Salif Keïta; « Saa Magni » d' Oumou Sangaré; « Samba » des Amazones de Guinée; « Génération Sacrifiée » des 12 salopards; « Zouglou 3.0 » de Soum Bill« Radio Vinyle #16 » avec Salif Keita au micro de Vladimir Cagnolari et Soro Solo (2013) ;Concert de Mohamed Diaby à Abidjan le 22 juillet 2022 (ITW Soum Bill) ;Concert de Mohamed Diaby au festival Africolor le 10 décembre 2023.Pour suivre Mohamed DiabyYouTube / Facebook / TikTokJournaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert
Invité : Mylmo, rappeur et poète malien. Le 5 octobre 2023, il a sorti Kuna dia seben, le 5ème album de sa discographie. Mylmo répond aux questions de Claudy Siar, Léonida Maia-José et des auditeurs leaders.Par téléphone, Pape Djiby Dieng, président de l'association Taxawou sa gokh, présente la 2ème édition de Langue de Barbaries Show qui aura lieu à Saint-Louis, au Sénégal, du 6 au 9 décembre 2023. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Mylmo - 7 milliardsMylmo - Mon painBrother Jimmy feat Féfé Typical - MandelaMylmo - Enfant d'AfriqueMylmo - KachiRetrouvez notre playlist sur Deezer.
L'ex-rébellion touarègue du nord du Mali a accusé mardi l'armée de nouvelles frappes aériennes sur ses positions. De son côté, l'armée malienne explique dans un communiqué sur les réseaux sociaux, avoir procédé à des frappes aériennes dans le secteur d'Anéfis, mais "contre des colonnes de véhicules de groupes armés terroristes". Pour en parler en plateau, notre correspondant au Sahel Serge Daniel.
durée : 00:09:39 - L'invité de 7h50 - par : Alexis Morel - Derrière les 700000 sans-papiers que compterait la France, quelles vies ? Un documentaire diffusé sur Arte, "Premier de corvée", s'attache à montrer l'une d'entre elles, celle de Makan, Malien de 35 ans. Julia Pascual, journaliste au Monde et coréalisatrice de ce film, est l'invitée d'Alexis Morel. - invités : Julia PASCUAL - Julia Pascual :
Autrement appelée la Tabaski dans les pays d'Afrique de l'Ouest qui célèbrent ce jour où, selon les textes religieux, Ibrahim accepte de sacrifier, sur l'ordre de Dieu, son fils Ismaël, qui sera au dernier moment remplacé par un mouton. Pour l'Aïd-el-Kebir donc, des moutons sont depuis sacrifiés, et le prix du bétail est chaque année très commentée. La situation diffère d'un pays à l'autre. Au Tchad, dans la province du Salamat « le prix du mouton est abordable » nous dit Tchadinfos, « le prix varie de 15.000 à 75.000 francs CFA sur le marché » d'Am-Timan et hier « l'ambiance [était] très bonne entre les démarcheurs, vendeurs et acheteurs ».Mais, au Sénégal, d'après Dakaractu, « le prix des moutons reste toujours exorbitant au forail de Rufisque où les éleveurs dénoncent le manque d'accompagnement de l'État envers eux. » Les prix de l'oignon et de la pomme de terre, eux aussi, restent très élevés. Même constat en Côte d'Ivoire avec une « flambée des prix des marchandises » relevée par Fratmat sur les marchés d'Abidjan. Une vendeuse assure : « C'est à cause de la fête mais d'ici deux jours les prix vont chuter », une autre vendeuse n'y voit « rien d'étonnant », et estime que tout le monde devrait anticiper ses achats pour ne pas être surpris à la veille des fêtes.Une célébration synonyme de fêteMême si mali24.info décrit une « ambiance morose et timide » à Bamako expliquant que « la crise économique et l'insécurité ont eu raison de l'enthousiasme habituel des acheteurs » malgré ce contexte donc, Maliweb rappelle que la Tabaski c'est surtout « l'opportunité [pour les] ressortissants des villages, des contrées très éloignées voire des compatriotes de la diaspora de retourner sur leurs terres natales pour fêter auprès de leurs dans la convivialité et dans la bonne ambiance familiale. Certains, même pour tout l'or du monde, n'entendent pas déroger à ce principe ».Sont ainsi donnés l'exemple d'un Malien vivant en France mais qui, pour l'occasion, retourne toujours au village auprès des siens ; puis l'organisation d'une famille où « chacun, selon ses moyens, contribue pour que la fête soit belle. »Le partage fait partie des valeurs autour de cette fête Mais aussi la paix, et le quotidien burkinabè Le Pays, lance cette supplique concernant le Soudan : « Puisse le mouton sacrificiel immoler la guerre ! » s'interrogeant aussi « Qui arrêtera celle spirale infernale ? Au train où vont les choses, il faut craindre une guerre civile. Le peuple soudanais ne mérite pas cela. Vivement donc un cessez-le-feu rapide et durable ! » Cette guerre elle dure depuis maintenant plus de deux mois, et hier encore de violents combats ont éclaté à Khartoum. Même si le général Hemedti a déclaré un cessez-le-feu pour hier et aujourd'hui, justement à l'occasion de l'Aïd.« Le mouton aura un goût bien salé pour ceux qui arriveront à le manger », aussi au Burkina regrette Wakatséra, après qu'au moins 31 soldats et trois supplétifs de l'armée ont été tués lundi dans une attaque de jihadistes présumés dans le nord du pays. Wakatséra qui conclue sa tribune de la manière suivante : « le plus urgent pour les pays comme le Niger, le Burkina Faso et le Mali, assaillis sans répit par les terroristes, c'est de se donner la main dans une synergie d'action. C'est seulement par ce moyen intelligent qu'ils pourront, tous, vaincre le terrorisme dans l'union ou périr en solitaire. »À la une également : l'élection en Sierra LeoneLe président sortant Julius Maada Bio est réélu dès le premier tour pour un deuxième mandat avec 56,17 % des voix. L'annonce a été faite hier en fin de journée. Et, l'envoyé spécial de Guineematin à Freetown relate dans un article le déroulé de la cérémonie pour sa prestation de serment, juste après l'annonce des résultats, prestation lors de laquelle il a déclaré : « J'offre humblement ma camaraderie aux dirigeants de tous les partis politiques et à leurs membres pour qu'ils se joignent à nous dans nos efforts de développement national. » Le journaliste du journal guinéen rappelle plus bas que « les défis restent énormes pour ce nouveau président, notamment avec une économie exsangue et un taux d'inflation actuellement à 43 %. »
Les têtes d'affiche de Denise Époté de TV5 Monde, comme chaque dimanche sur RFI, avec Alexis Guilleux. Au menu : Moulaye Taboure, tech entrepreneur malien qui a lancé une startup dédiée à la mode africaine en 2015 pour connecter les créateurs africains au reste du monde et la Camerounaise Laetissia Enonga, férue d'innovation qu'elle applique à la microassurance.
Cette semaine, le commandant L. raconte une opération d'escorte de convoi au Mali, depuis un Mirage 2000, en devant faire face à un incident imprévu.
Avec les sanctions de la Cédéao contre le Mali, Bamako a été privé de ses deux grands ports de sortie, Dakar et Abidjan. À la demande de la CMDT, la société publique qui gère la filière coton, des exportations ont été possibles via la Guinée, et aussi grâce à un nouveau corridor de transit en territoire mauritanien. Le projet était dans les cartons depuis des années. Il aura fallu l'instauration en janvier des sanctions de la Cédéao contre Bamako pour accélérer les démarches. Faute de pouvoir exporter le coton malien via Dakar, Sogeco une filiale de Bolloré, délocalise une partie de ses équipes à Nouakchott. Et en quelques semaines, une fois les procédures officielles de passages aux frontières et aux douanes réglées, les premières balles de coton sont évacuées. « On a fait un premier test dans cette période qui était un peu spécifique et cruciale pour nos amis maliens, explique Sid'Ahmed Abeidna, directeur général de Sogeco, filiale du groupe Bolloré. Donc on a essayé de pousser ce projet à terme. » Combien de coton ont été évacués et vont l'être d'ici à la fin de l'année ? « On a un projet de 30 000 tonnes. Si on arrive à faire entre 20 000 et 25 000 tonnes, ce sera déjà une très bonne chose », assure-t-il. Les volumes acheminés restent limités, mais ce corridor a permis aux exportateurs maliens de poursuivre, a minima, leur activité dans une période très compliquée, comme le dit Boubacar Salia Daou, PDG de Millenium Mali. « Au moment de la crise, la Mauritanie et la Guinée ont été une bouffée d'air. Parce que quand le coton n'est pas marqué, la Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT) n'est pas payée, nous, les négociants, ne sommes pas payés », précise le PDG. Le corridor de l'espoir Depuis juillet, les sanctions de la Cédéao ont été levées, les évacuations ont repris via les ports traditionnels, mais la route de l'espoir continue et devrait continuer l'année prochaine à recevoir du coton malien. Une alternative qui a cependant ses limites, explique le négociant. « Pour le moment, ils ne peuvent pas satisfaire à la demande de la CMDT parce que la CMDT a fait plus de 700 000 tonnes de coton graine et la Mauritanie ne peut pas faire face ainsi que la Guinée. Elles n'ont pas les infrastructures capables de faire la manutention de ces quantités-là. » ► À lire aussi : Le Mali retrouve sa place de leader de la production de coton en Afrique Alternative pérenne ou sortie de secours ponctuelle en cas de problème ? La Mauritanie a un rôle à jouer sur l'échiquier régional, explique Sid'Ahmed Abeidna, qui se veut rassurant sur les questions de capacités logistiques. « Il y a des développements sur les côtes de la Mauritanie. Il y a un nouveau port, le port de Ndiago situé un peu plus au sud qui peut aussi participer à désengorger pendant une période où le port de Nouakchott aura forcément besoin d'un développement », espère le directeur de Sogeco. Et si les flux de coton se tarissent, les minerais pourraient prendre le relais. Du manganèse malien circule désormais sur ce nouveau corridor mauritanien.
Indignation et colère à Ouagadougou après le retour de l'ex-président Blaise Compaoré, pourtant condamné par la justice burkinabè à la prison à vie pour son rôle dans l'assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara. Pour la première fois depuis qu'il en avait été chassé en 2014 par une insurrection populaire alors qu'il tentait de s'accrocher au pouvoir, l'ex-président du Burkina Faso était, hier, de retour dans son pays. Résultat ? Ces réactions en rafale publiées par L'Observateur Paalga. Ici, c'est cet économiste qui estime que ce « retour frauduleux » de Blaise Compaoré constitue « le scénario du pire ! » mais aussi « le sacre de l'impunité », la justice étant « bafouée », et qui se demande « comment gagner la lutte contre le terrorisme dans ces conditions ». Là, c'est ce collectif d'avocats des parties civiles dans « l'affaire Ministère public contre Compaoré Blaise dit Jubal et autres » qui rappelle la décision rendue le 6 avril dernier condamnant l'ex-président burkinabè à la « peine d'emprisonnement à vie » et qui entend « que la force reste à la loi ». « Hier jeudi 7 juillet 2022, le Burkina Faso a de nouveau présenté deux visages diamétralement opposés sur la manière d'aller à une réconciliation véritable, résume le journal Aujourd'hui le Burkina Faso, en proie à l'une des crises les plus graves de son histoire, éprouve un immense besoin de se réconcilier avec son passé ». Réprobation également du quotidien Le Pays. Lequel déplore « un retour qui divise plus qu'il n'unit (…) Car, s'il est vrai qu'il y en a qui s'en réjouissent, force est de reconnaître qu'il y en aussi, et Dieu seul sait s'ils sont nombreux, qui récriminent, estimant que les autorités de la transition font là montre d'un véritable mépris pour la Justice », estime Le Pays. Selon ce journal ouagalais, « si, en faisant venir Blaise Compaoré au pays, l'objectif de Paul-Henri Sandaogo Damiba était de ressouder les Burkinabè entre eux, eh bien on peut dire que c'est raté ». Plus sobrement dans les commentaires, reportage-photo à l'appui, le journal en ligne Le Faso.net raconte le « bouillant après-midi à l'aéroport international de Ouagadougou », pour un « accueil triomphal (de Blaise Compaoré) sans voir l'acteur ». Bédié-Gbagbo-Ouattara, le grand conseil En Côte d'Ivoire, la pression monte avant la rencontre Bédié Gbagbo, Ouattara, le 14 juillet prochain. « Rencontre de la dernière chance ? », se demandent en chœur le journal soroïste Générations Nouvelles et le quotidien pédéciste Le Bélier Intrépide… Avec ce sommet à trois, « Ouattara écoute (enfin !) le Président Bédié », se réjouit ce quotidien également proche du PDCI-RDA qu'est Dernière Heure Monde. « Que l'intérêt de la Nation prime ! », enjoint son confrère Le Nouveau Réveil. Quant au journal Le Matin, il entend expliquer à ses lecteurs « ce qui va changer après le 14 juillet »… Mali, la cause du peuple En Côte d'Ivoire, encore, le PPA-CI, le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, se félicite de la levée des sanctions de la Cedeao contre le Mali. Satisfecit lancé à l'occasion d'un nouveau rendez-vous avec la presse ivoirienne de La Tribune du PPA-CI, animé par le porte-parole du parti, Justin Koné Katinan, qui a également droit, ce matin, à la Une des quotidiens Soir Info, L'Inter, Le Temps, L'Héritage, Le Nouveau Réveil, ou encore Le Pan Africain et Le Quotidien d'Abidjan. A La Tribune du PPA-CI, donc, l'ex-ministre du Budget de Laurent Gbagbo a notamment salué « le courage, la résilience et le patriotisme du peuple Malien qui doit inspirer toute l'Afrique » et a réaffirmé « son soutien au peuple malien », rapporte le quotidien Le Temps. Justin Koné Katinan a également invité la Cedeao à « arrêter la manipulation, à des fins politiques, des instruments économiques et financiers, notamment la Bceao, contre les intérêts des peuples ». Selon le porte-parole du PPA-CI, le Peuple malien « a démontré à suffisance qu'aucune force ne peut arrêter la volonté d'autodétermination d'un peuple », énonce Le Temps.
Au Mali, nouveau carnage dans le centre du pays. Selon le gouvernement de Bamako, 132 civils ont été tués froidement samedi et dimanche derniers par les jihadistes de la katiba du Macina. Le massacre s'est produit dans plusieurs villages de la commune de Diallassagou, dans le cercle de Bankass. Pourquoi de telles tueries ? Ousmane Diallo est chercheur Sahel à Amnesty International. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ousmane Diallo, comment expliquez-vous ce nouveau carnage dans le centre du Mali ? Ousmane Diallo : Oui, ces derniers jours on a vu que les membres de la Katiba Macina et du Groupe pour le soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim)ont attaqué plusieurs villages, en particulier à Diallassagou et aussi à Niondo et jusqu'à Ségué, et ça s'explique comme des représailles à la suite d'opérations militaires effectuées par les forces armées maliennes et au cours desquelles des habitants de ces villages-là ont été accusés d'avoir servi de guide aux autorités maliennes. Et on voit que ça s'inscrit dans le cycle d'intimidations et de violences perpétrées par le Jnim dans le centre du Mali pour dissuader ces populations-là de collaborer ou bien de s'affilier à l'État malien. Est-ce à dire que les jihadistes du Jnim et de la Katiba Macina veulent punir les villageois de la région de servir éventuellement de guides aux militaires, c'est cela ? Ousmane Diallo : Exactement, c'est une forme de punition collective. Comme on le sait, au cours des dernières années, les membres de cette katiba-là avaient établi des accords locaux avec plusieurs villages de la région, notamment avec des clauses qui leur permettaient d'avoir accès aux terres agricoles, et en échange de ne pas collaborer avec l'armée malienne, que tous les hommes portent la barbe, ou bien que toutes les femmes portent le voile. Et on voit que à la suite des dernières opérations qu'il y a eu lieu dans cette zone-là, il y a des représailles violentes pour, d'une certaine manière, montrer aux populations le prix à payer à cause de cette collaboration-là. Le problème c'est que les militaires interviennent et ensuite ils s'en vont, c'est ça ? Ousmane Diallo : Exactement, et ça pose toute la question de la protection des civils parce que si on implique des communautés villageoises et qu'on les engage dans des actions militaires contre les groupes armés, sans pour autant avoir une présence territoriale solide dans la région et sans pour autant établir des dispositifs permettant de protéger les populations civiles de ces représailles-là, on les expose d'une certaine manière à la violence de ces groupes armés-là qui sont les premiers responsables de la mort de ces populations civiles ; mais il y a des questions à se poser, notamment sur les relations entre l'État et ces populations-là dans les zones où interviennent ces groupes jihadistes. Est-ce que les militaires maliens, qui sont intervenus ces dernières semaines, ont été accompagnés de supplétifs, notamment de la milice armée Wagner ? Ousmane Diallo : Dans le sud de la région de Moptice n'est pas tout à fait avéré, nous n'avons pas d'informations en ce sens. Ils ont été beaucoup plus actifs dans la zone de Djenné, il y a eu plusieurs opérations et patrouilles conjointes avec ce que l'État malien appelle les instructeurs russes, mais dans la zone de Bankassnous n'avons pas d'information de patrouilles entre Wagner et les forces armées maliennes dans cette zone. Alors depuis six mois, les autorités de la transition malienne affirment qu'elles reprennent au contraire du terrain sur les jihadistes, notamment au centre du Mali, est-ce qu'il n'y a pas tout de même quelques succès militaires de la part du pouvoir de Bamako ? Ousmane Diallo : Succès militaire, moi je ne saurais l'évaluer exactement, mais ce qu'on note c'est qu'il y a plus de violence contre les civils. Au-delà de l'incident de Moura,on peut voir que, par exemple, dans la région frontalière de Ménaka,il y a une offensive de l'Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) depuis le mois demarsqui a causé des centaines de pertes de vie de populations civiles, que ce soit à Tamalat etInchinane. On peut le voir récemment, plus dans le centre du Mali avec les attaques contre les populations civiles de Diallassagouet deNiondo. Donc il y a une nécessité, d'une certaine manière, qu'il y ait une meilleure collaboration entre les États et partenaires de la région, dans un contexte de forte polarisation géopolitique qui dessert beaucoup le respect des droits humains, le droit international humanitaire et la protection civile.
Le patrimoine malien aujourd'hui : restitution et rapatriement des biens culturels issus du pillage et du trafic illicite - Juin 2022 Conférence de Mamadou Cissé (Chargé du patrimoine, Mali) Professeur invité de l'EHESS, Chaire sécable de l'IISMM Conférence assurée avec Daouda Keita, Directeur du Musée National de Bamako. Présentation : Chloé Capel (UMR8167) Dans le cadre du Séminaire "Mondes Sahariens : sources, espaces, sociétés, VIIIe-XIXe siècle" animé par Elise Voguet, et avec le soutien du Musée du Quai Branly
Le Conseil de sécurité a entendu lundi un exposé d'El-Ghassim Wane, Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et Chef de la MINUSMA, la mission des Nations Unies dans le pays. Il a fait le point sur la situation politique et sécuritaire ainsi que l'état de la mise en œuvre du mandat de la Mission. Avant son intervention, il a expliqué, au micro d'ONU Info, que bien que des efforts et des progrès aient été réalisés, la situation reste difficile et complexe. Ainsi la mise en œuvre de l'accord de paix reste lente. De plus, l'environnement sécuritaire qui prévaut a aggravé la situation humanitaire dans le pays. Mais bien que la tâche soit complexe, « notre détermination est forte », a-t-il déclaré.
Rencontre avec l'auteur franco-malien, philosophe et directeur de compagnie théâtrale Jean-Louis Sagot-Duvauroux, et le comédien Alladji Ismaïl Sy pour le festival Africapitale spécial “Bamako” au Lavoir Moderne Parisen jusqu'au 31 mars . Auteur, résidant au Mali depuis 50 ans, écrivain, philosophe, ex-rédacteur chef du magazine Droits et Liberté fondé par le MRAP, ex militant anti apartheid, actuel directeur de la compagnie théâtrale BaroDa (ex Blon Ba) ainsi que du théâtre de l'Arlequin (Morsang-Sur-Orge, Essonne), Jean-Louis Sagot-Duvauroux a écrit la pièce “Kalach Story”, présentée au festival Africapitales jusqu'au 27 mars dernier. L'histoire : un fusil mitrailleur AK47 - incarné par Alladji Ismaïl Sy - raconte son rôle dans la violence qu'il génère dans la société. Avec cette pièce, le « théâtre reste un espace de liberté d'expression ». Nos deux invités reviennent aussi sur la création de l'application de livres audios Bibook, éditeur numérique « 100 % Made in Mali » à laquelle ils ont tous les deux collaboré. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.